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Etude réalisée par David Méchin - Je lui adresse tous mes remerciements pour son aide efficace.

Insigne de l'escadrille F 385
peints sur les fuselages

Insigne de l'escadrille F 385.
Dessin Albin Denis.

 

Insignes métalliques de l'escadrille 502
et des unités détentrices de ses traditions

Jusqu'à preuve du contraire, pas d'insigne métallique.

 

Unités détentrices des traditions de l'escadrille 502

Les traditions de l'escadrille 502 n'ont pas été reprises depuis sa dissolution en décembre 1918.

 

Symbolique

L'insigne de l'escadrille F 385 consistait en un disque écartelé de rouge et de bleu. Sa présence est certifiée à partir de novembre 1916.

Historique

L’escadrille MF 85 est crée en octobre 1915 à Lyon sous les ordres du capitaine Etienne Cheutin, lequel s’emploie à rassembler pilotes et matériel et à planifier le voyage vers la ville de Salonique. Il n’accompagnera cependant pas ses hommes vers la Grèce, laissant le commandement à son second, le lieutenant De Brun, sous les ordres duquel l’escadrille se rend à Marseille le 4 janvier 1916. L’escadrille embarque sur deux navires, le "Basque" et le "Plata", qui doivent affronter durant leur traversée une attaque de sous-marin, repoussée au canon de 75.

Débarquant à Salonique le 16 janvier 1916, la MF 85 est la dernière des escadrilles d’Orient créées à Lyon à rejoindre la Grèce. Son commandement en revient alors au capitaine Maurice Hamoir. Après quelques jours consacrés au débarquement des hommes, du matériel (des Maurice Farman XI bis) et des chevaux, elle s’installe à Samli (NE de Salonique), le 20 janvier 1916 et commence ses missions de guerre au dessus du no-man’s-land entre le camp retranché de Salonique et la frontière de la Serbie occupée et de la Bulgarie, où stationnent les troupes germano-bulgares. Les belligérants sortent de leurs positions en avril 1916 et le front d’orient devient un front continu; la MF 85 bouge en conséquence vers un aérodrome plus au nord, à Vardarosi, près du lac d’Amatovo et plus proche de la ligne du front du Vardar – elle migrera ensuite sur le terrain voisin de Gorgop le 11 août 1916.

L’escadrille restera à cet emplacement pendant toute la durée de la guerre, et sera rattachée, non à l’Armée Française d’Orient (AFO) qui combat dans la plaine de Monastir derrière les montagnes de Macédoine, mais aux forces aériennes réservées du Commandement des Armées Alliées (CAA) dont le siège est à Salonique. Le capitaine Hamoir étant d’ailleurs nommé à la tête de l’AFO, le commandement revient au capitaine Mairejuin fin 1916 puis au Lt de Eynde en février 1917. Bien que des combats aériens aient lieu contre des chasseurs ennemis, l’année 1916 s’écoule sans pertes , faite de missions de reconnaissance et réglage d’artillerie au profit de la 122 e division d’infanterie ainsi que de bombardement nocturnes de l’aérodrome ennemi d’Hudova sur lesquels s’illustre le sergent Dieudonné Costes. Les relations avec le commandement de la 122ème DI se révèlent toutefois conflictuelles, car le commandement de cette unité semble avoir une guerre de retard quant à l’emploi de l’aviation au point de ne tenir aucun compte des observations d’artillerie qui lui sont communiquées. Les observateurs de la MF 385 (numérotée ainsi depuis le mois de juin 1916) demandent tous leur mutation et l’affaire se solde par une note officielle du commandant Denain, chef de l’aviation d’orient, au général Sarrail commandant les troupes françaises d’orient.

Au mois de février 1917, la MF 385, qui a le privilège de disposer d’une patrouille de Nieuport de chasse pour l’escorte de ses appareils, va connaître sa première victoire aérienne remportée par un de ses Farman contre un chasseur allemand, le 11 février. Mais elle va aussi connaître ses premières pertes. Le 18 février 1917, un de ses pilotes, le MdL Lemut, meurt en combat aérien lors d’une collision de son Nieuport contre un chasseur allemand. Huit jours plus tard, c’est un autre de ses Nieuport, piloté par le Slt Gaudu, qui tombe en combat aérien. La chasse allemande est en effet considérablement renforcée dans le secteur et les aviateurs de l’escadrille en ont l’explication le lendemain : le 26 février 1917, le ronronnement d’un groupe de huit bombardiers bimoteurs allemand se fait entendre au dessus du terrain de Gorgop. Cette nouvelle escadre de bombardement, le Kaghol 1, va dès lors semer la terreur sur les arrières du front d’orient, n’épargnant aucun centre de ravitaillement, dépôt de munition, ni même hôpital. Leurs bombent pulvérisent les hangars de la MF 385 et détruisent tous les appareils, causant quelques blessés. Promptement reconstituée par le commandant Denain, la MF 385, une nouvelle fois renumérotée escadrille 502, se voit en première ligne pour affronter les bimoteurs ennemis qui prennent pour cible la ville de Salonique : ses deux Nieuport de chasse, pilotés par les sergents Sauné et Drosières, affrontent des formations comportant jusqu’à vingt appareils.

Quand au mois de mai 1917, le Kaghol 1 quitte la Macédoine pour les Flandres, le secteur du Vardar retrouve son calme relatif jusqu’en septembre 1918. Ses Farman F 60 sont progressivement remplacés par des Dorand AR 1 (dont un est abattu en combat aérien), puis quelques Breguet 14 reçus en 1918 et dont un sera abattu par la DCA alliée. Pendant cette période ses Nieuport d’escorte remporteront deux victoires aériennes.

En préparation de l’offensive finale qui verra l’armée d’Orient vaincre les troupes germano- bulgares, l’escadrille 502 est rattachée dès le 12 juillet 1918 à l’armée serbe qui stationne dans les montagnes de Macédoine. C’est précisément de cet endroit du front, le plus inattendu, qu’a lieu la percée décisive après une aussi courte que violente préparation d’artillerie et des attaques aériennes pour lesquelles l’escadrille prend sa part – la percée est exploitée par la cavalerie française, qui coupe l’armée bulgare en deux et contraint celle-ci à demander l’armistice ratifié le 5 octobre 1918. L’escadrille 502 est dissoute peu après, en décembre 1918, son personnel d’active étant réparti entre les diverses escadrilles d’Orient.

