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Insignes de l'escadrille N 315 / SPA 315
peints sur les fuselages

Le premier insigne collectif de l'escadrille N 311, un chien noir courant après un lapin - Dessin d'après photo Albin Denis.

Le même chien courant après un lapin posé sur un fond bleu, associé cette fois à des chevrons bleu et rouge - Dessin d'après photo Albin Denis.

Second emblème collectif de l'escadrille SPA 315, le lion de Belfort posé sur un fanion triangulaire rouge - Peint sur un Nieuport 24 bis baptisé "Mon vieux Henri" - Photo du 17 avril 1918 - Dessin d'après photo Albin Denis.

Variante du lion de Belfort posé sur un fanion triangulaire rouge flottant au vent - Peint sur un Nieuport 27 baptisé "Yvonne" - Dessin d'après photo Albin Denis

 

 

Symbolique

L'escadrille 311 / 315 a adopté successivement deux insignes collectifs. Le premier, un chien noir courant à la poursuite d'un lapin, entrant dans un disque bleu. Il était parfois associé à des chevrons rouge et bleu. Le second, un fanion rouge associé à la tête du lion de Belfort représenté sur un disque jaune. Le lion rappelant la statue d'Auguste Bartholdi, terminée en 1879, et devenue le symbole de la ville de Belfort (90).

 

Historique

A venir

 

 

 

Insignes métalliques
de l'escadrille SPA 315

Insigne de l'escadrille SPA 315 de 1917-1918 - Fixation type médaillon par un anneau - Insigne collection Jean-Jacques Leclercq que je remercie pour son aide.

Fanion de l'escadrille SPA 315

Fanion de l'escadrille SPA 315 de 1918 - En 1993, il a été transmis par erreur par le SHAA à l'escadron de chasse 1/4 "Dauphiné", lors de la création de sa 3ème escadrille, qui reprenait les traditions de la SPA 92 qui avait également le lion de Belfort comme emblème - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collection du musée du combattant de la Haute-Saône de Luxeuil-les-Bains - Un grand merci à l'Adc Laurent Bellet et son équipe pour son accueil.

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Les traditions de l'escadrille SPA 315 n'ont pas été reprises depuis le 1er janvier 1919, date de sa dissolution.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SPA 315

Les traditions de l'escadrille SPA 315 n'ont pas été reprises depuis le 1er janvier 1919, date de sa dissolution.

 

Appellations successives

Périodes de stationnements


Carte des différents stationnements

Numéros des départements français

 

Commandants de l'escadrille

Rattachements de l'escadrille

Types d'avions utilisés

Numéros des avions connus

Décorations

Pas de décoration collective pour cette escadrille.

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune


 

Les hommes

Le soldat Joseph Perrin, mécanicien de l'escadrille N 315, pose aux commandes d'un Nieuport de son unité - Il porte le nom de baptème "Totoche" et le second insigne de l'unité, le fanion rouge au lion de Belfort - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Joseph Perrin que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

MdL Gilbert Jean Léon Uteau - Né le 4 juin 1897 à Tonneins (Lot et Garonne) - Fils d'Alban Uteau (bijoutier) et de Marie Josephe Marguerite Vigneau - Domiciliés 105, rue Sainte-Catherine à Bordeaux (Gironde) - Elève de l'école Saint-Genès de 1909 à 1912 - Classe 1917 - Recrutement de Bordeaux sous le matricule n° 333 - Engagé pour la durée de la Guerre, le 12 juillet 1915 - Affecté à la même date au 2ème régiment d'artillerie lourde - Affecté au 85ème régiment d'artillerie lourde - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote de l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic (cours théorique), le 16 avril 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7623 obtenu à l'école militaire d'aviation de Juvisy, le 22 juillet 1917 - Nommé Caporal, le 28 juillet 1917 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, jusqu'au 27 août 1917 - Pilote de l'escadrille N 315 / SPA 315 du 26 novembre 1917 au 31 décembre 1918 - Nommé Maréchal des Logis, le 22 mars 1918 - En mission à la RGAé du Bourget, le 27 juin 1918 - Une victoire homologuée contre un monoplace abattu dans les environs d'Altkirch, le 11 juillet 1918 - Son adversaire était probablement le Gefr Johann Diebold du Jasta 71, qui a été blessé au cours d'un combat dans ce secteur - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 juillet 1918 - Une victoire homologuée contre un Drachen abattu en flammes, dans les environs de Saulewald, le 2 août 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 août 1918 - Une victoire homologuée contre un Drachen abattu en flammes, dans les environs de Saulewald, le 12 août 1918 - Cette victoire est obtenue en collabotation avec le MdL Bertrou - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 31 août 1918 - Une victoire homologuée contre un biplace, le 2 août 1918 - Cette victoire est obtenue en collabotation avec l'Adj Charvat - Une victoire homologuée contre un monoplace abattu sur les Vosges, le 21 octobre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er novembre 1918 - Cinq victoires homologuées pendant la Grande Guerre - Affecté au CIACB, le 31 décembre 1918 - Démobilisé en 1919 - Profession après guerre Bijoutier - Nommé Adjudant dans la réserve - Affecté dans la réserve au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique - Dans la réserve, inscrit au tableau de Chevalier de la Légion d'Honneur en 1928 - Marié avec Jeanne Cercus à Bordeaux (33), le 23 avril 1929 - Pendant la seconde guerre mondiale Lieutenant de Louvéterie - Divorcé, le 21 avril 1952 - Marié avec Odette Elisabeth Terrel des Chènes, le 27 novembre 1952 - Il a eu deux filles avec sa seconde épouse : Aline Uteau, née le 30 novembre 1942 et Catherine Uteau née le 13 avril 1945 - Décédé à Bordeaux, le 5 avril 1963 - Sources : Extrait de naissance - Pam - JORF - Bailey/Cony - CCC 315 - Dernière mise à jour : 27/02/2015 - Photo Gilbert Uteau transmise par Catherine Galharret, sa fille, que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'aéronautique du MdL Gilbert Uteau du 85ème régiment d'artillerie lourde, pilote à l'escadrille SPA 315, en date du 28 mai 1918 : "Sous-officier pilote brave, plein de jeunesse et d'allant, d'un entrain devenu proverbial à l'escadrille. Toujours prêt pour n'importe quelle mission. Pilote de chasse adroit, a livré plusieurs combats très sévères au cours desquels il a toujours dominé son adversaire. Le 16 et le 17 mai 1918, a poursuivi jusqu'à 10 kilomètres dans leurs lignes et à 200 mètres d'altitude, deux avions ennemis."

