Les hommes
Les pilotes de la SPA 153 au début de l'année 1918 - De gauche à droite : X - X - MdL Henri Arrault - X - X - Slt Emile Brantonne - Adj Georges Lutzius - Ltt Jean Gigodot - X - X - X - X - Sgt Pierre Moussé - Cette photo a malheureusement été déchirée dans sa partie basse - Si vous pouvez identifier les pilotes non connus ou si vous possédez cette photo dans son intégralité, je vous demanderai de prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Henri Arrault, transmise par Hervé Arrault, son neveu, que je remercie pour son aide.
Ltt Jean Antoine Louis Gigodot - Né le 20 décembre 1893 à Villebois (Ain) - Fils de Jean René Gigodot (rentier) et de Jeanne Marie Hélène Duché (rentière) - Classe 1913 - Recrutement de Belley (Ain) sous le matricule n° 708 - A obtenu un sursis d'incorporation pour études en 1913 et 1914 - Engagé volontaire à l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 12 août 1914 - Nommé Caporal et affecté au 22ème bataillon de chasseurs à pied, le 12 octobre 1914 - Nommé Aspirant, le 12 août 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 5 décembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 11 février 1915 - Citation à l'ordre de la Brigade, en date du 12 mars 1915 - Affecté au dépôt du 26ème bataillon de chasseurs à pied caserné à Vincennes, le 12 novembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 20 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2763 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 23 février 1916 - Stage de perfectionnement - Pilote au GDE jusqu'au 15 mars 1916 - Pilote à l'escadrille N 103 du 15 mars 1916 au 1er juillet 1917 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire, le 21 juin 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique d'armée, en date du 12 août 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 28 septembre 1916 - Convoyage d'un SPAD VII à moteur 150 HP du 20 au 22 octobre 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 31 décembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 janvier 1917 - Convoyage d'un avion depuis la RGAé du 5 au 17 mars 1917 - Commandant de l'escadrille N 153 / SPA 153 du 1er juillet 1917 au 25 septembre 1918 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 8 novembre 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 9 novembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 août 1918 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 24 septembre 1918 - Termine la guerre avec 4 victoires homologuées et 2 probables - Affecté à la 12ème direction du Ministère de la Guerre, le 15 février 1919 - Détaché à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 21 août 1921 - Marié avec Mlle Georgette Caïn à la mairie de Paris, le 1er juin 1922 - Affecté au 2ème groupe d'ouvriers d'aviation, caserné à Istres, le 8 décembre 1923 - Détaché à la disposition du sous-secrétariat d'état de l'aéronautique et des transports aériens, le 7 mars 1924 - Affecté à l'administration centrale, bureau du cabinet du sous-secrétariat d'état de l'aéronautique et des transports aériens, le 15 mars 1924 - Affecté au 36ème groupe d'aviation, le 10 janvier 1926 - Affecté au magasin général d'aviation n° 4, le 7 août 1927 - Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1927 - Marié avec Mlle Marie Joanna Faurens à la mairie de Paris 9ème arrondissement (75), le 3 février 1932 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 15 décembre 1932 - Affecté au cabinet du ministre de l'Air - Stage probatoire relatif à la première formation du corps du contrôle de l'administration de l'aéronautique, à compter du 5 octobre 1933 - Affecté au service central des travaux de l'aéronautique et à la base aérienne n° 104 - Nommé Lieutenant-colonel et affecté comme commandant de la base aérienne 138, le 25 décembre 1934 - En poste à compter du 15 janvier 1935 - Affecté au centre d'instruction d'entrainement des réserves de l'armée de l'Air à Orly, le 29 juillet 1936 - Nommé Colonel, le 15 mars 1938 - Décédé à Locquirec (Finistère), le 27 mars 1978 - Photo collections du SHD de Vincennes - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 25) de la commune de Villebois (Ain) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 103 - CCC de l'escadrille N 153 / SPA 153 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Ain - JORF - Dernière mise à jour : 30 août 2021.
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Gigodot, pilote à l'escadrille N 103, en date du 28 septembre 1916 : "Le 16 septembre, a abattu un avion ennemi dans les lignes françaises."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Antoine Louis Gigodot, pilote à l'escadrille N 153, en date du 9 novembre 1917 : "Brillante conduite au feu dans l'infanterie pendant les combats du début de la guerre. passé dans l'aviation, a continué à faire preuve de qualités militaires, de bravoure, de sang-froid et de mépris du danger. Comme chef d'une escadrille de nouvelle formation, donne à ses subordonnés le plus bel exemple et exerce sur eux le plus heureux ascendant. A abattu, le 12 août 1917, son troisième avion ennemi. Déjà quatre fois cité à l'ordre."
* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Jean Gigodot, du 13ème bataillon de chasseurs à pied, commandant à l'escadrille SPA 103, en date du 21 août 1918 : "Très bon pilote de chasse; excellent commandant d'escadrille qui exerce sur ces hommes un très grand ascendant par son courage, son allant et son énergie. Le 22 juillet 1918, a abattu un avion ennemi dans nos lignes , portant ainsi à quatre le nombre de ses victoires. Quatre citations. Chevalier de la Légion d'Honneur pour faits de guerre."
* Officier de la Légion d'Honneur du Chef de bataillon Jean Antoine Louis Gigodot du Ministère de l'Air, en date du 15 décembre 1933 : "17 ans de services, 5 campagnes, 3 citations, 2 années de bonifications pour services aériens. Chevalier du 9 novembre 1917."
Ltt Jean Antonin Louis Gigodot - Brevet de pilote militaire n° 2763 en date du 23 février 1916 - Commandant de l'escadrille N 153 / SPA 153 du 1er juillet 1917 au 25 septembre 1918 - 4 victoires homologuées et 2 probables - Photo transmise par la famille Félix Henry que je remercie pour son aide.
Adj Georges Jean Lutzius - Né le 16 mars 1897 à Lyon (Rhône) - Fils de Georges Lutzius et de Jeanne Undenstock - Domiciliés au 2, rue de la Méditerrannée à Lyon 7ème (Rhône) - Profession avant guerre étudiant - Classe 1917 - Recutement du bureau central de Lyon (Rhône) sous le matricule n° 2399 - Ajourné de service militaire en 1915 pour faiblesse - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au titre du 2ème groupe d'aviation, le 15 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3001 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 18 mars 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 2 mai 1916 - Pilote du GDE du 2 mai au 13 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille N 103 du 13 juillet 1916 au 30 juin 1917 - Nommé Caporal, le 2 juillet 1916 - Nommé Sergent, le 25 septembre 1916 - Convoyage d'un avion depuis la RGAé du 14 au 17 février 1917 - Pilote de l'escadrille N 153 / SPA 153 du 1er juillet 1917 au 16 juillet 1918 - Le Nieuport 24 n° N 4446 lui est affecté - Nommé Adjudant, le 25 août 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 6 novembre 1917 - Détaché à la RGAé pour transformation sur SPAD VII et XIII du 16 décembre 1917 au 3 janvier 1918 - Le SPAD XIII n° S 2207 lui est affecté - Rejoint l'escadrille par la voie des airs, le 22 janvier 1918 - Une victoire homologuée, le 21 mars 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 31 avril 1918 - Tué en combat aérien contre quatorze avions allemands, aux commandes du SPAD XIII n° S 8240, dans les environs du moulin de Virginy, à 15 km au Nord-Ouest de Sainte-Ménéhould (Marne), le 16 juillet 1918 - Le Slt André Barcat, qui pilotait le SPAD XIII n° S 4444, a été tué lors du même combat aérien - Leurs adversaires étaient probablement des pilotes du Jasta 19 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 2ème groupe d'aviation, à titre posthume, en date du 23 janvier 1920 - Photo SHD de Vincennes - Fond Lutzius n° 96.1312 - Sources : Pam (2 fiches) - CCC de l'escadrille N 103 - CCC de l'escadrille N 153 / SPA 153 - Registre des vols de l'escadrille N 153 / SPA 153 - MpF - JORF - Bailey/Cony - Dernière mise à jour : 19 septembre 2021.
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Georges Jean Lutzius du 2ème groupe d'aviation, pilote à l'escadrille SPA 153, en date du 31 avril 1918 : "Pilote de tout premier ordre qui n'a cessé de donner le plus bel exemple de discipline et du dévouement. Se dépense sans compter, combattant toujours avec le plus belle ardeur. Le 21 mars 1918 a abattu un avion ennemi qui s'est écrasé au sol."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 2ème groupe d'aviation, à titre posthume, du Slt Georges Jean Lutzius, en date du 23 janvier 1920 : "Officier d'élite dont la discipline et le dévouement absolus ont toujours fait l'admiration de tous. Pendant deux ans dans l'aviation de chasse, a constamment attaqué avec la même ardeur et le plus haut sentiment du devoir. Le 16 juillet 1918, a trouvé une mort glorieuse dans le secteur de Champagne en attaquant avec un camarade une patrouille de quatorze avions ennemis. Une victoire. A été cité."
Slt Henri Marie Joseph Arrault - Né le 30 mars 1896 au Châlet l'Archet au Quartier St-Léon à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) - Fils de Julien Désiré Marie Maxime Arrault (Ltt au 24ème bataillon d'artillerie à pied) et de Marie Paule Laurent - Domiciliés en 1916 au 20, boulevard Henri IV à Paris 4ème (75) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1916 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 9 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 32ème régiment d'artillerie, à compter du 21 août 1914 - Nommé Brigadier en janvier 1915 - Croix de guerre et citation n° 147 à l'ordre de l'artillerie divisionnaire, le 2 mars 1916 - Nommé Maréchal des Logis en février 1916 - Citation n° 277 à l'ordre de l'artillerie divisionnaire, le 24 novembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 19 décembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 6057 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 24 mars 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute-école" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 10 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille N 153 / SPA 153 du 10 juillet 1917 au 4 novembre 1918 - Détaché à la RGA du Bourget du 16 au 25 décembre 1917 - Citation n° 635 au l'ordre du groupe d'armée de réserve, en date du 21 avril 1918 - Nommé Adjudant, le 25 mai 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 11 août 1918 - Médaille Militaire, le 12 août 1918 - Affecté au CIACB de Perthes, le 4 novembre 1918 - Il termine la guerre avec 3 victoires homologuées et une probable - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 10 juin 1919 - Démobilisé, le 2 septembre 1919 - Entre aux Beaux-Arts au début des années 20, chez le peintre Cormon, jusqu'en 1924 - Chevalier de la Légion d'Honneur,en date du 11 juillet 1920 - Affecté dans la réserve au 2ème régiment d'aviation, le 30 juin 1921 - Passé dans la réserve à l'arme de l'aéronautique, le 29 juin 1923 (loi du 8 décembre 1922) - Nommé Lieutenant de réserve au 2ème régiment d'aviation, le 18 mars 1923 - Profession Artiste Peintre - Expose à la Nationale en 1924 - Expose aux Tuileries en 1928 - Affecté au centre de mobilisation n° 52 (réserve), le 1er juin 1929 - Décédé des suites de la maladie de Hodgkin, à Chantilly, le 30 décembre 1930 - Remarquez l'insigne métallique de l'escadrille - Photo Henri Arrault, transmise par Hervé Arrault, son neveu, que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 140) de la ville de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) - Pam - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 153 / SPA 153 - JORF - Dernière mise à jour : 26 août 2021.
* Citation n° 147 à l'ordre de l'artillerie divisionnairedu MdL Henri Marie Joseph Arrault du 32ème régiment d'artillerie, en date du 2 mars 1916 : "A, pendant les périodes des 10, 11, 12, 25 et 27 février 1916, de jour et de nuit, grâce à son énergie, maintenu assurées d'une façon constante, toutes les liaisons téléphoniques du groupe, particulièrement complexes, ainsi que les liaisons optiques, procédant à la réparation et à l'installation des lignes sous le bombardement, quelque violent qu'il soit."
* Citation n° 277 à l'ordre du régiment du MdL Henri Arrault du 32ème régiment d'artillerie, en date du 24 novembre 1916 : "Chef de l'équipe téléphonique du Groupe. Engagé pour la durée de la guerre. Admirable d'énergie, de sang-froid et d'initiative, entraîne toute l'équipe téléphonique par son exemple. A rendu des services très importants pendant les combats de Verdun en assurant la permanence de la liaison au prix de difficultés inouïes. A continué pendant les journées sur la Somme à faire preuve des plus belles qualités, notamment les 16 et 17 octobre, où le chef d'escadron et deux officiers venant d'être tués dans l'abri voisin de poste téléphonique violemment bombardé par du gros calibre pendant 36 heures consécutives, et toutes les lignes étant hachées, a malgré tout réussi à assurer la réparation du réseau et la permanence de la liaison téléphonique entre le groupe, les échelons supérieurs et les batteries. Déjà cité à l'ordre du régiment en Champagne."
* Citation n° 635 au l'ordre du groupe d'armée de réserve du MdL Henri Marie Joseph Arrault, au 32ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille SPA 153, en date du 21 avril 1918 : "Pilote toujours volontaire pour les missions les plus difficiles. Continue à faire preuve dans l'aviation de combat les mêmes qualités d'entrain et d'énergie qui lui avaient déjà déjà valu 2 citations dans l'artillerie, le 21 mars 1918. A contribué pour une large part à la destruction d'un avion ennemi."
* Citation n° 7851 à l'ordre de l'armée du MdL Henri Marie Joseph Arrault au 32ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille SPA 153, en date du 13 juin 1918 : "Pilote de chasse de tout premier ordre. A forcé tout dernièrement un pilote ennemi à atterrir dans nos lignes. Trois Citations."
* Médaille Militaire et citation n° 9001 à l'ordre de l'armée de l'Adj Henri Marie Joseph Arrault au 32ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille SPA 153, en date du 12 août 1918 : "Pilote hors pair, réunissant les plus belles qualités de courage, de dévouement et de discipline. Ayant déjà, dans l'artillerie, provoqué l'admiration de ses chefs et de ses camarades par sa bravoure continue, dans l'aviation, où il a livré les plus durs combats, a montré un exemple rare des plus admirables vertus militaires. Vient d'abattre dans nos lignes son troisième avion ennemi. Quatre citations.".
Slt Ernest Jules Petrus Joseph Louvat - Né le 12 juin 1896 à St-Jean-de-Bournay (Isère) - Fils de Cyrille François Ernest Louvat (négociant) et de Marie Louise Tournier (négociante) - Domiciliés au 15, rue Victor Hugo à Vienne (Isère), puis au 36, cours Remestang à Vienne (Isère) - Profession avant guerre étudiant - Classe 1916 - Recrutement de Vienne (Isère) sous le matricule n° 647 - Mobilisé au 75ème régiment d'infanterie, le 6 avril 1915 - Admis au concours des EOR des 13 et 14 mars 1915 - Nommé Aspirant, le 1er septembre 1915 - Affecté au 22ème régiment d'infanterie, le 1er septembre 1915 - Affecté au 18ème régiment d'infanterie, le 1er août 1920 - Affecté au 369ème régiment d'infanterie, le 12 septembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 16 mai 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 3 juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8411 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord sur Caudron G III, le 5 septembre 1917 - Brevet obtenu en 41h08 mn de vol avec 132 atterrissages en double commande et 74 vols seul - Stage de Haute Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau (20h35) du 3 au 30 octobre 1917- Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 30 octobre au 15 novembre 1917 - Pilote du GDE du 19 novembre au 10 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 153 / SPA 153 du 10 décembre 1917 au 26 mars 1919 - A effecté son premier vol à la N 153, aux commandes du Nieuport 27 N 4632, le 13 décembre 1917 - Détaché à la RGAé pour convoyer un SPAD VII vers l'unité du 16 au 24 décembre 1917 - Perçoit le SPAD VII n° S 3117, le 5 janvier 1918 - Citation n° 32 à l'ordre du corps d'armée, en date du (non précisée) - Citation n° 907 à l'ordre de l'armée, en date du 11 mai 1918 - Détaché à l'école de tir aérien de Cazaux du 8 au 30 novembre 1918 - A effectué un vol de 40 mn, aux commandes d'un Fokker Dr I, le 16 décembre 1918 - A effectué le convoyage d'un Fokker D VII entre Sarreguemines à Malzéville, le 2 décembre 1918 - Détaché à l'escadrille SPA 48 du 26 au 31 mars 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 48 du 31 mars au 23 septembre 1919 - Trois citations à l'ordre de l'armée et du corps d'armée - Deux victoires homologuées et une probable - Totalise à la fin de la 1ère GM, 311 heures dont 269 au-dessus des lignes - Démobilisé, le 23 septembre 1919 - Domicilié à Vinay (Isère) - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 17 août 1919 - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 22 juin 1920 - A effectué une période d'exercice de 15 jours au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron du 20 au 27 septembre 1920 - Tué au cours d'un accident aérien pendant cette période, en compagnie de l'Adj Pasteur (photographe), à Saint-Priest (Isère), le 27 septembre 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 1er régiment d'aviation, à titre posthume, en date du 12 juillet 1921 - Photo colllection Thierry Matra - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 36) de la commune de St-Jean-de-Bournay (Isère) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Isère - CCC de l'escadrille N 153 / SPA 153 - JORF - Dernière mise à jour : 26 août 2021.
