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Etude réalisée par Jean Lassaque et Albin Denis.

Insignes peints
sur les fuselages

L'escadrille 157 a adopté une épée associée à une branche de gui, destinée à porter chance - Dessin Albin Denis.

Bande d'identification

Lors de son affectation au GC 21, le 25 février 1918, l'escadrille N 157 a adopté, comme toutes les autres unités de ce groupe de combat, une bande diagonale - Pour la N 157, elle était bleu - Pour les autres escadrilles, elles étaient jaune/noir/jaune pour la N 98, blanche pour la N 124, bleu pour la N 157, rouge/noir/rouge pour la N 163, bleu/rouge pour la N 164, couleur inconnue pour la 175 - Dessin de l'insigne Albin Denis et du SPAD XIII par David Méchin.

Insignes métalliques de
l'escadrille SPA 157

Insigne métallique de l'escadrille SPA 157 de 1918-1919 - Insigne collection Jean-François Bouvier que je remercie pour son aide.

 

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SPA 157

Les traditions de l'escadrille SPA 157 n'ont pas été reprises depuis sa dissolution, le 23 février 1919.

Symbolique

L'escadrille 157 a adopté comme emblème collectif une branche de gui, destinée à porter chance, qui était associée à une épée. Cette arme était une des composantes héraldiques des armoiries des Constans de Saint-Sauveur, la famille du commandant de l'unité.

(Attention : il y a surement une erreur car le blason de la famille Constans de St-Sauveur ne comprend pas d'épée)

Lors de l'affectation de l'escadrille au GC 21 en mars 1918, la SPA 157 a adopté une bande diagonale bleue. Cette bande oblique est la marque des différentes unités affectées au GC 21.

Pour rappel, les couleurs distinctives des escadrilles du GC 21 étaient les suivantes :

  • jaune/noir/jaune pour la 98,
  • blanche pour la 124,
  • bleu pour la 157,
  • rouge/noir/rouge pour la 163,
  • bleu/rouge pour la 164,
  • couleur inconnue pour la 175.

 

Historique (en cours de rédaction)

Le Ltt Henri Constans de Saint-Sauveur est désigné pour organiser une nouvelle escadrille à constituer au terrain de Chaux (Belfort) par dédoublement de la N 150, quatorze pilotes passent de la N 150 vers la N 157.

Ces pilotes étaient : Ltt Henri Constans de St-Sauveur - Ltt Jean Rigal - Slt Jacques Sénart - Slt Philibert Maureau - Adj Armand Viguier - Cal Henri Auguste Gatineau - Brig Alexandre Jacques Jouve - Brig Paul Charles Sarradet - Cal Jean Edgard Lafon - Cal Henri Dassion - Brig Barthélémy Lantieri - Cal Alan Cook (USA) - Cal Edouard Martin Stahl - Cal Guy de Grandmaison.

L'escadrille N 157 est officiellement créée, le 20 décembre 1917. Au moment du dédoublement, l'escadrille N 157 est rattachée au service aéronautique de la 7ème armée.

La N. 157 est ensuite rattachée au 21ème groupe de combat (GC 21) constitué le 25 février 1918 avec les escadrilles 98, 124, 157 et le 103 rd Aero Squadron américain.

Le GC 21 est mis à la disposition du groupe d'armées du Nord (IVème et VIème armées) et plus particulièrement :

  • de la 4ème armée du 25 février au 26 mai 1918,
  • de la 6ème armée du 28 mai au 3 juillet 1918,
  • de la 4ème armée du 3 juillet au 22 novembre 1918.

Puis le GC 21 est mis successivement à la disposition des 5ème (22 novembre) et 1ère (28 novembre) armées jusqu'à sa dissolution, le 23 février 1919.

Entièrement équipée d'avions SPAD VII et XIII (à vérifier pour le XIII), elle devient la SPA 157, le 5 mai 1918.

Par ordre n° 2.778 du GQG du 2 février 1919, la SPA 157 est dissoute par le dépôt de matériel d'aviation n° 2 à Sommesous (Marne), le 15 février 1919.

