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Etude réalisée par David Méchin et Albin Denis - Je lui adresse tous mes remerciements pour son aide efficace.

Insigne de l'escadrille 505

Insigne de l'escadrille C 389
Dessin Albin Denis

 

Insignes métalliques de l'escadrille 505
et des unités détentrices de ses traditions

Pas d'insignes métalliques connus pour cette escadrille

 

Unités détentrices des traditions de l'escadrille 505

Les traditions de l'escadrille 505 n'ont pas été reprises par une unité depuis le 1er août 1920.

 

Rattachements de l'escadrille

 

 

Symbolique

Conformément à une note de l'armée d'Orient, l'escadrille C 389 a adopté un disque écartelé rouge et blanc en novembre 1916.

Historique

L’escadrille C 89 S est rassemblée à Lyon le 11 octobre 1915 sous les ordres du capitaine pilote Franck Delanney, composée de 6 autres pilotes et 4 observateurs. Les appareils sont des Caudron G 3 (6 exemplaires), et la lettre « S » de son nom indique qu’elle est destinée à servir en Serbie, pays alors attaqué en tenaille par les troupes germano-autrichiennes et bulgares. Quand l’escadrille débarque à Salonique le 19 octobre 1915 après 7 jours de voyage en mer à partir de Marseille, la Serbie est déjà vaincue.

Néanmoins, une expédition de secours se prépare à partir de Salonique en remontant le Vardar. La C 89 S est la première escadrille ainsi débarquée à Salonique, non sans difficulté car il faut tout improviser, au camp Allatini où les avions sont montés. C’est au Slt Potin que revient le 25 octobre l’honneur d’effectuer le premier vol d’un avion de l’aviation d’orient, sur le Caudron G 3 n°993, sous les vivats d’une foule de curieux. Le 29 octobre 1915, la C 89 S se rend de Salonique à Guevgueli en train qu’elle rejoint le lendemain à l’aube, et sera la première composante aérienne de l’expédition du Vardar. Dès le 1er novembre, une première mission de reconnaissance est effectuée pour localiser les troupes bulgares qui vont attaquer de flanc les troupes françaises. Celles-ci, pour éviter d’être pises dans une souricière, devront arrêter leur progression le 23 novembre à Gradsko et à battre en retraite à Salonique. Malgré la météo délicate et le relief accidenté qui limite les heures favorables à la photographie aérienne, les Caudron G 3 effectuent de nombreuses missions en volant vers le nord-est en direction de Strumica d’où vient l’ennemi, repérant les bivouacs, et lançant quelques obus de 75 à l’occasion (Strumica est bombardée par la C 89 S les 23 et 24 novembre). La question qui se pose est de savoir si les forces terrestres tiennent compte de ces reconnaissances tant le journal de marche de l’armée d’orient est muet sur les faits aériens… Le général Sarrail envoie même des directives aux unités terrestres en retraite leur recommandant de lancer des reconnaissances par des détachements terrestres ! L’expédition vers le Vardar se termine le 19 décembre 1915 avec le retour à Salonique des dernières troupes.

L’escadrille C 89 S a de son côté quitté Gjevgueli le 10 décembre pour le terrain de Topcin (en aval du Vardar), dans le périmètre du camp retranché de Salonique. Les troupes germano-bulgares ne s’en approchent pas mais restent à la frontière grecque. C’est là que commence une nouvelle guerre pour les escadrilles françaises, faite de raids chez l’ennemi en survolant un no-man’s-land occupé par des troupes grecques neutres. La C 89 (dont le "S" disparait des documents officiels) y participera activement d’autant plus qu’elle reçoit à partir de février 1916 des bimoteurs Caudron G 4, appareils disposant d’un long rayon d’action et qui vont devenir sa dotation standard. L’escadrille se spécialise ainsi dans les reconnaissances lointaines au cours desquelles les Caudron lancent quelques obus sur leurs objectifs. Les combats s’intensifient en mai 1916 quand les troupes de l’Entente, sorties progressivement de Salonique, entrent au contact des troupes germano-bulgares ce qui conduit à la création d’un front continu : la C 89 S, renommée C 389 en juin, gagne le terrain d’Avret Hissar à l’Est du lac Amatovo. Les escarmouches avec les appareils de reconnaissance allemands ne sont pas rares mais l’aviation ennemie reçoit bientôt des monoplans de chasse Pfalz E et Fokker Eindecker : 6 juin 1916, l’équipage MdL Bernarjuzan (pilote) et Officier administratif de 2eme classe Jules Vaisse se fait attaquer par un Fokker Eindecker au dessus de Kilindir au cours d’une mission de reconnaissance – l’avion ennemi est repoussé par la mitrailleuse du Caudron. Le 21 juin 1916, le même équipage aperçoit deux avions de reconnaissance ennemis et n’hésite pas à partir à l’attaque : il se fait lui-même surprendre par un chasseur dont le tir blesse le pilote, obligé de quitter le combat. Le capitaine Fernand Vigouroux, qui dirige l’escadrille depuis le 15 novembre 1915, saisit l’occasion pour demander une décoration pour l’équipage, notant amèrement que son escadrille qui a participé aux premiers combats de l’armée d’orient n’a jamais reçu la moindre décoration ni citation pour ses équipages… L’officier administratif de 2e classe Jules Vaisse n’aura que peu le temps de profiter de sa décoration. Le 26 juillet 1916 il repart au combat sur le Caudron G 4 n°1495 avec un nouveau pilote, le sergent Germain Leblond. Les deux hommes rencontrent un appareil ennemi qu’ils attaquent aussitôt : l’avion ennemi est vu piquant désemparé, poursuivi et mitraillé par le Caudron. C’est alors que la DCA ennemie entre en action et un shrapnel est vu éclatant sur le poste de pilotage. Leblond, blessé, se dirige alors vers ses lignes, quand un tir de mitrailleuse au sol le touche de nouveau. Il a la force de conduire son appareil sur un centre de ravitaillement français pour se poser, mais expire à l’atterrissage – l’avion pique et s’écrase à faible altitude. Jules Vaisse se dégage lui-même des décombres, et part secourir son pilote éjecté par le choc, avant de succomber à son tour victime d’un traumatisme crânien.

En septembre 1916, suite à l’offensive franco-serbe vers Monastir vers l’intérieur des terres à l’ouest de Salonique, la C 389 est retirée du secteur du Vardar pour gagner les montagnes de l’Ouest, atteignant après étapes le terrain de Sorovicevo (à 15 km au Nord-Est de Florina) le 19 septembre, puis gagnant Boresnica (à l’Est de Florina) le 5 décembre. Bien que faisant partie du Commandement des Armées Alliées (CAA) créées le 21 octobre, l’escadrille C 389 opère de concert avec les escadrilles de l’Armée Française d’Orient (AFO) opérant dans le secteur de Monastir. Ses Caudron G 4, qui atteignent la limite de leur vie opérationnelle, sont progressivement remplacés par des Farman F 40 et F 60 accompagnés d’une poignée de chasseurs Nieuport d’escorte. La chasse allemande, considérablement renforcée, attaque en groupe les avions français dont ceux de la C 389, touchant un Caudron le 9 janvier (pilote blessé) et abattant un Farman le 12 février (pilote tué, observateur grièvement blessé). En contrepartie, le 20 février 1917, le MdL Domicent à bord d’un des Nieuport d’escorte remporte la seule victoire homologuée de l’escadrille en abattant un Albatros à Kaljani, au sud-est de Prilep.