 

Carte de la zone d'opérations

 

Appellations successives

Lieux de stationnements


Périodes de stationnements

Rattachements de l'escadrille

 

Commandants de l'escadrille

Types d'avions utilisés

Numéros des avions connus

Pertes : Morts / disparus / blessés au combat
Morts / blessés par accident

Morts: en rouge / Blessés ou indemnes: en jaune

Décorations

Pas de décoration collective pour cette unité

 

Personnel de l'escadrille 502

Palmarés de l'escadrille 502

Victoires de l'escadrille 502

 

Les hommes

Cne Jean Etienne Cheutin - Né le 23 mai 1880 à Guérigny (Nièvre) - Fils d'Annet Cheutin et de Claudine Paquelin - Apprenti aux forges de la Chaussade du 23 mai 1896 au 1er juillet 1897 - Ouvrier du 1er juillet 1897 au 28 mars 1900 - Profession avant engagement Comptable - Classe 1900 - Recrutement de Nevers (Nièvre) sous le matricule n° 35 - Engagé volontaire, au titre du 95ème régiment d'infanterie, le 21 mars 1900 - Nommé Caporal, le 1er novembre 1900 - Nommé Sergent fourrier, le 1er octobre 1901 - Nommé Sergent, le 16 février 1902 - Rengagé pour deux ans, à compter du 21 mars 1903 - Nommé Sergent-major, le 11 décembre 1903 - Rengagé pour trois ans, à compter du 21 mars 1905 - Admis comme élève officier à l'école militaire d'infanterie, le 14 mars 1906 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 94ème régiment d'infanterie, le 1er avril 1907 - Témoignage de satisfaction n° 1574 du Ministre de la Guerre, en date du 14 novembre 1908 - Lettre de félicitations du Ministre de l'intérieur, en date du 23 mars 1909 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1909 - Affecté au 1er régiment du Génie, le 30 mai 1910 - Passé élève pilote, le 10 juillet 1910 - Victime d'un accident d'avion où il souffre de contusions multiples avec plaies au bras et à l'épaule gauche, le 4 octobre 1910 - Affecté au 144ème régiment d'infanterie, le 9 février 1911, mais reste détaché dans le Génie - Titulaire du brevet de pilote militaire n° 16 obtenu à Toussus-le-Noble, en date du 15 juillet 1911 - Brevet FAI n° 233 décerné par l'Aéroclub de France, le 15 juillet 1911 - Placé en position "hors cadre" au titre de l'aviation militaire et placés au 25ème bataillon de sapeurs aérostiers du 1er régiment du Génie, le 1er septembre 1911 - Affecté sur le terrain d'aviation de Mourmelon (Marne) - Chevalier de l'ordre de Serbie, remise par le roi Pierre de Serbie, à St-Cyr en 1911 - Officier d'académie, en date du 10 décembre 1911 - Pilote de l'escadrille algérienne de Biskra du 26 novembre 1912 au 1er août 1914 - A perçu le Henri Farman n° 65 pour le compte du centre d'aviation de Biskra suite à la souscription nationale au profit de l'aéronautique militaire - Cet avion a été baptisé "Alger" et a été financé par le comité d'action départemental d'Alger - Est intervenu en Algérie, dans la région saharienne, la Tunisie - Auteur du raid Biskra-Tozeur-Gabès-Tunis - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 2 avril 1912 - Officier de Nicham Iftikar, le 23 avril 1913 - Officier de la Couronne Royale de Roumanie, le 2 mai 1913 - Lettre de félicitations du gouverneur général de l'Algérie, en date du 20 mai 1913 - Lettre de félicitations n° 59 du colonel commandant le 1er groupe d'aviation, le 3 juillet 1914 - Citation n° 33 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 29 décembre 1914 - Nommé Capitaine à titre définitif le 3 janvier 1915 - Commandant de l'escadrille MF 32 du XX février au 28 octobre 1915 - Citation n° 170 à l'ordre de la 3ème armée, en date du 21 octobre 1915 - Commandant de l'escadrille MF 85 d'Orient (future escadrille 502 d'Orient) du 28 octobre au XX novembre 1915 - Nommé Adjoint au commandant de l'aéronautique française en Orient en novembre 1915 - Blessé au cours d'un accident d'avion avec contusions à l'épaule droite et luxation claviculaire, le 12 avril 1916 - Commandant de l'escadrille F 16 du 2 août 1916 au 14 janvier 1917 - Citation n° 251 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 14 janvier 1917 - Décoré de l'Aigle blanc de Serbie, en date du 18 mars 1917 - Citation n° 120 à l'ordre du 2ème corps colonial, le 8 mai 1917 - Commandant de l'aéronautique du Maroc, le 15 juin 1917 - Citation n° 12 à l'ordre de l'aéronautique de l'Armée d'Orient, en date du 21 juillet 1917 - Commandeur du Ouissam Alaouite, le 13 novembre 1917 - Auteur du 1er survol du Grand et du Moyen Atlas, le 1er mai 1918 - Blessé au cours d'un accident d'avion, avec contusions à l'épaule gauche, à la partie antérieure gauche du torax, à la cuisse et au genou gauche, le 16 mai 1918 - Nommé Chef de Bataillon à titre définitif, le 24 septembre 1918 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 28 décembre 1918 - Croix de Guerre avec trois palmes, une étoile de Vermeil, une étoile de bronze - Commandant du régiment d'aviation d'aviation du Maroc, le 25 mai 1920 - Commandant du 37ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Lettre de félicitations n° 7311 du Ministre de la Guerre au chef de bataillon Cheutin, commandant le 37ème régiment d'aviation d'observation à Rabat (Maroc), le 9 septembre 1921 - Hospitalisé du 8 au 14 février 1922 - En mission du 12 juin au 20 août 1922 - Parti en permission en France via le port de Marseille du 9 octobre au 27 décembre 1922 - Débarqué à Oran, le 29 décembre 1922 - Lettre de félicitations de M. le Secrétaire d'état de l'aéronautique adressée au Gal Dumesnil, directeur de l'aéronautique militaire, en date du 13 octobre 1922 - Classé dans les cadres de l'arme de l'aéronautique, le 8 décembre 1922 - Citation n° 345 à l'ordre des territoires d'Outre-mer du 37ème régiment d'aviation, décernée par le Maréchal de France Liautey, résidant général de France au Maroc, en date du 9 décembre 1922 - Félicitations avec citation au bulletin officiel (BO) - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 mars 1923 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 29 décembre 1923 - Fourragère des TOE et Croix de Guerre des TOE avec palme et citation n° 449 à l'ordre des théatres d'opérations extérieurs du 37ème régiment d'aviation, en date du 18 février 1924 - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique à Paris, le 21 juin 1924 - Embarqué à Casablanca, le 19 juillet 1924 - Affecté au 1er groupe d'ouvriers d'aviation d'aéronautique, comme commandant le groupe, adjoint au chef du service général de ravitaillement en matériel d'aviation, le 7 novembre 1924 - Nommé Colonel, le 25 septembre 1926 - Blessé par plaie contuse superficielle à la jambe droite en descendant du Breguet XIV A2 n° 20857 sur le terrain d'aviation d'Etampes, le 14 mai 1929 - Proposé par une pension temporaire de 10 % pour sténose navale par déviation et épaississement de la cloison (qui a été opérée en février 1922) par la commission de réforme de la Seine, le 4 novembre 1929 - Nommé Adjoint au chef du service général du ravitaillement en matériel d'aéronautique, le 9 décembre 1929 - Désigné pour exercer le commandement, par intérim, de l'aviation du Maroc, le 8 mai 1931 - Embarqué à Marseille, le 17 juin 1931 - Proposé par une pension temporaire de 25 % pour insuffisance respiratoire nasale, sténose de la zone respiratoire navale par épaississement et déviation du septum par la commission de réforme de Casablanca, le 29 octobre 1931 - Nommé général de brigade, le 1er janvier 1932 - Placé en position de disponibilité, sur sa demande en 1934 - Décédé à Epinay-sur-Seine, le 20 septembre 1938 - La photo le représente alors qu'il était lieutenant - Carte postale d'époque - Sources : Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Nièvre - CCC de l'escadrille MF 32 - CCC de l'escadrille 502 - CCC de l'escadrille F 16 - Liste des brevets militaires - JORF - Dernière mise à jour : 15 septembre 2022.

* Témoignage de satisfaction n° 1574 du Ministre de la Guerre, en date du 14 novembre 1908 : "Pour travaux historiques sur l'occupation allemande dans la Meuse en 1870-1871."

