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Insignes collectifs
de l'escadrille BR 227

 

 

Découpe de fuselage
de l'escadrille C 227

Découpe de fuselage d'un Sopwith 1A2 de l'escadrille C 227 - Il a été offert au Sgt Georges Bazaine, mitrailleur de l'escadrille R 213 / BR 213 du 30 janvier 1917 au 10 mars 1918 - L'aviateur, qui lui a remis cette découpe, a voulu le remercier pour ses tirs de couverture lors d'une mission commune, alors que les escadrilles C 227 et R 213 étaient stationnées sur le terrain de La Cheppe entre avril et juillet 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Mme Viviane Boquant-Bazaine, sa petite-fille que je remercie pour son aide.

Légende de la découpe de fuselage d'un Sopwith 1A2 de l'escadrille C 227 - Photo transmise par Mme Viviane Boquant-Bazaine, sa petite-fille que je remercie pour son aide.

Symbolique

 

 

Historique succinct

 

 

Insignes individuels
de l'escadrille BR 227

 

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille BR 227

Insigne d'une escadrille héritière des traditions de la BR 227 - Probablement l'insigne personnel d'un officier fabriqué en exemplaire unique - Fixation par une épingle - Belle fabrication gravée "Andra" provenant d'un bijoutier - Collection Jean-Marc Robert que je remercie pour son aide.

Insigne de la 3ème escadrille du GB II/34 en 1936 - Fixation par deux anneaux - Fabrication par un bijoutier ou par un professionnel de l'insigne - Insigne collection Bernard Auxerre que je remercie pour son aide.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille BR 227

Broche en réduction de l'insigne de la 3ème escadrille du GB II/34 - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de l'escadrille électronique de recueil et d'exploitation EERE 1/51 - Insigne homologué sous le n° A 1326 à la section Symbolique et Traditions du SHD du château de Vincennes - Fabrication Arthus-Bertrand - Fixation par une épingle - Photo droits réservés.

 

Appellations successives

Lieux de stationnements


Carte des différents stationnements

Numéros des départements français

 

Rattachements de l'escadrille

 

Batailles et missions importantes
de l'escadrille BR 227

 

 

Commandants de l'escadrille

 

Décorations

 

 

Personnel de l'escadrille BR 227

A venir

Types d'avions utilisés

 

 

Numéros des avions connus


 

Morts: en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

 

 

 

Les Hommes

Sgt Georges Aimable Domet posant devant un Caudron R XI de l'escadrille BR 227 en 1918 - Né le 5 août 1891 à Flavacourt (Oise) - Fils de Désité Domet et de Marie Dedieu - Profession avant guerre Agriculteur - Classe 1911 - Recrutement de Beauvais (Oise) sous le matricule n° 688 - Appelé pour effectuer son service militaire au titre du 1er régiment du Génie, le 8 octobre 1912 - Affecté à la compagnie 22/4 - Nommé Caporal en août 1913 - Nommé Sergent en juillet 1914 - Citation à l'ordre de la division en mai 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 12 septembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 10575 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 16 décembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 21 janvier 1918 - Pilote du GDE du 21 janvier au 19 juin 1918 - Lâché sur Caudron R XI, le 9 avril 1918 - Pilote de l'escadrille BR 227 du 19 juin 1918 au 27 mars 1919 - En déplacement du 2 au 7 août 1918 - En déplacement du 14 au 17 septembre 1918 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille BR 227 - Dernière mise à jour : 29 janvier 2022.

 

