Les hommes
Slt Louis Forquet - Pilote de la C 105 du (2ème trimestre) au 16 mai 1916 - Pilote de l'escadrille SAL 228 du 16 mai 1916 au 22 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille C 226 du 22 janvier au 15 octobre 1917 - Commandant de la section d'avions de Sommessous, le 15 octobre 1917 - Photo collection Daniel Grobet que je remercie pour son aide.
Une partie de personnels navigants de l'escadrille C 226 pose sur le terrain de Hondschoote (Nord) pendant l'été 1917 - L'escadrille C 226 / SOP 226 a stationné sur ce terrain du 17 juin au 2 décembre 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.
Un équipage de l'escadrille C 226 pendant l'été 1917 - A droite, le Ltt Emile Contant, pilote de l'unité à partir du 5 novembre 1917 et un observateur qui reste à identifier - Photo Emile Contant transmise par Pierre Jarrige que je remercie pour son aide.
Ltt Emile Contant - Né le 21 avril 1890 à Blida (Algérie) - Fils de Jules Victor Contant et d'Emilie Angélique Purschet - Domiciliés avenue A. le Goff à Blida(Agérie) - Classe 1910 - Recrutement d'Alger (Algérie) sous le matricule n° 1494 - A fait ses études à Blida puis Alger - Elève de l’Ecole nationale des Travaux Publics - Diplôme d'ingénieur des travaux Publics - Service militaire au 6ème groupe d'artillerie à pied d'Afrique, à compter du 9 novembre 1912 - Nommé Brigadier, le 9 avril 1913 - Elève officier de réserve, le 1er octobre 1913 - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté au 7ème groupe d'artillerie à pied d'Afrique, le 1er avril 1914 - Fin de service militaire au 1er avril 1914 - Rappelé à l'activité au 7ème groupe d'artillerie à pied d'Afrique, le 3 août 1914 - Affecté au 1er régiment d'artillerie à pied, le 15 février 1916 - Affecté au 118ème régiment d'artillerie lourde - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 14 juillet 1916 - Observateur de l'escadrille F 36 du 14 juillet 1916 au 18 mars 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 2 août 1916 - Blessé par éclats de bombes d'avions dans la nuit du 14 au 15 novembre 1916 - Citation à l’ordre du 36ème corps d’Armée, en date du 24 novembre 1916 - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 15 février 1917 - Classé observateur d'artillerie lourde au 36ème corps d'armée, le 1er mars 1917 - Observateur puis pilote de l'escadrille C 226 du 18 mars 1917 au 7 février 1918 - En mission au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron du 5 au 12 avril 1917 - Prends des leçons de pilotage directement à l'escadrille C 226, à compter de juin 1917 - Nouvelle blessure, le 22 juillet 1917 - Citation à l’ordre de la 1ère Armée, en date 12 août 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9757 obtenu à l'escadrille C 226, en date du 5 novembre 1917 - Insigne de pilote militaire (macaron) n° 7.493 - Croix de guerre belge avec palme pour services exceptionnels rendus à l’Armée belge au cours de l’offensive des Flandres de 1917, le 1er décembre 1917 - Pilote de l'escadrille C 74 du 7 février au 10 mars 1918 - En stage à l'école de Sommesous du 7 février au 10 mars 1918 - Commandant de l’escadrille SOP 204 / SAL 204 du 10 mars 1918 au 19 février 1919 - Stage à la RGA du 12 mars 1918 au 19 février 1919 - Nommé Capitaine de réserve, à titre temporaire, le 3 juillet 1918 - Citation à l’ordre de la 1ère Armée, en date du 9 août 1918 - Hospitalisé du 15 au 28 octobre 1918 - Citation n° 130 à l’ordre du 36ème Corps d’Armée de l'aéronautique du 36ème corps d'armée, en date du 22 novembre 1918 - Chevalier de la Légion d’honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 janvier 1919 - Affecté au contrôle postal du Ministère à Paris (75), le 19 février 1919 - Mis en congé sans solde et mis à la disposition de la société des travaux publics marocains du 25 juillet au 31 août 1919 - Démobilisé par le 3ème groupe d'aviation, le 13 août 1919 - Affecté au 37ème régiment d'aviation, le 30 novembre 1920 - Domicilié à Casablance, à compter du 27 janvier 1921 - Nommé capitaine de réserve, à titre définitif, le 4 juillet 1922 - Passé dans l'arme de l'aéronautique militaire, le 7 juillet 1923 - Profession Ingénieur adjoint aux travaux publics à Mogador, à compter du 2 août 1924 - Domicilié à Agadir, à compter du 4 juin 1928 - Sources : Pam - CCC de l'escadrille F 36 - CCC de l'escadrille C 226 - CCC de l'escadrille C 74 - CCC de l'escadrille SOP 204 / SAL 204 - Fiche Matricule des archives nationales d'Outre-mer - JORF - Dernière mise à jour : 13 février 2017.
