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Symbolique

L'escadrille N 153 a d'abord adopté un rapace argenté. Plus tard, en 1918, le Cne Gigodot a fait adopter un faucon égyptien en vol enserrant un anneau magique. Ce symbole présent dans les tombes de l'Egypte ancienne, symbolisait à ses yeux la lutte du bien et du mal.

Historique

Création de l'escadrille N 153 :

L'escadrille N 153 a été constituée officiellement, le 1er juillet 1917, sur le terrain d'Etampes-Mondésir. La nouvelle unité est placée sous le commandement du Ltt Jean Gigodot qui arrive de l'escadrille N 103 avec deux victoires homologuées. Les dix pilotes, qui ont jusqu'au 7 pour prendre en main leurs nouvelles machines, des Nieuport 24 et 24 bis, se divisent en deux catégories, deux ayant une expérience certaine et huit jeunes pilotes fraichement sortis des écoles de pilotage. Tout est à faire pour rendre cette escadrille pleinement opérationnelle. Le 7 juillet 1917, l'ensemble de l'unité fait mouvement sur Bonneuil, à 5 km au Sud d'Ham et s'installe près du château.

Intégrée au groupe de combat du Cdt Pouderoux :

Elle est alors intégrée au Groupe de Combat du Cdt Pouderoux qui travaille sur le secteur de la IIIème Armée du Général Humbert. La mission principale des escadrilles de Bonneuil est la protection des avions d'observation du corps d'armée. Ce groupe comprend les unités suivantes : N 67 - N 82 - C 46 - N 153. Une cinquième escadrille, la N 154 rejoindra le 13 juillet.

Le 13 juillet 1917, l'Adj Lutzius (Nie 24 n° 4476) effectue la première reconnaissance de zone. Jusqu'au 23, les pilotes de l'escadrille vont multiplier les vols de repérage de la zone de combat qui leur est impartie. Le 24 juillet 1917, la 153, menée par son chef, lance plusieurs missions sur le secteur St Quentin - Möy-sur-Aisne. Quotidiennement ses avions occupent le ciel de la zone Bellenglise - St Quentin - Möy - La Fère. Le 29 juillet 1917, une patrouille composée du Ltt Gigodot (Nie 24 n° 4422), du Slt Brantonne (Nie 24 n° 4489) et de l'Adj Lutzius (Nie 24 n° 4446) mitraille les tranchées qui serpentent autour de Brissay-Choigny.

Escadrille d'armée de la IIIème armée :

Le 1er août 1917, le groupe de combat est dissous. Les N 153 et N 79 deviennent escadrilles de la IIIème Armée. Le 5, l'Adj Lutzius (Nie 24 n° 4446) mitraille les tranchées allemandes à seulement cent mètres d'altitude. A partir de ce jour, les objectifs vont être surtout les tranchées adverses. Le 10 août 1917, plusieurs missions de tirs sur les tranchées du secteur de St Quentin sont réalisées. Six pilotes y participent : Ltt Brantonne (Nie 24 n° 4477) - Ltt Gigodot (Nie 24 n° 4422) - Slt de Liguiere (Nie 24 n° 4481) - MdL Boileau (Nie 24 n° 4476) - MdL Aubailly (Nie 24 n° 4576) - MdL Arrault (Nie 24 n° 4389) et straffent les positions d'infanterie adverses en très basse altitude. Le 11 août 1917, l'escadrille 153 touche son premier SPAD VII (n° S 1133 à moteur Hispano-Suiza de 150 cv). L'avion deviendra la monture du Ltt Gigodot à partir du 16.

Première victoire homologuée :

Les deux journées des 11 et 12 août font être fertiles en événements. Tout d'abord le 11, où les pilotes récidivent dans les missions de mitraillages de tranchées au Nord de St Quentin. Le lendemain, plusieurs avions sont endommagés au combat.
D'abord, au cours d'une mission en basse altitude, le Nieuport 24 (n° 4489) du Slt Brantonne est touché par plusieurs projectiles ennemis. En panne moteur, le sous-lieutenant est contraint d'effectuer un atterrissage d'urgence à Vaux-en-Vermandois. Puis, le MdL Aubailly (Nie 24 n° 4658) échappe de peu à la mort dans le crash de son biplan qui se brise en vol. Les deux aviateurs sont indemnes. Pour terminer cette journée, le Ltt Gigodot (Nie 24 n° 4422) attaque un appareil ennemi au Sud de St Quentin. Après un affrontement bref, il abat l'adversaire qui tombe près de Neuville-St-Amand (Sud-Est de St Quentin). Cette victoire est la première de la N 153 et la troisième du Lieutenant.

Le 16 août 1917, plusieurs incidents viennent perturber la bonne marche des vols. D'abord pour le MdL Boileau (n° 4476), qui doit rentrer précipitamment sur ennuis moteur au cours d'une mission sur St Quentin. Puis le MdL Cousin (n° 4484) est victime de la même mésaventure dans le secteur d'Ham. Le 17 août 1917, le Ltt Gigodot (SPAD VII n° S 1133) est à la tête de ses hommes dans le secteur Coucy-le-Château - St quentin. Ses pilotes volent sur neuf Ni 24 et trois N 24 bis.

Le 25 août 1917, le Slt Brantonne (Nie 24 n° 4489) engage un biplace au-dessus de Neuville-St-Amand, l'oblige à faire demi-tour et à regagner ses lignes après s'être débarrassé de ses fusées. Le 2 septembre 1918, le même pilote attaque sans succès un biplace. Le 5 du même mois, notre pilote engagera successivement quatre biplaces sans réussir à obtenir le moindre résultat visible. Le 16 septembre 1917, arrivée du premier pilote américain à l'unité. Il s'agit du Caporal Abbott.
Le mois de septembre n'aura pas été marqué par une activité aéronautique très intense. Toutefois, le Ltt Gigodot effectuera huit patrouilles à bord de son SPAD. Le 28 septembre 1917, plusieurs pilotes convoient des appareils affectés à la 153 (Nieuport 24 n° 4665, 4658 et Ni 27 n° 5136)

Le 17 octobre 1917, le Brigadier Allard (Nie 24 n° 4665) tire une dizaine de coups sur un avion de reconnaissance ennemi dans les environs de St Quentin. C'est à cet instant qu'il aperçoit un deuxième chasseur qui le menace. Il préfère rompre le combat ne se sentant pas de taille à affronter deux adversaires simultanément. En réalité, le deuxième appareil est un Sopwith qui attaquait à la même cible que lui. Le 20 octobre 1917, le MdL Aubailly (n° 4658) est victime d'un accident à l'atterrissage, son avion est détruit mais le pilote est indemne.

En quelques jours, les Nieuport de la 153 accumulent les problèmes moteurs. Trois incidents, qui auraient pu être graves, se succèdent. En particulier, le 25 octobre 1917 où le moteur du Nieuport 27 (n° 5136) piloté par le Slt Brantonnecale. L'avion, dépourvu de propulsion, se pose sans dommage près de Quessy. Le 30 octobre 1917, à 3500 mètres d'altitude, le Caporal Halberger (Nie 24 n° 4665) mitraille un biplace ennemi au-dessus de la Fère sans réussir à lui infliger le moindre dommage. Le 31 octobre 1917, au Sud de St Quentin, l'Adj Lutzius (SPAD VII n° 1133) tire cent cinquante coups à une altitude de 400 mètres sur un groupe d'infanterie d'une centaine hommes rassemblés dans la cour d'une usine. Il renouvelle son action le lendemain en mitraillant les tranchées au Sud-Est de St Quentin.

En novembre, l'escadrille ne vole pas beaucoup en raison de la météo très défavorable et des modifications à apporter sur les avions. Le 19 novembre 1917, une formation composée du Brigadier Lamasse (Nie 24 n° 4493), des Caporaux Halberger (Nie 24 n° 4602) et Morel (Nie 24 n° 4632) straffent les positions adverses de la Fère, Brissay et Choigny.
Le 22 novembre 1917, c'est au tour des tranchées entre St Quentin et La Fère de recevoir la visite des chasseurs de la N 153 (Slt Brantonne n° 4489, MdL Cousin n° 4484, Brig Morel n°4632, Cap Allard n° 4477). L'escadrille compte un américain de plus en la personne du Caporal William F. Loomis.

Le 24 novembre 1917, le Ltt Brantonne brise son avion (Nie 24 n° 4489) en atterrissant. Il est indemne. Le 27 novembre 1917, onze Nieuport 27 à moteur de 120 cv sont affectés à l'unité. Trois autres pilotes américains seront affectés à la N 153 : le Caporal Theodore de Kruijff, le 6 août, le Caporal Rufus Rand, le 14 septembre et le Caporal Warren T. Hobbs, le 6 décembre. Le 30 novembre 1917, une formation de sept d'avions des N 79 et N 153 mitraille à très basse altitude les tranchées et positions adverses dans le secteur la Fère, Brissay, Choigny.

L'escadrille prend maintenant en compte des SPAD S VII et S XIII. Le 3 décembre, le MdL Darnis casse son Nieuport 24 n° 4481. Le 6 décembre 1917, le Slt Lutzius (Nie 24 n° 4446), le Caporal Allard (Nie 24 n° 4477) et le Caporal américain Loomis (Nie 24 n° 4465) assurent la protection de bombardiers Letort.

L'escadrille devient la SPA 153 :

L'Escadrille N 153 est rebaptisée SPA 153, le 12 décembre et compte à ce moment 10 SPAD XIII et 5 SPAD VII.

Dix pilotes volent sur SPAD XIII : Cne Jean Gigodot, Ltt Emile Brantonne, Slt Georges Lutzius, Adj Marcel Boileau, MdL Emmanuel Aubailly, MdL Henri Arrault, MdL Pierre Cousin, MdL Marie Lamasse, MdL Georges Halberger et MdL Georges Allard.
Cinq pilotes volent sur SPAD VII : Slt Ernest Louvat, Sgt Henri Darnis, Sgt Emile Jannekeyn, Caporal Rémy Morel, Cap US William Loomis.
Un pilote sans avion affecté : Cap Warren Hobbs.
et le personnel au sol est composé de 163 hommes dont 19 mécaniciens avions - 8 monteurs avions - 2 armuriers - 1 voilier.

Tout au long de ce dernier mois de l'année, les missions de guerre sont mises entre parenthèses pour assurer la formation des pilotes qui découvrent les SPAD VII et XIII. La SPA 153 quitte Bonneuil, le 21 janvier 1918, pour s'installer à Villeneuve-les-Vertus (Ouest de Châlons) dans le secteur de la IVème Armée. Pendant le transfert entre les deux terrains, le SPAD XIII (n° 2213) du MdL Cousin se pose à Chaudun sur panne moteur.

Intégration de la SPA 153 au GC 18 :

Le 4 février 1918, les escadres de combat sont officiellement créées. Chaque escadre est composée d'un certain nombre de groupes de combat. Ils ont pour missions : le combat offensif contre les avions, la destruction des ballons d'observation, l'attaque des troupes à la mitrailleuse ou à la bombe, les liaisons et reconnaissances avec les armées voisines et exceptionnellement la protection immédiate des avions d'artillerie et du corps d'Armée.
La 153 est intégrée au Groupe de Combat 18, commandé par le Cne Sabattier, avec les escadrilles SPA 48, SPA 94 et SPA 155. Dès lors, la priorité est donnée à l'enseignement de nouvelles tactiques de combat. Tous les pilotes vont alterner exercices de combat aériens, tirs au sol et vols en formation. Cet entraînement poussé va amener progressivement tous les aviateurs de la 1ère escadre à pratiquer quotidiennement les missions en coopération. Peu à peu, l'esprit individualiste des aviateurs français va marquer le pas pour laisser place à la recherche d'efficacité maximale. Nous le verrons plus loin.
Les trois groupes de combat 15, 18 et 19, créés à cette occasion, sont réunis pour former l'Escadre de combat n° 1 placée sous le commandement du Chef de Bataillon (Cdt) Ménard. C'est ce type de formation qui va constituer le fer de lance de l'aéronautique militaire française et révolutionner les tactiques d'engagements aériens.

Le début du mois de février verra l'accroissement des exercices individuels et de formation de plusieurs appareils d'unités différentes. On sensibilise particulièrement les pilotes aux dangers de l'attaque de tranchées et de positions fortifiées adverses. Les vols de prise en main continuent avec de nombreuses patrouilles dans le secteur Epernay - Châlons - Reims.
Chaque jour, un groupe de chasse de l'Escadre de Combat n° 1 (GC 15, 18 et 19) entretient une permanence en altitude (5500 mètres) ayant pour but d'attaquer toute incursion ennemie tentant de franchir la Marne. Ces appareils sont équipés de masques à oxygène. Seuls les avions adverses s'enfonçant de plus de 15 km dans les lignes françaises pourront être attaqués. La mission principale de ces SPAD étant la protection des terrains d'aviation de la région de Villeneuve.

L'escadrille participe alors à la bataille d'arrêt sur la ligne Moreuil, Montdidier, Ressons-sur Matz pour la 2ème bataille de Picardie. Le 8 mars 1918, plusieurs patrouilles dans une zone comprise entre Paris et Berry-au-Bac - Reims - Nogent L'Abesse (Est de Reims) sont accomplies et donnent lieu à trois affrontements. Ces combats n'ont aucun résultat.
Le 10 mars 1918, à 4000 mètres d'altitude au-dessus de Bouconville (Est de Reims), le Cne Gigodot (SPAD XIII n° 2308) attaque un groupe de trois avions de reconnaissance ennemi. Malgré toute sa hargne, il n'arrive pas à conclure et revient sans victoire. Plus tard dans la journée, il engage un Albatros. L'avion adverse réussit à lui échapper en piquant verticalement au Nord de Sechault (Est de Reims). De son coté, le Ltt Brantonne (SPAD XIII n° 2284) a été attaqué par trois Albatros. Après un combat bien inégal, à 4500 mètres d'altitude, son SPAD tombe en flammes au-dessus de Laval-en-Laonnois (Sud de Laon). Néanmoins, avec une bonne dose de chance, il réussit à stabiliser son chasseur et à se poser.

Le 15 mars 1918, six pilotes (Slt Lutzius SPAD XIII n° 2207, Slt Barcat SPAD VII n° 3127, MdL Halberger SPAD XIII n° 2260, MdL Morel SPAD VII n° 5727, MdL Arrault SPAD VII n° 252, SLT Louvat SPAD XIII n° 9117) assurent la protection d'une formation de 19 Bréguet XIV B2 du GB 6 qui rentre de l'attaque de la gare de Neuflize. Au cours de cette mission, le Slt Barcat attaque un biplace sans résultat. Le 18 mars 1918, les escadrilles 153 et 48 envoient cinq avions chacune pour la couverture d'un raid de bombardement de 26 appareils du GB 5 sur les gares de St Morel et de Challerange.
L'unité prend part à la bataille destinée à freiner l'offensive allemande contre le front britannique, sur la ligne Moreuil, Montdidier et Ressons. Le commandant de l'Escadre n° 1 rappelle à tous les pilotes que les patrouilles de permanence en altitude, ayant pour but d'empêcher toute incursion allemande, sont prioritaires. On ne peut tolérer les pilotes qui privilégient le succès individuel à la protection des terrains d'aviation du secteur. Tout manquement à cette règle vaudra le conseil de guerre au pilote fautif.

Le 21 mars 1918, une patrouille composée du Slt Lutzius (SPAD XIII n° 2207) et du MdL Arrault (SPAD VII n° 252) attaquent un avion de reconnaissance allemand. L'appareil ennemi, désemparé, s'écrase près de Nauroy (Nord de St Quentin). Un autre avion ennemi tombe sous les balles du Slt Barcat (SPAD XIII n° 3127) et du Slt de Guingant de la SPA 48. Cette fois, l'adversaire tombe en flammes près de Cornillet (Est de Reims)

Le 22 mars 1918, malgré la brume, cinq groupes de combat et un groupe de bombardement de jour du G.A.N (Groupe d'Armée du Nord) interviennent dans la bataille et mitraillent les convois et rassemblements adverses. Le lendemain, l'aviation française domine celle des Allemands dans la région de St Quentin, Roye, Ham, La Fère. Tous les rassemblements ennemis sont mitraillés et bombardés. La 153 participe avec cinq SPAD à la couverture de 30 Bréguet XIV qui bombardent la gare de Troyes. Le 24 mars 1918, c'est la zone Jussy, Ham, St Quentin qui est attaquée.

Le 25 mars 1918, dans le secteur Roye, Guiscard, Chauny, l'aviation de combat gagne la suprématie aérienne. Le 26 mars 1918, les convois de la route Noyon, Ham, Roye sont mitraillés et des troupes sortant de Noyon dispersées par une attaque à la mitrailleuse à seulement 20 mètres d'altitude. Le lendemain, c'est au tour des Drachen de la ligne Roye, Noyon de faire les frais des attaques des unités de chasse françaises. Malgré les actions incessantes de l'aéronautique militaire, les unités alliées se replient sur une ligne entre l'Oise et la route Nesle, Roye, Montdidier, Sud de Noyon, Lassigny de Montdidier.

A cette occasion, l'escadrille se déplace à Plessis-Belleville (Sud-Est de Senlis) dans le secteur de la VIème Armée. Sur le trajet, 60 chasseurs et 20 bombardiers de la 1ère escadre de combat attaquent les troupes allemandes qui affluent sur le champ de bataille entre Noyon et la Somme. Il faut protéger à tous prix la capitale de l'avancée allemande. Le 29 mars 1918, une patrouille de la SPA 153 mitraille un convoi routier sur la route de Langecourt. Le 1er avril 1918, sept SPAD de l'escadrille assurent la couverture d'une formation de Bréguet XIV B2 en mission sur la vallée de l'Avre. Plusieurs monoplans ennemis à doubles mitrailleuses sont aperçus volant à très basse altitude au-dessus des lignes françaises. Les accrochages qui suivent ne sont pas décisifs pour nos pilotes.
Le 3 avril 1918, l'activité allemande entre Moreuil et Montdidier est fébrile. Les Français repèrent plusieurs avions de réglage, des Rumpler de reconnaissance, des groupes de deux ou trois biplaces de combat et en permanence une dizaine de monoplaces qui sillonnent le ciel. Il faut ajouter à ce nombre déjà important, six monoplaces gardant les Drachens en ascension.

L'ensemble des GC 18 et 19 ainsi que les Bréguet XIV B2 de l'Escadre 12 sont engagés dans le bombardement de la gare de Chaulnes. La riposte adverse ne se fait pas attendre et de très nombreux combats se dérouleront tout au long de la journée. Le 4 avril 1918, les Allemands attaquant en force entre la Somme et Grivesnes, une reconnaissance aérienne vitale est réalisée par le Slt Lutzius (SPAD VII n° 5746). Il rapporte des informations sur les concentrations d'artillerie et sur l'activité de l'infanterie de la zone Grivesnes - Montdidier - Breteuil. A cette occasion, il repère plusieurs compagnies d'infanterie ennemies en marche sur les routes de la région de Moreuil à Mezières et une colonne entrant dans Hangest-en-Santerre. Le lendemain, l'ennemi a attaqué dans la région de la forêt de Coucy et a pris Barisis et Chauny Sud. Le 7 avril 1918, la SPA 153 se déplace du Plessis Belleville à Perrefonds (Sud-Est de Compiègne) dans le secteur de la IIIème Armée.

Le 10 avril 1918, la patrouille du Slt Brantonne est prise à partie par cinq Albatros ennemis. Son SPAD VII (n° 5305) est touché à plusieurs reprises et des câbles tranchés. L'officier est alors contraint de poser son avion en perdition dans les lignes françaises. Il est indemne. L'avion de reconnaissance français, qui était protégé par la patrouille, n'a pas été touché et a pu poursuivre sa mission.
Le 11 avril 1918, le Slt Louvat (SPAD VII n° 3117) abat un ballon d'observation allemand près de Barisis (Ouest de Laon). C'est le premier de la SPA 153. En même temps, le Sgt Arrault (SPAD VII n° 252) livre combat contre un chasseur adverse qui est vu s'écraser dans les bois au Nord de Coucy. L'appareil ne pouvant être retrouvé, la victoire ne sera pas homologuée. Le 12 avril 1918, le SPAD XIII n° 2273 du MdL Allard est touché en combat aérien et s'écrase à Montigny-Lengrain (Est de Soissons), son pilote est indemne.
Les Allemands ont attaqué dans la région de Hangard et de nombreux rassemblements d'infanterie sont découverts dans la zone Beaufort Coutoire -Villers-aux-Erables - Erches. La SPA 153 fait mouvement pour le front de la Somme et s'établit à Montagne (Ouest d'Amiens) toujours dans le secteur de la IIIème Armée, le 13 avril 1918.
L'Escadre de chasse n° 1 commandée par le Cdt Ménard est entièrement déployée avec les GC 15 et 18 à Montagne et le GC 19 à Airaines. Cinquante-huit camions ont été nécessaires pour transférer le matériel des différentes escadrilles engagées.

Le 18 avril 1918, des patrouilles spéciales d'attaque de Drachen, équipées d'avions armés de mitrailleuses de 11 mm, sont désignées. C'est elles qui seront engagées en priorité quand l'ordre d'attaquer la ligne complète des ballons arrivera. Le lendemain, l'offensive française reprend le Sud de Thennes et reprend pied dans le bois à l'Ouest de Morisel. Chaque groupe de combat affecte deux escadrilles sur le secteur. Un roulement avec les deux suivantes est effectué tout au long de la journée pour assurer la permanence en l'air. La mission principale est toujours l'attaque des Drachens qui gênent nos troupes au sol. En fin de mission, les pilotes ont l'autorisation de rechercher les objectifs au sol et de les attaquer à la mitrailleuse.
Le 21 avril 1918, les avions français se heurtent à des patrouilles de Pfalz au-dessus d'Amiens qui rompent immédiatement. L'activité aérienne est intense et le nombre de missions va en augmentant.

Le 23 avril 1918, à 2800 mètres d'altitude au-dessus de Morisel (Sud-Est d'Amiens), une patrouille de la 153 rencontre sur les lignes trois biplaces allemands survolés par trois monoplaces. Les appareils sont rejetés dans leur camp. Un biplace est poursuivi par les Slt Lutzius (SPAD XIII n° 2207) et le MdL Lamasse (SPAD XIII n° 2268) jusqu'à une altitude de 400 mètres sans toutefois réussir à obtenir de résultat définitif. Le lendemain, les Allemands ayant violemment attaqué le front franco-britannique, l'Escadre de chasse n° 1 et le Groupement Féquant interviennent en force entre Castel et le bois de Vaire. Deux patrouilles de la 153 travaillent sur les lignes en liaison avec les avions alliés. Les Anglais reprennent Villers Bretonneux et sont relevés par les Français entre Hangard et Amiens.

Le 25 avril 1918, les Allemands poussent le front franco-anglais entre la ferme de l'Espérance et le bois de Vaire. La ligne française au Sud d'Hangard est intacte mais le village est presque entièrement encerclé. Les Allemands tentent de faire travailler leurs avions de réglage. L'Escadre n° 1, qui a reçu la mission de détruire tous ces avions, lance les GC 18 et 19 dans leur totalité. Le 26 avril 1918, les Britanniques ont repris Villers-Bretonneux. La relève de leurs troupes par les Français est en cours. Comme hier, soixante SPAD des groupes 18 et 19 sont honni-présents sur cette zone.

Le 27 avril 1918, la bataille fait rage entre Hangard et Villers Bretonneux. La montée en puissance des forces allemandes du secteur est à craindre. Le groupement Féquant est appelé à la rescousse. Le jour suivant, l'aviation britannique devant se porter à la gauche de son secteur, l'Escadre de chasse n° 1 étend sa zone d'action sur Thennes et Albert.
Le 2 mai 1918, le GC 18 envoie cinq patrouilles dans la région de Mailly Renneval et Hangard. Les aviateurs des SPA 153 et 154 repèrent successivement plusieurs dispositifs ennemis croisant sur leurs lignes. Le premier de 12 Albatros, au-dessus de Moreuil, n'est pas menaçant. Par contre, les suivants de trois Pfalz D.III sont beaucoup plus hargneux et livrent combat. Les Slt Barcat (SPAD VII n° 3017), Louvat (SPAD VII n° 3117), le Sgt Morel (SPAD VII n° 5727) et le Ltt Lahoulle (SPA 154) remportent une victoire sur un de ces monoplaces dans la région à l'Est de Montdidier. L'appareil adverse est contraint à un atterrissage forcé dans les lignes françaises près de la Boissière (Est de Montdidier). Un second Pfalz est engagé et probablement abattu par les SLT Barcat (SPAD VII n° 3017) et Louvat près de Montdidier.
Le 3 mai 1918, les forces françaises ont exécuté un mouvement qui les a amenés aux abords de Castel. Les forces aériennes ennemies sont actives sur leurs lignes mais pas ailleurs. Les patrouilles reçoivent la mission de surveiller la route d'Amiens à Villers Bretonneux - la Somme.

Le 9 mai 1918, le GC 18 opère en liaison avec le GB 5 au cours d'un bombardement de la région de Davenescourt. Le 10 mai 1918, les patrouilles du groupe 18 interceptent plusieurs appareils d'observation ennemis dans leurs lignes. Malgré la couverture de 5 à 7 monoplaces de chasse, les biplaces adverses sont harcelés et vite contraints d'interrompre leurs observations en rebroussant chemin. Le 15 mai 1918, trente SPAD du GC 18 sont envoyés contre l'aviation allemande très active. Ils livrent de nombreux combats et attaquent la plupart des biplaces d'observation et de réglage d'artillerie. L'un d'eux, un Rumpler C de grande reconnaissance, qui essaie de franchir les lignes françaises à 5000 mètres, est abattu en flammes par le Slt Barcat (SPAD XIII n° 3017) et l'Adj Artigau (SPA 15). Le biplace ennemi tombe sur les premières lignes de la région au Nord de Thory. La patrouille du Cne Gigodot attaque 3 biplaces sans résultats. Pendant la mission, douze Drachens sont repérés entre la Somme et Montdidier.

Le 16 mai 1918 est constituée la Division aérienne (D.Aé) qui comprend quatre groupements de chasse et de bombardement. Le même jour, trente-six SPAD des escadrilles du GC 18 assurent la protection d'une formation de vingt trois Bréguet XIV du GB 9. Ce dispositif est renforcé par vingt SPAD du GC 19 en retrait.
Six chasseurs monoplaces sont repérés mais n'engagent pas le combat et font demi-tour. Les bombardiers ne sont pas inquiétés et lâchent leurs projectiles sur les terrains d'aviation de Cappy. Une autre patrouille accroche un biplace puis deux monoplaces toujours sans résultat concret.

Le 17 mai 1918, une forte attaque sur le front de Mailly Raineval à la Somme est attendue par les troupes françaises. Le GC 18 est envoyé sur les lignes après le retour d'une mission de bombardement du GB 5 sur Cappy. Dans le secteur de Moreuil - Montdidier, il tombe alors sur une patrouille de dix triplans allemands et livre combat. Dans la mêlée, le Cne Gigodot, à la tête de son dispositif, aperçoit un appareil français attaqué par 3 biplaces. Malgré l'enrayage quasi immédiat de ses armes, il poursuit le combat avec ses ailiers et réussit à dégager l'appareil en difficulté. Le lendemain, le Groupe 18 doit tenir le front en attaquant tous les Drachens en ascension et les avions d'observation. Partout, les Allemands effectuent des tirs violents à obus toxiques.

Le 19 mai 1918, le groupe est chargé de la protection d'une mission de bombardement du GB 9 sur Rosières-en-Santerre. Plus tard, l'activité ennemie s'étant ralentit, la SPA 153 envoie plusieurs patrouilles d'entraînement de jeunes pilotes bien encadrés. L'une d'elles surprend plusieurs monoplaces ennemis et attaque. A 2800 mètres, les Slt Barcat (SPAD VII n° 3017) et MdL Arrault (SPAD VII n° 252) harcèlent un avion de reconnaissance qui atterrit intact dans les lignes françaises près de Ailly-sur-Noye (Sud de Moreuil), le pilote allemand est fait prisonnier.

Du 20 au 27 mai 1918, les patrouilles sur le secteur de Moreuil sont quotidiennes et nombreuses. En particulier, le 21, où l'Escadre de Combat n° 1 est envoyée en mission de diversion sur les Drachens de la zone Somme à Grivesnes. Les SPAD du GC 18 s'en prennent aux ballons de Contoire et de le Quesnel. Sur Moreuil, le Cne Gigodot attaque un biplace qui rompt immédiatement le combat et s'enfuit.

Arrivée de la SPA 153 dans le secteur de la Xème Armée à Nanteuil-le-Haudoin (Sud-Est de Senlis), le 29 mai 1918. Le même jour, le Sgt Rémy Morel (SPAD VII n° 5727) ne rentre pas de sa patrouille sur les lignes. Le 31 mai 1918, les SPAD de l'escadrille mitraillent en basse altitude plusieurs convois de troupes et des batteries adverses dans la région environnante de Soissons. L'un des groupes, dirigé par le Cne Gigodot, aperçoit un groupe de Bréguet XIV B2 attaqué par trois monoplaces. Malgré leur réaction immédiate, les Allemands réussissent à endommager un des bombardiers qui se pose en catastrophe à Montgobert (Sud-Est de Soissons).