* Lettre de félicitations du Ministre de l'intérieur du Slt Jean Etienne Cheutin au 94ème régiment d'infanterie à Bar-le-Duc, en date du 23 mars 1909 : "Pour avoir porté secours à une femme en danger de tomber d'un train en marche à Metz, le 4 octobre 1908."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Jean Etienne Cheutin au service de l'aviation militaire à Versailles (Yvelines), en date du 2 avril 1912 : "12 ans de services; services exceptionnels rendus à l'aviation militaires."

* Lettre de félicitations du Gouverneur général de l'Algérie, en date du 20 mai 1913 : "Pour des reconnaissances aériennes dans le Sud-Algérien et au Sahara."

* Lettre de félicitations n° 59 du colonel commandant le 1er groupe d'aviation, le 3 juillet 1914 : "A la suite d'un raid de 3000 km de vol pour la traversée Tunisie - Algérie - Maroc - Taja."

* Citation n° 33 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 29 décembre 1914 : "A rendu les plus grands services depuis le début de la campagne comme pilote et chef d'escadron. S'est particulièrement distingué dans les journées des 15 et 17 décembre au cours desquelles il a exécuté plusieurs reconnaissances particulièrement difficiles et rapporté des renseignements précieux sur le position de l'ennemi."

* Citation n° 170 à l'ordre de la 3ème armée du Cne Jean Etienne Cheutin à l'escadrille MF 32, en date du 21 octobre 1915 : "Commandant d'une escadrille de corps d'armée d'attaque grâce à ses qualités d'organisation et de chef, a pu assurer par son unité les missions délicates et complexes qui lui étaient confiées. Pilote hors pair, a effectué lui-même de nombreuses reconnaissances donnant ainsi l'exemple à tout son personnel à un moment où les attaques des engins aériens de l'ennemi étaient particulièrement fréquents et opiniâtres."

* Citation n° 251 à l'ordre de la 10ème armée du Cne Jean Etienne Cheutin, commandant de l'aéronautique de la 10ème armée, en date du 14 janvier 1917 : "Pendant la bataille de la Somme, a su par son exemple et son autorité obtenir du secteur aéronautique qu'il a commandé un rendement remarquable, a donné l'exemple en effectuant à basse altitude de nombreuses reconnaissances sous le feu de l'infanterie."

* Citation n° 120 à l'ordre du 2ème corps colonial, le 8 mai 1917 : "Officier d'une exceptionnelle conscience et ayant de son devoir la conception la plus élevée. A parfaitement organisé l'aéronautique dans un secteur d'attaque et a su obtenir de tout son personnel au cours d'une section très dure et dans des circonstances atmosphériques particulièrement défavorable un rendement remarquable, a donné à plusieurs reprises un très bel exemple en exécutant lui-même des reconnaissances difficiles."

* Citation n° 12 à l'ordre de l'aéronautique de l'armée d'Orient, en date du 21 juillet 1917 : "Très ancien et très fin pilote comme adjoint au commandant de l'aéronautique française en Orient . S'est fait remarquer par ses qualités d'ordre, de méthode et ses connaissances techniques. Beaucoup d'allant personnel, a pris part, comme pilote au raid de nuit de Zanthia, le 14 mai 1916."

* Lettre de félicitations n° 7311 du Ministre de la Guerre au chef de bataillon Cheutin, commandant le 37ème régiment d'aviation à Rabat, le 9 septembre 1921 : "Pour les résultats remarquables obtenus dans l'organisation et la mise en oeuvre des services techniques de l'aviation au Maroc. Dans des conditions difficiles, un rendement intensif, a pu être demandé aux escadrilles du 37ème régiment d'aviation."

* Lettre de félicitations de M. le Secrétaire d'état de l'aéronautique adressée au Gal Dumesnil, directeur de l'aéronautique militaire, en date du 13 octobre 1922 : "Au retour de mon voyage au Maroc, je tiens et j'ai le plaisir de vous exprimer toute la satisfaction que j'ai ressentie à visiter les centres de l'aviation de Casablanca, Rabat, Marrakech et Fez. J'ai été très sensible à la façon dont j'ai été reçu et surtout j'ai pu me rendre compte des très belles qualités d'ordre, d'organisation et de méthode qu'a déployé sur place le chef de notre aéronautique du Maroc, le Cdt Cheutin. L'oeuvre accomplie au Maroc par l'aéronaitique française et les résultats qu'elle a obtenu, font les plus grands honneurs à son esprit d'initiative et de dévouement. Il m'est très agréable d'avoir pu le constater de mes yeux et de la faire savoir au très distingué directeur de notre aéronautique militaire."

* Citation n° 345 à l'ordre des théatres d'opérations extérieurs du 37ème régiment d'aviation, décernée par le Maréchal de France Liautey, résidant général de France au Maroc, en date du 9 décembre 1922 : " Sous l'habite et énergique impulsion de son chef, le Cdt Cheutin, a rendu depuis sa formation, le 1er janvier 1920, des services absolument hors pair exécutant pour la préparation des opérations, des reconnaissances particulièrement fructueux et hardies en pays dissident et des bombardements à longue distance des plus efficaces. Les équipages se sont dépensés sans compter, sur tous les théâtres d'opérations du Maroc pour éclairer, protéger et aider la progression de nos colonnes faisant en de nombreuses circonstances l'admiration de leurs camarades des autres armes par leur habileté, leur cran et leuir esprit de sacrifice, grâce au travail acharné de tous et des mécaniciens en particulier au dévouement et à l'entrain de son personnel navigant . Ce beau régiment a pu mener à bien dans des régions montagneuses particulièment difficiles toutes les missions qui lui ont été confiées totalisant en mois de trois années 28.000 heures de vol, lançant au cours de bombardements en ays dissident 700 tonnes de projectiles transportant 200 blessés et 26 malades. A perdu 32 pilotes, observateurs et mitrailleurs dont 28 au cours des opérations de guerre."

* Félicitations avec citation au bulletin officiel (BO) : "Depuis 1921 et notamment au cours des opérations dite de "la tache de Taza" le service de santé du Maroc sous la direction du médecin inspecteur Oberlé et médecin de 1ère classe Grall et le 37ème régiment d'aviation, sous le commandement du lieutenant-colonel Cheutin agissant en complet accord avec le médecin major Epaulard, médecin chef de la subdivision de Meknès, ont organisé l'évacuation des blessés et malades des troupes en opérations en employant comme moyen de transport les avions sanitaires, l'enlévement rapides des blessés, le transfert hatif vers les hôpitaux bien installés, leur guérison dans les conditions les plus parfaites et dans des proportions inespérées, ont été les résultats tangibles de cette intelligente et cordiale collaboration du 37ème régiment d'aviation et du servicie de santé du Maroc, du zèle et de la foi dans ces moyens modernes dont été animé tout leur personnel officiers aviateurs, médecins, brancardiers, infirmiers, pilotes et mécaniciens.

* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du Lcl Jean Etienne Cheutin, commandant le 37ème régiment d'aviation, en date du 29 décembre 1923 : "Officier du 28 décembre 1918; 23 ans de services, 11 campagnes, deux blessures, quatre citations."

