Les hommes
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Les hommes
A droite, le Cne Marie Jean François Joseph Moreau de Bonrepos, commandant l'escadrille F 211 pose avec le fanion de l'unité - Né le 23 avril 1886 à St-Rambert-d'Albon (Drôme) - Fils de Jean Louis Marie Moreau de Bonrepos (propriétaire) et de Marie Jeanne Françoise de La Valette-Chabriol - Classe 1906 - Recrutement de Romans (Drôme) sous le matricule n° 969 - Domiciliés à St-Rambert-d'Albon - Engagé volontaire pour trois ans au titre de l'école Polytechnique, en date du 2 octobre 1905 - Elève de la promotion 1905 de l'école Polytechnique - classé 102ème sur 168 élèves en 1906 - Déclaré admissible dans les services publics en 1907 - Classé 50ème sur 168 élèves à sa sortie - Admissible dans le service d'artillerie en 1907, classé 4ème sur 75 élèves - Nommé Sous-lieutenant d'artillerie et affecté au 2ème régiment d'artillerie, le 1er octobre 1907 - Démissionnaire, le 23 octobre 1908 - Nommé Sous-lieutenant de réserve au 2ème régiment d'artillerie, le 9 janvier 1909 - Nommé Inspecteur de finances de 4ème classe - Nommé Lieutenant de réserve, le 6 octobre 1912 - Nommé Inspecteur des finances de 3ème classe, le 7 juillet 1913 - Marié avec Mlle Marie-Antoinette Josèphe Laudet à Paris, le 3 décembre 1913 - Affecté, dans la réserve, au 5ème régiment d'artillerie lourde, le 25 mai 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Affecté au 114ème régiment d'artillerie lourde hippomobile - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 3464 obtenu le 23 juin 1916 - Commandant de l'escadrille F 211 d'octobre 1916 à mai 1917 - Nommé Capitaine, le 24 octobre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 17 août 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 31 août 1917 - Affecté à la direction de l'aéronautique du 3ème corps d'armée - Grièvement blessé au cours de la collision de la voiture qu'il occupait, en compagnie d'autres officiers, et un train en gare, le 11 septembre 1917 - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital d'évacuation n° 7 d'Ham (Somme), le même jour - Croix de guerre avec 3 citation à l'ordre de l'armée et 3 citations à l'ordre du corps d'armée ou du régiment - Sa veuve, née Marie Antoinette Josèphe Laudet, a bénéficié d'une pension de veuve de 1.100 fr. accordée, le 27 novembre 1918 - Photo droits réservés - Sources : Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Drôme - Site Léonore - Archives de l'école Polytechnique - MpF - JORF - Geneanet - MemorialGenWeb - Revue l'Aérophile - Dernière mise à jour : 24 octobre 2020.
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Marie Jean François Joseph Moreau de Bonrepos, commandant de l'escadrille F 211, en date du 17 août 1917 : "Excellent chef d'escadrille qui joint à des connaissances professionnelles très étendues de remarquables qualités de bravoure, de hardiesse et de sang-froid, s'attribuant toujours les missions les plus délicates et les plus périlleuses, donne constamment le meilleur exemple à son personnel. Volant par les temps les plus défavorables, a livré de nombreux combats et est rentré à maintes reprises avec un appareil gravement endommagé. Pendant les opérations de juillet 1917, s'est dépensé sans compter et a rendu les plus précieux services, rapportant de ses reconnaissances d'importants renseignements. Les 12 juillet 1917, est allé à la nuit tombante reconnaitre à basse altitude le point où était tombé un avion et est rentré avec un avion sérieusement atteint. Déjà blessé et trois fois cité à l'ordre."
* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Marie Jean François Joseph Moreau de Bonrepos, commandant l'aéronautique du 3ème corps d'armée, en date du 31 août 1917 : "Commandant l'aéronautique d'un Corps d'Armée, obtient, par son activité, son autorité et un constant exemple, un remarquable rendement de ses escadrilles. Le 15 août 1917, grâce à un vol à très faible altitude, a précisé les emplacements des forces ennemies et permis ainsi un tir extrêmement efficace, qui a contribué au succès de l'attaque. Est retourné ensuite, par un temps très mauvais, au-dessus du terrain d'attaque, suivre le mouvement de l'infanterie, provoquant l'admiration et l'enthousiasme des exécutants, et fixant de manière précise la position atteinte."
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