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Etude réalisée par David Méchin et Albin Denis- J'adresse tous mes remerciements à David pour son aide efficace.

Insignes de l'escadrille 509
peints sur les fuselages

Premier emblème de l'escadrille, un cercle écartelé de blanc et de bleu clair - Il est dans la continuité des insignes adoptés sur le front d'Orient - Dessin Albin Denis

Second emblème de l'escadrille - Le disque est maintenant accompagné d'une chimère noire - Cet exemplaire a été observé sur les Nieuport 24 de l'unité - Dessin d'après photo : Albin Denis

Variante du modèle précédent, la chimère est cette fois blanche et a glissée sur le coté du disque bleu et blanc - Cet exemplaire a été observé sur les flancs d'un Breguet 14 A2 de l'escadrille 509 - Dessin Albin Denis d'après notice de David Méchin.

Symbolique

L'insigne de l'escadrille 509 a d'abord été un disque bleu et blanc, dans la continuité des escadrilles d'Orient. Plus tard, le disque a été placé dans les griffes d'une chimère noire ou blanche.

Historique

L’escadrille 509 est crée le 12 décembre 1916 en tant que Section d’Artillerie Lourde n°2 de l’armée d’Orient. Elle est basée à Negotin, dans le secteur de Monastir près de la rivière Cerna, et son commandant en est le Slt Choppin remplacé cinq jours plus tard par le lieutenant Beaune qui restera à ce poste pendant tout le restant de la guerre.

La SAL 2 est équipée initialement de quatre Farman F 60, dont un est très vite détruit et un autre endommagé par la tempête du 1er janvier 1917 qui fera de nombreux dégâts parmi les appareils français stationnant dans le secteur de Monastir. Le 12 avril 1917, une batterie ennemie, positionnée à Dobromir, ouvre le feu sur les installations de l'escadrille. Les obus se succédent très vite et sont malheureusement précis. Les hommes comprenant la situation cherchent rapidement un abri pour échapper aux éclats qui tombent un peu partout. Les canons adverses ont le temps de tirer une centaine d'obus. Trois touchent le Bessonneau et un éclate sur un abri lèger situé à coté. L'intérieur du hangar est criblé d'éclats et plusieurs avions, trois Farman F 60 et un Nieuport, sont détruits. Il faut ajouter aux pertes le Nieuport 2219 qui était stocké en caisse dans l'abri léger qui a été détruit. Ajoutons à ces dégats matériels, 2 mulets gravement blessés par des éclats et qu'il faudra achever. Le 23 avril, la dotation en appareils est vite complétée par deux Farman F 40 de remplacement (n° 3350 et 3351), auxquels on rajoute deux chasseurs Nieuport d’escorte.

Comme sa désignation l’indique, la SAL 2, rebaptisée escadrille 509 en juin 1917, va réaliser pour l’essentiel des missions de réglage d’artillerie mais participera occasionnellement à des bombardements groupés avec les autres escadrilles du secteur, les 501, 503, 504, 505 et 508. Aucune perte en 1917 malgré quelques combats causées par une chasse allemande de plus en plus mordante, l’escadrille se rééquipant en Dorand AR 1 et déménageant à une date indéterminée vers la fin de l’année sur l’autre rive de la Cerna à Negotchani. En 1918 l’escadrille reçoit ses premiers Breguet 14 et déplore une perte, un de ses chasseurs Nieuport d’escorte, descendu par l’as allemand Gerhard Fieseler le 30 janvier 1918, un autre pilote de Nieuport étant blessé au combat le 31 juillet. Ses missions se multiplient pendant la grande offensive de septembre qui voit s’écrouler la défense bulgare.

L’escadrille n’est pas pour autant dissoute après l’armistice survenue le 1er novembre 1918 sur le front d’Orient. Elle est maintenue parmi les forces d’occupation que la France affecte dans les Balkans et participe au détachement français d’occupation de Constantinople (Istanbul), stationnant à l’aérodrome de San Stéfano avec l’escadrille 505. L’inactivité et le trop long isolement loin de France fait que la discipline se relâche parmi les pilotes et mécaniciens.

