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Etude réalisée par David Méchin et Albin Denis.

Symbolique

Le SPAD du Cne Albert Roper, baptisé "Rogneur", porte un poing rouge levé menaçant au centre d'une cocarde (le poing de Ropert). Cet insigne a été dessiné par Fleurac. Cet insigne n'a pas plu au commandant de la 8ème armée, dont dépendait l'unité. Il a été remplacé par 3 bandes verticales Rouge-blanc-rouge.

Insignes peints sur les fuselages

Insigne de l'escadrille N 159 conçu par le Cne Albert Roper, commandant de l'escadrille N 159 du 16 janvier au 6 juin 1918 - Dessin Albin Denis.

L'insigne de l'escadrille N 159 ayant été retoqué par le général commandant la 8ème armée, une identification minimaliste est adoptée, il s'agit d'une bande tricolore rouge-blanc-rouge - Dessin David Méchin.

Insigne métallique
de l'escadrille SPA 159

Pas d'insigne métallique pour cette unité, jusqu'à preuve du contraire.

 

 

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SPA 159

Les traditions de l'escadrille SPA 159 n'ont pas été reprises depuis sa dissolution, le 10 avril 1919.


Historique

L’escadrille N 159 voit le jour le 16 janvier 1918 sur le terrain de Malzéville, sur le front de Lorraine. Le tiers de ses 15 pilotes viennent de l’escadrille N 90 pour donner un noyau de pilotes expérimentés à la nouvelle formation commandée par le capitaine Albert Roper, lui-même issu de l’escadrille N 68. Il est à l’origine de l’insigne que se choisissent les pilotes, un poing rouge dans un cercle blanc bordé de bleu, le "poing de Ropert".

Le front de Lorraine est assez calme et rien d’important ne se déroule dans la vie de l’escadrille qui ne remporte pas de victoire et ne déplore aucune perte dans ses premiers mois d’existence. Mais sous la pression des attaques allemandes en Champagne lancées le 26 mai 1918, la formation quitte la Lorraine deux jours plus tard pour gagner le terrain de Villeseneux, dans la Marne.

C’est là que commence le massacre face aux meilleures escadrilles allemandes équipées du nouveau Fokker D VII. A peine arrivés, les pilotes perdent leur chef, le capitaine Roper, qui est blessé au combat le 30 mai et doit être évacué. On envoie alors un nouveau chef d’escadrille, le lieutenant Jean Dehesdin, pilote expérimenté qui a déjà obtenu une victoire aérienne à l’escadrille N 89. A peine a-t-il le temps de prendre son commandement le 8 juin que trois pilotes sont perdus le lendemain face à une formation de la Jasta 11 qui fond sur une patrouille, faisant un tué (Sgt Villard) et deux blessés qui doivent être évacués. L’escadrille bouge le jour même sur le terrain de Lormaison dans l’Oise. Mais les Fokker D VII se montrent tout aussi redoutables dans ce secteur : le 11 juin, les chasseurs allemands abattent dans leurs lignes le lieutenant Dehesdin, qui est fait prisonnier, et tuent son équipier martiniquais, le Sgt Cramoisy, porté disparu. L’état major doit alors fournir un 3ème chef d’escadrille à la formation, le Ltt Mazimann, qui prend ses fonctions le 22 juin. Mais le pire reste à venir : le 28 juin, les Fokker D VII abattent une formation entière de SPAD de l’escadrille 159 qui perd quatre nouveaux pilotes, tous tués. La série noire continue avec un autre pilote descendu et tué le 2 juillet, puis, le 18 juillet, alors que débute la contre-offensive française de Foch, un autre pilote tombe vraisemblablement sous le tir d’un grand as allemand, le Ltn Karl Bolle, qui remporte sa 24ème victoire.

Le lieutenant Mazimann tombe à son tour le 20 juillet dans la région de Soissons. Il est le 3ème chef d’escadrille à tomber en à peine deux mois et l’état-major doit cette fois-ci mettre les grands moyens pour ressusciter cette escadrille qui a perdu près des deux tiers de son effectif, et dont la valeur militaire n’est plus que théorique tant le moral des survivants est bas… C’est alors qu’est désigné le lieutenant Henri Hay de Slade, un as aux 11 victoires, qui trouve une formation en ruines. Il témoigne :

" La 159, mon dieu ! Je ne peux pas vous en dire grand-chose excepté que c’est moi qui ai remis l’escadrille sur pied, étant donné qu’il y avait je ne sais pas combien de pilotes français descendus. Je suis arrivé à leur redonner confiance et eux-mêmes à redescendre des boches. Comment j’ai fait ? Je suis parti d’abord avec eux, tous les pilotes les uns après les autres, en patrouille. Je leur disais nous allons aller nous promener sur le front, nous allons voir les boches. Je vais vous les montrer mais je vous interdit d’intervenir et de vous battre, de tirer un coup de mitrailleuse. Cela leur a réussi, je leur ai montré que les boches n’étaient pas si méchants que ça et qu’il suffisait simplement de manœuvrer. Une fois que votre manœuvre était terminé, vous étiez dans le combat. Avant ils étaient tellement frappés par tous les malheurs qui leur étaient arrivés que dès qu’ils voyaient un boches, ils se disaient « C’est mon tour ! » (…) Je ne rappelle même plus le nom du chef d’escadrille que j’ai remplacé, et de toute façon je ne vous en dirai pas du mal. Peut-être avait il eu tord avec sa tactique. Ils ont descendu plusieurs avions avec mon entrainement et mes conseils. J’ai eu aussi de très bons pilotes, comme cet américain avec lequel je suis resté en contact."

