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Insignes de l'escadrille 541
peints sur les fuselages

Farman F 40 de l'escadrille F 301 du Sud-Tunisien en 1916 - Tous les appareils de cette unité porte l'insigne personnel du pilote sur les flancs de la carligue, ici un fanion associé à une devise en arabe, ici "Je lance le feu" - Photo transmise par Sylvain Reynaud que je remercie pour son aide.

Tête d'Hamilcar adoptée par l'escadrille 541 en 1918.
Dessin Albin Denis

Insigne de la tête d'Hamilcar peint sur le fuselage d'un Breguet 14A2.
Photo n° B 79 / n° 2954 du SHD section Air de Vincennes - Origine Stiot.

 

 

 

Symbolique

Les Farman F 41 et F 42 de l’escadrille 301 du Sud Tunisien sont décorés d’une imprécation arabe sur l’avant du fuselage ainsi que d’un insigne personnel sur les flancs. Le buste d’Hamilcar apparait sur les Breguet 14 en 1918 mais il est possible qu’il ait été également porté par les Voisin 10.

Historique

En 1916, la situation politique en Tripolitaine (actuelle Lybie) cause de plus vives inquiétudes. Le pays est théoriquement une colonie italienne depuis 1911, mais les indigènes Senoussis, soutenus par des agents turcs et allemands, sont entrées en rébellion. Les troupes italiennes essuient défaite sur défaite et ne contrôlent plus qu’une mince bande côtière. L’insurrection menace la frontière de la Tunisie, alors protectorat français, dont les postes-frontières du Sud sont attaqués. Paris doit envoyer des renforts et dépêche une formation aérienne, l’escadrille 301 du Sud-Tunisien, rassemblée à Lyon le 9 juillet 1916 et constituée de 6 Farman F-41, appareils dépassés sur le front français que l’on expédie sur des fronts secondaires. La formation embarque à Marseille le lendemain puis débarque à Bizerte deux jours plus tard, d’où elle gagne Tunis puis finalement part pour Gabès le 21 juillet 1916. Elle y constitue une base aérienne sur cette localité et monte ses appareils, mais le premier jour de son installation voit un accident qui blesse grièvement le sergent André Bellot (pilote) et le chef de la base, le capitaine Claude Lamoret, qui expirera de ses blessures le 10 août.

Le 1er septembre 1916 l’escadrille est prête et envoie ses appareils sur une base avancée à Tataouine, dans le désert tunisien, tandis que la base arrière reste à Gabès. De nombreux vols sont alors lancés vers la zone insurgée, des reconnaissances photographiques puis des bombardements sur les colonnes de Senoussis sur lesquels l’effet psychologique de la vue d’un avion n’est pas négligeable. Le 15 septembre 1916, un raid de bombardement à quatre appareils est lancé sur la ville de Nalout. Un des Farman F-41, le n° 3101 sur lequel était écrit en caractères arabes à la pointe du fuselage l’imprécation "Je sème l’épouvante dans le cœur de l’ennemi", ne rentre pas. Il était piloté par le Slt Henri Genest de Chatenay et emmenait pour observateur le LcL Henri Le Bœuf, officier des affaires coloniales, chef du secteur du sud-tunisien et fin connaisseur de la région. On retrouvera leur Farman posé intact dans le désert, à 400 km à l’Ouest de leur point de départ, le 18 janvier 1918. Les corps des membres d'équipage ont été retrouvés à quelques kilomètres de là, ils sont morts de soif dans les dunes en tentant de rejoindre un point d'eau.

L’insurrection senoussie est progressivement repoussée durant l’année 1917 et l’escadrille 301, rebaptisée F-541 en juin 1917, reçoit des Voisin 10 cette même année puis des Breguet 14 en 1918, décorés du buste du Roi carthaginois Hamilcar. L’escadrille, maintenue à l’armistice, devient la 7ème escadrille du régiment d’Algérie - Tunisie le 1er janvier 1920.

Les devises portées par les avions
de l'escadrille 301 du Sud Tunisien.

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne métallique de la 7ème escadrille du 36ème régiment d'aviation d'observation - Fixation par de deux anneaux et une épingle - Sans marque de fabrication - Insigne collection Thierry Leclère que je remercie pour son aide.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille 541

Insigne à la tête du roi Hamilcar de l'escadrille VR 541 datant des années 20-30 - Le système d'attache arrière n'est pas habituel et se compose d'un passant destiné à accrocher la pièce sur une boucle ou à un galon - Insigne collection Thierry Leclère que je remercie pour son aide.

