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Etude réalisée par David Méchin - Je lui adresse tous mes remerciements pour son aide efficace.

Insignes collectifs
de l'escadrille 521

Insignes de l'escadrille F 382 adoptés en janvier 1917 - Ils se répartissaient de la manière suivante :
- une croix de Saint-André blanche sur chaque coté du fuselage.
- un "V" inversé bleu peint sur les ailes inférieure et supérieure.
Dessin Albin Denis d'après une notice conservée au SHD de Vincennes et transmise par David Méchin.

Insignes personnels

Trois insignes personnels ou signes d'identification en usage au sein de l'escadrille 521 à l'été 1917 - De gauche à droite : une barre verticale noire dont les extrémités ont été taillées peinte sur un Nieuport 23 - Deux barres verticales parallèles sur un Nieuport 24 - Une étoile filante sur un Nieuport 23 (MdL Charles Fugier) - Dessin d'après photos Albin Denis.

Insigne personnel du MdL Maxime Hantz peint sur son Nieuport 23 - La barre noire verticale est sans doute un repère d'identification au sein de cette unité - Dessin d'après photo Albin Denis

Insigne personnel d'un pilote de la 1ère escadrille serbe, une panthère noire - Il était peint sur le Dorand AR 1 n° 1871 et sera remplacé par le drapeau serbe - Dessin d'après photo Albin Denis.

Drapeau aux couleurs nationales serbes porté par les avions de la 1ère escadrille serbe (ex escadrille 521 franco-serbe) à partir du début 1918. Dessin Albin Denis.

Symbolique

A partir de janvier 1917, l'escadrille 521 adopte des signes distinctifs, comme toutes les unités de l'aéronautique militaire française, détachées auprès de l'armée serbe. Pour la 521, ils sont les suivants :

  • une croix de Saint-André blanche sur chaque coté du fuselage.
  • des chevrons inversés, de couleur bleu, sur les ailes supérieure et inférieure.

En début 1918, les marquages disparaissent pour laisser placer aux couleurs nationales de Serbie. Il faut remarquer que le Dorand AR 1 n° 1871 et un Nieuport 23 ont porté, sur leurs flancs, une panthère noire. On a longtemps pris ce dessin comme le dernier insigne collectif de la 1ère escadrille serbe (ex 521 franco-serbe), ce n'est pas le cas.

 

Historique de l'escadrille 521

L’escadrille française d’Albanie :

Avec l’invasion de la Serbie par les troupes germano-austro-bulgares fin 1915, la plus grande partie de l’armée serbe, accompagnée de nombreux civils, a quitté le pays et gagné le rivage de l’Adriatique à travers les montagnes d’Albanie. Toute cette armée en guenilles est évacuée par la marine française sur l’île de Corfou pour se refaire une santé, et être reformée pour finalement être expédiée sur Salonique. C’est dans ce contexte qu’est crée l’escadrille française d’Albanie, offrant une couverture aérienne aux troupes françaises de Corfou et gardant un œil sur les troupes austro-hongroises occupant le nord de l’Albanie.

Commandée par le lieutenant Emile Prot et équipée de Maurice Farman MF XI bis, "l’escadrille française d’Albanie", appelée également "escadrille Prot" ou "MF de Corfou", quitte Lyon le 23 janvier et part en train à travers l’Italie jusqu’à Brindisi. Elle est ensuite transportée sur navire jusqu’à Corfou, où son matériel est débarqué sur l’aérodrome de Potamos (utilisé un an et demi plus tard par l’escadrille 562), le 7 février 1916. Les Farman sont montés et des patrouilles et reconnaissances sont organisées sur la côte Albanaise. On sait peu de choses de l’activité opérationnelle exacte de l’escadrille si ce n’est la perte d’un Farman, celui du sous-lieutenant Léon Fabert, qui s’écrase en mer autour du 15 mai 1916. L’équipage est indemne et l’épave du Farman est repêchée, donnant lieu à une photo publiée dans le magasine "La guerre aérienne illustrée" : ce sera un des très rares reportages de l’aviation de l’armée d’Orient publié pendant la guerre.

Fin mai, les troupes serbes stationnées à Corfou ont toutes été évacuées de l’île et la présence de l’escadrille ne se justifie plus. Celle-ci est alors embarquée pour Salonique, quittant Corfou le 27 mai et gagnant le camp de Salonique-Sedès le 30 mai.

L’offensive sur Monastir :

Au moment où l’escadrille de Corfou débarque, les troupes de l’Entente sont sorties du camp retranché de Salonique et effectuent un débordement vers l’ouest sur Florina, occupé par les troupes françaises puis reprise par les bulgares. Au mois d’août, ces manœuvres se transforment en une offensive généralisée pour soutenir la Roumanie qui vient d’entrer en guerre. L’offensive est un demi-échec : aucune rupture du front n’est accomplie, néanmoins les troupes françaises et serbes parviennent à reprendre Florina et à s’établir sur la ville de Monastir encore plus vers l’ouest, établissant une jonction avec les italiens en Albanie. L’escadrille de Corfou, dénommée officiellement MF 82 à partir du 22 juin, est dès son arrivée à Salonique mis à disposition de l’armée serbe et conduira des reconnaissances pour son compte durant l’offensive, gagnant le terrain de Vertekop le 6 août 1916.

Face aux montagnes de Macédoine :

Elle stationnera désormais sur ce terrain pratiquement jusqu’à la fin de la guerre. Equipée de Farman F 40, La MF 82, renumérotée MF 382 fin 1916, fait partie de l’aviation serbe sous les ordres du commandant Vitrat avec les escadrilles MF 384, MF 398 et MF 399 ainsi que la N 387 de chasse. Elle reste sous les ordres du lieutenant Prot, qui, passé capitaine et amené à de plus hautes responsabilités dans l’aviation serbe, en laisse le commandement au lieutenant Marcel Cressole. En janvier 1917, ordre est donné aux escadrilles Farman de l’armée serbe de revêtir des marquages particuliers : ses F 40 porteront désormais une croix de Saint-André blanche sur le fuselage et un chevron bleu sur et sous les plans. Durant l’année 1917, où ses Farman vont accuser leur obsolescence face à l’aviation ennemie, les équipages de la MF 382, de nouveau renumérotée escadrille 521 en juin, s’en sortent plutôt bien ne perdant qu’un équipage du fait de l’ennemi mais déplorent quelques accidents. L’escadrille intègre de plus en plus de navigants serbes au fur et à mesure de leur formation en France : au 1er janvier 1917, la moitié des 10 pilotes et des 8 observateurs sont serbes. Le processus est entièrement terminé un an plus tard. Le Ltt Michel Marinkovitch prend son commandement en février 1918 et l’escadrille devient officiellement la 1ère escadrille serbe, le 8 mars 1918.