Hay de Slade fait peindre son SPAD XIII de bandes rouges pour être bien vu de ses pilotes. S’il leur redonne effectivement le moral, il faut tempérer ses propos car il ne réussit pas à leur faire obtenir des résultats. Sur les 11 victoires que remportera la SPA 159 jusqu’à l’armistice, 8 sont le fait personnel d’Hay de Slade et les trois autres viennent du sous-lieutenant Risacher, autre pilote de renfort venu de la SPA 3 peu après l’arrivée de son nouveau chef. Il n’y a de toute façon plus aucun survivant de la N 159 des débuts et tous les pilotes qui la composent sont issus des écoles de pilotage, à l’exception du sergent américain Edwin B. Fairchild, présent à la formation de l’unité et qui partage une victoire avec son chef contre un Drachen le 10 octobre 1918 avant d’être descendu et blessé au combat treize jours plus tard.

Avec un total de 10 pilotes tués ou disparus, 2 prisonniers et 5 blessés au combat, cette formation n’est pas celle ayant le plus souffert des escadrilles de chasse monoplace de la Grande Guerre mais ses résultats sont les plus mauvais compte-tenu de sa création tardive en 1918 et de son total de 13 victoires. Maintenue quelque temps après l’armistice, la SPA 159 est dissoute le 10 avril 1919 et ses traditions ne seront jamais reprises par les futures unités de l’armée de l’Air.

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Décorations

Pas de décoration pour cette unité.

Citations

Pas de citation collective pour cette unité.

Commandants d'unité

Rattachements de l'escadrille

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Personnels connus

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

 

Les hommes

Slt Louis Risacher - Né le 14 juillet 1894 à Paris (75) - Fils de Emile Joseph Risacher et de Virginie Gathy - Mobilisé au 46ème régiment d'infanterie, le 17 décembre 1914 - Blessé par des éclats de grenade à Vaucroy en 1915 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 25 juin 1916 - Présélection personnel navigant et cours théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 4774 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 16 octobre 1916 - Stage de transformation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage du tir aérien à l'école de Cazaux - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau - Pilote de l'escadrille N 3 du 26 juin 1917 à 1er mars 1918 - Volera dans cette unité aux commandes du Nieuport 17 n° 1917 - SPAD VII n° 1759 - En subsistance au GC 12 du 20 juin au 25 septembre 1917 - Nommé Sergent, le 1er juillet 1917 - Moniteur de l'école d'aviation militaire de Pau du 1er mars au 1er avril 1918 - Nommé Sous-Lieutenant - Pilote de l'escadrille SPA 3 du 1er avril au 17 août 1918 - Vole pendant cette période sur le SPAD XIII n° 2842 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 1er septembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 159 du 20 août 1918 jusqu'au 2ème trimestre 1919 - 5 victoires homologuées - Croix de Guerre - 5 citations - Commandant le GC III/10 - Croix de Guerre 39-45 - Commandeur de la Légion d'Honneur - Décédé, le 10 juin 1986 - Repose au cimetière de Neuilly-sur-Seine - Photo collections SHD du château de Vincennes via David Méchin que je remercie pour son aide.