En juin 1917, la C 389, renommée escadrille 505, quitte le secteur de Monastir pour participer à l’expédition d’Athènes où des troupes françaises exécutent une démonstration de force en Grèce centrale pour contraindre le Roi Constantin 1er, favorable aux allemands, à l’abdication. Si la Grèce centrale est sécurisée sans trop de heurts, de courts mais violents combats ont lieu dans Athènes entre les soldats français et les partisans du Roi. Celui-ci abdique le 12 juin au profit de son 2ème fils Alexandre – la Grèce désormais entièrement dirigée par le premier ministre Eleftérios Venizélos entre ensuite en guerre aux côtés de l’entente contre les Empires Centraux. L’escadrille 505 stationne pour sa part pour moitié à Larissa (Thessalie) et pour moitié à Lamia (Grèce centrale). Un de ses pilotes, le MdL Pierre Chichet, se souvient de cette expédition :  « J’ai été désigné pour aller mettre Constantin à la porte. A l’époque j’étais jeune et fier comme Artaban… Arrivé à Larissa, je rentre dans un bistro et vois une peinture du roi Constantin. J’ai fait venir le patron et je lui ai dit « Foutez ça en l’air ! ». Le patron s’est exécuté et a mis à sa place le portrait de Venizélos, qui était tout prêt ! » Il participe au défilé de la victoire avec son avion sur Athènes, et se défile ensuite du commandant local qui lui ordonnait de rester pour rentrer directement en vol à sa base. L’occupation n’allait pas s’éterniser : dès le 20 juin 1917, le commandant Denain ordonne le transfert de ses deux chasseurs Nieuport stationnés à Larissa vers le secteur de Monastir pour y renforcer l’aviation de l’AFO qui combat toujours durement. Le reste de l’escadrille suit et continue de participer aux combats de ce secteur pendant l’été 1917, en recevant des bombardiers AR1 vers l’automne dont quatre d’entre eux effectuent un raid sur Prilep le 16 octobre 1917 – deux seront endommagés par la chasse allemande toujours très mordante ; un AR sera perdu avec son équipage un mois plus tard par la DCA au cours d’un raid sur Kanatlarci, au Sud-Est de Prilep.

A une date indéterminée située vraisemblablement à la fin de l’année 1917, l’escadrille 505 retourne sur le secteur du Vardar sous la dépendance du CAA en ralliant le terrain de Gorgop qu’elle partage avec l’escadrille 502 puis l’escadrille de chasse franco-grecque 531 créée en avril 1918. L’aviation française regagne une certaine supériorité aérienne et les pertes au combat sont désormais limitées (un AR abattu par la DCA le 28 juin 1918). L’escadrille 505 participe à l’offensive finale qui enfoncera le front germano-bulgare en septembre 1918 en étant rattachée à la 2ème armée serbe, attaquant de nombreux objectifs au sol sur les montagnes au centre du front. La guerre se termine rapidement après cette offensive-éclair mais les aviateurs doivent combattre un nouvel ennemi : l’épidémie de grippe espagnole, qui touche très durement l’armée d’orient et tue deux pilotes de la 505, dont son commandant le capitaine Léon Michaud qui décède le jour de l’armistice en Orient, c'est-à-dire le 1er novembre 1918.

L’escadrille 505 ne sera cependant pas dissoute dans l’immédiat puisqu’elle partira avec un détachement français occuper la ville de Constantinople. Elle s’y trouve encore en septembre 1919, où elle perd un avion et son équipage suite à un accident – sa dissolution intervenant vraisemblablement peu après, à l’évacuation des troupes françaises d’occupation.

 

Carte de la zone d'opérations

 

Lieux de stationnements


Appellations successives

Périodes des différents stationnements

 

Types d'avions utilisés

Commandants de l'escadrille

Numéros des avions connus


 

Morts: en rouge / Blessés et indemnes : en jaune



 

 

 

 

Décorations

Pas de décoration collective pour l'escadrille 505.

 

 

 

Les hommes

Les pilotes de l'escadrille C 389 en 1916 - Le Cal Jean Arcaute est à l'extrême gauche - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Francis Arcaute, son neveu que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agandir

Sergent Gustave Gauthier photographié, aux cotés de son Nieuport 21, sur le terrain de Boresnica en mai 1917 - Il porte la Médaille Militaire et la Croix de guerre 14-18 - Photo Gustave Gauthier transmise par son fils Michel que je remercie pour son aide.

Sgt Gustave Gauthier - Né le 8 mars 1892 à Condat-Bersac (Dordogne) - Avant guerre commercant résidant à Kaolak (Sénégal) - Appelé au 16ème bataillon de l'AOF, colonne du Cameroun, le 1er septembre 1913 - Nommé caporal, le 27 novembre 1914 - Muté au 7ème Colonial, le 3 juillet 1915 - Muté au 42ème colonial, le 7 décembre 1915 - Médaille Militaire, le 9 mars 1915 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 7 février 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3535 à l'école d'aviation militaire de Buc, le 24 mai 1916 - Insigne de pilote aviateur n° 793 décerné à l'école de Buc vers le 24 mai 1916 - Ecole d'aviation militaire d'Avord (stage de perfectionnement) du 26 mai au 1er juillet 1916 - Ecole du tir aérien de Cazaux du 3 au 28 juillet 1916 - Ecole d'aviation militaire de Pau (stage chasse) du 3 au 24 août 1916 - Pilote de l'escadrille 505 du 1er octobre 1916 au 18 juillet 1917 - Nommé sergent, le 21 novembre 1916 - Une citation à l'ordre de l'aéronautique, le 12 janvier 1917 - Nommé Adjudant, le 14 juillet 1917 - Une citation à l'ordre du corps d'armée, le 1er juin 1917 - Pilote de l'escadrille 506, le 18 juillet 1917 - Griévement blessé par la DCA entre le 18 et le 21 juillet 1917 - Hôpital puis convalescence en France jusqu'au 24 décembre 1917 - Réformé du personnel navigant en raison de la blessure reçue, le 18 mai 1918 - Maintenu en service auxiliaire - Inapte définitif à faire campagne - Nommé adjudant-chef, le 31 août 1918 - Affecté comme contrôleur au 1er groupe d'aviation de Saint-Cyr, le 18 septembre 1918 - Démobilisé, le 5 avril 1919 - En juin 1944, appartient au bataillon Pierrot, Dordogne Sud, Colonne Driant - Démobilisé le 31 janvier 1945.

* Caporal à la Compagnie Européenne de Marche de la Colonne du Cameroun : "au cours du combat du 26 novembre 1914, tout le personnel européen de la section de mitrailleuses ayant été mis hors de combat dès le début de l'action, s'est proposé pour faire fonctionner une pièce, y a réussi malgré un feu violent, a reçu 2 blessures et est retourné au feu dès qu'il a été pansé. A continué à servir la pièce jusqu'à ce que des projectiles ennemis l'aient mise hors de combat; a reçu une 3° blessure à la main gauche..."