Le 1er juin 1918, les Vème et VIème Armées passent à la contre-offensive. Leurs objectifs respectifs sont Juvigny - Terny - Sorny - Condé - Brayne pour la VIème et Fismes pour la Vème. Le groupement Ménard participe à l'action offensive de la VIème Armée.
L'ensemble des avions de la 153 est envoyé au-dessus de la zone Vierzy Neuilly-St-Front pour recueillir les Bréguet XIV du GB 5 qui rentrent de mission sur Oulchy-le-Château. Les Français sont alors attaqués sans résultat par deux patrouilles de dix avions adverses. Le SPAD XIII (n° 2213) du MdL Cousin est touché par plusieurs balles. Endommagé, l'avion capote à l'atterrissage et son pilote blessé à la tête. Du 2 au 5 juin 1918, la 3ème bataille de l'Aisne se déroule sur un front allant de Faverolles, Missy-aux-Bois à Moulins-sous-Touvent. Les troupes françaises se replient sur l'Aisne et la forêt de Villers-Cotterets.

La 5ème victoire du Slt André Barcat :

Le 2 juin 1918, un Drachen opérant à l'Est de Thory (Sud d'Amiens) est mis en flammes par les SPAD des Slt Barcat (SPAD VII n° 3017) et MdL Halberger (SPAD XIII n° 2260). C'est la cinquième victoire du Slt Barcat, il devient le premier As de l'escadrille.

Le lendemain, une violente attaque allemande aux gaz de combats, dans la région de Troesnes - Chaudun - Versefeuille, fait reculer les Français dans la Ferté-Milion. Partout, les patrouilles de chasse ennemies comprennent plus de dix appareils. Celles qui ont pour mission d'attaquer les raids de Bréguet XIV sont plus fortes avec souvent plus de vingt avions. Le GC 18 assurant la protection d'un bombardement du GB 5 sur Oulchy-Breny est attaqué par vingt monoplaces portant damier noir et blanc. Toute la journée, les SPAD mitraillent les troupes sur les routes du secteur Soissons à la Ferté Milion.

Le 4 juin 1918, les Slt Arrault (SPAD XIII n° 8327) et MdL Halberger (SPAD XIII n° 2260) font la rencontre de huit biplaces et les attaquent. L'un d'eux, apparemment touché, est obligé d'effectuer un atterrissage forcé entre Vislaine et Borey. Faute de témoins, l'avion ennemi ne sera pas comptabilisé. Le 9 juin 1918, des biplaces, opérant en dessous de 500 mètres d'altitude et couvert par des monoplaces en couverture haute, attaquent à la mitrailleuse les convois et les troupes françaises au Nord de Compiègne.

Le 10 juin 1918, les Allemands portent leurs efforts sur les positions de Montdidier à Noyon. L'aviation française se concentre alors sur Ressons-sur-Matz. Les MdL Halberger (SPAD XIII n° 2260) et Lamasse (SPAD XIII n° 2268) abattent un biplace qui s'écrase au sud-est de cette ville située au Nord-Est de Compiègne.
Le lendemain, la IIIème Armée contre-attaque sur Mery - Cuvilly. La Division aérienne intervient avec la totalité de ses forces pour aveugler l'aéronautique adverse, couvrir les troupes au sol et bombarder les rassemblements de troupes.
Déménagement sur le terrain situé entre le Mesnil-Amelot et Mauregard (Nord-Est de Paris), le 13 juin 1918. Le lendemain, le GC 18 reçoit le secteur entre l'Ourcq et l'Oise. Il rencontre de grosses formations de chasseurs et livre dix combats. Dans l'un d'eux, le Slt Brantonne (SPAD XIII n° 2758) et le MdL Halberger (SPAD XIII n° 2260) abattent un Fokker D VII qui tombe près de St-Pierre-Aigle (Sud-Ouest de Soissons). Malheureusement pour le Slt Brantonne, le moteur de son SPAD lâche, sans doute touché lors du combat. Notre infortuné pilote n'a que peu de temps pour réussir un atterrissage en campagne entre Villers-Cotterets et Montgobert (Sud-Ouest de Soissons). Il rejoindra son unité le lendemain. Plus tard dans la même journée, le MdL Halberger (SPAD XIII n° 2260) et le Slt Barcat (SPAD VII n° 3017) livrent combat et abattent chacun un Fokker D VII dans le même secteur de St-Pierre-Aigle.

Le 15 juin 1918, conformément à la note 11948 du 11 juin 1918, le groupement Ménard est dissous. Le GC 18 appartient maintenant à la 1ère brigade d'aviation de la Division Aérienne. Sur le front, les forces françaises se sont rendues maîtres de Coeuvres et Valsery. Le 17 juin 1918, deux groupes de Fokker D VII attaquent sans résultat une patrouille de la 153 qui franchissait les lignes dans la région de Vingre et St-Pierre-Aigle.
Le 26 juin 1918, un Salmson 2A2, attaqué par cinq Fokker triplans, est dégagé par les avions de l'escadrille dans la région de Louatre. Le lendemain, le Cne Gigodot et ses équipiers piquent sur trois D.VII sans résultats, les Allemands préférant rompre le combat.
Le 28 juin 1918, la Xème Armée attaque entre Ambleny et St-Pierre-Aigle. Les avions, assurant la couverture aérienne, aperçoivent de très nombreuses patrouilles adverses. Au cours d'une de ces missions, un ensemble de la 153 engage sans résultat un groupe de 4 triplaces. Tous les objectifs fixés sont atteints et nos troupes reprennent les villages de St-Pierre-Aigle, Cutry, Laversine.
Le 2 juillet 1918, la 153 est encore sur la brèche avec l'attaque d'un biplan à deux reprises et sa poursuite en zone adverse. L'avion fuit et abandonne son travail de réglage. Plus tard, les pilotes tombent sur une patrouille de D VII qui se replie sur Soissons.
Le 5 juillet 1918, les pilotes de l'Escadrille SPA 153 et leurs avions se déplacent à Brabant-le-Roi / Revigny-sur-Ornain (Nord-Ouest de Bar-le-Duc) en secteur de la IVème Armée. La mission de l'unité devient la surveillance du secteur compris entre Auberive et la Meuse.

Liste des pilotes qui font le trajet : Cne Jean Gigodot (S.XIII n° 7184) - Slt Georges Lutzius (S.XIII n° 8267) - Ltt Emile Brantonne (S.XIII n° 8240) - Slt André Barcat (S.XIII n° 2217) - Adj Henri Arrault (S.XIII n° 8327) - MdL Marie-Pierre Lamasse (S.XIII n° 2268) - MdL Emmanuel Aubailly (S.XIII n° 2794) - MdL Robert Allard (S.XIII n° 2680) - MdL Pierre Moussé (S.XIII n° 4404) - Caporal Henri Pathias (S.XIII n° 2207) - Caporal Pierre de Villeneuve-Esclapon (S.XIII n° 2308).

Le 7 juillet 1918, le Caporal Pathias refait le déplacement pour convoyer un autre avion, le SPAD XIII n° 4408.

Dès son arrivée, la SPA 153 doit faire face à des affrontements très violents dans une zone comprise entre Reims et la Marne. Le 15 juillet, l'attaque allemande entre Prunay et la Main de Massignes n'est pas une surprise. En effet, les nombreuses reconnaissances aériennes avaient permis de repérer des indices offensifs. Des nouvelles voies ferrées avaient vu le jour, les dépôts de munitions étaient en augmentation contante et les terrains d'aviation fleurissaient comme les fleurs au printemps. Les troupes tenues en réserve dans les régions de Sedan, Mézières et Hirson sont signalées en mouvement. L'imminence d'une nouvelle offensive adverse ne faisait aucun doute. Tout au long de la journée, les avions d'infanterie ont réussi, sous la protection des escadrilles de chasse, à obtenir le jalonnement de la ligne occupée par l'infanterie chaque fois que le commandement l'a demandée. L'aviation de chasse est engagée avec toutes ses escadrilles et prend dès le début l'ascendant sur l'ennemi par des actions offensives sur les avions d'observation, les Drachens et les avions de chasse qui les protègent. Toutes ces actions sont conduites de façon à porter le combat dans les lignes allemandes. A plusieurs reprises, les SPAD sont envoyés pour mitrailler les colonnes et les rassemblements adverses.

Mort des Slt Barcat et Lutzius :

Le 16 juillet 1918, les GC 15 et 18 sont déplacés sur le terrain secondaire de Villeneuve où ils sont mis à la disposition de la Vème Armée. Partout, l'aviation de chasse allemande est peu mordante sauf au Nord-Ouest de la montagne de Reims où elle est très agressive. Les combats sont alors peu nombreux mais très durs. C'est pendant l'un d'entre eux que les SPAD des Slt Barcat (SPAD XIII n° 4444) et Lutzius (SPAD XIII n° 8240) sont touchés et tombent en flammes dans les lignes françaises. Celui du Slt Barcat tombe près de Malmy (Est de Suippes) et celui du Lutzius près de Virgny (Est de Suippes). Les deux pilotes sont tués. La SPA 153 perd, le même jour, deux de ses meilleurs pilotes.
Déplacement de la SPA 153 vers Gourgancon (Sud-Ouest de Chalons-sur-Marne) en secteur de la Vème Armée, le 18 juillet.
Le 20 juillet 1918, pendant une patrouille profonde dans les lignes ennemies, dans le secteur de la Fère-en-Tardenois, un biplace est mis en fuite. Il faut attendre le 22 juillet, pour que soit vengée la mort des Slt Barcat et Lutzius. C'est une patrouille composée du Cne Gigodot (SPAD XIII n° 4871), de l'Adj Arrault (SPAD XIII n° 8327) et du Cal de Villeneuve d'Esclapon (SPAD XIII n° 2308) qui va s'en charger. A 4600 mètres, elle attaque et abat en feu un biplace allemand à Chatillon-sur-Marne (Sud-Ouest de Reims).

Nouveau déménagement pour le secteur de la Vème Armée à Baye (Sud-Ouest d'Epernay), le 24 juillet 1918. Dès le lendemain, la SPA 153 et la R.XI 240 effectuent une mission de protection de Bréguet XIV sur la zone Bois de Nesle, Nesle, la fère-en-Tardenois, Coulonges. Huit Pfalz viendront les chatouiller sans succès.
Les Allemands se repliant face aux Vème et VIème Armées, les escadrilles de la 1ère Escadre emboîtent le pas et tentent d'amplifier le mouvement de déroute de l'adversaire
Le 30 juillet 1918, une patrouille de pilotes volontaires de la 153 engage le combat contre quinze Fokker D.VII au-dessus de Grand-Rozoy (Sud de Soissons). Aucun résultat significatif n'est remarqué.

En date du 31 juillet 1918, les escadrilles du GC 18 sont portées de 15 à 18 avions et reçoivent en affectation supplémentaire un tracteur, un camion Fiat, une remorque à ridelles n° 2 (non aménagée) et une remorque d'électricien. Le 7 août 1918, engagé auprès de la 1ère Armée, l'escadrille fait mouvement sur Tille (Nord-Est de Beauvais).
Le 8 août 1918, les avions de la 153 assurent la couverture aérienne de l'aviation de réglage d'artillerie du secteur Amiens - Roye et participent à l'offensive des 4ème Armée britannique et 1ère Armée française.
Le 9 août 1918, le GC 18 coopère à une opération de l'aviation britannique. Au cours d'un combat, le MdL Halberger (SPAD XIII n° 6702) et le Cap Pathias (SPAD XIII n° 2268) sont attaqués par une formation de six chasseurs. Le combat est trop inégal, le SPAD de Pathias est touché et s'écrase en flammes près de Faverolles (Est de Montdidier), dans les lignes allemandes.
Le 10 août 1918, cinq biplaces allemands sont attaqués et poursuivis sans résultat. Le 11 août, le GC 18 forme la protection supérieure d'un groupe de Bréguet XIV en mission de bombardement dans la région de Noyon - Porquericourt - Beaurain - Genvry. A cette occasion, plusieurs SPAD de la 153 mitraillent les troupes allemandes en fuite et s'acharnent plus particulièrement sur un convoi automobile. Le Cne Gigodot (SPAD XIII n° 4871) se pose près de Grevillers (Ouest de Bapaume) pour transmettre des ordres de mouvement à une unité de cavalerie française. Au retour, il straffe un convoi entre Grevillers et Roye (sud-ouest de St Quentin).
Le 12 août 1918, la patrouille du Cne Gigodot attaque cinq Fokker D VII qui piquent immédiatement vers leurs lignes et s'éloignent rapidement. Le 15 août, les GC 15 et 18 sont envoyés pour aider les avions de corps d'Armée gênés dans leur travail dans la région de Popincourt - Laucourt. Les 16 et 17 août 1918, les dispositifs de la SPA repèrent plusieurs groupes de D.VII sur la zone Lassigny - Roye et mitraillent les fantassins allemands dans la région de Lassigny - Plessis Cacheleux.

Le 20 août 1918, la Division Aérienne participe dans sa totalité à l'offensive de la Xème Armée. Les avions bombardent, harcèlent les réserves ennemies et assurent en permanence la protection des avions d'observation et de réglage d'artillerie. Les escadrilles de la 1ère brigade font le saut de puce de Verrines à Trumilly. Des patrouilles de la 153 sont successivement envoyées sur Selens puis sur Chauny - Blerancourt - Coucy-le-Chateau où elles harcèlent les convois routiers et hippomobiles. Ensuite, le GC 18 escorte les Bréguet XIV du GB 5 sur la vallée de l'Ailette entre Crécy-au-Mont et Guny à 10 km à l'intérieur des lignes ennemies. Un convoi d'artillerie est entièrement dispersé près de Cugny.
Le lendemain, les SPAD de l'escadrille attaquent à la mitrailleuse deux colonnes au Nord-Est de Soissons puis assurent la protection de bombardiers sur Anizy-le-Château - Vauxaillon -Margival.
L'Escadre n° 1 fait mouvement le 25 août 1918 pour se placer dans le secteur de la Xème Armée. L'escadrille SPA 153 stationne maintenant à Nanteuil-le-Haudoin (Sud-Est de Senlis). Le même jour, au cours d'une mission entre Crouy (Nord de Soissons) et Pont-St-Mard (Sud de Coucy-le-Château), une patrouille de Fokker DVII plus entreprenante que d'habitude donne du fil à retordre aux aviateurs français. La mêlée farouche et le combat tournoyant qui suit ne donne aucun résultat de part et d'autre.

Le 31 août 1918, la Xème Armée reprend l'initiative et passe à l'offensive. Les escadrilles se rendent maître du ciel entre Coucy-le-Château - Suzy - Réservoir - Vailly et assaillent tous les objectifs au sol dans la zone de Brancourt - Coucy - Vauxaillon - Terny - Laffaux - Crouy.

Le 2 septembre 1918, l'aviation de chasse allemande étant très virulente, les groupes de chasse sont envoyés successivement pour reprendre le ciel au-dessus des troupes françaises. Pendant plusieurs jours, les SPAD appuieront les actions de la Xème Armée. A partir du 4 septembre 1918, un repli allemand est observé sur le front de la IIIème Armée et sur la droite de la Xème Armée.
Le 6 septembre 1918, en préparation de l'offensive américaine contre St Mihiel, les escadrilles font mouvement vers le secteur américain. L'ensemble de l'échelon roulant de la 1ère Brigade est chargée par camions et par voie ferrée. Le terrain désigné à la SPA 153 est celui d'Autrey (Sud de Nancy) situé dans secteur de la VIIIème Armée. Les avions y sont déployés en fin de soirée. Après plusieurs jours d'aménagement et de conditions climatiques désastreuses, la 153 reprend ses patrouilles, le 12 septembre 1918.

L'ensemble des escadrilles de la 1ère Division Aérienne participe à l'attaque de la 1ère Armée américaine. Les SPAD s'occupent des routes de la région de Dampvitoux et des cantonnements de la vallée du Rupt de Mad.
Le 13 septembre 1918, le GC 18 est engagé dans sa totalité par deux fois dans la journée. Partout, les troupes sont harcelées à Waville - Mars-la-Tour - Chambley - Boyonville - Xonville - Pagny-sur-Moselle - St Julien-les-Gorze. Plusieurs affrontements très durs contre des Fokker D.VII ont lieu au Sud de Gorze et de Chambley.
Le 14 septembre 1918, le GC 18 reçoit l'ordre d'attaquer plusieurs Drachen signalés en ascension. La patrouille de l'Adj Halberger (SPAD XIII n° 6702) et du MdL Aubailly (SPAD XIII n° 15406) incendie un de ces ballons, qui tombe en flammes près de Goin (Sud de Metz). Ce Drachen avait été attaqué plusieurs fois sans succès, les opérateurs au sol arrivant chaque fois à ramener leur ballon rapidement, avortant ainsi toute attaque. Au cours de cette mission, quatre patrouilles de D.VII sont rencontrées et combattues. Le SPAD VII (n° 5905) du Sergent de Villeuneuve Esclapon est abattu en flammes au-dessus d'Erbeviller-sur-Amezule (Est de Nancy). Le pilote est tué.

Le 15 septembre 1918, la 153 travaille en avant du front situé entre Pont-à-Mousson et Manhoue. Pendant deux jours, l'effort principal est porté sur les Drachen du secteur. Celui de Goin, particulièrement gênant pour les Américains, est attaqué à quatorze reprises et l'observateur obligé de l'évacuer à cinq reprises. Toutes les escadrilles s'y mettent. La SPA 153 fait mouvement vers Cernon (Sud de Châlons-sur-Marne) situé en secteur de la IVème Armée, le 23 septembre 1918.

Numéros des SPAD XIII de l'escadrille participant à l'offensive : 9596, 10100, 5950, 4408, 8267, 15386, 3772, 3227, 5905, 10086, 15406, 2680.

Cette grande unité est chargée d'attaquer à l'ouest de la Meuse entre Vienne-le-Château et Auberive-sur-Suippe pour la bataille de Chamapgne et d'Argonne. Le 26 septembre 1918, le GC 18 partit attaquer les Drachen, se heurte à de nombreuses patrouilles de Fokker D.VII très agressives et étagées de 1000 à 4000 mètres. Nos pilotes doivent dégager les avions de réglage d'artillerie à plusieurs reprises. Le 27 septembre 1918, la D.Aé continue d'appuyer l'action Franco-Américaine, en portant son effort principal sur le front de la IVème Armée.

Le Ltt Yvan Viguier prend le commandement de la SPA 153 :

Le Ltt Yvan Viguier prend le commandement de l'Escadrille, le 25 septembre 1918. A son arrivée, il est titulaire de deux victoires homologuées. Pendant les premiers jours d'octobre, la SPA 153 assure de nombreuses missions d'escorte d'avions de bombardement. Plusieurs combats aériens ont lieu derrière les lignes adverses malheureusement sans succès. Tout au long de la journée du 3 octobre 1918, les escadres de bombardement vont se succéder sur les objectifs. A chaque raid, deux Groupes de combat assurent la protection sur zone. Ils sont renforcés par les Caudron R.XI qui forment la protection rapprochée.

La SPA 153 travaillant avec les bombardiers de l'Escadre n° 12 livrent plusieurs combats très durs contre des dispositifs de Fokker D.VII. Encore une fois, la couverture de chasse est efficace et les Bréguet épargnés. Le 4 octobre 1918, l'escadrille bénéficie d'une citation collective attribuée à l'Escadre de combat n°1. Le lendemain, le GC 18 en entier opère dans la région de Montxois-Grandpré. Le 10 octobre 1918, un repli étant à prévoir sur le front de la IVème Armée, le D.Aé porte son effort principal sur la Champagne. Les groupes de combat continuent à couvrir l'armée américaine sur la zone de Vilosnes-sur-Meuse à Ornes. Le 14 octobre 1918, le GC 18 est engagé contre les Drachens de la région de Rethel. Une attaque contre un de ces ballons est infructueuse mais l'observateur évacue son engin en sautant en parachute.

Le 18 octobre 1918, à 2300 mètres d'altitude, l'Adj Halberger (SPAD XIII n° 6702) et le Slt Bourgeois (SPAD XIII n° 10086) attaquent un biplace LVG C V au-dessus de la côte 202. L'avion désemparé tombe à l'Est de Cernon (Sud de Châlons-sur-Marne). Les missions de bombardement sont continuelles et obligent les escortes de chasse à rentrer bien souvent presque à court de carburant. Le 29 octobre 1918, la Vème Armée attaquant sur le front de St-Quentin-le-Petit - Condé-Lèz-Herpy, la 1ère D.Aé porte son Seraincourt - Ramaucourt - Son et les ravins environnants où de nombreux rassemblements de troupes ont été observés. Les GC 15 et 18 protègent les bombardiers sur Seraincourt et Remaucourt.

Le 30 octobre 1918, le GC 18 assure la protection d'un jalonnement dans la région de Banogne - St Fergeux. Plusieurs Fokker D VII refusent le combat entre Château-Porcien et St Quentin. Le 1er novembre 1918, toujours en secteur de la IVème Armée, la SPA 153 effectue un mouvement vers la Noblette. (Nord-Est de Châlons-sur-Marne). Le front recule, les Allemands cèdent du terrain mais en se défendant toujours avec autant d'acharnement. Le 5, une reconnaissance aérienne est ordonnée malgré des conditions météorologiques très défavorables. Cette mission est accomplie à très basse altitude par le Ltt Viguier (SPAD XIII n° 15481), le Slt Bourgeois (SPAD XIII n° 10086), le Ltt Louvat (SPAD XIII n° 3227) et l'Adj Halberger (SPAD XIII n° 5004). Ils survolent le secteur compris entre Chesne (Est de Rethel), Bouvellemont (Sud de Charleville) et Vendresse (Sud-Est de Charleville). A l'occasion, ils mitraillent les troupes au sol ainsi des positions d'artillerie. Le temps étant vraiment trop mauvais, ils sont obligés de faire demi-tour et d'abandonner leur mission.

Le 8 novembre 1918, la SPA 153 participe aux derniers combats aériens de la guerre. Ses patrouilles mitraillent les troupes adverses au Nord-Ouest de St Marceau (Sud de Charleville), sur la route de Mézières à Attigny (Est de Rethel).
Malgré un temps exécrable, le Ltt Viguier (SPAD XIII n° 15481) effectue une mission de reconnaissance à très basse altitude et revient après avoir effectué sa mission. Il en profite au passage pour mitrailler les troupes au sol. L'Adj Halberger (SPAD XIII n° 5004), en attaquant en basse altitude une position de mitrailleuse, est blessé à l'épaule droite par une rafale et doit effectuer un atterrissage d'urgence près de Mazerny (Sud de Charleville). Le Slt Bourgeois (SPAD XIII n° 10086) atterrit également pour lui prêter secours. Le Caporal Justrabot (SPAD XIII n° 15410) ne revient pas au terrain et disparaît en mission. En fait, ayant atterri dans les lignes allemandes, il parvient à regagner l'unité dès le lendemain.

Le 10 novembre 1918, le GC18 et d'autres groupes participent à une mission de protection de toute l'escadre de bombardement sur Philippeville et Rocroi. Un échelon précurseur fait mouvement pour se rendre à Malzéville près de Nancy, le 11 novembre 1918. L'escadrille arrive à Malzéville le 13 novembre 1918, avec l'escadre de combat n° 1 commandée par le Cdt Massenet de Marancour.

Les pilotes de la SPA 153 sont :
Ltt Yvan Viguier (S.XIII n° 15481) - Caporal Paul Tixier (S.XIII n° 9596) - Adj Emmanuel Aubailly (S.XIII n° 3954) - MdL Gaston Bourgeois (S.XIII n° 10086) - MdL Pierre Mousse (S.XIII n° 10128) - MdL Max Lanz (S.XIII n° 5004) - MdL Lucien Touze (S.XIII n° 10301) - MdL Robert Allard (S.XIII n° 15386) - MdL Ladislas Mickiessiez (S.XIII n° 11403) - Caporal Paul Bisson (S.XIII n° 10326) - Caporal Pierre Winnaert (S.XIII n° 6702) - MdL Victor Hégy (S.XIII n° 11284) - Slt Ernest Louvat (S.XIII n° 6728) - LTT Robert Anne (S.XIII n° 15505).

Grave accident du Ltt Yvan Viguier :

Le 19 novembre 1918, jour de l'entrée de troupes françaises dans Metz, le SPAD XIII n° 15.481 piloté par Ltt Yvan Viguier s'écrase sur la foule amassée sur la place Royale à Metz. Le chef de la SPA 153 a été gêné par les évolutions folles, au mépris du danger, de cinq pilotes des escadrilles SPA 81, SPA 94, SPA 155, qui seront immédiatement radiés du personnel navigant et renvoyés dans leurs unités d'origine. L'avion, en s'écrasant, a fait 3 morts et 4 blessés parmi les spectateurs. Le Ltt Viguier a été grièvement blessé à la face et amputé de la jambe gauche. Hospitalisé et évacué sur un hôpital de l'intérieur, le 19 novembre 1918. Après une longue hospitalisation et une grande convalescence, il a finalement rejoint le dépôt du 1er groupe d'aviation, le 28 septembre 1919.

Le Ltt Rolland Pellet prend le commandement de la SPA 153 :

Prise de commandement de la SPA 153 par le Ltt Pellet, le 19 novembre 1918.

La SPA 153 termine la guerre 1914-1918 avec un score de 13 victoires homologuées et de trois probables. Ce bilan se répartit comme suit : 10 homologuées contre des avions - 3 homologuées contre des ballons d'observation - 3 non homologuées contre des avions.

Les AS de la SPA 153 :

- Slt André Barcat, né le 8 novembre 1896 et tué en combat aérien, le 16 juillet 1918 à Malmy (Est de Suippes). Il était titulaire à sa mort de 5 victoires homologuées et 2 probables.

- MdL Georges Halberger avec 5 victoires homologuées et 2 probables.

Pilotes de l'escadrille, le 1er janvier 1919 : Ltt Rolland Pellet , Ltt Yvan Viguier, Ltt Robert Anne, Slt Ernest Louvat, Adj Emmanuel Aubailly, Adj Georges Pourche, Sgt Pierre Mousse, Sgt Max Lanz, Sgt Victor Hegy, Sgt Ladislas Mickiewiz, MdL Emile Justrabo, MdL Robert Allard, Sgt Jean Tixador, MdL Georges Ropital.

Le 21 janvier 1919, réduction de 18 à 15 avions dans toutes les escadrilles de la 1ère escadre de combat. L'escadrille fait mouvement sur Azelot, le 25 janvier 1919.

Dissolution de l'escadrille SPA 153 :

La SPA 153 est dissoute le 6 février 1919. A cette date, l'escadrille SPA 153 comptait comme pilotes : Ltt Rolland Pellet, Sgt Pierre Mousse, MdL Robert Allard, Sgt Jean Tixador, MdL Georges Ropital, Sgt Paul Tixier, MdL Edouard Ferré, Sgt Paul Bisson, Sgt Lucien Touzé, Sgt Robert Monnier, Sgt Alexandre Deveille, Caporal René Reboud.

Le MdL Lucien Touze se tue dans un accident d'avion (SPAD XIII n° 10128), le 3 mars 1919. La SPA 153 reverse ses avions et son matériel au parc de Comban (Côte d'or) et cesse d'exister le 16 mars 1919.

10ème escadrille du 1er régiment de chasse :

Les régiments d'aviation de l'aéronautique militaire passant à 10 escadrilles, une escadrille supplémentaire est créée à Thionville. La nouvelle escadrille hérite des traditions de l'escadrille SPA 153 de la Grande Guerre et devient la 10ème escadrille du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, en date du 1er janvier 1921.

Pour rappel, le 1er régiment d'aviation de chasse caserné à Thionville-Basse-Yutz (Moselle) est composé de 3 groupes de chasse formant 10 escadrilles :

  • 1er groupe de chasse : 1ère escadrille (SPA 37) - 2ème escadrille (SPA 81) - 3ème escadrille (SPA 93).
  • 2ème groupe de chasse : 4ème escadrille (SPA 31) - 5ème escadrille (SPA 48) - 6ème escadrille (SPA 94).
  • 3ème groupe de chasse : 7ème escadrille (SPA 73) - 8ème escadrille (SPA 95) - 9ème escadrille (SPA 62) - 10ème escadrille (SPA 153).

La nouvelle entité est placée sous le commandement du Ltt Michel Marinkovitch. Il a sous ses ordres les pilotes suivants : Adj Choel, Adj Perrin, Adj Quilès, Sgt Pietri, Sgt Timmes, Sgt Longuet, Sgt Marchessaux, Sgt Beaulaigne, Sgt Duron, Sgt Vinchon et Cal Guérineau, soit un total de 12 pilotes, commandant d'escadrille compris.