La victoire Serbe :

Recevant désormais des biplaces AR 1 et AR 2, l’escadrille qui compte quelques chasseurs Nieuport d’escorte fait toujours face au massif montagneux de Macédoine qui domine le centre du front d’Orient. C’est précisément par ce massif supposé impraticable que sera réalisée l’offensive de la victoire du mois de septembre 1918 : après une courte et violente préparation d’artillerie portée à bout de bras sur les hauteurs, et réglée par les avions serbes, les troupes serbes se lancent à l’assaut et emportent les positions bulgares. La cavalerie françaises du général Jouinot-Gambetta se lance alors dans la brèche, et, progressant sur des chemins de montagne, coupe le front bulgare en deux, conduisant la Bulgarie à demander l’armistice. La 1ère escadrille serbe peut alors regagner son pays libéré et passe ensuite complètement sous le contrôle du gouvernement serbe avec ses appareils, comprenant quelques Breguet 14 A2 affectés dans les derniers mois du conflit.

 

 

 

Insignes métalliques
de l'escadrille 521

Pas d'insigne métallique connu.

 

 


Unités détentrices des traditions
de l'escadrille 521

Les traditions de cette unité n'ont pas été reprises par une unité de l'aéronautique militaire française ou de l'armée de l'Air depuis sa cession à l'armée serbe.

 

 

Carte de la zone d'opérations

 

Carte de la zone d'opérations

Terrain de Potamos sur l'ile de Corfou - L'escadrille a stationné sur place du 7 février au 27 mai 1916.

Appellations successives

 

Rattachements de l'escadrille

Lieux de stationnements

Périodes d'occupation

 

 

Citations des personnels

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Charles Ceccaldi, observateur à l'escadrille 521, en date du 18 décembre 1917 : "Observateur d'élite autant par sa valeur professionnelle que par son courage. Le 20 septembre et le 15 novembre, a mis en fuite les avions ennemis qui l'attaquaient et a continué sa mission."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Jean Joseph Paul De Guigne, pilote à l'escadrille 521, en date du 18 décembre 1917 : "Pilote énergique et courageux. Le 10 août 1916, le 24 février et le 18 juillet 1917, a fait preuve du plus profond mépris du danger au cours de durs combats livrés à des avions ennemis très supérieurs."

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt-major Mateya Hodiera, pilote à l'escadrille 521, en date du 15 septembre 1918 : "Pendant près de trois années, s'est distingué comme pilote en accomplissant des réglages, des bombardements et des reconnaissances. Devenu pilote de chasse, a fait preuve des plus brillantes qualités de bravoure. Le 25 août 1918, a attaqué un avion biplace ennemi qui tentait d'entrer dans nos lignes et l'a abattu en vue des observatoires terrestres."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Nikola Jikitch, observateur à l'escadrille 521, en date du 2 novembre 1918 : "Observateur d'artillerie de grande valeur. S'est distingué particulièrement au cours des opérations de septembre en volant très bas pour recueillir des renseignements plus précis et en mitraillant les convois et les troupes en retraite."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Douchan Radovitch, observateur à l'escadrille 521, en date du 2 novembre 1918 : "Observateur habile et très brave. S'est particulièrement distingué au cours des opérations de septembre en mitraillant et bombardant les troupes et les convois ennemis à très faible altitude. Le 18 septembre, a soutenu un combat inégal contre quatre appareils de chasse ennemis."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Fernand Meignen, du 28ème régiment de Dragons, pilote à l'escadrille 523, en date du 2 novembre 1918 : "Excellent pilote, très brave. Le 15 septembre 1918, effectuant une mission de commandement à faible altitude, a eu son observateur grièvement blessé et a réussi à ramener son appareil complétement détérioré par les projectiles ennemis. (* Etait le pilote du Ltt Mihailo Koudinov, observateur à l'escadrille 521 blessé par balle)

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Mihailo Koudinov, observateur à l'escadrille 521, en date du 2 novembre 1918 : "Observateur très brave. Le 26 septembre, effectuant à très faible altitude, une mission d'infanterie et mitraillant des troupes ennemies en retraite, a été grièvement blessé par une balle d'infanterie. A néanmoins continué sa mission pendant près d'une heure, jusqu'au moment où ses forces l'ont trahi."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Dragolioub Ristitch, pilote à l'escadrille 521, en date du 2 novembre 1918 : "Excellent pilote. S'est particulièrement distingué au cours des attaques de septembre. Le 15 septembre 1918, notamment, est rentré d'une mission d'infanterie avec un avion complétement hors d'usage par suite du feu de l'ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Yossif Antounovitch, pilote à l'escadrille 521, en date du 2 novembre 1918 : "Excellent pilote. Rentré maintes fois avec son appareil atteint par les projectiles ennemis, notamment les 24 avril, 17 et 21 juillet et 3 septembre. S'est distingué tout spécialement pendant les opérations du 15 septembre, en mitraillant les troupes ennemies à faible altitude. Le 18 septembre, a soutenu un combat dur et inégal contre quatre avions de chasse ennemis.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Georges Roche, du 83ème régiment d'artillerie, observateur à l'escadrille 521, en date du 2 novembre 1918 : "Observateur d'artillerie de grande valeur et très brave. Plus de 80 réglages réussis dans un pays difficile. Le 18 septembre, a soutenu un combat inégal contre deux avions ennemis et est rentré avec un avion gravement endommagé par le tir de ses adversaires."

 

Commandants de l'escadrille

Types d'avions utilisés

Numéros des avions connus


 

Les hommes

Ltt Emile Prot dans son uniforme du 149ème RI en 1914 - né le 24 avril 1881 à Châlons-sur-Marne - Appelé au 94ème RI, le 1er octobre 1902 - Passé à l'aviation, le 1er octobre 1911 - Brevet de pilote militaire n° 168 du 21 septembre 1912 - Mobilisé à l'escadrille MF 16, le 2 août 1914 - Différentes unités : MF 16 - MF 52 - Escadrille de Corfou - F 382 - Adjoint technique auprès de l'aviation de l'armée serbe - GB 2 - Décorations : LO - Officier de l'aigle blanc - 2 citations à l'ordre de l'armée le 15 octobre 1914 - 15 octobre 1916 - 1 citation à l'ordre de la division, le 1er novembre 1916 - Photo Réunion des musées nationaux.

Cne Emile Prot pose à coté d'un MF 11 bis de son escadrille, le 13 mars 1916 - Le capitaine a été commandant de l'escadrille de Corfou du 23 janvier au 30 novembre 1916 - Après sa période de commandement, il est devenu adjoint technique auprès de l'aviation serbe - Photo Réunion des musées nationaux.