Ltt Didier Daurat

Ltt Didier Désiré Constant Daurat - Né le 2 janvier 1891 à Montreuil-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) - Fils de Jean Daurat (chauffeur mécanicien de la compagnie du Gaz) et de Joséphine Grandidier - Elève boursier de l'école d'horlogerie et de mécanique de Paris - Les parents déménagent au 33, avenue Quihou à Saint-Mandé (Val-de-Marne) - Elève de l'école supérieure des travaux publics - Profession avant guerre Horloger - Classe 1911 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 3794 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 26ème bataillon de chasseurs à pied, caserné à Vincennes, le 8 octobre 1912 - Passé à l'école d'administration militaire, le 17 avril 1913 - Nommé Caporal, le 21 décembre 1913 - Affecté à la 24ème section des commis et ouvriers d'administration (COA), le 2 août 1914 - Affecté à la gare régulatrice de Gray (Haute-Saône) - Demande à intégrre une unité combattante - Affecté au 163ème régiment d'infanterie, le 4 mars 1915 - Sergent, le 24 mai 1915 - Citation n° 184 à l'ordre du 163ème régiment d'infanterie, en date du 22 octobre 1915 - Citation n° 22 à l'ordre de la brigade, en date du 2 novembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 11 novembre 1915 - Citation n° 65 à l'ordre du 31ème corps d'armée, en date du 11 décembre 1915 - Participe à la bataille de Verdun - Citation n° 58 à l'ordre de la 97ème brigade, en date du 29 mars 1916 - Blessé au pied droit par un éclat d'obus à Avocourt, le 9 avril 1916 - Evacué sur l'hôpital de Vichy - Fait une demande pour intégrer l'aviation militaire - Citation n° 49 à l'ordre du 163ème régiment d'infanterie, en date du 21 avril 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 septembre 1916 - Envoyé à l'école d'aviation militaire d'Avord, pour effectuer sa formation élèmentaire de pilote militaire, le 15 septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5058 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 18 décembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Pilote du GDE du Plessis-Belleville jusqu'au 3 mars 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 27 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille C 227 / BR 227 du 3 mars 1917 au 12 juillet 1918 - Vole en équipage avec le Slt de Massimi - Grade de chevalier de la légion d'Honneur et citation n° 5293 à l'ordre de l'armée, en date du 14 juillet 1917 - Nommé Lieutenant de réserve à titre définitif, le 14 octobre 1917 - Admis dans le cadre de l'armée d'active comme Lieutenant, le 20 mars 1918 - En déplacement du 12 au 16 avril 1918 - En déplacement du 9 au 14 juin 1918 - Citation n° 54 à l'ordre de la 1ère armée, en date du 21 juin 1918 - Commandant de l'escadrille BR 134 du 12 juillet au 20 août 1918 - Citation n° 9249 à l'ordre de l'armée, en date du 21 août 1918 - Blessé au combat, le 18 juillet 1918 - Transféré sur l'hôpital de Tours, le 20 juillet 1918 - Pilote du GDE du 14 août au 15 septembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 87 du 15 septembre 1918 au 7 août 1919 - Commandant de l'escadrille SPA 87 du 1er mai au 7 août 1919 - L'escadrille SPA 87 est dissoute le 7 août 1919 - Affecté au dépôt de matériels d'aéronautique n° 3, le 8 août 1919 - Participe au convoyage entre Etampes et Toulouse de Breguet 14A2 destinés à transporter des sacs de courriers entre Toulouse et Rabat - Inaugura la ligne postale régulière Toulouse-Rabat pour le compte de la Société des lignes aériennes Latécoère, le 1er septembre 1919 - En congé sans solde pour trois ans, à compter du 25 septembre 1919 - Marié avec Mlle Raymonde Blanc (pianiste) - Nommé Chef de l'escale aérienne de Malaga en décembre 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 5 juin 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 7 juillet 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation, le 19 septembre 1920 - Nommé Directeur de l'exploitation de la Société des lignes aériennes Latécoère en octobre 1920 - Démission de l'armée d'active acceptée, le 3 novembre 1922 - Affecté, dans la réserve, au 22ème régiment d'aviation, le 5 février 1923 - Passé dans l'arme de l'aéronautique militaire, le 20 juin 1923 - Ouverture de la ligne Toulouse-Casablanca en 1925 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 1er septembre 1926 - Nommé Capitaine de réserve, le 24 décembre 1926 - En 1927, les lignes Latécoère devinrent la Compagnie Aéropostale - La ligne s'étendit de Buenos-Aires à Santiago du Chili - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation n° 22, le 1er août 1928 - Première traversée des Andes par Mermoz en mars 1929 - Placé en position "Hors cadre" avec affectation spéciale au titre de la région de Paris, le 28 octobre 1930 - Liquidation de la compagnie Aéropostale en mars 1931 - Nommé Attaché à la direction comme chargé de mission de la compagnie nationale Air France - La compagnie Air France a été créée à la suite de la fusion d'Air Union, d'Air Orient, de la CIDNA, des lignes Farman et de l'Aéropostale en août 1933 - Effecte de nombreux voyages en Allemagne et aux Etats-Unis pour étudier les aviations commerciales - Réaffecté dans les cadres de réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 22, le 3 novembre 1933 - A accompli une période volontaire de trois jours au CIER d'Orly en 1934 - Affecté, dans la réserve, au détachement d'Etampes de la 11ème compagnie de l'Air, le 4 mars 1936 - Domicilié au 9, rue du Sénéchal à Toulouse (Haute-Garonne), à compter du 25 mars 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Villacoublay, le 1er septembre 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne d'Etampes, le 10 novembre 1936 - A accompli une période de réserve obligatoire au bataillon de l'Air n° 110 du 1er au 14 août 1938 - Crée la compagnie de transport postal Air Bleu, organise des vols postaux de nuit à partir de 1938 - La guerre mit fin aux activités de la société Air Bleu - Nommé Commandant de Réserve, le 8 avril 1940 - Les avions de la société Air Bleu sont mis à la disposition du GQG et furent chargés des liaisons avec l'Afrique du Nord et la Grande-Bretagne - Après l'armistice de juin 1940, les sociétés Air Bleu et Air Afrique furent intégrées à Air France, placées sur le commandement du général Pujo - Il travaille au sein du service civil de liaisons aériennes métropolitaines qui fonctionnera en zone libre jusqu'en novembre 1942 - A la libération, il relance la Postale de nuit - Nommé Commandant du département postal métropolitain, rattaché au Ministère des travaux publics et des transports - Médaille de l'Aéronautique, en date du 13 mai 1947 - Radié des cadres de réserve de l'armée de l'Air pour limite d'âge, le 2 janvier 1948 - Nommé Chef du centre d'exploitation de la compagnie nationale Air France d'Orly de la fin 1948 et jusqu'à sa retraite en 1953 - Elevé au grade de commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 19 septembre 1949 - Nommé Commandant honoraire du personnel navigant de l'armée de l'Air, le 9 août 1949 - Nommé Dirtecteur honoraire d'Air France en 1953 - Décédé à Toulouse (Haute-Garonne), le 2 décembre 1969 - Initialiement, sur sa demande, Didier Daurat est enterré sur l'aérodrome de Toulouse-Montaudran, ancienne base de l'aéropostale - Avec la construction d'un ZAC sur l'aérodrome qui a été fermé à la fin 2003, son corps a été transféré dans le caveau familial dans le cimetière St-Pierre de Marseille (Bouches-du-Rhône) - Sources : Fiche matricule du 4ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 227 - CCC de l'escadrille BR 134 - CCC de l'escadrille SPA 87 - JORF - Revue L'Aérophile - Revue Les Ailes - Dernière mise à jour : 27 décembre 2021.

* Citation n° 184 à l'ordre du 163ème régiment d'infanterie, en date du 22 octobre 1915 : "A fait une patrouille audacieuse en présence de l'ennemi."