 

Lieux de stationnements

Différentes périodes

Appellations successives

Types d'avions utilisés

Commandants de l'escadrille


Carte de la Tunisie actuelle localisant la ville de Foum Tatahouine (de nos jours, Foum Tataouine ou simplement Tataouine)

Localisation précise de la ville de Foum Tatahouine (Foum Tataouine en 2010).

 

 

Numéros des avions connus

NB : le Cne Claude Lamoret et le LcL Henri le Boeuf, n'appartenant pas à l'escadrille 301 / 541, ne sont pas comptés dans ce tableau récapitulatif des pertes.

 

Victoires de l'escadrille 541

Pas de victoire homologuée ou probable.

 

Décorations

Pas de décoration collective pour cette unité.

 

Rattachements

A venir

 

Les hommes

Chef de bataillon Albert Edmond Mézergues - Né le 5 novembre 1886 à St Chaptes (Gard) - Fils de Jean Mézergues et de Pauline Amelhat - Classe 1906 - Recrutement de Toulouse sous le n° matricule 1672 - Engagé volontaire pour 5 ans au 12ème régiment de Hussards, le 5 novembre 1904 - Nommé Brigadier, le 11 mai 1905 - Nommé Maréchal de Logis, le 6 mars 1906 - Marié avec Eugènie Carrière, le 7 juillet 1913 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 9 décembre 1913 - Brevet de pilote civil n° 1677 décerné par l'Aéroclub de France, obtenu sur avion Voisin, le 10 juillet 1914 - Brevet de pilote militaire n° 537 obtenu à l'école de Reims, le 30 août 1914 - Médaille militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 21 octobre 1914 - Pilote de l'escadrille V 21 du 3ème trimestre 1914 au 19 mai 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 5 mai 1915 - Pilote de la 2ème section d'avions canon - Convalescence jusqu'au 3 août 1915 - Pilote réceptionneur des avions Voisin sur le terrain de St-Cyr du 11 août au 8 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille VC 113 du 8 septembre au 20 octobre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée le 1er février 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 12 avril 1916 - Pilote de l'escadrille de l'escadrille V 90 S du 27 mars au 19 mai 1916 - Pilote de l'escadrille V 84 S du 19 mai au 17 août 1916 - Nommé Lieutenant, le 27 juin 1916 - Convalescence d'août 1916 au 30 octobre 1916 - Chevalier de la Couronne Roumanie - Pilote de l'escadrille N 79 du 29 janvier au 6 juillet 1917 - Gelure complète de la figure au cours d'une expédition, le 23 mars 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, le 11 avril 1917 - Pilote et commandant de l'escadrille SOP 129 du 4 août au 22 août 1917, date de sa capture - Citation à l'ordre de l'armée le 14 août 1917 - Fait prisonnier au retour d'une mission de bombardement sur Fribourg-en-Brigsau, le 22 août 1917 - Interné à Mulheim, Carlsruhe, Lanfshut, Burg bei Maddeburg, Francfort-sur-le Mein - Evadé d'Allemagne en compagnie du Ltt Marchal, le 26 février 1918 - Habillé en ouvrier, sort du camp caché dans une voiture bachée - Voyage en chemin de fer de Francfort-sur-le-Mein à Aix-la-Chapelle - Passe la frontière, le 28 février - Lauréat de la grande médaille d'or de l'Aéro-club de France - Pilote du GDE du 17 avril au 18 mai 1918 - Pilote de l'escadrille BR 134 du 18 au 23 mai 1918 - Pilote et commandant de l'escadrille BR 131 du 23 mai au 13 octobre 1918 - Blessé à la tête en combat aérien, entre Montdidier et Roye, le 25 juin 1918 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 14 août 1918 - Sept victoires homologuées pendant la 1ère guerre mondiale - Nommé Capitaine à titre définitif, le 25 décembre 1918 - Dirigé sur la STAé pour être affecté à la mission temporaire aux Etats-Unis, le 1er mars 1919 - Nommé Commandant l'escadrille VR 541 (devenue 7ème escadrille de l'aviation militaire d'Afrique) du 18 avril 1919 au 10 mars 1920 - Officier de la Légion d'Honneur, le 9 juillet 1919 - Marié avec Mlle Isabelle Louise Albertine Pélisson, le 19 juillet 1919 - Dirigé sur l'école des mécaniciens de Bordeaux pour suivre un cours de trois mois, le 10 mars 1920 - Placé en position de "Hors cadre Aéronautique", le 21 mai 1920 - Affecté au 36ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Affecté au 35ème régiment d'aviation, pour le compte de l'aéronautique de l'armée française du Levant, le 25 décembre 1920 - Affecté au 12ème régiment d'aviation, le 2 septembre 1922 - Commandant la 2ème escadrille du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt, le 3 septembre 1922 - Désigné pour suivre le cours de tir et de bombardement au centre d'instruction de Cazaux, le 17 janvier 1923 - Nommé Adjoint au commandant du 1er groupe du 12ème RAB, le 17 octobre 1923 - Commandant du 1er groupe de bombardement du 12ème RAB de Neustadt, le 8 février 1924 - Désigné comme directeur des cours d'observateurs et de mitrailleurs de Meknès, le 17 octobre 1924 - Nommé Chef de bataillon, le 24 mars 1925 - Commandant du 37ème régiment d'aviation - Blessé au combat par une balle au coude gauche, le 28 avril 1925 - Grièvement blessé, d'une balle au ventre, au cours d'une mission de reconnaissance, en basse altitude, sur le plateau de l'Ourtzagh (Maroc) pendant la guerre du Rif, le 14 mai 1925 - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital Auvert de Fès (Maroc), le 15 mai 1925 - Commandeur de la Légion d'Honneur à titre posthume, le 15 mai 1925 - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

* Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée en date du 21 octobre 1914 : "Fait preuve chaque jour d'un dévouement, d'une tenacité et d'un mépris absolu du danger, volant jusqu'à l'extémité de ses forces et celle de son avion. Exécute jusqu'à 4 vols par jour pour revenir bombarder plusieurs fois de suite les objectifs les mieux défendus par l'artillerie allemande. A lancé dans une même journée jusqu'à 18 bombes et 5.500 fléchettes. N'a pas hésité à poursuivre un avion ennemi jusque dans ses lignes et a attaquer à plusieurs reprises un Drachen."

* Citation n° 26 à l'ordre de l'armée d'Orient du Slt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille V 90, en date du 1er février 1916 : "Bravoure au-dessus de tout éloge, exécutant quand le temp le permet plusieurs bombardements par jour."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Slt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille V 90, en date du 12 avril 1916 : "Pilote ardent, brave et adroit. Se distingue presque journellement, volant de jour et de nuit jusqu'au surmenage. Le 23 mars , au cours d'un bombardement, a livré combat dans les lignes adverses à un avion ennemi qui a été abattu. Le 27 mars a, par l'habileté de sa manoeuvre, permis à son observateur d'abattre un avion ennemi. A déjà reçu la croix de guerre."

* Citation n° 293 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille N 79, en date du 1er avril 1917 : "Officier au-dessus de toute éloge, toujours prêt à courir au danger et réclamant les missions les plus difficiles et les plus dangereuses. Le 17 mars, sans protection, a continué sa mission jusqu'au bout, loin dans les lignes ennemies, malgré un combat avec cinq avions. Le 18 mars, poursuivant l'ennemi en retraite, l'a mitraillé à moins de 200 mètres, semant la panique. Le 21 mars, a exécuté une reconnaissance mointaine à très basse altitude, revenant avec son avion criblé de balles et d'éclats d'obus, mitraillant les servants d'une batterie. Le 23 mars, par une température exceptionnellement rigoureuse, a complétement terminé sa mission, revenant avec les renseignements les plus précieux, la figure complétement gelée. Déjà cité trois fois à l'ordre du jour."

* Citation n° 23 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille SOP 129, en date du 14 août 1917 : "Officier d'une bravoure légendaire, a 500 heures de vol au-dessus de l'ennemi, a abattu deux avions et un Drachen ennemi. Le 11 août 1917, a exécuté un raid de bombardement de 500 km dans les lignes allemandes."

* Citation n° 576 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille SOP 129, en date du 12 mai 1918 : "Officier d'une modestie qui égale sa bravoure légendaire est pour tous un superbe exemple d'énergie inlassable et de courage réfléchi. Le 22 août 1917, au cours d'un bombardement sur Fribourg, ayant son gouvernail de profondeur atteint par la DCA à son arrivée sur l'objectif, néanmoins exécute sa mission. Recherchant à regagner nos lignes, attaqué par plusieurs avions ennemis. Son moteur perçé de balles, a dû atterrir près de Colmar. Blessé à l'atterrissage. Pendant toute sa captivité, a constamment préparé son évasion rendue de plus en plus difficile par de nombreux changements de camps. par son opiniatre volonté, a réussi à s'évader le 26 février après 6 mois seulement de captivité. Aussitôt arrivé en France, a demandé à reprendre sa place parmi les camarades du groupe de bombardement n° 4."

