Les hommes
Ltt Pierre Dominique Albertini - Né le 16 septembre 1884 à Corscia (Corse) - Fils d'Etienne Albertini (négociant) et de Marie Lucie Santucci - Domiciliés à Corscia par Calacuccia (Corse) - Profession Elève ecclésiastique - Classe 1904 - Recrutement d'Ajaccio sous le matricule n° 1945 - Service militaire au 163ème régiment d'infanterie, à compter du 8 octobre 1905 - Envoyé dans la disponibilité, le 18 septembre 1906 - Rengagé pour deux ans au titre du 158ème régiment d'infanterie, le 1er janvier 1907 - Nommé Caporal, le 10 avril 1907 - Campagne de Tunisie du 20 décembre 1907 au 1er décembre 1909 - Rengagé pour deux ans, à compter du 1er janvier 1908 - Nommé Sergent, le 25 novembre 1909 - Détaché à la compagnie de discipline à Oléron, à compter du 2 décembre 1909 - Rengagé pour un an, à compter du 1er janvier 1910 - Rengagé pour deux ans, à compter du 1er janvier 1911 - Campagne de Tunisie du 24 avril 1911 au 10 août 1912 - Campagne d'Algérie du 11 au 15 août 1912 - Campagne de guerre au Maroc du 16 au 20 août 1912 - Campagne de Tunisie du 24 août 1912 au 1er août 1914 - Rengagé pour trois ans, à compter du 1er janvier 1913 - Affecté au 5ème bataillon de marche d'infanterie légère d'Afrique, le 2 mai 1914 - Mobilisé au 3ème bataillon de marche d'infanterie légère d'Afrique, le 26 octobre 1914 - Nommé Adjudant, le 14 novembre 1914 - Nommé Adjudant-chef, le 26 novembre 1914 - Médaille Militaire et citation n° 494 à l'ordre de la division, en date du 24 décembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 12 février 1915 - Citation n° 90 à l'ordre de la 45ème division algérienne, en date du 27 février 1915 - Citation à l'ordre du 9ème corps d'armée, en date du 5 mai 1915 - Citation à l'ordre du 9ème corps d'armée, en date du 19 mai 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 26 décembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, à compter du 3 juin 1916 - Observateur de l'escadrille C 106 du début juin 1916 au XXX - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 septembre 1916 - Observateur à l'escadrille C 227 du XXX au 1er février 1917 - Détaché au GDE du 6 au 17 février 1917 - Passé comme élève pilote à l'école d'aviation militaire du Crotoy, à compter du 1er avril 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7262 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 29 juin 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 9 décembre 1917 - Pilote du GDE du 9 décembre 1917 au 26 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille AR 264 du 26 janvier au 17 février 1918 - Commandant de l'escadrille V 483 du 17 février au 27 octobre 1918 - Grièvement blessé au cours d'un accident d'avion à Port Haliguen, le terrain d'aviation de l'escadrille V 483 lors du décollage, le 27 octobre 1918 - Décédé des suites de ses blessures à Quiberon (Morbihan), le 27 octobre 1918 - Je n'ai pas trouvé l'identité de celui qui l'accompagnait - Citation à l'ordre du 7ème arrondissement maritime (citation à l'ordre du corps d'armée), à titre posthume, en date de novembre 1918 - Pierre Albertini repose dans le cimetière communal du village de la Flotte (Charente-Maritimes) - Photo Léon Rose transmise par Corinne Rose, que je remercie pour son aide - Sources : Pam - LO - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 227 - CCC de l'escadrille AR 264 - Fiche Matricule du département de la Corse du Sud - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 7 juin 2017.
* Médaille Militaire et citation n° 494 à l'ordre de la division, en date du 24 décembre 1914 : "Très énergique depuis son arrivée sur le front, a donné de nombreuses preuves de son esprit d'offensive et de bravoure. Faisant partie le 4 décembre 1914 d'un détachement de volontaires chargés d'enlever un point important, s'est lancé à l'assaut de la position, où il est entré l'un des premiers entrainant à la suite la section qu'il commandait. Le 6 décembre, s'est de nouveau élancé victorieusement à l'assaut des tranchées allemandes."
