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Insignes peints
sur les fuselages

Les deux variantes à venir

Insignes métalliques de
l'escadrille SPA 162

Pas d'insigne métallique de la période N 162 / SPA 162 connu. Si vous possèdez un insigne ancien à la tête de tigre, veuillez prendre contact avec l'auteur du site.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SPA 162

Insignes métalliques des unités
héritières de ses traditions

Insigne métallique de la 1ère escadrille de l'EC 1/12 - L'escadron 1/12 comportait deux escadrilles héritières des traditions des SPA 162 (1ère) et SPA 89 (2ème) - L'escadron de chasse était équipé d'avions Marcel Dassault MD 450 Ouragan et était stationné sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan du 15 mai 1952 au 1er septembre 1953 - Insigne non homologué - Fabrication Drago - Fixation par une épingle équipée d'une garde - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de la 1ère escadrille de l'EC 1/12 - - Insigne non homologué - Sans marque de fabricant - Fixation par une épingle - Il s'agit d'une fabrication moderne - Qui peut me donner des explications - Photos droits réservés

Insigne de l'escadron de chasse 1/12 "Cambrésis" en 1950 - Insigne homologué au SHD sous le numéro A 529, le 30 juin 1953 - Fabrication Arthus-Bertrand Paris - Définition héraldique de l'insigne : Ecu d'argent avec un aigle bicéphale du même surmonté d'un éclair à trois pointes de gueules, en chef une abeille au naturel et en pointe une tête de tigre au naturel d'or - En chef de l'écu l'inscription d'argent "CAMBRESIS 1/12." - Insigne collection Alain Campo que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de la 1ère escadrille de l'escadron de chasse 1/12 "Cambrésis" stationnée sur le base aérienne 103 de Cambrai-Epinoy - Insigne homologué par le SHAA de château de Vincennes sous le numéro A 528 - Cette escadrille détenait les traditions de l'escadrille SPA 162 de la Grande Guerre - Fixation par une épingle - Insigne Collection Philippe Salles que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de la 3ème escadrille de l'escadron de chasse 3/30 "Lorraine" - L'EC 3/30 "Lorraine" comporte trois escadrilles détenant les traditions des SAL 56 (1ère), SPA 38 (2ème), SPA 162 (3ème) de la Grande Guerre - Il est stationné sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan - Fabrication Arthus-Bertrand - Fixation par une épingle - Photos droits réservés.

Symbolique

L'escadrille SPA 162 a adopté comme emblème collectif une tête de tigre feulant. Elle est parfois posée sur une bande oblique bleue.

Historique

Création de l'escadrille N 162 :

Le 28 janvier 1918, le Ltt Daniel Chambarière prend le commandement de l'escadrille N 162, formée par dédoubement de l'escadrille N 152 sur le terrain de Corcieux (Vosges). Auparavant, il a été affecté à l'escadrille N 92 en Italie, puis à l'escadrille N 91. La N 162 est rattachée, comme escadrille de chasse, à l'aéronautique de la 7ème armée. Elle est équipée de deux Nieuport 24 et de sept Nieuport 27.

Pilotes de l'escadrille N 162 :

Pendant le 1er trimestre 1918, les pilotes de l'escadrille N 162 étaient : Ltt Daniel Chambarière, Ltt Charles Lafargue, Slt Gontran de la Marque, Adj Raoul Schlumberger, Sgt Jean Hahn, Sgt Marcel Denis, MdL Sylvain Dufour, MdL Jean Le Boucher, Sgt Philipe Gresset, Cal Luc Gustave Dol, Cal Louis Bardoulat, Cal Charles Couderc, Brig Jean Andrand, Brig Emile Girbal.

Son premier tué en combat aérien :

Elle reste à Corcieux jusqu'au 9 mars 1918, date à laquelle elle part pour le terrain de Manoncourt-en-Vermois (Meurthe-et-Moselle) en prévision de la constitution du groupe de chasse 20. La N 162 perd son premier pilote, le Cal Louis Bardoulat qui ne rentre pas de mission et est porté disparu, le 12 février 1918. Il a été grièvement blessé au cours d'un combat aérien par l'équipage du FlAbt 218 (artillerie), composé du Vfw Bauschke (pilote) / Ltn Buse (observateur). Fait prisonnier, il est décédé des suites de ses blessures, à Markirchen, près de Ste-Marie-aux-Mines, le même jour.

* Citation à l'ordre de l'armée du Cal Louis Bardoulat, au 62ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille N 162, en date du 20 mars 1918 : "Pilote de chasse d'un grand courage, recherchant sans cosse le combat et donnant par son ardeur le plus bel exemple à ses camarades. Est tombé dans les lignes ennemies en combat aérien."

Le 19 février, le Cal Jean Andrand est grièvement blessé au cours d'un accident d'avion, aux commandes de son Nieuport 24. Il est décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 219 de Fraize, le 12 mars.

Première victoire holomoguée :

Le 12 avril, le Ltt Daniel Chambarière abat un Drachen qui s'écrase en flammes près de Xannes (Meurthe-et-Moselle). Il s'agit probablement du ballon BZ 59 armee-Abteilung "A" qui était stationné non loin de cette commune. Poursuivant sa mission, l'officier s'en prend à un autre Drachen, en ascension près du village de Beney-en-Woëvre (Meuse). Ce ballon ne sera pas homologué.

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Daniel Chambarière au 7ème régiment de Hussards, commandant l'escadrille N 162, en date du 27 mai 1918 : "Officier de valeur, chef d'escadrille d'élite qui a su communiquer son allant et son esprit de devoir à tout son personnel. Dans l'aviation depuis 1915, a servi en Italie, d'une façon brillante y a mérité trois citations élogieuses. Récemment s'est porté à l'attaque de deux drachens ennemis, faisant descendre précipitamment et incendiant très probablement le premier, mettant en flammes le second avant que les observateurs aient eu le temps de sauter en parachute."

Devient l'escadrille SPA 162 :

Le 1er mai 1918, l'escadrille prend la dénomination SPA 162, suite à la note du GQG n° 26.836 datée du 24 avril 1918. Jusqu'à la fin du mois de mai, l'escadrille participe à la protection des avions de reconnaissance. L'escadrille s'installe sur le terrain de Villeseneux, le 28 mai 1918. Le GC 20, composé des escadrilles SPA 68 (Cne Jacques Lemerle), SPA 99 (Cne Roger Lemercier-Vertille de Richemont), SPA 159 (Ltt Albert Roper) et SPA 162 (Daniel Chambarière), est intégré dans la composition de l'escadre 2, en remplacement du GC 11, affecté à la 5ème armée.

