Les Hommes

L'ensemble des personnels de l'escadrille V 90 S pose pour la postérité - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Fernand Balmès transmise par Rémy Roux, son arrière petit neveu, que je remercie pour son aide.

Chef de bataillon Albert Edmond Mézergues - Né le 5 novembre 1886 à St Chaptes (Gard) - Fils de Jean Mézergues et de Pauline Amelhat - Classe 1906 - Recrutement de Toulouse sous le n° matricule 1672 - Engagé volontaire pour 5 ans au 12ème régiment de Hussards, le 5 novembre 1904 - Nommé Brigadier, le 11 mai 1905 - Nommé Maréchal de Logis, le 6 mars 1906 - Marié avec Eugènie Carrière, le 7 juillet 1913 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 9 décembre 1913 - Brevet de pilote civil n° 1677 décerné par l'Aéroclub de France, obtenu sur avion Voisin, le 10 juillet 1914 - Brevet de pilote militaire n° 537 obtenu à l'école de Reims, le 30 août 1914 - Médaille militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 21 octobre 1914 - Pilote de l'escadrille V 21 du 3ème trimestre 1914 au 19 mai 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 5 mai 1915 - Pilote de la 2ème section d'avions canon - Convalescence jusqu'au 3 août 1915 - Pilote réceptionneur des avions Voisin sur le terrain de St-Cyr du 11 août au 8 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille VC 113 du 8 septembre au 20 octobre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée le 1er février 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 12 avril 1916 - Pilote de l'escadrille de l'escadrille V 90 S du 27 mars au 19 mai 1916 - Pilote de l'escadrille V 84 S du 19 mai au 17 août 1916 - Nommé Lieutenant, le 27 juin 1916 - Convalescence d'août 1916 au 30 octobre 1916 - Chevalier de la Couronne Roumanie - Pilote de l'escadrille N 79 du 29 janvier au 6 juillet 1917 - Gelure complète de la figure au cours d'une expédition, le 23 mars 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, le 11 avril 1917 - Pilote et commandant de l'escadrille SOP 129 du 4 août au 22 août 1917, date de sa capture - Citation à l'ordre de l'armée le 14 août 1917 - Fait prisonnier au retour d'une mission de bombardement sur Fribourg-en-Brigsau, le 22 août 1917 - Interné à Mulheim, Carlsruhe, Lanfshut, Burg bei Maddeburg, Francfort-sur-le Mein - Evadé d'Allemagne en compagnie du Ltt Marchal, le 26 février 1918 - Habillé en ouvrier, sort du camp caché dans une voiture bachée - Voyage en chemin de fer de Francfort-sur-le-Mein à Aix-la-Chapelle - Passe la frontière, le 28 février - Lauréat de la grande médaille d'or de l'Aéro-club de France - Pilote du GDE du 17 avril au 18 mai 1918 - Pilote de l'escadrille BR 134 du 18 au 23 mai 1918 - Pilote et commandant de l'escadrille BR 131 du 23 mai au 13 octobre 1918 - Blessé à la tête en combat aérien, entre Montdidier et Roye, le 25 juin 1918 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 14 août 1918 - Sept victoires homologuées pendant la 1ère guerre mondiale - Nommé Capitaine à titre définitif, le 25 décembre 1918 - Dirigé sur la STAé pour être affecté à la mission temporaire aux Etats-Unis, le 1er mars 1919 - Nommé Commandant l'escadrille VR 541 (devenue 7ème escadrille de l'aviation militaire d'Afrique) du 18 avril 1919 au 10 mars 1920 - Officier de la Légion d'Honneur, le 9 juillet 1919 - Marié avec Mlle Isabelle Louise Albertine Pélisson, le 19 juillet 1919 - Dirigé sur l'école des mécaniciens de Bordeaux pour suivre un cours de trois mois, le 10 mars 1920 - Placé en position de "Hors cadre Aéronautique", le 21 mai 1920 - Affecté au 36ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Affecté au 35ème régiment d'aviation, pour le compte de l'aéronautique de l'armée française du Levant, le 25 décembre 1920 - Affecté au 12ème régiment d'aviation, le 2 septembre 1922 - Commandant la 2ème escadrille du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt, le 3 septembre 1922 - Désigné pour suivre le cours de tir et de bombardement au centre d'instruction de Cazaux, le 17 janvier 1923 - Nommé Adjoint au commandant du 1er groupe du 12ème RAB, le 17 octobre 1923 - Commandant du 1er groupe de bombardement du 12ème RAB de Neustadt, le 8 février 1924 - Désigné comme directeur des cours d'observateurs et de mitrailleurs de Meknès, le 17 octobre 1924 - Nommé Chef de bataillon, le 24 mars 1925 - Commandant du 37ème régiment d'aviation - Blessé au combat par une balle au coude gauche, le 28 avril 1925 - Grièvement blessé, d'une balle au ventre, au cours d'une mission de reconnaissance, en basse altitude, sur le plateau de l'Ourtzagh (Maroc) pendant la guerre du Rif, le 14 mai 1925 - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital Auvert de Fès (Maroc), le 15 mai 1925 - Commandeur de la Légion d'Honneur à titre posthume, le 15 mai 1925 - Photo Collection David Méchin je remercie pour son aide.
* Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée en date du 21 octobre 1914 : "Fait preuve chaque jour d'un dévouement, d'une tenacité et d'un mépris absolu du danger, volant jusqu'à l'extémité de ses forces et celle de son avion. Exécute jusqu'à 4 vols par jour pour revenir bombarder plusieurs fois de suite les objectifs les mieux défendus par l'artillerie allemande. A lancé dans une même journée jusqu'à 18 bombes et 5.500 fléchettes. N'a pas hésité à poursuivre un avion ennemi jusque dans ses lignes et a attaquer à plusieurs reprises un Drachen."
* Citation n° 26 à l'ordre de l'armée d'Orient du Slt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille V 90, en date du 1er février 1916 : "Bravoure au-dessus de tout éloge, exécutant quand le temp le permet plusieurs bombardements par jour."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Slt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille V 90, en date du 12 avril 1916 : "Pilote ardent, brave et adroit. Se distingue presque journellement, volant de jour et de nuit jusqu'au surmenage. Le 23 mars , au cours d'un bombardement, a livré combat dans les lignes adverses à un avion ennemi qui a été abattu. Le 27 mars a, par l'habileté de sa manoeuvre, permis à son observateur d'abattre un avion ennemi. A déjà reçu la croix de guerre."
* Citation n° 293 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille N 79, en date du 1er avril 1917 : "Officier au-dessus de toute éloge, toujours prêt à courir au danger et réclamant les missions les plus difficiles et les plus dangereuses. Le 17 mars, sans protection, a continué sa mission jusqu'au bout, loin dans les lignes ennemies, malgré un combat avec cinq avions. Le 18 mars, poursuivant l'ennemi en retraite, l'a mitraillé à moins de 200 mètres, semant la panique. Le 21 mars, a exécuté une reconnaissance mointaine à très basse altitude, revenant avec son avion criblé de balles et d'éclats d'obus, mitraillant les servants d'une batterie. Le 23 mars, par une température exceptionnellement rigoureuse, a complétement terminé sa mission, revenant avec les renseignements les plus précieux, la figure complétement gelée. Déjà cité trois fois à l'ordre du jour."
* Citation n° 23 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille SOP 129, en date du 14 août 1917 : "Officier d'une bravoure légendaire, a 500 heures de vol au-dessus de l'ennemi, a abattu deux avions et un Drachen ennemi. Le 11 août 1917, a exécuté un raid de bombardement de 500 km dans les lignes allemandes."
