Menu
Cliquez sur la bande titre pour revenir sur le menu

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant corriger ou compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Etude réalisée par David Méchin - Je lui adresse tous mes remerciements pour son aide efficace.

Insignes de l'escadrille 501
peints sur les fuselages

1er insigne de l'escadrille adopté en 1917 - Une double aile rouge autour d'une étoile sur fond d'écu bleu et banc - Dessin Albin Denis

2ème insigne de l'escadrille adopté en 1918 - Une étoile ailée sur fond d'ovale tricolore - Dessin Albin Denis

Insignes métalliques de l'escadrille 501
et des unités détentrices de ses traditions

Pas d'insigne métallique connu.

Symbolique

Le 1er insigne, adopté par l'escadrille en 1917, était composé d'une étoile ornée de deux ailes rouges, posées sur un écu blanc bordé de bleu. En 1918, l'unité adopte une étoile ailée sur fond d'ovale tricolore.

Historique

L’escadrille V 83 est rassemblée à Lyon le 1er décembre 1915 sous les ordres du capitaine Gaston de Serre, en même temps que la plupart des escadrilles destinées à l’expédition d’Orient. Elle embarque à Marseille pour Salonique le 3 décembre et arrive dans la ville grecque le 13 décembre 1915.

Le 19, elle quitte le parc d’aviation de Sedès pour gagner sa base définitive, le terrain de Samli situé à 12 kilomètres à l’ouest de Salonique. C’est un terrain qu’elle partage avec les escadrilles V 84 et V 90 S qui forment avec elle le groupe de bombardement d’Orient (GBO), semblable au GB 1 et GB 2 utilisés avec succès en France en 1915. Le commandement du GBO revient au capitaine Gaston de Serre qui laisse le commandement de l’escadrille V 83 au Ltt René Duvernoy, le 28 janvier 1916.

La première action du GBO aura lieu le 1er février 1916 contre les campements bulgares de Petric, en représailles au raid d’un Zeppelin sur Salonique effectué la veille : 16 Voisin, dont 3 de la V 83, effectuent la mission sans autre opposition que celle de la DCA. Dès lors, les missions se multiplient pour le GBO, sur des objectifs éloignés comme Strumica, Volovec, et Xanthi, rencontrant parfois l’opposition de la chasse allemande encore balbutiante sur Fokker Eindecker ou Pfalz E. Mais le principal ennemi des Voisin est la mécanique, qui fait défaut avec le climat – le taux d’indisponibilité augmente après chaque mission. Pour la onzième et dernière d’entre elle, dont l’objectif est une nouvelle fois Petric, à peine 4 des 14 Voisin ayant décollé pour le raid sont parvenus sur l’objectifs, les autres ayant fait demi-tour suite à des problèmes mécaniques. Le commandant Denain, chef de l’aviation d’Orient, prend la décision qui s’impose : la dissolution du GBO au mois de juin, dont les trois escadrilles troquent progressivement leur Voisin pour des Farman F40.

La V 83, renommée F 383, devient ainsi une escadrille de reconnaissance rattachée à la 156ème division d’infanterie. Quand les troupes françaises lancent leur offensive vers Monastir, la F 383 tout comme d’autres escadrilles migre vers l’ouest et gagne la région d’Ostrovo en septembre, puis Florina en novembre 1916 (secteur dévolu aux troupes serbes). L’escadrille est maintenant une composante de l’AFO (Armée Française d’Orient) et va opérer de concert avec les autres escadrilles de ce groupement, participant avec ses Farman à des raids de masse avec les quatre autres escadrilles du secteur, escortés par des chasseur Nieuport dont la F 383 possède quelques exemplaires.

Cette situation dure jusqu’au mois de septembre 1917 où l’escadrille F 383, rebaptisée escadrille 501 en juin et commandée par le capitaine Dangelzer, est affectée à l’extrême Ouest du front dans la ville de Koritza où elle remplace un petit détachement aérien sur place depuis le mois de janvier. Cette ville, isolée dans les montagnes albanaises, est la capitale de la "République de Koritza" que dirige le colonel Descoins, qui mène sa propre guerre contre les troupes autrichiennes et bulgares au moyen de bandits albanais qu’il rallie à la France à coups d’espèces sonnantes et trébuchantes. C’est dans ce secteur isolé, mais non dépourvu d’aviation ennemie, que l’escadrille 501 terminera la guerre.

 

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille 501

Les traditions de l'escadrille 501 n'ont pas été reprises depuis sa dissolution en 1919.

 

Carte de la zone d'opérations

 

Rattachements de l'escadrille

Lieux de stationnements


Appellations successives

Périodes de stationnements

 

Commandants de l'escadrille

 

 

Décorations

Pas de décorations collectives pour l'escadrille 501

Types d'avions utilisés

Numéros des avions connus

 

Morts: en rouge / Blessés et indemnes : en jaune


 

 