* Citation n° 8445 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, commandant de l'escadrille BR 131, en date du 13 juillet 1918 : "Pilote du plus grand courage assurant le commandement d'une escadrille de bombardement avec la vigueur et l'entrain qui ne l'ont jamais quitté. Toujours en tête de son unité, la conduisant jusqu'à trois fois par jour loin chez l'ennemi, a ramené son avion criblé de balles dans de violents combats. Exécutant son entier bombardement au cours d'une lutte contre des adversaires supérieurs en nombre, a abattu son quatrième avion ennemi. Une blessure. Médaille Militaire pour faits de guerre. Quatre citations."

* Citation n° 8629 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, commandant de l'escadrille BR 131, en date du 19 juillet 1918 : "Excellent commandant d'escadrille et brillant pilote de guerre et pour tous ses subordonnés, un exemple d'énergie, de magnifique bravoure en même temps que de modestie. Au cours d'une expédition de bombardement après un premier combat, a soutenu une seconde attaque contre de nombreux adversaires. Blessé grièvement, son mitrailleur hors de combat, a réussi à atterrir dans nos lignes sous le feu de l'ennemi. Une blessure antérieure. Médaille Militaire pour faits de guerre. Six citations."

* Citation n° 10.509 à l'ordre de l'armée du Cne Albert Edmond Mézergues du 12ème régiment de Hussards, commandant de l'escadrille BR 131, en date du 10 octobre 1918: "Ne cesse de prodiguer les preuves d'une éclatante et audacieuse bravoure et communique à son escadrille, son entrain et son invincible confiance dans le succès de toutes ses entreprises. Dans les offensives d'août et septembre, intervenant avec une fougue admirable, à la tête de ses pelotons, dans la poirsuite de l'ennemi, bombardant et mitraillant les rassemblements et les convois à très basse altitude, a contribué au succès de nos armes. Le 12 septembre 1918, a exécuté ainsi deux expéditions par un temps extrêmement pénible, attaquant l'ennemi à 300 mètres. Le 14 septembre, a conduit son escadrille sur une gare éloignée du champ de bataille et a réussi à l'atteindre en combattant pendant toute la route contre un ennemi trois fois supérieur en nombre. Au cours de la lutte, a abattu son sixième avion ennemi. Deux blessures. Médaillé Militaire et Chevalier de la Légion d'honneur pour faits de guerre. Six citations."

* Citation n° 84 à l'ordre de la 1ère division de l'armée du Levant du Cne Albert Edmond Mézergues, en date du 22 novembre 1921 : "Officier doué des plus belles qualités militaires et qui a exercé avec maitrise le commandement des escadrilles de la 1ère division du Levant. D'une audace devenue légendaire dans son arme, n'a cessé de donner à son personnel l'exemple de dévouement et de l'abnégation. A toujours pris part en tête de ses avions aux mission les plus périlleuses et a rendu ainsi aux troupes de la 1ère division les plus signalés services."

* Citation n° 148 à l'ordre de l'armée du Cne Albert Edmond Mézergues, en date du 23 septembre 1922 : "Officier d'un allant, d'une bravoure et d'un mérite tout à fait exceptionnel. Toujours au premier rang dans l'action. Vient encore de se signaler pour la manière remarquable par laquelle il a conduit son escadrille lors des bombardements des 24 et 27 dans le Djbil druze et a obtenu un superbe rendement."

* Citation n° 166 à l'ordre de la DOE du Cne Albert Edmond Mézergues : "A accompli brillamment un raid aérien de reconnaissance et a fait preuve des plus belles qualités d'énergie et d'endurance en couvrant en 11 heures 15 une distance de 1300 km dans des conditions atmosphériques très défavorables."

* Commandeur de la Légion d'Honneur et citation n° 84 à l'ordre de l'armée du Chef de bataillon Albert Edmond Mézergues, en date du 10 juillet 1925 : "Mézergues (Albert), chef de bataillon au 37ème régiment d'aviation. Officier au 16 juin 1920. Pour prendre rang du 15 mai 1925. Titres exceptionnels : d'une bravoure légendaire, ayant un magnifique passé de guerre et des qualités de commandement qui faisait de lui un chef d'aviation hors pair. A donné le plus bel exemple pendant plusieurs semaines à ses équipages dans une période critique. Blessé une première fois. A repris presque aussitôt son poste de combat et a été blessé bientôt après très grièvement dans une mission effectuée à basse altitude pour mieux reconnaitre l'ennemi. Croix de Guerre des TOE avec palmes."