Slt Jean Charles Emile Grillot - Né le 7 octobre 1893 au 62, rue Oberkamps à Paris 11ème (75) - Fils d'Augustin Louis Georges Grillot (ingénieur) et de Camille Anna Millot - Domiciliés au 161, rue des Pyrénées à Paris 20ème, puis au 43, avenue du Bel-Air, parc St-Maur à Paris - Elève de l'école d'Oxford - Profession avant service militaire Employé de commerce - Domicilié au 43, Glenferrie Road en Angleterre - Classe 1913 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 2659 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 16ème régiment de Dragons casernés à Versailles (Yvelines), à compter du 28 novembre 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Nommé Brigadier, le 20 mai 1914 - Blessé par une balle au cou à Vieilles-Chapelles, le 11 octobre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 16 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3483 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, sur avion Voisin, le 19 mai 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire du Crotoy - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau - Pilote détaché au centre d'aviation de Villacoublay, le 25 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 79 / SPA 79 du 25 novembre 1916 au 21 février 1918 - Détaché au GDE du 6 au 10 février 1917 - Figure gelée au cours d'une mission de reconnaissance photo, le 23 mars 1917 - Evacué sur l'hôpital de Dompierre-Orniers, du 25 mars au 25 avril 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 17 juin 1917 - Evacué sur l'ambulance de Noyon, le 22 juin 1917 - Convalescence jusqu'au 21 août 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 26 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 159 du 22 février au 16 août 1918 - En mission du 1er au 7 avril 1918 - En mission du 29 avril au 12 mai 1918 - Evacué, à bout de forces, après s'être évanoui en mission, sur l'hôpital de la zone d'armée, le 16 août 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 28 août 1918 - Démobilisé, le 3 septembre 1919 - Domicilié au 28, avenue de l'Opéra à Paris - Marié avec Mlle Simonne Juliette Marie Tournand à la marie du 2ème arrondissement de Paris, le 22 mars 1920 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, le 1er août 1920 - Pension d'invalidité temporaire de 15 % pour reliquat de paralysie radiale gauche, effilement des doigts, légère sensibilité de l'index, anesthésie du pouce, diminution de l'acuité auditive de l'oreille gauche par otite scléreuse par la 3ème commission de réforme de la Seine, le 6 novembre 1920 - Pension d'invalidité temporaire de 15 % pour séquelles de paralysie radiale gauche, diminution de l'acuité auditive de l'oreille gauche par la commission de réforme de Caen, le 20 septembre 1922 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 19 octobre 1922 - Il est déclaré temporairement inapte à l'aviation - Pension de 450 fr à compter du 20 septembre 1926 - Revenu à la vie civile comme directeur d'un soierie de 1922 à 1928 - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire, le 20 juin 1923 - Adjoint au secrétaire général des établissements Renault à Billancourt, à partir de 1928 - A accompli une période de réserve au 3ème régiment d'aviation de Châteauroux du 3 au 28 avril 1929 - A accompli une période de réserve au centre d'Orly du 17 septembre au 1er octobre 1929 - A accompli une période de réserve au centre d'Orly , au titre du 3ème régiment d'aviation du 1er au 15 mai 1930 - A accompli une période de réserve volontaire au centre d'Orly du 1er au 15 mai 1931 - A accompli une période d'instruction volontaire à la DCA d'Orly du 16 au 30 avril 1931 - A accompli une période d'entrainement de réserve au centre d'Orly du 1er au 15 juin 1932 - Nommé Capitaine de Réserve, le 25 décembre 1933 - Domicilié au 8, rue Fantin-Latour à Paris 16ème - - Après avoir décollé du centre d'aviation d'Orly, aux commandes d'un Morane-Saulnier 230, il se livra à un exercice de combat aérien avec le Sgc Henri Beyneton, qui pilotait lui aussi un MS 130, le 25 février 1934 - Pendant l'engagement, l'avion du Sgc Beyneton entra en collision avec celui de Grillot lui tranchant l'empennage - Grillot réussi à évacuer son appareil en perdition, en sautant en parachute, malheureusement trop bas pour survivre - Son avion s'écrasa à 3 kilomètres , sur le territoire de la commune de Leuville-sur-Orge - Le Sgc Beyneton, qui n'a pas évacué son avion, a été tué dans sa chute - Son avion s'est écrasé à proximité du moulin de Guipereux - Leurs obséques ont été célébrées à l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris - Citation à l'ordre de la 2ème régiment aérienne, à titre posthume, en date du 27 février 1934 - Photo datée d'octobre 1915 et transmise par Jean-Claude Millot, que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 4.500) de la mairie du 11ème arrondissement de Paris - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 79 - CCC de l'escadrille SPA 159 - JORF - Revue "l'Avion" - Revue "L'Aérophile" - Journal "L'Ouest Eclair" - Journal "Le Petit Journal" - Journal "Les Ailes" - Journal "La Dépêche de Constantine" - Journal "L'Indépendant de Seine & Oise" - Dernière mise à jour : 13 avril 2017.

* Citation n° 520 à l'ordre de la 3ème armée du MdL Jean Charles Grillot, pilote à l'escadrille N 79, en date du 17 juin 1917 : "Pilote de tout premier ordre, possédant les plus belles qualités d'adresse et de sang-froid. D'une énergie, d'une bravoure et d'un dévouement dignes des plus grands éloges. Demande toujours à accomplir les missions plus plus périlleuses. A exécuté de très nombreuses reconnaissances à longue portée, à travers les barrages d'avions ennemis. Le 23 mars, par une température exceptionnellement rigoureuse, la figure complétement gelée, a eu, malgré ses souffrances, l'énergie d'accomplir sa mission jusqu'au bout, permettant à son observateur de rapporter des photographies du plus grand intérêt."

* Citation n° 31 à l'ordre de l'armée du Slt Jean Charles Grillot, du 16ème régiment de Dragons, pilote à l'escadrille SPA 159, en date du 28 août 1918 : "Officier pilote de la plus belle énergie morale, ayant une haute conception du devoir. Pendant huit mois passés à l'escadrille, a livré de nombreux combats où il n'a cessé de montrer l'exemple. Grâce à son dévouement et à son expérience, a rendu les plus grands services en commandant l'escadrille, plusieurs fois éprouvée par la perte de ses chefs. S'est dépensé sans souci aucun d'une santé fléchissante. A bout de forces, a voulu pourtant faire une patrouille, au cours de laquelle il a été contraint d'atterrir, n'ayant, par miracle, perdu connaissance qu'en arrivant au sol."

* Citation à l'ordre de la 2ème régiment aérienne, à titre posthume, du Cne de réserve Jean Charles Emile Grillot du centre de mobilisation d'aviation n° 3, en date du 27 février 1934 : "Officier hors de pair, animé des plus belles qualités morales et doué au plus haut point de l'esprit de sacrifice. Entré dans l'aviation en 1916, après un brillant passé de guerre dans cette arme deux magnifiques citations à l'ordre de l'armée, deux blessures, croix de chevalier de la Légion d'Honneur, n'a cessé comme officier de réserve, de ses signaler par son fanatisme et sa foi dans l'armée de l'Air. Pilote de grande classe, apte aux missions les plus difficiles. Il avait su conserver ses remarquables qualités professionnelles par un entrainement régulier au centre d'Orly et par de très fréquentes périodes. A trouvé glorieusement la mort le 25 février 1934 au cours d'un exercices d'entraiement aérien."