* Citation n° 22 à l'ordre de la brigade, en date du 2 novembre 1915 : "Le 31 octobre 1915, devant le bois de Mortinare, a fait volontairement une patrouille audacieuses au cours de laquelle il a participé à l'attaque d'une patrouille ennemie et à sa destruction partielle."

* Citation n° 65 à l'ordre du 31ème corps d'armée, en date du 11 décembre 1915 : "A effectué une patrouille des plus audacieuses en vant des lignes françaises au cours de laquelle ils ont réussi à enlever une ligne téléphonique allemande."

* Citation n° 58 à l'ordre de la 97ème brigade, en date du 29 mars 1916 : "Le 24 mars 1916, a entrainé crânement son peloton à l'assaut d'une tranchée ennemie. A fait preuve du plus grand calme et d'un rare sang-froid dans la direction des travaux d'organisation de la position conquise sous le bombardement intense."

* Citation n° 49 à l'ordre du 163ème régiment d'infanterie, en date du 21 avril 1916 : "Officier d'une bravoure remarquable, a su par son exemple maintenir le moral de ses hommes soumis aux plus violents bombardements. A été blessé, le 9 avril 1916, en combattant au milieu de sa section."

* Grade de chevalier de la légion d'Honneur et citation n° 5293 à l'ordre de l'armée du Slt Didier Désiré Constant Daurat, pilote à l'escadrille C 227, en date du 14 juillet 1917 : "Officier pilote d'une bravoure et d'une énergie parfaites. Le 30 mai 1917, au cours d'une mission éloignée dans les lignes ennemies, grâce à son sang-froid et à tenu tête héroïquement aux attaques de cinq avions ennemis. Grâce à son sang-froid et son habileté, a pu ramener dans nos lignes son appareil criblé de balles avec l'observateur et le mitrailleur hors de combat. Blessé au cours de la campagne et cinq fois cité à l'ordre."

* Citation n° 54 à l'ordre de la 1ère armée du Ltt Didier Daurat du 163ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille BR 227, en date du 21 juin 1918 : "Officier pilote d'une grande valeur. Depuis le mois de juin 1917, a exécuté un grand nombre de missions photographiques de réglage et spéciales de nuit et soutenu plusieurs combats en biplan contre des groupes d'avions ennemies ramenant fréquemment son appareil atteint par le tir ennemi. Le 6 mars 1918, a effectué une mission photographique à 70 km dans les lignes adverses. Le 6 juin, au cours d'une reconnaissance nocturne, a attaqué à de très courtes portées, un avion bimoteur ennemi qui a paru tomber désemparé dans les lignes."

* Citation n° 9249 à l'ordre de l'armée du Ltt Didier Daurat du 163ème régiment d'infanterie, commandant l'escadrille BR 134, en date du 21 août 1918 : "Chef d'escadrille d'une bravoure et d'une énergie exemplaires. Au cours des expéditions de l'offensive a soutenu des durs combats à la tête de son unité. Le 18 juillet 1918, bien que blessé dans une rencontre avec l'aviation de chasse ennemie, a obligé un de ses adversaires à abandonner la lutte désemparé. Une blessure antérieure. Cinq citations."

* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du pilote aviateur Didier Désiré Constant Daurat, directeur de l'exploitation des lignes aériennes Latécoére, en date du 1er septembre 1926 : "18 ans et 10 mois de services militaires et de pratique professionnelle : après avoir eu une conduite des plus brillantes pendant la guerre (8 citations, 2 blessures, Croix de guerre, chevalier de la Légion d'hon- neur), a rendu à l'aéronautique civile les plus précieux services. Successivement pilote, chef d'aéroplace, chef d'exploitation, puis directeur d'exploitation, a puissamment contribué à la mise au point de nos lignes aériennes vers l'Afrique du Nord et l'Afrique occidentale française. Par ses éminentes qualités d'organisation, a donné une impulsion magnifique à l'aéronautique commerciale dans nos colonies et pays de protectorat."

 

Photo du Slt René Laurier

Slt René Victor Laurier - Né le 14 février 1896 à Belâbre (Indre) - Fils de Victor Alexandre Laurier et de Marie Ernestine Trinquart - Domiciliés rue Nationale à Belabre (Indre) - Classe 1914 (engagement) / 1916 (normale) - Profession avant guerre Clerc de notaire - Recrutement de Le Blanc (Indre) sous le matricule n° 1096 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 9ème régiment d'artillerie de campagne, le 5 septembre 1914 - Sur le front, à compter du 11 juillet 1915 - Nommé Brigadier, le 21 juillet 1915 - Croix de guerre et citation n° 107 à l'ordre du régiment, en date du 14 juillet 1916 - Nommé Maréchal des Logis, le 30 janvier 1917 - Affecté au 20ème régiment d'artillerie de campagne, le 2 juillet 1917 - A suivi le cours d'inscription à l'école militaire de l'artillerie de Fontainebleau et nommé Aspirant à titre temporaire, en date du 25 juillet 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 3 août 1917 - Détaché au 77ème régiment d'artillerie lourde à grande portée (ALGP) du XXX au 5 septembre 1917 - Formation à l'école d'artillerie de Fontainebleau du 3 août au 5 septembre 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux jusqu'au 2 octobre 1917 - Observateur de l'escadrille C 227 du 2 octobre 1917 au 16 juin 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 1er janvier 1918 - Tué au cours d'un accident d'avion, à bord d'un Caudron R 11, sur le terrain d'aviation d'Esquennoy (Oise), le 16 juin 1918 - Il faisait équipage avec le MdL Jean Allaert (pilote), MdL Jean Buisson (mitrailleur) qui ont également été tués dans l'accident - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 26 juin 1918 - Sources : Pam - CCC de l'escadrille C 227 - Fiche matricule du département de l'Indre - MpF - Dernière mise à jour : 7 novembre 2018.