Ltt Léon Eugène Fabert - Né le 12 janvier 1881 à Rouen (Seine-Maritime) - Classe 1898 (engagement) / 1901 (normale) - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 3425 - Engagé volontaire au titre du 8ème régiment d'infanterie coloniale, le 16 janvier 1899 - A été engagé en Chine - Décoré de la médaille coloniale avec agrafe "Chine" - Profession avant guerre Conducteur travaux publics - Mobilisé au 20ème escadron de train des équipages militaires - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 2 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 960 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 20 mai 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord du XX mai au 15 juin 1915 - Brevet de pilote FAI n° 2075 obtenu sur avion Maurice Farman, le 14 juin 1915 - Pilote de la RGA du 15 juin au 13 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille MF 8 du 13 juillet 1915 au 23 janvier 1916 - Nommé Sergent, le 21 août 1915 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 31 août 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 82 (future escadrille 521) du front d'Orient du 23 janvier au 20 mai 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 22 janvier 1916 - Le 15 mai 1916, le MF 11 bis, qu'il pilote, s'écrase en mer - L'équipage est indemne et l'épave du Farman est repêchée - Evacué le 20 mai 1916 - Pilote de la RGA du 20 décembre 1916 au XXX - Pilote du CRP au XXX au 18 août 1918 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, en date du 27 janvier 1917 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, en date du 22 janvier 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 juillet 1918 - Commandant de l'escadrille G 482 / LET 482 des Sables d'Olonne du 18 août au XX décembre 1918 - Décédé au 16, avenue Félix Faure à Paris (75), le 12 janvier 1936 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 8 - CCC de l'escadrille 521 d'Orient - LO - JORF - Revue La Guerre Aérienne Illustrée - Revue l'Aérophile - Dernière mise à jour : 16 mai 2018.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du Cal Léon Eugène Fabert, pilote à l'escadrille MF 8, en date du 31 août 1915 : "S'est révélé, dès son arrivée à l'escadrille, comme un pilote de premier ordre. Le 17 août 1915, attaque un avion ennemi et l'oblige après un combat assez rapide à atterrir dans ses lignes. Le 19 août, attaque un avion ennemi armé de 2 mitrailleuses, combat avec lui près d'une 1/2 heure, jusqu'à ce que celui-ci abandonne la lutte. rentre avec sa mitrailleuse atteinte par une balle, les cartouches des bandes chargeurs de réserve ayant explosé en partie entre ses jambes, son réservoir perçé de part et d'autre. Le 20 août, ayant demandé à sortir de nouveau en pilotant l'avion d'un camarade, attaque deux avions ennemis, touche l'un qui atterrit brusquement et poursuit l'autre jusqu'à l'épuisement complet de ses munitions."

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Léon Eugène Fabert, pilote à l'escadrille MF 8, en date du 3 décembre 1915 : "Pilote courageux et énergique. S'est distingué à maintes reprises dans des combats aériens, n'hésitant jamais à lutter avec les avions allemands les plus rapides et les mieux armés. A réussi, le 22 novembre, à abattre un Aviatik qui l'avait attaqué au cours d'une reconnaissance. Ayant eu son réservoir traversé au cours du combat, a continué son vol et a pu rentrer dans nos lignes avec son avion criblé de balles."

Sgt Maxime Hantz - Brevet de pilote militaire n° 7372 obtenu à l'école d'aviation militaire de Dijon, le 9 juin 1917 - Pilote de l'escadrille 521 - Pilote de l'escadrille 523 - Photo Charles Fugier transmise par M. Hervé Biju-Duval, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Adj Henry Marie Joseph Davost - Né le 8 mai 1890 à Chateaubriant (Loire-Atlantique) - Fils de Jules Marie Henri François Davost et de Marie Charlotte Angèle Leclerc - Permis de conduire obtenu le 3 octobre 1913 - Classe 1910 - Recrutement de Ancenis (Loire Atlantique) sous le matricule n° 571 - Engagé volontaire pour trois ans au 2ème régiment de Chasseurs de Pontivy, à compter du 25 août 1910 - Nommé Chasseur de 1ère classe, le 31 janvier 1911 - Nommé Brigadier, le 5 mars 1911 - Fin de service militaire, le 25 août 1913 - Nommé Maréchal des Logis de réserve, le 15 octobre 1913 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Nommé Adjudant, le 16 février 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 7075 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 19 juin 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Pilote de l'escadrille 523 d'Orient du 29 juillet au 16 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille 521 d'Orient du septembre 1917 à d'avril 1918 - Moniteur de pilotage du centre d'entraînement de Sédès du début août 1918 au 21 mai 1919 - Démobilisé, le 3 août 1919 - Demeure au 3, rue de Rennes à Nantes (Loire-Atlantique) - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment de Chasseurs, le 1er juin 1921 - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment de Chasseurs, le 26 mars 1923 - Dégagé de toutes obligations militaires , le 25 août 1938 - Sources : FM département de la Loire-Atlantique - Liste des brevets militaires - Carnet d'heures de vol - Dernière mise à jour : 21 mai 2016.