* Citation n° 32 à l'ordre du corps d'armée du Slt Ernest Jules Louvat, pilote à l'escadrille SPA 153, en date du (non précisée) : "Très bon pilote, a pris part à un combat au cours duquel un avion ennemi a été abattu près de Montdidier."
* Citation n° 907 à l'ordre de l'armée du Slt Ernest Louvat, détaché du 369ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 153, en date du 11 mai 1918 : "Très bon pilote. Dès son arrivée en escadrille, a montré de belles qualités d'audace. Le 2 mai 1918 a incendié un Drachen ennemi."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 1er régiment d'aviation, à titre posthume, du Slt Ernest Louvat, pilote du 1er régiment d'aviation de chasse, en date du 12 juillet 1921 : "Pilote de premier ordre, s’est distingué durant la guerre par son allant, son mépris du danger et son audace, a abattu un Drachem et un avion allemand. A été tué au cours d’une période d’entrainement en service commandé." (Citation à l’ordre du régiment par application de l’article 277 du service courant.)
Slt André Jean Louis Barcat - Né le 8 novembre 1896 à Paris 17ème (75) - Fils de Jean Joseph Barcat et d'Hélène Louise Fleuriot - Domiciliés au 32, rue Desrenandes à Paris 17ème (75) - Profession avant guerre Etudiant en préparation à l'entrée à l'école Centrale des arts et manufactures - Classe 1916 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1046 - A obtenu en 1915 un sursis d'incorporation valable après la guerre - Mobilisé au 30ème régiment d'artillerie, le 12 avril 1915 - Admis sans examen au peloton spécial des élèves officiers de réserve de l'artillerie, le 7 mai 1915 - Stage à l'école militaire de l'artillerie de Fontainebleau du 15 juin au 3 novembre 1915 - Nommé Aspirant d'artillerie, le 1er octobre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 1er octobre 1915 - Observateur de la RGA de Dugny-Le-Bourget du 1er octobre au 14 décembre 1915 - Affecté au service aéronautique de la 6ème armée, le 14 décembre 1915 - Observateur de l'escadrille MF 62 du 14 au 20 décembre 1915 - Observateur de l'escadrille V 21 (future 219) du 20 décembre 1915 au XXX - A suivi les cours complémentaires à l'école militaire de l'artillerie de Fontainebleau, à compter du 1er août 1916 - Observateur de l'escadrille F 19 - Observateur de l'escadrille F 206 du XXX au 13 octobre 1917 - Affecté au 83ème régiment d'artillerie lourde, le 23 septembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 27 septembre 1916 - Affecté au 81ème régiment d'artillerie d'assaut, le 13 décembre 1916 - Passé élève pilote à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 13 octobre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 10.069 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 26 novembre 1917 - Stage de perfectionnement "avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 3 janvier 1918 - Pilote du GDE du 3 janvier 1918 au XXX - Lâché sur SPAD VII et XIII au GDE, le 23 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 155 du XXX au 22 février 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 153 du 22 février au 16 juillet 1918 - Affecté au 500ème régiment d'artillerie d'assaut (chars), le 1er mai 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 13 juin 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 24 juin 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 13 juillet 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un SPAD XIII, dans les environs de Malmy (Marne), le 16 juillet 1918 - Ses adversaires étaient très probablement des pilotes du Jasta 19 - Le Slt Georges Lutzius, qui volait en patrouille avec lui, a lui aussi été abattu et tué - Son SPAD XIII s'est écrasé dans les environs de Vrigny (Marne) - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide - Sources : Pam (2 fiches) - CCC de l'escadrille MF 62 - CCC de l'escadrille SPA 153 - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine archivé aux archives départementales de Paris - Bailey / Cony - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 2 octobre 2018.
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt André Jean Louis Barcat du 83ème régiment d'artillerie lourde, pilote à l'escadrille SPA 153, en date du 13 juin 1918 : "Pilote de grande valeur, a abattu en flammes dans nos lignes son deuxième avion ennemi. Une citation."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt André Jean Louis Barcat du 83ème régiment d'artillerie lourde, pilote à l'escadrille SPA 153, en date du 13 juillet 1918 : "Très bon pilote. A incendié récemment un drachen. Une citation."
Slt André Barcat - Pilote de l'escadrille SPA 153 du 22 février au 16 juillet 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un SPAD XIII, dans les environs de Malmy (Marne), le 16 juillet 1918 - Photo droits réservés.
Sgt Pierre Roger Jean Félix Marie Moussé - Né le 17 mars 1894 au quai St-Jacques à Redon (Ille-et-Vilaine) - Fils de Félix Marie Moussé (serrurier) et de Marie Joseph Nizand - Domiciliés au Quai S-Jacques à Redon puis au 24, rue de la Truie qui file au Mans (Sarthe) en 1914 - Profession avant guerre Dessinateur à la gare de Nantes - Classe 1914 - Recrutement du Mans (Sarthe) sous le matricule n° 1646 - Ajourné de service militaire pour faiblesse en 1914 - Appelé à l'activité par anticipation et affecté au 130ème régiment d'infanterie, le 15 décembre 1914 - Nommé Caporal, le 2 février 1915 - Affecté au 404ème régiment d'infanterie, le 20 mars 1915 - Nommé Sergent, le 4 août 1916 - Croix de Guerre et citation n° 284 à l'ordre du 404ème régiment d'infanterie, en date du 18 octobre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 10 juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9286 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 16 octobre 1917 - Stage de perfectionnement "Chasse" à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 24 janvier 1918 - Pilote du GDE du 24 janvier au 4 juin 1918 - Lâché sur avions SPAD VII et XIII, le 9 mars 1918 - Affecté au groupe Ménard, le 3 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 153 du 4 juin 1918 au 2 avril 1919 - A volé sur les SPAD VII et XIII n° S 7184, S 4404 , S 2217, S 3772 - S 15.505 - S 10.128 - Pilote du CIACB de Perthes du 2 avril au 8 septembre 1919 - Démobilisé, le 8 septembre 1919 - Domicilié à Viroflay (Seine-et-Oise) - reprend son poste de dessinateur à la gare de Nantes - Professeur de dessin industriel et de mathématiques au centre d'apprentissage de la SNCF de Nantes - Classé en affectation spéciale au titre de la 3ème section de chemins de fer de campagne de la compagnie des chemins de fer d'Orléans, en qualité d'expéditionnaire à Nantes, le 12 novembre 1920 - Classé en affectation spéciale au titre des chemins de fer de Paris-Orléans comme employé à Nantes (Loire-Atlantique), le 8 août 1927 - Décédé à Nantes (Loire-Atlantique), le 2 juillet 1976 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 3) de la ville de Redon (Ille-et-Vilaine) - Décédé le 2 juillet 1976 - Photo Pierre Moussé transmise par Laurent Brulon que je remercie pour son aide - Remarquez son insigne métallique - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Registre des heures de vol de l'escadrille SPA 153 - JMO escadrille N 153 / SPA 153 - Fiche matricule aux archives départementales de la Sarthe - JORF - Dernière mise à jour : 1er septembre 2021.
* Croix de Guerre avec étoile de bronze et citation n° 284 à l'ordre du 404ème régiment d'infanterie, en date du 18 octobre 1916 : "Sous-officier donnant à ses hommes un bel exemple d'énergie et de bravoure, s'est particulièrement distingué au cours de l'attaque du 17 octobre 1916 en participant sous une feu violent à l'organisation de la position conquise."
Photo du Ltt Alexandre Bouzac
Slt Alexandre Joseph Bouzac - Né le 21 avril 1887 à Hérépian (Hérault) - Fils de (non reconnu) et d'Hélène Marie Bouzac - Classe 1907 - Recrutement de Béziers (Hérault) sous le matricule n° 892 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 4ème régiment de chasseurs d'Afrique, le 8 mai 1906 - En Tunisie du 11 mai 1906 au 23 février 1909 - Nommé Brigadier, le 1er juillet 1908 - Affecté, pour convenance personnelles, aux 29ème régiment de Dragons, le 27 février 1909 - Rengagé pour un an, à compter du 8 mai 1909 - Rengagé pour un an, à compter du 8 mai 1910 - Rengagé pour deux ans, au titre du 6ème régiment de chasseurs d'Afrique, à compter du 8 mai 1911 - Incorporé dans cette unité, le 6 mai 1911 - En Algérie du 27 mai au 15 juillet 1911 - Au Maroc (Casablanca) du 16 juillet 1911 au 17 mars 1912 - Nommé Brigadier au 6ème régiment de chasseurs d'Afrique, le 17 janvier 1912 - Au Maroc occidental du 18 mars 1912 au 1er août 1914 - A pris part à la répression de l'émeute de Fez du 17 au 19 avril 1912 - Rengagé pour un an, à compter du 8 mai 1912 - A pris part de l'affaire de la Kesbab de Sidi-Esslan, le 19 juin 1912 - A pris part à l'affaire Isfran, le 21 et 22 juin 1912 - A participé au combat du Djebel Outiki, le 23 juin 1912 - Affecté au 1er escadron auxiliaire marocain, le 19 août 1912 - Nommé Maréchal des Logis, le 15 octobre 1912 - Rengagé pour deux ans, à compter du 8 mai 1914 - A participé au combat du Djebel Bou-Moris, le 7 juin 1914 - A participé aux affaires de Tanaoual, le 10 juin 1914 - A pris part au combat du Rehkra, le 12 juin 1914 - A pris part au combat d'El-Bordj, le 26 juin 1914 - A pris part au combat d'Oubrès, le 30 juin 1914 - A pris part au combat du Fourn-Feguet, le 4 juillet 1914 - En opérations au Maroc du 2 août 1914 au 8 novembre 1915 - Nommé Maréchal des logis chef et affecté au 9ème escadron de Spahis marocains, au Maroc Occidental, le 13 mai 1915 - Cette unité était casernée à Rabat (Maroc) - Médaille coloniale avec agrafe "Maroc" - Médaille commémorative du Maroc avec agrafe "Maroc" - Croix de Guerre et citation à l'ordre de la division, en date du 14 mai 1915 - Proposé par la décoration du Ouissam Alaoiut à titre normal, le 1er octobre 1916 - Re-proposé pour cette décoration, les 15 janvier 1914 et 10 mai 1914 - Affecté au 1er groupe d'aviation, le 4 novembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 2 décembre 1915 - Formation initiale de pilote militaire à l'école d'aviation militaire d'Avord - Brevet de pilote militaire n° 3563 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 28 mai 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Juvisy - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute école" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 2 novembre 1916 - Blessé à la tête et au corps au cours d'un accident d'avion, le 15 août 1916 - Pilote du GDE du 2 novembre 1916 au 3 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 12 / SPA 12 du 4 janvier 1917 au 19 avril 1919 - En mission de convoyage avion à la RGA du 17 au 20 avril 1917 - Nommé Adjudant, le 25 avril 1917 - En mission à Matouges du 27 au 28 avril 1917 - Citation n° 219 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 30 mai 1917 - En mission à Matouges du 4 au 5 juin 1917 - En mission à Rosnay pour aller chercher un SPAD VII du 11 au 16 juillet 1917 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du 14 juillet 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 2 septembre 1917 - Détaché à la RGA, le 11 mars 1918 - Le 2 avril 1918, son avion est le SPAD XIII n° S 703 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 17 mai 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 28 juin 1918 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 25 décembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 28 décembre 1918 - Commandant de la SPA 12 du (1er trimestre) au 19 avril 1919 - Détaché à la section technique d'aéronautique (STAé), le 19 avril 1919 - Grièvement blessé, à la tête et aux membre, au cours d'un accident d'avion, le 3 octobre 1919 - A bénéficié de bonifications pour services aériens du 24 octobre 1919 au 30 juin 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 1er juin 1920 - Placé hors cadre aéronautique, le 1er juin 1920 - Bonifications pour services aériens du 1er juillet 1921 au 30 juin 1922 - Commandant, par intérim, de la 10ème escadrille (traditions de la SPA 153) du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz du 1er juillet au 15 août 1921 - Commandant de la 10ème escadrille (SPA 153) du 1er RAC de Thionville du début septembre 1922 - Son escadrille vole sur Nieuport-Delage NiD 29 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 8 décembre 1923 - Nommé Capitaine et affecté au groupe de chasse du 38ème régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 22 juin 1927 - Affecté au bataillon de l'air 108 de Marignane, le 1er octobre 1938 - En retraite, le 21 avril 1940 - Reste dans les cadres de l'armée de l'Air comme officier de réserve, le 23 avril 1940 - Nommé Capitaine de réserve, à compter de son admission en retraite, le 29 juin 1940 - Nommé Commandant de réserve, le 23 septembre 1944 - Décédé à Béziers (Hérault), le 3 février 1962 - Sources : Registre des naissances (acte n° 8) de la commune de Hérépian (Hérault) - Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Hérault - CCC de l'escadrille N 12 - JORF - Dernière mise à jour : 11 avril 2021.
* Croix de guerre et citation n° 2698 à l'ordre du général commandant la subdivision de Rabat, en date du (non précisé) : "Au combat de Sidi-Boudourd, le 14 mai 1915, comme commandant d'une patrouille dans l'ourq Bieth, a mis en fuite un groupe important de rebelles et a tué de sa main un des fuyards au revolver alors que celui-ci menaçait à bout portant un spahis déjà blessé, pris sous son cheval."
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Alexandre Bouzac, pilote à l'escadrille N 12, en date du 14 juillet 1917 : "Très bon pilote qui s'est distingué au cours de nombreuses missions périlleuses par son intrépiditéb et son courage. A abattu deux avions ennemis. Une citation (croix de guerre)."
* Citation à l'ordre de la 5ème armée du Slt Alexandre Joseph Bouzac, détaché du 9ème escadron de spahis marocains, pilote à l'escadrille SPA 12, en date du 4 septembre 1918 : "Officier pilote qui journellement à la tête de sa patrouille mène de durs combats au cours desquels il fait preuve du plus bel esprit der sacrifice et de plus grand courage. Le 23 août 1918, a incendié un drachen ennemi."