* Citation n° 90 à l'ordre de la 45ème division algérienne du Slt Pierre Albertini du 3ème bataillon de marche d'infanterie légère d'Afrique, en date du 27 février 1915 : "Sergent au début de la campagne, a été promu successivement adjudant, adjudant-chef et sous-lieutenant. Superbe conduite au feu, aux combats des 17 et 18 février, vient encore de ses signaler par son courage exemplaire et son héroïque tenacité sous un bombardement effroyable."
* Citation à l'ordre du 9ème corps d'armée du Slt Pierre Albertini du 3ème bataillon de marche d'infanterie légère d'Afrique, en date du 5 mai 1915 : "Venu comme sergent sur le front, a conquis tous ses grades par sa bravoure et sa valeur militaire. déjà cité à l'ordre de la 45ème division pour sa brillante conduite aux combats de Rochincourt, vient encore de se signaler aux combats de l'Yser par son énergie exceptionnelle et par l'intelligence avec laquelle a fait établir une rapide organisation aux abords du village de Lizerne."
* Citation à l'ordre du 9ème corps d'armée du Slt Pierre Albertini du 3ème bataillon de marche d'infanterie légère d'Afrique,, en date du 19 mai 1915 : "A la tête de sa troupe, s'est élancé héroïquement à l'assaut des tranchées allemandes bien qu'il fut à plus de 300 mètres. Pris immédiatement sous le feu des mitrailleuses, a cependant réussi à progresser une soixantaine de mètres puis a conservé le terrain conquis."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Pierre Dominique Albertini, pilote à l'escadrille C 106, en date du 12 septembre 1916 : "Officier obervateur d'une bravoure et d'un entrain remarquables; atteint de deux balles au cours d'un combat aérien, sachant son pilote grièvement blessé, n'en a pas moins poursuivi jusqu'au bout l'accomplissement de la mission dont il était chargé; n'est rentré qu'une fois celle-ci complétement terminée. Déjà deux fois cité à l'ordre et médaillé militaire au cours de la campagne."
* Citation à l'ordre du 7ème arrondissement maritime (citation à l'ordre du corps d'armée), à titre posthume, du Ltt Pierre Dominique Albertini, pilote à l'escadrille cotière 483 de Quiberon, en date du XX novembre 1918 : "Officier de la plus remarquable bravoure, toujours prêt depuis son affectation aux patrouilles aériennes de la Loire, à remplir les plus dangeureuses missions. Ayant antérieurement les plus brillants états de service (2 citations à l'ordre de l'armée, 2 à l'ordre du corps d'armée, une citation à l'ordre de la division). Mort pour la France, le 27 octobre 1918, alors qu'il prenaut son vol pour accomplir sa périlleuse et ingate tâche journalière."
Trois pilotes de l'aéronautique militaire, deux observateurs de la marine affectés à l'escadrille V 483 posent devant la gare de Quiberon en 1918 - La jeune femme au milieu est probablement la personne qui abrite ces hommes chez elle (logement chez l'habitant) - Comparez avec la photo actuelle de la gare présentée dans la rubrique "Passé-Présent" - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Léon Rose transmise par Corinne Rose, que je remercie pour son aide.
Cal Léon Emile Rose - Né le 1er août 1898 à Gondecourt (Nord) - Fils d'Honoré Rose (maçon) et d'Augustine Dubois (ménagère) - Profession avant guerre Machiniste électricien - Classe 1918 - Recrutement de Lille (Nord) sous le matricule n° 798 - Mobilisé à la 112ème compagnie du 5ème régiment du Génie, à compter du 16 avril 1917 - Gazé à l'ypérite - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 12 octobre 1917 - Nommé Caporal, le 21 décembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 10.648 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 24 décembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire du Crotoy, jusqu'au 11 mars 1918 - Lâché sur SPAD biplace, le 14 avril 1918 - Lâché sur Caudron G 4, le 2 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille V 483 du 30 juillet au 31 décembre 1918 - Nommé Sergent, le 16 avril 1919 - Démobilisé, le 23 octobre 1919 - Marié avec Mlle Emilienne Willant en mairie d'Isbergues, le 7 avril 1920 - Réformé définitivement pour tuberculose pulmonaire par la commission de réforme de Lille, en date du 9 juillet 1920 - Décédé à Gondecourt (Nord), le 22 juin 1921 - Photo transmise par Corinne Rose, sa petite-fille que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances de la commune de Gondecourt (Nord) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département du Nord - Dernière mise à jour : 7 mai 2017.