* Fourragère des TOE et Croix de Guerre des Théatres d'opérations extérieurs avec palme et citation n° 449 à l'ordre des Théatres d'Outre-Mer du 37ème régiment d'aviation, en date du 18 février 1924 : "Magnifique régiment animé d'un spendide allant qui, sous l'impulsion ardente de son chef, le lieutenant-colonel Cheutin a pris la plus large part à la pacification du Maroc. Toujours sur la brèche, ses escadrilles se sont prodiguées sur tous les fronts de la dissidence avec une activité et un esprit de sacrifice que ne rebutaient, ni les dangers, ni les difficultés d'un pays de hautes montagnes. Depuis le début de l'année 1923, les équipages, superbement entrainés, ont fourni plus de 15.500 heures de vol, lançant plus de 345 tonnes de projectiles, évacué 870 grandes blessés, photographiénprès de 15.000 kilomètres de la zone insoumise. par leur effort soutenu toute l'année dans les missions les plus diverses les escadrilles du 37ème régiment d'aviation ont grandement aidé à la progression des troupes d'opérations et inspiré aux troupes de terre une confiance doublée de gratitude et d'admiration contribuant aussi dansune large mesure à l'exaltation de leur moral."

 

Photo du Slt Dominique Costantini

Slt Dominique Félix Pierre Costantini - Né le 16 février 1889 à Sartène (Corse du Sud) - Fils de Pascal Oscar Costantini et de Louise Ottavi - Domiciliés 35, boulevard Paoli à Bastia - Profession Etudiant Es-Sciences -  Classe 1909 -  Recrutement d'Ajaccio sous le matricule n° 2523 - Service militaire au 163ème régiment d'infanterie, à compter du 15 septembre 1911 - Nommé Caporal, le 13 mars 1912 - Passé sur sa demande à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 16 septembre 1912 - En subsistance au peloton des EOR du 112ème régiment d'infanterie d'Antibes à partir du 1er octobre 1912 - Radié sur sa demande du peloton des EOR, le 30 octobre 1912 - Nommé Sergent, le 11 février 1913 - Rengagé le 21 juillet 1913 - Brevet de pilote militaire n° 389 obtenu le 31 octobre 1913 - Pilote de l'escadrille D 4 du 20 décembre 1913 au 2 octobre 1914 - En mission au 2ème réserve d'aviation, le 11 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille DM 36 / F 36 du 2 octobre 1014 au 10 mai 1915 - Nommé Adjudant, le 25 novembre 1914 - En subsistance à la F 36 jusqu'au 11 juin 1915 - Pilote de l'escadrille MS 26 du 16 juin au 26 septembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, le 11 août 1915 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, le 13 septembre 1915 - Croix de Guerre - Pilote de l'escadrille N 91 d'Orient (future 502) du 28 septembre 1915 au 15 février 1916 - Pilote de l'escadrille N 87 d'Orient (future 523) du 15 février au 1er mars 1916 - Pilote de l'escadrille N 83 (future 501) d'Orient du 8 février 1916 au (fin 1916) - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 12 avril 1916 - Rapatrié pour paludisme - Pilote RGA au camp d'Avord du 20 janvier 1917 au 6 septembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 17 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 79 du 6 au 10 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille 134 (?) du 10 au 30 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 102 du 1er octobre au 9 novembre 1917 - Blessé au combat par balles à l'avant bras gauche et au genou gauche et fait prisonnier à Dixmude, le 9 novembre 1917 - Interné à Hambourg et Ingolstadt - Evadé et rentre en France, le 30 mai 1918 - Convalescence à l'hôpital de traitements aéro-dynamités de Lyon (69) du 1er juillet 1918 au 11 juillet 1919 - Affecté à la mission de contrôle du Colonel Durand à Berlin du 10 septembre au 23 octobre 1919 - Affecté au 34ème régiment d'aviation du 23 octobre 1919 au 3 novembre 1920 - Affecté au 22ème régiment d'aviation du 3 novembre 1920 - Passé en non activité pour infirmité, le 19 mars 1923 - Rappelé à l'activité, le 3 décembre 1925 - Nommé Lieutenant, le 3 décembre 1925 - Affecté au 22ème régiment d'aviation et mis en congé sans solde sur sa demande, le 29 septembre 1928 - Démissionne de l'armée, le 3 décembre 1928 - Affecté dans la réserve au 39ème régiment d'aviation, le 27 février 1932 -  Officier de la Légion d'Honneur, le 7 juillet 1933 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1935 - Affecté à la 18ème compagnie de l'air, le 28 août 1936 - Rappelé à l'activité par mobilisation générale, le 2 septembre 1939 - Affecté au Bataillon de l'Air 118 - Sources : Pam - FM Corse du Sud - CCC D 4 - CCC F 36 - CCC MS 26 - CCC 502 - CCC 523 - CCC 501 - CCC SPA 102 - JORF - Dernière mise à jour : 17/05/2015.

* Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Dominique Costantini, pilote à l'escadrille MS 26, en date du 13 septembre 1915 : "Excellent pilote sur le front, depuis le début de la guerre, a rendu les meilleurs services dans les différentes escadrilles où il est passé. Le 26 août 1915, a engagé un combat avec un avion ennemi à double fuselage armé de deux mitrailleuses et l'a forcé à descendre dans ses lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Dominique Costantini, pilote à l'escadrille MS-26, en date du 25 septembre 1915 : "Pilote doué d'entrain et d'énergie remarquables, le 30 juillet 1915, a soutenu contre un avion allemand, armée d'une mitrailleuse et bien que son passager ne disposat que d'une carabine, une lutte d'un quart d'heure au cours de laquelle son appareil a été atteint de huit balles, toute à proximité de lui et de son observateur."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Dominique Costantini, pilote de l'escadrille N 83, en date du 12 avril 1916 : "A exécuté des reconnaissances très audacieuses, le 23 mars, au cours d'un bombardement, après avoir reçu dans son moteur un éclat d'obus, est tombé en mauvais terrain avec un avion presque brisé à proximité des lignes ennemies. Aidé de son observateur, a mis le feu à son appareil et a échappé à la poursuite de plusieurs parties de cavalerie allemande, emportant ses armes, sa mitrailleuse et ses instruments de bord. (a déjà reçu la Croix de Guerre) "

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Dominique Costantini, pilote à l'hopital de traitements aéro-dynamités de Lyon, en date du 25 décembre 1918 : "Pilote remarquable, le 9 novembre 1917, à Dixmude, blessé et fait prisonnier au cours d'un combat inégal dans les lignes ennemies, a réussi après deux tentatives infructueuses, à s'évader dans des conditions périlleuses. Après avoir mérité par ses services de guerre, la Médaille Militaire et la Légion d'Honneur et bien que proposé pour l'internement en Suisse, à cause de ses blessures, a préféré s'évader pour pouvoir reprendre sa place au front.

 

Photo du Cne Maurice Hamoir

Cne Maurice Henri Amédée Hamoir Né le 21 janvier 1880 à Valenciennes (59) - Fils d'Ernest Amédée Hamoir et d'Emilie Harts - Incorporé à l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 29 octobre 1901 - Nommé Brigadier, le 24 août 1902 - Nommé Sous-lieutenant au 21ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1903 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1905 - Nommé sous-lieutenant de réserve au 21ème régiment de Dragons, le 18 octobre 1913 - Rappelé en activité au 21ème régiment de Dragons, le 2 août 1914 - Commandant de l'escadrille MF 85 / F 385 du front d'Orient (future 502) du 16 janvier au 18 octobre 1916 Citation à l'ordre de l'aéronautique de l'armée d'Orient en date du 29 janvier 1916 - Nommé Capitaine, le 27 juin 1916 - Citation à l'ordre de l'armée en date du 29 janvier 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 28 septembre 1918 - Croix de Guerre - En congé à compter du 1er août 1919 - Placé en position de réserve spéciale au 34ème régiment d'aviation, le 30 décembre 1921 - Domicilié 6, rue de la Colline à Malo-les-Bains (59) - Affecté au 1er groupe d'aviation d'Afrique, le 27 mars 1923 -  Placé en disponibilité avec le grade de Capitaine, le 29 décembre 1925 - Nommé Chef de bataillon de réserve de la base aérienne de Blida, le 12 juillet 1926 - Retraité, le 23 mars 1932 - Profession Propriétaire - Possédait le Potez 43.0 n° 3320 immatriculé F-AMJN - Officier de la Légion d'honneur, le 30 juillet 1937 -  Décédé à Rouïba (Alger), le 17 février 1956.

