Menu
Cliquez sur la bande titre pour revenir sur le menu

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant corriger ou compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Etude réalisée par David Méchin - Je lui adresse tous mes remerciements pour son aide efficace.

Insignes de l'escadrille 522
peints sur les fuselages

 

Insignes métalliques de l'escadrille 522

Pas d'insigne métallique connu.

 


Unités détentrices des traditions de l'escadrille 522

Les traditions de cette unité n'ont pas été reprises par une unité de
l'aéronautique militaire française ou de l'armée de l'Air depuis sa
dissolution en juin 1918

Symbolique

A partir de janvier 1917, l'escadrille 522 adopte des signes distinctifs, comme toutes les unités de l'aéronautique militaire française, détachées auprès de l'armée serbe. Pour la 522, ils sont les suivants :

  • une bande blanche inclinée sur chaque coté du fuselage.
  • des bandes paralléles, de couleur rouge, sur les ailes supérieure et inférieure.

 

Historique de l'escadrille 522

La V 84 du GBO :

L’escadrille V 84 est formée en France, sans doute à Lyon, au début du mois de décembre 1915 sous les ordres du capitaine de Castel et comprend un effectif de 6 pilotes. Destinée dès l’origine à l’armée d’orient, elle embarque le 9 décembre 1915 à Marseille et débarque à Salonique le 19 décembre suivant, s’installant au camp de Samli à 12 km à l’ouest de Salonique. Elle est regroupée avec les deux autres escadrilles de Voisin, les V 90 S et V 83 qui vont former le groupe de bombardement d’Orient (GBO).

Les Voisin du GBO vont dès lors être utilisés en masse contre des objectifs ennemis parfois éloignés de la ligne de front. La première action a lieu le 1er février 1916 contre les campements bulgares de Petric, en représailles au raid d’un Zeppelin sur Salonique effectué la veille : 16 Voisin, dont 6 de la V 83, effectuent la mission sans autre opposition que celle de la DCA mais aussi de la mécanique quelquefois défectueuse : un Voisin de la V 84 doit faire demi-tour avant l’objectif. Dès lors, les missions se multiplient sur des cibles éloignées comme Strumica, Volovec, et Xanthi, rencontrant parfois l’opposition de la chasse allemande encore balbutiante sur Fokker Eindecker ou Pfalz E. Mais le principal ennemi des Voisin est la mécanique, les moteurs Canton-Unné (« Canton mal luné », selon les équipages) supportant difficilement le climat. Le commandement du GBO revient d’ailleurs au capitaine de Castel le 25 mars, qui garde celui de la V 84 mais délègue certaines tâches à son officier en second, le Slt Charles Boudoux d’Hautefeuille. Pour la onzième mission du GBO le 6 juin 1916, dont l’objectif est une nouvelle fois Petric, le taux d’indisponibilité est si élevé qu’à peine 4 (dont 3 de la V 84) des 14 Voisin ayant décollé pour le raid sont parvenus sur l’objectif, les autres ayant fait demi-tour suite à des problèmes mécaniques. Le commandant Denain, chef de l’aviation d’Orient, prend la décision qui s’impose : la dissolution du GBO au mois de juin.

Avec l’armée serbe :

Imitant la V 83, la V 84 va troquer ses Voisin fatigués contre des Farman MF 11 bis et F 40, devenant une escadrille d’observation. Les pilotes changent également, une bonne partie d’entre eux pour des raisons médicales en raison du paludisme qui sévit en Grèce. Le commandement revient au 25 juillet 1916 au capitaine Charles Hug et la F 384 (nouvelle appellation de l’escadrille) est désormais mis à disposition de l’armée serbe, quelques pilotes serbes lui étant affectés.

La F 384 va dès lors participer à l’offensive franco-serbe sur Monastir à l’Ouest de Salonique, mais va également détacher des équipages pour des missions de bombardement de Sofia, la capitale bulgare. C’est au cours de l’une d’elles que sera abattu le Farman MF 11 bis piloté par le caporal Maurice Rouable et emmenant pour observateur le Slt serbe Maoumovitch. Les deux hommes sont légèrement blessés et capturés, ils ont été descendus par un Fokker Eindecker piloté par un allemand et un biplace piloté par un équipage bulgare.

Le 5 octobre 1916, l’escadrille va quitter le terrain de Samli pour migrer dans les montagnes vers l’ouest à Sarovitchevo, puis à Vrbeni le 2 novembre 1916. Elle restera dans le secteur central du front dévolu à l’armée serbe jusqu’à la fin de la guerre, migrant une dernière fois à Vertekop à une date indéterminée de 1917.

Dans ce secteur désormais parcouru par la chasse allemande, les Farman seront malmenés et connaîtront plusieurs pertes. Mais des deux premiers Farman perdus par l’escadrille F384 le seront en raison…de pilotage en état d’ivresse ! Le 30 octobre 1916, le capitaine Radoslav Petrachkovitch, le chef des pilotes serbes de l’escadrille, se lamente de ne pouvoir fêter dignement son saint patron. Il persuade alors un mécanicien de se faire confier un Farman pour un vol d’essais et part avec jusqu’au petit village grec de Sorovic, au-delà de la faille de Gornicevo. Le village est à 20 minutes de vol et s’y trouve une petite taverne où on y sert du un alcool local… Plusieurs heures après le départ du capitaine, ses camarades serbes s’inquiètent et avertissent le capitaine Hug qui devient furieux en apprenant l’escapade. Mais rapidement, un camion ramène le capitaine Petrachkovitch, trouvé errant dans un sale état traversant un champ non loin de l’escadrille tout maculé d’essence, de sang et d’alcool ! Arrivé au village de Sorovic, il y a goûté plus que de raison les produits locaux et chargé à ras-bord son Farman d’alcool et de jambon fumé. Lors du vol retour, il accroché son appareil sur un relief, survivant au crash par miracle mais sérieusement blessé. Les français l’expulsent de l’aviation – selon la légende, il était bien plus désolé de la perte des six bouteilles d’alcool que de la perte de son appareil ! Le capitaine Petrachkovitch se battra cependant avec un grand courage dans l’infanterie durant le restant de la guerre et décèdera dix ans après l’armistice des conséquences de ses blessures à la colonne vertébrale contractées lors du crash. Après cet incident tragi-comique, un autre assez semblable va survenir à un pilote français, le caporal Pierre Dupon, un bordelais fraichement émoulu des écoles de pilotages et depuis peu affecté à l’escadrille MF 384. Après noël 1916, où la neige et un froid polaire s’abattent sur le front, les pilotes français et serbes décident de fêter comme il se doit le jour de l’an et se cotisent pour acheter des victuailles à Salonique. Le caporal Jean Dupon est alors chargé des achats, se rendant à Salonique en Farman. Le 26 décembre 1916, il décolle de Mikra (Salonique) avec un Farman bourré de provisions, en direction de Vrbeni… qu’il ne rejoindra jamais. Il est porté disparu mais quelques jours plus tard, les français apprendront que les autrichiens ont capturé un pilote français au village d’Elbasan, au centre de l’Albanie… Non loin de leur prisonnier, un Farman écrasé, chargé de bouteilles d’alcool et de confettis ! On peut supposer que le caporal Dupon s’octroya généreusement quelques rasades l’alcool avant de commencer son vol dans le grand froid, au point de perdre tout sens de l’orientation et de s’écraser quelques 120 kilomètre à l’ouest de sa base…

Au mois de janvier 1917, une directive du commandement ordonne la peinture de signes distinctifs sur les Farman de l’armée serbe – ceux de la MF 384 portent désormais des bandes rouges sur et sous les ailes ainsi qu’une barre oblique blanche sur les flancs du fuselage. Les Farman sont alors tous décorés de cette façon, ainsi que les premiers Dorand AR 1 et 2 qui les remplacent vers le milieu de l’année 1917, date probable de la prise de commandement du nouveau chef d’escadrille, le Slt Charles Guibert. L’escadrille, renumérotée escadrille 522 en juin 1917, est également dotée de Nieuport d’escorte dont on ne connaît pas la décoration. Au mois de novembre 1917, la chasse allemande se fait mordante et un observateur est tué plus un autre blessé, un Nieuport d’escorte tombant également avec son pilote. En janvier 1918, le commandement serbe cherche à créer des escadrilles entièrement serbes. Les pilotes serbes vont alors quitter l’escadrille 522 et celle-ci va alors vivoter en sous-effectifs pendant plusieurs mois sous les ordres du lieutenant Chavane de Dalmassy. Elle va être dissoute au mois de juin 1918, ses pilotes étant répartis dans les autres escadrilles françaises.

 

Carte de la zone d'opérations

 

Appellations successives

Rattachements de l'escadrille

 

Lieux de stationnements

Périodes d'occupation

 

Commandants de l'escadrille

Types d'avions utilisés

Numéros des avions connus

 

Palmarés de l'escadrille 522

Pas de victoire homologuée
par les équipages de cette unité.


 

Adj Jean Victor Labarrère - Né le 27 janvier 1896 à Bouscat (33) - Fils de Victor Labarrère et de Marie-Louise Pauline Puyo - Profession avant guerre agent commercial - Domicilié avant guerre au 61, boulevard Antoine Gautier à Bordeaux - Classe 1916 - Recrutement de Bordeaux, sous le matricule n° 3662 - Mobilisé au 14ème régiment d'artillerie, le 9 avril 1915 - Affecté dans cette unité du 9 avril au 4 juin 1915 - Passé au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, comme conducteur automobile, le 4 juin 1915 - Nommé caporal, le 7 juin 1915 - Nommé Sergent, le 28 février 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4067 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 29 juillet 1916 - Insigne métallique de pilote militaire n° 3050 - Affecté au front d'Orient du 20 novembre 1916 au 12 septembre 1919 - Affecté au 3ème groupe d'aviation, qui administre les escadrilles engagées en théâtre d'opérations extérieures, le 1er janvier 1917 - Affecté au parc d'aviation de Mikra (Grèce) - Nommé Sergent-Major, le 20 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille MF 384 / 522 à Vertekop du 26 décembre 1916 au 23 décembre 1917 - Pilote instructeur de la division Caudron de Thermi-Sedhès (à 10 km de Salonique) du 23 décembre 1917 au XX septembre 1918 - Nommé Adjudant, le 15 avril 1918 - Parti en permission en France, souffre d'une crise d'une grave crise de paludisme et ne peux rentrer en Orient - Affecté au centre GDE de Chartres pour examens et nouvelle orientation - Resté à Chartres jusqu'a la fin de la guerre et finalement démobilisé, le 13 septembre 1919 - Affecté dans la réserve au 31ème régiment d'aviation, le 1er janvier 1920 - Affecté au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 29 janvier 1926 - Désaffecté du 2ème GOA et classé affectation spéciale au titre de la manufacture Bordelaise de boites métalliques au 65, boulevard Antoine Gauthier à Bordeaux, en qualité de directeur commercial, à compter du 7 mars 1928 - Domicilié au 11, rue du Foulon à Tarbes - Rayé de l'affectation spéciale, le 15 avril 1935 - Domicilié au 61, boulevard Antoine Gauthier à Bordeaux, à compter du 15 novembre 1935 - Classé en affectation spéciale pour trois mois à compter du 19 juin 1939 au titre de la manufacture bordelaise de boites métalliques à Bordeaux (comme directeur général des établissements V. Labarrère) - Décédé, le 9 novembre 1941 - Sources : Pam - Fiche Matricule du département de la Gironde - CCC escadrille 522.

