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Etude réalisée par David Méchin - Je lui adresse tous mes remerciements pour son aide efficace.

Insignes de l'escadrille F 386 / 503
peints sur les fuselages

Premier insigne de l'escadrille F 386 visible sur un Farman F 40 - La présence de la couleur bleu a été confirmée par le témoignage du mécanicien Bernard Fromentin et par la photo présentée ci-dessus - Sur Farman F 40, l'insigne est peint sur un écu de forme diverse, au sommet plat comme représenté ci-dessus, ou au sommet en pointe comme l'atteste l'autre photo - Dessin Albin Denis.

Autre variante de l'emblème visible cette fois sur un Nieuport 17 de l'escadrille 503 - L'ensemble a pivoté par rapport à un axe vertical - Dessin Albin Denis

Deuxième insigne collectif de l'escadrille F 386 / 503 - Il consistait en un rapace noir placé sur un macaron quadrilobé tricolore - Dessin Albin Denis.

Symbolique

L'escadrille F 386 a d'abord adopté comme insigne collectif le "yin-yang" vers la fin novembre 1916. Plus tard, à une date précise qui reste à définir, l'escadrille 503 a adopté un rapace noir sur un macaron quadrilobé bleu, blanc, rouge. Pour l'instant, il n'est pas connu de photo de cet emblème d'escadrille.

Historique

Le 12 octobre 1915 est créée la MF 85 S, destinée, avec 3 autres escadrilles, à être envoyée en renfort à l’armée Serbe. L’escadrille en formation est cantonnée à St Priest (Isère), et, quand le Ltt de Kersaint vient prendre ses fonctions les priorités de l’état major changent. La MF 85 S n’est plus destinée à l’armée serbe et devient la MF 86 destinée à l’armée d’Orient. Elle gagne alors le port de Marseille le 28 octobre 1915 et embarque sur le navire "Basque" deux jours plus tard, ralliant la ville de Salonique le 9 novembre. Elle s’installe au camp Allatini où les premiers vols d’essai de ses Maurice Farman XI bis ont lieu. Afin d’accompagner l’expédition des troupes françaises parties le long de la vallée du Vardar secourir la Serbie envahie, la MF 86 part en train sur un terrain d’aviation près du Lac Doiran le 28 novembre 1915, où le lieutenant de Saint Severin réalise les premières missions de guerre deux jours plus tard.

Néanmoins, le séjour à Doiran allait s’avérer des plus courts, car dès le 1er décembre 1915 les troupes françaises du Vardar reçoivent l’ordre de se replier sur Salonique en raison des attaques de flanc conduites par les troupes bulgares à partir des hauteurs de la vallée. Aussi, une fois les troupes françaises repliées, la MF 86 se replie à son tour pour le terrain de Samli, dans les environs de Salonique, le 14 décembre 1915. Commence une "drôle de guerre" avec des troupes franco-britanniques repliées dans le camp retranché de Salonique et des troupes germano bulgares restant à la frontière grecque, séparées par un no-man’s-land occupé par des troupes grecques. Les seuls militaires français à voir de l’action dans ces conditions sont les aviateurs et ceux de la MF 86 ne font pas exception à la règle. Dès le 28 décembre 1915, un appareil allemand allant sur Salonique est aperçu par le MF XI n° 948 du Ltt de Kersaint qui ne peut le rejoindre pour l’affronter. Plusieurs missions de reconnaissance et de bombardement sont conduites sur les positions ennemies, dont le 23 janvier 1916 sur le village de Guevgueli.

Le 18 août 1916, quand les troupes germano-bulgares lancent une offensive généralisée, le front d’orient devient un front continu. Les troupes françaises et serbes alors lancent une contre-offensive vers les montagnes de Macédoine au nord-ouest de Salonique et la F 386 (rénumérotée ainsi en juin) accompagne le mouvement en étant rattachée aux escadrilles de l’Armée Français d’Orient (AFO). Elle gagne le terrain de Mikros (près de Verria le long de la voie ferrée) le 8 septembre 1916, puis Kalajar le 14 septembre et enfin Kladerop (au nord de Florina) le 1 er octobre où elle accompagne l’offensive vers la ville de Monastir qui tombe le 19 novembre 1916.

Si jusqu’à cette date les seules pertes qu’a dû subir l’escadrille étaient accidentelles, le renforcement de la chasse allemande qui s’installe à Prilep à la fin de 1916 va rendre le travail aérien bien plus problématique. Vers la mi-février 1917 va commencer une série noire qui, en 45 jours, verra la perte de 4 pilotes sur 8 (3 tués, 1 blessé) et de 3 observateurs (3 tués sur 6). Outre le mauvais temps qui n’a rien arrangé, tous les vols d’observation et de réglage d’artillerie sont attaqués par des patrouilles de chasse des avions allemands de la Jasta 25. La chasse française, en nombre insuffisant (escadrille N 390), est d’autant moins disponible qu’elle a fort à faire à tenter d’intercepter les bombardiers allemands du Kaghol 1 qui sèment la terreur du 15 février au 1er mai 1917. L’offensive terrestre française réalisée dans le secteur de la Cerna début mai 1917 est un échec en bonne partie en raison de l’insuffisance d’artillerie – la carence de l’aviation de réglage en porte sans nul doute une part de responsabilité. Ce n’est qu’après le départ des bombardiers allemand vers les Flandres, et qu’après le renforcement de la chasse française, que la F 386 pourra reprendre plus efficacement son rôle. Elle dispose désormais d’une patrouille de Nieuport de chasse pour protéger ses Farman et ses Dorand AR 1 qui commencent à lui être livrés. Fin 1917, la F 386 fait mouvement à Batch sur la Cerna, terrain partagé avec l’escadrille SAL-1 (future 508).

