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Insignes peints
sur les fuselages

A venir

 

Insignes métalliques de
l'escadrille BR 141

Insigne de l'escadrille BR 141 datant de 1918 / 1919 - Fixation par une épingle - Probablement une fabrication par une bijoutier - Insigne collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

 

Insignes métalliques des unités
héritières de ses traditions

Depuis sa dissolution, le 4 avril 1919, les traditions de l'escadrille BR 141 n'ont pas été reprises.

Symbolique

L'escadrille SOP 141 / BR 141 a adopté, comme insigne collectif, un faisan orangé représenté en vol, de profil. L'adoption de cet oiseau par l'escadrille lui a valu le surnom "Les coqs de bruyère".

Historique

Escadrille SOP 141 :

Suivant l'ordre particulier n° 3462/3 du 6ème corps d'armée, en date du 29 novembre 1917, l'escadrille SOP 141 est officiellement contituée sur le terrain de Corcieux (Vosges), le 1er décembre 1917. Le Ltt Henri Sabouret prend le commandement de l'unité. La SOP 141, qui a reçu neuf Sopwith 1A2, est rattachée à l'aéronautique du 6ème corps d'armée du 1er décembre 1917 et le restera jusqu'en janvier 1919. Le 6ème corps d'armée est alors rattaché à la 7ème armée.

Le front des Vosges :

A la date de la création de l'escadrille 141, les troupes du 6ème corps d'armée occupent un secteur entre Leimbach et la Chapelotte, dans les Vosges. Elles resteront sur zone jusqu'au 20 janvier 1918.

Le 14 décembre 1917, l'escadrille SOP 141 quitte le terrain d'aviation de Corcieux pour s'installer dans les baraquements du terrain d'aviation de Girecourt-sur-Durbion (Vosges). Le 25 décembre, les personnels de la SOP 141 quitte les baraquements du terrain de Girecourt pour ne laisser le personnel nécessaite pour garder les bâtiments.

L'année 1918 :

En janvier 1918, l'aéronautique du 6ème corps d'armée est composée des escadrille BR 7, SOP 5, SOP 141, des 64ème et 89ème compagnies d'aérostiers. Le 20 janvier, le 6ème CA est retiré du front et fait mouvement vers les régions de Remiremont, Vesoul et du Thillot. Ses escadrilles sont remplacées par celles du 21ème corps d'armée. Le 25 janvier, la SOP 141 s'installe sur le terrain d'aviation de Baudoncourt (Haute-Saône).

Trois morts au cours d'une collision aérienne :

Le 13 mars, l'équipage, composé du Cal Gabriel Méry (pilote) et du Slt René Boehm (obs), est tué au cours d'une collision aérienne à Bas-Evette (Territoire de Belfort. L'autre avion, un SPAD XIII appartenait à l'escadrille SPA 112 stationnée sur le terrain d'aviation de Chaux. Son pilote, le Cne René Itier a été tué. Le 18 mars, les escadrilles BR 7 et SOP 5 quittent le terrain de Luxeuil pour celui de Lure.

La bataille de l'Avre :

Du 23 au 25 mars, les troupes du 6ème corps d'armée sont transportées par voies ferrées vers la région de Maignelay-Montigny (Oise). Ces lignes de chemins de fer sont bombardées par les avions allemands, ce qui provoque de grands retards. Du 26 mars au 5 mai, le 6ème corps d'armée est engagé entre Erches et Dancourt dans le cadre de la bataille de l'Avre. Les troupes occupent les plateaux à l'Ouest de Montdier et assurent la défense de la position de Grivesnes à Ayencourt.

Le 27 mars, la SOP 141 déménage de nouveau pour le terrain d'aviation de Luxeuil (Haute-Saône). Le 29 mars, la SOP 141 quitte Luxeuil et vient cantonner sur le terrain d'Esquennoy (Oise).

