Les hommes

Cne René Guichard, commandant l’escadrille V 21, photographié en 1915 - Photo Louis Dubuis transmis par sa famille que je remercie pour son aide.
Cne René Adolphe Dominique Guichard - Né le 26 octobre 1880 à Brabant-en-Argonne (Meuse) - Fils de Prosper Guichard et de Marie Alexine Grandpierre - Profession avant guerre Employé de culture - Classe 1900 - Recrutement de Verdun (Meuse) sous le matricule n° 1233 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 25ème régiment d'artillerie de Châlons-sur-Marne (Marne), le 29 novembre 1895 - Nommé Brigadier, le 24 novembre 1900 - Nommé Maréchal des Logis, le 31 janvier 1902 - Rengagé pour deux ans, à compter du 29 novembre 1904 - Rengagé pour trois ans, à compter du 29 novembre 1904 - Rengagé pour un an, le 29 novembre 1907 - Rengagé pour un an, le 29 septembre 1908 - Admis au cours de l'école militaire de l'artillerie et de génie, le 12 octobre 1909 - Affecté au 60ème régiment d'artillerie, le 1er mars 1910 - Affecté au 5ème régiment d'artillerie, le 10 octobre 1910 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1911 - Passé à l’aéronautique militaire comme élève pilote, le 18 novembre 1912 - Brevet de pilote civil n° 1375 délivré par l'aéroclub de France et passé sur avion Voisin, le 23 juin 1913 - Brevet de pilote militaire n° 343 obtenu le 23 août 1913 - Commandant de l'escadrille V 21 de la fin décembre 1913 au 28 octobre 1916 - A pris part à la retraite de le 4ème artmée d'août à septembre 1914 - A pris part à la bataille de la Marne avec la 4ème armée du 4 au 11 septembre 1914 - Citation à l'ordre de l'armée du Ltt René Guichard, en date du 29 octobre 1914 - Blessé par des brulures et des contusions à la tête et des mains, le 2 décembre 1914 - Citation n° 140 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 4 décembre 1914 - A Stenay, le 5 juin 1915 - A pris part à la bataille de la Somme avec les 6ème et 10ème armée du 25 juin au 22 octobre 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 juillet 1915 - Nommé Capitaine, le 3 septembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée de l'escadrille V 21, en date du 27 octobre 1915 - Nommé Adjoint au commandant du GDE, le 23 octobre 1916 - Affecté comme adjoint au chef du 2ème bureau de la 12ème direction de l'inspection du ministère de la Guerre, le 1er mars 1917 - Témoignage de satisfaction, en date du 11 septyembre 1917 - Affecté à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 1er octobre 1918 - Commandant du centre d'Autrecourt et adjoint à l'aéronautique de la Vème armée, à compter du 22 novembre 1918 - Adjoint au commandant de l'EMR au SEGA à Nanterre, le 9 juillet 1919 - Affecté comme adjoint du commandant de l'entrepot spécial d'aviation n° 3, le 1er avril 1920 - En congé sans solde pour deux ans, à compter du 20 septembre 1920 - Représentant de la société Lambert en Argentine (fabricant d'hydroglisseurs) - A effectué une mission de 700 km sur les rio Parana et rio Bermejo en 10 heures en décembre 1920 - Ce trajet se faisait auparavant en 10 à 12 jours - Nommé Chef pilote de la mission militaire française en Colombie - Les personnels de l'aéronautique militaire française, en congé sans solde pour deux ans et payés par la Colombie, étaient le Cne René Guichard, Cne Jean Jonnard, Ltt Paul Poillot, Ltt Joseph Island et les mécaniciens Ferdinand Machaux, Javier Monod, Jean Lucien Schloser - Affecté à l'école d'aviation de Flandes (Colombie), le 15 février 1921 - La mission mettait en oeuvre trois Caudron G 3, quatre Caudron G 4 et quatre Nieuport 11 - Effectue le premier vol de l'école, implantée près de la ferme San-Luis, le 21 mars 1921 - L'école a formé 5 officiers pilotes et a été fermée, le 28 avril 1922 - Victime d'un accident d'avion, aux commandes d'un Caudron G 4, en équipage avec le cadet Humberto Hoyos, à l'atterrissage sur le terrain de Manizales, le 3 juin 1921 - Les deux hommes n'ont pas été blessés - Victime d'un accident d'avion, aux commandes du Caudron G 4 codé "A 6", en équipage avec le Ltt Delfin Torres Duran, à l'atterrissage sur le terrain, le 18 juin 1921 - Là encore, pas de victime - Affecté, pendant son congé sans solde, au 60ème régiment d'artillerie, à compter du 7 juin 1921 - Fin du congé sans solde, le 20 septembre 1922 et réintégration dans les cadres de l'armée - Affecté à la 2ème batterie du 52ème régiment d'artillerie de campagne de Limoges, le 20 septembre 1922 - Classé au 312ème régiment d'artillerie lourde de l'armée française du Rhin, le 24 avril 1923 - Affecté comme Commandant du parc du centre d'instruction de l'aviation à Avord, le 18 juillet 1923 - Affecté au Levant comme commandant de groupe du 39ème régiment d'aviation, le 24 septembre 1925 - Nommé Chef de bataillon (commandant), le 25 mars 1927 - Prolongation de son séjour au Levant de 6 mois, à compter du 3 novembre 1927 - Nouveau séjoir de 2 ans, à compter du 3 novembre 1927 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 8 juillet 1928 - Citation n° 107 à l'ordre de la brigade, en date du 13 mars 1929 - Médaille d'honneur du mérite libanais en argent avec palme, le 23 mars 1929 - Affecté au service général du ravitaillement du matériel d'aviation et détaché à la direction générale technique, le 25 décembre 1929 - Embarque sur le "Pierre Loti", le 26 mars 1930 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1932 - Admis en congé définitif du personnel navigant, le 31 décembre 1932 - Classé en surnombre à l'état-major particulier et administré par le 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 22 décembre 1932 - Maintenu en activité avec pension temporaire de 15 % pour séquelles de luxation du pouce droit par la commission de réforme de Paris, le 24 mars 1933 - A effectué une période d'entrainement aérien volontaire de 6 jours à la DTA du Bourget du 11 au 16 juin 1934 - A été chargé de l'organisation du rallye national des officiers de réserve à Istres et à Cannes - Affecté à la base aérienne n° 104, le 1er octobre 1934 - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Meuse - LO non communicable - Revue L'Aérophile - Revue Les Ailes - Dernière mise à jour : 25 mars 2020.
* Citation n° 118 à l'ordre de la 4ème armée du Ltt René Guichard, en date du 29 octobre 1914 : "A été chargé spécialement du réglage du tir de l'artillerie. S'est employé à cette mission avec un dévouement absolu. A exécuté de nombreux vols au-dessus des batteries ennemies, avec de jeune pilotes à dresser à l'observation du tir. A contribué largement à déterminer une méthode de réglage et de liaison qui a donné d'importants résultats matériels A obtenu notamment la destruction de plusieurs pièces ennemies."
* Citation n° 140 à l'ordre de la 4ème armée du Ltt René Guichard, en date du 4 décembre 1914 : "Prévenu que le feu s'était déclaré dans le cantonnement de son escadrille, a été gravement brûlé aux mains et à la face en pénétrant pour la 3ème fois dans le local incendié pour éteindre le feu."
* Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée du Cne René Adolphe Dominique Guichard, commandant l'escadrille V 21, en date du 4 juillet 1915 : "Très bon chef d'escadrille, commande son unité avec autorité, et l'instruit d'une façon remarquable. En a obtenu les résultats les plus brillants tant pour le régalge de tir que pour les reconnaissances et le bombardement. A pu fournir, en particulier le 3 juin 1915, sans prépartation spéciale un bombardement à 110 kilomètres du point de départ, mettant en ligne six avions qui ont tous atteints l'objectif fixé."
* Citation n° 406 à l'ordre de l'armée de l'escadrille V 21, en date du 25 octobre 1915 : "A rendu, pendant les opérations, des services tout à fait exceptionnels, grâce à la compétence et à l'énergique impulsion de son chef, le capitaine Guichard, au courage, à l'audace et au dévouement absolu de son personnel."
* Citation n° 107 à l'ordre de la brigade Chef de bataillon René Adolphe Dominique Guichard, en date du 13 mars 1929 : "Chef de bataillon, qui, da,ns les focntions de commandant du secteur de la Bekaa exercées depuis le 5 octobre 19258, s'est continuellement distingué par une activité des plus féconde dans tous les domaines et notamment pour le maintien de l'ordre et de la sécurité comme pour la poursuite des travaux d'utilité générale. Le 18 janvier 1929, a fait preuve d'initiative heureuse et d'esprit de décision en mobntant une opération qui rapidement déclenchée et opiniatrement poursuivie sous sa direction personnelle les 19, 20 et 21 janvier, a amené la dispersion complète d'une bande hors-la-loi, armés en combattant dont un a été tué, 2 blessés prisonniers et la presque totalité (sauf un seul homme) a été capturée."

Cne Marc Limasset, observateur de l'escadrille V 21 du 28 juin 1915 au 1er trimestre 1916, photographié en 1915 - Photo Louis Dubuis transmis par sa famille que je remercie pour son aide.
Cne Marc Albert Marie Limasset - Né le 31 octobre 1885 à Châlons-sur-Marne (51) - Fils de Lucien Limasset et de Angèle Poullot - Engagé à l’école spéciale militaire de Saint-Cyr, le 1er octobre 1905 - Affecté au 7ème régiment d'infanterie coloniale - Une citation AEF en 1910 - Médaille Coloniale - Affecté au 4ème régiment d'infanterie coloniale - Croix de Guerre - 1 citation à l'ordre de l'armée en date du 9 octobre 1914 - Nommé Capitaine, le 12 mai 1915 - Passé à l’aéronautique militaire comme observateur, le 22 juin 1915 - RGA - Observateur de l'escadrille V 21 du 28 juin 1915 au 1er trimestre 1916 - Stage à l'école d'artillerie de Fontainebleau du 1er au 31 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3553 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 29 mai 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d’Avord - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu’au 1er octobre 1916 - Pilote de l'escadrille N 31 du 1er octobre au 22 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 57 du 22 décembre 1916 au 29 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 31 du 29 janvier au 19 février 1917 - Ecole de Pau à compter du 19 février 1917 - Commandant l'escadrille cotière 490 de Sfax du 24 mars 1918 à la fin décembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 28 décembre 1918 - Affecté au 9ème régiment d'infanterie coloniale stationné à Hanoï (Tonkin) comme adjoint du chef de corps - Mis à la retraite pour blessures de guerre et rayé des contrôles de l'armée à partir du 5 octobre 1925 - Affecté au 4ème régiment de tirailleurs coloniaux - Domicilié 10, rue Miron à Nice.

Ltt Antoine de Dampierre, pilote de l’escadrille V 21 photographié en octobre 1915 - Photo Louis Dubuis transmis par sa famille que je remercie pour son aide.
Ltt Antoine Henri de Dampierre - Né le 4 octobre 1887 à Fontainebleau - Fils de Septime de Dampierre et Augustine Charlotte Séguier - Engagé au 8ème régiment de Dragons en novembre 1907 - Affecté au 16ème régiment de Dragons en août 1914 - Passé à l’aéronautique militaire, le 8 juillet 1914 - Observateur de l'escadrille C 11 du 8 juillet au 14 décembre 1914 - Observateur de l'escadrille MF 22 du 14 décembre 1914 au 21 janvier 1915 - Nommé Lieutenant en janvier 1915 - Brevet de pilote militaire n° 930 obtenu à l'école d'aviation de d'Avord, le 12 mai 1915 - Ecole d'aviation militaire d’Avord jusqu’au 16 juin 1915 - GDE du 16 juin au 20 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille V 21 / C 21 / C 219 du 20 juillet 1915 au 19 novembre 1917 - Retour de convalescence, le 21 août 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 8 novembre 1916 - Décédé des suites de maladie à Vauxbuin (02), le 19 novembre 1917 - Probablement des suites d'une blessure de guerre - Croix de Guerre - Médaille britannique - 2 citations à l'ordre de l'armée.