Le front d’Orient devient ensuite statique pendant plus d’un an, pendant que le général Guillaumat, auquel succède le général Franchet d’Esperey, organise méthodiquement une offensive de rupture. La chasse allemande reste non négligeable et la F 386, renumérotée escadrille 502, perd pendant l’été deux de ses Nieuport d’escorte tous abattus par l’as allemand Gerhard Fieseler. En septembre 1918, l’offensive si longtemps préparée a lieu et parvient à couper les lignes bulgares en deux après une percée inattendue dans les montagnes de Macédoine, exploitée par la cavalerie française. La Bulgarie demande rapidement l’armistice et l’armée française d’Orient se déploie dans tous les Balkans. L’escadrille 503 est pour sa part dissoute au mois de décembre 1918, son personnel d’active réparti entre les autres escadrilles d’Orient.

 

Insignes métalliques de l'escadrille 503
et des unités détentrices de ses traditions

Jusqu'à preuve du contraire, pas d'insigne métallique.

 

Unités détentrices des traditions de l'escadrille 503

Les traditions de l'escadrille 503 n'ont pas été reprises depuis sa dissolution en décembre 1918.

 

Carte de la zone d'opérations

 

Appellations successives

Lieux de stationnements


Périodes de stationnements

Rattachements de l'escadrille

 

Commandants de l'escadrille

Types d'avions utilisés

Numéros des avions connus

Morts: en rouge / Blessés ou indemnes: en jaune

Décorations

Pas de décorations collectives pour cette unité

PS : L'élève pilote de l'escadrille V 83 est compté dans son unité.

 

Les hommes

Navigants de l'escadrille 503 en virée à Salonique, le 26 juin 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Harant transmise par René Harant, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Ltt André Jean Hector Trédicini de Saint-Séverin - Né le 8 juillet 1890 à Douvaine (Haute-Savoie) - Fils d'Hector de Saint-Severin et d'Yvonne de Varine - Entré en service actif au 7ème régiment de Cuirassiers, le 1er octobre 1911 - Nommé lieutenant en octobre 1914 - Passé à l'aviation comme élève pilote en août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1727 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 9 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 86 du Front d'Orient (future 503) - Pilote et commandant la section de bombardement de l'armée d'Orient du 15 novembre 1916 à février 1917 - Pilote de l'escadrille 507 du front d'Orient - Pilote de l'escadrille N 79 du 28 mai 1917 au 25 juin 1917, date de sa mort - Grièvement blessé, aux commandes d'un SPAD VII, au cours d'un combat aérien contre un avion du Jasta 1, le 25 juin 1917 - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 2/73 de Chauny (02), le même jour - Croix de Guerre - Une citation à l'ordre de la division en octobre 1914 - Une citation à l'ordre de l'aéronautique en juillet 1916 - Deux citations à l'ordre de l'armée en décembre 1916 - Photo Gustave Gauthier transmise par son fils Michel que je remercie pour son aide.

Slt Pierre Ange Marie Paul de Beausire de Seyssel - Né le 30 septembre 1886 à Versailles (Yvelines) - Fils de Claude Louis Marie Antonin de Beausire de Seyssel (militaire de carrière) et d'Adeline Fietzgerald - Domiciliés au 15, rue des Capucines à Paris 1er (75) - Classe 1906 - Recrutement d'Evreux (Eure) sous le matricule n° 515 - Engagé volontaire pour trois ans, le 12 septembre 1905 - Affecté au 20ème régiment de Chasseurs à cheval, le même jour - Nommé Brigadier, le 14 avril 1906 - Nommé Maréchal des Logis, le 29 janvier 1907 - Rengagé pour deux ans comme Brigadier et affecté au 31ème régiment de Dragons, le 16 juin 1910 - Nommé Maréchal des Logis, le 3 octobre 1910 - Passé à l'aéronautique militaire en 1911 - Brevet de pilote civil n° 756 délivré par l'Aéroclub de France, le 19 février 1912 - Brevet de pilote militaire n° 113 obtenu le 13 mai 1912 - Rengagé pour un an, le 16 juin 1912 - Marié avec Jeanne Marceline Beaujouan à Blois, le 12 novembre 1912 - Domiciliés au 60, rue des Chalands à Blois (Loir-et-Cher) - Décoré du Nicham Iftikar, le 31 décembre 1912 - Médaille Militaire, le 1er janvier 1913 - Rengagé pour un an et affecté au 2ème groupe d'aéronautique, le 5 juin 1913 - Pilote de l'escadrille MF 2 du 1er janvier 1914 au 6 mars 1915 - Citation n° 50 à l'ordre de l'armée, le 2 novembre 1914 - Décoré du Mérite militaire espagnol, le 13 décembre 1914 - Rengagé pour deux ans, le 16 juin 1914 - Nommé Adjudant, le 27 octobre 1914 - En mission sur Dijon-Longvic du 18 novembre au 3 décembre 1914 - Un convoyage d'un MF 11 de Dijon vers l'unité du 30 janvier au 28 février 1915 - Pilote MF 11 de l'escadrille MF 98T (future F 398 / 524) du 6 mars 1915 au 6 juin 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en avril 1915 - Croix de St-Georges de Russie en avril 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 2 juillet 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, le 16 mai 1916 - Pilote de l'escadrille MF 86 (F 386 / 503) du 6 juin au 16 octobre 1916 - Rapatrié en France (paludisme ?), le 16 octobre 1916 et en convalescence, jusqu'au 25 janvier 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 4 avril 1917 - Affecté à la mission française en Amérique du 2 juin au 21 août 1917 - Hospitalisé à l'hôpital mixte de Blois jusqu'au 14 septembre 1917 - Convalescence du 14 septembre au 13 octobre 1917 - Affecté au Parc n° 5, le 5 décembre 1917 - Affecté au 31ème régiment de Dragons, le 29 août 1918 - Mis hors cadre par retrait d'emploi, le 7 septembre 1918 - Rayé des contrôles, le 19 septembre 1918 - Se retire chez lui au 60, rue des Chalands à Blois (Loir-et-Cher) - Rappelé à l'activité sur proposition du ministre de la Guerre et affecté au 30ème régiment de Dragons, le 25 août 1920 - Il était alors domicilié au 14, villa Stendhal à Paris 20ème (75) - Désigné pour suivre un cours de perfectionnement de six mois à l'école d'application de cavalerie de Saumur du 10 mai au 8 octobre 1921 - Placé en position de non activité par retrait d'emploi par décision présidentielle, en date du 16 mars 1923 - Rayé des contrôles, le 25 mars 1923 - Décédé à Meudon, le 18 juin 1932 - Sources : Pam - FM département de l'Eure - Liste des brevets militaires - CCC escadrille MF 2 - CCC escadrille MF 98T (future F 398 / 524) - CCC escadrille MF 86 (F 386 / 503) - JORF - Dernière mise à jour : 25 avril 2016 - Photo Charles Denti, prise à Ténédos en 1916, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