Le 31 mai 1918, le MdL Emile Girbal est blessé par quatre balles à la cuisse au cours d'un combat aérien. A réussi à ramener son avion dans les lignes.

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Emile Antoine Girbal au 86ème régiment d'artillerie lourde, pilote à l'escadrille SPA 162, en date du 18 juin 1918 : "Pilote remarquable de courage et d'allant. A soutenu un très dur combat loin dans les lignes ennemies, a été blessé de quatre balles à la cuisse et a réussi à rentrer dans nos lignes."

Les pilotes de l'escadrille SPA 162 :

Les pilotes de l'escadrille SPA 162, en date du 1er mai 1918, sont : Ltt Daniel Chambarière (commandant de l'escadrille), Ltt Charles Lafargue, Ltt André Guersant, Slt Gontran de la Marque, Adj Raoul Schlumberger, Adj Sylvain Dufour, Sgt Marcel Denis, MdL Jean Le Boucher, MdL Emile Girbal, MdL Luc Gustave Dol, Sgt Jean Loumian, Sgt William Bullen, Cal Marcel Boué, Cal Léon Fouque, Brig Jacques Nestler.

Nouvelles victoires homologuées :

Le 1er juin, le Ltt Chambarière et l'Adj Jean Hahn abattent un Drachen qui tombe en flammes dans les environs de Vezilly (Aisne). Il s'agit de la seconde victoire homologuée de l'escadrille. Le même jour, le Brig Jacques Nestler abat lui aussi un Drachen qui retombe au sol en flammes. C'est la 3ème victoire homologuée de la SPA 162.

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Jean René Georges Hahn, au 404ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 162, en date du 18 juin 1918 : "s'est toujours signalé par son ardeur au combat. A attaqué un Drachen ennemi et l'a mis en flammes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Brig Jacques Clément Nestler, pilote à l'escadrille SPA 162, en date du 4 juin 1918 : "A attaqué un Drachen jusqu'au sol et, sa mitrailleuse enrayée, malgré un feu violent de la défense ennemie, a continué à protéger un camarade qui attaquait et mettait en flammes un second Drachen."

Plusieurs pilotes ne rentrent pas :

Le 9 juin, le MdL Jacques Nestler, aux commandes d'un SPAD VII, ne rentre pas d'une patrouille dans les environs de Soissons (Aisne). Ce jour là, cinq SPAD sont homologués par le Jadgeschwader 1. On comptait parmi eux deux SPAD de la SPA 159, un de la SPA 162 et un de la SPA 99. La SPA 162 s'installe à Lormaison, le 10 juin. Le MdL Nestler a été tué.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre du 2ème groupe d'aviation, à titre posthume du MdL Jacques Clément Nestler, pilote à l'escadrille SPA 162, en date du 9 décembre 1926 : "Sous-officier pilote, d'une bravoure exemplaire, qui a participé à de nombreuses missions périlleuses. A trouvé une mort glorieuse, le 9 juin 1918, devant Soissons, au cours d'un combat aérien. Croix de Guerre avec étoile d'argent."

Deux victoires et deux pertes :

Le 17 juin, le Ltt Daniel Chambarière, commandant de la SPA 162, remporte deux nouvelles victoires sur des Drachen qui sont homologués. Ces ballons comptent comme ses 3ème et 4ème victoires homologuées. La SPA 162 compte désormais 5 victoires homologuées et une non homologuée. Malheureusement, plusieurs pilotes, en patrouille sur les lignes, ne rentrent pas. Il s'agit du Ltt André Guersant et MdL Luc Dol. Le MdL Dol est contraint d'atterrir, avec son SPAD XIII, en zone adverse près de Roye après un combat aérien contre le Ltn Franz Brandt du Jasta 26 (sa 5ème victoire). Le pilote français est fait prisonnier. Le SPAD VII du Ltt Guersant est abattu par le Vfw Joseph Schwendemann du Jasta 41 (sa 6ème victoire). Son avion s'est écrasé dans les environs de Villers-les-Roye (Somme) et le pilote est tué.

* Citation n° 217 à l'ordre de la 8ème armée du Ltt Jean Marie Georges Daniel Chambarière au 7ème régiment de Hussards, commandant l'escadrille N 162, en date du 25 juin 1918 : "Au cours d'une même patrouille, a attaqué deux Drachen ennemis qu'il a abattus."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 3ème régiment de chasseurs, à titre posthume, du Ltt André Louis Joseph Guersant, pilote à l'escadrille SPA 162, en date du 4 janvier 1923 : "Officier brave et énergique, qui s'est signalé au cours de plusieurs combats aériens. A été tué glorieusement, le 17 juin 1918, près de Villers-la-Roye, dans les lignes ennemies, en soutenant un dur combat contre plusieurs adversaires. Croix de guerre avec palme."

Quelques jours plus tard, le 28 juin, c'est au tour de l'Adj Raoul André Christian Schlumberger d'être porté disparu. Il est tué au cours d'un combat aérien dans les environs de Longpont (Meurthe-et-Moselle). Il était aux commandes du SPAD XIII n° S 8443.

* Citation n° 8445 à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Marie Georges Daniel Chambarière au 7ème régiment de Hussards, commandant l'escadrille N 162, en date du 13 juillet 1918 : "Officier l'élite, pilote adroit et chasseur hardi, bel exemple de bravoure et d'entrain, a attaqué un DRachen et l'a mis en flammes."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Christian Raoul André Schlumberger du 6ème régiment de cuirassiers, pilote à l'escadrille SPA 162, en date du 19 juillet 1918 : "S'est signalé par les missions accomplies avec dévouement dans un secteur particulièrement actif. Déjà blessé en combat aérien, a été de nouveau très grièvement atteint dans une lutte inégale contre une patrouille ennemie. Médaillé militaire pour faits de guerre. Une citation."

La SPA 162 s'installe à Champcouelle, le 9 juillet. Le Sgt Marcel Léon Denis, aux commandes d'un SPAD XIII, ne rentre pas de patrouille, le 15 juillet. Il a été grièvement blessé au cours d'un combat aérien contre le Uffz Reinhold Neumann du Jasta 36 (sa 1ère victoire). Il est décédé des suites de ses blessures à l'ambulance de Dormans (Marne), le même jour.