* Citation à l'ordre de l'armée serbe permettant l'obtention de la Médaille militaire serbe - "MdL Jean Victor Labarrère, pilote de l'escadrille 522, pilote habile, courageux et audacieux; exécute avec autant de bonne volonté que d'initiative les missions les plus difficiles. A exécuté de nombreux bombardements. A eu plusieurs fois son avion atteint par des balles ennemies."

* Citation n° 62 à l'ordre de l'aéronautique du MdL Jean Victor Labarrère, pilote de l'escadrille 522, en date du 1er août 1917 : "Pilote adroit et sûr, spécialiste des bombardements. A accompli, avec beaucoup d'entrain et de courage de nombreuses missions à longue portée malgré une aviation de chasse adverse redoutable. Est revenu très fréquemment avec son avion endommagé par les projectiles ennemis." - Cette citation donne l'obtention de la Croix de Guerre 1914-1918.

* Citation n° 94 à l'ordre de l'armée du MdL Jean Victor Labarrère, pilote, en date du 7 janvier 1918 : "Excellent pilote donnant le plus bel exemple et une preuve constante de son mépris absolu du danger. Le 14 décembre 1917, au cours d'une reconnaissance à longue distance pour laquelle il était volontaire, a brillamment soutenu un combat inégal contre deux monoplaces ennemis. grâce à son sang-froid et à son courage a pu regagner nos lignes bien que son moteur ait été atteint dans un organe essentiel. Déjà cité à l'ordre."

* Ordre n° 17.0006 à l'ordre de l'armée serbe du MdL Jean Victor Labarrère, pilote en date du 27 janvier 1918 : "Pilote d'élite, spécialiste des bombardements et reconnaissances à longue portée. Le 14 décembre 1917, ayant été attaqué par deux monoplaces ennemis, au cours d'une reconnaissance photographique a réussi à mettre ces avions en fuite et à regagner nos lignes bien que son appareil fut criblé de balles."

Le MdL Gaston Vaulet, pilote de l'escadrille 522, pose devant deux Farman F 40 de son unité, sur le terrain de Vertekop en mai 1917 - Photo Jean Labarrère transmise par Christian Labarrère, son petit-fils que je remercie pour son aide.

MdL Gaston René Vaulet - Né le 13 mars 1894 à la Rochelle (Charente-Maritime) - Fils de Marc Vaulet et de Marie Louise Ernestine Fayot - Profession avant guerre Télégraphiste - Classe 1914 - Recrutement de La Rochelle sous le matricule n° 1386 - Engagé volontaire pour cinq ans au 7ème régiment de Hussards, le 11 avril 1912 - Nommé Brigadier le 11 octobre 1913 - Au front du 1er décembre 1914 au 15 septembre 1916 comme éclaireur au 135ème régiment d'infanterie - Nommé Maréchal des Logis, le 23 août 1915 - Passé dans l'aéronautique militaire sur sa demande, le 16 septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5435 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 18 février 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord du 19 février au 15 mars 1917 - Affecté au 3ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, en instance de départ pour l'aviation serbe - Pilote de l'escadrille 522 du 1er avril 1917 au 30 juin 1918 - Nommé Adjudant, le 1er juillet 1918 - Affecté comme pilote convoyeur à la base française en Italie, le 1er juillet 1918 - Citation n° 51 à l'ordre de la division, en date du 5 août 1918 - Rapatrié en France, le 4 décembre 1918 - Médaille Militaire - Military Cross britannique - Croix de guerre Italienne - Pilote du 1er régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz, le 1er janvier 1920 - Blessé au genou au cours d'un match de football entre équipes militaires, le 25 et 26 mai 1920 - Tué au cours d'un accident aérien sur le terrain de Thionville-basse-Yutz, le 22 février 1922 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 6 septembre 1922 - Gaston Vaulet repose dans le cimetière de la ville de la Rochelle (Charente-Maritime) - Sources : Fiche Matricule du département de la Charente-Maritime - Liste des brevets militaires - JORF - Dernière mise à jour : 9 août 2016.

* Citation n° 51 à l'ordre de la division de l'Adj Gaston Vaulet, en date du 5 août 1918 : "Bon pilote, très brave. A exécuté de très nombreuses missions de reconnaissances, de photographies et de bombardements au cours desquelles il est entré maintes fois avec son appareil atteint par des balles et des éclats d'obus, notamment les 12 novembre 1917 et 13 janvier 1918."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, de l'Adj Gaston Vaulet, pilote du 1er régiment d'aviation, en date du 6 septembre 1922 : "Excellent pilote, a rendu de brillants services pendant la guerre. Tué au cours d'un vol en service commandé, sur le terrain de Thionville, le 22 février 1922. A été cité, sans Croix de guerre."

Slt René Casimir Lerre, Observateur de l'escadrille F 384 (future escadrille 522) du front d'Orient du 3 décembre 1916 au 29 mai 1917 - Photo Pierre Poisard transmise par Gérard Bon, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Ltt René Casimir Lerre - Né le 25 juillet 1889 à Amiens (Somme) - Fils de Casimir Lerre et de Armeline Hulin - Parents domiciliés au 42, rue des Majots à Amiens (Somme) - Profession avant guerre Employé des chemins de fer - Classe 1909 - Recrutement d'Amiens (Somme) sous le matricule n° 211 - Engagé volontaire au titre des batteries à cheval de la 7ème division de cavalerie, 32ème régiment d'artillerie à Fontainebleau, le 10 mai 1910 - Affecté au 30ème régiment d'artillerie du 1er octobre 1910 au XX septembre 1915 - Nommé Brigadier, le 20 janvier 1911 - Nommé Maréchal des Logis, le 28 septembre 1911 - Blessé en service commandé par une fracture du péroné droit, le 14 octobre 1911 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 9 décembre 1912 - Rengagé pour un an, à compter du 10 mai 1913 - Rengagé pour un an, à compter du 10 mai 1914 - Admis à l'école militaire de l'artillerie suite au concours de 1914 - Nommé Adjudant, le 1er octobre 1914 - Nommé Aspirant, le 15 octobre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 15 mars 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 18 septembre 1915 - Affecté à la RGA du Bourget-Dugny du 18 au 24 septembre 1915 - Observateur de l'escadrille N 67 du 24 septembre au 28 octobre 1915 - Observateur de l'escadrille C 28 du 29 octobre 1915 au 4 avril 1916 - Titularisé observateur en aéroplane, le 12 novembre 1915 - Citation n° 13 à l'ordre de l'aéronautique de la 4ème armée, en date du 3 mars 1916 - Blessé et évacué sur l'hôpital de Châlons, le 4 avril 1916 - Observateur de l'escadrille C 28 du 3ème trimestre 1916 au 13 novembre 1916 - Citation n° 598 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 8 juillet 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 4 octobre 1916 - Affecté au 2ème groupe d'aviation à destination de l'aviation de l'armée serbe, le 13 novembre 1916 - Passé par le parc de Mikra jusqu'au 3 décembre 1916 - Observateur de l'escadrille F 384 (future escadrille 522) du front d'Orient du 3 décembre 1916 au 29 mai 1917 - Débarqué à Salonique, le 23 novembre 1916 - Citation n° 50 à l'ordre du service aéronautique de l'armée serbe, en date du 25 mai 1917 - Stage à l'école de Fontainebleau, à compter du 29 mai 1917 - Observateur de l'escadrille AR 521 du front d'Orient du 14 octobre 1916 au 4 août 1917 - Citation n° 12.127 à l'ordre de l'armée serbe, en date du 14 juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 15.039 passé à l'armée d'Orient, le 6 août 1918 - Observateur puis pilote d'une escadrille du front d'Orient du 4 août 1917 au 23 octobre 1918 - Citation n° 24.590 à l'ordre de la division serbe, en date du 27 mai 1918 - Citation n° 237 à l'ordre de l'armée française orientale, en date du 24 août 1918 - Médaille d'or de la bravoure serbe - Pilote de l'aviation du Maroc - Embarqué, le 25 novembre 1918 et arrivé à Casablanca, le 30 novembre 1918 - Commandant de l'escadrille 555 du 13 décembre 1918 au 12 août 1919 - En stage à l'école de Fontainebleau à compter du 12 août 1919 - Chevalier de la Légion d'honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Affecté au régiment d'aviation du Maroc, le 26 mai 1920 - Embarqué à Bordeaux (Gironde), le 18 juin 1920 - Débarqué à Casablanca, le 22 juin 1920 - Affecté au 37ème régiment d'aviation, le 1er juin 1920 - Citation n° 278 à l'ordre des troupes d'occupation du Maroc, en date du 8 août 1921 - Maintenu au Maroc jusqu'au 5 août 1922 - Nommé Capitaine, le 25 septembre 1922 - Citation n° 336 à l'ordre des TOE, en date du 25 septembre 1922 - Désigné pour suivre les cours de Bordeaux du 3 janvier au 14 avril 1923 - Débarque à Casablanca, le 24 avril 1923 - Commandant de la 9ème escadrille du 37ème régiment d'aviation, le 2 mai 1923 - Commandant du 2ème groupe du 37ème régiment d'aviation, le 12 janvier 1924 - Citation n° 428 à l'ordre des troupes d'occupation du Maroc, en date du 16 janvier 1924 - Citation à l'ordre des TOE, en date du 14 septembre 1925 - Citation n° 781 à l'ordre du régiment, en date du 2 juillet 1926 - Médaille Coloniale avec agrafe vermeuil "Maroc 1925", en date du 6 juillet 1926 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 10 juillet 1926 - Adjoint au commandant du 4ème groupe du 37ème RA, le 1er juillet 1927 - Lettre de félicitations du Général commandant supérieur des troupes du Maroc, en date du 16 mars 1928 - Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1928 - Détaché à la mission militaitre française en Turquie du 10 avril au 18 octobre 1929 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 16 juin 1929 - Affecté au 37ème régiment d'aviation (Maroc), le 9 décembre 1929 - Affecté au service général du ravitaillement en matériel d'aéronautique, le 8 avril 1932 - Citation n° 9 à l'ordre de l'armée, en date du 11 avril 1932 - Embarqué à Oran, le 17 mai 1932 - Affecté au 1er groupe d'aviation d'Afrique, le 23 juin 1932 - Affecté à la base aérienne du Bourget-Dugny, le 14 janvier 1933 - Nommé Lieutenant-colonel et affecté au 38ème régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz, le 25 décembre 1933 - Commandant de la 52ème escadre aérienne, le 1er avril 1934 - Commandant de l'air régional n° 3, le 2 octobre 1936 - Nommé Colonel, le 15 mars 1939 - Placé en congé pour une durée de 5 ans, sur sa demande, à la date du 15 avril 1939 - Domicilié au Bourg de Mazrclatour (Corrèze) - Rayé des contrôles, le 13 juin 1939 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 67 - CCC de l'escadrille C 28 - CCC de l'escadrille 522 - CCC de l'escadrille 555 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Somme - Dossier Leonore non communicable - JORF - Dernière mise à jour : 3 décembre 2019.

