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Etude entièrement réalisée par David Méchin, auteur de 2 articles sur cette unité dans Aérojournal et Aerofan - Je lui adresse tous mes remerciements pour son aide efficace.

Insigne métallique
de l'escadrille N 561

Insigne métallique de l'escadrille N 561 - Insigne collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

 

Insigne collectif de l'escadrille N 561
peint sur les fuselages

Aucun

 

Insignes personnels des pilotes

  • Ltt René Robert : "Zou !"
  • Ltt Jean de Limur : "Forse che si, forse che no" ("Peut-être bien que oui, peut-être bien que non", titre d’un roman de Gabrièle d’Annunzio).
  • Slt Jean Bignon : Un faune jouant de la flute.
  • Slt Marcel Robert : un cheval sur roulettes souflant.
  • Sgt André Lévy : Un bouledogue.
  • MdL Edouard Corniglion : "Ocio ! Fiol d’un can" ("Attention ! Fils de chien").
  • Sgt Yvan Marcou : Une hirondelle.
  • Sgt André Loyseau de Grandmaison : une chimère.

Les couleurs de ces insignes et devises sont données sous toutes réserves car elles sont déduites de l' interprétation de photos en noir et blanc.

"ZOU" peint sur les flancs du Nieuport 12 bis n° 2127 du Ltt René Robert - Escadrille N 392 - Terrain du Lido - Venise - Printemps 1917 - Dessin Albin Denis

Cheval à roulettes soufflant peint sur les flancs du Nieuport 23 n° 2903 du Slt Marcel Robert - Escadrille N 561 - Terrain du Lido - Venise - 1917 - Dessin Albin Denis

Chimère peinte sur les flancs du Nieuport 24 n° 4393 du MdL André Loyseau de Grandmaison - Escadrille N 561 - Terrain du Lido - Venise - Eté 1917 - Dessin Albin Denis

Faune à la flûte de pan peint sur les flancs du Nieuport 24bis n° 5158 du Slt Jean Bignon - Escadrille N 561 - Terrain du Lido - Venise à l'automne 1917 - Dessin Albin Denis

Bouledogue peint sur les flancs du Nieuport 24 n° 4663 du Sgt André Lévy - Escadrille N 561 - Terrain du Lido - Venise en 1917 - Dessin Albin Denis.

Eléphant chargeant peint sur les flancs du Nieuport 23 n° 3561 du Ltt Frédéric Loiseau - Escadrille N 561 - Terrain du Lido - Venise en 1917 - Dessin Albin Denis

Devise en patois vénitien "Fiol d'un Can" (Fils de chien) peint sur les flancs du Nieuport 23 n° 3363 du MdL Edouard Corniglion-Molinier - Escadrille N 561 - Terrain de Cascina Farello - Automne 1917 - Dessin Albin Denis

 

A suivre
bientôt, les autres marquages personnels.

Symbolique

L’escadrille N 561 avait pour insigne le chiffre 561 entouré de deux têtes de gondoles. Réalisé par le lieutenant Jean de Limur, il n’est resté qu’un insigne métallique trônant au mess de l’escadrille et n’a jamais été appliqué sur les appareils qui portaient pour la plupart une décoration personnelle.

Historique

L’escadrille N 92/I doit sa création aux raids entrepris par l’aviation autrichienne sur la ville de Venise, peu après l’entrée en guerre de l’Italie aux côtés de l’entente en 1915. L’aviation italienne étant très insuffisante, le gouvernement français, conscient du geste diplomatique, offre une "demi-escadrille" pour défendre la ville et son patrimoine cher au cœur des italiens comme du monde entier.

Rassemblée à Lyon qu’elle quitte le 13 août 1915, l’escadrille N 92/I (I pour Italie) s’installe à Bazzera, au Nord de Mestre, le 15 août. Son personnel volant comporte seulement trois pilotes (les sous-lieutenant Louis Brullard, Georges Lachmann et Emile Devienne) et trois observateurs dirigés par le capitaine Marcel de Chalonge, breveté pilote mais qui n’effectuera pratiquement pas de vols. Les appareils sont des Nieuport 10 biplaces.

L’escadrille est rapidement renforcée à six appareils et pilotes, car très sollicitée par les Italiens tout comme l’escadrille d’hydravions française de l’aviation maritime stationnée dans la lagune de Venise, qui lui emprunte mitrailleuses et observateurs. Le 19 octobre 1915, deux de ses Nieuport s’envolent pour le terrain de Casina Farello (entre Grado et Aquileia) pour y effectuer des missions sur le front de l’Isonzo et le golfe de Trieste. Cependant les raids d’hydravions autrichiens continuent sur Venise et la première interception a lieu le 25 octobre, sans résultats. Lors du raid suivant, le 25 octobre 1915, le succès est enfin au rendez-vous puisque le sous-lieutenant Georges Lachmann peut s’interposer avec efficacité, mettant en fuite quatre hydravions ennemis avant qu’ils ne bombardent Venise et endommageant sérieusement l’un d’eux, au terme d’un long combat de plus d’une heure (Hydravion Lohner immatriculé L 59 effectivement touché). Depuis ce combat, les autrichiens vont globalement cesser leurs attaques de jour sur Venise, laissant l’escadrille française dans un relatif chômage technique pendant tout le restant de la guerre ( la DCA a la charge exclusive de la défense nocturne). Ignorant ce fait, la N92/I déménage au terrain du Lido le 11 décembre 1915 : c’est un terrain situé à l’entrée du chenal de la lagune, beaucoup plus favorable pour l’interception des appareils autrichiens venant de l’Est. Le Lido est aussi une station balnéaire et les pilotes français, logés dans un hôtel réquisitionné, la « Villa Paradiso », seront sans nul doute les pilotes les plus confortablement installés de toute l’histoire de la grande guerre. L’élite aristocratique de Venise leur ouvre leurs salons, et de nombreuses personnalités visiteront l’escadrille pendant tout le conflit, à commencer par le poète italien Gabrièle D’Annunzio.

Rien de particulier ne se passe pendant les cinq premiers mois de 1916 et le capitaine de Chalonge propose de nouveau d’employer un détachement de ses pilotes au terrain avancé de Casina Farello. Le 23 juin 1916, alors que l’escadrille est rebaptisée N 392, ceux-ci sont utilisés dans un traquenard tendu à l’hydravion de chasse Lohner L 16 du linienschiffleutnant Gottfried Banfield, dont les exploits font parler de lui, et qui terrorise le ciel de Trieste. Un hydravion italien, volant près du rivage, sert d’appât. Quand Banfield vole l’intercepter, l’italien fait demi-tour vers le large : des vedettes rapides font un barrage de DCA, et plusieurs Nieuport lui tombent dessus, l’un piloté par le lieutenant Chambarière, l’autre étant un biplace piloté par le lieutenant René Robert et emmenant le lieutenant Romeyer comme observateur. Banfield parvient à s’enfuir tiré par les deux Nieuport, tandis que d’autres hydravions autrichiens viennent à son secours et sont contrés par un troisième Nieuport piloté par le docteur Espanet. L’opération, si elle n’a pas abattu l’as Banfield, est considérée comme un succès et est fêté comme il se doit par un festin au mess de l’escadrille, que d’Annunzio honore de sa présence en dédicaçant le menu des mots "plus haut ! ".

Dès lors, la N 392 va sortir de sa mission première qui est la défense de la ville de Venise en fournissant des escortes aux appareils attaquant les rivages autrichiens du Golfe de Trieste, dont à plusieurs reprises les hydravions français du centre d’aviation maritime de Venise. Le 15 août 1916, les Nieuport ne peuvent empêcher l’hydravion de Gottfried Banfield de descendre deux hydravions FBA français du CAM, dont celui de l’enseigne de vaisseau Jean Roulier qui est tué avec son mitrailleur, le QM Auguste Costerousse. Les Nieuport français prendront leur revanche le 13 septembre 1916 lors de l’escorte d’un raid sur Parenzo, où le lieutenant Daniel Chambarière mitraille un hydravion ennemi contraint d’amerrir. Si la victoire n’est pas homologuée, l’hydravion autrichien, immatriculé K 163, sera bien perdu suite à une fausse manœuvre en étant hissé à quai pour être réparé… Le mois d’octobre voit l’arrivée de renforts sous la forme de pilotes supplémentaires (l’effectif passe à 10) et de Nieuport 11 équipés de fusées Le Prieur, les premières à gagner le front italien. Ceci occasionne un incident diplomatique : deux Nieuport sont détachés à Cascina Farello pour mener conjointement avec les italiens la première attaque contre les Drachen avec ce nouvel équipement. Aucune voiture n’ira chercher les pilotes français le jour de l’attaque. Quand ceux-ci arrivent à pied au terrain, ils découvrent que le commandant de la base, Pier Ruggiero Piccio, a décollé sans eux pour obtenir une victoire contre un ballon autrichien ! Le 23 octobre 1916, lors d’une escorte, le sous-lieutenant Xavier Garros remporte la première victoire homologuée de l’escadrille en descendant l’hydravion autrichien L 138 (Lohner) qui est capturé à Caorle.

L’hiver et le printemps 1917 s’écoulent dans l’inactivité, que mettent à profit les pilotes pour peindre de splendides décorations personnelles sur leurs appareils. Au mois de mai, arrive en Italie l’escadrille "Espinasse" (du nom de son commandant), composée de Sopwith 2A2 destinés au réglage d’artillerie des batteries lourdes envoyées de France sur le front Italien. Plusieurs appareils de la N 392 sont détachés pour un mois dans la région de Vérone sur le front pour en escorter les appareils. Ce travail d’escorte est le bienvenu, car l’ennui gagne les pilotes, au point que le capitaine de Chalonge propose d’en réduire les effectifs ou de l’affecter sur le front. Le ministère l’autorise à envoyer un détachement permanent de quatre appareils à Cascina Farello.

Le 14 août 1917 pourtant, un raid massif a lieu de jour sur Venise, mené par des appareils terrestres de l’aviation allemande tout comme des hydravions de la marine autrichienne. De lourds dégâts sont déplorés sur l’arsenal, mais un hydravion (immatriculé K 203) est abattu en mer par le lieutenant de Geoffre de Chabrignac.