 

Appellations successives

Périodes de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Commandants

Rattachements

 

Décorations

 

 


 

Photo du Cne Henri Constans de Saint-Sauveur

Cne Henri Marie Saturnin Constans de Saint-Sauveur - Né le 8 septembre 1887 à St-Sauveur Gaillac (Tarn) - Classe 1907 - Recrutement de la Seine sous le matricule n° 291 - Entré en service, le XX septembre 1907 - Marié et domicilié au 91, rue de Courcelles à Paris (75) - Profession avant guerre Rentier - Affecté au 19ème régiment de Dragons - Brevet de pilote civil n° 1825 délivré par l'Aéroclub de France et délivré sur Maurice Farman, le 1er avril 1915 - Brevet de pilote militaire n° 814 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 16 avril 1915 - Pilote de la RGA du XXX au 10 mai 1915 - Pilote de l'escadrille F 54 du 10 mai 1915 au 23 juin 1917 - Victime d'un accident aérien, pendant un vol de nuit, le 18 mai 1916 - Hospitalisé du 18 au 28 mai 1916 - Titularisé dans l'armé active, le 5 octobre 1916 - Détaché au GDE du 27 novembre au 21 décembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 38 du 23 juin 1917 au 18 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille N 94 du 18 juillet 1917 au 10 novembre 1917 - Pilote détaché à l'escadrille N 150 du 10 novembre 1917 au 20 décembre 1917 - Commandant de l'escadrille SPA 157 du 20 décembre 1917 au 15 février 1919 - En mission, le 20 avril 1918 - En mission du 22 avril au 3 mai 1918 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 16 mai 1918 - Affecté au DMA 2, le 15 février 1919 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 25 décembre 1922 - Nommé Commandant en 1939 - Sources : Pam - Revue l'Aérophile - CCC escadrille F 54 - CCC escadrille N 94 - CCC escadrille N 150 - CCC escadrille N 157 / SPA 157 - JORF - Dernière mise à jour : 19 novembre 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Henri Marie Saturnin Constans de Saint-Sauveur, pilote à l'escadrille F 54, en date du 12 décembre 1916 : "Le 4 septembre 1916, n'a pas hésité à survoler à moins de 400 mètres les lignes ennemies par un vent d'Ouest d'extrême violence. A reçu plusieurs balles dans son appareil. A cependant réussi à maintenir une liaison constante entre l'infanterie et le commandement. Le 6 septembre, a suivi la ligne d'infanterie pendant l'attaque. A survolé les lignes ennemies à moins de trois cents mètres, ramenant sa mission terminée, son appareil atteint de plusieurs balles. Le 7 septembre, a assuré la surveillance du champ de bataille à moins de cinq cents mètres pendant l'attaque du corps voisin. Fait preuve, depuis le début de la campagne, des plus belles qualités militaires. A fait, comme observateur, en fin 1914 et début 1915, des reconnaissances à longue distance dans des conditions particulièrement difficiles. A donné le plus bel exemple de courage d'énergie et d'endurance depuis son arrivée comme pilote à l'escadrille 54, demandant toujours à accomplir les missions périlleuses et difficiles. Sérieusement contusionné dans un accident au cours d'un vol de nuit, en mai 1916."

 