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Gilbert Uteau du 85ème régiment d'artillerie lourde, pilote à l'escadrille SPA 315, en date du 26 juillet 1918 : "Sous-officier pilote, brave. Est un exemple pour tous ses camarades. Au cours d'une protection, a poursuivi un avion allemand qui attaquait un Drachen. A réussi à sauver ce dernier et à abattre l'avion ennemi après un combat très dur à 200 mètres du sol dans les lignes ennemies."

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Gilbert Uteau du 85ème régiment d'artillerie lourde, pilote à l'escadrille SPA 315, en date du 12 août 1918 : "Pilote remarquable par son adresse et sa tenacité; a attaqué un Drachen, obligeant l'observateur à se jetrer en parachute et est rentré avec un appareil criblé de balles. Quelques jours plus tard, malgré les tires intenses de l'artillerie antiaérienne et la surveillance des avions ennemis, réussit à descendre le même Drachen en flammes."

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Gilbert Uteau du 85ème régiment d'artillerie lourde, pilote à l'escadrille SPA 315, en date du 31 août 1918 : "Sous-officier pilote d'une volonté tenace. A enflammé, pour la deuxième fois dans la même semaine, un Drachen allemand, poussant l'attaque jusque près du sol, malgré un feu intense par mitrailleuses et par canons, abattant ainsi son troisième adversaire."

* Médaille Militaire, Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée du MdL Gilbert Uteau du 85ème régiment d'artillerie lourde, pilote à l'escadrille SPA 315, en date du 9 octobre 1918 : "Pilote de chasse de premier ordre, sous-officier modèle, tenace et brave. S'est distingué d'abord dans l'artillerie à pied, puis dans l'aviation où il a réussi, grâce à ses belles qualités militaires, à communiquer son ardeur à tous ses camarades, abattant en peu de temps deux Drachen et un avion ennemis. Le 14 septembre, a abattu un biplace de reconnaissance, remportant ainsi sa quatrième victoires. Quatre citations."

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Gilbert Uteau du 85ème régiment d'artillerie lourde, pilote à l'escadrille SPA 315, en date du 1er novembre 1918 : "Pilote de chasse adroit et brave. Au cours d'une patrouille, a résolument soutenu seul un combat contre trois avions ennemis, permettant ainsi à un de ses camarades de dégager un avion de corps d'armée attaqué par trois autres avions ennemis et d'abattre l'un d'eux. Est rentré avec son réservoir d'essence arraché par les balles, deux grosses déchirures dans ses plans et une balle dans son radiateur. Déjà cinq fois cité à l'ordre."
Médaille militaire - Croix de Guerre avec cinq citations et une étoile de vermeil.

 