Les hommes

Photo du Ltt Michel Marinkovitch

Ltt Michel Marinkovitch - Né le 12 juin 1878 à Krouchevatz (Serbie) - Fils de Militch Marinkovitch et de Vassilia Petrovitch - Résident à Oran (Algérie) en 1898 - Classe 1898 - Recrutement d'Oran (Algérie) sous le matricule n° 1581 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 1er régiment étranger, le 27 décembre 1898 - En opérations en Algérie du 31 décembre 1898 au 4 mars 1900 - En opérations dans les régions sahariennes du 5 au 8 mars 1900 - En opérations en Algérie du 9 au 25 mars 1900 - En opérations dans les régions sahariennes du 26 mars au 20 novembre 1900 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 11 mai 1900 - En opérations en Algérie du 21 novembre au 15 décembre 1900 - Engagement annulé car reconnu inapte au service militaire, le 30 novembre 1900 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 2ème régiment étranger, le 8 novembre 1901 - En opérations en Algérie du 16 novembre 1901 au 17 janvier 1905 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 11 mai 1902 - Nommé Caporal, le 11 février 1903 - En opérations au Tonkin du 18 janvier 1905 au 7 novembre 1907 - Naturalisé français par un décret du 14 octobre 1905 - Rengagé pour un an, à compter du 8 novembre 1905 - Rengagé pour cinq ans, à compter du 8 novembre 1907 - En opérations en Algérie du 26 novemvre 1907 au 29 juillet 1908 - En opérations dans les régions sahariennes du 30 au 31 juillet 1908 - En opérations en Algérie du 1er au 12 août 1908 - En opérations dans les régions sahariennes du 13 au 14 août 1908 - En opérations en Algérie du 15 août au 4 septembre 1908 - En opérations dans les régions sahariennes du 5 au 23 septembre 1908 - En opérations en Algérie du 24 septembre au 2 novembre 1908 - En opérations dans les régions sahariennes du 3 novembre 1908 au 10 février 1909 - En opérations en Algérie du 11 février au 13 février 1909 - En opérations dans les régions sahariennes du 14 février au 7 mars 1909 - Affecté au 31ème régiment d'infanterie pour raisons de santé, le 7 mars 1909 - En opérations en Algérie du 8 au 10 mars 1909 - Médaille coloniale avec agrafe "Sahara" - Médaille commémorative du Maroc avec grafe "Haut Guir" - Nommé Sergent, le 23 mars 1909 - Rengagé pour deux ans, à compter du 25 novembre 1912 - Marié et domiciliés au 8 bis, rue Falginière à Paris 15ème (75) - Passé à l'aéronautique militaire comme pilote, le 10 août 1912 - Placé en position "Hors cadre", le 8 mai 1913 - Brevet de pilote militaire n° 289 obtenu à l'école d'aviation militaire de Reims (Marne), le 17 juin 1913 - Pilote de l'escadrille D 4 du 3 septembre 1913 au 8 janvier 1915 - Médaille Militaire, en date du 1er janvier 1914 - Nommé Adjudant, le 8 mai 1914 - Nommé Adjudant-chef, le 20 décembre 1914 - Evacué sur l'hôpital de Versailles (Yvelines), le 29 décembre 1914 - Pilote de la RGAé du 8 janvier au 14 mars 1915 - Pilote de la division Maurice Farman du 14 au 22 mars 1915 - Pilote de l'escadrille MF 98 T (future escadrille 524 d'Orient) du 22 mars au 28 avril 1915 - Stage sur avion Morane-Saulnier à Lyon-Bron du 28 avril au 3 mai 1915 - Pilote de la division Maurice Farman du 3 au 21 mai 1915 - Pilote de la RGAé, en subsistance à l'escadrille MS 3, du 22 mai au 3 août 1915 - Pilote de l'escadrille MF 19 du 3 août au 28 octobre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 3 septembre 1915 - Stage sur avion Breguet-Michelin à la RGAé du 28 octobre au 8 décembre 1915 - Pilote détaché à l'escadrille V 21 (future escadrille 219) du 8 décembre 1915 au 26 janvier 1916 - Pilote du détachement Breguet-Michelin affecté au GB 4 du 26 janvier au 25 mai 1916 - Arrive à Belfort aux commandes au Breguet-Michelin de chasse N° 427, le 26 janvier 1916 - Vole en équipage avec le Ltt Perrault (obs) - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 mars 1916 - Affecté à l'armée serbe, le 25 mai 1916 - Embarqué à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 2 juin 1916 - Débarqué à Salonique, le 14 juin 1916 - Pilote de l'escadrille 387 d'Orient (future escadrille 523) du 17 juin 1916 au 26 janvier 1917 - Hospitalisé du 4 octobre au 8 novembre 1916 - Entré à l'hôpital, le 2 janvier 1917 - Evacué sur la France, le 26 janvier 1917 - En convalescence du 12 février au 15 avril 1917 - Débarqué à Salonique, le 8 mai 1917 - Pilote de l'escadrille 387 d'Orient (future escadrille 523) du 8 mai au 26 octobre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 17 juillet 1917 - Commandant du détachement Nieuport de la 1ère armée serbe - Citation à l'ordre de l'armée serbe, en date du 21 juillet 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 3 septembre 1917 - Blessé en service aérien commandé, le 12 septembre 1917 - Hospitalisé pour troubles nerveux suite à son accident d'avion, le 4 octobre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 octobre 1917 - Evacué sur Salonique et parti en convalescence, le 26 octobre 1917 - Retour en Orient, le 13 février 1918 - Commandant de la 2ème escadrille serbe (ancienne escadrille AR 521 d'Orient) du 5 mars au 22 juillet 1918 - Décoré de l'Aigle blanc de serbie de 5ème classe - Embarqué à Salonique, le 22 juillet 1918 - Débarqué à Marseille, le 1er août 1918 - Pilote du GDE du 21 au 27 août 1918 - Parti au CIACB de Perthes du 27 août au 30 septembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 77 du 30 septembre 1918 au 26 mars 1919 - Pilote de l'escadrille BR 66 du 26 mars au 20 octobre 1919 - Commandant de l'escadrille SPA 96 du 20 octobre au 20 décembre 1919 - En subsistance au Parc n° 4, le 24 octobre 1919 - Affecté à l'armée d'Orient, le 20 décembre 1919 - Embarqué à Marseille, le 30 décembre 1919 - Nommé Commandant du parc de l'aéronautique du Levant, le 12 janvier 1920 - En opérations au Levant du 30 décembre 1919 au 27 mai 1920 - Rattaché administrativement au 1er régiment d'observation, le 5 juin 1920 - Affecté à la 1ère escadrille (traditions de l'escadrille SPA 37 de la Grande Guerre) du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) du 9 août 1920 au 1er janvier 1921 - Commandant de la 10ème escadrille (traditions de la SPA 153 de la Grande Guerre) du 1er régiment d'aviation de chasse du 1er janvier au 15 avril 1921 - Détaché à Bordeaux du 15 avril au 6 août 1921 - Détaché au camp de Mailly du 10 au 14 août 1921 - Commandant de la 1ère escadrille (traditions de l'escadrille SPA 37 de la Grande Guerre) du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) du 15 janvier 1922 au 12 avril 1923 - Détaché au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz (Moselle) du 16 février au 29 mars 1923 - Effectue un stage du avion Nieuport 29 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, pour être mis à la disposition du Ministère des colonies, en vue de son emploi à l'aéronautique de l'Indochine, le 6 avril 1923 - Embarqué sur l'Odessa à destination de l'Indochine et débarqué à Haiphong, le 10 mai 1923 - Affecté à l'escadrille n° 1 d'Indochine au Tonkin, le 18 juin 1923 - Nommé Capitaine, le 20 décembre 1924 - Rapatrié d'Indochine sur le vapeur "Amboise" à destination de Marseille, le 25 mai 1925 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 5 juillet 1925 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de Châteauroux, le 25 juillet 1925 - Affecté au 39ème régiment d'aviation (Levant), le 20 avril 1926 - Affecté au la compagnie hors rang (CHR), le 30 avril 1926 - Affecté à la 2ème escadrille du 39ème RA, le 1er mai 1926 - Commandant de la compagnie syrienne et de la CHR, le 4 septembre 1926 - Commandant de la 2ème escadrille (SAL 16) du 39ème RA, le 7 avril 1927 - Détaché à la 4ème escadrille (SAL 27 / 575) du 26 février au 7 avril 1927 - Reprend sa place à la 2ème escadrille, le 8 avril 1927 - Médaille d'Honneur de 2ème classe du Mérite Syrien - Affecté au centre d'instruction des spécialistes de Bordeaux, le 21 juillet 1928 - Embarqué sur le "Champollion" à destination de Beyrouth (Liban), le 26 avril 1928 - Affecté au Maroc - Embarqué sur le vapeur "Haiti", le 10 février 1929 - Débarqué à Casablanca (Maroc), le 14 février 1929 - Affecté à la 6ème escadrille du 37ème RA, le 20 février 1929 - Affecté au 4ème groupe comme 2ème adjoint, le 1er mars 1930 - Citation à l'ordre de la division, en date du 23 janvier 1931 - Autorisé à prolonger son séjour au Maroc de 4 mois, le 14 février 1931 - Nommé Chef de bataillon, le 25 avril 1931 - Admis à faire valoir ses droits à la retraite, le 12 juin 1931 - Retraite annulée, le 8 juin 1931 - Admis en congé définitif du personnel navigant, le 12 juin 1931 - Affecté, dans la réserve, à la 13ème compagnie d'ouvriers d'aéronautique, le 12 juin 1931 - Proposé pour maintien en activité avec pension temporaire de 25 % pour troubles psychiques allégés suite à une chute d'avion, un paludisme d'Orient du Maroc et du Levant par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 31 août 1932 - Admis à faire valoir ses droits à la retraite, le 3 juillet 1934 - Affecté dans les réserves par le centre de mobilisation d'aviation n° 35 de Lyon, le 3 juillet 1934 - Domicilié au Palais du Soleil au 3, avenue de Lyon au Cannet (Alpes-Maritimes) - A accompli, dans la réserve, un stage des services spéciaux à l'état-major de la 14ème région du 1er au 6 août 1938 - Décédé au 3, avenue de Lyon au Cannet (Alpes-Maritimes), le 3 mai 1960 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives nationales de l'Outre-Mer - CCC de l'escadrille MS 3 - CCC de l'escadrille MF 19 - JMO du GB 4 - CCC de l'escadrille 523 d'Orient - CCC de l'escadrille SPA 77 - CCC de l'escadrille BR 66 - Etat des services - LO - JORF - Bulletin de décès émis par la mairie du Cannet - Dernière mise à jour : 21 septembre 2021.