Photo du Sgt Rémi Morel
Sgt Rémi François Morel - Né le 29 juillet 1891 à Avranches (Manche) - Fils de Rémi Morel (marchand de vin) et de Marie Julie Joséphine Lebois - Profession avant guerre Etudiant - Domicilié au 44, boulevard Voltaire à Paris 11ème (75) - Classe 1911 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sus le matricule n° 1862 - A bénéficié d'un sursis d'incorporation pour effectuer son service militaire au titre de ses études - Y a renoncé et a été affecté à la 3ème section de secrétaires d'état-major, le 8 octobre 1912 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 25 novembre 1913 - En campagne en Belgique du 17 au 26 août 1914 - Affecté à l'état-major de la 6ème division d'infanterie - Blessé par deux éclats d'obus dans la région interocapulaire, avec abcés gazeux et région sus-épineuse au fort de Tarrare (Meuse), le 16 avril 1916 - Citation à l'ordre du QG du 3ème corps d'armée, en date du 15 mai 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 mars 1917 - A l'école d'aviation militaire de Dijon, pour la formation théorique - Brevet de pilote militaire n° 7096 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 21 juin 1917 - Stage de perfectionnement "Chasse" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Nommé Caporal, le 2 juillet 1917 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 11 août 1917 - Pilote du GDE du 11 au 28 août 1917 - Pilote de l'escadrille N 153 / SPA 153 du 28 août 1917 au 29 mai 1918 - Le Nieuport 24bis n° N 4632 lui est affecté - 1er vol d'essai de l'appareil, le 2 septembre 1917 - A volé sur les Nieuport 24 bis et 27 n° N 4658, N 4665, N 4632 et le SPAD VII n° S 5727 - Nommé Sergent, le 1er janvier 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes du SPAD VII n° S 5727, dans les environs de Sermoise (Aisne), le 29 mai 1918 - Son adversaire était probablement le Ltn Gerhard Schulte du Jasta 50 (3ème victoire homologuée) - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 13 juillet 1918 - Nota : dans les documents officiels, il y a une grande confusion dans l'orthographe de son prénom usuel, il s'agit bien de "Rémi" et non de "Rémy" - Sources : Registre d'état-cil (acte n° 89) de la ville d'Avranches (Manche) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 153 / SPA 153 - Registre des heures de vol de l'escadrille N 153 / SPA 153 - Fiche matricule du 4ème bureau de la Seine conservée par les archives départementales de Paris - MPF - CICR - Bailey/Cony - JORF - Dernière mise à jour : 1er septembre 2021.
* Croix de Guerre et citation à l'ordre du QG du 3ème corps d'armée, en date du 15 mai 1916 : "Secrétaire d'état-major de la division, a été atteint au poste de commandement de plusieurs éclats d'obus. Ne s'est laissé évacuer sur l'ordre formel du chef d'état-major."
* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Rémy Françis Morel de la 3ème section de secrétaires d'état-major, pilote à l'escadrille SPA 153, en date du 13 juillet 1918 : "Très bon pilote, plein d'allant, ayant pris une large partie à un combat au cours duquel un avion ennemi fut abattu. Disparu au cours d'urie mission délicate et périlleuse qu'il exécutait avec son audace et son courage habituels. Une blessure. Une citation. "
Photo du Sgt Emile Justrabo
Sgt Emile Victor Pierre Stéphane Justrabo - Né le 10 mars 1898 à Beaumarchés (Gers) - Fils de Pierre Pascal Justrabo (employé) et d'Agnès Emilie Berthe Stéphanie Vigier (couturière) - Domiciliés au 5, rue des Goncourt à Paris 11ème (75) - Profession avant guerre Electricien - Classe 1918 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1506 - Mobilisé au 3ème régiment d'artillerie coloniale, le 16 avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 septembre 1917 - Passé à l'école d'aviation militaire de Dijon pour formation théorique - Brevet de pilote militaire n° 10.502 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 13 décembre 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 16 décembre 1917 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, le 4 février 1918 - Lâché sur SPAD VII et SPAD XIII, le 4 avril 1918 - Stage au centre d'instruction de Perthes (CIACB) du 18 mai au 17 juillet 1918 - Nommé Caporal, le 20 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 153 du 17 juillet 1918 au 29 mars 1919 - Blessé par balle au pouce gauche - Evacué sur l'hôpital de Beauvais, le 15 août 1918 - Rentré de convalescence, le 21 septembre 1918 - Au cours d'une mission d'attaque d'un Drachen, aux commandes du SPAD XIII n° S 15.410, il est contraint d'atterrir dans les lignes allemandes, le 8 novembre 1918 - Fait prisonnier, il réussit à s'échapper et à regagner les lignes françaises, dès le lendemain - Nommé Sergent, le 10 novembre 1918 - Rejoint l'escadrille, le 22 novembre 1918 - Convoyage d'un avion, le 24 novembre 1918 - Détaché à Sarreguemines du 8 au 11 décembre 1918 - Croix de Guerre avec palme et citation n° 13.522 à l'ordre de l'armée, en date du 23 février 1919 - Détaché à l'escadrille SPA 94, le 27 mars 1919 - Affecté comme pilote de l'escadrille SPA 94 du 29 mars au 14 septembre 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 102 du 14 septembre au 1er octobre 1919 - Affecté à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 6 octobre 1919 - Affecté à la 15ème section d'ouvriers d'aviation, le 1er avril 1920 - Démobilisé, le 28 mai 1920 - Marié avec Mlle Amélie Jeanne Angèle Justrabo à la mairie de Beaumarchais, le 25 janvier 1921 - Domicilié rue Jules Rathier à Chablie (Yonne), à compter du 28 février 1921 - Rengagé pour deux ans au titre du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 10 avril 1921 - Rengagé pour un an, au titre du 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), au compter du 10 avril 1924 - Nommé Sergent-Major mécanicien, le 1er juillet 1924 - Médaille Militaire, en date du 30 décembre 1924 - Rengagé pour un an, au titre du 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), au compter du 10 avril 1925 - Affecté au 36ème groupe d'aviation de Pau, sur convenances personnelles, le 25 juillet 1925 - Proposé pour le maintien en "Service armé" et pension temporaire d'invalidité de 10 % pour perte de la 2ème phalange du pouce gauche avec rétection de l'extrémité digitale de la 1ère, par la commission de réforme de Paris, le 11 février 1926 - Rengagé pour deux ans au titre du 36ème groupe d'aviation de Pau, à compter du 27 mars 1926 - Tué en service aérien commandé au camp d'aviation du Pont Long à Pau, le 5 juillet 1927 - Citation n° 23 à l'ordre de la 2ème division, à titre posthume, en date du 9 août 1927 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 7) de la commune de Beaumarchés - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 153 - CCC de l'escadrille SPA 94 - CCC de l'escadrille SPA 102 - Fiche matricule du 4ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - JORF - Dernière mise à jour : 18 septembre 2021.
* Croix de Guerre avec palme et citation n° 13.522 à l'ordre de l'armée, en date du 23 février 1919 : "Excellent pilote d'une très belle énergie et d'un courage remarquable, toujours volontaire pour les missions difficiles, a exécuté fréquemment des mitraillages à très basse altitude, infligeant à des troupes ennemies des pertes sérieuses, notamment les 29 septembre, 4 et 5 octobre 1918. Le 8 novembre, au cours d'une attaque de Drachens, atteint par une mitrailleuse de défense, a dû atterrir chez l'ennemi, s'est évadé le lendemain en essuyant le feu des sentinelles et parvenant au milieu de circonstances difficiles à regagner nos lignes, faisant preuve de beaucoup de sang-froid, de courage et d'habileté."
* Médaille Militaire du Sgt Emile Victor Pierre Stéphane Justrabo au 38ème régiment d'aviation, en date du 30 décembre 1924 : "7 ans de services, 3 campagnes. Une citation."
* Citation n° 23 à l'ordre de la 2ème division, à titre posthume, en date du 9 août 1927 : "Sergent-major mécanicien qui a toujours mérité les notes les plus élogieuses. A trouvé la mort en service aérien commandé, le 5 juillet 1927."
Photo du Ltt Michel Marinkovitch
Ltt Michel Marinkovitch - Né le 12 juin 1878 à Krouchevatz (Serbie) - Fils de Militch Marinkovitch et de Vassilia Petrovitch - Résident à Oran (Algérie) en 1898 - Classe 1898 - Recrutement d'Oran (Algérie) sous le matricule n° 1581 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 1er régiment étranger, le 27 décembre 1898 - En opérations en Algérie du 31 décembre 1898 au 4 mars 1900 - En opérations dans les régions sahariennes du 5 au 8 mars 1900 - En opérations en Algérie du 9 au 25 mars 1900 - En opérations dans les régions sahariennes du 26 mars au 20 novembre 1900 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 11 mai 1900 - En opérations en Algérie du 21 novembre au 15 décembre 1900 - Engagement annulé car reconnu inapte au service militaire, le 30 novembre 1900 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 2ème régiment étranger, le 8 novembre 1901 - En opérations en Algérie du 16 novembre 1901 au 17 janvier 1905 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 11 mai 1902 - Nommé Caporal, le 11 février 1903 - En opérations au Tonkin du 18 janvier 1905 au 7 novembre 1907 - Naturalisé français par un décret du 14 octobre 1905 - Rengagé pour un an, à compter du 8 novembre 1905 - Rengagé pour cinq ans, à compter du 8 novembre 1907 - En opérations en Algérie du 26 novemvre 1907 au 29 juillet 1908 - En opérations dans les régions sahariennes du 30 au 31 juillet 1908 - En opérations en Algérie du 1er au 12 août 1908 - En opérations dans les régions sahariennes du 13 au 14 août 1908 - En opérations en Algérie du 15 août au 4 septembre 1908 - En opérations dans les régions sahariennes du 5 au 23 septembre 1908 - En opérations en Algérie du 24 septembre au 2 novembre 1908 - En opérations dans les régions sahariennes du 3 novembre 1908 au 10 février 1909 - En opérations en Algérie du 11 février au 13 février 1909 - En opérations dans les régions sahariennes du 14 février au 7 mars 1909 - Affecté au 31ème régiment d'infanterie pour raisons de santé, le 7 mars 1909 - En opérations en Algérie du 8 au 10 mars 1909 - Médaille coloniale avec agrafe "Sahara" - Médaille commémorative du Maroc avec grafe "Haut Guir" - Nommé Sergent, le 23 mars 1909 - Rengagé pour deux ans, à compter du 25 novembre 1912 - Marié et domiciliés au 8 bis, rue Falginière à Paris 15ème (75) - Passé à l'aéronautique militaire comme pilote, le 10 août 1912 - Placé en position "Hors cadre", le 8 mai 1913 - Brevet de pilote militaire n° 289 obtenu à l'école d'aviation militaire de Reims (Marne), le 17 juin 1913 - Pilote de l'escadrille D 4 du 3 septembre 1913 au 8 janvier 1915 - Médaille Militaire, en date du 1er janvier 1914 - Nommé Adjudant, le 8 mai 1914 - Nommé Adjudant-chef, le 20 décembre 1914 - Evacué sur l'hôpital de Versailles (Yvelines), le 29 décembre 1914 - Pilote de la RGAé du 8 janvier au 14 mars 1915 - Pilote de la division Maurice Farman du 14 au 22 mars 1915 - Pilote de l'escadrille MF 98 T (future escadrille 524 d'Orient) du 22 mars au 28 avril 1915 - Stage sur avion Morane-Saulnier à Lyon-Bron du 28 avril au 3 mai 1915 - Pilote de la division Maurice Farman du 3 au 21 mai 1915 - Pilote de la RGAé, en subsistance à l'escadrille MS 3, du 22 mai au 3 août 1915 - Pilote de l'escadrille MF 19 du 3 août au 28 octobre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 3 septembre 1915 - Stage sur avion Breguet-Michelin à la RGAé du 28 octobre au 8 décembre 1915 - Pilote détaché à l'escadrille V 21 (future escadrille 219) du 8 décembre 1915 au 26 janvier 1916 - Pilote du détachement Breguet-Michelin affecté au GB 4 du 26 janvier au 25 mai 1916 - Arrive à Belfort aux commandes au Breguet-Michelin de chasse N° 427, le 26 janvier 1916 - Vole en équipage avec le Ltt Perrault (obs) - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 mars 1916 - Affecté à l'armée serbe, le 25 mai 1916 - Embarqué à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 2 juin 1916 - Débarqué à Salonique, le 14 juin 1916 - Pilote de l'escadrille 387 d'Orient (future escadrille 523) du 17 juin 1916 au 26 janvier 1917 - Hospitalisé du 4 octobre au 8 novembre 1916 - Entré à l'hôpital, le 2 janvier 1917 - Evacué sur la France, le 26 janvier 1917 - En convalescence du 12 février au 15 avril 1917 - Débarqué à Salonique, le 8 mai 1917 - Pilote de l'escadrille 387 d'Orient (future escadrille 523) du 8 mai au 26 octobre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 17 juillet 1917 - Commandant du détachement Nieuport de la 1ère armée serbe - Citation à l'ordre de l'armée serbe, en date du 21 juillet 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 3 septembre 1917 - Blessé en service aérien commandé, le 12 septembre 1917 - Hospitalisé pour troubles nerveux suite à son accident d'avion, le 4 octobre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 octobre 1917 - Evacué sur Salonique et parti en convalescence, le 26 octobre 1917 - Retour en Orient, le 13 février 1918 - Commandant de la 2ème escadrille serbe (ancienne escadrille AR 521 d'Orient) du 5 mars au 22 juillet 1918 - Décoré de l'Aigle blanc de serbie de 5ème classe - Embarqué à Salonique, le 22 juillet 1918 - Débarqué à Marseille, le 1er août 1918 - Pilote du GDE du 21 au 27 août 1918 - Parti au CIACB de Perthes du 27 août au 30 septembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 77 du 30 septembre 1918 au 26 mars 1919 - Pilote de l'escadrille BR 66 du 26 mars au 20 octobre 1919 - Commandant de l'escadrille SPA 96 du 20 octobre au 20 décembre 1919 - En subsistance au Parc n° 4, le 24 octobre 1919 - Affecté à l'armée d'Orient, le 20 décembre 1919 - Embarqué à Marseille, le 30 décembre 1919 - Nommé Commandant du parc de l'aéronautique du Levant, le 12 janvier 1920 - En opérations au Levant du 30 décembre 1919 au 27 mai 1920 - Rattaché administrativement au 1er régiment d'observation, le 5 juin 1920 - Affecté à la 1ère escadrille (traditions de l'escadrille SPA 37 de la Grande Guerre) du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) du 9 août 1920 au 1er janvier 1921 - Commandant de la 10ème escadrille (traditions de la SPA 153 de la Grande Guerre) du 1er régiment d'aviation de chasse du 1er janvier au 15 avril 1921 - Détaché à Bordeaux du 15 avril au 6 août 1921 - Détaché au camp de Mailly du 10 au 14 août 1921 - Commandant de la 1ère escadrille (traditions de l'escadrille SPA 37 de la Grande Guerre) du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) du 15 janvier 1922 au 12 avril 1923 - Détaché au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz (Moselle) du 16 février au 29 mars 1923 - Effectue un stage du avion Nieuport 29 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, pour être mis à la disposition du Ministère des colonies, en vue de son emploi à l'aéronautique de l'Indochine, le 6 avril 1923 - Embarqué sur l'Odessa à destination de l'Indochine et débarqué à Haiphong, le 10 mai 1923 - Affecté à l'escadrille n° 1 d'Indochine au Tonkin, le 18 juin 1923 - Nommé Capitaine, le 20 décembre 1924 - Rapatrié d'Indochine sur le vapeur "Amboise" à destination de Marseille, le 25 mai 1925 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 5 juillet 1925 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de Châteauroux, le 25 juillet 1925 - Affecté au 39ème régiment d'aviation (Levant), le 20 avril 1926 - Affecté au la compagnie hors rang (CHR), le 30 avril 1926 - Affecté à la 2ème escadrille du 39ème RA, le 1er mai 1926 - Commandant de la compagnie syrienne et de la CHR, le 4 septembre 1926 - Commandant de la 2ème escadrille (SAL 16) du 39ème RA, le 7 avril 1927 - Détaché à la 4ème escadrille (SAL 27 / 575) du 26 février au 7 avril 1927 - Reprend sa place à la 2ème escadrille, le 8 avril 1927 - Médaille d'Honneur de 2ème classe du Mérite Syrien - Affecté au centre d'instruction des spécialistes de Bordeaux, le 21 juillet 1928 - Embarqué sur le "Champollion" à destination de Beyrouth (Liban), le 26 avril 1928 - Affecté au Maroc - Embarqué sur le vapeur "Haiti", le 10 février 1929 - Débarqué à Casablanca (Maroc), le 14 février 1929 - Affecté à la 6ème escadrille du 37ème RA, le 20 février 1929 - Affecté au 4ème groupe comme 2ème adjoint, le 1er mars 1930 - Citation à l'ordre de la division, en date du 23 janvier 1931 - Autorisé à prolonger son séjour au Maroc de 4 mois, le 14 février 1931 - Nommé Chef de bataillon, le 25 avril 1931 - Admis à faire valoir ses droits à la retraite, le 12 juin 1931 - Retraite annulée, le 8 juin 1931 - Admis en congé définitif du personnel navigant, le 12 juin 1931 - Affecté, dans la réserve, à la 13ème compagnie d'ouvriers d'aéronautique, le 12 juin 1931 - Proposé pour maintien en activité avec pension temporaire de 25 % pour troubles psychiques allégés suite à une chute d'avion, un paludisme d'Orient du Maroc et du Levant par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 31 août 1932 - Admis à faire valoir ses droits à la retraite, le 3 juillet 1934 - Affecté dans les réserves par le centre de mobilisation d'aviation n° 35 de Lyon, le 3 juillet 1934 - Domicilié au Palais du Soleil au 3, avenue de Lyon au Cannet (Alpes-Maritimes) - A accompli, dans la réserve, un stage des services spéciaux à l'état-major de la 14ème région du 1er au 6 août 1938 - Décédé au 3, avenue de Lyon au Cannet (Alpes-Maritimes), le 3 mai 1960 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives nationales de l'Outre-Mer - CCC de l'escadrille MS 3 - CCC de l'escadrille MF 19 - JMO du GB 4 - CCC de l'escadrille 523 d'Orient - CCC de l'escadrille SPA 77 - CCC de l'escadrille BR 66 - Etat des services - LO - JORF - Bulletin de décès émis par la mairie du Cannet - Dernière mise à jour : 21 septembre 2021.