Les lieutenants Marc Zuber et Paul Weiller, observateurs de l’escadrille V 21 en octobre 1915 - Photo Louis Dubuis transmis par sa famille que je remercie pour son aide.
Ltt Paul Louis Weiller - Né le 29 juillet 1893 à Paris (75) - Fils de Lazare Weiller et d'Alice Javal - Domiciliés 36, rue de la Bienfaisance à Paris (75) - Profession avant guerre Ingénieur de l'école Centrale de Paris - Diplomé en 1914 - Engagé au 11ème régiment d'artillerie, le 1er octobre 1912 - Affecté au 57ème régiment d'artillerie en août 1914 - Nommé Sous-lieutenant, le 2 août 1914 - Passé à l’aéronautique militaire comme observateur, le 4 mars 1915 - Observateur de l'escadrille MF 22 du 10 mars 1915 au 2ème trimestre 1915 - Observateur de l'escadrille V 21 du 2ème trimestre 1915 au 14 avril 1915 - Observateur de l'escadrille MF 40 du 14 au 23 avril 1915 - Observateur de l'escadrille V 21 du 23 avril 1915 au XXX - Brevet de pilote militaire n° 1309 du 4 août 1915 - Pilote de l'escadrille V 21 / C 21 / C 219 du 3ème trimestre 1915 au 28 juillet 1916 - Blessé au combat par une balle de mitrailleuse, le 28 septembre 1915 - Blessé au combat, le 7 août 1916 - Hospitalisé et convalescence jusqu'à 2 juillet 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 10 juillet 1916 - Détaché comme pilote de l'escadrille Espinasse en Italie du 23 mai au 15 juillet 1917 - Commandant de l'escadrille C 224 du 7 septembre 1917 au 23 juillet 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur en 1918 - Croix de Guerre - Douze citations à l'ordre de l'armée - Une citation à l'ordre du régiment - Directeur de la société Gnôme et Rhône de 1922 à 1940 - Marié à Paris (75) avec la princesse Ghica, le 29 août 1922 - Achète la CIDNA en 1925 - Divorce, le 25 mars 1931 - Marié à Aliki Diplarakou, Miss Europe 1930, le 31 ocotbre 1932 - Un des premiers administrateurs d'Air France - Arrêté à Royat, le 6 octobre 1940 - Déchu de sa nationalité française par le gouvernement de Vichy, le 29 octobre 1940 - Mis en résidence surveillée à Marseill - S'évade par le Maroc en janvier 1942 - Après guerre, investit dans le pétrole et le gaz naturel - Devient un important mécène en soutenant la rénovation du château de Versailles, en aidant plusieurs artistes - Entre à l'Académie des Beaux-Arts en 1965 - Décédé à Genève, le 6 décembre 1993.
Ltt Marc Eugène Zuber - Né le 7 avril 1895 au 52, rue de Vaugirard à Paris 6ème (75) - Fils de Jean Henri Zuber (artiste peintre) et de Hélène Adèle Risler - Ils ont eu trois enfants : Yves (1884), André (1891) et Marc (1895) - Parents domiciliés au 19, rue Vavin à Paris (75) en 1915 - Profession avant guerre Etudiant - A réussi le concours d'entrée à l'école polytechnique en 1914 - Classe 1915 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1837 - Engagé volontaire pour huit ans, au titre du 32ème régiment d'artillerie, le 14 août 1914 - Nommé Brigadier, le 15 décembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 26 février 1915 - Affecté au 21ème régiment d'artillerie de campagne du 26 février 1915 au 15 mars 1915 - Observateur de l'escadrille V 21 / C 21 / C 219 du 15 mars 1915 au 13 mai 1917 - En subsistance à l'escadrille MF 40 du 11 au 15 août 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 1er juin 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 novembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 mai 1917 - Détaché en mission, à compter du 13 mai 1917 - Détaché à l'escadrille Espinasse en Italie du 23 mai au 28 juin 1917 - Grièvement blessé au cours d'un accident d’avion sur le terrain d'aviation de Venise (Italie), le 25 juin 1917 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 27 juin 1917 - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital maritime de Venise, le 29 juin 1917 - Nommé Lieutenant, le 6 juillet 1917 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 1182) de la mairie du 6ème arrondissement de Paris - Pam - CCC de l'escadrille V 21 / C 21 / C 219 - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - MpF - LO - JORF - Site Internet "Geneanet" - Journal Dernière mise à jour : 8 février 2023.
Citation à l'ordre de l'armée du Slt Marc Eugène Zuber, observateur à l'escadrille C 21, en date du 20 novembre 1916 : "Officier d'une intelligence remarquable et d'une rare bravoure. A fait comme photographe en avion dans des conditions exceptionnellement périlleuses, des reconnaissances éloignées d'où il a rapporté des renseignements précieux. A réussi de très nombreux réglages de tir à longue portée, tenant l'air plusieurs heures, malgré la présence d'une puissante aviation ennemie. Chef des observateurs de son escadrille, a montré ses brillantes qualités d'organisation qui ont permis à l'escadrille C. 21 de se classer parmi les meilleures."
Citation à l'ordre de l'armée du Slt Marc Eugène Zuber, observateur à l'escadrille C 219, en date du 11 mai 1917 : "A exécuté de nombreux réglages à très longue portée qu'il a réussi complètement malgré la présence des avions et la précision des canons ennemis. Le 16 avril, a exécuté un réglage éloigné d'un très grand intérêt militaire pendant sept heures. Le 5 mai, obligé d'atterrir, son avion ayant été atteint dans ses œuvres vives par des éclats d'obus, est reparti aussitôt et a réussi et exécuté intégralement la mission importante qui lui avait été confiée."
Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Marc Eugène Zuber du 21ème régiment d'artillerie, observateur d'artillerie à l'escadrille Espinasse, en date du 27 juin 1917 : "Observateur de grande valeur, s'est toujours proposé pour les missions les plus difficiles et les plus dangereuses. Très grièvement blessé au cours d'un vol d'observation sur le front."

Ltt Paul-Louis Weiller, observateur de l'escadrille V 21 en 1915 - Photo Louis Dubuis transmis par sa famille que je remercie pour son aide.
Ltt Paul Louis Weiller - Né le 29 juillet 1893 à Paris (75) - Fils de Lazare Weiller et d'Alice Javal - Domiciliés 36, rue de la Bienfaisance à Paris (75) - Profession avant guerre Ingénieur de l'école Centrale de Paris - Diplomé en 1914 - Engagé au 11ème régiment d'artillerie, le 1er octobre 1912 - Affecté au 57ème régiment d'artillerie en août 1914 - Nommé Sous-lieutenant, le 2 août 1914 - Passé à l’aéronautique militaire comme observateur, le 4 mars 1915 - Observateur de l'escadrille MF 22 du 10 mars 1915 au 2ème trimestre 1915 - Observateur de l'escadrille V 21 du 2ème trimestre 1915 au 14 avril 1915 - Observateur de l'escadrille MF 40 du 14 au 23 avril 1915 - Observateur de l'escadrille V 21 du 23 avril 1915 au XXX - Brevet de pilote militaire n° 1309 du 4 août 1915 - Pilote de l'escadrille V 21 / C 21 / C 219 du 3ème trimestre 1915 au 28 juillet 1916 - Blessé au combat par une balle de mitrailleuse, le 28 septembre 1915 - Blessé au combat, le 7 août 1916 - Hospitalisé et convalescence jusqu'à 2 juillet 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 10 juillet 1916 - Détaché comme pilote de l'escadrille Espinasse en Italie du 23 mai au 15 juillet 1917 - Commandant de l'escadrille C 224 du 7 septembre 1917 au 23 juillet 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur en 1918 - Croix de Guerre - Douze citations à l'ordre de l'armée - Une citation à l'ordre du régiment - Directeur de la société Gnôme et Rhône de 1922 à 1940 - Marié à Paris (75) avec la princesse Ghica, le 29 août 1922 - Achète la CIDNA en 1925 - Divorce, le 25 mars 1931 - Marié à Aliki Diplarakou, Miss Europe 1930, le 31 ocotbre 1932 - Un des premiers administrateurs d'Air France - Arrêté à Royat, le 6 octobre 1940 - Déchu de sa nationalité française par le gouvernement de Vichy, le 29 octobre 1940 - Mis en résidence surveillée à Marseill - S'évade par le Maroc en janvier 1942 - Après guerre, investit dans le pétrole et le gaz naturel - Devient un important mécène en soutenant la rénovation du château de Versailles, en aidant plusieurs artistes - Entre à l'Académie des Beaux-Arts en 1965 - Décédé à Genève, le 6 décembre 1993.

De gauche à droite, Slt Louis Blandin, observateur et Ltt André, officier de renseignements de l'escadrille V 21 - Photo Louis Dubuis transmis par sa famille que je remercie pour son aide.
Slt Louis Charles Joseph Blandin - Né le 5 août 1892 à Triey-Saint-Léger (Côte d’Or) - Affecté au 1er régiment artillerie de campagne du 6 octobre 1913 au 6 juillet 1915 - Observateur de la 4ème armée à partir du 3 août 1915 - Observateur de l'escadrille V 21 du 3 août 1915 au 1er janvier 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 1er au 25 janvier 1916 - Observateur de l'escadrille MF 8 du 25 janvier au 12 mars 1916 - Grièvement blessé au cours d’une collision aérienne, avec un autre avion de la MF 8, le 12 mars 1916 - Décédé des suites de ses blessures à l’ambulance 8/11 de la maison forestière de Saint-Rémy-sous-Bussy, le même jour -
* Ltt André, officier interprète de 2ème classe et officier de renseignements de l'escadrille V 21 - pas de fiche MdH et de renseignement complémentaire.

Sgt Adolphe Comès, pilote de l’escadrille V 21 et détaché à la 10ème section d'avions canon affectée à l'escadrille VB 103, photographié en compagnie de ses mécaniciens - Photo Louis Dubuis transmis par sa famille que je remercie pour son aide.
Sgt Adolphe Léon Comès - Né le 11 février 1889 à Perpignan - Service militaire au 19ème régiment de train des équipages, le 5 août 1905 - Chauffeur au GQG - Affecté au 89ème régiment d'infanterie - Brevet de pilote militaire n° 897 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 4 mai 1915 - Ecole d’Avord jusqu’au 10 mai 1915 - Pilote du CRP - Pilote de l'escadrille V 21 du XXX au 16 octobre 1915 - Détaché à la 10ème section d'avions canon affectée à l'escadrille V 21 du XXX au 16 octobre 1916 - Tué dans un accident aérien en compagnie du Sgt Léon Hourlier, le 16 octobre 1915 à Saint-Etienne-au-Temple.

Ltt Henri de Ponton d’Amécourt et Ltt Paul Weiller, observateurs de l’escadrille V 21 en octobre 1915 - Photo Louis Dubuis transmis par sa famille que je remercie pour son aide.
Ltt Henri de Ponton d’Amécourt - Né le 27 janvier 1893 à Alençon (Orne) - Fils de Marie Joseph Maurice du Ponton d'Amécourt et de Blanche Lyautey - Unité d'origine 1er régiment de Génie - Observateur de l'escadrille V 21 / C 21 du 3ème trimestre 1915 au 24 octobre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 28 octobre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1856 obtenu le 24 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille V 21 du 24 octobre 1915 au 18 janvier 1916 - En stage à l'école de l'artillerie de Fontainebleau du 1er au 31 décembre 1915 - Croix de Guerre avec palme à la même date - Commandant de l'escadrille F 211 du 18 janvier au 26 septembre 1916 - Tué au cours d'un combat aérien, en compagnie du Slt Georges Martinot, à bord d'un Farman F 46, qui s'est écrasé dans le bois de St-Pierre-Waast près de Rancourt, le 26 septembre 1916.
Ltt Paul Louis Weiller - Né le 29 juillet 1893 à Paris (75) - Fils de Lazare Weiller et d'Alice Javal - Domiciliés 36, rue de la Bienfaisance à Paris (75) - Profession avant guerre Ingénieur de l'école Centrale de Paris - Diplomé en 1914 - Engagé au 11ème régiment d'artillerie, le 1er octobre 1912 - Affecté au 57ème régiment d'artillerie en août 1914 - Nommé Sous-lieutenant, le 2 août 1914 - Passé à l’aéronautique militaire comme observateur, le 4 mars 1915 - Observateur de l'escadrille MF 22 du 10 mars 1915 au 2ème trimestre 1915 - Observateur de l'escadrille V 21 du 2ème trimestre 1915 au 14 avril 1915 - Observateur de l'escadrille MF 40 du 14 au 23 avril 1915 - Observateur de l'escadrille V 21 du 23 avril 1915 au XXX - Brevet de pilote militaire n° 1309 du 4 août 1915 - Pilote de l'escadrille V 21 / C 21 / C 219 du 3ème trimestre 1915 au 28 juillet 1916 - Blessé au combat par une balle de mitrailleuse, le 28 septembre 1915 - Blessé au combat, le 7 août 1916 - Hospitalisé et convalescence jusqu'à 2 juillet 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 10 juillet 1916 - Détaché comme pilote de l'escadrille Espinasse en Italie du 23 mai au 15 juillet 1917 - Commandant de l'escadrille C 224 du 7 septembre 1917 au 23 juillet 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur en 1918 - Croix de Guerre - Douze citations à l'ordre de l'armée - Une citation à l'ordre du régiment - Directeur de la société Gnôme et Rhône de 1922 à 1940 - Marié à Paris (75) avec la princesse Ghica, le 29 août 1922 - Achète la CIDNA en 1925 - Divorce, le 25 mars 1931 - Marié à Aliki Diplarakou, Miss Europe 1930, le 31 ocotbre 1932 - Un des premiers administrateurs d'Air France - Arrêté à Royat, le 6 octobre 1940 - Déchu de sa nationalité française par le gouvernement de Vichy, le 29 octobre 1940 - Mis en résidence surveillée à Marseill - S'évade par le Maroc en janvier 1942 - Après guerre, investit dans le pétrole et le gaz naturel - Devient un important mécène en soutenant la rénovation du château de Versailles, en aidant plusieurs artistes - Entre à l'Académie des Beaux-Arts en 1965 - Décédé à Genève, le 6 décembre 1993.