Citation à l'ordre de l'aéronautique de l'armée d'Orient en date du 29 janvier 1916 : "Comme commandant d'une section de mitrailleuses, puis comme officier d'état-major, a fait preuve sur le front français des plus belles qualités militaires. Passé dans l'aviation, s'est révélé un pilote adroit et sûr. Adjoint au chef du service de l'aéronautique de l'AFO, a contribué pour une large part à l'organisation de l'aviation dans les Balkans."

Citation à l'ordre de l'armée en date du 29 janvier 1917 : "Comme commandant d'escadrille, s'est fait remarquer par ses belles qualités militaires. Excellent pilote, a accompli en Orient de nombreuses missions de guerre. Dirige avec allant et méthode, dans des conditions techniques délicates, l'aéronautique d'une armée dans une région difficile."

Les hommes

Slt Jacques Edgard Pierre Lebouc - Né le 4 juin 1895 à Rennes (Ille-et-Vilaine) - Fils de Georges Pierre Louis Lebouc (capitaine d'artillerie, attaché à l'état-major du gouvernement militaire de Paris) et de Marguerite Marie Françoise le Bastard - Domiciliés au 4, rue St-Martin à Rennes (Ille-et-Vilaine) - Profession avant guerre Etudiant en préparation à l'admission à l'école militaire spéciale de St-Cyr - Domicilié au 18, avenue Charles Floquet à Paris (75) - Classe 1915 - Recrutement du 2ème bureau de Paris (75) sous le matricule n° 6146 - Engagé pour la durée de la guerre au titre du 5ème régiment de chasseurs à cheval caserné à St-Malo (Ille-et-Vilaine), le 18 août 1914 - Nommé Brigadier, le 19 novembre 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 20 février 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 10 février 1915 - Nommé Aspirant de cavalerie, le 9 avril 1915 - Formation officier de réserve à l'école d'application de cavalerie de Saumur, le 10 avril 1915 - Nommé Aspirant, à titre temporaire, le 20 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1308 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 20 août 1915 - Stage de perfectionnement et de spécialisation du 21 août au 14 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 35 du 14 septembre au 4 octobre 1915 - Nommé Sous-lieutenant, le 21 septembre 1915 - Désigné pour le front d'Orient, le 3 octobre 1915 - Dirigé vers le 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron - Pilote de l'escadrille MF 86 S du front d'Orient (future escadrille 503 du front d'Orient) du 18 novembre 1915 au 21 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille MF 85 / F 385 du front d'Orient (future escadrille 502) du 21 janvier au 27 juillet 1916 - Retour en France à une date qui reste à préciser - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 2 au 27 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 5 novembre 1916 au début 1917 - Pilote du GDE du Début 1917 au 6 février 1917 - Pilote de l'escadrille N 390 d'Orient / 506 du front d'Orient du 6 février 1917 au 28 juillet 1918 - Grièvement blessé, aux commandes d'un Nieuport monoplace, au cours d'un combat aérien en dégageant un équipier, le 19 mars 1917 - Citation à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 3 avril 1917 - Hospitalisation et convalescence - Retour à l'escadrille 506 après convalescence - Nommé Lieutenant, le 9 avril 1917 - Une victoire homologuée, en coopération avec le MdL René Hébert, aux commandes d'un SPAD VII, contre un LVG abattu au sud-ouest de Florina, le 22 août 1917 - Les deux aviateurs allemands ont été blessés et faits prisonniers - Citation à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 22 août 1917 - Marié avec Mlle Marie Honorée Faustine Louise Sainte-Colombe à la mairie du 8ème arrodissement de Paris, le 4 février 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 506 d'Orient du XX juin au 28 juillet 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 juillet 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un Breguet 14 A2, lors d'une mission dans les environs de Kanatharci, à 21 km au nord-est de Monastir (Grèce), le 28 juillet 1918 - Il faisait équipage avec le Cal Roger Baville (obs) qui a également perdu la vie dans ce combat - Leur adversaire était probablement le Vfw Gerhard Fieseler du Jasta 25 (sa 8ème victoire) qui pilotait un Albatros D V - A été mis en terre dans le cimetière de Kanatharci (Grèce) - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 16 septembre 1918 - Photo Ltt Pierre Arthur transmise par Jean-Philippe Dréano, que je remercie pour son aide - Elle a été prise lors du trajet de Marseille à Salonique (Grèce) sur le Duc D'Aoste - Sources : Registre des naissances de la ville de Rennes (Ille-et-Vilaine) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de l'Ille-et-Vilaine - CCC de l'escadrille MF 35 - CCC de l'escadrille 503 d'Orient - CCC de l'escadrille 502 d'Orient - CCC de l'escadrille N 62 - CCC de l'escadrille 506 - LO - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 23 novembre 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée d'Orient du Slt Jacques Edgard Pierre Lebouc, piloté à l'escadrille N 390, en date du 3 avril 1917 : "Officier de premier ordre. dans l'aviation depuis plus de vingt mois. Excellent pilote qui vole par tous les temps et recherche toujours les missions les plus difficiles. Le 19 mars 1917, a fait preuve d'un sang-froid et d'un courage remarquables en attaquant résolument et à bout portant, malgré l'infériorité notoire de son appareil, deux avions ennemis qui se précipitaient sur l'avion de réglage qu'il était chargé de protéger. A sauvé ainsi la vie de deux de ses camarades et a été blessé au cours du combat très dur."

* Citation à l'ordre de l'armée d'Orient du Ltt Jacques Edgard Pierre Lebouc, piloté à l'escadrille 506 , en date du 22 août 1917 : "Pilote de chasse adroit et brave. A la tête d'une section de trois avions, a attaqué, le 22 août, une escadrille de bombardement supérieure en nombre et l'a dispersée, l'empêchant ainsi de remplir sa mission. A eu personnellement deux combats au cours de cette expédition et a contribué, par son intervention , qui s'est produite après un premier combat livré par un de ses pilotes, a abattre un avion ennemi dans nos lignes, au-dessus même de l'objectif à bombarder."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jacques Edgar Pierre, à l'aéronautique d'une armée, en date du 26 juillet 1918 : "Commandant d'escadrille hors de pair et d'un allant personnel remarquable. Pilote aussi habile dans la chasse que dans le bombardement. Blessé grièvement en avion, le 19 mars 1917, en dégageant et sauvant un de ses camarades. A abattu un avion ennemi, le 22 août 1917. Mis temporairement à la tête d'un groupe d'avions de bombardement, vient de se distinguer en dirigeant en personne une série d'opérations lointaines au cours desquelles il a infligé à l'ennemi de lourdes pertes constatées. Trois fois cité dont deux fois à l'armée."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Jacques Edgard Lebouc, pilote à l'escadrille 506, en date du 16 septembre 1918 : "Officier d'élite d'une bravoure inlassable. Toujours en tête de ses pilotes. Disparu glorieusement au cours d'une mission de bombardement, après un dur combat contre plusieurs avions ennemis."