Les Hommes

Slt Maurice Joseph Falgayrac - Né le 22 septembre 1893 à Carmaux (Tarn) - Fils d'Alexandre Casimir Falgayrac et de Marie Castagné Domiciliés à Albi (Tarn) - Profession avant guerre Etudiant de l'école des Mines - Classe 1913 (normale) / 1915 (sursis et mobilisation) - Recrutement d'Albi (Tarn) sous le matricule n° 836 - Classé en service "Armé" et sursis accordé en octobre 1914 - Mobilisé au 3ème régiment d'infanterie, le 19 décembre 1914 - Affecté au 81ème régiment d'infanterie, le 28 juillet 1915 - Affecté au 213ème régiment d'infanterie, le 9 septembre 1915 - Passe à l'école militaire spéciale de St-Cyr comme élève aspirant, le 17 janvier 1916 - Nommé Aspirant au 213ème régiment d'infanterie, le 7 mai 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 2 septembre 1916 - Citation l'ordre du 213ème régiment d'infanterie, en date du 25 avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 25 mai 1916 - Formation initiale de pilote militaire à l'école d'aviation militaire de Tours du 26 mai au 10 août 1917 - A passé les épreuves obligatoires pour l'obtention du brevet de pilote militaire, 1er triangle entre Châteaudun, Parthenay et Tours, le 28 juillet 1917 - 2ème triangle entre Partheney, Châteaudun et Tours, le 7 août 1917 - 1ère montée à 2000 mètres, le 8 août 1917 - 2ème montée à 2000 mètres, le 10 août 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7873 obtenu l'école d'aviation militaire de Tours, le 10 août 1917 - Quitte l'école d'aviation militaire de Tours en totalisant 30h10 de vol et 61 vols effectués seul à bord - Stage de perfectionnement sur Caudron G 4 à l'école d'aviation militaire de Châteauroux du 20 au 28 août 1917 - Au sein de cette école, il effectué 5h15 de vol pour 21 atterrissages - Affecté au front d'Orient - Stage de perfectionnement sur Dorand AR 1 au centre d'entrainement de Sédès du 19 octobre au 5 novembre 1917 - Pendant ce stage, il a effectué 5h05 de vol et totalise depuis son permier vol de 40h30 de vol et 111 atterrissages - Brevet de pilote FAI n° 7706 délivré par l'Aéroclub de France, le 20 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille 501 d'Orient du 3 novembre 1917 au 2 décembre 1918 - Pendant cette période, il a piloté les avions suivants : Dorand AR 1 n° 1838 - Dorand AR 1 n° 3036 - Dorand AR 1 n° 278 - Victime d'un accident d'atterrissage, aux commandes d'un Dorand AR 1, en équipage avec le Ltt Duvergier, le 10 juin 1918 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 12 octobre 1918 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 2 décembre 1918 - Rentré en France à compter du 2 décembre 1918, il effectue un stage de perfectionnement sur Sopwith 1A2 à l'école d'aviation militaire d'Avord à compter du 29 janvier 1919 - Pendant ce stage, il effectue 17h07 de vol dont 14h35 seul à bord et 27 atterrissages - Démobilisé, le 15 septembre 1919 - Domicilié rue de l'Ecluse Matabiau à Toulouse (Haute-Garonne), à compter du 15 septembre 1919 - Marié avec Mlle Adrienne Marie Louise Marcelle Cabanel à Servian (Hérault), le 28 décembre 1919 - Profession après guerre Ingénieur diplômé de l'école des Mines de Saint-Etienne (Loire) - Affecté au 38ème régiment d'infanterie, le 1er avril 1921 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 9 novembre 1921 - Domicilié au 13, rue de l'Eglise à Douchy (Nord), à compter du 1er mars 1923 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, en date du 17 juillet 1923 - Affecté au 1er régiment d'infanterie, en date du 18 mars 1925 - Affecté au centre mobilisateur d'infanterie n° 13, en date du 1er juin 1928 - Domicilié à Nécherif Zebbeus, Gafsa (Tunisie), à compter du 19 février 1931 - Mis à la disposition du général commandant supérieur des troupes de Tunisie, le 13 mai 1931 - Affecté au centre de mobilisation d'infanterie d'Afrique n° 4, le 4 janvier 1933 - A effectué une période de réserve au 4ème régiment de tirailleurs tunisiens du 18 septembre au 8 octobre 1933 - A effectué une période de réserve au 4ème régiment de Zouaves du 1er au 14 octobre 1934 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 juin 1935 - Domicilié au 52bis avenue Jean Jaurés à Tunis, compter du 1er juillet 1935 - A effectué une période d'exercices supplémentaires au 4ème bataillon d'étapes à El-Djem du 14 au 17 septembre 1938 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au 4ème bataillon d'étapes, le 25 août 1939 - Passé en affectation spéciale à la disposition de la "Somerit", le 9 décembre 1939 - Directeur des mines de charbon et de phosphate de Tunisie et du Maroc - Renvoyé dans ses foyers, le 22 décembre 1939 - Rayé de l'affectation spéciale et rappelé au dépôt d'infanterie d'Afrique n° 4 à Kairouan, le 21 mai 1940 - Décédé à Toulouse (Haute-Garonne), le 10 octobre 1973 - Sources : Carnet de vol du Ltt Maurice Falgayrac - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département du Tarn - JORF - Dernière mise à jour : 5 septembre 2018.

* Croix de Guerre avec étoile de bronze et citation à l'ordre du 213ème régiment d'infanterie, en date du 25 avril 1917 : "Jeune officier animé d'un bel esprit militaire. Placé comme simple soldat dans un poste particulièrement périlleux, a subi crânement un bombardement violent, ne rentrant dans nos lignes qu'après avoir accompli jusqu'au bout la mission dont il était chargé."