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Les hommes
Cne Jean de Bourdès - Né le 15 octobre 1881 à Chambéry (Savoie) - Fils de Charles Frédéric, Albert de Bourdès (militaire) et de Reine Mathilde Bordot - Domiciliés au 24, rue Espinasse à Toulouse puis 6, rue Fermat à Toulouse, puis au 51, rue St-Joseph à Toulouse - Scolarité à l'école libre Saint-Ignace à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Inscrit au Prytanée de la Flèche pour préparer le concours d'entrée à l'école de St-Cyr - Son père obtient le changement de patronyme qui passe de "Bourdès" à "de Bourdès" par un jugement de la cour d'appel de Toulouse, le 3 août 1898 - Classe 1901 - Recrutement de Toulouse (Haute-Garonne) sous le matricule n° 1288 - Eléve de l'école spéciale militaire de St-Cyr (Yvelines), à compter du 30 octobre 1902 - Il a été admis 88ème sur 352 - Promotion 'Du Sud Oranais" de 1902-1904 - Nommé élève de 1ère classe, 3 novembre 1903 - Blessé au cours d'un exercice de voltige au galop d'une luxation du coude gauche, le 5 novembre 1903 - Remis élève de 2ème classe, le 1er avril 1904 - Fin des études à l'école de St-Cyr, 287ème sur 343 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 11ème régiment de Dragons, caserné à Lyon-Sathonay (Rhône), le 1er octobre 1904 - A suivi les cours des élèves sous-lieutenants en 1904 et 1905 - Sorti 64ème sur 77 - Affecté au 7ème régiment de Cuirassiers, le 8 août 1905 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1906 - Affecté au 13ème régiment de Dragons, caserné à Lure, le 26 juin 1911 - Passé à l'aéronautique militaire, le 23 décembre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 517 obtenu à l'école d'aviation militaire de Reims (Marne), le 8 août 1914 - Affecté aux 2ème réserves de St-Cyr du XXX au 28 décembre 1914 - Pilote de l'escadrille V 24 du 28 décembre 1914 au 18 juillet 1915 - Possède en dotation le revolver modèle 1892 n° H. 64.394 - Citation n° 99 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 10 avril 1915 - Convoyage d'un Voisin depuis la RGA du 12 au 19 avril 1915 - Nommé Capitaine, le 5 mai 1915 - Citation n° 110 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 2 juin 1915 - Commandant de l'escadrille VB 104 / C 104 du 18 juillet 1915 au 10 octobre 1916 - En mission à la RGA du Bourget du 23 au 31 juillet 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 3108 à l'ordre de l'armée, en date du 21 juin 1916 - Détaché comme adjoint au commandant de l'école de tir aérien de Cazaux du 10 octobre 1916 au 3 février 1917 - Pilote de l'escadrille VB 114 du 3 au 20 février 1917 - Détaché au GDE, le 2 mars 1917 - Commandant de l'escadrille V 553 / V 483 de Quiberon du 2 avril 1917 au 31 décembre 1918 - Blessé au cours d'un accident d'avion, le 18 mars 1918 - Croix de Guerre 1914-1918 avec trois palmes de bronze et 2 étoiles - Citation n° 61 à l'ordre du régiment, en date du 9 janvier 1919 - Affecté au 3ème régiment de Chasseurs d'Afrique, caserné à Alger (Algérie), le 8 juin 1919 - Parti pour les TOE avec le 3ème escadron du 3ème régiment de Chasseurs d'Afrique, le 14 juin 1920 - En Algérie du 19 août 1919 au 3 août 1920 - Affecté au 3ème régiment mixte de cavalerie du Levant (TOE), embarqué à Bône, le 4 août 1920 - Mis à la disposition du commandant de l'aéronautique de l'AFL, le 29 octobre 1920 - Campagne au Levant du 4 août 1920 au 16 juillet 1922 - Affecté au 3ème régiment de cavalerie du Levant, administré par le 5ème régiment de Chasseurs d'Afrique à Alger, le 23 mars 1921 - Affecté au 1er régiment de cavalerie du Levant et détaché au service de l'aéronautique, le 29 octobre 1921 - Citation n° 4 à l'ordre du