* Citation n° 50 à l'ordre de l'armée, le 2 novembre 1914 : "A été quatidiennement en but au tir de l'artillerie et l'infanterie ennemies."

Slt Jacques Edgard Pierre Lebouc - Né le 4 juin 1895 à Rennes (Ille-et-Vilaine) - Fils de Georges Pierre Louis Lebouc (capitaine d'artillerie, attaché à l'état-major du gouvernement militaire de Paris) et de Marguerite Marie Françoise le Bastard - Domiciliés au 4, rue St-Martin à Rennes (Ille-et-Vilaine) - Profession avant guerre Etudiant en préparation à l'admission à l'école militaire spéciale de St-Cyr - Domicilié au 18, avenue Charles Floquet à Paris (75) - Classe 1915 - Recrutement du 2ème bureau de Paris (75) sous le matricule n° 6146 - Engagé pour la durée de la guerre au titre du 5ème régiment de chasseurs à cheval caserné à St-Malo (Ille-et-Vilaine), le 18 août 1914 - Nommé Brigadier, le 19 novembre 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 20 février 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 10 février 1915 - Nommé Aspirant de cavalerie, le 9 avril 1915 - Formation officier de réserve à l'école d'application de cavalerie de Saumur, le 10 avril 1915 - Nommé Aspirant, à titre temporaire, le 20 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1308 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 20 août 1915 - Stage de perfectionnement et de spécialisation du 21 août au 14 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 35 du 14 septembre au 4 octobre 1915 - Nommé Sous-lieutenant, le 21 septembre 1915 - Désigné pour le front d'Orient, le 3 octobre 1915 - Dirigé vers le 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron - Pilote de l'escadrille MF 86 S du front d'Orient (future escadrille 503 du front d'Orient) du 18 novembre 1915 au 21 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille MF 85 / F 385 du front d'Orient (future escadrille 502) du 21 janvier au 27 juillet 1916 - Retour en France à une date qui reste à préciser - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 2 au 27 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 5 novembre 1916 au début 1917 - Pilote du GDE du Début 1917 au 6 février 1917 - Pilote de l'escadrille N 390 d'Orient / 506 du front d'Orient du 6 février 1917 au 28 juillet 1918 - Grièvement blessé, aux commandes d'un Nieuport monoplace, au cours d'un combat aérien en dégageant un équipier, le 19 mars 1917 - Citation à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 3 avril 1917 - Hospitalisation et convalescence - Retour à l'escadrille 506 après convalescence - Nommé Lieutenant, le 9 avril 1917 - Une victoire homologuée, en coopération avec le MdL René Hébert, aux commandes d'un SPAD VII, contre un LVG abattu au sud-ouest de Florina, le 22 août 1917 - Les deux aviateurs allemands ont été blessés et faits prisonniers - Citation à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 22 août 1917 - Marié avec Mlle Marie Honorée Faustine Louise Sainte-Colombe à la mairie du 8ème arrodissement de Paris, le 4 février 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 506 d'Orient du XX juin au 28 juillet 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 juillet 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un Breguet 14 A2, lors d'une mission dans les environs de Kanatharci, à 21 km au nord-est de Monastir (Grèce), le 28 juillet 1918 - Il faisait équipage avec le Cal Roger Baville (obs) qui a également perdu la vie dans ce combat - Leur adversaire était probablement le Vfw Gerhard Fieseler du Jasta 25 (sa 8ème victoire) qui pilotait un Albatros D V - A été mis en terre dans le cimetière de Kanatharci (Grèce) - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 16 septembre 1918 - Photo Ltt Pierre Arthur transmise par Jean-Philippe Dréano, que je remercie pour son aide - Elle a été prise lors du trajet de Marseille à Salonique (Grèce) sur le Duc D'Aoste - Sources : Registre des naissances de la ville de Rennes (Ille-et-Vilaine) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de l'Ille-et-Vilaine - CCC de l'escadrille MF 35 - CCC de l'escadrille 503 d'Orient - CCC de l'escadrille 502 d'Orient - CCC de l'escadrille N 62 - CCC de l'escadrille 506 - LO - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 23 novembre 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée d'Orient du Slt Jacques Edgard Pierre Lebouc, piloté à l'escadrille N 390, en date du 3 avril 1917 : "Officier de premier ordre. dans l'aviation depuis plus de vingt mois. Excellent pilote qui vole par tous les temps et recherche toujours les missions les plus difficiles. Le 19 mars 1917, a fait preuve d'un sang-froid et d'un courage remarquables en attaquant résolument et à bout portant, malgré l'infériorité notoire de son appareil, deux avions ennemis qui se précipitaient sur l'avion de réglage qu'il était chargé de protéger. A sauvé ainsi la vie de deux de ses camarades et a été blessé au cours du combat très dur."