Un équipage disparu en mission :

Le 31 mars, l'équipage composé du Cal Gabriel Villatte (pilote) et le Slt Gabriel Balvet (obs) ne rentre pas d'une mission réalisée sur les lignes adverses dans la région de Montdidier (Somme). Les deux hommes ont été tués et déclarés morts au combat après guerre.

Détachée au service de la 162ème division d'infanterie :

Le 1er avril 1918, les escadrilles organiques du 6ème corps d'armée sont affectées de la manière suivante : la SOP 141 est détachée au service de la 162ème division d'infanterie, la SOP 5 à la 12ème division d'infanterie, les BR 7 et SPAbi 228 à l'artillerie du corps d'armée. Le 2 avril, la 141 déménage pour s'installer sur le terrain d'aviation de Sommereux (Oise). L'arrivée de l'escadrille AR 288, organique de la 45ème division d'infanterie, amène une nouvelle répartition de l'aéronautique du 6ème corps d'armée : BR 7 à Esquennoy pour le commandement et l'artillerie du corps d'armée, la SAL 204 (Esquennoy) à l'artillerie du corps d'armée, l'AR 288 (Esquennoy) pour la 45ème division d'infanterie, la SOP 5 (Viefvillers) pour la 162ème division d'infanterie.

La SOP 141 est rendue au 6ème corps d'armée :

Le 12 avril 1918, la SOP 141 quitte Sommereux et vient s'installer sur le terrain de Viefvillers (Oise). L'escadrille SOP 141, détachée au 9ème corps d'armée, est rendue au 6ème corps d'armée. Elle est laissée à la disposition du commandant de l'aéronautique pour renforcer les autres escadrilles du corps d'armée. Le 30 avril, la SOP 141 quitte Viefvillers-les-Bapaume à 9h00 et vient embarquer en gare de St-Omer-en-Chaussée. Départ de St-Omer-en-Chaussée à 17 heures. Arrivée à Lunéville (Meurthe-et-Moselle) à 17 heures, le 1er mai. L'escadrille est logée dans la caserne "Treuille de Beaulieu" à Lunéville. Du 5 au 12 mai, le 6ème corps d'armée est retiré du front et fait mouvement vers Pont-Sainte-Maxime, puis transfer par voie ferrée vers Charmes et Bayon. Les troupes sont mises au repos dans la région de Lunéville.

Le 6ème CA passe à la 8ème armée :

Le 6ème corps d'armée passe de la 7ème armée à la 8ème armée, le 8 mai. Le 12 mai, le 6ème corps d'armée occupe le secteur entre La Chapelotte et la Bezange-la-Grande. Il y restera jusqu'au 20 octobre 1918. Les escadrilles SOP 5, BR 7 et SOP 141 sont déployées sur le terrain de Lunéville.

Un pilote tué au cours d'un accident :

Le 22 mai, le Sgt Jean Amandric du Chaffaut est victime d'un accident d'avion sur le terrain d'aviation de Lunéville. Grièvement blessé, il a été évacué sur l'hôpital mixte de la ville où il est décédé le même jour.

Une victoire homologuée :

Le 19 juin 1918, l'équipage, composé du Cal Pierre Mathieu (pilote) et Cal Henri Guillet (mitrailleur), livre combat contre un Albatros D qui finalement s'écrase dans ses lignes, au nord-est de la forêt de Parroy. Le Cal Guillet a été blessé par une balle pendant l'échange de tirs. Son camarade n'a pas été touché. Le 27 juin, l'escadrille quitte Lunéville pour occuper les baraquements du terrain d'aviation de Moyen (Meurthe-et-Moselle). En juillet, l'aéronautique du 6ème corps d'armée est composé des escadrille BR 7, SAL 5, SOP 141, des 64ème et 89ème compagnies d'aérostiers.

Escadrille BR 141 :

Le 5 août 1918, l'escadrille 141 est équipée de dix Breguet 14 A2 et prends l'appelation de la BR 141. Le 27 septembre, les Allemands bombardent le terrain d'aviation de Lunéville et les environs d'Ogeviller.