régiment, en date du 2 février 1922 - Citation n° 7 à l'ordre de l'aéronautique de la colonne, en date du 11 février 1922 - Affecté au 5ème régiment de Chasseurs d'Afrique, le 6 mai 1922 - En Algérie du 8 novembre 1922 au 14 novembre 1928 - Croix des TOE avec 2 étoiles de bronze - Médaille commémorative de Syrie Cilicie - Affecté au 4ème régiment de Hussards, le 8 octobre 1928 - Nommé Chef d'Escadrons, le 25 décembre 1928 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 3 juillet 1930 - Admis, sur sa demande, à la retraite et rayé des contrôle de l'armée d'active, le 10 septembre 1937 - Domicilié à l'hôtel "Menton" au 11 bis, rue de L'Arcade à Paris 8ème (75), à compter du 22 octobre 1937 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 2 septembre 1939 - Affecté au 3ème régiment de Spahis, le 8 septembre 1939 - En Algérie du 8 septembre au 28 octobre 1939 - Renvoyé dans ses foyers, le 29 octobre 1939 - Mis en position de "non disponibilité" pour six mois pour raisons de santé, le 21 novembre 1939 - Rayé des contrôles du 3ème régiment de Spahis, le 13 avril 1940 - En campagne du 13 avril au 15 juillet 1940 - Démobilisé, le 16 juillet 1940 - Rayé des cadres, le 20 août 1940 - Marié avec Madeleine Louise Jeanne Rosalie de Bresson à l'église St-Pierre d'Arène à Nice, le 12 août 1947 - Domicilié au 94, rue de France à Nice (Alpes-Maritimes) - Décédé à Toulouse, le 17 janvier 1962 - Jean de Bourdès repose dans le cimetière Sébastopol à Toulouse (Haute-Garonne), depuis le 19 février 1962 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de la Haute-Garonne - Etat des services extrait du dossier militaire côte SHD 41.2570 - CCC de l'escadrille V 24 - CCC de l'escadrille C 104 - CCC de l'escadrille VB 114 - LO non communicable - Site Internet "Geneanet" - JORF - Dernière mise à jour : 30 décembre 2017.
* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Général commandant la brigade de cavalerie en octobre 1907 : "M. de Bourdès devra apporter plus d'entrain dans le service; il a une tendance à se contenter d'à peu près, qui deviendrait fâcheuse si elle persévérait, car il a tout ce qu'il faut pour devenir un bon officier."
* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel Despres, commandant le 7ème régiment de cuirassiers, en octobre 1906 : "A toujours ses chevaux en bon état et un peloton bien tenu... Parait en meilleure voie depuis son retour de convalescence."
* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel Despres, commandant le 7ème régiment de cuirassiers, en 1908 : "Le Lieut. de Bourdès s'est montré plus actif et plus zélé pendant le semestre; il a mis plus d'âme à son service et donné une bien meilleure impression." mais le général commandant la division rajoute : "Bien léger, a encore beaucoup à faire."
* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel Despres, commandant le 7ème régiment de cuirassiers, en 1909 : "Le lieutenant de Bourdès, éprouvé par une saison à Vichy, avait montré de la bonne volonté en rentrant afin de prendre part à toutes les manoeuvres, sans profiter entièrement d'un congé de convalescence qui avait été jugé nécessaire. N'a cependant pas montré l'entrain que l'on doit trouver chez un jeune officier et a mérité une punition grave. Officier intelligent, fin même, mais léger et mou, portant peu d'intérêt au service militaire. A néanmoins ramené des manoeuvres un peloton en bon état, hommes et chevaux." Le général commandant la brigade de cavalerie rajoute : "M. de Bourdès n'a pas le feu sacré et il est loin de donner tout ce qu'il pourrait, car il est intelligent. Cette nonchalance tient-elle seulement à sa santé ? L'avenir le dira..."
* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel, commandant le 7ème régiment de cuirassiers, en avril 1910 : "Avait paru, par moments, se diriger dans une voie franchement meilleure : efforts sans durée. Intelligent et pouvant très bien faire, malheureusement sans entrain, sans conviction militaire et indifférent à tout. Ne fait de son service que le strict nécessaire et seulement quand il est surveillé. Monte peu pour un jeune officier."
* Notation du Général commandant la brigade de cavalerie en 1910 : "Officier intelligent et instruit, mais n'ayant qu'une idée, faire le moins de service possible. Dans l'intérêt de cet officier, il vaudrait mieux l'éloigner de la grande ville et l'envoyer dans une garnison frontière." Avis confirmé par le Général Amanrich, commandant le 6ème division de cavalerie en 1910 : "Je suis d'avis, dans son intérêt et à titre d'essai, d'envoyer cet officier dans une petite garnison..."
* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel Despres, commandant le 7ème régiment de cuirassiers, en 1911 : "M. de Bourdès parait maintenant avoir conscience des fautes graves qu'il a commises et semble faire son possible pour faire oublier son passé."
* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel de Latour, commandant du 13ème régiment de Dragons :
"Depuis son affectation au 13ème Dragons, le Lieutenant de Bourdès a été en traitement à Vichy, puis a obtenu successivement deux congés de convalescence d'un mois; n'a pas encore paru au régiment ni pris part aux manoeuvres."
* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel de Latour, commandant du 13ème régiment de Dragons en 1911 : "Le Lt de Bourdès est intelligent et instruit, mais il sert avec peu de zèle; ne s'intéresse pas au métier et ne fait rien pour faire oublier son passé; absorbé par les soucis d'une situation pécuniaire très embarassée."
* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel de Latour, commandant du 13ème régiment de Dragons en 1912 :
"Depuis 3 mois, la manière de servir de Mr de Bourdès s'est complètement modifiée, il s'occupe de son service avec zèle et parait s'y intéresser."
* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel de Latour, commandant du 13ème régiment de Dragons en 1913 : "L'amélioration signalée le précédent semestre s'est encore accentuée... M de Bourdès est en voie de devenir un excellent officier, s'il a assez de force de caractère pour résister aux tentations de la garnison de Melun." et
"Le Lieutenant de Bourdès s'est décidément mis à aimer son métier..."
* Notation du Cne Rose, chef du service aéronautique de la 1ère armée :
"Officier d'une grande valeur, intelligent, pondéré et modeste."
* Citation n° 99 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 10 avril 1915 : "Pilote de grande valeur, calme et audacieux. A exécuté de nombreuses missions aériennes sans se laisser arrêter par le tir de l'ennemi dont les projectiles ont atteint plusieurs fois son appareil."
* Citation n° 110 à l'ordre de la 5ème armée du Cne Jean de Bourdès, pilote à l'escadrille V 24, en date du 30 juin 1915 : "Pilote extrêmement audacieux, exécuté toutes ses missions de bombardement à faible altitude pour augmenter l'efficacité de son tir et rentré presque chaque jour avec de nombreux éclats dans son appareil, notamment le 18 juin, où, au cours d'un bombardement, il a reçu 51 balles et éclats d'obus."
* Notation du Chef d'escadron Laborde, en date de décembre 1915 : "Très bon commandant d'escadrille, excellent pilote... je regrette de n'avoir pu faire obtenir la Croix à cet excellent officier, qui possède de très belles qualités de calme et d'audace." puis "N'a pas fait preuve dans son rôle de commandant d'escadrille d'une compétence et d'une autorité suffisante. A besoin d'acquérir de l'autorité et de la décision."
* Notation du commandant de l'école de tir aérien de Cazaux : " .... il n'a pas fait preuve des qualités de travail, d'organisation et de méthode que j'avais espérées... peut-être pourra-t-il mieux donner sa mesure dans le commandement d'une unité de guerre, à la condition qu'il se montre plus ferme dans l'exercice du commandement."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 3108 à l'ordre de l'armée du Cne Jean de Bourdès, commandant l'escadrille C 104, en date du 21 juin 1916 : "Excellent commandant d'escadrille; pilote énergique, calme et audacieux. Sur le front depuis le début des hostilités, a effectué de très nombreux bombardements et des reconnaissances périlleuses, au cours desquels il a eu fréquemment son avion atteint par les projectiles ennemis. Le 21 mai 1916, a attaqué, à la tête de son escadrille, cinq avions ennemis et les a forcés à abandonner le combat. Déjà deux fois cité à l'ordre de l'armée."