Photo de l'Adj René Bois

Adj René Gaston Bois - Né le 25 octobre 1893 à St-Ciers-sur-Bonnieure (Charente) - Fils de Louis Aristide Bois et de Françoise Suraud - Domiciliés à Vars (Charente) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1913 - Recrutement d’Angoulême sous le matricule n° 529 - Service militaire au 15ème régiment de Dragons, à compter du 20 octobre 1913 - Nommé Brigadier, le 5 janvier 1916 - Passé à l’aéronautique militaire comme élève pilote, le 16 septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5059 obtenu à l’école d’aviation militaire d’Etampes, le 18 décembre 1916 - Stage de perfectionnement à l’école d’aviation militaire d’Avord - Stage de spécialisation à l’école d’aviation militaire de Pau, jusqu’au 19 avril 1917 - Pilote du GDE du 19 avril au 3 mai 1917 - Pilote de l’escadrille N 88 du 6 au 21 mai 1917 - Pilote de l’escadrille N 95 du 21 mai au 21 septembre 1917 - Blessé au cours d’un combat aérien, le 3 juillet 1917 - Nommé Maréchal des Logis, le 12 août 1917 - Une victoire homologuée, en coopération avec le Cal Stehlin contre un biplace abattu en flammes dans les environs de Laffaux-Allemant (Aisne), le 8 septembre 1917 - Croix de guerre et citation à l’ordre de l’armée en date du 25 septembre 1917 - Hospitalisé, le 20 septembre 1917 - Rentré de convalescence, le 9 mars 1918 - Pilote du GDE du 9 mars au 12 mai 1918 - Lâché sur SPAD VII, le 5 janvier 1918 - Lâché sur SPAD XIII, le 24 mars 1918 - Stage de tir, le 24 avril 1918 - Pilote de l’escadrille SPA 157 du 12 mai au 6 novembre 1918 - En mission, les 6 et 7 juin 1918 - Nommé Adjudant, le 20 août 1918 - Une victoire homologuée, en coopération avec le Cal Teyssonneau de la SPA 157 et l’Adj Vanier de la SPA 57 contre un biplace abattu en flammes, au Nord de Châlons-en-Champagne, le 15 août 1918 - Citation à l’ordre de l’armée, en date du 3 septembre 1918  - Pilote de l’escadrille SPA 175 du 6 novembre 1918 au 16 février 1919 - En mission à Habay-la-Neuve (Belgique) du 23 au 26 novembre 1918 - Affecté au dépôt des matériels d’aviation n° 2, le 16 février 1919 - Démobilisé, le 23 août 1919 - Profession après guerre pilote aviateur - Affecté, dans la réserve, au 32ème régiment d’aviation, le 1er août 1920 - Médaille Militaire et citation à l’ordre de l’armée, en date du 1er décembre 1922 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d’aviation, le 18 juillet 1924 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d’ouvriers d’aéronautique, le 22 janvier 1926 - A effectué une période d’exercices au 5ème groupe d’ouvriers d’aéronautique du 10 au 24 avril 1930 - A effectué une période d’exercices à l’école pratique d’aviation d’Avord du 16 au 30 novembre 1931 - Domicilié au 50, route de Flandre au Blanc-Mesnil (Seine-et-Oise), à compter du 11 mai 1932 - A effectué une période d’exercices à l’école pratique d’aviation d’Avord du 17 au 31 octobre 1932 - Affecté au 5ème bataillon de l’air, le 1 er août 1933 - A effectué une période d’exercices à l’école pratique d’aviation d’Avord du 28 août au 2 septembre 1933 - Affecté, dans la réserve, à la 11ème compagnie de l’air, le 24 avril 1935 - Domicilié Hôtel de France à Béthune, à compter du 26 juillet 1935 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne d’Etampes, le 20 novembre 1936 - Domicilié Hôtel de France, rue Victor Hugo à Châteauroux, à compter du 7 janvier 1937 - Domicilié au 2, rue Montesquieu à Limoges, à compter du 13 septembre 1938 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Limoges, le 25 janvier 1939 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 3 septembre 1939 - Rappelé à l’activité et affecté à l’école de pilotage n° 32, le 2 novembre 1939 - Administré par le bataillon de l’air 127 à compter du 23 novembre 1939 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l’escadrille N 88 - CCC de l’escadrille N 95 - CCC de l’escadrille SPA 157 - CCC de l’escadrille SPA 175 - Fiche matricule du département de la Charente - Dernière mise à jour : 25 juin 2017.

* Croix de guerre et citation n° 510 à l’ordre de l’armée, en date du 25 septembre 1917 : "Pilote adroit et courageux, a livré de nombreux combats. Le 8 septembre 1917, a attaqué à deux reprises différentes un avion ennemi qui est tombé en flammes dans ses lignes."

* Citation à l’ordre de l’armée, en date du 3 septembre 1918 : "Pilote énergique et audacieux. Le 15 août 1918, a abattu en flammes un avion ennemi."

 

Photo du Cal Roger Aventurier

Cal Roger Henri Joseph Aventurier - Né le 9 juin 1898 à Teil (Ardèche) - Fils de Jean Pierre Aventurier (employé au chemins de fer) et de Victoire Gaillard (ménagère) - Domiciliés au 2, rue Spinoza à Nîmes - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1917 - Recrutement de Nîmes sous le n° matricule 129 - Mobilisé au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron comme mécanicien, le 27 novembre 1916 - Formation aéronautique et affectation à Lyon-Bron jusqu'au 19 novembre 1917 - Mécanicien de l'escadrille N 157 du 20 au 26 décembre 1917 - 1er Mécanicien de l'escadrille N 150 du 26 décembre 1917 au 8 juillet 1918 - (un 1er mécanicien est affecté à un pilote et à en charge son avion) - Affecté au 1er groupe d'aviation de Dijon-Longvic comme élève pilote, le 8 juillet 1918 - Brevet de pilote militaire n° 17.201 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 23 novembre 1918 - Domicilié au 2, rue Spinoza à Nimes (Var) - Nommé Commis expéditionnaire du ministère des Finances, le 3 septembre 1920 - Nommé Expéditionnaire de 4ème classe de l'administration centrale des finances, le 18 décembre 1920 - Marié avec Mlle Marie Barre à Paris (75), le 28 novembre 1931 - Décédé à Monaco, le 24 janvier 1976 - Sources : Registre des naissances de la commune du Teil (Ardèche) - Pam - Liste des brevets militaires - JORF - Dernière mise à jour : 28 octobre 2018.