Photo de l'Adj Augustin Charvat

Adj Augustin Charvat - Né le 1er juillet 1893 à Horni-Rocov (Autriche-Hongrie) - Fils d'Adelbert Charvat et de Valentine Vlach - A d'abord exercé le métier de tailleur - A 17 ans, il est contraint de quitter son pays pour trouver du travail - Il travaille d'abord à Podmokly (République tchéque), puis à Berlin (Allemagne) et finalement à Paris - Quand la Grande Guerre éclate, il est en cure à Dinard (Ille-et-Vilaine) pour se soigner du typhus - Profession avant engageemnt Employé de magasin - Il s'engage dans la Légion Etrangère au consultat de France à Londres (Angleterre), le 1er novembre 1914 - Classe 1913 - Recrutement du bureau central de la Seine sous le matricule n° 11.167 - Affecté au 1er régiment de la Légion Etrangère - Participe aux combats sur Arras, en Champagne à l'automne 1915 - Blessé par éclat d'obus à la main droite, le 28 septembre 1915 - Sa blessure étant grave, il est hospitalisé à Lyon et déclaré inapte pour l'infanterie - Après cette blessure, il passe à l'aéronautique militaire comme élève pilote, à compter du 10 février 1916 - Tests de sélection et cours théorique à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 3841 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 2 juillet 1916 - Stade de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Nommé Caporal, le 7 août 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 2 novembre 1916 - Pilote de la RGA du 2 novembre 1916 au 11 février 1917 - Convoyage d'un avion du GDE vers l'escadrille F 58, le 15 janvier 1917 - Est victime d'un accident d'avion pendant lequel l'appareil est détruit - Convoyage d'un autre avion du GDE vers l'escadrille F 58 du 8 au 11 février 1917 - Pilote du détachement de chasse 505, rattaché à l'escadrille F 58 du 11 février au 9 mars 1917 - Le 9 mars 1917, le gouvernail de son Nieuport 11 est touché par des éclats d'obus de DCA - Il réussit néanmoins à rentrer mais ne peut s'empécher de faire un peu d'acrobatie au-dessus du terrain de Lunéville - C'est à cet instant que son avion le lache et qu'il s'écrase au sol après une chute de deux cents mètres - Il est évacué avec une traumatisme crânien et des fractures aux deux bras - Il passera six mois à l'hôpital - Croix de Guerre et citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 15 mars 1917 - Nommé Sergent, le 8 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 315 / SPA 315 du 2 septembre 1917 au 3 décembre 1918 - Blessé au cours d'un accident d'avion, quand il tente un atterrissage d'urgence, le XXX septembre 1917 - Il passe huit jours à l'hôpital - A participé à l'attaque du Zeppelin L 50, le 20 octobre 1917 - Il a pu observer le fonctionnement de ses quatres hélices et s'est approché à 300 mètres sous le dirigeable allemand - Toutefois, il n'a pu approcher plus près, son avion étant à la limite de son plafond opérationnel - Nommé Adjudant, le 20 février 1918 - Hospitalisé à Belfort du 27 avril au 24 juin 1918 - Une victoire homologuée pendant son affectation à l'escadrille SPA 315 - Affecté au CIACB de Perthe, à compter du 31 décembre 1918 - Croix de Guerre 1914-1918 - Croix de Guerre Tchécoslovaque 1914-1918 - Médaille de La Victoire Tchécoslovaque - Après la guerre, il reste en France comme instructeur de vol à l'école d'aviation militaire de Pau, où une force aérienne tchéque est mise en place - Est rentré en Tchécoslovaquie avec le grade de Capitaine, le 30 juin 1919 - Affecté à la mission militaire française à prague du 4 juillet 1919 au 31 juillet 1920 - En 1922, il a représenté la Tchécoslovaquie à la première réunion annuelle de l'aviation internationale à Zurich (Suisse) - Commandant de l'école d'aviation de Prague en 1925 - En 1927, il a été un des juges de la réunion annuelle de l'aviation internationale à Zurich (Suisse) - Diplomé de l'école supérieure de guerre - Professeur à l'école de guerre à Prague - Affecté au 1er régiment d'aviation et nommé commandant de la 3ème escadrille - Nommé Colonel et commandant du 1er régiment d'aviation - A été grièvement au cours d'une mission en Bohême-Moravie lorque le brouillard a perturbé son vol et où il a tenté un atterrissage d'urgence, près du village de Utéchov en Moravska Trebova (République tchéque), le 20 septembre 1931 - Le Letov S, qu'il pilotait, s'est écrasé contre une colline - Il a succombé aux suites de ses blessures, le lendemain - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille F 58 - CCC de l'escadrille N 315 / SPA 315 - Dernière mise à jour : 1er février 2018.

Photo du Adj Albert Chabrier

Adj Albert René Chabrier - Né le 24 mai 1896 à Briare (Loiret) - Fils de Jean Jules Chabrier et de Sophie Coralie Bailly - Domiciliés à Montluçon (Allier) - Profession avant guerre Mécanicien ajusteur - Classe 1916 - Recrutement de Montluçon sous le matricule n° 1911 - Mobilisé au 16ème régiment d'artillerie de campagne, le 9 avril 1915 - Affecté au 53ème régiment d'artillerie, le 25 novembre 1916 - Affecté au 5ème régiment d'artillerie de tranchée, le 29 janvier 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 12 mai 1917 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 7733 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 27 juillet 1917 - Nommé Brigadier, le 31 juillet 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Miramas - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire d'Avord, à compter du 8 août 1917 - Stage de "Haute-Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 19 octobre 1917 - Pilote du GDE du 19 octobre au 11 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 315 / SPA 315 du 11 novembre 1917 au 1er janvier 1919 - Blessé par balle au cours d'un combat aérien, le 6 février 1918 - Nommé Maréchal des Logis, le 20 février 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 mars 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 9 juin 1918 - Nommé Adjudant, le 20 août 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er novembre 1918 - Affecté à la mission militaire au Pérou, le 28 avril 1919 - Médaille Militaire, le 6 juillet 1919 - Tué au cours d'un accident d'avion sur l'aérodrome de Lima (Pérou), le 19 janvier 1920 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 315 / SPA 315 - Fiche matricule du département de l'Allier - JORF - Dernière mise à jour : 17 janvier 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée du brig Albert René Chabrier au 5ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille N 315, en date du 20 mars 1918 : "Pilote plein d'entrain et d'audace. A pris part à plusieurs combats au cours desquels il a obligé son adversaire à regagner ses lignes. Au cours d'une patrouille, a résolument attaqué seul cinq avions de chasse ennemis et, après avoir descendu l'un d'eux, a été, à son tour, obligé d'atterrir sur un bois, blessé au nez par un projectile, à la jambe et au visage par sa chute, ses commandes coupées par les balles, dont une dizaine avaient perforé son réservoir d'essence."