* Citation à l’ordre du 36ème corps d’Armée du Ltt Emile Contant Emile, observateur à l’Escadrille F 36, en date du 24 novembre 1916 : "A donné de nombreuses preuves de courage et rendu de grands services dans l’Artillerie lourde comme officier d’antenne, puis comme observateur en avion. Blessé par des éclats de bombe dans la nuit du 14 au 15 novembre, alors qu’après avoir fait mettre le personnel à l’abri, il était resté seul dehors avec les mitrailleurs pour tirer sur les avions ennemis."
* Citation à l’ordre de la 1ère Armée du Ltt Emile Contant, observateur à l’escadrille 226, en date 12 août 1917 : "Excellent observateur en avion qui a donné maintes preuves de sa valeur et de son courage. A poursuivi plusieurs fois l’exécution de ses missions, bien que son avion ait été gravement détérioré par le feu de l’ennemi. Le 22 juillet 1917 a été blessé au cours d’un réglage de tir effectué à basse altitude."
* Citation à l’ordre de la 1ère Armée du Cne Emile Contant au 1er régiment d’artillerie à pied, commandant l’escadrille SAL 204, en date du 9 août 1918 : "Chef d’escadrille de premier ordre, entraînant magnifiquement ses pilotes et ses observateurs par les exemples journaliers de joyeuse bravoure qu’il donne. Toujours le premier à voler sans souci du danger. Le 12 juillet 1918, est parti deux fois dans la plus violente des tempêtes, a survolé le champ de bataille à basse altitude, malgré le feu nourri des mitrailleuses de terre, fournissant à l’artillerie des renseignements très précis qui ont fortement contribué au succès de l’attaque."
* Citation n° 130 à l’ordre du 36ème Corps d’Armée de l'aéronautique du 36ème corps d'armée, en date du 22 novembre 1918 : "L’Aéronautique du 36ème Corps d’Armée, commandée par le chef d’escadrons Bordage, comprenant les escadrilles : SAL 74 sous les ordres du lieutenant Soubeyran, SPA 276 sous les ordres du capitaine Goisbault, SAL 204 sous les ordres du capitaine Contant, SPA 21 sous les ordres du capitaine Escudier A rendu les plus précieux services d’août à novembre 1918. Grace à l’expérience de son chef, à l’allant et au dévouement de ses commandants d’escadrilles, au courage et au sang-froid de ses pilotes, observateurs et mitrailleurs, a renseigné le commandement et la troupe par des circonstances atmosphériques souvent très dures. Malgré de grandes difficultés à vaincre, a assuré les liaisons, contrôles de tir et exécuté de nombreuses reconnaissances photographiques."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Emile Contant, au 1er régiment d'artillerie à pied, commandant de l'escadrille SAL 204, en date du 11 janvier 1919 : "Officier d'une grande valeur morale. Obtient le maximum de son escadrille, qu'il entraine par son exemple. deux blessures. A déjà été trois fois cité."
Equipage de l'escadrille BR 226 dans l'immédiat après guerre ou appartenant à la 5ème escadrille du 1er régiment d'observation de Tours, après le 1er janvier 1920 - Les photos ne sont pas légendées - Les deux aviateurs restent à identifier - Si un lecteur est capable d'identifier ces hommes, qu'ils veuillent bien rentrer en contact avec l'auteur du site - Photo droits réservés.