Le Slt Maurice Falgayrac aux commandes d'un Caudron G 4 n° G 4015, appartenant à l'escadrille 501, où il a été affecté du 3 novembre 1917 au 2 décembre 1918 - Photo Maurice Falgayrac transmise par Pierre Forté, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Slt Maurice Falgayrac, pilote de l'escadrille 501 du 3 novembre 1917 au 2 décembre 1918 - Qualifié sur Caudron G 4 à l'école d'aviation militaire de Châteauroux du 20 au 28 août 1917, il a effectué un stage de perfectionnement sur Dorand AR 1 au centre d'entrainement de Sédès du 19 octobre au 5 novembre 1917 - - Au sein de l'escadrille 501, il a volé principalement aux commandes des avions Dorand AR 1 n° 1838, 3036 et 278 - Il a été victime d'un accident d'atterrissage, aux commandes d'un Dorand AR 1, en équipage avec le Ltt Duvergier, le 10 juin 1918 - Cette photo a probablement été prise à l'école de Tours où ce pilote a été formé - Photo Maurice Falgayrac transmise par Pierre Forté, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Photo du Brig Daniel Albinet

Brigadier Daniel Fernand Paul Emile Albinet -  Né le 21 novembre 1882 à St-Rome-de-Tarn (Aveyron) - Fils d'Etienne Eugène Albinet (maçon) et de Clémence Emilie Capelle - Classe 1902 - Recrutement du bureau de Rodez-Montpellier sous le matricule n° 507 - Engagé volontaire pour quatre ans, le 30 novembre 1900 - Affecté au 9ème régiment d'artillerie, à compter du même jour - Nommé Brigadier, le 21 septembre 1901 - Fin de service, le 30 novembre 1904 - Rengagé pour cinq ans, le 5 mars 1906 - Affecté au 3ème régiment d'artillerie coloniale, à compter du même jour - Nommé 1er canonnier conducteur, le 1er décembre 1906 - Affecté au 6ème régiment d'artillerie coloniale, le 26 mars 1907 - Campagne du Sénégal du 26 mars 1907 au 2 avril 1909 - Nommé Brigadier, le 18 mars 1908 - Affecté au 1er régiment d'artillerie coloniale, le 3 avril 1909 - Rengagé pour un an, à compter du 5 mars 1911 - Campagne du Sénégal du 21 avril 1911 au 7 mai 1913 - Rengagé pour cinq ans, à compter du 5 mars 1912 - Nommé sous-chef artificier, 1er octobre 1912 - Affecté au 3ème régiment d'artillerie coloniale, le 29 avril 1913 - Séjour en Martinique du 4 février au 15 octobre 1914 - Détaché dans l'aéronautique militaire, le 5 janvier 1915 - Artificier de l'escadrille V 90 (future 506) du 19 octobre 1915 au XXX - Artificier de l'escadrille V 83 (future 501) du XXX au 27 février 1917 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 septembre 1916 - Probablement rapatrié pour accès paludiques avec rudesse respiratoire mais sans hypertrophie du foie - Passé au dépôt des Isolés coloniaux à Marseille (Bouches-du-Rhône) pour affectation à l'AOF, le 4 juin 1918 - Affecté au 6ème régiment d'artillerie coloniale, le 4 juin 1918 - Retour en métropole sur le vapeur Buenos-Aires, le 1er mai 1919 - Affecté au 143ème régiment d'artillerie coloniale, le 1er mai 1919 - Démobilisé, le 28 mai 1919 - Médaille de la Victoire et médaille commémorative de la Grande Guerre - Domicilié au 8, rue de la Liberté à Millau, à compter du 28 juin 1919 - Domicilié au 28, traverse Albe à Marseille, à compter du 10 février 1920 - Profession agriculteur, à la date du 1er septembre 1921 -  Gardien de la Paix affecté à la Police municipale de Marseille (13), à compter du 15 mai 1922 - Inspecteur de la sureté dans la police de Marseille, le 26 décembre 1923 - Affecté, dans la réserve, au 56ème régiment d'artillerie de campagne caserné à Montpellier, le 9 février 1924 -  Inspecteur de Police à Marseille, le 26 juin 1928 - Décédé à Marseille, le 27 mars 1929 - Sources : Acte de naissance - Fiche Matricule archivée aux AD du département de l'Aveyron - Journal Officiel de la République Française (JORF) - Dernière mise à jour : 18 mars 2016.

* Médaille Militaire du Brig Daniel Albinet, sous-chef artificier à l'escadrille V 83, en date du 12 septembre 1916 : "Nombreuses annuités. S'acquitte de ses fonctions avec un zèle et un dévouement à toute épreuve."

 