Le sous-lieutenant Paul Andrillon, pilote de l’escadrille transféré à celle-ci fin 1918, témoigne : "Avant-hier (8 février 1919) entrée de Franchet d’Esperey à Constantinople. Comme il faisait très froid, sur 5 malheureux coucous qu’on a à l’escadrille, 3 moteurs seulement ont voulu partir. Etant seul monoplace j’ai fait mon possible pour soutenir l’honneur du french flying corps. Pendant une ½ heure j’ai fait sur le groupe des huiles tout ce que mon modeste talent me permettait. Les Boches avaient sans doute ici les plus nouilles de leur pilotes, car la population de Stamboul n’avait jamais vu ça ; il paraît que ça été l’enthousiasme complet, naturellement quand on passe sur les maisons à 200 à l’heure avec un moteur de 180 HP qui ronfle à un mètre de la figure c’est pas facile d’entendre ce qui se dit à droite ou à gauche ; j’ai été mis au courant par des camarades. Après un bon déjeuner à San Stefano je suis parti en ballade en ville ou j’ai rencontré le soir mon chef d’escadrille, lequel m’a dit que Franchet d’Esperey ainsi que le gouverneur de la place ont chargé mon chef d’escadrille de me transmettre leurs félicitations….quelle rigolade ! "

L’essentiel de l’activité consiste en des vols d’entraînement, mais aussi de liaison postale vers Bucarest. Le 1er août 1920, l’escadrille 509, passée sous les ordres du Lt Gautier, est rebaptisée 51ème escadrille du 5ème RAO. Elle compte alors 11 avions, des Breguet 14 ainsi qu’une poignée de chasseurs SPAD. Les troupes françaises restent l’arme au pied à Constantinople à observer la terrible guerre entre les turcs kémalistes et les troupes grecques, qui s’enfoncent en Anatolie… C’est dans ce contexte qu’intervient la seule mission spéciale de l’escadrille : le 2 septembre 1920, le Breguet 14 n°1349 piloté par l’Adj Courtet avec pour observateur le Ltt Lesourd effectue, en pleine bagarre, une mission de reconnaissance photo lointaine sur la ville d’Eski-Sehir à 2000 m d’altitude, en Anatolie centrale. Cette ville est un nœud ferroviaire où la voie venant d’Ankara bifurque vers Constantinople au nord ou vers le centre du pays au Sud. C’est sans doute un centre de ravitaillement important des armées kémalistes, et c’est aussi le lieu de stationnement de la première escadrille turque, le 1nci Tayyare Bölüglü, rassemblant une dizaine d’appareils hétéroclites de conception allemande. La mission se passe sans encombre et on ne peut dire si ses résultats furent communiqués au gouvernement grec, à cette époque encore dirigé par Venizélos et en excellents termes avec la France.

La 51ème escadrille du 5ème RAO continue pour sa part ses activités d’occupation et son journal de marche s’interrompt le 5 mai 1921. Repliée en France, l'escadrille devient la 13ème escadrille du 36ème groupe d'aviation de Pau.

Insignes métalliques de l'escadrille 509
et des unités détentrices de ses traditions

Pas d'insigne métallique connu.

 

Unités détentrices des traditions de l'escadrille 509

 

Carte de la zone d'opérations

 

Appellations successives

Rattachements de l'escadrille


Les différents terrains utilisés

Périodes de stationnements

 

Types d'avions utilisés

Numéros des avions connus

Pertes : Morts / disparus / blessés au combat
Morts / blessés par accident

Morts: en rouge / Blessés et indemnes : en jaune


Commandants de l'escadrille

Personnel de l'escadrille 509

Décorations

Pas de décorations collectives pour l'escadrille 509

 

Les hommes

Sgt Eugène René Jeanperrin - Campagne de Tunisie du 12 juin au 28 novembre 1912 - Campagne d'Algérie du 29 novembre au 1er décembre 1912 - Affecté au Maroc du 5 décembre 1912 au 1er août 1914 - Médaille coloniale agrafe "Maroc" - Blessé à la cuisse gauche et au bras gauche par balles à la ferme de Navarrin, le 28 septembre 1915 - Mitrailleur de l'escadrille de la BR  509 du 25 août 1917 au 11 novembre 1918 - Croix de Guerre avec étoile d'argent - Médaille Militaire - Affecté en Russie du 11 novembre 1918 au 20 juin 1919 auprès des Russes Blancs contre les Bolchéviques de Lénine - Affecté en Turquie au sein des forces grecques "MOIRA"  C  du 20 juin 1919 au 10 novembre 1919 - Affecté à l'occupation de la Rhur du 10 avril 1923 au 8 janvier 1924 - Affecté en Afrique du Nord du 9 janvier 1924 au 10 décembre 1925 - Photo Eugène Jeanperrin, transmise par Jean Pascal Warin, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de la division en date du 23 octobre 1915 : "A bravement entrainé sa section à l'assaut des tranchées allemandes sous un feu des plus violents. A été grièvement blessé."