Cne Jean Charles Grillot - Revenu à la vie civile comme directeur d'un soierie de 1922 à 1928 - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire, dans la réserve, le 20 juin 1923 - Adjoint au secrétaire général des établissements Renault à Billancourt à partir de 1928 - Nommé Capitaine de Réserve - Après avoir décollé du centre d'aviation d'Orly, aux commandes d'un Morane-Saulnier 230, il se livra à un exercice de combat aérien avec le Sgc Beyneton, qui pilotait lui aussi un MS 130, le 25 février 1934 - Pendant l'engagement, l'avion du Sgc Beyneton entra en collision avec celui de Grillot lui tranchant l'empennage - Grillot réussi à évacuer son appareil en perdition, en sautant en parachute, malheureusement trop bas pour survivre - Le Sgc Beyneton, qui n'a pas évacué son avion, a été tué dans sa chute - Les deux avions se sont écrasés à Saint-Michel-sur-Orge, près de Monthléry - Photo datée de 1930 et transmise par Jean-Claude Millot, que je remercie pour son aide.

 

Photo de l'Adj André Vaillant

Adj André Jean Vaillant - Né le 17 janvier 1893 à Montrouge (Hauts-de-Seine) - Fils d'Alexis Désiré Vaillant etr de Lucie Emilie Ambrosine Dubois - Domiciliés à Andé par St-Pierre-du-Vauvray (Eure) - Profession avant engagement Commis épicier - Classe 1912 (engagement) / 1913 (normale) - Recrutement de Rouen Sud (Seine-Maritime) sous le matricule n° 305 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 7ème régiment de chasseurs à cheval, à compter du 13 mars 1913 - Nommé Brigadier, le 9 novembre 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 27 avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 17 février 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4323 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 24 août 1916 - Stage de perfectionnement "avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau - Affecté à la 1ère compagnie d'ouvriers d'aviation - Pilote de l'escadrille N 82 du 24 janvier 1917 au 16 février 1918 - En mission à la RGA du Bourget du 16 février au 4 mars 1917 - En mission du 13 au 18 mars 1917 - Nommé Adjudant, le 20 juillet 1917 - Une victoire homologuée contre un biplace abattu en flammes à l'Ouest du bois de Corbeny (Aisne), le 15 octobre 1917 - Blessé et évacué, le 29 novembre 1917 - Citation n° 320 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 16 décembre 1917 - Blessé au cours d'une chute d'avion, dû à une rupture de pièce, à Vérone (Italie), le 13 février 1918 - Hospitalisé à l'hôpital militaire de Vérone - Décoré de la Valeur militaire italienne et de la Croix de guerre italienne - Affecté au GDE après convalescence, le 10 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 159 du 29 juillet 1918 au 10 avril 1919 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 décembre 1918 - Démobilisé, le 26 août 1919 - Profession après guerre Apiculteur - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation d'observation, le 1er juin 1921 - Affecté, dans la réserve, à la 11ème section d'ouvriers d'aviation, le 20 décembre 1921 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, le 19 juillet 1922 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 27 juillet 1926 - A accompli une période d'entrainement volontaire au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux du 16 au 30 juillet 1928 - A accompli une période d'entrainement au centre militaire d'aviation n° 3 d'Orly du 17 au 27 juillet et du 2 au 10 septembre 1929 - Nommé Lieutenant de réserve, le 27 mai 1930 - A accompli une période d'entrainement au centre militaire d'aviation n° 3 d'Orly du 1er au 15 septembre 1930 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 4 décembre 1930 - A accompli une période d'entrainement au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux du 15 au 29 juin 1931 - Chevalier du Mérite agricole comme apiculteur, le 23 février 1932 - A accompli une période d'entrainement au 3ème régiment d'aviation de chasse du 16 au 30 septembre 1932 - Affecté à la base aérienne de châteauroux, le 1er décembre 1936 - Passé dans le cadre navigant, à compter du 2 février 1937 - Affecté au bataillon de l'air n° 118 à Rennes, le 15 mai 1937 - Admis en position d'activité comme cadre sédentaire, le 15 juin 1937 - Affecté à l'état-major de l'air régional à Rouen, le 15 juin 1937 - Autorisé à servir en position d'activité comme cadre sédentaire pour deux années, à compter du 15 juin 1939 - Sources : Pam (2 fiches) - Fiche Matricule du département de l'Eure - CCC de l'escadrille N 82 / SPA 82 - CCC de l'escadrille SPA 159 - JORF - Dernière mise à jour : 22 mai 2017.

* Citation n° 320 à l'ordre de la 10ème armée de l'Adj André Jean Vaillant pilote à l'escadrille N 82, en date du 16 décembre 1917 : "Excellent pilote. Modèle de bravoure, de tenacité et d'endurance. A livré sans cesse, depuis un an, de nombreux et très durs combats, notamment le 22 juillet 1917, où, tenant tête à huit avions de chasse ennemis, il a eu son appareil très gravement atteint par les balles. Le 15 octobre 1917, a abattu en flammes dans les lignes un avion ennemi."

* Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj André Jean Vaillant au 2ème régiment de chasseurs à cheval, pilote à l'escadrille N 82, en date du 13 février 1918 : "Pilote de chasse de premier ordre donnant chaque jour de nouvelles preuves de dévouement, d'entrain et de bravoure. Le 28 janvier 1918, a mis en fuite une patrouille de cinq avions dont l'un est tombé désemparé. A été grièvement blessé, le 13 février 1918."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 décembre 1918 : "Excellent pilote énergique et adroit entraine chaque jour ses camarades au combat, a incendié un Drachen à la tête de sa patrouille (3ème victoire) le 12 octobre 1918 a exécuté seul une reconnaissance indispensable à très faible altitude, mitraillant efficacement les convois ennemis en retraite. Le 21 octobre 1918, a attaqué dans les lignes un biplan ennemi qui s'est écrasé au sol (4ème victoire)."

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt André Jean Vaillant du centre de mobilisation d'aviation n° 3, en date du 4 décembre 1930 : "17 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité. A effectué 8 périodes d'entraiment aérien volontaires."

Les hommes

Cne Henri Joseph Marie Hay de Slade - Né le 29 mai 1893 à Brest - Fils d'Henri Hay de Slade et de Marie de Nantouas - Domicilés 10, rue du Cygne à Tours - Élève officier à l'école spéciale de Saint-Cyr en 1913 - 20ème régiment de Chasseurs du 8 septembre 1914 au 21 mars 1915 - Nommé Brigadier, le 7 décembre 1914 - Nommé Aspirant, le 5 janvier 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 18 mars 1915 - 14ème régiment de Hussards du 22 mars au 19 mai 1916 - Passe à l'aviation comme élève pilote, le 19 mai 1916 - Ecole d'aviation militaire de Buc du 20 mai au 5 août 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4153 obtenu à l'école d'aviation de Buc, le 6 août 1916 - Stage de perfectionnement sur avions rapides à l'école d'Avord du 6 août au 3 septembre 1916 - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux du 4 au 30 septembre 1916 - Stage à l'école d'application de combat de Pau du 17octobre au 11 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 80 du 12 décembre 1916 au 15 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 86 (GC 14) du 16 avril 1917 au 27 juillet 1918 - 1ère victoire, contre un DFW C, le 20 mai 1917 - 11 victoires homologuées à l'escadrille N 86 - Commandant de l'escadrille SPA 159 (GC 20) du 28 juillet 1918 au 9 mai 1919 - 8 victoires homologuées à l'escadrille SPA 159 - Termine la guerre avec 19 victoires homologuées - Service des réparation de l'aviation du 9 mai 1919 au 5 juin 1919 - Détaché à l'école spéciale de St-Cyr du10 juin au 25 septembre 1920 - Détaché à l'école d'application de la cavalerie de Saumur du 16 septembre au 23 octobre 1919 - 4ème régiment de Chasseurs du 26 septembre 1919 au 31 mai 1920 - 34ème régiment d'aviation du 1er juin au 9 septembre 1920 - 31ème régiment d'aviation du 10 septembre 1920 au 21 mars 1922 - 1er régiment d'aviation au 22 mars 1922 au 31 mai 1923 - Commandant du 1er groupe du 2ème régiment d'aviation à compter 1er juin 1923 - Détaché à la commision des essais de Villacoublay - Président de la commision de concours d'avions de chasse - Grand officier de la Légion d'Honneur - Marié à Christiane Louise Marie Madeleine de Vesian - Colonel pendant la 2ème guerre mondiale - Décédé le 3 novembre 1979 - Carte postale d'époque.

Sgt Adrien Marie Joseph Villard - Né le 18 mars 1891 à Chapelle-St-André (Nièvre) - Fils de Jules Villard et de Marie Courot - Profession Etudiant - Classe 1911 - Recrutement de Cosne sous le matricule n° 383 - Service militaire au 3ème groupe d'aviation de Lyon-Bron comme comptable, à compter du 9 octobre 1912 - Toujours dans cette unité, le jour de la mobilisation générale, du 2 août 1914 - Nommé Sergent, le 23 septembre 1914 - Affecté au 1er groupe d'aviation de Dijon-Longvic - Comptable de l'escadrille C 106 du XXX au 16 juillet 1916 - Affecté au Parc n° 3, pour montage de hangars, à compter du 20 juillet 1916 - Affecté au 1er groupe d'aviation de Dijon comme élève pilote, le 15 février 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6619 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 26 mai 1917 - Stage de perfectionnement (avions rapides) à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage "chasse" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 22 août 1917 - Pilote de l'escadrille N 96 du 24 août au 11 novembre 1917 - Pilote de la mission roumaine du 11 novembre au 19 décembre 1917 - GDE (Groupement des Divisions d'Entrainement) du 19 décembre 1917 au 27 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille N 159 du 27 janvier au 9 juin 1918 - En mission du 23 au 27 mars 1918 - En mission du 1er au 14 mai 1918 - Tué au combat dans les environs de Longpont ( 02 ), le 9 juin 1918 - Sources : Pam - MpF - CCC - JO - Photo Adrien Villard transmise par Benoit Breton, son petit neveu, via Christophe Millot, que je remercie tous les deux pour leur aide.

