Les hommes

Petite sortie des pilotes de la F 385 dans un café de Salonique en juin 1917.
De gauche à droite : Adj Basile Sauné et Louis Bonnetête (de la MF 385), MdL Louis Figuier (C 389), Jean Camille Bellaigue (MF 385), Georges Charreau (caché) (N 390), et Adj Léon Cabet (MF 385). Louis Bonnetête, ancien pilote de Caudron aux escadrilles C 42, C 104 et C 27, sera affecté sur le front d’Orient en avril 1917. Il passera pilote de Nieuport de chasse et remportera 3 victoires homologuées dans les escadrilles MF 385, 532 et 506. Démobilisé, il comptera parmi les premiers pilotes des lignes aériennes Latécoère. Photo Collection Hubert Sauné que je remercie pour son aide.

Ltt Maurice André Ripoche - Né le 27 mai 1895 au 123, boulevard Port Royal à Paris 14ème (75) - Fils de Dominique Pierre Marie Ripoche et d'Amélie Jeanne Lacoste - Profession avant guerre Eleve ingénieur des Arts et Métiers de Lille (Nord) - Classe 1915 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 807 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au titre du 2ème régiment de Génie, à compter du 12 septembre 1914 - Départ pour le front, le 20 décembre 1914 - Participe aux opérations sur le front de l'Aisne, la Champagne, Verdun jusqu'en octobre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire, le 16 septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5674 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 16 mars 1917 - Affecté à l'armée d'Orient, le 23 mai 1917 - Pilote de l'escadrille 502 du front d'Orient - Citation n° 45 à l'ordre du régiment, en date du 27 août 1917 - Citation n° 200 à l'ordre de l'armée, en date du 27 mars 1918 - Pilote de l'escadrille 531 du front d'Orient - Nommé Sous-lieutenant, le 1er juillet 1918 - Croix de Guerre hellénique - Etoile de Karageorges avec glave de Serbie - Nommé comme adjoint technique au commandant de l'aéronautique de l'armée du Danube et Russie méridionale (Etat-major du Général Berthelot) de novembre 1918 à mars 1919 - Démobilisé, le 21 août 1919 - Marié avec Mlle Marguerite Marie Thérèse Fridberg à la mairie du 7ème arrondissement de Paris, le 10 février 1920 - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) - Nommé Lieutenant de réserve, le 9 mai 1921 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 1er janvier 1924 - Profession après guerre Ingénieur constructeur - Domicilié au 3 et 5 rue Ferrus à Paris 14ème - Dirigeant de l'entreprise Ripoche de fours électriques, située au 20, rue Manin et 33, rue d'Hautpoul à Paris - Affecté, dans la réserve, au centre mobilisateur d'aviation n° 34 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 15 décembre 1932 - Nommé Capitaine de réserve en 1937 - Président de l'Aéroclub du 14ème arrondissement de Paris en 1938 - Résistant fondateur du mouvement Ceux de la Libération - Il a été arrêté à Paris, le 3 mars 1943 - Transféré à la prison de Düsseldorf-Derendorf (Allemagne), il y passe 14 mois au secret - Il est jugé et condamné à mort - Il a été décapité à Cologne, le 20 juillet 1944 - L'Aéroclub du 14ème arrondissement de Paris sera rebaptisé "Aéroclub Maurice Ripoche" en décembre 1945 - Sources : Acte de naissance de la mairie du 14ème arrondissement de Paris - Liste des brevets militaires - LO - En attente mise en ligne fiche matricule des archives départementales de Paris - JORF - Revue Les Ailes - Dernière mise à jour : 10 juin 2018.
* Citation n° 45 à l'ordre du régiment, en date du 27 août 1917 : "Pilote plein d'allant, exécute les missions confiées avec intelligence et courage. S'est toujours montré très tenace au cours des nombreux combats engagés. Le 9 juillet, s'est battu avec 3 appareils ennemis qui tentaient de surprendre l'avion qu'il protégeait."