* Citation n° 576 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille SOP 129, en date du 12 mai 1918 : "Officier d'une modestie qui égale sa bravoure légendaire est pour tous un superbe exemple d'énergie inlassable et de courage réfléchi. Le 22 août 1917, au cours d'un bombardement sur Fribourg, ayant son gouvernail de profondeur atteint par la DCA à son arrivée sur l'objectif, néanmoins exécute sa mission. Recherchant à regagner nos lignes, attaqué par plusieurs avions ennemis. Son moteur perçé de balles, a dû atterrir près de Colmar. Blessé à l'atterrissage. Pendant toute sa captivité, a constamment préparé son évasion rendue de plus en plus difficile par de nombreux changements de camps. par son opiniatre volonté, a réussi à s'évader le 26 février après 6 mois seulement de captivité. Aussitôt arrivé en France, a demandé à reprendre sa place parmi les camarades du groupe de bombardement n° 4."
* Citation n° 8445 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, commandant de l'escadrille BR 131, en date du 13 juillet 1918 : "Pilote du plus grand courage assurant le commandement d'une escadrille de bombardement avec la vigueur et l'entrain qui ne l'ont jamais quitté. Toujours en tête de son unité, la conduisant jusqu'à trois fois par jour loin chez l'ennemi, a ramené son avion criblé de balles dans de violents combats. Exécutant son entier bombardement au cours d'une lutte contre des adversaires supérieurs en nombre, a abattu son quatrième avion ennemi. Une blessure. Médaille Militaire pour faits de guerre. Quatre citations."
* Citation n° 8629 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, commandant de l'escadrille BR 131, en date du 19 juillet 1918 : "Excellent commandant d'escadrille et brillant pilote de guerre et pour tous ses subordonnés, un exemple d'énergie, de magnifique bravoure en même temps que de modestie. Au cours d'une expédition de bombardement après un premier combat, a soutenu une seconde attaque contre de nombreux adversaires. Blessé grièvement, son mitrailleur hors de combat, a réussi à atterrir dans nos lignes sous le feu de l'ennemi. Une blessure antérieure. Médaille Militaire pour faits de guerre. Six citations."
* Citation n° 10.509 à l'ordre de l'armée du Cne Albert Edmond Mézergues du 12ème régiment de Hussards, commandant de l'escadrille BR 131, en date du 10 octobre 1918: "Ne cesse de prodiguer les preuves d'une éclatante et audacieuse bravoure et communique à son escadrille, son entrain et son invincible confiance dans le succès de toutes ses entreprises. Dans les offensives d'août et septembre, intervenant avec une fougue admirable, à la tête de ses pelotons, dans la poirsuite de l'ennemi, bombardant et mitraillant les rassemblements et les convois à très basse altitude, a contribué au succès de nos armes. Le 12 septembre 1918, a exécuté ainsi deux expéditions par un temps extrêmement pénible, attaquant l'ennemi à 300 mètres. Le 14 septembre, a conduit son escadrille sur une gare éloignée du champ de bataille et a réussi à l'atteindre en combattant pendant toute la route contre un ennemi trois fois supérieur en nombre. Au cours de la lutte, a abattu son sixième avion ennemi. Deux blessures. Médaillé Militaire et Chevalier de la Légion d'honneur pour faits de guerre. Six citations."
* Citation n° 84 à l'ordre de la 1ère division de l'armée du Levant du Cne Albert Edmond Mézergues, en date du 22 novembre 1921 : "Officier doué des plus belles qualités militaires et qui a exercé avec maitrise le commandement des escadrilles de la 1ère division du Levant. D'une audace devenue légendaire dans son arme, n'a cessé de donner à son personnel l'exemple de dévouement et de l'abnégation. A toujours pris part en tête de ses avions aux mission les plus périlleuses et a rendu ainsi aux troupes de la 1ère division les plus signalés services."
* Citation n° 148 à l'ordre de l'armée du Cne Albert Edmond Mézergues, en date du 23 septembre 1922 : "Officier d'un allant, d'une bravoure et d'un mérite tout à fait exceptionnel. Toujours au premier rang dans l'action. Vient encore de se signaler pour la manière remarquable par laquelle il a conduit son escadrille lors des bombardements des 24 et 27 dans le Djbil druze et a obtenu un superbe rendement."
* Citation n° 166 à l'ordre de la DOE du Cne Albert Edmond Mézergues : "A accompli brillamment un raid aérien de reconnaissance et a fait preuve des plus belles qualités d'énergie et d'endurance en couvrant en 11 heures 15 une distance de 1300 km dans des conditions atmosphériques très défavorables."
* Commandeur de la Légion d'Honneur et citation n° 84 à l'ordre de l'armée du Chef de bataillon Albert Edmond Mézergues, en date du 10 juillet 1925 : "Mézergues (Albert), chef de bataillon au 37ème régiment d'aviation. Officier au 16 juin 1920. Pour prendre rang du 15 mai 1925. Titres exceptionnels : d'une bravoure légendaire, ayant un magnifique passé de guerre et des qualités de commandement qui faisait de lui un chef d'aviation hors pair. A donné le plus bel exemple pendant plusieurs semaines à ses équipages dans une période critique. Blessé une première fois. A repris presque aussitôt son poste de combat et a été blessé bientôt après très grièvement dans une mission effectuée à basse altitude pour mieux reconnaitre l'ennemi. Croix de Guerre des TOE avec palmes."
* Citation n° 529 à l'ordre de l'armée du Chef de bataillon Albert Edmond Mézergues, en date du 5 juin 1925 : "Magnifique soldat. Chef d'aviation remarquable. Entraineur d'hommes, d'un courage inlassable. Donne constamment à son groupe le plus bel exemple d'énergie, d'allant, de dévouement aux autres armes et d'esprit de sacrifice. A eu son appareil plusieurs fois traversé par des balles, alors qu'il cherchait à déterminer exactement l'objectif de ses escadrilles. A eu le 15 avril 1925 son avion descendu à proximité d'un poste. Le 28, a été blessé d'une balle au bras, a néanmoins continué sa mission jusqu'au bout, indiqué l'emplacement des dissidents à la colonne puis à ses équipages avant de songer à se faire soigner."