Chef de bataillon Albert Edmond Mézergues - Né le 5 novembre 1886 à St Chaptes (Gard) - Fils de Jean Mézergues et de Pauline Amelhat - Classe 1906 - Recrutement de Toulouse sous le n° matricule 1672 - Engagé volontaire pour 5 ans au 12ème régiment de Hussards, le 5 novembre 1904 - Nommé Brigadier, le 11 mai 1905 - Nommé Maréchal de Logis, le 6 mars 1906 - Marié avec Eugènie Carrière, le 7 juillet 1913 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 9 décembre 1913 - Brevet de pilote civil n° 1677 décerné par l'Aéroclub de France, obtenu sur avion Voisin, le 10 juillet 1914 - Brevet de pilote militaire n° 537 obtenu à l'école de Reims, le 30 août 1914 - Médaille militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 21 octobre 1914 - Pilote de l'escadrille V 21 du 3ème trimestre 1914 au 19 mai 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 5 mai 1915 - Pilote de la 2ème section d'avions canon - Convalescence jusqu'au 3 août 1915 - Pilote réceptionneur des avions Voisin sur le terrain de St-Cyr du 11 août au 8 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille VC 113 du 8 septembre au 20 octobre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée le 1er février 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 12 avril 1916 - Pilote de l'escadrille de l'escadrille V 90 S du 27 mars au 19 mai 1916 - Pilote de l'escadrille V 84 S du 19 mai au 17 août 1916 - Nommé Lieutenant, le 27 juin 1916 - Convalescence d'août 1916 au 30 octobre 1916 - Chevalier de la Couronne Roumanie - Pilote de l'escadrille N 79 du 29 janvier au 6 juillet 1917 - Gelure complète de la figure au cours d'une expédition, le 23 mars 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, le 11 avril 1917 - Pilote et commandant de l'escadrille SOP 129 du 4 août au 22 août 1917, date de sa capture - Citation à l'ordre de l'armée le 14 août 1917 - Fait prisonnier au retour d'une mission de bombardement sur Fribourg-en-Brigsau, le 22 août 1917 - Interné à Mulheim, Carlsruhe, Lanfshut, Burg bei Maddeburg, Francfort-sur-le Mein - Evadé d'Allemagne en compagnie du Ltt Marchal, le 26 février 1918 - Habillé en ouvrier, sort du camp caché dans une voiture bachée - Voyage en chemin de fer de Francfort-sur-le-Mein à Aix-la-Chapelle - Passe la frontière, le 28 février - Lauréat de la grande médaille d'or de l'Aéro-club de France - Pilote du GDE du 17 avril au 18 mai 1918 - Pilote de l'escadrille BR 134 du 18 au 23 mai 1918 - Pilote et commandant de l'escadrille BR 131 du 23 mai au 13 octobre 1918 - Blessé à la tête en combat aérien, entre Montdidier et Roye, le 25 juin 1918 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 14 août 1918 - Sept victoires homologuées pendant la 1ère guerre mondiale - Nommé Capitaine à titre définitif, le 25 décembre 1918 - Dirigé sur la STAé pour être affecté à la mission temporaire aux Etats-Unis, le 1er mars 1919 - Nommé Commandant l'escadrille VR 541 (devenue 7ème escadrille de l'aviation militaire d'Afrique) du 18 avril 1919 au 10 mars 1920 - Officier de la Légion d'Honneur, le 9 juillet 1919 - Marié avec Mlle Isabelle Louise Albertine Pélisson, le 19 juillet 1919 - Dirigé sur l'école des mécaniciens de Bordeaux pour suivre un cours de trois mois, le 10 mars 1920 - Placé en position de "Hors cadre Aéronautique", le 21 mai 1920 - Affecté au 36ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Affecté au 35ème régiment d'aviation, pour le compte de l'aéronautique de l'armée française du Levant, le 25 décembre 1920 - Affecté au 12ème régiment d'aviation, le 2 septembre 1922 - Commandant la 2ème escadrille du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt, le 3 septembre 1922 - Désigné pour suivre le cours de tir et de bombardement au centre d'instruction de Cazaux, le 17 janvier 1923 - Nommé Adjoint au commandant du 1er groupe du 12ème RAB, le 17 octobre 1923 - Commandant du 1er groupe de bombardement du 12ème RAB de Neustadt, le 8 février 1924 - Désigné comme directeur des cours d'observateurs et de mitrailleurs de Meknès, le 17 octobre 1924 - Nommé Chef de bataillon, le 24 mars 1925 - Commandant du 37ème régiment d'aviation - Blessé au combat par une balle au coude gauche, le 28 avril 1925 - Grièvement blessé, d'une balle au ventre, au cours d'une mission de reconnaissance, en basse altitude, sur le plateau de l'Ourtzagh (Maroc) pendant la guerre du Rif, le 14 mai 1925 - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital Auvert de Fès (Maroc), le 15 mai 1925 - Commandeur de la Légion d'Honneur à titre posthume, le 15 mai 1925 - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
* Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée en date du 21 octobre 1914 : "Fait preuve chaque jour d'un dévouement, d'une tenacité et d'un mépris absolu du danger, volant jusqu'à l'extémité de ses forces et celle de son avion. Exécute jusqu'à 4 vols par jour pour revenir bombarder plusieurs fois de suite les objectifs les mieux défendus par l'artillerie allemande. A lancé dans une même journée jusqu'à 18 bombes et 5.500 fléchettes. N'a pas hésité à poursuivre un avion ennemi jusque dans ses lignes et a attaquer à plusieurs reprises un Drachen."
* Citation n° 26 à l'ordre de l'armée d'Orient du Slt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille V 90, en date du 1er février 1916 : "Bravoure au-dessus de tout éloge, exécutant quand le temp le permet plusieurs bombardements par jour."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Slt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille V 90, en date du 12 avril 1916 : "Pilote ardent, brave et adroit. Se distingue presque journellement, volant de jour et de nuit jusqu'au surmenage. Le 23 mars , au cours d'un bombardement, a livré combat dans les lignes adverses à un avion ennemi qui a été abattu. Le 27 mars a, par l'habileté de sa manoeuvre, permis à son observateur d'abattre un avion ennemi. A déjà reçu la croix de guerre."
* Citation n° 293 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille N 79, en date du 1er avril 1917 : "Officier au-dessus de toute éloge, toujours prêt à courir au danger et réclamant les missions les plus difficiles et les plus dangereuses. Le 17 mars, sans protection, a continué sa mission jusqu'au bout, loin dans les lignes ennemies, malgré un combat avec cinq avions. Le 18 mars, poursuivant l'ennemi en retraite, l'a mitraillé à moins de 200 mètres, semant la panique. Le 21 mars, a exécuté une reconnaissance mointaine à très basse altitude, revenant avec son avion criblé de balles et d'éclats d'obus, mitraillant les servants d'une batterie. Le 23 mars, par une température exceptionnellement rigoureuse, a complétement terminé sa mission, revenant avec les renseignements les plus précieux, la figure complétement gelée. Déjà cité trois fois à l'ordre du jour."
* Citation n° 23 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille SOP 129, en date du 14 août 1917 : "Officier d'une bravoure légendaire, a 500 heures de vol au-dessus de l'ennemi, a abattu deux avions et un Drachen ennemi. Le 11 août 1917, a exécuté un raid de bombardement de 500 km dans les lignes allemandes."
* Citation n° 576 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille SOP 129, en date du 12 mai 1918 : "Officier d'une modestie qui égale sa bravoure légendaire est pour tous un superbe exemple d'énergie inlassable et de courage réfléchi. Le 22 août 1917, au cours d'un bombardement sur Fribourg, ayant son gouvernail de profondeur atteint par la DCA à son arrivée sur l'objectif, néanmoins exécute sa mission. Recherchant à regagner nos lignes, attaqué par plusieurs avions ennemis. Son moteur perçé de balles, a dû atterrir près de Colmar. Blessé à l'atterrissage. Pendant toute sa captivité, a constamment préparé son évasion rendue de plus en plus difficile par de nombreux changements de camps. par son opiniatre volonté, a réussi à s'évader le 26 février après 6 mois seulement de captivité. Aussitôt arrivé en France, a demandé à reprendre sa place parmi les camarades du groupe de bombardement n° 4."
* Citation n° 8445 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, commandant de l'escadrille BR 131, en date du 13 juillet 1918 : "Pilote du plus grand courage assurant le commandement d'une escadrille de bombardement avec la vigueur et l'entrain qui ne l'ont jamais quitté. Toujours en tête de son unité, la conduisant jusqu'à trois fois par jour loin chez l'ennemi, a ramené son avion criblé de balles dans de violents combats. Exécutant son entier bombardement au cours d'une lutte contre des adversaires supérieurs en nombre, a abattu son quatrième avion ennemi. Une blessure. Médaille Militaire pour faits de guerre. Quatre citations."
* Citation n° 8629 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, commandant de l'escadrille BR 131, en date du 19 juillet 1918 : "Excellent commandant d'escadrille et brillant pilote de guerre et pour tous ses subordonnés, un exemple d'énergie, de magnifique bravoure en même temps que de modestie. Au cours d'une expédition de bombardement après un premier combat, a soutenu une seconde attaque contre de nombreux adversaires. Blessé grièvement, son mitrailleur hors de combat, a réussi à atterrir dans nos lignes sous le feu de l'ennemi. Une blessure antérieure. Médaille Militaire pour faits de guerre. Six citations."
* Citation n° 10.509 à l'ordre de l'armée du Cne Albert Edmond Mézergues du 12ème régiment de Hussards, commandant de l'escadrille BR 131, en date du 10 octobre 1918: "Ne cesse de prodiguer les preuves d'une éclatante et audacieuse bravoure et communique à son escadrille, son entrain et son invincible confiance dans le succès de toutes ses entreprises. Dans les offensives d'août et septembre, intervenant avec une fougue admirable, à la tête de ses pelotons, dans la poirsuite de l'ennemi, bombardant et mitraillant les rassemblements et les convois à très basse altitude, a contribué au succès de nos armes. Le 12 septembre 1918, a exécuté ainsi deux expéditions par un temps extrêmement pénible, attaquant l'ennemi à 300 mètres. Le 14 septembre, a conduit son escadrille sur une gare éloignée du champ de bataille et a réussi à l'atteindre en combattant pendant toute la route contre un ennemi trois fois supérieur en nombre. Au cours de la lutte, a abattu son sixième avion ennemi. Deux blessures. Médaillé Militaire et Chevalier de la Légion d'honneur pour faits de guerre. Six citations."
* Citation n° 84 à l'ordre de la 1ère division de l'armée du Levant du Cne Albert Edmond Mézergues, en date du 22 novembre 1921 : "Officier doué des plus belles qualités militaires et qui a exercé avec maitrise le commandement des escadrilles de la 1ère division du Levant. D'une audace devenue légendaire dans son arme, n'a cessé de donner à son personnel l'exemple de dévouement et de l'abnégation. A toujours pris part en tête de ses avions aux mission les plus périlleuses et a rendu ainsi aux troupes de la 1ère division les plus signalés services."
* Citation n° 148 à l'ordre de l'armée du Cne Albert Edmond Mézergues, en date du 23 septembre 1922 : "Officier d'un allant, d'une bravoure et d'un mérite tout à fait exceptionnel. Toujours au premier rang dans l'action. Vient encore de se signaler pour la manière remarquable par laquelle il a conduit son escadrille lors des bombardements des 24 et 27 dans le Djbil druze et a obtenu un superbe rendement."
* Citation n° 166 à l'ordre de la DOE du Cne Albert Edmond Mézergues : "A accompli brillamment un raid aérien de reconnaissance et a fait preuve des plus belles qualités d'énergie et d'endurance en couvrant en 11 heures 15 une distance de 1300 km dans des conditions atmosphériques très défavorables."
* Commandeur de la Légion d'Honneur et citation n° 84 à l'ordre de l'armée du Chef de bataillon Albert Edmond Mézergues, en date du 10 juillet 1925 : "Mézergues (Albert), chef de bataillon au 37ème régiment d'aviation. Officier au 16 juin 1920. Pour prendre rang du 15 mai 1925. Titres exceptionnels : d'une bravoure légendaire, ayant un magnifique passé de guerre et des qualités de commandement qui faisait de lui un chef d'aviation hors pair. A donné le plus bel exemple pendant plusieurs semaines à ses équipages dans une période critique. Blessé une première fois. A repris presque aussitôt son poste de combat et a été blessé bientôt après très grièvement dans une mission effectuée à basse altitude pour mieux reconnaitre l'ennemi. Croix de Guerre des TOE avec palmes."
* Citation n° 529 à l'ordre de l'armée du Chef de bataillon Albert Edmond Mézergues, en date du 5 juin 1925 : "Magnifique soldat. Chef d'aviation remarquable. Entraineur d'hommes, d'un courage inlassable. Donne constamment à son groupe le plus bel exemple d'énergie, d'allant, de dévouement aux autres armes et d'esprit de sacrifice. A eu son appareil plusieurs fois traversé par des balles, alors qu'il cherchait à déterminer exactement l'objectif de ses escadrilles. A eu le 15 avril 1925 son avion descendu à proximité d'un poste. Le 28, a été blessé d'une balle au bras, a néanmoins continué sa mission jusqu'au bout, indiqué l'emplacement des dissidents à la colonne puis à ses équipages avant de songer à se faire soigner."