* Citation n° 200 à l'ordre de l'armée du Sgt Maurice André Ripoche, pilote à l'escadrille 502, en date du 27 mars 1918 : "Pilote adroit et brave. Le 6 janvier 1918, sa mission d'escorte terminée, a attaqué un avion ennemi qu'il a abattu dans ses lignes après un dur combat qu'ont suivi les observatoires terrestres et dont un déserteur a confirmé les résultats."
* Citation n° 213 à l'ordre de l'armée du Sgt Maurice André Ripoche, pilote à l'escadrille 531, en date du 21 mai 1918 : "Pilote de chasse d'une bravoure et d'un sang-froid remarquables. Nombreux combats. Le 30 avril 1918, au cours d'une patrouille a contribué à abattre un avion biplace ennemi dans ses lignes en vue de nos observatoires terrestres."
* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Maurice André Ripoche du centre de mobilisation générale n° 34, en date du 15 décembre 1932 : "18 ans de services, 5 campagnes. A été cité. A effectué 2 périodes d'entrainement aérien volontaires."
Photo du Slt Dominique Costantini
Slt Dominique Félix Pierre Costantini - Né le 16 février 1889 à Sartène (Corse du Sud) - Fils de Pascal Oscar Costantini et de Louise Ottavi - Domiciliés 35, boulevard Paoli à Bastia - Profession Etudiant Es-Sciences - Classe 1909 - Recrutement d'Ajaccio sous le matricule n° 2523 - Service militaire au 163ème régiment d'infanterie, à compter du 15 septembre 1911 - Nommé Caporal, le 13 mars 1912 - Passé sur sa demande à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 16 septembre 1912 - En subsistance au peloton des EOR du 112ème régiment d'infanterie d'Antibes à partir du 1er octobre 1912 - Radié sur sa demande du peloton des EOR, le 30 octobre 1912 - Nommé Sergent, le 11 février 1913 - Rengagé le 21 juillet 1913 - Brevet de pilote militaire n° 389 obtenu le 31 octobre 1913 - Pilote de l'escadrille D 4 du 20 décembre 1913 au 2 octobre 1914 - En mission au 2ème réserve d'aviation, le 11 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille DM 36 / F 36 du 2 octobre 1014 au 10 mai 1915 - Nommé Adjudant, le 25 novembre 1914 - En subsistance à la F 36 jusqu'au 11 juin 1915 - Pilote de l'escadrille MS 26 du 16 juin au 26 septembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, le 11 août 1915 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, le 13 septembre 1915 - Croix de Guerre - Pilote de l'escadrille N 91 d'Orient (future 502) du 28 septembre 1915 au 15 février 1916 - Pilote de l'escadrille N 87 d'Orient (future 523) du 15 février au 1er mars 1916 - Pilote de l'escadrille N 83 (future 501) d'Orient du 8 février 1916 au (fin 1916) - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 12 avril 1916 - Rapatrié pour paludisme - Pilote RGA au camp d'Avord du 20 janvier 1917 au 6 septembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 17 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 79 du 6 au 10 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille 134 (?) du 10 au 30 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 102 du 1er octobre au 9 novembre 1917 - Blessé au combat par balles à l'avant bras gauche et au genou gauche et fait prisonnier à Dixmude, le 9 novembre 1917 - Interné à Hambourg et Ingolstadt - Evadé et rentre en France, le 30 mai 1918 - Convalescence à l'hôpital de traitements aéro-dynamités de Lyon (69) du 1er juillet 1918 au 11 juillet 1919 - Affecté à la mission de contrôle du Colonel Durand à Berlin du 10 septembre au 23 octobre 1919 - Affecté au 34ème régiment d'aviation du 23 octobre 1919 au 3 novembre 1920 - Affecté au 22ème régiment d'aviation du 3 novembre 1920 - Passé en non activité pour infirmité, le 19 mars 1923 - Rappelé à l'activité, le 3 décembre 1925 - Nommé Lieutenant, le 3 décembre 1925 - Affecté au 22ème régiment d'aviation et mis en congé sans solde sur sa demande, le 29 septembre 1928 - Démissionne de l'armée, le 3 décembre 1928 - Affecté dans la réserve au 39ème régiment d'aviation, le 27 février 1932 - Officier de la Légion d'Honneur, le 7 juillet 1933 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1935 - Affecté à la 18ème compagnie de l'air, le 28 août 1936 - Rappelé à l'activité par mobilisation générale, le 2 septembre 1939 - Affecté au Bataillon de l'Air 118 - Sources : Pam - FM Corse du Sud - CCC D 4 - CCC F 36 - CCC MS 26 - CCC 502 - CCC 523 - CCC 501 - CCC SPA 102 - JORF - Dernière mise à jour : 17/05/2015.
* Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Dominique Costantini, pilote à l'escadrille MS 26, en date du 13 septembre 1915 : "Excellent pilote sur le front, depuis le début de la guerre, a rendu les meilleurs services dans les différentes escadrilles où il est passé. Le 26 août 1915, a engagé un combat avec un avion ennemi à double fuselage armé de deux mitrailleuses et l'a forcé à descendre dans ses lignes."
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Dominique Costantini, pilote à l'escadrille MS-26, en date du 25 septembre 1915 : "Pilote doué d'entrain et d'énergie remarquables, le 30 juillet 1915, a soutenu contre un avion allemand, armée d'une mitrailleuse et bien que son passager ne disposat que d'une carabine, une lutte d'un quart d'heure au cours de laquelle son appareil a été atteint de huit balles, toute à proximité de lui et de son observateur."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Dominique Costantini, pilote de l'escadrille N 83, en date du 12 avril 1916 : "A exécuté des reconnaissances très audacieuses, le 23 mars, au cours d'un bombardement, après avoir reçu dans son moteur un éclat d'obus, est tombé en mauvais terrain avec un avion presque brisé à proximité des lignes ennemies. Aidé de son observateur, a mis le feu à son appareil et a échappé à la poursuite de plusieurs parties de cavalerie allemande, emportant ses armes, sa mitrailleuse et ses instruments de bord. (a déjà reçu la Croix de Guerre) "
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Dominique Costantini, pilote à l'hopital de traitements aéro-dynamités de Lyon, en date du 25 décembre 1918 : "Pilote remarquable, le 9 novembre 1917, à Dixmude, blessé et fait prisonnier au cours d'un combat inégal dans les lignes ennemies, a réussi après deux tentatives infructueuses, à s'évader dans des conditions périlleuses. Après avoir mérité par ses services de guerre, la Médaille Militaire et la Légion d'Honneur et bien que proposé pour l'internement en Suisse, à cause de ses blessures, a préféré s'évader pour pouvoir reprendre sa place au front.