MdL Gabriel René Emile Hébert - Né le 3 février 1890 à Courcelles-lès-Gisors (Oise) - Fils d'Auguste Eugène Hébert et de Marie Louise Legrand - Profession avant guerre Mécanicien conducteur d'auto - Engagé volontaire pour 4 ans au 1er Chasseurs d'Afrique du 14 avril 1908 au 28 mai 1909 - Affecté au 12ème régiment de Hussards du 28 mai 1909 au 13 avril 1912 - Marié avec Marie Isabelle Ziégler, le 3 avril 1911 - Domicilés au n° 15 avenue des Capucins à Gray - Affecté spécial complémentaires des chemins de fer de l'Est, comme ajusteur à Cholindrey, le 20 juin 1914 - Remis à la disposition de l'autorité militaire et affecté au 1er groupe d'aviation de Dijon comme mécanicien à partir du 30 novembre 1914 - Arrivé dans l'unité, le 5 décembre 1914 - Mécanicien de l'escadrille N 37 du 4 février 1915 au 1er juillet 1916 - Passe élève pilote à l'école d'aviation militaire de Pau du 6 août 1915 au 31 mars 1916 - Premier essai de Blériot rouleur, le 14 septembre 1915 - A réalisé les différentes épreuves du brevet de pilote militaire du 26 novembre au 3 décembre 1915 - Nommé Brigadier en novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2039 obtenu à l'école d'aviation de Pau sur Blériot 60 HP, le 3 décembre 1915 - A cette date, il cumule 26h45 de vol pour 558 km parcourus - Affecté à la division Morane-Saulnier de l'école de Pau du 26 février au 9 mars 1916 - Affecté à la division Nieuport de l'école de Pau, le 9 au 31 mars 1916 - Totalise 12h25 de vol sur Morane-Saulnier et Nieuport - Stage de perfectionnement à la division des vols de nuit de l'école d'aviation militaire d'Avord du 30 mars au 19 avril 1916 - Stage du tir aérien à l'école de Cazaux du 20 avril au 7 mai 1916 - Une seule sortie aérienne pendant ce stage - Stage à la division d'application de combat (DAC) à l'école d'aviation militaire de Pau du 8 au 26 mai 1916 - Il comprend des vols de protection d'avion de réglage, de tir à la mitrailleuse - Nommé Maréchal des Logis en mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 95 du CRP (Camp retranché de Paris) (future escadrille 461) du 26 mai au 16 juin 1916 - Entrainement au tir des fusées Le Prieur - Pilote de l'escadrille N 62 du 16 juin 1916 au 23 mars 1917 - Perçu un Nieuport 23 m² à moteur Clerget de 110 HP - Une citation à l'ordre de l'armée, le 24 août 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 17 octobre 1916 - Médaille Militaire, le 31 novembre 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 31 décembre 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 15 février 1917 - Transfert par Fismes, Lyon-Bron, Marseille, Tarente - Dirigé vers l'armée d'Orient, le 27 mars 1917 au 22 février 1918 - Embarquement à bord du Duc d'Aumale, le 25 avril 1917 - Débarquement à Salonique, le 30 avril 1917 - Pilote de l'escadrille 506 du 18 mai 1917 au 30 décembre 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 24 août 1917 - Pilote de l'escadrille 507 du 30 décembre 1917 au 25 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille 531 du 25 juillet au 15 août 1918 - Affecté au 3ème groupe d'aviation de Bordeaux - STAé de Paris à compter du 16 décembre 1918 - Domicilé 22 rue de l'Amiral Mouchez dans le 14ème arrondissement de Paris (75) - Décédé à l'hôpital Saint-Antoine de Paris, le 7 juillet 1954 - Photo Gabriel Hébert transmise par son arrière petit-fils Xavier Hébert que je remercie pour son aide.

Ltt Louis Maurice Jauget - Né le 15 juillet 1893 à Paris (75) - Fils de Félix Jauget et Jean Getter - Appelé au 151ème régiment d'infanterie, le XX octobre 1913 - Médaille Militaire en mars 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur en mars 1916 - Quatre citations à l'ordre de l'armée - Une citation à l'ordre de la division - Une citation à l'ordre de la Brigade - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 mai 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4007 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 22 juillet 1916 - Stage de perfectionnement avions rapides à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux - Nommé Sous-Lieutenant en janvier 1917 - Stage de Haute-école à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 15 février 1917 - Pilote de l'escadrille N 506 du front d'Orient du 19 février 1917 au XXX - Hospitalisé à la maison de santé VR 75 de Viry-Chatillon du 20 août 1917 - Convalescence du 29 décembre 1917 au 22 janvier 1918 - Photo mise en ligne sur le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Slt Jacques Edgard Pierre Lebouc - Né le 4 juin 1895 à Rennes (Ille-et-Vilaine) - Fils de Georges Pierre Louis Lebouc (capitaine d'artillerie, attaché à l'état-major du gouvernement militaire de Paris) et de Marguerite Marie Françoise le Bastard - Domiciliés au 4, rue St-Martin à Rennes (Ille-et-Vilaine) - Profession avant guerre Etudiant en préparation à l'admission à l'école militaire spéciale de St-Cyr - Domicilié au 18, avenue Charles Floquet à Paris (75) - Classe 1915 - Recrutement du 2ème bureau de Paris (75) sous le matricule n° 6146 - Engagé pour la durée de la guerre au titre du 5ème régiment de chasseurs à cheval caserné à St-Malo (Ille-et-Vilaine), le 18 août 1914 - Nommé Brigadier, le 19 novembre 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 20 février 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 10 février 1915 - Nommé Aspirant de cavalerie, le 9 avril 1915 - Formation officier de réserve à l'école d'application de cavalerie de Saumur, le 10 avril 1915 - Nommé Aspirant, à titre temporaire, le 20 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1308 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 20 août 1915 - Stage de perfectionnement et de spécialisation du 21 août au 14 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 35 du 14 septembre au 4 octobre 1915 - Nommé Sous-lieutenant, le 21 septembre 1915 - Désigné pour le front d'Orient, le 3 octobre 1915 - Dirigé vers le 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron - Pilote de l'escadrille MF 86 S du front d'Orient (future escadrille 503 du front d'Orient) du 18 novembre 1915 au 21 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille MF 85 / F 385 du front d'Orient (future escadrille 502) du 21 janvier au 27 juillet 1916 - Retour en France à une date qui reste à préciser - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 2 au 27 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 5 novembre 1916 au début 1917 - Pilote du GDE du Début 1917 au 6 février 1917 - Pilote de l'escadrille N 390 d'Orient / 506 du front d'Orient du 6 février 1917 au 28 juillet 1918 - Grièvement blessé, aux commandes d'un Nieuport monoplace, au cours d'un combat aérien en dégageant un équipier, le 19 mars 1917 - Citation à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 3 avril 1917 - Hospitalisation et convalescence - Retour à l'escadrille 506 après convalescence - Nommé Lieutenant, le 9 avril 1917 - Une victoire homologuée, en coopération avec le MdL René Hébert, aux commandes d'un SPAD VII, contre un LVG abattu au sud-ouest de Florina, le 22 août 1917 - Les deux aviateurs allemands ont été blessés et faits prisonniers - Citation à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 22 août 1917 - Marié avec Mlle Marie Honorée Faustine Louise Sainte-Colombe à la mairie du 8ème arrodissement de Paris, le 4 février 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 506 d'Orient du XX juin au 28 juillet 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 juillet 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un Breguet 14 A2, lors d'une mission dans les environs de Kanatharci, à 21 km au nord-est de Monastir (Grèce), le 28 juillet 1918 - Il faisait équipage avec le Cal Roger Baville (obs) qui a également perdu la vie dans ce combat - Leur adversaire était probablement le Vfw Gerhard Fieseler du Jasta 25 (sa 8ème victoire) qui pilotait un Albatros D V - A été mis en terre dans le cimetière de Kanatharci (Grèce) - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 16 septembre 1918 - Photo Ltt Pierre Arthur transmise par Jean-Philippe Dréano, que je remercie pour son aide - Elle a été prise lors du trajet de Marseille à Salonique (Grèce) sur le Duc D'Aoste - Sources : Registre des naissances de la ville de Rennes (Ille-et-Vilaine) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de l'Ille-et-Vilaine - CCC de l'escadrille MF 35 - CCC de l'escadrille 503 d'Orient - CCC de l'escadrille 502 d'Orient - CCC de l'escadrille N 62 - CCC de l'escadrille 506 - LO - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 23 novembre 2018.
* Citation à l'ordre de l'armée d'Orient du Slt Jacques Edgard Pierre Lebouc, piloté à l'escadrille N 390, en date du 3 avril 1917 : "Officier de premier ordre. dans l'aviation depuis plus de vingt mois. Excellent pilote qui vole par tous les temps et recherche toujours les missions les plus difficiles. Le 19 mars 1917, a fait preuve d'un sang-froid et d'un courage remarquables en attaquant résolument et à bout portant, malgré l'infériorité notoire de son appareil, deux avions ennemis qui se précipitaient sur l'avion de réglage qu'il était chargé de protéger. A sauvé ainsi la vie de deux de ses camarades et a été blessé au cours du combat très dur."