* Citation à l'ordre de l'armée d'Orient du Ltt Jacques Edgard Pierre Lebouc, piloté à l'escadrille 506 , en date du 22 août 1917 : "Pilote de chasse adroit et brave. A la tête d'une section de trois avions, a attaqué, le 22 août, une escadrille de bombardement supérieure en nombre et l'a dispersée, l'empêchant ainsi de remplir sa mission. A eu personnellement deux combats au cours de cette expédition et a contribué, par son intervention , qui s'est produite après un premier combat livré par un de ses pilotes, a abattre un avion ennemi dans nos lignes, au-dessus même de l'objectif à bombarder."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jacques Edgar Pierre, à l'aéronautique d'une armée, en date du 26 juillet 1918 : "Commandant d'escadrille hors de pair et d'un allant personnel remarquable. Pilote aussi habile dans la chasse que dans le bombardement. Blessé grièvement en avion, le 19 mars 1917, en dégageant et sauvant un de ses camarades. A abattu un avion ennemi, le 22 août 1917. Mis temporairement à la tête d'un groupe d'avions de bombardement, vient de se distinguer en dirigeant en personne une série d'opérations lointaines au cours desquelles il a infligé à l'ennemi de lourdes pertes constatées. Trois fois cité dont deux fois à l'armée."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Jacques Edgard Lebouc, pilote à l'escadrille 506, en date du 16 septembre 1918 : "Officier d'élite d'une bravoure inlassable. Toujours en tête de ses pilotes. Disparu glorieusement au cours d'une mission de bombardement, après un dur combat contre plusieurs avions ennemis."

Sgt Charles Léopold Adrien Harant - Né le 23 juin 1891 à Verdonnet (Côte-d'Or) - Fils d'Alexandre François Harant et de Marie Lucille Nicolle - Domiciliés à Verdonnet (Côte-d'Or) - Profession avant guerre Chauffeur automobile - Domicilié 69, rue de Varennes à Paris (75) - Classe 1911 - Recrutement de Dijon (Côte-d'Or) sous matricule n° 971 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 21ème régiment d'infanterie, caserné à Langres (Haute-Marne), le 1er octobre 1912 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Affecté au 171ème régiment d'infanterie, caserné à Belfort (Territoire-de-Belfort), le 14 août 1915 - Affecté au 21ème régiment d'infanterie, le 2 mai 1916 - Brevet de pilote militaire n° 7318 délivré à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 4 juillet 1917 - Insigne métallique de pilote militaire n° B 5756 - Nommé Caporal, le 15 juillet 1917 - Pilote des escadrilles 504 et 503 du front d'Orient du 8 août 1917 au 28 avril 1918 - Nommé Sergent, le 11 août 1918 - Marié avec Marcelle Clémence Vadureau à Saint-Michel-sur-Orge (Essonne), le 19 mars 1919 - Démobilisé le 20 août 1919 - Domicilié 27, rue Pierre Chapron à Paris (75) - Citation n° 248 à l'ordre du 21ème régiment d'infanterie, à l'ordre du 7 mars 1919 - Rayé du personnel navigant, le 2 juin 1919 - Affecté, dans la réserve, au 32ème régiment d'aviation - Domicilié à Arpajon (Essonne), à compter du 12 mars 1920 - Domicilié au Château de Pont-Chevron à Ouzouer-sur-Trézée (Loiret), à compter du 28 août 1921 - Domicilié au 123, rue de l'Université à Paris 7ème, à compter du 26 avril 1922 - Domicilié à Ouzouer-sur-Trézée (Loiret), à compter du 15 août 1922 - Domicilié au 123, rue de l'Université à Paris 7ème, à compter du 15 janvier 1923 - Domicilié au 85, rue de Villiers à Paris 17ème (75), à compter du 16 avril 1924 - Domicilié au 83, rue St-Dominique à Parie 7ème (75), à compter du 26 avril 1922 - Affecté, dans la réserve, au 8ème régiment de train des équipages, service automobile - Médaille Serbe, délivrée le 1er février 1933 - Décédé à Verdonnet (Côte-d'Or), le 15 avril 1953 - Inhumé dans le cimetière communal de Verdonnet (Côte-d'Or) - Photo Charles Harant transmise par René Harant, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Côte d'Or - Site Geneanet - Dernière mise à jour : 15 janvier 2020.