Ltt Auguste Maximilien Edouard Perrault - Né le 1er août 1894 à Sennecey-le-Grand (Saône-et-Loire) - Fils de Louis Pierre Armand Perrault (ingénieur civil) et de Léontine Marine Laurence Alexandrine Niepce - Domiciliés à Sennecy-le-Grand (Saône-et-Loire) puis au 9, Quai de Retz à Lyon 1er arrondissement (Rhône) - Classe 1914 - Recrutement du bureau central de Lyon (Rhône) sous le matricule n° 1098 - A passé le concours d'entrée à l'école spéciale militaire de St-Cyr en juillet 1912 - Admis à l'école spéciale militaire de St-Cyr en septembre 1912 - Classé 446ème sur 470 au concours d'entrée - Doit effectuer une année de service militaire avant d'intégrer l'école de St-Cyr - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 148ème régiment d'infanterie, le 8 octobre 1912 - Nommé Caporal, le 15 avril 1913 - Nommé Aspirant, le 8 octobre 1913 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 158ème régiment d'infanterie, le 5 avril 1914 - Blessé par une fracture de l'humérus gauche avec section du nerf radial à Vacqueville (Meurthe-et-Moselle), le 25 août 1914 - Passé à l'école d'observation du Bourget, le 4 novembre 1915 - Observateur de l'escadrille V 21 (future escadrille 219) du 8 décembre 1915 au 26 janvier 1916 - Nommé Lieutenant, le 26 décembre 1915 - En subsistance à l'escadrille C 61 du 27 janvier au 4 février 1916 - Observateur de l'escadrille (*) de six Breguet V de chasse (dont n° 77, 78, 79, 80, 81) à moteur Renault 12Fb de 12 cylindres en V du 4 février au 16 mai 1916 - [* Il n'a pas été donné de numéro à cette unité qui était provisoire] - Cette nouvelle escadrille est rattachée au GB 4 qui est composé des escadrilles MF 29, C 61, MF 123 - Ces Breguet de chasse sont censés assurer l'escorte des avions du GB 4 - En moyenne, 6/7 avions de bombardement pour 2/3 Breguet - L'escadrille MF 29 est dédoublée et donne naissance à l'escadrille MF 123, le 11 février 1916 - Le 8 mars 1916, le Slt Perrault vole en équipage avec le Slt Michel Marinkovitch, lors du bombardement du terrain d'aviation d'Ensisheim - Le 18 mars 1916, le Slt Perrault vole en équipage avec le Slt Michel Marinkovitch, lors du bombardement du terrain d'aviation d'Habsheim et la gare de Mulhouse - Cette mission réunit 13 MF 11 à 80 Hp, 4 MF 11 bis à 130 Hp et 3 Breguet de chasse - Pendant cette mission, l'équipage livre combat et abat un AEG du FlAbt 48 dans les environs du terrain de Habsheim - L'équipage allemand était composé du OfStv Fritz Hopfgarten, Ltn Walter Kurth et VfW Max Wallat qui ont tous été tués - Citation n° 147 à l'ordre du régiment, en date du 28 février 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 mars 1916 - Cette décoration lui a été remise par le Cne Happe, commandant du GB 4, sur le front des troupes, le 29 mars 1916 - Le 27 avril 1916, il ne reste plus qu'un seul Breguet de chasse au GB 4 - Le 16 mai 1916, l'équipage Slt Marinkovitch / Slt Perrault amène le dernier Breguet de chasse sur le terrain de Luxeuil, où stationné le GB 4 - L'escadrille Breguet de chasse est dissoute - Les pilotes et observateurs / mitrailleurs de l'escadrille Breguet de chasse sont affectés à la MF 123 - Pilote de l'escadrille MF 123 du 16 mai au 16 juillet 1916 - Le Slt Marinkovitch est affecté à l'escadrille de Serbie - Le Slt Perrault observateur / mitrailleur de Marinkovitch demande à partir avec son pilote en Serbie - Le 25 mai, départ du pilote pour la Serbie - Le 22 juin, en équipage avec le Cal de Peyerhimhoff, à bord d'un Nieuport 12, participe au bombardement de la gare et des casernes de Mulhouse - Citation à l'ordre de l'aéronautique du 4ème groupe de bombardement, en date du 2 juillet 1916 - Partis à 0h15 pour un bombardement de nuit, en équipage avec Ltt Georges Lehmann, à bord du Farman F 40 n° F 1898, le 16 juillet 1916 - Ne sont pas rentrés de mission - Ont été contraints d'atterrir en zone occupée par les Allemands et ont été faits prisonniers - Internés dans les camp de prisonniers de Freiburg - Citation n° 132 à l'ordre du 4ème groupe de bombardement, en date du 29 juillet 1916 - Transférés sur le camp de prisonniers d'Heidelberg, le 31 juillet 1916 - Nommé Capitaine, le 6 juillet 1917 - Transférés dans le camp de prisonniers de Trier, le 19 juillet 1917 - Transférés sur le camp de Magdebourg, le 23 janvier 1918 - Transférés dans le camp de prisonniers de Puchheim, le 14 juin 1918 - Rentré en France après l'Armistice - Réaffecté, sur sa demande, au 158ème régiment d'infanterie, le 14 janvier 1919 - Affecté au 412ème régiment d'infanterie, 9 juillet 1919 - Le régiment est engagé au Levant, sur la région de la Cilicie, à partir du 26 juin 1920 - La Cilicie est la région de plaines alluviales et de plateaux qui s'étend au Sud-Est de l'Asie Mineure, entre l'Anatolie et la Syrie - Cette région a été évacuée par les troupes turques avec l'Armistice - Le 11 avril 1920, après le siège d'Ourfa, une colonne se met en route sur la route de Seroudj - La troupe emportent ses armes, les munitions et trois jours de vivre - La 3ème compagnie du 412ème RI, réduite à trois sections, fournit l'avant-garde sous les ordres du Cne Perrault - Après avoir parcouru 15 km, la colonne s'engage dans la vallée étroite de Ferish-Pacha - Une fusillade extrêmement violente partant des hauteurs est dirigée sur l'arrière-garde et le convoi - Le convoi est immobilisé par la mort des animaux de bat - La colonne qui fait 1300 mètres de long est attaquée de partout à la fois - Après avoir épuisé ses munitions, l'arrière-garde tombe ainsi que le convoi qui est mis au pillage - Les rebelles se concentrent ensuite sur l'avant-garde - Ayant consommé presque toutes les munitions, une tentative pour parlementer est tentée - Elle n'aura pas lieu, les assaillants attaquent soudain en nombre et débordent les Français - Sept officiers sont tués - Les deux derniers, le Cne Perrault et le Slt Deloire de l'avant-garde, rassemblent une quarantaine d'hommes encore valides et se dirigent vers l'Ouest - Après avoir scindé les survivants en deux groupes, celui du Cne Perrault fut entièrement détruit avant d'arriver à Biridjik - Le Cne Auguste Perrault a été tué au combat, à la tête de son groupe, le 11 avril 1920 - Son corps et celui de ses hommes n'ont jamais été retrouvés - L'autre groupe fut arrêté à son tour par les cavaliers Kurdes, les déshabillèrent entièrement mais contre toute attente, les laissèrent en vie - Après avoir erré dans le désert, puis faits prisonniers, ils furent finalement libéré, le 31 mai 1920 - Le siège d'Ourfa et l'attaque de la colonne à Ferish-Pacha a coûté 36 tués, 63 disparus et 16 prisonniers au 412ème RI - Déclaré décédé par le tribunal de Lyon (Rhône), le 05 avril 1922 - Photo transmise par Laurent Bellet que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 25) de la commune de Sennecey-le-Grand (Saône-et-Loire) - Pam - Fiche matricule du bureau Central de Lyon conservée aux archives départementales du Rhône - CCC de l'escadrille V 21 - CCC de l'escadrille C 61 - CCC de l'escadrille MF 29 - JORF - Bailey/Cony - JMO de GB n° 4 cote SHD Z 269 12/1 - CICR - Base de données "Autres théâtres d'opérations" du site "Mémoire des Hommes" - Historique régimentaire du 412ème régiment d'infanterie mis en ligne par le site "Mémoire des Hommes" - Dernière mise à jour : 25 novembre 2021.
* Citation n° 47 à l'ordre du 158ème régiment d'infanterie, en date du 28 février 1916 : "A pris, pendant deux jours, le commandement de sa compagnie, après la mise hors de combat des autres officiers de la compagnie, Blessé grièvement le 25 août 1914, a tenu, malgré l'état fonctionnel du bras gauche qui ne lui permettait pas de continuer à servir dans son corps, a se faire affecter au service de l'aviation, comme officier observateur."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Auguste Perrault, observateur à l'escadrille Breguet, groupe de bombardement n° 4, en date du 24 mars 1916 : "Officier d'infanterie servant dans l'aviation à la suite d'une grave blessure reçue le 25 août 1914. A toujours fait preuve d'un allant au-dessus de tout éloge. A abattu un avion allemand au cours d'une expédition de bombardement."
* Citation à l'ordre de l'aéronautique du 4ème groupe de bombardement du Ltt Auguste Perrault, observateur à l'escadrille MF 123, en date du 2 juillet 1916 : "Observateur consciencieux, courageux et plein d'initiative. Rend d'excellents services au 4ème groupe de bombardement."
* Citation n° 132 à l'ordre du 4ème groupe de bombardement, en date du 29 juillet 1916 : "Officier d'infanterie, blessé au début de la guerre, d'un calme et d'un courage remarquables. Observateur de 1er ordre, déjà Chevalier de la Légion d'Honneur. Cité à l'ordre de l'armée et du GB 4. Disparu au cours d'un bombardement de nuit."

Cne François Emmanuel Marie Gobert comte de Briey - Né le 16 juillet 1888 à Germigny-l'Evêque (Seine-et-Marne) - Fils de Florimont René, comte de Briey (Colonel au 5ème régiment de Hussards en garnison à Pont-à-Mousson) et de Marie Eugènie Charlotte Cécile Gobertine Josephe d'Apremont de Lynden - Domicilié en 1908 à Génaville (Meurthe-et-Moselle) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1908 - Recrutement de Briey sous le matricule n° 1205 - Admis à l'école militaire spéciale de Saint-Cyr suite au concours d'entrée de 1906 - Classé 58ème sur 270 au concours d'entrée de l'école militaire spéciale de St-Cyr - Engagé volontaire pour 4 ans au titre du 2ème bataillon de chasseurs à pied pour effectuer une année de service militaire, à compter du 10 octobre 1906 - Nommé Caporal, le 24 février 1907 - Après une année au 2ème bataillon de chasseurs, reprend sa formation d'officier à l'école de St-Cyr du 18 octobre 1907 au 5 octobre 1909 - Nommé Sous-lieutenant, le 1er octobre 1909 - Affecté au 2ème régiment d'infanterie coloniale, caserné à Brest (Finistère), le 5 octobre 1909 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1910 - Maintenu en France par permutation, le 23 octobre 1910 - Membre de l'Aéroclub de France, en date du 3 novembre 1910 - Désigné par servir au bataillon de l'Afrique occidentale française (AOF), accomplissant un stage au camp d'aviation militaire de Châlons - Départ colonial reporté à une date ultérieure - Passé à l'aéronautique militaire comme pilote, le 1er février 1911 - Brevet de pilote civil n° 492 délivré par l'Aéroclub de France, le 24 mai 1911 - Brevet de pilote militaire n° 53 délivré le 29 septembre 1911 - Mis en activité hors cadre au titre du service de l'aviation militaire et affecté au 25ème bataillon de sapeurs aérostiers du 1er régiment de Génis, le 23 décembre 1911 - Blessé en service aérien commandé à Villacoublay lors d'un accident d'avion, le 6 mai 1912 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 14 juillet 1913 - Commandant de l'escadrille V 21 (future escadrille C 219) du 2 au 31 août 1914 - Nommé adjoint au commandant du Parc n° 4 du 18 février au 1er avril 1915 - Pilote de l'escadrille VB 109 du 1er avril au 16 septembre 1915 - Nommé Capitaine, le 3 septembre 1915 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 septembre 1915 - Nommé Capitaine, le 3 septembre 1915 - Commandant de l'escadrille VB 108 du 16 septembre 1915 au 10 mai 1916 - Nommé Inspecteur du matériel d'aviation (armement) du 10 mai 1916 au 13 décembre 1918 - Affecté à la section technique de l'aéronautique militaire, le 13 décembre 1918 - En congé sans solde de deux ans - Classé "Hors cadre" aéronautique, le 5 mai 1920 - Maintenu en congé sans solde - Passé sur ordre au 2ème régiment de bombardement, le 10 mai 1920 - Affecté au 21ème régiment d'aviation, par changement de dénomination, le 1er août 1920 - Congé sans solde prend fin, le 10 juin 1922 - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique, le 24 mai 1922 - Marié avec Mlle Louise Joséphine Paule Marie Amélie d'Harcourt en mairie du 7ème arrondissement de Paris, le 8 mars 1924 - Domicilié au 42, rue du Général Foy à Paris (75) en 1924 - Affecté à l'inspection du matériel technique et des installations techniques de l'aéronautique militaire, le 12 juin 1925 - Rayé du personnel navigant, n'ayant pas effectué d'épreuves pendant deux semestres consécutifs, le 1er juillet 1926 - Admis en situation de disponibilité pour une période de 5 ans, à compter du 1er juillet 1929 - A effectué une période d'instruction obligatoire de 5 semaines à la section technique de l'artillerie du 10 février au 15 mars 1930 - A effectué une période obligatoire à l'inspection du matériel et des installations des forces aériennes du 7 au 14 juin 1930 - Nommé Chef de Bataillon, le 25 septembre 1930 - A effectué une période d'instruction obligatoire à l'inspection du matériel et des installations des forces aériennes du 10 juin au 14 juillet 1931 - A effectué une période d'instruction volontaire à l'inspection du matériel et des installations des forces aériennes du 25 novembre au 24 décembre 1932 - A effectué une période d'instruction obligatoire à l'inspection du matériel et des installations des forces aériennes du 10 février au 17 mars 1933 - A effectué une période d'instruction volontaire à l'inspection du matériel et des installations des forces aériennes du 18 mars au 1er avril 1933 - Affecté au 31ème régiment d'aviation, le 9 mai 1933 - Rappelé, à titre permanent, au service actif, le 1er juin 1933 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 23 décembre 1933 - Affecté à la base aérienne n° 131, le 1er janvier 1934 - Affecté, pour convenances personnelles, à la direction du matériel aérien militaire, le 15 novembre 1934 - Classé dans le corps des cadres sédentaires des officiers de l'Air, le 22 novembre 1935 - Affecté à l'inspection générale technique du matériel de la sécurité et des installations de l'Air, le 13 janvier 1936 - Affecté au service de l'armement aérien, le 30 décembre 1936 - Nommé Lieutenant-colonel de réserve, le 15 décembre 1938 - Fournit des informations de nature militaire au groupe de résistance "Francia" - La libération de Grasse étant effective, il participa au déminage du dépôt d'armes allemand des Bois Murés à Grasse-St-Antoine, où il trouva la mort, le 4 septembre 1944 - Photo transmise par Emmanuel de Briey que je remercie pour son aide - Sources : Acte n° 8 du registre des naissances de la commune de Germigny-l'Evêque (Seine-et-Marne) pour l'année 1888 - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Moselle - CCC de l'escadrille VB 108 - CCC de l'escadrille VB 109 - JORF - Site internet Geneanet - Site Internet Le Maitron - Revue l'Aérophile - Revue L'Air - Annuaire de l'associations Les Vieilles Tiges de 1924 - Dernière mise à jour : 25 avril 2023.
* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée du Ltt François de Briey, pilote à l'escadrille VB 109, en date du 11 septembre 1915 : "Officier aviateur, très ancien pilote dont les connaissances en aviation ont été précieuses pour l'organisation et le fonctionnement des escadrilles. A pris part à toutes les expéditions de bombardement de son groupe depuis sa formation, et a, à plusieurs reprises, attaqué des avions allemands, ayant eu maintes fois son appareil atteint par des projectiles ennemis."
* Officier de la Légion d'Honneur du Chef de bataillon François Emmanuel Marie Gobert de Briey au 31ème régiment d'aviation, en date dy 23 décembre 1933 : " 25 ans de services, 5 campagnes, une blessure, une citation, deux ans de bonifications pour services aériens. Chevalier de la Légion d'honneur du 14 juillet 1913. "
Photo du Sgt Abel Desmesières
Sgt Abel Charles Théophile Desmesières - Né le 20 janvier 1891 à St-Martin-d'Ecublei (Orne) - Fils d'Arthur Théophile Thomas Desmesières et de Léontine Joséphine Prudence Jamet - Domiciliés à Ecorcei (Orne) - Profession avant guerre Comptable - Classe 1909 - Recrutement d'Alençon (Orne) sous le matricule n° 362 - Engagé volontaire pour trois ans au 101ème régiment d'infanterie, le 15 janvier 1910 - Affecté au 102ème régiment d'infanterie, le 26 janvier 1911 - Fin d'engagement, le 15 janvier 1913 - Domicilié au 6, rue au Renard à Paris 4ème (75) - Mobilisé au 102ème RI, le 4 août 1914 - Blessé par éclat d'obus au bras droit à Champien (Somme), le 28 septembre 1914 - Hospitalisation et convalescence jusqu'au 29 décembre 1914 - Affecté au 26ème bataillon de chasseurs à pied, le 24 février 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3026 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 19 mars 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 3 mai 1916 - Pilote du GDE du 3 mai au 24 juin 1916 - Nommé Caporal, le 10 mai 1916 - Pilote de l'escadrille C 219 du 24 juin 1916 au 5 mai 1917 - Nommé Sergent, le 16 août 1916 - Citation n° 396 à l'ordre de l'armée, le 15 septembre 1916 - Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, le 21 mars 1917 - Evacué sur la maison de santé VR 75 de Viry-Chatillon, le 23 mai 1917 - Affecté comme moniteur de pilotage à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 13 juillet 1917 - Nommé Adjudant, le 18 décembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant de réserve à titre définitif, le 7 janvier 1918 - Démobilisé, le 2 août 1919 - Domicilié au 76, rue de Rennes à Paris (75) - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation, le 3 août 1920 - Nommé Lieutenant de réserve, le 11 juin 1920 - Domicilié au port aérien du Bourget, à compter du 4 décembre 1923 - Affecté, dans la réserve, au 3ème groupe d'ouvrier d'aéronautique , le 12 mai 1925 - A accompli une période d'entraiment aérien au 34ème régiment d'aviation du 25 mai au 8 juin 1926 - Classé en affecation spéciale au titre du gouvernement militaire de Paris , le 26 mai 1927 - A accompli une période d'exercices obligatoire au 3ème groupe d'ouvriers d'aviation du 11 au 30 septembre 1927 - A accompli une période d'exercices obligatoires au centre de mobilisation d'aviation n° 34 du 30 juillet au 13 août 1928 - Réintégré dans les cadres, le 28 novembre 1930 - Affecté au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique à Istres, le 25 janvier 1931 - A accompli une période volontaire d'entrainement au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique du 4 au 27 novembre 1931 - Nommé Capitaine, le 25 juin 1932 - Affecté au 2ème bataillon de l'air, le 12 octobre 1933 - A effectué une période d'exercices obligatoire au 2ème bataillon de l'Air à Istres du 3 au 23 octobre 1933 - Réintégré dans les cadres et affecté au 2ème bataillon de l'Air, le 12 octobre 1933 - Domicilié au 126, rue de l'Abbée de l'Epée à Marseille (Bouches-du-Rhône), à compter du 17 novembre 1933 - Domicilié au 2, passage de Lournel à Paris (75), à compter du 17 février 1934 - Autorisé à s'entrainer au centre des réserves d'Orly en 1934 - Décédé, le 7 janvier 1938 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de l'Orne - Dernière mise à jour : 3 avril 2017.
* Citation n° 396 à l'ordre de l'armée, le 15 septembre 1916 : "Excellent sous-officier, pilote plein d'allant et de bravoure. Le 15 septembre 1916, attaqué par deux avions ennemis et ayant son observateur très grièvement blessé, a pu rentrer dans les lignes et grâce à son audace et son sang-froid exceptionnels sauver la vie de son observateur bien que son avion ait été atteint dans ses parties principales."
* Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, le 21 mars 1917 : "Excellent sous-officier pilote plein d'allant et de bravoure donnant à toutes circonstances le meilleur exemple, s'est particulièrement signalé par sa vaillante conduite au cours d'un combat aérien, le 15 septembre 1916."
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Les hommes