* Citation n° 529 à l'ordre de l'armée du Chef de bataillon Albert Edmond Mézergues, en date du 5 juin 1925 : "Magnifique soldat. Chef d'aviation remarquable. Entraineur d'hommes, d'un courage inlassable. Donne constamment à son groupe le plus bel exemple d'énergie, d'allant, de dévouement aux autres armes et d'esprit de sacrifice. A eu son appareil plusieurs fois traversé par des balles, alors qu'il cherchait à déterminer exactement l'objectif de ses escadrilles. A eu le 15 avril 1925 son avion descendu à proximité d'un poste. Le 28, a été blessé d'une balle au bras, a néanmoins continué sa mission jusqu'au bout, indiqué l'emplacement des dissidents à la colonne puis à ses équipages avant de songer à se faire soigner."

Les hommes

Plusieurs mécaniciens de l'escadrille F 541 posent pour la postérité - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Raymond Delage, transmise par Sylvain Delage, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Des mécaniciens de l'escadrille F 541 pose à l'intérieur d'un hangar du terrain de Zarzis, sur la côte tunisienne, en août 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Raymond Delage, transmise par Sylvain Delage, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le Sol Trouillloux, mécanicien de l'escadrille F 301, pose devant un Farman F 40 de son unité déployée dans le Sud-Tunisien en 1916 - Photo transmise par Sylvain Reynaud que je remercie pour son aide.

Un groupe de mécaniciens de l'escadrille F 541 sur le terrain de Zarzis (Tunisie) en janvier 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Raymond Delage, transmise par Sylvain Delage, son petit-fils, que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Les pilotes et observateurs de l'escadrille F 541 ayant participé au bombardement de Ouedzen, le 17 mai 1918 - Remarquez la devise de nez ainsi que l'insigne personnel, une croix de Lorraine trilobée - Les pilotes : Ltt Roger Daudy - Ltt Durand - Adj Historff - Adj Roger Picot - MdL Rémi Wasier - Les observateurs / mitrailleurs : MdL Someillon - MdL Gay - Sgt Dumetz - Cal Delage - Sol Combel - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Raymond Delage, transmise par Sylvain Delage, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Les terrains

Vue d'avant guerre du terrain d'aviation de Gabès. L'avion est un HF 20 qui n'a aucun rapport avec l'escadrille étudiée. Carte postale d'époque.

Les terrains et installations

Vue du camp militaire de Gabès - Carte postale d'époque.

Camp militaire de Foum Tatahouine vu de Ksar Dagra - L'escadrille G 301 a assuré un détachement dans cette ville du 1er au 30 septembre 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque.

 

Les avions

Fanion bicolore et bandes d'identification peints sur le nez d'un Farman F 41 de l'escadrille 301 du Sud Tunisien. Dans les deux cas, il s'agit des mêmes couleurs - Détail d'une carte postale de la collection de Jean-Paul Bonora que je remercie pour son aide.

Autre combinaison d'un insigne personnel, de la devise en arabe et des bandes d'identification - Détail d'une carte postale de la collection de Jean-Paul Bonora que je remercie pour son aide.

Détails des marquages personnels peints sur les fuselages de l'escadrille 301 du Sud Tunisien - Ils se composent toujours d'une devise en arabe peinte à l'avant des avions de l'escadrille et d'un insigne personnel à chaque pilote -
Détail d'une carte postale de la collection de Jean-Paul Bonora que je remercie pour son aide.

Farman F 41 (XLI) de l'escadrille 301 du Sud Tunisien. Tous les avions de cette unité arboraient une devise en arabe sur la partie avant de la carlingue et un insigne personnel à chaque pilote sur les flancs. Cet avion montre un fanion triangulaire dont le dessin et la signification reste à découvrir - Carte postale d'époque.

Le même avion vu de plus près - Voir les marquages personnels dans la rubrique des insignes - Carte postale de la collection de Jean-Paul Bonora que je remercie pour son aide.

Farman F 41 (LXI au premier plan) et F 42 (LXII au second plan) de l'escadrille 301 du Sud Tunisien. Le F 41 est très certainement l'avion faisant l'objet de la 1ère carte. Carte postale d'époque.