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Albert Chabrier, du 2ème groupe d'aviation, pilote à l'escadrille SPA 315, en date du 9 juin 1918 : "Sous-officier pilote autant adroit que modeste, joignant à ses qualités de coeur une bravoure et un dévouement sans bornes. Attaquant une patrouille de trois appareils allemands, a descendu l'un d'eux, abattant ainsi son deuxième avion ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Albert Chabrier, du 5ème régiment d'artillerie de tranchée, pilote à l'escadrille SPA 315, en date du 31 août 1918 : "Sous-officier pilote d'une bravoure et d'un entrain magnifiques. Toujours prêt pour les missions difficiles. A abattu son troisième adversaire en flammes."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Albert René Chabrier du 5ème régiment d'artillerie de tranchée, pilote à l'escadrille SPA 315, en date du 1er novembre 1918 : " Pilote de chasse hors de pair. Au cours d'une patrouille, le 22 octobre 1918, a dégagé un avion de corps d'armée attaqué de près par trois avions de chasse ennemis et a descendu l'un d'eux dans ses lignes, remportant ainsi sa quatrième victoire."

 

Photo du Sgt Emile Bertrou

MdL Emile Lucien Michel Bertrou - Né le 23 mai 1897 à Paris (75) - Fils de Gabriel Bertrou et de Jeanne Moysen - Domiciliés au 17, rue Berteaux-Dumas à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1915 (engagement) / 1917 (normale) - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 2697 - Engagé au 3ème régiment d'artillerie lourde, le 13 mars 1915 - Affecté au 105ème régiment d'artillerie lourde - Affecté au 55ème régiment d'artillerie de campagne - Nommé Caporal, le 1er février 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 24 février 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6938 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 14 juin 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 17 août 1917 - Pilote du GDE du 17 août au 2 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 315 / SPA 315 du 2 septembre 1917 au 12 août 1918 - Nommé Sergent, le 22 mars 1918 - En mission à Bar-le-Duc du 24 au 30 avril 1918 - Après avoir remporté un victoire contre un Drachen, en coopération avec le MdL Uteau, il a été tué, aux commandes d'un SPAD VII, au cours d'un combat aérien au-dessus de Mulhouse (Haut-Rhin), le 12 août 1918 - Son adversaire était probablement le Ltn Hesse du Jasta 75 (sa 1ère victoire) - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 31 août 1918 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthûme, en date du 7 septembre 1920 - Emile Bertrou repose dans le cimetière communal de Lutterbach (Haut-Rhin) - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 315 / SPA 315 - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 17 avril 2017.

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Lucien Emile Michel Bertrou du 35ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille SPA 315, en date du 31 août 1918 : "Sous-officier pilote d'une haute conscience et d'un dévouement à toute épreuve. Chargé d'attaquer un Drachen allemand , a tenu tête, seul, à deux monoplaces ennemis, permettant ainsi à son coéquipier d'abattre le ballon en flammes. Le lendemain, reparti pour la même mission, n'a pas hésité à livrer combat à des adversaires supérieurs en nombre et a disparu dans cette lutte inégale."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthûme, du MdL Lucien Emile Michel Bertrou, pilote à l'escadrille SPA 315, en date du 7 septembre 1920 : "Sous-officier pilote d'une haute conscience et d'un dévouement à toute épreuve. Chargé d'attaquer un Drachen allemand , a tenu tête, seul, à deux monoplaces ennemis, permettant ainsi à son coéquipier d'abattre le ballon en flammes. Le lendemain, reparti pour la même mission, n'a pas hésité à livrer combat à des adversaires supérieurs en nombre et a été tué dans cette lutte inégale. A été cité. "

Les hommes

Les pilotes de l'escadrille SPA 315 pose en compagnie du Cne Raoul Etienne devant un des SPAD VII de leur unité - Le MdL Gilbert Uteau (5 victoires homologuées) est au premier plan, le premier à gauche - Si vous possédez cette photo légendée, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Joseph Perrin que je remercie pour son aide.

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Les mécaniciens de l'escadrille SPA 315 devant un des SPAD VII de leur unité - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Joseph Perrin que je remercie pour son aide.