Slt Fernand Charles Léon Rémont - Né le 5 avril 1892 à Reims (Marne) - Fils d'Emile Alphonse Rémont et de Victorine Félicie Meunier - Domiciliés au 17, rue R. Simon à Reims (Marne) - Profession avant guerre Dessinateur en tissus - Classe 1912 - Recrutement de Reims (Marne) sous le matricule n° 1952 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 132ème régiment d'infanterie, le 14 mai 1910 - Nommé Caporal, le 25 septembre 1911 - Nommé Sergent, le 8 novembre 1912 - Fin d'engagement et envoyé dans la disponibilité, le 14 mai 1913 - Rappelé à l'activité au 132ème régiment d'infanterie, par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Domicilié au 23bis rue Gambetta à Reims (Marne), à compter du 9 juillet 1914 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 2 janvier 1915 - Citation n° 73 à l'ordre du corps d'armée, en date du 1er mai 1915 - Blessé par un éclat d'obus à l'avant bras gauche à Rupt-en-Woëvre, le 16 juillet 1915 - Evacué sur un hôpital, puis convalescence du 16 juillet 1915 au 22 mai 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 25 novembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 22 mai 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4061 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 28 juillet 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 1er octobre 1916 - Parti à Lyon-Bron avant affectation à l'armée d'Orient, le 13 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 389 du front d'Orient (future escadrille BR 505) du 29 décembre 1916 au 4 avril 1917 - Pilote de l'escadrille F 385 du front d'Orient (future escadrille BR 502) du 4 avril au 27 avril 1917 - Citation n° 45 à l'ordre de la brigade, en date du 23 mai 1917 - Participe à la mission d'Otrante du 28 avril au 6 septembre 1917 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre temporaire, le 10 août 1917 - Rapatrié d'Orient pour maladie (paludisme), le 6 septembre 1917 - Hospitalisé et convalescence, jusqu'au 15 novembre 1917 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 25 novembre 1917 - Pilote du GDE du 15 novembre au 9 décembre 1917 - Lâché sur Breguet 14B2, le 6 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille BR 107 du 9 décembre 1917 au 18 mai 1918 - Rentre de stage Breguet 14 B2, le 9 décembre 1917 - Légérement blessé par une balle explosive au niveau du dos au cours d'un combat aérien contre trois Albatros, le 29 mars 1918 - N'a pas été hospitalisé pour cette blessure - Affecté au quartier général de l'aéronautique de la 3ème armée, le 18 mai 1918 - Citation n° 268 à l'ordre de l'aéronautique du GQG, en date du 21 mai 1919 - Evacué sur le dispensaire antipaludisme de Paris, le 21 juin 1918 - Affecté au service de fabrication de l'aviation (SFA), le 6 août 1918 - Affecté à la section technique aéronautique (STAé), le 1er février 1919 - Démobilisé, le 8 septembre 1919 - Domicilié au 2, avenue Sainte-Anne à Asnière-sur-Seine (Hauts-de-Seine), à compter du 8 septembre 1919 - Profession, à partir de 1920, Publiciste - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 12ème régiment d'aviation de bombardement, le 22 juin 1920 - Passé à la réserve de l'aéronautique, le 20 juin 1923 - Affecté au 11ème régiment d'aviation, le 20 janvier 1928 - Domicilié au 68, rue Maistre à Paris 18ème (75), à compter du 14 décembre 1932 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation 11/38, le 1er octobre 1934 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 71, le 5 août 1935 - Affecté à la base aérienne de Toulouse comme cadre navigant, le 1er décembre 1936 - Placé en position de non disponibilité par mesure disciplinaire pour une période d'une année, à compter du 27 novembre 1937 - Maintenu au bataillon de l'Air 101 - Rayé des cadres, le 14 mai 1938 - Réintégré dans le corps des officiers de réserve de l'Air comme cadre sédentaire, le 29 mars 1940 - Nommé officier honoraire du personnel navigant, le 22 juillet 1947 - Photo de 1940 transmise par la famille - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille 502 d'Orient - CCC de l'escadrille BR 107 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Marne - JORF - Dernière mise à jour : 9 avril 2021.

* Citation n° 73 à l'ordre du corps d'armée, en date du 1er mai 1915 : "Alors que la tranchée occupée par sa section était contre-attaquée furieusement, a réussi malgré les pertes éprouvées, à maintenir ses hommes en place grpace à sa bravoure, son énergie et sa tenacité."

* Citation n° 41 à l'ordre de la brigade, en date du 23 mai 1917 : "Pilote plein d'entrain et d'allant, a montré, depuis son arrivée à l'escadrille, les plus belles qualités d'ardeur et de sang-froid. A eu un combat très dur forçant l'ennemi à abandonner la lutte."

* Citation n° 268 à l'ordre de l'aéronautique du GQG, en date du 21 mai 1919 : "Excellent officier qui, après s'être distingué dans l'opération du corps d'armée, s'est de suite affirmé pilote de bombardement remarquable. Malgré une santé très délicate, a fourni un magnifique effort dans les mois de mars et avril 1918, soutenant au cours de ses missions de très durs combats. Le 29 mars, en particulier en rentrant avec son avion criblé de balles, lui-même légèrement blessé après avoir tenu victorieusement tête à trois Albatros de chasse très mordant et désemparé l'un de ses adversaires."

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Fernand Rémont au 12ème régiment d'aviation, en date du 16 juin 1920 : "Bon officier. Malgré un état de santé souvent précaire, a fait preuve d'allant et de bravoure. Trois citations. Deux blessures."

 