* Médaille Militaire du Sgt Michel Marinkovitch du 31ème régiment d'infanterie, en date du 1er janvier 1914 : "14 ans de services, 9 campagnes."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Michel Marinkovitch, pilote à l'escadrille Breguet-Michelin du groupe de bombardement n° 4, en date du 24 mars 1916 : "Très bon pilote, ayant de beaux et brillants états de service. A abattu un avion allemand au cours d'une expédition de bombardement."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Michel Marinkovitch, pilote à l'aéronautique de l'armée serbe, en date du 17 juillet 1917 : "Vieux pilote de chasse, se fait constamment remarquer par son courage et son haut sentiment du devoir. A en particulier le 27 juin 1917 attaqué successivement deux avions qui faisaient une croisière et les à contraint à piquer dans leurs lignes, plus de 300 heures de vol sur l'ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée serbe du Slt Michel Marinkovitch, commandant du détachement Nieuport de la 1ère armée serbe, en date du 21 juillet 1917 : "Vieux pilote de chasse, modèle de rigidité et de conscience militaire. Ajoute chaque jour aux exploits d'un beau passé de guerre, de nouveaux faits d'armes. Il a, en particulier le 16 juillet livré un dur combat à un avion de chasse ennemi et malgré le feu intense qu'il essuyait et l'enrayage de sa prorpr mitrailleuse, forcé celui-ci à la retraite. Il commande actuellement le détachement Nieuport."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Michel Marinkovitch, pilote commandant l'escadrille 523, en date du 25 octobre 1917 : "Commande brillamment une escadrille de chasse, volant toujours à la tête de ses pilotes. A fait une chute grave, le 12 septembre 1917 au retour d'une longue croisière et après un combat sérieux."

* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Cne Michel Marinkovitch au 34ème régiment d'aviation, aéronautique de l'Indochine, en date du 5 juillet 1925 : "Chevalier du 24 mars 1916, 26 ans de services, 16 campagnes, 2 blessures, 2 citations."

* Citation à l'ordre de la division du Cne Michel Marinkovitch, pilote détaché à la 4ème escadrille, en date du XX avril 1927 : "Officier pilote d'une grande bravoure. Venu comme volontaire à la 4ème escadrille pour prendre part aux opérations du printemps, tout particulièrement aux opérations de Leja en effectuant le 31 mars et le 1er avril des liaisons d'infanterie et reconnaissances à très basse altitude."

* Citation à l'ordre de la division du Cne Michel Marinkovitch, adjoint du 4ème groupe, en date du 23 janvier 1931 : "Magnifique soldat qui est depuis plus de cinq ans sur les théâtres d'opérations extérieures. A pris part au Maroc aux opérations de la région de Tarbla (février à avril 1929) et de la région de Bou Benib (octobre 1929 à mars 1930). Toujours plein d'entrain étant volontaire pour toutes les missions difficiles. Excellent pilote ayant à son actif 86 heures de vol de guerre au Maroc."

 