Photo du Slt Dominique Costantini

Slt Dominique Félix Pierre Costantini - Né le 16 février 1889 à Sartène (Corse du Sud) - Fils de Pascal Oscar Costantini et de Louise Ottavi - Domiciliés 35, boulevard Paoli à Bastia - Profession Etudiant Es-Sciences -  Classe 1909 -  Recrutement d'Ajaccio sous le matricule n° 2523 - Service militaire au 163ème régiment d'infanterie, à compter du 15 septembre 1911 - Nommé Caporal, le 13 mars 1912 - Passé sur sa demande à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 16 septembre 1912 - En subsistance au peloton des EOR du 112ème régiment d'infanterie d'Antibes à partir du 1er octobre 1912 - Radié sur sa demande du peloton des EOR, le 30 octobre 1912 - Nommé Sergent, le 11 février 1913 - Rengagé le 21 juillet 1913 - Brevet de pilote militaire n° 389 obtenu le 31 octobre 1913 - Pilote de l'escadrille D 4 du 20 décembre 1913 au 2 octobre 1914 - En mission au 2ème réserve d'aviation, le 11 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille DM 36 / F 36 du 2 octobre 1014 au 10 mai 1915 - Nommé Adjudant, le 25 novembre 1914 - En subsistance à la F 36 jusqu'au 11 juin 1915 - Pilote de l'escadrille MS 26 du 16 juin au 26 septembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, le 11 août 1915 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, le 13 septembre 1915 - Croix de Guerre - Pilote de l'escadrille N 91 d'Orient (future 502) du 28 septembre 1915 au 15 février 1916 - Pilote de l'escadrille N 87 d'Orient (future 523) du 15 février au 1er mars 1916 - Pilote de l'escadrille N 83 (future 501) d'Orient du 8 février 1916 au (fin 1916) - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 12 avril 1916 - Rapatrié pour paludisme - Pilote RGA au camp d'Avord du 20 janvier 1917 au 6 septembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 17 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 79 du 6 au 10 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille 134 (?) du 10 au 30 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 102 du 1er octobre au 9 novembre 1917 - Blessé au combat par balles à l'avant bras gauche et au genou gauche et fait prisonnier à Dixmude, le 9 novembre 1917 - Interné à Hambourg et Ingolstadt - Evadé et rentre en France, le 30 mai 1918 - Convalescence à l'hôpital de traitements aéro-dynamités de Lyon (69) du 1er juillet 1918 au 11 juillet 1919 - Affecté à la mission de contrôle du Colonel Durand à Berlin du 10 septembre au 23 octobre 1919 - Affecté au 34ème régiment d'aviation du 23 octobre 1919 au 3 novembre 1920 - Affecté au 22ème régiment d'aviation du 3 novembre 1920 - Passé en non activité pour infirmité, le 19 mars 1923 - Rappelé à l'activité, le 3 décembre 1925 - Nommé Lieutenant, le 3 décembre 1925 - Affecté au 22ème régiment d'aviation et mis en congé sans solde sur sa demande, le 29 septembre 1928 - Démissionne de l'armée, le 3 décembre 1928 - Affecté dans la réserve au 39ème régiment d'aviation, le 27 février 1932 -  Officier de la Légion d'Honneur, le 7 juillet 1933 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1935 - Affecté à la 18ème compagnie de l'air, le 28 août 1936 - Rappelé à l'activité par mobilisation générale, le 2 septembre 1939 - Affecté au Bataillon de l'Air 118 - Sources : Pam - FM Corse du Sud - CCC D 4 - CCC F 36 - CCC MS 26 - CCC 502 - CCC 523 - CCC 501 - CCC SPA 102 - JORF - Dernière mise à jour : 17/05/2015.

* Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Dominique Costantini, pilote à l'escadrille MS 26, en date du 13 septembre 1915 : "Excellent pilote sur le front, depuis le début de la guerre, a rendu les meilleurs services dans les différentes escadrilles où il est passé. Le 26 août 1915, a engagé un combat avec un avion ennemi à double fuselage armé de deux mitrailleuses et l'a forcé à descendre dans ses lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Dominique Costantini, pilote à l'escadrille MS-26, en date du 25 septembre 1915 : "Pilote doué d'entrain et d'énergie remarquables, le 30 juillet 1915, a soutenu contre un avion allemand, armée d'une mitrailleuse et bien que son passager ne disposat que d'une carabine, une lutte d'un quart d'heure au cours de laquelle son appareil a été atteint de huit balles, toute à proximité de lui et de son observateur."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Dominique Costantini, pilote de l'escadrille N 83, en date du 12 avril 1916 : "A exécuté des reconnaissances très audacieuses, le 23 mars, au cours d'un bombardement, après avoir reçu dans son moteur un éclat d'obus, est tombé en mauvais terrain avec un avion presque brisé à proximité des lignes ennemies. Aidé de son observateur, a mis le feu à son appareil et a échappé à la poursuite de plusieurs parties de cavalerie allemande, emportant ses armes, sa mitrailleuse et ses instruments de bord. (a déjà reçu la Croix de Guerre) "

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Dominique Costantini, pilote à l'hopital de traitements aéro-dynamités de Lyon, en date du 25 décembre 1918 : "Pilote remarquable, le 9 novembre 1917, à Dixmude, blessé et fait prisonnier au cours d'un combat inégal dans les lignes ennemies, a réussi après deux tentatives infructueuses, à s'évader dans des conditions périlleuses. Après avoir mérité par ses services de guerre, la Médaille Militaire et la Légion d'Honneur et bien que proposé pour l'internement en Suisse, à cause de ses blessures, a préféré s'évader pour pouvoir reprendre sa place au front.