Un pilote meurt de la grippe :

Le 8 octobre, le Sgt Maurice Prud'Homme, pilote, est hospitalisé sur l'ambulance 1/61 de Moyen (Meurthe-et-Moselle). Il est décédé des suites de la grippe espagnole dans le même établissement, le 17 octobre. Le 20 octobre, le 6ème corps d'armée est retiré du front et fait mouvement vers Bayon (Meurthe-et-Moselle). Le 25 octobre, le 6ème corps d'armée fait mouvement vers Lunéville. Le même jour, la BR 141 quitte Moyen pour s'installer à Laneuveville-devant-Bayon (Meurthe-et-Moselle).

Fin des hostilités :

Le 10 novembre 1918, à la veille de la signature de l'armistice qui va mettre fin à la Grande Guerre, la BR 141 s'installe sur le terrain de Burthécourt (Meurthe-et-Moselle). En novembre 1918, l'aéronautique du 6ème corps d'armée est composé des escadrille BR 7, SAL 5, BR 141, des 64ème et 89ème compagnies d'aérostiers. Le 4 décembre, l'escadrille BR 141 s'installe sur le terrain de Haguenau (Bas-Rhin).

Rattachement au 32ème CA :

En janvier 1919, le BR 141 est rattachée au 32ème corps d'armée, lui-même unité organique de la 4ème armée. Le 25 janvier 1919, le Ltt René Combeau prend le commandement de l'escadrille BR 141. Le 30 mars, l'escadrille BR 141 quitte le terrain d'Haguenau pour se rendre au DMAé 3 (dépôt de matériels d'aéronautique n° 3) à Courban (Côte-d'Or) pour être dissoute. Les avions se posent sur place, le 31 mars 1919.

Dissolution de l'unité :

En exécution de la note n° 26.159 du GQG aéronautique du 1er mars 1919, l'escadrille BR 141 est officiellement dissoute, le 4 avril 1919.

Sources :

JMO du 6ème corps d'armée (Côtes SHD n° 26 N 118 / 4 et 26 N 118/5) - Bailey / Cony - CCC de l'escadrille SOP 141 / BR 141 - Les armées françaises dans la Grande Guerre / Tome 10 / 1er volume - Base de données "Personnels de l'aéronautique militaire" du site "Mémoire des Hommes" - Base de données "Mort pour la France de la 1ère guerre mondiale" du site "Mémoire des Hommes" - Site Léonore - JORF -

 

Appellations successives

Périodes de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Commandants

 

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

 

Décorations et récompenses

Pas de décoration collective pour cette escadrille.

 

Rattachements de l'escadrille

Batailles et missions importantes

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune


 

Les Hommes

Une partie des officiers affectés au secteur aéronautique du 6ème corps d'armée - Les officiers appartenant à l'escadrille BR 141 sont annotés dans la légende - L'escadrille SOP 141 / BR 141 a été rattachée à l'aéronautique du 6ème corps d'armée au cours de l'année 1918 jusqu'en janvier 1919 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Robert Huguenin transmise par Olivier Walter, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