Sgt Emile Joseph Auguste Jannekeyn - Né le 4 décembre 1896 à Lille (Nord) - Fils de Pierre Francois Jannekeyn (archiviste d'état-major) et de Jeanne Félicie Pichon - Domicilés au 69, rue Denfers-Rochereau à Lille (Nord) puis au 2 bis, avenue de Ségur à Paris 7ème (75) en 1916 - Classe 1916 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 532 - Engagé volontaire au titre du 101ème régiment d'infanterie, le 23 août 1914 - Nommé Caporal et affecté au 150ème régiment d'infanterie, le 10 février 1915 - Blessé dans le dos, à la fesse droite, à la tête, au talon droit par des éclats de grenade au bois de Grurie, le 12 mars 1915 - Croix de Guerre et citation n° 436 à l'ordre du 32ème corps d'armée, en date du 18 juin 1915 - Maintenu service armé et proposé pour un changement d'armes (aviation) pour gêne de marche suite d'ostéite traumatique du calcaneum droit suite à blessure de guerre par éclat de grenade par la commission de réforme de Chartres, le 8 mai 1916 - Proposé pour un changement d'armes (section d'infirmiers) pour plaie de la région du thorax coté droit, pleurésie purulente consécutive, emphysème par la commission de réforme de Chartres, le 10 mars 1916 - Déclaré inapte à l'infanterie, apte comme pilote pour éclat d'obus dans le poumont droit et plaie par éclat d'obus du calcanéum droit par la décision de la commission de réforme de Saint-Nazaire - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er juin 1916 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon du 11er juin au 7 août 1916 - Passé à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 7 août 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5101 à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 27 décembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation d'Avord - Stage du tir à l'école du tir aérien de Cazaux - Stage de Haute-Ecole à Pau - Pilote de l'escadrille N 315 du 2 avril au 20 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 90 du 20 mai au 16 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 153 / SPA 153 du 16 août au 16 décembre 1917 - Nommé Sergent, le 5 décembre 1917 - Détaché à la RGAé du Bourget à compter du 16 décembre 1917 - A convoyé un Nieuport depuis la RGAé du Bourget du 16 au 17 décembre 1917 - Hospitalisé puis convalescence jusqu'au 26 mars 1918 - Pilote de l'escadrille V 484 de la Baule du 26 mars au 31 décembre 1918 - En mission à St-Cyr du 15 au 18 mai 1918 - En mission à l'île d'Yeu du 11 au 12 août 1918 - En mission à l'île d'Yeu du 16 au 20 août 1918 - En mission à l'île d'Yeu du 22 au 24 septembre 1918 - Convoyage d'un avion depuis Nanterre, le 17 septembre 1918 - Médaille Militaire et citation n° 13.088 à l'ordre des armées de l'Est, en date du 24 janvier 1919 - Démobilisé, le 12 septembre 1919 - Domicilié rue de l'Amiral Roussin à Dijon, à compter du 12 septembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 21ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Marié avec Mlle Yvonne Blanche Louise Degraine à la mairie de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), le 30 octobre 1920 - Affecté, au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 17 juin 1921 - Classé "Service auxiliaire" avec pension d'invalidité temporaire de 15 % pour reliquat consécutive à une blessure pénétrante du thorax, pleurésie purulente, éclat métallique, au talon droit cicatrice à bord externe douloureux par la marche par la commission de réforme de la Seine, le 21 mars 1922 - Domicilié villa "Les Ailes", route de Crosnes à Yrres, à compter du 23 juin 1922 - Domicilié à Azay-sur-Cher (Indre-et-Loire), à compter du 1er mars 1923 - Profession après guerre Propriétaire viticulteur - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation, le 29 décembre 1923 - Maintenu "Service auxiliaire" avec pension d'invalidité temporaire de 20 % par la commission de réforme de Tours, le 10 novembre 1925 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 26 mars 1926 - Marié avec Mlle Marcelle Lachenaud à la mairie du 7ème arrondissement de Paris (75), le 15 mai 1931 - Affecté au 2ème bataillon de l'Air par changement de désignation d'unité - Domicilié au 14, rue Bixio à Paris 7ème (75), à compter du 23 avril 1934 - Affecté, dans la réserve, au centre de mibilisation d'aviation n° 31, le 7 février 1936 - Rayé du personnel navigant, le 9 avril 1938 - Classé en position "Sans affectation", le 12 mai 1938 - Domicilié au 9, rue Mogador à Paris 9ème (75), à compter du 11 octobre 1938 - Affecté au bataillon de l'air n° 107, en date du 13 juin 1939 - Rappelé à l'activité, le 24 août 1939 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 1er octobre 1939 - Affecté à l'état-major de la 1ère armée aérienne, le 10 janvier 1940 - Compte pour ordre du bataillon air n° 117, le 31 janvier 1940 - Nommé Lieutenant de réserve de l'armée de l'Air, le 1er octobre 1943 (par décret du 26 septembre 1949) - Décédé à St-Germain-en-Laye (Yvelines), le 7 avril 1950 - Repose au cimetière Montparnasse à Paris (75) - Il est photographié aux commandes d'un Nieuport 23/24 armé d'une mitrailleuse Vickers synchronisée et d'une mitrailleuse Lewis fixée à l'aile supérieure pendant l'été 1917 - Ce cliché date de la période où il était pilote de l'escadrille N 90 - Photo Richard Jannekeyn, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 5861) de la ville de Lille (Nord) - Pam - CCC de l'escadrille N 315 - CCC de l'escadrille N 90 - CCC de l'escadrille N 153 / SPA 153 - CCC de l'escadrille V 484 - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - JORF - Site Internet "Geneanet" - Dernière mise à jour : 30 août 2021.

* Croix de guerre et citation n° 436 à l'ordre du 32ème corps d'armée du Cal Emile Jannekeyn au 150ème régiment d'infanterie, en date du 18 juin 1915 : "Engagé volontaire à 17 ans 1/2 pour la durée de la guerre, s'est fait remarquer par son entrain et son courage. Au cours du combat de 11 mars 1915, s'est lancé en tête de son escouade au delà d'un barrage ennemi. Est resté sur le terrain, n'est rentré que le lendemain dans nos lignes après avoir été de nouveau blessé en regagnant nos tranchées."