Photo du Adj Charles Dutheil

Adj Charles François Georges Jean Dutheil - Né le 30 janvier 1893 au 197, rue Basse à Caen (Calvados) - Fils de Jean Dutheil et d'Anne Louis dit Portal - Domiciliés au 24, rue de la Cerisaie à Paris 4ème (75) - Profession avant engagement Mécanicien - Classe 1913 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 218 - Engagé volontaire pour cinq ans au titre du 1er régiment du Génie, le 13 juillet 1912 - Affecté au 25ème bataillon d'aérostiers, à compter du 18 juillet 1912 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien du 3ème groupe aéronautique à Lyon, le 22 avril 1912 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 20 mars 1913 - Nommé Maître ouvrier, le 14 juillet 1913 - Nommé Caporal, le 11 novembre 1913 - Affecté, par réorganisation des unités, au 1er groupe d'aviation, le 1er février 1914 - Affecté comme mécanicien moteurs Gnôme, de Dion et Renault au camp d'Avord - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Affecté à la réserve générale aéronautique (RGA) au Bourget-Dugny, le 17 février 1915 - Mécanicien en 1er affecté au service du Ltt Paul Picheral - Affecté comme mécanicien, avec son pilote, à l'escadrille MF 55 du 4 au 14 mai 1915 - Mécanicien de la RGA du 14 mai 1915 au XXX - Mécanicien de la division Maurice Farman (de la RGA) - Nommé sergent, le 1er juillet 1915 - Passé élève-pilote à la RGA et s'entraine sur avion Maurice Farman, à compter du 22 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1757 obtenu à la RGA du Bourget, le 13 octobre 1915 - Pilote de la RGA du 13 octobre au 27 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 63 du 28 novembre 1915 au 10 avril 1916 - Désigné" pour être affecté à l'armée d'Orient - Pilote de l'escadrille MF 82 / F 382 / escadrille 521 à Salonique / Corfou (Grèce) et Serbie du 22 avril 1916 au 23 février 1917 - Hospitalisé du 20 juillet au 25 août 1916 - Nommé Adjudant, le 19 décembre 1916 - Croix de guerre avec étoile d'argent et citation n° 15 à l'ordre de la division (2ème armée serbe), en date du 15 mars 1917 - Atteint par le paludisme, il est rapatrié en France - Rentre de convalescence, le 1er  août 1917 - Pilote moniteur du centre GDE du Plessis-Belleville du 1er août 1917 au 9 mai 1918 - Citation n° 218 à l'ordre de la division, en date du 14 octobre 1917 - Affecté au front d'Orient, et transféré sur Lyon-Bron, le 9 mai 1918 - Pilote de l'escadrille 508 du front d'Orient du 2 juin 1918 au 22 février 1919 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 25 mars 1919 - Décoré de la Médaille d'Or pour la bravoure de Serbie - Affecté à l'instruction technique de l'école d'aviation d'Avord, le 30 avril 1919 - Marié avec Mlle Germaine Kauffmann en mairie du 15ème arrondissement de Paris (75), le 30 juin 1919 - Pilote de l'escadrille BR 117 du 20 juin 1919 au 1er janvier 1920 - Changement de désignation des escadrilles et création des régiments d'aviation (chasse, bombardement, observation), le 1er janvier 1920 - La BR 117 devient l'escadrille 201 du 1er régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty (Moselle) - Changement de désignation des régiments d'aviation, le 1er RAB devient le 11ème régiment d'aviation de bombardement - Affecté au 11ème régiment d'aviation à Metz-Frescaty (Moselle), le 1er août 1920 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 23 mars 1921 - Affecté au centre d'instruction des spécialistes de l'aviation de Bordeaux (Gironde), le 8 avril 1922 - Affecté au 34ème régiment d'aviation pour affectation en Indochine, le 22 octobre 1926 - Cette date marque son embarquement à destination de l'Indochine - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 13 janvier 1929 - Nommé chef des ateliers et adjoint au directeur de l'établissement technique de Bach-Maï au Tonkin - Restera à ce poste jusqu'en 1930 - Nommé Capitaine - Détaché comme conseiller aéronautique auprès du gouvernement de la province chinoise du Ssé-Tchouan jusqu'en juillet 1931 - Quitte Saïgon pour Marseille en juillet 1931 - Affecté au parc d'aviation n° 35 de Lyon, le 25 août 1931 - Affecté au parc n° 5 de la base aérienne de Lyon, par changement d'appellation, le 1er juillet 1932 - Affecté à la base aérienne n° 5, le 1er juin 1933 - Désigné pour exercer les fonctions de contrôleur de l'école civile d'aviation d'Ambérieu, pour convenances personnelles, le 17 février 1934 - Mis en congé définitif du personnel navigant, le 30 janvier 1939 - Commandant de la base aérienne d'Ambérieu-en-Bugey (Ain) du 26 août au 1er septembre 1939 - Tué au cours d'un accident aérien à Ambérieu-en-Bugey (Ain), le 1er septembre 1939 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine archivée par les archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille MF 63 - CCC escadrille MF 82 / F 382 / 521 - JORF - Dernière mise à jour : 23 janvier 2019.

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Charles François Georges Jean Dutheil au 34ème régiment d'aviation, aéronautique de l'Indochine, en date du 13 janvier 1929 : "15 ans de services, 6 campagnes."

 

Photo du Ltt Philippe Chavane de Dalmassy

Ltt Marie Joseph Philippe Chavane de Dalmassy - Né le 22 avril 1887 à Niort (Deux Sèvres) - Fils de Marie Joseph Chavane de Dalmassy (militaire de carrière) et de Jeanne Gosset -  Domiciliés au 31, rue Léon Boyer à Tours (Indre-et-Loire) - Reçu à l'école nationale des Mines - Classe 1907 - Recrutement de Tours (Indre-et-Loire) sous le matricule n° 1716 - Engagé volontaire pour six ans (engagement spécial réservés aux jeunes gens reçu dans cette école), à compter du 10 octobre 1908 - Affecté au 6ème bataillon d'artillerie à pied, à compter du 12 octobre 1908 - Nommé Brigadier, le 13 février 1909 - Placé en disponibilité, le 1er octobre 1909 - Affecté, dans la réserve, au 13ème régiment d'artillerie de Vincennes - Profession avant guerre Ingénieur - Domicilié au 54, rue Madame à Paris (75) - Nommé Sous-lieutenant de réserve, comme tous les anciens élèves de l'école nationale des Mines, le 20 août 1914 - Affecté au 2ème régiment d'artillerie lourde, le 23 août 1914 -  Détaché dans l'aéronautique militaire comme observateur, le 15 octobre 1915 - Observateur stagiaire à l'escadrille MF 2 du 15 octobre au 1er novembre 1915 - Affecté au 105ème régiment d'artillerie lourde, le 1er novembre 1915 - Observateur détaché à l'escadrille MF 2 du 1er novembre 1915 au 28 octobre 1916 - En mission à la RGA du 20 au 29 décembre 1915 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 1er au 29 février 1916 - Nommé Lieutenant de réserve à titre définitif, le 24 juin 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre du corps d'armée, le 14 juillet 1916 - En stage du 7 août au 13 septembre 1916 - Mis au repos à la maison de convalescence VR 75 de Viry-Chatillon du 28 octobre au 2 décembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 11.187 obtenu à l'école d'aviation du front d'Orient, le 31 janvier 1918 - Commandant de l'escadrille 522 du front d'Orient (Salonique) de février à juin 1918 - Soigné pour congestion pulmonaire grippale en octobre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 novembre 1918 - Nommé Capitaine de réserve à titre définitif, le 23 avril 1919 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de bombardement, le 22 juin 1920 - Affecté au 12ème régiment d'aviation de bombardement suite à réorganisation des régiments d'aviation, le 7 juillet 1920 - Domicilié au 8, rue Decou à St-Maurice (Val-de-Marne), à compter du 18 juillet 1922 - Domicilié au 10, rue Berteaux-Dumas à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), à compter du 27 mars 1923 - Passé dans l'arme de l'aéronautique, le 20 juin 1923 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Reims, le 1er décembre 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne d'Issy-les-Moulineaux, le 6 août 1937 - Nommé Commandant de réserve, le 25 juin 1938 - Rappelé à l'activité, le 1er septembre 1939 - Détaché à l'état-major de la 2ème région aérienne et auprès du préfet de la Somme - Affecté au centre de récupération de matériel de St-Pierre-des-Corps, administré par le bataillon de l'air n° 109, le 2 décembre 1939 - Décédé le 13 décembre 1962 à Pessac (Gironde) - Sources : Pam - FM département d'Indre-et-Loire - CCC escadrille MF 2 / F 2 - JORF - Dernière mise à jour : 8 mars 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Philippe Marie Chavane de Dalmassy, du 105ème régiment d'artillerie lourde, pilote aviateur, adjoint au commandant du CES, en date du 20 novembre 1918 : "Officier de grand mérite, très brave. Excellent pilote. A rempli de nombreuses missions de guerre de la façon la plus brillante."