* Croix de guerre et citation n° 107 à l'ordre du régiment, en date du 14 juillet 1916 : "Brigadier téléphoniste très dévoué, énergique et brave, toujours prêt à montrer le chemin à ses téléphonistes toutes les fois qu'il y a une mission périlleuse à remplir. Durant les opérations du 1er au 12 septembre 1916, a assuré d'une façon parfaite la liaison de la batterie."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt René Victor Laurier du 9ème régiment d'artillerie, observateur l'escadrille BR 227, en date du 26 juin 1918 : "Jeune observateur plein d'allant, énergique et courageux. S'est rapidement fait remarquer comme excellent observateur au cours de plusieurs missions de réglage avancées dans les lignes. Tué le 16 juin 1918."

Les Hommes

MdL Franky Philogène Fernand Lhomme - Né le 21 janvier 1895 à St-Germain-en-Laye (Yvelines) - Fils de Philogène Emile Lhomme et d'Emilie Marie Cottereau - Domiciliés au 64, rue d'Orsel à Paris 18ème (75) en 1914, puis au 46, rue Claude Decaen à Paris 12ème (75) après guerre - Classe 1915 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 8070 - Engagé volontaire pour cinq ans au titre du 5ème régiment de Hussards, le 3 mars 1913 - Nommé Brigadier, le 20 février 1914 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale - Blessé par balle au combat à Clemeny, le 11 août 1914 - Croix de guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 août 1914 - Hospitalisé et convalescence du 12 août 1914 au 28 juin 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 10 septembre 1914 - Affecté au 9ème régiment de Zouaves - Citation à l'ordre de la brigade, en date du 27 septembre 1915 - Citation à l'ordre de la brigade, en date du 6 octobre 1915 - Blessé au combat avec fractures diverses par éboulement par obus à la butte au Mesnil, le 28 octobre 1915 - Hospitalisé et convalescence du 29 octobre 1915 au 1er juin 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 1er juin 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, à compter du 2 juin 1916 - Brevet mitrailleur à l'école de Cazaux, le 1er juillet 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation de Pau - Mitrailleur de la RGAé - Mitrailleur de l'escadrille N 38 du (septembre 1916) au 1er mars 1917 - Mitrailleur de Georges Madon avant qu'il ne passe sur avion monoplace - Passé élève pilote à l'école d'aviation militaire de Dijon du 1er au 6 mars 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6031 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 22 avril 1917 - Insigne de pilote militaire n° B 3982 - A l'école d'Avord, jusqu'au 1er juin 1917 - Pilote du GDE du 30 mai au 10 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille C 227 / BR 227 du 10 septembre 1917 au 26 juin 1919 - Stage sur Caudron R XI du 4 au 7 janvier 1917 - En convalescence du 31 mars au 2 mai 1918 - En mission du 16 au 18 mai 1918 - En mission du 6 au 11 juin 1918 - En mission du 5 au 10 juillet 1918 - Une victoire homologuée, à bord d'un Caudron R XI sur un Albatros D tombé au nord d'Andechy, le 16 juillet 1918 - Il faisait équipage avec le Slt Allanic (observateur) et le Sgt Lamarie (mitrailleur) - Deux victoires homologuées contre deux Fokker D VII tombés au nord-est de Montdidier, le 1er août 1918 - Il faisait équipage avec le Slt Allanic (observateur) et le Cal Monteil (mitrailleur) à bord d'un Caudron R XI - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 août 1918 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 août 1918 - Blessé au cours d'un accident d'avion avec commotion cérébrale et contusions, le 6 novembre 1918 - Hospitalisé et convalescence du 7 novembre 1918 au 22 août 1919 - Décoré de la Médaille militaire du Monténégro - Démobilisé, le 23 août 1919 - Termine la guerre avec 620 heures de vol, quatre avions homologués, un probable - Profession après guerre employé de bureau - Nommé Adjudant de réserve, le 1er février 1923 - A participé avec Georges Madon à l'expédition Bapt pour le tour du monde en avril 1923 - Il pilotait une berline SPAD à moteur 400 HP - L'escadrille Bapt a décollé du Bourget, le 29 mars 1923 et a pour escale Istres, Nice, Milan, la Tunisie - l'Algérie, le Maroc, l'Asie et le Japon - Affecté, dans la réserve, au 3ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 21 janvier 1924 - A accompli quatre périodes d'entrainement aérien volontaire entre 1920 et 1925 - Domicilié en 1925 au 34, rue La Bruyères à Paris 9ème (75) - Profession en 1925 Industriel - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 6 novembre 1925 - Domicilié au 97, rue de Cernay à Reims (Marne), à compter du 24 février 1928 - Vice-président de la section rémoise de la Ligue aéronautique de France - Décédé à Reims (Marne), des suites de sa blessure par balle du 11 août 1914, le 28 avril 1928 - Franky Lhomme repose à Reims (Marne) - Photo collection Christian Tollet que je remercie pour son aide - Sources : Pam - LO - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 227 / BR 227 - JORF - Fiche matricule du 4ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Revue aéronautique de France - Revue Les Ailes - Journal L'Excelsior - Revue l'Aéronautique - Gallica - Dernière mise à jour : 24 janvier 2020.

* Croix de guerre et citation à l'ordre de l'armée du Brig Franky Philogène Fernand Lhomme au 5ème régiment de Hussards, en date du 11 août 1914 : "Le 11 août a fait preuve du plus grand sang-froid et de la plus grande énergie dans une charge engagée par son peloton contre une troupe de cavaliers d'un effectif double. A tué de la pointe de son sabre, trois ennemis, dont un gradé."