* Citation n° 248 à l'ordre du 21ème régiment d'infanterie, à l'ordre du 7 mars 1919 : "Chargé dans la soirée du 15 au 16 août 1914, comme agent de liaison de porter au commandant Faivre un pli urgent concernant le colonel griévement blessé, s'est trouvé à un certain moment et par suite de l'obscurité entre les avants postes des deux partis, a néanmoins continué sa route au mépris du danger remplissant sa mission malgré les balles tirées sur lui et dont trois ont traversé sa musette et son bidon et écorné sa bicyclette."

Les hommes

Navigants de l'escadrille 503 sur le terrain de Kladerop (Grèce), le 25 décembre 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Harant transmise par René Harant, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Slt Dieudonné Costes - Né le 04 novembre 1892 à Septfondts (Tarn et Garonne) - Fils d'Urbain Costes et de Noémie Vaissié - Brevet de pilote de l'Aéroclub de France n° 1046 obtenu à l'école Blériot d'Etampes en septembre 1912 - S'engage au 2ème groupe aéronautique de Reims, le 7 octobre 1913 - Nommé Caporal, le 26 février 1914 - Affecté comme mécanicien au camp de Sissonne - Mécanicien et élève pilote de l'escadrille V 24 du 7 août au 25 août 1914 - Blessé au combat à la main droite par des éclats d'obus de DCA, le 22 décembre 1914 - En convalescence jusqu'au 5 avril 1915 - Mécanicien de l'escadrille MF 44 du 5 avril au 17 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1185 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 10 juillet 1915 - Nommé moniteur à l'école d'aviation militaire de Chartres - Pilote de l'escadrille MF 55 du 6 octobre au 28 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 85 du front d'Orient du 4 février au 17 janvier 1917 - Muté provisoirement sur punition au 2ème RMA du 13 mars au 16 mai 1916 - Nommé Sergent, le 31 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille 386 du front d'Orient du 17 janvier à mars 1917 - Nommé Adjudant-chef en janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 391 du front d'Orient de mars 1917 au 20 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille 532 du front d'Orient du 20 décembre 1917 à mars 1918 - Pilote de l'escadrille 510 du front d'Orient de mars 1918 au 13 avril 1918 - Pilote de l'escadrille 531 du front d'Orient du 13 avril au 15 octobre 1918 - Termine la guerre avec 6 victoires homologuées - 5 victoires probables - 817h45 de vols - 3ème groupe d'aviation de Bordeaux à partir de mars 1919 - Ecole de pilotage militaire d'Istres du 25 au 28 juin 1919 - Escadrille SPA 84 du 5 août au 3 septembre 1919 - Démobilisé, le 11 septembre 1919 - Première traversée de l'Atlantique dans le sens France-Etats-Unis avec Maurice Bellonte, les 2 et 3 septembre 1930 - Chevalier de la Légion d'Honneur - Médaille Militaire - Croix de Guerre - Onze citations - Décédé à Paris, le 18 mai 1973 - Photo Paul Andrillon transmise par son neveu Benoit Henriet que je remercie pour son aide.

Adj Maurice Guilbaud, pilote de l'escadrille 503 du 28 août 1917 et 27 mars 1918 pose devant son Nieuport 17 - Photo Maurice Guilbaud transmise par Norbert Guilbaud, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide.