* Citation à l'ordre du corps d'armée en date du 26 juin 1918 : "Très bon mitrailleur, très courageux et beaucoup de cran, attaqué par deux appareils ennemis, étant désemparé, a soutenu le combat avec sa carabine, est rentré indemne."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 18 août 1918 : "Excellent mitrailleur, courageux et dévoué, a fait plusieurs bombardements à grande distance dont plusieurs coups au but." Cette citation comporte l'attribution de la Croix de Guerre grecque.

Sgt Eugène Jeanperrin photographié à bord d'un Breguet 14A2 de l'escadrille 509 - L'armement de la tourelle arrière est une mitrailleuse Lewis alimentée par un chargeur de 96 cartouches - L'insigne de flanc a été reproduit sur le sommet du fuselage - Photo Eugène Jeanperrin, transmise par Jean Pascal Warin, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Mécaniciens de l'escadrille 509 photographiés devant un Spad VII de l'unité sur le terrain de San Stefano (Constantinople) en 1919 - Photo Paul Andrillon transmise par son neveu Benoit Henriet que je remercie pour son aide.

Des combattants d'origine diverses, français, britanniques, russes - La fin de la Grande Guerre - Le Sgt Jeanperrin est au second rang, le second à partir de la droite - Il a été engagé en Russie du 11 novembre 1918 au 20 juin 1919 - Photo Eugène Jeanperrin, transmise par Jean Pascal Warin, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Les hommes