Cal Louis Paul Poulhès - Né le 16 mai 1891 à Paris 19ème (75) - Fils de Louis Pierre Poulhès (hôtelier) et de Jeanne Roussy - Domiciliés au 2, rue des Fêtes à Paris 19ème (Belleville) - Certificat d'études élémentaires obtenu à 12 ans - Deux années d'études primaires supérieures, puis deux années à l'École supérieure Turgot à Paris - Profession avant service militaire Mécanicien et conducteur d'automobiles - Naissance de son fils ainé, Raymond (1911-1984) - Classe 1911 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 1768 - Appelé pour effectuer son service militaire dans le régiment de Sapeurs-pompiers de Paris, à compter du 10 octobre 1912 - Passe à l'aéronautique militaire comme élève pilote, à compter du 17 septembre 1917 - Tests de sélection et instruction technique à l'école d'aviation militaire de Dijon (1er groupe d'aviation) - Brevet de pilote militaire n° 9755 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 5 novembre 1917 - Nommé Caporal, le 12 novembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'annexe de Miramas de l'école d'Istres - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 8 décembre 1917 - Pilote du GDE du 8 décembre 1917 au 3 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SOP 226 / BR 226 du 3 mai au 2 juin 1918 - Perception de Breguet 14 A2 à la RGA de Dugny / Le Bourget, à compter du 3 mai 1918 - Brevet FAI n° 9659 délivré par l'Aéroclub de France, le 16 mai 1918 - Fait prisonnier, en compagnie du Sol Henri Audoynaud (mitrailleur), au cours d'une mission de reconnaissance en arrière du front adverse, après un combat aérien contre six avions allemands, le 2 juin 1918 - Son avion, ayant été touché pendant le combat, il a été contraint d'atterrir en zone occupée par l'ennemi dans les environs de Mars-sous-Bourcq (Ardennes) - Les deux aviateurs français, qui sont indemnes, ont été faits prisonniers - Citation n° 334 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 5 juillet 1918 - Interné aux camps de Bernau, le 30 juillet 1918, Puchheim le 3 août 1918, Giessen, Landshut le 15 août 1918, toujours en compagnie du Sol Audoynaud - Rapatrié d'Allemagne, le 28 décembre 1918 - Démobilisé, le 11 août 1919 - Affecté, dans la réserve, comme pilote du 34ème régiment d'aviation d'observation stationné au Bourget, le 1er août 1920 - Affecté, dans la réserve, comme pilote du 34ème régiment d'aviation mixte stationné au Bourget, le 22 octobre 1924 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 25 mars 1926 - Classé "Sans affectation", le 19 juin 1930 - Rayé du personnel navigant, le 26 novembre 1931 - Domicilié au 2, rue des Fêtes à Paris 19ème (75), à compter du 5 mars 1940 - Arrêté, en compagnie de 18 camarades communistes, pour avoir imprimé et diffusé des tracts défaitistes en avril 1940 - Les militants communistes ont été internés par la justice militaire comme prisonniers politiques à la prison de la Santé à Paris - La prison militaire de Paris est transférée sur le camp de Gurs en juin 1940 - Participe aux combats de la Libération de Paris en août 1944 - Naissance de son fils cadet Louis Benito en 1953 - Décédé, le 25 septembre 1976 - Photo transmise par Gérard Faux du musée d'aviation de Condé-Vraux que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Bailey / Cony - Liste des brevets militaires - Familiales - Site internet du CICR (prisonniers de guerre) - Fiche matricule du 1er bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille BR 226 - Journal de Figaro du 6 avril 1940 - Dernière mise à jour : le 11 mai 2020.
* Citation n° 334 à l'ordre de la 5ème armée du Cal Louis Paul Poulhes, au régiment des Sapeurs-pompiers de Paris, pilote à l'escadrille BR 226, en date du 5 juillet 1918 : "Pilote remarquable de sang froid et de courage. Lors des récentes affaires, au cours d'une mission éloignée, a livré combat à six avions de chasse ennemis. N'est pas rentré de mission."