Perception de dix SPAD XIII :

Le 11 janvier 1921, les Ltt Marikovitch, Adj Perrin, Sgt Pietri, Sgt Marchessaux, Sgt Beaulaigne, Sgt Duron, Sgt Vinchon, Sgt Longuet, Sgt Timmes, Cal Guérineau partent pour St-Dizier prendre livraison de dix SPAD XIII. Le 22, les SPAD rejoignent Thionville et la 10ème escadrille est désignée comme escadrille de manoeuvre.

A la date du 22 janvier 1921, ses pilotes sont : Ltt Marikovitch, Ltt Seigneurie, Adc Cazave, Adj Choel, Adj Quilès, Adj Vaulet, Sgt Duron, MdL Hannes, MdL Beaulaigne, Sgt Pietri. Le 28, l'Adj Choel, les Sgt Duron et Pietri, MdL Hannés et Beaulaigne réalisent un vol d'entrainement. Le lendemain, le Ltt Seigneurie, qui avait fait une laison aérienne entre Thionville et Nancy, reste bloqué sur place, le moteur de son SPAD XIII ayant rendu l'âme. Le 4 février, le Adc Cazave et le MdL Beaulaigne atterrissent à Metz-Frescaty. Les Ltt Marikovitch, Seigneurie et le Sgt Duron exécutent un vol d'entrainement. Le 10 février, le Ltt Marikovitch, Adc Cazave, Adj Choel, Sgt Duron, MdL Hannés, Sgt Pietri sont engagés dans un vol de patrouille. Les pilotes réalisent de nombreux vols d'entrainement. L'Adj Vaulet est rayé du personnel navigant sur sa demande.

Le 20 février, l'Adc Cazave effectue la liaison aller et retour entre Thionville et Bonn (Allemagne). Le 28, Le MdL Hannés fait le trajet aller-retour entre Thionville-Basse-Yutz et Nancy-Essey. Le 4 mars, quatre pilotes (Ltt Marinkovitch, Sgt Duron, Sgt Beaulaigne, Sgt Hannés) de la 10ème escadrille sont engagés dans un vol de protection d'un biplace piloté par le Cne Bonneton. Le 10, l'Adc Cazave effectue l'aller et retrour entre Thionville et Longuyon. Le 12, arrivée du Cal Charles Verrier, un pilote fraichement sorti d'école et affecté à la 10ème escadrille. Il a obtenu le brevet de pilote militaire n° 18.662 à l'école l'aviation militaire d'Istres, le 22 décembre 1920. Cazave, Hannés et Duron partent en patrouille. Sitôt arrivé, le Cal Verrier décolle pour un vol dans les environs du terrain, accompagné par le MdL Beaulaigne, chargé de le contrôler en vol. Le 15, arrivée du Cal René Godefroy, affecté à la 10ème escadrille. Il faut remarquer qu'il n'est pas encore breveté et passera son brevet de pilote militaire directement au 1er RAC. Il obtiendra le brevet de pilote militaire n° 19.054, le 4 juin 1921. Pendant la 2ème quinzaine de mars, les patrouilles sont complétée par de nombreux vols d'entrainement. A l'occasion de l'une d'elle, le Cal Verrier est contraint d'atterrir en campagne et son SPAD XIII capote dans un champ. Il est hospitalisé, légèrement blessé, au bras, à la jambe gauche et à la lèvre inférieure.

Le 5 avril 1921, l'escadrille engage trois SPAD XIII dans un exercice en coopération avec la DCA de Sedan. Parti en compagnie du Ltt Marinkovitch et du Cal Godefroy, le Sgt Duron est contraint d'atterrir, sans dommage, à 10 km au nord-ouest de Metz. L'Adj Cazave effectue un convoyage entre Romilly et Thionville. Et pour finir, l'arrivée du Cal Larivière, pilote affecté à la 10ème escadrille. Il a obtenu le brevet de pilote militaire n° 18.713 à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 14 janvier 1921.

Prise de commandement du Ltt Jean Rondot :

Le 6 avril 1921, le Ltt Michel Marinkovitch est envoyé à Bordeaux pour suivre des cours. Il est remplacé par le Ltt Jean Rondot qui devient commandant de la 10ème escadrille. Pendant plusieurs jours, presque tous les pilotes effectuent des convoyages de St-Dizier à Thionville. Le 27 avril, le Ltt Seigneurie teste en combat aérien le Cal Godefroy. Le 30, six pilotes : Ltt Rondot, Ltt Seigneurie, Adj Quilès, Sgt Duron, Cal Larivière et Godefroy partent en patrouille.

Réception des réservistes de la classe 1919 :

Le 10 mai, la 10ème escadrille de Thionville prend en charge 65 réservistes appartenant à la classe 1919 et reçoit l'ordre de faire mouvement sur le terrain de Birkendorf (Allemagne). Le jour même, un détachement précurseur part pour reconnaitre le terrain qui doit être utilisé par les SPAD XIII. L'Adj Dupont, qui doit assurer plusieurs convoyages d'avions entre Thionville et Birkendorf, est provisoirement affecté à l'unité.

Désserrement sur le terrain de Birkendorf :

Pendant le déplacement, les Ltt Rondot, Ltt Seigneurie, Adj Quilès, Adj Dupont, Sgt Pietri, MdL Beaulaigne, Sgt Duron, Cal Larivière, Cal Godefroy réalisent les convoyages avions entre la Lorraine et l'Allemagne occupée. Victime d'une panne au décollage, le Cal Verrier est contraint de faire demi-tour et de rentrer sur Thionville. Le colonel, commandant la division aérienne, félicite l'escadrille pour la bonne exécution du transfert.

Le 15 mai, le Sgt Duron assure la liaison entre Birkendorf-Bonn et retour. Le 19, le Sgt Pietri effectue le même vol pendant que le détachement d'Allemagne est passé en revue par le Général Chabert. Pratiquement tous les jours, un pilote du détachement effectue un vol de liaison entre le terrain de desserrement et ceux de Bonn ou de Thionville. Le 21 par le Ltt Seigneurie; le 23, par le Ltt Rondot et le 25, par le Cal Larivière. Le 25 mai, les Cne Bonneton, Ltt Rondot, Ltt Seigneurie, Adj Quilès, Sgt Duron, Cal Godefroy et Larivière réalisent une reconnaissance sur Gladbach, Crefeld, Dusseldorf et retour. Le 26, le MdL Hannès rentre à Thionville pour effectuer un convoyage. Le Cal Larivière exécute la liaison entre Birkendorf et Juffrich. Jusqu'à la fin du mois de mai, les pilotes effectuent de nombreux vols de reconnaissance. Le 2 juin, le Ltt Rondot, Ltt Seigneurie, Adj Quilès, Sgt Pietri réalisent un vol de reconnaissance sur Cologne, Tuskucken, Blankenheim. Le 4, le Ltt Seigneurie assure la liaison entre Birckendorf et Duren. Les lieutenants Rondot et Seigneurie survolent les troupes pendant une revue à Dusseldorf.

Mort du Ltt Jean Rondot :

Le 17 juin 1921, le Ltt Jean Rondot, parti de Thionville pour Birckendorf, est forcé d'atterrir en campagne. La course d'atterrissage se termine en capotage, heureusement sans mal pour l'officier commandant de la 10ème escadrille. Malheureusement, Rondot n'aura pas la même chance pour son deuxième accident. Il se tue lors d'une liaison entre Birkendorf et Thionville quand son avion s'écrase près de Gonnesdorf.

Le 25 juin, le Cal Charles Lebrun, pilote militaire breveté à Istres, le 17 janvier 1921, est affecté à la 10ème escadrille. Le 28 juin, le détachement sur le terrain de Birckendorf prend fin et les avions rentrent sur Thionville. les pilotes suivants ramènent les sept SPAD XIII en Lorraine : Ltt Seigneurie, Adj Quilès, Sgt Duron, Sgt Piétri, MdL Beaulaigne, Cal Godefroy, Cal Larivière.

Ltt Alexandre Bouzac nouveau commandant de la 10ème :

Le 1er juillet 1921, Ltt Alexandre Bouzac prend le commandement de la 10ème escadrille. Il succède au Ltt Rondot qui s'est tué en Allemagne, le 14 juin 1921. Le Cal Paul Ichter, brevet de pilote militaire n° 18.852 obtenu à l'école d'Istres, le 2 mars 1921, est affecté comme pilote à la 10ème escadrille.

Plusieurs mutations :

Le 10 marque d'importantes mutations au sein de l'unité. L'Adc Cazave part à la 8ème escadrille de Thionville. Cette unité détient les traditions de la SPA 95 de la Grande Guerre. Le Ltt Seigneurie et le Sgt Duron sont affectés à la 9ème escadrille (traditions de la SPA 62 de la Grande Guerre). Pendant le mois de juillet, les pilotes participent à des vols d'entrainement avec protection de Farman F 50. Le 1er août, le Brig Olliver Faulin, pilote réserviste, vient effectuer une période. Le 4, le Cal Bocaux est affecté à la 10ème escadrille.

Retour du Ltt Michel Marinkovitch :

Le 6, le Ltt Bouzac effectue une reconnaissance de la région de Longuyon et le 10 un vol aller et retour sur Neustadt. Le 15, le Ltt Michel Marinkovith, commandant de la 10ème escadrille du 1er janvier au 6 avril 1921, reprend sa place au sein de son unité. Il part, en compagnie du MdL Beaulaigne, du Cal Godefroy et de Cal Lebrun au camp de Mailly. Le 16 août, le Slt Rousselle, pilote réservicte, vient effectuer une période d'entrainement.

Mort du Cal Charles Lebrun :

Le 24 août, le Cal Charles Lebrun se tue au cours d'un accident d'avion, en exécutant un départ à l'Américaine aux commandes de son SPAD XIII, à St-Dizier. Le 29, le Cal Godefroy réalise la liaison entre Romilly et Thionville. Le 1er septembre, l'Adj Roger Ploquin, titulaire du brevet de pilote militaire n° 5425 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 17 février 1917, est affecté à l'unité. Le 9, l'Adj ploquin, le Sgt Piétri, les caporaux Bocaux, Godefroy et Ichter participent à une séance de tir à Rochonvillers. Le 11, le Sgt Larivière effectuent un convoyage avion vers Romilly. Le 14, Ploquin, Piètri, Larivière et Godrefroy sont engagés dans un exercice de protection de Breguet 14 B2 sur Metz. pendant tout le mois de septembre, les pilotes vont multiplier les vols et patrouilles.

Le 2 octobre 1921, le Ltt Henrot, pilote de réserve, vient effectuer une période d'entrainement.Le 15, le Cal Bocaux effectue un convoyage avion entre Romilly et Thionville. Le 19, Ploquin, Quilès, Beaulaigne, Bocaux, Ichter et Godefroy assurent la protection de Breguet 14 B2 pendant un exercice sur l'itinéraire Metz - Bouzonville. Le Cal Ichter, victime d'une panne de son avion, est contraint d'atterrir en campagne, heureusement sans casser son SPAD XIII. Le 24, Ploquin, Bocaux, Larivière, Godefroy et Ichter font l'aller et retour dans la journée sur Strasbourg. Le SPAD XIII du MdL Beaulaigne ne veut pas rentrer de suite et capote. Le 29, le Cal Michel Migeon, brevet de pilote militaire n° 18.986 à Istres, le 22 avril 1921, est affecté à la 10ème escadrille.

En mission à Neustadt :

Au début novembre, le Ltt Villard est affecté à la 10ème escadrille. Le 11, à l'occasion du troisième anniversaire de l'armistice, Quillès, Beaulaigne, Larivière, Ichter et Godefroy sont engagés dans une exhibition de voltige sur Thionville. Le 1er décembre, Ichter et Godefroy sont nommés sergents. Godefroy part pour Neustadt. Le 7, Le Ltt Villard, Sgt Bocaux, Ichter, Larivière et Beaulaigne décollent de Thionville et rejoignent leur camarades à Neustadt. Le Sgt Godefroy fait le trajet Thionville, Neustadt puis Strasbourg. Le 15, les pilotes gagnent Strasbourg, avant d'atterrir à Thionville, après plusieurs tentatives infructueuses gênées par le temps. Le lendemain, les Ltt Marinkovitch, Adj Ploquin et Sgt Piétri son engagés dans un vol de reconnaissance sur des troupes cantonnées à Brevanges. Le 20, en rentrant de Strasbourg, deux pilotes rencontrent des difficultés pour rejoindre leur terrain, il s'agit du Sgt Bocaux qui atterrit en panne à Lunéville et le MdL Beaulaigne à Rosenweiler. Le 24, Bocaux, qui a été dépanné par le centre de Nancy, rentre à Thionville.

Prise de commandement du Ltt Jules Bouteiller :

Le 10 janvier 1922, les sergents Bocaux et Godefroy réalisent un vol de reconnaissance jusqu'à Morhange. Le 15, le Ltt Marinkovitch quitte la 10ème escadrille pour prendre le commandement de la 1ère escadrille du 1er groupe de chasse du 1er RAC de Thionville. Cette unité détient les traditions de l'escadrille SPA 37 de la Grande Guerre. Le MdL Beaulaigne est affecté à la 3ème escadrille du même groupe (traditions de la SPA 93). Le Ltt Jules Bouteiller prend le commandement de la 10ème escadrille.

Le 20 janvier, l'Adc Cazave, après une brève période d'affecation à la 8ème escadrille (SPA 95), rejoint la 10ème escadrille. Le lendemain, le Sgt Bocaux effectue le convoyage d'un SPAD XIII entre Romilly et Thionville. Le lendemain, Bocaux, encore lui, assure un vol de liaison au profit de l'infanterie entre Thionville et Florange. Le 4 février, le Ltt Bouzac est détaché à Bordeaux jusqu'en septembre et le 7, le Ltt Sablier prend sa place au sein de la 10ème. Trois jours plus tard, Bocaux et Godefroy font une liaison d'infanterie au profit du 162ème régiment d'infanterie. Le 23, le Sgt Piétri est affecté au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron. Les sergents Godefroy et Larivière, qui doivent être démobilisés, partent en congé libérable. Le 28, l'escadrille est complétement dépouillée de ses personnels avec la départ du 1er contingent de la classe 1920.

Six pilotes affectés à la 8ème escadrille :

Le 15 mars 1922, six pilotes sont affectés à la 8ème escadrille (SPA 95) : Ltt Sablier, Adc Cazave, Adj Quilès, Adj Ploquin, Sgt Bocaux, Sgt Ichter. Le 4 avril, le Ltt Villard est blessé au cours du capotage de son SPAD et hospitalisé jusqu'au 30 avril. Entre mai et septembre 1922, les effectifs n'ont pas été recomplétés et restent largement insuffisants pour le fonctionnement de l'unité.

Retour de Ltt Alexandre Bouzac et arrivée des Nieuport 29 :

Au début septembre, le Ltt Alexandre Bouzac, sa période d'instruction étant terminée, reprend sa place au sein de la 10ème escadrille. Il était détaché à Bordeaux depuis le 4 février 1922.

Une dizaine de Nieuport-Delage NiD 29, qui reviennent du meeting de Bruxelles qui s'est déroulé du 23 au 25 juin 1922, sont affectés à l'escadrille. C'est pendant ce meeting que s'est tué le Cne Fernand Bonneton, commandant du détachement du 1er RAC de Thionville.

Le 13 septembre, le Sol Albert Gauchet, qui vient d'obtenir son brevet de pilote militaire à l'école Blériot à Buc, est affecté provisoirement à la section d'entrainement du 1er RAC. Le 1er octobre, le Sgt Riche, pilote, vient grossir les rangs de la 10ème escadrille. Le 10, Gauchet, qui a terminé sa période d'entrainement, est affecté à la 10ème escadrille.

Réception du 2ème contingent de la classe 1922 :

Le 13 novembre, l'unité reçoit les recrues du 2ème contingent de la classe 1922 et voit ses rangs s'étoffer considérablement, il était temps après plusieurs mois de disette.

Ses pilotes sont désormais : Ltt Bouzac, Adj Lalesque, Sgt Bocaux, Sgt Duron, Sol Riche, Sol Gauchet, Sol Fassiaux, Sol Fischer, Sol Wallner, Sol Combot, soit dix pilotes pour 10 Nieuport Delage NiD 29.

Insignes peints
sur les fuselages

Le premier insigne de la SPA 153 était un oiseau argenté - Il a été remplacé courant 1918 par le gypaèthe sur fond noir - Photo Henri Arrault, transmise par Hervé Arrault, son neveu, que je remercie pour son aide.

Représentation graphique de l'insigne de la SPA 153 de 1918 - Dessin d'après photo et découpe de fuselage Albin Denis.

Découpe de l'insigne de fuselage d'un SPAD XIII de l'escadrille SPA 153 de 1918 - Cette pièce a été découpée par le mécanicien du Cne Jean Gigodot lors de son départ de l'escadrille, en septembre 1918 - Elle a été certainement otée d'un avion hors d'usage - Elle a été conservée par la famille du Cne Jean Gigodot que je remercie pour son aide.

Gros plan de la découpe de fuselage d'un SPAD XIII de l'escadrille SPA 153 de 1918 - Pièce conservée par la famille du Cne Jean Gigodot que je remercie pour son aide.

Insignes métalliques
de l'escadrille SPA 153

Insignes de la SPA 153 - du haut vers le bas - 1er modèle de 1918 - Faucon en argent tourné vers la droite - Insigne remis à M. Gardille pour modèle pour la réalisation d'un nouveau insigne - 2ème modèle de 1918 - Faucon en laiton moulé vers la gauche - Insigne fabriqué par M. Gardille et signé au dos - Fixation par deux anneaux - 3 - Fixation par deux anneaux - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Le 2ème modèle de 1918 - Faucon en laiton moulé vers la gauche - Insigne fabriqué par M. Gardille et signé au dos - Fixation par deux anneaux - Collection Rémy Longetti que je remercie pour son aide.

Fanion de l'escadrille
SPA 153

Fanion de l'escadrille SPA 153 de 1918 conservé par Mme Félix Henry - Offert à l'auteur de ce site qui l'a ensuite remis à la section symbolique et traditions du SHD de Vincennes où il se trouve toujours et peut être admiré de tous - Photo Albin Denis.

Fanions des unités détentrices
de ses traditions

Vue recto du fanion d'une escadrille héritière des traditions de la SPA 153 de la Grande Guerre. Il s'agit vraisemblablement d'un fanion datant des années 20/30 - Pièce conservée par la famille du Cne Jean Gigodot - Photo Albin Denis.

Vue d'un fanion datant des années 20/30 d'une escadrille héritière des traditions de la SPA 153 de la Grande Guerre - Photo Albin Denis.

Vue verso du fanion d'une escadrille héritière des traditions de la SPA 153 de la Grande Guerre. Il s'agit vraisemblablement d'un fanion datant des années 20/30 - Pièce conservée par la famille du Cne Jean Gigodot - Photo Albin Denis.

Fanions des unités détentrices
de ses traditions

Avant dernier fanion de la 2ème escadrille de l'EC 1/3 "Navarre" - Cette unité vole sur Mirage 2000 D depuis 1994 et a été engagé successivement en Bosnie, Kosovo, ex-Yougoslavie - Afghanistan - Libye - Mali - Syrie - Photos Albin denis.

Fanion actuel de la 2ème escadrille de l'EC 1/3 "Navarre" - Cette unité vole sur Mirage 2000 D depuis 1994 et a été engagé successivement en Bosnie, Kosovo, ex-Yougoslavie - Afghanistan - Libye - Mali - Syrie - Photos traditions de l'EC 1/3 "Navarre" transmises par Patrice Gout que je remercie pour leur aide.

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

insigne en argent vraisemblablement valable pour la période allant de 1924 à 1933 (6ème du 38ème RAM ou 2ème du GC I/6) - Trou perçé - Tourné vers la droite - Photo droits réservés.

Insigne métallique de la 2ème escadrille du GC I/42 (à confirmer) - valable pour la période allant de octobre 1934 à octobre 1936 - Trou percé - Tourné vers la gauche - Insigne conservé à la section Symbolique et traditions du SHD de Vincennes.

Entoilage prélevé sur un Nieuport-Delage NiD 29 de la 6ème escadrille du 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz - Remarquez le marquage "Levez-ici" sur la partie inférieure - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo et collection droits réservés.

Insigne métallique de la 2ème escadrille du GC I/4 en 1939-1940 - Fabrication Drago Béranger - Fixation épingle avec boléro - Trou non perçé - Photos droits réservés.

Insigne métallique de la 2ème escadrille du GC I/4 en 1939-1940 - Fabrication Drago Béranger - Attache épingle avec boléro - Trou non perçé - Insigne collection M. Jean-Jacques Leclercq que je remercie chaleureusement pour son aide.

Insigne de la 2ème escadrille du GC I/4 - Epoque Dakar en 1941 - Fabrication A. Augis Lyon - Fixation par deux anneaux - Trou perçé - Insigne Collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 1/3 "Navarre" - Epoque entre 1940 à 1942 - Fabrication A. Augis 28, St-Bartlelémy Lyon - Marquages en creux - Fixation par deux anneaux - Trou perçé - Le Cne Louis Delfino arrivé en juin 1942 avait l'insigne n° 45 et le Cne Philippe Maurin qui était aussi au GC I/4 en juin 1942, portait l'insigne n° 50 - Photo droits réservés.

Insigne de la 4ème escadre de chasse valable pour la période allant du 1er mai au 31 octobre 1944. Entièrement équipée de P-47D Thunderbolt, elle était composée de 3 groupes de chasse à 2 escadrilles, à savoir le GC I/4 "Navarre" (escadrilles héritières des traditions des escadrilles SPA 95 et SPA 153 de la Grande Guerre) - GC II/3 "Dauphiné" (SPA 37 / SPA 81) - GC II/5 "La Fayette" (SPA 124 / SPA 167) - Insigne conservé par Christian Bardier , fils du Cdt Bernard Barbier - Photo Jean-Jacques Leclercq que je remercie pour son aide.

Insigne du GC I/4 "Navarre" probablement fabriqué pour la période finale du Curtiss H-75A à Dakar en 1943 - L'absence de couleur disponible est clairement visible - Fabrication A. Augis Lyon en aluminum peint - Photo droits réservés.

Insigne du GC I/4 "Navarre" époque 1945-1946 - Fabrication A. Augis Lyon en aluminum peint - Dos lisse - Le marquage en relief est concentré du côté droit - Insigne fabriqué à la fin de la 2ème guerre mondiale - Photo droits réservés.

Insigne du GC I/4 "Navarre" époque 1946-1949 - Fabrication A. Augis Lyon en aluminum peint - Le marquage en relief est reparti de part et autre de l'épingle - Insigne fabriqué après guerre jusqu'en 1949 - Photo droits réservés.

Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 1/3 "Navarre" pendant le stationnement de l'escadron sur la base aérienne 139 de Lahr-Hugsweier de juin 1961 à septembre 1967 - Fabrication Klein-Quenzer A.G Odar-Oberstein - Fixation par deux anneaux - Trou perçé - marquage en relief - Photo droits réservés.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille 153

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de l'EC 1/3 "Navarre" époque 1950-1960 - Fabrication A. Augis Lyon - Reprise de l'utilisation de l'émail - Marquages en creux concentré du côté gauche - Photo droits réservés.

Insigne de l'EC 1/3 "Navarre" époque 1950-1960 - Fabrication A. Augis Lyon - Double marquage en creux et en relief concentré sur le boléro et le coté droit - Photo droits réservés.

Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 1/3 "Navarre" époque Mirage III E - Fabrication A. Augis Lyon - Fixation par deux anneaux - Trou percé - Photos droits réservés.

Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 1/3 "Navarre" époque probable Mirage III E - Fabrication A. Augis Lyon - Fixation par deux anneaux et une épingle - Trou percé - Photos droits réservés.

Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 1/3 "Navarre" époque Mirage III E - Fabrication A. Augis Lyon non marquée - Fixation par une épingle - Trou percé - Photos droits réservés.

Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 1/3 "Navarre" époque Mirage III E et début du Mirage 2000 D - Fabrication FIA Lyon non marquée - Trou non percé - Photo Albin Denis.

Insigne de l'escadron de chasse 1/3 "Navarre" époque Mirage III E - Il a été homologué au SHD de Vincennes sous le n° A 1092 en 1977 - Cette unité a stationné sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey du 3 septembre 1967 à nos jours où elle vole sur Mirage 2000 D - Le 1/3 "Navarre" a utilisé opérationnellement le Mirage III E du 2 mai 1966 au 12 mars 1993 - Sa 2ème escadrille détenait les traditions de l'escadrille SPA 153 de la Grande Guerre - Fabrication Paris Insignes - Photo Albin Denis.

Insigne actuel de l'escadron de chasse 1/3 "Navarre" époque Mirage 2000 D - Il a été homologué par l'auteur de ce site au SHD de Vincennes sous le numéro A 1284 en 1996 - Cette unité stationne sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey du 3 septembre 1967 à nos jours où elle vole maintenant sur Mirage 2000 D - Le 1/3 "Navarre" a utilisé opérationnellement le Mirage 2000 D, à partir de juillet 1993 - Sa 2ème escadrille détient les traditions de l'escadrille SPA 153 de la Grande Guerre - On trouve une série de cet insigne avec l'attache dans le sens vertical - Fabrication Asie du Sud-Est - Le numéro "02" correspond au rang dans l'enregistrement des personnels au sein de l'unité - Le cahier du suivi est tenu par les traditions de l'escadron - Photo Albin Denis.

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

Commandants

Rattachements de l'escadrille

Avions utilisés

Carte des différents
stationnements

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Décorations

Citation de l'escadrille

Comprise dans la citation collective ci-après : L'escadre de combat n° 1 : "Unité remarquable de puissance de combat et d'une valeur morale de premier ordre. Formée et commandée par le Chef de bataillon Ménard, dont l'autorité et le magnifique exemple, ont fait de cette formation d'élite, un instrument de combat redoutable, engagée dans toutes les grandes actions les plus violentes de l'année, a contribué au résultat final, apportant dans la lutte le concours de sa puissante intervention. Volant par tous les temps, a sans cesse dominé l'ennemi en incendiant ses ballons d'observation, en détruisant ses appareils ou en les rejetant très loin dans ses lignes, permettant à nos avions d'observation et de bombardement d'effectuer leurs missions. Par son intervention énergique, en mitraillant sans cesse à basse altitude et jusqu'à 15 kilomètres dans les lignes, les formations ennemies, a pris largement sa part au succés dans la bataille. Pendant ces sept derniers mois de lutte ardente, a abattu 106 avions, incendié 42 Drachens, tiré sur les objectifs des quantités considérables de munitions.". A l'ordre de l'armée par le Général commandant en chef les armées du Nord et du Nord-Est - Ordre n° 10132 du 4 octobre 1918.

Rappel : L'escadre de combat n° 1 est composée des escadrilles SPA 37, SPA 81, SPA 93, SPA 97, SPA 48, SPA 94, SPA 153 - SPA 155, SPA 73, SPA 85, SPA 95 et SPA 96.

 

Morts : en rouge / Blesséqs et indemnes : en jaune

 

Citation de l'escadrille

Comprise dans la citation collective ci-après : L'escadre de combat n° 1 : "Unité remarquable de puissance de combat et d'une valeur morale de premier ordre. Formée et commandée par le Chef de bataillon Ménard, dont l'autorité et le magnifique exemple, ont fait de cette formation d'élite, un instrument de combat redoutable, engagée dans toutes les grandes actions les plus violentes de l'année, a contribué au résultat final, apportant dans la lutte le concours de sa puissante intervention. Volant par tous les temps, a sans cesse dominé l'ennemi en incendiant ses ballons d'observation, en détruisant ses appareils ou en les rejetant très loin dans ses lignes, permettant à nos avions d'observation et de bombardement d'effectuer leurs missions. Par son intervention énergique, en mitraillant sans cesse à basse altitude et jusqu'à 15 kilomètres dans les lignes, les formations ennemies, a pris largement sa part au succés dans la bataille. Pendant ces sept derniers mois de lutte ardente, a abattu 106 avions, incendié 42 Drachens, tiré sur les objectifs des quantités considérables de munitions.". A l'ordre de l'armée par le Général commandant en chef les armées du Nord et du Nord-Est - Ordre n° 10132 du 4 octobre 1918.

Rappel : L'escadre de combat n° 1 est composée des escadrilles SPA 37, SPA 81, SPA 93, SPA 97, SPA 48, SPA 94, SPA 153 - SPA 155, SPA 73, SPA 85, SPA 95 et SPA 96.


 

Les hommes

Les pilotes de la SPA 153 au début de l'année 1918 - De gauche à droite : X - X - MdL Henri Arrault - X - X - Slt Emile Brantonne - Adj Georges Lutzius - Ltt Jean Gigodot - X - X - X - X - Sgt Pierre Moussé - Cette photo a malheureusement été déchirée dans sa partie basse - Si vous pouvez identifier les pilotes non connus ou si vous possédez cette photo dans son intégralité, je vous demanderai de prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Henri Arrault, transmise par Hervé Arrault, son neveu, que je remercie pour son aide.