* Médaille Militaire et citation n° 13.088 à l'ordre des armées de l'Est du Sgt Emile Jannekeyn, pilote de l'escadrille V 484, en date du 24 janvier 1919 : "Brave sous-officier plein de sang-froid et d'entrain. Après avoir fait vaillamment son devoir dans l'infanterie, est passé dans l'aviation par suite d'une blessure, a continué à y faire preuve de mêmes qualités de courage et de dévouement. Une citation."

Sgt André Géraud - Né le 1er décembre 1896 au n° 40, rue Lagrange Chancel à Périgueux (Dordogne) - Fils de Pierre Géraud (ajusteur) et d'Elise Michel (tailleuse) - Domiciliés au 36, rue d'Angoulème à Périgueux (Dordogne) en 1916 - Profession avant guerre Ajusteur-mécanicien - Classe 1916 - Recrutement de Périgueux (Dordogne) sous le matricule n° 1859 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre comme mécanicien, au titre du 2ème groupe d'aviation, le 9 janvier 1915 - Formation théorique et pratique au centre de Lyon-Bron - Mécanicien de l'escadrille de protection du GQG - Passé élève pilote et envoyé à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic pour suivre la partie théorique de la formation initiale de pilote militaire - Brevet de pilote militaire n° 3354 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 3 mai 1916 - Insigne métallique de pilote militaire (macaron) n° B 2156 - Nommé Caporal, le 3 mai 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 25 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille C 212 du 10 août 1916 au 19 mai 1917 - Détaché à Soudé du 15 décembre 1916 au 15 janvier 1917 - Nommé Sergent, le 21 mai 1917 - Envoyé au repos à la maison de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon, le 19 mai 1917 - La maison VR 75 soignait principalement les cas de surmenage et de dépression nerveuse consécutivement à de trop longues périodes au front - Passé dans la réserve de l'armée d'active, le 9 janvier 1918 - Moniteur de pilotage à l'école d'aviation militaire d'Istres du XX mars au 21 août 1918 - Stage SPAD VII et XIII au centre d'aviation du GDE de Voves du 22 août au 12 septembre 1918 - Lâché sur SPAD monoplace, le 28 août 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 315 du 12 septembre au 31 décembre 1918 - Une victoire homologuée, en coopération avec l'Asp Nicodeau et le Sgt Boishardy, contre un Drachen abattu en flammes dans les environs de Sainte-Croix-aux-Mines (Haut-Rhin), le 30 octobre 1918 - Il s'agissait probablement du Drachen Bzug 114 qui a été abattu par trois SPAD - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée - En mission en Finlande du 26 août 1919 au 19 mai 1920 - Nommé Adjudant, le 5 septembre 1919 - Affecté au CIACB de Perthes, le 31 décembre 1918 - L'escadrille SPA 315 a été dissoute, le 1er janvier 1919 - Libéré du service actif en mai 1920 - Passé dans la réserve au 31ème régiment d'aviation d'observation- Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, le 12 mai 1922 - A effectué une période de réserve, comme pilote de chasse, au 3ème régiment d'aviation de chasse du 21 août au 4 septembre 1922 - A effectué une période de réserve, comme pilote de chasse, au 3ème régiment d'aviation de chasse du 28 mai au 11 juin 1923 - A effectué 6h15 de vol pendant cette période - A effectué une période de réserve, comme pilote de chasse, au 3ème régiment d'aviation de chasse du 8 au 23 août 1923 - A effectué 5h00 de vol pendant cette période - Rengagé pour deux ans, à compter du 15 octobre 1923 - Affecté à la 12ème section d'ouvriers d'aviation, le 15 octobre 1923 - Affecté comme personnel navigant au 4ème groupe d'ouvriers d'aviation, le 1er janvier 1924 - Rengagé pour un an, à compter du 15 octobre 1925 - Médaille Militaire, le 13 août 1927 - Rengagé pour un an, à compter du 15 octobre 1926 - Rengagé pour trois ans, à compter du 15 octobre 1927 - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière, le 10 juin 1928 - Marié avec Mlle Sarah Bély à la mairie de La Teste de Bush (Gironde), le 24 septembre 1928 - Nommé Adjudant-chef du cadre navigant, le 1er avril 1931 - Admis à la retraite proportionnelle, le 4 juin 1933 - Domicilié au Cap Ferret, commune de la Teste du Buch, à compter du 5 octobre 1933 - Affecté, dans la réserve, au 4ème groupe d'ouvriers d'aviation, le 10 février 1934 - Maintenu service actif avec pension de 10 % pour séquelles de pleurite base droite et légère tachycardie par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 18 janvier 1935 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 25 décembre 1936 - Domicilié à Périgueux (Dordogne), à compter du 30 janvier 1937 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'Air n° 113 à Rochefort-sur-Mer (Charente-Maritime), le 13 janvier 1938 - Affecté dans la réserve, comme navigant, à la 1ère section du bataillon de l'air n° 113 sur la base aériennes de St-Jean d'Angély, le 1er janvier 1939 - Nommé Lieutenant de réserve, le 25 décembre 1939 - Affecté au bataillon de l'air n° 106, le 19 juillet 1939 - Pendant la seconde guerre mondiale, il appartient au réseau "Jade-Amicol" à Arcachon (Gironde), qui était chargé de rassembler des renseignements sur la défense de Bordeaux, des côtes de la Rochelle à Mimizan, ainsi que la zone de Bayonne à Biarritz et de surveiller la base de Cazaux et l'hydrobase de Biscarrosse - Ce réseau appartenait aux forces françaises combattantes et forces françaises de l'intérieur - Médaille de la Résistance, en date du 24 avril 1946 - Marié avec Mlle Rachel Jeanne Eugènie Garcia à la Mairie d'Arcachon (Gironde), le 27 novembre 1963 - Décédé à Arcachon (Gironde), le 15 août 1992 - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 567) de la ville de Périgueux (Dordogne) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Dordogne - CCC de l'escadrille C 212 - CCC de l'escadrille SPA 315 - Bailey/Cony - Base de données des "Médaillés de la Résistance française" du site "Mémoire des Hommes" - Dernière mise à jour : 13 octobre 2022.