* Médaille Militaire du Sgt Michel Marinkovitch du 31ème régiment d'infanterie, en date du 1er janvier 1914 : "14 ans de services, 9 campagnes."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Michel Marinkovitch, pilote à l'escadrille Breguet-Michelin du groupe de bombardement n° 4, en date du 24 mars 1916 : "Très bon pilote, ayant de beaux et brillants états de service. A abattu un avion allemand au cours d'une expédition de bombardement."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Michel Marinkovitch, pilote à l'aéronautique de l'armée serbe, en date du 17 juillet 1917 : "Vieux pilote de chasse, se fait constamment remarquer par son courage et son haut sentiment du devoir. A en particulier le 27 juin 1917 attaqué successivement deux avions qui faisaient une croisière et les à contraint à piquer dans leurs lignes, plus de 300 heures de vol sur l'ennemi."
* Citation à l'ordre de l'armée serbe du Slt Michel Marinkovitch, commandant du détachement Nieuport de la 1ère armée serbe, en date du 21 juillet 1917 : "Vieux pilote de chasse, modèle de rigidité et de conscience militaire. Ajoute chaque jour aux exploits d'un beau passé de guerre, de nouveaux faits d'armes. Il a, en particulier le 16 juillet livré un dur combat à un avion de chasse ennemi et malgré le feu intense qu'il essuyait et l'enrayage de sa prorpr mitrailleuse, forcé celui-ci à la retraite. Il commande actuellement le détachement Nieuport."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Michel Marinkovitch, pilote commandant l'escadrille 523, en date du 25 octobre 1917 : "Commande brillamment une escadrille de chasse, volant toujours à la tête de ses pilotes. A fait une chute grave, le 12 septembre 1917 au retour d'une longue croisière et après un combat sérieux."
* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Cne Michel Marinkovitch au 34ème régiment d'aviation, aéronautique de l'Indochine, en date du 5 juillet 1925 : "Chevalier du 24 mars 1916, 26 ans de services, 16 campagnes, 2 blessures, 2 citations."
* Citation à l'ordre de la division du Cne Michel Marinkovitch, pilote détaché à la 4ème escadrille, en date du XX avril 1927 : "Officier pilote d'une grande bravoure. Venu comme volontaire à la 4ème escadrille pour prendre part aux opérations du printemps, tout particulièrement aux opérations de Leja en effectuant le 31 mars et le 1er avril des liaisons d'infanterie et reconnaissances à très basse altitude."
* Citation à l'ordre de la division du Cne Michel Marinkovitch, adjoint du 4ème groupe, en date du 23 janvier 1931 : "Magnifique soldat qui est depuis plus de cinq ans sur les théâtres d'opérations extérieures. A pris part au Maroc aux opérations de la région de Tarbla (février à avril 1929) et de la région de Bou Benib (octobre 1929 à mars 1930). Toujours plein d'entrain étant volontaire pour toutes les missions difficiles. Excellent pilote ayant à son actif 86 heures de vol de guerre au Maroc."
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Les hommes
Sgt Pierre Marie Joseph comte de Villeneuve Esclapon - Né le 2 juin 1897 rue des Religieuses à Valensole (Alpes de Haute Provence) - Fils de Marie Donat Ignace Charles Louis comte de Villeneuve Esclapon (rentier) et d'Odette Louise Laure Marie Antoinette de Girard de Châteauvieux - Domiciliés à Wacquemoulin (Oise) - Avant guerre élève ingénieur - Classe 1917 - Recrutement de Beauvais (Oise) sous le matricule n° 1702 - Ajourné en 1915 pour faiblesse - Déclaré "Bon pour le service armé" en 1916 - Mobilisé au 8ème régiment de génie, le 8 août 1916 - Nommé 2ème sapeur radio télégraphiste, le 9 août 1916 - Affecté au central radio de Paris, le 7 décembre 1916 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 25 septembre 1917 - Tests de sélection et cours théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Formation élémentaire de pilote militaire et brevet de pilote militaire n° 10.170 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 1er décembre 1917 - Nommé Caporal, le 9 décembre 1917 - Stage de "Haute-Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 14 janvier 1918 - Pilote du GDE du 14 janvier au 1er avril 1918 - Lâché sur SPAD VII et XIII, le 31 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 153 du 1er avril au 14 septembre 1918 - Une victoire homologuée, en coopération avec le Cne Jean Gigodot et l'Adj Arrault, contre un biplace abattu dans l'Aisne, le 22 juillet 1918 - Nommé Sergent, le 12 août 1918 - Tué en combat aérien, aux commandes du SPAD VII n° S 5905, dans les environs d'Erbeviller-sur-Amezule (Meurthe-et-Moselle), le 14 septembre 1918 - Son adversaire était probablement le Ltn Hans Müller du Jasta 18 (sa 11ème victoire) - Son corps, qui portait des blessures par balles au visage et au crâne, a été évacué sur l'HOE 11/2 - Médaille Militaire, Croix de guerre et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 29 juillet 1921 - Photo famille de Villeneuve-Esclapon via M. Christian Pardieu - Sources : Registre des naissances de la commune de Valensole (Alpes de Haute Provence) - Pam - Fiche matricule du département de l'Oise - CCC de l'escadrille SPA 153 - Registre des vols de l'escadrille N 153 / SPA 153 - MPF - JORF - Bailey-Cony - Dernière mise à jour : 14 septembre 2018.
* Médaille Militaire, Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sgt Pierre Joseph Marie de Villeneuve Esclapon, pilote à l'escadrille SPA 153, en date du 29 juillet 1921 : "Pilote d'un allant et d'un courage merveilleux, toujours volontaire pour les missions périlleuses. Le 16 septembre 1918, au cours d'un combat contre deux monoplaces ennemis, est tombé glorieusement pour la France, après s'être bravement battu. A été cité."
Cal Pierre de Villeneuve Esclapon, pilote de l'escadrille SPA 153 du 1er avril au 14 septembre 1918 - Brevet de pilote militaire n° 10170 à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 1er décembre 1917 - Cette photographie date de sa période d'écolage à Istres - L'avion, un Nieuport 23 bis, appartenait auparavant à l'escadrille N 97 - Cette unité a échangé ses Nieuport 23 et 24 bis pour des SPAD VII et XIII en novembre / décembre 1917 - Il est donc probable que cet avion arrivait directement de cette unité - Photo famille de Villeneuve Esclapon via M. Christian Pardieu.
Sgt Emile Joseph Auguste Jannekeyn - Né le 4 décembre 1896 à Lille (Nord) - Fils de Pierre Francois Jannekeyn (archiviste d'état-major) et de Jeanne Félicie Pichon - Domicilés au 69, rue Denfers-Rochereau à Lille (Nord) puis au 2 bis, avenue de Ségur à Paris 7ème (75) en 1916 - Classe 1916 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 532 - Engagé volontaire au titre du 101ème régiment d'infanterie, le 23 août 1914 - Nommé Caporal et affecté au 150ème régiment d'infanterie, le 10 février 1915 - Blessé dans le dos, à la fesse droite, à la tête, au talon droit par des éclats de grenade au bois de Grurie, le 12 mars 1915 - Croix de Guerre et citation n° 436 à l'ordre du 32ème corps d'armée, en date du 18 juin 1915 - Maintenu service armé et proposé pour un changement d'armes (aviation) pour gêne de marche suite d'ostéite traumatique du calcaneum droit suite à blessure de guerre par éclat de grenade par la commission de réforme de Chartres, le 8 mai 1916 - Proposé pour un changement d'armes (section d'infirmiers) pour plaie de la région du thorax coté droit, pleurésie purulente consécutive, emphysème par la commission de réforme de Chartres, le 10 mars 1916 - Déclaré inapte à l'infanterie, apte comme pilote pour éclat d'obus dans le poumont droit et plaie par éclat d'obus du calcanéum droit par la décision de la commission de réforme de Saint-Nazaire - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er juin 1916 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon du 11er juin au 7 août 1916 - Passé à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 7 août 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5101 à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 27 décembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation d'Avord - Stage du tir à l'école du tir aérien de Cazaux - Stage de Haute-Ecole à Pau - Pilote de l'escadrille N 315 du 2 avril au 20 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 90 du 20 mai au 16 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 153 / SPA 153 du 16 août au 16 décembre 1917 - Nommé Sergent, le 5 décembre 1917 - Détaché à la RGAé du Bourget à compter du 16 décembre 1917 - A convoyé un Nieuport depuis la RGAé du Bourget du 16 au 17 décembre 1917 - Hospitalisé puis convalescence jusqu'au 26 mars 1918 - Pilote de l'escadrille V 484 de la Baule du 26 mars au 31 décembre 1918 - En mission à St-Cyr du 15 au 18 mai 1918 - En mission à l'île d'Yeu du 11 au 12 août 1918 - En mission à l'île d'Yeu du 16 au 20 août 1918 - En mission à l'île d'Yeu du 22 au 24 septembre 1918 - Convoyage d'un avion depuis Nanterre, le 17 septembre 1918 - Médaille Militaire et citation n° 13.088 à l'ordre des armées de l'Est, en date du 24 janvier 1919 - Démobilisé, le 12 septembre 1919 - Domicilié rue de l'Amiral Roussin à Dijon, à compter du 12 septembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 21ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Marié avec Mlle Yvonne Blanche Louise Degraine à la mairie de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), le 30 octobre 1920 - Affecté, au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 17 juin 1921 - Classé "Service auxiliaire" avec pension d'invalidité temporaire de 15 % pour reliquat consécutive à une blessure pénétrante du thorax, pleurésie purulente, éclat métallique, au talon droit cicatrice à bord externe douloureux par la marche par la commission de réforme de la Seine, le 21 mars 1922 - Domicilié villa "Les Ailes", route de Crosnes à Yrres, à compter du 23 juin 1922 - Domicilié à Azay-sur-Cher (Indre-et-Loire), à compter du 1er mars 1923 - Profession après guerre Propriétaire viticulteur - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation, le 29 décembre 1923 - Maintenu "Service auxiliaire" avec pension d'invalidité temporaire de 20 % par la commission de réforme de Tours, le 10 novembre 1925 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 26 mars 1926 - Marié avec Mlle Marcelle Lachenaud à la mairie du 7ème arrondissement de Paris (75), le 15 mai 1931 - Affecté au 2ème bataillon de l'Air par changement de désignation d'unité - Domicilié au 14, rue Bixio à Paris 7ème (75), à compter du 23 avril 1934 - Affecté, dans la réserve, au centre de mibilisation d'aviation n° 31, le 7 février 1936 - Rayé du personnel navigant, le 9 avril 1938 - Classé en position "Sans affectation", le 12 mai 1938 - Domicilié au 9, rue Mogador à Paris 9ème (75), à compter du 11 octobre 1938 - Affecté au bataillon de l'air n° 107, en date du 13 juin 1939 - Rappelé à l'activité, le 24 août 1939 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 1er octobre 1939 - Affecté à l'état-major de la 1ère armée aérienne, le 10 janvier 1940 - Compte pour ordre du bataillon air n° 117, le 31 janvier 1940 - Nommé Lieutenant de réserve de l'armée de l'Air, le 1er octobre 1943 (par décret du 26 septembre 1949) - Décédé à St-Germain-en-Laye (Yvelines), le 7 avril 1950 - Repose au cimetière Montparnasse à Paris (75) - Il est photographié aux commandes d'un Nieuport 23/24 armé d'une mitrailleuse Vickers synchronisée et d'une mitrailleuse Lewis fixée à l'aile supérieure pendant l'été 1917 - Ce cliché date de la période où il était pilote de l'escadrille N 90 - Photo Richard Jannekeyn, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 5861) de la ville de Lille (Nord) - Pam - CCC de l'escadrille N 315 - CCC de l'escadrille N 90 - CCC de l'escadrille N 153 / SPA 153 - CCC de l'escadrille V 484 - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - JORF - Site Internet "Geneanet" - Dernière mise à jour : 30 août 2021.
* Croix de guerre et citation n° 436 à l'ordre du 32ème corps d'armée du Cal Emile Jannekeyn au 150ème régiment d'infanterie, en date du 18 juin 1915 : "Engagé volontaire à 17 ans 1/2 pour la durée de la guerre, s'est fait remarquer par son entrain et son courage. Au cours du combat de 11 mars 1915, s'est lancé en tête de son escouade au delà d'un barrage ennemi. Est resté sur le terrain, n'est rentré que le lendemain dans nos lignes après avoir été de nouveau blessé en regagnant nos tranchées."
* Médaille Militaire et citation n° 13.088 à l'ordre des armées de l'Est du Sgt Emile Jannekeyn, pilote de l'escadrille V 484, en date du 24 janvier 1919 : "Brave sous-officier plein de sang-froid et d'entrain. Après avoir fait vaillamment son devoir dans l'infanterie, est passé dans l'aviation par suite d'une blessure, a continué à y faire preuve de mêmes qualités de courage et de dévouement. Une citation."