Photo du Sgt Pierre Bourgeois
Sgt Pierre Bourgeois - Né le 21 mars 1893 à Gray (Haute-Saône) - Fils de Victor Bourgeois (rentier) et de Célestine Vuillemenot - Sa mère est domiciliée à Montsengny-par-Aubigny (Haute-Saône) en 1913 - Profession avant engagement Employé de commerce - Classe 1913 - Recrutement de Langres (Haute-Saône) sous le matricule n° 96 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 2ème régiment de Dragons, le 14 octobre 1912 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 13 mars 1916 - Formation théorique à l'école militaire d'aviation de Dijon-Longvic - Brevet de pilote militaire n° 4836 obtenu à l'école militaire d'aviation de Tours, le 1er novembre 1916 - Nommé Caporal, le 29 novembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation d'Avord - Stage de spécialisation à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, jusqu'au 2 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 30 du 2 février au 19 mai 1917 - Transféré sur la maison de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon, probablement pour surmenage ou dépression nerveuse du 19 mai au 13 juin 1917 - Pilote de l'escadrille C 17 du 11 au 28 juillet 1917 - Evacué sur le HOE de Dunkerque du 19 au 24 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille C 226 du 28 juillet au 27 septembre 1917 - Parti à l'école des observateurs de Sommessous, le 4 novembre 1917 - Passé au CIAO (centre d'instruction de l'aviation d'observation), le 18 septembre 1918 - Lâché sur SPAD XI et XVI, le 2 octobre 1918 - Nommé Maréchal des Logis, le 13 octobre 1918 - Passé au CIACB de Perthes, le 10 octobre 1918 - Démobilisé, le 1er août 1919 - Domicilié à Montseugny (Haute-Saône), à compter du 4 août 1919 - Domicilié au 70, rue Jean de La Fontaine à Paris 16ème, à compter du 25 juin 1921 - Domicilié au 160, avenue de Neuilly à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), à compter du 12 juin 1922 - Affecté, dans la réserve, au 32ème régiment d'aviation de Dijon-Longvic, le 22 octobre 1924 - Profession après guerre Représentant de commerce - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique à Istres, le 12 février 1926 - Cassé de son grade pour délit de courses (amnistié ensuite) et remis soldat de 2ème classe, le 6 août 1927 - Domicilié au 9, rue Soyer à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), à compter du 30 octobre 1929 - Classé en position "sans affectation", le 2 avril 1931 - Marié avec Mlle Pauline Jeanne Magnier à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), le 6 septembre 1932 - Rayé du personnel navigant des forces aérienne de terre, le 5 décembre 1932 - Domicilié au 1, rue du Bois de Boulogne à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) à compter du 24 juillet 1934 - Décédé à Neuilly-sur-Seine, le 16 janvier 1983 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 36) de la ville de GRay (Haute-Saône) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 30 - CCC de l'escadrille C 17 - CCC de l'escadrille C 226 - Fiche matricule conservées aux archives départementales de la Haute-Saône - Dernière mise à jour : 10 juillet 2024.
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Les hommes
Les frères Forquet - A droite, l'Adj Henri Forquet, pilote de l'escadrille SAL 105 et à gauche, le Slt Louis Forquet, pilote de l'escadrille C 226 - Photo collection Daniel Grobet que je remercie pour son aide.
Slt Louis Alexandre Emile Forquet - Né le 22 novembre 1886 à Fontenelle (Côte d'or) - Fils d'Alexis Forquet et de Françoise Victorine Delorme - Domiciliés à Beaumont-sur-Vingeanne (Côte d'Or) - Classe 1906 - Recrutement de Dijon sous le matricule n° XXX - Engagé au 15ème régiment de chasseurs à cheval stationné à Alençon, à compter du 22 novembre 1903 - Nommé Maréchal de Logis, le 24 septembre 1905 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 10 octobre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2801 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 29 février 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 10 mars 1916 - Pilote de la C 105 du (2ème trimestre) au 16 mai 1916 - Pilote de l'escadrille SAL 228 du 16 mai 1916 au 22 janvier 1917 - Stage au GDE du 5 octobre 1916 au 6 novembre 1916 - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 1er novembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant, le 2 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 226 du 22 janvier au 15 octobre 1917 - Citation à l'ordre du Corps d'armée, le 12 août 1917 - Commandant de la section d'avions de Sommessous, le 15 octobre 1917 - Nommé Lieutenant, le 2 novembre 1918 - Mis en retraite sur sa demande - Affecté dans la réserve pour emploi au 34ème régiment d'aviation - Affecté au 14ème régiment de Chasseurs à cheval, le 1er août 1921 - Affecté dans la réserve pour emploi au 32ème régiment d'aviation, le 1er décembre 1921 - Sources : Pam - CCC C 105 - CCC SAL 228 - CCC C 226 - JORF - Dernière mise à jour : 20 août 2015.
* Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée du MdL Louis Alexandre Emile Forquet, pilote de l'escadrille C 228, en date du 1er novembre 1916 : "Très bon sous-officier qui s'est signalé à plusieurs reprises par son énergie et son allant."