Sgt François Charles Auguste Laurent - Né le 8 avril 1898 à Dasle (Doubs) - Fils de Charles Edouard Laurent (bijoutier) et de Marie Léonie Baudoin - Domiciliés à St-Loup-sous-Sémouze (Haute-Saône) - Profession avant guerre Dessinateur - Classe 1918 - Recrutement de Vesoul (Haute-Saône) sous le matricule n° 482 - Mobilisé au 1er groupe d'aérostiers, à compter du 17 avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 20 juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9436 obtenu à l'école d'aviation militaire de Châteauroux sur avion Farman, le 21 octobre 1917 - A effecté 172 vols pour 28h19 de vol pour obtenir son brevet de pilote militaire - Nommé Caporal, le 8 décembre 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord du 8 décembre 1917 au 14 janvier 1918 - A réalisé à cette occasion 72 vols pour 11h20 de vol - Stage d'application sur avion Caudron à l'école d'aviation militaire de Châteauroux où il a réalisé 51 vols pour 7h54 de vol - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau du 14 janvier au 16 février 1918 - Il a effecté 48 vols pour 15h35 de vol - Il est donné comme "bon pilote, assez d'adresse et de précision. esprit militaire." - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 16 février au 1er mars 1918 - Pilote de la 16ème compagnie du GDE du 1er mars au 18 juin 1918 - Stage au CIACB Pilote de l'escadrille SPA 159 du 18 juin au 11 septembre 1918 - Nommé Sergent, le 26 août 1918 - Pilote du GDE du 11 septembre au 14 décembre 1918 - Affecté à l'école d'aviation militaire de Chartres du 14 décembre 1918 au 30 mai 1920 - Démobilisé, le 30 mai 1920 - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment de bombardement stationné à Luxeuil-les-Bains, le 30 mai 1920 - Profession après guerre Horloger-bijoutier - Affecté, dans la réserve, au 1er bataillon du 1er régiment d'aérostation, le 1er juillet 1920 - Affecté, dans la réserve, au 22ème régiment d'aviation, le 6 janvier 1921 - Domicilié rue l'Abbé Henrion à Longwy (Meurthe-et-Moselle), à compter du 4 novembre 1921 - Affecté, dans la réserve, au 11ème régiment d'aviation de bombardement, le 23 novembre 1921 - Domicilié au 69, avenue Jean Jaurés à Passicourt, à compter du 8 janvier 1923 - Affecté, dans la réserve, au 32ème régiment d'aviation, le 27 janvier 1923 - Domicilié au 136, boulevard Richelieu à Saint-Quentin (Aisne), à compter du 3 janvier 1924 - Marié avec Mlle Hélène Lydie Comont à St-Quentin (Aisne), le 24 août 1927 - Domicilié au 35, rue de Lunéville à St-Quentin, à compter du 12 décembre 1927 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne d'Istres, le 1er décembre 1936 - Atteint par la limite d'âge et radié du corps des sous-officiers de réserve du personnel navigant de l'armée de l'Air, le 28 juillet 1938 - Affecté au dépot du bataillon de l'air 116 - Rappelé à l'activité et affecté à la base aérienne 116, le 29 mars 1940 - Démobilisé par le groupement air d'Oloron, le 17 août 1940 - Décédé à St-Quentin (Aisne), le 18 mars 1961 - Repose dans le cimetière de la commune de St-Quentin (Aisne) - Photo François laurnet transmise par Andrée Laurent, sa belle fille que je remercie pour son aide - Sources : Pam - CCC de l'escadrille SPA 159 - Fiche Matricule du département de Haute-Saône - Dernière mise à jour : 2 juin 2017.

 

Photo du Cne Albert Roper

Cne Albert Jean François Roper - Né le 21 avril 1891 à Paris (75) - Fils de Jean Marie Pacifique Roper et de Julie Marie Nicamov - Domicilés 4 avenue Percier à Paris - Profession avant guerre Etudiant en droit - Appelé au 20ème escadron de Train des Equipages, le 10 octobre 1912 - Domicilé 163 avenue du Maine à Paris (75) - Nommé sous-lieutenant de réserve et affecté au 19ème escadron de Train des Equipages, le 1er avril 1914 - Affecté à la 8ème compagnie de Remonte Mobile du Corps Colonial, le 2 août 1914 - Demande à servir dans une unité combattante - Passé au 3ème groupe cycliste, le 28 mars 1915 - Participe aux batailles de l'Artois et de la Somme - Une citation à l'ordre de la brigade, le 3 janvier 1916 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de la division, le 20 juin 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 5 juillet 1916 - Marié avec Antoinette Marie Louise Underbitzin, le 21 août 1916 - Passe à l'aviation comme élève pilote, le 21 novembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5252 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 25 janvier 1917 - Stage de perfectionnement (Haute-Ecole) à l'école d'aviation de Pau du 17 mars au 9 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 68 du 26 avril au 20 décembre 1917 - Effectue des missions photographiques sur avion monoplace - Pilote de l'escadrille N 90 du 20 décembre 1917 au 16 janvier 1918 - Pilote et commandant de l'escadrille N 159 / SPA 159 du 16 janvier au 30 mai 1918 - Nommé capitaine à titre définitif, le 19 avril 1918 - Deux citations à l'ordre de l'armée - Il est a l'origine de l'insigne de l'escadrille N 159 - Grièvement blessé après que son avion ait été touché par la DCA et qu'il se soit écrasé sur le terrain d'atterrissage - Soigné dans les hôpitaux de Nice et Marseille - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 19 juillet 1918 - Affecté à la direction de l'Aéronautique militaire du 19 juillet 1918 - Ministère de la Guerre - Nommé Chef de la section Franco-américaine - Docteur en droit de la faculté de Paris - Professeur de droit aérien à l'école Nationale Supérieure de l'Aéronautique de Paris de 1934 à 1936 - Mobilisé en 1939 comme Lieutenant-Colonel - Secrétaire général de la Commision internationale de navigation aérienne (CINA) jusqu'en 1947 - Officier de la Légion d'Honneur, le 25 août 1925 - Secrétaire général de l'organisation provisoire de l'aviation civile internationale (OPACI) de 1944 à 1947 - Secrétaire général de l'organisation de l'aviation civile internationale (OACI) du 28 mai 1947 au 31 décembre 1951 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 29 avril 1959 - Décédé à Paris, le 2 mai 1969 - Domicilé 68, avenue de la Grande-Armée à Paris (75) - Albert Ropert repose au cimetière de Fresnes (94)

Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée au Cne Albert Ropert, commandant de l'escadrille SPA 159 en date du 19 juillet 1918 : "Ayant abattu un avion ennemi, ll fut touché par un obus de tir anti-aérien au dessus du territoire ennemi. Mais eut l'adresse et l'énergie de ramener son avion derrière nos lignes où il s'écrasa. Il fut sévèrement blessé dans sa chute."

 

Photo du Sgt Frantz Divoy

Sgt Frantz Maurice Divoy - Né le 20 mai 1890 au Russey (Doubs) - Fils d'Albert Léon Marie Divoy (receveur des domaines) et de Marie Malbosc - Domiciliés à Vire (Calvados) puis Sèvres (Seine et Oise) - Profession avant guerre Etudiant en philosophie - Classe 1910 - Recrutement de Falaise (Calvados) sous le matricule de recrutement n° 434 - Service militaire au 23ème régiment de Dragons, le 2 octobre 1911 - Fin de service et passage dans la réserve, le 8 novembre 1913 - Domicilié au 15, avenue Henri Régnault à Sèvres, à compter du 30 juillet 1914 - Rappelé au 23ème régiment de Dragons à Vincennes, le 2 août 1914 - Nommé Brigadier, le 23 septembre 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 10 novembre 1914 - Citation à l'ordre de la division, le 28 janvier 1915 - Affecté à la compagnie de mitrailleuses de la 140ème brigade - Affecté à la 6ème compagnie de mitrailleuses du 279ème régiment d'infanterie - Affecté à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, à compter du 1er août 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 3 au 28 août 1916 - Stage à l'école d'aviation militaire de Pau du 1er septembre au 1er décembre 1916 - Mitrailleur du centre d'aviation Villacoublay au 1er au 24 décembre 1916 - Mitrailleur de l'escadrille N 79 du 24 décembre 1916 au 6 octobre 1917 - Stage au GDE du Plessis-Belleville du 27 février au 12 avril 1917 - Passé élève pilote à l'école d'aviation militaire de Dijon (formation théorique), le 14 octobre 1917 - Affecté à l'école d'aviation militaire de Chartres, comme élève pilote, le 23 octobre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 10.665 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 24 décembre 1917 - Stage "Avions Rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord du 29 décembre 1917 au 20 janvier 1918 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau du 20 janvier au 18 février 1918 - Pilote du GDE du 7 février au 3 juin 1918 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 159 du 3 au 28 juin 1918 - Grièvement blessé en combat aérien, le 28 juin 1918 - Son adversaire était probablement le Ltn Eberhardt Mohnicke du Jasta 11 (8ème victoire) - Décédé des suites de ses blessures, à l'ambulance 7/20 de Crépy-en-Valois (Oise), le 28 juin 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 2 octobre 1918 - Sources : Pam - MpF - FM Calvados - CCC N 79 - CCC SPA 159 - Bailey / Cony - JORF - Dernière mise à jour : 27 décembre 2015.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 2 octobre 1918 : "Pilote aviateur. Sous-officier pilote aviateur hors pair, d'un dévouement, d'un courage au-dessus de tout éloge. N'a pas hésité à s'engager dans un très dur combat, au cours duquel il a été très grièvement blessé."

 

 

 

 

 

 

 

 

Les avions

Nieuport 24 bis n° 3305 codé "6" piloté par le Cal Jean Six après son atterrissage en zone occupée par les Allemands, le 20 février 1918 - Son avion a été remis sur ses roues après une mise en pylône et un passage sur le dos - Le pilote, indemne, a été fait prisonnier - Photo collection du SHD du Château de Vincennes.