Ltt Jean Antoine Louis Gigodot - Né le 20 décembre 1893 à Villebois (Ain) - Fils de Jean René Gigodot (rentier) et de Jeanne Marie Hélène Duché (rentière) - Classe 1913 - Recrutement de Belley (Ain) sous le matricule n° 708 - A obtenu un sursis d'incorporation pour études en 1913 et 1914 - Engagé volontaire à l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 12 août 1914 - Nommé Caporal et affecté au 22ème bataillon de chasseurs à pied, le 12 octobre 1914 - Nommé Aspirant, le 12 août 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 5 décembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 11 février 1915 - Citation à l'ordre de la Brigade, en date du 12 mars 1915 - Affecté au dépôt du 26ème bataillon de chasseurs à pied caserné à Vincennes, le 12 novembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 20 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2763 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 23 février 1916 - Stage de perfectionnement - Pilote au GDE jusqu'au 15 mars 1916 - Pilote à l'escadrille N 103 du 15 mars 1916 au 1er juillet 1917 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire, le 21 juin 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique d'armée, en date du 12 août 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 28 septembre 1916 - Convoyage d'un SPAD VII à moteur 150 HP du 20 au 22 octobre 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 31 décembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 janvier 1917 - Convoyage d'un avion depuis la RGAé du 5 au 17 mars 1917 - Commandant de l'escadrille N 153 / SPA 153 du 1er juillet 1917 au 25 septembre 1918 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 8 novembre 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 9 novembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 août 1918 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 24 septembre 1918 - Termine la guerre avec 4 victoires homologuées et 2 probables - Affecté à la 12ème direction du Ministère de la Guerre, le 15 février 1919 - Détaché à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 21 août 1921 - Marié avec Mlle Georgette Caïn à la mairie de Paris, le 1er juin 1922 - Affecté au 2ème groupe d'ouvriers d'aviation, caserné à Istres, le 8 décembre 1923 - Détaché à la disposition du sous-secrétariat d'état de l'aéronautique et des transports aériens, le 7 mars 1924 - Affecté à l'administration centrale, bureau du cabinet du sous-secrétariat d'état de l'aéronautique et des transports aériens, le 15 mars 1924 - Affecté au 36ème groupe d'aviation, le 10 janvier 1926 - Affecté au magasin général d'aviation n° 4, le 7 août 1927 - Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1927 - Marié avec Mlle Marie Joanna Faurens à la mairie de Paris 9ème arrondissement (75), le 3 février 1932 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 15 décembre 1932 - Affecté au cabinet du ministre de l'Air - Stage probatoire relatif à la première formation du corps du contrôle de l'administration de l'aéronautique, à compter du 5 octobre 1933 - Affecté au service central des travaux de l'aéronautique et à la base aérienne n° 104 - Nommé Lieutenant-colonel et affecté comme commandant de la base aérienne 138, le 25 décembre 1934 - En poste à compter du 15 janvier 1935 - Affecté au centre d'instruction d'entrainement des réserves de l'armée de l'Air à Orly, le 29 juillet 1936 - Nommé Colonel, le 15 mars 1938 - Décédé à Locquirec (Finistère), le 27 mars 1978 - Photo collections du SHD de Vincennes - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 25) de la commune de Villebois (Ain) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 103 - CCC de l'escadrille N 153 / SPA 153 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Ain - JORF - Dernière mise à jour : 30 août 2021.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Gigodot, pilote à l'escadrille N 103, en date du 28 septembre 1916 : "Le 16 septembre, a abattu un avion ennemi dans les lignes françaises."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Antoine Louis Gigodot, pilote à l'escadrille N 153, en date du 9 novembre 1917 : "Brillante conduite au feu dans l'infanterie pendant les combats du début de la guerre. passé dans l'aviation, a continué à faire preuve de qualités militaires, de bravoure, de sang-froid et de mépris du danger. Comme chef d'une escadrille de nouvelle formation, donne à ses subordonnés le plus bel exemple et exerce sur eux le plus heureux ascendant. A abattu, le 12 août 1917, son troisième avion ennemi. Déjà quatre fois cité à l'ordre."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Jean Gigodot, du 13ème bataillon de chasseurs à pied, commandant à l'escadrille SPA 103, en date du 21 août 1918 : "Très bon pilote de chasse; excellent commandant d'escadrille qui exerce sur ces hommes un très grand ascendant par son courage, son allant et son énergie. Le 22 juillet 1918, a abattu un avion ennemi dans nos lignes , portant ainsi à quatre le nombre de ses victoires. Quatre citations. Chevalier de la Légion d'Honneur pour faits de guerre."

* Officier de la Légion d'Honneur du Chef de bataillon Jean Antoine Louis Gigodot du Ministère de l'Air, en date du 15 décembre 1933 : "17 ans de services, 5 campagnes, 3 citations, 2 années de bonifications pour services aériens. Chevalier du 9 novembre 1917."

Ltt Jean Antonin Louis Gigodot - Brevet de pilote militaire n° 2763 en date du 23 février 1916 - Commandant de l'escadrille N 153 / SPA 153 du 1er juillet 1917 au 25 septembre 1918 - 4 victoires homologuées et 2 probables - Photo transmise par la famille Félix Henry que je remercie pour son aide.

Adj Georges Jean Lutzius - Né le 16 mars 1897 à Lyon (Rhône) - Fils de Georges Lutzius et de Jeanne Undenstock - Domiciliés au 2, rue de la Méditerrannée à Lyon 7ème (Rhône) - Profession avant guerre étudiant - Classe 1917 - Recutement du bureau central de Lyon (Rhône) sous le matricule n° 2399 - Ajourné de service militaire en 1915 pour faiblesse - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au titre du 2ème groupe d'aviation, le 15 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3001 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 18 mars 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 2 mai 1916 - Pilote du GDE du 2 mai au 13 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille N 103 du 13 juillet 1916 au 30 juin 1917 - Nommé Caporal, le 2 juillet 1916 - Nommé Sergent, le 25 septembre 1916 - Convoyage d'un avion depuis la RGAé du 14 au 17 février 1917 - Pilote de l'escadrille N 153 / SPA 153 du 1er juillet 1917 au 16 juillet 1918 - Le Nieuport 24 n° N 4446 lui est affecté - Nommé Adjudant, le 25 août 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 6 novembre 1917 - Détaché à la RGAé pour transformation sur SPAD VII et XIII du 16 décembre 1917 au 3 janvier 1918 - Le SPAD XIII n° S 2207 lui est affecté - Rejoint l'escadrille par la voie des airs, le 22 janvier 1918 - Une victoire homologuée, le 21 mars 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 31 avril 1918 - Tué en combat aérien contre quatorze avions allemands, aux commandes du SPAD XIII n° S 8240, dans les environs du moulin de Virginy, à 15 km au Nord-Ouest de Sainte-Ménéhould (Marne), le 16 juillet 1918 - Le Slt André Barcat, qui pilotait le SPAD XIII n° S 4444, a été tué lors du même combat aérien - Leurs adversaires étaient probablement des pilotes du Jasta 19 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 2ème groupe d'aviation, à titre posthume, en date du 23 janvier 1920 - Photo SHD de Vincennes - Fond Lutzius n° 96.1312 - Sources : Pam (2 fiches) - CCC de l'escadrille N 103 - CCC de l'escadrille N 153 / SPA 153 - Registre des vols de l'escadrille N 153 / SPA 153 - MpF - JORF - Bailey/Cony - Dernière mise à jour : 19 septembre 2021.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Georges Jean Lutzius du 2ème groupe d'aviation, pilote à l'escadrille SPA 153, en date du 31 avril 1918 : "Pilote de tout premier ordre qui n'a cessé de donner le plus bel exemple de discipline et du dévouement. Se dépense sans compter, combattant toujours avec le plus belle ardeur. Le 21 mars 1918 a abattu un avion ennemi qui s'est écrasé au sol."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 2ème groupe d'aviation, à titre posthume, du Slt Georges Jean Lutzius, en date du 23 janvier 1920 : "Officier d'élite dont la discipline et le dévouement absolus ont toujours fait l'admiration de tous. Pendant deux ans dans l'aviation de chasse, a constamment attaqué avec la même ardeur et le plus haut sentiment du devoir. Le 16 juillet 1918, a trouvé une mort glorieuse dans le secteur de Champagne en attaquant avec un camarade une patrouille de quatorze avions ennemis. Une victoire. A été cité."

Slt Henri Marie Joseph Arrault - Né le 30 mars 1896 au Châlet l'Archet au Quartier St-Léon à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) - Fils de Julien Désiré Marie Maxime Arrault (Ltt au 24ème bataillon d'artillerie à pied) et de Marie Paule Laurent - Domiciliés en 1916 au 20, boulevard Henri IV à Paris 4ème (75) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1916 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 9 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 32ème régiment d'artillerie, à compter du 21 août 1914 - Nommé Brigadier en janvier 1915 - Croix de guerre et citation n° 147 à l'ordre de l'artillerie divisionnaire, le 2 mars 1916 - Nommé Maréchal des Logis en février 1916 - Citation n° 277 à l'ordre de l'artillerie divisionnaire, le 24 novembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 19 décembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 6057 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 24 mars 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute-école" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 10 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille N 153 / SPA 153 du 10 juillet 1917 au 4 novembre 1918 - Détaché à la RGA du Bourget du 16 au 25 décembre 1917 - Citation n° 635 au l'ordre du groupe d'armée de réserve, en date du 21 avril 1918 - Nommé Adjudant, le 25 mai 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 11 août 1918 - Médaille Militaire, le 12 août 1918 - Affecté au CIACB de Perthes, le 4 novembre 1918 - Il termine la guerre avec 3 victoires homologuées et une probable - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 10 juin 1919 - Démobilisé, le 2 septembre 1919 - Entre aux Beaux-Arts au début des années 20, chez le peintre Cormon, jusqu'en 1924 - Chevalier de la Légion d'Honneur,en date du 11 juillet 1920 - Affecté dans la réserve au 2ème régiment d'aviation, le 30 juin 1921 - Passé dans la réserve à l'arme de l'aéronautique, le 29 juin 1923 (loi du 8 décembre 1922) - Nommé Lieutenant de réserve au 2ème régiment d'aviation, le 18 mars 1923 - Profession Artiste Peintre - Expose à la Nationale en 1924 - Expose aux Tuileries en 1928 - Affecté au centre de mobilisation n° 52 (réserve), le 1er juin 1929 - Décédé des suites de la maladie de Hodgkin, à Chantilly, le 30 décembre 1930 - Remarquez l'insigne métallique de l'escadrille - Photo Henri Arrault, transmise par Hervé Arrault, son neveu, que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 140) de la ville de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) - Pam - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 153 / SPA 153 - JORF - Dernière mise à jour : 26 août 2021.

* Citation n° 147 à l'ordre de l'artillerie divisionnairedu MdL Henri Marie Joseph Arrault du 32ème régiment d'artillerie, en date du 2 mars 1916 : "A, pendant les périodes des 10, 11, 12, 25 et 27 février 1916, de jour et de nuit, grâce à son énergie, maintenu assurées d'une façon constante, toutes les liaisons téléphoniques du groupe, particulièrement complexes, ainsi que les liaisons optiques, procédant à la réparation et à l'installation des lignes sous le bombardement, quelque violent qu'il soit."

* Citation n° 277 à l'ordre du régiment du MdL Henri Arrault du 32ème régiment d'artillerie, en date du 24 novembre 1916 : "Chef de l'équipe téléphonique du Groupe. Engagé pour la durée de la guerre. Admirable d'énergie, de sang-froid et d'initiative, entraîne toute l'équipe téléphonique par son exemple. A rendu des services très importants pendant les combats de Verdun en assurant la permanence de la liaison au prix de difficultés inouïes. A continué pendant les journées sur la Somme à faire preuve des plus belles qualités, notamment les 16 et 17 octobre, où le chef d'escadron et deux officiers venant d'être tués dans l'abri voisin de poste téléphonique violemment bombardé par du gros calibre pendant 36 heures consécutives, et toutes les lignes étant hachées, a malgré tout réussi à assurer la réparation du réseau et la permanence de la liaison téléphonique entre le groupe, les échelons supérieurs et les batteries. Déjà cité à l'ordre du régiment en Champagne."

* Citation n° 635 au l'ordre du groupe d'armée de réserve du MdL Henri Marie Joseph Arrault, au 32ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille SPA 153, en date du 21 avril 1918 : "Pilote toujours volontaire pour les missions les plus difficiles. Continue à faire preuve dans l'aviation de combat les mêmes qualités d'entrain et d'énergie qui lui avaient déjà déjà valu 2 citations dans l'artillerie, le 21 mars 1918. A contribué pour une large part à la destruction d'un avion ennemi."

* Citation n° 7851 à l'ordre de l'armée du MdL Henri Marie Joseph Arrault au 32ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille SPA 153, en date du 13 juin 1918 : "Pilote de chasse de tout premier ordre. A forcé tout dernièrement un pilote ennemi à atterrir dans nos lignes. Trois Citations."

* Médaille Militaire et citation n° 9001 à l'ordre de l'armée de l'Adj Henri Marie Joseph Arrault au 32ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille SPA 153, en date du 12 août 1918 : "Pilote hors pair, réunissant les plus belles qualités de courage, de dévouement et de discipline. Ayant déjà, dans l'artillerie, provoqué l'admiration de ses chefs et de ses camarades par sa bravoure continue, dans l'aviation, où il a livré les plus durs combats, a montré un exemple rare des plus admirables vertus militaires. Vient d'abattre dans nos lignes son troisième avion ennemi. Quatre citations.".

Slt Ernest Jules Petrus Joseph Louvat - Né le 12 juin 1896 à St-Jean-de-Bournay (Isère) - Fils de Cyrille François Ernest Louvat (négociant) et de Marie Louise Tournier (négociante) - Domiciliés au 15, rue Victor Hugo à Vienne (Isère), puis au 36, cours Remestang à Vienne (Isère) - Profession avant guerre étudiant - Classe 1916 - Recrutement de Vienne (Isère) sous le matricule n° 647 - Mobilisé au 75ème régiment d'infanterie, le 6 avril 1915 - Admis au concours des EOR des 13 et 14 mars 1915 - Nommé Aspirant, le 1er septembre 1915 - Affecté au 22ème régiment d'infanterie, le 1er septembre 1915 - Affecté au 18ème régiment d'infanterie, le 1er août 1920 - Affecté au 369ème régiment d'infanterie, le 12 septembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 16 mai 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 3 juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8411 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord sur Caudron G III, le 5 septembre 1917 - Brevet obtenu en 41h08 mn de vol avec 132 atterrissages en double commande et 74 vols seul - Stage de Haute Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau (20h35) du 3 au 30 octobre 1917- Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 30 octobre au 15 novembre 1917 - Pilote du GDE du 19 novembre au 10 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 153 / SPA 153 du 10 décembre 1917 au 26 mars 1919 - A effecté son premier vol à la N 153, aux commandes du Nieuport 27 N 4632, le 13 décembre 1917 - Détaché à la RGAé pour convoyer un SPAD VII vers l'unité du 16 au 24 décembre 1917 - Perçoit le SPAD VII n° S 3117, le 5 janvier 1918 - Citation n° 32 à l'ordre du corps d'armée, en date du (non précisée) - Citation n° 907 à l'ordre de l'armée, en date du 11 mai 1918 - Détaché à l'école de tir aérien de Cazaux du 8 au 30 novembre 1918 - A effectué un vol de 40 mn, aux commandes d'un Fokker Dr I, le 16 décembre 1918 - A effectué le convoyage d'un Fokker D VII entre Sarreguemines à Malzéville, le 2 décembre 1918 - Détaché à l'escadrille SPA 48 du 26 au 31 mars 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 48 du 31 mars au 23 septembre 1919 - Trois citations à l'ordre de l'armée et du corps d'armée - Deux victoires homologuées et une probable - Totalise à la fin de la 1ère GM, 311 heures dont 269 au-dessus des lignes - Démobilisé, le 23 septembre 1919 - Domicilié à Vinay (Isère) - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 17 août 1919 - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 22 juin 1920 - A effectué une période d'exercice de 15 jours au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron du 20 au 27 septembre 1920 - Tué au cours d'un accident aérien pendant cette période, en compagnie de l'Adj Pasteur (photographe), à Saint-Priest (Isère), le 27 septembre 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 1er régiment d'aviation, à titre posthume, en date du 12 juillet 1921 - Photo colllection Thierry Matra - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 36) de la commune de St-Jean-de-Bournay (Isère) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Isère - CCC de l'escadrille N 153 / SPA 153 - JORF - Dernière mise à jour : 26 août 2021.

* Citation n° 32 à l'ordre du corps d'armée du Slt Ernest Jules Louvat, pilote à l'escadrille SPA 153, en date du (non précisée) : "Très bon pilote, a pris part à un combat au cours duquel un avion ennemi a été abattu près de Montdidier."

* Citation n° 907 à l'ordre de l'armée du Slt Ernest Louvat, détaché du 369ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 153, en date du 11 mai 1918 : "Très bon pilote. Dès son arrivée en escadrille, a montré de belles qualités d'audace. Le 2 mai 1918 a incendié un Drachen ennemi."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 1er régiment d'aviation, à titre posthume, du Slt Ernest Louvat, pilote du 1er régiment d'aviation de chasse, en date du 12 juillet 1921 : "Pilote de premier ordre, s’est distingué durant la guerre par son allant, son mépris du danger et son audace, a abattu un Drachem et un avion allemand. A été tué au cours d’une période d’entrainement en service commandé." (Citation à l’ordre du régiment par application de l’article 277 du service courant.)

Slt André Jean Louis Barcat - Né le 8 novembre 1896 à Paris 17ème (75) - Fils de Jean Joseph Barcat et d'Hélène Louise Fleuriot - Domiciliés au 32, rue Desrenandes à Paris 17ème (75) - Profession avant guerre Etudiant en préparation à l'entrée à l'école Centrale des arts et manufactures - Classe 1916 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1046 - A obtenu en 1915 un sursis d'incorporation valable après la guerre - Mobilisé au 30ème régiment d'artillerie, le 12 avril 1915 - Admis sans examen au peloton spécial des élèves officiers de réserve de l'artillerie, le 7 mai 1915 - Stage à l'école militaire de l'artillerie de Fontainebleau du 15 juin au 3 novembre 1915 - Nommé Aspirant d'artillerie, le 1er octobre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 1er octobre 1915 - Observateur de la RGA de Dugny-Le-Bourget du 1er octobre au 14 décembre 1915 - Affecté au service aéronautique de la 6ème armée, le 14 décembre 1915 - Observateur de l'escadrille MF 62 du 14 au 20 décembre 1915 - Observateur de l'escadrille V 21 (future 219) du 20 décembre 1915 au XXX - A suivi les cours complémentaires à l'école militaire de l'artillerie de Fontainebleau, à compter du 1er août 1916 - Observateur de l'escadrille F 19 - Observateur de l'escadrille F 206 du XXX au 13 octobre 1917 - Affecté au 83ème régiment d'artillerie lourde, le 23 septembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 27 septembre 1916 - Affecté au 81ème régiment d'artillerie d'assaut, le 13 décembre 1916 - Passé élève pilote à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 13 octobre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 10.069 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 26 novembre 1917 - Stage de perfectionnement "avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 3 janvier 1918 - Pilote du GDE du 3 janvier 1918 au XXX - Lâché sur SPAD VII et XIII au GDE, le 23 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 155 du XXX au 22 février 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 153 du 22 février au 16 juillet 1918 - Affecté au 500ème régiment d'artillerie d'assaut (chars), le 1er mai 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 13 juin 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 24 juin 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 13 juillet 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un SPAD XIII, dans les environs de Malmy (Marne), le 16 juillet 1918 - Ses adversaires étaient très probablement des pilotes du Jasta 19 - Le Slt Georges Lutzius, qui volait en patrouille avec lui, a lui aussi été abattu et tué - Son SPAD XIII s'est écrasé dans les environs de Vrigny (Marne) - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide - Sources : Pam (2 fiches) - CCC de l'escadrille MF 62 - CCC de l'escadrille SPA 153 - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine archivé aux archives départementales de Paris - Bailey / Cony - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 2 octobre 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt André Jean Louis Barcat du 83ème régiment d'artillerie lourde, pilote à l'escadrille SPA 153, en date du 13 juin 1918 : "Pilote de grande valeur, a abattu en flammes dans nos lignes son deuxième avion ennemi. Une citation."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt André Jean Louis Barcat du 83ème régiment d'artillerie lourde, pilote à l'escadrille SPA 153, en date du 13 juillet 1918 : "Très bon pilote. A incendié récemment un drachen. Une citation."

Slt André Barcat - Pilote de l'escadrille SPA 153 du 22 février au 16 juillet 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un SPAD XIII, dans les environs de Malmy (Marne), le 16 juillet 1918 - Photo droits réservés.

Sgt Pierre Roger Jean Félix Marie Moussé - Né le 17 mars 1894 au quai St-Jacques à Redon (Ille-et-Vilaine) - Fils de Félix Marie Moussé (serrurier) et de Marie Joseph Nizand - Domiciliés au Quai S-Jacques à Redon puis au 24, rue de la Truie qui file au Mans (Sarthe) en 1914 - Profession avant guerre Dessinateur à la gare de Nantes - Classe 1914 - Recrutement du Mans (Sarthe) sous le matricule n° 1646 - Ajourné de service militaire pour faiblesse en 1914 - Appelé à l'activité par anticipation et affecté au 130ème régiment d'infanterie, le 15 décembre 1914 - Nommé Caporal, le 2 février 1915 - Affecté au 404ème régiment d'infanterie, le 20 mars 1915 - Nommé Sergent, le 4 août 1916 - Croix de Guerre et citation n° 284 à l'ordre du 404ème régiment d'infanterie, en date du 18 octobre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 10 juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9286 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 16 octobre 1917 - Stage de perfectionnement "Chasse" à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 24 janvier 1918 - Pilote du GDE du 24 janvier au 4 juin 1918 - Lâché sur avions SPAD VII et XIII, le 9 mars 1918 - Affecté au groupe Ménard, le 3 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 153 du 4 juin 1918 au 2 avril 1919 - A volé sur les SPAD VII et XIII n° S 7184, S 4404 , S 2217, S 3772 - S 15.505 - S 10.128 - Pilote du CIACB de Perthes du 2 avril au 8 septembre 1919 - Démobilisé, le 8 septembre 1919 - Domicilié à Viroflay (Seine-et-Oise) - reprend son poste de dessinateur à la gare de Nantes - Professeur de dessin industriel et de mathématiques au centre d'apprentissage de la SNCF de Nantes - Classé en affectation spéciale au titre de la 3ème section de chemins de fer de campagne de la compagnie des chemins de fer d'Orléans, en qualité d'expéditionnaire à Nantes, le 12 novembre 1920 - Classé en affectation spéciale au titre des chemins de fer de Paris-Orléans comme employé à Nantes (Loire-Atlantique), le 8 août 1927 - Décédé à Nantes (Loire-Atlantique), le 2 juillet 1976 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 3) de la ville de Redon (Ille-et-Vilaine) - Décédé le 2 juillet 1976 - Photo Pierre Moussé transmise par Laurent Brulon que je remercie pour son aide - Remarquez son insigne métallique - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Registre des heures de vol de l'escadrille SPA 153 - JMO escadrille N 153 / SPA 153 - Fiche matricule aux archives départementales de la Sarthe - JORF - Dernière mise à jour : 1er septembre 2021.

* Croix de Guerre avec étoile de bronze et citation n° 284 à l'ordre du 404ème régiment d'infanterie, en date du 18 octobre 1916 : "Sous-officier donnant à ses hommes un bel exemple d'énergie et de bravoure, s'est particulièrement distingué au cours de l'attaque du 17 octobre 1916 en participant sous une feu violent à l'organisation de la position conquise."

 

Photo du Ltt Alexandre Bouzac

Slt Alexandre Joseph Bouzac - Né le 21 avril 1887 à Hérépian (Hérault) - Fils de (non reconnu) et d'Hélène Marie Bouzac - Classe 1907 - Recrutement de Béziers (Hérault) sous le matricule n° 892 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 4ème régiment de chasseurs d'Afrique, le 8 mai 1906 - En Tunisie du 11 mai 1906 au 23 février 1909 - Nommé Brigadier, le 1er juillet 1908 - Affecté, pour convenance personnelles, aux 29ème régiment de Dragons, le 27 février 1909 - Rengagé pour un an, à compter du 8 mai 1909 - Rengagé pour un an, à compter du 8 mai 1910 - Rengagé pour deux ans, au titre du 6ème régiment de chasseurs d'Afrique, à compter du 8 mai 1911 - Incorporé dans cette unité, le 6 mai 1911 - En Algérie du 27 mai au 15 juillet 1911 - Au Maroc (Casablanca) du 16 juillet 1911 au 17 mars 1912 - Nommé Brigadier au 6ème régiment de chasseurs d'Afrique, le 17 janvier 1912 - Au Maroc occidental du 18 mars 1912 au 1er août 1914 - A pris part à la répression de l'émeute de Fez du 17 au 19 avril 1912 - Rengagé pour un an, à compter du 8 mai 1912 - A pris part de l'affaire de la Kesbab de Sidi-Esslan, le 19 juin 1912 - A pris part à l'affaire Isfran, le 21 et 22 juin 1912 - A participé au combat du Djebel Outiki, le 23 juin 1912 - Affecté au 1er escadron auxiliaire marocain, le 19 août 1912 - Nommé Maréchal des Logis, le 15 octobre 1912 - Rengagé pour deux ans, à compter du 8 mai 1914 - A participé au combat du Djebel Bou-Moris, le 7 juin 1914 - A participé aux affaires de Tanaoual, le 10 juin 1914 - A pris part au combat du Rehkra, le 12 juin 1914 - A pris part au combat d'El-Bordj, le 26 juin 1914 - A pris part au combat d'Oubrès, le 30 juin 1914 - A pris part au combat du Fourn-Feguet, le 4 juillet 1914 - En opérations au Maroc du 2 août 1914 au 8 novembre 1915 - Nommé Maréchal des logis chef et affecté au 9ème escadron de Spahis marocains, au Maroc Occidental, le 13 mai 1915 - Cette unité était casernée à Rabat (Maroc) - Médaille coloniale avec agrafe "Maroc" - Médaille commémorative du Maroc avec agrafe "Maroc" - Croix de Guerre et citation à l'ordre de la division, en date du 14 mai 1915 - Proposé par la décoration du Ouissam Alaoiut à titre normal, le 1er octobre 1916 - Re-proposé pour cette décoration, les 15 janvier 1914 et 10 mai 1914 - Affecté au 1er groupe d'aviation, le 4 novembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 2 décembre 1915 - Formation initiale de pilote militaire à l'école d'aviation militaire d'Avord - Brevet de pilote militaire n° 3563 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 28 mai 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Juvisy - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute école" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 2 novembre 1916 - Blessé à la tête et au corps au cours d'un accident d'avion, le 15 août 1916 - Pilote du GDE du 2 novembre 1916 au 3 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 12 / SPA 12 du 4 janvier 1917 au 19 avril 1919 - En mission de convoyage avion à la RGA du 17 au 20 avril 1917 - Nommé Adjudant, le 25 avril 1917 - En mission à Matouges du 27 au 28 avril 1917 - Citation n° 219 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 30 mai 1917 - En mission à Matouges du 4 au 5 juin 1917 - En mission à Rosnay pour aller chercher un SPAD VII du 11 au 16 juillet 1917 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du 14 juillet 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 2 septembre 1917 - Détaché à la RGA, le 11 mars 1918 - Le 2 avril 1918, son avion est le SPAD XIII n° S 703 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 17 mai 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 28 juin 1918 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 25 décembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 28 décembre 1918 - Commandant de la SPA 12 du (1er trimestre) au 19 avril 1919 - Détaché à la section technique d'aéronautique (STAé), le 19 avril 1919 - Grièvement blessé, à la tête et aux membre, au cours d'un accident d'avion, le 3 octobre 1919 - A bénéficié de bonifications pour services aériens du 24 octobre 1919 au 30 juin 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 1er juin 1920 - Placé hors cadre aéronautique, le 1er juin 1920 - Bonifications pour services aériens du 1er juillet 1921 au 30 juin 1922 - Commandant, par intérim, de la 10ème escadrille (traditions de la SPA 153) du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz du 1er juillet au 15 août 1921 - Commandant de la 10ème escadrille (SPA 153) du 1er RAC de Thionville du début septembre 1922 - Son escadrille vole sur Nieuport-Delage NiD 29 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 8 décembre 1923 - Nommé Capitaine et affecté au groupe de chasse du 38ème régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 22 juin 1927 - Affecté au bataillon de l'air 108 de Marignane, le 1er octobre 1938 - En retraite, le 21 avril 1940 - Reste dans les cadres de l'armée de l'Air comme officier de réserve, le 23 avril 1940 - Nommé Capitaine de réserve, à compter de son admission en retraite, le 29 juin 1940 - Nommé Commandant de réserve, le 23 septembre 1944 - Décédé à Béziers (Hérault), le 3 février 1962 - Sources : Registre des naissances (acte n° 8) de la commune de Hérépian (Hérault) - Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Hérault - CCC de l'escadrille N 12 - JORF - Dernière mise à jour : 11 avril 2021.