 

Photo du Sgt Raymond Noël

Sgt Raymond Jean Marie Noël - Né le 8 mai 1895 à Paris 1er (75) - Fils de Camille Paul Noël et Jeanne Célina Alexandrine Giraud - Domiciliés Chemin des Godeaux à Yerres (Seine-et-Oise) puis au 17, rue Bastier de Bez à Montgeron (Seine-et-Oise) - Profession avant engagement Etudiant en dessin - Classe 1914 (engagement) / 1915 (normale) - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 1568 - Engagé volontaire pour quatre ans au régiment de Sapeurs Pompiers de Paris, à compter du 29 juin 1914 - Nommé Caporal, le 25 novembre 1914 - Blessé de la fracture des deux os de la jambe droite pendant son service, le 3 février 1915 - Affecté au 10ème régiment d'infanterie, le 17 septembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 25 novembre 1915 - Nommé Caporal, le 25 mars 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3171 obtenu à l'école d'aviation militaire de Dijon, le 3 avril 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute-Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 30 juin 1916 - Pilote du GDE du 30 juin au 7 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 102 du 7 août au 11 octobre 1916 - Nommé Sergent, le 18 janvier 1917 - Croix de Guerre et citation n° 8 à l'ordre de l'aéronautique, le 10 février 1917 - Pilote de l'escadrille F 383 d'Orient / F 501 d'Orient du XX octobre 1916 au 9 juillet 1918 - Pilote du GDE du 9 juillet au 17 août 1918 - Lâché sur SPAD VII et XIII, le 23 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 85 du 17 août au 13 septembre 1918 - Tué au cours d'un accident d'avion au décollage d'une patrouille sur le terrain d'aviation d'Ochey (Meurthe-et-Moselle), le 13 septembre 1918 - Raymond Noël repose dans la nécropole nationale de Chollot-Ménillot à Toul (Meurthe-et-Moselle) - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 102 - CCC de l'escadrille SPA 85 - Fiche matricule du département des Yvelines - MpF - Bailey/Cony - Dernière mise à jour 20 octobre 2017.

Les Hommes

Cne Gaston Jules Henri de Serre - Né le 22 mars 1882 à Copenhague (Danemark) - Fils d'Emile Gaston de Serre (chargé de chancellerie à la légation de France à Copenhague) et de Magda Clara Henriette Mammien Pfeiffer - Domicilié au 72, rue Blanche à Paris 9ème - Elève du collège Stanislas de Paris, à partir d'octobre 1893 - Sa mère était domiciliée au 6, rue St-Philippe à Nice (Alpes-Maritimes) pendant la Grande Guerre - A été reçu à l'école militaire spéciale de St-Cyr suite au concours de 1903 - Classé 243ème sur 330 au concours d'entrée - Classe 1902 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 927 - Admis à l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 14 octobre 1903 - Arrivé à l'école de St-Cyr, le 28 octobre 1903 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 35ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1905 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1907 - Brevet de pilote FAI n° 1470 obtenu sur avion Blériot, le 16 août 1913 - Passé à l'aéronautique militaire en 1913 - Brevet de pilote militaire n° 407 obtenu, le 8 décembre 1913 - Pilote de la BL 3 du 1er août 1914 au 18 avril 1915 - Pilotait le Blériot IX n° BL 262 - Citation à l'ordre de l'armée d'Alsace, en date du 28 janvier 1915 - Détaché à St-Cyr du 21 au 25 novembre 1914 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1914 - Citation à l'ordre de la 7ème armée, en date du 20 août 1914 - Citation n° 19 à l'ordre de la 9ème armée, en date du 2 octobre 1914 - Citation n° 67 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 18 novembre 1914 - Citation à l'ordre de l'armée d'Alsace, en date du 28 janvier 1915 - Affecté à la RGA du 18 avril au 2 mai 1915 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 avril 1915 - Commandant de l'escadrille VB 111 du 2 mai au 1er novembre 1915 - En déplacement à Nancy du 16 au 20 juillet 1915 - En mission à la RGAé du Bourget-Dugny pour y percevoir un avion neuf du 2 au 8 septembre 1915 - En déplacement à Matouges du 17 au 20 septembre 1915 - Affecté à une escadrille en formation qui doit gagner le front de Serbie, le 1er novembre 1915 - Départ de Lyon, le 1er décembre 1915 - Départ du port de Marseille, le 3 décembre 1916 - Arrivée à Salonique, le 13 décembre 1915 - En Orient du 3 décembre 1915 au 26 septembre 1916 - Installation de l'escadrille sur le terrain de Samli, à 12 km à l'Ouest de Salonique - Commandant de la section d'avions -canons de l'armée d'Orient / escadrille V 83 d'Orient (future 501) du 3 décembre 1915 au 28 janvier 1916 - Nommé chef du groupe de bombardement de l'armée d'Orient, le 28 janvier 1916 - Citation n° 26 à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 1er février 1916 - Blessé par une fracture du bras lors d'un atterrissage forcé, le 24 mars 1916 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 avril 1916 - En Orient du 3 décembre 1915 au 15 novembre 1919 - Citation n° 55 à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 18 décembre 1917 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 décembre 1917 - Nommé Chef de bataillon, à titre temporaire, le 27 mars 1918 - Citation n° 256 à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 24 octobre 1918 - Nommé Chef de bataillon à titre définitif, le 25 décembre 1918 - Commandant de l'aéronautique des armées alliées en Roumanie et en Russie mérodionale, le 10 janvier 1919 - Commandant de l'aéronautique de l'armée du Danube, le 1er mai 1919 - Rapatrié en France, le 15 novembre 1919 - Décoré de l'ordre royal Aigle Blanc avec glaive de 4ème classe - Décoré de l'ordre du Karageorges de 4ème classe de Serbie - Officier du Sauveur de Grèce - Croix de Guerre Héllénique - Couronne de Roumanie - Ordre de l'Epee de Suède - Décoré de la Royal Air Force cross - Nommé Adjoint aéronautique aux services de l'attaché militaire de France à Stockholm (Suède), le 13 décembre 1919 - Affecté pour ordre au 4ème régiment d'aviation d'observation et reste en poste en Suède, le 25 mai 1920 - Maintenu aéronautique militaire et classé "Hors cadre aéronautique", le 25 mai 1920 - Le 4ème régiment d'aviation devient le 34ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Affecté comme adjoint au commandant du 2ème régiment d'aviation de Chasse de Strasbourg-Neuhof, le 8 décembre 1921 - Stage à l'école d'aviation militaire d'Istres du 6 au 17 janvier 1922 - Commandant en second du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 18 janvier 1922 - Pension permanente de 65 % avec maintien en activité pour perte presque totale de l'usage du membre supérieur gauche par pseudarthrose (fracture mal consolidée) complète de l'humérus par la commission de réforme de Strasbourg, le 7 avril 1922 - Nommé Commandant du 2ème régiment d'aviation de chasse, le 7 juin 1924 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 septembre 1925 - Titularisé comme obserateur en avion, le 22 mars 1926 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 23 décembre 1927 - Nommé Colonel, le 25 juin 1929 - Affecté au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique à Avord, le 9 mars 1931 - Commandant de l'aviation d'Algérie, le 9 mai 1932 - Affecté à l'école militaire d'application de l'armée de l'Air et désigné pour suivre les cours des Hautes Etudes militaires (CHEM), le 11 juillet 1934 - Nommé Général de Brigade, le 3 septembre 1934 - Désigné par suivre les cours du centre d'études tactiques d'artillerie au 5, rue aux Ours à Metz du 1er au 30 octobre 1934 - A suivi le cycle d'information des officiers généraux et colonels de Versailles, à compter du 2 novembre 1934 - Affecté au commandement de la 4ème brigade aérienne et de la 4ème subivision de la région aérienne, le 30 décembre 1934 - Continue à suivre les cours de l'école militaire de l'application de l'armée de l'Air pendant les cours en 1935 - Nommé commandant de la 2ème brigade aérienne, le 7 mai 1935 - Commandant de la 5ème subdivision aérienne à Tours, le 17 août 1936 - Commandant, par intérim, de la 3ème région aérienne, le 14 janvier 1937 - Nommé Général de Division aérienne, le 5 mars 1937 - Nommé adjoint du général inspecteur général des forces aériennes des théatres d'opérations terrestres et des réserves de l'air, le 22 février 1938 - Admis en congé du personnel navigant, le 30 avril 1939 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Journal de marche du Centre d'information de Belfort mis en ligne sous le n° 1A 311/2 par le site "Mémoire des Hommes" - CCC de l'escadrille BL 3 - CCC de l'escadrille VB 111 - CCC de l'escadrille 501 - JORF - Annuaire du collège Stanislas de Paris - Journal "L'Aérophile" - Dernière mise à jour : 22 mars 2023.