* Médaille Militaire et ditation à l'ordre du 2ème groupe d'aviation, à titre posthume, du Sgt Marcel Léon Denis, pilote à l'escadrille SPA 162, en date du 1er décembre 1923 : "Pendant les mois de mai, juin et juillet 1918, dans de nombreuses patrouilles sur les lignes, a fait preuve de beaucoup d'allant et d'un grand courage, livrant de nombreux combats, attaquant des drachens et des troupes au sol. Le 15 juillet, devant Dormans, a été très blessé mortellement en mitraillant à faible altitude les passerelles d'une rivière. A été cité."

Nouveau déménagement pour le terrain d'aviation du GDE du Plessis-Belleville, le 24 juillet. Le même jour, le Sol Adrien Pierre Vigliano, un mécanicien est blessé et évacué. Le 6 septembre, le Sgt Jean Gabriel Loumian se tue au cours d'un accident d'avion en atterrissant en campagne dans les environs de Mairy-sur-Marne (Meurthe-et-Moselle). Il est la dernière perte au sein de la 162 pendant la Grande Guerre. La SPA 162 s'installe à Remennecourt (7 septembre), à Neuf-Bellay (27 octobre), à Tilloy et finalement à Frolois où elle arrive, le 11 novembre 1918.

Pilotes de l'escadrille SPA 162 :

Liste des pilotes de la SPA 162, à la date du 11 novembre 1918 : Cne Daniel Chambarière (commandant d'escadrille) - Lt Roger Malga - Slt Gontran de la Marque - Slt Jacques Garnier - Slt Edouard Corniglion‑Molinier - Slt Marcel Willoteaux - Adj Sylvain Dufour - Adj Maurice François - MdL Pierre Le Bourlout - MdL Louis Métivet - MdL Elysée Césari - MdL Michel Bellaigue - MdL Jean Marion - MdL Henri Thomas - Sgt Léon Fouque - Sgt Léon Hennemand - Sgt Henri Milliat - Cal Michel Moynet - Brig Jean Labour.

Bilan de la N 162 / SPA 162 :

Au cours de la Grande Guerre, les pilotes de la N 162 / SPA 162 ont abattu 5 Drachen allemands (ballons d'observation). Le Cne Daniel Chambarière, commandant de l'escadrille SPA 162 a remporté 4 de ces victoires. L'escadrille a perdu huit pilotes, sept tués au combat ou par accident et un fait prisonnier.

Vers la Pologne :

En février 1919, le Ltt Jules Mallet succède au Cne Daniel Chambarière. Le SPA 162 fait mouvement sur le terrain de Pars-les-Romilly (Côte-d'Or). Affectée à la mission du Général Haller, elle est préparée pour partir en Pologne. Seuls les personnels volontaires participent à cette mission, les autres sont affectés à d'autres unités. Elle reste à Romilly jusqu'au 10 avril où son personnel volontaire est placé en subsistance au DMN n° 1. Le Cne Fernand Bonneton, qui était commandant de l'escadrille SPA 69, prend le commandement de la SPA 162, le 10 avril 1919. L'escadrille SPA 162 devient le 19ème escadron de chasse polonais en 1920.

Renaissance au sein de l'EC 1/12 "Cambrésis" :

Après une longue période de sommeil, l'escadrille SPA 162 est recrée, le 1er mai 1952. Elle va former, avec la SPA 89, l'escadron de chasse 1/12 "Cambrésis". Formée sur le base de Mont-de-Marsan, l'EC 1/12 fait mouvement sur la base aérienne de Cambrai-Epinoy, le 1er juillet 1952.

 

Appellations successives

Périodes de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Commandants

Rattachements

Décorations

Pas de décoration collective.

 

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune


 

Les Hommes

Cne Fernand Régis François Bonneton - Né le 10 mai 1890 au bourg de Lachamp sur le territoire de La Coucourde (Drôme) - Fils de François Régis Bonneton (propriètaire / cultivateur) et d'Adèle Clara Lafond (ménagère) - Domiciliés à La Coucourde (Drôme) - Profession avant guerre Etudiant - Etait joueur du stade Universitaire Lorrain pour les saisons 1913-1914 - Classe 1910 - Recrutement de Montélimar (Drôme) sous le matricule n° 258 - Engagé volontaire pour 4 ans, au titre du 12ème régiment de Dragons, le 28 septembre 1908 - Arrivé à l'unité, le 1er octobre 1908 - Nommé Brigadier, le 27 avril 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 24 septembre 1911 - Rengagé pour un an, à compter du 28 septembre 1912 - Rengagé pour deux ans, à compter du 28 septembre 1913 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 23 février 1914 - Toujours au 12ème Dragons, lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Blessé par éclat d'obus à la jambe droite pendant une mission d'observation, le 29 août 1914 - Citation à l'ordre de l'armée, le 8 octobre 1914 - Nommé Maréchal des Logis chef, le 18 octobre 1914 - Citation à l'ordre du régiment, le 4 novembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, et affecté au 82ème régiment d'infanterie, le 22 mars 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 septembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 1er mars 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, le 7 avril 1916 - Victime de quatre blessures successives dans la cavalerie et dans l'infanterie - Rendu inapte par la dernière, il fait demande pour passer dans l'aviation - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 22 mai 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4489 obtenu à l'école militaire d'aviation de Juvisy, le 15 septembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, jusqu'au 1er octobre 1916 - Brevet de pilote FAI n° 4718 obtenu sur avion Caudron et délivré par l'aéro-club de France, le 3 novembre 1916 - Affecté à la Mission Française en Roumanie - Parti au 2ème groupe d'aviation à Lyon-Bron avant départ pour la Roumanie, le 19 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille F 7 de Roumanie du 1er décembre 1916 à la fin août 1917 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 22 mars 1917 - Une victoire homologuée, le 8 août 1917 - Citation à l'ordre de d'armée, le 10 août 1917 - Après cette victoire, il est affecté à l'escadrille de chasse N 1 de Roumanie - Pilote de l'escadrille N 1 de Roumanie à la fin août à décembre 1917 - Une victoire homologuée, le 30 octobre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 31 décembre 1917 - Pilote sur SPAD VII et XIII au GDE du 20 mai au 26 juin 1918 - Lâché sur SPAD, le 27 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 69 du 26 juin 1918 au 8 avril 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 3 août 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 novembre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 décembre 1918  - Commandant de l'escadrille SPA 69 du 1er avril au 8 avril 1919 - Titulaire de 9 victoires homologuées pendant la 1ère guerre mondiale - Nommé Capitaine, le 4 avril 1919 - Commandant de l'escadrille SPA 162 (mission en Pologne) du 8 avril 1919 au 18 juin 1920 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 avril 1919 - Affecté au 124ème régiment d'infanterie, en date du 23 novembre 1919 - En Pologne du 24 octobre 1919 au 25 juin 1920 - A été blessé en Pologne (sa 5ème blessure) - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation du 25 mai au 18 juin 1920 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 18 juin 1920 - Commandant du 3ème groupe (4 escadrilles de chasse) du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz du 18 juin 1920 au 22 juin 1922 - Appartient à la "Sportive Thionvilloise" comme joueur de rugby - Marié avec Mlle Elisabeth Weiser à l'église des Islettes (Meuse), le 14 décembre 1920 - Ils ont eu une fille - La croix d'officier de la Légion d'Honneur lui a été remise devant le 1er régiment d'aviation de chasse par le Cdt Jean Houdemon, commandant du régiment, le 15 mars 1921 - Décédé des suites d'un accident d'avion, aux commandes d'un Nieuport NiD 29, au cours d'un meeting aérien à Evere, près de Bruxelles, le 22 juin 1922 - Ce jour là, en participant à une épreuve de destruction de ballonnets, son avion est parti en vrille d'une hauteur de 100 mètres et s'est écrasé au sol - Il a été évacué avec une double fracture du crâne et les deux jambes fracturées sur l'infirmerie du terrain d'aviation - Sa femme, infirmière, qui assistait à la démonstration, est intervenue avec les secours - Le NiD 29, qu'il pilotait, a été entièrement détruit - Il est décédé des suites de ses blessures pendant son transfert vers l'hôpital militaire de Bruxelles - Sa petite fille avait huit mois - A l'hôpital militaire, il été fait officier de l'ordre de Léopold de Belgique, à titre posthume - Fernand Bonneton repose dans le caveau de la famille Weiser dans le cimetière des Islettes (55) - Photo collection Jean-François Didier que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (n° 2) de la commune de Coucourde (Drôme) - Pam - LO - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 69 - CCC de l'escadrille SPA 162 - Fiche Matricule conservée aux archives départementales de la Drôme - JORF - Revue "L'Aérophile" - Site Internet "As 14-18" de David Méchin - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 6 septembre 2023.