Adj Maurice Albert Guilbaud - Né le 1er avril 1888 à Meudon (Hauts-de-Seine) - Fils d'Edouard Jean Guilbaud et de Rosalie Octavie Tribouillet - Domiciliés au 4, rue de Potagers à Meudon (Hauts-de-Seine) - Classe 1908 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 2978 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 11ème régiment d'artillerie de campagne, caserné à Versailles, à compter du 8 mars 1907 - Nommé Brigadier, le 10 janvier 1908 - Stage à l'école normale de gymnastique et d'escrime de Joinville comme élève de 1ère année du 15 octobre 1909 au 15 août 1910 - A été classé 19ème sur 25 élèves - Rengagé pour deux ans, le 30 décembre 1909 - Elève de 2ème année à la même école du 15 octobre 1910 au 15 août 1911 - A été classé 3ème sur 19 élèves - Elève de 3ème année à la même école du 15 octobre 1911 au 15 août 1912 - A été classé 2ème sur 18 élèves - Cité au bulletin officiel pour avoir obtenu le 2ème mention d'ensemble à l'école normale de gymnastique et d'escrime décernée, le 22 août 1911 - Nommé Maréchal des Logis, le 21 décembre 1911 - Rengagé pour un an, le 27 janvier 1912 - Breveté Maître d'escrime en août 1912 et réintégré au 11ème régiment d'actillerie de campagne - A été classé 2ème sur 18 élèves - Cité au bulletin officiel pour avoir obtenu la 1ère mention d'ensemble et la 2ème mention d'escrime à l'école normale de gymnastique et d'escrime décernée, le 12 août 1912 - Marié avec Mlle Elise Mercadier à Meudon, le 9 octobre 1912 - Fait fonction de Maître d'escrime au 22ème régiment d'artillerie du 15 septembre 1912 au 3 mai 1913 - Rengagé pour cinq ans, le 29 janvier 1913 - Affecté au 186ème régiment d'infanterie comme sergent, maître d'arme en mai 1913 - Affecté au 368ème régiment d'infanterie, le 2 août 1914 - Nommé Adjudant, le 21 octobre 1914 - Affecté au 369ème régiment d'infanterie, le 4 février 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 21 février 1917 - Stages de perfectionnement aux écoles d'Avord et de Pau jusqu'au 17 juillet 1917 - Affecté à l'armée d'Orient, le 18 juillet 1917 - Arrivé à Salonique, le 17 août 1917 - Passé au CCS, le 27 août 1917 - Pilote de l'escadrille 503 du 28 août 1917 et 27 mars 1918 - Moniteur de pilotage au centre d'entraînement de Sédès (Théssalonique) du 27 mars 1918 au 4 février 1919 - Retour en France, le 19 février 1919 - Ordre de la Couronne d'Italie - Distinction italienne - Nommé Adjudant-chef, le 20 février 1919 - Affecté au 3ème groupe d'aviation à Bordeaux (Gironde), le 28 avril 1919 - Affecté à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 1er mai 1919 - Affecté au 22ème régiment d'artillerie de campagne, le 10 août 1919 - Détaché à l'école de Joinville du 26 août au 18 septembre 1919 - Rengagé pour trois ans, à compter du 24 juillet 1919 - Médaille Militaire, le 5 décembre 1920 - Rengagé pour un an, le 17 juillet 1922 - Affecté au 1er régiment de Génie en qualité de Maître d'escrime, le 1er avril 1923 - En stage de perfectionnement à l'école de Joinville du 15 octobre au 25 novembre 1924 - Affecté à l'école militaire et d'application de l'aéronautique à Versailles, le 6 septembre 1926 - Arrivé au 3ème groupe d'ouvriers d'aéronautique et pris en compte par la CHR, le 6 octobre 1926 - Commissionné pour cinq ans du 7 mars 1927 au 7 mars 1932 - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière, à la date du 24 avril 1928 - Affecté au 3ème bataillon de l'Air - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 30 décembre 1934 - Domicilié 9, rue Léonie à Meudon, le 9 février 1935 - Profession après carrière militaire peintre en batiment - Décédé à Vanves (Hauts-de-Seine), le 26 mai 1959 - Sources : Acte de naissance de la mairie de Meudon - Etat signalétique et des services - Fiche matricule du département des Yvelines - LO - JORF - Dernière mise à jour : 12 novembre 2017.

* Ordre du régiment : "Bon pilote de chasse, le 5 septembre 1917 escortant un biplan de réglage a soutenu un dur combat contre un avion ennemi qqui attaquait cet appareil et l'a contraint à fuir. En cette circonstance, son appareil fut atteint de plusieurs balles explosives."

A droite, le Slt Pierre Artur, observateur de l'escadrille MF 86 S du front d'Orient (future escadrille 503 du front d'Orient) du 18 novembre 1915 au 29 janvier 1916 - Observateur de l'escadrille MF 86 S du front d'Orient (future escadrille 503) du 16 février 1916 au (3ème trimestre) 1916 - Observateur de l'escadrille C 46 du 16 août 1916 au XXX - A gauche, le Slt Jacques Lebouc, pilote de l'escadrille MF 35 du 14 septembre au 4 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 86 S du front d'Orient (future escadrille 503 du front d'Orient) du 18 novembre 1915 au 21 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille MF 85 / F 385 du front d'Orient (future escadrille 502) du 21 janvier au 27 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 5 novembre 1916 au début 1917 - Pilote de l'escadrille N 390 d'Orient / 506 du front d'Orient du 6 février 1917 au 28 juillet 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 506 d'Orient du XX juin au 28 juillet 1918 - Photo Ltt Pierre Arthur datant du front d'Orient transmise par Jean-Philippe Dréano, que je remercie pour son aide.