Sgt Paul Sommesous - Conducteur puis chargé du matériel roulant de l'escadrille V 21 / C 21 / C 219 / BR 219 du (avant 4ème trimestre 1915) au 26 décembre 1918 - Nommé Sergent, le 17 mai 1917 - Evacué sur l'hôpital du 9 août au 6 octobre 1917 - Nouvelle hospitalisation du 14 décembre 1917 au 21 janvier 1918 - Renvoyé dans ses foyers, à la Fère-Champenoise (Aube), le 26 décembre 1918 - Photo Louis Dubuis transmis par sa famille que je remercie pour son aide.

Sgt Decam - Comptable de l'escadrille V 21 d'août 1914 au 23 décembre 1915 - Evacué sur l'hôpital, le 23 décembre 1915 - Photo Louis Dubuis transmis par sa famille que je remercie pour son aide.

Les canonniers des sections avion canon n° 8 et 9 de l'escadrille V 21 - Au second plan, de gauche à droite : Demange, Cougorel, Bouchet, Vacher, Quenault, X - Au premier plan, toujours de gauche à droite : X, de Sainte Luce Calixte, X, Jaffro - Photo Louis Dubuis transmis par sa famille que je remercie pour son aide.

MdL Olivier Joseph Marie Louis Robuste de Laubarière - (Angoumois - Maison Royale de St-Louis) - Né le 30 août 1883 à Ronsenac (Charente) - Engagé au 15ème régiment de Dragons, le 9 octobre 1903 - Nommé Maréchal des Logis, le 10 avril 1909 - Mobilisé au 20ème régiment de Dragons, le 2 août 1914 - Affecté au 20ème régiment de Dragons du 2 août 1914 au 15 novembre 1915 - Affecté à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3048, obtenu à l'école d’aviation militaire de Buc, le 23 mars 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux jusqu'au 3 mai 1916 - GDE du 3 mai au 21 juin 1916 - Pilote de l'escadrille C 21 du 21 juin 1916 au (je n'ai pas la date mais avant le 1er janvier 1917) - Rayé du personnel navigant après cette date (séquelles d'une blessure ?) - Photo transmise par Mme Magali Gomart que je remercie pour son aide.

Le MdL Olivier Robuste de Laubarière pose devant un Caudron G 4 de l'escadrille C 21 sur le terrain de Rouvrel pendant l'été 1916 - L'appareil porte le premier insigne collectif de l'unité, les armes de la ville de Mulhouse - Les deux capots moteur portent un croissant, rappel de l'arme d'origine du pilote de cet avion, probablement issu d'un régiment d'Afrique - Photo transmise par Mme Magali Gomart que je remercie pour son aide.

Le MdL Olivier Robuste de Laubarière pose en compagnie de ses mécaniciens devant le Caudron G 4 qui lui a été affecté - Photo prise sur le terrain de Rouvrel pendant l'été 1916 - Photo transmise par Mme Magali Gomart que je remercie pour son aide.

Sous-officiers pilotes de l'escadrille C 21 posent pour la postérité dans les environs de Rouvrel pendant l'été 1916 - Ils étaient probablement logés chez l'habitant à proximité immédiate du terrain d'aviation - Le MdL Olivier Robuste de Laubarière est debout au second rang, le 1er à partir de la droite - Si votre famille possède la même photo légendée avec l'identité des aviateurs, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Mme Magali Gomart que je remercie pour son aide.

Les sous-officiers de l'escadrille C 21 posent dans les environs de Rouvrel pendant l'été 1916 - Le MdL Olivier Robuste de Laubarière est assis au second rang, le 2ème à partir de la gauche - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Mme Magali Gomart que je remercie pour son aide.

Les sous-officiers pilotes de l'escadrille C 21 sur le terrain de Rouvrel pendant l'été 1916 - A cette époque, l'escadrille C 21 comptait dans ses rangs huit sous-officiers pilotes : Sgt Félicien Combaz - Sgt Hubert Koechlin - Sgt Jean Rigall - Sgt Adolphe Blasselle - Sgt Pascal Brun - MdL Olivier de Laubarière - MdL Maurice Martin - Cal Abel Desmesières - Cette photo n'étant pas légendée, il ne nous a pas été possible de désigner ces hommes - Si une famille possède cette même photo légendée, qu'elle veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Le MdL Olivier Robuste de Laubarière est le 2ème à partir de la droite - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Mme Magali Gomart que je remercie pour son aide.

Sgt Jean Rigall , pilote de l'escadrille V 21 / C 219 du 3 avril 1916 au 25 janvier 1917, pose devant le Caudron G 4 qui lui a été affecté en 1916 - Remarquez son insigne personnel composé de l'ancre de l'infanterie coloniale mêlée à ses initiales - Photo collection Bernard Duprat que je remercie pour son aide.
Sgt Jean Joseph Thomas Rigall - Né le 6 juin 1891 à Villelongue-Dels-Monts (Pyrénées Orientales) - Fils de Thomas Rigall et de Thérèse Pougès - Domiciliés Faubourg St-Assiscle - Maison Coll-Escluse à Perpignan - Classe 1909 - Recrutement de Perpignan sous le n° matricule 24 - Engagé au 24ème régiment d'infanterie coloniale, à compter du 11 mai 1910 - Profession avant guerre Mécanicien - Mobilisé au 24ème RIC, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien, le 25 octobre 1914 - Formation de mécanicien d'aviation à l'école d'aviation militaire de Dijon - Mécanicien de l'escadrille MF 25 - Mécanicien du Parc 3 - Brevet de pilote militaire n° 2325 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 11 janvier 1915 - RGA du Plessis-Belleville du 19 janvier au 2 avril 1916 - Pilote de l'escadrille V 21 / C 219 du 3 avril 1916 au 25 janvier 1917 - Nommé Adjudant, le 25 octobre 1916 - Médaille militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 25 décembre 1916 - Une citation à l'ordre de l'aéronautique, le 18 juin 1917 - Stage à l'école d'aviation militaire d'Istres du 29 avril au 12 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille R 242 du 13 août au 26 octobre 1918 - Nommé Sous-lieutenant - Pilote de l'escadrille R-XI 46 à compter du 26 octobre 1918 -

Slt Alfred Koechlin, pilote de l'escadrille C 219, pose devant un Caudron G 4 de son unité en 1916 - Remarquez l'insigne de l'unité peint sur les faces avant des capots moteur - Photo collection Bernard Duprat que je remercie pour son aide.
Slt Alfred Georges Hubert Koechlin - Né le 2 octobre 1883 à Belfort (90) - Classe 1904 - Recrutement de Belfort sous le n° matricule 824 - Service militaire à compter du 9 octobre 1901 - Profession avant guerre Ingénieur - Mobilisé au 1er régiment de Chasseurs d'Afrique, le 2 août 1914 - Affecté au 11ème régiment de chasseurs - Brevet de pilote militaire n° 1456 obtenu à l'école d'aviation d'Ambérieu, le 28 août 1915 - Pilote de l'escadrille VB 102 du 12 juillet au 6 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille C 219 - Détaché auprès de l'aviation américaine - Tué au cours d'un accident aérien, sur le terrain d'aviation de St-Cyr (Seine-et-Oise), le 20 février 1918 -

Ltt Roger Lapergue, observateur de la BR 219 de mai 1917 au 19 juillet 1918 - Photo collection Général Guy François que je remercie pour son aide.
Ltt Roger François Lapergue - Né le 6 juillet 1893 à Paris (75) - Affecté du 3ème régiment d'artilllerie à pied - Affecté au 6ème groupe d'artillerie d'Afrique - Observateur de l'escadrille C 227 du 30 janvier au 17 mai 1917 - Hospitalisé du 10 au 15 mai 1917 - RGA à compter du 17 mai 1917 - Observateur de l'escadrille BR 219 de mai 1917 au 19 juillet 1918 - Nommé Lieutenant, le 1er mai 1917 - Stage au GDE du 26 novembre au 13 décembre 1917 - A effecté plus de 80 réglages d'artillerie lourde à grande puissance (ALGP) - S'est distingué en participant au réglage d'une pièce de 340 sur l'emplacement des "Paris Kanonen" situé près de Crépy-en-Laonnois - Grièvement blessé au cours d'un combat aérien, le 19 juillet 1918 - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 8/6 de Rusy-Crépy-en-Valois (Oise), le même jour - Cinq citations à l'ordre de l'armée - Chevalier de la Légion d'Honneur à titre postume, en date du 19 juillet 1918.
* Le Général, Commandant la 17ème Division d'infanterie, cite à l'ordre de la Division, le 1er janvier 1917 : Lapergue Roger-François, sous-lieutenant d'artillerie, observateur à l'escadrille C 21 : "Jeune et brillant officier, plein d'allant et d'énergie, toujours volontaire pour les missions les plus dangeureuses. S'est dépensé, sans compter, pendant les attaques de la Somme, volant parfois plus de six heures dans la même journée." Au P.C du Général Lancrenon Commandant la 17ème Division.
* Le Général, Commandant le Corps d'Armée, cite à l'ordre du Corps d'Armée, le 11 avril 1917 : Ltt d'artillerie Lapergue Roger, observateur de l'escadrille C 219 : "Jeune officier d'une bravoure remarquable. le 8 avril, au cours d'un réglage d'ALGP, après s'être battu avec 4 avions ennemis, est entré, encore plus avant, dans les lignes, pour reconnaître son objectif jusqu'au moment où son pilote a été gravement blessé. Grâce à son sang-froid et à son courage, a permis à son pilote de sauver l'équipage." Au GQ du Général Fayolle Commandant le Corps d'Armée.
* Le Général, Commandant la VIème armée, cite à l'ordre de l'armée, le 2 août 1917 : Lapergue Roger-François, Lieutenant d'artillerie, observateur de l'escadrille C 219 : "Officier remarquable par sa bravoure et ses qualités d'observateur. D'une rare conscience : remplit, avec fruits, les fonctions d'officier de renseignement des escadrilles d'armée, tout en effectuant des vols journaliers, demandant, toujours les missions délicates et périlleuses. Le 26 mai 1917, réussit à faire détruire une pièce à longue portée qui tirait sur nos ballons. A eu de nombreux combats où il a toujours su imposer sa supériorité morale." Au QGA du Général Maistre Commandant la VIème armée.
* Le Commandement de l'aviation militaire belge n° 1077 cite à l'ordre de l'armée belge, le 1er décembre 1917 : Le lieutenant d'artillerie Lapergue Roger, observateur à l'escadrille C 219 : "Pour services exceptionnels rendus à l'armée belge, au cours de l'offensive des Flandres de 1917." Le commandement de l'aviation militaire belge.
* Le Commandant de l'aéronautique de la VIème armée cite à l'ordre de l'aéronautique de l'armée, le 10 mai 1918 : Lapergue Roger-François, Lieutenant au 6ème groupe d'artillerie d'Afrique, observateur à l'escadrille BR 219 : "A accompli une mission photographique importante sous la menace continuelle d'une aviation ennemie supérieure en nombre qu'il a réussi, par son habilité, à dominer constamment, accomplissant jusqu'au bout sa mission." Au QG signé Gérard, le commandant de l'aéronautique.
* Le Général, Commandant la VIème armée, cite à l'ordre de l'armée, le 1er juillet 1918 : Le Lieutenant Lapergue Roger-François, détaché du 6ème groupe d'artillerie d'Afrique, observateur à l'escadrille BR 219 : "Brillant officier ayant une haute conception du devoir. Belle conscience de soldat, s'impose à tous, par sa crâne bravoure et sa haute valeur militaire. Au cours des dernières opérations a apporté des renseignements précieux, forçant au passage, au prix de durs combats, exécutant, tous les jours, des reconnaissances à basse altitude, jusqu'à plus de 30 kilomètres dans les lignes ennemies, descendant à 50 mètres pour jalonner la ligne, réussissant de remarquables missions photographiques sur l'arrière du front. S'est particulièrement distingué distingué en exécutant , seul à 70 kilomètres, en territoire occupé par l'ennemi, une reconnaissance du plus haut intérêt militaire. Au cours d'une mission photographique éloignée a eu le visage complétement gelé. Quatre fois cité à l'ordre de l'armée." Le Général Degoutte Commandant la VIème armée.
* Ordre 8.804 D du GQG des Armées du Nord et du Nord-Est, en date du 3 août 1918 - M. Lapergue (Roger-François), Lieutenant (active) au 2ème groupe d'aviation, observateur en avion, a été nommé dans l'ordre de la Légion d'Honneur au grade de Chevalier : "Observateur de permier ordre, d'une bravoure au-dessus de tout éloge. Pendant les opérations récentes, a rendu les services les plus signalés. A été blessé griévement en combat aérien. Cinq citations antérieures." (Pour prendre rang du 19 juillet 1918) La présente nomination comporte l'attribution de la Croix de Guerre avec palme - Ratifié par décret du 19 août 1918 - Signé le Général Pétain, commandant en Chef.