Ltt Jean Toussaint Fieschi - Né le 23 octobre 1893 à Petreto-Bicchisano (Corse) - Fils de François Hilaire Fieschi et de Marie Andréani Giacomini - Profession avant service militaire : Commis dessinateur à la préfecture de la Seine (Paris) - Classe 1913 - Recrutement d'Ajaccio sous le matricule n° 357 - Service militaire au 163ème régiment d'infanterie, à compter du 28 novembre 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Citation n° 63 à l'ordre du 163ème régiment d'infanterie, le 29 avril 1915 - Nommé Sous-lieutenant, le 11 novembre 1915 - Citation n° 46 à l'ordre de la 17ème brigade, le 30 décembre 1915 - Citation n° 70 à l'ordre du 31ème corps d'armée, le 14 février 1916 - Une blessure de Guerre, le 28 mars 1916 - Citation n° 229 à l'ordre de la 2ème armée, le 18 avril 1916 - Une blessure de guerre, le 10 juillet 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 4 décembre 1916 - Observateur de l'escadrille C 53 (du 1er corps d'armée) du (début 1917) au 4 octobre 1917 - Citation n° 237 à l'ordre du 163ème régiment d'infanterie, le 27 avril 1917 - Citation n° 15 à l'ordre du 1er corps d'armée, le 21 mai 1917 - Brevet d'observateur en avion, le 25 mai 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 6 juillet 1917 - Citation n° 27 à l'ordre du 1er corps d'armée, le 27 août 1917 - Observateur de l'escadrille SOP 226 du 20 octobre au 16 décembre 1917 - Une blessure en service aérien commandé, le 27 novembre 1917 - Passé élève pilote à l'école d'Etampes, le 20 décembre 1917 - Brevet de pilote militaire obtenu à l'école militaire d'aviation d'Etampes, le 26 février 1918 - Stage de "Haute Ecole" à l'école militaire d'aviation de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Pilote du GDE jusqu'au 24 août 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 80 du 24 août 1918 au 19 février 1919 - Une blessure en service aérien commandé, le 15 septembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 28 décembre 1918 - Titulaire de 210 heures de vol au-dessus de l'ennemi à la fin de la Guerre - Citation n° 12.649 à l'ordre du GQG, le 28 décembre 1918 - Nommé Commis dessinateur de la ville de Paris, le 3 avril 1920 mais restera dans l'armée - Une blessure en service aérien commandé, le 20 avril 1920 - Affecté à la 9ème escadrille (SPA 62 de la Grande Guerre) du 1er régiment de chasse de Thionville-Basse-Yutz (57), le 5 juin 1920 - - Une blessure en service aérien commandé, le 21 mai 1921 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, pour la mission militaire aéronautique au Vénézuela, le 22 novembre 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (57), au retour du Vénézuela, le 22 mars 1923 - Nommé Capitaine, le 24 mars 1923 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 8 juillet 1926 - Haut conseiller militaire de la Chine de 1927 à 1936 - Officier de la Légion d'Honneur, le 1er janvier 1930 - Officier d'académie pour services rendus à l'expansion intellectuelle française, 16 février 1930 - Nommé Commandant, le 20 avril 1930 - Nommé Commandant de la 35ème escadre aérienne en 1937 - Médaille d'Or de l'éducation physique, le 10 août 1937 - Nommé Lieutenant-colonel, le 15 septembre 1937 - Officier de l'instruction publique, le 23 février 1939 - Nommé Colonel, le 2 septembre 1939 - Commandant de l'Air régional n° 14 du 4 février 1938 au 10 janvier 1940 - Attaché de l'Air à Rome (Italie) du 15 janvier au 16 juin 1940 - Commandant du groupement de Valence du 22 juillet au 21 août 1940 - Commandant la base aérinne de Lyon-Bron du 22 août 1940 au 27 mai 1942 - Une blessure en service aérien commandé, le 26 janvier 1942 - Arrêté par la Gestapo et déporté en Allemagne du 6 mai 1944 au 12 mai 1945 - En convalescence du 15 mai au 6 septembre 1945 - Nommé Général de Brigade aérienne, le 25 mars 1946 - Mis en congé du personnel navigant, le 5 juillet 1946 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 31 décembre 1946 - Admis en 2ème section du cadre de l'EMGAA, le 23 octobre 1949 - Croix de Guerre 39-45 et une citation à l'ordre de l'armée aérienne, le 5 décembre 1950 - Titulaire de 1283 heures de vol - Conseiller municipal de la ville de Lyon (69) en 1953 - Grand officier de la Légion d'Honneur, le 24 mai 1954 - Décédé au début février 1955 - Jean Toussaint Fieschi repose dans le cimetière du village de Petreto-Bicchisano, où il est né - Sources : Pam - FM (Corse) - LO - CCC N 62 / SPA 62 - CCC SPA 80 - JORF - Dernière mise à jour : 27/12/2014 - Photo Jean Fieschi datant de son affectation à la 9ème escadrille (SPA 62) du 1er RAC de Thionville-Basse-Yutz en 1920 - transmise par Philippe Fleury, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.