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Les hommes

Slt Jacques Edgard Pierre Lebouc - Né le 4 juin 1895 à Rennes (Ille-et-Vilaine) - Fils de Georges Pierre Louis Lebouc (capitaine d'artillerie, attaché à l'état-major du gouvernement militaire de Paris) et de Marguerite Marie Françoise le Bastard - Domiciliés au 4, rue St-Martin à Rennes (Ille-et-Vilaine) - Profession avant guerre Etudiant en préparation à l'admission à l'école militaire spéciale de St-Cyr - Domicilié au 18, avenue Charles Floquet à Paris (75) - Classe 1915 - Recrutement du 2ème bureau de Paris (75) sous le matricule n° 6146 - Engagé pour la durée de la guerre au titre du 5ème régiment de chasseurs à cheval caserné à St-Malo (Ille-et-Vilaine), le 18 août 1914 - Nommé Brigadier, le 19 novembre 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 20 février 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 10 février 1915 - Nommé Aspirant de cavalerie, le 9 avril 1915 - Formation officier de réserve à l'école d'application de cavalerie de Saumur, le 10 avril 1915 - Nommé Aspirant, à titre temporaire, le 20 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1308 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 20 août 1915 - Stage de perfectionnement et de spécialisation du 21 août au 14 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 35 du 14 septembre au 4 octobre 1915 - Nommé Sous-lieutenant, le 21 septembre 1915 - Désigné pour le front d'Orient, le 3 octobre 1915 - Dirigé vers le 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron - Pilote de l'escadrille MF 86 S du front d'Orient (future escadrille 503 du front d'Orient) du 18 novembre 1915 au 21 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille MF 85 / F 385 du front d'Orient (future escadrille 502) du 21 janvier au 27 juillet 1916 - Retour en France à une date qui reste à préciser - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 2 au 27 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 5 novembre 1916 au début 1917 - Pilote du GDE du Début 1917 au 6 février 1917 - Pilote de l'escadrille N 390 d'Orient / 506 du front d'Orient du 6 février 1917 au 28 juillet 1918 - Grièvement blessé, aux commandes d'un Nieuport monoplace, au cours d'un combat aérien en dégageant un équipier, le 19 mars 1917 - Citation à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 3 avril 1917 - Hospitalisation et convalescence - Retour à l'escadrille 506 après convalescence - Nommé Lieutenant, le 9 avril 1917 - Une victoire homologuée, en coopération avec le MdL René Hébert, aux commandes d'un SPAD VII, contre un LVG abattu au sud-ouest de Florina, le 22 août 1917 - Les deux aviateurs allemands ont été blessés et faits prisonniers - Citation à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 22 août 1917 - Marié avec Mlle Marie Honorée Faustine Louise Sainte-Colombe à la mairie du 8ème arrodissement de Paris, le 4 février 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 506 d'Orient du XX juin au 28 juillet 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 juillet 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un Breguet 14 A2, lors d'une mission dans les environs de Kanatharci, à 21 km au nord-est de Monastir (Grèce), le 28 juillet 1918 - Il faisait équipage avec le Cal Roger Baville (obs) qui a également perdu la vie dans ce combat - Leur adversaire était probablement le Vfw Gerhard Fieseler du Jasta 25 (sa 8ème victoire) qui pilotait un Albatros D V - A été mis en terre dans le cimetière de Kanatharci (Grèce) - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 16 septembre 1918 - Photo Ltt Pierre Arthur transmise par Jean-Philippe Dréano, que je remercie pour son aide - Elle a été prise lors du trajet de Marseille à Salonique (Grèce) sur le Duc D'Aoste - Sources : Registre des naissances de la ville de Rennes (Ille-et-Vilaine) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de l'Ille-et-Vilaine - CCC de l'escadrille MF 35 - CCC de l'escadrille 503 d'Orient - CCC de l'escadrille 502 d'Orient - CCC de l'escadrille N 62 - CCC de l'escadrille 506 - LO - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 23 novembre 2018.
* Citation à l'ordre de l'armée d'Orient du Slt Jacques Edgard Pierre Lebouc, piloté à l'escadrille N 390, en date du 3 avril 1917 : "Officier de premier ordre. dans l'aviation depuis plus de vingt mois. Excellent pilote qui vole par tous les temps et recherche toujours les missions les plus difficiles. Le 19 mars 1917, a fait preuve d'un sang-froid et d'un courage remarquables en attaquant résolument et à bout portant, malgré l'infériorité notoire de son appareil, deux avions ennemis qui se précipitaient sur l'avion de réglage qu'il était chargé de protéger. A sauvé ainsi la vie de deux de ses camarades et a été blessé au cours du combat très dur."