Slt Fernand Charles Léon Rémont - Né le 5 avril 1892 à Reims (Marne) - Fils d'Emile Alphonse Rémont et de Victorine Félicie Meunier - Domiciliés au 17, rue R. Simon à Reims (Marne) - Profession avant guerre Dessinateur en tissus - Classe 1912 - Recrutement de Reims (Marne) sous le matricule n° 1952 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 132ème régiment d'infanterie, le 14 mai 1910 - Nommé Caporal, le 25 septembre 1911 - Nommé Sergent, le 8 novembre 1912 - Fin d'engagement et envoyé dans la disponibilité, le 14 mai 1913 - Rappelé à l'activité au 132ème régiment d'infanterie, par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Domicilié au 23bis rue Gambetta à Reims (Marne), à compter du 9 juillet 1914 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 2 janvier 1915 - Citation n° 73 à l'ordre du corps d'armée, en date du 1er mai 1915 - Blessé par un éclat d'obus à l'avant bras gauche à Rupt-en-Woëvre, le 16 juillet 1915 - Evacué sur un hôpital, puis convalescence du 16 juillet 1915 au 22 mai 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 25 novembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 22 mai 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4061 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 28 juillet 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 1er octobre 1916 - Parti à Lyon-Bron avant affectation à l'armée d'Orient, le 13 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 389 du front d'Orient (future escadrille BR 505) du 29 décembre 1916 au 4 avril 1917 - Pilote de l'escadrille F 385 du front d'Orient (future escadrille BR 502) du 4 avril au 27 avril 1917 - Citation n° 45 à l'ordre de la brigade, en date du 23 mai 1917 - Participe à la mission d'Otrante du 28 avril au 6 septembre 1917 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre temporaire, le 10 août 1917 - Rapatrié d'Orient pour maladie (paludisme), le 6 septembre 1917 - Hospitalisé et convalescence, jusqu'au 15 novembre 1917 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 25 novembre 1917 - Pilote du GDE du 15 novembre au 9 décembre 1917 - Lâché sur Breguet 14B2, le 6 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille BR 107 du 9 décembre 1917 au 18 mai 1918 - Rentre de stage Breguet 14 B2, le 9 décembre 1917 - Légérement blessé par une balle explosive au niveau du dos au cours d'un combat aérien contre trois Albatros, le 29 mars 1918 - N'a pas été hospitalisé pour cette blessure - Affecté au quartier général de l'aéronautique de la 3ème armée, le 18 mai 1918 - Citation n° 268 à l'ordre de l'aéronautique du GQG, en date du 21 mai 1919 - Evacué sur le dispensaire antipaludisme de Paris, le 21 juin 1918 - Affecté au service de fabrication de l'aviation (SFA), le 6 août 1918 - Affecté à la section technique aéronautique (STAé), le 1er février 1919 - Démobilisé, le 8 septembre 1919 - Domicilié au 2, avenue Sainte-Anne à Asnière-sur-Seine (Hauts-de-Seine), à compter du 8 septembre 1919 - Profession, à partir de 1920, Publiciste - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 12ème régiment d'aviation de bombardement, le 22 juin 1920 - Passé à la réserve de l'aéronautique, le 20 juin 1923 - Affecté au 11ème régiment d'aviation, le 20 janvier 1928 - Domicilié au 68, rue Maistre à Paris 18ème (75), à compter du 14 décembre 1932 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation 11/38, le 1er octobre 1934 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 71, le 5 août 1935 - Affecté à la base aérienne de Toulouse comme cadre navigant, le 1er décembre 1936 - Placé en position de non disponibilité par mesure disciplinaire pour une période d'une année, à compter du 27 novembre 1937 - Maintenu au bataillon de l'Air 101 - Rayé des cadres, le 14 mai 1938 - Réintégré dans le corps des officiers de réserve de l'Air comme cadre sédentaire, le 29 mars 1940 - Nommé officier honoraire du personnel navigant, le 22 juillet 1947 - Photo de 1940 transmise par la famille - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille 502 d'Orient - CCC de l'escadrille BR 107 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Marne - JORF - Dernière mise à jour : 9 avril 2021.

* Citation n° 73 à l'ordre du corps d'armée, en date du 1er mai 1915 : "Alors que la tranchée occupée par sa section était contre-attaquée furieusement, a réussi malgré les pertes éprouvées, à maintenir ses hommes en place grpace à sa bravoure, son énergie et sa tenacité."

* Citation n° 41 à l'ordre de la brigade, en date du 23 mai 1917 : "Pilote plein d'entrain et d'allant, a montré, depuis son arrivée à l'escadrille, les plus belles qualités d'ardeur et de sang-froid. A eu un combat très dur forçant l'ennemi à abandonner la lutte."

* Citation n° 268 à l'ordre de l'aéronautique du GQG, en date du 21 mai 1919 : "Excellent officier qui, après s'être distingué dans l'opération du corps d'armée, s'est de suite affirmé pilote de bombardement remarquable. Malgré une santé très délicate, a fourni un magnifique effort dans les mois de mars et avril 1918, soutenant au cours de ses missions de très durs combats. Le 29 mars, en particulier en rentrant avec son avion criblé de balles, lui-même légèrement blessé après avoir tenu victorieusement tête à trois Albatros de chasse très mordant et désemparé l'un de ses adversaires."

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Fernand Rémont au 12ème régiment d'aviation, en date du 16 juin 1920 : "Bon officier. Malgré un état de santé souvent précaire, a fait preuve d'allant et de bravoure. Trois citations. Deux blessures."

Ltt Maurice André Ripoche - Né le 27 mai 1895 au 123, boulevard Port Royal à Paris 14ème (75) - Fils de Dominique Pierre Marie Ripoche et d'Amélie Jeanne Lacoste - Profession avant guerre Eleve ingénieur des Arts et Métiers de Lille (Nord) - Classe 1915 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 807 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au titre du 2ème régiment de Génie, à compter du 12 septembre 1914 - Départ pour le front, le 20 décembre 1914 - Participe aux opérations sur le front de l'Aisne, la Champagne, Verdun jusqu'en octobre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire, le 16 septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5674 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 16 mars 1917 - Affecté à l'armée d'Orient, le 23 mai 1917 - Pilote de l'escadrille 502 du front d'Orient - Citation n° 45 à l'ordre du régiment, en date du 27 août 1917 - Citation n° 200 à l'ordre de l'armée, en date du 27 mars 1918 - Pilote de l'escadrille 531 du front d'Orient - Nommé Sous-lieutenant, le 1er juillet 1918 - Croix de Guerre hellénique - Etoile de Karageorges avec glave de Serbie - Nommé comme adjoint technique au commandant de l'aéronautique de l'armée du Danube et Russie méridionale (Etat-major du Général Berthelot) de novembre 1918 à mars 1919 - Démobilisé, le 21 août 1919 - Marié avec Mlle Marguerite Marie Thérèse Fridberg à la mairie du 7ème arrondissement de Paris, le 10 février 1920 - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) - Nommé Lieutenant de réserve, le 9 mai 1921 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 1er janvier 1924 - Profession après guerre Ingénieur constructeur - Domicilié au 3 et 5 rue Ferrus à Paris 14ème - Dirigeant de l'entreprise Ripoche de fours électriques, située au 20, rue Manin et 33, rue d'Hautpoul à Paris - Affecté, dans la réserve, au centre mobilisateur d'aviation n° 34 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 15 décembre 1932 - Nommé Capitaine de réserve en 1937 - Président de l'Aéroclub du 14ème arrondissement de Paris en 1938 - Résistant fondateur du mouvement Ceux de la Libération - Il a été arrêté à Paris, le 3 mars 1943 - Transféré à la prison de Düsseldorf-Derendorf (Allemagne), il y passe 14 mois au secret - Il est jugé et condamné à mort - Il a été décapité à Cologne, le 20 juillet 1944 - L'Aéroclub du 14ème arrondissement de Paris sera rebaptisé "Aéroclub Maurice Ripoche" en décembre 1945 - Sources : Acte de naissance de la mairie du 14ème arrondissement de Paris - Liste des brevets militaires - LO - En attente mise en ligne fiche matricule des archives départementales de Paris - JORF - Revue Les Ailes - Dernière mise à jour : 10 juin 2018.