Sgt Albert Auguste Henri Gauchet. Né au 2, rue Caudron à Le-Nouvion-en-Thiérache (Aisne), le 16 Septembre 1903. Il est le fils de Charles Eugène Henri Gauchet, qui exerce la profession de patissier, et de Louise Augusta Elvire Lachambre. Né en 1903, il appartient à la classe 1923 (année de naissance + 20 ans). C'est le bureau de Saint-Quentin qui a assuré son recrutement sous le matricule n° 467. L'âge du service militaire arrivant, il désire s'engager comme pilote au sein de l'aéronautique militaire. Pour cela, il obtient préalablement une bourse et est envoyé à l'école Blériot de Buc (Yvelines). Après une formation adaptée, que ce soit du point de vue théorique que pratique, il obtient le brevet de pilote militaire n° 19.591 à l'école Blériot de Buc, le 12 août 1922 et reçoit l'insigne métallique de pilote militaire n° B 16.492. Ayant rempli les conditions pour un engagement comme pilote militaire (obtention du brevet de pilote + tests de sélection + condition physique), il signe un engagement, par devancement d'appel, au 1er groupe d'ouvriers d'aviation, le 31 août 1922. Il est affecté au 1er régiment d'aviation de chasse, caserné à Thionville-Basse-Yutz (Moselle), à compter du 14 septembre 1922. Avant de pouvoir piloter les SPAD VII, XIII et Nieuport-delage NiD 29 en service au sein des escadrilles, il va effectuer une période de formation au sein de la section d'entrainement du régiment. A l'issue de cette période, il est affecté comme pilote de chasse à la 10ème escadrille du 1er RAC où il restera du 14 septembre 1922 au 1er mars 1924. Cette unité, qui détenait les traditions de l'escadrille SPA 153 de la Grande Guerre, a reçu dix NiD 29 qui ont été perçus au retour du meeting de Bruxelles, en septembre 1922. Il est nommé Sergent, le 15 juin 1923. Suite à la dissolution du 1er régiment d'aviation de chasse, il est affecté au 38ème régiment d'aviation mixte, qui le remplace sur le terrain de Thionville-Basse-Yutz. La 10ème escadrille du 1er RAC devient à cette occasion la 6ème escadrille du 38ème RAM, le 1er janvier 1924. Comme sous-officier pilote, il aura l'occasion de compléter le journal des marches et opérations de son unité. Ayant fait son temps d'engagement, il est renvoyé dans ses foyers, le 28 février 1924. Il passe dans la disponibilité, le 1er mars 1924, c'est à dire qu'il reste rappelable à tout moment dans le titre de la réserve. Maintenant libéré de ses obligations militaires, il reprend la pâtisserie familiale à Le-Nouvion-en-Thiérache (Aisne) et se marie avec Mlle Madeleine Chevreux, le 14 février 1927. Il est rattaché, dans la réserve, au 33ème régiment d'aviation, caserné à Mayence (Allemagne) en 1927. Au sein de cette grande unité, il effectue une période de réserve, comme pilote, du 3 au 23 septembre 1928. Etant toujours lié à l'aéronautique militaire par l'intermédiaire de la réserve, il est rattaché ensuite au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 27 juin 1930. Suite à la création de l'armée de l'Air, et la réorganisation des unités aériennes, il est affecté au 5ème bataillon de l'Air, le 1er août 1933. Maintenant père de trois enfants, il est rattaché, dans la réserve, à la base aérienne d'Avord, en date du 15 octobre 1936. En 1937, sa famille s'agrandit encore avec l'arrivée d'un 4ème enfant. Il est affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Villacoublay, le 25 janvier 1939. Le 2 septembre 1939, il est rappelé à l'activité par la mobilisation générale et affecté au bataillon de l'Air n° 107. Plus tard, il est affecté à la 2ème compagnie de l'école de l'Air. Il est libéré de ses obligations militaires et renvoyé à ses foyers, le 9 novembre 1939. Comme père de 4 enfants et maintenant âgé de 36 ans, il est classé dans la position dite "Sans affectation". Au début des hostilités avec l'Allemagne, la famille Gauchet a évacué la région de mai à septembre 1940 et s'est installée pendant un ou deux mois dans le village de Montourtier-au-Bourg (Mayenne). Albert Gauchet est décédé à Le-Nouvion-en-Thiérache (Aisne), le 24 Avril 1976. Sources : Registre des naissances de la commune de Le-Nouvion-en-Thiérache (Aisne) - Fiche matricule du département de l'Aisne - Liste des brevets militaires - Dernière mise à jour : Le 14 avril 2018. Photo Albert Gauchet, transmise par Sébastien Gauchet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
MdL César Jean Séraphin Hannes - Né le 28 mai 1895 à Rouilly (Seine-et-Marne) - Fils d'Aimé Grégoire Hannes et de Césarine Marie Louise Dessaux (manoeuvrière) - Domiciliés à Chevilly (Oise) en 1914 - Profession avant guerre Chauffeur mécanicien - Domicilié au 48, rue Beauregard à Paris 2ème arrondissement (75) - Classe 1915 - Recrutement du bureau de Compiègne (Oise) sous le matricule n° 1362 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 14ème régiment d'artillerie de campagne, le 6 septembre 1914 - Nommé 2ème Canonnier, le 9 septembre 1914 - Nommé Brigadier, le 1er mars 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de la division, en date du 24 novembre 1916 - Affecté au 254ème régiment d'artillerie, le 3 avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 20 novembre 1917 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon, le 24 novembre 1917 - Passé à l'école d'aviation militaire d'Istres pour effectuer sa formation élémentaire, le 22 décembre 1917 au 13 mars 1918 - Brevet de pilote militaire n° 11.816 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 27 février 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau du 14 mars au 26 avril 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 26 avril au 17 mai 1918 - Affecté au 54ème régiment d'artillerie et reste détaché aéronautique militaire, le 3 juin 1918 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau du 17 mai au 5 juin 1918 - Pilote du GDE du 5 juin au 10 juillet 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 10 juillet au 14 août 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 89 du 14 août 1918 au 16 mars 1919 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 septembre 1918 - En mission du 22 au 24 novembre 1918 - Pilote en subsistance à l'escadrille SPA 77 à compter du 16 mars 1919 mais n'a pas rejoint - Pilote au CIACB de Perthes jusqu'au 24 avril 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 95 (GC 19) du 24 avril 1919 au 1er janvier 1920 - Rengagé pour deux ans, au titre de l'aéronautique militaire, le 8 août 1919 - Détaché à Villacoublay, le 16 septembre au 29 novembre 1919 - Pilote de la 109ème escadrille du 1er régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz du 1er janvier au 1er août 1920 - La 109ème escadrille détient les traditions de l'escadrille SPA 62 de la Grande Guerre - La 109ème escadrille devient la 9ème escadrille du 1er régiment d'aviation de chasse, le 1er août 1920 - Pilote de la 10ème escadrille (traditions de la SPA 153 de la Grande Guerre) du 1er août 1920 au 8 août 1921 - A pris part à l'occupation des pays Rhénans du 25 mai au 27 juin 1921 - Fin d'engagement et retour à la vie civile, le 8 août 1921 - Domicilié à l'hôtel St-Jeanne à Chantilly (Oise) - Affecté dans la réserve, au 1er groupe d'ouviers d'aviation - Affecté au 1er groupe d'ouviers d'aéronautique, par changement de dénomination, le 1er janvier 1924 - Marié avec Mlle Marguerite Louise Fung à la mairie de Basse-Yutz (Moselle), le 1er mars 1924 - Domicilié 67, rue Nationale à Basse-Yutz (Moselle), à compter du 26 juin 1924 - Profession après engagement Garagiste électricien mécanicien automobile - A accompli une période d'exercice volontaire au 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville du 13 au 27 mai 1927 - A accompli une période d'entrainement au vol au MGA n° 1 du 1er au 3 août 1928 - A accompli une période d'exercice volontaire au centre de mobilisation n° 12 du 10 au 24 août 1928 - A accompli une période d'exercice volontaire au MGA n° 1 du 18 octobre au 2 novembre 1931 - Domicilié au 9, rue Camille Desmoulin à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), à compter du 12 novembre 1931 - A accompli une période d'exercice volontaire au MGA n° 1 du 19 octobre au 2 novembre 1931 - Domicilié au garage Chevalier au 21, rue de Malabry au Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine), à compter du 8 février 1932 - Domicilié au 67, rue Nationale à Basse-Yutz (Moselle), à compter du 23 janvier 1933 - Nommé Sergent-chef, le 15 avril 1933 - Médaille Militaire décernée, le 7 juillet 1933 - A accompli une période d'exercice volontaire au MGA n° 1 du 21 au 26 août 1933 - Affecté, dans la réserve, à la 11ème compagnie de l'Air, le 1er octobre 1934 - Passé, par changement de domicile, dans la subdivision de Thionville (Moselle), le 2 janvier 1935 - Prend part à la guerre d'Espagne en 1936 - Domicilié au 67, rue Nationale à Basse-Yutz (Moselle), à compter du 2 janvier 1938 - Rappelé à l'activité et affecté au bataillon de l'air 138, le 24 septembre 1938 - Renvoyé dans ses foyers, le 3 octobre 1938 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale et affecté au parc d'aviation 15/131, le 2 septembre 1939 - Le parc 15/131 est installé à Gravelines depuis mars 1940 - Marié avec Mlle Germaine Marie Albertine Lecoq à la mairie de Goussainville (Val-d'Oise), le 30 mars 1940 - Les hommes ont participé, avec trois sections spécialisées de parc et une partie de l'échelon roulant du GC I/4 à la défense de Gravelines - Ils perdent 11 hommes dont deux officiers - Le 28 mai 1940, de nuit, les hommes embarquent à bord du cargo "Douaisien" à destination de Cherbourg - Ce navire fait 103,20 mètres de longueur et 14,71 m de largeur - Il transportait 1200 hommes - A 0h10, le 29, au hauteur de la bouée 8 de la passe Est (entrée de Zuydcoote), le navire saute sur une mine - L'explosion a fait trois morts et une cinquantaine de blessés - Malheureusement, César Hannes faisait partie des tués - Les deux autres victimes sont le Sol Louis André Digne du Parc 15/131 et le Sapeur Maurice Jean Danis de la 39/81ème compagnie télégraphique divisionnaire du 39ème bataillon du Génie - L'évacuation du bateau s'est fait en bon ordre et aucune autre victime n'a été a déploré - Ce cargo est la plus grosse épave encore existante au large de Dunkerque - Photo César Hannes transmise par Sophie Leguil, son arrière-petite-fille, que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 6) de la commune de Rouilly (Seine-et-Marne) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Oise - CCC de l'escadrille SPA 89 - CCC de l'escadrille SPA 95 - MpF - JORF - Site Internet "Epaves au large de Dunkerque" - Site internet "MemorialGenWeb" - Dernière mise à jour : 27 août 2021.
* Croix de Guerre et citation n° 68 à l'ordre de la division, en date du 8 novembre 1916 : "Les liaisons téléphoniques et optiques étant impossibles, a assuré comme coureur volontaire, la liaisonnd'artillerie entre le chef de division de 1ère ligne et le Lieutenant-colonel, commandant le régiment sous un bombardement violent et ininterrompu pendant les journées des 26, 27 et même du 28 octobre 1918."
Sol Gaston Joseph Grébaux - Né le 11 mai 1900 à Bruay-en-Artois (Pas-de-Calais) -Fils de Louis Archange Grébaux (chauffeur) et de Gabrielle Marie Delattre (ménagère) - Domiciliés à Bruay-en-Artois (Pas-de-Calais) - Profession avant guerre Chaudronnier en fer - Classe 1920 - Recrutement de Béthune (Pas-de-Calais) sous le matricule n° 2049 - Ajourné de service militaire en 1918 pour fièvre typhoïde - Classé "Non service armé" en 1920 - Service militaire au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), à compter du 9 octobre 1920 - Libéré de service militaire - Affecté, dans la réserve, à la 2ème compagnie du 35ème régiment d'aviation, le 23 mars 1923 - Affecté, dans la réserve, au 33ème régiment d'aviation, le 27 juillet 1923 - Domicilié au 1, rue de Pont à Vendin à Bruay-en-Artois, à compter du 5 février 1924 - Domicilié au 15, boulevard national à Ivry-sur-Seine, à compter du 16 juin 1924 - Domicilié au 1, rue de Pont à Vendin à Bruay-en-Artois, à compter du 11 mai 1925 - Marié avec Mlle Georgette Flore Sophie Evin à Labuissière (Pas-de-Calais), le 19 décembre 1925 - Passé soutien indispensable de famille, à compter du 28 mai 1927 - A effectué une période de réserve au 33ème régiment d'aviation du 3 au 27 octobre 1927 - Classé dans l'affectation spéciale comme employé aux mines de Bruay-en-Artois comme chaudronnier, le 13 janvier 1931 - Domicilié au 28, rue du Creusot à Bruay-en-Artois, à compter du 7 septembre 1931 - Dégagé de toutes obligations militaires comme père de huit enfants, à compter du 28 août 1939 - Décédé à Bruay-en-Artois (Pas-de-Calais), le 29 avril 1950 - Sources : Registre des naissances de la commune de Bruay-en-Artois - Fiche matricule du département du Pas-de-Calais - Dernière mise à jour : 25 octobre 2017.
Photo du Cne Yvan Viguier
Cne Yvan Gaston Paul Viguier - Né le 27 janvier 1892 à Lunel (Hérault) - Fils de Joseph Henri Dieudonné Viguier et de Laure Mathilde Nicollet - Classe 1911 - Recrutement de Nimes (Gard) sous le matricule n° 1673 - Engagé volontaire pour cinq ans au titre du 14ème régiment d'artillerie, le 3 octobre 1911 - Nommé Brigadier, le 10 février 1912 - Nommé Maréchal des logis, le 16 août 1912 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 1er août 1913 - Affecté au 5ème régiment d'artillerie lourde, le 1er mai 1914 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 25 janvier 1915 - Passé dans l'aéronautique militaire comme observateur, le 7 février 1915 - Observateur de l'escadrille BL 30 du 7 février 1915 au 25 septembre 1916 - Citation n° 58 à l'ordre du 5ème groupe des divisions de réserve, en date du 25 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1976 obtenu le 20 novembre 1915 - Malgré obtention du brevet de pilote militaire, reste observateur de l'escadrille BL 30 jusqu'au 24 septembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 30 juillet 1916 - Marié avec Marguerite (Cluchier), le 5 août 1916 - Domicilié au 72, rue Madier de Montjau à Valence (Drôme) - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 30 août 1916 - Pilote de l'escadrille C 30 du 25 septembre 1916 du 10 août 1917 - Affecté au 32ème régiment d'artillerie, le 1er novembre 1916 - Citation n° 68 à l'ordre du 37ème corps d'armée, en date du 31 décembre 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 25 janvier 1917 - Citation n° 465 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 7 mai 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 9 du 10 août 1917 au 3 janvier 1918 - Stage Sopwith 1A2 du 31 octobre au 8 novembre 1917 - Citation n° 538 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 30 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 78 du 3 janvier au 4 février 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 112 du 4 février au 20 septembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 8536 à l'ordre de l'armée, en date du 3 juillet 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 153 du 20 septembre 1918 au 13 octobre 1919 - Le 19 novembre 1918, jour de l'entrée de troupes françaises dans Metz, le SPAD XIII n° 15.481 piloté par Ltt Yvan Viguier s'écrase sur la foule amassée sur la place Royale à Metz - Le chef de la SPA 153 a été gêné par les évolutions folles, au mépris du danger, de cinq pilotes des escadrilles SPA 81, SPA 94, SPA 155, qui seront immédiatement radiés du personnel navigant et renvoyés dans leurs unités d'origine - L'avion, en s'écrasant, a fait 3 morts et 4 blessés parmi les spectateurs - Le Ltt Viguier a été grièvement blessé à la face et amputé de la jambe gauche - Hospitalisé et évacué sur un hôpital de l'intérieur, le 19 novembre 1918 - Fin de convalescence, rejoint le dépôt du 1er groupe d'aviation, le 28 septembre 1919 - Affecté comme pilote convoyeur de la RGA du Bourget-Dugny, le 14 octobre 1919 - Adjoint au commandant du GC 12 (groupement de chasse n° 2), le 27 octobre 1919 - Adjoint au commandant du 1er groupe (ancien GC 12) du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg, le 1er janvier 1920 - Commandant de la 1ère escadrille (ex SPA 3) du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strabourg du 7 janvier 1921 au 17 décembre 1923 - Lettre de félicitations n° 9124 du Ministre de la Guerre, en date du 29 novembre 1921 - Détaché à Metz du 1er au 16 octobre 1922 - Stage préliminaire au franchissement de grade de lieutenant à capitaire au centre d'instruction des spécialistes de l'aviation à Bordeaux du 3 janvier au 23 avril 1923 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 25 juin 1923 - Affecté au 39ème régiment d'aviation d'observation au Levant et embarqué à Marseille, le 12 décembre 1923 - Débarqué à Beyrouth, le 21 décembre 1923 - Adjoint au commandant du Parc n° 39, le 23 décembre 1923 - Adjoint au commandant de la 2ème escadrille du 39ème régiment d'aviation d'observation du 6 janvier au 22 octobre 1925 - Embarqué à Beyrouth, le 15 septembre 1925 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg, le 22 octobre 1925 - Affecté à la CHR du 2ème RAC, le 10 novembre 1925 - Affecté au petit état-major du 2ème groupe du 2ème RAC de Strasbourg, le 1er janvier 1926 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 10 juillet 1926 - Nommé Chef de bataillon (commandant), le 25 juin 1931 - Commandant par intérim de la 6ème escadre aérienne stationnée à Chartres (Eure-et-Loir) puis Commandant de la 6ème escadre aérienne de Chartres - Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 1er janvier 1936 - Nommé Lieutenant-colonel, le 15 septembre 1936 - Nommé Colonel, le 13 juin 1939 - Décédé, le 24 juin 1954 - Sources : Pam - LO - JORF - L'Aérophile - Dernière mise à jour : 12 juillet 2016.