De gauche à droite : Ltt Jean Cossart (pilote), Ltt Robert Huguenin (obs) , Sol Pierre Marron (1er mécanicien) posent devant le Sopwith 1A2 de la SOP 141 sur le terrain d'aviation de Moyen (Meurthe-et-Moselle) en août 1918 - Remarquez le superbe insigne personnel hérité d'un précédent séjour de cet avion en Italie - Les Sopwith 1A2 ont servi à la SOP 141 du 1er décembre 1917 au 5 août 1918 et l'escadrille a occupé le terrain de Moyen du 29 juin au 25 octobre 1918 - Photo Robert Huguenin transmise par Olivier Walter, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le Ltt Jean Paul Cossart, pilote de l'escadrille SOP 141 du 3 juillet au 14 septembre 1918, pose en compagnie de ses deux mécaniciens devant son Sopwith 1A2 sur le terrain de Moyen en août 1918 - De gauche à droite : Ltt Jean Paul Cossart - Sol Pierre Marron (1er mécanicien) - Sol Aimé Capelle (mécanicien) - Le Ltt Cossart a obtenu le brevet de pilote militaire n° 12.993 à l'école militaire d'aviation de Vineuil, le 28 avril 1918 - L'avion, rapatrié d'Italie, porte toujours son superbe insigne, hérité des escadrilles SOP 208 ou 221 - Photo Robert Huguenin transmise par Olivier Walter, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Promenade pour les officiers navigants de l'escadrille BR 141 dans les rues d'Haguenau en décembre 1918 - L'unité a stationné sur place du 4 décembre 1918 au 31 mars 1919 - Photo Robert Huguenin transmise par Olivier Walter, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Promenade pour les officiers navigants de l'escadrille BR 141 dans les rues d'Haguenau en décembre 1918 - Photo Robert Huguenin transmise par Olivier Walter, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Sous-lieutenant navigant de l'escadrille BR 141 à Haguenau en décembre 1918 - Photo Robert Huguenin transmise par Olivier Walter, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les Hommes

Ltt Robert Auguste Huguenin - Né le 12 mars 1896 à Jardin-Fontaine à Thierville (Meuse) - Fils de Jules Huguenin (sous-officier au 5ème bataillon d'artillerie à pied) et de Célestine Clotilde Baunard - Domiciliés à Jardin-Fontaine à Therville (Meuse) - Elève du Prytanée militaire suite au concours de 1907 - Domicilié au 4, square Frédéric Vallier à Paris 15ème - Classé 139ème au concours d'entrée à l'école Polytechnique - Classe 1916 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine, sous le matricule n° 1485 - Engagé volontaire pour huit ans, au titre de l'école Polytechnique, le 18 août 1914 - Affecté au 22ème régiment d'artillerie, le 20 août 1914 - Affecté au 4ème régiment d'artillerie de campagne, le 11 novembre 1914 - Nommé Brigadier, le 25 octobre 1914 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 25 février 1915 - Citation n° 142 à l'ordre de la 13ème division d'infanterie, en date du 16 août 1915 - Blessé par des éclats d'obus à la main et à la joue droite à Aix-Moulette (Pas-de-Calais), le 6 septembre 1915 - Blessé par un éclatement de torpille (obus d'artillerie de tranchée) qui a provoqué une surdité partielle, le 23 mars 1916 - Citation n° 98 à l'ordre du 33ème corps d'armée, en date du 21 avril 1916 - Nommé Sous-lieutenant de l'armée d'active, à titre définitif, le 22 juillet 1916 - Citation n° 235 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 25 novembre 1916 - Affecté au 7ème bataillon du 59ème régiment d'artillerie, le 9 février 1917 - Détaché au centre d'aviation de Luxeuil (Haute-Saône) comme observateur, le 13 avril 1917 - Observateur de l'escadrille SOP 7 du (3ème trimestre) 1917 au 4 décembre 1917 - Observateur de l'escadrille SOP 141 / BR 141 du 4 décembre 1917 au 12 mars 1919 - Citation n° 22 à l'ordre du 6ème corps d'armée, en date du 12 avril 1918 - Détaché à l'école de tir aérien de Cazaux du 24 juin au 12 juillet 1918 - Citation n° 310 à l'ordre de la 61ème division d'infanterie, en date du 1er novembre 1918 - A repris ses études à l'école Polytechnique, le 12 mars 1919 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Marié avec Mlle Edmée Hélène Sacy à la mairie du 14ème arrondissement à Paris 14ème, le 20 juillet 1920 - Classé 51ème à l'examen de sortie de l'école Polytechnique, le 1er août 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation du Bourget, le 1er août 1920 - Démission de l'armée acceptée par le ministre, le 16 septembre 1920 - Affecté, dans la réserve, au service technique de l'aéronautique, le 27 décembre 1920 - Passé sous l'administration du Ministre de la Guerre, le 27 janvier 1921 - Profession après guerre Ingénieur de la société Breguet - Affecté, dans la réserve, au 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 18 avril 1924 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 38, le 1er décembre 1927 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 88, le 28 février 1929 - Domicilié au 83, rue Bloumet à Paris 15ème, à compter du 20 mars 1929 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 31, le 1er avril 1933 - Placé en position "Hors cadre" et en affectation spéciale au titre de la 2ème région aérienne, le 3 octobre 1935 - Profession Ingénieur conseil - Croix du combattant volontaire 14-18, en date du 4 août 1936 - Domicilié au 1, rue Baussat à Paris 18ème - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 1er juillet 1961 - Décédé au 141, rue de (Sigues) à Paris 12ème, le 19 août 1970 - Photo Robert Huguenin transmise par Olivier Walter, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 5) de la commune de Therville (Meuse) - LO - CCC de l'escadrille SOP 141 / BR 141 - CCC de l'escadrille SOP 7 - Site Internet de la Bibliothèque Centrale de l'école Polytechnique - JORF - Avis de décès - Dernière mise à jour : 15 octobre 2023.