Alignement des Nieuport 23, 24 bis et 27 de l'escadrille N 159 - Au premier, plan le Nieuport 23 n° 5458 codé "2" puis le Nieuport 24 bis n° 4604 - Le 5458 porte des doubles bandes d'identification rouge et blanche sur l'aile supérieure ainsi que sur l'arête du fuselage, où le numéro d'identification "2" est rappelé - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Cne Henri Hay de Slade, commandant de l'escadrille SPA 159 du 28 juillet 1918 au 9 mai 1919, pose à côté de son SPAD XIII - Il sera titulaire de huit victoires homologuées pendant sa période de commandement à l'escadrille SPA 159 - Il terminera la guerre avec un total de 19 victoires homologuées - Il avait fait peindre son SPAD XIII de larges bandes rouges pour être bien vu de ses pilotes et les entrainer au combat - Cliquez l'image pour l'agrandir - Photo fond "Valois" de l'annexe de la BDIC du musée de l'armée des Invalides de Paris.

Les avions

SPAD XIII à moteur Hispano-Suiza 200 Hp du Cne Hay de Slade, commandant de l'escadrille SPA 159 du 28 juillet 1918 au 9 mai 1919 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Autre photo du SPAD XIII à moteur Hispano-Suiza 200 Hp du Cne Hay-de-Slade, commandant de l'escadrille SPA 159 du 28 juillet 1918 au 9 mai 1919 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Alignement des SPAD de l'escadrille SPA 159 en 1918 - Au premier plan, le SPAD XIII du Cne Henri Hay de Slade - Photo collection David Méchin que je remercie pour son aide.

 

Couleurs des avions

Nieuport 24 bis n° 3305 codé "6" du Cal Jean Six - Le 20 février 1918, ce pilote a été fait prisonnier après un combat aérien pendant lequel il a été contraint d'atterrir en zone occupée par les Allemands - Son adversaire était probablement le Ltn Niebecker du Jasta 43 (sa 3ème victoire) - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Nieuport 27 n° 5536 codé "1" du Ltt Albert Roper, commandant de l'escadrille N 159 du 16 janvier au 6 juin 1918 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Nieuport 24 bis codé "7" n° 4804 du Sgt Bradley Edwin Fairchild, pilote américain de l'escadrille N 159 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Couleurs des avions

Nieuport 27 codé "7" du Sgt Bradley Edwin Fairchild, pilote américain de l'escadrille N 159 - L'escadrille N 159 a compté trois Nieuport 27 : le 5536 (codé "1" du Ltt Roper), le 5649 et 5812, entre la fin janvier et mai 1918 - Il s'agit donc d'un des deux derniers appareils cités - Le drapeau maricain est repris sur le sommet de l'aête dorsale - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

SPAD XIII à moteur Hispano-Suiza 200 HP du Cne Hay-de-Slade, commandant de l'escadrille SPA 159 du 28 juillet 1918 au 9 mai 1919 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

 

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Caveau de la famille Hay de Slade dans le cimetière de Derval (44) - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Plaque visible sur le caveau de la famille Hay de Slade dans le cimetière de Derval (44) - Y repose Henri Joseph Marie Hay de Slade - Né le 29 mai 1893 - Décédé le 3 novembre 1979 - Grand officier de la Légion d'Honneur et sa femme Christiane Louise Marie Madeleine Hay de Slade, née de Vesian - Né en 1904 - Décédé en 1976 - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Caveau de la famille Hay de Slade dans le cimetière de Derval (44) - Y repose Henri Joseph Marie Hay de Slade - Né le 29 mai 1893 - Décédé le 3 novembre 1979 - Grand officier de la Légion d'Honneur et sa femme Christiane Louise Marie Madeleine Hay de Slade, née de Vesian - Née en 1904 - Décédée en 1976 - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

MdL Frantz Maurice Divoy - Né le 20 mai 1890 au Russey (Doubs) - Fils de Albert Divoy et de Marie Malboscq - Avant guerre étudiant en pharmacie - Appelé au 23ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1911. - Mobilisé au 279ème RI - Une citation à l'ordre de la division, le 28 janvier 1915 (279ème RI) - Croix de Guerre - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 1er août 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Ecole de Pau - Observateur photo de l'escadrille N 79 jusqu'au 9 avril 1917 - Eleve pilote à Dijon à partir du 14 octobre 1917 (formation militaire et théorique) - Brevet de pilote militaire n° 10.665 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 24 décembre 1917 à Chartres - Ecole d'avord (Stage de perfectionnement) - Ecole de Pau ( stage de voltige dit "de haute école") jusqu'au 18 février 1918 - Pilote à l'escadrille SPA 159 du GC 20 (Groupe de Chasse) du 8 au 28 juin 1918 - Le 28 juin 1918, blessé pendant un combat aérien à bord d'un Spad VII de la SPA 159, probablement contre le Ltn Eberhardt Mohnicke du Jasta 11 (sa 8ème victoire) - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 7/20 (hôpital de campagne) de Crépy-en-Valois (Oise), le même jour - Photo Yves Duprez que je remercie pour son aide.

 

Remerciements à :

- M. David Méchin pour son étude de l'escadrille 159.
- M. Régis Biaux pour l'envoi des photos du caveau de la famille Hay de Slade.
- M. Yves Duprez pour l'envoi de la photo de la tombe de Frantz Divoy.
- M. Benoit Breton pour l'envoi des archives d'Adrien Villard, son grand-oncle.
- M. Christophe Millot pour la transmission des photos mis à disposition par M. Breton.
- M. Gregory VanWyngarden pour la transmission des photos de sa collection.
- M. Jean-Claude Millot pour l'envoi des photos de Jean-Charles Millot.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

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Escadrille 158 Escadrille 160

 

 

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