Désormais désignée N 561, l’escadrille compte maintenant 18 pilotes équipés de Nieuport 23 et 24, d’un premier SPAD VII et de quelques Sopwith 1A2 Clerget utilisés pour des raids de reconnaissance stratégique sur des villes aussi éloignées que Fiume. Les missions vont désormais se multiplier depuis Cascina Farello. Le 28 août 1917, lors d’une escorte, le maréchal des logis Loyseau de Grandmaison abat en mer un hydravion de chasse Hansa Brandenburg CC immatriculé A 14 dont le pilote est tué. Le 4 septembre, en escortant sur le chemin du retour le Sopwith 1A2 piloté par le MdL Edouard Corniglion, un Nieuport est abattu par la DCA à Punta Salvore et son pilote, le maréchal des logis Jean Tétart, est tué. Il sera la seule perte au combat de l’escadrille.

Le détachement de Cascina Farello n’allait cependant pas s’éterniser. Le 24 octobre 1917, une offensive conduite par des troupes allemandes perce le front à Caporetto et menace d’encerclement le gros des troupes italiennes, qui battent retraite en catastrophe. Les pilotes regagnent tous Venise mais les nombreuses rencontres avec l’aviation ennemie permettent à l’aspirant Marcel Robert de descendre au large de Miramar l’hydravion autrichien K 221. Des renforts affluent de France et d’Angleterre pour permettre d’arrêter la percée ennemie qui est contenue sur la rivière Piave, laquelle se jette à proximité de la lagune de Venise : le front est désormais tout proche. Plusieurs escadrilles françaises sont affectées en Italie, dont deux escadrilles de chasse. La N 561, désormais rattachée à la 10e armée française, reçoit de nouveaux chasseurs SPAD.

Dès le 16 novembre 1917, à peine trois semaines après la bataille de Caporetto, la marine autrichienne s’enhardit au point de réaliser une sortie par deux de ses navires de ligne, le "Wien" et le "Budapest", qui partent accompagnés de patrouilleurs bombarder le petit port de Cortelazzo, à l’extrême nord-est de la lagune de Venise. Plusieurs hydravions accompagnent le raid mais la N 561, alertée à temps, les intercepte. Le sergent Lévy et le maréchal des logis Corniglion parviennent à descendre l’hydravion K 374 qui se pose en mer près de ses navires – il sera mitraillé et coulé par les deux pilotes malgré la DCA. Le lendemain, lors d’une nouvelle alerte, un autre hydravion (K 211) est descendu par les Slt Bignon et le sergent Etienne Robert, aidés d’hydravions Macchi M5 de la marine italienne. Moteur détruit, l’autrichien amerrit et son équipage est secouru en mer par les hydravions italiens.

Avec l’hiver, les vols se raréfient mais les reconnaissances sur Pola et l’Istrie sont toujours effectuées sur les Sopwith 1A2 de l’escadrille. La proximité du front amène certains pilotes à pratiquer la chasse aux Drachen sur la Piave : le 21 mars 1918, le sergent Marcou en attaque un sans l’enflammer et revient avec son Nieuport 27 couvert d’éclats. La malchance le poursuit car le 21 avril au cours d’une patrouille à 4000 m un obus antiaérien explose sous son Nieuport et un éclat le blesse au pied. Ce n’est que le 21 juin que le sergent Lévy et le maréchal des logis Corniglion parviennent à détruire le premier Drachen de l’escadrille. Lévy se spécialise avec succès dans ce sport puisqu’il en détruit deux autres le 20 juillet et encore un le 5 août avec le maréchal des logis Autissier. Le 16 septembre 1918, alors qu’il abat son 5ème Drachen à l’ouest de Ceggia, il est touché par la DCA et doit poser son SPAD dans les lignes ennemies. Il est envoyé en captivité en Autriche d’où il s’évadera après un périple rocambolesque à pied à travers les montagnes du Tyrol, regagnant son escadrille peu avant la fin des combats.

La menace aérienne est de toute façon terminée autour de Venise. Pendant la capture de Lévy, l’escadrille est endeuillée le 12 octobre par la mort accidentelle du Maréchal des Logis Autissier tué sur son Nieuport en rentrant en collision contre un Macchi M 5 de la 261a Squadriglia (Sottocapo cannoniere Giulio Macchia qui survécut à l’accident).

Au moment de l’offensive finale de Vittorio Venetto, deux chasseurs de la N 561 sont détachés à Nové le 25 avril 1918 sous les ordres du lieutenant de Limur pour y escorter les avions de reconnaissance français. L’armistice est signé sur ce front le 1er novembre 1918 et la N 561 est rapidement dissoute un mois plus tard, non sans que certains pilotes ne se soient offerts une belle promenade en voiture dans toutes les villes de l’Istrie récemment conquise, et d’où ils pressentiront les futures tensions entre la France et l’Italie concernant la Yougoslavie.

 

Unités détentrices des traditions de l'escadrille 561

Aucune unité n’a repris les traditions de la N 561 depuis sa dissolution.

 

 

Périodes de stationnement

Appellations successives

Nb : L'appellation SPA 561 n'a jamais été utilisée pour cette unité.

Les terrains occupés par l'escadrille 561

Carte détaillant les différents stationnements de l'escadrille 561
Carte dessinée par David Méchin que je remercie pour son aide.

Lieux de stationnements


 

Morts et blessé au combat
Morts et blessés par accident

Morts: en rouge / Blessés : en jaune

Pertes globales
de l'escadrille N 561

Batailles et missions importantes
pendant la période Xème armée
de l'escadrille N 561

A suivre

 

Rattachements de l'escadrille

L’escadrille dépend directement du Ministère de la Guerre, avec une exception de décembre 1917 à mai 1918 où elle est rattachée à la 10ème armée française.

 

Unités aéronautiques de la 10ème armée
pendant le rattachement de la 561

 

 

Personnel de l'escadrille N 561

Personnalités

Types d'avions utilisés

Numéros des avions connus

Commandants de l'escadrille

Victoires de l'escadrille N 561

Palmarés de l'escadrille N 561

 

Les Hommes

Les mécaniciens de l'aéronautique militaire française posent dans le camp de Campalto-Mestre, à l'Ouest de Venise en 1917 - C'est dans cette unité qu'ils remettaient en état de vol les avions de l'escadrille N 561, ainsi que les hydravions des marines française et italienne - Remarquez les insignes de l'aéronautique militaire sur les manches ainsi que l'insigne de spécialité - Le Sol Maurice Péchin, affecté à la section photo et futur Grand Prix de Rome 1924 est assis au premier rang à gauche - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Delpit transmise par Guy Delpit, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Mécaniciens français de l'escadrille 561 de Venise posent en compagnie de leurs homologues italiens au camp de Campalto-Mestre - Carte postale d'époque - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Si un des lecteurs de ce site possède cette carte, je serai intéressé d'en recevoir un scan plus net.

Sol Jean Urbain Delpit - Né le 30 juin 1894 à Chavagnac (Dordogne) - Fils de Jean Delpit et de Marie Vielmont - Domicilié rue de Entrepreneurs à Paris (75) - Profession Maréchal forain - Classe 1914 - Recrutement de Périgueux-Brive sous le matricule n° 166 - Mobilisé au 1er régiment d'aviation, le 6 septembre 1914 - Arrivé dans l'unité et soldat de 2ème classe, le 9 septembre 1914 - Affecté au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, le 10 août 1915 - Voilier de l'escadrille N 561 de Venise du 13 août 1915 au (3ème trimestre) 1916 - Affecté à une unité aéronautique en Italie du (3ème trimestre) 1916 au 21 avril 1919 - Démobilisé, le 10 septembre 1919 - Affecté, dans la réserve, à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 1er janvier 1924 - Affecté au 5ème groupe d'ouvriers aéronautique, le 15 janvier 1925 - Affecté au dépôt d'artillerie n° 9 stationné à Poitiers, le 18 février 1940 - Dirigé sur Brive pour la formation de l'UTM, le 20 avril 1940 - Démobilisé, le 11 juillet 1940 - Photo Jean Delpit transmise par Guy Delpit, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : FM Dordogne - Dernière mise à jour : 22 janvier 2016.