* Citation n° 19 à l'ordre de la 9ème armée, en date du 2 octobre 1914 : "N'a pas hésité à voler pour aller chercher un renseignement important dans des conditions atmosphériques qui l'obligèrent à voler très bas pendant sa mission pénible et périlleuses."

* Citation à l'ordre de l'armée d'Alsace, en date du 28 janvier 1915 : "A exécuté le 20 août, une reconnaissance dans une région très difficile en présence d'un ennemi retranché, n'a pas hésité à atterrir pour renseigner des troupes amies."

* Citation n° 67 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 18 novembre 1914 : "Excellent officier à tous points de vue. Actif et zelé, très bon pilote. A fournir dès le début de la campagne d'intéressantes reconnaissances stratégiques en Haute Alsace et dans le Grand Duché de Bade franchissant le premier le Rhin. A, en outre, fourni de nombreuses reconnaissances tactiques au dessus de l'ennemi dans les Vosges et la région de Lunéville, sur la Marne et sur l'Aisne. A rendu de très grands services dans la recherche des objectifs et le réglage du tir de l'artillerie."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 823 à l'ordre de l'armée, en date du 24 avril 1915 : "Excellent pilote actif et zelé. Très bon pilote confirmé par de nombreux réglage de tir de l'artillerie. A fourni depuis le début de la campagne, 96 ascensions comportant un total de 74 heures de vol. A été l'objet de trois citations à l'ordre de l'armée pour ses reconnaissances exécutées dans des conditions particulièrement difficiles et périlleuses."

* Citation n° 26 à l'ordre de l'armée d'Orient du Cne Gaston Henri Jules De Serre, commandant l'escadrille V 83, en date du 1er février 1916 : "Commandant d'escadrille expérimenté et ardent. A su, un peu de temps, former avec de jeunes pilotes un groupe de bombardement homogène et hardi à la tête duquel il a exécuté en territoire bulgare une série de raids particulièrement heureux."

* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Cne Gaston Henri Jules De Serre au 35ème régiment d'infanterie, détaché à l'aviation d'une armée, en date du 12 avril 1916 : "A la tête d'un groupe d'escadrilles qu'il commande avec méthode et hardiesse. A conduit douze grands bombardements faisant personnellement preuve des plus belles qualités militaires et professionnelles. A été victime d'un grave accident dans son dernier raide et a refusé de se laisser évacuer. Cité cinq fois à l'ordre de l'armée."