* Citation à l'ordre de la brigade, en date du 27 septembre 1915 : "Sous-officier remarquable par son énergie et son entrain. Malgré un feu violent de mitrailleuses , n'a pas hésité à assurer son service de liaison donnant l'exemple du plus profond mépris du danger."

* Citation à l'ordre de la brigade, en date du 8 octobre 1915 : "Au cours d'une violente contre-attaque ennemie et malgré les grosses pertes subies par un tir de mitrailleuses, n'a pas abandonné les pièces mises hors d'état et les a ramenées sous un bombardement de sa compagnie."

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Franky Philogène Fernand Lhomme, du 5ème régiment de Hussards, pilote à l'escadrille BR 227, en date du 4 juin 1918 : "Sous-officier pilote d'une adresse et d'une bravoure remarquables. A soutenu de nombreux combats au cours de mssions très diverses. Le 20 mai 1918, ayant sollicité l'autorisation d'accomplir une mission de reconnaissance, a exécuté cette mission à très basse altitude survolant les lignes et les arrières ennemis à 250 mètres. A ainsi permis à son observateur et à son mitrailleur de rapporter des renseignements précis et de tirer dans d'excellentes conditions plus de 1000 cartouches sur des convois et des troupes en marche."

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Franky Philogène Fernand Lhomme, du 5ème régiment de Hussards, pilote à l'escadrille BR 227, en date du 2 août 1918 : "Sous-officier pilote d'un mordant toujours soutenu. Le 1er août, attaque audacieusement une patrouille de cinq avions de chasse ennemis, en abat un, en force un second à abandonner le combat, désemparé et raméne son avion atteint de plusieurs balles."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du MdL Franky Philogène Fernand Lhomme, du 5ème régiment de Hussards, pilote à l'escadrille BR 227, en date du 11 août 1918 : "Pilote habile, consciencieux, énergique, d'un mordant admirable, recherchant toujours les missions les plus délicates et les plus périlleuses. A exécuté de nombreuses missions d'artillerie, de reconnaissances éloignées ou de barrage au cours desquelles il a soutenu de durs combats. Récemment, attaqué par trois avions de chasse allemands, s'est dégagé par une manoeuvre habile et osée. Le lendemain, voyant un appareil français attaqué par cinq avions de chasse, a foncé hardiment sur le groupe ennemi et abattu l'un des appareils en flammes dans ses lignes. Deux blessures. Quatre citations."

* Chevalier de la Légion d'Honneur de l'Adj Franky Philogène Fernand Lhomme au 3ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, en date du 6 novembre 1925 : "12 ans de services, 5 campagnes. A accompli quatre périodes d'entrainement aérien volontaire. A été blessé et cité."

 