Le Slt Gabriel Trouvé pose aux commandes de son Nieuport 24 bis n° N 5152 - Vous trouverez le profil couleur de son avion dans la rubrique "Couleurs des avions" - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Slt Gabriel Trouvé - Né le 12 septembre 1890 à Paris 11ème (75) - Fisl de Jules Auguste Trouvé et d'Agathe Alexandre - Profession avant guerre Dessinateur - Domicilié au 13, rue Biscornet à Paris 12ème (75) - Classe 1910 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 3320 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 14ème régiments de chasseurs à cheval, le 20 avril 1909 - Nommé cavalier de 1ère classe, le 9 octobre 1909 - Nommé Brigadier, le 10 décembre 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 1er octobre 1910 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 30 septembre 1912 - Nommé Maréchal des Logis, le 5 février 1913 - Brevet de pilote civil décerné par l'aéroclub de France, le 4 novembre 1913 - Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 5 décembre 1913 - Affecté à la 5ème compagnie, le 20 février 1914 - Brevet de pilote militaire n° 430 obtenu, le 23 mars 1914 - Passé au 1er groupe aéronautique de Versailles (Yvelines), comme élève pilote, le 1er juillet 1913 - Pilote de l'escadrille V 21 (future BR 219) du 2 avril au 29 septembre 1914 - Rengagé pour deux ans, à compter du 20 avril 1914 - Pilote de l'escadrille V 14 (future VB 101) du 29 septembre au 11 octobre 1914 - Servira comme observateur au sein de cette escadrille - Pilote de l'escadrille de protection du CRP (GEPCRP) du 11 octobre 1914 au 17 avril 1915 - Nb : GEPCRP : Groupe des Escadrilles de Protection du Centre Retranché de Paris - Médaille militaire, en date du 15 octobre 1914 - Pilote de l'escadrille V 96 (future V 468) du 17 avril au 1er septembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant, le 5 mai 1915 - Pilote de l'escadrille V 97 DCA (future escadrille 469) du 1er septembre 1915 au 21 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille N 392 / N 561 de Venise du 27 avril 1916 à décembre 1918 - Distinctif italien n° 641, en date du 21 mai 1916 - Médaille de bronze italienne et citation n° 274 à l'ordre de la Marine italienne, en date du 28 septembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 novembre 1916 - Nommé Lieutenant, le 4 avril 1917 - Citation n° 3 à l'ordre du régiment décernée par le Lcl, commandant le 1er groupe d'ALVF (artillerie lourde sur voie ferrée) / détachement d'Italie, en date du 21 juin 1917 - Croix de guerre italienne, en date du 19 janvier 1918 - L'escadrille N 561 a été dissoute en décembre 1918 - Passé au 1er groupe d'aviation à Dijon, le 22 avril 1919 - Volontaire pour la mission française en Pologne - Affecté au Parc d'aviation n° 52 de l'armée Haller à Varsovie, le 3 juin 1919 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 3 juin 1919 - En Pologne du 24 octobre 1919 au 31 mai 1920 - Croix de guerre polonaise - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 1er juin 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Passé en position "Hors cadre" (cavalerie d'active), le 17 juin 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation de Dijon-Longvic, le 1er août 1920 - Rapatrié en France, sur sa demande, le 15 novembre 1920 - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 22 novembre 1920 - En occupation des Pays Rhénans du 22 novembre 1920 au 12 décembre 1922 - Nommé commandant de la 1ère escadrille du 33ème régiment d'aviation, le 16 juillet 1921 - Affecté au 21ème régiment de Dragons, le 25 septembre 1921 - Décédé à l'hôpital militaire de Dusseldorf (Allemagne), le 13 décembre 1922 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 210) de la mairie du 11ème arrondissement de Paris - Liste des brevets militaires - Etat des services - Fiche matricule du 4ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille VB 101 - CCC de l'escadrille N 561 de Venise - CCC de l'escadrille V 468 - CCC de l'escadrille 469 - LO - JORF - Dernière mise à jour : 7 décembre 2021.

* Télégramme n° 1273 du général en chef, en date du 6 octobre 1914 : "Le général en chef exprime au commandant le groupe des escadrilles de bombardement, aux chefs d'escadrilles , aux tireurs et aux pilotes des escadrilles toute sa satisfaction pour le travail brillant fécond en résultat qu'ils ont accompli. Il compte sur le dévouement, le courage et l'habileté de tous pour continueravec le même succès l'importante mission qu'il leur a confié." Signé Joffre.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 octobre 1914 : "A témoigné au cours de nombreuses reconnaissances aériennes des qualités de courage de sang-froid et des connaissances militaires qu'ont fait de lui un précieux collaborateur du commandement."

* Médaille de bronze italienne et citation n° 274 à l'ordre de la Marine italienne, en date du 28 septembre 1916 : "Pour l'hardiesse, l'habileté et le calme démontrés dans l'accomplissement d'une mission audacieuse de guerre aérienne."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Gabriel Trouvé, pilote à l'escadrille N 561, en date du 26 novembre 1916 : "A fait preuve d'ardeur, d'habileté et de calme dans l'accomplissement efficace d'une audacieuse mission de guerre."

* Citation n° 3 à l'ordre du régiment décernée par le Lcl, commandant le 1er groupe d'ALVF (artillerie lourde sur voie ferrée) / détachement d'Italie, en date du 21 juin 1917 : "Pour ses brillantes et audacieuses missions exécutées dans le Trentin mettant l'ennemi en fuite partout où il l'a rencontré."

* Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 3 juin 1919 : "Pilote très adroit, très conscencieux et d'un courage très éprouvé. En escadrille depuis le début de la guerre et à la même escadrille depuis plus de deux ans, n'a cessé de montrer les plus belles qualités de courage et d'entrain. A eu de nombreux combats, n'hésitant pas à attaquer dans les lignes ennemies et ramenant plusieurs fois son apapreil criblé de balles et d'éclats."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Gabriel Trouvé au 34ème régiment d'aviation, en mission en Pologne, en date du 16 juin 1920 : "Pilote d'avant-guerre. S'est particulièrement distingué dans l'aviation de bombardement et de reconnaissance, d'abord sur le front français, puis en Italie. Une blessure. Quatre citations."

 

Photo du Cne René Robert

Cne René Charles Marie Robert - Né le 14 mai 1886 à Quimper (Finistère) - Fils d'Adrien Marie René Robert et Gabrielle Marie Potel - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1906 - Recrutement de Quimper sous le matricule n° 2368 - Service militaire au 161ème régiment d'iinfanterie, à compter du 8 octobre 1907 - N'a pas rejoint - Déclaré insoumis, le 3 décembre 1907 - Rayé des contrôle de l'insoumission, le 27 décembre 1907, ayant été reconnu engagé volontaire - Engagé volontaire pour quatre ans, le 10 octobre 1906 - Affecté au 18ème régiment de Chasseurs, le 12 octobre 1906 - Nommé brigadier, le 10 février 1907 - Nommé Maréchal des Logis, le 20 septembre 1907 - Dirigé sur l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 20 septembre 1907 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 1er régiment de Chasseurs, le 1er octobre 1909 - Nommé Lieutenant et affecté au 2ème régiment de chasseurs, le 1er octobre 1911 - Affecté au 4ème régiment de chasseurs, le 14 avril 1913 - A prit part à la bataille de Belgique de décembre 1914 à avril 1915 - à la bataille d'Artois de mai à juin 1915 - Chevalier de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre avec palme et citation n° 1069 à l'ordre de l'armée, en date du 29 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 597 obtenu, le 16 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille VB 106 - Bombardement de l'Allemagne - Bataille de Champagne en septembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 561 de Venise - Nommé Capitaine à titre définitif, le 4 avril 1917 - A pris part à l'offensive de l'Isonzo de mai à août 1917 - A l'offensive de Caporetto en octobre 1917 - Médaille d'argent à la valeur italienne - Médaille de bronze italienne - Croix de guerre italienne - Offensive du Chemin des Dames en mai 1918 - Offensive de Champagne en juillet 1918 - Offensive sur la ligne Hindenburg en octobre 1918 - Croix de guerre 1914-1918 avec sept palmes - Affecté à l'état-major de la 3ème région militaire, le 25 septembre 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 20 mai 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Affecté au 7ème régiment de chasseurs, le 6 avril 1921 - Officier de la Légion d’honneur, en date du 28 décembre 1928 - Affecté au 7ème régiment de chasseurs, le 25 avril 1931 - Nommé Chef d'escadron et affecté au 30ème régiment de Dragons, le 25 septembre 1931 - Commandant du 4ème escadron du 2ème régiment de Spahis algériens, le 25 juillet 1939 - Commandant du 2ème groupe d'escadron du 2ème régiment de Spahis algériens, le 2 septembre 1939 - Embarqué à Oran, le 23 octobre 1939 - Commandant du 1er groupe d'escadrons du 2ème régiment de Spahis algériens, le 1er novembre 1939 - Sources : FM Finistère - CCC VB 106 - CCC N 561 de Venise - JORF - LO non communicable - Dernière mise à jour : 23 janvier 2016.

* Citation à l’ordre de l’armée, ordre n° 11 du Groupe de Bombardement 102, en date du 6 avril 1915 : "Officier plein d’entrain et de sang-froid. A pris part à tous les bombardements exécutés par le Groupe. Le 21 mars a son avion atteint par les projectiles. Le 22 mars, met en fuite un Aviatik au-dessus du bois d’Houthulst. Le 31 mars, son avion fortement atteint à l’aller par les projectiles ennemis (2 montants déformés, 3 trous dans le plan supérieur) continue sa mission et bombarde avec succès la gare maritime de Bruges."

* Citation à l’ordre de l’armée, en date du 20 avril 1915 : "Excellent pilote, a réussi de nombreuses reconnaissances, a fait avec succès plusieurs bombardements sous un feu violent, déployant beaucoup d’énergie et de témérité en présence de circonstances défavorables, à plusieurs reprises, a reçu de nombreux éclats d’obus dans son avion."

* Chevalier de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre avec palme et citation n° 1069 à l’ordre de l’armée du Ltt René Robert, pilote à l'aviation d'une armée, en date du 29 juin 1915 : "Pilote plein de sang-froid et de ténacité. A exécuté de très nombreux bombardements dans des circonstances difficiles. Le 16 juin 1915, a ramené dans nos lignes son appareil très gravement atteint par la mitraille."

* Citation à l’ordre de l’armée, en date du 26 décembre 1916 : "A accompli une efficace action de chasse et de combat contre les hydravions autrichiens le 27 juin 1916."

* Citation n° 192 à l’ordre de l’armée, en date du 3 avril 1917 : "Comme pilote d’aéroplane, à plusieurs reprises et volontairement, a accompli de longs parcours au-dessus de la mer pour protéger les hydravions alliés contre des avions ennemis qu’il a attaqués et mis en fuite à très faible altitude sur les objectifs de la Côte d’Istrie, bravant le tir des batteries et des avions de chasse ennemis."

* Citation n° 8657/D à l’ordre de l’armée, en date du 28 juillet 1917 : "Le 17 avril 1917, a attaqué un hydravion autrichien au large de la côte de Venise, l’obligeant à amerrir avec des dommages tels que l’appareil a dû être détruit."

* Citation à l’ordre de l’armée de l’Escadrille 106, en date du 20 juillet 1918  : "A pris part aux opérations de la Malmaison où elle a rendu des services remarquables qui ont contribué au succès de sa division. Du 28 mai au 2 juin 1918, sous le commandement énergique du capitaine Robert a déployé une activité et une audace qui ont fait l’admiration du Commandement et de la troupe. A exécuté pendant cette période, en dehors des missions d’artillerie et de photographie, cinquante-trois missions de liaison d’infanterie qui ont fourni au commandement des renseignements de la plus haute importance. Volant à moins de 100 mètres pour préciser la situation, attaquant continuellement les formations ennemies à coups de mitrailleuses, a subi du fait du feu de l’ennemi des pertes sévères, mais n’a jamais cessé d’assurer ses missions avec le même entrain et la même confiance."