* Croix de guerre et citation n° 2698 à l'ordre du général commandant la subdivision de Rabat, en date du (non précisé) : "Au combat de Sidi-Boudourd, le 14 mai 1915, comme commandant d'une patrouille dans l'ourq Bieth, a mis en fuite un groupe important de rebelles et a tué de sa main un des fuyards au revolver alors que celui-ci menaçait à bout portant un spahis déjà blessé, pris sous son cheval."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Alexandre Bouzac, pilote à l'escadrille N 12, en date du 14 juillet 1917 : "Très bon pilote qui s'est distingué au cours de nombreuses missions périlleuses par son intrépiditéb et son courage. A abattu deux avions ennemis. Une citation (croix de guerre)."

* Citation à l'ordre de la 5ème armée du Slt Alexandre Joseph Bouzac, détaché du 9ème escadron de spahis marocains, pilote à l'escadrille SPA 12, en date du 4 septembre 1918 : "Officier pilote qui journellement à la tête de sa patrouille mène de durs combats au cours desquels il fait preuve du plus bel esprit der sacrifice et de plus grand courage. Le 23 août 1918, a incendié un drachen ennemi."

 

Photo du Sgt Rémi Morel

Sgt Rémi François Morel - Né le 29 juillet 1891 à Avranches (Manche) - Fils de Rémi Morel (marchand de vin) et de Marie Julie Joséphine Lebois - Profession avant guerre Etudiant - Domicilié au 44, boulevard Voltaire à Paris 11ème (75) - Classe 1911 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sus le matricule n° 1862 - A bénéficié d'un sursis d'incorporation pour effectuer son service militaire au titre de ses études - Y a renoncé et a été affecté à la 3ème section de secrétaires d'état-major, le 8 octobre 1912 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 25 novembre 1913 - En campagne en Belgique du 17 au 26 août 1914 - Affecté à l'état-major de la 6ème division d'infanterie - Blessé par deux éclats d'obus dans la région interocapulaire, avec abcés gazeux et région sus-épineuse au fort de Tarrare (Meuse), le 16 avril 1916 - Citation à l'ordre du QG du 3ème corps d'armée, en date du 15 mai 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 mars 1917 - A l'école d'aviation militaire de Dijon, pour la formation théorique - Brevet de pilote militaire n° 7096 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 21 juin 1917 - Stage de perfectionnement "Chasse" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Nommé Caporal, le 2 juillet 1917 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 11 août 1917 - Pilote du GDE du 11 au 28 août 1917 - Pilote de l'escadrille N 153 / SPA 153 du 28 août 1917 au 29 mai 1918 - Le Nieuport 24bis n° N 4632 lui est affecté - 1er vol d'essai de l'appareil, le 2 septembre 1917 - A volé sur les Nieuport 24 bis et 27 n° N 4658, N 4665, N 4632 et le SPAD VII n° S 5727 - Nommé Sergent, le 1er janvier 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes du SPAD VII n° S 5727, dans les environs de Sermoise (Aisne), le 29 mai 1918 - Son adversaire était probablement le Ltn Gerhard Schulte du Jasta 50 (3ème victoire homologuée) - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 13 juillet 1918 - Nota : dans les documents officiels, il y a une grande confusion dans l'orthographe de son prénom usuel, il s'agit bien de "Rémi" et non de "Rémy" - Sources : Registre d'état-cil (acte n° 89) de la ville d'Avranches (Manche) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 153 / SPA 153 - Registre des heures de vol de l'escadrille N 153 / SPA 153 - Fiche matricule du 4ème bureau de la Seine conservée par les archives départementales de Paris - MPF - CICR - Bailey/Cony - JORF - Dernière mise à jour : 1er septembre 2021.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre du QG du 3ème corps d'armée, en date du 15 mai 1916 : "Secrétaire d'état-major de la division, a été atteint au poste de commandement de plusieurs éclats d'obus. Ne s'est laissé évacuer sur l'ordre formel du chef d'état-major."

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Rémy Françis Morel de la 3ème section de secrétaires d'état-major, pilote à l'escadrille SPA 153, en date du 13 juillet 1918 : "Très bon pilote, plein d'allant, ayant pris une large partie à un combat au cours duquel un avion ennemi fut abattu. Disparu au cours d'urie mission délicate et périlleuse qu'il exécutait avec son audace et son courage habituels. Une blessure. Une citation. "

 

Photo du Sgt Emile Justrabo

Sgt Emile Victor Pierre Stéphane Justrabo - Né le 10 mars 1898 à Beaumarchés (Gers) - Fils de Pierre Pascal Justrabo (employé) et d'Agnès Emilie Berthe Stéphanie Vigier (couturière) - Domiciliés au 5, rue des Goncourt à Paris 11ème (75) - Profession avant guerre Electricien - Classe 1918 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1506 - Mobilisé au 3ème régiment d'artillerie coloniale, le 16 avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 septembre 1917 - Passé à l'école d'aviation militaire de Dijon pour formation théorique - Brevet de pilote militaire n° 10.502 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 13 décembre 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 16 décembre 1917 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, le 4 février 1918 - Lâché sur SPAD VII et SPAD XIII, le 4 avril 1918 - Stage au centre d'instruction de Perthes (CIACB) du 18 mai au 17 juillet 1918 - Nommé Caporal, le 20 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 153 du 17 juillet 1918 au 29 mars 1919 - Blessé par balle au pouce gauche - Evacué sur l'hôpital de Beauvais, le 15 août 1918 - Rentré de convalescence, le 21 septembre 1918 - Au cours d'une mission d'attaque d'un Drachen, aux commandes du SPAD XIII n° S 15.410, il est contraint d'atterrir dans les lignes allemandes, le 8 novembre 1918 - Fait prisonnier, il réussit à s'échapper et à regagner les lignes françaises, dès le lendemain - Nommé Sergent, le 10 novembre 1918 - Rejoint l'escadrille, le 22 novembre 1918 - Convoyage d'un avion, le 24 novembre 1918 - Détaché à Sarreguemines du 8 au 11 décembre 1918 - Croix de Guerre avec palme et citation n° 13.522 à l'ordre de l'armée, en date du 23 février 1919 - Détaché à l'escadrille SPA 94, le 27 mars 1919 - Affecté comme pilote de l'escadrille SPA 94 du 29 mars au 14 septembre 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 102 du 14 septembre au 1er octobre 1919 - Affecté à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 6 octobre 1919 - Affecté à la 15ème section d'ouvriers d'aviation, le 1er avril 1920 - Démobilisé, le 28 mai 1920 - Marié avec Mlle Amélie Jeanne Angèle Justrabo à la mairie de Beaumarchais, le 25 janvier 1921 - Domicilié rue Jules Rathier à Chablie (Yonne), à compter du 28 février 1921 - Rengagé pour deux ans au titre du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 10 avril 1921 - Rengagé pour un an, au titre du 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), au compter du 10 avril 1924 - Nommé Sergent-Major mécanicien, le 1er juillet 1924 - Médaille Militaire, en date du 30 décembre 1924 - Rengagé pour un an, au titre du 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), au compter du 10 avril 1925 - Affecté au 36ème groupe d'aviation de Pau, sur convenances personnelles, le 25 juillet 1925 - Proposé pour le maintien en "Service armé" et pension temporaire d'invalidité de 10 % pour perte de la 2ème phalange du pouce gauche avec rétection de l'extrémité digitale de la 1ère, par la commission de réforme de Paris, le 11 février 1926 - Rengagé pour deux ans au titre du 36ème groupe d'aviation de Pau, à compter du 27 mars 1926 - Tué en service aérien commandé au camp d'aviation du Pont Long à Pau, le 5 juillet 1927 - Citation n° 23 à l'ordre de la 2ème division, à titre posthume, en date du 9 août 1927 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 7) de la commune de Beaumarchés - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 153 - CCC de l'escadrille SPA 94 - CCC de l'escadrille SPA 102 - Fiche matricule du 4ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - JORF - Dernière mise à jour : 18 septembre 2021.

* Croix de Guerre avec palme et citation n° 13.522 à l'ordre de l'armée, en date du 23 février 1919 : "Excellent pilote d'une très belle énergie et d'un courage remarquable, toujours volontaire pour les missions difficiles, a exécuté fréquemment des mitraillages à très basse altitude, infligeant à des troupes ennemies des pertes sérieuses, notamment les 29 septembre, 4 et 5 octobre 1918. Le 8 novembre, au cours d'une attaque de Drachens, atteint par une mitrailleuse de défense, a dû atterrir chez l'ennemi, s'est évadé le lendemain en essuyant le feu des sentinelles et parvenant au milieu de circonstances difficiles à regagner nos lignes, faisant preuve de beaucoup de sang-froid, de courage et d'habileté."

* Médaille Militaire du Sgt Emile Victor Pierre Stéphane Justrabo au 38ème régiment d'aviation, en date du 30 décembre 1924 : "7 ans de services, 3 campagnes. Une citation."

* Citation n° 23 à l'ordre de la 2ème division, à titre posthume, en date du 9 août 1927 : "Sergent-major mécanicien qui a toujours mérité les notes les plus élogieuses. A trouvé la mort en service aérien commandé, le 5 juillet 1927."

 

Photo du Ltt Michel Marinkovitch

Ltt Michel Marinkovitch - Né le 12 juin 1878 à Krouchevatz (Serbie) - Fils de Militch Marinkovitch et de Vassilia Petrovitch - Résident à Oran (Algérie) en 1898 - Classe 1898 - Recrutement d'Oran (Algérie) sous le matricule n° 1581 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 1er régiment étranger, le 27 décembre 1898 - En opérations en Algérie du 31 décembre 1898 au 4 mars 1900 - En opérations dans les régions sahariennes du 5 au 8 mars 1900 - En opérations en Algérie du 9 au 25 mars 1900 - En opérations dans les régions sahariennes du 26 mars au 20 novembre 1900 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 11 mai 1900 - En opérations en Algérie du 21 novembre au 15 décembre 1900 - Engagement annulé car reconnu inapte au service militaire, le 30 novembre 1900 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 2ème régiment étranger, le 8 novembre 1901 - En opérations en Algérie du 16 novembre 1901 au 17 janvier 1905 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 11 mai 1902 - Nommé Caporal, le 11 février 1903 - En opérations au Tonkin du 18 janvier 1905 au 7 novembre 1907 - Naturalisé français par un décret du 14 octobre 1905 - Rengagé pour un an, à compter du 8 novembre 1905 - Rengagé pour cinq ans, à compter du 8 novembre 1907 - En opérations en Algérie du 26 novemvre 1907 au 29 juillet 1908 - En opérations dans les régions sahariennes du 30 au 31 juillet 1908 - En opérations en Algérie du 1er au 12 août 1908 - En opérations dans les régions sahariennes du 13 au 14 août 1908 - En opérations en Algérie du 15 août au 4 septembre 1908 - En opérations dans les régions sahariennes du 5 au 23 septembre 1908 - En opérations en Algérie du 24 septembre au 2 novembre 1908 - En opérations dans les régions sahariennes du 3 novembre 1908 au 10 février 1909 - En opérations en Algérie du 11 février au 13 février 1909 - En opérations dans les régions sahariennes du 14 février au 7 mars 1909 - Affecté au 31ème régiment d'infanterie pour raisons de santé, le 7 mars 1909 - En opérations en Algérie du 8 au 10 mars 1909 - Médaille coloniale avec agrafe "Sahara" - Médaille commémorative du Maroc avec grafe "Haut Guir" - Nommé Sergent, le 23 mars 1909 - Rengagé pour deux ans, à compter du 25 novembre 1912 - Marié et domiciliés au 8 bis, rue Falginière à Paris 15ème (75) - Passé à l'aéronautique militaire comme pilote, le 10 août 1912 - Placé en position "Hors cadre", le 8 mai 1913 - Brevet de pilote militaire n° 289 obtenu à l'école d'aviation militaire de Reims (Marne), le 17 juin 1913 - Pilote de l'escadrille D 4 du 3 septembre 1913 au 8 janvier 1915 - Médaille Militaire, en date du 1er janvier 1914 - Nommé Adjudant, le 8 mai 1914 - Nommé Adjudant-chef, le 20 décembre 1914 - Evacué sur l'hôpital de Versailles (Yvelines), le 29 décembre 1914 - Pilote de la RGAé du 8 janvier au 14 mars 1915 - Pilote de la division Maurice Farman du 14 au 22 mars 1915 - Pilote de l'escadrille MF 98 T (future escadrille 524 d'Orient) du 22 mars au 28 avril 1915 - Stage sur avion Morane-Saulnier à Lyon-Bron du 28 avril au 3 mai 1915 - Pilote de la division Maurice Farman du 3 au 21 mai 1915 - Pilote de la RGAé, en subsistance à l'escadrille MS 3, du 22 mai au 3 août 1915 - Pilote de l'escadrille MF 19 du 3 août au 28 octobre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 3 septembre 1915 - Stage sur avion Breguet-Michelin à la RGAé du 28 octobre au 8 décembre 1915 - Pilote détaché à l'escadrille V 21 (future escadrille 219) du 8 décembre 1915 au 26 janvier 1916 - Pilote du détachement Breguet-Michelin affecté au GB 4 du 26 janvier au 25 mai 1916 - Arrive à Belfort aux commandes au Breguet-Michelin de chasse N° 427, le 26 janvier 1916 - Vole en équipage avec le Ltt Perrault (obs) - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 mars 1916 - Affecté à l'armée serbe, le 25 mai 1916 - Embarqué à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 2 juin 1916 - Débarqué à Salonique, le 14 juin 1916 - Pilote de l'escadrille 387 d'Orient (future escadrille 523) du 17 juin 1916 au 26 janvier 1917 - Hospitalisé du 4 octobre au 8 novembre 1916 - Entré à l'hôpital, le 2 janvier 1917 - Evacué sur la France, le 26 janvier 1917 - En convalescence du 12 février au 15 avril 1917 - Débarqué à Salonique, le 8 mai 1917 - Pilote de l'escadrille 387 d'Orient (future escadrille 523) du 8 mai au 26 octobre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 17 juillet 1917 - Commandant du détachement Nieuport de la 1ère armée serbe - Citation à l'ordre de l'armée serbe, en date du 21 juillet 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 3 septembre 1917 - Blessé en service aérien commandé, le 12 septembre 1917 - Hospitalisé pour troubles nerveux suite à son accident d'avion, le 4 octobre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 octobre 1917 - Evacué sur Salonique et parti en convalescence, le 26 octobre 1917 - Retour en Orient, le 13 février 1918 - Commandant de la 2ème escadrille serbe (ancienne escadrille AR 521 d'Orient) du 5 mars au 22 juillet 1918 - Décoré de l'Aigle blanc de serbie de 5ème classe - Embarqué à Salonique, le 22 juillet 1918 - Débarqué à Marseille, le 1er août 1918 - Pilote du GDE du 21 au 27 août 1918 - Parti au CIACB de Perthes du 27 août au 30 septembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 77 du 30 septembre 1918 au 26 mars 1919 - Pilote de l'escadrille BR 66 du 26 mars au 20 octobre 1919 - Commandant de l'escadrille SPA 96 du 20 octobre au 20 décembre 1919 - En subsistance au Parc n° 4, le 24 octobre 1919 - Affecté à l'armée d'Orient, le 20 décembre 1919 - Embarqué à Marseille, le 30 décembre 1919 - Nommé Commandant du parc de l'aéronautique du Levant, le 12 janvier 1920 - En opérations au Levant du 30 décembre 1919 au 27 mai 1920 - Rattaché administrativement au 1er régiment d'observation, le 5 juin 1920 - Affecté à la 1ère escadrille (traditions de l'escadrille SPA 37 de la Grande Guerre) du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) du 9 août 1920 au 1er janvier 1921 - Commandant de la 10ème escadrille (traditions de la SPA 153 de la Grande Guerre) du 1er régiment d'aviation de chasse du 1er janvier au 15 avril 1921 - Détaché à Bordeaux du 15 avril au 6 août 1921 - Détaché au camp de Mailly du 10 au 14 août 1921 - Commandant de la 1ère escadrille (traditions de l'escadrille SPA 37 de la Grande Guerre) du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) du 15 janvier 1922 au 12 avril 1923 - Détaché au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz (Moselle) du 16 février au 29 mars 1923 - Effectue un stage du avion Nieuport 29 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, pour être mis à la disposition du Ministère des colonies, en vue de son emploi à l'aéronautique de l'Indochine, le 6 avril 1923 - Embarqué sur l'Odessa à destination de l'Indochine et débarqué à Haiphong, le 10 mai 1923 - Affecté à l'escadrille n° 1 d'Indochine au Tonkin, le 18 juin 1923 - Nommé Capitaine, le 20 décembre 1924 - Rapatrié d'Indochine sur le vapeur "Amboise" à destination de Marseille, le 25 mai 1925 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 5 juillet 1925 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de Châteauroux, le 25 juillet 1925 - Affecté au 39ème régiment d'aviation (Levant), le 20 avril 1926 - Affecté au la compagnie hors rang (CHR), le 30 avril 1926 - Affecté à la 2ème escadrille du 39ème RA, le 1er mai 1926 - Commandant de la compagnie syrienne et de la CHR, le 4 septembre 1926 - Commandant de la 2ème escadrille (SAL 16) du 39ème RA, le 7 avril 1927 - Détaché à la 4ème escadrille (SAL 27 / 575) du 26 février au 7 avril 1927 - Reprend sa place à la 2ème escadrille, le 8 avril 1927 - Médaille d'Honneur de 2ème classe du Mérite Syrien - Affecté au centre d'instruction des spécialistes de Bordeaux, le 21 juillet 1928 - Embarqué sur le "Champollion" à destination de Beyrouth (Liban), le 26 avril 1928 - Affecté au Maroc - Embarqué sur le vapeur "Haiti", le 10 février 1929 - Débarqué à Casablanca (Maroc), le 14 février 1929 - Affecté à la 6ème escadrille du 37ème RA, le 20 février 1929 - Affecté au 4ème groupe comme 2ème adjoint, le 1er mars 1930 - Citation à l'ordre de la division, en date du 23 janvier 1931 - Autorisé à prolonger son séjour au Maroc de 4 mois, le 14 février 1931 - Nommé Chef de bataillon, le 25 avril 1931 - Admis à faire valoir ses droits à la retraite, le 12 juin 1931 - Retraite annulée, le 8 juin 1931 - Admis en congé définitif du personnel navigant, le 12 juin 1931 - Affecté, dans la réserve, à la 13ème compagnie d'ouvriers d'aéronautique, le 12 juin 1931 - Proposé pour maintien en activité avec pension temporaire de 25 % pour troubles psychiques allégés suite à une chute d'avion, un paludisme d'Orient du Maroc et du Levant par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 31 août 1932 - Admis à faire valoir ses droits à la retraite, le 3 juillet 1934 - Affecté dans les réserves par le centre de mobilisation d'aviation n° 35 de Lyon, le 3 juillet 1934 - Domicilié au Palais du Soleil au 3, avenue de Lyon au Cannet (Alpes-Maritimes) - A accompli, dans la réserve, un stage des services spéciaux à l'état-major de la 14ème région du 1er au 6 août 1938 - Décédé au 3, avenue de Lyon au Cannet (Alpes-Maritimes), le 3 mai 1960 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives nationales de l'Outre-Mer - CCC de l'escadrille MS 3 - CCC de l'escadrille MF 19 - JMO du GB 4 - CCC de l'escadrille 523 d'Orient - CCC de l'escadrille SPA 77 - CCC de l'escadrille BR 66 - Etat des services - LO - JORF - Bulletin de décès émis par la mairie du Cannet - Dernière mise à jour : 21 septembre 2021.

* Médaille Militaire du Sgt Michel Marinkovitch du 31ème régiment d'infanterie, en date du 1er janvier 1914 : "14 ans de services, 9 campagnes."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Michel Marinkovitch, pilote à l'escadrille Breguet-Michelin du groupe de bombardement n° 4, en date du 24 mars 1916 : "Très bon pilote, ayant de beaux et brillants états de service. A abattu un avion allemand au cours d'une expédition de bombardement."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Michel Marinkovitch, pilote à l'aéronautique de l'armée serbe, en date du 17 juillet 1917 : "Vieux pilote de chasse, se fait constamment remarquer par son courage et son haut sentiment du devoir. A en particulier le 27 juin 1917 attaqué successivement deux avions qui faisaient une croisière et les à contraint à piquer dans leurs lignes, plus de 300 heures de vol sur l'ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée serbe du Slt Michel Marinkovitch, commandant du détachement Nieuport de la 1ère armée serbe, en date du 21 juillet 1917 : "Vieux pilote de chasse, modèle de rigidité et de conscience militaire. Ajoute chaque jour aux exploits d'un beau passé de guerre, de nouveaux faits d'armes. Il a, en particulier le 16 juillet livré un dur combat à un avion de chasse ennemi et malgré le feu intense qu'il essuyait et l'enrayage de sa prorpr mitrailleuse, forcé celui-ci à la retraite. Il commande actuellement le détachement Nieuport."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Michel Marinkovitch, pilote commandant l'escadrille 523, en date du 25 octobre 1917 : "Commande brillamment une escadrille de chasse, volant toujours à la tête de ses pilotes. A fait une chute grave, le 12 septembre 1917 au retour d'une longue croisière et après un combat sérieux."

* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Cne Michel Marinkovitch au 34ème régiment d'aviation, aéronautique de l'Indochine, en date du 5 juillet 1925 : "Chevalier du 24 mars 1916, 26 ans de services, 16 campagnes, 2 blessures, 2 citations."

* Citation à l'ordre de la division du Cne Michel Marinkovitch, pilote détaché à la 4ème escadrille, en date du XX avril 1927 : "Officier pilote d'une grande bravoure. Venu comme volontaire à la 4ème escadrille pour prendre part aux opérations du printemps, tout particulièrement aux opérations de Leja en effectuant le 31 mars et le 1er avril des liaisons d'infanterie et reconnaissances à très basse altitude."

* Citation à l'ordre de la division du Cne Michel Marinkovitch, adjoint du 4ème groupe, en date du 23 janvier 1931 : "Magnifique soldat qui est depuis plus de cinq ans sur les théâtres d'opérations extérieures. A pris part au Maroc aux opérations de la région de Tarbla (février à avril 1929) et de la région de Bou Benib (octobre 1929 à mars 1930). Toujours plein d'entrain étant volontaire pour toutes les missions difficiles. Excellent pilote ayant à son actif 86 heures de vol de guerre au Maroc."

Les hommes

Sgt Pierre Marie Joseph comte de Villeneuve Esclapon - Né le 2 juin 1897 rue des Religieuses à Valensole (Alpes de Haute Provence) - Fils de Marie Donat Ignace Charles Louis comte de Villeneuve Esclapon (rentier) et d'Odette Louise Laure Marie Antoinette de Girard de Châteauvieux - Domiciliés à Wacquemoulin (Oise) - Avant guerre élève ingénieur - Classe 1917 - Recrutement de Beauvais (Oise) sous le matricule n° 1702 - Ajourné en 1915 pour faiblesse - Déclaré "Bon pour le service armé" en 1916 - Mobilisé au 8ème régiment de génie, le 8 août 1916 - Nommé 2ème sapeur radio télégraphiste, le 9 août 1916 - Affecté au central radio de Paris, le 7 décembre 1916 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 25 septembre 1917 - Tests de sélection et cours théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Formation élémentaire de pilote militaire et brevet de pilote militaire n° 10.170 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 1er décembre 1917 - Nommé Caporal, le 9 décembre 1917 - Stage de "Haute-Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 14 janvier 1918 - Pilote du GDE du 14 janvier au 1er avril 1918 - Lâché sur SPAD VII et XIII, le 31 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 153 du 1er avril au 14 septembre 1918 - Une victoire homologuée, en coopération avec le Cne Jean Gigodot et l'Adj Arrault, contre un biplace abattu dans l'Aisne, le 22 juillet 1918 - Nommé Sergent, le 12 août 1918 - Tué en combat aérien, aux commandes du SPAD VII n° S 5905, dans les environs d'Erbeviller-sur-Amezule (Meurthe-et-Moselle), le 14 septembre 1918 - Son adversaire était probablement le Ltn Hans Müller du Jasta 18 (sa 11ème victoire) - Son corps, qui portait des blessures par balles au visage et au crâne, a été évacué sur l'HOE 11/2 - Médaille Militaire, Croix de guerre et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 29 juillet 1921 - Photo famille de Villeneuve-Esclapon via M. Christian Pardieu - Sources : Registre des naissances de la commune de Valensole (Alpes de Haute Provence) - Pam - Fiche matricule du département de l'Oise - CCC de l'escadrille SPA 153 - Registre des vols de l'escadrille N 153 / SPA 153 - MPF - JORF - Bailey-Cony - Dernière mise à jour : 14 septembre 2018.

* Médaille Militaire, Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sgt Pierre Joseph Marie de Villeneuve Esclapon, pilote à l'escadrille SPA 153, en date du 29 juillet 1921 : "Pilote d'un allant et d'un courage merveilleux, toujours volontaire pour les missions périlleuses. Le 16 septembre 1918, au cours d'un combat contre deux monoplaces ennemis, est tombé glorieusement pour la France, après s'être bravement battu. A été cité."

Cal Pierre de Villeneuve Esclapon, pilote de l'escadrille SPA 153 du 1er avril au 14 septembre 1918 - Brevet de pilote militaire n° 10170 à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 1er décembre 1917 - Cette photographie date de sa période d'écolage à Istres - L'avion, un Nieuport 23 bis, appartenait auparavant à l'escadrille N 97 - Cette unité a échangé ses Nieuport 23 et 24 bis pour des SPAD VII et XIII en novembre / décembre 1917 - Il est donc probable que cet avion arrivait directement de cette unité - Photo famille de Villeneuve Esclapon via M. Christian Pardieu.

Sgt Emile Joseph Auguste Jannekeyn - Né le 4 décembre 1896 à Lille (Nord) - Fils de Pierre Francois Jannekeyn (archiviste d'état-major) et de Jeanne Félicie Pichon - Domicilés au 69, rue Denfers-Rochereau à Lille (Nord) puis au 2 bis, avenue de Ségur à Paris 7ème (75) en 1916 - Classe 1916 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 532 - Engagé volontaire au titre du 101ème régiment d'infanterie, le 23 août 1914 - Nommé Caporal et affecté au 150ème régiment d'infanterie, le 10 février 1915 - Blessé dans le dos, à la fesse droite, à la tête, au talon droit par des éclats de grenade au bois de Grurie, le 12 mars 1915 - Croix de Guerre et citation n° 436 à l'ordre du 32ème corps d'armée, en date du 18 juin 1915 - Maintenu service armé et proposé pour un changement d'armes (aviation) pour gêne de marche suite d'ostéite traumatique du calcaneum droit suite à blessure de guerre par éclat de grenade par la commission de réforme de Chartres, le 8 mai 1916 - Proposé pour un changement d'armes (section d'infirmiers) pour plaie de la région du thorax coté droit, pleurésie purulente consécutive, emphysème par la commission de réforme de Chartres, le 10 mars 1916 - Déclaré inapte à l'infanterie, apte comme pilote pour éclat d'obus dans le poumont droit et plaie par éclat d'obus du calcanéum droit par la décision de la commission de réforme de Saint-Nazaire - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er juin 1916 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon du 11er juin au 7 août 1916 - Passé à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 7 août 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5101 à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 27 décembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation d'Avord - Stage du tir à l'école du tir aérien de Cazaux - Stage de Haute-Ecole à Pau - Pilote de l'escadrille N 315 du 2 avril au 20 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 90 du 20 mai au 16 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 153 / SPA 153 du 16 août au 16 décembre 1917 - Nommé Sergent, le 5 décembre 1917 - Détaché à la RGAé du Bourget à compter du 16 décembre 1917 - A convoyé un Nieuport depuis la RGAé du Bourget du 16 au 17 décembre 1917 - Hospitalisé puis convalescence jusqu'au 26 mars 1918 - Pilote de l'escadrille V 484 de la Baule du 26 mars au 31 décembre 1918 - En mission à St-Cyr du 15 au 18 mai 1918 - En mission à l'île d'Yeu du 11 au 12 août 1918 - En mission à l'île d'Yeu du 16 au 20 août 1918 - En mission à l'île d'Yeu du 22 au 24 septembre 1918 - Convoyage d'un avion depuis Nanterre, le 17 septembre 1918 - Médaille Militaire et citation n° 13.088 à l'ordre des armées de l'Est, en date du 24 janvier 1919 - Démobilisé, le 12 septembre 1919 - Domicilié rue de l'Amiral Roussin à Dijon, à compter du 12 septembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 21ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Marié avec Mlle Yvonne Blanche Louise Degraine à la mairie de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), le 30 octobre 1920 - Affecté, au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 17 juin 1921 - Classé "Service auxiliaire" avec pension d'invalidité temporaire de 15 % pour reliquat consécutive à une blessure pénétrante du thorax, pleurésie purulente, éclat métallique, au talon droit cicatrice à bord externe douloureux par la marche par la commission de réforme de la Seine, le 21 mars 1922 - Domicilié villa "Les Ailes", route de Crosnes à Yrres, à compter du 23 juin 1922 - Domicilié à Azay-sur-Cher (Indre-et-Loire), à compter du 1er mars 1923 - Profession après guerre Propriétaire viticulteur - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation, le 29 décembre 1923 - Maintenu "Service auxiliaire" avec pension d'invalidité temporaire de 20 % par la commission de réforme de Tours, le 10 novembre 1925 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 26 mars 1926 - Marié avec Mlle Marcelle Lachenaud à la mairie du 7ème arrondissement de Paris (75), le 15 mai 1931 - Affecté au 2ème bataillon de l'Air par changement de désignation d'unité - Domicilié au 14, rue Bixio à Paris 7ème (75), à compter du 23 avril 1934 - Affecté, dans la réserve, au centre de mibilisation d'aviation n° 31, le 7 février 1936 - Rayé du personnel navigant, le 9 avril 1938 - Classé en position "Sans affectation", le 12 mai 1938 - Domicilié au 9, rue Mogador à Paris 9ème (75), à compter du 11 octobre 1938 - Affecté au bataillon de l'air n° 107, en date du 13 juin 1939 - Rappelé à l'activité, le 24 août 1939 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 1er octobre 1939 - Affecté à l'état-major de la 1ère armée aérienne, le 10 janvier 1940 - Compte pour ordre du bataillon air n° 117, le 31 janvier 1940 - Nommé Lieutenant de réserve de l'armée de l'Air, le 1er octobre 1943 (par décret du 26 septembre 1949) - Décédé à St-Germain-en-Laye (Yvelines), le 7 avril 1950 - Repose au cimetière Montparnasse à Paris (75) - Il est photographié aux commandes d'un Nieuport 23/24 armé d'une mitrailleuse Vickers synchronisée et d'une mitrailleuse Lewis fixée à l'aile supérieure pendant l'été 1917 - Ce cliché date de la période où il était pilote de l'escadrille N 90 - Photo Richard Jannekeyn, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 5861) de la ville de Lille (Nord) - Pam - CCC de l'escadrille N 315 - CCC de l'escadrille N 90 - CCC de l'escadrille N 153 / SPA 153 - CCC de l'escadrille V 484 - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - JORF - Site Internet "Geneanet" - Dernière mise à jour : 30 août 2021.