 

Photo de l'Adj Jules Tison

Adj Jules Désiré Tison - Né le 27 juin 1893 à Lieu-St-Amand (Nord) - Fils de Désiré Tison et de Thérèse Canivet - Profession Employé de commerce - Classe 1913 - Recrutement de Valenciennes (Nord) sous le matricule n° 2497 - Service militaire au 5ème régiment de Dragons, à compter du 26 novembre 1913 - Toujours au 5ème régiment de Dragons, lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Nommé Brigadier, le 5 novembre 1914 - Nommé Maréchal de Logis, le 19 septembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 1er juillet 1916 - Breveté mitrailleur à l'école de tir aérien de Cazaux, le 29 juillet 1916 - Mitrailleur à l'école d'aviation militaire d'Avord du 3 août au 29 novembre 1916 - Mitrailleur puis pilote de l'escadrille F 208 du 29 novembre 1916 au 19 octobre 1917 - Passé élève pilote à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic, à compter du 7 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7985 à l'école d'aviation de Châteauroux, le 18 août 1917 - Stage "Avions Rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord du 31 août au 24 septembre 1917 - Stage de "Haute Ecole" à l'école militaire d'aviation de Pau du 24 septembre au 17 octobre 1917 - Pilote du GDE du 17 octobre 1917 au 6 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 315 / SPA 315 du 6 novembre 1917 au 29 décembre 1918 - Citation à l'ordre de l'aéronautique en date du 27 mai 1918 - Nommé Adjudant, le 25 juin 1918 - Une victoire homologuée par l'Adj Tison et le Sgt Boishardy contre un Drachen abattu dans les environs de Pulversheim, le 22 août 1918 - Une victoire homologuée contre un Drachen, abattu en flammes dans les environs de Wasserbourg, le 28 août 1918 - Cette victoire a été obtenue en coopération avec le Sgt Boishardy - Une victoire non homologuée contre un monoplace dans les environs de Riespach, le 28 août 1918 - Cette victoire probable a été réalisée en coopération avec le Sgt Boishardy - Elle n'a pas été homologuée car sans témoin - Citation n° 97 à l'ordre de l'armée, en date du 31 août 1918 - Affecté au CIACB du 3 janvier au 27 juillet 1919 - Démobilisé, le 27 juillet 1919 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 15 février 1920 - Rayé du personnel navigant, le 16 mars 1931 - Médaille Militaire, le 27 mars 1973 - Sources : Pam - FM 59 - CCC 208 - CCC 315 - Dernière mise à jour : 23/02/2015.

* Citation à l'ordre de l'aéronautique en date du 27 mai 1918 : "Pilote ardent et courageux, n'a cessé de montrer depuis son arrivée dans l'aviation les plus belles qualités de pilote au cours de nombreux combats. S'en est toujours tiré à son avantage notamment le 24 mai 1918 après avoir attaqué par un avion ennemi, a réussi à se dégager et à mettre son adversaire en feu."

* Citation n° 97 à l'ordre de l'armée, en date du 31 août 1918 : "Sous-officier modèle de bravoure. A attaqué un Drachen allemand puissamment défendu par la DCA et par quatre monoplaces de chasse et l'a descendu enflammés - Croix de guerre avec palme."

* Citation n° 98 à l'ordre de la 7ème armée, en date du 7 septembre 1918 décernée du General de Boissoudy et signée par le Maréchal Petain : "Sous-officier allant et d'une grande bravoure. A attaqué et enflammé un Drachen allemand, abattant ainsi son deuxieme appareil. Croix de guerre avec palme."

 

Photo du Sgt Charles Boishardy

Sgt Charles Eugène Alexandre Boishardy - Né le 22 juin 1896 à Angers (Maine-et-Loire) - Fils d'Alexandre Boishardy et d'Eugènie Rochard - Domiciliés 1, impasse du Puit Rond à Angers - Profession avant guerre Dessinateur industriel - Classe 1916 - Recrutement d'Angers sous le matricule n° 1667 - Mobilisé au 114ème régiment d'infanterie, à compter du 9 août 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 29 juin 1917 - Nommé Caporal, le 10 août 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8933 obtenu à l'école militaire d'aviation de Dijon-Longvic, le 29 septembre 1917 - Stage de perfectionnement "Avions Rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 8 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 315 / SPA 315 du 11 mars 1918 au 2 avril 1919 - Nommé Sergent, le 25 mai 1918 - Citation à l'ordre de l'armée en date du 31 août 1918 - Nommé Adjudant, le 5 décembre 1918 - Sources : Pam - CCC 315 - JORF - Dernière mise à jour : 14 juin 2015.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Charles Eugène Alexandre Boishardy, pilote à l'escadrille SPA 315, en date du 31 août 1918 : "Sous-officier pilote dévoué, allant et brave. A attaqué un Drachen allemand, puisamment défendu par la DCA et par qautre monoplaces de chasse, et l'a descendu en flammes."