* Citation n° 13 à l'ordre de l'aéronautique de la 4ème armée, en date du 3 mars 1916 : "Le 4 janvier 1916, s'est offert pour exécuter comme observateur, une reconnaissance que le temps défavorable et la faible hauteur des nuages rendaient particulièrement dangereuse. A eu son avion atteint de balles de mitrailleuses et détruit à l'atterrissage par suite de la violence des rafales du vent."

* Citation n° 598 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 8 juillet 1916 : "Observateur énergique et audacieux. Parti le 2 juillet 1916 pour un bombardement à grande distance, a eu son avion atteint par des éclats d'obus qui provoquent le brusque affaiblissement d'un de ses moteurs. Bien qu'étant encore loin du but, il poursuit sa mission, l'accomplit et rentré en franchissant les lignes à faible altitude."

* Citation n° 50 à l'ordre du service aéronautique de l'armée serbe, en date du 25 mai 1917 : "Très ancien observateur, courageux, calme et tenace, a exécuté des reconnaissances et bombardements à longue distance dans des conditions atmosphériques difficiles, rapportant des renseignements complets sur l'ennemi, toujours volontaire pour les missions périlleuses. A soutenu plusieurs combats avec les avions ennemis."

* Citation n° 12.127 à l'ordre de l'armée serbe, en date du 14 juillet 1917 : "Très ancien observateur plein d'allant, très expérimenté, très courageux. S'est signalé dans de nombreuses reconnaissances à longue portée, par la conscience qu'il apportait dans l'exécution de ses missions parfois très délicates. A livré plusieurs combats dans lesquels il a forcé chaque fois son adversaire à abandonner la lutte faisant toujours preuve du plus grand mépris du danger."

* Citation n° 24.590 à l'ordre de la division serbe, en date du 27 mai 1918 : "Observateur du plus grand mérite. Depuis très longtemps au service de l'armée serbe, spécialiste des grandes reconnaissances. A accompli les missions qui lui étaient confiées avec bravoure, intelligence et sang-froid, livrant combat aux avions avions ennemis qui lui barraient la route et continuant sa mission. Est rentré à plusieurs reprises avec son appareil très abimé par les projectiles ennemis."

* Citation n° 237 à l'ordre de l'armée française orientale, en date du 24 août 1918 : "Attaqué par une avion au cours d'un repérage, l'a mis en fuite et a continué sa mission bien que son appareil ait été atteint par les balles de l'adversaire. Au cours d'une reconnaissance, a eu son avion endommagé à 20 km à l'intérieur des lignes ennemies et détruit à l'atterrissage, s'est encore distingué au cours des attaques de Shra et Legen. Ancien observateur très brave, ayant rendu les plus grands services. Compte plus de 300 heures de vol sur l'ennemi."

* Chevalier de la Légion d'honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt René Casimir Lerre au 37ème régiment d'aviation, en date du 16 juin 1920 : "Excellent pilote et bon chef d'escadrille, très brave. A rendu comme observateur les plus grands services. Compte plus de trois cents heures de vol sur l'ennemi. Trois citations."

* Citation n° 278 à l'ordre des troupes d'occupation du Maroc, en date du 8 août 1921 : "Comme commandant de la 2ème escadrille de décembre 1918 à août 1919, a pris part dans d'excellentes conditions et malgré les moyens en matériels très limités à de nombreuses opérations dans la subdivision de Taza. Appelé après un stage en France à commander une escadrille de bombardement au Maroc, s'est confirmé commandant d'unité de grande valeur, sachant entrainer ses pilotes et prenant une part active aux dernières opérations si réussies de l'encerclement du massif Beni-Ouarain (Avril-juin 1921)."

* Citation n° 336 à l'ordre des TOE, en date du 25 septembre 1922 : "Unité d'aviation de tout premier ordre qui, sous les ordres du Lieutenant Lerre depuis deux années, a travaillé efficacement au succès des nombreuses opérations auxquelles elle a pris part, soit comme une escadrille de bombardement, soit comme escadrille de reconnaissance. Le 20 juin 1922, s'est acquis de nombreux titres au cours du combat de Tafessassot (Haute-Monlouya) grâce à l'allant, l'habileté et au dévouement de son chef et de ses équipages. A assuré pendant neuf heures consécutives, à cent kilomètres de sa base, la surveillance du groupe d'opérations, renseignant à chaque instant le commandant et évitant ainsi toute surprise aux troupes qui se trouvaient en butte à des attaques répétées de la part d'un ennemi nombreux, bien armé et très mordant."

* Croix de guerre des TOE et citation n° 428 à l'ordre des troupes d'occupation du Maroc, de la 9ème escadrille du 37ème régiment d'aviation, en date du 16 janvier 1924 : "Escadrille d'élite qui a (illisible) sévère où elle tient garnison les heureuses traditions de franche gaiété, de bon moral, de joyeux allant des plus belles unités du front français. Sous le commandement énergique de son chef le Capitaine Lerre, aviateur complet, a pris une part très large aux opérations de 1923 ayant pour but le réduction de la tache de Taza. A fourni un effort soutenu et un rendement complet en toutes circonstances : missions photographiques, reconnaissances, liaisons d'infanterie, combat, réglage d'artillerie, bombardement, transports de grands blessés. A fait journellement l'admiration des troupes du groupe d'opérations au cours des durs combats de Recifa (mai 1923), du Bou-Kham-Andj et d'El-Mers (juin 1923), d'immouzer (juillet 1923) et de Djebel Idlan (août 1923). A mérité à plusieurs reprises les félicitations officielles, pour ses services hors pair qu'elle n'a cessé de rendre depuis sa dernière citation en septembre 1923."

* Citation à l'ordre des TOE, en date du 14 septembre 1925 : "Commandant d'unité, grâce à ses qualités exceptionnelles, a pu obtenir de son personnel placé dans des conditions très précaires un très grand rendement dans l'exécution des missions de reconnaissance de tir, de liaison et de bombardement. S'est toujours réservé les missions les plus délicates. A fait preuve de beaucoup d'initiative dans les circonstances difficiles, initiative qui lui a valu les félicitations du commandant venu sur le front nord, continue à y déployer son activité contumière et est d'un exemple précieux pour le sous-groupelent placé sous son commandement."

* Citation n° 781 à l'ordre du régiment, en date du 2 juillet 1926 : "Remarquable chef d'escadrille, s'est distingué au cours des opérations de septembre et octobre 1925 sur le front nord, en particulier aux bombardements de Tabouden et de Bibane, les 14, 15 et 16 septembre. A pris part avec son unité à toutes les expéditions du Moyen Atlas au cours de l'hiver 1925-1926 et a obtenu les résultats les plus brillants."

* Lettre de félicitations du Général commandant supérieur des troupes du Maroc, en date du 16 mars 1928 pour le travail et les résultats obtenus comme instructeur des cours d'aviation de Meknès.

* Citation n° 9 à l'ordre de l'armée du Chef de bataillon René Lerre, groupe AMC, en date du 11 avril 1932 : "Officier supérieur d'aéronautique dont l'éloge n'est plus à faire. A obtenu des 5 escadrilles placées sous ses ordres pour les opérations du Ghéris, du Cafilalet et du Kerkba, un admirable rendement par les bombardements précis, les reconnaissances hardies, les accompagnements permanents des troupes à terre de ses escadrilles, a été un des artisans principaux des beaux succès obtenus. A personnellement rempli les missions les plus audacieuses, enthousiasmant ses équipages par son audace, son sang-froid et son absolu mépris du danger."

 