* Citation n° 465 à l'ordre de la 6ème armée du Slt Yvan Gaston Paul Viguier, pilote à l'escadrille C 30, en date du 7 mai 1917 : "Au cours des opérations de mars et avril 1917, a exécuté, en monoplace, de très nombreuses missions de photos obliques et d'accompagnement d'infanterie à très basse altitude. A eu, le 19 mars, son appareil descendu par l'infanterie ennemie et a atterri sans incident, en avant des premiers éléments français."
* Citation n° 358 à l'ordre de la 6ème armée du Ltt Yvan Gaston Paul Viguier, pilote à l'escadrille SOP 9, en date du 30 novembre 1917 : "Pilote remarquable d'entrain, d'adresse et de bravoure. Ne cesse de rendre journellement de précieux services en effectuant, par tous les temps, les missions les plus périlleuses. Le 23 octobre 1917, a fait plusieurs reconnaissances, volant à moins de 100 métres au-dessus des lignes ennemies, dans la pluie et le brouillard. est rentré, son appareil criblé de balles et d'éclats. Le 25 octobre, est sorti dans la tempête pour aller chercher des renseignements, a eu son avion brisé au sol par le vent."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 8536 à l'ordre de l'armée du Ltt Yvan Gaston Paul Viguier, au 5ème régiment d'artillerie lourde, pilote à l'escadrille SPA 112, en date du 3 juillet 1918 : "A rendu, depuis trois ans, d'excellents services comme observateur, puis comme pilote, dans les escadrilles de corps d'armée. passé dans l'aviation de chasse, s'est affirmé de suite combattant ardent. Vient d'abattre, en quelques jours, deux avions ennemis. Quatre citations."
* Lettre de félicitations n° 9124 du Ministre de la Guerre, en date du 29 novembre 1921 : "Pour les belles qualités d'allant et le mépris absolu du danger dont il a fait preuve au cours des expériences de chasse de nuit d'octobre 1921."
* Officier de la Légion d'Honneur du Cne Yvan Gaston Paul Viguier au 2ème régiment d'aviation de chasse, en date du 10 juillet 1926 : "Chevalier du 3 juillet 1918; 14 ans de services, 8 campagnes, une blessure, deux citations."
* Commandeur de la Légion d'Honneur du Cdt Yvan Gaston Paul Viguier, commandant par intérim la 6ème escadre aérienne, en date du 1er janvier 1936 : "24 ans de services, sept campagnes, une blessure, deux citations, 23 ans de bonifications pour services aériens. Officier de la Légion d'honneur du 10 juillet 1926."
Photo du Ltt Jean Rondot
Ltt Marie Augustin Jean (dit Jehan) Rondot - Né le 12 juillet 1894 à Dijon (Côte-d'Or) - Fils d'Abel Ignace Rondot (militaire de carrière alors capitaine à l'état-major de la 15ème division militaire) et de Marie Joséphine Claire Stéphanie Colon - Domiciliés alors au 19, rue Chancelier de L'Hospital à Dijon puis au 7, rue Chevalier de la Barre à Dijon (Côte-d'Or) - Classe 1913 (engagement) / 1914 (normale) - Recrutement de Dijon (Côte-d'Or) sous le matricule n° 1751 - Engagement volontaire pour huit ans au titre de l'école spéciale militaire de Saint-Cyr, à compter du 30 octobre 1913 - Admis avec bourse dans la section de cavalerie de l'école spéciale militaire de Saint-Cyr - La première année à l'école, il est classé 426ème sur 512 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 14ème régiment de Hussards, le 6 août 1914 - Citation n° 81 à l'ordre du 14ème régiment de Hussard, en date du 23 mai 1915 - Blessé à la cuisse droite par une balle à Ethe (Près de Virton en Belgique), le 22 août 1914 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 2 juillet 1915 - Citation à l'ordre du corps d'armée en date du 4 septembre 1916 - Citation n° 351 à l'ordre de la 7ème division d'infanterie, en date du 27 mai 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 novembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 11.292 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 4 février 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 14 avril 1918 - Pilote du GDE du 14 avril au 6 juin 1918 - Lâché sur SPAD VII et XIII, le 18 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 48 du 6 juin au 7 novembre 1918 - Citation n° 9249 à l'ordre de l'armée, en date du 21 août 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 novembre 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 155 du 7 novembre 1918 au 13 avril 1919 - Affecté à la DMAé n° 2 du 13 au 20 avril 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 102 du 20 avril au 26 mai 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 juillet 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation caserné au Bourget, le 1er janvier 1920 - Officier élève à Saumur - Affecté au 2ème régiment de chasseurs, le 15 janvier 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 22 avril 1920 - Affecté à la 10ème escadrille du 1er RAC de Thionville (traditions de la SPA 153 de la Grande Guerre) - Classé en position "Hors cadre aéronautique", le 1er juin 1920 - Lettre de félicitations du ministre, en date du 18 décembre 1920 - Tué au cours d'un accident d'avion, le 17 juin 1921 - Il se tue lors d'une liaison entre Birkendorf (Allemagne) et Thionville (Moselle) quand son avion s'écrase à Gönnersdorf - Sources : Registre des naissances de la commune de Dijon - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de la Côte-d'Or - CCC de l'escadrille SPA 48 - CCC de l'escadrille SPA 155 - CCC de l'escadrille SPA 102 - LO - JORF - Site Geneanet - Revue La Guerre Aérienne Illustrée.
* Citation n° 81 à l'ordre du 14ème régiment de Hussards, en date du 23 mai 1915 : "Jeune officier très entreprenant et recherchant le danger. A en toutes circonstances une jolie attitude au feu. Blessé à Ethe, a rejoint le front à peine guéri et donné à ses hommes dans les tranchées."
* Citation n° 9249 à l'ordre de l'armée du Ltt Marie Augustin Jehan, du 14ème régiment de Hussards, pilote à l'escadrille SPA 48, en date du 21 août 1918 : "Officier très énergique ayant beaucoup d'allant et de courage. Le 3 août, a abattu un avion ennemi après un violent combat. Une blessure. Trois citations."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Marie Augustin Jehan Rondot du 14ème régiment de Hussards, pilote à l'escadrille SPA 48, en date du 15 novembre 1918 : "Très bon pilote de chasse, officier conscencieux et énergique d'un allant remarquable et d'une belle bravoure. Le 14 octobre 1918, a attaqué seul et descendu en flammes, dans un secteur d'attaque, un Drachen ennemi. Qautre citations."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Marie Augustin Jehan Rondot, pilote à l'escadrille SPA 102, en date du 6 juillet 1919 : "Brillant officier. bel exemple d'entrain, de gaieté et d'allant. Blessé dans la cavalerie, puis détaché dans l'aviation de chasse, a donné de nouvelles preuves de son énergie et de son adresse recherchant constamment le combat et remportant deux victoires officielles. Une blessure. Cinq citations."
* Lettre de félicitations du ministre, en date du 18 décembre 1920 : "Pour l'ardeur et le mépris du danger dont il a fait preuve au cours des expériences récentes de chasse de nuit."
Photo du Ltt Roland Pellet
Ltt Roland Paul Victor Pellet - Né le 27 juin 1891 à Lauzun (Lot-et-Garonne) - Fils de Jean Victor Pellet et de Marie François Joséphine Michaud - Domicilés à Alger (Algérie) en 1911 - Classe 1911 - Recrutement de Marmande (Lot-et-Garonne) sous le matricule 753 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 21ème régiment de chasseurs à cheval, le 28 juin 1909 - Nommé Brigadier, le 30 octobre 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 28 septembre 1910 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 1er octobre 1912 - Rengagé pour un an, à compter du 28 juin 1914 - Suite au concours de 1914, est admissible à l'école d'application de cavalerie - Nommé Aspirant, le 10 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 21 juillet 1916 - Affecté à l'état-major de la 48ème brigade d'infanterie - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur et dirigé vers le centre GDE du Plessis-Belleville, le 4 février 1917 - Formation d'observateur en aéroplane du 4 février au 4 mars 1917 - Observateur de l'escadrille F 60 (affectée à l'aéronautique de la 1ère armée) du 5 mars au 15 novembre 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux d'une semaine, jusqu'au 11 avril 1917 - Désigné pour suivre la formation initiale de pilote militaire à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 14 avril 1917 - Croix de guerre et citation n° 984 à l'ordre du 4ème corps d'armée, en date du 5 août 1917 - Arrivé à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 16 novembre 1917 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 25 décembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 11.112 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 29 janvier 1918 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord du 5 au 21 février 1918 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau du 21 février au 14 mars 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 14 au 30 mars 1918 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau du 30 mars au 12 avril 1918 - Pilote du GDE du 12 avril au 18 mai 1918 - Lâché sur avions SPAD VII et XIII, le 5 mai 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 18 mai au 25 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 85 (GC 19) du 25 juillet au 6 décembre 1918 - En stage à l'école de tir aérien de Cazaux du 10 au 17 octobre 1918 - Citation n° 10.811 à l'ordre de l'armée, en date du 23 octobre 1918 - Citation n° 11 à l'ordre de la division, en date du 17 novembre 1918 - Croix de Guerre avec trois palmes de bronze et une étoile d'argent - Commandant de l'escadrille SPA 153 du 7 décembre 1918 au 16 avril 1919 (dissolution de l'escadrille) - Premier vol à l'escadrille SPA 153, aux commandes du SPAD XIII n° S 10.301, qui sera son avion personnel , le 9 décembre - Vole ensuite avec les SPAD XIII n° S 7108, S 13.409 avant de reprendre le n° S 10.301 - Nommé Adjoint technique du GC 18, le 1er avril 1919 - Commandant de l'escadrille SPA 94 du 1er juillet au 28 octobre 1919 - Suite au concours de 1914, il est dirigé sur l'école d'application de cavalerie de Saumur, le 28 octobre 1919 - Affecté (pour ordre) au 20ème régiment de Dragons, le 1er décembre 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation (service), le 1er février 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 20 mars 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - La SPA 153, recréée, devient la 10ème escadrille de ce régiment, le 1er janvier 1921 - Participe au meeting international de Bruxelles (Belgique) du 23 au 25 juin 1922 - Le 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz est représenté par le Cne Bonneton, Ltt Pellet, Ltt Degennes, Ltt Seigneurie, Adj Rousseau, Adj Bazaine et Sgt Adam - Tous ces aviateurs volent sur Nieuport-Delage NiD 29 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1923 - Affecté au 38ème régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz (changement de dénomination, dissolution du 1er RAC), le 25 décembre 1923 - Le 28 juin 1928, six NiD 29 d'une escadrille du 38ème RAM, pilotés par les Cne Pellet, Cne Leclère, Ltt de Place, Sgt Laborde, Sgt Lechat, Sgt Janis, ont quittés le terrain d'aviation de Thionville à 3h10 et sont rentrés à 20h15 en ayant parcouru le trajet Thionville-Istres-Pau-Tours-Thionville - Nommé Chef de bataillon, le 25 mars 1929 - Désigné pour suivre le cycle d'instruction des commandants en mars 1929 - Le 28 août 1929, dix LGL 32 à moteur Jupiter de 420 cv, appartenant aux 3ème, 35ème (5ème escadrille) et 38ème régiments d'aviation (6ème escadrille) décollent de Thionville - Ils sont chargés de rendre visite aux aviations militaires de Tchécoslovaquie et de Pologne - Le commandant du dispositif est le Cdt Pellet et ses équipiers étaient les Cne Battesti, Cne Puget, Ltt Raguenet, Adc Broissard, Sgc Witzel, Sgt Cousin, Sgt Le Breveux, Sgt Bouchard - Après une escale à Strasbourg, ils atterrissaient le lendemain à Prague - Après un ravitaillement, ils redécollaient, mais un des avions dû faire demi-tour sur bris d'hélice et fut contraint d'abandonner le groupe - Le 29 août, les 9 avions restants atteignirent le terrain de Varsovie, qu'ils quittèrent le lendemain pour atterrir à Poznan, où se déroulait l'exposition - Ils resteront quelques jours les hôtes de l'aviation polonaise - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 5 janvier 1931 - Affecté au 37ème régiment d'aviation, le 31 octobre 1931 - Débarqué à Casablanca, 3 novembre 1931 et affecté à l'état-major du groupe d'aviation des confins algéro-marocain - Au Maroc du 3 novembre 1931 au 5 février 1934 - Citation n° 27 à l'ordre du commandant supérieur des troupes du Maroc, en date du 9 juillet 1932 - Citation n° 17 à l'ordre de l'armée, en date du 10 juin 1933 - Nommé Lieutenant-colonel et nommé commandant de la base aérienne n° 103, le 25 décembre 1933 - Affecté à la base aérienne n° 131, le 16 mars 1936 - La base aérienne 131 est dissoute, affecté à la base aérienne n° 109, le 1er juillet 1936 - Affecté au commandement de l'Air régional n° 20 à Nancy (Meurthe-et-Moselle), le 2 octobre 1936 - Nommé Colonel, le 15 mars 1937 - Nommé commandant de la 11ème 1/2 brigade aérienne, le 1er avril 1939 - Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 7 décembre 1940 - Nommé Général de brigade aérienne, le 15 mai 1942 - Domicilié au 8, boulevard Carnot à Agen (Lot-et-Garonne) - Décédé, le 11 septembre 1957 - Sources : Registre des naissances de la commune de Lauzun (Lot-et-Garonne) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Lot-et-Garonne - LO - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Lot-et-Garonne - CCC de l'escadrille F 60 - CCC de l'escadrille SPA 85 - CCC de l'escadrille SPA 153 - CCC de l'escadrille SPA 94 - JORF - Revue Les Ailes - Revue l'Aérophile - Revue Aviation Magazine - Dernière mise à jour : 12 avril 2021.
* Croix de guerre et citation n° 984 à l'ordre du 4ème corps d'armée du Slt Roland Paul Victor, observateur à l'escadrille F 60, en date du 5 août 1917 : "Jeune observateur qui remplit ses missions avec autant d'audace que d'habileté. Le 13 juillet 1917, attaqué, au cours d'une mission, par trois avions ennemis, a abattu l'un d'eux, mis en fuite les deux autres et n'est rentré qu'après avoir terminé sa mission."
* Citation n° 27 à l'ordre du commandant supérieur des troupes du Maroc du Cdt Roland Pellet du 37ème régiment d'aviation, en date du 9 juillet 1932 : "A pris le commandement du groupe d'aviation des confins en mars 1932. S'est imposé, dès le début, à ses équipages par ses qualités de chef. A obtenu de ses escadrilles un remarquable rendement, au cours des opérations du Semgat."
* Commandeur de la Légion d'Honneur du Col Roland Paul Victor Pellet, en date du 7 décembre 1940 : "31 ans de services, 8 campagnes, 7 citations, 27 ans de bonifications pour services aériens, 81 annuités. Officier de la Légion d'Honneur du 5 janvier 1931."