Photo de Adj René Ménard

Adj René Gaston Arthur Ménard - Né le 13 août 1895 au Havre (Seine-Maritime) - Fils de Jean Ménard (bonnetier) et de Rose Pessiot - Profession avant guerre Aviateur civil - Classe 1915 - Recrutement du Havre (Seine-Maritime) sous le matricule n° 2100 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 2ème groupe d'aviation, le 7 septembre 1914 - Rejoint le 2ème groupe d'aviation à Lyon-Bron, le 12 septembre 1914 - Mécanicien de la RGAé - Passé élève pilote à l'école militaire d'aviation de Buc, le 8 mars 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1075 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 14 juin 1915 - Pilote de l'escadrille C 42 du 1er juin au 1er octobre 1915 - Nommé Caporal, le 15 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille C 89 de l'armée d'Orient (future escadrille BR 505) du 1er octobre 1915 au 3 janvier 1916 - Nommé Sergent, le 10 octobre 1915 - En Serbie du 10 octobre 1915 au 1er août 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'aéronautique de l'armée d'Orient, le 29 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille N 87 de l'armée d'Orient (future escadrille BR 523) du 3 janvier au 10 août 1916 - Rapatrié en France, le 10 août 1916 - Pilote de l'escadrille MF 14 du 17 août au 23 novembre 1916 - En mission à l'escadrille F 59, le 17 octobre 1916 - Blessé au cours d'un accident d'avion, le 23 novembre 1916 - Evacué sur l'hôpital d'évacuation 2/14 de Bruyères, le 11 décembre 1916 - Hospitalisé jusqu'au 2 janvier 1917 - Pilote de la GDE du 10 au 17 janvier 1917 - Pilote du CRP du 17 janvier au 3 février 1917 - Nommé Adjudant, le 23 mars 1918 - Inapte deux mois pour entorse du pied droit avec arrachement de l'extrémité inférieur du tibia et du péronné avec atrophie musculaire et raideur articulaire par la 5ème commission de réforme de la Seine, le 3 février 1917 - Inapte deux mois pour fracture du péroné droit par la 5ème commission de réforme de la Seine, le 11 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 395 (future escadrille SPA 461) du 7 mai 1917 au 18 août 1918 - Moniteur de l'école de Cazaux du 18 août 1918 au 10 août 1919 - Brevet métallique de pilote d'hydravion n° 788 obtenu à l'école d'aviation maritime de Saint-Raphael, le 22 mai 1919 - Rengagé pour six mois, le 19 septembre 1919 - En mission en Argentine - Embarqué le 10 août 1919 - Débarqué en Argentine, le 29 août 1919 - En mission de propagande au profit de l'aéronautique française en Argentine du 30 août 1919 au 28 février 1920 - Embarqué, le 1er mars 1920 - Débarqué, le 19 mars 1920 - Démobilisé, le 20 mars 1920 - Affecté, dans la réserve, le 34ème régiment d'aviation d'observation du Bourget-Dugny, le 1er août 1920 - Domicilié à Olivos près de Buenos-Aires (Argentine), à compter du 9 décembre 1921 - Affecté, dans la réserve, aux troupes de l'Afrique Occidentale à Dakar, le 1er mai 1921 - Marié avec Mlle Eugénie Augustine Louise Pain à la mairie du 6ème arrondissement de Paris, le 24 juin 1922 - Domicilié chez Mme Mallot au 4, rue Clément à Paris, à compter du 11 août 1922 - Affecté, dans la réserve, au 3ème groupe d'aviation d'observation de Beauvais - A effectué une période de réserve au 3ème régiment d'aviation de Beauvais du 21 août au 4 septembre 1922 - Profession pilote d'avion de transports publics - Domicilié à Cepoy, commune de Montargis, à compter du 27 décembre 1923 - A effectué une période de réserve au 3ème régiment d'aviation de Beauvais du 5 au 19 mai 1924 - Domicilié au château de Mocques à St-Martin-sur-Nohain, à compter du 11 septembre 1924 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique - A effectué une période de réserve au centre d'entrainement aérien des réserve d'Orly du 1er au 15 mai 1925 - Domicilié au 17, rue des Lilas à Paris 19ème - Victime d'un accident aérien, le 20 janvier 1926 - Le moteur de l'avion, qu'il pilotait, a pris feu - Il a réussi à atterrir malgré les flammes qui l'entouraient et à sauver ses passagers - Malheureusement, il a conservé de graves séquelles des brulûres qui l'ont touché ce jour là - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 10 février 1926 - Domicilié au 12, rue Levert à Paris 20ème, à compter du 4 février 1928 - Déclaré Combattant volontaire, le 25 juin 1930 - Médaille commémorative serbe de la Grande Guerre n° 233, en date du 3 juin 1931 - Domicilié rue du Port à Verberie, commune de Pont-St-Maxence (Oise), à compter du 13 février 1932 - Réformé définitif par la commission de réforme de Compiègne, le 22 févier 1932 - Domicilié au 127, rue du Ranelagh à Paris 16ème (été) et 275 promenade des Anglais à Nice (hiver), à compter du 20 janvier 1935 - Croix du Combattant volontaire, le 28 juin 1935 - Dégagé de toutes obligations militaires, le 7 septembre 1942 - Totalise 1.380 heures de vol dont 12h15 en temps de paix - Domicilié rue de l'Union à Monflanquin (Lot-et-Garonne), à compter du 24 juin 1958 - Médaille Militaire, en date du 2 mars 1959 - Décédé au 102, reu Ourcq à Paris 19ème, le 21 mars 1967 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 2523) de la ville du Havre (Seine-Maritime) - Fiche d'état-civil - PAM - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Seine-Maritime - CCC de l'escadrille BR 505 du front d'Orient - CCC de l'escadrille F 14 - LO - Avis de décès - Dernière mise à jour : 22 février 2024.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'aéronautique de l'armée d'Orient, le 29 janvier 1916 : "S'offre toujours pour les missions périlleuses qu'il mène à bonne fin grâce à son sang-froid."

Sgt Gustave Gauthier, pilote de l'escadrille 505, photographié aux cotés de son Nieuport 21 sur le terrain de Boresnica en mai 1917 - Photo Gustave Gauthier transmise par son fils Michel que je remercie pour son aide.

La tente occupée par le sergent Gustave Gauthier (à gauche) et le maréchal des Logis François de l'Hermitte, pilotes de l'escadrille 505, sur le terrain de Larissa en juin 1917 - Photo Gustave Gauthier transmise par son fils Michel que je remercie pour son aide.

Les hommes

Les navigants de la 505 photographiés dans le village de Boresnica, en juin 1917 - Le Sgt Gustave Gauthier est le 2ème à partir de la gauche - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Gustave Gauthier transmise par son fils Michel que je remercie pour son aide.

Adj Lucien Domicent - pilote de l'escadrille 505 - Brevet de pilote militaire n° 3154 en date du 1er avril 1916 - Photo Gustave Gauthier transmise par son fils Michel que je remercie pour son aide.