Photo prise le même jour des mêmes avions de l'escadrille 301 du Sud Tunisien - Carte postale de la collection de Jean-Paul Bonora que je remercie pour son aide.

Farman F 41 (LXI) de l'escadrille 301 du Sud Tunisien portant le fanion triangulaire et les bandes d'identification - Carte postale d'époque.

La foule des curieux venu observer les Farman de l'escadrille 301 du Sud Tunisien - Carte postale d'époque.

Le Sol Trouillloux, mécanicien de l'escadrille F 301, pose devant un Farman F 41 de son unité déployée dans le Sud-Tunisien à partir de juillet 1916 - Remarquez le fanion, l'insigne personnel du pilote associé à une devise en arabe - Celle-ci dit "Je lance le feu" - Chaque avion portait une devise différente - Photo transmise par Sylvain Reynaud que je remercie pour son aide.

Les avions

Farman F 41 de l'escadrille 301 du Sud Tunisien - Remarque les bombes fixées par deux sur l'avant de la nacelle - Carte postale d'époque.

Le Farman F 41, portant la devise en arabe "Je lance le feu", piloté par l'Adc de Beauvoir a été accidenté, le 15 septembre 1916 - Photo je ne sais pas encore.

Les Farman F 41 (XLI) de l'escadrille 301 du Sud Tunisien sont présentés lors d'une visite d'état-major - Les armes de bord sont des mitrailleuses Hotchkiss de 8 mm - - Carte postale d'époque.

Farman F 41 (XLI) de l'escadrille 301 du Sud Tunisien. Cet avion montre une croix de Lorraine comme insigne personnel - Carte postale de la collection de Jean-Paul Bonora que je remercie pour son aide.

Revue des avions de l'escadrille 301 du Sud Tunisien. Cette unité était dotée des Farman F 41 à cellulle de F 40 et de Farman F 42 à cellule de MF 11 bis - Carte postale d'époque.

Farman F 41 (XLI) de l'escadrille 301 du Sud Tunisien. Cet avion porte un nom de baptème dont la signification reste à découvrir - Carte postale d'époque.

Farman F 41 de l'escadrille 301 du Sud Tunisien - Carte postale de la collection de Jean-Paul Bonora que je remercie pour son aide.

Vue générale des Farman F 41 et F 42 de l'escadrille 301 du Sud Tunisien. Carte postale d'époque.

Un Farman F 42 de l'escadrille 301 survole la ville de Gabès - Carte postale d'époque.

Insigne à la tête d'Hamilcar peint sur le fuselage d'un Breguet 14A2 en 1918 - Photo n° B 76 / n° 1810 du SHD section Air de Vincennes - Origine Rivière.

Breguet 14 A2 photographié sur le terrain de Gabès en 1918 - Il porte les lettres AMT pour aviation militaire de Tunisie - Carte postale d'époque.

 

Les véhicules

Retour d'une patrouille sur la frontière tripolitaine - Le tracteur d'aviation (camion) est armé d'un canon de 37 mm, en cas de mauvaises rencontres - Photo Raymond Delage, transmise par Sylvain Delage, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un autre tracteur d'aviation de l'escadrille, armé d'une mitrailleuse Hotchkiss de 8 mm qui couvre le secteur arrière - Photo Raymond Delage, transmise par Sylvain Delage, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les véhicules

Le soldat Guignard au volant d'un tracteur léger de l'escadrille VR 451 dans les environs de Gabès, en février 1919 - Photo Raymond Delage, transmise par Sylvain Delage, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Remerciements :

- M. David Méchin pour son étude sur l'escadrille 541.
- M. Guy Ruffray pour l'envoi des cartes postales de l'escadrille 301.
- M. Jean-Paul Bonora pour l'envoi des cartes postales de sa collection.
- M. Sylvain Delage pour l'envoi des photos de Raymond Delage, son grand-père.
- M. Sylvain Reynaud pour l'envoi de la photo du Sol Trouilloux.
- M. Thierry Leclère pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.

Bibliographie :

- Mission aérienne au Sahara en 1916 - Contribution à l'histoire du Sahara Tunisien - par Jean-Charles Humbert - Ouvrage publié aux éditions l'Harmattan.
- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920
- Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site "Chemins de Mémoire" du Ministère de la Défense - Le front d'Orient 1915-1919 - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Revue "le Saharien" n° 190 publiée le 3ème trimestre 2009.


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Escadrille 481 Escadrille 542

 

 

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