* Citation n° 63 à l'ordre du 163ème régiment d'infanterie, le 29 avril 1915 : "Sous-officier très courageux, n'hésitant jamais à faire les reconnaissances les plus périlleuses pour seconder son chef et contribuer au succès."
* Citation n° 46 à l'ordre de la 17ème brigade, le 30 décembre 1915 : "Devant les tranchées de Montmare-Flirey, a dirigé une reconnaissance des plus audacieuses qui s'est avançée jusqu'à la tranchée ennemie et qui a enlevé plusieurs fils de fer conducteurs pour les patrouilles allemandes. A rapporté des renseignements très intéressants."
* Citation n° 70 à l'ordre du 31ème corps d'armée, le 14 février 1916 : "S'est montré particulièrement audacieux dans la direction de patrouilles au cours desquelles il a enlevé des fils téléphoniques ennemis et, le 4 janvier 1916, a pénétré de sa propre initiative dans un poste d'écoute ennemi devant le secteur de Jury."
* Citation n° 229 à l'ordre de la 2ème armée, le 18 avril 1916 : "Officier d'une grande énergie et d'une réelle bravoure. A su, sous les bombardements les plis violents, maintenir le moral de ses hommes à un niveau très élevé. A, dans la nuit du 28 au 29 mars 1916, à Verdun (Malancourt), dirigé une patrouille des plus audacieuses ayant pour but d'assurer une liaison entre deux ouvrages très avancés et a rapporté des renseignements très utiles."
* Citation n° 237 à l'ordre du 163ème régiment d'infanterie, le 27 avril 1917 : "Au cours du coup de main du 10 juillet 1916, blessé pendant le bombardement préparatoire, est resté malgré sa blessure pendant deux heures à son poste; n'a consenti à le quitter qu'après avoir acquis la certitude que le calme était entièrement revenu. Officier très brave et très allant."
* Citation n° 15 à l'ordre du 1er corps d'armée, le 21 mai 1917 : "Excellent observateur d'infanterie. A exécuté de très nombreuses missions d'avion de commandement au cours desquelles il a pu fournir les plus précieux renseignements. Le 20 avril, attaqué par deux adversaires, a énergiquement soutenu le combat, les a obligés à s'enfuir et a pu terminer sa mission."
* Citation n° 27 à l'ordre du 1er corps d'armée, le 27 août 1917 : "Spécialisé dans les liaisons d'infanterie, a exécuté de très nombreuses missions, volant à moins de 100 mètres sur les tranchées ennemies afin de rapporter les renseignements nécessaires au commandement. S'est particulièrement distingué au cours des attaqyues d'avril et les 31 juillet et 16 août 1917 en assurant au moins de 100 mètres sur les tranchées ennemies par très mauvais temps, des missions d'infanterie de la plus haute importance."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 12.649 à l'ordre du GQG du Ltt Jean Toussaint Fieschi, au 163ème régiment d'infanterie, pilote aviateur, en date du 28 décembre 1918 : "Officier d'une énergie remarquable, animé du plus haut sentiment du devoir. D'un courage et d'une activité inlassables, a toujours fait preuve des plus belles qualités militaires. Après s'être signalé dans l'infanterie, a pris une part brillante dans l'observation aérienne. Pilote de chasse depuis peu, s'est fait remarquer par son audace. Deux blessures."
* Officier de la Légion d'Honneur du Cne Jean Toussaint Fieschi, du secrétariat général du ministère de l'Air, en date du 1er janvier 1930 : "15 ans de services, 9 campagnes, 5 blessures, une citation, deux ans de bonifications pour services aériens. Chevalier du 28 décembre 1918."
* Citation à l'ordre de l'armée aérienne, le 5 décembre 1950 : "Animé d'un ardent patriotisme, est entré en contact dès 1941 avec les premiers éléments organisé de la résistance. Par son accendant personnel et son dynamisme, a su insuffler sa foi aux officiers de l'armée de l'Air de la Région de Lyon. A apporté une aide des plus précieuses aux premiers groupes para-militaires qui devaient bientôt constituer l'armée secrète. A été arrêté, le 6 mai 1944 et déporté. Cette citation comporte l'attribution de la Crois de Guerre 1939-1945 avec palme.