 

Photo du Sol Joseph Martin

Sol Joseph Félix Martin - Né le 24 février 1891 au Mas de Lascombes à Rousson (Gard) - Fils d'Adolphe Martin (terrassier) et de Pauline Justet - Domiciliés à Barjac (Gard) en 1911 - Profession avant guerre Horloger - Classe 1911 - Recrutement de Nimes (Gard) sous le matricule n° 1344 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 23ème bataillon de chasseurs à pied, caserné à Grasse, le 9 octobre 1912 - Arrivé à l'unité, le 10 octobre - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 1er août 1914 - Blessé au combat sur la lisière Nord du bois de St-Mansuy, au Nord-est de Xermanénil (Meurthe-et-Moselle), le 5 septembre 1914 - Evacué sur l'hôpital complémentaire n° 8 d'Albi du 10 au 29 septembre 1914 - Transféré sur l'hôpital n° 2 d'Antibes du 28 juin au 7 juillet 1915 - Transféré sur le dépot d'Antibes du 7 au 9 juillet 1915 - En convalescence jusqu'au 5 septembre 1915 - Rejoint le dépôt du 23ème bataillon de chasseurs à pied du 6 au 18 septembre 1915 - Au front avec le 23ème BCA du 19 septembre 1915 au 12 août 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien, le 12 août 1917 - Formation de mécanicien d'avion à Lyon-Bron du 13 août au 17 décembre 1917 - Affecté à la DPTA du 20 décembre 1917 au 21 janvier 1918 - Affecté à la division de tir du centre GDE de Thiers, le 21 janvier 1918 - Armurier de l'escadrille N 561 du (2ème trimestre) 1918 au 10 décembre 1918 - Affecté à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 10 décembre 1918 - Démobilisé, le 18 août 1919 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation d'observation, le 1er août 1920 - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'aérostation, le 9 août 1923 - Affecté, dans la réserve, au 3ème bataillon du 2ème régiment d'aérostation, le 1er mars 1932 - Placé en position "Sans affectation", le 1er mai 1929 - Médaille de la Victoire - Médaille commémorative de la Grande Guerre - Décédé à Barjac (Ardèche), le 3 novembre 1941 - Sources : Registre d'état-cil (acte n° 11) de la commune de Rousson (Gard) - Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Gard - JMO du 23ème bataillon de chasseurs à Pied - Dernière mise à jour : 30 octobre 2021.

 

Photo du Sgt Yvan Marcou

Sgt Yvan Marcou - Né le 19 novembre 1893 à Bordeaux (Gironde) - Fils de (non reconnu) et de Marie Marcou - Profession avant guerre Tonnelier - Classe 1913 - Recrutement de Bordeaux (Gironde) sous le matricule n° 1102 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 2ème régiment du Génie, le 25 octobre 1913 - Arrivé à l'unité et nommé Sapeur de 2ème classe, le 2 novembre 1913 - Nommé Caporal, le 11 mars 1914 - Nommé Sergent, le 26 novembre 1914 - Détaché à l'école d'aviation de Pau - Passé au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, le 29 mai 1917 - Brevet de pilote militaire n° 5847 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 7 avril 1917 - Pilote de la GDE du 10 avril au 5 juin 1917 - En Italie du 6 juin 1917 au 2 avril 1919 - Pilote de l'escadrille N 561 de Venise du 2ème trimestre 1918 à décembre 1918 - L'escadrille N 561 est dissoute en décembre 1918 - Reste en Italie jusqu'au 2 avril 1919 - Nommé Adjudant, le 1er avril 1919 - Retour en France, le 3 avril 1919 - Démobilisé, le 7 septembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Domicilié à Coarraze (Pyrénées-Atlantiques), à compter du 26 juin 1921 - Profession après guerre Boulanger - Sources : Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Gironde - CCC de l'escadrille N 561 de Venise - Dernière mise à jour : 4 juillet 2022.

 

Les Hommes

Les mécaniciens de l'aéronautique militaire et de l'aviation maritime française posent en compagnie de leurs homologues italiens dans le camp de Campalto-Mestre, à l'Ouest de Venise en 1915 - C'est dans cette unité italienne qu'étaient entretenus et réparés les avions terrestres et maritimes engagés sur le secteur de Venise - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Delpit transmise par Guy Delpit, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les personnels navigants de l'escadrille N 561 en 1916 - De gauche à droite, debout : Ltt Jean Romeyer (observateur) - Ltt René Robert - Le consul français de Venise - Gabrièle d'Annunzio - Cne Marcel de Chalonge (chef d'escadrille) - Cne Charles Laurent (son adjoint administratif) - Ltt Daniel Chambarière - Médecin aide major 1ère classe Gabriel Espanet (pilote) - Slt Jean Bignon - Non identifié (vraisemblablement le Slt de Lajaumarie, un observateur) - Assis : Slt Xavier Garros - Slt Jean Jacques Darbos - Slt Jacques Pierron (observateur) - Slt Gabriel Trouvé - La photo a été prise entre le 7 mai et le 13 septembre 1916 - Je cherche un scan plus net de cette photo - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Droits réservés.

Cinq pilotes de l'escadrille SPA 561 de Venise posent devant le SPAD VII n° S 2007 pendant leur séjour sur le terrain d'aviation de Nove di Bassano en octobre 1918 - De gauche vers la droite : Sgt Etienne Robert avec béret, le Sgt André Loyseau de Grandmaison, le Ltt Jean de Limur, le Ltt Xavier Garros et un non identifié - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Philippe Guillermin.

Sgt Etienne Louis Adrien Marie Robert (de la Motte du Portail) - Né le 28 février 1891 à Quimper (Finistère) - Fils d'Adrien Marie René Robert et de Gabrielle Marie Potel - Domiciliés rue du Général Bedeau à Nantes (Loire-Atlantique) en 1911 - Classe 1911 - Recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) sous le matricule n° 715 - Exempté de service militaire pour faiblesse irrémédiable - Profession avant guerre commis d'architecte - Déclaré service armé par le conseil de révision de Nantes, le 10 octobre 1914 - Incorporé au 135ème régiment d'infanterie, le 27 novembre 1914 - Affecté au 18ème bataillon de chasseurs à pied, le 24 décembre 1914 - Nommé Caporal, le 4 avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 28 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3772 obtenu, le 23 juin 1916 - Par décret, la famille a ajouté à son patronyme le nom de : de la Motte du Portail, en date du 19 février 1916 - Sur le terrain d'aviation de Villacoublay, jusqu'au 1er février 1917 - Pilote de l'escadrille N 83 du 1er février au 1er juin 1917 - Convoyage d'un Nieuport depuis la RGAé du 19 au 20 avril 1917 - Une victoire homologuée contre un avion, le 2 mai 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 5 juin 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 561 de Venise du 1er juin 1917 au XX décembre 1918 - Nommé Adjudant, le 2 janvier 1919 - En sursis comme commis d'architecte au cabinet Leray et Chauvet, rue Rosière à Nantes, jusqu'au 31 octobre 1919 - Démobilisé, le 20 août 1919 - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation, le 1er juin 1921 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, le 5 octobre 1922 - Domicilié rue Lelièvre à Nantes, à compter du 7 décembre 1922 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique à Avord, le 21 janvier 1926 - Domicilié au 2, rue Lelièvre à Nantes, à compter du 27 février 1927 - Placé en "affectation spéciale" comme architecte au titre de la société CAO à Bouguenais, le 15 novembre 1938 - Domicilié Bas Chemin de Vertou à Nantes, à compter du 16 avril 1939 - Sources : Pam - Registre des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Loire-Atlantique - CCC de l'escadrille N 83 - CCC de l'escadrille SPA 561 de Venise - Dernière mise à jour : 29 septembre 2022.

* Citation à l'ordre de l'armée du Cal Etienne Robert, pilote à l'escadrille N 83, en date du 5 juin 1917 : "Excellent pilote, qui n'a cessé de fournir un travail remarquable depuis son arrivée à l'escadrille. Le 2 mai 1917, a descendu un avion ennemi en flammes."

Sgt André Lévy, l'As de l'escadrille avec 6 victoires - Photo collection Daniel Porret (+) que je remercie pour son aide.

Slt Emile Devienne, pilote de l'escadrille N 92 i de Venise du 13 août 1915 au 15 février 1916, pose en compagnie du soldat Jean Delpit, voilier de l'unité du 13 août 1915 au (3ème trimestre) 1916 - Photo Jean Delpit transmise par Guy Delpit, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Slt Emile Devienne - Né le 13 novembre 1883 à Lyon (69) - Fils de Joseph Devienne et de Marie Elise Dulac - Domiciliés au n° 1, quai d'Occident à Lyon (69) - Classe 1903 - Recrutement du bureau central de Lyon sous le matricule n° 975 - Engagé pour trois ans comme Aspirant au doctorat en droit, le 14 novembre 1902 - Affecté pour une année de service militaire au 75ème régiment d'infanterie du 15 novembre 1902 au 22 septembre 1903 - Affecté au 159ème régiment d'infanterie - Une période d'exercice au 159ème régiment d'infanterie du 17 août au 13 septembre 1908 - Une période d'exercice au 159ème régiment d'infanterie du 14 septembre au 6 octobre 1911 - Affecté au 14ème escadron du Train des équipages militaires comme conducteur de la compagnie B - Profession avant guerre Aviateur civil - Mobilisé comme conducteur de la compagnie B du 14ème escadron de train des équipages militaires, le 3 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 6 août 1914 - Formation théorique de l'école d'aviation militaire de Dijon, à compter du 6 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 648 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 13 décembre 1914 - Affecté au centre d'aviation de Villacoublay - Pilote de l'escadrille MS 3 du 22 mars au 23 mai 1915 - Nommé Sergent, le 17 avril 1915 - Pilote de l'escadrille MS 15 du 23 mai au 15 juillet 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 juin 1915 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 juillet 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 15 juillet 1915 - Pilote de la RGA du 16 au 27 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille N 92 i du 13 août 1915 au 15 février 1916 - Pilote de la RGA du 15 au 29 février 1916 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 29 février 1916 au XXX - Pilote de l'escadrille N 31 du (2ème trimestre) 1916 au 29 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 57 du 29 au 31 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 31 mai au 18 juin 1916 - Affecté au 15ème escadron de train des équipages militaires du 18 juin au 11 août 1916 - Détaché au centre automobile de Beauvais, le 11 août 1916 - Rayé du personnel navigant, le 5 mai 1917 - Affecté au 9ème escadron de Train des équipages militaires, le 11 mai 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 15 juillet 1917 - Démobilisé, le 20 mars 1919 - Affecté au 99ème régiment d'infanterie, le 8 novembre 1921 - Démission acceptée, le 9 septembre 1924 - Réaffecté au 99ème régiment d'infanterie, le 27 septembre 1924 - Profession après guerre Chimiste - Médaille d'Honneur en vermeil comme Chef de chaufferie à la société anonyme Hannart frères et Motte et Marquette Réunis à Hem (Nord), le 28 juillet 1933 - Sources : Pam - FM Lyon - Liste des brevets militaires - CCC escadrille MS 3 - CCC escadrille MS 15 - CCC escadrille N 92 i (future 561) - CCC escadrille N 31 - CCC escadrille N 57 - CCC escadrille N 67 - JORF - Dernière mise à jour : 2 février 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Emile Devienne, pilote de l'escadrille MS 15 et Soldat Lucien Dineaux, mitrailleur de l'escadrille MS 15, en date du 29 juin 1915 : "Ont engagé le combat avec un avion allemand à distance très rapprochée. Le Soldat Dineaux ayant été blessé mortellement de deux balles à la tête, le sergent Devienne, avec un sang-froid remarquable, a ramené l'appareil criblé de balles à son terrain d'atterrissage."

 

Photo de l'Asp Marcel Robert

Asp Marcel Alexandre Marie Robert - Né le 14 août 1897 à Angers (Maine-et-Loire) - Fils d'Antoine Robert (inspecteur général des ponts) et de Louise Caroline Valentine Tournaire - Domiciliés au 4, rue de Cicé à Paris 6ème - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1917 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1643 - A obtenu un sursis d'incorporation en 1915 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 8ème régiment de chasseurs à cheval, en date du 13 janvier 1915 - Admis à l'école militaire spéciale de Saint-Cyr, le 4 avril 1915 - Nommé Aspirant, à titre temporaire, le 1er septembre 1915 - Affecté au 3ème régiment de chasseurs à cheval, le 1er septembre 1915 - Passe à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 novembre 1916 - Formation théoroque à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic, le 20 novembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5820 obtenu à l'école militaire de pilotage de Tours, le 5 avril 1917 - Stage de perfectionnement (avions rapides) à l'école militaire d'aviation d'Avord - Stage de spécialisation à l'école militaire d'aviation de Pau, le 7 mai 1917 - Brevet de pilote civil FAI n° 5899 délivré sur sa demande par l'Aéro-Club de France, le 18 mai 1917 - Passé au 2ème groupe d'aviation à Lyon-Bron, le 24 mai 1917 - Dirigé sur l'Italie, le 5 juin 1917 - Pilote de l'escadrille N 561 au 10 juin 1917 au 11 mars 1918 - A pris part aux combats lors de l'offensive italienne d'août 1917 - A obtenu une victoire homologuée contre un hydravion autrichien au large de Miramar (Italie), le 25 octobre 1917 - Cette victoire est partagée avec le Sgt Marcou et le Slt Darbos - L’hydravion ennemi est le Brandenburg (UFAG) K.221 appartenant à la Seeflugstation Triest - Son équipage a été tué, il était composé du ZwF Masch Ottinger (pilote) et de l'EF Gerszetics (observateur) - Valeur militaire et Croix de Guerre italienne - Citation n° 9 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 22 septembre 1917 - Nommé sous-lieutenant à titre définitif, le 30 septembre 1917 - A pris part aux combats contre l'offensive allemande d'octobre et novembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 18 décembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er janvier 1918 - Pilote du GDE du 15 mars au 16 mars 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 124 "Jeanne d'Arc" du 16 avril au 22 août 1918 - Croix de guerre et citation n° 1295 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 5 juin 1918 - A obtenu une deuxième victoire homologuée contre un biplace, le 31 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 164 du 1er septembre 1918 au 16 février 1919 - Une victoire non homologuée contre un Fokker D VII dans les environs de Massiges, le 26 septembre 1918 - A obtenu une 3ème victoire homologuée contre un biplace abattu au dessus du bois de Vandy, le 23 octobre 1918 - Citation n° 1443 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 11 novembre 1918 - Croix de Guerre avec 3 palmes et une étoile de bronze - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 25 décembre 1918 - Affecté au CIACB de Perthes, le 15 février 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 92, le 15mars au 1er avril 1919 - Détaché à l'aéronautique du Maroc, le 1er avril 1919 - Pilote de l'escadrille BR 105 au Maroc du 17 avril au 27 décembre 1919 - Blessé d'une contusions à l'épaule et à la jambe gauche au cours d'une chute de cheval, le 6 août 1919 - Médaille coloniale avec agrafe "Maroc" - Démobilisé, le 26 septembre 1919 - Maintenu et classé en position "Hors cadre aéronautique", le 1er janvier 1920 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof du 4 février 1920 au 20 janvier 1930 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Domicilié au 39, avenue de Paris à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), à compter du 29 novembre 1920 - Détaché au Bourget-Dugny du 19 janvier au 23 février 1921 - Détaché à Bordeaux du 28 février au 15 décembre 1921 - En mission du 14 au 30 avril 1922 - Congé sans solde de trois mois, à compter du 12 avril 1922 - Suit des cours linguistiques en Italie, à compter du 1er octobre 1922 - Détaché au centre d'instruction des spécialité de l'aviation à Bordeaux du 14 au 30 avril 1923 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1925 - Nommé, par intérim, adjoint au commandant du 3ème groupe du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof - Titularisé observateur en avion, le 13 avril 1924 - Formation à l'école de Versailles du 16 novembre 1926 au 18 février 1928 - Témoignage de félicitations n° 2897 accordée par le Ministre de la Guerre, en date du 2 juillet 1927 - Nommé Adjoint au commandant du 3ème groupe du 2ème RAC, le 18 février 1928 - Passé à la 9ème escadrille du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof, le 1er mars 1928 - Affecté à la CHR (Compagnie Hors Rang), le 11 février 1929 - Nommé adjoint tactique au colonel commandant le régiment, le 11 février 1929 - Détaché à l'état-major de la 1ère division aérienne, le 20 août 1929 - Affecté à l'état-major de la 1ère division aérienne du 9 décembre 1929 au 9 septembre 1931 - Nommé Commandant du groupe de chasse du 38ème régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz du 5 octobre 1931 au 1er octobre 1933 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, le 23 décembre 1933 - Commandant du GC I/6 du 1er octobre 1933 au 1er décembre 1936 - Affecté au GC I/42 (changement de dénomination de l'escadre de chasse - Nommé Commandant, le 25 mai 1935 - Affecté au groupe de chasse I/4 / 4ème escadre de chasse sur la base aérienne de Reims, le 1er décembre 1936 - Affecté à l'état-major du 2ème corps aérien du 26 décembre 1936 au 15 octobre 1938 - Commandant par intérim de la 8ème escadre aérienne, le 15 octobre 1938 - Commandant de la 8ème escadre de chasse jusqu'au 3 septembre 1939 - Nommé Lieutenant-colonel, le 21 janvier 1939 - Commandant du groupement de chasse de l'armée de Alpes, le 3 septembre 1939 - Affecté au groupement de chasse 22, le 1er avril 1940 - Affecté au groupement de chasse 23, le 18 mai 1940 - Adjoint du général Romatet en Afrique du Nord, le 19 juin 1940 - Commandant du groupement de chasse d'Oranie, le 11 juillet 1940 - Commandant adjoint de la base de stockage d’Istres, 11 août 1940 Commandant du GC II/8 du 11 septembre 1940 au 15 décembre 1941 - Chef d'état-major du groupement Sud, le 15 décembre 1941 - Nommé Colonel, le 15 septembre 1942 - Directeur du service des œuvres sociales de l’Air à Aix-en-Provence du 1er mars 1943 au 29 février 1944 - Inspecteur de la Défense passive, 15 juillet 1944 - Affecté au CRAP 204 à Paris, le 1er novembre 1945 - Croix de Guerre 1939-1945 - Grade de Commandeur de la Légion d’Honneur, en date du 31 Décembre 1949 - Affecté à la base aérienne 1/134, le 1er janvier 1950 - Placé en congé du personnel navigant - Admis à faire valoir ses droits à la retraite, en date du 14 février 1951 - Décédé, le 8 novembre 1997 - Sources : Pam - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 561 - CCC de l'escadrille SPA 124 "Jeanne d'Arc" - CCC de l'escadrille SPA 164 - JORF - Dernière mise à jour : 15 juin 2024.

* Citation n° 9 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 22 septembre 1917 : "Chef de détachement chargé de la protection des avions de réglage des batteries françaises, a constamment fait preuve d'entrain et de bravoure, en particulier du 15 au 30 août 1917, en exécutant de nombreux vols de protection très efficaces, malgré le feu ennemi au cours des réglages à longue portée effectuées à 20 kms dans les lignes autrichiennes."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Asp Marcel Robert, pilote à l'escadrille N 561, en date du 1er janvier 1918 : "Le 25 octobre, a attaqué au large de la côte de Trieste et abattu un hydravion ennemi, dont les ailes se sont brisées pendant la chute et qui s'est écrasé en mer."

* Croix de guerre et citation n° 1295 à l'ordre de la 4ème armée du Slt Marcel Robert du 3ème régiment de chasseurs, pilote à l'escadrille SPA 124, en date du 5 juin 1918 : "Jeune officier animé de la plus belle ardeur et possédant les qualités d'un vrai pilote de chasse. Arrivé depuis peu à l'escadrille SPA 124, s'est de suite distingué à la tête de ses patrouilles en remplissant, avec conscience, les missions qui lui étaient confiées. Pendant la bataille de (...), a attaqué à moins de 50 mètres du sol des colonnes ennemies, revenant avec son avion atteint. Le 31 mai 1918 a remporté sa 2ème victoire en abattant un biplace ennemi."

* Citation n° 1443 à l'ordre de la 4ème armée du Slt Marcel Alexandre Marie du 8ème régiment de chasseurs pilote à l'escadrille SPA 164, en date du 11 novembre 1918 : "Le 29 octobre 1918 a abattu en flammes un biplace ennemi et est revenu avec son appareil criblé de balles."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Marcel Alexandre Marie au 2ème régiment d'aviation de chasse, en date du 16 juin 1920 : "Dans une escadrillle de chasse depuis 1917, n'a cessé de donner l'exemple du plus grand courage et des plus hautes vertus militaires tant au cours de reconnaissances à basses altitudes qu'au cours de nombreux combats. A remporté trois victoires officielles. Quatre citations."

* Témoignage de félicitations n° 2897 accordée par le Ministre de la Guerre, en date du 2 juillet 1927 : "A manifesté beaucoup de zèle et d'application et a obtenu de brillants résultats dans les divers stages dont l'ensemble a constitué le cours des lieutenants d'instruction 1927-1928."

 

Photo du Sgt Jean Saint-Paul

Sgt Jean Edouard Louis Saint-Paul - Né le 4 septembre 1897 à Paris (75) - Fils d'Albert Saint-Paul et de Marguerite Varloud - Parents domiciliés au 24, avenue Trudaine à Paris 9ème (75), puios à Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie) - Profession avant guerre Etudiant et artiste peintre - Classe 1917 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 959 - Mobilisé au 2ème groupe d'aviation comme mécanicien, le 11 août 1916 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon, le 15 février 1917 - Brevet de pilote militaire n° 5882 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 10 avril 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Nommé Caporal, le 16 avril 1917 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau - Pilote de l'escadrille SPA 154 du 24 juin 1917 au 27 mai 1918 - Prend en chasse un biplan allemand à 5000 mètres, au nord du Castelet et le poursuit jusque dans ses lignes, le 5 septembre 1917 - Nommé Sergent, le 1er octobre 1917 - En mission à la RGA du 3 au 10 décembre 1917 - Croix de guerre et étoile de bronze et citation n° 53 à l'ordre du groupe de combat n° 11, en date du 3 avril 1918 - Envoyé à la maison de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon (surmenage) du 27 mai au 1er juillet 1918 - Envoyé à l'hôpital complémentaire n° 61 de Saint-Jean-de-Maurienne du 9 septembre au 7 octobre 1918 - Transféré sur l'hôpital civil de Chambéry du 7 au 16 octobre 1918 - Pilote de la GDE du 16 octobre au 5 novembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 561 de Venise du 5 novembre 1918 au 22 avril 1919 - Démobilisé, le 27 septembre 1919 - A effectué une période de réserve à l'ESA d'Etampes du 17 décembre 1930 au 18 janvier 1931 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique (chasse), le 11 novembre 1930 - A effectué une période de réserve au 5ème groupe d'ouvriers d'aviation (DTA d'Orly) du 2 au 16 octobre 1931 - A effectué une période de réserve supplémentaire au DTA d'Orly du 17 au 31 octobre 1932 - A effectué une période de réserve volontaire à l'école pratique d'aviation d'Avord du 4 au 9 septembre 1933 - Nommé Sergent-chef de réserve, le 1er avril 1936 - A effectué une période de réserve de 54 jours au GIRA de Villacoublay entre le 1er janvier au 31 décembre 1937 - Profession après guerre Directeur de l'office départemental de placement - Rayé du corps des sous-officiers du personnel navigant, par limite d'âge, le 9 août 1938 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le3 septembre 1939 - Affecté à la 2ème compagnie du bataillon de l'air n° 110, à la même date - Affecté à la 3ème compagnie de la même unité, le 24 septembre 1939 - Détaché pour 30 jours à la préfectrure de la Seine-et-Oise au titre de la main d'oeuvre agricole, à compter du 25 septembre 1939 - Affecté à la 1ère compagnie du bataillon de l'air n° 110, le 1er février 1940 - Classé en affectation spéciale pour une durée indéterminée - Rayé des contrôle du bataillon de l'air 110, le 5 mars 1940 - Rappelé à l'activité, le 18 juin 1940 - Démobilisé, le 19 juillet 1940 - Médaille commémorative de la Grande Guerre - Médaille Interalliée de la Victoire - Sources : Pam - CCC de l'escadrille N 154 / SPA 154 - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Dernière mise à jour : 25 mars 2020.

* Croix de guerre et étoile de bronze et citation n° 53 à l'ordre du groupe de combat n° 11, en date du 3 avril 1918 : "Très bon pilote, remarquable par sa bravoure et son habileté. Le 1er avril 1918, a coopéré brillamment à l’attaque d’un Drachen ennemi, qui a été incendié."

 

L'escadrille N 561

L'hôtel "Villa Paradiso" où était logés les officiers navigants de l'escadrille N 561 - Photo collection Marcel Robert (+)

L'escadrille N 561

 

 

Les avions

Nieuport 24 bis n° N 5158 du Slt Jean Bignon, pilote de l'escadrille N 561, stationné sur le terrain du Lido à venise à l'automne 1917 - Remarquez le superbe faune à la flûte de pan peint sur les flancs de son avion - Un dessin de son insigne personnel est présenté dans la rubrique "Insignes personnels des pilotes" - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Col Marcel Robert que je remercie pour son aide.

Nieuport 23 n° N 2903 du Slt Marcel Robert - Escadrille N 561 - Terrain du Lido en 1917 - Photo Col Marcel Robert que je remercie pour son aide.

Nieuport 23 n° N 3363 du MdL Edouard Corniglion - Son avion porte le juron vénitien qui est sa marque de reconnaissance : "Ocio ! Fiol d'un can" (Attention ! Fils de chien.") - Photo collection Paolo Varriale que je remercie pour son aide - Un grand merci à David Méchin pour la transmission de ce document.

Nieuport 27 n° N 5239 du MdL Edouard Corniglion - Cet avion porte maintenant le juron en deux parties : du coté gauche "Ocio" (attention) et du droit "Fiol d'un can" (Fils de chien) - Photo collection Paolo Varriale que je remercie pour son aide - Un grand merci à David Méchin pour la transmission de ce document.

NIeuport 23 du Sgt André Lévy, unique As de l'escadrille N 561 de Venise - Photo collection Paolo Varriale que je remercie pour son aide - Un grand merci à David Méchin pour la transmission de ce document.

Accident d'atterrissage du Nieuport 17 n° N 3678 piloté par le MdL André Boyer - Visiblement la course a été plus longue que prévue - Le pilote n'a pas été blessé - Sur la photo juste en dessous, on aperçoit parfaitement l'insigne personnel de ce pilote - Voir le profil associé dans la rubrique "Les couleurs des avions" - Photo San Diego Museum Archives que je remercie.

Le Nieuport 17 n° N 3678 du MdL André Boyer en cours de démontage après son accident d'atterrissage - Remarquez l'insigne personnel du pilote peint sur les flanc de l'appareil - Photo San Diego Museum Archives que je remercie.

Nieuport 23 n° N 2100 du Sgt Yvan Marcou - Il a été pilote de l'escadrille N 561 du Pilote de l'escadrille N 561 de Venise du 2ème trimestre 1918 à décembre 1918 - Plus tard, cet avion portera la devise "Rondinella" sur l'arête dorsale - Voir le profil couleur plus bas sur cette page - Cliquez sur la photo pour l'agrandir - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Nieuport 24 n° N 4377 de l'escadrille N 561 de Venise en 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Alignement des Nieuport de l'escadrille 561 sur le terrain de l'île du Lido pendant l'été 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Roberto Gentilli que je remercie pour son aide.

SPAD VII baptisé "Forse Che Si" - Pendant son séjour en Italie, l'escadrille N 561 a utilisé trois SPAD VII, les numéros S 1068 (Ltt Loiseau), S 2179 et S 2767 - Comme on distingue le premier chiffre, un "2", nous sommes en présence du S 2179 ou du S 2767 - Si un lecteur possède des photos de cet avion ou des autres appareils de la N 561, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Col Marcel Robert que je remercie pour son aide.

SPAD XIII n° S 20XX de l'escadrille N 561 en 1918 - L'insigne personnel de ce pilote était un écureuil - Cet avion a été photographié lors d'une visite au 22a Squadriglia équipé de Pomlio PE et stationné à Casoni (près de Bassano del Grappa) à compter du mois de mai 1918 - La N 561 a assuré un détachement permanent à Nove à compter du 25 avril 1918 - Les deux terrains étaient séparés de quelques kilomètres - Photo collection Roberto Gentilli que je remercie pour son aide.

SPAD VII n° S 1068 du Ltt Frédéric Loiseau - Cet avion a été le premier SPAD perçu par l'escadrille - Voir son profil couleur dans la rubrique les avions de l'escadrille - Photo collection Paolo Varriale que je remercie pour son aide.

Les avions

Trois Nieuport 10 de l'escadrille N 92 i (italie) de Venise en entretien et réparations au camp italien de Campalto-Mestre dans la seconde moitié de 1915 - Le Soldat de 2ème classe Jean Delpit, voilier de l'escadrille N 92 i est marqué d'une croix - Les voiliers étaient chargés de la pose et des réparations des surfaces entoilées qui recouvraient les avions - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Delpit transmise par Guy Delpit, son petit-fils, que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image poiur l'agrandir

Nieuport 10 n° N 251 de l'escadrille N 561 ayant effectué un atterrissage sur la plage et a terminé sa course les roues dans l'eau - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Col Marcel Robert que je remercie pour son aide.

Nieuport 21 n° N 1953 du MdL Edouard Corniglion-Molinier à l'atterrissage sur le terrain enneigé du Lido - Photo Col Marcel Robert que je remercie pour son aide.

Accident d'atterrissage du Nieuport 11 n° N 399 de l'escadrille N 561 de Venise probablement à l'été 1917 - Si on examine attentivement les deux photos, on peut voir que cet appareil est désarmé, probablement déclassé pour l'entrainement - Photo San Diego Museum Archives que je remercie.

Autre photo de l'accident du Nieuport 11 n° N 399 de l'escadrille N 561 de Venise probablement à l'été 1917 - Remarquez l'absence complète de marquage de fuselage, alors que les insignes personnels étaient en vigueur et d'armement, ce qui laisse présager un déclassement pour les vols d'entrainement ou de liaison rapide - Photo San Diego Museum Archives que je remercie. Photo San Diego Museum Archives que je remercie.

Accident du Sopwith 1A2 n° SOP 5246 appartenant à l'escadrille N 561 de Venise en 1917-1918 - Photo Joseph Martin transmise par Jean-Pierre Grandin que je remercie pour son aide.

Accident du Sopwith 1A2 n° SOP 5246 appartenant à l'escadrille N 561 de Venise en 1917-1918 - Photo Joseph Martin transmise par Jean-Pierre Grandin que je remercie pour son aide.

Nieuport 27 du MdL Edouard Corniglion survolant les lagunes de Venise. On distingue le mot "Ocio !" sur le fuselage sous le pilote, l'autre partie de l'insulte "Fiol d'un Can" étant inscrite sur l'autre côté de l'appareil - Photo collection Paolo Varriale que je remercie pour son aide - Un grand merci à David Méchin pour la transmission de ce document.

Sopwith 1A2 de l'escadrille 561 - L'aviateur que son ordonnance aide à se chausser serait le Lt Olphe-Galliard, observateur réalisant la plupart des missions de reconnaissance stratégiques de l'escadrille qui le conduisent jusqu'à Fiume. Son pilote habituel était le MdL Edouard Corniglion - Photo collection Paolo Varriale que je remercie pour son aide - Un grand merci à David Méchin pour la transmission de ce document.

Capotage d'un des trois Sopwith 1A2 de l'escadrille N 561 de Venise en 1918 - Malheureusement, le numéro SFA de l'avion est illisible - Photo San Diego Museum archives que je remercie.

SPAD XIII "photo" n° S 4764 du Sgt André Lévy, l'As de l'escadrille 561 de Venise abattu lors d'une attaque de Drachen, à Grasago, le 16 septembre 1918 - Le pilote a été fait prisonnier - Cet avion est équipé d'une installation photo et il est le seul modèle XIII livré à la 561 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Bildarchiv Austria (WK1/ALB080/23583) mise en ligne sur le site Europeana.

SPAD XIII "photo" n° S 4764 du Sgt André Lévy, l'As de l'escadrille 561 de Venise abattu lors d'une attaque de Drachen, à Grasago, le 16 septembre 1918 - Le pilote a été fait prisonnier - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

 

Couleurs des avions

Les décorations personnelles sont détaillées dans la partie symbolique. Les couleurs des avions sont données avec réserves car elles sont déduites de l'interprétation de photos en noir et blanc.

Nieuport 10 n° N 251 du Slt Louis Brulard - Dessin David Méchin.

Nieuport 10 n° N 388 du Slt Georges Lachmann - Dessin David Méchin.

Nieuport 17 n° N 2756 du Sgt André Levy - six victoires - Dessin David Méchin.

Nieuport 23 n° N 3678 du MdL André Boyer - Dessin David Méchin.

Nieuport 23 du Slt Jean-Jacques Darbos - n° avion non connu - Dessin David Méchin.

Nieuport 23 du Slt Xavier Garros - Son insigne personnel est une association de ses initiales - n° avion non connu - Dessin David Méchin.

Nieuport 23 n° N 2750 du Slt Jean Bignon - Dessin David Méchin.

Nieuport 24 n° N 4393 du MdL André Loyseau de Grandmaison - Dessin David Méchin.

Nieuport 23 n° N 2903 du Slt Marcel Robert - Dessin David Méchin.

Nieuport 23 n° N 3363 du MdL Edouard Corniglion - Remarquez sur le flanc gauche l'inscription "Fiol d'un Can" (fils de chien) - Dessin David Méchin.

Nieuport 23 n° N 3363 du MdL Edouard Corniglion - Remarquez sur le flanc droit l'inscription "Ocio'riol.d'un.Can ! " - Dessin David Méchin.

SPAD VII n° S 283 du Ltt Jean de Limur - Vue du coté gauche - Remarquez sur le flanc droit l'inscription " Forse che si" - Dessin David Méchin.

SPAD VII n° S 283 du Ltt Jean de Limur - Vue du coté droit - Remarquez sur le flanc droit l'inscription "Forse che No" - Dessin David Méchin

Nieuport 27 n° N 5182 - Le pilote affecté à cet avion n'a pas encore été identifié - Dessun David Méchin.

Sopwith 1A2 n° 105 de l'équipage composé du MdL Edouard Corniglion / Ltt Louis Olphe-Galliard - Dessin David Méchin.

Couleurs des avions

Les décorations personnelles sont détaillées dans la partie symbolique. Les couleurs des avions sont données avec réserves car elles sont déduites de l'interprétation de photos en noir et blanc.

Nieuport 12 bis n° N 2127 baptisé " ZOU ! " de l'escadrille N 561 en 1917 - Dessin David Méchin.

Nieuport 23 n° N 2066 du Slt Pierre de Jumilhac - Dessin David Méchin.

Nieuport 24 bis n° N 5152 du Slt Gabriel Trouvé - L'arme d'origine de ce pilote est la cavalerie - Dessin David Méchin.

Nieuport 24 bis n° non connu du Slt Gabriel Trouvé - L'arme d'origine de ce pilote est la cavalerie - Dessin David Méchin.

Nieuport 24 bis n° N 5158 du Slt Jean Bignon, pilote de l'escadrille N 561, stationné sur le terrain du Lido à Venise à l'automne 1917 - Remarquez le superbe faune à la flûte de pan peint sur les flancs de son avion - Dessin David Méchin.

Nieuport 27 n° N 5683 du Slt Xavier Garros - Dessin David Méchin.

Nieuport 23 n° N 3341 du Ltt Frédéric Loiseau - Dessin David Méchin.

Nieuport 23 n° N 2100 du Sgt Yvan Marcou - Remarquez l'inscription 'Rondinella" peinte sur l'arête dorsale - Dessin David Méchin.

SPAD VII n° S 1068 du Ltt Frédéric Loiseau - Cet avion a été le premier SPAD perçu par l'escadrille. - Voir la photo de son avion dans la rubrique photos - Dessin David Méchin.

SPAD XI n° S 6123 du Sgt Séraphin Rapello - Dessin David Méchin.

Nieuport 21 n° N 1953 du MdL Edouard Corniglion - Dessin David Méchin.

Nieuport 11 n° N 1404 de l'escadrille N 561 - Le pilote affecté à cet avion n'a pas encore été identifié - Il est équipé de huit fusées Le Prieur - Dessun David Méchin.

Nieuport 24 n° N 4663 du Sgt André Lévy - Dessin David Méchin.

SPAD XIII n° S 4764 équipé "photo" du Sgt André Levy, l'As aux six victoires homologuées - Dessin David Méchin.

 

 

 

Le terrain du Fort du Lido

^ Terrain du Fort du Lido - Les hangars français sont au fond de l'image - Voir le détail du terrain ci-dessous et sur la vue Google. Il a depuis été remplacé par l'aérodrome du Lido . L'essentiel des fortifications ainsi que les douves ont disparu - A l'arrière plan, l'ile de San André qui abrite le centre aéromaritime de Venise ainsi que les escadrilles d'hydravions italiennes - Photo collection Paolo Varriale que je remercie pour son aide - Un grand merci à David Méchin pour la transmission de ce document.

 

Plan du terrain du Lido - Venise

Plan du fort du Lido datant de l'entre-deux guerres
Collection Paolo Varriale que je remercie pour son aide.

Détail des hangars français du fort du Lido - Photo collection Paolo Varriale que je remercie pour son aide - Un grand merci à David Méchin pour la transmission de ce document.

Photos aériennes

Photo aérienne oblique du terrain d'aviation du Lido à Venise - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Marcel Robert que je remercie pour son aide.

Le terrain positionné en 2009

^ Cliquez sur l'image pour l'agrandir.
La lacune de Venise avec le positionnement du terrain de la N 561
et du centre aéromaritime - Photo Google Earth et montage Albin Denis

 

Photos prises par l'escadrille

Place San Marco (Saint-Marc) de Venise en 1917 - Photo Collection Albin Denis.

Photos de Venise prise à la verticale de la place San Marco (San Marco) montrant dans le fond de l'image la basilique Santa Maria della Salute - Collection Albin Denis.

Photos prises par l'escadrille

La place San Marco et la basilique Santa Maria della Salute photographiées par le Cne Marcel de Chalonge, commandant de l'escadrille N 561 de Venise de juillet 1915 à décembre 1918 - Photo Collection Monica Donati que je remercie pour son aide.

La place San Marco, le palais des Doges, le pont des Soupirs photographiés par le Cne Marcel de Chalonge, commandant de l'escadrille N 561 de Venise de juillet 1915 à décembre 1918 - Photo Collection Monica Donati que je remercie pour son aide.

 

Souvenirs en rapport

Carte de vœux destinée à fêter le début de l'année 1919 et qui n'a pas été utilisée car les hostilités se sont arrêtées le 11 novembre 1918 et que l'escadrille N 561 a été dissoute en décembre 1918 - Cette carte a été dessinée et peinte par Marcel Péchin qui, en 1924, a remporté le Grand Prix de Rome d'architecture - Document Joseph Martin transmise par Jean-Pierre Grandin que je remercie pour son aide.

Sol Marcel Henri Eugène Péchin - Né le 6 mai 1890 à Paris 6ème (75) - Fils de Xavier Henri Eugène Péchin (architecte) et d'Henriette Boehrer (couturière) - Domiciliés 17, rue du Moulin à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) en 1910 et 4, rue Lalande à Paris 14ème en 1914 - Elève de Théodore Lambert, architecte à Paris 6ème, à compter du 5 juin 1907 - Elève de Charles Lemaresquier à compter du 13 mai 1909 - Elève de Victor Laloux, à compter du 13 juillet 1909 - Classe 1910 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 3740 - Appelé pour effectuer son service militaire au titre du 37ème régiment d'infanterie, le 10 octobre 1911 - Réformé temporairement pour palpitations, 1ère catégorie, par la commission spéciale de réforme de Nancy, le 12 décembre 1911 - Renvoyé dans ses foyers, le 13 décembre 1911 - Cette infirmité est reconnue comme antérieure à l'incorporation - Réformé n° 2 pour lésion organique du coeur par la 4ème commission de réforme de la Seine, le 5 novembre 1912 - Profession avant guerre Architecte - Domicilié au 8, rue Froideveau à Paris 14ème (75) - Remporte une mention honorable à la section d'architecture du salon des artistes français à Paris, le 7 juillet 1914 - Maintenu sans sa position actuelle par le conseil de révision du Vaucluse, le 19 décembre 1914 - Domicilié au 12, place des Chataigniers à Avignon (Vaucluse), à compter du 19 décembre 1914 - Domicilié au 12, rue Châteaures à Marseille en 1916 - Engagé spécial, pour la durée de la guerre, au titre du dépôt du 2ème groupe d'aviation à Lyon, le 23 décembre 1916 - Affecté comme dessinateur, photographe au service de photographie aérienne aux armées - Arrivé à l'unité, le 27 décembre 1916 - Affecté à la section photographique de l'aéronautique de la 5ème armée du 26 janvier au 9 octobre 1917 - Parti à la RGAé avec affectation à la 1ère réserve aéronautique de la 10ème armée, le 5 novembre 1917 - Affecté à la section photographique rattachée à l'escadrille N 561 de Venise de novembre 1917 à décembre 1918 - Maintenu réformé n° 2 pour faiblesse de constitution et légère tachycardie par la commission de réforme de Chambéry (Savoie), le 20 septembre 1918 - Démobilisé, le 11 août 1919 - Diplômé architecte, le 12 novembre 1919 - Remporte le 2ème second Grand Prix de Rome (Italie), le 23 juillet 1921 - Remporte le Grand Prix de Rome en architecture, le 26 juillet 1924 - Il était l'élève de Victor Laloux qui a réalisé la gare d'Orsay - Pensionnaire à l'académie de France, Villa Médicis à Rome (Italie) du 1er janvier 1925 au 30 avril 1928 - Pensionnaire de la Casa Velázquez à Madrid en 1928 et 1929 - Domicilié au 4, rue Lalande à Paris 14ème (75), à compter du 22 mars 1933 - Domicilié au 6, rue de Seine à Paris, à compter du 8 avril 1940 - Architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux - Décédé en 1961 - Photo Agence Rol mise en ligne par le site Gallica da la Grande Bibliothèque de France - Sources : Pam (2 fiches) - Fiche matricule du 4ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille N 561 - JORF - Site Internet "La Grande Masse des Beaux-Arts" - Dernière mise à jour : 5 novembre 2021.

Souvenirs en rapport

Menu de l'escadrille N 392 en date du 19 juillet 1916 - Collection Mauro Antonelli transmis par François-Xavier Bernard que je remercie pour leur aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

MdL Charles Autissier - Né le 1er juin 1897 à Cerilly (Allier) - Fils de Charles Autissier et de Louise Chaumont - Profession avant guerre mécanicien - Classe 1917 - Recrutement de Monthuçon sous le n° matricule 1244 - Mobilisé au 38ème régiment d'artillerie, le 10 janvier 1916 - Affecté au 115ème régiment d'artillerie lourde - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 28 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8747 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 21 septembre 1917 - Nommé Caporal, le 29 septembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 28 novembre 1917 - Affecté à la RGA de Brescia (Italie), le 22 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 561 après le 22 décembre 1917 au 12 octobre 1918 - Décédé au cours d'un accident de vol à Venise (Italie), le 12 octobre 1918 - Repose au cimetière San Michele de Venise - Photo M. Hervé Marhic que je remercie pour son aide.

Photo de détail de la tombe du Sol Jean Julien Rabotin, mécanicien avion en 1er de l'escadrille N 392 de Venise du 22 janvier au 24 novembre 1916 - Julien Rabotin repose dans le cimetière communal de Villedieu-sur-Indre (Indre) - Photo Michel Moriamé que je remercie pour son aide - Tous mes remerciements à Mme Delphine Grandrieux pour m'avoir transmis cette photo

Sol Julien Félix Rabotin - Né le 30 décembre 1891 à Villedieu-sur-Indre (Indre) - Fils de Jules Rabotin et de Joséphine Amiot - Profession avant service militaire mécanicien - Domicilié à Bouthéon Aviation à St-Galmier (Loire) - Classe 1911 - Recrutement de Châteauroux sous le matricule n° 98 - A bénéficié d'un sursis d'incorporation pour l'année 1912 - Sursis non renouvelé pour l'année 1913 - Service militaire, comme mécanicien, au groupe aéronautique de Reims (Marne), à compter du 8 octobre 1913 - Mécanicien avion de l'escadrille MS 12 du 8 octobre 1913 au 11 mars 1915 - Affecté au 1er groupe d'aviation pour faire partie de la classe des hommes libérables au Maroc, le 20 juillet 1914 - Toujours dans l'aéronautique militaire lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Reçoit en dotation le mousqueton n° F 54.309 avec baïonnette - Mécanicien avion de l'escadrille C 4 du 11 mars au 14 septembre 1915 - Affecté au service du Sgt Gustave Gabeau, le 27 avril 1915 - Evacué sur l'hôpital 11/12 de St-Pol pour une scarlatine du 11 octobre au 7 novembre 1915 - Mécanicien avion en 1er de l'escadrille N 392 de Venise du 22 janvier au 24 novembre 1916 - Blessé à la main gauche par un tournevis alors qu'il exécutait la réparation du compte-tours du Nieuport 10 n° 251, le 23 août 1916 - Bénéficie d'une permission pour rentrer en France, à compter du 23 août 1916 - Tombe malade pendant son séjour et décéde des suites d'une grippe infectieuse à Villedieu-sur-Indre (Indre), le 24 novembre 1916 - Sources : Pam - CCC de l'escadrille MS 12 - CCC de l'escadrille C 4 - CCC de l'escadrille N 392 (future 561 de Venise) - Fiche Matricule du département de l'Indre - MpF - Dernière mise à jour : 24 août 2017.

Monuments commémoratifs
et tombes

Caveau de la famille Massé dans la 68ème division du cimetière du Père Lachaise à Paris (75) - On y trouve une plaque en hommage au MdL Jean Alain Tétart, pilote de l'escadrille N 561 de Venise, tué le 4 septembre 1917 - Sa mère s'appelait Reine Gabrielle Massé - Photo Jean-Michel Lasaygues que je remercie pour son aide.

MdL Jean Gustave Alain Tétart - Né le 27 mars 1890 à Paris 8ème (75) - Fils de Jean Joseph Maurice Tétart (attaché aux ministère des affaires étrangères) et de Reine Gabrielle Massé - Domiciliés au 27, boulevard Malherbes à Paris - Marié avec Mlle Suzanne Madeleine Julia Boulanger, le 7 juillet 1909 - Classe 1910 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 2201 - Service militaire au service automobile du 19ème escadron du Train des Equipages caserné à Paris (75), à compter du 10 octobre 1911 - Domicilié au n° 1, avenue de la Boétie à Paris 8ème (75) - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er mars 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3785 obtenu, le 25 juin 1916 - Nommé Maréchal des Logis, le 21 mai 1917 - Pilote de la GDE du 1er au XX juin 1917 - Pilote de l'escadrille N 561 de Venise du XX juin au 5 septembre 1917 - Tué au cours d'une mission à Punta-Salvore (Autriche à l'époque, Croatie de nos jours), le 5 septembre 1917 - Son avion a été touché par la DCA et s'est écrasé dans les lignes ennemies - Il a été d'abord inhumé dans l'église de Salvore, puis exhumé sur le Père Lachaise après guerre - Sources : Registre des naissances du 8ème arrondissement de Paris - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - JORF - MpF (2 fiches) - Dernière mise à jour : 2 septembre 2017.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du MdL Jean Alain Tétart, pilote à l'escadrille française de Venise, en date du 30 septembre 1917 : "Maréchal des logis, pilote d'une adresse et d'un courage remarquables. A été tué au cours d'une mission périlleuse au-dessus du golfe de Triestre."

 

Remerciements à :

- M. David Méchin pour son étude de l'escadrille 561.
- M. Paolo Varriale pour le prêt des photos de sa collection.
- M. Daniel Porret pour le prêt de la photo de l'As André Lévy.
- M. le Colonel Marcel Robert (+) pour la communication des photos de l'escadrille N 561.
- M. Mauro Antonelli pour la communication du menu de l'escadrille N 392.
- M. François Xavier Bernard pour la transmission du menu.
- M. Monica Donati pour la transmission des photos du Cne Marcel de Chalonge.
- M. Roberto Gentilli pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Hervé Marhic pour l'envoi des photos des aviateurs et marins reposant à Venise.
- M. Guy Delpit pour l'envoi des archives de Jean Delpit, son grand-père.
- M. Michel Moriamé pour sa photo de la tombe du Julien Rabotin.
- Mme Delphine Grandrieux pour la transmission de la photo prise par Michel Moriamé.
- M. Jean-Michel Lasaygues pour l'envoi de ses photos du caveau de la famille Massé-Tétart.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi des photos de sa collection.
- M.
Jean-Pierre Grandin pour l'envoi des archives de Joseph Martin, son grand-père.

Bibliographie :

- L'escadrille de Venise, entre guerre et Dolce Vita
par David Méchin dans Aérojournal n° 39 d'octobre-novembre 2004.
- I francesi alla defesa di Venezia par David Méchin dans Aerofan n° 94 de juillet-septembre 2005.
- JMO de la Xème Armée - 12ème corps d'Armée - 31ème corps d'Armée - SHD section Terre de Vincennes mis en ligne par le site "Mémoire des Hommes".
- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920
- Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- Les Insignes de l'Aéronautique militaire Française jusqu'en 1918 de Philippe Bartlett et François Blech (+) - publié par les éditions Indo Editions en 2002.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet "Anciens d'Italie" de François-Xavier Bernard - Voir le lien.

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 560 Escadrille 562

 

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