* Croix de guerre et citation n° 436 à l'ordre du 32ème corps d'armée du Cal Emile Jannekeyn au 150ème régiment d'infanterie, en date du 18 juin 1915 : "Engagé volontaire à 17 ans 1/2 pour la durée de la guerre, s'est fait remarquer par son entrain et son courage. Au cours du combat de 11 mars 1915, s'est lancé en tête de son escouade au delà d'un barrage ennemi. Est resté sur le terrain, n'est rentré que le lendemain dans nos lignes après avoir été de nouveau blessé en regagnant nos tranchées."

* Médaille Militaire et citation n° 13.088 à l'ordre des armées de l'Est du Sgt Emile Jannekeyn, pilote de l'escadrille V 484, en date du 24 janvier 1919 : "Brave sous-officier plein de sang-froid et d'entrain. Après avoir fait vaillamment son devoir dans l'infanterie, est passé dans l'aviation par suite d'une blessure, a continué à y faire preuve de mêmes qualités de courage et de dévouement. Une citation."

Sgt Albert Auguste Henri Gauchet. Né au 2, rue Caudron à Le-Nouvion-en-Thiérache (Aisne), le 16 Septembre 1903. Il est le fils de Charles Eugène Henri Gauchet, qui exerce la profession de patissier, et de Louise Augusta Elvire Lachambre. Né en 1903, il appartient à la classe 1923 (année de naissance + 20 ans). C'est le bureau de Saint-Quentin qui a assuré son recrutement sous le matricule n° 467. L'âge du service militaire arrivant, il désire s'engager comme pilote au sein de l'aéronautique militaire. Pour cela, il obtient préalablement une bourse et est envoyé à l'école Blériot de Buc (Yvelines). Après une formation adaptée, que ce soit du point de vue théorique que pratique, il obtient le brevet de pilote militaire n° 19.591 à l'école Blériot de Buc, le 12 août 1922 et reçoit l'insigne métallique de pilote militaire n° B 16.492. Ayant rempli les conditions pour un engagement comme pilote militaire (obtention du brevet de pilote + tests de sélection + condition physique), il signe un engagement, par devancement d'appel, au 1er groupe d'ouvriers d'aviation, le 31 août 1922. Il est affecté au 1er régiment d'aviation de chasse, caserné à Thionville-Basse-Yutz (Moselle), à compter du 14 septembre 1922. Avant de pouvoir piloter les SPAD VII, XIII et Nieuport-delage NiD 29 en service au sein des escadrilles, il va effectuer une période de formation au sein de la section d'entrainement du régiment. A l'issue de cette période, il est affecté comme pilote de chasse à la 10ème escadrille du 1er RAC où il restera du 14 septembre 1922 au 1er mars 1924. Cette unité, qui détenait les traditions de l'escadrille SPA 153 de la Grande Guerre, a reçu dix NiD 29 qui ont été perçus au retour du meeting de Bruxelles, en septembre 1922. Il est nommé Sergent, le 15 juin 1923. Suite à la dissolution du 1er régiment d'aviation de chasse, il est affecté au 38ème régiment d'aviation mixte, qui le remplace sur le terrain de Thionville-Basse-Yutz. La 10ème escadrille du 1er RAC devient à cette occasion la 6ème escadrille du 38ème RAM, le 1er janvier 1924. Comme sous-officier pilote, il aura l'occasion de compléter le journal des marches et opérations de son unité. Ayant fait son temps d'engagement, il est renvoyé dans ses foyers, le 28 février 1924. Il passe dans la disponibilité, le 1er mars 1924, c'est à dire qu'il reste rappelable à tout moment dans le titre de la réserve. Maintenant libéré de ses obligations militaires, il reprend la pâtisserie familiale à Le-Nouvion-en-Thiérache (Aisne) et se marie avec Mlle Madeleine Chevreux, le 14 février 1927. Il est rattaché, dans la réserve, au 33ème régiment d'aviation, caserné à Mayence (Allemagne) en 1927. Au sein de cette grande unité, il effectue une période de réserve, comme pilote, du 3 au 23 septembre 1928. Etant toujours lié à l'aéronautique militaire par l'intermédiaire de la réserve, il est rattaché ensuite au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 27 juin 1930. Suite à la création de l'armée de l'Air, et la réorganisation des unités aériennes, il est affecté au 5ème bataillon de l'Air, le 1er août 1933. Maintenant père de trois enfants, il est rattaché, dans la réserve, à la base aérienne d'Avord, en date du 15 octobre 1936. En 1937, sa famille s'agrandit encore avec l'arrivée d'un 4ème enfant. Il est affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Villacoublay, le 25 janvier 1939. Le 2 septembre 1939, il est rappelé à l'activité par la mobilisation générale et affecté au bataillon de l'Air n° 107. Plus tard, il est affecté à la 2ème compagnie de l'école de l'Air. Il est libéré de ses obligations militaires et renvoyé à ses foyers, le 9 novembre 1939. Comme père de 4 enfants et maintenant âgé de 36 ans, il est classé dans la position dite "Sans affectation". Au début des hostilités avec l'Allemagne, la famille Gauchet a évacué la région de mai à septembre 1940 et s'est installée pendant un ou deux mois dans le village de Montourtier-au-Bourg (Mayenne). Albert Gauchet est décédé à Le-Nouvion-en-Thiérache (Aisne), le 24 Avril 1976. Sources : Registre des naissances de la commune de Le-Nouvion-en-Thiérache (Aisne) - Fiche matricule du département de l'Aisne - Liste des brevets militaires - Dernière mise à jour : Le 14 avril 2018. Photo Albert Gauchet, transmise par Sébastien Gauchet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

MdL César Jean Séraphin Hannes - Né le 28 mai 1895 à Rouilly (Seine-et-Marne) - Fils d'Aimé Grégoire Hannes et de Césarine Marie Louise Dessaux (manoeuvrière) - Domiciliés à Chevilly (Oise) en 1914 - Profession avant guerre Chauffeur mécanicien - Domicilié au 48, rue Beauregard à Paris 2ème arrondissement (75) - Classe 1915 - Recrutement du bureau de Compiègne (Oise) sous le matricule n° 1362 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 14ème régiment d'artillerie de campagne, le 6 septembre 1914 - Nommé 2ème Canonnier, le 9 septembre 1914 - Nommé Brigadier, le 1er mars 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de la division, en date du 24 novembre 1916 - Affecté au 254ème régiment d'artillerie, le 3 avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 20 novembre 1917 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon, le 24 novembre 1917 - Passé à l'école d'aviation militaire d'Istres pour effectuer sa formation élémentaire, le 22 décembre 1917 au 13 mars 1918 - Brevet de pilote militaire n° 11.816 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 27 février 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau du 14 mars au 26 avril 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 26 avril au 17 mai 1918 - Affecté au 54ème régiment d'artillerie et reste détaché aéronautique militaire, le 3 juin 1918 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau du 17 mai au 5 juin 1918 - Pilote du GDE du 5 juin au 10 juillet 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 10 juillet au 14 août 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 89 du 14 août 1918 au 16 mars 1919 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 septembre 1918 - En mission du 22 au 24 novembre 1918 - Pilote en subsistance à l'escadrille SPA 77 à compter du 16 mars 1919 mais n'a pas rejoint - Pilote au CIACB de Perthes jusqu'au 24 avril 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 95 (GC 19) du 24 avril 1919 au 1er janvier 1920 - Rengagé pour deux ans, au titre de l'aéronautique militaire, le 8 août 1919 - Détaché à Villacoublay, le 16 septembre au 29 novembre 1919 - Pilote de la 109ème escadrille du 1er régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz du 1er janvier au 1er août 1920 - La 109ème escadrille détient les traditions de l'escadrille SPA 62 de la Grande Guerre - La 109ème escadrille devient la 9ème escadrille du 1er régiment d'aviation de chasse, le 1er août 1920 - Pilote de la 10ème escadrille (traditions de la SPA 153 de la Grande Guerre) du 1er août 1920 au 8 août 1921 - A pris part à l'occupation des pays Rhénans du 25 mai au 27 juin 1921 - Fin d'engagement et retour à la vie civile, le 8 août 1921 - Domicilié à l'hôtel St-Jeanne à Chantilly (Oise) - Affecté dans la réserve, au 1er groupe d'ouviers d'aviation - Affecté au 1er groupe d'ouviers d'aéronautique, par changement de dénomination, le 1er janvier 1924 - Marié avec Mlle Marguerite Louise Fung à la mairie de Basse-Yutz (Moselle), le 1er mars 1924 - Domicilié 67, rue Nationale à Basse-Yutz (Moselle), à compter du 26 juin 1924 - Profession après engagement Garagiste électricien mécanicien automobile - A accompli une période d'exercice volontaire au 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville du 13 au 27 mai 1927 - A accompli une période d'entrainement au vol au MGA n° 1 du 1er au 3 août 1928 - A accompli une période d'exercice volontaire au centre de mobilisation n° 12 du 10 au 24 août 1928 - A accompli une période d'exercice volontaire au MGA n° 1 du 18 octobre au 2 novembre 1931 - Domicilié au 9, rue Camille Desmoulin à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), à compter du 12 novembre 1931 - A accompli une période d'exercice volontaire au MGA n° 1 du 19 octobre au 2 novembre 1931 - Domicilié au garage Chevalier au 21, rue de Malabry au Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine), à compter du 8 février 1932 - Domicilié au 67, rue Nationale à Basse-Yutz (Moselle), à compter du 23 janvier 1933 - Nommé Sergent-chef, le 15 avril 1933 - Médaille Militaire décernée, le 7 juillet 1933 - A accompli une période d'exercice volontaire au MGA n° 1 du 21 au 26 août 1933 - Affecté, dans la réserve, à la 11ème compagnie de l'Air, le 1er octobre 1934 - Passé, par changement de domicile, dans la subdivision de Thionville (Moselle), le 2 janvier 1935 - Prend part à la guerre d'Espagne en 1936 - Domicilié au 67, rue Nationale à Basse-Yutz (Moselle), à compter du 2 janvier 1938 - Rappelé à l'activité et affecté au bataillon de l'air 138, le 24 septembre 1938 - Renvoyé dans ses foyers, le 3 octobre 1938 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale et affecté au parc d'aviation 15/131, le 2 septembre 1939 - Le parc 15/131 est installé à Gravelines depuis mars 1940 - Marié avec Mlle Germaine Marie Albertine Lecoq à la mairie de Goussainville (Val-d'Oise), le 30 mars 1940 - Les hommes ont participé, avec trois sections spécialisées de parc et une partie de l'échelon roulant du GC I/4 à la défense de Gravelines - Ils perdent 11 hommes dont deux officiers - Le 28 mai 1940, de nuit, les hommes embarquent à bord du cargo "Douaisien" à destination de Cherbourg - Ce navire fait 103,20 mètres de longueur et 14,71 m de largeur - Il transportait 1200 hommes - A 0h10, le 29, au hauteur de la bouée 8 de la passe Est (entrée de Zuydcoote), le navire saute sur une mine - L'explosion a fait trois morts et une cinquantaine de blessés - Malheureusement, César Hannes faisait partie des tués - Les deux autres victimes sont le Sol Louis André Digne du Parc 15/131 et le Sapeur Maurice Jean Danis de la 39/81ème compagnie télégraphique divisionnaire du 39ème bataillon du Génie - L'évacuation du bateau s'est fait en bon ordre et aucune autre victime n'a été a déploré - Ce cargo est la plus grosse épave encore existante au large de Dunkerque - Photo César Hannes transmise par Sophie Leguil, son arrière-petite-fille, que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 6) de la commune de Rouilly (Seine-et-Marne) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Oise - CCC de l'escadrille SPA 89 - CCC de l'escadrille SPA 95 - MpF - JORF - Site Internet "Epaves au large de Dunkerque" - Site internet "MemorialGenWeb" - Dernière mise à jour : 27 août 2021.

* Croix de Guerre et citation n° 68 à l'ordre de la division, en date du 8 novembre 1916 : "Les liaisons téléphoniques et optiques étant impossibles, a assuré comme coureur volontaire, la liaisonnd'artillerie entre le chef de division de 1ère ligne et le Lieutenant-colonel, commandant le régiment sous un bombardement violent et ininterrompu pendant les journées des 26, 27 et même du 28 octobre 1918."

Sol Gaston Joseph Grébaux - Né le 11 mai 1900 à Bruay-en-Artois (Pas-de-Calais) -Fils de Louis Archange Grébaux (chauffeur) et de Gabrielle Marie Delattre (ménagère) - Domiciliés à Bruay-en-Artois (Pas-de-Calais) - Profession avant guerre Chaudronnier en fer - Classe 1920 - Recrutement de Béthune (Pas-de-Calais) sous le matricule n° 2049 - Ajourné de service militaire en 1918 pour fièvre typhoïde - Classé "Non service armé" en 1920 - Service militaire au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), à compter du 9 octobre 1920 - Libéré de service militaire - Affecté, dans la réserve, à la 2ème compagnie du 35ème régiment d'aviation, le 23 mars 1923 - Affecté, dans la réserve, au 33ème régiment d'aviation, le 27 juillet 1923 - Domicilié au 1, rue de Pont à Vendin à Bruay-en-Artois, à compter du 5 février 1924 - Domicilié au 15, boulevard national à Ivry-sur-Seine, à compter du 16 juin 1924 - Domicilié au 1, rue de Pont à Vendin à Bruay-en-Artois, à compter du 11 mai 1925 - Marié avec Mlle Georgette Flore Sophie Evin à Labuissière (Pas-de-Calais), le 19 décembre 1925 - Passé soutien indispensable de famille, à compter du 28 mai 1927 - A effectué une période de réserve au 33ème régiment d'aviation du 3 au 27 octobre 1927 - Classé dans l'affectation spéciale comme employé aux mines de Bruay-en-Artois comme chaudronnier, le 13 janvier 1931 - Domicilié au 28, rue du Creusot à Bruay-en-Artois, à compter du 7 septembre 1931 - Dégagé de toutes obligations militaires comme père de huit enfants, à compter du 28 août 1939 - Décédé à Bruay-en-Artois (Pas-de-Calais), le 29 avril 1950 - Sources : Registre des naissances de la commune de Bruay-en-Artois - Fiche matricule du département du Pas-de-Calais - Dernière mise à jour : 25 octobre 2017.

 

Photo du Cne Yvan Viguier

Cne Yvan Gaston Paul Viguier - Né le 27 janvier 1892 à Lunel (Hérault) - Fils de Joseph Henri Dieudonné Viguier et de Laure Mathilde Nicollet - Classe 1911 - Recrutement de Nimes (Gard) sous le matricule n° 1673 - Engagé volontaire pour cinq ans au titre du 14ème régiment d'artillerie, le 3 octobre 1911 - Nommé Brigadier, le 10 février 1912 - Nommé Maréchal des logis, le 16 août 1912 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 1er août 1913 - Affecté au 5ème régiment d'artillerie lourde, le 1er mai 1914 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 25 janvier 1915 - Passé dans l'aéronautique militaire comme observateur, le 7 février 1915 - Observateur de l'escadrille BL 30 du 7 février 1915 au 25 septembre 1916 - Citation n° 58 à l'ordre du 5ème groupe des divisions de réserve, en date du 25 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1976 obtenu le 20 novembre 1915 - Malgré obtention du brevet de pilote militaire, reste observateur de l'escadrille BL 30 jusqu'au 24 septembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 30 juillet 1916 - Marié avec Marguerite (Cluchier), le 5 août 1916 - Domicilié au 72, rue Madier de Montjau à Valence (Drôme) - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 30 août 1916 - Pilote de l'escadrille C 30 du 25 septembre 1916 du 10 août 1917 - Affecté au 32ème régiment d'artillerie, le 1er novembre 1916 - Citation n° 68 à l'ordre du 37ème corps d'armée, en date du 31 décembre 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 25 janvier 1917 - Citation n° 465 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 7 mai 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 9 du 10 août 1917 au 3 janvier 1918 - Stage Sopwith 1A2 du 31 octobre au 8 novembre 1917 - Citation n° 538 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 30 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 78 du 3 janvier au 4 février 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 112 du 4 février au 20 septembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 8536 à l'ordre de l'armée, en date du 3 juillet 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 153 du 20 septembre 1918 au 13 octobre 1919 - Le 19 novembre 1918, jour de l'entrée de troupes françaises dans Metz, le SPAD XIII n° 15.481 piloté par Ltt Yvan Viguier s'écrase sur la foule amassée sur la place Royale à Metz - Le chef de la SPA 153 a été gêné par les évolutions folles, au mépris du danger, de cinq pilotes des escadrilles SPA 81, SPA 94, SPA 155, qui seront immédiatement radiés du personnel navigant et renvoyés dans leurs unités d'origine - L'avion, en s'écrasant, a fait 3 morts et 4 blessés parmi les spectateurs - Le Ltt Viguier a été grièvement blessé à la face et amputé de la jambe gauche - Hospitalisé et évacué sur un hôpital de l'intérieur, le 19 novembre 1918 - Fin de convalescence, rejoint le dépôt du 1er groupe d'aviation, le 28 septembre 1919 - Affecté comme pilote convoyeur de la RGA du Bourget-Dugny, le 14 octobre 1919 - Adjoint au commandant du GC 12 (groupement de chasse n° 2), le 27 octobre 1919 - Adjoint au commandant du 1er groupe (ancien GC 12) du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg, le 1er janvier 1920 - Commandant de la 1ère escadrille (ex SPA 3) du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strabourg du 7 janvier 1921 au 17 décembre 1923 - Lettre de félicitations n° 9124 du Ministre de la Guerre, en date du 29 novembre 1921 - Détaché à Metz du 1er au 16 octobre 1922 - Stage préliminaire au franchissement de grade de lieutenant à capitaire au centre d'instruction des spécialistes de l'aviation à Bordeaux du 3 janvier au 23 avril 1923 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 25 juin 1923 - Affecté au 39ème régiment d'aviation d'observation au Levant et embarqué à Marseille, le 12 décembre 1923 - Débarqué à Beyrouth, le 21 décembre 1923 - Adjoint au commandant du Parc n° 39, le 23 décembre 1923 - Adjoint au commandant de la 2ème escadrille du 39ème régiment d'aviation d'observation du 6 janvier au 22 octobre 1925 - Embarqué à Beyrouth, le 15 septembre 1925 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg, le 22 octobre 1925 - Affecté à la CHR du 2ème RAC, le 10 novembre 1925 - Affecté au petit état-major du 2ème groupe du 2ème RAC de Strasbourg, le 1er janvier 1926 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 10 juillet 1926 - Nommé Chef de bataillon (commandant), le 25 juin 1931 - Commandant par intérim de la 6ème escadre aérienne stationnée à Chartres (Eure-et-Loir) puis Commandant de la 6ème escadre aérienne de Chartres - Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 1er janvier 1936 - Nommé Lieutenant-colonel, le 15 septembre 1936 - Nommé Colonel, le 13 juin 1939 - Décédé, le 24 juin 1954 - Sources : Pam - LO - JORF - L'Aérophile - Dernière mise à jour : 12 juillet 2016.

* Citation n° 465 à l'ordre de la 6ème armée du Slt Yvan Gaston Paul Viguier, pilote à l'escadrille C 30, en date du 7 mai 1917 : "Au cours des opérations de mars et avril 1917, a exécuté, en monoplace, de très nombreuses missions de photos obliques et d'accompagnement d'infanterie à très basse altitude. A eu, le 19 mars, son appareil descendu par l'infanterie ennemie et a atterri sans incident, en avant des premiers éléments français."

* Citation n° 358 à l'ordre de la 6ème armée du Ltt Yvan Gaston Paul Viguier, pilote à l'escadrille SOP 9, en date du 30 novembre 1917 : "Pilote remarquable d'entrain, d'adresse et de bravoure. Ne cesse de rendre journellement de précieux services en effectuant, par tous les temps, les missions les plus périlleuses. Le 23 octobre 1917, a fait plusieurs reconnaissances, volant à moins de 100 métres au-dessus des lignes ennemies, dans la pluie et le brouillard. est rentré, son appareil criblé de balles et d'éclats. Le 25 octobre, est sorti dans la tempête pour aller chercher des renseignements, a eu son avion brisé au sol par le vent."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 8536 à l'ordre de l'armée du Ltt Yvan Gaston Paul Viguier, au 5ème régiment d'artillerie lourde, pilote à l'escadrille SPA 112, en date du 3 juillet 1918 : "A rendu, depuis trois ans, d'excellents services comme observateur, puis comme pilote, dans les escadrilles de corps d'armée. passé dans l'aviation de chasse, s'est affirmé de suite combattant ardent. Vient d'abattre, en quelques jours, deux avions ennemis. Quatre citations."

* Lettre de félicitations n° 9124 du Ministre de la Guerre, en date du 29 novembre 1921 : "Pour les belles qualités d'allant et le mépris absolu du danger dont il a fait preuve au cours des expériences de chasse de nuit d'octobre 1921."

* Officier de la Légion d'Honneur du Cne Yvan Gaston Paul Viguier au 2ème régiment d'aviation de chasse, en date du 10 juillet 1926 : "Chevalier du 3 juillet 1918; 14 ans de services, 8 campagnes, une blessure, deux citations."

* Commandeur de la Légion d'Honneur du Cdt Yvan Gaston Paul Viguier, commandant par intérim la 6ème escadre aérienne, en date du 1er janvier 1936 : "24 ans de services, sept campagnes, une blessure, deux citations, 23 ans de bonifications pour services aériens. Officier de la Légion d'honneur du 10 juillet 1926."

 

Photo du Ltt Jean Rondot

Ltt Marie Augustin Jean (dit Jehan) Rondot - Né le 12 juillet 1894 à Dijon (Côte-d'Or) - Fils d'Abel Ignace Rondot (militaire de carrière alors capitaine à l'état-major de la 15ème division militaire) et de Marie Joséphine Claire Stéphanie Colon - Domiciliés alors au 19, rue Chancelier de L'Hospital à Dijon puis au 7, rue Chevalier de la Barre à Dijon (Côte-d'Or) - Classe 1913 (engagement) / 1914 (normale) - Recrutement de Dijon (Côte-d'Or) sous le matricule n° 1751 - Engagement volontaire pour huit ans au titre de l'école spéciale militaire de Saint-Cyr, à compter du 30 octobre 1913 - Admis avec bourse dans la section de cavalerie de l'école spéciale militaire de Saint-Cyr - La première année à l'école, il est classé 426ème sur 512 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 14ème régiment de Hussards, le 6 août 1914 - Citation n° 81 à l'ordre du 14ème régiment de Hussard, en date du 23 mai 1915 - Blessé à la cuisse droite par une balle à Ethe (Près de Virton en Belgique), le 22 août 1914 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 2 juillet 1915 - Citation à l'ordre du corps d'armée en date du 4 septembre 1916 - Citation n° 351 à l'ordre de la 7ème division d'infanterie, en date du 27 mai 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 novembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 11.292 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 4 février 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 14 avril 1918 - Pilote du GDE du 14 avril au 6 juin 1918 - Lâché sur SPAD VII et XIII, le 18 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 48 du 6 juin au 7 novembre 1918 - Citation n° 9249 à l'ordre de l'armée, en date du 21 août 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 novembre 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 155 du 7 novembre 1918 au 13 avril 1919 - Affecté à la DMAé n° 2 du 13 au 20 avril 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 102 du 20 avril au 26 mai 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 juillet 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation caserné au Bourget, le 1er janvier 1920 - Officier élève à Saumur - Affecté au 2ème régiment de chasseurs, le 15 janvier 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 22 avril 1920 - Affecté à la 10ème escadrille du 1er RAC de Thionville (traditions de la SPA 153 de la Grande Guerre) - Classé en position "Hors cadre aéronautique", le 1er juin 1920 - Lettre de félicitations du ministre, en date du 18 décembre 1920 - Tué au cours d'un accident d'avion, le 17 juin 1921 - Il se tue lors d'une liaison entre Birkendorf (Allemagne) et Thionville (Moselle) quand son avion s'écrase à Gönnersdorf - Sources : Registre des naissances de la commune de Dijon - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de la Côte-d'Or - CCC de l'escadrille SPA 48 - CCC de l'escadrille SPA 155 - CCC de l'escadrille SPA 102 - LO - JORF - Site Geneanet - Revue La Guerre Aérienne Illustrée.

* Citation n° 81 à l'ordre du 14ème régiment de Hussards, en date du 23 mai 1915 : "Jeune officier très entreprenant et recherchant le danger. A en toutes circonstances une jolie attitude au feu. Blessé à Ethe, a rejoint le front à peine guéri et donné à ses hommes dans les tranchées."

* Citation n° 9249 à l'ordre de l'armée du Ltt Marie Augustin Jehan, du 14ème régiment de Hussards, pilote à l'escadrille SPA 48, en date du 21 août 1918 : "Officier très énergique ayant beaucoup d'allant et de courage. Le 3 août, a abattu un avion ennemi après un violent combat. Une blessure. Trois citations."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Marie Augustin Jehan Rondot du 14ème régiment de Hussards, pilote à l'escadrille SPA 48, en date du 15 novembre 1918 : "Très bon pilote de chasse, officier conscencieux et énergique d'un allant remarquable et d'une belle bravoure. Le 14 octobre 1918, a attaqué seul et descendu en flammes, dans un secteur d'attaque, un Drachen ennemi. Qautre citations."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Marie Augustin Jehan Rondot, pilote à l'escadrille SPA 102, en date du 6 juillet 1919 : "Brillant officier. bel exemple d'entrain, de gaieté et d'allant. Blessé dans la cavalerie, puis détaché dans l'aviation de chasse, a donné de nouvelles preuves de son énergie et de son adresse recherchant constamment le combat et remportant deux victoires officielles. Une blessure. Cinq citations."

* Lettre de félicitations du ministre, en date du 18 décembre 1920 : "Pour l'ardeur et le mépris du danger dont il a fait preuve au cours des expériences récentes de chasse de nuit."