* Notation du capitaine de corvette Vaschalde, commandant les patrouilles de la Loire : "Son escadrille est de toutes les escadrilles côtières celle qui fait le plus grand nombre d'heures de vol de patrouille; de tous les pilotes de l'escadrille, le Capitaine de Bourdès est celui qui vole le plus, surtout quand les circonstances atmosphériques rendent le vol le plus dangereux."
* Citation n° 61 à l'ordre du régiment du Cne Jean de Bourdès, commandant l'escadrille côtière V 483, en date du 9 janvier 1919 : "Officier remarquable, ayant fait la preuve des plus belles qualités militaires, dans le commandement de son escadrille dont l'intervention a été si efficace pour chasser de nos côtes les sous-marins ennemis (a fait 295 heures de patouilles en mer), toujours payant de sa personne, réclamant pour lui les missions les plus dangereuses, n'a cessé de donner le plus bel exemple à tout son personnel, dont il a réussi à tirer le rendement maximum. Réunit 690 heures de vol sur les lignes ennemies."
* Notation du Cne de Bourdès par le Chef d'escadrons Chevalier, commandant du 3ème régiment de Chasseurs d'Afrique en 1919 :
" .... ayant de très beaux états de service, il fait preuve d'autorité et d'une très grande compétence administrative dans le commandement de son unité. Détaché depuis 6 ans dans l'aviation, il s'est vite remis au courant de ce qui concerne l'instruction de la Cavalerie; a besoin de se mettre davantage à la pratique du cheval."
* Notation du Cne de Bourdès par le Lieutenant-colonel Lefevre, commandant du 3ème régiment de Chasseurs d'Afrique en 1920 : "...il a eu deux mois pleins, qu'il n'a pas su utiliser au point de vue de l'instruction, pas plus qu'au point de vue administratif.... a besoin e lutter contre sa nonchalance naturelle.... fera sûrement mieux en campagne que dans une ville de garnison."
* Notation du Chef d'escadrons Denain, commandant l'aéronautique du Levant en 1921 : "Commande avec jugement et autorité. A dirigé en personne, une série d'opérations d'ensemble contre les tribus dissidentes dans la région de l'Euphrate, et a obtenu qu'elles se soumettent par le seul effet des bombardements ... Paraît quelquefois un peu nonchalant."
* Citation n° 7 à l'ordre de l'aéronautique de la colonne, en date du 11 janvier 1922 :
"Commandant le secteur aéronautique de la 2ème division d'infanterie; a rendu de grands services à la colonne pendant les opérations sur l'Euphrate, notamment dans les bombardements qu'il a éxécutés avec grand succès le 30 Octobre 1921 sur les villages de la vallée de Khabour."
* Citation n° 4 à l'ordre de l'aéronautique du Levant, en date du 2 février 1922 : "A fait preuve de belles qualités militaires et d'allant personnel dans le commandement d'un secteur aéronautique. S'est notamment distingué, comme observateur et bombardier, au cours des deux affaires de Deir ez Zor, du 16 Septembre et du 26 Octobre au 6 Novembre 1921."
* Notation du Chef d'escadrons Jean de Bourdès par le Colonel Langlois, commandant du 4ème régiment de Hussards en 1929 : "Peut-être découragé de n'avoir pas vu récompenser ses services éminents de la guerre, cet officier supérieur ne montre ni l'activité ni le soin que nécessitent les fonctions de major."
* Notation du Chef d'escadrons Jean de Bourdès par le Général Gouraud, gouverneur de Paris en 1930 :
"Donne peu de satisfaction comme Major; Plus apte à la guerre qu'au bureau..."
* Officier de la Légion d'Honneur du Chef d'escadrons Jean de Bourdès du 4ème régiment de Hussards, en date du 3 juillet 1930 : "27 ans de services, 11 campagne, une blessure, 3 citations, Chevalier du 21 juin 1916."
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