 

Les avions

Farman 11 bis stationné à Potamos pour la défense de Corfou - Photo datée du 14 mars 1916 - Photo Boris Ciglic que je remercie pour son aide.

MF 11 bis n° 1259 (ou 1239) de l'escadrille sur le terrain de Potamos - Photo "L'image de Guerre" de mai 1916 et transmise par Alain Fouillade que je remercie pour son aide active.

Montage d'avions à Potamos à Corfou, le 14 mars 1916.
Photo Réunion des Musées Nationaux.

MF 11 bis n° 1255 accidenté dans un lieu non référencé en 1916.
Photo Boris Ciglic que je remercie pour son aide.

Autre vue du MF 11 bis n° 1255 accidenté en 1916 - Les mécaniciens ont dégagé et aligné les bombes qu'emportaient l'avion - Heureusement, leur chargement est resté stable et les projectiles n'ont pas explosé, ce qui n'était pas gagné d'avance à cette époque - Photo Boris Ciglic que je remercie pour son aide.

Les aviateurs français et serbes de l'escadrille de Corfou posent à côté du MF 11 à moteur 80 ch n° 1257 sur le terrain de Potamos (Corfou), le 8 avril 1916 - Photo Ebay France.

MF 11 bis de l'escadrille de Corfou tombé en mer peu avant le 20 mai 1916 - Il était piloté par le Slt Léon Fabert, qui est indemne, ainsi que l'observateur qui l'accompagnait. Photo La guerre aérienne illustrée, via David Méchin que je remercie pour son aide.

Farman F 41 n° 1634, probablement de l'escadrille F.382, piloté par Ferdinand de Galon qui a été obligé de poser son avion en campagne, sans doute suite à une panne, le 18 janvier 1917 - Photo Boris Ciglic que je remercie pour son aide.

Alignement de Farman F 40 sur le terrain de Vertekop en juin 1917 - Photo Boris Ciglic que je remercie pour son aide.

Gros sur un Farman F 40 du terrain de Vertekop en juin 1917 - Les 6 Farman F 40 de l'escadrille portent les nouveaux marquages adoptés à partir de janvier 1917 - Photo Boris Ciglic que je remercie pour son aide.

Ltt Marcel Cressole (obs) et Ltt Sondermayer obs) posant près d'un Farman F 40 de la 521 à Vertekop - Photo Boris Ciglic que je remercie pour son aide.

Dragojub Risic pose au pied d'un Farman F 40 de la 521 - Cette photo permet de détailler le dessin de la croix de Saint-André - Les ronds sont des rustines qui bouchent les trous de balles - Elles sont aux couleurs serbes - Photo Boris Ciglic que je remercie pour son aide.

Les avions

MdL Charles Fugier pose à côté de son Nieuport 21 sur le terrain de Vertekop à l'été 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6005 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 21 avril 1917 - Il porte la croix blanche de l'escadrille 521 - Photo Charles Fugier transmise par M. Hervé Biju-Duval, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Sgt Maxime Hantz pose aux commandes de son Nieuport 23 - Remarquez la barre verticale noire qui est sans doute un repère d'identification au sein de cette unité - Sur un autre appareil, on note deux barres verticales parallèles - Brevet de pilote militaire n° 7372 obtenu à l'école d'aviation militaire de Dijon, le 9 juin 1917 - Photo Charles Fugier transmise par M. Hervé Biju-Duval, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Départ en patrouille du MdL Charles Fugier aux commandes d'un Nieuport 23 de l'escadrille 523 sur le terrain de Vertekop, en septembre 1917 - Le soldat de 2ème classe Faux, mécanicien s'apprête à lancer l'hélice - Cet avion porte deux insignes distincts : une croix blanche, l'insigne de l'unité et une étoile filante insigne personnel du pilote - Photo Charles Fugier transmise par M. Hervé Biju-Duval, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le MdL Charles Fugier aux commandes d'un Nieuport 24 de l'escadrille 521 sur le terrain de Vertekop, en septembre 1917 - Cet avion porte deux barres parallèles noires sur le fuselage, certainement un système d'identification au sein de cette unité, peut-être la section d'escorte - Photo Charles Fugier transmise par M. Hervé Biju-Duval, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Nieuport 24 n° 5515 du pilote serbe Milutin Mihailovic de l'escadrille 521 en janvier 1918.
Cet avion porte les couleurs serbes - Photo Boris Ciglic que je remercie pour son aide.

Dorand AR 1 n° 1871 de l'escadrille 521 en début 1918 - L'insigne, peint sur cet avion, est un insigne personnel - Il sera ensuite remplacé par les couleurs nationales serbes - Photo Boris Ciglic que je remercie pour son aide.

Dorand AR 1 n° 1885 de l'escadrille 521 en 1918 - L'avion porte les couleurs serbes - Photo Boris Ciglic que je remercie pour son aide.

Dorand Ar 1 n° 1871 de l'équipage : Jankovski (pilote) Jankovic (observateur), en facheuse posture sur le terrain de Vertekop, le 23 juillet 1918 - Cet avion portait auparavant une belle panthère noire, insigne personnel d'un pilote serbe non identifié - Photo Boris Ciglic que je remercie pour son aide.

Autre vue de l'accident du Dorand Ar 1 n° 1871 sur le terrain de Vertekop, le 23 juillet 1918 - Photo Boris Ciglic que je remercie pour son aide.

Une dernière photo de l'accident du Dorand Ar 1 n° 1871 sur le terrain de Vertekop, le 23 juillet 1918 - Photo Boris Ciglic que je remercie pour son aide.