 

Photo du Ltt Roland Pellet

Ltt Roland Paul Victor Pellet - Né le 27 juin 1891 à Lauzun (Lot-et-Garonne) - Fils de Jean Victor Pellet et de Marie François Joséphine Michaud - Domicilés à Alger (Algérie) en 1911 - Classe 1911 - Recrutement de Marmande (Lot-et-Garonne) sous le matricule 753 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 21ème régiment de chasseurs à cheval, le 28 juin 1909 - Nommé Brigadier, le 30 octobre 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 28 septembre 1910 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 1er octobre 1912 - Rengagé pour un an, à compter du 28 juin 1914 - Suite au concours de 1914, est admissible à l'école d'application de cavalerie - Nommé Aspirant, le 10 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 21 juillet 1916 - Affecté à l'état-major de la 48ème brigade d'infanterie - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur et dirigé vers le centre GDE du Plessis-Belleville, le 4 février 1917 - Formation d'observateur en aéroplane du 4 février au 4 mars 1917 - Observateur de l'escadrille F 60 (affectée à l'aéronautique de la 1ère armée) du 5 mars au 15 novembre 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux d'une semaine, jusqu'au 11 avril 1917 - Désigné pour suivre la formation initiale de pilote militaire à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 14 avril 1917 - Croix de guerre et citation n° 984 à l'ordre du 4ème corps d'armée, en date du 5 août 1917 - Arrivé à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 16 novembre 1917 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 25 décembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 11.112 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 29 janvier 1918 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord du 5 au 21 février 1918 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau du 21 février au 14 mars 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 14 au 30 mars 1918 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau du 30 mars au 12 avril 1918 - Pilote du GDE du 12 avril au 18 mai 1918 - Lâché sur avions SPAD VII et XIII, le 5 mai 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 18 mai au 25 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 85 (GC 19) du 25 juillet au 6 décembre 1918 - En stage à l'école de tir aérien de Cazaux du 10 au 17 octobre 1918 - Citation n° 10.811 à l'ordre de l'armée, en date du 23 octobre 1918 - Citation n° 11 à l'ordre de la division, en date du 17 novembre 1918 - Croix de Guerre avec trois palmes de bronze et une étoile d'argent - Commandant de l'escadrille SPA 153 du 7 décembre 1918 au 16 avril 1919 (dissolution de l'escadrille) - Premier vol à l'escadrille SPA 153, aux commandes du SPAD XIII n° S 10.301, qui sera son avion personnel , le 9 décembre - Vole ensuite avec les SPAD XIII n° S 7108, S 13.409 avant de reprendre le n° S 10.301 - Nommé Adjoint technique du GC 18, le 1er avril 1919 - Commandant de l'escadrille SPA 94 du 1er juillet au 28 octobre 1919 - Suite au concours de 1914, il est dirigé sur l'école d'application de cavalerie de Saumur, le 28 octobre 1919 - Affecté (pour ordre) au 20ème régiment de Dragons, le 1er décembre 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation (service), le 1er février 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 20 mars 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - La SPA 153, recréée, devient la 10ème escadrille de ce régiment, le 1er janvier 1921 - Participe au meeting international de Bruxelles (Belgique) du 23 au 25 juin 1922 - Le 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz est représenté par le Cne Bonneton, Ltt Pellet, Ltt Degennes, Ltt Seigneurie, Adj Rousseau, Adj Bazaine et Sgt Adam - Tous ces aviateurs volent sur Nieuport-Delage NiD 29 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1923 - Affecté au 38ème régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz (changement de dénomination, dissolution du 1er RAC), le 25 décembre 1923 - Le 28 juin 1928, six NiD 29 d'une escadrille du 38ème RAM, pilotés par les Cne Pellet, Cne Leclère, Ltt de Place, Sgt Laborde, Sgt Lechat, Sgt Janis, ont quittés le terrain d'aviation de Thionville à 3h10 et sont rentrés à 20h15 en ayant parcouru le trajet Thionville-Istres-Pau-Tours-Thionville - Nommé Chef de bataillon, le 25 mars 1929 - Désigné pour suivre le cycle d'instruction des commandants en mars 1929 - Le 28 août 1929, dix LGL 32 à moteur Jupiter de 420 cv, appartenant aux 3ème, 35ème (5ème escadrille) et 38ème régiments d'aviation (6ème escadrille) décollent de Thionville - Ils sont chargés de rendre visite aux aviations militaires de Tchécoslovaquie et de Pologne - Le commandant du dispositif est le Cdt Pellet et ses équipiers étaient les Cne Battesti, Cne Puget, Ltt Raguenet, Adc Broissard, Sgc Witzel, Sgt Cousin, Sgt Le Breveux, Sgt Bouchard - Après une escale à Strasbourg, ils atterrissaient le lendemain à Prague - Après un ravitaillement, ils redécollaient, mais un des avions dû faire demi-tour sur bris d'hélice et fut contraint d'abandonner le groupe - Le 29 août, les 9 avions restants atteignirent le terrain de Varsovie, qu'ils quittèrent le lendemain pour atterrir à Poznan, où se déroulait l'exposition - Ils resteront quelques jours les hôtes de l'aviation polonaise - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 5 janvier 1931 - Affecté au 37ème régiment d'aviation, le 31 octobre 1931 - Débarqué à Casablanca, 3 novembre 1931 et affecté à l'état-major du groupe d'aviation des confins algéro-marocain - Au Maroc du 3 novembre 1931 au 5 février 1934 - Citation n° 27 à l'ordre du commandant supérieur des troupes du Maroc, en date du 9 juillet 1932 - Citation n° 17 à l'ordre de l'armée, en date du 10 juin 1933 - Nommé Lieutenant-colonel et nommé commandant de la base aérienne n° 103, le 25 décembre 1933 - Affecté à la base aérienne n° 131, le 16 mars 1936 - La base aérienne 131 est dissoute, affecté à la base aérienne n° 109, le 1er juillet 1936 - Affecté au commandement de l'Air régional n° 20 à Nancy (Meurthe-et-Moselle), le 2 octobre 1936 - Nommé Colonel, le 15 mars 1937 - Nommé commandant de la 11ème 1/2 brigade aérienne, le 1er avril 1939 - Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 7 décembre 1940 - Nommé Général de brigade aérienne, le 15 mai 1942 - Domicilié au 8, boulevard Carnot à Agen (Lot-et-Garonne) - Décédé, le 11 septembre 1957 - Sources : Registre des naissances de la commune de Lauzun (Lot-et-Garonne) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Lot-et-Garonne - LO - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Lot-et-Garonne - CCC de l'escadrille F 60 - CCC de l'escadrille SPA 85 - CCC de l'escadrille SPA 153 - CCC de l'escadrille SPA 94 - JORF - Revue Les Ailes - Revue l'Aérophile - Revue Aviation Magazine - Dernière mise à jour : 12 avril 2021.

* Croix de guerre et citation n° 984 à l'ordre du 4ème corps d'armée du Slt Roland Paul Victor, observateur à l'escadrille F 60, en date du 5 août 1917 : "Jeune observateur qui remplit ses missions avec autant d'audace que d'habileté. Le 13 juillet 1917, attaqué, au cours d'une mission, par trois avions ennemis, a abattu l'un d'eux, mis en fuite les deux autres et n'est rentré qu'après avoir terminé sa mission."

* Citation n° 27 à l'ordre du commandant supérieur des troupes du Maroc du Cdt Roland Pellet du 37ème régiment d'aviation, en date du 9 juillet 1932 : "A pris le commandement du groupe d'aviation des confins en mars 1932. S'est imposé, dès le début, à ses équipages par ses qualités de chef. A obtenu de ses escadrilles un remarquable rendement, au cours des opérations du Semgat."

* Commandeur de la Légion d'Honneur du Col Roland Paul Victor Pellet, en date du 7 décembre 1940 : "31 ans de services, 8 campagnes, 7 citations, 27 ans de bonifications pour services aériens, 81 annuités. Officier de la Légion d'Honneur du 5 janvier 1931."

 

Photo du Ltt Auguste Sablier

Ltt Auguste Eugène Henri Sablier - Né le 14 octobre 1896 à St-Brieuc (Côtes d'Armor) - Domiciliés au 15, rue de Brest à St-Brieuc (Côtes-d'Armor) - Fils d'Auguste Henri Sablier (commis greffier au tribunal civil de Saint-Brieuc) et de Marie Sainte Emilie Huet - Profession avant guerre Etudiant des Beaux-Arts - Classe 1916 - Recrutement de St-Brieuc (Côtes-d'Armor) sous le matricule n° 2539 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 71ème régiment d'infanterie, le 14 octobre 1914 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 14 décembre 1914 - Nommé Caporal, le 24 avril 1915 - Au front, à partir du 1er mai 1915 - Evacué pour maladie, le 22 septembre 1915 - Affecté au 73ème régiment d'infanterie, le 13 mars 1916 - Nommé Sergent, le 20 juin 1917 - Nommé Adjudant, le 20 juillet 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 28 mars 1918 - Passé à l'école d'aviation militaire de Dijon pour sa formation théorique - Passé à l'école d'aviation militaire d'Istres pour sa formation élémentaire de pilote militaire - Brevet de pilote militaire n° 14.882 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 31 juillet 1918 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage à l'école d'aviation militaire de Biscarrosse - Stage complémentaire à l'école d'aviation militaire de Voves jusqu'au 9 octobre 1918 - Pilote du GDE du 9 au 31 octobre 1918 - Stage au CIACB de Perthes, à compter du du 31 octobre 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 18 mai 1919 - Démobilisé, le 3 octobre 1919 - Domicilié au 15, rue de Brest à St-Brieuc (Côte-d'Armor) - Affecté au 33ème régiment d'infanterie, le 20 avril 1920 - Marié avec Mlle Augustine Liegeard à la mairie du 1er arrondissement de Paris, le 20 mai 1920 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 14 juin 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 22 juin 1920 - Démission d'officier acceptée, le 12 août 1921 - Rengagé pour deux ans au titre du 1er régiment d'aviation de chasse, à compter du 6 septembre 1921 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 27 janvier 1922 - Pilote de la 10ème escadrille du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) (traditions de l'escadrille SPA 153) du 7 février au 15 mars 1922 - Nommé Lieutenant dans le cadre latéral, à compter du 15 mars 1922 - Pilote de la 8ème escadrille du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) (traditions de l'escadrille SPA 95) du 15 mars au 28 octobe 1922 - Affecté au 35ème régiment d'aviation, le 28 octobre 1922 - Affecté au corps d'occupation de Constantinople en Orient du 11 novembre 1922 au 14 septembre 1923 - Affecté au 39ème régiment d'aviation (aéronautique de l'armée française du Levant), le 1er octobre 1923 - Au Levant en guerre du 18 septembre 1923 au 9 décembre 1926 - Citation n° 398 à l'ordre du corps d'armée, en date du 30 novembre 1925 - Citation n° 569 à l'ordre du corps d'armée, en date du 27 avril 1926 - Citation n° 521 à l'ordre de l'armée, en date du 20 mai 1926 - Citation n° 637 à l'ordre du corps d'armée, en date du 15 juin 1926 - Citation n° 726 à l'ordre de la division, en date du 25 septembre 1926 - Garde de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 7 décembre 1926 - Blessé d'une balle qui lui a traversé la poitrine - Rapatrié sanitaire par décision de la commission de réforme de Beyrouth, le 9 décembre 1926 - Débarqué du vapeur "Mariette Pacha" à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 16 décembre 1926 - Transféré sur l'hôpital de Val-de-Grâce de Paris - En congé de fin de campagne de 203 jours passée au 15, rue de Brest à St-Brieuc (Côtes-d'Armor) - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 25 décembre 1928 - Autorisé à accomplir un nouveau séjour au Levant d'une durée de deux ans avec interruption, à compter du 17 mai 1929 - Embarqué à Beyrouth sur la vapeur "Champollion", le 17 avril 1930 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 15 juin 1930 - Rapatrié pour fin de séjour - Embarqué à Beyrouth sur le vapeur "Lotus", le 18 octobre 1931 - Médaille de Syrie-Cilicie - Médaille d'Honneur du Mérite syrien - Affecté au 22ème régiment d'aviation - Nommé commandant du 2ème groupe du 22ème RA - Nommé Capitaine, le 25 septembre 1934 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date 11 juillet 1936 - Décédé en service aérien commandé, à bord de l'Amiot 143Bn 5 n° 60 de la 2ème escadrille du GB II/22, le 9 septembre 1936 - L'équipage était composé du Cne Auguste Sabler (chef de bord), Adj René Chaumé (chef-pilote), Sgc Honoré Masson (radio), Sgt Albert Huet (mitrailleur), sgt Portogliatti (mécanicien) - Ils ont tous été tués au cours de l'accident - Revenant vers le terrain d'aviation de Chartres, l'avion volait en basse altitude, avec une faible visibilité, lorqu'il a percuté une colline près de Boncourt-sur-Meuse (Meuse), à 5 km de Commercy - L'avion, qui a percuté à pleine vitesse, a été pulvérisé - L'enquête n'a pu déterminer les causes exactes de l'accident (panne obligeant un atterrissage forcé, faute du pilote) - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 401) de la ville de Saint-Brieuc (Côte-d'Armor) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Côtes-d'Armor - CCC de l'escadrille SPA 153 - LO - JORF - Site Interney "Aviation Safety Netwok" - Site Internet "Base aérienne 122 de Chartres" de François Bibert - Dernière mise à jour : 1er septembre 2021.

* Citation n° 398 à l'ordre du corps d'armée, en date du 30 novembre 1925 : "Officier pilote de tout premier ordre, d'un allant remarquable, s'est dépensé sans compter au cours des opérations dans le Djebel Druse. Commandant la base d'aviation de Ezraa. A payé d'exemple au cours de bombardements, reconnaissances et prises de photographies à très basse altitude et à grande distance en payx dissident, effectuant ces missions délicates et périlleuses au mépris de tout danger."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'air du Cne Auguste Eugène Marie Sablier de la 22ème escadre d'aviation lourde de défense, commandant la 2ème escadrille, en date du 10 septembre 1936 : "Officier d'un allant splendide, cinq fois cité à l'ordre des troupes du Levant pour son courage légendaire, blessé deux fois, a continué dans la métropole à s'imposer A tous par son exemple. Plus de 2.000 heures de vol, dont 250 de nuit. A trouvé une mort glorieuse dans un accident d'aviation au cours des manœuvres, le 9 sepyembre 1936."

 

Photo du Slt Emile Brantonne

Slt Emile Lucien Brantonne - Né le 23 janvier 1893 au 33bis, rue de la Comédie à Cherbourg (Manche) - Fils d'Henri Eugène Baltazard Brantonne (Premier Maître fourrier) et de Maria Désirée Sciou - Domiciliés au 49, rue de l'église à Brest en 1913 - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1913 - Recrutement de Brest (Finistère) sous le matricule n° 3121 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 2ème régiment d'artillerie coloniale, le 1er août 1911 - Nommé Brigadier, le 1er octobre 1912 - Nommé Maréchal des Logis, le 1er avril 1915 - Affecté temporairement au 46ème régiment d'infanterie, le 19 juillet 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 19 juillet 1915 - Blessé par un éclat d'obus dans la région lombaire droite au Vauquois, le 2 mars 1916 - Hospitalisé et convalescence du 3 mars au 25 septembre 1916 - Rengagé pour cinq ans, au titre du 2ème régiment d'artillerie coloniale, le 1er août 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 18 février 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6084 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 25 avril 1917 - Stage de perfectionnement et de Haute Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau du 27 avril au 9 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille N 153 / SPA 153 du 10 juillet 1917 au 27 novembre 1918 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 10 août 1917 - Perçoit le Nieuport 24 n° N 4489 - Le 25 octobre 1917, le moteur du Nieuport 27 n° N 5136 qu'il pilote, cale. L'avion, dépourvu de propulsion, se pose sans dommage près de Quessy - Le 24 novembre 1917, il brise son avion (Nie 24 n° N 4489) en atterrissant. Il est indemne - Lâché sur SPAD VII et XIII, le 1er décembre 1917 - En mission de convoyage du SPAD XIII à la RGAé du Bourget-Dugny du 16 au 24 décembre 1917 - Perçoit le SPAD XIII n° S 2284 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 29 mars 1918 - Le 10 avril 1918, la patrouille du Slt Brantonne est prise à partie par cinq Albatros ennemis. Son SPAD VII (n° S 5305) est touché à plusieurs reprises et des câbles tranchés. L'officier est alors contraint de poser son avion en perdition dans les lignes françaises - Il est indemne - Citation n° 635 à l'ordre du corps d'armée, en date du 21 avril 1918 - Le 14 juin 1918, le GC 18 reçoit le secteur entre l'Ourcq et l'Oise. Il rencontre de grosses formations de chasseurs et livre dix combats. Dans l'un d'eux, le Slt Brantonne (SPAD XIII n° S 2758) et le MdL Halberger (SPAD XIII n° S 2260) abattent un Fokker D VII qui tombe près de St-Pierre-Aigle (Sud-Ouest de Soissons). Malheureusement pour le Slt Brantonne, le moteur de son SPAD XIII lâche, sans doute touché lors du combat. Notre infortuné pilote n'a que peu de temps pour réussir un atterrissage en campagne entre Villers-Cotterets et Montgobert (Sud-Ouest de Soissons) - Il rejoindra son unité le lendemain - Le 5 juillet 1918, les pilotes de l'Escadrille SPA 153 et leurs avions se déplacent à Brabant-le-Roi / Revigny-sur-Ornain (Nord-Ouest de Bar-le-Duc) - Il est aux commandes du SPAD XIII n° S 8240 - Citation n° 8445 à l'ordre de l'armée, en date du 17 juillet 1918 - Rentré de convalescence, le 4 octobre 1918 - Pilote du CIACB du 27 novembre 1918 au 21 avril 1919 - Affecté à la division aérienne à Nancy, le 21 avril 1919 - Occupation des Pays Rhénans du 24 octobre au 30 novembre 1919 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse (en contitution), le 12 décembre 1919 - Le 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz a été officiellement créé, le 1er janvier 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté au 37ème régiment d'aviation, le 22 août 1921 - Embarqué, le 5 novembre 1921 - Arrivé au 37ème RA, le 9 novembre 1921 - Au Maroc en opérations du 6 novembre 1921 au 21 juin 1922 - Marié avec Mlle Suzanne Emma Conception Raynal à Marrakech (Maroc), le 29 avril 1922 - Embarqué à Casablanca, le 10 novembre 1923 - Croix de Guerre des TOE - Affecté à 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 15 février 1924 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1924 - Affecté au 37ème régiment d'aviation, le 22 janvier 1926 - Embarqué le 25 février 1926 - Débarqué, le 1er mars 1926 - Affecté à la 5ème escadrille (traditions de l'escadrille F 554 de la Grande Guerre) du 37ème régiment d'aviation, le 10 mars 1926 - Mis en route pour Marrakech, le 11 mars 1926 - Commandant de la 5ème escadrille du 37ème régiment d'aviation du 5 mai 1926 au 19 juillet 1930 - En campagne dans le Sud-Marocain du 28 mars au 15 avril 1929 - Rapatrié le 19 juillet 1930 - Affecté au 3ème régiment d'aviation, le 25 juillet 1930 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 2 juillet 1932 - Affecté à la 5ème escadre de chasse de Lyon-Bron, le 25 avril 1933 - Nommé Commandant, le 15 décembre 1935 - Affecté au bataillon de l'Air n° 112 de Reims (Marne), le 8 février 1937 - Suite à son comportement pendant la période de 1940 à 1944, a été rayé du grade d'officier dans l'ordre de la Légion d'Honneur, à compter du 4 octobre 1945 - Décédé à Châlons-sur-Marne (Marne), le 1er juin 1981 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 60) de la ville de Cherbourg (Manche) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Finistère - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 153 / SPA 153 - JORF - Dernière mise à jour : 19 septembre 2021.

* Citation n° 635 à l'ordre du corps d'armée, en date du 21 avril 1918 : "Déjà grièvement blessé dans l'infanterie, continue à servir dans l'aviation avec le même entrain et la même ardeur. Le 10 mars 1918, ayant eu son appareil incendié au cours d'un combat contre plusieurs monoplans, a réussi grâce à son sang-froid à atterrir dans nos tranches et à éteindre l'incendie."

* Citation n° 8445 à l'ordre de l'armée du Ltt Emile Brantonne du 46ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 153, en date du 17 juillet 1918 : "Pilote plein d'allant. A abattu en flammes un appareil ennemi. Une blessure. Une citation."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Emile Lucien Brantonne, pilote au 1er régiment d'aviation, en date du 16 juin 1920 : " Depuis son entrée dans l'aviation, n'a cessé de donner des preuves de sa très grande bravoure. A livré de nombreux combats, rentrant souvent avec son appareil atteint, sans que les circonstances très périlleuses auxquelles il échappait, aient jamais altéré son entrain et sa bonne humeur. Une blessure. Deux citations."

* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Cne Emile Lucien Brantonne au 3ème régiment d'aviation, en date du 2 juillet 1932 : "20 ans de services, 12 campagnes, une blessure, 3 citations, 9 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier du 16 juin 1920."

 

Photo de l'Adj Georges Halberger

Adj Georges Charles Emmanuel Halberger - Né le 5 mai 1893 à la maison Brun au boulevard des Arccaien à Montpellier (Hérault) - Fils de (père inconnu) et de Camille Marie Halberger - Profession avant guerre Dessinateur - Domicilié au 35, rue Molière à Lyon (Rhône) - Classe 1913 - Recrutement de Belley (Ain) sous le matricule n° 1022 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 26ème régiment de Dragons, le 26 novembre 1913 - Nommé Brigadier, le 5 novembre 1914 - Affecté au 48ème régiment d'artillerie, le 27 juin 1916 - Affecté au 8ème régiment d'artillerie de campagne, le 30 juillet 1916 - Citation n° 66 à l'ordre de la 4ème division, en date du 31 octobre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 2 mars 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6378 obtenu à l'école d'aviation militaire de Dijon (Côte-d'Or), le 13 mai 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord du 15 mai au 28 juin 1917 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau du 28 juin au 18 juillet 1917 - Pilote du GDE du 18 juillet au 12 août 1917 - Pilote de l'escadrille N 79 du 12 août au 8 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 153 / SPA 153 du 8 septembre 1917 au 24 novembre 1918 - Nommé Maréchal des Logis, le 5 novembre 1917 - Détaché à la RGAé du 16 au 23 décembre 1917 - Le 15 mars 1918, pilote du SPAD XIII n° S 2260 - Le 4 juin 1918, les Slt Arrault (SPAD XIII n° 8327) et MdL Halberger (SPAD XIII n° 2260) font la rencontre de huit biplaces et les attaquent. L'un d'eux, apparemment touché, est obligé d'effectuer un atterrissage forcé entre Vislaine et Borey - Faute de témoins, l'avion ennemi ne sera pas comptabilisé - Le 10 juin 1918, les MdL Halberger (SPAD XIII n° 2260) et Lamasse (SPAD XIII n° 2268) abattent un biplace qui s'écrase au sud-est de cette ville située au Nord-Est de Compiègne - Le 14 juin, le Slt Brantonne (SPAD XIII n° 2758) et le MdL Halberger (SPAD XIII n° 2260) abattent un Fokker D VII qui tombe près de St-Pierre-Aigle (Sud-Ouest de Soissons) - Citation n° 7374 à l'ordre du corps d'armée, en date du 13 juillet 1918 - Nommé Adjudant, le 1er août 1918 - Le 9 août, le MdL Halberger (SPAD XIII n° 6702) et le Cap Pathias (SPAD XIII n° 2268) sont attaqués par une formation de six chasseurs. Le combat est trop inégal, le SPAD de Pathias est touché et s'écrase en flammes près de Faverolles (Est de Montdidier), dans les lignes allemandes - Le 14 septembre 1918, la patrouille de l'Adj Halberger (SPAD XIII n° 6702) et du MdL Aubailly (SPAD XIII n° 15406) incendie un de ces ballons, qui tombe en flammes près de Goin (Sud de Metz) - Citation n° 10.510 à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1918 - Citation n° 153 à l'ordre de l'aéronautique de la 1ère escadre, en date du 16 octobre 1918 - En mission du 13 au 16 octobre 1918 - Le 18 octobre 1918, à 2300 mètres d'altitude, l'Adj Halberger (SPAD XIII n° 6702) et le Slt Bourgeois (SPAD XIII n° 10086) attaquent un biplace LVG C V au-dessus de la côte 202 - L'avion désemparé tombe à l'Est de Cernon (Sud de Châlons-sur-Marne) - Le 8 novembre, l'Adj Halberger (SPAD XIII n° 5004), en attaquant en basse altitude une position de mitrailleuse dans les environs de Mézières (Ardennes), est blessé à la jambe droite par une rafale et doit effectuer un atterrissage d'urgence près de Mazerny, au Sud de Charleville - La balle venant du sol lui a fracturé l'humérus droit - Evacué, en traitement dans différents hopitaux du 8 novembre 1918 au 26 juin 1920 - Médaille Militaire et citation n° 11.911 à l'ordre de l'armée, en date du 25 novembre 1918 - L'Adj Halberger a erminé la guerre avec 5 victoires homologuées et 2 probables - Réformé définitif n° 1 avec pension temporaire de 60 % pour paralysie radiale droite complète et typique, atrophie du bras et l'avant-bras de 3 cm par la 5ème commission de réforme de la Seine, le 26 juin 1920 - Renvoyé dans ses foyers et rayé des contrôles, le 27 juin 1920 - A été adopté par M. Ernest Frédéric Geille, le 2 décembre 1920 - Prend le patronyme de Halberger-Geille à compter de cette date - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 30 mars 1923 - Réforme définitive confirmée par la commission de réforme de Sedan (Ardennes), le 12 juin 1923 - Réforme définitive n° 1 avec pension permanente de 60 % pour reliquat de fracture de l'humérus droit au 1/3 supérieur, paralysie du radial, main tombante, extention des doigts et abduction du pouce impossible, anesthésis radiale, amystrophie du membre très accusée par la 3ème commission de réforme de la Seine, le 6 février 1925 - Marié avec Mlle Madeleine Champalou à la mairie du 17ème arrondissement de Paris (75), le 22 juin 1935 - Marié avec Mlle Annette Bertrand à la mairie du 17ème arrondissement de Paris (75), le 21 octobre 1950 - Décédé à Poissy (Yvelines), le 6 octobre 1984 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 607) de la ville de Montpellier (Hérault) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 79 - CCC de l'escadrille N 153 / SPA 153 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Ain - JORF - Dernière mise à jour : 19 septembre 2021.

* Citation n° 66 à l'ordre de la 4ème division, en date du 31 octobre 1916 : "Depuis peu dans l'artillerie de tranchée, a aussitôt égalé et dépassé ses anciens en bravoure et en sang-froid. Le 2 septembre 1916, après une journée d'un tir particulièrement pénible, s'est présenté comme volontaire pour diriger la recherche d'un homme disparu dans une zone soumise à un violent bombardement, n'a retrouvé sa trace qu'au petit jour. Est allé à ce moement reprendre sa place à son poste de combat pour le tir de la journée."

* Citation n° 7374 à l'ordre de l'armée du MdL Georges Halberger au 8ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille SPA 153, en date du 13 juillet 1918 : "Très bon pilote. A pris une large part à un combat au cours duquel un avion ennemi fut abattu en flamme. Une citation."

* Citation n° 15.510 à l'ordre de l'armée de l'Adj Georges Halberger au 8ème régiment d'artillerie, pilote de l'escadrille SPA 153, en date du 10 octobre 1918 : "Pilote de tout premier ordre, toujours en avant dans le combat, montrant dans l'attaque la plus magnifique ardeur. Le 2 juin 1918 a abattu en flammes un Drachen (2ème victoire). Deux citations."

* Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 1ère escadre de l'Adj Georges Halberger, pilote à l'escadrille SPA 153, en date du 16 octobre 1918 : "Très bon pilote. Sous-officier qui donne d'excellents résultats comme chef de patrouille. Le 6 octobre 1918, a participé à un combat au cours duquel un avion ennemi a été obligé d'atterrir dans ses lignes le mitrailleur tué."

* Médaille Militaire et citation n° 11.911 à l'ordre de l'armée de l'Adj Georges Halberger, pilote à l'escadrille SPA 153, en date du 25 novembre 1918 : "Excellent pilote qui entraine ses camarades par son exemple ramarquable. Le 8 novembre 1918, attaquant à très faible altitude des mitrailleuses gênant notre progression, a été gravement blessé. A réussi à ramener son appareil intact dans les lignes. Quatre citations."