Photo du Slt Jacques Henry

Slt Jacques Louis Georges Marie Henry - Né le 12 février 1895 à Senur-en-Auxois (Côte-d'Or) - Fils d'Albert Marie Georges Henry (sous-préfet) et de Marthe Adèle Manceau - Profession avant guerre Etudiant de la Faculté de droit de Toulouse - Licencié en droit - Attaché au cabinet de son père, préfet de l'Ariège, le 1er novembre 1912 - Attaché au cabinet de son père, préfet de la Corse, le 29 juillet 1914 - Classe 1915 - Recrutement de XXX sous le matricule n° XXX - Engagé volontaire, au titre du 7ème régiment d'artillerie, caserné à Rennes (Ille-et-Vilaine), le 3 août 1914 - Nommé Brigadier, le 26 décembre 1914 - Nommé Maréchal des logis, le 28 juin 1915 - Prend part aux combats en Champagne (1915), à Verdun (1916), dans la Somme (1916) - Affecté à l'Armée d'Orient - Nommé Sous-lieutenant, le 28 juillet 1918 - Observateur de l'escadrille 534 - Citation n° 1 à l'ordre de l'Aéronautique hellénique, en date du 27 octobre 1918 - Observateur de l'escadrille 522 - Cité à l'ordre de l'armée serbe, en date du 4 novembre 1918 - A participé aux combats de la boucle de la Serna en 1917, à la bataille de rupture du front Bulgare, sur Sofia et Belgrade en 1918. Croix de guerre 1914-1918 - Ordre de Saint-Sava de Serbie - Médaille commémorative italienne - Affecté au 57ème régiment d'artillerie - Nommé Sous-lieutenant, le 8 mars 1919 - Démobilisé, le 23 octobre 1919 - Marié à Mlle Marie Louise Euthalie Riom, à Nantes (Loire-Atlantique), le 27 décembre 1920 - Profession après guerre chef du cabinet de son beau-père, préfet du Cantal, le 12 août 1919 - Nommé Sous-préfet de Sisteron (Alpes-de-Haute-Provence), le 20 février 1921 - Nommé Sous-préfet d'Uzès (Gard), le 4 mars 1921 - Affecté, dans la réserve, au 115ème régiment d'artillerie lourde, le 8 septembre 1921 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 23 juillet 1922 - Le 115ème régiment d'artillerie lourde étant dissous, il est affecté, dans la réserve, au 19ème régiment d'artillerie, à compter du 4 septembre 1922 - Nommé Sous-préfet d'Avranches (Manche), le 19 décembre 1924 - Médaille d'argent de la Mutualité, en date du 12 mars 1925 - Nommé Sous-préfet de Lunéville (Meurthe-et-Moselle), le 26 mai 1930 - Chevalier de la Légion d'Honneur en date du 30 décembre 1931 - Croix du combattant volontaire, en date du 13 décembre 1937 - Préfet de la Haute-Saône, le 20 avril 1938 - Préfet des Landes, le 4 mai 1941 - Mutation sans effet avec le refus des autorités allemandes - Préfet de la Creuse, le 21 juin 1941 - Citation n° 110 à l'ordre de l'armée, en date du 31 juillet 1942 - Nommé Préfet de la Corse, le 28 avril 1943 - Nommé préfet des Pyrénées-Orientales, le 5 août 1943 - Préfet de l'Isère, le 5 novembre 1943 - Mis en disponiibilité exceptionnelle, le 19 mai 1944 - Mis en retraite d'office, le 15 mars 1945 - Croix de Guerre 1939-1945 - Requête en conseil d'état rejetée - Dispositions rapportées et mis à la retraite, le 7 juin 1951 - Domicilié au 240, rue de Rivoli à Paris 1er (75) - Officier de la Légion d'Honneur, le 9 décembre 1955 - Domicilié au 19, avenue de l'Esplanade à Strasbourg (Bas-Rhin) - Décédé au 1, place de l'Hôpital à Strasbourg (Bas-Rhin), le 17 août 1968 - Sources : Acte de naissance - LO - JORF - Archives nationales - Acte de décès - Dernière mise à jour : 12 janvier 2018.

* Citation n° 1 à l'ordre de l'Aéronautique hellénique, en date du 27 octobre 1918  : "A exécuté avec succès sans jamais se laisser arrêter par l'aviation ennemie de très nombreuses missions de réglage et de reconnaissance lointaines. Trois combats."

* Citation à l'ordre de l'armée serbe, en date du 4 novembre 1918 : "Très bon observateur d'artillerie qui s'est distingué par son courage au cours des attaques de septembre 1918, remplissant d'excellentes missions de réglage d'artillerie. A eu son avion plusieurs fois atteint par le tir ennemi."

* Citation n° 110 à l'ordre de l'armée, en date du 31 juillet 1942 : "A son poste du préfet de la Haute-Saône où il était demeuré pendant la guerre 39-40 et jusqu'à juin 1941, s'est particulièrement dévoué à la cause de son pays dans les heures dramatiques de l'invasion, puis de l'occupation allemande. En particulier, au cours de la journée du 16 juin 1920, s'est mis tout entier avec un absolu mépris du danger à la disposition du commandant de centre de résistance de Vesoul pour l'aider à préserver se cité de l'invasion. La ville ayant été prise sous un bombardement d'obus de gros calibre, s'est dépensé sans compter pour organiser les secours."

 

Photo du Cne François de Castel

Cne François Marie Gobrien Joseph de Castel - Né le 17 janvier 1886 à St-Servant (Morbihan) - Fils de Raymond Marie de Castel et de Charlotte Elisabeth Anne Marie Buisson - Profession avant guerre Etudiant à Nantes - Domicilié au 8, rue d’Aguesseau à Nantes (Loire-Atlantique) - Classe 1906 - Recrutement de Vannes (Morbihan) sous le matricule n° 1406 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 124ème régiment d’infanterie, à compter du 9 octobre 1907 - Nommé Caporal, le 12 février 1908 - Nommé Sergent, le 2 septembre 1908 - Passé comme élève à l’école spéciale militaire de St-Cyr, le 8 octobre 1908 - Promotion du "Maroc" - Nommé Aspirant, le 16 mai 1910 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 118ème régiment d’infanterie, le 1 er octobre 1910 - Passé à l’aéronautique militaire comme élève pilote, le 1 er septembre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 468 obtenu, le 3 juin 1914 - Pilote de l’escadrille V 21 (future escadrille 219) du 1er mai au 20 novembre 1914 - Commandant de la 3ème compagnie du 118ème régiment d’infanterie, le 20 novembre 1914 - Blessé par éclat d’obus à la tête, le 28 décembre 1914 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 7 janvier 1915 - Ré-affecté à l’aéronautique militaire comme pilote, le 6 mars 1915 - Pilote de l’escadrille VB 106 du 16 mars 1915 au 12 septembre 1915 - En mission à la RGA du 4 au 9 août 1915 - Commandant de l’escadrille VB 105 du 12 septembre 1915 au 1er novembre 1915 - Citation à l’ordre du GB 102, en date du 15 septembre 1915 - En mission à la RGA du 16 au 23 octobre 1915 - Affecté à l’aéronautique de l’armée serbe - Commandant de l’escadrille V 84 (future 522) du 19 octobre 1915 au 25 juillet 1916 - Et aussi commandant du GBO, à compter du 25 mars 1915 au 25 juillet 1916 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 12 décembre 1915 - Citation à l’ordre de l’armée d’Orient, en date du 6 février 1916 - Médaille commémorative serbe de la Grande Guerre - Rapatrié, suite à maladie (paludisme), le 2 août 1916 - En convalescence jusqu’au 13 janvier 1917 - Chef de pilotage de l’école d’aviation militaire d’Ambérieu - Stage de perfectionnement à l’école d’aviation militaire de Pau - Stage de tir à l’école d’aviation militaire de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l’école d’aviation militaire de Pau, jusqu’au 17 mars 1917 - Pilote du GDE du 17 mars au 3 avril 1917 - Pilote de l’escadrille N 77 du 3 avril 1917 au 27 mai 1917 - Commandant de l’escadrille N 95 du 27 mai au 19 juin 1917 - Commandant de l’escadrille N 97 du 1 er juillet au 18 octobre 1917 - Citation à l’ordre de l’aéronautique de la 6ème armée, en date du 26 octobre 1917 - Chevalier de la Légion d’Honneur et citation à l’ordre de l’armée, en date du (10 ou 16) juillet 1918 - Evacué sur l’hôpital complémentaire n° 8 à Troyes (Aube), le 20 février 1919 - Volontaire pour la mission en Chine, le 19 mars 1919 - Croix de Guerre belge avec palme, en date du 5 mai 1920 - Marié avec Mlle Marie de Cornulier-Lucinière (je n’ai pas la date) - Affecté à l’aéronautique du Maroc, le 15 juin 1919 - Mis hors cadre à l’aéronautique du régiment d’aviation du Maroc, le 15 mai 1920 - Affecté au 37ème régiment d’aviation du Maroc, le 1 er août 1920 - Lettre de félicitations du Ministre, en date du 18 décembre 1921 - Maintenu au Maroc, jusqu’au 31 décembre 1921 - Mais embarqué à Casablanca, le 6 novembre 1921 - Médaille Coloniale agrafe "Maroc" - Affecté au Parc d’Aviation n° 2, le 22 janvier 1922 - Affecté à la 12ème section d’ouvriers d’aviation, encadrement du 4ème groupe d’ouvriers d’aéronautique - Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1923 - Officier de la Légion d’Honneur, le 15 décembre 1932 - Nommé Lieutenant-colonel, le 22 mars 1930 - Commandant, par intérim, du 31ème régiment d’aviation, le 2 avril 1933 - Commandant de la 31ème demi-brigade aérienne, le 1 er janvier 1934 - Affecté à l’entrepôt spécial d’aviation n° 3, le 12 septembre 1934 - Rejoint l’unité, le 18 novembre 1934 - Nommé Colonel, le 15 mars 1936 - Commandant de l’Air Régional n° 11 à Nantes, le 2 septembre 1936 - Affecté à la 2ème subdivision aérienne à Ouges-Longvic, le 5 avril 1937 - Affecté au bataillon de l’air 102 de Dijon, le 5 mai 1937 au 1er décembre 1938 - Affecté à la 6ème brigade aérienne à Avord, le 28 octobre 1938 - Nommé Général de brigade, à compter du 1er mai 1939 - Commandant de la 6ème brigade aérienne à Avord, le 28 octobre 1938 - Passé sous l’administration du bataillon de l’air 103 de Châteauroux, le 23 octobre 1939 - Commandant de la 2ème subdivision aérienne, le 9 octobre 1939 - Sources : Pam - LO non communicable - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département du Morbihan - CCC de l’escadrille VB 105 - CCC de l’escadrille VB 106 - CCC de l’escadrille 522 - CCC de l’escadrille N 77 - CCC de l’escadrille N 95 - JORF - Dernière mise à jour : 18 juin 2017.

* Citation à l’ordre du GB 102 du Cne François de Castel, pilote à l’escadrille VB 105, en date du 15 septembre 1915 : "Très bon pilote. A pris part avec succès à de nombreux bombardements."

* Citation à l’ordre de l’armée d’Orient du Cne François Marie Joseph Gabriel de Castel, commandant de l’escadrille V 84, en date du 6 février 1916 : "Grièvement blessé dans l’infanterie, le 28 décembre 1914. A pris part comme pilote, puis comme commandant d’escadrille à plusieurs grands raids, ainsi qu’à tous les bombardements exécutés pendant les attaques de (censuré). En Orient, est de tous les bombardements où il entraine son escadrille, obtenant sans perte le rendement maximum, grâce à son sang-froid, sa méthode et sa hardiesse."