MdL Eugène Rebière en place pilote alors qu'il était pilote de l'escadrille BR 219 du 5 juin au 2 juillet 1918 - Photo Eugène Rebière transmise par Christian Rebière, son petit-neveu que je remercie pour son aide.
MdL Eugène Rebière - Né à Génis (Dordogne), le 11 mai 1896 - Fils de Justin Rebière et de Marie Sudrie - Profession avant guerre Qincaillier - Classe 1916 - Recrutement de Bordeaux (Gironde), sous le matricule n° 2753 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre à Bordeaux (Gironde), au titre du 9ème régiment de chasseurs, le 2 juillet 1915 - Passé, sur sa demande, à l’aéronautique militaire, il est affecté au dépôt du 1er groupe d’aviation à Dijon (Côte-d’Or), le 23 février 1917 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon, le 14 mars 1917 - Part à l’école d’Aviation de Châteauroux (Indre) pour effectuer sa formation initaile de pilote militaire, le 22 mars 1917 - Le 28 avril 1917, son appareil s’étant mis en vrille, il chute de 300 mètres - Evacué vers l’hôpital militaire américain de Neuilly (actuel lycée Pasteur) - Après soins, reprend sa formation - Brevet de pilote militaire n° 6530 obtenu à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, le 23 mai 1917 - Nommé caporal, le 4 juin 1917 - A l'école de Châteauroux, jusqu'au 14 juin 1917 - Pilote du GDE du 14 juin au 30 juillet 1917 - Pilote de l’escadrille F 58 du 3 août 1917 au 2 janvier 1918 - A la RGA d'Orly du 3 au 13 novembre 1917 - Le 21 janvier 1918, partant en mission, il fait une nouvelle chute d’avion, aux commandes du Dorand AR 1 n° AR 294 - Victime d’une fracture du genou gauche et de la jambe droite, il est évacué sur l'ambulance 218 de Bessoncourt, le 21 janvier 1918 - Transféré vers l’hôpital de Marseille (Bouches-du-Rhône), le 7 mars 1918 - Croix de Guerre et citation n° 3 de l’aéronautique de la 7ème armée, en date du 21 mars 1918 - Stage Breguet 14A2 au GDE du 27 avril au 2 juin 1918 - Lâché sur Breguet 14 A2, le 3 mai 1918 - Rejoint le parc aéronautique de la VIème armée, le 2 juin 1918 - Pilote de l’escadrille BR 219 du 5 juin au 2 juillet 1918 - Au sein de cette unité, pilote un Breguet XIV A 2 - Nommé Maréchal des Logis le 12 juin 1918. Pilote de l’escadrille BR 11 du 2 juillet au 16 juillet 1918 - Pilote du GDE du 16 juillet au 23 août 1918 - Pilote de l’escadrille côtière LET 485 du 25 août 1918 au 25 février 1919 - Cette unité est stationnée à Eu (Seine-Maritime) - Le Voisin LBP VIII Canon n° V 2087 lui est affecté - Dirigé sur le 1er groupe d’aviation de Dijon, le 20 mars 1919 - Affecté à la 15ème section d'ouvriers d'aviation (SOA) de Paris, le 3 avril 1919 - Démobilisé, le 9 septembre 1919 - Marié avec Mlle Germaine Roux en mairie de Boulogne (Seine), le 12 juillet 1920 - Profession après guerre Electricien - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d’aviation, le 8 janvier 1921 - Domicilié au 56, avenue Jean Jaurés à Paris - Nommé sous-lieutenant de réserve, le 17 juillet 1923 - A accompli une période d'entrainement aérien volontaire à l'ESA n° 1 à Villacoublay du 1er au 15 juillet 1923 - Affecté, dans la réserve, au 33ème régiment d’aviation, le 23 juillet 1923 - A accompli une période d'entrainement aérien volontaire à la division d'entrainement aérien d'Orly du 13 au 27 octobre 1924 - A accompli une période d'entrainement aérien volontaire à la division d'entrainement aérien d'Orly du 1er au 15 juillet 1925 - Promu au grade de lieutenant de réserve, le 17 juin 1927 - Affecté, dans la réserve, au centre secondaire de mobilisation d’aviation n° 33, le 1er février 1929 - Médaille du combattant volontaire - Affecté, dans la réserve, au centre secondaire de mobilisation d’aviation n° 38, le 12 avril 1932 - A accompli une période d'entrainement aérien obligatoire au 38ème RAM de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) du 10 au 30 mai 1932 - A accompli une période d'entrainement aérien volontaire à la division d'entrainement aérien d'Orly du 1er au 15 septembre 1932 - A accompli une période d'entrainement aérien volontaire à la division d'entrainement aérien d'Orly du 2 au 7 octobre 1933 - Affecté, dans la réserve, au centre secondaire de mobilisation d’aviation n° 12 au camp de Châlons-Bouy, le 1er octobre 1934 - Domicilié à Hecourt-par-Pacy (Eure) - Chevalier de la Légion d’Honneur, en date du 2 août 1935 - Décèdé à Pacy-sur-Eure (Eure), le le 8 mai 1964 - Sources : Bulletin de naissance - Pam - Liste des brevets militaires - Etat des services - CCC de l'escadrille F 58 - CCC de l'escadrille BR 219 - CCC de l'escadrille BR 11 - CCC de l'escadrille LET 485 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Gironde - LO - Bulletin de décès - Dernière mise à jour : 15 février 2021.
* Croix de Guerre et citation n° 3 de l’aéronautique de la 7ème armée, en date du 24 mars 1918 : "Pilote d’un courage et d’une énergie admirables. S’est toujours distingué à l’escadrille par sa hardiesse et son audace. Le 21 janvier 1918 en partant en mission, a fait une chute et a été blessé très grièvement."

Le Slt Gabriel Trouvé, pilote de l'escadrille N 561 de Venise, pose aux commandes de son Nieuport 24 bis n° N 5152 - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.
Slt Gabriel Trouvé - Né le 12 septembre 1890 à Paris 11ème (75) - Fisl de Jules Auguste Trouvé et d'Agathe Alexandre - Profession avant guerre Dessinateur - Domicilié au 13, rue Biscornet à Paris 12ème (75) - Classe 1910 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 3320 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 14ème régiments de chasseurs à cheval, le 20 avril 1909 - Nommé cavalier de 1ère classe, le 9 octobre 1909 - Nommé Brigadier, le 10 décembre 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 1er octobre 1910 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 30 septembre 1912 - Nommé Maréchal des Logis, le 5 février 1913 - Brevet de pilote civil décerné par l'aéroclub de France, le 4 novembre 1913 - Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 5 décembre 1913 - Affecté à la 5ème compagnie, le 20 février 1914 - Brevet de pilote militaire n° 430 obtenu, le 23 mars 1914 - Passé au 1er groupe aéronautique de Versailles (Yvelines), comme élève pilote, le 1er juillet 1913 - Pilote de l'escadrille V 21 (future BR 219) du 2 avril au 29 septembre 1914 - Rengagé pour deux ans, à compter du 20 avril 1914 - Pilote de l'escadrille V 14 (future VB 101) du 29 septembre au 11 octobre 1914 - Servira comme observateur au sein de cette escadrille - Pilote de l'escadrille de protection du CRP (GEPCRP) du 11 octobre 1914 au 17 avril 1915 - Nb : GEPCRP : Groupe des Escadrilles de Protection du Centre Retranché de Paris - Médaille militaire, en date du 15 octobre 1914 - Pilote de l'escadrille V 96 (future V 468) du 17 avril au 1er septembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant, le 5 mai 1915 - Pilote de l'escadrille V 97 DCA (future escadrille 469) du 1er septembre 1915 au 21 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille N 392 / N 561 de Venise du 27 avril 1916 à décembre 1918 - Distinctif italien n° 641, en date du 21 mai 1916 - Médaille de bronze italienne et citation n° 274 à l'ordre de la Marine italienne, en date du 28 septembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 novembre 1916 - Nommé Lieutenant, le 4 avril 1917 - Citation n° 3 à l'ordre du régiment décernée par le Lcl, commandant le 1er groupe d'ALVF (artillerie lourde sur voie ferrée) / détachement d'Italie, en date du 21 juin 1917 - Croix de guerre italienne, en date du 19 janvier 1918 - L'escadrille N 561 a été dissoute en décembre 1918 - Passé au 1er groupe d'aviation à Dijon, le 22 avril 1919 - Volontaire pour la mission française en Pologne - Affecté au Parc d'aviation n° 52 de l'armée Haller à Varsovie, le 3 juin 1919 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 3 juin 1919 - En Pologne du 24 octobre 1919 au 31 mai 1920 - Croix de guerre polonaise - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 1er juin 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Passé en position "Hors cadre" (cavalerie d'active), le 17 juin 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation de Dijon-Longvic, le 1er août 1920 - Rapatrié en France, sur sa demande, le 15 novembre 1920 - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 22 novembre 1920 - En occupation des Pays Rhénans du 22 novembre 1920 au 12 décembre 1922 - Nommé commandant de la 1ère escadrille du 33ème régiment d'aviation, le 16 juillet 1921 - Affecté au 21ème régiment de Dragons, le 25 septembre 1921 - Décédé à l'hôpital militaire de Dusseldorf (Allemagne), le 13 décembre 1922 - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 210) de la mairie du 11ème arrondissement de Paris - Liste des brevets militaires - Etat des services - Fiche matricule du 4ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille VB 101 - CCC de l'escadrille N 561 de Venise - CCC de l'escadrille V 468 - CCC de l'escadrille 469 - LO - JORF - Dernière mise à jour : 7 décembre 2021.
* Télégramme n° 1273 du général en chef, en date du 6 octobre 1914 : "Le général en chef exprime au commandant le groupe des escadrilles de bombardement, aux chefs d'escadrilles , aux tireurs et aux pilotes des escadrilles toute sa satisfaction pour le travail brillant fécond en résultat qu'ils ont accompli. Il compte sur le dévouement, le courage et l'habileté de tous pour continueravec le même succès l'importante mission qu'il leur a confié." Signé Joffre.
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 octobre 1914 : "A témoigné au cours de nombreuses reconnaissances aériennes des qualités de courage de sang-froid et des connaissances militaires qu'ont fait de lui un précieux collaborateur du commandement."
* Médaille de bronze italienne et citation n° 274 à l'ordre de la Marine italienne, en date du 28 septembre 1916 : "Pour l'hardiesse, l'habileté et le calme démontrés dans l'accomplissement d'une mission audacieuse de guerre aérienne."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Gabriel Trouvé, pilote à l'escadrille N 561, en date du 26 novembre 1916 : "A fait preuve d'ardeur, d'habileté et de calme dans l'accomplissement efficace d'une audacieuse mission de guerre."
* Citation n° 3 à l'ordre du régiment décernée par le Lcl, commandant le 1er groupe d'ALVF (artillerie lourde sur voie ferrée) / détachement d'Italie, en date du 21 juin 1917 : "Pour ses brillantes et audacieuses missions exécutées dans le Trentin mettant l'ennemi en fuite partout où il l'a rencontré."
* Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 3 juin 1919 : "Pilote très adroit, très conscencieux et d'un courage très éprouvé. En escadrille depuis le début de la guerre et à la même escadrille depuis plus de deux ans, n'a cessé de montrer les plus belles qualités de courage et d'entrain. A eu de nombreux combats, n'hésitant pas à attaquer dans les lignes ennemies et ramenant plusieurs fois son apapreil criblé de balles et d'éclats."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Gabriel Trouvé au 34ème régiment d'aviation, en mission en Pologne, en date du 16 juin 1920 : "Pilote d'avant-guerre. S'est particulièrement distingué dans l'aviation de bombardement et de reconnaissance, d'abord sur le front français, puis en Italie. Une blessure. Quatre citations."