 

 

 

Les avions

Alignement des Nieuport 23, 24 et 27 de l'escadrille N 315 sur le terrain de Belfort-Chaux pendant l'automne 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Noël Bardot que je remercie pour son aide.

Nieuport 27 baptisé "Yvonne" de l'escadrille N 315 - Photo SHD de Vincennes origine Géraud.

Sgt Charles Boishardy pose, en compagnie de ses mécaniciens, avec le Nieuport 24 bis n° 4596 codé "7" baptisé "Mon vieux Henri", le 17 avril 1918 - Photo collection du Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget.

Le théâtre aux armées par les personnels de l'escadrille N 315 sur le terrain de Belfort-Chaux - Le Bessonneau en arrière plan a servi de salle de théâtre - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Joseph Perrin que je remercie pour son aide.

Les avions

Après la représentation, le Cne Raoul Estienne, commandant de l'escadrille SPA 315, récompense ses comédiens amateurs en leur offrant un tour de terrain dans sa voiture, portant l'insigne de l'escadrille - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Joseph Perrin que je remercie pour son aide.

Nieuport 27 n° 5188 codé "8" photographié, le 17 avril 1918 - Photo collection SHD du château de Vincennes.

SPAD VII de l'escadrille SPA 315 pendant l'été 1918 - Remarquez les décorations de capot moteur et des flasques de roues - Le mécanicien, le soldat Léon Tramut, pose à côté de l'avion qu'il entretient quotidiennement - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Joseph Perrin que je remercie pour son aide.

SPAD VII de l'escadrille SPA 315 pendant l'été 1918 - Il s'agit du même avion photographié le même jour - Cette carte-photo est signée du 28 novembre 1918 mais il s'agit ici de la date de rédaction de la carte - Comme la pause était longue, les soldats passant derrière n'ont pas été complétement saisis - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Michel Benoist que je remercie pour son aide.

 

Souvenirs en rapport

Dessin réalisé par le MdL Albert Chabrier, pilote de l'escadrille SPA 315, à l'occasion de l'obtention de sa 4ème palme de bronze pour sa victoire du 21 octobre 1918 - Ce pilote a obtenu quatre victoires homologuées, toutes saluées par des citations à l'ordre de l'armée, les 6 février 1917, 18 mai 1918, 13 août 1918 et 21 octobre 1918 - Collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Recto du dessin réalisé par le MdL Albert Chabrier à l'occasion de l'obtention de sa 4ème palme de bronze pour sa victoire du 21 octobre 1918 - Cette carte a été envoyée à son frère affecté à la 16ème compagnie du 13ème régiment de marche de tirailleurs algériens - Collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Souvenirs en rapport

Pendentifs et médailles réalisés par la bijouterie de Gilbert Uteau, à Bordeaux dans l'entre-deux-guerres - On y trouve des pendentifs en hommage à Jeanne d'Arc, aux navigateurs de l'air et de la mer, à la justice - Ancien pilote de l'escadrille SPA 315, il a remporté cinq victoires homologuées pendant la Grande Guerre - Il a arrêté son activité professionnelle en 1952 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photos Catherine Galharret, sa fille, que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Détail de la tombe du MdL Emile Bertrou, pilote de l'escadrille N 315 / SPA 315 du 2 septembre 1917 au 12 août 1918, dans le cimetière communal de Lutterbach (Haut-Rhin) - Photo Jean-Loup Frommer que je remercie pour son aide.


Tombe du MdL Emile Bertrou, pilote de l'escadrille N 315 / SPA 315 du 2 septembre 1917 au 12 août 1918, dans le cimetière communal de Lutterbach (Haut-Rhin) - Il a été tué au cours d'un combat aérien, contre le Ltn Hesse du Jasta 75, dans les environs de Mulhouse, le 12 août 1918 - Photo Jean-Loup Frommer que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du MdL Emile Bertrou, pilote de l'escadrille N 315 / SPA 315 du 2 septembre 1917 au 12 août 1918, dans le cimetière communal de Lutterbach (Haut-Rhin) - Il a été tué au cours d'un combat aérien, contre le Ltn Hesse du Jasta 75, dans les environs de Mulhouse, le 12 août 1918 - Photo Jean-Loup Frommer que je remercie pour son aide.

 

 

Remerciements :

- Mme Catherine Galharret pour la transmission des insignes et médailles réalisés par Gilbert Uteau, son père.
- M. Joseph Perrin pour la transmission des photos de l'escadrille SPA 315.
- M. Noël Bardot pour la transmission des photos de l'escadrille SPA 315.
- M. Jean-Jacques Leclercq pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Jean-Loup Frommer pour l'envoi des photos de la tombe du Sgt Emile Bertrou.
- M. Michel Benoist pour la transmission de la photo du SPAD VII.
- M. Jean-Laurent Truc pour la transmission du dessin du MdL Albert Chabrier.
- M. Richard Jannekeyn pour la communication des photos du Sgt Emile Jannekeyn, son grand-père.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi des photos de sa collection.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- De l'Aéronautique militaire "1912" à l'Armée de l'Air "1976" par Myrone N. Cuich publié à compte d'auteur en 1978.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 314 Escadrille 412

 

 

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