 

Photo du Ltt Jules Bouteiller

Ltt Jules Pierre Francois Bouteiller - Né le 24 septembre 1890 à Vannes (Morbihan) - Fils de Jules Pierre Ambroise Bouteiller et de Marie Alphonsine Symon de Villeneuve - Domiciliés à Chinon (Indre-et-Loire) - Profession avant guerre Marin - Classe 1910 - Recrutement de Châtellerault (Indre-et-Loire) sous le matricule n° 557 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 33ème régiment d'artillere, le 27 septembre 1910 - Affecté à la 2ème compagnie du régiment, le 28 septembre 1910 - Nommé Brigadier, le 11 avril 1911 - Nommé Maréchal des Logis, le 7 novembre 1911 - Nommé Maréchal de logis fourrier, le 19 février 1913 - Nommé Aspirant et affecté au 49ème régiment d'artillerie, le 15 février 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, en date du 15 mars 1915 - Passé dans la réserve de l'armée d'active, le 27 septembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 30 novembre 1915 - Nommé Lieutenant, le 4 octobre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 18.149 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 23 juillet 1919 - Mis en position "Hors cadre" à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 14 juillet 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutez (Moselle) comme pilote au 7 août 1920 au 15 janvier 1922 - Affecté au 48ème régiment d'artillerie, le 26 mars 1923 - Reste "Hors Cadre" au 1er régiment d'aviation - Commandant de la 10ème escadrille (traditions de l'escadrille SPA 153 de la Grande Guerre) du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) du 15 janvier 1922 au 9 juin 1926 - Désigné pour effectuer le stage préliminaire au stage de franchissement de grade de Lieutenant à Capitaine au centre d'instruction des spécialistes de l'aviation à Bordeaux (Gironde) du 3 janvier au 14 avril 1923 - Nommé Capitaine, le 23 décembre 1923 - Affecté au 403ème régiment d'artillerie, le 9 juin 1926 - Proposé pour le maintien en activité avec pension d'invalidité temporaire de 10 % pour arthrite séche du genou droit avec gêne du mouvement, 1 cm d'amystrophie de la cuisse suite à blessure en service aérien commandé par la commission de réforme du Mans, le 13 mars 1929 - Proposé pour le maintien en activité avec pension d'invalidité temporaire de 10 % pour arthrite séche du genou droit suite à un accident d'avion en mai 1916 avec limitation de la flexion à 30 ° et présence d'un ostéome au-dessus de la rotule par la commission de réforme du Mans, le 22 juillet 1931 - Proposé pour le maintien en activité avec pension d'invalidité temporaire de 10 % pour les mêmes raisons par la commission de réforme du Mans, le 16 novembre 1932 - Proposé pour le maintien en activité avec pension d'invalidité temporaire de 10 % non incurable pour les mêmes raisons par la commission de réforme du Mans, le 6 décembre 1932 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 7 juillet 1933 - Affecté au 404ème régiment d'artillerie de DCA, le 19 juillet 1934 - Affecté au 405ème régiment d'artillerie de DCA, le 6 septembre 1934 - Proposé pour le maintien en activité avec pension d'invalidité temporaire de 10 % non incurable pour reliquats d'arthrite séche du genou droit (chute d'avion en 1916) par la commission de réforme de Lyon (Rhône), le 14 février 1936 - Proposé pour le maintien en activité avec pension d'invalidité temporaire de 10 % pour les même raison par la commission de réforme de Lyon (Rhône), le 11 décembre 1936 - Affecté au 401ème régiment d'artillerie de DCA, le 8 mars 1938 - Nommé Chef d'escadron, le 25 mars 1938 - Affecté au 405ème régiment d'artillerie de DCA, le 10 avril 1938 - Affecté au 407ème régiment d'artillerie de DCA, le 16 janvier 1939 - Affecté au 78ème gropupe du 406ème régiment d'artillerie de DCA (RADCA), le 1er avril 1940 - Suite à son comportement pendant la période de 1940 à 1944, a été rayé du grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 9 mars 1945 - Sources : Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 153 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Indre-et-Loire - JORF - Dernière mise à jour : 18 septembre 2021.

 

 

Adj Georges Jean Lutzius - Né le 16 mars 1897 à Lyon - Fils de Georges Lutzius et de Jeanne Undenstock - Avant guerre étudiant - Engagé au 2ème groupe d'aviation comme élève pilote, le 15 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3001 en date du 18 mars 1916 - Pilote de l'escadrille N 103 du 13 juillet 1915 au 30 juin 1917 - Pilote de l'escadrille N 153 / SPA 153 du 1er juillet 1917 au 16 juillet 1918 - Tué en combat aérien, en compagnie du Slt André Barcat, dans les environs de Virgny, au Nord-Ouest de Sainte-Ménéhould (51), le 16 juillet 1918 - Leurs adversaires étaient probablement des pilotes du Jasta 19 - Remarquez sur le coté droit du fuselage du Nieuport 23/24 (Lutzius volait sur le N 4446), le premier insigne de l'escadrille N 153, un oiseau en vol de couleur argenté - Photo d'un correspondant américain dont je n'ai plus le nom - S'il se reconnait, je lui serais reconnaissant de bien vouloir se faire connaitre.

Slt Henri Marie Joseph Arrault - Né le 31 mars 1896 à Bayonne - Fils de Julien Désiré Maxime Arrault et de Paule Marie Laurent - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1916 - Recrutement de la Seine - Engagé au 32ème régiment d'artillerie pour la durée de la guerre, à compter du 21 août 1914 - Nommé Brigadier en janvier 1915 - Une citation à l'ordre du régiment en janvier 1916 - Croix de Guerre - Nommé Maréchal des Logis en février 1916 - Une citation à l'ordre du régiment en novembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 19 décembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 6057 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 24 mars 1917 - Stage de perfectionnement "avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute-école" à l'école d'aviation militaire de Pau - RGA - Pilote de l'escadrille N 153 / SPA 153 du 10 juillet 1917 au 4 novembre 1918 - Détaché à la RGA du Bourget du 16 au 25 décembre 1917 - Nommé Adjudant, le 25 mai 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 11 août 1918 - Médaille Militaire, le 12 août 1918 - Affecté au CIACB à compter du 4 novembre 1918 - Il termine la guerre avec 3 victoires homologuées et une probable - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 10 juin 1919 - Démobilisé, le 2 septembre 1919 - Entre aux Beaux-Arts au début des années 20, chez le peintre Cormon, jusqu'en 1924 - Affecté dans la réserve au 2ème régiment d'aviation, le 30 juin 1921 - Passé dans la réserve à l'arme de l'aéronautique, le 29 juin 1923 (loi du 8 décembre 1922) - Nommé Lieutenant de réserve au 2ème régiment d'aviation, le 18 mars 1923 - Profession Artiste Peintre - Expose à la Nationale en 1924 - Expose aux Tuileries en 1928 - Affecté au centre de mobilisation n° 52 (réserve), le 1er juin 1929 - Décédé des suites de la maladie de Hodgkin, à Chantilly, le 30 décembre 1930 - Remarquez le premier insigne de l'escadrille N 153 - Photo Henri Arrault, transmise par Hervé Arrault, son neveu, que je remercie pour son aide.

Terrain du château de Bonneuil au Sud-est de Golancourt, pendant l'été 1917 - L'escadrille N 153 a stationné sur ce terrain du 8 juillet 1917 au 20 janvier 1918 - Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Vue satellite actuelle du village de Golancourt et du château de Bonneuil, stationnement de l'escadrille N 153 pendant la Grande Guerre - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Google Map.

Vue actuelle du château de Bonneuil, au Sud-Est du village de Golancourt - A comparer avec les photos d'époque - Photo Google Map.

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Le Cne Georges Guynemer pose en compagnie des pilotes et observateurs des escadrilles N 79 et N 153 (escadrilles de la 3ème armée) sur le terrain du château de Bonneuil, au Sud-Est de Golancourt, en août 1917 - De gauche à droite : Slt Joanny Chalandon (obs N 79) - Slt Edouard Kaufmann (pilote N 79) - Cdt Paul Pouderoux (cdt l'aéronautique de la 3ème armée) - Ltt Louis Zang (obs N 79, caché par Pouderoux) - Slt Jacques de Lignières (pilote N 153) - Cne Robert Franc (pilote et cdt N 79) - Cne Georges Guynemer (pilote SPA 3) - Ltt Georges Gigodot (pilote et commandant N 153) - Slt Henry Blitz (obs N 79) - Slt Emile Brantonne (pilote N 153) - Photo Emile Brantonne transmise par Thierry Palustran, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le Cne Georges Guynemer en visite aux escadrilles N 79 et N 153 (escadrilles de la 3ème armée) déployées sur le terrain du château de Bonneuil, au sud-est de Golancourt, en août 1917 - Photo Benoit Prost transmise par Jean-Fred Prost, son petit-fils que je remercie pour son aide.

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Le SPAD XIII n° 2284 codé "5" du Slt Emile Brantonne après un combat aérien contre 3 Albatros dans les environs de Laval-en-Laonnois (Sud de Laon), le 10 mars 1918 - Après un affrontement bien inégal à 4500 mètres d'altitude, le pilote, avec une bonne dose de chance, a réussi à stabiliser son appareil en flammes et à le poser dans un champ et s'en est tiré sans une égratignure - Remarquez le chiffre code "5" blanc répété en gros sur l'aile supérieure - Photo Emile Brantonne transmise par Thierry Palustran, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Slt Ernest Louvat, portant un masque à oxygène, pose à bord de son SPAD XIII en 1918 - Photo Henri Arrault, transmise par Hervé Arrault, son neveu, que je remercie pour son aide.

Les pilotes des escadrilles SPA 48 et SPA 153 prennent un peu de temps libre sur le terrain de Montdidier, à la fin mars 1918 - A l'arrière plan, on peut voir deux SPAD VII et un SPAD XIII de l'escadrille SPA 48 - Bientôt, ils reprendront les missions de mitraillages des tranchées du front franco-anglais - En étudiant les pertes et les permissions, Christophe Cony a pu dater cette photo entre le 7 mars et le 29 mai 1918, plus précisément, les 28 et 29 mars 1918 pour les missions de mitraillage des troupes au sol.
De gauche à droite : Cne Jean Gigodot (cdt SPA 153) - MdL Michel Bellaigue (SPA 153) - Sgt Roger Caël (SPA 48) - Adj Auguste Binoche (SPA 48) - Slt André Barcat (SPA 153) - Sgt Raymond Boudou (SPA 48) - MdL Georges Halberger (SPA 153) - Slt Gilbert de Guingand (SPA 48) - Sgt Rémy Morel (SPA 153) - Cal Alexandre Mercier (SPA 48) - Slt Robert Bajac (SPA 48) - MdL Jean-Marie Danglade (SPA 48) - Photo Archives EC 2/7 "Argonne" et tous mes remerciements à Christophe Cony pour la datation de cette photo.

Sgt Pierre Moussé aux commandes de son SPAD XIII - Pilote de l'escadrille SPA 153 du 4 juin 1918 au 2 avril 1919 - Il a volé sur les SPAD XIII n° S 4404 (juillet 1918) et 10.128 (novembre 1918) - Photo Pierre Moussé transmise par Laurent Brulon que je remercie pour son aide.

SPAD XIII du caporal Edouard Ferré photographié sur le terrain de Malzéville pendant l'hiver 1918-1919 - Remarquez l'insigne de l'escadrille peint sur un fond noir destiné à la faire ressortir du camouflage de l'avion - Photo SHD de Vincennes transmise par M. Alan Toelle.

Le Caporal Edouard Ferré pose à coté de son SPAD XIII sur le terrain du plateau de Malzéville (54) pendant l'hiver 1918-1919 - Né le 25 septembre 1891 à Tours - Fils d'Edouard Ferré et de Louise Bouglé - Avant guerre étudiant aux beaux-arts - Appelé au 31ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1912 - Mobilisé au 8ème régiment de Dragons, le 2 août 1914 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 22 décembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 12662 à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 7 avril 1918 - Stage Haute Ecole à Pau - CIACB jusqu'au 8 juillet 1918 - Pilote SPA 153 du 8 juillet 1918 au 1er avril 1919 - Croix de guerre 14-18 - Une citation à l'ordre du régiment, le 26 septembre 1914 - Remarquez le dessin du gypaéthe sur fond noir pour le faire ressortir du camouflage 5 tons (marron clair, marron foncé, vert clair, vert foncé, noir) - Photo SHD de Vincennes transmise par M. Alan Toelle.

SPAD XIII codé "2" de la 8ème escadrille du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz prise pendant l'été 1921 ou l'été 1922 - La 8ème escadrille du régiment détenait les traditions de l'escadrille SPA 153 de la Grande Guerre - Remarquez l'insigne qui a été peint à l'envers, probablement l'erreur d'un peintre qui n'a pas retourné le pochoir, alors que l'oiseau doit toujours être représenté l'aile déployée vers l'avant - Cette photo a été prise par le soldat Gaston Grébaux qui a effectué son service militaire pendant cette période - Photo Gaston Grébaux transmise par Jean-Claude Cathala que je remercie pour son aide.

Le Ltt Albert Deullin, commandant de la N 73, est de passage sur le terrain du château de Bonneuil, où sont stationnées les escadrilles N 79 et N 153 en juillet 1917 - De gauche à droite : Slt Jules Masse (obs N 79) - Slt Emile Brantonne (pilote N 153) - Slt Joanny Chalandon (obs N 79) - Ltt Albert Deullin (chef escadrille SPA 73) - Ltt Louis Zang (obs N 79) - Caporal Edouard Cournaud (N 79) - Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Le 19 octobre 1917, sur le terrain de Bonneuil, les pilotes des escadrilles N 79 et N 153 se font présenter un SPAD XII à canon de 37 mm appartenant à l'escadrille SPA 73 commandée par le Cne Albert Deullin. De gauche à droite : Slt Joanny Chalandon (observateur N 79 à peine visible) - Adj Georges Lutzius (pilote N 153) - Slt Emile Brantonne (pilote N 153) - Ltt Jean Gigodot (commandant la N 153) - Slt Jules Masse (observateur N 79) - Penché sur le cockpit, le Cne Albert Deullin, chef de la SPA 73 du 19 février 1917 au 14 février 1918 - Dans le cockpit, Cne Robert Franc (commandant la N 79 du 5 septembre 1917 au 12 mars 1919) - Ltt Louis Zang (observateur N 79) - L'escadrille SPA 73 est stationnée à cette date sur le terrain de Bergues-Condekerque et les N 79 et N 153 sur le terrain du château de Bonneuil - Photo SHD de Vincennes n° 79.214.

Premier insigne de l'escadrille 153 peint sur un des SPAD VII de l'unité - Photo d'un correspondant américain dont je n'ai plus le nom - S'il se reconnait, je lui serais reconnaissant de bien vouloir se faire connaitre.

Alignement des SPAD VII et XIII de l'escadrille SPA 153 pendant l'hiver 1917-1918 - L'oiseau argenté est peint sur tous les fuselages - Il ne s'agit pas d'un insigne personnel - Photo d'un correspondant américain dont je n'ai plus le nom - S'il se reconnait, je lui serais reconnaissant de bien vouloir se faire connaitre.

Alignement des SPAD VII et XIII de l'escadrille SPA 153 pendant l'hiver 1917-1918 - L'oiseau argenté est peint sur tous les fuselages - Il ne s'agit pas d'un insigne personnel - Photo d'un correspondant américain dont je n'ai plus le nom - S'il se reconnait, je lui serais reconnaissant de bien vouloir se faire connaitre.

Slt Ernest Louvat pose à côté des SPAD de l'escadrille SPA 153 portant le premier insigne de l'unité, un paon ou un oiseau de paradis (sous réserve) en vol - Ernest Louvat a été pilote de l'escadrille N 153 / SPA 153 du 8 décembre 1917 au 29 mars 1919 - Photo collection Thierry Matra que je remercie pour son aide.

Cockpit du SPAD VII du Slt André Barcat, pilote de l'escadrille SPA 153 du 22 février au 16 juillet 1918 - On distingue parfaitement le levier d'armement de la mitrailleuse Vickers qui équipe cet avion, le viseur Chrétien associés à une médaille de St-Christophe - Ce pilote sera tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un SPAD XIII, le 16 juillet 1918 - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

SPAD XIII codé "14" de l'escadrille SPA 153 en 1918 - Photo Henri Arrault, transmise par Hervé Arrault, son neveu, que je remercie pour son aide.

Gros plan sur les Vickers de bord de ce SPAD XIII de la SPA 153 en 1918 - Photo Henri Arrault, transmise par Hervé Arrault, son neveu, que je remercie pour son aide.

SPAD XIII aux couleurs de l'escadrille SPA 153 de 1918 - Construit aux Etats-Unis, il est représentatif pour le camouflage et les marquages des avions de la SPA 153 en 1918 - Il est peint comme l'était l'avion du caporal Ferré de l'hiver 1918-1919 - Le numéro "15" non visible sur les photos d'époque, le pilote est devant, est probable. Seul le premier chiffre, un "1" est visible. Photos Tom Gaylord que je remercie pour son aide.

Vue de l'épave du SPAD XIII n° 15481 piloté par le Ltt Yvan Viguier, commandant de l'escadrille SPA 153 tombé sur la place Royale de Metz, le 19 novembre 1918 - Cet accident a été causé par les évolutions, au mépris du danger, de cinq pilotes des escadrilles SPA 81 - 94 - 155 qui participaient au défilé aérien - Ils ont été aussitôt radiés du personnel navigant et renvoyés dans leurs unités d'origine, après avoir fait 15 jours d'arrêts de rigueur - Les 5 pilotes étaient Marcel Dhôme et Alphonse Malfanti (Spa 81), Miguel Sainz et Henri Grimouille (Spa 94) et Jean Puistienne (Spa 155) - L'avion en s'écrasant sur la place a fait 3 morts et 4 blessés - Viguier a été grièvement blessé à la face et amputé de la jambe gauche - Une sacrée manière de finir la guerre causée par des imprudents - Remarquez les marquages de fuselage, le chiffre "1", marque du chef de la 153 et le gypaèthe peint - Carte postale d'époque.

Vue de l'épave du SPAD XIII n° 15481 piloté par le Ltt Yvan Viguier, commandant de l'escadrille SPA 153 tombé sur la place Royale de Metz, le 19 novembre 1918 - Cet accident a été causé par les évolutions, au mépris du danger, de cinq pilotes des escadrilles SPA 81 - 94 - 155 qui participaient au défilé aérien - Ils ont été aussitôt radiés du personnel navigant et renvoyés dans leurs unités d'origine, après avoir fait 15 jours d'arrêts de rigueur - Les 5 pilotes étaient Marcel Dhôme et Alphonse Malfanti (Spa 81), Miguel Sainz et Henri Grimouille (Spa 94) et Jean Puistienne (Spa 155) - L'avion en s'écrasant sur la place a fait 3 morts et 4 blessés - Viguier a été grièvement blessé à la face et amputé de la jambe gauche - Une sacrée manière de finir la guerre causée par des imprudents - Remarquez le chiffre "1" blanc, marque du chef de la 153 reporté sur l'aile supérieure - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le 19 novembre 1918, jour de l'entrée de troupes françaises dans Metz, le SPAD XIII n° 15481 piloté par Ltt Yvan Viguier s'écrase sur la foule amassée sur la place Royale à Metz - Le chef de la SPA 153 a été gêné par les évolutions folles, au mépris du danger, de cinq pilotes des escadrilles SPA 81 - 94 - 155, qui seront immédiatement radiés du personnel navigant et renvoyés dans leurs unités d'origine après avoir fait 15 jours d'arrets de rigueur - Les 5 pilotes étaient Marcel Dhôme et Alphonse Malfanti (Spa 81), Miguel Sainz et Henri Grimouille (Spa 94) et Jean Puistienne (Spa 155) - L'avion en s'écrasant a fait 3 morts et 4 blessés parmi les spectateurs - Le Ltt Viguier a été grièvement blessé à la face et amputé de la jambe gauche - Photo extraite d'un film de la National Archives de Washington.

Le Ltt Yvan Viguier, blessé au visage et à la jambe gauche, est évacué de la place Royale de Metz après son accident du 19 novembre 1918 - Photo extraite d'un film de la National Archives de Washington.

Cal Edouard Ferré photographié dans le cockpit de son SPAD XIII sur le terrain du plateau de Malzéville (54) pendant l'hiver 1918-1919 - L'escadrille SPA 153 a stationné sur ce terrain du 17 novembre 1918 à avril 1919, date de sa dissolution - Photo SHD de Vincennes transmise par M. Alan Toelle.

 

Documents
administratifs

Brevet de pilote militaire du Sgt Pierre Roger Jean Félix Marie Moussé - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 11 juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9286 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 10 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 153 du 4 juin 1918 au 2 avril 1919 - Il a volé sur les SPAD XIII n° S 4404 (juillet 1918) et 10.128 (nov 1918) - Photo Pierre Moussé transmise par Laurent Brulon que je remercie pour son aide.

Documents
administratifs

Carte d'identité du Sgt Pierre Roger Jean Félix Marie Moussé - Né le 17 mars 1894 à Redon (Ille et Vilaine) - Fils de Félix Moussé et Marie Nizand - Domiciliés 24 rue de la truie qui file - Le Mans - Profession avant guerre Dessinateur - Mobilisé au 130ème régiment d'infanterie, le 15 décembre 1914 - Nommé Caporal, le 2 mars 1915 - 404ème régiment d'infanterie - Nommé Sergent, le 2 août 1916 - Une citation à l'ordre du régiment, le 18 octobre 1916 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 11 juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9286 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 10 octobre 1917 - Stage de transformation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 24 janvier 1918 - GDE (groupement des divisions d'entrainement) du 24 janvier au 4 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 153 du 4 juin 1918 au 2 avril 1919 - Il a volé sur les SPAD XIII n° S 4404 (juillet 1918) et 10.128 (nov 1918) - CIACB (Centre d'instruction de l'aviation de chasse et de bombardement) de Perthes à compter du 2 avril 1919 - Photo Pierre Moussé transmise par Laurent Brulon que je remercie pour son aide.

Triptyque peint par le Ltt Henri Arrault

Triptyque à la peinture à l'huile sur toile réalisée par le Ltt Henri Arrault, pilote réserviste du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg - Ces trois toiles ont été exposées au mess du 2ème RAC de Strasbourg - Si vous avez des photos plus nettes et ces toiles exposées, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Le Slt Henri Marie Joseph Arrault a été pilote de l'escadrille N 153 / SPA 153 du 10 juillet 1917 au 4 novembre 1918 - A la fin de la guerre, titulaire de 3 victoires homologuées et d'une probable - Démobilisé, le 2 septembre 1919 - Entre aux Beaux-Arts au début des années 20, chez le peintre Cormon, jusqu'en 1924 - Affecté dans la réserve au 2ème régiment d'aviation, le 30 juin 1921 - Nommé Lieutenant de réserve au 2ème régiment d'aviation, le 18 mars 1923 - Profession Artiste Peintre - Expose à la Nationale en 1924 - Expose aux Tuileries en 1928 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Henri Arrault, transmise par Hervé Arrault, son neveu, que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Vue aérienne du village d'Omelmont (54) - Le petit cimetière du village, où repose Pierre de Villeneuve-Esclapon, est entouré d'un cercle jaune - Photo Google Map.

Vue du cimetière du village d'Omelmont en Meurthe-et-Moselle (54) - La tombe du sergent Pierre de Villeneuve-Esclapon, pilote de l'escadrille SPA 153, est signalée par une flèche jaune - Photo Albin Denis - Mai 2012.

Tombe du sergent Pierre Marie Joseph de Villeneuve-Esclapon dans le cimetière du village d'Omelmont (54) - Né le 2 juin 1897 à Valensole (04) - Fils de Louis de Villeneuve-Esclapon et de Aude de Châteauvreuy - Avant guerre élève ingénieur - Appelé au 8ème régiment du Génie, le 10 août 1916 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 1er septembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 10170 à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 1er décembre 1917 - Stage haute école à l'école d'aviation militaire de Pau - Pilote de l'escadrille SPA 153 du 1er avril au 14 septembre 1918, date de sa mort au combat - Une victoire homologuée, le 22 juillet 1918 - Tué en combat aérien, aux commandes du SPAD VII n° 5905, dans les environs d'Erbeviller-sur-Amezule (54), le 14 septembre 1918 - Son adversaire était probablement le Ltn Hans Müller du Jasta 18 (sa 11ème victoire) - Photo Albin Denis - Mai 2012.

Vue rapprochée de la tombe du sergent Pierre de Villeneuve-Escalpon, pilote de l'escadrille SPA 153 - Ce sous-officier a été tué au cours d'un combat aérien, aux commandes du SPAD VII n° 5905, dans les environs d'Erbeviller-sous-Amezule (54), le 14 septembre 1918 - Il repose dans le cimetière du village d'Omelmont (54) - Le lettrage, en mauvais état, signifie : "Pierre de Villeneuve-Esclapon, sergent de l'escadrille SPA 153, a été tué à Erbevillers en combat aérien, le 14 septembre 1918 à l'âge de 21 ans." - Un 11 novembre des années 90, cet aviateur a été honoré par une délégation de la 2ème escadrille de l'EC 1/3 "Navarre" de la base aérienne 133 de Nancy-Ochey - Cette escadrille est héritière des traditions de la SPA 153 de la Grande Guerre - L'auteur de ce site était porte-fanion - Un retour aux sources pour l'unité - Photo Albin Denis - Mai 2012.

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Sol Pierre Marie Le Fur dans le carré militaire du cimetière municipal de Guingamp - Né le 15 mai 1891 à Lorient (Morbihan) - Fils de Joseph Marie Le Fur et de Marie Louise Le Roux - Profession avant guerre Employé de commerce - Classé 1911 - Recrutement de Lorient (Morbihan) sous le matricule n° 100 - Ajourné de service militaire en 1911 et 1912 pour faiblesse - Incorporé à la 11ème section de commis et ouvriers, le 9 octobre 1913 - Classé "Service Armé" par la commission de réforme de Brest, le 3 novembre 1914 - Affecté à la 2ème section de commis et ouvriers, le 12 février 1915 - Affecté au 71ème régiment d'infanterie, le 24 octobre 1915 - Evacué sur maladie à l'ambulance n° 4 Le Chenun du 11 au 14 décembre 1915 - Transféré sur l'hôpital mixte de Bar-le-Duc du 15 décembre 1915 au 13 février 1916 - Transféré sur l'hôpital 52 de Vichy du 13 au 26 février 1916 - Transféré sur l'hôpital complémentaire n° 32 de Rodez du 26 février au 20 avril 1916 - Rentré au dépôt du 71ème RI, le 1er mai 1916 - Transféré sur l'hôpital militaire n° 7 de Saint-Brieuc du 21 juillet au 7 septembre 1916 - TRansféré sur l'hôpital de Moncontour (Côtes-d'Armor) du 7 septembre au 15 octobre 1916 - Rentré au dépôt du 71ème RI, le 16 octobre 1916 - Classé "Service auxiliaire" pour amaigrissement continuel, fistule anale par la commission de réforme de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), le 6 février 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme secretaire au 2ème groupe d'aviation de Lyon, le 20 mars 1917 - Affecté à l'escadrille N 153 à Etampes-Mondésir, le 26 juin 1917 - Evacué sur congestion pulmonaire diffuse, le 8 septembre 1917 - Evacué sur l'hôpital de Guingamp, le 24 décembre 1917 - Proposé pour pension de retraite de 5ème classe pour tuberculose pulmonaire par la commission de réforme de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), le 25 janvier 1918 - Décédé des suites de la tuberculose pulmonaire à l'hospice mixte de Guingamp (Côtes-d'Armor), le 7 février 1918 - Sources : Mémoire des Hommes - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Morbihan - MPF - Dernière mise à jour : 21 février 2020 - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

 

Remerciements à :

- M. Tom Gaylord pour l'envoi des photos du SPAD XIII reconstitué aux Etats-Unis.
- Famille Félix Henry pour la communication des archives du Cne Jean Gigodot.
- M. Richard Jannekeyn pour la communication des photos du Sgt Emile Jannekeyn, son grand-père.
- M. Alan Toelle pour la transmission des photos du SPAD XIII du Caporal Ferré.
- M. Christian Pardieu pour la communication des photos du Sgt Pierre de Villeneuve-Escalapon.
- M. Thierry Palustran pour la communication des photos d'Emile Brantonne, son grand-père.
- M. Charles Platiau pour l'envoi des photos prises par le Ltt Albert Mezergues.
- M. Laurent Brulon pour la transmission des photos du Sgt Pierre Moussé.
- M. Christophe Cony pour la datation de la photo réunissant les pilotes des escadrilles SPA 48 et SPA 153.
- M. Hervé Arrault pour la transmission des archives d'Henri Arrault, son oncle.
- M. Jean-Claude Cathala pour l'envoi de la photo du SPAD XIII prise par Gaston Grébaux.
- M. Sébastien Gauchet pour l'envoi des archives et souvenirs d'Albert Gauchet, son grand-père.
- Traditions de l'EC 1/3 "Navarre" pour la transmission des photos de l'actuel fanion de la 1ère escadrille de l'EC 1/3 "Navarre".
- M. Patrice Gout pour la communication des photos de l'actuel fanion de la 1ère escadrille de l'EC 1/3 "Navarre".
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi des photos du Slt André Barcat.
- M. Claude Dannau pour l'envoi des photos de la tombe du Soldat Pierre Le Fur.
- Mme Sophie Leguil pour l'envoi de la photo de César Hannes, son arrière-grand-père.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Rémy Longetti pour l'envoi de la photo de l'insigne de la SPA 153 fabriqué par Gardille.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- Les insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 de Philippe Bartlett - publié par les éditions Indo Editions en 2002.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 152 Escadrille 154

 

 

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