* Citation n° 45 à l'ordre du régiment, en date du 27 août 1917 : "Pilote plein d'allant, exécute les missions confiées avec intelligence et courage. S'est toujours montré très tenace au cours des nombreux combats engagés. Le 9 juillet, s'est battu avec 3 appareils ennemis qui tentaient de surprendre l'avion qu'il protégeait."

* Citation n° 200 à l'ordre de l'armée du Sgt Maurice André Ripoche, pilote à l'escadrille 502, en date du 27 mars 1918 : "Pilote adroit et brave. Le 6 janvier 1918, sa mission d'escorte terminée, a attaqué un avion ennemi qu'il a abattu dans ses lignes après un dur combat qu'ont suivi les observatoires terrestres et dont un déserteur a confirmé les résultats."

* Citation n° 213 à l'ordre de l'armée du Sgt Maurice André Ripoche, pilote à l'escadrille 531, en date du 21 mai 1918 : "Pilote de chasse d'une bravoure et d'un sang-froid remarquables. Nombreux combats. Le 30 avril 1918, au cours d'une patrouille a contribué à abattre un avion biplace ennemi dans ses lignes en vue de nos observatoires terrestres."

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Maurice André Ripoche du centre de mobilisation générale n° 34, en date du 15 décembre 1932 : "18 ans de services, 5 campagnes. A été cité. A effectué 2 périodes d'entrainement aérien volontaires."

Petite sortie des pilotes de la F 385 dans un café de Salonique en juin 1917 - De gauche à droite : Adj Basile Sauné et Louis Bonnetête (de la MF 385), MdL Louis Figuier (C 389), Jean Camille Bellaigue (MF 385), Georges Charreau (caché) (N 390), et Adj Léon Cabet (MF 385). Louis Bonnetête, ancien pilote de Caudron aux escadrilles C 42, C 104 et C 27, sera affecté sur le front d’Orient en avril 1917. Il passera pilote de Nieuport de chasse et remportera 3 victoires homologuées dans les escadrilles MF 385, 532 et 506. Démobilisé, il comptera parmi les premiers pilotes des lignes aériennes Latécoère. Photo Collection Hubert Sauné que je remercie pour son aide.

 

Photo du Cne Frédéric Winnaert

Cne Frédéric François René Winnaert - Né le 21 janvier 1888 au 6, rue Brizard à Bordeaux (Gironde) - Fils de Frédéric Auguste Winnaert (commis de douanes) et de Jeanne Philippine Alice Lemercier - Domicilié au 15, rue Cotrel à Bordeaux (Gironde) - Classe 1908 - Recrutement de Bordeaux (Gironde) sous le matricule n° 2228 - Profession avant engagement Etudiant - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 144ème régiment d'infanterie, en date du 28 septembre 1908 - Nommé Caporal, le 1er mai 1909 - Nommé Sergent, le 1er octobre 1910 - Rengagé pour deux ans, à compter du 28 septembre 1911 - Nommé Sergent-fourrier, le 1er octobre 1912 - Passé dans la réserve de l'armée d'active, le 28 septembre 1913 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre du 144ème régiment d'infanterie, le 3 août 1914 - Blessé d'une écchymose légère du poignet gauche et une forte contusion par un éclat d'obus, le 17 septembre 1914 - Citation n° 1 à l'ordre de la 7ème brigade, en date du 23 septembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre temporaire, le 25 septembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 15 avril 1916 - Admis dans dans l'armée d'active avec le grade de sous-lieutenant, à titre définitif, le 5 octobre 1916 - Désigné pour être mis à la disposition de l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 11 décembre 1916 - Envoyé à l'école militaire de pilotage d'Etampes, le 15 décembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5622 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Etampes, le 13 mars 1917 - Stage à l'école militaire d'aviation d'Istres-Miramas, le 17 mars 1917 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, le 7 avril 1917 - Pilote du GDE du 14 au 17 avril 1917 - Affecté à l'armée d'Orient, le 17 avril 1917 - Affecté au centre d'entrainement de Sédès (école de pilotage), le 3 juin 1917 - Pilote de l'escadrille 502 d'Orient, le 20 août 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 25 septembre 1917 - Médaille du Mérite Militaire grecque, le 31 octobre 1917 - Nommé commandant d'escadrille, le 10 mai 1918 - Citation à l'ordre de l'armée greque, en date du 16 juin 1918 - Citation à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 12 juillet 1918 - Citation à l'odre de l'armée serbe, en date du 14 juillet 1918 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 24 septembre 1918 - Affecté comme adjoint au commandant de l'aéronautique des armées alliées, le 19 octobre 1918 - Rapatrié en métropole, le 15 décembre 1918 - Citation n° 111 à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 22 décembre 1918 - Affecté à l'école militaire d'aviation d'Avord, le 26 février 1919 - Médaille d'Or pour la bravoure de Serbie, le 1er juillet 1919 - Affecté au service des entrepots et du ravitaillement de l'aviation (SERA), le 13 octobre 1919 - Arrivé au SERA de Nanterre, le 16 octobre 1919 - Affecté à l'entrepôt spécial d'aviation n° 2 en 1920 - Affecté au 54ème régiment d'infanterie, le 25 janvier 1920 - Marié avec Mlle Germaine Marie Seignour à Avignon (Vaucluse), le 31 mars 1920 - Désigné pour suivre un cours de perfectionnement d'infanterie de 4 mois, à compter du 15 avril 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Classé en position "Hors cadre aéronautique", le 1er septembre 1920 - Affecté au 12ème régiment d'aviation de bombardement, le 22 octobre 1920 - Arrivé au 12ème RAB, le 12 novembre 1920 - Commandant d'une escadrille du 12ème RAB de Neustadt - Le 6 septembre 1924, l'avion occupé par l'équipage composé du Cne Frédéric François René Winnaert (pilote) et Sol (non connu) (mitrailleur) s'écrase sur un hangar - Le feu prend et se propage rapidement - Le drame aurait pu faire beaucoup plus de victimes, car le feu s'est arrêté à quelques mètres du baraquement qui servait de dortoir - Frédéric Winnaert repose dans le cimetière municipal de la ville de Bordeaux (Gironde) - Sources : registre d'état-civil (acte n° 80) de la ville de Bordeaux (Gironde) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Gironde - LO - Dernière mise à jour : 23 septembre 2023.