 

 

Officiers et sous-officiers de l'escadrille 384 sur le terrain de Veretekop en avril 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Labarrère transmise par Christian Labarrère, son petit-fils que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Une partie des pilotes de l'escadrille 384 posent sur le terrain de Vertekop en mai 1917 - De gauche à droite : Cal Pierre Delsol (pilote) - Mousinier - Pissis - Bochard - Michel - Rousseau - Sgt Joseph Grillet - Sgt Jean Labarrère - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Labarrère transmise par Christian Labarrère, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Ltt Marie Auguste Joseph Charles Boudoux d'Hautefeuille - Né le 27 août 1890 à Hinacourt (Aisne) - Fils de Marie Henri Charles Albert Boudoux d'Hautefeuille et de Jeanne Marie Marguerite Robert du Chatelet - Domiciliés au 16 rue Cordeliers à Amiens puis au Château d'Hangard par Domart-sur-la-Luce (Somme) - Classe 1910 - Recrutement d'Amiens (Somme) sous le matricule n° 607 - Appelé pour effectuer son service militaire au 9ème régiment de Cuirassiers, le 1er octobre 1911 - Nommé Brigadier, le 15 février 1912 - Nommé Maréchal de Logis, le 27 mai 1913 - Fin de service militaire et passage dans la réserve, le 8 novembre 1913 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale et affecté au 9ème régiment de Cuirassiers, le 2 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre temporaire, le 23 février 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 28 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1764 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 13 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille V 84 (future 522) de l'armée d'Orient du 19 octobre 1915 au 25 mars 1916 - Commandant de l'escadrille V 84 (future 522) du 25 mars 1916 au 25 juillet 1916 - Citation n° 3 à l'ordre de l'aéronautique de l'armée d'Orient, le 12 avril 1916 - Hospitalisé sur l'hôpital de Salonique du 4 mai au 1er juin 1916 - Rapatrié en France, le 25 juillet 1916 - Pilote du GDE de son retour de convalescence au 29 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille N 77 du 29 octobre 1916 au 20 décembre 1917 - Convoyage d'un avion depuis l'annexe RGA de Bar-le-Duc du 29 octobre au 1er novembre 1916 - Détaché à l'escadrille N 12 du 12 décembre 1916 au 6 janvier 1917 - Nommé Sous-lieutenant de l'armée d'active, à titre définitif, le 13 février 1917 - Citation n° 133 à l'ordre de la 8ème armée, en date du 18 février 1917 - Mission de convoyage d'un avion à la RGA du Bourget-Dugny du 18 au 21 avril 1917 - Citation n° 154 à l'ordre de la 8ème armée, en date du 4 juillet 1917 - Citation n° 167 du 26 septembre 1917 - Nommé Lieutenant de l'armée d'active à titre définitif, le 30 septembre 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 5802 à l'ordre de l'armée, en date du 14 octobre 1917 - Stage à la RGA du Bourget-Dugny du 19 au 27 octobre 1917 - Citation n° 176 à l'ordre de la 8ème armée, en date du 28 octobre 1917 - Mission de convoyage avion à la RGA du Bourget-Dugny du 17 au 24 novembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 décembre 1917 - En subsistance à l'escadrille N 89 du 20 décembre 1917 au 16 janvier 1918 - Commandant de l'escadrille N 100 / SPA 100 du 16 janvier au 20 avril 1918 - Mission au GDE du 1er au 11 mars 1918 - Tué au combat, aux commandes du SPAD XIII n° 2612, au Nord-Est de Mesnil-St-Georges, le 20 avril 1918 - Son adversaire était probablement le Ltn Hans Pippart du Jasta 19 (sa 10ème victoire) - Son corps ne sera retrouvé que le 25 mai 1920 à 500 m de la route de Courtemanche - Il a été inhumé au cimetière militaire de Montdidier (Somme) - Sources : Registre des naissances de la commune de Hinacourt (Aisne) - Le registre original a été détruit pendant la Grande Guerre - Le nouvel acte a été rédigé en mai 1925 - Etat des services en date du 19 août 1919 - Fiche matricule archivés aux archives départementales de la Somme - Site internet Leonore - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille 522 - CCC de l'escadrille N 77 - CCC de l'escadrille N 89 - CCC de l'escadrille N 100 / SPA 100 - JORF - Dernière mise à jour 24 octobre 2019.

* Citation n° 3 à l'ordre de l'aéronautique de l'armée d'Orient, le 12 avril 1916 : "Energique, brave et tenace. N'a jamais, depuis son arrivée en Orient, manqué un seul bombardement."

* Citation n° 133 à l'ordre de la 8ème armée, en date du 18 février 1917 : "Pilote de chasse de premier ordre. Le 22 janvier, au cours d'une mission photographique, voyant l'avion qu'il escortait très menacé par trois avions ennemis, a foncé sur l'adversaire, l'a mis en fuite et a poursuivi l'avion ennemi jusqu'à 560 mètres du sol."

* Citation n° 154 à l'ordre de la 8ème armée, en date du 4 juillet 1917 : "Modèle de courage et d'entrain. Le 24 juin 1917, a attaqué un Drachen qui est tombé en flammes. Attaqué alors par un groupe d'avions ennemis, a pu, quique blessé, regagner son ettrain avec son avion criblé de balles."

* Citation n° 167 du 26 septembre 1917 : "Pilote de chasse de haute valeur. Le 17 septembre 1917, a abattu en flammes un avion ennemi dans nos lignes. 3ème victoire officielle."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 5802 à l'ordre de l'armée, en date du 14 octobre 1917 : "Brillant pilote, d'une audace merveilleuse. Le 23 août 1917, a exécuté le bombardement d'une gare de ravitaillement ennemie à très faible hauteur, malgré un feu violent d'artillerie et de mitrailleuses. Une blessure; un Drachen et un avion ennemi abattus. Trois fois cité à l'ordre. "

* Citation n° 176 à l'ordre de la 8ème armée, en date du 28 octobre 1917 : "Pilote de chasse hors pair. Le 1er octobre 1917, a abattu un avion ennemi qui est tombé en flammes dans nos lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 décembre 1917 : "Pilote d'un entrain et d'un courage admirables. Le 13 juillet 1917, grâce à son sang-froid et à son habileté, a pu ramener au terrain son avion criblé de balles à la suiote d'un combat avec un avion annemi qu'il a abattu."

Chef de bataillon Albert Edmond Mézergues - Né le 5 novembre 1886 à St Chaptes (Gard) - Fils de Jean Mézergues et de Pauline Amelhat - Classe 1906 - Recrutement de Toulouse sous le n° matricule 1672 - Engagé volontaire pour 5 ans au 12ème régiment de Hussards, le 5 novembre 1904 - Nommé Brigadier, le 11 mai 1905 - Nommé Maréchal de Logis, le 6 mars 1906 - Marié avec Eugènie Carrière, le 7 juillet 1913 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 9 décembre 1913 - Brevet de pilote civil n° 1677 décerné par l'Aéroclub de France, obtenu sur avion Voisin, le 10 juillet 1914 - Brevet de pilote militaire n° 537 obtenu à l'école de Reims, le 30 août 1914 - Médaille militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 21 octobre 1914 - Pilote de l'escadrille V 21 du 3ème trimestre 1914 au 19 mai 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 5 mai 1915 - Pilote de la 2ème section d'avions canon - Convalescence jusqu'au 3 août 1915 - Pilote réceptionneur des avions Voisin sur le terrain de St-Cyr du 11 août au 8 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille VC 113 du 8 septembre au 20 octobre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée le 1er février 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 12 avril 1916 - Pilote de l'escadrille de l'escadrille V 90 S du 27 mars au 19 mai 1916 - Pilote de l'escadrille V 84 S du 19 mai au 17 août 1916 - Nommé Lieutenant, le 27 juin 1916 - Convalescence d'août 1916 au 30 octobre 1916 - Chevalier de la Couronne Roumanie - Pilote de l'escadrille N 79 du 29 janvier au 6 juillet 1917 - Gelure complète de la figure au cours d'une expédition, le 23 mars 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, le 11 avril 1917 - Pilote et commandant de l'escadrille SOP 129 du 4 août au 22 août 1917, date de sa capture - Citation à l'ordre de l'armée le 14 août 1917 - Fait prisonnier au retour d'une mission de bombardement sur Fribourg-en-Brigsau, le 22 août 1917 - Interné à Mulheim, Carlsruhe, Lanfshut, Burg bei Maddeburg, Francfort-sur-le Mein - Evadé d'Allemagne en compagnie du Ltt Marchal, le 26 février 1918 - Habillé en ouvrier, sort du camp caché dans une voiture bachée - Voyage en chemin de fer de Francfort-sur-le-Mein à Aix-la-Chapelle - Passe la frontière, le 28 février - Lauréat de la grande médaille d'or de l'Aéro-club de France - Pilote du GDE du 17 avril au 18 mai 1918 - Pilote de l'escadrille BR 134 du 18 au 23 mai 1918 - Pilote et commandant de l'escadrille BR 131 du 23 mai au 13 octobre 1918 - Blessé à la tête en combat aérien, entre Montdidier et Roye, le 25 juin 1918 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 14 août 1918 - Sept victoires homologuées pendant la 1ère guerre mondiale - Nommé Capitaine à titre définitif, le 25 décembre 1918 - Dirigé sur la STAé pour être affecté à la mission temporaire aux Etats-Unis, le 1er mars 1919 - Nommé Commandant l'escadrille VR 541 (devenue 7ème escadrille de l'aviation militaire d'Afrique) du 18 avril 1919 au 10 mars 1920 - Officier de la Légion d'Honneur, le 9 juillet 1919 - Marié avec Mlle Isabelle Louise Albertine Pélisson, le 19 juillet 1919 - Dirigé sur l'école des mécaniciens de Bordeaux pour suivre un cours de trois mois, le 10 mars 1920 - Placé en position de "Hors cadre Aéronautique", le 21 mai 1920 - Affecté au 36ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Affecté au 35ème régiment d'aviation, pour le compte de l'aéronautique de l'armée française du Levant, le 25 décembre 1920 - Affecté au 12ème régiment d'aviation, le 2 septembre 1922 - Commandant la 2ème escadrille du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt, le 3 septembre 1922 - Désigné pour suivre le cours de tir et de bombardement au centre d'instruction de Cazaux, le 17 janvier 1923 - Nommé Adjoint au commandant du 1er groupe du 12ème RAB, le 17 octobre 1923 - Commandant du 1er groupe de bombardement du 12ème RAB de Neustadt, le 8 février 1924 - Désigné comme directeur des cours d'observateurs et de mitrailleurs de Meknès, le 17 octobre 1924 - Nommé Chef de bataillon, le 24 mars 1925 - Commandant du 37ème régiment d'aviation - Blessé au combat par une balle au coude gauche, le 28 avril 1925 - Grièvement blessé, d'une balle au ventre, au cours d'une mission de reconnaissance, en basse altitude, sur le plateau de l'Ourtzagh (Maroc) pendant la guerre du Rif, le 14 mai 1925 - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital Auvert de Fès (Maroc), le 15 mai 1925 - Commandeur de la Légion d'Honneur à titre posthume, le 15 mai 1925 - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

* Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée en date du 21 octobre 1914 : "Fait preuve chaque jour d'un dévouement, d'une tenacité et d'un mépris absolu du danger, volant jusqu'à l'extémité de ses forces et celle de son avion. Exécute jusqu'à 4 vols par jour pour revenir bombarder plusieurs fois de suite les objectifs les mieux défendus par l'artillerie allemande. A lancé dans une même journée jusqu'à 18 bombes et 5.500 fléchettes. N'a pas hésité à poursuivre un avion ennemi jusque dans ses lignes et a attaquer à plusieurs reprises un Drachen."