* Citation à l'ordre de l'armée d'Orient du Ltt Jacques Edgard Pierre Lebouc, piloté à l'escadrille 506 , en date du 22 août 1917 : "Pilote de chasse adroit et brave. A la tête d'une section de trois avions, a attaqué, le 22 août, une escadrille de bombardement supérieure en nombre et l'a dispersée, l'empêchant ainsi de remplir sa mission. A eu personnellement deux combats au cours de cette expédition et a contribué, par son intervention , qui s'est produite après un premier combat livré par un de ses pilotes, a abattre un avion ennemi dans nos lignes, au-dessus même de l'objectif à bombarder."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jacques Edgar Pierre, à l'aéronautique d'une armée, en date du 26 juillet 1918 : "Commandant d'escadrille hors de pair et d'un allant personnel remarquable. Pilote aussi habile dans la chasse que dans le bombardement. Blessé grièvement en avion, le 19 mars 1917, en dégageant et sauvant un de ses camarades. A abattu un avion ennemi, le 22 août 1917. Mis temporairement à la tête d'un groupe d'avions de bombardement, vient de se distinguer en dirigeant en personne une série d'opérations lointaines au cours desquelles il a infligé à l'ennemi de lourdes pertes constatées. Trois fois cité dont deux fois à l'armée."
* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Jacques Edgard Lebouc, pilote à l'escadrille 506, en date du 16 septembre 1918 : "Officier d'élite d'une bravoure inlassable. Toujours en tête de ses pilotes. Disparu glorieusement au cours d'une mission de bombardement, après un dur combat contre plusieurs avions ennemis."

Portrait du Ltt Jacques Edgard Pierre Lebouc - Désigné pour le front d'Orient, le 3 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 86 S du front d'Orient (future escadrille 503 du front d'Orient) du 18 novembre 1915 au 21 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille MF 85 / F 385 du front d'Orient (future escadrille 502) du 21 janvier au 27 juillet 1916 - Retour en France à une date qui reste à préciser - Pilote de l'escadrille N 62 du 5 novembre 1916 au début 1917 - Pilote de l'escadrille N 390 d'Orient / 506 du front d'Orient du 6 février 1917 au 28 juillet 1918 - Grièvement blessé, aux commandes d'un Nieuport monoplace, au cours d'un combat aérien en dégageant un équipier, le 19 mars 1917 - Hospitalisation et convalescence - Retour à l'escadrille 506 après convalescence - Commandant de l'escadrille SPA 506 d'Orient du XX juin au 28 juillet 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un Breguet 14 A2, lors d'une mission dans les environs de Kanatharci, à 21 km au nord-est de Monastir (Grèce), le 28 juillet 1918 - Il faisait équipage avec le Cal Roger Baville (obs) qui a également perdu la vie dans ce combat - Leur adversaire était probablement le Vfw Gerhard Fieseler du Jasta 25 (sa 8ème victoire) qui pilotait un Albatros D V - A été mis en terre dans le cimetière de Kanatharci (Grèce) - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.
Photo de l'Adj Jean Lespez
Adj Jean Eugène Léon Lespez - Né le 28 octobre 1893 à Paris 9ème (75) - Classe 1913 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 628 - Engagé au 13ème régiment de Dragons, à compter du 2 juin 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 14 février 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 14 mars 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3788 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 25 juin 1916 - Stage "Avions Rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 19 août 1916 - Pilote de l'escadrille F 215 du 19 septembre 1916 au XXX - Nommé Adjudant, le 10 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille 506 du front d'Orient du XXX au 4 mars 1918 - Citation à l'ordre de l'aéronautique en février 1917 - Citation à l'ordre de l'aéronautique en août 1917 - Lâché sur SPAD, le 8 avril 1918 - Affecté au 1er groupe d'aviation de Dijon-Longvic, le 10 mars 1919 - Grièvement blessé au cours d'un accident d'avion - Décédé à l'hôpital militaire Dominique Larrey de Versailles (Yvelines), le 13 mai 1919 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 16 mai 1922 - Jean Lespez repose dans le caveau de la famille Darras dans la division 11 du cimetière Montparnasse de Paris (75) - Sources : Pam - MpF - Liste des brevets militaires - JORF - Dernière mise à jour : 27 février 2016.
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, de l'Adj Jean Eugène Léon Lespez, pilote du 1er groupe d'aviation, en date du 16 mai 1922 : "Adjudant pilote expérimenté et très courageux. Tué, le 13 mai 1919, au cours d'une chute d'avion."
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Les Hommes
Une partie des sous-officiers et hommes du rang navigants et mécaniciens de l'escadrille V 90 S pose devant un Voisin LAS à canon de 37 mm - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Fernand Balmès transmise par Rémy Roux, son arrière petit neveu, que je remercie pour son aide.

Personnels navigants de l'escadrille 506 sur le terrain de Monastir en avril 1917 - Parmi eux, les deux aviateurs britanniques Leigh et Broadway qui ont été détachés au sein de l'unité française (10ème et 14ème à partir de la Gauche) - Gabriel Hébert est en 7ème position - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection David Méchin que je remercie pour son aide.

MdL Georges Jean Baptiste Viallet - Né le 29 décembre 1891 à Saint-Laurent-sur-Saône (Ain) - Fils d'Etienne Louis Auguste Viallet et de Marie Bellicard - Classe 1911 - Recrutement de Macon (Saône-et-Loire) sous le matricule n° 974 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 10ème régiment de cuirassiers, le 31 janvier 1910 - Passé dans la réserve de l'armée d'active, le 31 janvier 1913 - Renvoyé dans ses foyers et passage dans la disponibilité, le 2 mai 1913 - Domicilié au 6, rue d'Ormesson à Paris 4ème, à compter du 10 octobre 1913 - Domicilié au 10, rue Victor Hugo à Courbevoie (Hauts-de-Seine), à compter du 29 janvier 1914 - Brevet de pilote civil de l'Aéroclub de France n° 1630 obtenu le 5 juin 1914 - Domicilié au 15, rue St-Martin à Versailles (Yvelines), à compter du 12 juin 1914 - Rappelé à l'activité, par la mobilisation générale, au 10ème régiment de cuirassiers, avec le grade de soldat de 2ème classe, le 3 août 1914 - Affecté au 14ème escadron de train des équipages, le 10 juillet 1915 - Affecté au 24ème régiment de Dragons, le 21 octobre 1915 - Affecté au 10ème régiment d'artillerie, le 22 novembre 1915 - Affecté au service automobile du 81ème régiment d'artillerie lourde, le 7 décembre 1915 - Passe à l'aviation comme élève-pilote, le 8 mars 1916 - S'entraîne dans les écoles de Buc, Pau, Cazaux, Pau - Breveté pilote militaire n° 3319 obtenu à l’école d’aviation militaire de Buc, le 28 avril 1916 - Nommé caporal, le 2 juillet 1916 - Affecté à l'aviation d'Orient, le 8 juillet 1916 - Pris en compte par l' escadrille N 387 en Serbie (future escadrille 523), le 12 août 1916 - Nommé sergent, le 16 octobre 1916 - Pilote un Nieuport 21 à moteur Le Rhône de 80 cv - Remporte une victoire aérienne homologuée contre un avion ennemi qui tombe à Vasak, au Nord-Est de Prilep, le 6 février 1917 - Croix de guerre avec une palme en novembre 1917 - Médaille de l'armée serbe - Affecté le 14 juin 1917 à l'escadrille 506 du front d'Orient - Pilote à cette époque un Nieuport 23 à moteur Le Rhône de 120 cv et au fuselage tricolore - Tombé malade (paludisme et ictère) en juillet / août 1917, il entre à l'hôpital de Nevogani puis est évacué sur la France, le 9 août 1917 - Entré en convalescence sur l'hôpital mixte d'Avignon, le 17 octobre 1917 - En convalescence jusqu'au 28 décembre 1917 - Transite par le groupe des divisions d'entraînement (GDE, situé au Bourget) du 5 janvier au 8 février 1918 - Affecté à l'escadrille SPA 165 du 8 février au 24 avril 1918 - Il vole sur Spad VII à moteur Hispano-Suiza de 180 ch - Pilote de l'escadrille SPA 48 du 24 avril au 9 août 1918 - Vole sur un Spad XIII à moteur Hispano-Suiza de 220 ch - Nommé Adjudant, le 5 août 1918 - Stage au CIACB de Pertes du 9 août 1918 au 2 janvier 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 73 du 2 au 27 janvier 1919 - Evacué sur l'hôpital 43 de Nancy, pour dévisation de la cloison nasale du 10 janvier au 16 février 1919 - Démobilisé, le 11 août 1919 - Domicilié au 18, rue Cadet à Paris 9ème, à compter du 20 mars 1920 - Affecté, dans la réserve, à la 8ème section d'ouvriers d'avation, le 1er juin 1921 - Domicilié au 45, rue Pigalle à Paris 9ème, à compter du 2 février 1924 - Profession restaurateur de décembre 1924 à 1937 - Affecté, dans la réserve, au 3ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, détaché à Avord, le 1er mai 1924 - Affecté, par changement de dénomination, au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 1er janvier 1925 - Classé en position "Sans affectation", le 1er juillet 1930 - Domicilié au 18, rue Cadet à Paris 9ème, à compter du 1er février 1931 - Affecté, dans la réserve,au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 18 juillet 1931 - Rayé du personnel navigant, le 26 novembre 1931 - Placé en position "Sans affectation", en date du 26 novemvre 1931 - Domicilié au 10, 12 boulevard Montmartre à Paris 9ème, à compter du 15 juillet 1934 - Libéré de tous services militaires, le 31 janvier 1938 - Sources : Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Saône-et-Loire - CCC de l'escadrille SPA 165 - CCC de l'escadrille SPA 48 - CCC de l'escadrille SPA 73 - CCC de l'escadrille 506 du front d'Orient - CCC de l'escadrille 523 du front d'Orient - Fichier des décès de l'INSEE - JORF - Photo Georges Viallet transmise par Jean Vaissade, son petit neveu, que je remercie pour son aide - Dernière mise à jour : 27 février 2025.