* Citation n° 142 à l'ordre de la 13ème division d'infanterie, en date du 16 août 1915 : "Excellent officier de batterie, très énergique et dévoué. Le 25 septembre, après avoir reconnu un emplacement à 2.500 mètres en avant de la batterie, y a lui- même conduit en plein jour une pièce dont il a efficacement dirigé pendant le reste de la journée."

* Citation n° 98 à l'ordre du 33ème corps d'armée, en date du 21 avril 1916 : "Excellent officier plein d'allant qui a su se faite apprécier aussi bien dans les fonctions de lieutenant de batterie que dans la mission de liaison et d'observation les plus périlleuses qu'il affectionne particulièrement. Le 23 mars, détaché en première ligne auprès d'un régiment d'infanterie, a été enseveli par l'éclatement d'une torpille. Fortement contusionné et assourdi (2 tympans percés). A refusé de se laisser évacuer."

* Citation n° 235 à l'ordre de la 10ème armée du Slt Robert Auguste Huguenin au 29ème régiment d'artillerie, en date du 25 novembre 1916 : "Officier audacieux plein d'allant, s'est signalé au cours des combats d'août et septembre 1916 par la hardiesse de ses reconnaissances, son activité et le bel exemple qu'il a donné. Une batterie d'artillerie de tranchée, nouvellement formée, qui n'avait pas encore vu le feu et dont il a obtenu un rendement complet."

* Citation n° 22 à l'ordre du 6ème corps d'armée, en date du 12 avril 1918 : "Observateur qui joint à un mépris absolu du danger un coup d'œil remarquable depuis l'entrée en ligne de l'escadrille à chacune de ses sorties, a rapporté les renseignements de la plus grande utilité par leur nombre et leur précision. Le 27 mars 1918, au cours d'une liaison d'infanterie, a mitraillé une batterie ennemie et violemment mitraillé lui-même et contraint d'atterrir, a réussi à ramener son appareil dans nos lignes."

* Citation n° 310 à l'ordre de la 61ème division d'infanterie, en date du 1er novembre 1918 : "Observateur très dévoué et fort consciencieux, a parfaitement rempli pour la direction du secteur de nombreuses missions de reconnaissances de réglage et de liaison d'infanterie notamment le (censuré) a tenu l'air jusqu'à la fin d'un exercice de liaison sous un violent tir de DCA dont il était l'objet et malgré la présence d'un avion allemand qui cherchait par des menaces à contrarier sa mission."