L'Adj Maurice Julien et les moniteurs sur Caudron G 4 du centre GDE du Plessis-Belleville : Maillet - Adc Adrien Chevalier - Adj Auguste Dussot en septembre 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.
Slt Maurice Julien - Né le 28 juillet 1881 à Noiron-sous-Gevray (21) - Fils de Philibert Julien et de Jeanne Guillot - Domiciliés au 27 rue Thirot à Nuits-St-Georges - Engagé au 2ème régiment de Spahis, à compter du 28 mars 1901 - 2 Citations à l'ordre de l'armée en 1903 et 1904 - Médaille Coloniale en 1903 - Mobilisé au 17ème régiment de Dragons, le 2 août 1914 - Médaille Militaire en juillet 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 8 juillet 1915 - Observateur de l'escadrille VB 101 du 8 juillet 1915 au 3ème trimestre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2038 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 3 décembre 1915 - RGA jusqu'au 24 févrer 1916 - Pilote de l'escadrille C 13 du 24 février au 8 avril 1916 - Pilote convoyeur du RGA du 10 au 13 avril 1916 - Pilote de l'escadrille de protection du GQG de la Vidamée du 13 avril au 17 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille C 4 du 22 novembre 1916 au 20 janvier 1917 - RGA du 20 janvier au 11 février 1917 - Pilote de l'escadrille C 226 du 11 février 1917 au 16 mai 1918 - Une citation à l'ordre de l'armée en mai 1917 - Croix de Guerre - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 17 août 1917 - Stage au GDE du 1er au 8 octobre 1917 - Pilote du groupe d'aviation n° 1 à compter du 16 mai 1918.
Ltt Jules Auguste Angibault - Né le 17 novembre 1896 à XXX - Classe 1916 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 2225 - Affecté au 121ème régiment d’artillerie - Nommé Aspirant suite aux cours spéciaux des élèves aspirants d’artillerie du 18 et 19 septembre 1916 - Classé 203ème sur 616 - Stage à l’école militaire de l’artillerie à Fontainebleau, à partir du 27 novembre 1916 - Nommé Aspirant d’artillerie, à titre temporaire, affecté au 102ème régiment d’artillerie lourde et désigné pour effectuer un stage d’observateur aérien au GDE, le 20 avril 1917 - Observateur de l’escadrille C 226 / BR 226 du 27 mai 1917 au (4ème trimestre) 1918 - Volait en équipage avec le Slt Jules Henri Marie Chrétien (pilote) - Détaché au 55ème régiment d'artillerie de campagne du 6 au 20 août 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 16 mars 1918 - Affecté au groupement aéronautique n° 1 à Tours - Affecté au service des entrepôts et du ravitaillement de l’aviation, le 8 septembre 1919 - Nommé Sous Lieutenant, à titre définitif, le 10 décembre 1921, à prendre rang à partir du 1er janvier 1918 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d’aviation, caserné de Lyon-Bron - Nommé Lieutenant de réserve, le 11 avril 1920 - Profession après guerre Ingénieur aux établissements Marrel (Forges de la Loire et du Midi) à Rive-de-Gier (Loire) - Nommé adjoint au maire de la commune de Rive-de-Gier (Loire), le 23 mai 1941 - Photo Jules Angibault transmise par Philippe Le More que je remercie pour son aide - Sources : CCC de l'escadrille C 226 - JORF - En attente de la fiche matricule du 4ème bureau de la Seine - Dernière mise à jour : 24 février 2018.
* Citation à l’ordre de l’armée du Slt Jules Angibault du 102ème régiment d’artillerie lourde, détaché à l’escadrille BR 226, en date du 10 décembre 1918 : "Officier observateur remarquable d’allant, de conscience et de modestie. A rendu des services importants en effectuant des destructions de batteries, y provoquant de nombreuses explosions. Le 17 juillet, malgré un feu violent de mitrailleuses, a réussi à ravitailler en vivres et en munitions des fantassins encerclés. A plus de deux cent trente heures de vol sur les lignes, au cours desquelles il a livré plusieurs combats, notamment le 16 août et le 18 septembre 1918, revenant au terrain avec un avion gravement atteint."
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