* Citation n° 1 à l'ordre de la 7ème brigade, en date du 23 septembre 1914 : "Quoique blessé à la amin au début du combat du 17. A continué à commander sa section et l'a énergiquement maintenue sous une grêle de balles."

* Citation n° 31 à l'ordre du 1er groupement de division de l'armée d'Orient, en date du 12 juillet 1918 : "Excellent commandant d'escadrille, d'un allant admirable, a rendu depuis un an les meilleurs services se dépassant sans compter, pendant les dernières opérations. A particulièrement donné de sa personne, volant plusieurs fois par jour l'entrainant tous ses pilotes par son bel exemple."

* Citation n° 3 à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 22 décembre 1918 : "commandant d'escadrille de 1er ordre, pilote habile et d'une parfaite bravoure. Prend toujours à son compte les missions les plus périlleuses et les plus lointaines confiées à son unité. 280 heures de vol de guerre, au cours desquelles il est rentré maintes fois avec un avion très gravement atteint par l'artillerie ennemie. Notamment les 22 avril, 18 mai, 1er août. Le 21 avril, au cours d'une mission photographique, a été attaqué par deux avions de chasse au-dessus du terrain d'aviation d'Hudova et les a mis hors de combat."

 

Les avions

Gros plan d'un Nieuport 23 de l'escadrille F 385 sur le terrain de Gorgop en mai 1917. Cette photo met en évidence l'armement typique des chasseurs du front d'Orient à savoir une mitrailleuse Vikers synchronisée dotée d'une bande d'alimentation de 200 cartouches et d'une mitrailleuse Lewis, dotée d'un chargeur double de 98 cartouches, fixé sur l'aile supérieure, tirant en dehors du champ de l'hélice, montage directement hérité de la période où les armes n'étaient pas synchronisée (milieu de l'année 1916). Cette arme supplémentaire permettait de disposer de munitions supplémentaires en cas de combats prolongés contre des chasseurs allemands dotés de 2 mitrailleuses alimentées chacune par 250 cartouches. Photo Médiathèque du patrimoine - Ministère de la Culture.

Nieuport 23 n° N 3431 de l'escadrille F 385 sur le terrain de Gorgop en mai 1917 - Les Nieuport 23 / 24 de l'unité portent tous de larges bandes tricolores d'identification, certainement pour éviter que la DCA ne les confondent avec des appareils ennemis - L'escadrille compte dans ses rangs des Nieuport monoplaces de chasse et des Farman F 60 puis des Dorand AR 1 - Photo Médiathèque du patrimoine - Ministère de la Culture.

Nieuport 23 de l'escadrille F 385 sur le terrain de Gorgop en mai 1917 - Le 1er juin 1917, l'escadrille est rebaptisée escadrille 502 - Photo Médiathèque du patrimoine - Ministère de la Culture.

Terrain d'aviation de Gorgop en Grèce, le 10 juillet 1918 - A cette époque, le terrain abrite les escadrilles françaises 502 et 505, ainsi que deux escadrilles grecques 531 et 532 - L'escadrille 532 a utilisé ce terrain du 20 décembre 1917 à la fin de la guerre - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Marcel Ponsin transmise par Christian Fels que je remercie pour son aide.

Les avions

Dorand AR 1 de l'escadrille 502 en 1917 - Photo SHD section Air de Vincennes n° B 88/0127 - Origine Jean Labesse pilote de la 502 à partir d'août 1917.

Dorand AR 1 de l'escadrille 502 visible derrière un Nieuport 24 de la même unité. - Photo Médiathèque du Patrimoine - Ministère de la Culture.

Terrain d'aviation de Gorgop en Grèce, le 4 juillet 1918 - A cette époque, le terrain abrite les escadrilles françaises 502 et 505, ainsi que deux escadrilles grecques 531 et 532 - L'escadrille 532 a utilisé ce terrain du 20 décembre 1917 à la fin de la guerre - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Marcel Ponsin transmise par Christian Fels que je remercie pour son aide.

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Couleurs des avions

Nieuport 24 bis de l'Adj Basille Sané de l'escadrille F 385 en mai 1917. Cet avion, stationné sur le terrain de Gorgop, a fait le coup de feu contre les Gotha allemands du Kaghol 1 en 1917. Ce pilote sera cité pour ses combats contre les bombardiers allemands, puis sera successivement muté aux escadrilles 534 et 531. C'est au sein de cette dernière unité qu'il remportera ses 5 victoires homologuées avant de se faire descendre, le 20 juin 1918. Dessin David Méchin.

Nieuport Ni 24 codé "5" baptisé "Routchichoune" de l'escadrille 502 en 1918. L'insigne de la 502 a diminué de taille car il devait constituer une belle cible pour les aviateurs ennemis. Dessin David Méchin.

Couleurs des avions

Nieuport 23 de l'escadrille F 385 stationné sur le terrain de Gorgop, le 23 mai 1917. Cet avion a été engagé pour contrer les raids des Gotha du Kaghol 1. Peut-être l'avion du Sgt Roland Drozières. Dessin David Méchin.

Dorand AR 1 tropicalisé codé "10" de l'escadrille 502 en fin 1917. Dessin David Méchin.

 

Photos aériennes prises par les équipages

Photo aérienne du terrain de Gorgop, le 7 mai 1918. Trois escadrilles se partagent l'emplacement : les 502 - 505 - 531.
L'escadrille 502 a occupé ce terrain du 11 août 1916 à la fin de la guerre. Photo Collection Benoit Henriet que je remercie pour son aide.

 

Photos aériennes prises
par les équipages

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Monuments commémoratifs
et tombes

Adj Roland Gaston Drozières - Né le 9 avril 1896 à Neuilly l'Evêque (52) - Fils de Charles Gustave Drozière et de Berthe Vallée - Profession avant guerre Mécanicien - Engagé au 2ème groupe d'aviation comme mécanicien, le 18 décembre 1914 - Formation de mécanicien aéronautique à l'école de Lyon-Bron jusqu'au 25 mai 1915 - Mécanicien sur avion Voisin de l'escadrille de protection du GQG du 6 juillet 1915 au XXX - Affecté comme second mécanicien du caporal Robert Melchior - Brevet de pilote militaire n° 2596 obtenu à l'école d'Avord, le 2 février 1916 - Nommé Brigadier, le 15 février 1916 - GDE jusqu'au 7 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 68 du 7 mai au 8 octobre 1916 - Nommé sergent, le 16 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 91 de l'armée d'Orient (future escadrille 507) du 8 octobre 1916 au XXX - Une citation à l'ordre du régiment, le 1er avril 1917 - Une citation à l'ordre du corps d'armée, le 21 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 502 du XXX au 1er août 1918 - Nommé Adjudant, le XX décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 69 du 13 août 1918 au 2ème trimestre 1919 - Décédé en 1966 - Roland Drozière repose au cimetière de La Salle à Tours - Photo Didier Lecoq que je remercie pour son aide.

Remerciements :

- M. David Méchin pour son étude sur l'escadrille 502.
- M. Benoit Henriet pour la transmission des photos de son oncle Paul Andrillon.
- M. Didier Lecoq pour l'envoi des photos des tombes des différents cimetières de la ville de Tours.
- M. Christian Fels pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Jean-Philippe Dréano pour l'envoi des photos prises par le Slt Pierre Artur, son grand-père.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Site Internet de la Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine - Ministère de la Culture - Voir le lien
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien

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Escadrille 501 Escadrille 503

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