 

Photo du Cne Henri Sabouret

Cne Marie Joseph Henri Michel Sabouret - Né le 8 juin 1888 à Paris 6ème - Fils de Charles Hyacinthe Victor Sabouret (ingénieur des ponts et chaussée) et de Marie Henriette Aména Fraisseix de Veyvialle - Domicilié au 132, rue de Rennes à Paris 6ème - Classe 1908 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine, sous le matricule n° 5020 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 32ème régiment d'artillerie, au titre de l'Ecole Centrale des Manufactures, le 9 octobre 1909 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté, dans la réserve, au 20ème régiment d'artillerie, en date du 1er octobre 1913 - Profession avant guerre Ingénieur - Rappelé à l'activité, au titre du 20ème régiment d'artillerie, le 2 août 1914 - A combattu à la bataille du Grand Couronné en 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 21 janvier 1915 - Observateur de l'escadrille C 9 du 22 janvier 1915 au 20 février 1917 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 août 1915 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 20 septembre 1915 - Détaché du 14 au 20 novembre 1915 - Détaché du 27 décembre 1915 au 4 janvier 1916 - Détaché du 6 au 22 août 1916 - Détaché du 9 au 20 février 1917 - Affecté au service aéronautique de la 3ème armée, le 20 février 1917 - Nommé instructeur des observateurs à Luxeuil - Passé élève pilote au centre d'aviation de Luxeuil - Brevet de pilote militaire n° 7685 obtenu au centre militaire du GDE de Luxeuil, le 24 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille C 27 du XXX au 29 octobre 1917 - A combattu sur le Chemin des Dames - Commandant de l'escadrille SOP 141 / BR 141 du 1er décembre 1917 au 25 janvier 1919 - A combattu dans la Somme en mars avril 1918 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 1er juillet 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 13 août 1918 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 13.681 à l'ordre de l'armée, en date du 20 février 1919 - Démobilisé, le 16 juillet 1919 - Domicilié au 4, rue de Trémouille à Paris - Affecté, dans la réserve, au 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt - Lachen-Speyerdorf, le 30 août 1920 - Profession après guerre Ingénieur de la compagnie des Forges de Commentry, Châtillon et Neuves-Maisons - Marié avec Mlle Colette Anthoine en l'église Saint-Jean-Baptiste de la Salle à Paris, le 16 novembre 1921 - Ils ont eu ensemble deux enfants, Claude (1929) et Yves (1936) - A effectué une période d'entrainement de réserve au 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt du 16 août au 3 septembre 1925 -A effectué une période d'entrainement de réserve au centre d'Orly du 15 au 30 juillet 1926 - A effectué une période d'entrainement de réserve au magason général d'aviation n° 4 à Orly du 16 au 30 septembre 1926 - A effectué une période d'entrainement de réserve au 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt du 17 au 31 mai 1927 - Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1930 - Classé, dans la réserve, dans le cadre navigant, le 1er août 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Reims-Courcy, le 1er décembre 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Paris-Issy-les-Moulineaux, le 6 août 1937 - Décédé à Garches (Hauts-de-Seine), le 27 juillet 1967 - Sources : PAM - JORF - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille C 9 - CCC de l'escadrille C 27 - CCC de l'escadrille SOP 141 / BR 141 - Liste des brevets militaires - JORF - Site Internet Geneanet - Dernière mise à jour : 30 octobre 2023.