Adj Charles Froissart, pilote de l'escadrille SPA 157 du 16 avril 1918 au 25 février 1919 - Son SPAD VII est baptisé "Ma Reine" du prénom d'une infirmière qui deviendra sa femme, le 10 juin 1919 - Le haut de l'insigne de la SPA 157 est visible sur le fuselage - Photo Charles Froissart, transmise par René Lemaire par l'intermédiaire de Michel baron que je remercie tous les deux pour leur aide.

Slt Charles Jean Pierre Froissart - Né le 1er janvier 1896 à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) - Fils d'Anatole Froissart et d'Adrienne François Lerique - Domiciliés au 36, rue Voltaire à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) - Profession avant engagement Etudiant des Arts et Métiers - Classe 1916 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 630 - Engagé pour quatre ans au titre du 3ème régiment de Génie, à compter du 25 août 1914 - Sapeur-mineur et affecté à la 3ème compagnie de la section de projecteurs, le 5 septembre 1914 - Croix de guerre et citation à l'ordre du régiment en septembre 1915 - Affecté au 5ème régiment d'artillerie à pied, le 4 septembre 1916 - Affecté au poste fixe de DCA n° 53 du 62ème régiment d'artillerie de campagne, le 1er octobre 1916 - Blessé au bras gauche par éclat d'obus au réduit d'Avaucourt (Verdun) - Nommé Brigadier, le 20 décembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 28 février 1917 - Sélection et cours théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon, le 28 février 1917 - Cours élémentaires de pilotage à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, le 6 mars 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6315 obtenu à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, le 10 mai 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 23 mai 1917 - Brevet de pilote civil délivré par l'Aéroclub de France, le 12 juin 1917 - Stage à l'école de perfectionnement de Pau du 24 juin au 9 juillet 1917 - Parti au 2ème groupe d'aviation à Lyon, le 9 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille 508 d'Orient du 15 août au 16 décembre 1917 - Nommé Maréchal des logis, le 25 octobre 1917 - Evacué pour paludisme, le 16 décembre 1917 - Après rapatriement et convalescence, rejoint le dépôt du 3ème groupe d'aviation, le 10 février 1918 - Pilote du GDE du 18 mars au 15 avril 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 157 du 15 avril 1918 au 25 février 1919 - Une victoire homologuée, en compagnie du Sgt Gatineau, contre un avion abattu dans les environs de Bouleuses, le 31 mai 1918 - Une victoire homologuée, en compagnie du Sgt Gatineau, contre un Drachen abattu dans les environs de Jonchery, le 31 mai 1918 - Une victoire homologuée, en compagnie de l'Adj Viguier, contre un avion, le 15 juillet 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 juillet 1918 - Nommé Adjudant, le 1er août 1918 - Détaché à la RGA du Bourget-Dugny pour effectuer un convoyage avion du 2 au 5 septembre 1918 - Nommé Sous-lieutenant, le 3 octobre 1918 - Dirigé sur le centre d'instruction de l'aviation de chasse et de bombardement de Perthes (CIACB), le 14 février 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 94, le 1er avril 1919 - Affecté au DMA 2, le 11 avril 1919 - Marié avec Reine Georgette Augustine Flanet, le 10 juin 1919 - Fait mouvement pour Weilbach (Allemagne), le 19 juillet 1919 - Fait mouvement sur Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 6 décembre 1919 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 1er janvier 1920 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 25 juillet 1920 - Démobilisé, le 18 novembre 1920 - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment d'aviation de chasse, le 10 septembre 1921 - Passé à l'arme de l'aéronautique, le 20 juin 1923 - Affecté au 38ème régiment d'aviation (changement d'appellation du 1er RAC) de Thionville-Basse-Yutz, le 1er janvier 1924 - Nommé Lieutenant de réserve, le 25 juillet 1924 - Légèrement blessé au cours d'un accident aérien, pendant une exhibition sur le champ de courses d'Enghein, aux commandes d'un SPAD 120 HP qui s'écrase dans un champ, le 3 juillet 1927 - En 1927, 1929 et 1930 participe à des meetings aériens donnés au profit des écoles - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 2 janvier 1828 - Participe à un meeting aérien à Laval, le 7 juillet 1929 - Participe à un meeting aérien de l’Aéroclub club Vauclusien en 1929 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 décembre 1932 - Participe à un meeting aérien de l’Aéroclub club Vauclusien en 1934 - Marié avec Jeanne Fernande Capdeville à Marmande, le 1er août 1937 - Admis à servir en situation d'activité et affecté à la 5ème escadre de chasse, le 1er août 1937 - Affecté au GAR 561, le 12 juin 1939 - Nommé Commandant en second du GAR I/561, le 1er octobre 1939 - Le GAR 561 devient le GC II/10, le 1er janvier 1940 - Renvoyé dans ses foyers, le 19 août 1940 - Officier de la Légion d'Honneur, le 25 décembre 1940 - Nommé Commandant de réserve, le 1er janvier 1941 - Participe aux mouvements de résistance dans la région de Marmande de 1940 à 1944 - Rappelé sous les drapeaux et affecté à l’état-major de la 3ème Région aérienne à Bordeaux, le 1er avril 1945 - Démobilisé, le 27 juillet 1946 - Premier pilote instructeur de l'Aéroclub de Marmande en juillet 1946 - Deviendra ensuite le président de l'Aéroclub de Marmande où il a formé plus de 50 pilotes - Nommé Lieutenant-colonel de réserve, le 1er janvier 1950 - Rayé des cadres, le 1er janvier 1957 - Participe au RSA de Saintes aux commandes d'un Jodel 112 de Marmande - Décédé, le 8 novembre 1978 - Sources : Etats des services militaires - Pam - Archives familiales - JORF - Dernière mise à jour : 17 novembre 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Charles Jean Pierre Froissart du 62ème régiment d'artillerie de campagne, détaché à l'escadrille SPA 157, en date du 26 juillet 1918 : "Le 15 juillet 1918, au cours d'une patrouille, a dégagé un de ses camarades vigoureusement attaqué par une patrouille d'avions ennemis; a abattu l'un d'entre eux, remportant ainsi sa troisième victoire."