Sgt Eugène Jeanperrin photographié à bord d'un Breguet 14A2 de l'escadrille 509 - Photo Eugène Jeanperrin, transmise par Jean Pascal Warin, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Sgt Louis Perriot - Né le 9 décembre 1893 à l'hospice de Blois (Loir-et-Cher) - Fils de père inconnu et d'Henriette Hélène Perriot (domestique à Lafay (Loir-et-Cher) et élève des hospices de la Seine) - Sa mère est domiciliée au 22, rue d'Orcel à Paris 18ème (75) en 1913 - Profession avant guerre : garçon de café - Domicilié au 247, boulevard Voltaire à Paris 11ème (75) - Classe 1913 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 3395 - Nommé Caporal, le 16 septembre 1914 - Nommé Caporal fourrier, le 8 décembre 1914 - Nommé Sergent fourrier, le 8 mars 1915 - Nommé Sergent, le 11 octobre 1915 - Embarqué à Sète à destination de l'armée d'Orient, le 28 octobre 1915 - Débarqué à Salonique, le 5 novembre 1915 - Citation n° 29 à l'ordre de la division, en date de novembre 1916 - Blessé par un éclat d'obus à la cheville gauche aux tranchées des crêtes rocheuses du secteur de Tarda, le 14 janvier 1917 - Passé au centre d'entrainement de Cèdes comme élève-pilote, le 25 février 1918 - Brevet de pilote militaire n° 16.094 obtenu au centre d'entrainement de Cèdés, le 22 septembre 1918 - Passé au Parc de Sakuleu comme pilote, le 30 septembre 1918 - Pilote de l'escadrille 509 du 10 octobre au 5 décembre 1918 - Passé au centre de Cèdés, le 5 décembre 1918 - Passé à l'aviation hellenique comme moniteur Breguet 14, le 15 février 1919 - Embarqué à Salonique, le 14 juin 1919 - Débarqué à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 20 juin 1919 - Médaille d'Orient - Affecté au 3ème groupe d'aviation - Démobilisé, le 17 septembre 1919 - Domicilié au 5, rue de Turenne à Paris (75), à compter du 17 septembre 1919 - Rengagé pour un an, au titre du 3ème groupe d'aviation, à compter du 12 novembre 1919 - Dirigé au 34ème régiment d'aviation de Dugny-Le Bourget, le 24 janvier 1920 - Dirigé sur Marseille à destination de Dakar (Sénégal), le 21 avril 1920 - Embarqué, le 28 mai 1920 - Détaché en Afrique occidentale - Affecté au 4ème régiment de tirailleurs sénégalais, le 29 juin 1920 - Affecté à l'escadrille de l'AOF (Afrique occidentale française), le 1er juillet 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Rengagé pour un an, à compter du 12 novembre 1920 - Nommé Adjudant, le 1er janvier 1921 - Rengagé pour un an, à compter du 12 novembre 1921 - Rapatrié, le 7 juillet 1922 - Chevalier de l'Etoile noire - Libéré, le 12 novembre 1922 - Domicilié au 22, rue Raffanel à Dakar (Sénégal), à compter du 12 novembre 1922 - Domicilié au 57, quai de la Marne à Joinville-le-Pont (Val-de-Marne), à compter du 17 octobre 1923 - Domicilié au 5, rue de Jouy à Chaville (Seine-et-Oise), à compter du 31 octobre 1923 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 20 novembre 1923 - Rengagé pour deux ans, au titre du 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, à compter du 18 décembre 1925 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, le 22 décembre 1925 - S'est classé 2ème de la Military Zenith de chasse, comme pilote du 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux en juin 1926 - A réalisé le parcours en 30 h 16 mn 05 s, le 14 juin 1926 - Il pilotait un Loire Gourdou Lesseurre LGL 32 à moteur Gnôme-Rhône Jupiter - Médaille Militaire, le 10 juillet 1927 - Rengagé pour un an, à compter du 18 décembre 1927 - Nommé Adjudant-chef, le 1er juillet 1928 - A effectué un voyage de 5000 km en trois jours en 1928 - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière, à compter du 2 août 1928 - Marié avec Mme Lucienne Marie Albertine Brimbal à la mairie de Châteauroux (Indre), le 10 juin 1929 - A effectué un voyage de 8840 km, 43h30 de vol en quatre jours en 1929 - A reçu une médaille souvenir de bronze, comme pilote de la 3ème escadrille (traditions de la SPA 102 de la Grande Guerre) du 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux pour sa participation à la Military Zenith de chasse de 1929 - Les autres pilotes de l'équipe gagnante étaient le Ltt Lacaze, Adc Perriot, Sgt Blanc, Sgt de Lasageas, Sgt Delaty - Part en permission libérable d'un an, à compter du 24 avril 1931 - Affecté au centre de molilisation d'aviation n° 32, le 10 mars 1932 - Admis à la retraite avec pension proportionnelle, à compter du 24 avril 1932 - Renvoyé dans ses foyers et passage dans la réserve, le 24 avril 1932 - Entré dans l'aviation civile et chargé des essais et de la réception des avions prototypes de la société Latécoère - A passé son brevet de pilote d'hydravion - Les 28 et 30 janvier 1932, Perriot a battu deux records d'altitude avec charges de 500 et 2000 kgs à Bisccarrosse avec 8800 m et 6700 mètres - Il était au commandes d'un hydravion Latécoère 28-5 à moteur Hispano-Suiza de 650 cv - Tué au cours d'un vol d'essai d'un hydravion Latécoère 38.0 bis bimoteur n° 1052 codé F-ALRP, le 16 mars 1933 - Lors d'un vol à très basse altitude au-dessus des flots, la queue de son hydravion a touché la surface de la mer, provoquant la dislocation de l'appareil qui a coulé immédiatement - Il s'agit d'un accident dû à l'effet miroir qui rend difficile la vue de la surface des flots en cas de vol à très basse altitude - L'accident s'est déroulé au large de la commune de St-Laurent-de-la-Salanque (Pyrénées-Orientales) - Il faisait équipage avec le mécanicien Robert Bert qui a également perdu la vie - Compte 1.443 heures de vol le jour de sa mort - Citation à l'ordre de la Nation, à titre posthume de Louis Perriot, pilote aviateur, en date du 12 juin 1933 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre posthume, le 24 août 1933 - Sources : Registrte d'état-civil (acte n° 522) de la ville de Blois (Loir-et-Cher) - Photo datée des années 30 - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - JORF - LO - Revue l'Aérophile - Journal L'Aéro - Revue Les Ailes - Revue L'Air - Revue L'Aéronautique - Liste des immatriculations des avions civils français - Dernière mise à jour : 18 novembre 2022.

* Citation n° 29 à l'ordre de la division, en date de novembre 1916 : "Excellent gradé, toujours prêt à exécuter des missions périlleuses. Aux combats des 11, 12 novembre 1916, a donné une fois de plus la preuve de son courage et de son énergie."

