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Insignes peints
sur les fuselages

 

 

Insignes métalliques de
l'escadrille SPA 162

 

 

Symbolique

 

Historique

 

 

 

 

 

 

Insignes métalliques des unités
héritières de ses traditions

 

 

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SPA 162

 

Chronologie des insignes de la SPA 162
et des unités détentrices de ses traditions

 

 

Insignes métalliques des unités
héritières de ses traditions

 

 

 

Appellations successives

Périodes de stationnements

 

Carte des différents stationnements

 

 

 

Commandants

 

Rattachements

 

Avions utilisés

 

Relevés quantitatifs et
numéros avions

 

Décorations

 

 

 

 

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

 


 

Les Hommes

Cne Fernand Régis François Bonneton - Né le 10 mai 1890 au bourg de Lachamp sur le territoire de La Coucourde (Drôme) - Fils de François Régis Bonneton (propriètaire / cultivateur) et d'Adèle Clara Lafond (ménagère) - Domiciliés à La Coucourde (Drôme) - Profession avant guerre Etudiant - Etait joueur du stade Universitaire Lorrain pour les saisons 1913-1914 - Classe 1910 - Recrutement de Montélimar (Drôme) sous le matricule n° 258 - Engagé volontaire pour 4 ans, au titre du 12ème régiment de Dragons, le 28 septembre 1908 - Arrivé à l'unité, le 1er octobre 1908 - Nommé Brigadier, le 27 avril 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 24 septembre 1911 - Rengagé pour un an, à compter du 28 septembre 1912 - Rengagé pour deux ans, à compter du 28 septembre 1913 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 23 février 1914 - Toujours au 12ème Dragons, lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Blessé par éclat d'obus à la jambe droite pendant une mission d'observation, le 29 août 1914 - Citation à l'ordre de l'armée, le 8 octobre 1914 - Nommé Maréchal des Logis chef, le 18 octobre 1914 - Citation à l'ordre du régiment, le 4 novembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, et affecté au 82ème régiment d'infanterie, le 22 mars 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 septembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 1er mars 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, le 7 avril 1916 - Victime de quatre blessures successives dans la cavalerie et dans l'infanterie - Rendu inapte par la dernière, il fait demande pour passer dans l'aviation - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 22 mai 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4489 obtenu à l'école militaire d'aviation de Juvisy, le 15 septembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, jusqu'au 1er octobre 1916 - Brevet de pilote FAI n° 4718 obtenu sur avion Caudron et délivré par l'aéro-club de France, le 3 novembre 1916 - Affecté à la Mission Française en Roumanie - Parti au 2ème groupe d'aviation à Lyon-Bron avant départ pour la Roumanie, le 19 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille F 7 de Roumanie du 1er décembre 1916 à la fin août 1917 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 22 mars 1917 - Une victoire homologuée, le 8 août 1917 - Citation à l'ordre de d'armée, le 10 août 1917 - Après cette victoire, il est affecté à l'escadrille de chasse N 1 de Roumanie - Pilote de l'escadrille N 1 de Roumanie à la fin août à décembre 1917 - Une victoire homologuée, le 30 octobre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 31 décembre 1917 - Pilote sur SPAD VII et XIII au GDE du 20 mai au 26 juin 1918 - Lâché sur SPAD, le 27 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 69 du 26 juin 1918 au 8 avril 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 3 août 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 novembre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 décembre 1918  - Commandant de l'escadrille SPA 69 du 1er avril au 8 avril 1919 - Titulaire de 9 victoires homologuées pendant la 1ère guerre mondiale - Nommé Capitaine, le 4 avril 1919 - Commandant de l'escadrille SPA 162 (mission en Pologne) du 8 avril 1919 au 18 juin 1920 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 avril 1919 - Affecté au 124ème régiment d'infanterie, en date du 23 novembre 1919 - En Pologne du 24 octobre 1919 au 25 juin 1920 - A été blessé en Pologne (sa 5ème blessure) - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation du 25 mai au 18 juin 1920 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 18 juin 1920 - Commandant du 3ème groupe (4 escadrilles de chasse) du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz du 18 juin 1920 au 22 juin 1922 - Appartient à la "Sportive Thionvilloise" comme joueur de rugby - Marié avec Mlle Elisabeth Weiser à l'église des Islettes (Meuse), le 14 décembre 1920 - Ils ont eu une fille - La croix d'officier de la Légion d'Honneur lui a été remise devant le 1er régiment d'aviation de chasse par le Cdt Jean Houdemon, commandant du régiment, le 15 mars 1921 - Décédé des suites d'un accident d'avion, aux commandes d'un Nieuport NiD 29, au cours d'un meeting aérien à Evere, près de Bruxelles, le 22 juin 1922 - Ce jour là, en participant à une épreuve de destruction de ballonnets, son avion est parti en vrille d'une hauteur de 100 mètres et s'est écrasé au sol - Il a été évacué avec une double fracture du crâne et les deux jambes fracturées sur l'infirmerie du terrain d'aviation - Sa femme, infirmière, qui assistait à la démonstration, est intervenue avec les secours - Le NiD 29, qu'il pilotait, a été entièrement détruit - Il est décédé des suites de ses blessures pendant son transfert vers l'hôpital militaire de Bruxelles - Sa petite fille avait huit mois - A l'hôpital militaire, il été fait officier de l'ordre de Léopold de Belgique, à titre posthume - Fernand Bonneton repose dans le caveau de la famille Weiser dans le cimetière des Islettes (55) - Photo collection Jean-François Didier que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (n° 2) de la commune de Coucourde (Drôme) - Pam - LO - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 69 - CCC de l'escadrille SPA 162 - Fiche Matricule conservée aux archives départementales de la Drôme - JORF - Revue "L'Aérophile" - Site Internet "As 14-18" de David Méchin - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 6 septembre 2023.