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 octobre 1914 : "Chef de reconnaissance à longue portée, malgré une blessure reçue dans un engagement avec une patrouille ennemie qu’il a culbutée, a continué sa mission et rapporté les renseignements demandés."  

* Citation à l'ordre du régiment, en date du 4 novembre 1914 : "Est resté à l'endroit où venaient de tomber des blessés pour les soigner. N'a rejoint l'escadron que sur l'ordre formel de Ltt Lartenson, est retourné avec les hommes de l'escadron relever les blessés et leur a prodigué les soins les plus intelligents."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 septembre 1915 : "Vaillant officier, plein de bravoure et d’entrain. Lors de la contre-attaque de nuit du 27 septembre, commandant un corps de grenadiers, a par son initiative et sa hardiesse, contribué à reprendre à l’ennemi trois lignes de tranchées."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 avril 1916 : "Officier d’une bravoure éprouvée ; commandant les grenadiers du bataillon, s’est élancé crânement à la tête de ses hommes dans l’entonnoir d’une mine allemande, et a été blessé dans cette opération brusquée."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Fernand Bonneton, pilote à l'escadrille F 7 de Roumanie, en date du 10 août 1917 : "Officier d’une bravoure et d’un courage remarquables, déjà quatre fois blessé dans l'infanterie et quatre fois cité à l'ordre du régiment . Excellent pilote, toujours volontaire pour les missions dangereuses. A eu déjà plusieurs combats très durs sur le front de Roumanie. Le 8 août, a abattu dans nos lignes, un avion de chasse ennemi, de beaucoup supérieur à son appareil, sauvant ainsi un ballon allié."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Fernand Bonneton, pilote à l'escadrille N 1 de Roumanie, en date du 31 décembre 1917 : "Excellent pilote de reconnaissance, qui a accompli de nombreuses missions éloignées. Continue à montrer comme pilote de chasse la même audace et le même courage. Le 30 octobre 1917, a dégagé un avion de reconnaissance, en abattant un appareil qui l’attaquait."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 août 1918 : "Officier d'élite. Blessé deux fois dans la cavalerie, est passé sur sa demande dans l'infanterie où il a été blessé de nouveau à deux reprises. Classé inapte au service de cette arme, a demandé à entrer dans l'aviation. Il s'y est signalé tout de suite comme un pilote de chasse de premier ordre admirable d'entrain et d'énergie. A abattu récemment son troisième avion ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1918 : "Pilote de chasse remarquable, modèle de courage et de sang froid. Le 22 août 1918, parti seul à l’attaque d’un Drachen, l’a abordé à faible distance et incendié. Emporté par son élan, a traversé le ballon en feu, et bien que brûlé à la face, a réussi à revenir à son terrain avec un appareil désemparé et plusieurs mètres de l’enveloppe du Drachen accrochés à son avion." 

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 novembre 1918 : "Pilote de Chasse d’un courage et d’une ardeur rares. Le 15 Août 1918, a abattu un Drachen en flammes et, au retour, mitraille au ras du sol des détachements et incendie une voiture d’un convoi. Le 2 septembre a encore abattu un ballon d’observation ennemi. 5ème et 6ème victoires. 295 heures de vol sur l’ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Fernand François Bonneton au 82ème régiment d'infanterie, détaché à l'escadrille SPA 69, en date du 10 décembre 1918 : "Pilote de chasse incomparable, modèle de modestie, de bravoure et de sang froid, vivant exemple des plus belles qualités militaires. Le 22 octobre 1918 a incendié un Drachen. Quatre blessures. Neuf avions ennemis abattus. Trois cent vingt heures de vol."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 avril 1919 : "Pilote de chasse d’une valeur remarquable et d’un courage rare. Le 1er août 1918, a attaqué à faible attitude un Drachen et l’a abattu en flammes. Le 2 septembre, parti à l’attaque d’un Drachen, est attaqué par quatre avions ennemis et, bien qu’ayanteu son avion sérieusement atteint, a réussi à abattre un des ses adversaires. Septième et huitième victoires, trois cent cinquante heures de vol, Quatre blessures. Dix citations."

* Officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 : "Magnifique soldat, deux fois blessé, deux fois cité dans la Cavalerie. Deux fois blessé, deux fois cité dans l’infanterie. Inapte à cette arme et passé dans l’Aviation, y a reçu une nouvelle blessure, 7 citations et abattu 9 appareils ennemis."

Adj Christian Schlumberger, pilote de l'escadrille SPA 152 du 23 septembre 1917 au 28 janvier 1918, pose à bord d'un SPAD VII codé "6" sur le terrain de Lormaison en juin 1918 - Il était alors affecté à l'escadrille SPA 162 - Il trouvera la mort au cours d'un combat aérien, aux commandes du SPAD XIII n° 8443, contre douze avions allemands, dans les environs de Longpont (Meurthe-et-Moselle), le 28 juin 1918 - Photo Georges Foulon transmise par Thierry Foulon, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Adj Christian Raoul André Schlumberger - Né le 18 février 1889 à Paris (75) - Fils de Georges Maximilien Schlumberger et de Charlotte Nathalie Mablet - Classe 1909 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous la matricule n° 14 - Service militaire au 6ème régiment de Cuirassiers, le 3 octobre 1910 - Nommé Maréchal des Logis, le 9 novembre 1911 - Mobilisé au 6ème régiment de Cuirassiers, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 22 janvier 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3624 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 3 juin 1916 - Stage de perfectionnement "bombardement" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 1er août 1916 - Pilote de l'escadrille F 5 du 10 août au 15 décembre 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 novembre 1916 - Blessé au cours d'une mission, aux commandes d'un Farman F 42, par un tir d'infanterie, le 15 décembre 1916 - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 6 janvier 1917 - Nommé Adjudant, le 7 janvier 1917 - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 15 mai 1917 - Pilote du GDE du 15 mai au 14 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille PS 126 du 14 juillet au 1er août 1917 - Passé sur avion de chasse, le 31 juillet 1917 - Pilote du GDE du 1er août au 23 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 152 du 23 septembre 1917 au 28 janvier 1918 - Détaché à Luxeuil (70) du 14 au 18 novembre 1917 - Détaché à Chaux du 19 au 23 novembre 1917 - Détaché au Parc n° 9 du 9 au 11 décembre 1917 - Détaché à Luxeuil (70) du 30 décembre 1917 au 1er janvier 1918 - Détaché à Luxeuil du 25 au 27 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 162 du 28 janvier au 28 juin 1918 - Détaché à Luxeuil du 4 au 5 mars 1918 - Détaché à Arcy-sur-Aube du 7 au 12 avril 1918 - Détaché à la RGA de Dugny-le-Bourget du 2 au 23 mai 1918 - Tué au cours d'un combat aérien contre douze avions allemands, le 28 juin 1918 - Le SPAD XIII n° 8443, qu'il pilotait, s'est écrasé dans les lignes allemandes, dans les environs de Longpont (Meurthe-et-Moselle) - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 19 juillet 1918 - Christian Schlumberger repose au cimetière des Gonards à Versailles (Yvelines) - Sources : Pam - MpF - Bailey/Cony - Liste PN - CCC PS 126 - CCC N 152 - CCC SPA 162 - JORF - Dernière mise à jour : 11 septembre 2015.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, de l'Adj Christian Raoul André Schlumberger, du 6ème régiment de Cuirassiers, pilote à l'escadrille SPA 162, en date du 19 juillet 1918 : "S'est signalé par les missions accomplies avec dévouement dans un secteur particulièrement actif. Déjà blessé en combat aérien, a été de nouveau très grièvement atteint dans une lutte inégale contre une patrouille ennemie. Médaillé militaire pour faits de guerre. Une citation."

 

Photo du Sgt Jean Loumian

Sgt Jean Gabriel Loumian - Né le 19 décembre 1888 Maison "Boué", Quartier du Centre à Anglet (Pyrénées-Atlantiques) - Fils de Jean Loumian (tailleur d'habits) et de Jeanne Camouseigt (couturière) - Domiciliés maison "Aimable" à Anglet (Basses-Pyrénées) - Profession avant guerre Menuisier - Classe 1908 - Recrutement de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) sous le matricule n° 2132 - Engagé volontaire, pour la durée de la guerre, au titre du entre d'aviation de Pau du 1er groupe d'aviation, le 10 décembre 1914 - A rejoint l'unité, le 12 décembre 1914 - Affecté comme monteur d'avions à Dijon, jusqu'au 7 novembre 1915 - Affecté à l'équipe de montage d'avions de l'Adj Lebrun, le 28 décembre 1915 - Passé élève pilote, le 5 juin 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4681 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 3 octobre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Pilote de l'escadrille 469 du CRP du 1er trimestre 1917 au 27 octobre 1917 - Nommé Caporal, le 6 novembre 1916 - Nommé Sergent, le 1er juin 1917 - Pilote du GDE du 27 octobre 1917 au 4 mai 1918 - Lâché sur Nieuport, le 30 décembre 1917 - Lâché sur Spad VII, le 14 février 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 162 du 4 mai au 6 septembre 1918 - Tué au cours d'un atterrissage en campagne, dans les environs de Mairy-sur-Marne (Marne), le 6 septembre 1918 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 95) de la commune d'Anglet (Pyrénées-Atlantiques) - Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Pyrénées-Atlantiques - CCC de l'escadrille 469 - CCC de l'escadrille N 152 / SPA 152 - MpF - Dernière mise à jour : 11 mai 2025.

 

 