Adj Jean Arcaute - Né le 5 août 1890 au 47, rue de Révol à Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques) - Fils de Jean-Pierre Arcaute (marchand de vins) et de Jeanne Saradar (ménagère) - Profession avant guerre aide-contremaître dans une tannerie - Classe 1910 - Recrutement de Pau (Pyrénées-Atlantiques) sous le matricule n° 1211 - A bénéficié d'un sursis pour l'année 1911 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 1er groupe d'aéronautique de Lyon-Bron, le 10 octobre 1912 - Nommé Caporal, le 11 novembre 1913 - Affecté au 1er groupe d'aviation, le 28 novembre 1913 - Remis au grade de soldat de 2ème classe, sur sa demande, le 29 septembre 1914 - Affecté comme mécanicien au 3ème groupe à l'école d'aviation militaire de Pau - Affecté comme mécanicien à l'école d'aviation militaire de Dijon - Mécanicien de l'escadrille BL 10 - Mécanicien affecté au CRP - Envoyé à l'école d'aviation de Pau pour effectuer sa formation élémentaire d'élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 1851 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 23 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille C 89 / C 389 du front d'Orient (future escadrille 505) du 22 novembre 1915 au (après le 4ème trimestre 1916) - Nommé Caporal, le 2 mars 1916 - En décollant de Salonique, a rejoint la capitale roumaine, Bucarest, via Sofia en survolant les lignes ennemies, pour y porter des ordres, soit un périple de 1150 km dont 800 km sur les territoires occupés par l'ennemi - A été décoré de la Vertu militaire roumaine - Citation à l'ordre de l'aéronautique en juin 1916 - En subsistance au Parc d'aviation du 1er juillet au 2 août 1916 - Nommé Sergent, le 1er juillet 1916 - Citation à l'ordre de l'armée en septembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 octobre 1916 - En subsistance au parc d'aviation, le 1er novembre 1916 - En convalescence jusqu'au 4 septembre 1917 - Pilote du GDE du 4 au 21 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille C 224 / BR 224 du 21 septembre 1917 au 22 novembre 1918 - Nommé Adjudant, le 21 septembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 février 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 mai 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, le 20 septembre 1918 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, le 9 octobre 1918 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre temporaire, le 17 novembre 1918 - Médaille de la bravoure de Belgique - Pilote de l'escadrille BR 231 du 26 novembre 1918 au 2 mars 1919 - Pilote de l'escadrille BR 35 du 2 mars au 1er juillet 1919 - En mission du 16 au 25 avril 1919 - Démobilisé, le 23 août 1919 - Pilote d'essai de la Société d'aviation SIA - Domicilié à la maison SIA à Angers (Maine-et-Loire), à compter du 23 août 1919 - Domicilié au 48, faubourg Poissonnière à Paris (75), à compter du 29 novembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation d'observation, le 25 mai 1921 - A effectué une période de réserve au 31ème régiment d'aviation du 12 au 26 septembre 1921 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 18 novembre 1922 - Pilote de la société Latécoère à Toulouse (Haute-Garonne) - A été un des premiers pilotes a réaliser le trajet Toulouse-Casablanca - Sera plus tard chef des centres de Dakar, Bron et Bordeaux - Affecté, dans la réserve, au 36ème groupe d'aviation de Pau, le 1er avril 1923 - Nommé Lieutenant de réserve, le 9 octobre 1924 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 8 novembre 1926 - A effectué une période de réserve au 36ème groupe d'aviation du 1er au 15 mars 1928 - A effectué une période de réserve supplémentaire au 36ème groupe d'aviation du 2 au 16 avril 1929 - A effectué une période de réserve au centre de mobilisation d'aviation n° 36 du 1er au 15 octobre 1930 - Placé en "Affectation spéciale" au titre du gouvernement militaire de Paris, le 23 décembre 1930 - A effectué une période de réserve supplémentaire au centre de mobilisation d'aviation n° 36 du 26 juin au 1er juillet 1931 et 5 au 13 juillet 1931 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1931 - A effectué une période de réserve supplémentaire au centre de mobilisation d'aviation n° 36 du 12 au 26 septembre 1932 - Rayé de l'affectation spéciale et réintégré au centre de mobilisation d'aviation n° 71, le 17 décembre 1932 - A effectué une période de réserve supplémentaire au centre de mobilisation d'aviation n° 36 du 1er au 6 septembre 1933 - S'est entrainé et a réalisé 10h35 de vol au centre des réserves d'Orly en 1934 - A conçu un estimateur de vitesse et une grille de dérive pour régler les problèmes posés par la navigation à l'estime - Domicilié à San Mardi Viléo à Praia dans les Iles du Cap Vert Calseta, à compter du 30 mars 1935 - Proposé pour le maintien dans les cadre avec pension d'invalidité temporaire de 10 % pour séquelles de paludisme avec insuffissance hépatique par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 8 octobre 1936 - Pension temporaire de 10 % accordée du 8 octobre 1936 au 7 octobre 1938 - A accompli une période d'exercices volontaire à la 101ème escadre du 27 janvier au 15 février 1936 - Affecté à la base aérienne de Toulouse-Francazal, le 1er décembre 1936 - Classé comme "Cadre navigant pilote", le 2 février 1937 - Croix de 3ème classe des services aériens volontaires, le 21 avril 1937 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 7 mai 1937 - Nommé Commandant de réserve, le 9 juin 1937 - A effecté une période d'exercices volontaires à la 23ème escadre du 19 au 27 mai et du 16 au 21 juin 1937 - Maintenu dans le cadre navigants des officiers de réserve de l'Air, le 25 novembre 1937 - Décédé à Pau, le 29 avril 1938 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 123) de la ville d'Oloron-Ste-Marie (Pyrénées-Atlantiques) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Pyrénées-Atlantiques - CCC de l'escadrille C 89 / C 389 / 505 - CCC de l'escadrille C 224 / BR 224 - CCC de l'escadrille BR 231 - CCC de l'escadrille BR 35 - JORF - Journal "Le Patriote des Pyrénées" - Journal "Les Jeunes" - Revue "Les Ailes" - Dernière mise à jour : 14 janvier 2022.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Jean Arcaute, pilote à l'escadrille C 389, en date du 7 octobre 1916 : "Pilote de premier ordre. Bravoure et conscience au-dessus de tout éloge. A exécuté en Orient de nombreuses reconnaissances à l'intérieur des lignes ennemies et contribué à établir la plupart des photographies des organisations défensives bulgares sur le front de (censuré). Nombreux bombardements dont plusieurs difficiles et à grande distance."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Jean Arcaute, pilote à l'escadrille BR 224, en date du 6 février 1918 : "Pilote des plus hardis, faisant sans cesse preuve de la plus merveilleuse bravoure en exécutant de nombreuses reconnaissances photographiques à longue portée. Entre autres le (censuré) où il en a exécuté deux très éloignées le même jour. Le (censuré), ayant eu son avion criblé d'éclats d'obus tout autour de lui, au passage des lignes, n'en termina pas moins sa mission poussant loin en territoire ennemi et en rapportant les plus remarquables renseignements photographiques."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Jean Arcaute, pilote à l'escadrille BR 224, en date du 7 mai 1918 : "Pilote photographe hors de pair, modèle d'audace et h'abileté. A exécuté jusqu'à deux fois par jour, dans un secteur très dangereux, des missions éloignées, et a rapporté chaque fois de précieux renseignements malgré les combats violents qu'il dut livrer aux patrouilles ennemies."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Jean Arcaute, pilote à l'escadrille BR 224, le 9 octobre 1918 : "Pilote photographe hors de pair, modèle d'audace et d'habileté. A exécuté jusqu'à deux fois par jour, dans un secteur très dangereux, des missions éloignées, et a rapporté chaque fois de précieux renseignements, malgré les combats violents qu'il dut livrer aux patrouilles ennemies."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Jean Arcaute, pilote à l'escadrille BR 224, le 20 septembre 1918 : "pilote photographe, spécialiste des missions éloignées et des grands raids accomplis parfois, à plus de 100 kilomètres chez l'ennemi. A donné au cours de leur exécution les plus magnifiques preuves d'énergie et de courage. Le 28 juin, au cours d'une reconnaissance, a tenu tête à 4 avions ennemis et, manœuvrant avec le plus grand sang-froid, a permis à son observateur d'en abattre un dans ses lignes. Une blessure. Cinq citations."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Jean Arcaute, pilote au 36ème groupe d'aviation, en date du 8 novembre 1926 : "13 ans de services, 5 campagnes. A accompli une période d'entrainement aérien volontaire. A été blessé et cité."

* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du Cne Jean Arcaute, en date du 7 mai 1937 : "24 ans de services, 4 campagnes. A été blessé et cité. Chevalier de la Légion d'Honneur du 8 novembre 1926. A accompli dix périodes d'entrainements aérien volontaires."