Slt Pierre Emile Marie Joseph Artur - Né le 4 octobre 1892 à Versailles (Yvelines) - Fils d'Emile Marie Gustave Arthur (professeur à la faculté de droit de Lille (Nord)) et de Jeanne Marie Hortense Grisey - Domiciliés au n° 18, avenue de la gare à Rennes (Ille-et-Vilaine) - Profession avant guerre Etudiant en droit - Classe 1912 - Recrutement de Rennes (Ille-et-Vilaine) sous le matricule n° 2182 - A bénéficié d'un sursis à l'incorporation pour le service militaire en 1913 - A renoncé à son sursis, le 24 octobre 1913 - Incorporé au 31ème régiment d'artillerie, caserné au Mans (Sarthe) du 28 octobre 1913 au 17 septembre 1915 - Nommé Brigadier, le 11 mars 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 1er septembre 1914 - Nommé Aspirant à titre temporaire, le 13 janvier 1915 - Admis à suivre les cours de perfectionnement de l'école d'application d'artillerie et de génie, le 12 juin 1915 - Présent à l'école d'application du 25 juin au 27 août 1915 - Affecté au 7ème régiment d'artillerie, le 23 septembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 1er octobre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur - Volontaire pour l'Orient et parti au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, le 4 octobre 1915 - Observateur de l'escadrille MF 86 S du front d'Orient (future escadrille 503 du front d'Orient) du 18 novembre 1915 au 29 janvier 1916 - Affecté à l'état-major de l'artillerie lourde du front d'Orient du 29 janvier au 16 février 1916 - Observateur de l'escadrille MF 86 S du front d'Orient du 16 février 1916 au (3ème trimestre) 1916 - Marié avec Mlle Denise Louise Emilie Bodin à la mairie de Rennes (Ille-et-Vilaine), le 3 juillet 1916 - Observateur de l'escadrille C 46 du 16 août 1916 au XXX - Une victoire homologuée, en équipage avec le Cne Didier Lecour Grandmaison (pilote) et MdL Léon Vitalis (mitrailleur) contre un Fokker abattu dans les environs de Brie, le 6 septembre 1916 - Blessé en service commandé avec la section d'une phalange de l'index gauche par une hélice d'avion, le 8 septembre 1916 - Citation n° 394 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 25 septembre 1916 - Une victoire homologuée, en équipage avec l'Adj Etienne Combret (pilote) et Cal Georges Cadot (mitrailleur) contre un avion tombé dans les environs d'Etaing d'Eptainville, le 29 janvier 1917 - Citation n° 254 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 11 février 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 1er octobre 1917 - Remis à la disposition de son arme sur sa demande - Démobilisé, le 10 août 1919 - Mis à la disposition de la tannerie "Le Bastard" à Rennes (Ille-et-Vilaine) - Domicilié au 34, rue St-Jacques à Montmorency (Val-d'Oise), à compter du 5 octobre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 7ème régiment d'artillerie de Rennes, le 3 juin 1921 - Profession après guerre Administrateur du journal Ouest Eclair - Suite à la dissolution du 7ème régiment d'artillerie, affectation, dans la réserve, au 10ème régiment d'artillerie stationné à Dinan, le 1er janvier 1924 - Marié avec Mlle Marie Thérèse Denise Bodin à la mairie de Rennes, le 25 avril 1925 - Affecté au centre de mobilisation d'artillerie n° 10, le 1er janvier 1928 - Gérant du journal L'Ouest-Eclair de 1933 à 1944 - Domicilié à La Bellangerais à Rennes (Ille-et-Vilaine), à compter du 27 juillet 1933 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 13 juillet 1934 - Après la seconde guerre mondiale, le quotidien L'Ouest-Eclair est interdit pour collaboration - Pierre Artur a été arrêté le 28 septembre 1944 - Il est traduit en justice à Rennes en 1946 - Il est acquitté du chef d'inculpation d'atteinte à la sureté de l'état et condamné à 10 ans d'indignité nationale - Décédé à Rennes (Ille-et-Vilaine), le 16 janvier 1982 - Sources : Registre des naissances de la ville de Versailles (Yvelines) - Pam - Fiche matricule du département d'Ille-et-Vilaine - CCC de l'escadrille MF 86 (future escadrille 503 du front d'Orient) - CCC de l'escadrille C 46 - JORF - Journal L'Ouest-Eclair - Dernière mise jour : 22 novembre 2018.

* Citation n° 394 à l'ordre de la 6ème armée du Slt Pierre Artur, observateur à l'escadrille C 46, en date du 25 septembre 1916 : "Sur le front depuis le début de la campagne, dans l'artillerie puis dans l'aviation de l'armée d'Orient où il a participé à plusieurs bombardements à grande portée. Reversé depuis peu dans une escadrille du front français, y a fait preuve de beaucoup de courage et d'allant le 6 septembre 1916, attaquant dans leurs lignes deux avions ennemis, en a abattu un et mis l'autre en fuite."

* Citation n° 254 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 11 février 1917 : "Observateur plein d'allant et de courage. A abattu un avion ennemi, le 29 janvier 1917, au cours d'un combat où son propre appareil a été gravement atteint."

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Pierre Emile Marie Joseph Artur au centre de mobilisation d'artillerie n° 10, en date du 13 juillet 1934 : "21 ans de services, 4 campagnes. A été cité."

Sgt Basille Charles Croslard - Né le 24 octobre 1895 au 14, rue de la Grosse Tour à Tours (Indre-et-Loire) - Fils de Charles Croslard (corroyeur) et d'Aspasie Mélina Ferrand (piqueuse débridée) - Profession avant guerre Garçon de salle - Classe 1915 - Recrutement de Tours (Indre-et-Loire) sous le matricule n° 1986 - Engagé volontaire, pour la durée de la guerre, au titre du 144ème régiment d'infanterie, le 6 octobre 1914 - A rejoint l'unité, le 9 octobre 1914 - Affecté au 57ème régiment d'infanterie, le 15 février 1915 - Blessé par une balle à l'épaule gauche en Argonne, le 4 août 1916 - Hospitalisé et convalescence du 4 août 1916 au 4 août 1917 - Croix de Guerre et citation n° 70 à l'ordre de la brigade, en date du 4 août 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 12.136 obtenu à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, le 11 mars 1918 - Nommé Caporal, le 20 mars 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de Haute Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau - Pilote de l'escadrille 503 du front d'Orient du 5 juin 1918 au 10 mai 1919 - L'escadrille 503 a été dissoute en décembre 1918 - A été affecté au parc aéronautique de Salonique de décembre 1918 à mai 1919 - Nommé Sergent, le 10 février 1919 - Rapatrié en France, le 10 mai 1919 - Démobilisé, le 2 octobre 1919 - Domicilié au 1, rue Colonel Oudot à Paris (75), à compter du 27 mai 1920 - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation d'observation stationné à Tours et Pau, le 1er août 1920 - Domicilié au 19, rue Erard à Paris 12ème (75), à compter du 21 juin 1921 - Affecté, dans la réserve, au 8ème régiment du Génie, le 1er janvier 1924 - Marié avec Mlle Madeleine Julia Ricotier à la mairie de Bourgueil (Indre-et-Loire), le 3 mars 1924 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation du Génie n° 38 - Domicilié au 1, rue Amiral Courbet à St-Nazaire (Loire-Atlantique), à compter du 3 février 1930 - Domicilié au 11bis, rue du Val de Grâce à Paris 5ème (75), à compter du 14 mai 1935 - Domicilié au 8, boulevard St-Michel à Paris 5ème (75), à compter du 3 septembre 1938 - Rappelé à l'activité au titre du dépôt de chars 501, le 27 mars 1940 - Décédé à Antony (Hauts-de-Seine), le 6 avril 1979 - Photo droits réservés - Il porte un insigne métallique fait main - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 1039 ) de la ville de Tours (Indre-et-Loire) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Indre-et-Loire - Dernière mise à jour : 25 août 2022.