Les Hommes

Sgt Léon Heuri Hennemand - Né le 1er juillet 1895 au 27, rue Rabuteau à Paris 4ème - Fils de Léon Abel Hennemand (coupeur en chaussures) et de Marie Caroline Pouillien (corsitière) - Parents domiciliés rue de Cernay à Franconville (Val-d'Oise) en 1914 - Profession avant guerre Bijoutier - Classe 1915 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 6424 - Mobilisé au titre du 76ème régiment d'infanterie, le 19 décembre 1914 - Affecté au 416ème régiment d'infanterie, le 17 mars 1915 - Nommé Caporal, le 18 août 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre du 416ème régiment d'infanterie, le 8 juin 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 17 novembre 1917 - Formation théorique à l'école militaire d'aviation de Dijon-Longvic du 17 novembre au 20 décembre 1917 - Envoyé à l'école militaire d'aviation d'Istres pour suivre sa formation élémentaire de pilotage du 20 décembre 1917 au 9 mars 1918 - Brevet de pilote militaire n° 11.971 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 7 mars 1918 - Stage complémentaire à l'école militaire d'aviation de Pau du 9 mars au 2 mai 1918 - Pilote du GDE du centre d'aviation de Chartres du 3 mai au 1er juillet 1918 - Lâché sur Caudron G 4 - Lâché sur avion Nieuport, le 3 mai 1918 - Lâché sur avion SPAD VII et XIII, le 17 juin 1918 - Affecté au groupe de chasse n° 20, le 1er juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 162 du 4 juillet 1918 au 26 mars 1919 - Détaché à Lormaison, du 12 au 18 juillet 1918 - Nommé Sergent, le 27 août 1918 - L'escadrille SPA 162 est détachée en Pologne, à compter du 4 avril 1919 - Seuls les pilotes volontaires partent - Pilote de l'escadrille SPA 68 du 26 mars au 30 avril 1919 - Affecté à la DMAé de Sommesous, le 30 avril 1919 - Arrivé au dépôt du 1er groupe d'aviation de Dijon-Longvic, le 22 mai 1919 - Affecté à la 1ère compagnie d'ouvriers d'aviation au bastion 57 du boulevard Lannes à Paris, le 28 juin 1919 - Démobilisé, le 17 septembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment de DCA - Désaffecté du 3ème régiment de DCA au profit du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 20 avril 1922 - Pilote de réserve du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof du 20 avril 1922 au 26 mai 1928 - Domicilié au 633, West Street à New-York (USA), à compter du 26 mai 1928 - Affecté au dépôt du 2ème régiment d'aviation de chasse, suite à son enménagement à l'étranger (USA), le 29 juin 1928 - Profession Quincaillier - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 52, le 16 mai 1929 - Affecté au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 8 juillet 1930 - Domicilié rue de Cernay à Franconville (Val-d'Oise), à compter du 30 septembre 1931 - Rentré en France, il reste affecté au 5ème groupe d'ouvriers d'aviation, le 28 octobre 1931 - Domicilié rue de la Justice à Franconville (Val-d'Oise), à compter de 1937 - Marié avec Mlle Marie Blanche Bouvry à Villemonde (Val-d'Oise), le 9 mai 1938 - Rayé du personnel navigant et classé dans le corps des sous-officiers de réserve du personnel non navigant du service général, le 10 février 1939 - Affecté au bataillon de l'Air 127 d'Avord, le 25 janvier 1939 - Nommé Sergent-chef, le 1er février 1940 - Marié avec Mlle Marcelle Gabrielle Guérin à La Garenne (Hauts-de-Seine), le 13 novembre 1961 - Décédé à Ault (Somme), le 31 août 1985 - Photo droits réservés - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 1112) de la mairie du 4ème arrondissement de Paris - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 162 - CCC de l'escadrille SPA 68 - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Yvelines - JORF - Fichier des décès de l'INSEE - Dernière mise à jour : 6 mai 2025.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre du 416ème régiment d'infanterie, en date du 8 juin 1917 : "A coopéré volontairement pendant la période du 8 au 15 mai 1917 au service d'observation aux moments les plus critiques et dans une zone où s'effectuaient des tirs de concentration."

Sous-lieutenant pilote de l'escadrille SPA 162 pose devant son SPAD XIII - Si vous êtes capable d'identifier ce pilote, veuillez contacter l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jean-Jacques Leclercq que je remercie pour son aide.

 

Photo du Cne Daniel Chambarière

Cne Jean Marie Georges Daniel Chambarière - Né le 26 juillet 1887 à Bordeaux (Gironde) - Fils de Jean André Fernand Chambarière (notaire) et de Marie Delrieu - Domiciliés au 91, rue de Rivières à Bordeaux 7ème (Gironde) - Profession Etudiant en droit - Classe 1907 - Recrutement de Bordeaux (Gironde) sous le matricule n° 3617 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 15ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1908 - Nommé Brigadier, le 17 mai 1909 - Elève officier de réserve, le 1er octobre 1909 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 25 mars 1910 - Affecté au 7ème régiment de Hussards, le 25 mars 1910 - Rappelé à l'activité au 7ème régiment de Hussards , le 2 août 1914 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 22 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire, comme élève pilote, le 9 septembre 1915 - Formation initiale à l'école militaire d'aviation de Pau - Brevet de pilote militaire n° 2151 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Avord, le 26 décembre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation d'Avord, jusqu'au 4 janvier 1915 - Pilote de l'escadrille N 92 I / N 392 / N 561 de Venise du 12 février 1916 au 31 août 1917 - Croix de guerre avec palme et citation n° 2357 à l'ordre de l'armée, le 27 juillet 1916 - Citation n° 192 à l'ordre de l'armée, en date du 3 avril 1917 - Citation à l'ordre du régiment, pour le compte du 1er groupement d'ALVF détaché d'Italie de l'escadrille Espinasse, en date du 21 juin 1917 - Décoré de la Valeur militaire en argent italiennne - Pilote du GDE du 2 au 14 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 91 du 14 septembre 1917 au 23 décembre 1917 - Stage SPAD à la GDE du 10 au 21 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 152 du 6 au 28 janvier 1918 - Commandant de l'escadrille N 162 / SPA 162 du 28 janvier au 20 décembre 1918 - Citation n° 1030 à l'ordre de l'armée, en date du 27 mars 1918 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 7530 à l'ordre de l'armée, en date du 27 mai 1918 - Citation n° 217 à l'ordre de la 8ème armée, en date du 25 juin 1918 - Citation n° 8445 à l'ordre de l'armée, en date du 13 juillet 1918 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 14 juillet 1918 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 29 juillet 1918 - Marié avec Mlle Ernestine Suzanne Marie Gabrielle Labat-Martinelli à la mairie d'Agen (Lot-et-Garonne), le 23 octobre 1918 - Termine la Guerre avec 4 victoires homologuées - Démobilisé, le 3 avril 1919 - Licencié en Droit - Détaché, dans la réserve, au sous-secrétariat d'état, le 10 décembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 3ème groupe d'aviation à Bordeaux (Gironde) - A effectué une période d'instruction volontaire au 3ème régiment d'aviation de chasse du 13 juillet au 8 août 1929 - A effectué une période d'instruction volontaire au 3ème régiment d'aviation de chasse du 15 au 30 juillet 1930 - Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1930 - Profession Notaire au 10, cours de Gourgue à Bordeaux (Gironde) - A effectué une période d'instruction volontaire au 4ème groupe d'ouvriers d'aviation du 15 juin au 23 juillet 1931 - A effectué une période d'instruction volontaire au 4ème groupe d'ouvriers d'aviation du 20 juin au 4 juillet 1932 - Médaille Militaire du 2 juillet 1932 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 3 - Vice-Président de l'Aéro-clbb du Sud-Ouest des officiers de l'armée de l'Air de la Gironde et du club d'avions de tourisme - Cumule 1.500 heures de vol - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 2 juillet 1932 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 juin 1936 - Affecté à la base aérienne de Châteauroux, le 1er décembre 1936 - Classé dans les cadres navigants, le 2 février 1937 - Rappelé à l'activité, le 28 septembre 1938 - Renvoyé dans ses foyers, le 3 octobre 1938 - Affecté au bataillon de l'air 136 à Buc, le 28 mars 1939 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 2 septembre 1939 - Affecté au bataillon de l'air 106 pour être mis à la disposition du Col Bonneau, commandant de l'école de l'air de Bordeaux-Mérignac, le 29 octobre 1939 - Arrêté par les Allemands avec d'autres officiers supérieurs en résidence à Bordeaux, le 3 mai 1944 - Libéré, le 6 mai 1944 - Vice-président de la Maison de Miséricorde de Bordeaux, centre d'accueil pour jeunes filles - Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 31 décembre 1951 - Décédé à Bordeaux (Gironde), le 5 décembre 1972 - Ses obséques ont eu lieu en la basilique Saint-Seurin à Bordeaux (Gironde) - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 1170) de la ville d e Bordeaux - Pam - CCC de l'escadrille N 92 I / N 392 / 561 de Venise - CCC de l'escadrille N 91 - CCC de l'escadrille N 152 / SPA 152 - CCC de l'escadrille N 162 / SPA 162 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Gironde - Liste des brevets de pilotes militaires - LO - JORF - Revue "Pionniers" - Dernière mise à jour : 11 mai 2025.