 

Photo du Ltt Paul Antoni  

Ltt Paul Marius Philippe Antoni - Né le 6 mars 1894 à Port Terrefick (Suez-Egypte) - Fils de Louis Antoni et Berthe Joséphine Sirven - Domiciliés 18, rue des Fossés St-Jacques à Paris (75) - Profession avant engagement étudiant - Classe 1912 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine, sous le matricule n° 660 - Engagé volontaire pour 3 ans, à compter du 17 octobre 1913 - Affecté au 12 ème régiment cuirassiers, le 23 octobre 1913 - Nommé Brigadier, le 21 avril 1914 - Une citation à l'ordre du 12ème régiment de Cuirassiers, en date du 19 août 1914 - Nommé Aspirant, le 24 décembre 1914 - Détaché à l’école d'aviation de Pau, le 5 août 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 5 août 1915 - Affecté à l’École de Buc, le 9 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1652 obtenu sur Caudron G III à l’école d’aviation militaire de Buc, le 23 septembre 1915 - Brevet de pilote civil n° 2393 délivré par l’Aéroclub de France, le 15 septembre 1915 - Pilote de l’escadrille C 89 S (future 505) de Salonique du 11 octobre 1915 au 13 juin 1916 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'aéronautique de l'armée d'Orient, en date du 29 janvier 1916 - En subsistance au dépôt du 2ème groupe d’aviation d'Orient à compter du 13 juin 1916 - Pilote du GDE du 30 juin au 5 juillet 1916 - Pilote de l’escadrille C 6 du 17 juillet 1916 au 12 mai 1918 - Une citation à l'ordre du 18ème corps d'armée, en date du 12 septembre 1916 - Military Cross britannique, le 1er mars 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 4 avril 1917 - Blessé par balle à la jambe gauche par un tir d'infanterie, le 9 mai 1917 - Evacué sur l'hôpital de Coulandon - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 10 juin 1917 - Pilote de l’escadrille R XI 239 du 13 mai au 4 juin 1918 - Nommé Adjoint technique du GC 22 du 4 juin au 9 juin 1918 - Pilote de l’escadrille SPA 92 du 9 juin au 23 août 1918 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 28 juin 1918 - Blessé par balle en combat aérien à la jambe droite, le 27 juillet 1918 - Contraint d'atterrir dans les premières lignes françaises, dans les environs de Marfaux - Evacué sur l’hôpital puis convalescence jusqu'au 4 octobre 1918 - Citation n° 1331 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 8 août 1918 - Pilote de l’escadrille SPA 92 du 4 octobre au 1er novembre 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, au sud de Château-Porcien (Ardennes), le 1er novembre 1918 - Paul Antoni repose tombe n° 205 de la Nécropole Nationale de Rethel - Sources : Bulletin de naissance - Etats de services - Pam – MpF – LO - JORF - CCC 505 - CCC C 6 - CCC R XI 239 - CCC SPA 92 - Bailey/Cony - Dernière mise à jour 24 mai 2015 - Rédaction Albin Denis et Olivier Tattu que je remercie pour son aide.

* Une citation à l'ordre du 12ème régiment de Cuirassiers, en date du 19 août 1914 : "Avec un autre brigadier et deux cavaliers,voyant le Ltt de Balose, grièvement blessé, sont allés spontanément se mettre à ses côtés pour le protéger par leur feu et permettre son évacuation."

* Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'aéronautique de l'armée d'Orient, en date du 29 janvier 1916 : "Pilote énergique et plein d'allant. Possède à son actif plusieurs belles reconnaissances en territoire bulgare."

* Citation à l'ordre du 18ème corps d'armée, en date du 12 septembre 1916 : "Pilote plein d'allant et de courage. A assuré à plusieurs reprises en combattant la défense des avions qu'il escortait. le 24 avril 1916, alors qu'il protégeait une mission photo, a mis complétement hors de combat un Fokker, le forcant à atterrir dans ses lignes, lui même ayant son appareil gravement endommagé par le tir de son adversaire."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Paul Marius Philippe Antoni, pilote à l'escadrille C 6, en date du 10 juin 1917  : "Excellent pilote courageux et habile, qui s'est particulièrement distingué par son entrain et son sang froid dans les combats d'avril et mai 1917. Blessé grièvement, le 9 mai 1917, au cours d'une liaison d'infanterie, a réussi grâce à sa remarquable énergie, a terminer sa mission et à rentrer normalement dans nos lignes. Trois fois cité à l'ordre."

Citation n° 1331 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 8 août 1918 : "Pilote de chasse d'une rare audace, plein d'entrain, d'une xemple superbe pour tous ses camarades. A livré de nombreux combats au cours de l'offensive allemande. Le 25 juillet 1918, chargé d'assurer la protection d'avions d'observation, a soutenu contre quatre avions de chasse ennemis un dur combat. Sérieusement blessé à la jambe droite et son avion gravement endommagé, n'a du qu'à son endurance de pouvoir ramener son appareil jusqu'à nos premières lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée à titre posthume du Ltt Paul Marius Philippe Antoni, du 12ème régiment de cuirassiers, pilote à l'escadrille SPA 92, en date du XXX : "Officier de très grande valeur. Pilote de chasse faisant l'admiration de tous par sa bravoure, son ardeur toujours égale et l'élévation de ses sentiments. Tombé glorieusement, le 1er novembre 1918."

 

Photo du Sgt Achille Bonneville

Sgt Achille Bonneville - Né le 7 mars 1893 au n° 1, rue Dézobry à Saint-Denis (Seine-St-Denis) - Fils d'Armand Emile Bonneville (marchand-boucher) et de Pauline Eugènie Marie Adolphine Laby (marchande-bouchère) - Domicilié au 29, rue du Chemin de Fer à Saint-Denis (Seine-St-Denis) - Profession avant guerre Boucher - Classe 1913 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 4065 - Appelé pour effectuer son service miliraire, au titre du 17ème régiment d'infanterie, le 27 novembre 1913 - Blessé par balle au pouce de la main droite au Donon (Vosges), le 20 août 1914 - Evacué sur l'hôpital de Vichy (Allier) du 21 août au 1er septembre 1914 - Nommé Caporal, le 29 janvier 1915 - Blessé par balle à la main droite et par un éclat d'obus à la fesse gauche à Lorette (Pas-de-Calais), le 10 mai 1915 - Evacué de l'hôpital auxiliaire de Paris du 11 mai au 20 juillet 1915 - Affecté au 158ème régiment d'infanterie, le 11 octobre 1916 - Nommé Sergent, le 16 novembre 1916 - Affecté au 163ème régiment d'infanterie, le 30 novembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote (à la fin 1917) - Brevet de pilote militaire n° 11.992 obtenu à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, le 8 mars 1918 - Pilote du GDE du 9 mars au 30 juin 1918 - En Orient du 30 juin 1918 au 2 avril 1919 - Pilote des escadrilles BR 505 et SPA 506 du front d'Orient - Croix de Guerre avec une étoile de bronze - Citation à l'ordre du régiment, en date du 7 mars 1919 - Retour en métropole, le 23 octobre 1919 - Démobilisé, le 29 janvier 1920 - Marié avec Mlle Georgette Jeanne Merlin à la mairie d'Aubervilliers (Seine-st-Denis), le 14 février 1920 - Affecté, dans la réserve, à la 7ème section du 1er groupe d'ouvriers d'aviation, au magasin général d'aviation n° 1 de Romilly-sur-Seine (Aube) - Domicilié au 14, rue des Ecoles à Aubervilliers (Seine-St-Denis), à compter du 21 avril 1920 - Domicilié au 31, rue de Nantes (Loire-Atlantique), à compter du 28 août 1920 - Domicilié au 36, rue Haute à Meulan (Yvelines), à compter du 28 avril 1923 - Maintenu "Service armé" avec pension d'invalidité inférieure de 10 % pour reliquat de paludisme contacté en Orient en 1918, cicatrices sans gêne fonctionnelle de la région fessière gauche, cuisse gauche, pouce droit par la commission de réforme de la Seine, le 8 septembre 1924 - Domicilié au 31, rue de Nantes à Paris 14ème, à compter du 8 septembre 1924 - Médaille Militaire, en date du 12 mars 1928 - A effectué une période d'entrainement volontaire au magasin général d'aviation n° 1 (MGA n° 1) du 17 juin au 1er juillet 1929 - Domicilié au 5, rue Delambre à Paris 14ème, à compter du 6 août 1929 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 27 juin 1930 - A effectué une période volontaire d'exercice, comme pilote d'avion, à la division d'entrainement aérien d'Orly du 18 novembre au 2 décembre 1931 - A effectué une période volontaire d'exercice, comme pilote d'avion, à l'école pratique d'aviation d'Avord du 17 juin au 2 juillet 1933 - Nommé Sergent de réserve, le 17 décembre 1934 - Domicilié au 92, Grande Rue à Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine), à compter du 23 mars 1939 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 17 septembre 1939 - Affecté à la 4ème compagnie du bataillon de l'Air 127, le 17 septembre 1939 - Affecté à la 7ème compagnie du bataillon de l'Air n° 106 à Bordeaux-Mérignac (Gironde), le 28 février 1940 - Démobilisé, le 25 juin 1940 - Décédé à Crosne (Essonne), le 6 février 1986 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 310) de la ville de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) - Fiche matricule du 1er bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris -

* Citation à l'ordre du régiment, en date du 7 mars 1919 : "Très bon gradé, blessé deux fois en accomplissant son devoir."

* Médaille Militaire du Sgt Achille Bonneville, au 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique, en date du 12 mars 1928 : "13 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité."

 

Les avions

Photo oblique de la ville de Salonique - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Francis Arcaute, son neveu que je remercie pour son aide.

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Déchargement des caisses contenant les éléments constitutifs d'avions arrivant de France, le 11 octobre 1915 - A l'arrière plan, la caisse contenant le Caudron G III n° 986 - Cet appareil sera livré à l'escadrille C 89, puis passera à l'escadrille N 91 du front d'Orient - Il sera modifié en double commande, le 1er juin 1916 - Photo Pierre Artur, transmise par Jean-Philippe Dréano, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les manipulations d'une des caisses amenant le Caudron G III n° 986 de France - Tous les avions livrés arrivaient de cette manière car un convoyage par les airs était impensable, étant donné la vitesse des avions de l'époque - Photo Pierre Artur, transmise par Jean-Philippe Dréano, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Caudron G 3 sur le terrain de Topcin, début 1916 - Photo Boric Ciglic que je remercie pour son aide.

Le 1er mécanicien affecté au service du Cal Jean Arcaute pose en compagnie du Caudron G 4 de l'escadrille C 389 - Photo prise sur le terrain de Kilom, sur la route de Salonique à Monastir en avril 1916 - Un 1er mécanicien est affecté au service exclusif d'un pilote - Il le suit dans ses différentes affectations - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Francis Arcaute, son neveu que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Le Cal Jean Arcaute, à gauche, pose en compagnie du Slt Bernard Boutet de Monvel, avec lequel il a fait la mission Salonique-Bucarest - Photo transmise par Francis Arcaute, son neveu que je remercie pour son aide.

Caudron G 4 à moteurs Anzani n° C 9106 affecté à l'escadrille C 389 utilisé par le Cal Jean Arcaute pour son raid entre Salonique et Bucarest, via Sofia - Cet avion faisait partie d'un lot acheté par les Britanniques et livré à l'aéronautique militaire française du front d'Orient - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Francis Arcaute, son neveu que je remercie pour son aide.

Photo de reconnaissance verticale de la ville de Gjevgseli prise par la Cal Jean Arcaute, pilote de l'escadrille C 389, le 7 mai 1916 - Altitude de prise de vue 3700 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Francis Arcaute, son neveu que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Photo de reconnaissance verticale de la ville de Mayadag prise par la Cal Jean Arcaute, pilote de l'escadrille C 389, le 7 mai 1916 - Altitude de prise de vue 3700 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Francis Arcaute, son neveu que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Photo de reconnaissance verticale de la ville de Huma prise par la Cal Jean Arcaute, pilote de l'escadrille C 389, le 26 mai 1916 - Altitude de prise de vue 3700 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Francis Arcaute, son neveu que je remercie pour son aide.

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Une belle photo de reconnaissance verticale prise par la Cal Jean Arcaute, pilote de l'escadrille C 389, le 8 juin 1916 - Au centre, une gare et un grand convoi de camions probablement en instance d'embarquement - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Francis Arcaute, son neveu que je remercie pour son aide.

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Les avions

Alignement des Caudron G 4 de l'escadrille C 389 en 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Francis Arcaute, son neveu que je remercie pour son aide.

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Au cours d'un vol de convoyage, le Caudron G 4 n° C 9106, de l'équipage composé du Sgt Jean Arcaute (pilote) / Slt Bernard Boutet de Monvel (observateur), a eu des ennuis moteur et s'est écrasé dans l'enceinte du fort Karakorum, le 4 novembre 1916 - Les deux membres d'équipage ont été blessés et hospitalisés - Jean Arcaute sera rapatrié en raison de ses blessures - L'escadrille C 389 est alors stationnée sur le terrain de Sorovicevo, à 15 km au Nord-Est de Florina - Photo transmise par Francis Arcaute, son neveu que je remercie pour son aide.

Autre photo du Caudron G 4 n° C 9106, de l'équipage composé du Sgt Jean Arcaute (pilote) / Slt Bernard Boutet de Monvel (observateur), détruit dans l'enceinte du fort Karakorum, le 4 novembre 1916 - Photo transmise par Francis Arcaute, son neveu que je remercie pour son aide.

Le Caudron G 4 n° C 9106 a été dégagé de l'enceinte du fort Karakorum, le 4 novembre 1916 - Photo transmise par Francis Arcaute, son neveu que je remercie pour son aide

Caudron G 4 au parc de Salonique en 1917. Il s'agit d'un appareil fatigué, vétéran de la C 389, qui se rééquipe sur Farman F 40 et F 60. Les Caudron G 6 reçus en Orient et testés en juin 1917 seront interdits de vol sur décision de la direction de l'aéronautique en France, malgré l'ingéniosité des mécaniciens du parc de Salonique qui avaient pu en corriger l'essenciel des défauts. Photo collection Patrick Bediez.

Caudron G 4 de l'escadrille 505 portant l'insigne de l'unité sur le nez en février 1917 - Photo Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget Via David Méchin que je remercie pour son aide.

Caudron G 3 de l'escadrille C 89S en janvier 1916. Photo extraite de L'Image de la Guerre" de janvier 1916 et transmise par Alain Fouillade que je remercie pour son aide.

Décollage du Caudron G 4 de l'escadrille C 89 S en janvier 1916. Le premier avion de ce type est donné comme arrivé en caisse le 23 février 1916. Un exemplaire a dû être mis en service beaucoup plus tôt - Dans le fond, on aperçoit la ville de Salonique et la Villa du commandant Denain. Photo extraite de L'Image de la Guerre" de janvier 1916 et transmise par Alain Fouillade que je remercie pour son aide.

Caudron G 4 du Cne Lucien, chef du parc, photographié sur le terrain de Salonique, le 7 nov 1916. Cet appareil est équipé de moteurs Anzani. Ces avions ont été construits en France, achetés par les Britanniques (RNAS), qui en ont rétrocédé une partie à la France et livrés à Salonique. Un de ces appareils (n° 9106) s'écrasa aux environs de Salonique dès son vol d'essais le 4 novembre 1916, blessant son équipage composé du caporal Jean Arcaute (pilote) et du Lt Boutet de Montvel (observateur) - Photo : Réunion des Musées Nationaux.