* Croix de Guerre et citation n° 70 à l'ordre de la brigade, en date du 4 août 1916 : "Très bon soldat dévoué et plein d'entrain. Très méritant à tous égards. Blessé le 4 août 1914 en Argonne."

 

Les avions

Terrain de Doïran occupé par l'escadrille MF 86, le 9 novembre 1915 - L'escadrille MF 86 a stationné sur ce terrain du 27 novembre au 14 décembre 1915 - Les avions sont des Maurice Farman MF 11 à moteur 80 ch - Photo collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

MF 11 bis n° 1255 de l'escadrille F 386 en 1916 - L'insigne du "Yin-Yang" n'a pas encore été adopté - Collection Boris Ciglic que je remercie pour son aide.

MF 11 bis n° 948 de l'escadrille MF 86 en mars 1916 - L'équipage de cet avion est composé du Slt Pierre Artur, observateur à la mitrailleuse Hotchkiss, et du Slt Massonneau, pilote qui occupe le siège arrière - Photo Pierre Artur, transmise par Jean-Philippe Dréano, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les équipages de deux avions de la MF 86 : Ltt André Trédicini de Saint-Séverin (pilote) - Slt Pierre Artur (observateur) - Slt Jacques Touchard (observateur) - Sgt André Cabour (pilote), avant une mission de réglage d'un train blindé, à partir du terrain de Karasouli, au Sud de Guevgueli, le 23 mars 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Pierre Artur transmise par Jean-Philippe Dréano, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les avions

Farman F 40 de l'escadrille F 386 en 1917 - L'insigne du "Yin-Yang" est peint sur le nez. Voir le dessin associé à ce dessin - Photo collection Boris Ciglic que je remercie pour son aide.

Farman F 40 de l'escadrille F 386, le 1er janvier 1917 - L'insigne du "Yin-Yang" est peint sur un large écu blanc - Photo collection des Archives Nationales.

Farman F 40 n° F 3335 de l'escadrille F 386 en 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Roberto Gentilli que je remercie pour son aide.

Adj Maurice Guilbaud, pilote de l'escadrille 503 aux commandes de son Nieuport 17 pendant l'été 1917 - L'insigne du "Yin-Yang" peint sur le fuselage est clairement visible - Photo Maurice Guilbaud transmise par Norbert Guilbaud, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le second insigne collectif de l'escadrille 503 peint sur le fuselage d'un Dorand AR 1 en 1917 - L'escadrille a perçu ses premiers Dorand AR 1 à partir d'août 1917 - Photo Maurice Guilbaud transmise par Norbert Guilbaud, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Couleurs des avions

Farman F 40 de l'escadrille 503 en 1917 - L'insigne du "Yin-Yang" est peint sur le nez - Voir la photo associée à ce dessin - Dessin David Méchin.

Farman F 40 de l'escadrille 503 en février 1917 - L'insigne du "Yin-Yang" est peint sur un large écu blanc - Voir la photo associée à ce profil - Dessin David Méchin.

Couleurs des avions

Nieuport 17 de l'escadrille 503 en 1917 - L'insigne du "Yin-Yang" est peint en grande taille sur le fuselage - Remarquez l'armement double de cet avion, une mitrailleuse Vickers synchronisée et une Lewis à chargeur de 98 cartouches sur l'aile supérieure - Voir la photo associée à ce dessin - Dessin David Méchin.

 

Souvenirs en rapport

 

Souvenirs en rapport

Cadre souvenir du Sgt Charles Croslard, pilote de l'escadrille 503 du front d'Orient du 5 juin 1918 au 10 mai 1919 - L'escadrille 503 a été dissoute en décembre 1918 - A été affecté au parc aéronautique de Salonique de décembre 1918 à mai 1919- Photo droits réservés.

 

Remerciements :

- M. David Méchin pour son étude sur l'escadrille 503.
- M. Boris Ciglic pour l'envoi de ses photos de l'escadrille F 386 / 503.
- M. Philippe Bentresque pour l'envoi de la photo du terrain de Dorïan.
- M. Benoit Henriet pour la communication des archives de Paul Andrillon, son grand-oncle.
- M. Michel Gauthier pour l'envoi de la photo du Ltt André Trédicini de Saint Severin.
- M. Jean-Philippe Dréano pour l'envoi des photos prises par le Slt Pierre Artur, son grand-père.
- M. Norbert Guilbaud pour l'envoi des archives de Maurice Guilbaud, son arrière grand-père.
- M. René Harant pour l'envoi des archives du Sgt Charles Harant, son grand-père.
- M. Roberto Gentilli pour l'envoi de la photo du Farman F 40 n° F 3335.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Site Internet de la Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine - Ministère de la Culture - Voir le lien
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien

 

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Escadrille 502 Escadrille 504

 

 

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