* Citation à l'ordre de la Nation, à titre posthume, de Louis Perriot, pilote aviateur, en date du 12 juin 1933 : "Médaille militaire. Croix de Guerre, 2 citations. Excellent pilote qui, au service de l'aéronautique militaire comme dans l'aviation privée, n'a cessé de faire preuve de la plus haute conscience professionnelle. D'une maîtrise et d'un sans-froid admirables, s'est classé dans de nombreuses compétitions et a eflec-tué plusieurs voyages dans des conditions remarquables notamment un voyage de 8.500 kilomètres en 4 jours. A procédé par la suite à la réception et aux essais de nombreux appareils prototypes, apportant dans sa tâche le dévouement le plus complet. Est tombé victime de son devoir, le 16 mars 1933, au cours d'un essai en vol. Comptait à son actif 1.443 heures de vol."

 

Les avions

Nieuport 24 affectés à l'escadrille 509 - Photo collection David Méchin que je remercie pour son aide.

Sopwith 1A2 n° SOP 2288 de l'escadrille 509 - L'insigne de l'escadrille est difficilement visible car les couleurs bleu et blanche en noir et blanc sont quasiment identifiques - Voir la photo de détail, juste en dessous - Photo collection Gilles Sigro, via Henri Guyot que je remercie tous les deux pour leur aide.

Gros plan de l'insigne porté par le Sopwith 1A2 n° SOP 2288 de l'escadrille 509 - Ce cercle écartelé de blanc et de bleu clair est plus visible de près - Photo collection Gilles Sigro, via Henri Guyot que je remercie tous les deux pour leur aide.

Les avions

Breguet 14 A2 de la 51ème escadrille du 5ème RAO pendant son séjour à Constantinople en 1921-1922. Dommage que cette photo ne montre pas l'insigne de l'escadrille qui est beaucoup plus à droite, vers l'arrière du fuselage. Le biplace porte un large numéro d'identification (le "6") souligné de noir. La couleur n'est pas identifiée pour l'instant. Photo collection Albin Denis.

Breguet 14 A2 de la 51ème escadrille du 5ème RAO basé sur le terrain de Constantinople en 1921-1922 - Il est photographié dans les environs du lac de Küçükçekmece Gölü (Kutchuk en français) à l'Ouest de Constantinople, donc tout près du terrain de l'escadrille - Remarquez la couleur de la lettre code du Breguet 14 A2 différente de l'autre avion (ici le "3" noir) - Photo Collection Albin Denis.

 

 

 

Couleurs des avions

Nieuport 24 de l'escadrille 509 en 1917.
Dessin David Méchin

Couleurs des avions

Breguet 14 A2 utilisé par le Sgt Eugène Jeanperrin (obs) - Escadrille 509 en 1918.
Dessin David Méchin.

 

Photos aériennes prises par les équipages

Qui peut m'aider ?

Les terrains utilisés par la 509

Vue générale des installations de l'escadrille 509 sur le terrain de San Stefano (Constantinople) en 1919. L'escadrille fait alors partie des forces d'occupation. Photo Paul Andrillon transmise par son neveu Benoit Henriet que je remercie pour son aide.

 

Remerciements :

- M. David Méchin pour son étude sur l'escadrille 509.
- M. Benoit Henriet pour la transmission des photos de son oncle Paul Andrillon, pilote de l'escadrille 509 en 1919.
- M. Jean Pascal Warin pour l'envoi des photos du Sgt Eugène Jeanperrin, son grand-père.
- M. Gilles Sigro pour la mise à disposition de la photo du Sopwith 1A2 n° 2288 de l'escadrille 509.
- M. Henri Guyot pour l'envoi de la photo du Sopwith 1A2 n° 2288.

Bibliographie :

- JMO du 12 décembre 1916 jusqu'au 24 août 1917 - Service historique de la Défence de Vincennes - Section Air - Cote 26 N 95.
- Carnets de Comptabilité en Campagne de l'escadrille BR 509 -
Service historique de la Défence de Vincennes - Section Air - Cote 2A280/1 à 2A280/4.
- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920
- Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Site "Chemins de Mémoire" du Ministère de la Défense - Le front d'Orient 1915-1919 - Voir le lien
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'armée de l'Air" d'Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien

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Escadrille 508 Escadrille 510

 

 

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