* Citation n° 55 à l'ordre de l'armée d'Orient du Cne Gaston Henri Jules De Serre, commandant l'aéronautique de l'armée d'Orient, en date du 18 décembre 1917 : "Pilote habile et très brave. Dirige depuis neuf mois avec la plus grande compétance une aéronautique d'armée. A pris part au 1er mai au 15 septembre 1917 à quinze bombardements, entrainent par son exemple le personnel navigant navigant placé sous ses ordres."

* Citation n° 256 à l'ordre de l'armée d'Orient du Chef de bataillon Gaston Henri Jules De Serre, commandant l'aéronautique de l'armée française d'Orient, en date du 24 octobre 1918 : "Officier supérieur de très haut valeur qui a rendu les plus grands services à la tête de l'aviation de l'armée. Par son énergie et son exemple constant portant au plus haut point l'entrainement et l'esprit de sacrifices de ses escadrilles, a obtenu les résultats les plus brillants au cours des bombardements, reconnaissances et attaques de colonnes ennemies, précédant, accompagnant et suivant l'offensive"

* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du LcL Gaston Henri Jules De Serre, commandant du 2ème régiment d'aviation, en date du 23 décembre 1927 : "Officier du 12 avril 1916; 23 ans de services, 5 campagnes, une blessure, 6 citations."

Personnels navigants de l'escadrille F 383 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Viallet transmise par Jean Vaissade, son petit neveu, que je remercie pour son aide.

Aviateurs serbes de l'escadrille 501 s'entrainant au tir à l'aide d'une installation simulant une tourelle d'aviation armée d'une mitrailleuse Lewis en 1918 - Photo collection David Méchin que je remercie pour son aide.

Personnels navigants de l'escadrille 501 posant devant un SPAD VII en 1918 - Si vous pouvez mettre des noms à ces portraits, veuillez prendre contact avec l'auteur - Photo collection David Méchin que je remercie pour son aide.

Personnels navigants de l'escadrille 501 en 1918 - Si vous pouvez mettre des noms à ces portraits, veuillez prendre contact avec l'auteur - Photo collection David Méchin que je remercie pour son aide.

A droite, le brigadier Léopold Michel Montoya, tué en combat aérien, le 5 avril 1918 - Brevet de pilote militaire n° 6484 en date du 22 mai 1917 à l'école d'Etampes - L'autre militaire est son mécanicien en 1er, le soldat de 2ème classe André Perrotin - Cette photo a été prise à l’école d'aviation militaire d’Etampes, le 22 mai 1917 - Photo Léopold Montoya transmise par son petit neveu Christian Montoya que je remercie pour son aide.

Brig Léopold Michel Montoya, pilote de l’armée d’Orient, est né le 12 avril 1891 dans le quartier de Carpinet à Blanquefort en Gironde. Après des études au petit séminaire de Bordeaux, il s’engage pour 3 ans le 11 octobre 1909 au 65ème Régiment d’infanterie. Il sert en Algérie du 15 juillet 1911 au 2 juillet 1912. Il se réengage pour 3 ans à compter du 11 octobre 1912 au 58ème régiment d’artillerie, puis passe au 3ème groupe d’artillerie de campagne d’Afrique basé dans les environs de Casablanca. Il rejoint ensuite le 3ème Groupe d’aviation le 21 août 1917. Il est breveté pilote militaire n° 6484 sur avion Farman à l’école d’Etampes le 22 mai 1917 avec 25h10 de vol (99 atterrissages en double commande dont 25 atterrissages seul). Il effectue un stage de perfectionnement sur avion Nieuport du 3 juin 1917 au 12 juillet 1917 avec 16h20 de vol (chef pilote  Sadi Lecointe). Il est envoyé à l'école de Pau du 18 juillet au 28 juillet 1917. Il est formé sur les vols de groupe et à l'acrobatie aérienne. Il est affecté dans l’escadrille 501 de l’armée d’Orient. Le 12 novembre 1917, il assure le convoyage du Nieuport 24 bis n° 4464. Il est affecté successivement aux escadrilles 506 et 508. Du 17 novembre 1917 au 5 avril 1918, il est engagé dans les missions de guerre. Le 5 avril 1918, il décolle du terrain à 7 heures 35 pour une protection d’artillerie. Vers 8 heures, il est attaqué par quatre avions ennemis. Il est abattu à 8h45. L’équipage de l'avion de reconnaissance qu'il couvrait, a indiqué l’avoir vu tomber en vrille entre le rocher plat et la cote 1000. Sa famille a reçu des autorités allemandes une lettre, via la croix rouge, qui témoigne qu’il a lutté longtemps avec courage avant d’être abattu. Cette lettre était accompagnée de son carnet de pilote contenant son emploi du temps, dans lequel sont mentionnés avec précision tout ces renseignements. En raison de sa bravoure, il a été inhumé avec les honneurs militaires par les aviateurs allemands. A la fin des hostilités, de nombreuses recherches ont été entreprises en vain, pour retrouver sa sépulture. Hors, le 24 décembre 2005, soit 87 ans après ces faits, des gendarmes français déployés en Macédoine auraient retrouvé le lieu où il repose. En effet, par un miraculeux concours de circonstance, ces militaires en poste à Skopje dans le cadre de la mission Proxima, ont fait la connaissance d’un antiquaire. Celui-ci, leur a présenté une plaque matricule règlementaire portant le nom de Montoya Léopold. Ayant montré un intérêt certain pour les souvenirs militaires de la grande guerre, ils se sont rendus ensemble sur les lieux de découverte de la dite plaque. Des témoignages leur ont indiqué avec précision l’endroit du crash et l’emplacement prés de l’avion où il a été mis en terre. Ainsi, Léopold Montoya ne se trouve dans aucun cimetière de Skopje, de Bitola et de Krucevica mais repose toujours dans un site montagneux très retiré. Des démarches visant à rapatrier le corps en France sont en cours.