Sgt René Vicaire - Mécanicien / mitrailleur de l'escadrille DO 22 du 14 août 1914 au 2ème trimestre 1915 - Il remporta la première victoire aérienne (non homologuée) de l’histoire de l’aviation en tant que mitrailleur de Jules Védrines, le 2 septembre 1914 - Nommé caporal, le 16 février 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1383 obtenu le 19 août 1915 - Pilote de l'escadrille V 90 du front d'Orient du 25 septembre 1915 au 8 juin 1916 - Photo collection Alexandre Vicaire que je remercie pour son aide.

Soldat de 2ème classe Fernand Balmès - Mécanicien-bombardier de l'escadrille V 90 S - Il était affecté, comme mécanicien en premier, au service du Sgt Louis Breton - Cette photo est postérieure à son affectation au sein de la V 90 S et date de 1918 - L'avion, sur lequel il s'appuie, est le Letord type 5 n° 528 - Photo Fernand Balmès transmise par Rémy Roux, son arrière petit neveu, que je remercie pour son aide
* Caporal Fernand David Balmes - Né le 16 septembre 1885 à Luc (Lozère) - Fils d'Antoine Balmès et de Rose Marie - Service militaire au 142ème régiment d'infanterie à compter du 1er juin 1906 - Profession avant guerre Serrurier - Marié à Elisa Balmès - Domicilés 24, impasse Jean Bouton à Paris 12ème - Mobilisé au 142ème régiment d'infanterie, le 2 août 1914 - Passé au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron comme mécanicien, le 5 avril 1915 - Mécanicien de l'escadrille VB 113 du 11 juin au 5 août 1915 - Affecté au service du Sgt Louis Breton (pilote) à compter du 11 juin 1915 - Mécanicien de l'escadrille V 97 du CRP du 8 août 1915 au XX octobre 1915 - Mécanicien-bombardier de l'escadrille V 90 S (506) du front d'Orient d'octobre 1915 au XXX - Hospitalisé du 28 octobre au 26 novembre 1916 - Une citation à l'ordre de l'aéronautique, le 18 juillet 1917 - Mécanicien de l'escadrille V 469 du CRP - Nommé Caporal, le 5 juin 1918 - DPTA de Chartres du 16 septembre au 10 décembre 1918.

A droite, le brigadier Léopold Michel Montoya, tué en combat aérien, le 5 avril 1918 - Brevet de pilote militaire n° 6484 en date du 22 mai 1917 à l'école d'Etampes - L'autre militaire est son mécanicien en 1er, le soldat de 2ème classe André Perrotin - Cette photo a été prise à l’école d'aviation militaire d’Etampes, le 22 mai 1917 - Photo Léopold Montoya transmise par son petit neveu Christian Montoya que je remercie pour son aide.
Brigadier Léopold Michel Montoya, pilote de l’armée d’Orient, est né le 12 avril 1891 dans le quartier de Carpinet à Blanquefort en Gironde. Après des études au petit séminaire de Bordeaux, il s’engage pour 3 ans le 11 octobre 1909 au 65ème Régiment d’infanterie. Il sert en Algérie du 15 juillet 1911 au 2 juillet 1912. Il se réengage pour 3 ans à compter du 11 octobre 1912 au 58ème régiment d’artillerie, puis passe au 3ème groupe d’artillerie de campagne d’Afrique basé dans les environs de Casablanca. Il rejoint ensuite le 3ème Groupe d’aviation le 21 août 1917. Il est breveté pilote militaire n° 6484 sur avion Farman à l’école d’Etampes le 22 mai 1917 avec 25h10 de vol (99 atterrissages en double commande dont 25 atterrissages seul). Il effectue un stage de perfectionnement sur avion Nieuport du 3 juin 1917 au 12 juillet 1917 avec 16h20 de vol (chef pilote Sadi Lecointe). Il est envoyé à l'école de Pau du 18 juillet au 28 juillet 1917. Il est formé sur les vols de groupe et à l'acrobatie aérienne. Il est affecté dans l’escadrille 501 de l’armée d’Orient. Le 12 novembre 1917, il assure le convoyage du Nieuport 24 bis n° 4464. Il est affecté successivement aux escadrilles 506 et 508. Du 17 novembre 1917 au 5 avril 1918, il est engagé dans les missions de guerre. Le 5 avril 1918, il décolle du terrain à 7 heures 35 pour une protection d’artillerie. Vers 8 heures, il est attaqué par quatre avions ennemis. Il est abattu à 8h45. L’équipage de l'avion de reconnaissance qu'il couvrait, a indiqué l’avoir vu tomber en vrille entre le rocher plat et la cote 1000. Sa famille a reçu des autorités allemandes une lettre, via la croix rouge, qui témoigne qu’il a lutté longtemps avec courage avant d’être abattu. Cette lettre était accompagnée de son carnet de pilote contenant son emploi du temps, dans lequel sont mentionnés avec précision tout ces renseignements. En raison de sa bravoure, il a été inhumé avec les honneurs militaires par les aviateurs allemands. A la fin des hostilités, de nombreuses recherches ont été entreprises en vain, pour retrouver sa sépulture. Hors, le 24 décembre 2005, soit 87 ans après ces faits, des gendarmes français déployés en Macédoine auraient retrouvé le lieu où il repose. En effet, par un miraculeux concours de circonstance, ces militaires en poste à Skopje dans le cadre de la mission Proxima, ont fait la connaissance d’un antiquaire. Celui-ci, leur a présenté une plaque matricule règlementaire portant le nom de Montoya Léopold. Ayant montré un intérêt certain pour les souvenirs militaires de la grande guerre, ils se sont rendus ensemble sur les lieux de découverte de la dite plaque. Des témoignages leur ont indiqué avec précision l’endroit du crash et l’emplacement prés de l’avion où il a été mis en terre. Ainsi, Léopold Montoya ne se trouve dans aucun cimetière de Skopje, de Bitola et de Krucevica mais repose toujours dans un site montagneux très retiré. Des démarches visant à rapatrier le corps en France sont en cours.