Photo du Ltt Auguste Sablier
Ltt Auguste Eugène Henri Sablier - Né le 14 octobre 1896 à St-Brieuc (Côtes d'Armor) - Domiciliés au 15, rue de Brest à St-Brieuc (Côtes-d'Armor) - Fils d'Auguste Henri Sablier (commis greffier au tribunal civil de Saint-Brieuc) et de Marie Sainte Emilie Huet - Profession avant guerre Etudiant des Beaux-Arts - Classe 1916 - Recrutement de St-Brieuc (Côtes-d'Armor) sous le matricule n° 2539 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 71ème régiment d'infanterie, le 14 octobre 1914 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 14 décembre 1914 - Nommé Caporal, le 24 avril 1915 - Au front, à partir du 1er mai 1915 - Evacué pour maladie, le 22 septembre 1915 - Affecté au 73ème régiment d'infanterie, le 13 mars 1916 - Nommé Sergent, le 20 juin 1917 - Nommé Adjudant, le 20 juillet 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 28 mars 1918 - Passé à l'école d'aviation militaire de Dijon pour sa formation théorique - Passé à l'école d'aviation militaire d'Istres pour sa formation élémentaire de pilote militaire - Brevet de pilote militaire n° 14.882 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 31 juillet 1918 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage à l'école d'aviation militaire de Biscarrosse - Stage complémentaire à l'école d'aviation militaire de Voves jusqu'au 9 octobre 1918 - Pilote du GDE du 9 au 31 octobre 1918 - Stage au CIACB de Perthes, à compter du du 31 octobre 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 18 mai 1919 - Démobilisé, le 3 octobre 1919 - Domicilié au 15, rue de Brest à St-Brieuc (Côte-d'Armor) - Affecté au 33ème régiment d'infanterie, le 20 avril 1920 - Marié avec Mlle Augustine Liegeard à la mairie du 1er arrondissement de Paris, le 20 mai 1920 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 14 juin 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 22 juin 1920 - Démission d'officier acceptée, le 12 août 1921 - Rengagé pour deux ans au titre du 1er régiment d'aviation de chasse, à compter du 6 septembre 1921 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 27 janvier 1922 - Pilote de la 10ème escadrille du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) (traditions de l'escadrille SPA 153) du 7 février au 15 mars 1922 - Nommé Lieutenant dans le cadre latéral, à compter du 15 mars 1922 - Pilote de la 8ème escadrille du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) (traditions de l'escadrille SPA 95) du 15 mars au 28 octobe 1922 - Affecté au 35ème régiment d'aviation, le 28 octobre 1922 - Affecté au corps d'occupation de Constantinople en Orient du 11 novembre 1922 au 14 septembre 1923 - Affecté au 39ème régiment d'aviation (aéronautique de l'armée française du Levant), le 1er octobre 1923 - Au Levant en guerre du 18 septembre 1923 au 9 décembre 1926 - Citation n° 398 à l'ordre du corps d'armée, en date du 30 novembre 1925 - Citation n° 569 à l'ordre du corps d'armée, en date du 27 avril 1926 - Citation n° 521 à l'ordre de l'armée, en date du 20 mai 1926 - Citation n° 637 à l'ordre du corps d'armée, en date du 15 juin 1926 - Citation n° 726 à l'ordre de la division, en date du 25 septembre 1926 - Garde de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 7 décembre 1926 - Blessé d'une balle qui lui a traversé la poitrine - Rapatrié sanitaire par décision de la commission de réforme de Beyrouth, le 9 décembre 1926 - Débarqué du vapeur "Mariette Pacha" à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 16 décembre 1926 - Transféré sur l'hôpital de Val-de-Grâce de Paris - En congé de fin de campagne de 203 jours passée au 15, rue de Brest à St-Brieuc (Côtes-d'Armor) - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 25 décembre 1928 - Autorisé à accomplir un nouveau séjour au Levant d'une durée de deux ans avec interruption, à compter du 17 mai 1929 - Embarqué à Beyrouth sur la vapeur "Champollion", le 17 avril 1930 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 15 juin 1930 - Rapatrié pour fin de séjour - Embarqué à Beyrouth sur le vapeur "Lotus", le 18 octobre 1931 - Médaille de Syrie-Cilicie - Médaille d'Honneur du Mérite syrien - Affecté au 22ème régiment d'aviation - Nommé commandant du 2ème groupe du 22ème RA - Nommé Capitaine, le 25 septembre 1934 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date 11 juillet 1936 - Décédé en service aérien commandé, à bord de l'Amiot 143Bn 5 n° 60 de la 2ème escadrille du GB II/22, le 9 septembre 1936 - L'équipage était composé du Cne Auguste Sabler (chef de bord), Adj René Chaumé (chef-pilote), Sgc Honoré Masson (radio), Sgt Albert Huet (mitrailleur), sgt Portogliatti (mécanicien) - Ils ont tous été tués au cours de l'accident - Revenant vers le terrain d'aviation de Chartres, l'avion volait en basse altitude, avec une faible visibilité, lorqu'il a percuté une colline près de Boncourt-sur-Meuse (Meuse), à 5 km de Commercy - L'avion, qui a percuté à pleine vitesse, a été pulvérisé - L'enquête n'a pu déterminer les causes exactes de l'accident (panne obligeant un atterrissage forcé, faute du pilote) - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 401) de la ville de Saint-Brieuc (Côte-d'Armor) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Côtes-d'Armor - CCC de l'escadrille SPA 153 - LO - JORF - Site Interney "Aviation Safety Netwok" - Site Internet "Base aérienne 122 de Chartres" de François Bibert - Dernière mise à jour : 1er septembre 2021.
* Citation n° 398 à l'ordre du corps d'armée, en date du 30 novembre 1925 : "Officier pilote de tout premier ordre, d'un allant remarquable, s'est dépensé sans compter au cours des opérations dans le Djebel Druse. Commandant la base d'aviation de Ezraa. A payé d'exemple au cours de bombardements, reconnaissances et prises de photographies à très basse altitude et à grande distance en payx dissident, effectuant ces missions délicates et périlleuses au mépris de tout danger."
* Citation à l'ordre de l'armée de l'air du Cne Auguste Eugène Marie Sablier de la 22ème escadre d'aviation lourde de défense, commandant la 2ème escadrille, en date du 10 septembre 1936 : "Officier d'un allant splendide, cinq fois cité à l'ordre des troupes du Levant pour son courage légendaire, blessé deux fois, a continué dans la métropole à s'imposer A tous par son exemple. Plus de 2.000 heures de vol, dont 250 de nuit. A trouvé une mort glorieuse dans un accident d'aviation au cours des manœuvres, le 9 sepyembre 1936."
Photo du Slt Emile Brantonne
Slt Emile Lucien Brantonne - Né le 23 janvier 1893 au 33bis, rue de la Comédie à Cherbourg (Manche) - Fils d'Henri Eugène Baltazard Brantonne (Premier Maître fourrier) et de Maria Désirée Sciou - Domiciliés au 49, rue de l'église à Brest en 1913 - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1913 - Recrutement de Brest (Finistère) sous le matricule n° 3121 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 2ème régiment d'artillerie coloniale, le 1er août 1911 - Nommé Brigadier, le 1er octobre 1912 - Nommé Maréchal des Logis, le 1er avril 1915 - Affecté temporairement au 46ème régiment d'infanterie, le 19 juillet 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 19 juillet 1915 - Blessé par un éclat d'obus dans la région lombaire droite au Vauquois, le 2 mars 1916 - Hospitalisé et convalescence du 3 mars au 25 septembre 1916 - Rengagé pour cinq ans, au titre du 2ème régiment d'artillerie coloniale, le 1er août 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 18 février 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6084 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 25 avril 1917 - Stage de perfectionnement et de Haute Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau du 27 avril au 9 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille N 153 / SPA 153 du 10 juillet 1917 au 27 novembre 1918 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 10 août 1917 - Perçoit le Nieuport 24 n° N 4489 - Le 25 octobre 1917, le moteur du Nieuport 27 n° N 5136 qu'il pilote, cale. L'avion, dépourvu de propulsion, se pose sans dommage près de Quessy - Le 24 novembre 1917, il brise son avion (Nie 24 n° N 4489) en atterrissant. Il est indemne - Lâché sur SPAD VII et XIII, le 1er décembre 1917 - En mission de convoyage du SPAD XIII à la RGAé du Bourget-Dugny du 16 au 24 décembre 1917 - Perçoit le SPAD XIII n° S 2284 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 29 mars 1918 - Le 10 avril 1918, la patrouille du Slt Brantonne est prise à partie par cinq Albatros ennemis. Son SPAD VII (n° S 5305) est touché à plusieurs reprises et des câbles tranchés. L'officier est alors contraint de poser son avion en perdition dans les lignes françaises - Il est indemne - Citation n° 635 à l'ordre du corps d'armée, en date du 21 avril 1918 - Le 14 juin 1918, le GC 18 reçoit le secteur entre l'Ourcq et l'Oise. Il rencontre de grosses formations de chasseurs et livre dix combats. Dans l'un d'eux, le Slt Brantonne (SPAD XIII n° S 2758) et le MdL Halberger (SPAD XIII n° S 2260) abattent un Fokker D VII qui tombe près de St-Pierre-Aigle (Sud-Ouest de Soissons). Malheureusement pour le Slt Brantonne, le moteur de son SPAD XIII lâche, sans doute touché lors du combat. Notre infortuné pilote n'a que peu de temps pour réussir un atterrissage en campagne entre Villers-Cotterets et Montgobert (Sud-Ouest de Soissons) - Il rejoindra son unité le lendemain - Le 5 juillet 1918, les pilotes de l'Escadrille SPA 153 et leurs avions
se déplacent à Brabant-le-Roi / Revigny-sur-Ornain (Nord-Ouest de Bar-le-Duc) - Il est aux commandes du SPAD XIII n° S 8240 - Citation n° 8445 à l'ordre de l'armée, en date du 17 juillet 1918 - Rentré de convalescence, le 4 octobre 1918 - Pilote du CIACB du 27 novembre 1918 au 21 avril 1919 - Affecté à la division aérienne à Nancy, le 21 avril 1919 - Occupation des Pays Rhénans du 24 octobre au 30 novembre 1919 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse (en contitution), le 12 décembre 1919 - Le 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz a été officiellement créé, le 1er janvier 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté au 37ème régiment d'aviation, le 22 août 1921 - Embarqué, le 5 novembre 1921 - Arrivé au 37ème RA, le 9 novembre 1921 - Au Maroc en opérations du 6 novembre 1921 au 21 juin 1922 - Marié avec Mlle Suzanne Emma Conception Raynal à Marrakech (Maroc), le 29 avril 1922 - Embarqué à Casablanca, le 10 novembre 1923 - Croix de Guerre des TOE - Affecté à 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 15 février 1924 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1924 - Affecté au 37ème régiment d'aviation, le 22 janvier 1926 - Embarqué le 25 février 1926 - Débarqué, le 1er mars 1926 - Affecté à la 5ème escadrille (traditions de l'escadrille F 554 de la Grande Guerre) du 37ème régiment d'aviation, le 10 mars 1926 - Mis en route pour Marrakech, le 11 mars 1926 - Commandant de la 5ème escadrille du 37ème régiment d'aviation du 5 mai 1926 au 19 juillet 1930 - En campagne dans le Sud-Marocain du 28 mars au 15 avril 1929 - Rapatrié le 19 juillet 1930 - Affecté au 3ème régiment d'aviation, le 25 juillet 1930 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 2 juillet 1932 - Affecté à la 5ème escadre de chasse de Lyon-Bron, le 25 avril 1933 - Nommé Commandant, le 15 décembre 1935 - Affecté au bataillon de l'Air n° 112 de Reims (Marne), le 8 février 1937 - Suite à son comportement pendant la période de 1940 à 1944, a été rayé du grade d'officier dans l'ordre de la Légion d'Honneur, à compter du 4 octobre 1945 - Décédé à Châlons-sur-Marne (Marne), le 1er juin 1981 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 60) de la ville de Cherbourg (Manche) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Finistère - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 153 / SPA 153 - JORF - Dernière mise à jour : 19 septembre 2021.
* Citation n° 635 à l'ordre du corps d'armée, en date du 21 avril 1918 : "Déjà grièvement blessé dans l'infanterie, continue à servir dans l'aviation avec le même entrain et la même ardeur. Le 10 mars 1918, ayant eu son appareil incendié au cours d'un combat contre plusieurs monoplans, a réussi grâce à son sang-froid à atterrir dans nos tranches et à éteindre l'incendie."
* Citation n° 8445 à l'ordre de l'armée du Ltt Emile Brantonne du 46ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 153, en date du 17 juillet 1918 : "Pilote plein d'allant. A abattu en flammes un appareil ennemi. Une blessure. Une citation."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Emile Lucien Brantonne, pilote au 1er régiment d'aviation, en date du 16 juin 1920 : " Depuis son entrée dans l'aviation, n'a cessé de donner des preuves de sa très grande bravoure. A livré de nombreux combats, rentrant souvent avec son appareil atteint, sans que les circonstances très périlleuses auxquelles il échappait, aient jamais altéré son entrain et sa bonne humeur. Une blessure. Deux citations."
* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Cne Emile Lucien Brantonne au 3ème régiment d'aviation, en date du 2 juillet 1932 : "20 ans de services, 12 campagnes, une blessure, 3 citations, 9 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier du 16 juin 1920."
Photo de l'Adj Georges Halberger
Adj Georges Charles Emmanuel Halberger - Né le 5 mai 1893 à la maison Brun au boulevard des Arccaien à Montpellier (Hérault) - Fils de (père inconnu) et de Camille Marie Halberger - Profession avant guerre Dessinateur - Domicilié au 35, rue Molière à Lyon (Rhône) - Classe 1913 - Recrutement de Belley (Ain) sous le matricule n° 1022 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 26ème régiment de Dragons, le 26 novembre 1913 - Nommé Brigadier, le 5 novembre 1914 - Affecté au 48ème régiment d'artillerie, le 27 juin 1916 - Affecté au 8ème régiment d'artillerie de campagne, le 30 juillet 1916 - Citation n° 66 à l'ordre de la 4ème division, en date du 31 octobre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 2 mars 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6378 obtenu à l'école d'aviation militaire de Dijon (Côte-d'Or), le 13 mai 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord du 15 mai au 28 juin 1917 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau du 28 juin au 18 juillet 1917 - Pilote du GDE du 18 juillet au 12 août 1917 - Pilote de l'escadrille N 79 du 12 août au 8 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 153 / SPA 153 du 8 septembre 1917 au 24 novembre 1918 - Nommé Maréchal des Logis, le 5 novembre 1917 - Détaché à la RGAé du 16 au 23 décembre 1917 - Le 15 mars 1918, pilote du SPAD XIII n° S 2260 - Le 4 juin 1918, les Slt Arrault (SPAD XIII n° 8327) et MdL Halberger (SPAD XIII n° 2260) font la rencontre de huit biplaces et les attaquent. L'un d'eux, apparemment touché, est obligé d'effectuer un atterrissage forcé entre Vislaine et Borey - Faute de témoins, l'avion ennemi ne sera pas comptabilisé - Le 10 juin 1918, les MdL Halberger (SPAD XIII n° 2260) et Lamasse (SPAD XIII n° 2268) abattent un biplace qui s'écrase au sud-est de cette ville située au Nord-Est de Compiègne - Le 14 juin, le Slt Brantonne (SPAD XIII n° 2758) et le MdL Halberger (SPAD XIII n° 2260) abattent un Fokker D VII qui tombe près de St-Pierre-Aigle (Sud-Ouest de Soissons) - Citation n° 7374 à l'ordre du corps d'armée, en date du 13 juillet 1918 - Nommé Adjudant, le 1er août 1918 - Le 9 août, le MdL Halberger (SPAD XIII n° 6702) et le Cap Pathias (SPAD XIII n° 2268) sont attaqués par une formation de six chasseurs. Le combat est trop inégal, le SPAD de Pathias est touché et s'écrase en flammes près de Faverolles (Est de Montdidier), dans les lignes allemandes - Le 14 septembre 1918, la patrouille de l'Adj Halberger (SPAD XIII n° 6702) et du MdL Aubailly (SPAD XIII n° 15406) incendie un de ces ballons, qui tombe en flammes près de Goin (Sud de Metz) - Citation n° 10.510 à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1918 - Citation n° 153 à l'ordre de l'aéronautique de la 1ère escadre, en date du 16 octobre 1918 - En mission du 13 au 16 octobre 1918 - Le 18 octobre 1918, à 2300 mètres d'altitude, l'Adj Halberger (SPAD XIII n° 6702) et le Slt Bourgeois (SPAD XIII n° 10086) attaquent un biplace LVG C V au-dessus de la côte 202 - L'avion désemparé tombe à l'Est de Cernon (Sud de Châlons-sur-Marne) - Le 8 novembre, l'Adj Halberger (SPAD XIII n° 5004), en attaquant en basse altitude une position de mitrailleuse dans les environs de Mézières (Ardennes), est blessé à la jambe droite par une rafale et doit effectuer un atterrissage d'urgence près de Mazerny, au Sud de Charleville - La balle venant du sol lui a fracturé l'humérus droit - Evacué, en traitement dans différents hopitaux du 8 novembre 1918 au 26 juin 1920 - Médaille Militaire et citation n° 11.911 à l'ordre de l'armée, en date du 25 novembre 1918 - L'Adj Halberger a erminé la guerre avec 5 victoires homologuées et 2 probables - Réformé définitif n° 1 avec pension temporaire de 60 % pour paralysie radiale droite complète et typique, atrophie du bras et l'avant-bras de 3 cm par la 5ème commission de réforme de la Seine, le 26 juin 1920 - Renvoyé dans ses foyers et rayé des contrôles, le 27 juin 1920 - A été adopté par M. Ernest Frédéric Geille, le 2 décembre 1920 - Prend le patronyme de Halberger-Geille à compter de cette date - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 30 mars 1923 - Réforme définitive confirmée par la commission de réforme de Sedan (Ardennes), le 12 juin 1923 - Réforme définitive n° 1 avec pension permanente de 60 % pour reliquat de fracture de l'humérus droit au 1/3 supérieur, paralysie du radial, main tombante, extention des doigts et abduction du pouce impossible, anesthésis radiale, amystrophie du membre très accusée par la 3ème commission de réforme de la Seine, le 6 février 1925 - Marié avec Mlle Madeleine Champalou à la mairie du 17ème arrondissement de Paris (75), le 22 juin 1935 - Marié avec Mlle Annette Bertrand à la mairie du 17ème arrondissement de Paris (75), le 21 octobre 1950 - Décédé à Poissy (Yvelines), le 6 octobre 1984 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 607) de la ville de Montpellier (Hérault) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 79 - CCC de l'escadrille N 153 / SPA 153 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Ain - JORF - Dernière mise à jour : 19 septembre 2021.
* Citation n° 66 à l'ordre de la 4ème division, en date du 31 octobre 1916 : "Depuis peu dans l'artillerie de tranchée, a aussitôt égalé et dépassé ses anciens en bravoure et en sang-froid. Le 2 septembre 1916, après une journée d'un tir particulièrement pénible, s'est présenté comme volontaire pour diriger la recherche d'un homme disparu dans une zone soumise à un violent bombardement, n'a retrouvé sa trace qu'au petit jour. Est allé à ce moement reprendre sa place à son poste de combat pour le tir de la journée."
* Citation n° 7374 à l'ordre de l'armée du MdL Georges Halberger au 8ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille SPA 153, en date du 13 juillet 1918 : "Très bon pilote. A pris une large part à un combat au cours duquel un avion ennemi fut abattu en flamme. Une citation."
* Citation n° 15.510 à l'ordre de l'armée de l'Adj Georges Halberger au 8ème régiment d'artillerie, pilote de l'escadrille SPA 153, en date du 10 octobre 1918 : "Pilote de tout premier ordre, toujours en avant dans le combat, montrant dans l'attaque la plus magnifique ardeur. Le 2 juin 1918 a abattu en flammes un Drachen (2ème victoire). Deux citations."
* Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 1ère escadre de l'Adj Georges Halberger, pilote à l'escadrille SPA 153, en date du 16 octobre 1918 : "Très bon pilote. Sous-officier qui donne d'excellents résultats comme chef de patrouille. Le 6 octobre 1918, a participé à un combat au cours duquel un avion ennemi a été obligé d'atterrir dans ses lignes le mitrailleur tué."
* Médaille Militaire et citation n° 11.911 à l'ordre de l'armée de l'Adj Georges Halberger, pilote à l'escadrille SPA 153, en date du 25 novembre 1918 : "Excellent pilote qui entraine ses camarades par son exemple ramarquable. Le 8 novembre 1918, attaquant à très faible altitude des mitrailleuses gênant notre progression, a été gravement blessé. A réussi à ramener son appareil intact dans les lignes. Quatre citations."
Photo du Ltt Jules Bouteiller
Ltt Jules Pierre Francois Bouteiller - Né le 24 septembre 1890 à Vannes (Morbihan) - Fils de Jules Pierre Ambroise Bouteiller et de Marie Alphonsine Symon de Villeneuve - Domiciliés à Chinon (Indre-et-Loire) - Profession avant guerre Marin - Classe 1910 - Recrutement de Châtellerault (Indre-et-Loire) sous le matricule n° 557 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 33ème régiment d'artillere, le 27 septembre 1910 - Affecté à la 2ème compagnie du régiment, le 28 septembre 1910 - Nommé Brigadier, le 11 avril 1911 - Nommé Maréchal des Logis, le 7 novembre 1911 - Nommé Maréchal de logis fourrier, le 19 février 1913 - Nommé Aspirant et affecté au 49ème régiment d'artillerie, le 15 février 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, en date du 15 mars 1915 - Passé dans la réserve de l'armée d'active, le 27 septembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 30 novembre 1915 - Nommé Lieutenant, le 4 octobre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 18.149 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 23 juillet 1919 - Mis en position "Hors cadre" à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 14 juillet 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutez (Moselle) comme pilote au 7 août 1920 au 15 janvier 1922 - Affecté au 48ème régiment d'artillerie, le 26 mars 1923 - Reste "Hors Cadre" au 1er régiment d'aviation - Commandant de la 10ème escadrille (traditions de l'escadrille SPA 153 de la Grande Guerre) du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) du 15 janvier 1922 au 9 juin 1926 - Désigné pour effectuer le stage préliminaire au stage de franchissement de grade de Lieutenant à Capitaine au centre d'instruction des spécialistes de l'aviation à Bordeaux (Gironde) du 3 janvier au 14 avril 1923 - Nommé Capitaine, le 23 décembre 1923 - Affecté au 403ème régiment d'artillerie, le 9 juin 1926 - Proposé pour le maintien en activité avec pension d'invalidité temporaire de 10 % pour arthrite séche du genou droit avec gêne du mouvement, 1 cm d'amystrophie de la cuisse suite à blessure en service aérien commandé par la commission de réforme du Mans, le 13 mars 1929 - Proposé pour le maintien en activité avec pension d'invalidité temporaire de 10 % pour arthrite séche du genou droit suite à un accident d'avion en mai 1916 avec limitation de la flexion à 30 ° et présence d'un ostéome au-dessus de la rotule par la commission de réforme du Mans, le 22 juillet 1931 - Proposé pour le maintien en activité avec pension d'invalidité temporaire de 10 % pour les mêmes raisons par la commission de réforme du Mans, le 16 novembre 1932 - Proposé pour le maintien en activité avec pension d'invalidité temporaire de 10 % non incurable pour les mêmes raisons par la commission de réforme du Mans, le 6 décembre 1932 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 7 juillet 1933 - Affecté au 404ème régiment d'artillerie de DCA, le 19 juillet 1934 - Affecté au 405ème régiment d'artillerie de DCA, le 6 septembre 1934 - Proposé pour le maintien en activité avec pension d'invalidité temporaire de 10 % non incurable pour reliquats d'arthrite séche du genou droit (chute d'avion en 1916) par la commission de réforme de Lyon (Rhône), le 14 février 1936 - Proposé pour le maintien en activité avec pension d'invalidité temporaire de 10 % pour les même raison par la commission de réforme de Lyon (Rhône), le 11 décembre 1936 - Affecté au 401ème régiment d'artillerie de DCA, le 8 mars 1938 - Nommé Chef d'escadron, le 25 mars 1938 - Affecté au 405ème régiment d'artillerie de DCA, le 10 avril 1938 - Affecté au 407ème régiment d'artillerie de DCA, le 16 janvier 1939 - Affecté au 78ème gropupe du 406ème régiment d'artillerie de DCA (RADCA), le 1er avril 1940 - Suite à son comportement pendant la période de 1940 à 1944, a été rayé du grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 9 mars 1945 - Sources : Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 153 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Indre-et-Loire - JORF - Dernière mise à jour : 18 septembre 2021.
Photo du MdL Michel Bellaigue
MdL Michel Emile Eugène Marie Camille Bellaigue - Né le 8 novembre 1894 à Paris XXème - Fils de Camille Bellaigue (critique musical, musicographe) et d'Eléonore Gabrielle Hoskier - Domiciliés au 19, rue Louis David à Paris 16ème - Ils ont eu six enfants dont Jean Camille, artiste peintre, son ainé d'un an, qui sera lui aussi pilote, au sein des escadrilles V 29, HF 1, VB 101, VC 110, MF 1, F 385 d'Orient - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1914 - Recrutement de 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 737 - Ajourné de services militaires pour faiblesse en 1914 - Maintenu ajourné de service militaire, le 23 juin 1914 - Engagé volontaire pour la durée de la Guerre, au titre du 10ème régiment de cuirassiers, le 2 septembre 1914 - Arrivé à l'unité, le 4 septembre 1914 - Nommé Brigadier, le 11 décembre 1914 - A participé aux opérations sur la Main de Massiges (Champagne) du 3 au 13 octobre 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 2 mars 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 12 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8128 obtenu à l'école militaire d'aviation de Dijon-Longvic, le 22 août 1917 - Nommé moniteur de pilotage de l'école de Longvic - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école militaire d'aviation d'Avord - Stage de spécialisation à l'école militaire d'aviation de Pau, jusqu'au 3 janvier 1918 - Pilote du GDE du 3 janvier au 22 février 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 153 du 22 février au 21 juillet 1918 - A effectué son premier vol, un vol de prise en mains de 55 mn aux commandes du SPAD n° S 5746, le 26 février 1918 - Ce SPAD lui est affecté - A effectué un vol d'exercice au tir à terre de 35 mn, aux commandes du SPAD n° S 5746, le 9 mars 1918 - A effectué sa première patrouille de guerre, en équipe avec le Slt Barcat, aux commandes du S 5746, pendant 2h25, le 11 mars 1918 - Nouveau exercice de tir à terre, en compagnie de tous les pilotes de l'escadrille, le 16 mars 1918 - Le 21 mars, il effectue d'abord un vol d'essai de 35 mn, aux commandes de son SPAD n° S 5746, puis avec l'ensemble de ses camarades, effectue la navette entre les terrain de Villeneuve-les-Vertus et Trécon. Le lendemain, voyage dans l'autre sens - Le 24 mars, l'escadrille SPA 153 rejoint Esquennoy, après 1h40 de vol - Le 25 mars, il effectué une patrouille d'une 1h55 qu'il termine seul, car son équipier, le MdL Aubailly est victime d'une panne de son SPAD au bout de 15 mn - Le 27, il gagne le terrain du Plessis avec son escadrille - Le 8 avril, il gagne le terrain de Pierrefonds, via Senlis , après un vol de 40 mn - Les 10, 11, 12 avril, il effectue des patrouilles sur le front - Le 13 avril, l'escadrille SPA 153 quitte Pierrefonds pour le terrain de Montagne qu'il rejoint en 1 heure de vol - Le 19 avril, il participe à une longue patrouille de chasse de 2h30 en compagnie du MdL Allard - Le 22, une nouvelle patrouille sur le front, toujours avec son SPAD n° S 5746, pendant 1h05 - Le 2 mai, il décolle aux commandes du SPAD n° S 2217 mais doit rebrousser chemin au bout de 10 mn, victime d'une panne - Son avion réparé, il prend part à une autre patrouille pendant 1h15 - Le 3 mai, il part avec le n° S 2217 pour une nouvelle patrouille - Il faut noter qu'il a abandonné le S 5746 et passer au S S 2217 - Rentré de permission, il reprend les vols, le 22 mai - Ce jour là, il prend part à une longue patrouille de 2h00, en compagnie du Slt Lutzius - Il est aux commandes du SPAD n° S 2217 - Le lendemain, il teste en vol le SPAD n° S 3127 - Le 29 mai, il rejoint le terrain de Nanteuil, aux commandes du SPAD n° 2217, après un vol d'une heure - Les 30 mai, il participe à deux patrouilles de chasse sur le front, aux commandes du S 2217 - Les 31 mai et 1er, il prend part à plusieurs patrouilles de chasse, pour des vols de 2 heures en moyenne - A partir du 6 juin, il vole à bord du SPAD n° S 2305 - Le 9 juin, il récupére le SPAD S 2217 pour une longue patrouille de chasse de 2h20 - Le 11 juin, une patrouille de 1h35, aux commandes du SPAD n° S 3127 - Il s'agit de sa dernière mission opérationnelle au sein de la SPA 153 - Il est évacué pour maladie sur un hôpital, le 22 juin 1918 - Transféré sur un hôpital de l'intérieur - Rayé des effectifs de la SPA 153, le 21 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 162 (GC 20) du 8 août 1918 au 26 mars 1919 - En mission du 30 novembre au 30 décembre 1918 - Détaché à Neuf-Brisach du 1er au 6 janvier 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 73 du 1er au 9 avril 1919 - Démobilisé, le 15 septembre 1919 - Médaille commémorative de la Grande Guerre 1914-1918 - Médaille Interalliée de la Victoire - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation d'observation du Bourget-Dugny, le 1er juin 1920 - Marié avec Mlle Simone Damiens de Ranchicourt, à Paris, le 12 juillet 1920 - Il est alors représentant de commerce - Ils ont eu trois enfants - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 19 septembre 1922 - Domicilié au 68, boulevard de Courcelles à Paris 17ème, à compter du 3 février 1923 - Domicilié au 36, boulevard Bineau à Levallois (XXX), le 27 janvier 1925 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouviers d'aéronautique, le 21 janvier 1926 - Domicilié à Saïgon (Vietnam), à compter du 2 avril 1929 - Classé en affectation spéciale au titre de la Police de l'Indochine, le 28 décembre 1929 - Rayé du personnel navigant, le 26 novembre 1931 - Rayé de l'affectation spéciale, le 6 décembre 1930 - Affecté à l'escadrille n° 2 d'Indochine, le 6 décembre 1930 - Réintégre la métropole et rattaché au 2ème bureau de la Seine, le 25 mars 1932 - Domicilié au 188, boulevard Pereire à Paris 17ème, à compter du 22 novembre 1932 - Domicilié au 33, place d'Eslon à Reims (Marne), à compter du 15 mai 1934 - Domicilié au 31, rue Le Marrois à Paris 16ème, à compter du 10 mars 1936 - Domicilié au 12, rue du Docteur Goujou à Paris 12ème, à compter du 25 avril 1938 - Marié avec Mlle André Duhenhoffer à Paris, le 14 mai 1938 - Il est toujours représentant de commerce - Domicilié chez M. Dudenechaffer au 40, rue des Brices à Nancy (Meurthe-et-Moselle), à compter du 1er septembre 1939 - Domicilié au Grand Hôtel à Belfort (Territoire de Belfort), à compter du 11 avril 1939 - Dégagé de toutes obligations militaires, le 1er juin 1943 - Décédé à Nancy (Meurthe-et-Moselle), le 15 mars 1968 - Sources : Pam - CCC de l'escadrille SPA 153 - Cahiers d'enregistrements des heures de vol de l'escadrille SPA 153 (côte 1A290/1) - CCC de l'escadrille SPA 162 - CCC de l'escadrille SPA 73 - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - JORF - Dernière mise à jour : 27 août 1918.
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