 

Les avions

Voisin LAS de l'escadrille V 83 à bord duquel le capitaine Lucien, observateur, a participé au bombardement de Xanthi. L'insigne est un emblème personnel - Photo Réunion des Musées Nationaux

Trois avions de l'escadrille 501 sur le terrain de Mikros, près de Verria (Grèce) en juillet-août 1918 - De gauche à droite : un Farman F 40 - un Dorand AR 1 portant le second insigne de l'escadrille, une étoile ailée sur fond d'ovale tricolore - un Farman F 40 posé sur sur un trépied - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Bruno Barbier que je remercie pour son aide.

Le Ltt Vähel, (orthographe sous réserve) observateur de l'escadrille 501, pose aux cotés d'un Dorand AR 1 de son escadrille à Koritza (Albanie) en 1918 - Photo Maurice Barbey transmise par son fils Dominique Barbey que je remercie pour son aide précieuse.

Les avions

Caudron G 4 de l'escadrille 501 photographié entre le 3 novembre 1917 et le 2 décembre 1918 - On retrouve l'étoile sur l'extérieur du capot moteur droit - Photo Maurice Falgayrac transmise par Pierre Forté, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Dorand AR 1 n° 3036 affecté au Slt Maurice Falgayrac, pilote de l'escadrille 501 du 3 novembre 1917 au 2 décembre 1918 - Ce pilote a volé sur trois Dorand AR 1 pendant son séjour au sein de cette escadrille, les n° 1838, 3036 et 278 - Photo Maurice Falgayrac transmise par Pierre Forté, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Nieuport 24 bis n° 4487 de l'escadrille 501 capturé par les Bulgares en 1918 - Photo Collection David Méchin.

Autre vue du Nieuport 24 bis n° 4487 de l'escadrille 501 capturé par les Bulgares en 1918 - Il porte les marquages de son ancienne unité, l'escadrille 506, avec ses chevrons rouges à la base de la dérive - Photo Collection David Méchin.

 

Profils des avions

Nieuport Ni 24 bis de l'escadrille 501 en 1918 - L'avion porte le second insigne de l'escadrille et les marques de son ancienne unité, l'escadrille 506 - Dessin David Méchin.

Nieuport 23 du MdL Georges Baudeuf, pilote de l'escadrille 501 en 1918 - L'insigne de l'escadrille a été orné d'un nom de baptème qui résume son état d'esprit de l'époque - Dessin David Méchin.

Dorand AR 1 n° 1421 de l'escadrille 501 à Koritza (Albanie) en 1918 - Dessin David Méchin.

Profils des avions

Voisin LAS n° 1258 de l'escadrille V 83 en début 1916 - L'étoile rouge est un insigne personnel - Dessin David Méchin

 

Farman F 40 de l'escadrille F 383 en 1916 - L'avion porte, sur l'avant de la nacelle, le premier insigne de l'unité - Dessin David Méchin

 

Photos aériennes prises
par les équipages

 

 

Photos aériennes prises
par les équipages

Terrain de l'escadrille F 383, le 1er janvier 1917 - Photo Archives nationales - Collection Painlevé.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe de la famille Montoya dans le cimetière de Parempuyre (Gironde) - Le Brigadier Léopold Michel Montoya, pilote de l’armée d’Orient n'y repose pas. Porté disparu depuis le 5 avril 1918, son lieu de sépulture était inconnu. Il faudra attendre la fin 2005 pour que les choses changent (Voir l'article qui lui est consacré un peu plus haut dans cette page) - Sa jeune épouse Madeleine Marie née Bos, décédée à 22 ans, le 18 juin 1916, l'attends depuis 92 ans - Photo Serge Dumartin que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Sgt Raymond Jean Marie Noël - Pilote de l'escadrille F 383 d'Orient / F 501 d'Orient du XX octobre 1916 au 9 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 85 du 17 août au 13 septembre 1918 - Tué au cours d'un accident d'avion au décollage d'une patrouille sur le terrain d'aviation d'Ochey (Meurthe-et-Moselle), le 13 septembre 1918 - Raymond Noël repose dans la nécropole nationale de Chollot-Ménillot à Toul (Meurthe-et-Moselle) - Photo Albin Denis du 16 octobre 2017.

 

Remerciements :

- M. David Méchin pour son étude sur l'escadrille 501.
- M. Dominique Barbey pour le prêt de la photo de la collection de son père Maurice.
- M. Jean Vaissade pour l'envoi des archives de Georges Viallet, son grand oncle.
- M. Bruno Barbier pour l'envoi de la photo prise sur le terrain de Mikros.
- M. Pierre Forté pour l'envoi des archives de Maurice Falgayrac, son grand-père.
- M. Christian Montoya pour l'envoi des photos de son grand oncle Léopold Montoya.

Bibliographie :


- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920
- Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet "Les Insignes de l'Armée de l'Air" de Jean-Jacques Leclercq - Voir le lien
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 491 Escadrille 502

 

 

pas de fiche > 1918

Cliquez sur l'image