Ltt Frédéric Georges Marcel André Léonard Cochet (dit Forthuny) - Né le 14 mai 1895 à Rouen (Seine-Maritime) - Fils de Pascal Georges Léopold Forthuny (journaliste au journal "Le Matin", peintre et critique d'art) et de Mathilde Ernestine Fréville - Domiciliés au 4, rue Bochand de Saron à Paris 9ème - Membre de la société astronomique de France - Profession avant guerre Artiste décorateur - Classe 1915 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 458 - Mobilisé au titre de la 29ème compagnie du 160ème régiment d'infanterie, stationné à Nevers, le 19 décembre 1914 - Avec son régiment, rejoint Paris, Dunkerque puis Wormhouldt (Belgique) - Sur le front à Aubigny, le 20 avril 1915 - A reçu son baptème du feu, en l'occurrence lors d'un pilonnage allemand par des obus de 10,5 cm (les calibres allemands sont toujours donnés en centimètres), le 23 avril 1915 - Blessé à l'avant-bras droit par un éclat d'obus pendant la bataille de la Targette / Neuville-Saint-Vaast, le 11 mai 1915 - Evacué sur l'hôpital militaire n° 59 de Saint-Quai-Portrieux (Côtes-d'Armor) du 15 mai au 7 juin 1915 - En traitemant à Ville-Evrard du 7 juin au 22 août 1915 - En convalescence, jusqu'au 23 septembre 1915 - Volontaire pour rejoindre l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 27 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 5461 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 24 février 1917 - Nommé Caporal, le 11 mars 1917 - Pilote de l'escadrille 391 du front d'Orient du 10 mai au 3 septembre 1917 - Effectue sa première mission de protection d'avions Farman, aux commandes d'un Nieuport monoplace sur le front, le 29 mai 1917 - Son camarade Marturé, contraint de poser son avion sur panne, est fait prisonnier des Bulgares, le 19 juin 1917 - Sur demande de son ami et par l'intermédiaire d'un message largué par un avion adverse, il lui enverra des vêtements et de l'argent, en volant à 5000 mètres au-dessus de Kanatlarci - Il fera l'aller-retour sans problème - Il livre un combat aérien, son 3ème, le 10 juillet 1917 - Avec sa mitrailleuse enrayée et le moteur en panne, il est contraint d'atterrir dans les champs - L'atterrissage se termine mal avec la rupture de la queue de son monoplace - Il est indemne - Nommé Sergent, le 15 août 1917 - Il participe au bombardements de Resna, Prilep et de Capari - Citation n° 14 à l'ordre de l'aéronautique de l'armée d'Orient, le 26 août 1917 - Pilote de l'escadrille 506 du 3 septembre 1917 au 30 décembre 1918 - Pilote un SPAD VII - Livre combat contre un biplace allemand, le 11 septembre 1917 - Pendant une reconnaissance de Monastir au lac de Pespa, il mitraille un convoi de 37 voitures, le 16 septembre 1917 - Effectue un bombardement de Resna, au retour, son avion est mitraillé par les fantassins, le 24 septembre 1917 - Effectue un bombardement sur Prilep, un des Nieuport de la 506 est abattu - En mission pour abattre un avion adverse qui effectuait un réglage d'artillerie dans les environs de Monastir, il est victime d'un grave incident mécanicique, le 18 novembre 1917 - Une pièce de sa mitrailleuse se détache sur bris de goupille et vient frapper une pale de l'hélice qui se brise - Le moteur rotatif est imméditament déséquilibré et vibre si fort que tous ses points de fixation sont brisés - Un des cylindres vient crever le réservoir d'huile et le carburateur percute le réservoir d'essence - L'essence se répand dans la carlingue et les longerons supérieurs se brisent - Les commandes de vol sont bloquées - Attendant sa mort proche, il parvient néanmoins à poser son avion au creux d'un vallon, près d'une rivière - Il est indemne - Suite à un combat aérien, son SPAD VII tombe en panne et il est contraint d'atterrir au plus vite, le 30 janvier 1918 - Son avion termine en pylône et il s'en sort encore une fois indemne - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 18 février 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 24 mars 1918 - Il livre combat, en coopération avec l'Adj Perrier et le Cal Aumaître, à un chasseur ennemi qui part en vrille, semblant tocuhé, le 13 avril 1918 - Néanmois, les unités d'artillerie présentes sur site, ont vu l'appareil se redresser à 10 mètres du sol et regagner ses lignes - Pendant un combat avec l'Adj Sauné, il tente une atterrissage forcé, le 16 juin 1918 - Son avion sera finalement détruit par un obus allemand mais il s'en tire encore - Au cours d'un combat aérien, en équipe avec l'Adj Sauné, il livre combat à trois chasseurs Allemand, le 20 juin 1918 - L'un des pilote est l'As allemand Guerhard Fieseler, qui abat l'avion de Sauné - Frédéric rentre de justesse au terrain, moteur fumant - Citation n° 229 à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 30 juin 1918 - Au cours d'une reconnaissance photo sur Struga, son SPAD VII rentre avec 4 éclats d'obus et une hélice endommagée mais les photos sont réussies, le 18 juillet 1918 - Il reçoit les 12 insignes qu'il a dessinés et que M. Dubret a réalisés et offerts, le 30 juillet 1918 - Ils les distribue à ses camarades d'escadrille , ils représentent une queue de billard traversant un avion - Il remporte une victoire aérienne, en équipe avec l'Adj Perreau et le Sgt Lehman, contre un avion abattu entre Prilep et Monastir, le 5 août 1918 - En vol, il est victime de problèmes de carburation en raison du froid en altitude, le 12 septembre 1918 - Il est intercepté par un avion adverse et les deux adversaires échangent quelques rafales de mitrailleuses - Il fait un atterrissage forcé dans Monastir et tue une vache et un taureau - Il quitte son avion détruit avec une plaie au front - Les avions effectuent trois missions par jour pour mitrailler les convois adverses en retraite, le 1er octobre 1918 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 octobre 1918 - Citation n° 46 à l'ordre de l'armée d'Orient, le 15 octobre 1918 - L'escadrille 506 est dissoute, le 30 décembre 1918 - En compagnie de trois pilote de l'escadrille 506, il gagne Sofia - Il part pour Odessa, via Constantinople et Contanza, le 11 mars 1919, et arrive sur place, le 28 mars 1919 - Sur place, il prendra la direction des ateliers de montage du parc, la réception des avions et la surveiullance de la piste - Ne pouvant rien faire sur place devant l'avance des Rouges, ils sont contraint de se replier sur Bucarest, le 11 avril 1919 - En route pour rejoindre le camp d'aviation, les français sont contraint de livrer combat à des prisonniers de droit commun, libérés par les extrémistes - Ils se dégagent facilement avec le tir nourri de leurs 6 mitrailleuses dont leur colonne est dotée - Arrivé au terrain, ils sont contraint de détruire par le feu l'ensemble du matériel aéronautique français entreposé dans les usines russe Anatra - Les avions, moteurs, munitions, stocks d'essence et d'huile, voitures, tout part en fumée - La route du retour sera longue car ils seront contraint de contourner la Dniester et traverser la Transylvanie - Il est chargé d'organiser un camp d'aviation à Galatz (Galati), proche de la frontière russe, le 26 avril 1919 - Le premier SPAD VII est assemblé sur place, le 10 mai 1919 - Le parc déménagera sur Sofia, dès que l'assemblage des avions, actuellement sans ailes, sera terminé - A livré un Breguet 14 sur le terrain de Kotrocheni, près de la ville de Bucarest, le 15 juin 1919 - Le jour où l'on apprit que les Allemands allaient signer les accords de paix à Versailles, le 25 juin 1919, le Slt Cochet-Forthuny décolla pour effectuer un vol d'essai, avec des drapeaux français accrochés à son appareil - Celui-ci s'écrasa dans le cimetière de la ville de Galati (Roumanie) - Il n'a pas été possible de connaitre les causes de cet accident, imprudence du pilote ou incident mécanique - Frédéric Cochet-Forthuny repose dans le carré militaire de Galatz (Galati) - Sa sépulture porte l'inscription "Tombé en célébrant la paix" - Photo transmise par sa famille que je remercie pour son aide - Sources : Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Liste des brevets militaires - MpF (2 fiches) - LO - Site Internet des ACVG de la Côte-d'Or - Archives du Col Gabriel Porcherot - Dernière mise à jour : 19 décembre 2022.