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 octobre 1914 : "Chef de reconnaissance à longue portée, malgré une blessure reçue dans un engagement avec une patrouille ennemie qu’il a culbutée, a continué sa mission et rapporté les renseignements demandés."  

* Citation à l'ordre du régiment, en date du 4 novembre 1914 : "Est resté à l'endroit où venaient de tomber des blessés pour les soigner. N'a rejoint l'escadron que sur l'ordre formel de Ltt Lartenson, est retourné avec les hommes de l'escadron relever les blessés et leur a prodigué les soins les plus intelligents."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 septembre 1915 : "Vaillant officier, plein de bravoure et d’entrain. Lors de la contre-attaque de nuit du 27 septembre, commandant un corps de grenadiers, a par son initiative et sa hardiesse, contribué à reprendre à l’ennemi trois lignes de tranchées."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 avril 1916 : "Officier d’une bravoure éprouvée ; commandant les grenadiers du bataillon, s’est élancé crânement à la tête de ses hommes dans l’entonnoir d’une mine allemande, et a été blessé dans cette opération brusquée."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Fernand Bonneton, pilote à l'escadrille F 7 de Roumanie, en date du 10 août 1917 : "Officier d’une bravoure et d’un courage remarquables, déjà quatre fois blessé dans l'infanterie et quatre fois cité à l'ordre du régiment . Excellent pilote, toujours volontaire pour les missions dangereuses. A eu déjà plusieurs combats très durs sur le front de Roumanie. Le 8 août, a abattu dans nos lignes, un avion de chasse ennemi, de beaucoup supérieur à son appareil, sauvant ainsi un ballon allié."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Fernand Bonneton, pilote à l'escadrille N 1 de Roumanie, en date du 31 décembre 1917 : "Excellent pilote de reconnaissance, qui a accompli de nombreuses missions éloignées. Continue à montrer comme pilote de chasse la même audace et le même courage. Le 30 octobre 1917, a dégagé un avion de reconnaissance, en abattant un appareil qui l’attaquait."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 août 1918 : "Officier d'élite. Blessé deux fois dans la cavalerie, est passé sur sa demande dans l'infanterie où il a été blessé de nouveau à deux reprises. Classé inapte au service de cette arme, a demandé à entrer dans l'aviation. Il s'y est signalé tout de suite comme un pilote de chasse de premier ordre admirable d'entrain et d'énergie. A abattu récemment son troisième avion ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1918 : "Pilote de chasse remarquable, modèle de courage et de sang froid. Le 22 août 1918, parti seul à l’attaque d’un Drachen, l’a abordé à faible distance et incendié. Emporté par son élan, a traversé le ballon en feu, et bien que brûlé à la face, a réussi à revenir à son terrain avec un appareil désemparé et plusieurs mètres de l’enveloppe du Drachen accrochés à son avion." 

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 novembre 1918 : "Pilote de Chasse d’un courage et d’une ardeur rares. Le 15 Août 1918, a abattu un Drachen en flammes et, au retour, mitraille au ras du sol des détachements et incendie une voiture d’un convoi. Le 2 septembre a encore abattu un ballon d’observation ennemi. 5ème et 6ème victoires. 295 heures de vol sur l’ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Fernand François Bonneton au 82ème régiment d'infanterie, détaché à l'escadrille SPA 69, en date du 10 décembre 1918 : "Pilote de chasse incomparable, modèle de modestie, de bravoure et de sang froid, vivant exemple des plus belles qualités militaires. Le 22 octobre 1918 a incendié un Drachen. Quatre blessures. Neuf avions ennemis abattus. Trois cent vingt heures de vol."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 avril 1919 : "Pilote de chasse d’une valeur remarquable et d’un courage rare. Le 1er août 1918, a attaqué à faible attitude un Drachen et l’a abattu en flammes. Le 2 septembre, parti à l’attaque d’un Drachen, est attaqué par quatre avions ennemis et, bien qu’ayanteu son avion sérieusement atteint, a réussi à abattre un des ses adversaires. Septième et huitième victoires, trois cent cinquante heures de vol, Quatre blessures. Dix citations."

* Officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 : "Magnifique soldat, deux fois blessé, deux fois cité dans la Cavalerie. Deux fois blessé, deux fois cité dans l’infanterie. Inapte à cette arme et passé dans l’Aviation, y a reçu une nouvelle blessure, 7 citations et abattu 9 appareils ennemis."

 

 

Les Hommes

Photo du Cal Jean Marion

Cal Jean Marion - Né le 21 août 1895 au lieu dit la Chaleille à Tauves (Puy-de-Dôme) - Fils de François Marion (cultivateur à Chaleille) et de Mariette Ramade (ménagère) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1915 - Recrutement de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) sous le matricule n° 803 - Mobilisé au titre du 86ème régiment d'infanterie, le 16 décembre 1914 - Classé en service auxiliaire pour fracture ancienne de la jambe droite et amputation de deux plalanges de l'index droit, le 22 janvier 1915 - Affecté comme conducteur au service automobile du 13ème régiment d'artillerie à Vincennes, le 25 mai 1915 - Affecté comme conducteur de la 71ème batterie du 81ème régiment d'artillerie lourde, le 10 mars 1916 - Affecté aux auto-mitrailleuses du 17ème GAC, le 28 avril 1916 - Affecté au 27ème régiment de Dragons, le 1er juillet 1916 - Reconnu apte au service armé par la commission de réforme de Nancy (Meurthe-et-Moselle), le 17 août 1916 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 6 décembre 1916 - Evacué sur l'hôpital du château de Montbéliard du 6 février au 2 mars 1917 - Transféré sur l'hôpital d'Héricourt à compter du 2 mars 1917 - A obtenu deux mois et demi de convalescence - Rentré à l'unité, le 19 juin 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 2 décembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 12.509 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres-Miramas, le 24 mars 1918 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Pau du 26 mars au 27 avril 1918 - Nommé Caporal, le 31 mars 1918 - Pilote du GDE du 27 avril au XX XXX 1918 - Lâché sur Nieuport de chasse, le 3 mai 1918 - Lâché sur SPAD VII et XIII, le 17 juin 1918 - Affecté au GC 20, le 1er juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 162 du 4 juillet 1918 au 26 mars 1919 - En mission de convoyage avion à la RGAé du 13 au 16 juillet 1918 - Nommé Sergent, le 10 septembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 48 du 27 mars 1919 au 16 septembre 1919 - Démobilisé, le 16 septembre 1919 - Domicilié à Tauves (Puy-de-Dôme), à compter du 16 septembre 1919 - Profession après guerre Conducteur d'automobiles - Affecté, dans la réserve, au 32ème régiment d'aviation d'observation de Dijon-Longvic dans la mobilisation - Domicilié à La Bourboule, à compter du 13 juillet 1922 - Rappelé à l'activité au titre du bataillon de l'air n° 105, en date du 30 mars 1940 - Classé "Service Auxiliaire" pour perte de la 1ère phalange de l'index droit et séquelles de fractures du tibia droit avec gêne à la marche par la commission de réforme de Clermont-Ferrand, le 5 avril 1940 - Affecté à la 7ème compagnie jusqu'au 9 juin 1940 - Replié sur la base aérienne 136 de Pau, le 19 juin 1940 - Démobilisé, le 12 juillet 1940 - Domicilié à la villa Sully, rue de Belgique à Bourboule (Puy-de-Dôme) - Décédé avant 1970 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 36) de la commune de Tauves (Puy-de-Dôme) - Pam - CCC de l'escadrille SPA 162 - CCC de l'escadrille SPA 48 - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Puy-de-Dôme - Fichier des décès de l'INSEE - Dernière mise à jour : 11 juin 2024.

 

Les avions

Qui peut m'aider ?

Terrains d'aviation

Terrain d'aviation de Corcieux (Vosges) - L'escadrille N 162 a stationné sur place du 28 janvier au 9 mars 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lionel Luttenbacher que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Monuments commémoratifs
et tombes

 

Remerciements à :

- M. Lionel Luttenbacher pour l'envoi des photos de sa collection.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- Les insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 de Philippe Bartlett - publié par les éditions Indo Editions en 2002.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

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Escadrille 161 Escadrille 165

 

 

pas de fiche > 1918

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