Cne Jean Baptiste Benjamin Laurens - Né le 29 mars 1884 à Orgeix (Ariège) - Fils de Pierre Laurens (cultivateur) et de Catherine Trape (ménagère) - Profession avant engagement Instituteur - Classe 1904 - Recrutement de Foix (Ariège) sous le matricule n° 95 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 17ème régiment d'infanterie, le 19 octobre 1904 - Nommé Caporal, le 11 avril 1905 - Nommé Sergent, le 12 mars 1906 - Nommé Sergent fourrier, le 21 mars 1907 - Rengagé pour un an, à compter du 19 octobre 1907 - Affecté au 151ème régiment d'infanterie, le 15 novembre 1907 - Rengagé pour deux ans, à compter du 19 octobre 1908 - Rengagé pour un an, à compter du 11 octobre 1910 - Nommé Aspirant, le 1er octobre 1910 - Elève de l'école militaire d'infanterie, à compter du 15 octobre 1910 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 150ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1911 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1913 - Domiciliés au 1, rue Jacques Offenbach à Paris 16ème - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote de l'école d'aviation militaire de Reims (Marne), le 8 décembre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 534 obtenu à l'école militaire d'aviation de Reims, le 30 août 1914 - Affecté à la réserve d'aviation de Saint-Cyr - Citation n° 101 à l'ordre de l'armée, en date du 18 octobre 1914 - Commandant de l'escadrille V 21 (future C 219) de la fin décembre 1914 au 1er juin 1915 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 27 décembre 1914 - Citation n° 221 à l'ordre de l'armée, en date du 5 avril 1915 - Décoré de l'Ordre de Saint-Stanislas de Russie, le 23 mai 1915 - Commandant de l'escadrille V 97 (future escadrille 469) au Bourget du 1er juin au 11 novembre 1915 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 3 septembre 1915 - Commandant de l'escadrille VB 101 du 11 novembre 1915 au 14 mai 1917 - Citation n° 362 à l'ordre de l'armée, en date du 30 janvier 1917 - Décoré de la Médaille militaire Italienne en argent, en date du 13 mai 1917 - Commandant du 2ème groupe de bombardement du 14 mai 1917 au 13 janvier 1918 - Marié avec Mlle Suzanne Caroline Polak à la Ferté-sous-Jouarre, le 9 juin 1917 - Blessé au cours d'une chute d'avion pendant une mission de bombardement dans l'Aisne avec fracture de la jambe droite et du maxillaire inférieur, le 2 juillet 1917 - Hospitalisation et convalescence jusqu'au 22 janvier 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 17 juillet 1917 - Commandant du GB 8 du 13 janvier au 19 juillet 1918 - Nommé Chef de Bataillon à titre temporaire, le 1er avril 1918 - Citation n° 596 à l'ordre de l'armée, en date du 17 juin 1918 - Blessé d'une plaie à la jambe droite au cours d'une chute d'avion, le 19 juillet 1918 - Commandant de l'escadre de bombardement n° 14, le 23 août 1918 - Grande Médaille d'Or de l'Aéro-Club de France, en date du 7 novembre 1918 - Médaille de guerre de l'Aéro-club des Etats-Unis, en date du 7 janvier 1919 - Affecté au centre d'instruction de tir aérien et de bombardement de Cazaux de décembre 1918 au 9 juin 1922 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 28 décembre 1918 - Nommé Chef de bataillon, à titre définitif, le 25 septembre 1919 - Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 25 mai 1920 - Commandant en second du 11ème régiment d'aviation de bombardement de jour de Neustadt (Allemagne), le 9 juin 1922 - En occupation des pays rhénans du 12 août 1922 au 12 avril 1928 - Observateur en ballon, le 22 mars 1926 - Pension définitive de 45 % pour séquelles de fracture à la jambe droite, arthrite chronque du genou, perte de 19 dents, sinusite maxillaire droite chronique, fracture des os du nez, séquelles de broncho-pneumonie grippale par la commission de réforme de l'AFR, le 23 février 1928 - Affecté au 21ème régiment de bombardement de nuit, le 8 mars 1928 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1928 - Commandant en second du 21ème régiment d'aviation de bombardement de nuit, le 1er mars 1929 - Maintien en activité avec pension à 60 % par la commission de réforme de Nancy (Meurthe-et-Moselle), le 20 décembre 1929 - Affecté au magasin d'aviation n° 3, le 8 avril 1930 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 10 juillet 1930 - Participe au centre d'étude de l'aéronautique du 6 février au 11 mars 1933 - Directeur de l'entrepot spécial d'aviation n° 3 (changement de désignation du magasin d'aviation n° 3), le 13 décembre 1933 - Nommé Colonel, le 25 mars 1934 - Affecté à l'inspection générale technique du matériel, de la sécurité et des installations de l'Air, le 13 février 1936 - Commandant de la 3ème brigade aérienne, le 15 septembre 1936 - Général de Brigade aérienne, le 30 juin 1937 - Commandant, par intérim, de la 3ème division aérienne en avril 1938 - Commandant, par intérim, de la 3ème division aérienne et de la 1ère subdivision aérienne en novembre 1938 - Pension définitive de 95 % accordée, le 8 avril 1938 - Affecté à la base aérienne de Metz-Frescaty, le 1er mai 1938 - Placé en 2ème section de réserve du 29 mars au 2 septembre 1938 - Rappelé à l'activité, le 2 septembre 1939 - Commandant de la 1ère sous-division aérienne du 3 septembre au 25 novembre 1939 - A disposition de l'état-major du 25 novembre au 10 décembre 1939 - Nommé Commandant des forces aériennes de l'armée des Alpes et des forces de défense aérienne de la 3ème armée du 10 décembre 1939 au 29 juin 1940 - Commandant de la zone d'opérations aériennes des Alpes du 29 juin au 1er juillet 1940 - Son PC est à Valence - Commandant de la base aérienne de Marignane du 1er au 30 juillet 1940 - Mis en congé du personnel navigant, le 20 septembre 1940 - Domicilié au Palais des Pyrénées à Pau, à partir de septembre 1940 - Arrêté par les Allemands au moment de la Libération, a été incarcéré à Bordeaux avant d'être libéré - Placé dans la section de réserve, le 39 mars 1944 - Placé en 2ème section des cadres de réserve, le 20 septembre 1945 - Pension d'invalidité de 100 % par la commission de réforme de Tours, le 22 octobre 1946 - Grade de Grand Officier de la Légion d'Honneur, en date du 31 décembre 1951 - Domicilié à la villa "Sainte Thérèse" rue du Midi à Pau (Pyrénées Atlantiques) - Pension d'invalidité définitive de 100 % pour Séquelles de fractures des maxillaires supérieur et inférieur avec édentation, séquelles de fracture de la jambe droite, laryngite chronique, séquelles de fracture du nez, sinusite maxillaire chronique, légère défiguration, en date du 5 janvier 1955 - Compte 2.574 heures de vol dont 1.027 heures de guerre pour 304 missions de guerre en 1963 - Grade de Grand Croix de la Légion d'Honneur, en date du 14 juillet 1963 - Domicilié à "La Résidence" au 3, place Albert 1er à Pau (Pyrénées-Atlantiques), jusqu'en février 1967 - Domicilié "Les Lilas", rue St-Lazare à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) - Domicilié Résidence "La Futaie", avenue Le Pigonnet à Aix-en-Provence ( Bouches-du-Rhône) - Décédé à l'hôpital militaire Lavéran de Marseille (Bouches-du-Rhône) , le 21 septembre 1972 - Photo famille Laurens que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 2) dela commune d'Orgeix (Ariège) - Pam - LO - Etat des services - Fiche matricule conservées aux archives départementales de l'Ariège - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille VB 101 - JORF - Revue "L'Air" - Dernière mise à jour : 27 juin 2024.
* Citation n° 101 à l'ordre de l'armée du Ltt Benjamin Laurens, en date du 18 octobre 1914 : "Fourni journellement des renseignements d'une précision remarquable survolant d'une façon continue les zones ennemies, malgré le feu violent et bien repéré de l'artillerie adverse."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Benjamin Laurens, commandant l'escadrille V 21, en date du 27 décembre 1914 : "A rendu les plus grands services depuis le début de la campagne et au cours de nombreuses reconnaissances aériennes, a fait pruve de coups d'oeil, de sang-froid et d'audace. A exécuté de nombreux vols de nuit, dans des conditions particulièrement difficiles."
* Citation n° 221 à l'ordre de l'armée du Ltt Benjamin Laurens, pilote à l'escadrille V 21, en date du 5 avril 1915 : "A exécuté avec un mépris absolu du danger, plusieurs reconnaissances au-dessus des régions souvent défendues par l'artillerie ennemie et en a rapporté des documents de la plus haute importance, bien qu'ayant eu plusieurs fois son avion gravement endommangé. A, en outre, réussi plusieurs bombardements de nuit, dont il a pris lui-même l'initiative ou provoqué l'ordre, allant au devant des missions les plus périlleuses, notamment au cours de huit bombardements de nuit, exécutés depuis le 10 janvier 1915." Nb : il faisait équipage avec le Slt Eugène Pépin.
* Citation n° 2366 à l'ordre de l'armée de l'escadrille VB 101 du 1er groupe de bombardement, en date du 4 février 1916 : "Escadrille ayant toujours donnée les preuves d'un grand courage et d'un parfait esprit de devoir. Est parvenue en très peu de temps, sous l'impulsion énergique de son chef, le capitaine Laurens, à exécuter des bombardements de nuit collectifs et parfois dans des circonstances difficiles, en particulier dans la nuit du 18 janvier 1916, où 6 appareils ont pris leur vol."
* Citation n° 362 à l'ordre de l'armée, en date du 30 janvier 1917 : "A fait preuve dans l'exécution de ses opérations de bombardements de nuit, d'une très haute conception du devoir et d'un entier dévouement. Vient d'exécuter, malgré des circonstances atmosphériques très défavorables, tous effectifs au complet, sous le commandement du capitaine Laurens, chef d'une rare énergie et d'un courage exceptionnels. 76 expéditions de bombardement de nuit, au cours desquelles il a lancé sur les organisations de l'ennemi près de 5000 obus de grande puissance."
* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Benjamin Jean Baptiste Laurens, commandant le 2ème groupe de bombardement, en date du 17 juillet 1917 : "Officier d'un grand mérite. Animé du plus pur esprit de sacrifice, insouciant du danger, s'inspirant de toute circonstance de la conception la plus noble de son devoir d'officier, il n'a pas cessé, au cours des années de guerre écoulées de donner à tous ses subordonnés jusque dans les taches les plus pénibles et obscures l'exemple des plus rares vertues militaires. Blessé très grièvement au cours d'un vol à la tête de son unité."
* Citation n° 596 à l'ordre de l'armée du Chef de bataillon Benjamin Jean Baptiste Laurens, commandant le groupe de bombardement n° 8, en date du 17 juin 1918 : "Officier supérieur de haute valeur morale et militaire. Remarquable chef de groupe de bombardement, donnant à tout le personnel sous ses ordres le plus bel exemple de bravoure et d'énergie, en participant à toutes les missions délicates et éloignées. A exécuté de nombreuses reconnaissances de nuit, rapportant toujours de précieux renseignements. A pris part à 168 bombardements dont 110 de nuit. S'est particulièrement distingué en accomplissant 3 missions spéciales à plus de 80 kms de l'arrière front ennemi."
* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée du Chef de bataillon Benjamin Jean Baptiste Laurens au 150ème régiment d'infanterie, commandant l'escadre de bombardement n° 14, en date du 28 décembre 1918 : "Officier supérieur de la plus haute valeur militaire et morale, se place au premier rang des précurseurs qui ont édifié la doctrine et créé des traditions de l'aviation de bombardement de nuit. Payant contamment de sa personne, a su rendre redoutable à l'ennemi les formations à la tête desquelles ila été placé. Vient de donner une nouvelle preuve de son esprit de sacrifice et d'abnégation en reprenant au front, avant guérison complète, sa place de chef et de soldat. Deux blessures.Chevalier de la Légion d'Honneur pour faits de guerre. Six Citations."
* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du Lcl Benjamin Jean Baptiste Laurens au magasin général d'aviation n° 4, en date du 10 juillet 1930 : " 25 ans de service , 8 campagnes, 2 blessures, 6 citations, 5 ans de bonifications pour services aérienne. Officier du 28 décembre 1928."
* Grade de Grand Officier de la Légion d'Honneur du général de brigade aérienne Jean Baptiste Benjamin Laurens, en date du 31 décembre 1951 : "39 ans 5 mois de services, 8 ans 9 mois de campagnes, deux blessures de guerre, 8 citations à l'ordre de l'armée, 12 ans 11 mois de bonifications pour services aériens commandés, Commandeur de la Légion d'Honneur du 10 juillet 1930."

Général de Brigade aérienne Benjamin Laurens, ancien commandant des escadrilles V 21, V 97, VB 101, du 2ème groupe de bombardement, du GB 8 et de l'escadre de bombardement n° 14, photographié probablement à Pau où il résidait entre 1950 et 1967 - Photo transmise par sa famille que je remercie pour son aide.