* Citation n° 26 à l'ordre de l'armée d'Orient du Slt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille V 90, en date du 1er février 1916 : "Bravoure au-dessus de tout éloge, exécutant quand le temp le permet plusieurs bombardements par jour."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Slt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille V 90, en date du 12 avril 1916 : "Pilote ardent, brave et adroit. Se distingue presque journellement, volant de jour et de nuit jusqu'au surmenage. Le 23 mars , au cours d'un bombardement, a livré combat dans les lignes adverses à un avion ennemi qui a été abattu. Le 27 mars a, par l'habileté de sa manoeuvre, permis à son observateur d'abattre un avion ennemi. A déjà reçu la croix de guerre."

* Citation n° 293 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille N 79, en date du 1er avril 1917 : "Officier au-dessus de toute éloge, toujours prêt à courir au danger et réclamant les missions les plus difficiles et les plus dangereuses. Le 17 mars, sans protection, a continué sa mission jusqu'au bout, loin dans les lignes ennemies, malgré un combat avec cinq avions. Le 18 mars, poursuivant l'ennemi en retraite, l'a mitraillé à moins de 200 mètres, semant la panique. Le 21 mars, a exécuté une reconnaissance mointaine à très basse altitude, revenant avec son avion criblé de balles et d'éclats d'obus, mitraillant les servants d'une batterie. Le 23 mars, par une température exceptionnellement rigoureuse, a complétement terminé sa mission, revenant avec les renseignements les plus précieux, la figure complétement gelée. Déjà cité trois fois à l'ordre du jour."

* Citation n° 23 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille SOP 129, en date du 14 août 1917 : "Officier d'une bravoure légendaire, a 500 heures de vol au-dessus de l'ennemi, a abattu deux avions et un Drachen ennemi. Le 11 août 1917, a exécuté un raid de bombardement de 500 km dans les lignes allemandes."

* Citation n° 576 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille SOP 129, en date du 12 mai 1918 : "Officier d'une modestie qui égale sa bravoure légendaire est pour tous un superbe exemple d'énergie inlassable et de courage réfléchi. Le 22 août 1917, au cours d'un bombardement sur Fribourg, ayant son gouvernail de profondeur atteint par la DCA à son arrivée sur l'objectif, néanmoins exécute sa mission. Recherchant à regagner nos lignes, attaqué par plusieurs avions ennemis. Son moteur perçé de balles, a dû atterrir près de Colmar. Blessé à l'atterrissage. Pendant toute sa captivité, a constamment préparé son évasion rendue de plus en plus difficile par de nombreux changements de camps. par son opiniatre volonté, a réussi à s'évader le 26 février après 6 mois seulement de captivité. Aussitôt arrivé en France, a demandé à reprendre sa place parmi les camarades du groupe de bombardement n° 4."

* Citation n° 8445 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, commandant de l'escadrille BR 131, en date du 13 juillet 1918 : "Pilote du plus grand courage assurant le commandement d'une escadrille de bombardement avec la vigueur et l'entrain qui ne l'ont jamais quitté. Toujours en tête de son unité, la conduisant jusqu'à trois fois par jour loin chez l'ennemi, a ramené son avion criblé de balles dans de violents combats. Exécutant son entier bombardement au cours d'une lutte contre des adversaires supérieurs en nombre, a abattu son quatrième avion ennemi. Une blessure. Médaille Militaire pour faits de guerre. Quatre citations."

* Citation n° 8629 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, commandant de l'escadrille BR 131, en date du 19 juillet 1918 : "Excellent commandant d'escadrille et brillant pilote de guerre et pour tous ses subordonnés, un exemple d'énergie, de magnifique bravoure en même temps que de modestie. Au cours d'une expédition de bombardement après un premier combat, a soutenu une seconde attaque contre de nombreux adversaires. Blessé grièvement, son mitrailleur hors de combat, a réussi à atterrir dans nos lignes sous le feu de l'ennemi. Une blessure antérieure. Médaille Militaire pour faits de guerre. Six citations."

* Citation n° 10.509 à l'ordre de l'armée du Cne Albert Edmond Mézergues du 12ème régiment de Hussards, commandant de l'escadrille BR 131, en date du 10 octobre 1918: "Ne cesse de prodiguer les preuves d'une éclatante et audacieuse bravoure et communique à son escadrille, son entrain et son invincible confiance dans le succès de toutes ses entreprises. Dans les offensives d'août et septembre, intervenant avec une fougue admirable, à la tête de ses pelotons, dans la poirsuite de l'ennemi, bombardant et mitraillant les rassemblements et les convois à très basse altitude, a contribué au succès de nos armes. Le 12 septembre 1918, a exécuté ainsi deux expéditions par un temps extrêmement pénible, attaquant l'ennemi à 300 mètres. Le 14 septembre, a conduit son escadrille sur une gare éloignée du champ de bataille et a réussi à l'atteindre en combattant pendant toute la route contre un ennemi trois fois supérieur en nombre. Au cours de la lutte, a abattu son sixième avion ennemi. Deux blessures. Médaillé Militaire et Chevalier de la Légion d'honneur pour faits de guerre. Six citations."

* Citation n° 84 à l'ordre de la 1ère division de l'armée du Levant du Cne Albert Edmond Mézergues, en date du 22 novembre 1921 : "Officier doué des plus belles qualités militaires et qui a exercé avec maitrise le commandement des escadrilles de la 1ère division du Levant. D'une audace devenue légendaire dans son arme, n'a cessé de donner à son personnel l'exemple de dévouement et de l'abnégation. A toujours pris part en tête de ses avions aux mission les plus périlleuses et a rendu ainsi aux troupes de la 1ère division les plus signalés services."

* Citation n° 148 à l'ordre de l'armée du Cne Albert Edmond Mézergues, en date du 23 septembre 1922 : "Officier d'un allant, d'une bravoure et d'un mérite tout à fait exceptionnel. Toujours au premier rang dans l'action. Vient encore de se signaler pour la manière remarquable par laquelle il a conduit son escadrille lors des bombardements des 24 et 27 dans le Djbil druze et a obtenu un superbe rendement."

* Citation n° 166 à l'ordre de la DOE du Cne Albert Edmond Mézergues : "A accompli brillamment un raid aérien de reconnaissance et a fait preuve des plus belles qualités d'énergie et d'endurance en couvrant en 11 heures 15 une distance de 1300 km dans des conditions atmosphériques très défavorables."

* Commandeur de la Légion d'Honneur et citation n° 84 à l'ordre de l'armée du Chef de bataillon Albert Edmond Mézergues, en date du 10 juillet 1925 : "Mézergues (Albert), chef de bataillon au 37ème régiment d'aviation. Officier au 16 juin 1920. Pour prendre rang du 15 mai 1925. Titres exceptionnels : d'une bravoure légendaire, ayant un magnifique passé de guerre et des qualités de commandement qui faisait de lui un chef d'aviation hors pair. A donné le plus bel exemple pendant plusieurs semaines à ses équipages dans une période critique. Blessé une première fois. A repris presque aussitôt son poste de combat et a été blessé bientôt après très grièvement dans une mission effectuée à basse altitude pour mieux reconnaitre l'ennemi. Croix de Guerre des TOE avec palmes."

* Citation n° 529 à l'ordre de l'armée du Chef de bataillon Albert Edmond Mézergues, en date du 5 juin 1925 : "Magnifique soldat. Chef d'aviation remarquable. Entraineur d'hommes, d'un courage inlassable. Donne constamment à son groupe le plus bel exemple d'énergie, d'allant, de dévouement aux autres armes et d'esprit de sacrifice. A eu son appareil plusieurs fois traversé par des balles, alors qu'il cherchait à déterminer exactement l'objectif de ses escadrilles. A eu le 15 avril 1925 son avion descendu à proximité d'un poste. Le 28, a été blessé d'une balle au bras, a néanmoins continué sa mission jusqu'au bout, indiqué l'emplacement des dissidents à la colonne puis à ses équipages avant de songer à se faire soigner."