Photo du Sgt Emile Frick

Sgt Emile Evariste Frick - Né le 23 août 1890 à Paris 5ème (75) - Fils d'Evariste Emile Frick et de Marie Elisa Salomé Muller - Domiciliés à Locmariaquer (Morbihan) - Profession avant guerre Dessinateur mécanicien - Classe 1910 - Recrutement de Lorient (Morbihan) sous le matricule n° 2817 - Appelé pour effectuer son service militaire au titre du 25ème bataillon du Génie du 1er régiment du Génie, le 10 octobre 1911 - Affecté à la 31ème section d'aéronautique au camp d'Avord, le 1er octobre 1912 - Affecté à la 24ème section d'aéronautique à Epinal (Vosges), le 1er juillet 1913 - Fin de service et passage dans la réserve, le 8 novembre 1913 - Domicilié au 19, boulevard Morland à Paris 4ème (75), à compter du 12 novembre 1913 - Rappelé à l'activité à la 24ème section d'aéronautique, par la mobilisation générale , le 4 août 1914 - Affecté au 2ème groupe d'aviation, le 5 septembre 1914 - Affecté à la 1ère réserve d'aviation / Annexe de ravitaillement n° 4 à Troyes (Aube), jusqu'au 13 décembre 1915 - Affecté à l'escadrille VB 106 (2ème GB) du 13 décembre 1915 au 25 février 1916 - Mécanicien / mitrailleur de l'escadrille VB 105 du 25 février 1916 au 1er février 1917 - Premier vol à l'escadrille VB 105, en équipage avec le Ltt Garnier du Plessis, le 26 février 1916 - Le 2 mars, lors d'une mission dans la région d'Avricourt, ils raménent 5 éclats d'obus dans leur Voisin - Le 8 mars, il part, avec son pilote, à la GDE du PLessis-Belleville, soit 320 km - A la fin août 1916, il cumule 39h40 de vol - En septembre, il prend part à plusieurs missions photo, en compagnie du Cal Rotival, Ltt Beauté, Ltt Mongin - A la fin septembre 1916, il a volé 53h30 - Nommé Caporal, le 25 octobre 1916 - Mitrailleur de l'escadrille C 227 du 1er février au 1er mars 1917 - En subsistance à l'escadrille C 217 du 2 au 12 février 1917 - Passé élève pilote par décision du GQG en date du 24 février 1917 - Envoyé à l'école de pilotage du Crotoy pour effectuer sa formation élémentaire, à compter du 6 mars 1917 - Premier vol en double commandes, le 10 mars 1917 - Après une vingtaine d'heures de vol en double commandes et en solo, il passe les quatre épreuves du brevet de pilote militaire - D'abord, celle du 1er triangle entre Le Crotoy, Dieppe, Amiens, Le Crotoy, soit 3h25 de vol, le 1er mai 1916, puis l'épreuve de 60 km entre Le Crotoy, Paris-Plage, Le Crotoy en 55 mn, le même jour - Viennent ensuite le 2ème triangle entre Le Crotoy, Paris-Plage, Esquennoy, le Crotoy en 2h30 et finalement, toujours le même jour, la 2ème épreuves de 60 km - Il obtient le brevet de pilote militaire n° 6218 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 2 mai 1917 - Il a effectué comme pilote 25h20 de vol pour 108 atterrissages à l'école du Crotoy - Stage de perfectionnement Nieuport (avions rapides) à l'école d'aviation militaire d'Avord du 3 au 31 mai 1917 - Il a effectué 15h30 de vol pour 47 atterrissages à l'école d'Avord - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau du 1er juin au 26 juillet 1917 - Premier vol sur Nieuport 10 à commandes avant, le 4 juin - Les 5 et 6, entrainement à la voltige, avec 3 et 4 spirales, toujours aux commandes d'un Nieuport 10 - Le 10, passe sur Nieuport 23 et entame sa formation sur les vols de groupe - Le 14, passe sur Nieuport 11 pour des vols d'acrobatie - A partir du 16, vol sur Nieuport 16 (110 HP) pour un complément de formation sur le vol de groupe - Le 22, il effectue son premier vol, aux commandes d'un SPAD VII, avec lequel il monte à 700 mètres - Les 24 et 27, il renouvèle ses vols sur SPAD VII, mais cette fois en montant à 1000 mètres, puis 2400 mètres - Entre temps, il poursuit sa formation avec les vols en altitude (5200 mètres), les essais en vol, les missions de convoyage, les vols de réception d'avions neufs ou rentrant de réparation - Le 8 juillet, il relie Pau à Cazaux, aux commandes d'un Nieuport 23 - A partir du 11 juillet, il va réaliser cinq vols, aux commandes d'un Aviatik allemand capturé et présent sur Pau pour familiariser les élèves aux avions ennemis qu'ils pourront renconter - Le 17 juillet, il fait un tour d'une heure, aux commandes d'un Albatros de chasse, lui aussi prise de guerre - Avec lui, il monte à 2500 mètres d'altitude - Du 18 au 26, il est envoyé à l'école de tir aérien de Cazaux - Le jour de son départ, il est victime d'une panne séche et doit atterrir dans un champ près de Millets - Son avion capote en fin de course d'atterrissage, mais il n'est pas blessé - Le 20, il commence sa formation pratique au tir aérien, aux commandes d'un Nieuport 17, d'abord sur des ballons, puis, à partir du 21, alternativement sur des manches mobiles et des ballons - Le 26, il rentre sur Pau car sa mutation vers l'escadrille N 78 du GC 15 est effective - Son carnet d'emploi du temps (carnet de vol) compte maintenant 138h30 de vol, en comptant ses heures de mitrailleur au sein des escadrilles VB 105 et C 227 - En tant que pilote militaire, il cumule maintenant 193 sorties pour 97h40 de vol - Pilote de l'escadrille N 78 / SPA 78 du 3 septembre 1917 au 1er avril 1919 - Le 3 septembre 1917, il perçoit le SPAD VII n° S 1747 - Dès le lendemain, il effectue un vol en patrouille entre Aubérive et Tahure - Les jours suivants, il alterne des patrouilles dans ce secteur à une altitude comprise entre 3000 et 5000 mètres - Le 1er octobre, il livre son premier combat aérien, au-dessus de la rive gauche de la Meuse - Les belligérants rentrent chez eux sans perte - Le 17, toujours sur la Meuse, il livre cinq combats au cours d'une mission qui dure 1h55 - Il livre combat lors d'une patrouille, le 12 novembre - En décembre, les patrouilles sur Samogneux, Bézonvaux, la cote 344 se multiplient - Le 5, au cours de l'une d'elle de 2h05, sur la Meuse entre Bethencourt et Bezonvaux, il livre deux nouveaux combats - Le 10, lors d'une patrouille sur les deux rives de la Meuse, il attaque un biplace allemand - L'observateur ennemi est touché pendant l'affrontement et son SPAD VII touché par une balle qui traverse le stabilisateur - Le 13, il livre un méchant combat contre trois monoplaces allemands toujours dans le même secteur - Les protagonistes cessent le combat, arrivés à 500 mètres au-dessus des tranchées - Il rentre sain et sauf au bout de 2 heures - Le 23 décembre, lors d'une patrouille sur le Vauquois et les Eparges, sa patrouille attaque un biplace - L'observateur est tué et l'avion adserse s'écrase en flammes dans le bois de Landricourt - Il est comptabilisé au Slt Mouquet (SPA 78), Sgt Frick (SPA 78) et Ltt Hugues (SPA 81) - Emile Frick remporte sa première victoire homologuée - Nommé Sergent, le 1er janvier 1918 - Le 3 janvier 1918, lors d'une patrouille sur Avocourt et Bezonvaux, il attaque un biplace qui, en désespoir de cause, rompt le combat en piquant comme un malade vers ses lignes - Frick