Le général de brigade aérienne Benjamin Laurens en compagnie d'autres officiers généraux et supérieurs de l'armée de Terre pendant une prise d'armes à Pau, où il résidait entre 1950 et 1967 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par sa famille que je remercie pour son aide.
Photo de l'Adj Pierre Martin
Adj Pierre Emile Henry Martin - Né le 2 octobre 1895 à Homécourt-Joeuf (Meurthe-et-Moselle) - Fils de Jules Henry Martin (employé au chemin de fer) et de Marie Mathilde Antoine (couturière) - Domiciliés au 4, grande rue à Foug (Meurthe-et-Moselle) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1915 - Recrutement de Toul (Meurthe-et-Moselle) sous le matricule n° 654 - Engagé volontaire, au titre de la compagnie d'ouvriers du 13ème régiment d'artillerie, le 1er décembre 1913 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 27 janvier 1916 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Formation initiale de pilote militaire à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu - Brevet de pilote militaire n° 3405 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 13 mai 1916 - Nommé Caporal, le 7 juin 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Pilote de l'escadrille C 21 du 21 juin au 24 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 219 du 24 novembre 1916 au 24 décembre 1917 - Nommé Sergent, le 8 avril 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 mai 1917 - A obtenu une victoire homologuée, en équipage avec le Slt Louis Olphe-Galliard, contre un avion autrichien, le 21 juin 1917 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 juillet 1917 - En stage SPAD VII et XIII au GDE du 24 décembre 1917 au 6 janvier 1918 - Nommé Adjudant, le 5 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 76 du 6 janvier 1918 au 13 mars 1919 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 août 1918 - Nommé Adjudant-chef, le 1er octobre 1918 - Affecté au DMA n° 2, le 13 mars 1919 - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'aviation de chasse - Marié avec Mme Madeleine Antoine (assistance sociale) - Naissance de leur fils Jacques Martin, le 25 septembre 1921 à Strasbourg (Bas-Rhin) - Jacques deviendra le célèbre auteur de la bande dessinée Alix - Devenu pilote de ligne de la compagnie CIDNA (franco-roumaine) - Chef-pilote d'essais de la compagnie Weymann - Pilote d'essais des établissements Lioré et Olivier - La société Lioré et Olivier a réalisé le Cierva-Lepère CL 10 dans ses ateliers - Spécialiste des vols d'essais sur les avions à voilure tournante - Victime d'un accident d'avion, le 25 juin 1925 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 24 août 1925 - Nommé Lieutenant de réserve d'aéronautique, en date du 31 juillet 1927 - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un autogire à rotor orientable Cierva-Lepère CL 10, sur le terrain Morane-Saulnier de Villacoublay, le 19 décembre 1932 - Après une chandelle, l'autogire se mit à cabrioler, puis se retourna sur le dos et piqua vers le sol. Martin, qui n'était pas attaché, fut éjecté de la cabine, dont les vitres étaient ouvertes, et s'écrasa sur le sol - Ses obséques ont eu lieu à Chatenay-Malabry, le 22 décembre 1932 - Citation à l'ordre de la nation, à titre posthume, en date du 19 février 1933 - Sources : Registre des naissances de la commune de Homécourt (Meurthe-et-Moselle) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 219 - CCC de l'escadrille SPA 76 - JORF - Revue L'Aérophile - Revue Les Ailes - Dernière mise à jour : 16 mars 2021.
* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Pierre Emile Henry Martin, pilote à l'escadrille C 219, en date du 11 mai 1917 : "Jeune sous-officier remarquable d'allant, de sang-froid et possédant des qualités de pilote hors de pair. Volontaire pour les missions les plus dangeureuses. 500 heures de vol. Le 20 avril, atteint dès le début de la mission par un éclat d'obus, a poursuivi son vol jusqu'à exécution complète de sa mission. Le 65 mai, obligé d'atterrir, son avion ayant été atteint dans ses oeuvres vives, est reparti aussitôt sur un autre appareil pour terminer sa mission."
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du MdL Pierre Emile Henry Martin, pilote à au 1er groupement d'ALVF, en date du 20 juillet 1917 : "Pilote d'un rare sang-froid et d'une habileté professionnelle hors de pair. S'est distingué au cours des attaques de la Somme et de l'Aisne, forçant journellement l'admiration de ses camarades. Blessé, le 21 juin 1917, au cours d'un vol sur les lignes ennemies, a donné un bel exemple de courage en cachant sa blessure à l'observateur qui l'accompagnait afin de ne pas interrompre sa mission."
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Pierre Emile Henry Martin du 13ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille SPA 76, en date du 11 août 1918 : "Excellent pilote de chasse. Le 30 juillet 1918, a abattu un biplace ennemi qui est tombé dans nos lignes."
* Chevalier de la Légion d'Honneur de Pierre Emile Henry, pilote aviateur, en date du 24 août 1925 : " 16 ans, 9 mois de services militaires et de pratique professionnelle. Après de beaux états de service pendant la guerre (6 citations, une blessure, Croix de guerre, Médaille militaire), est rentré dans l'aviation civile et se signale chaque jour par sa science, son dévouement et son sang-froid. Assure le service de la ligne Paris-Zurich-Innsbruck. Compte environ de 3000 heures de vol. A été victime d'un accident, le 25 juin 1925."
* Citation à l'ordre de la nation, à titre posthume, de Pierre Emile Henry Martin, en date du 19 février 1933 : " Titulaire de brillants états de services de guerre (Croix de guerre, 5 citations, Médaille Militaire). Chevalier de la Légion d'Honneur. Comme pilote de ligne, comme pilote d 'essais, n'a cessé de faire preuve des plus belles qualités d'habileté et de sang-froid. A procédé notamment aux essais de nombreux prototypes, se signalant par sa science, son courage et son dévouement. A trouvé la mort dans l'accomplissement de son devoir, le 19 décembre 1932. Comptait à son actif plus de 6.000 heures de vol."
Photo du Cne Jean Estirac
Cne Jean Pierre Estirac . Né le 31 décembre 1875 à Rivesaltes (Pyrénées-Orientales). Fils de Jean Estirac (serrurier-mécanicien) et de Rose Blanqué. Domiciliés à Rivesaltes (Pyrénées-Orientales). Profession avant engagement Etudiant. Classe 1895. Recrutement de Perpignan (Pyrénées-Orientales) sous le matricule n° 460. Passe les épreuves du concours d'entrée à l'école spéciale militaire de St-Cyr en 1894 et 1895. Engagé volontaire, pour trois, au titre de l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 31 octobre 1895. Elève de 1ère classe, le 12 avril 1897. Classé 357ème sur 537 au concours de sortie de St-Cyr. Nommé Sous-lieutenant et affecté au 15ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1897. Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1899. Nommé Porte-drapeau du 15ème régiment d'infanterie, le 21 janvier 1902. A suivi les cours de l'école de tir de la Valbonne du 13 avril au 16 mai 1908. A suivi les cours de l'école des travaux de campagne au 2ème régiment du Génie du 24 février au 26 avril 1907. Nommé Capitaine et affecté à la 15ème compagnie du 162ème régiment d'infanterie, le 25 décembre 1911. Passé à l'aérostation militaire en janvier 1912. Affecté au 36ème régiment d'infanterie et resté détaché à l'aérostation, le 23 février 1912. Brevet de pilote civil n° 926 délivré par l'Aéroclub de France et obtenu sur avion Deperdussin du type militaire à moteur Gnôme de 100 HP à l'école Deperdussin de Reims (Marne), le 5 juillet 1912. A effectué un vol, à bord du dirigeable Zodiac II de 1550 m3, en compagnie de P.M. Lefebvre (pilote), Cne Aubry, Ltt Brocard, Ltt Moulin, le 9 août 1912. Ils ont décollé du parc de Saint-Cloud et ont atterri à Saint-Mard Dammartin (Seine-et-Marne) soit 50 km en 4h25. Affecté au 2ème groupe d'aéronautique, le 1er octobre 1912. A fait son épreuve des 200 km sur le parcours Mailly et Vouziers et retour, à une hauteur de 1500 mètres. Brevet de pilote militaire n° 172 obtenu à l'école militaire Deperdussin de Reims-Bétheny, le 5 octobre 1912. Affecté au centre d'aviation de Reims (Marne). Affecté au 50ème régiment d'infanterie et maintenu dans l'aéronautique militaire, le 23 décembre 1912. Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 28 mars 1913. Commandant de l'escadrille V 21 (future C 219), équipée d'avion Voisin L, pendant les grandes manœuvres du Sud-Ouest du 11 au 17 septembre 1913. Cette unité était stationnée au camp de Châlons-sur-Marne. Commandant de l'escadrille CM 39 du 21 août au 6 novembre 1914. La CM 39, équipée de Caudron G 2, a été créée à partir de la division Caudron de l'école de pilotage de Reims. Le Soldat Raymond Delmotte était son mécanicien en 1er. Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 décembre 1914. Affecté au 2ème bureau du sous-secrétariat d'état de l'aéronautique militaire. Nommé secrétaire rapporteur du comité consultatif de l'aéronautique militaire, auprès du secrétaire d'état de l'aéronautique militaire, le 9 octobre 1915. Nommé Chef de bataillon, à titre définitif, le 4 octobre 1916. Marié avec Mlle Lucienne Pelletier à la mairie de Dijon (Côte-d'Or), le 24 mars 1919. Affecté au sous-secrétariat d'état de l'aéronautique et des transports aériens, le 20 mai 1920. Maintenu en position "Hors cadre aéronautique", le 25 mai 1920. Affecté comme directeur d'établissement à l'entrepôt spécial d'aviation n° 3, le 24 février 1921. Nommé Lieutenant-colonel, le 24 juin 1922. Désigné pour suivre le stage de franchissement des grades de lieutenant-colonel et de colonel du 11 juin au 4 août 1923. Du 11 au 30 juin 1923, cours théoriques communs à Versailles, du 5 au 13 juillet, période d'application au camp de Valdahon et du 16 juillet au 4 août 1923, cours d'arme à Versailles. Affecté à la direction générale du ravitaillement en matériel d'aviation, le 21 septembre 1923. Nommé Commandant du 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique, adjoint au chef du service général du ravitaillement en matériel d'aviation - Affecté comme commandant en second du 35ème régiment d'aviation de Lyon, le 7 novembre 1924. Commandant du 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville, le 23 mai 1925. Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 18 août 1927. Directeur du magasin général d'aviation n° 4, le 23 janvier 1928. Nommé Colonel, le 25 mars 1930. Affecté au service général du ravitaillement en matériel d'aéronautique, le 8 avril 1930. Affecté provisoirement à la direction du matériel aérien militaire du 27 avril au 1er août 1934. Commandant de la base aérienne 104 du 1er août au 30 novembre 1934. Admis en congé du personnel navigant, le 25 septembre 1934. Admis à la retraite et affecté, dans la réserve, à l'entrepôt spécial d'aviation n° 2, le 30 novembre 1934. Nommé Général de Brigade aérienne, le 19 avril 1935. Sources : Registre des naissances (acte n° 2) de la commune de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Pyrénées Orientales - CCC de l'escadrille CM 39 - JORF - Revue L'Aérophile - Revue L'Aéro - Dernière mise à jour : 7 juin 2021.
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Jean Pierre Estirac, en date du 3 décembre 1914 : "21 ans de services, une campagne. Services exceptionnels rendus à l'aéronautique militaire en paix et en guerre."
* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du Lcl Jean Pierre Estirac au 38ème régiment d'aviation, en date du 18 août 1927 : "31 ans de services, 5 campagnes. Chevalier du 3 décembre 1914."
Photo du Cne François de Castel
Cne François Marie Gobrien Joseph de Castel - Né le 17 janvier 1886 à St-Servant (Morbihan) - Fils de Raymond Marie de Castel et de Charlotte Elisabeth Anne Marie Buisson - Profession avant guerre Etudiant à Nantes - Domicilié au 8, rue d’Aguesseau à Nantes (Loire-Atlantique) - Classe 1906 - Recrutement de Vannes (Morbihan) sous le matricule n° 1406 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 124ème régiment d’infanterie, à compter du 9 octobre 1907 - Nommé Caporal, le 12 février 1908 - Nommé Sergent, le 2 septembre 1908 - Passé comme élève à l’école spéciale militaire de St-Cyr, le 8 octobre 1908 - Promotion du "Maroc" - Nommé Aspirant, le 16 mai 1910 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 118ème régiment d’infanterie, le 1 er octobre 1910 - Passé à l’aéronautique militaire comme élève pilote, le 1 er septembre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 468 obtenu, le 3 juin 1914 - Pilote de l’escadrille V 21 (future escadrille 219) du 1er mai au 20 novembre 1914 - Commandant de la 3ème compagnie du 118ème régiment d’infanterie, le 20 novembre 1914 - Blessé par éclat d’obus à la tête, le 28 décembre 1914 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 7 janvier 1915 - Ré-affecté à l’aéronautique militaire comme pilote, le 6 mars 1915 - Pilote de l’escadrille VB 106 du 16 mars 1915 au 12 septembre 1915 - En mission à la RGA du 4 au 9 août 1915 - Commandant de l’escadrille VB 105 du 12 septembre 1915 au 1er novembre 1915 - Citation à l’ordre du GB 102, en date du 15 septembre 1915 - En mission à la RGA du 16 au 23 octobre 1915 - Affecté à l’aéronautique de l’armée serbe - Commandant de l’escadrille V 84 (future 522) du 19 octobre 1915 au 25 juillet 1916 - Et aussi commandant du GBO, à compter du 25 mars 1915 au 25 juillet 1916 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 12 décembre 1915 - Citation à l’ordre de l’armée d’Orient, en date du 6 février 1916 - Médaille commémorative serbe de la Grande Guerre - Rapatrié, suite à maladie (paludisme), le 2 août 1916 - En convalescence jusqu’au 13 janvier 1917 - Chef de pilotage de l’école d’aviation militaire d’Ambérieu - Stage de perfectionnement à l’école d’aviation militaire de Pau - Stage de tir à l’école d’aviation militaire de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l’école d’aviation militaire de Pau, jusqu’au 17 mars 1917 - Pilote du GDE du 17 mars au 3 avril 1917 - Pilote de l’escadrille N 77 du 3 avril 1917 au 27 mai 1917 - Commandant de l’escadrille N 95 du 27 mai au 19 juin 1917 - Commandant de l’escadrille N 97 du 1 er juillet au 18 octobre 1917 - Citation à l’ordre de l’aéronautique de la 6ème armée, en date du 26 octobre 1917 - Chevalier de la Légion d’Honneur et citation à l’ordre de l’armée, en date du (10 ou 16) juillet 1918 - Evacué sur l’hôpital complémentaire n° 8 à Troyes (Aube), le 20 février 1919 - Volontaire pour la mission en Chine, le 19 mars 1919 - Croix de Guerre belge avec palme, en date du 5 mai 1920 - Marié avec Mlle Marie de Cornulier-Lucinière (je n’ai pas la date) - Affecté à l’aéronautique du Maroc, le 15 juin 1919 - Mis hors cadre à l’aéronautique du régiment d’aviation du Maroc, le 15 mai 1920 - Affecté au 37ème régiment d’aviation du Maroc, le 1 er août 1920 - Lettre de félicitations du Ministre, en date du 18 décembre 1921 - Maintenu au Maroc, jusqu’au 31 décembre 1921 - Mais embarqué à Casablanca, le 6 novembre 1921 - Médaille Coloniale agrafe "Maroc" - Affecté au Parc d’Aviation n° 2, le 22 janvier 1922 - Affecté à la 12ème section d’ouvriers d’aviation, encadrement du 4ème groupe d’ouvriers d’aéronautique - Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1923 - Officier de la Légion d’Honneur, le 15 décembre 1932 - Nommé Lieutenant-colonel, le 22 mars 1930 - Commandant, par intérim, du 31ème régiment d’aviation, le 2 avril 1933 - Commandant de la 31ème demi-brigade aérienne, le 1 er janvier 1934 - Affecté à l’entrepôt spécial d’aviation n° 3, le 12 septembre 1934 - Rejoint l’unité, le 18 novembre 1934 - Nommé Colonel, le 15 mars 1936 - Commandant de l’Air Régional n° 11 à Nantes, le 2 septembre 1936 - Affecté à la 2ème subdivision aérienne à Ouges-Longvic, le 5 avril 1937 - Affecté au bataillon de l’air 102 de Dijon, le 5 mai 1937 au 1er décembre 1938 - Affecté à la 6ème brigade aérienne à Avord, le 28 octobre 1938 - Nommé Général de brigade, à compter du 1er mai 1939 - Commandant de la 6ème brigade aérienne à Avord, le 28 octobre 1938 - Passé sous l’administration du bataillon de l’air 103 de Châteauroux, le 23 octobre 1939 - Commandant de la 2ème subdivision aérienne, le 9 octobre 1939 - Sources : Pam - LO non communicable - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département du Morbihan - CCC de l’escadrille VB 105 - CCC de l’escadrille VB 106 - CCC de l’escadrille 522 - CCC de l’escadrille N 77 - CCC de l’escadrille N 95 - JORF - Dernière mise à jour : 18 juin 2017.
* Citation à l’ordre du GB 102 du Cne François de Castel, pilote à l’escadrille VB 105, en date du 15 septembre 1915 : "Très bon pilote. A pris part avec succès à de nombreux bombardements."
* Citation à l’ordre de l’armée d’Orient du Cne François Marie Joseph Gabriel de Castel, commandant de l’escadrille V 84, en date du 6 février 1916 : "Grièvement blessé dans l’infanterie, le 28 décembre 1914. A pris part comme pilote, puis comme commandant d’escadrille à plusieurs grands raids, ainsi qu’à tous les bombardements exécutés pendant les attaques de (censuré). En Orient, est de tous les bombardements où il entraine son escadrille, obtenant sans perte le rendement maximum, grâce à son sang-froid, sa méthode et sa hardiesse."
Photo du Slt Laurent Hericher
Slt Laurent Joseph Jean Marie Héricher - Né le 20 janvier 1893 à Paris - Fils de Paul Héricher et de XXX - Parents domiciliés 7, rue du Siam à Paris (75) - Profession avant guerre Ingénieur de l'Ecole Centrale de Paris (75) - Mobilisé au 11eme régiment d’artillerie, le 11 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant, le 9 mars 1915 - Affecté au 21ème régiment d’artillerie jusqu'au 5 juillet 1915 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée, le 8 septembre 1915 - Passé à l’aéronautique militaire comme observateur, le 5 juillet 1915 - Observateur de l'escadrille V 21 du 5 juillet 1915 au 1er janvier 1916 - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux du 1er au 25 janvier 1916 - Observateur de l'escadrille MF 41 du 25 janvier au 24 mai 1916 - Stage au 116ème régiment d'artillerie lourde du 5 au 22 février 1916 - Détaché à l'escadrille MF 19 du 12 au 20 mars 1916 - Observateur de l'escadrille C 21 du 24 mai au 20 septembre 1916 - Une citation à l'ordre de la division, le 1er juin 1916 - Observateur de l'escadrille F 19 du 26 novembre 1916 au 3ème ou 4ème trimestre 1917) - Nommé Lieutenant, le 1er mai 1917 - En mission au GDE du Plessis-Belleville, du 7 au 12 mars 1917.
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