Ltt Maurice de Dartein - Né le 10 septembre 1885 au 22, rue St-Eloi à Châlons-sur-Marne (Marne) - Fils de Paul Marie Louis de Dartein (capitaine d'artillerie breveté) et de Marguerite Michau - Profession Licencié-es-lettres et licencié en droit - Classe 1905 - Recrutement de Bar-le-Duc (Meuse) sous le matricule n° 605 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 6ème régiment de Hussards, le 12 novembre 1904 - Arrivé au régiment, le 15 novembre 1904 - Nommé Brigadier, le 16 juin 1905 - Envoyé dans la disponibilité, le 23 septembre 1905 - Domicilié à St-Mihiel (Meuse) - Affecté, dans la réserve, au 8ème régiment de Hussards de Verdun (Meuse) - A accompli une période d'exercices au 8ème régiment de Hussards de Verdun (Meuse) du 1er au 28 octobre 1906 - Nommé Maréchal des logis de réserve, le 23 octobre 1906 - A obtenu le certificat de chef de peloton - Affecté, dans la réserve, au régiment de Dragons de Vitry / Lunéville en raison de son poids (> 80 kg), le 24 janvier 1907 - Domicilié au 61, rue Madame à Paris 6ème, à compter du 22 février 1907 - A accompli une période d'exercices au 9ème régiment de Dragons du 17 mai au 8 juin 1910 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 1er octobre 1910 - Affecté, dans la réserve, au 5ème régiment de Hussards, à la même date - Détaché au 67ème régiment d'infanterie, comme adjoint à un chef de bataillon, le 1er octobre 1910 - A accompli une période d'exercices au 67ème régiment d'infanterie du 3 au 20 septembre 1911 - A accompli une période d'instruction au 67ème régiment d'infanterie du 1er au 23 septembre 1913 - Rappelé à l'activité, par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Rentré en France et débarqué à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 24 novembre 1914 - Nommé Lieutenant de réserve, le 1er octobre 1914 - Détaché, comme officier de liaison aux troupes britanniques du 9 décembre 1914 au 25 octobre 1915 - Affecté à l'état-major de la Mecrut Brigade britannique (cavalerie indienne), le 9 décembre 1914 - Nommé Adjoint à l'officier de liaison du 7ème corps d'armée anglais, le 4 août 1915 - Nommé Officier de liaison auprès de la 48ème division anglaise, le 30 août 1915 - Affecté à l'état-major de la division de marche de cavalerie de l'armée d'Orient, le 25 octobre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 10 janvier 1916 - Arrivé à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 10 janvier 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3411 obtenu à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 15 mai 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, le 27 mai 1916 - Affecté à l'aéronautique de l'armée d'Orient, le 12 juillet 1916 - Pilote de la MF 98 (future BR 524) du 24 juillet au 20 août 1916 Pilote de l'escadrille MF 384 (future BR 522) du 20 août au 5 novembre 1916 - Evacué sur une formation sanitaire pour paludisme, le 23 septembre 1916 - Transféré sur l'hôpital français de Salonique pour paludisme secondaire avec accès fréquents du 5 novembre au 7 décembre 1916 - Transféré sur l'hôpital complémentaire n° 14 de Nice (Alpes-Maritimes) du 12 décembre 1916 au 20 janvier 1917 - A bénéficié d'une période de convalescence de 30 jours, avec prolongation d'un mois - Pilote du GDE du 23 mars au 16 avril 1917 - Pilote de l'escadrille BR 221 du 16 avril au 1er mai 1917 - Evacué sur l'hôpital d'évacuation de St-Gille, le 27 avril 1917 - En soins à l'hôpital temporaire d'Issy-les-Moulineaux du 2 mai au 20 juin 1917 - Rejoint son unité, le 20 juin 1917 - Pilote de l'escadrille BR 221 du 2 juillet 1917 au 13 février 1918 - En mission du 9 au 12 septembre 1917 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 2ème armée, en date du 31 août 1917 - Commandant, par intérim, de l'escadrille BR 221, le 11 décembre 1917 au 12 février 1918 - Médaille d'argent italienne "Al Valore", le 6 février 1918 - Nommé Commandant par intérim, de l'aéronautique de l'armée d'Italie - Commandant de l'escadrille AR 22 / SAL 22 du 12 février 1918 au 4 avril 1919, mais ne rejoint l'unité que le 4ème trimestre 1918 - Citation n° 330 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 28 mars 1918 - Nommé Capitaine de réserve, à titre définitif, le 20 avril 1918 - Croix du mérite de guerre italien, en date du 18 septembre 1918 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 28 septembre 1918 - Citation n° 36 à l'ordre de l'armée, en date du 16 novembre 1918 - Citation n° 420 à l'ordre du corps d'armée, en date du 14 janvier 1919 - Croix de Guerre 14-18 - Affecté à la 43ème compagnie du DMAé, le 4 avril 1919 - Démobilisé, le 7 avril 1919 - Profession après guerre Banquier - Affecté, dans la réserve, au 33ème régiment d'aviation, le 30 novembre 1920 - A accompli une période d'instruction volontaire au 12ème régiment d'aviation de bombardement du 1er au 15 juin 1927 - A accompli une période volontaire d'exercices comme pilote d'avion au centre d'entrainement aérien d'Orly du 17 juin au 1er juillet 1929 - Nommé Chef de bataillon de réserve, le 25 juin 1930 - A accompli une période d'instruction volontaire au 12ème régiment d'aviation de bombardement du 1er au 15 mai 1931 - Classé, dans la réserve, dans le service d'état-major, le 22 novembre 1933 - Commandant du centre de mobilisation d'aviation n° 12 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 2 août 1935 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 115, le 31 janvier 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Bordeaux-Mérignac, le 1er décembre 1936 - Classé dans les cadres sédentaires, le 11 février 1937 - Domicilié au 10, rue Lavoisier à Paris 8ème en 1937 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Paris-Issy-les-Moulineaux, le 22 avril 1937 - Croix des services militaires volontaires de 2ème classe, le 3 mai 1938 - Domicilié au 37, rue du Sud à Versailles (Yvelines) - Décédé à Paris 10ème ou à Versailles, le 12 octobre 1958 - Photo Georges Blondel transmise par Edouard Derville, que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 305) de la ville de Châlons-sur-marne (Marne) - Liste des brevets militaires - Etat des services - CCC de l'escadrille BR 221 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Marne - LO - CCC de l'escadrille MF 98 / MF 398 / BR 524 - CCC de l'escadrille F 384 / BR 522 - CCC de l'escadrille BR 221 - CCC de l'escadrille AR 22 / SAL 22 - JORF - Dernière mise à jour : 17 septembre 2024.

* Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 2ème armée du Ltt Maurice de Dartein au 5ème régiment de Dragons, pilote à l'escadrille BR 221, en date du 31 août 1917 : "Officier pilote d'une grande valeur. Ayabt déjà fait ses preuves dans l'armée d'Orient. A rendu à l'escadrille d'éminents services. Effectue journellement des destructions d'artillerie lourde, longues et pénibles par des circonstances défavorables. Toujours volontaires pour les missions les plus difficiles. Par son esprit du devoir, son intelligence et sa bravoure, il facilite énormément la tache de son observateur. Le 24 août, pendant l'attaque , a mitraillé les tranchées ennemies à basse altitude. Officier très sérieux , très brave, toujours prêt à marcher. Pilote d'un grand rendement."

* Citation n° 330 à l'ordre de la 10ème armée du Ltt Maurice de Dartein, du 5ème régiment de Dragons, pilote à l'escadrille BR 221, en date du 28 mars 1918 : "Officier pilote de grande valeur. A fait ses débuts dans l'armée serbe, d'août à octobre 1916, et a pris part, avec son escadrille à de nombreiux bombardements et reconnaissances dans les lignes bulgares. Evacué en France pour maladie, reprend sa place en escadrille à peine guéri. A rendu depuis cette date juillet 1917, les plus éminents services comme pilote puis comme commandant d'escadrille, a obtenu un excellent rendement de son unité, accomplissant à sa tête de nombreuses missions photographiques et d'artillerie. Très sérieux, très brave. Plus de 200 heures de vol sur l'ennemi."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Cne Maurice de Dartein au 5ème régiment de Dragons, en date du 28 septembre 1918 : "Commandant une escadrille au front depuis le début de la campagne, s'y est toujours fait remarquer par son activité, son intelligence et son dévouement de tous les instants. A la tête d'une escadrille depuis près d'un an, est un modèle d'entrain et d'énergie. A rpis une part glorieuse aux combats de la Piave et à la défenses du plateau d'Asiago en juin 1918. Trois citations." (A déjà reçu la croix de Guerre).

* Citation n° 36 à l'ordre de l'armée du Cne Maurice de Dartien, commandant de l'escadrille SAL 22, en date du 16 novembre 1918 : "Commandant par intérim l'aéronautique de l'armée (d'Italie), a pris une part brillante à la bataille du Piave. Le 27 octobre 1918, à peine revenu d'une liaison d'infanterie où son appareil avait été atteint par les balles de terre, est reparti transmettre un message lesté en première ligne. Est descendu à très basse altitude sous le feu des mitrailleuses ennemies pour mieux assurer sa mission au cours de la quelle son passager a été blessé par balles aux deux jambes et son appareil gravement endommagé. Deux citations antérieures."

* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du Cdt Maurice de Dartein au centre de mobilisation d'aviation n° 12, en date du 2 août 1935 : "30 ans de services, 5 campagnes. A été cité. Un an de bonifications pour services aériens. Chevalier de la Légion d'Honneur du 28 septembre 1918. A accompli cinq périodes d'entrainement aérien volontaires."

 

Photo du Ltt Philippe Chavane de Dalmassy

Ltt Marie Joseph Philippe Chavane de Dalmassy - Né le 22 avril 1887 à Niort (Deux Sèvres) - Fils de Marie Joseph Chavane de Dalmassy (militaire de carrière) et de Jeanne Gosset -  Domiciliés au 31, rue Léon Boyer à Tours (Indre-et-Loire) - Reçu à l'école nationale des Mines - Classe 1907 - Recrutement de Tours (Indre-et-Loire) sous le matricule n° 1716 - Engagé volontaire pour six ans (engagement spécial réservés aux jeunes gens reçu dans cette école), à compter du 10 octobre 1908 - Affecté au 6ème bataillon d'artillerie à pied, à compter du 12 octobre 1908 - Nommé Brigadier, le 13 février 1909 - Placé en disponibilité, le 1er octobre 1909 - Affecté, dans la réserve, au 13ème régiment d'artillerie de Vincennes - Profession avant guerre Ingénieur - Domicilié au 54, rue Madame à Paris (75) - Nommé Sous-lieutenant de réserve, comme tous les anciens élèves de l'école nationale des Mines, le 20 août 1914 - Affecté au 2ème régiment d'artillerie lourde, le 23 août 1914 -  Détaché dans l'aéronautique militaire comme observateur, le 15 octobre 1915 - Observateur stagiaire à l'escadrille MF 2 du 15 octobre au 1er novembre 1915 - Affecté au 105ème régiment d'artillerie lourde, le 1er novembre 1915 - Observateur détaché à l'escadrille MF 2 du 1er novembre 1915 au 28 octobre 1916 - En mission à la RGA du 20 au 29 décembre 1915 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 1er au 29 février 1916 - Nommé Lieutenant de réserve à titre définitif, le 24 juin 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre du corps d'armée, le 14 juillet 1916 - En stage du 7 août au 13 septembre 1916 - Mis au repos à la maison de convalescence VR 75 de Viry-Chatillon du 28 octobre au 2 décembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 11.187 obtenu à l'école d'aviation du front d'Orient, le 31 janvier 1918 - Commandant de l'escadrille 522 du front d'Orient (Salonique) de février à juin 1918 - Soigné pour congestion pulmonaire grippale en octobre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 novembre 1918 - Nommé Capitaine de réserve à titre définitif, le 23 avril 1919 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de bombardement, le 22 juin 1920 - Affecté au 12ème régiment d'aviation de bombardement suite à réorganisation des régiments d'aviation, le 7 juillet 1920 - Domicilié au 8, rue Decou à St-Maurice (Val-de-Marne), à compter du 18 juillet 1922 - Domicilié au 10, rue Berteaux-Dumas à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), à compter du 27 mars 1923 - Passé dans l'arme de l'aéronautique, le 20 juin 1923 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Reims, le 1er décembre 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne d'Issy-les-Moulineaux, le 6 août 1937 - Nommé Commandant de réserve, le 25 juin 1938 - Rappelé à l'activité, le 1er septembre 1939 - Détaché à l'état-major de la 2ème région aérienne et auprès du préfet de la Somme - Affecté au centre de récupération de matériel de St-Pierre-des-Corps, administré par le bataillon de l'air n° 109, le 2 décembre 1939 - Décédé le 13 décembre 1962 à Pessac (Gironde) - Sources : Pam - FM département d'Indre-et-Loire - CCC escadrille MF 2 / F 2 - JORF - Dernière mise à jour : 8 mars 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Philippe Marie Chavane de Dalmassy, du 105ème régiment d'artillerie lourde, pilote aviateur, adjoint au commandant du CES, en date du 20 novembre 1918 : "Officier de grand mérite, très brave. Excellent pilote. A rempli de nombreuses missions de guerre de la façon la plus brillante."