Photo de l'Adj Rolland Drozière
Adj Rolland Gaston Drozière - Né le 9 avril 1896 à Neuilly l'Evêque (Haute-Marne) - Fils de Charles Gustave Drozière et de Marie Berthe Augustine Vallée - Domiciliés au 22, avenue de Grammont à Tours (Indre-et-Loire) - Profession avant guerre Ajusteur Mécanicien - Classe 1916 - Recrutement de Tours (Indre-et-Loire) sous le matricule n° 1865 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, le 18 décembre 1914 - Affecté au 2ème groupe d'aviation comme mécanicien, à compter du 20 décembre 1914 - Formation de mécanicien aéronautique à l'école de Lyon-Bron jusqu'au 25 mai 1915 - Mécanicien sur avion Voisin de l'escadrille de protection du GQG du 6 juillet au 25 novembre 1915 - Affecté comme second mécanicien du caporal Robert Melchior - Passé à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 25 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2596 obtenu à l'école d'Avord, le 2 février 1916 - Nommé Brigadier, le 15 février 1916 - Pilote du GDE jusqu'au 27 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 68 du 27 mai au 8 octobre 1916 - Nommé Sergent, le 16 août 1916 - Transféré sur le dépôt du 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, le 8 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille N 91 de l'armée d'Orient (future escadrille 507) du 17 octobre 1916 au XXX - Citation à l'ordre du régiment, le 1er avril 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, le 21 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 506 du XXX au 1er août 1918 - Nommé Adjudant, le 10 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 69 du 13 août 1918 au (2ème trimestre) 1919 - Croix de Guerre 1914-1918 - Médaille commémorative de Serbie - Nommé Adjudant-chef, le 10 septembre 1919 - Affecté à la mission militaire française en Pologne, le 1er novembre 1919 - Rengagé pour un an devant le sous-intendant militaire des étapes à Varsovie (Pologne), le 8 décembre 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation (RAO), le 1er janvier 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Rengagé pour un an, devant le sous-intendant militaire des étapes à Varsovie (Pologne), à compter du 8 décembre 1920 - Rengagé pour 6 mois, devant le sous-intendant militaire à Varsovie (Pologne), à compter du 8 décembre 1921 - Rengagé pour 6 mois, devant le sous-intendant militaire à Varsovie (Mission militaire française de Pologne), à compter du 8 juin 1922 - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 17 décembre 1922 - Rengagé pour 6 mois, devant le sous-intendant militaire à Varsovie, au titre de la mission militaire française à Varsovie, le 8 décembre 1922 - Rengagé pour deux ans, devant le sous-intendant militaire à Varsovie, au titre de la mission militaire française à Varsovie, le 8 juin 1923 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 20 juillet 1923 - Affecté au 31ème régiment d'aviation, le 29 août 1923 - Rengagé pour quatre ans à Tours, le 8 juin 1925 - Passé dans le cadre des sous-officiers de carrière, le 19 décembre 1928 - Médaille Militaire, le 28 décembre 1931 - Affecté à la 31ème 1/2 brigade base aérienne n° 151, le 1er janvier 1934 - Proposé pour mise en congé de longue durée en raison d'une tuberculose pulmonaire bactériologiquement confirmée, le 27 avril 1935 - Admis à rester en service sous conditions - Obtient un congé pour soins de 6 mois, à compter du 14 juin 1935 - Hospitalisé à Montconseil St-Symphorien - Obtient un second congé de 6 mois, le 14 décembre 1935 - Affecté à la 2ème compagnie de la base aéronautique 131 au GR 3, suite à réorganisation du 1er janvier 1936 - Admis à la retraite, le 1er mai 1936 - Réformé définitivement pour tuberculose pulmonaire avérée, le 6 avril 1937 - N'a pas été mobilisé en 1939 en raison de sa réforme définitive - Décédé en 1966 - Roland Drozière repose au cimetière de La Salle à Tours - Sources : Pam - FM département de l'Indre-et-Loire - CCC escadrille N 68 - CCC escadrille 507 - CCC escadrille SPA 69 - JORF - Dernière mise à jour : 25 mars 2016 - Photo Didier Lecoq que je remercie pour son aide.
Photo du Slt Rodolphe Bordas
Slt Rodolphe Othmar Lucien Bordas - Né le 12 mai 1876 à Angoulème (Charente) - Fils de Rodolphe Pardoux, Joseph Bordas (Commis principal des postes) et de Madeleine Emma Eléonore Seguy - Domiciliés au 18, rue Rose à St-Jean-d’Angely (Charente) - Classe 1893 (engagement) / 1896 (normale) - Recrutement de Périgueux (Périgord) sous le matricule n° 1598 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 7ème régiment d’infanterie de Marine, à compter du 28 mai 1894 - Nommé Caporal, le 16 mai 1895 - Affecté au 9ème régiment d’infanterie de Marine, le 1 er novembre 1897 - Affecté au 10ème régiment d’infanterie de Marine, le 5 février 1898 - Nommé Sergent, le 26 juin 1898 - Fin de service et passage dans la réserve, le 28 mai 1899 - Domicilié à "La Khouan", province de Nam-Dinh (Tonkin), à compter du 5 septembre 1899 - Domicilié à Haïphong, à compter du 1 er mars 1905 - A effectué trois campagnes au Tonkin du 1er novembre 1897 au 28 mai 1899 - Profession après engagement Contrôleur des Douanes et Régies en Indochine - Marié avec Mlle Marguerite Marie Cécile de Lapeyre de Bellair, le 1er août 1904 - Affecté sur sa demande au 93ème régiment territorial d’infanterie, le 19 janvier 1915 - Est Rentré en métropole - Affecté au service automobile du 13ème régiment d’artillerie, caserné à Boulogne-sur-Seine (Hauts-de-Seine), le 24 mars 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 21 mai 1915 - Passé à l’aéronautique militaire comme élève pilote de l’école de Chartres, le 12 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1299 obtenu à l’école d’aviation militaire d’Ambérieu, le 31 juillet 1915 - Pilote de la RGA du 20 août au 20 septembre 1915 - Affecté à l’escadrille VB 103 du 20 septembre au 4 octobre 1915 - Embarqué pour l’armée d’Orient, le 4 octobre 1915 - Pilote de l’escadrille V 90 Sde l’armée d’Orient (future 506) du 10 octobre 1915 au 1er juin 1916 - Citation à l’ordre de l’armée d’Orient, en date du 2 avril 1916 - Pilote de l’escadrille N 90 de l’armée d’Orient (future 506) du 1er juin au 12 août 1916 - Entré à l’hôpital de Salonique, le 12 juillet 1916 - Embarqué pour la France et en convalescence, le 12 août 1916 - Arrivé à Marseille, le 16 août 1916 - Affecté à l’école d’aviation militaire de Pau, le 20 octobre 1916 - Affecté au GDE, le 1 er mars 1917 - Commandant du détachement de chasse 518 du 11 mars au 20 mai 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 1 er juin 1917 - Convoyage d’un avion depuis le GDE du 14 au 19 mars 1917 - Pilote de l’escadrille N 95 du 20 mai au 11 juin 1917 - Pilote de l’escadrille C 18 du 11 juin au 1 er juillet 1917 - En stage au GDE du 13 au 20 juin 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 28 juin 1917 - Affecté au GC 11, le 1 er juillet 1917 - Affecté au GDE, le 1 er septembre 1917 - Pilote de l’escadrille SOP 123 (GB 4) du 24 septembre au 22 octobre 1917 - Commandant de l’annexe 5 de la RGA de Luxeuil, le 24 octobre 1917 - Chevalier de la Légion d’Honneur et citation à l’ordre de l’armée, en date du 10 juillet 1918 - Démobilisé, le 8 janvier 1919 - Profession après guerre Employé de commerce - Affecté, dans la réserve, au 4 ème escadron du Train des équipages, le 12 avril 1922 - Mis à la disposition de la direction des troupes coloniales, le 15 février 1923 - Décédé à Hanoï (Tonkin), le 15 mars 1923 - Sources : Acte de naissance - Photo L'Aérophile - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département du Périgord - LO - Etat des services - JORF - CCC de l’escadrille SOP 123 - CCC de l’escadrille N 95 - CCC de l’escadrille C 18 - Dernière mise à jour : 17 juin 2017.
* Citation à l’ordre de l’armée d’Orient du Slt Rodolphe Othmar Lucien Bordas, pilote à l’escadrille V 90 S, en date du 2 avril 1916 : "Fonctionnaire colonial ; engagé volontaire pour la durée de la guerre. Déjà cité pour sa brillante conduite au retour d’un bombardement. Le 17 février, attaqué par un Albatros, a fait preuve d’habileté et sang-froid dans ses manœuvres et a permis à son bombardier d’atteindre l’avion ennemi."
Photo du Sgt Achille Bonneville
Sgt Achille Bonneville - Né le 7 mars 1893 au n° 1, rue Dézobry à Saint-Denis (Seine-St-Denis) - Fils d'Armand Emile Bonneville (marchand-boucher) et de Pauline Eugènie Marie Adolphine Laby (marchande-bouchère) - Domicilié au 29, rue du Chemin de Fer à Saint-Denis (Seine-St-Denis) - Profession avant guerre Boucher - Classe 1913 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 4065 - Appelé pour effectuer son service miliraire, au titre du 17ème régiment d'infanterie, le 27 novembre 1913 - Blessé par balle au pouce de la main droite au Donon (Vosges), le 20 août 1914 - Evacué sur l'hôpital de Vichy (Allier) du 21 août au 1er septembre 1914 - Nommé Caporal, le 29 janvier 1915 - Blessé par balle à la main droite et par un éclat d'obus à la fesse gauche à Lorette (Pas-de-Calais), le 10 mai 1915 - Evacué de l'hôpital auxiliaire de Paris du 11 mai au 20 juillet 1915 - Affecté au 158ème régiment d'infanterie, le 11 octobre 1916 - Nommé Sergent, le 16 novembre 1916 - Affecté au 163ème régiment d'infanterie, le 30 novembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote (à la fin 1917) - Brevet de pilote militaire n° 11.992 obtenu à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, le 8 mars 1918 - Pilote du GDE du 9 mars au 30 juin 1918 - En Orient du 30 juin 1918 au 2 avril 1919 - Pilote des escadrilles BR 505 et SPA 506 du front d'Orient - Croix de Guerre avec une étoile de bronze - Citation à l'ordre du régiment, en date du 7 mars 1919 - Retour en métropole, le 23 octobre 1919 - Démobilisé, le 29 janvier 1920 - Marié avec Mlle Georgette Jeanne Merlin à la mairie d'Aubervilliers (Seine-st-Denis), le 14 février 1920 - Affecté, dans la réserve, à la 7ème section du 1er groupe d'ouvriers d'aviation, au magasin général d'aviation n° 1 de Romilly-sur-Seine (Aube) - Domicilié au 14, rue des Ecoles à Aubervilliers (Seine-St-Denis), à compter du 21 avril 1920 - Domicilié au 31, rue de Nantes (Loire-Atlantique), à compter du 28 août 1920 - Domicilié au 36, rue Haute à Meulan (Yvelines), à compter du 28 avril 1923 - Maintenu "Service armé" avec pension d'invalidité inférieure de 10 % pour reliquat de paludisme contacté en Orient en 1918, cicatrices sans gêne fonctionnelle de la région fessière gauche, cuisse gauche, pouce droit par la commission de réforme de la Seine, le 8 septembre 1924 - Domicilié au 31, rue de Nantes à Paris 14ème, à compter du 8 septembre 1924 - Médaille Militaire, en date du 12 mars 1928 - A effectué une période d'entrainement volontaire au magasin général d'aviation n° 1 (MGA n° 1) du 17 juin au 1er juillet 1929 - Domicilié au 5, rue Delambre à Paris 14ème, à compter du 6 août 1929 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 27 juin 1930 - A effectué une période volontaire d'exercice, comme pilote d'avion, à la division d'entrainement aérien d'Orly du 18 novembre au 2 décembre 1931 - A effectué une période volontaire d'exercice, comme pilote d'avion, à l'école pratique d'aviation d'Avord du 17 juin au 2 juillet 1933 - Nommé Sergent de réserve, le 17 décembre 1934 - Domicilié au 92, Grande Rue à Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine), à compter du 23 mars 1939 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 17 septembre 1939 - Affecté à la 4ème compagnie du bataillon de l'Air 127, le 17 septembre 1939 - Affecté à la 7ème compagnie du bataillon de l'Air n° 106 à Bordeaux-Mérignac (Gironde), le 28 février 1940 - Démobilisé, le 25 juin 1940 - Décédé à Crosne (Essonne), le 6 février 1986 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 310) de la ville de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) - Fiche matricule du 1er bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris -
* Citation à l'ordre du régiment, en date du 7 mars 1919 : "Très bon gradé, blessé deux fois en accomplissant son devoir."
* Médaille Militaire du Sgt Achille Bonneville, au 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique, en date du 12 mars 1928 : "13 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité."
Photo de l'Adj Henri Leman
Adj Henri Louis Leman - Né le 2 juillet 1893 à Roubaix (Nord) - Fils de Jules Jean Baptiste Leman et d'Octavie Marie Perque - Domiciliés au 57, rue Nain à Roubaix (Nord) - Profession Mécanicien chauffeur d'automobiles - Domicilié au 12 bis, rue de l'Ermitage à Roubaix (Nord) - Classe 1913 - Recrutement de Lille (59) sous le matricule n° 7412 - Service militaire au 2ème groupe aéronautique, à compter du 28 novembre 1913 - Affecté au 1er groupe d'aérostation, le 29 janvier 1914 - Détaché dans l'aéronautique militaire comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 5760 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 23 mars 1917 - Pilote de l'escadrille 506 du front d'Orient du XXX au 22 septembre 1918 - Affecté définitivement dans l'aéronautique militaire, le 24 juillet 1917 - Blessé par balle au cours d'une attaque à la mitrailleuse dans les environs de Sakulejvo, le 16 septembre 1918 - Décédé des suites de ses blessures, le 22 septembre 1918 - Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 17 septembre 1918 - Sources : Fiche matricule du département du Nord - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 30 juin 2017.
* Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sgt Henri Louis Leman, au 2ème groupe d'aviation, pilote à l'escadrille 506, en date du 17 septembre 1918 : "Pilote d'une rare bravoure, toujours prêt pour les expéditions les plus périlleuses. Grièvement blessé en attaquant au ras du sol des convois ennemis. Déjà cité trois fois."
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