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Charles Jean Pierre Froissart du 38ème régiment d'aviation, en date du 2 janvier 1828 : "12 ans de service, 5 de campagnes, A été blessé et cité. A accompli trois périodes d'entrainement aérien volontaires et effectué régulièrement des vols comme pilote civil."

 

Photo du Cal Robert Simon

Cal Robert Léon Alfred Simon - Né le 8 mai 1899 à Paris 17ème (75) - Fils de Marc Simon et de Marcelle Robert - Domiciliés au 10 bis rue Descombes à Paris 17ème (75) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1919 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 138 - Engagé au 95ème régiment d'infanterie, le 16 juin 1916 - Affecté au 37ème régiment d'artillerie de campagne - Affecté au 6ème régiment d'artillerie de campagne - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 25 septembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 11.436 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 10 février 1918 - Nommé Caporal, le 25 février 1918 - Stage de perfectionnement "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 11 juillet 1918 - Lâché sur SPAD VII, le 17 août 1918 - Stage du CIACB du 27 août au 1er octobre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 157 du 1er au 19 octobre 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un SPAD VII, dans les environs de Vandy (Ardennes), le 19 octobre 1918 - Robert Simon repose dans le cimetière Montparnasse de Paris (75) - Sources : Pam - CCC Escadrille SPA 157 - Liste des brevets militaires - MpF - Dernière mise à jour : 13 mars 2016.

 

Les avions

SPAD XIII codé "4" de l'escadrille SPA 157 en 1918 - Remarquez le dessin relativement complexe de l'épée associée à une branche de gui - Photo collection SHD du château de Vincennes.

Les avions

 

Je recherche des photos des avions
de l'escadrille N 157 / SPA 157

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Qui peut m'aider ?

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Cal Robert Simon, pilote de l'escadrille SPA 157, tué au combat, aux commandes d'un SPAD VII, le 19 octobre 1918 - Il repose dans le cimetière Montparnasse de Paris - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Détail de la tombe du Cal Robert Simon, pilote de l'escadrille SPA 157, tué au combat, aux commandes d'un SPAD VII, le 19 octobre 1918 - Il repose dans le cimetière Montparnasse de Paris - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

 

Remerciements :

- M. Jean Lassaque pour son étude de l'escadrille N 157 / SPA 157.
- M. Alain Octavie pour l'envoi des photos de la tombe du Cal Robert Simon.
- M. Jean-François Bouvier pour l'envoi des photos de l'insigne de l'escadrille SPA 157.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- Les insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 de Philippe Bartlett - publié par les éditions Indo Editions en 2002.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Casualties of the German Air Service 1914-1920 par Norman Franks, Frank Bailey et Rick Duiven publié par les éditions Grub Street en 1999.
- Le sol est fait de nos morts - Carnets de Guerre (1915-1918) par le Ltt Jean Daguillon publié par les Nouvelles Editions Latines en 1987.
- The Lafayette Flying Corps par James N. Hall et Charles B. Nordhof publié par les éditions Houghton Miffin en 1920.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

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Escadrille 156 Escadrille 158

 

 

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