 

Les avions

Maurice Farman MF 11 bis de l'escadrille MF 384 - Cette photo permet de visualiser les deux bandes rouges qui ornaient l'aile inférieure - Les mêmes bandes étaient peintes sur l'aile supérieure - Photo Collection Boris Ciglic.

Plusieurs Farman F 40 de la MF 384 réduits à l'état d'épaves - A gauche, le Farman F 40 n° 3386 - Voir le profil associé - Photo Collection Boris Ciglic.

Farman F 40 n° 3386 codé "5" de l'escadrille MF 384 du front d'Orient - Photo Jean Labarrère transmise par Christian Labarrère, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Plusieurs pilotes et mécaniciens de l'escadrille MF 384 posent devant un Farman F 40 de leur unité - Photo Jean Labarrère transmise par Christian Labarrère, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le Sgt Jean Labarrère, pilote du Farman F 40 n° F 3218, au retour d'une mission de bombardement sur Rozden - Jean Labarrère faisait équipage avec Kappès - L'avion porte une bande blanche inclinée, la marque de reconnaissance de l'escadrille - Photo Jean Labarrère transmis par Christian Labarrère, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Présentation des personnels et des moyens aériens de l'escadrille 384 sur le terrain de Vertekop en mai 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Labarrère transmise par Christian Labarrère, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Un équipage pose à bord d'un Farman F 40 codé "4" de l'escadrille 522 sur le terrain de Vertekop en mai 1917 - Photo Jean Labarrère transmise par Christian Labarrère, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Photo aérienne du terrain d'aviation de Vrbeni, à 10 km au Nord-Est de Florina (Grèce) prise à 800 mètres d'altitude, le 11 mars 1917 - L'escadrille MF 384 a stationné sur ce terrain de novembre 1916 à mai 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Labarrère transmise par Christian Labarrère, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Photo aérienne du village de Boresnica prise en basse altitude en mars 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Labarrère transmise par Christian Labarrère, son petit-fils que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Photo aérienne du village de Boresnica prise en basse altitude en mars 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Labarrère transmise par Christian Labarrère, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Les avions

Construction des fondations d'une tente pour personnels aux abords direct du terrain de Vertekop en mai 1917 - L'escadrille 384 / 522 a stationné sur ce terrain, à partir de mai 1917 à juin 1918 - Photo Jean Labarrère transmise par Christian Labarrère, son petit-fils que je remercie pour son aide.

De gauche à droite, les sergents Joseph Grillet, Paul Lapeyre et Jean Labarrère (assis au premier plan à droite), partagent la même tente sur le terrain de Vertekop, en mai 1917 - Photo Jean Labarrère transmise par Christian Labarrère, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Prisonniers bulgares au travail au profit des personnels de l'escadrille 384 sur le terrain de Vertekop en avril 1917 - Photo Jean Labarrère transmise par Christian Labarrère, son petit-fils que je remercie pour son aide.

A gauche, le mess de l'escadrille 384 sur le terrain de Vertekop en mai 1917 - Photo Jean Labarrère transmise par Christian Labarrère, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Les premiers effets du paludisme - Pour les troupes d'aviation, les moustiques ont probablement fait plus de victimes que les forces de l'axe - Photo Jean Labarrère transmise par Christian Labarrère, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Les mécaniciens français fêtent le 14 juillet 1917 sur le terrain de Vertekop - Photo Jean Labarrère transmise par Christian Labarrère, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Dorand AR 1 de l'escadrille 522 à la fin 1917 - Photo Collection Boris Ciglic.

Dorand AR 1 de l'escadrille 522 - Le Sgt Joseph Grillet, pilote de l'escadrille, est marqué d'une croix - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Emile Delauzun, transmise par Laurent Delauzun, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Sgt Joseph Adrien Grillet - Né le 16 septembre 1894 à Lyon (Rhône) - Fils de Claude Josepg Grillet et de Marie Reymond - Domiciliés 22, quai des Brotteaux à Lyon 6ème ar (69) - Profession avant guerre Employé de soieries - Classe 1914 - Recrutement du bureau central du Rhône sous le matricule n° 224 (1791) - Mobilisé au 140ème régiment d'infanterie, à compter du 1er septembre 1914 - Nommé Caporal, le 20 novembre 1914 - Nommé Sergent, le 29 janvier 1915 - Affecté au 17ème régiment d'infanterie, le 27 août 1915 - Réformé temporairement pour Entéro-colite, le 21 janvier 1916 - Classé sur sa demande apte à l'aéronautique par la commision de réforme du Rhône, le 13 juillet 1916 - Incorporé au 2ème groupe d'aviation comme élève pilote, le 1er août 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4982 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 29 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille 521 du (1er trimestre) 1917 au 11 octobre 1917 - Tué au combat, son avion a été abattu par la DCA bulgare, près de Moglena (Bulgarie), le 11 octobre 1917 - Il faisait équipage avec le Cne Aleksandar Antic, un observateur serbe - Sources : MpF - FM Rhône - Dernière mise à jour 7 juillet 2015.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Autre vue du même Dorand AR 1 de l'escadrille 522 - Le même système de barres de couleur est visible sur l'aile supérieure ainsi que la bande argenté inclinée de fuselage. Le numéro d'identification au sein de l'unité est un 1 en chiffre romain - Photo Collection Boris Ciglic.

Dorand AR 1 de l'escadrille 522 sur le terrain de Vertekop (Macédoine) en septembre 1917 - Photo collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

 

Couleurs des avions

Voisin LAS n° 1112 de l'escadrille V 84 - Dessin David Méchin.

Farman F 40 n° 3386 de l'escadrille F 384 (future 522) en 1916 - Dessin David Méchin

Couleurs des avions

Dorand AR 1 de l'escadrille 522 à la mi-1917 - Dessin David Méchin

 

Souvenirs en rapport

Recto-verso d'une réduction d'un insigne de brevet militaire de fabrication Fix appartenant à Jean Victor Labarrère - Il est marqué "3050" et daté du 29 juillet 1915 - Ce numéro ne corresponds pas au numéro du brevet de pilote militaire de cet aviateur - Il était titulaire du n° 4067 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 29 juillet 1916 - Il s'agit probablement du numéro de son brevet métal qui aurait été décerné le même jour - Ce n'était pas la procédure courante - Habituellement, il y avait un décalage de plusieurs mois entre la remise de l'insigne métallique en école et la réception du brevet papier délivré par l'inspecteur technique de l'aviation (ITA) - Ces deux pièces portaient donc chacune un numéro différent - Photo Christian Labarrère que je remercie pour son aide.

 

Documents en rapport

Couverture du programme de la soirée artistique donnée par l'escadrille 522, le 15 août 1917 - Jean Labarrère a joué le rôle de Suzanne, femme de De Tourelles - Photo Christian Labarrère que je remercie pour son aide.

Contenu du programme de la soirée artistique donnée par l'escadrille 522 à Vertekop, le 15 août 1917 - Jean Labarrère a joué un rôle féminin - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Christian Labarrère que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Monument érigé en hommage au Ltt Charles Boudoux d'hautefeuille à Hangard - A l'arrière plan à gauche, la demeure familiale de la famille Boudoux d'Hautefeuille - Photo Jacques Foure-Lariviere que je remercie pour son aide.

Tombe du Ltt Charles Boudoux d'Hautefeuille au cimetière militaire "Egalité" de la ville de Montdidier (80) - Son corps a été retrouvé le 25 mai 1920 et ré-inhumé (tombe n° 696) dans le cimetière Militaire de Montdidier "Égalité" - Ce lieu est situé derrière le cimetière Communal, et devant le cimetière militaire Allemand sans aucune séparation. Photo Jacques Fouré-Larivière que je remercie pour son aide active.

Monuments commémoratifs
et tombes

Monument érigé à l'endroit de la chute du Spad XIII piloté par le Ltt Charles Boudoux d'Hautefeuille, commandant de l'escadrille SPA 100, le 20 avril 1918 - Il a été tué au cours d'un combat aérien dans les environs de Courtemanche par le Ltn Hans Pippart de la Jasta 19, le 20 avril 1918 - Photo Jacques Foure-Lariviere que je remercie pour son aide.

 

 

 


 

 

Tous mes remerciements à:

- M. David Méchin pour son étude de l'escadrille 522.
- M. Olivier Baillon pour l'envoi de la photo du Dorand AR 1 de la 522.
- M. Boris Ciglic pour l'envoi des photos de l'escadrille 522.
- M. Laurent Delauzan pour l'envoi des archives d'Emile Delauzan, son grand-père.
- M. Christian Labarrère pour l'envoi des archives de Jean Labarrère, son grand-père.
- M. Jacques Fouré-Larivière pour l'envoi des photos.
- M. Gérard Bon pour l'envoi des archives de Pierre Poisard, son grand-oncle.
- M. Edouard Derville pour l'envoi des archives de Georges Blondel.

Bibliographie :

- Wings of Serbia par Boris Ciglic publié par les éditions Infinitas de Belgrade en 2009.
- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920
- Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'Aviation Maritime Française Pendant La Grande Guerre par Morareau - Feuilloy - Courtinat - Le Roy - Rossignol publié par l'ARDHAN en 1999.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la guerre.
- Site Internet "Les Insignes de l'Armée de l'Air" de Jean-Jacques Leclercq - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 521 Escadrille 523

 

 

pas de fiche > 1918

Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir