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Insignes de l'escadrille 547
peints sur les fuselages

L'escadrille VR 547 a adopté, comme insigne collectif, un serpentaire - Il est représenté tenant un serpent dans ses serres, perché sur un croissant de lune rouge, le tout posé sur un cercle bleu - Dessin Albin Denis.

Insignes métalliques
de l'escadrille VR 547 / BR 547

Insigne métallique de l'escadrille VR 547 probablement de l'année 1918 - Il s'agit d'un insigne unique fabriqué directement à l'escadrille, probablement par un mécanicien - Dos lisse avec deux anneaux de fixation - Si l'actuel propriètaire de cet insigne lit ces lignes, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site car je voudrais bien présenter le verso de cette pièce - Photo droits réservés.

Insigne de la BR 547 - Il a été fabriqué par le Sol Lardy, mécanicien de l'escadrille - Il ne comporte pas d'anneau de fixation, pas d'épingle et était destiné à être cousu sur la tenue ou le casque colonial - Insigne collection Didier Soriot que je remercie pour son aide.

Casque colonial modèle 1886 ayant appartenu au Sol Lardy, mécanicien de l'escadrille BR 547 - Photo collection Didier Soriot que je remercie pour son aide.

Symbolique

L'escadrille VR 547 a adopté un serpentaire posé sur un croissant de lune rouge, le tout sur un disque bleu.

 

Historique

L'escadrille F 306 a été créée en janvier 1916. Elle est dotée de Farman MF 11 à moteur 80 HP et s'installe sur le terrain de Biskra en Algérie.

En 1917, ses MF 11 sont renforcés par l'arrivée de Caudron G 4, G 6 et finalement des Voisin 10, pas vraiment adapté au théâtre d'opérations. Entre mars et juillet 1917, l'escadrille F 306 réalise plusieurs missions de photos aériennes sur la région d'El Oued.

En juin 1917, sa dotation a été modifiée par l'arrivée de plusieurs Voisin 8 qui deviennent majoritaires au sein de l'unité. L'escadrille F 306 change de dénomination et devient l'escadrille VR 547.

Au mois d’août 1917, l'escadrille VR 547 déménage à Ouargla car elle est chargée d'aménager des terrains d'atterrissage avec construction d'ateliers de réparations et des dépôts de carburant à Inifel et In-Salah, puis de préparer l'installation sur In-Salah d'une nouvelle escadrille.

Le 28 janvier 1918, le Ltt Fondet, pilote de la VR 547, part en reconnaissance avec deux tracteurs d'aviation "Brasier" et un détachement composé du Ltt Chandès (du Génie chargé de l'installation d'un poste de télégraphie sans fil) et des sous-officiers et soldats suivants qui appartiennent tous à la VR 547 : Sgt Hours, Cal Tierce, Sol Demart, Mugnier, Renevret, Barlat, Lacoste et Roussel, ainsi qu'un guide chaambi. Le 1er février, à environ deux cents kilomètres au nord d’In-Salah, après avoir quitté Inifel, le convoi tombe dans une embuscade en franchissant les gorges d'Ain-Guettara. Les dix Français et leur guide sont tués par des Touaregs Ajjers, après avoir épuisé la totalité de leurs munitions. Les huit gardes chaamba, qui protégeaient le puit où le convoi devait faire escale, ont également été tués par les nomades.

L'escadrille VR 547 a réalisé un raid d'ampleur en engageant trois Farman MF 11 à moteur 80 HP, jugés plus fiables que des avions plus récents, sur le trajet Ouargla - In Salah - Ouargla, le 14 mars 1918. Les équipages engagés étaient les suivants : Ltt Auguste Bernard (commandant de l'escadrille) / Cne Sigonnet (unités saharienne) - Adj Audit / Ltt Lemaître - Sgt Terpeau / M. Léon Souguenet (explorateur et guide). Des postes de ravitaillement avaient été installés à Hassi-el-Hadjar, Hassi-Berkane, Hassi-Inifel et Aïn-Guettara.

Après avoir fait escale à Hassi-Berkane, où les attendaient deux camions ravitailleurs, les avions font route vers Hassi-Inifel. La dernière escale d'Aïn-Guettara est atteinte à 16 heures. Pendant le ravitaillement de leurs avions, les équipages vont se recuillir sur les tombes des aviateurs de la VR 547, tués dans l'embuscade du 1er février 1918. Ils redécollent à 17h30 et atteignent In-Salah à la tombée de la nuit.

Le trajet aller de 600 km a été couvert en 7h22 de vol, réalisées dans la même journée. A titre de comparaison, il fallait 15 jours pour parcourir cette distance à dos de chameau. Les équipages rentreront le 25 mars en faisant étape à In-Salah et Aïn Guettara. Le lendemain, les trois avions se posent successivement à Hassi-Inifel et Hassi- Berkane. Ils rejoindront finalement Ouargle, le 27 mars au matin. Cette mission a été la première au dessus du Sahara qui emportait du courrier. Elle fera l'objet d'une citation à l'ordre de l'armée d'Afrique du Nord.

L'escadrille perçoit des Breguet 14 A2 en 1918 et devient la BR 547. Lors de la création des régiments d'aviation, le 1er janvier 1920, elle devient 2ème escadrille du régiment d'aviation d'Algérie-Tunisie.

 

Insignes métalliques
de l'escadrille VR 547 / BR 547

Insigne métallique de l'escadrille BR 547 - Il est valable de la fin de la Grande Guerre, avec le remplacement des Voisin par des Breguet 14A2 au 1er janvier 1920, avec la création des régiments d'aviation et l'affectation de l'escadrille au régiment d'Algérie-Tunisie, le 1er janvier 1920 - Il était destiné à être cousu et a fait l'objet d'une série car il ne s'agit pas d'un insigne fabriqué à l'unité - Collection Alain Campo que je remercie pour son aide.

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

 

Je cherche des photos des insignes de cette période.
Merci à ceux qui peuvent m'aider.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille VR 547

 

Appellations successives

Types d'avions utilisés

Commandants de l'escadrille


Emplacements des différents stationnements de l'escadrille F 306 / VR 547 - Photo satellite Google mis en forme Albin Denis.

Lieux de stationnements

Différentes périodes

 

Numéros des avions connus

Je recherche les données extraites des carnets de vol des aviateurs de cette unité pour compléter cette rubrique.

 

Décorations

Pas de décoration collective pour cette unité.

 

Citations des personnels

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Henri Marius Roget, pilote à l'escadrille VR 547, en date du 13 juillet 1919 : "Officier pilote d'une habileté incomparable et d'un courage à toute épreuve. Vient de donner une nouvelle preuve de son courage et de son endurance en accomplissant la double traversée aérienne de la Méditerranée et le raid Paris-Henifra sans escale. Trois blessures. Cinq citations."

Pertes de l'escadrille 547

Recensement en cours

 

Victoires de l'escadrille 547

Pas de victoire homologuée ou probable.

 

Rattachements

A venir

 

Les Hommes

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Ltt Auguste Marie Bernard - Né le 28 avril 1885 au 30, rue de l'Annonciade à Lyon 1er arrondissement (Rhône) - Fils de Petrus Marie François Bernard (président de la société lyonnaise de dépôt et compte et maire de la commune de Francheville) et de Maria Elisabeth Bavoget - Domiciliés au 12, place Morand à Lyon 6ème (Rhône) - Profession Etudiant - Classe 1905 - Recrutement du bureau Central de Lyon (Rhône) sous le matricule n° 2267 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 14ème régiment de chasseurs à cheval, le 29 novembre 1904 - A obtenu un sursis d'arrivée de 15 jours pour maladie - A obtenu un 2ème sursis d'arrivée de 20 jours pour maladie - Arrivé au 14ème régiment de chasseurs à cheval, le 3 janvier 1905 - Nommé Brigadier, le 4 juillet 1905 - Nommé Brigadier-fourrier, le 23 septembre 1905 - Nommé Maréchal des Logis, le 26 mars 1906 - Affecté au 2ème régiment de Spahis, le 21 septembre 1906 - En campagne en Algérie du 6 octobre 1906 au 17 juillet 1907 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 17 juillet 1907 - Domicilié au 31, rue Chenavard à Lyon (Rhône), le 17 juillet 1907 - Passage dans la réserve, le 21 novembre 1907 - Profession Ingénieur - Domicilié à Brazzaville Congo) pour la compagnie des Mines, à compter du 16 octobre 1909 - Brevet de pilote civil n° 505 obtenu sur avion Sommer à l'école nationale d'aviation de Lyon-Bron, le 24 mai 1911 - Domicilié à l'usine des Plans à St-Jean-de-Mauriennes, à compter du 13 août 1911 - A effectué une période d'exercices au 14ème régiment de chasseurs à cheval du 2 au 18 décembre 1912 - Domicilié à Eydehavn (Norvège), à compter du 9 avril 1914 - Directeur d'une usine - Domicilié à Arendal (Norvège), à compter du 3 juin 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au titre du 14ème régiment de chasseurs à cheval, le 2 août 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 4 septembre 1914 - Nommé Adjudant, le 2 novembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote en 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1255 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 23 juillet 1915 - Présente à l'école de Chartres, jusqu'au 30 juillet 1915 - Pilote du GDE du 30 juillet au 26 août 1915 - Pilote de l'escadrille MF 50 du 28 août 1915 au 2 février 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 8 octobre 1915 - Pilote du centre GDE du Plessis-Belleville du 2 février 1916 au (3ème trimestre) 1916 - Pilote de l'escadrille 394 du CRP (future escadrille 466 du CRP) stationnée au Bourget du (3ème trimestre) 1916 au (14 octobre 1916) - Pilote de l'escadrille C 546 / VR 546 du (14 octobre 1916) au 15 juin 1917- Commandant de l'escadrille F 306 / VR 547 en Algérie du 15 juin 1917 au 17 juillet 1918 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire, le 8 octobre 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 14 octobre 1917 - A effectué, à l'aide de trois Farman MF 11 à moteur 80 Hp, un raid sur plus de 800 kilomètres entre Ourgla et In Salah - La distance a été couverte en une journée après 7h30 de vol - Les équipages des trois avions étaient les suivants : Ltt Auguste Bernard / Cne Signonnet - Adj Audit / Ltt Lemaitre - Sgt Terpeau / M. Souguenet (guide) - Citation n° 126 à l'ordre de la division en Algérie, en date du XX mars 1918 - Affecté en Allemagne (unité ?) du 20 novembre 1918 au 31 mai 1919 - Démobilisé, le 31 mai 1919 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 9 juillet 1919 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation d'observation, le 30 novembre 1920 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 25 février 1920 - En résidence en Indochine, est affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation et mis à la disposition du général commandant des troupes du groupe de l'Indochine, le 20 novembre 1923 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation, le 2 septembre 1924 - A effectué une période d'exercices au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron du 1er au 15 juillet 1926 - Cesse de faire partie du personnel navigant de l'aéronautique militaire, le 10 septembre 1931 - A accompli une période d'instruction de réserve au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron du 18 juillet au 7 août 1931 - Domicilié au 43, cours de la Liberté à Lyon (Rhône), à compter du 11 juin 1934 - Domicilié au 13, rue d'Aguesseau à Paris (75), à compter du 14 novembre 1935 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Lyon-Bron, par suite à la réorganisation territoriale de l'armée de l'Air, le 21 décembre 1936 - Affecté à la base aérienne de Marignane, le 24 juin 1937 - Domicilié au 33, rue de Longchamp à Paris (75), à compter du 21 juillet 1937 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'air 105, le 16 février 1938 - Rappelé à l'activité, le 26 septembre 1938 - Renvoyé dans ses foyers, le 27 septembre 1938 - Domicilié au 14, quai Général Sarrail à Lyon 6ème (Rhône), à compter du 11 novembre 1938 - Nommé Lieutenant honoraire, le 2 octobre 1948 - Photo datant de son affectation à l'escadrille 394 du CRP - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 50 - JMO de l'escadrille MF 50 - CCC de l'escadrille 394 du CRP (future escadrille 466) - Fiche matricule du bureau central de Lyon conservée aux archives départementales du Rhône - JORF - Revue La vie aérienne - Dernière mise à jour : 17 mars 2022.

* Citation n° 126 à l'ordre de la division en Algérie, en date du XX mars 1918 : "Pilote remarquable par son sang-froid, son courage, sa froide énergie. A organisé, avec une sûre méthode et dirigé avec une calme ténacité, le raid accompli le 14 mars 1918 par trois avions au cours duquel la distance de 900 kilomètres qui sépare Ouargla d'In Salah a été parcourue en une seule journée. A particulièrement contribué par ce raid admirable, dont la répercussion a été immense au Sahara, à maintenir très haut aux yeux des indigènes de la France."

Ltt Robert Henri Emile Eugène Robin - Né à Mervans (Saône-et-Loire), le 18 juin 1893 - Fils de Robert Henri Eugène Robin et de Marie Eugènie Emilia Jacqueron - Domiciliés au 34, rue Emile Zola à Villeuneuve-St-Georges (Seine-et-Oise) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1913 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 3424 - A obtenu un sursis d'incorporation pour études - Y a renoncé en 1914 - Engagé pour huit ans, au titre de l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 11 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant, le 5 décembre 1914 - Affecté au 31ème régiment d'infanterie, le 12 août 1914 - Nommé Aspirant, le 11 août 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire et affecté au 96ème régiment d'infanterie, le 5 décembre 1914 - Pied gelés en Argonne, le 1er mars 1915 - Affecté au 162ème régiment d'infanterie, le 5 mars 1915 - Croix de guerre et citation n° 26 à l'ordre de la 42ème division, en date du XX mars 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote et envoyé à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 25 décembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 27 décembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3113 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 31 mars 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux du 31 mars au 2 mai 1916 - Pilote du GDE du 2 mai au 29 juin 1916 - Pilote de l'escadrille F 70 du 29 juin au 9 septembre 1916 - Hospitalisé le 24 août 1916 - Evacué sur un hôpital de l'arrière, le 9 septembre 1916 - En convalescence, jusqu'au 2 novembre 1916 - Envoyé à Lyon-Bron pour intégrer l'escadrille d'Algérie, le 11 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille F 306 (future escadrille F 547) du 11 décembre 1916 au 6 juin 1917 - En Algérie du 11 décembre 1916 au 5 juin 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 11 janvier 1917 - Médaille coloniale avec agrafe "Sahara" - Officier du Nicham Sfikar - Pilote du GDE du 6 juin au 1er juillet 1917 - Pilote de l'escadrille N 97 / SPA 97 du 1er juillet 1917 au 5 août 1918 - En mission du 14 novembre au 2 décembre 1917 - Détaché à la RGA du 9 au 18 janvier 1918 - En stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 11 février au 2 mars 1918 - Citation n° 7851 à l'ordre de l'armée, en date du 13 juin 1918 - Citation n° 8699 à l'ordre de l'armée, en date du 29 juillet 1918 - Hospitalisé étant en permission après le 5 août 1918 - Convalescence, jusqu'au 17 octobre 1918 - Affecté à l'escadre n° 1, le 23 novembre 1918 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1918 - Stage à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr, le 20 juin 1919 - Affecté au service des fabrications de l'aéronautique (SFA), le 6 octobre 1919 - Classé hors cadre aéronautisue, le 25 mai 1920 - Classé à l'état-major particulier de l'aéronautique et maintenu au SFA, le 1er septembre 1920 - Domicilié au 74, avenue Kléber à Paris 16ème (75) - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 8 novembre 1920 - Affecté au service technique et industriel de l'aéronautique par suite au fusionnement du service des fabrications de l'aéronautique avec le service technique de l'aéronautique, le 6 novembre 1926 - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique, le 27 avril 1927 - En mission d'inspection des pays rhénans du 22 au 25 juillet 1928 - Proposé pour pension temporaire de 20 % pour troubles gastro-intestinaux persistants d'origine hépatique, reliquats de fièvre typhoïde, syndrome gastrique précose, nausées, constipation habituelle, foie débordant de 2 travers de doigts, reliquat de phlébite, gélure des pieds, oedème de la jambe gauche, gène à la marche et à la station debout par la 5ème commission de réforme de la Seine, le 19 novembre 1929 - En inspection en Algérie du 14 au 28 nobembre 1930 - Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1930 - Pension temporaire d'invalidité de 35 % par la 2ème commission de réforme de la Seine, le 14 mai 1932 - Affecté à la 2ème escadre de chasse, 5ème brigade aérienne de Lyon, le 9 août 1932 - Affecté à l'état-major de la 2ème région aérienne, le 24 avril 1935 - Affecté au service du personnel du ministère de l'Air, le 15 septembre 1936 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 21 juin 1939 - Sa décoration lui a été remise par le Col Jean Gigodot, l'ancien commandant de la SPA 97, à cet instant affecté au cabinet du ministre de l'Air - Nommé Lieutenant-colonel du cadre navigant, le 2 septembre 1939 - Domicilié au 107, rue Lauriston à Paris 16ème (75) - Affecté au contre d'instruction de chasse de Chartres sur la base aérienne n° 122, le 7 novembre 1939 - Nommé Général de brigade aérienne, le 1er juillet 1946 - Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 14 avril 1947 - Admis dans la 2ème section du cadre de l'état-major général de l'armée de l'Air (cadre de réserve), le 1er avril 1950 - Décédé, le 20 décembre 1961 - Photo Robert Robin, datant de la période à la SPA 97 - transmise par Yves Marie Adrian, son petit-neveu, que je remercie pour son aide - Sources : Acte de naissance - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille F 70 - CCC de l'escadrille N 97 / SPA 97 - LO - Etat des services - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Yvelines - JORF - Dernière mise à jour : 8 mars 2021.

* Croix de guerre et citation n° 26 à l'ordre de la 42ème division d'infanterie du Slt Robert Robin au 162ème régiment d'infanterie, en date du XX mars 1915 : " Averti qu'une bombe allemande, après avoir enfoncé la toiture d'un abri, lui avait tué sept hommes en blessant grièvement six autres, ce jeune officier s'est employé à rassurer les soldats que déconcertait l'horreur du spectacle et a dirigé avec beaucoup de compétance et d'énergie le sauvetage des blessés, leur évacuation et le transport des morts. Accomplissant jusqu'au bout sa triste besogne, le sous-lietenant Robin, sous les balles et les obus, a réussi à identifier tous les cadavres bien qu'ils fussent affreusement mutilé et en pièces. A fait preuve d'une grande énergie et de beaucoup de sang-froid."

* Citation n° 7851 à l'ordre de l'armée du Ltt Robert Robin au 162ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 97, en date du 13 juin 1918 : " Jeune officier qui a déjà donné, au début de la campagne, dans l'infanterie, les preuves d'un grand courage et du meilleur esprit d'initiative. Passé dans l'aviation, a fait preuve des mêmes qualités, toujours volontaire pour les missions les plus périlleuses. A, en particulier, brillamment attaqué un Drachen ennemi qu'il a abattu en flammes. Une citation."

* Citation n° 8699 à l'ordre de l'armée du Ltt Robert Robin au 162ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 97, en date du 29 juillet 1918 : " Officier pilote extrêmement audacieux, qui donne constamment les preuves du plus grand courage. Exécuté avec un entrain admirable les missions les plus difficiles. A attaqué récemment un Drachen ennemi et l'a abattu en flammes. Deux citations."

* Chevalier de la Légion d'Honneur du capitaine Robert Robin, en date du 16 juin 1920 : " Jeune officier qui s'est signalé par son magnifique courage dans l'infanterie au début de la guerre et plus tard dans l'aéronautique, a incendié deux Drachens ennemis. Une blessure. Trois citations."

* Officier de la Légion d'Honneur du Lieutenant-colonel Robert Henri Emile Eugène Robin, en date du 21 juin 1939 : "23 ans de services, 5 campagnes, 7 ans de bonifications pour services aériens, 2 blessures, 3 citations, 58 annuités. Chevalier de la Légion d'Honneur du 16 juin 1920."

Les Hommes

Photo du MdL Alexandre Bernard

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MdL Alexandre Bernard - Né le 12 septembre 1894 à Saint-Just (Ain) - Fils de Jean-Claude Bernard (cultivateur) et de Marie Célestine Françoise Pillion (cultivatrice) - Profession avant engagement Journalier - Classe 1914 - Recrutement de Bourg-en-Bresse sous le matricule n° 664 - Engagé volontaire pour trois ans au 1er régiment de Cuirassiers, à compter du 24 septembre 1912 - Nommé Brigadier, le 22 juin 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 21 novembre 1913 - Citation à l'ordre du 1er régiment de Cuirassiers, en date du 1er juillet 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 24 mai 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7605 obtenu, le 21 juillet 1917 - Stage "Avions Rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 13 octobre 1917 - Pilote du GDE du 13 au 27 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille N 81 / SPA 81 du 27 octobre au 7 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille F 306 / VR 547 du 1er décembre 1917 au 17 juin 1923 - En mission à Ouargla du 1er février au 30 mai 1918 - En mission à El-Oued (Sud Constantinois) du 3 novembre au 29 décembre 1918 - Nommé Adjudant, le 10 janvier 1919 - En mission dans le Sud Oranais, Sud Algérien, Sud Constantinois du 2 février au 2 mars 1919 - En mission dans le Sud Constantinois, Sud Tunisien du 22 au 27 avril 1919 - Rengagé pour deux ans au titre de l'escadrille VR 547, le 16 juin 1919 - Affecté au régiment d'aviation d'Algérie-Tunisie (réorganisation des unités d'aviation), le 1er janvier 1920 - Participe au Raid Alger-Tombouctou du 3 février au 6 juin 1920 - Le 21 février 1920, il part en mission, en compagnie du Général Laperrine et le Sgt Vaslin comme mécanicien - Leur Breguet 14A2 tombe en panne en plein désert. Ils partent à pied pour trouver du secours mais le général décéde en route, le 5 mars. Les survivants sont finalement secourus le 14 mars alors qu'ils étaient arrivés à l'extrême limite de leurs forces - Passé au 36ème régiment d'aviation (réorganisation des unités d'aviation) et affecté au 1er groupe d'ouvriers d'aviation de la STAé à Villacoublay, le 1er août 1920 - Médaille Coloniale avec agrafe "Sahara" en juillet 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 9 septembre 1920 - Affecté au 36ème régiment d'aviation, le 14 septembre 1921 - Passé au 1er groupe d'aviation d'Afrique, le 1er janvier 1923 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg du 17 juin 1923 au 21 septembre 1928 - Nommé Adjudant-chef, le 10 avril 1924 - Breveté observateur en ballon, le 12 juillet 1927 - Nommé Sous-lieutenant, le 8 septembre 1927 - Nommé Observateur en avion, le 8 septembre 1927 - Affecté au 1er groupe d'aviation d'Afrique, le 21 septembre 1928 - Nommé Lieutenant, le 8 septembre 1929 - Commandant de la 3ème escadrille d'aviation légère de défense de la 4ème escadre de Tunisie, le 20 septembre 1933 - Nommé Capitaine, le 25 mars 1934 - Passé dans la disponibilité, le 26 mars 1934 - Chef du département aviation pour l'Afrique du Nord de la société Renault, en avril 1934 - Il dirige la station d'Alger-Maison-Blanche - Placé en position de retraite sur sa demande, le 26 décembre 1934 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 1er janvier 1936 - Affecté, dans la réserve, à la 1ère section du bataillon de l'air 201, le 11 mai 1938 - Nommé Commandant de réserve, le 15 mars 1940 - Affecté au bataillon de l'Air 203 de Maison-Blanche, le 16 avril 1940 - Affecté à la base aérienne de Fez, le 7 juin 1940 - Passe la frontière algéro-marocaine, le 12 juin 1940 - Inspecteur général chargé de créer des bases aériennes en Afrique du Nord - Après la seconde guerre mondiale, devient concessionnaire de la société Renault à Blida jusqu'en 1954 - Après l'indépendance de l'Algérie, il est revenu vivre à Saint-Just, berceau de la famille - Décédé à Bourg-en-Bresse (Ain), le 2 avril 1976 - Sources : Acte de naissance - Pam - CCC escadrille N 81 - FM département de l'Ain - Etats des services - LO - Acte de décès - Dernière mise à jour : 1er mai 2018.

* Citation à l'ordre du 1er régiment de Cuirassiers, en date du 1er juillet 1916 : "Sous-officier modèle, excellent cavalier, d'un calme et d'un sang-froid au-dessus de tout éloge, s'est toujours distingué par ses belles qualités morales, son calme et sa belle attitude au feu. Particulièrement en septembre 1914 à Nateuil-le-Haudoin, ç Grouville en août 1915, à Mononviller en mai 1915 et au bois Saint-Mars en 1915-1916."

* Citation à l'ordre de l'armée d'Afrique : "Pilote toujours prêt à accomplir les missions les plus difficiles. Volontaires pour prendre part au raid d'avions à travers le Sahara, a mis en oeuvre pour réussir toute la science consommée de pilote jointe à sa magnifique qualités d'énergie et de dévouement, obligé d'atterrir en plein désert, a enduré sans jamais se laisser abattre les pires souffrances physiques et morales , a poussé l'esprit de sacrifice jusqu'aux limites extrêmes en se privant malgré la torture de la faim et de la soif et ce qui était indispensable à sa propre existance pour essayer de sauver son chef blessé le Général Laperine."

 

Photo du Sol Léon Renevret

Soldat Léon Renevret - Né le 23 janvier 1886 à Beaune (Côte d'Or) - Fils de Gaspard Renevret et d'Anne Frater - Domiciliés à Guerigny (Nièvre) - Classe 1906 - Recrutement de Nevers (Nièvre) sous le matricule n° 1166 - Service militaire au 29ème régiment d'infanterie caserné à Autun, à compter du 9 octobre 1907 - Réformé n° 2 par commission spéciale d'Autun pour tuberculose ganglionnaire, le 26 août 1909 - Profession avant guerre Mécanicien - Domicilié au 4, Faubourg Bretonnière à Beaune (Côte d'Or) - Engagé pour la durée de la guerre, le 2 septembre 1914 - Affecté au 144ème régiment d'infanterie, le 5 septembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien, le 16 mars 1915 - Mécanicien de l'escadrille F 54 du 7 mai au 22 octobre 1916 - Affecté au service du MdL Jean Guirimand, pilote, comme son mécanicien en 1er - A partir de là, il va suivre le MdL Guirimand dans ses futures mutations - Mécanicien de l'escadrille F 221 du 22 octobre au 13 décembre 1916 - Mécanicien de l'escadrille F 306 / VR 547 du 16 décembre 1916 au 1er février 1917 - En août 1917, l'escadrille VR 547 est stationnée à Ouargla et doit aménager des aérodromes avec ateliers et dépôts de carburant à Inifel et In-Salah - Le 29 janvier 1918, le Sous-lieutenant  Fondet (pilote) part pour cette mission avec deux camionnettes et un détachement composé d'un officier du génie, de huit sous-officiers, soldats ainsi qu'un guide chaambi - Membres ayant pris part à la reconnaissance : Slt Fondet (pilote, chargé de la reconnaissance d'une piste d'atterrissage) - Slt Chandès (du Génie chargé de l'installation d'un poste de télégraphie sans fil) - Sgt Hours (mitrailleur) - Cal Tierce (mécanicien) - Soldats mécaniciens Barlat, Renevret, (Dumand ou Dumard) - Mugnier - Soldats conducteurs Lacoste - Roussel - Le 1er février 1918, à 200 km au nord d'In-Salah, le convoi tombe dans une embuscade dans les gorges d'Aïn-Guettara, à 120 km au Nord d'In Salah (Maroc) - Les dix Français et leur guide sont massacrés par des Touaregs Ajjers, ainsi que les huit gardes Chaamba stationnés au puits prévu pour l'escale - Les automobiles ont été retrouvées complétements brûlées avec les cadavres poignardés après épuisement des cartouches - Toutes les armes ont  disparues - Six corps ont été ramenés et enterrés à In Salah, dont trois identifiés (Slt Fondet, MdL Hours, conducteur Lacoste) - Trois corps avaient disparus et ont été retrouvés plus tard -  Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 23 juin 1921 - Sources : MpF - JORF - Dossier aviation militaire en Algérie 1912-1918 par Pierre Jarrige - Télégramme du 10 février 1918 - Fiche Matricule département de la Nièvre - CCC escadrille F 54 - CCC escadrille F 211 - Dernière mise à jour : 24 avril 2016.

* Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Soldat Léon Renevret, en date du 23 juin 1921 : "Volontaire pour participer à une reconnaissance d'officiers dans la région d'Aïn-Guettara. A trouvé une mort glorieuse dans un combat contre les touaregs dissidents, le 1er février 1918, à Aïn-Guettara. A été cité."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, des militaires dont les noms suivent : Slt Chandes au 8ème régiment du Génie - Slt René Léon Victor Fondet, pilote à l'escadrille VR 547 - Sgt Hours, mitrailleur à l'escadrille VR 547 - Cal Tierce, mécanicien à l'escadrille VR 547 - Sol Renevret, mécanicien à l'escadrille VR 547 - Sol Barlat, mécanicien à l'escadrille VR 547 - Sol Dumara, mécanicien à l'escadrille VR 547 - Sol Mugnier, mécanicien à l'escadrille VR 547 - Sol Lacoste, conducteur à l'escadrille VR 547 - Sol Roussel, conducteur à l'escadrille VR 547, en date du 4 mai 1918 : "Chargés d'effectuer la reconnaissance d'un terrain d'atterrissage à In-Salah et ayant été attaqués par un groupe ennemi, très supérieur en nombre et fortement retranché dans une embuscade, se sont courageusement défendus jusqu'à épuisement de leur munitions et sont tombés mortellement blessés."

 

Photo du Cal Jean Guirimand

Cal Louis David Jean Guirimand - Né le 10 octobre 1892 à Grenoble (Isère) - Fils de Casimir Guirimand et de Marguerite Pion - Domiciliés à El Mekali par Maharès (Tunisie) - Profession avant guerre Colon en Tunisie - Classe 1912 - Recrutement de Grenoble (Isère) sous le matricule n° 635 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 11ème régiment de Hussards, le 3 octobre 1912 - Nommé Caporal, le 13 avril 1913 - Affecté au 1er régiment de Hussards caserné à Béziers, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 3 aout 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, jusqu'au 29 octobre 1915 - Pilote de la RGA du 29 octobre au 20 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille F 54 du 20 décembre 1915 au 17 janvier 1916 - Pilote de la RGA du 17 janvier au 2 mai 1916 - Pilote de l'escadrille F 54 du 2 mai au 22 octobre 1916 - Nommé Sergent, le 21 juin 1916 - Pilote de l'escadrille F 211 du 22 octobre au 13 décembre 1916 - Affecté à une escadrille d'Algérie, dirigé sur le 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, le 13 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille F 306 du 15 décembre 1916 au 25 mars 1917 - Dégradé et remis soldat de 2ème classe, le 7 mars 1917 - Radié du personnel navigant et reversé au 9ème régiment de cuirassiers, le 13 mars 1917 - Embarqué, le 26 mars 1917 - Débarqué à Marseille (13), le 27 mars 1917 - Une citation à l'ordre de la brigade, le 23 mars 1918 - Réintégré, le 31 mai 1918 - En stage à l'école d'aviation de Voves, le 6 juin 1918 - Embarqué, le 22 mai 1919 - Débarqué en Tunisie, le 23 mai 1919 - Pilote d'une escadrille (laquelle ?) en Tunisie du 24 mai au 15 août 1919 - Démobilisé, le 16 août 1919 - Domicilié au Bordj Ste-Suzanne par Maharès à Tunis, à compter du 16 août 1919 - Domicilié rue de Sedan à Bar-le-Duc, le 29 septembre 1931 - Dégagé de toutes obligations militaires, le 3 octobre 1940 - Sources : Pam - FM département de l'Isère - CCC escadrille F 54 - CCC escadrille F 211 - Dernière mise à jour : 4 mai 2016.

 

Photo du Slt René Fondet


Ltt René Léon Victor Fondet - Né le 1er avril 1889 à Nuits-Saint-Georges (Côte d'Or) - Classe 1909 - Recrutement de XXX sous le matricule n° XXX - Unité d'origine 16ème régiment de chasseurs - Brevet de pilote militaire n° 4611 obtenu le 25 septembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 21 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille VR 547 du XXX au 1er février 1918 - Sources : Liste des brevets militaires - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 4 mai 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, des militaires dont les noms suivent : Slt Chandes au 8ème régiment du Génie - Slt René Léon Victor Fondet, pilote à l'escadrille VR 547 - Sgt Hours, mitrailleur à l'escadrille VR 547 - Cal Tierce, mécanicien à l'escadrille VR 547 - Sol Renevret, mécanicien à l'escadrille VR 547 - Sol Barlat, mécanicien à l'escadrille VR 547 - Sol Dumara, mécanicien à l'escadrille VR 547 - Sol Mugnier, mécanicien à l'escadrille VR 547 - Sol Lacoste, conducteur à l'escadrille VR 547 - Sol Roussel, conducteur à l'escadrille VR 547, en date du 4 mai 1918 : "Chargés d'effectuer la reconnaissance d'un terrain d'atterrissage à In-Salah et ayant été attaqués par un groupe ennemi, très supérieur en nombre et fortement retranché dans une embuscade, se sont courageusement défendus jusqu'à épuisement de leur munitions et sont tombés mortellement blessés."

 

Photo du Ltt Henri Roget

Ltt Henri Marius Roget - Né le 6 septembre 1893 à Lyon (Rhône) - Classe 1913 - Recrutement de XXX sous le matricule n° XXX - Engagé volontaire au 20ème régiment de Dragons, le 7 décembre 1911 - Nommé Sous-lieutenant en 1915 - Affecté dans l'infanterie - Grièvement blessé au combat - Inapte à l'infanterie - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 2949 obtenu, le 13 mars 1916 - Pilote de l'escadrille F 50 du (mi 1916) au 22 octobre 1918 - Rentre du GPA de Matouges, le 2 octobre 1917 - Nommé Lieutenant, le 21 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille BR 238 du 22 octobre 1918 au 18 décembre 1918 - Pilote de l'escadrille VR 547 du 18 décembre 1918 au (après le 6 juillet 1919) - Croix de Guerre avec trois palmes de bronze et une étoile de bronze - Chevalier de 4ème classe du Mérite Militaire grec - Officier du Ouissam Allaouite - Auteur d'une double traversée aérienne de la Méditerranée, en pleine nuit et en pleine tempête, le 26 janvier 1919 - Le 5 avril 1919, il décolle de Lyon-Bron à 6 heures, aux commandes d'un Breguet 14A2, et arrive à Rome à 16 heures. Lors du vol retour, le 12 avril, il fait escale à Nice. Au décollage, il heurte un soldat et un spectateur qui sont tués. Roget et son mécanicien sont dégagés indemnes des débris de l’appareil qui est détruit - Le 24 mai 1919, il s'envole, en compagnie du Cne Coli, l'ancien commandant de la SPA 62, du terrain de Villacoublay en direction du Maroc. Il est aux commandes d'un Breguet 14 A2 à moteur Renault 300 HP - Arrivés à seulement 30 km de Rabat, ils sont contraint d'atterrir dans le désert - L'avion capote et est hors d'usage. Roget est indemne et Coli légèrement blessé - Ils battent à cette occasion le record du monde de distance avec 2200 km - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 6 juillet 1919 - Du 9 juin au 8 septembre 1920, à la demande de Laurent-Eynac, ministre de l’Air, il réalise un raid de propagande aérienne dans les capitales européennes (Berlin, Varsovie, Prague, Bucarest, Constantinople, Athênes et Rome), à bord d'un Bréguet, en compagnie du mécanicien Rodes - Fin 1920, il participe à des vols à haute altitude - Décédé à Paris, le 31 août 1921 - Henri Roget repose au cimetière du Père Lachaise à Paris - Sources : LO - Liste des brevets militaires - Dernière mise à jour : 1er mai 2016.

 

 

Photos

Vue générale de la ville de Biskra (Algérie) - Sera remplacée quand je disposerai de photos en rapport direct avec l'escadrille VR 547 - Photo droits réservés.

Photos

Photo du camp d'aviation de Beni Mora à Biskra en 1917 - Photo droits réservés.

 

Les avions

Je cherche des photos des avions de cette unité.
Qui peut m'aider ?

Les avions

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Remerciements à :

- M. Alain Campo pour l'envoi des photos de l'insigne de la BR 547.
- M. Yves Marie Adrian pour l'envoi des photos de Robert Robin, son grand-oncle.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi des photos de sa collection.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Témoignage de Charles Nardin, commandant du Parc du 3ème groupe d'aviation de Sétif dans l'Algérianiste n° 102.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- La Vie aérienne illustrée - L'aviation au Sahara
- par J. Fromentin - n° 138 pages 429 et 430.
- Les Français au Sahara
- par le Cne Léon Lehuraux - Editions "les Territoires du Sud" à Alger.
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien


Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

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