n'insiste pas car le suivre au-dessus de ses lignes en basse altitude aurait été très dangeureux - Du 20 janvier au 8 février, il prend part à des patrouilles entre Etain et Delle - Si les premières se déroulent sans combat, celle du 8 voit l'affrontement contre un monoplace à l'est de St-Mihiel - Visiblement débordé par les Français, le pilote rompt le combat et pique vers ses lignes - Le 12, nouvelle mission mouvementée, lors d'un décollage sur alerte - A 10h30, sa patrouille est attaquée par 3 avions de chasse, Frick rompt le combat en piquant - Entre 11h à 11h45, ils attaquent une formation de trois biplaces entre Belfort et Dannemarie - Le 9 mars, lors d'une patrouille lancée sur alerte, ils attaquent trois monoplaces à l'est d'Altkirsch - Citation n° 75 à l'ordre de la 7ème armée, en date du 20 mars 1918 - Le 23 mars, lors d'une patrouille sur Thann, il est victime d'une panne sur le ballon d'Alsace - Le 25, il décolle et dpoit rebrousser chemin, victime d'un radiateur percé - Le 31, au cours d'un vol de 2h30, il fait le plein d'essence à Matouges et atterrit au Plessis-Belleville (GDE) - En avril 1918, il effectue de nombreuses patrouilles sur Montdidier, Moreuil, Lassigny, Noyon - Le 3 avril, sa patrouille assure la protection de Breguet XIV B2 pendant une mission de bombardement sur Champien (Somme) - Le 21, il attaque un biplace et le poursuit jusqu'à Nesles - Pendant le combat, il tire 40 cartouches sans résultat - Le 6 mai, lors d'une patrouille volontaire, il livre combat à un chasseur d'un groupe de quatre sur Moreuil - Le pilote Allemand se voyant serré de trop près, dégage et pique à mort vers ses lignes - Le 7, lors d'une patrouille entre Montdidier et Noyon, sa patrouille attaque 3 Pfaltz, à l'est de Montdidier - Le combat, qui tournait à l'avantage des Français, est interrompu par l'arrivée d'un gros dispositif ennemi - Cette fois, ce sont les Français qui filent à l'Anglaise - Le 15 mai 1918, lors d'une patrouille entre Montdidier et Noyon, sa patrouille attaque un biplace au nord-ouest de Lassigny à 2000 mètres - Comme d'habitude, en infériorité numérique, l'avion adverse préfère piquer et rentrer dans ses lignes - Le 16 mai, lors d'une patrouille entre Montdidier et Noyon, la patrouille attaque un biplace dans le région de Noyon - Frick, qui a tiré et touché l'avion adverse, est victime d'un enrayage - Le Sgt Petit (SPA 78) prend la suite et termine le travail - L'avion ennemi tombe vers le sol et s'écrase dans la région de Sermaize, au nord-ouest de Noyon - Cet avion est la 2ème victoire homologuée du Sgt Frick - Le même jour, lors d'une patrouille volontaire, les SPAD de sa patrouille sont survolés par un fort dispositif de Fokker DR I triplans, mais les Allemands n'attaquent pas - Le 18 mai, lors d'une patrouille entre Montdidier et Noyon, il attaque un biplace qui croise à 3500 mètres au sud de Noyon - Les Allemands se défendent et ne laissent pas le Français se placer en bonne position pour les abattre - Un quart d'heure plus tard, un autre biplace, qui croise à 1000 mètres dans la région de Tilloloy, est attaqué - Le SPAD XIII de Frick est touché par une rafale qui provoque l'arrêt de tir des deux mitrailleuses et une chute de pression moteur - Il peut néanmoins rentrer au terrain - Le 6 juin, entre Montdidier et Nampcel, sa patrouille attaque 6 monoplaces de chasse sur le mont Simon - Le 11, il attaque un biplace qui croise à 600 mètres dans ses lignes dans les environs d'Elincourt - Le 11, au cours d'une mission entre Resson et Noyon, il attaque successivement deux biplaces à 2000 mètres, au nord-ouest de Compiègne - Le lendemain, au Sud-Est de Roye, il livre deux combats, d'abord contre deux monoplaces, puis contre deux biplaces au Nord de Compiègne - Il ramène au terrain un impact de balle dans l'aile gauche - Le 13, sa patrouille est attaquée par sept monoplaces au nord-est de Rollot - Le 14, entre Montdier et Noyon, il attaque un monoplace apaprtenant à une formation de cinq - Pendant le combat, il dégage un SPAD qui était attaqué par cinq Albatros - Le 18, sa patrouille croise six Albatros sur Chericourt, son SPAD XIII est victime d'une panne du tube de pression - Citation n° 437 à l'ordre de la 3ème armée, en date du 19 juin 1918 - Le 16 août, au cours d'une patrouille volontaire, ils sont attaqué par 5 monoplaces mais sont dégagés par l'intervention de la patrouille haute qui est venue à leur aide - Le 21 août, lors d'une patrouille volontaire, il combat un biplace à 4800 mètres sur Roye et tire 300 cartouches - Il est contraint d'abandonner son adversaire, faute d'essence - Le 2 septembre, il livre un dur combat contre un biplace au nord-ouest de Noyon à 4800 mètres - L'affrontement se termine à 3000 mètres, après plusieurs passes rapprochée, il tire 50 cartouches sur l'avion adverse qui effectue un violent piqué, suivi d'une spirale serrée - Le 1er octobre, sept Fokkers D VII attaquent la patrouille basse qui croise sur Jonchery, il tire une trentaine de cartouches sur l'un d'eux qui suivait de très près le Sgt Le Fustec - En octobre 1918, il livre ses deux derniers combats, d'abord le 14, lors d'une patrouille entre le camp de Sissonne et Château-Porcien, ils sont attaqués, en vain, par un dispositif de 4 Fokker D VII puis le 23, entre Rethel et Sissonne, contre une patrouille de 6 Fokker D VII - L'armistice est officiel, le 11 nobembre 1918 - Le 15, il effectué un vol de 30 mn aux commandes d'un Fokker D VII, puis les 18 et 25, deux vols d'essais à bord du même appareil - Nommé Adjudant, le 5 décembre 1918 - Il fait son dernier vol comme pilote de l'escadrille SPA 78 en reliant Cernon, Bussy et Lethé, le 1er avril 1919 puis il rejoint le 1er groupe d'aviation de Dijon, le même jour - Démobilisé, le 12 août 1918 - Domicilié au 16, rue Stanislas à Paris 6ème (75), à compter du 12 août 1918 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation, le 6 septembre 1923 - Domicilié à Locmariaquer-au-Bourg (Morbihan), à compter du 9 février 1921 - En 1922, profession Ostréiculteur - Affecté au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique à Avord, le 21 janvier 1926 - Domicilié rue d'Hauteville à Paris (75), à compter du 4 juin 1927 - Domicilié au 11, rue Paré à Nantes (Loire-Atlantique), à compter du 27 juillet 1928 - Médaille Militaire, le 29 décembre 1928 - Domicilié chez M. Glain, avenue Wilson à Auray (Morbihan), à compter du 18 septembre 1929 - Passé en position "Sans affectation", le 30 mai 1930 - Radié du personnel navigant des forces aériennes, le 21 avril 1931 - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Morbihan - Liste des brevets militaires - Carnet d'emploi du temps du Sgt Emile Frick - CCC de l'escadrille VB 105 - CCC de l'escadrille C 227 - CCC de l'escadrille SPA 78 - JMO du 2ème groupe de bombardement - Dernière mise à jour : 11 avril 2021.