* Citation à l'ordre de l'armée d'Orient du Ltt Jacques Edgard Pierre Lebouc, piloté à l'escadrille 506 , en date du 22 août 1917 : "Pilote de chasse adroit et brave. A la tête d'une section de trois avions, a attaqué, le 22 août, une escadrille de bombardement supérieure en nombre et l'a dispersée, l'empêchant ainsi de remplir sa mission. A eu personnellement deux combats au cours de cette expédition et a contribué, par son intervention , qui s'est produite après un premier combat livré par un de ses pilotes, a abattre un avion ennemi dans nos lignes, au-dessus même de l'objectif à bombarder."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jacques Edgar Pierre, à l'aéronautique d'une armée, en date du 26 juillet 1918 : "Commandant d'escadrille hors de pair et d'un allant personnel remarquable. Pilote aussi habile dans la chasse que dans le bombardement. Blessé grièvement en avion, le 19 mars 1917, en dégageant et sauvant un de ses camarades. A abattu un avion ennemi, le 22 août 1917. Mis temporairement à la tête d'un groupe d'avions de bombardement, vient de se distinguer en dirigeant en personne une série d'opérations lointaines au cours desquelles il a infligé à l'ennemi de lourdes pertes constatées. Trois fois cité dont deux fois à l'armée."
* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Jacques Edgard Lebouc, pilote à l'escadrille 506, en date du 16 septembre 1918 : "Officier d'élite d'une bravoure inlassable. Toujours en tête de ses pilotes. Disparu glorieusement au cours d'une mission de bombardement, après un dur combat contre plusieurs avions ennemis."
Photo du Cne Maurice Hamoir
Cne Maurice Henri Amédée Hamoir Né le 21 janvier 1880 à Valenciennes (59) - Fils d'Ernest Amédée Hamoir et d'Emilie Harts - Incorporé à l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 29 octobre 1901 - Nommé Brigadier, le 24 août 1902 - Nommé Sous-lieutenant au 21ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1903 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1905 - Nommé sous-lieutenant de réserve au 21ème régiment de Dragons, le 18 octobre 1913 - Rappelé en activité au 21ème régiment de Dragons, le 2 août 1914 - Commandant de l'escadrille MF 85 / F 385 du front d'Orient (future 502) du 16 janvier au 18 octobre 1916 Citation à l'ordre de l'aéronautique de l'armée d'Orient en date du 29 janvier 1916 - Nommé Capitaine, le 27 juin 1916 - Citation à l'ordre de l'armée en date du 29 janvier 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 28 septembre 1918 - Croix de Guerre - En congé à compter du 1er août 1919 - Placé en position de réserve spéciale au 34ème régiment d'aviation, le 30 décembre 1921 - Domicilié 6, rue de la Colline à Malo-les-Bains (59) - Affecté au 1er groupe d'aviation d'Afrique, le 27 mars 1923 - Placé en disponibilité avec le grade de Capitaine, le 29 décembre 1925 - Nommé Chef de bataillon de réserve de la base aérienne de Blida, le 12 juillet 1926 - Retraité, le 23 mars 1932 - Profession Propriétaire - Possédait le Potez 43.0 n° 3320 immatriculé F-AMJN - Officier de la Légion d'honneur, le 30 juillet 1937 - Décédé à Rouïba (Alger), le 17 février 1956.
Citation à l'ordre de l'aéronautique de l'armée d'Orient en date du 29 janvier 1916 : "Comme commandant d'une section de mitrailleuses, puis comme officier d'état-major, a fait preuve sur le front français des plus belles qualités militaires. Passé dans l'aviation, s'est révélé un pilote adroit et sûr. Adjoint au chef du service de l'aéronautique de l'AFO, a contribué pour une large part à l'organisation de l'aviation dans les Balkans."
Citation à l'ordre de l'armée en date du 29 janvier 1917 : "Comme commandant d'escadrille, s'est fait remarquer par ses belles qualités militaires. Excellent pilote, a accompli en Orient de nombreuses missions de guerre. Dirige avec allant et méthode, dans des conditions techniques délicates, l'aéronautique d'une armée dans une région difficile."
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