Un équipage de l'escadrille C 389 pose devant un Caudron G 4 de leur unité en 1916-1917 - Remarquez l'insigne de l'unité sur la partie avant de la nacelle équipage - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Ebay France.

Photo de groupe de l'escadrille 505 en 1917 - L'avion est un Nieuport 23 mis en service dans l'unité en 1917 - Photo Paul Gaillard transmis par M. Robert Gaillard que je remercie pour son aide.

Le Breguet XIV A2 de l'escadrille 505 en 1918 - Photo M. Paul Gaillard transmis par M. Robert Gaillard que je remercie pour son aide.

 

Les terrains

Terrain d'aviation de Salonique (Grèce) en 1915 / 1916 - Au centre, les hangars des escadrilles présentes sur place - Les avions alignés sont de trois types distincts dont des MF 11 et Caudron G 4 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Francis Arcaute, son neveu que je remercie pour son aide.

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Terrain d'aviation de Salonique (Grèce) en 1915 / 1916 - Au centre, les hangars des escadrilles présentes sur place - Les avions alignés sont de trois types distincts dont des MF 11 et Caudron G 4 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Francis Arcaute, son neveu que je remercie pour son aide.

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Terrain de Boresnica situé à l'Est de Florina - L'escadrille 505 a stationné sur place du 5 décembre 1916 au 20 juin 1917 - Photo Gustave Gauthier transmise par son fils Michel que je remercie pour son aide.

Terrain de Boresnica situé à l'Est de Florina - L'escadrille 505 a stationné sur place du 5 décembre 1916 au 20 juin 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Viallet transmise par Jean Vaissade, son petit neveu, que je remercie pour son aide.

Village de Boresnica où était stationnée l'escadrille 505 du 5 décembre 1916 au 20 juin 1917 - Photo Gustave Gauthier transmise par son fils Michel que je remercie pour son aide.

Les terrains

Terrain d'aviation de Gorgop en Grèce, le 4 juillet 1918 - A cette époque, le terrain abrite les escadrilles françaises 502 et 505, ainsi que deux escadrilles grecques 531 et 532 - L'escadrille 532 a utilisé ce terrain du 20 décembre 1917 à la fin de la guerre - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Marcel Ponsin transmise par Christian Fels que je remercie pour son aide.

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Terrain de Larissa en Thessalie (Grèce) - L'escadrille 505 a déployé une cellule de 2 avions du début juin au 20 juin 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Viallet transmise par Jean Vaissade, son petit neveu, que je remercie pour son aide.

Vue aérienne de la ville de Larissa - L'escadrille 505 a assuré un détachement de 2 avions à partir de ce terrain du début juin au 20 juin 1917 - Photo Gustave Gauthier transmise par son fils Michel que je remercie pour son aide.

Terrain d'aviation de Gorgop en Grèce, le 10 juillet 1918 - A cette époque, le terrain abrite les escadrilles françaises 502 et 505, ainsi que deux escadrilles grecques 531 et 532 - L'escadrille 532 a utilisé ce terrain du 20 décembre 1917 à la fin de la guerre - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Marcel Ponsin transmise par Christian Fels que je remercie pour son aide.

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Couleurs des avions

Caudron G 4 à moteur Anzani. Cinq avions de cette version ont été rétrocédés
par les britanniques à l'armée d'Orient. Manquant de fiabilité et souffrant de défauts de construction, ils ne seront que peu employés. Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Caudron G 4 n° 1495 de l'équipage Sgt Germain Leblond (pilote) et Officier d'administration de 2ème classe Jules Vaisse (obs/mit) de l'escadrille V 389 Cet équipage a obtenu une victoire, qui ne sera pas homologuée, contre un avion ennemi tombé près de Doret-Hissar (Salonique / Mécadoine). Après ce combat victorieux, Germain Leblond sera grièvement blessé de deux balles de mitrailleuse, dont une à la poitrine, des tirs venant du sol. Il aura la force de raméner l'avion sur le terrain avant d'expirer. L'avion s'écrase d'une faible hauteur, tuant Jules Vaisse d'une commotion cérébrale. Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Couleurs des avions

Caudron G 4 de l'escadrille C 389 en 1916-1917 - Dessin Alexandrer Kazakov que je remercie pour son aide.

Nieuport 21 du Sgt Gustave Gauthier en mai 1917 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Breguet 14 A2 de l'escadrille 505 - Décoration théorique en attendant de disposer d'une photo pour confirmer ces marquages - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

 

Souvenirs en rapport

Médaille de type A de l'ordre du roi Georges 1er de Grèce décernée à un aviateur de l'escadrille C 389 par le gouvernement Grec - Détail de la face arrière avec les marquages "1863 - 1915 - 1913" - Le ruban de cette médaille, absent ici, est normalement de couleur rouge - Médaille fabriquée par la société Spink & Son Limited de Londres - Médaille collection Olivier Lami que je remercie pour son aide.

Brevet métallique de pilote d'hydravion n° 788 de l'Adj René Gaston Ménard obtenu à l'école d'aviation maritime de Saint-Raphael, le 22 mai 1919 - Il a passé son brevet de pilote d'hydravion avant de partir en mission en Argentine - Insigne collection François Guisset que je remercie pour son aide.

Souvenirs en rapport

Médaille de type A de l'ordre du roi Georges 1er de Grèce décernée à un aviateur de l'escadrille C 389 par le gouvernement Grec dans sa boîte d'origine - Détail de la face arrière avec mention de l'escadrille C 389 - Médaille fabriquée par la société Spink & Son Limited de Londres - Photos et médaille collection Olivier Lami que je remercie pour son aide.

 

Remerciements :

- M. David Méchin pour son étude de l'escadrille 505.
- M. Boris Ciglic pour l'envoi des photos des avions de la 505.
- M. Alain Fouillade pour la transmission des photos.
- M. Robert Gaillard pour la transmission des photos de Paul Gaillard.
- M. Michel Gauthier pour la transmission des photos de Gustave Gauthier, son père.
- M. Jean Vaissade pour l'envoi des archives de Georges Viallet, son grand oncle.
- M. Jean-Philippe Dréano pour l'envoi des photos prises par le Slt Pierre Artur, son grand-père.
- M. Christian Fels pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Alexandrer Kazakov pour l'envoi du dessin du Caudron G 4 de l'escadrille C 389.
- M. Francis Arcaute pour la transmission des archives de Jean Arcaute, son oncle.
- M. Olivier Lami pour l'envoi des photos de la médaille de l'ordre du roi Georges 1er de Grèce.
- M. François Guisset pour l'envoi des photos de l'insigne de pilote d'hydravion n° 788 de l'Adj René Ménard.

Bibliographie :


- Carnets de Comptabilité en Campagne de l'escadrille 505
conservés au SHD section Air de Vincennes.
- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920
- Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- De l'Aéronautique militaire "1912" à l'Armée de l'Air "1976" par Myrone N. Cuich publié à compte d'auteur en 1978.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Site Internet "Les Insignes de l'Armée de l'Air" de Jean-Jacques Leclercq - Voir le lien
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien

 

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Escadrille 504 Escadrille 506

 

 

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