* Citation n° 75 à l'ordre de la 7ème armée du Sgt Emile Evariste Frick au 1er régiment du Génie, pilote à l'escadrille SPA 78, en date du 20 mars 1918 : "Pilote de chasse très habile et très mordant. Le 22 décembre 1917, a attaqué à bout portant un avion ennemi et l'a forcé à rentrer dans nos lignes. A tué le mitrailleur, permettant ainsi à deux de ses camarades de l'abattre en flammes."

* Citation n° 437 à l'ordre de la 3ème armée, en date du 19 juin 1918 : "Pilote de chasse. Le 30 mai 1918, a abattu un avion ennemi qui s'est écrasé dans ses lignes."

 

Les avions

Sopwith 1A2 de l'escadrille C 227 équipé d'un appareil de prise de vue de 0,50 m de focale - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection David Amberg / La Tranchée de Chattancourt que je remercie pour son aide.

Sopwith 1A2 de l'escadrille C 227 sur le terrain de Vadelaincourt en octobre 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo fond Valois de la BDIC.

Sopwith 1A2 de l'escadrille C 227 sur le terrain de Vadelaincourt en octobre 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo fond Valois de la BDIC.

Les avions

Letord 1 de l'escadrille C 227 sur le terrain de Vadelaincourt en octobre 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo fond Valois de la BDIC.

Breguet 14 A2 de l'escadrille BR 227 en 1918 - La tête du gaulois est maintenant intégrée à un fond coloré - Photo collection Gregory Van Wyngarden que je remercie pour son aide.

Breguet 14 A2 n° 2636 de l'escadrille BR 227 en 1918 - Photo collection Gregory Van Wyngarden que je remercie pour son aide.

 

Photos de reconnaissance

Photo verticale du boyau du Mans prise par un équipage de l'escadrille C 227, le 16 août 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Terrains d'aviation

Terrain d'aviation de la Ferme d'Alger (Marne) - L'escadrille BR 227 a stationné sur place du 4 juillet 1917 au 1er janvier 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lionel Luttenbacher que je remercie pour son aide.

 

Souvenirs en rapport

 

 

Souvenirs en rapport

Carte d'identité de pilote d'avion du Sgt Georges Aimable Domet posant devant un Caudron R XI de l'escadrille BR 227 en 1918 - Né le 5 août 1891 à Flavacourt (Oise) - Fils de Désité Domet et de Marie Dedieu - Profession avant guerre Agriculteur - Classe 1911 - Recrutement de Beauvais (Oise) sous le matricule n° 688 - Appelé pour effectuer son service militaire au titre du 1er régiment du Génie, le 8 octobre 1912 - Affecté à la compagnie 22/4 - Nommé Caporal en août 1913 - Nommé Sergent en juillet 1914 - Citation à l'ordre de la division en mai 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 12 septembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 10575 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 16 décembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 21 janvier 1918 - Pilote du GDE du 21 janvier au 19 juin 1918 - Lâché sur Caudron R XI, le 9 avril 1918 - Pilote de l'escadrille BR 227 du 19 juin 1918 au 27 mars 1919 - En déplacement du 2 au 7 août 1918 - En déplacement du 14 au 17 septembre 1918 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille BR 227 - Dernière mise à jour : 29 janvier 2022.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Caveau de la famille Claude Marius Aubert dans le cimetière St-Pierre de Marseille - L'aviateur Didier Daurat y repose - Il a été pilote de l'escadrille C 227 / BR 227 du 3 mars 1917 au 12 juillet 1918 - Commandant de l'escadrille BR 134 du 12 juillet au 20 août 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 87 du 15 septembre 1918 au 7 août 1919 - Commandant de l'escadrille SPA 87 du 1er mai au 7 août 1919 - Photo Christian Guillaudin que je remercie pour son aide.

 

Remerciements à :

- M. Lionel Luttenbacher pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Christian Tollet pour l'envoi de la photo du MdL Franky Lhomme.
- M. Nicolas Frick pour la communication du carnet d'emploi du temps d'Emile Frick, son grand-père.
- M. Christian Guillaudin pour l'envoi des photos des tombes d'aviateurs sur cimetière St-Pierre de Marseille.
- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Patrice Gout pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Marc Amberg pour l'envoi de la photo du Sopwith 1A2 de l'escadrille C 227.
- Mme Viviane Boquant-Bazaine pour la transmission des souvenirs de Georges Bazaine, son grand-père.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- De l'Aéronautique militaire "1912" à l'Armée de l'Air "1976" par Myrone N. Cuich publié à compte d'auteur en 1978.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- La Tranchée de Chattancourt - Voir le lien

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 228 Escadrille 226

 

 

pas de fiche > 1918

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