* Croix de guerre avec palme et citation n° 2357 à l'ordre de l'armée, le 27 juillet 1916 : "Le 27 juin 1916 au cours d'une opération combinée avec la flotte italienne dans le golfe de Tieste, a attaqué successivement en pleine mer quatre hydravions autrichiens. A forcé le dernier à descendre précipitammeent après avoir lâché au hasard des bombes destinés aux torpilleurs et l'a poursuivi jusqu'à la côte autrichienne, à une altitude inférieure à 300 mètres."

* Citation n° 192 à l'ordre de l'armée, en date du 3 avril 1917 : "Pour l'accomplissement et l'audace avec lesquels dans l'accomplissement d'une mission de guerre, il a pris enchasse un hydravion ennemi, le forçant à atterrir ceci au mépris du tir des unités navales ennemies qu'il survolait en très faible altitude."

* Citation à l'ordre du régiment, décernée par le Lcl Charret, commandant du 1er groupement d'A.L.V.F. détaché d'Italie, à l'escadrille Espinasse, en date du 21 juin 1917 : "Appelé à apporter son concours aux groupes de la R.G.A.L. détachés en Italie (mai-juin 1917), s'est particulièrement distingié dans toutes les missions qui lui ont été confiées par de brillantes et audacieuses reconnaissances de ses pilotes et observateurs., Ltt Chambarière (Détachement de Venise) qui ont mis l'ennemi en fuite partout où ils l'ont rencontré, par la prise de nombreuses photographies des régions montagneuses, par des réglages précis exécutés dans le Trentin aux prix de multiples difficultés. Cette remarquable escadrille a suscité chez nos alliés, l'admiration la plus vive et fait le plus grand honneur au pays."

* Citation n° 217 à l'ordre de la 8ème armée du Ltt Jean Marie Georges Daniel Chambarière au 7ème régiment de Hussards, commandant l'escadrille N 162, en date du 25 juin 1918 : "Au cours d'une même patrouille, a attaqué deux Drachen ennemis qu'il a abattus."

* Citation n° 8445 à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Marie Georges Daniel Chambarière au 7ème régiment de Hussards, commandant l'escadrille N 162, en date du 13 juillet 1918 : "Officier l'élite, pilote adroit et chasseur hardi, bel exemple de bravoure et d'entrain, a attaqué un Drachen et l'a mis en flammes."

 

Photo du Ltt Louis Mallet

Ltt Louis Georges Jules Mallet - Né le 12 avril 1892 à Paris 7ème - Fils d'Emile Georges Mallet et de Marie Marguerite Hartung - Parents domiciliés au Bois du Rocher à Jouy-en-Josas (Yvelines) - Profession avant guerre Etudiant en droit - Domicilié à Jouy-en-Josas (Yvelines) - Classe 1912 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 1110 - Appelé pour faire son service militaire, au titre du 162ème régiment d'infanterie, le 8 octobre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 385, le 6 octobre 1913 - Passé à l'aéronautique militaire comme pilote, le 25 janvier 1914 - Pilote de l'escadrille HF 13 du 15 avril 1914 au 29 avril 1915 - Reçoit le revolver modèle 1892 n° 18.879 comme arme personnelle - Nommé Caporal, le 15 mai 1914 - Citation à l'ordre de la 3ème armée, en date du 4 novembre 1914 - Nommé Sergent, le 15 septembre 1914 - Convoyage d'un avion depuis la RGAé du 8 au 9 avril 1915 - Pilote de l'escadrille HF 7 du 29 avril 1915 au 23 avril 1916 - Nommé Adjudant, le 24 mai 1915 - Citation n° 251 à l'ordre de la 1ère armée, en date du 14 août 1915 - Médaille militaire, Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée, en date du 5 novembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 5 janvier 1916 - Reçoit un revolver Colt en arme personnelle - Evacué, le 23 avril 1916 - Pilote de la RGAé du Bourget-Dugny du XXX au 30 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 112 du 16 novembre 1916 au 21 mai 1918 - Nommé sous-lieutenant, à titre définitif, le 20 novembre 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 12 juillet 1917 - Affecté, comme adjoint technique, au groupe de combat 18, le 22 mai 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 162 du 20 décembre 1918 au 9 avril 1919 - En mission du 15 au 17 février 1919 - Domicilié à Ecouché-à-la-Rivière (Orne), à compter du 20 août 1919 - En mission en Pologne du 19 juillet au 18 octobre 1919 - Démobilisé, le 18 octobre 1919 - Domicilié au 3, boulevard Latour-Maubourg à Paris 7ème - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation, le 23 mars 1921 - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire, le 20 juin 1923 - Décédé à son domicile du 31, rue de la Baume à Paris 8ème, le 12 mai 1927 - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Yvelines - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille HF 13 - CCC de l'escadrille HF 7 - CCC de l'escadrille N 112 - CCC de l'escadrille N 62 - CCC de l'escadrille SPA 162 - LO - JORF - Avis de décès de la mairie du 8ème arrondissement de Paris - Dernière mise à jour : 7 mai 2025.