Breguet 14 A2 n° 2749 de l'escadrille 521 accidenté par le pilote Petrovaradin en novembre 1918 - Photo Boris Ciglic que je remercie pour son aide.

Dorand AR 1 n° 1871 de l'escadrille 521 en début 1918.
Photo Boris Ciglic que je remercie pour son aide.

 

Couleurs des avions

Farman F 40 de l'escadrille F 382 en fin 1916 - Cet avion porte la croix de Saint-André et le "V" inversé des ailes inférieure et supérieure - Ces marquages ont été adoptés par l'escadrille, en janvier 1917 - Ils ont été abandonnés en 1918 - Dessin de David Méchin.

Escadrille 521 - Dorand AR 1 n° 1871 à la mi-1918 - Cet avion porte un insigne personnel, une panthère noire - Ce dessin sera remplacé par les couleurs nationales serbes - Voir les photos de cet avion avant et après - Dessin de David Méchin.

Couleurs des avions

Nieuport 24 n° 5515 de l'escadrille 521 en début 1918 - L'avion porte les couleurs nationales serbes - Dessin de David Méchin.

 


 

Souvenirs en rapport

Gourmette du Slt Clovis Renaud-Salis, pilote de l'escadrille F 382 affectée à l'armée Serbe - Il était le neveu du fondateur du Chat Noir à Montmartre - Collection Norman Destexhe que je remercie pour son aide.

* Slt Clovis Louis François Renaud-Salis - Né le 3 août 1887 à Châtellerault (Vienne) - Fils d'Adolphe Renaud et de Julie Salis - Domicilié par Sedjnane à El Guetma en Tunisie - Profession avant guerre Culture des tabacs en Tunisie - Mobilisé au 4ème régiment de Spahis, le 2 août 1914 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre du régiment, le 26 septembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 1926 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 7 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 50 du 21 décembre 1915 au XXX - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 13 août 1916 - Pilote de l'escadrille F 382 - Une citation à l'ordre de l'armée en date du 10 septembre 1916 - Commandant d'un secteur aéronautique d'un armée - 73 missions de guerre - Affecté au 1er régiment de Spahis, le 27 avril 1927 - Affecté au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique - Nommé Capitaine - Affecté au 4ème groupe d'aviation d'Afrique, le 4 août 1928 -

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 10 septembre 1916 - Slt de cavalerie Clovis Renaud, pilote de l'escadrille F 82 et Slt de cavalerie Hervé du Mesnildz, observateur de l'escadrille F 82 : "Le 19 août 1916, a attaqué résolument un avion allemand, après un combat au cours duquel son avion a été gravement endommagé par les balles de l'adversaire, a obligé l'ennemi à piquer dans ses lignes et à atterrir dans une région montagneuse. A l'atterrissage, l'avion a été détruit."

Citation à l'ordre de l'armée en date du 30 juin 1918 - Ltt Clovis Renaud, commandant le XXème secteur aéronautique de l'armée XX : "Excellent officier et commandant de secteur de premier ordre, donnant à tous l'exemple du devoir, 73 missions de guerre importantes au cours desquelles il a soutenu de durs combats, notamment le 18 septembre 1917."

Documents en rapport

Brevet de pilote militaire n° 7372 du Sgt Maxime Hantz, obtenu à l'école d'aviation militaire de Dijon, le 9 juin 1917 - Il a été pilote des escadrilles 521 et 523 du front d'Orient - Photo Gisèle Hantz-Loth, petite fille de Maxime Hantz, que je remercie pour son aide.

Dessin fait par les pilotes de l'escadrille F 382 - Collection Boris Ciglic

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du soldat de 2ème classe Joseph Véricel - Né le 18 mai 1885 à Saint-Etienne (Loire) - Fils de Pierre Véricel et de Antoinette Marthouret - Classe 1905 - Recrutement de St-Etienne sous le matricule n° 847 - Service militaire au 38ème régiment d'infanterie, à compter du 9 octobre 1906 - Fin de service militaire, le 3 octobre 1908 - Une période d'exercices de réserve au 38ème régiment d'infanterie du 21 août au 12 septembre 1911 - Domicilié au 20, rue de l'Eternité à St-Etienne (Loire) - Une période d'exercices de réserve au 38ème régiment d'infanterie du 14 au 30 mai 1913 - Rappelé à l'activité par ordre de mobilisation générale au 38ème régiment d'infanterie, à compter du 2 août 1914 - Classé service auxiliaire par la commission de réforme de St-Etienne pour bronchite chronique, le 22 septembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire, le 24 septembre 1915 - Maintenu service auxiliaire, pour les mêmes raison, le 27 avril 1916 - Affecté à l'escadrille MF 82 d'Orient (future escadrille 521) du 13 mai 1916 au (3ème trimestre) 1916 - Rapatrié en France pour maladie - Décédé des suites d'une hémorragie intestinale, à l'hôpital auxiliaire 33 de Hyères (Var), le 19 juillet 1916 - Joseph Véricel repose dans le carré militaire du cimetière d'Hyères (83) - Photo Yannis Sanchez que je remercie pour son aide - Sources : FM département de la Loire - MpF - Dernière mise à jour 16 mai 2016.

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du soldat de 2ème classe Joseph Véricel - Né le 18 mai 1885 à Saint-Etienne (Loire) - Affecté à l'escadrille MF 82 d'Orient (future escadrille 521) du 13 mai 1916 au (3ème trimestre) 1916 - Rapatrié en France pour maladie - Décédé d'une hémorragie intestinale, à l'hôpital auxiliaire 33 de Hyères (Var), le 19 juillet 1916 - Joseph Véricel repose dans le carré militaire du cimetière d'Hyères (83) - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

 

Tous mes remerciements à:

- M. David Méchin pour son étude de l'escadrille 521.
- M. Boris Ciglic pour la transmission des photos des avions de la 521.
- M. Hervé Biju-Duval pour la transmission des photos de Charles Fugier, son grand-père.
- M. Norman Destexhe pour l'envoi de la gourmette du Slt Clovis Renaud-Salis.
- Mme Gisèle Hantz-Loth pour l'envoi des archives de Maxime Hantz, son grand-père.
- M. Yannis Sanchez pour l'envoi des photos de la tombe de Joseph Véricel.
- M. Claude Dannau pour l'envoi des photos de la tombe de Joseph Véricel.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'Aviation Maritime Française Pendant La Grande Guerre par Morareau - Feuilloy - Courtinat - Le Roy - Rossignol publié par l'ARDHAN en 1999.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Wings of Serbia par Boris Ciglic publié par les éditions Infinitas de Belgrade en 2009.
- Site Internet "Les Insignes de l'Armée de l'Air" de Jean-Jacques Leclercq - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien

 

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Escadrille 510 Escadrille 522

 

 

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