* Croix de Guerre et citation n° 62 à l'ordre de l'armée du Slt Henri Sabouret, observateur à l'escadrille C 9, en date du 16 août 1915 : "Remarquable observateur d'artillerie, a plus de cent heures de vol au-dessus de l'ennemi, s'est spécialisé dans les réglages de tir où il obtient les meilleurs résultats sans jamais se laisser détourner de sa mission par les éclats d'obus qui, souvent, ont atteint son appareil."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Henri Sabouret du 20ème régiment d'artillerie, , en date du 13 août 1918 : "Commandant d'escadrille courageux, avant toujours montré l'initiative la plus heureuse. A eu récemment son avion sérieusement atteint par l'artillerie ennemie; avait été précédemment abattu dans nos lignes par les mitrailleuses ennemies."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 13.681 à l'ordre de l'armée du Cne Henri Sabouret au 20ème régiment d'artillerie, commandant l'escadrille BR 141, en date du 20 février 1919 : "Officier pilote d'un courage remarquable et d'un rare sang-froid. A su faire en quelques semaines d'une escadrille de nouvelle formation et composée d'éléments jeunes une unité qui a rendu de grands services en Picardie. Comme observateur, a exécuté de nombreuses reconnaissances à longue portée, au cours desquelles il a soutenu de durs combats. Le 17 octobre 1915, a bombardé Trêves de jour. En Picardie, le 27 mars 1918, sur un appareil de fortune, est sorti à deux reprises dans la même journée pour des liaisons d'infanterie. Rentré une première fois avec un appareil atteint de nombreuses balles, a dû atterrir à sa seconde sortie entre les lignes avec un avion complètement désemparé. A ainsi permis à son observateur de rapporter les renseignements les plus précis. Deux citations."

 

Les avions

Détail de l'insigne peint sur le Sopwith 1A2 codé "8" de l'escadrille SOP 141 sur le terrain d'aviation de Moyen (Meurthe-et-Moselle) en août 1918 - Cet avion a été rapatrié d'Italie où il volait dans les escadrilles SOP 208 ou 221 - Le pilote a conservé l'insigne - Photo Robert Huguenin transmise par Olivier Walter, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Avions allemands abandonnés sur le terrain d'aviation de Haguenau en décembre 1918 - L'escadrille BR 141 a stationné sur place du 4 décembre 1918 au 31 mars 1919 - Photo Robert Huguenin transmise par Olivier Walter, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Avions allemands abandonnés sur le terrain d'aviation de Haguenau en décembre 1918 - L'escadrille BR 141 a stationné sur place du 4 décembre 1918 au 31 mars 1919 - Photo Robert Huguenin transmise par Olivier Walter, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les avions

Breguet 14 A2 de l'escadrille BR 141 posé en panne, près du village du Tholy (Vosges) en août 1918 - A cette époque, la BR 141 était stationnée sur le terrain d'aviation de Moyen (Meurthe-et-Moselle) - Les Breguet 14 A2 ont servi dans l'unité du 5 août 1918 au 4 avril 1919 - Photo Robert Huguenin transmise par Olivier Walter, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Breguet 14 A2 n° 337? codé "10" de l'escadrille BR 141 posé en campagne près du Tholy (Vosges) en août 1918 - Remarquez l'insigne de l'escadrille, un faisan orangé - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Robert Huguenin transmise par Olivier Walter, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

 

Documents en rapport
avec l'escadrille 141

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Terrains d'aviation

Terrain d'aviation de Corcieux (Vosges) - L'escadrille SOP 141 a stationné sur place du 1er au 14 décembre 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lionel Luttenbacher que je remercie pour son aide.

 

Souvenirs en rapport

Souvenir de la classe de mathématique spéciales ayant appartenu au Ltt Robert Huguenin, observateur de l'escadrille SOP 141 / BR 141 du du 4 décembre 1917 au 12 mars 1919 - Ce niveau scolaire était nécessaire lors de l'admission à l'école Polytechnique dont il a réussi le concours d'entrée en 1914 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photos transmises par Olivier Walter, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Souvenirs en rapport

Croix de Guerre 14-18, Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et insigne métallique d'observateur n° 1926 du Ltt Robert Huguenin, observateur de l'escadrille SOP 141 / BR 141 du du 4 décembre 1917 au 12 mars 1919 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photos transmises par Olivier Walter, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

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Remerciements :

- M. Lionel Luttenbacher pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Olivier Walter pour l'envoi des photos de Robert Huguenin, son grand-père.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- Les insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 de Philippe Bartlett - publié par les éditions Indo Editions en 2002.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 140 Escadrille 150

 

 

pas de fiche > 1918

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