* Citation à l'ordre de la 3ème armée, en date du 4 novembre 1914 : "A, depuis le début des opérations, seul ou avec observateur exécuté de nombreuses reconnaissances au-dessus des lignes ennemies et des ouvrages de la région de Metz. Son avion a été fréquemment perçé de balles ou d'éclats d'obus."

* Citation n° 251 à l'ordre de la 1ère armée, en date du 14 août 1915 : "Pilote militaire de 1er ordre qui a, à son actif, plus de 200 heures de vol au-dessus de l'ennemi. A l'escadrille MF 7 depuis le mois de mars, n'a cessé de montrer un entrain et une audace particulièrement digne d'éloges, en raison de la violence du feu des batteries spéciales ennemies dans le secteur où il opére, balles ou éclats d'obus dans l'avion, 28 août, 10 septembre, 15 et 22 octobre. A attaqué hardiment des avions ennemis plus rapides et les a obligés à faire demi-tour 10 septembre, 4 décembre, 15 et 24 mars, 5 mai, 1er et 5 juillet 1915."

* Médaille Militaire, Croix de Guerre avec palme et citation n° 1975 à l'ordre de l'armée, en date du 5 novembre 1915 : "S'est dépensé avec une ardeur et un courage remarquables, ne se laissant arrêter, ni par le mauvais temps, ni le tir ennemi. N'a pas hésité le 25 septembre en raison des nuages, à survoler à faible hauteur les lignes ennemies et a ainsi rendu les services les plus signalés."

 

Photo du Cal Jean Marion

Cal Jean Marion - Né le 21 août 1895 au lieu dit la Chaleille à Tauves (Puy-de-Dôme) - Fils de François Marion (cultivateur à Chaleille) et de Mariette Ramade (ménagère) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1915 - Recrutement de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) sous le matricule n° 803 - Mobilisé au titre du 86ème régiment d'infanterie, le 16 décembre 1914 - Classé en service auxiliaire pour fracture ancienne de la jambe droite et amputation de deux plalanges de l'index droit, le 22 janvier 1915 - Affecté comme conducteur au service automobile du 13ème régiment d'artillerie à Vincennes, le 25 mai 1915 - Affecté comme conducteur de la 71ème batterie du 81ème régiment d'artillerie lourde, le 10 mars 1916 - Affecté aux auto-mitrailleuses du 17ème GAC, le 28 avril 1916 - Affecté au 27ème régiment de Dragons, le 1er juillet 1916 - Reconnu apte au service armé par la commission de réforme de Nancy (Meurthe-et-Moselle), le 17 août 1916 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 6 décembre 1916 - Evacué sur l'hôpital du château de Montbéliard du 6 février au 2 mars 1917 - Transféré sur l'hôpital d'Héricourt à compter du 2 mars 1917 - A obtenu deux mois et demi de convalescence - Rentré à l'unité, le 19 juin 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 2 décembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 12.509 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres-Miramas, le 24 mars 1918 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Pau du 26 mars au 27 avril 1918 - Nommé Caporal, le 31 mars 1918 - Pilote du GDE du 27 avril au XX XXX 1918 - Lâché sur Nieuport de chasse, le 3 mai 1918 - Lâché sur SPAD VII et XIII, le 17 juin 1918 - Affecté au GC 20, le 1er juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 162 du 4 juillet 1918 au 26 mars 1919 - En mission de convoyage avion à la RGAé du 13 au 16 juillet 1918 - Nommé Sergent, le 10 septembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 48 du 27 mars 1919 au 16 septembre 1919 - Démobilisé, le 16 septembre 1919 - Domicilié à Tauves (Puy-de-Dôme), à compter du 16 septembre 1919 - Profession après guerre Conducteur d'automobiles - Affecté, dans la réserve, au 32ème régiment d'aviation d'observation de Dijon-Longvic dans la mobilisation - Domicilié à La Bourboule, à compter du 13 juillet 1922 - Rappelé à l'activité au titre du bataillon de l'air n° 105, en date du 30 mars 1940 - Classé "Service Auxiliaire" pour perte de la 1ère phalange de l'index droit et séquelles de fractures du tibia droit avec gêne à la marche par la commission de réforme de Clermont-Ferrand, le 5 avril 1940 - Affecté à la 7ème compagnie jusqu'au 9 juin 1940 - Replié sur la base aérienne 136 de Pau, le 19 juin 1940 - Démobilisé, le 12 juillet 1940 - Domicilié à la villa Sully, rue de Belgique à Bourboule (Puy-de-Dôme) - Décédé avant 1970 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 36) de la commune de Tauves (Puy-de-Dôme) - Pam - CCC de l'escadrille SPA 162 - CCC de l'escadrille SPA 48 - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Puy-de-Dôme - Fichier des décès de l'INSEE - Dernière mise à jour : 11 juin 2024.

 

Les avions

 

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Les avions

Le 17 juin, les Ltt André Guersant et MdL Luc Dol ne rentrent pas de mission, au cours d'une patrouille sur les lignes - Le SPAD XIII n° S X666 du MdL Dol est contraint d'atterrir en zone adverse près de Roye par le Ltn Franz Brandt du Jasta 26 (sa 5ème victoire) - Le pilote français est fait prisonnier - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale collection Jean-Marie Picquart que je remercie pour son aide.

 

Terrains d'aviation

 

 

 

 

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Terrains d'aviation

Terrain d'aviation de Corcieux (Vosges) - L'escadrille N 162 a stationné sur place du 28 janvier au 9 mars 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lionel Luttenbacher que je remercie pour son aide.

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Monuments commémoratifs
et tombes

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Remerciements à :

- M. Lionel Luttenbacher pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Jean-Marie Picquart pour l'envoi de la photo du SPAD XIII.
- M. Jean-Jacques Leclercq pour l'envoi de la photo du pilote de la SPA 162.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- Les insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 de Philippe Bartlett - publié par les éditions Indo Editions en 2002.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

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Escadrille 161 Escadrille 165

 

 

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