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Insignes peints sur
les fuselages

Pas d'insigne peint pour cette unité.

 

Insignes métalliques

Pas d'insigne métallique connu pour cette unité.


Unités détentrices des traditions
de l'escadrille BLC 2

Les traditions de cette unité n'ont pas été reprises depuis sa dissolution en 1915.

 

Historique

Création de l'escadrile BLC 2 :

Le 15 juin 1914, trois escadrilles sont créées pour être rattachées à différentes divisions de cavalerie. Il s'agit de donner des yeux à ces unités très mobiles. Les nouvelles escadrilles prennent la dénomination de BLC 2, BLC 4 et BLC 5 respectivement rattachées aux 2ème, 4ème et 5ème divisions de cavalerie. Ce seront les seules créées.

Le 15 juin 1914 , l'escadrille BLC 2 a été créée par le 1er groupe d'aviation de Toul. Elle est dotée initialement de quatre Blériot XI monoplaces à moteur de 60 HP. Il s'agit d'avions plus légers que d'habitude, destinés à être démontés très rapidement, chargés dans des remorques spéciales et suivrent ainsi les troupes à cheval.

La BLC 2 est placée sous le commandement du Ltt Charles Mendès, en provenance de St-Cyr. Les autres officiers pilotes sont les Ltt Jacques de Silvestre et Nicolas Faurite. Cette unité est donc rattachée à la 2ème division de cavalerie stationnée à Lunéville. La BLC 2 est alors stationnée sur le terrain de Toul, où elle a été créée.

La guerre :

Les moyens de la 2ème DC sont mises en alerte, à compter du 31 juillet à 19h30 et font mouvement dans la nuit. L'escadrille BLC 2 déménage du terrain de Toul et s'installe sur celui de Lunéville, le 2 août 1914. Dès le lendemain, un Albatros survole la ville et largue quatre bombes, heureusement sans faire de victime sur le terrain. Le 5, la 2ème DC fait mouvement avec des reconnaissances sur la Seille et Moyenvic où les premiers combats entre escadrons ont lieu. Le 7, au départ de Serres, la 2ème DC fait mouvement sur Arracourt, puis Réchicourt-la-Petite. Une reconnaissance aérienne est demandée à la BLC 2 pour vérifier la présence de l'infanterie allemande dans les alentours de Parroy et Coincourt.

Le 15 août, le Général Varin prend le commandement de la 2eme DC. Le 16, les troupes engagées dans les combats depuis le 5, sont mises au repos dans les environs de Lunéville. Le 17 août, la 2eme DC forme avec les 6ème et 10ème DC, le corps de cavalerie Conneau. Ordre est donné au corps de faire mouvement sur Moussey. Le lendemain, des reconnaissances sont envoyées sur Sarrebourg et Bénétrange puis les troupes sont engagées dans la bataille de Sarrebourg jusqu'au 21. Du 21 au 26, repli sur Rozelieures. Le 31, retrait du front avec mise en repos autour de Nancy. Le général reçoit l'ordre de mouvementer la 10ème DC, renforcée du 2ème bataillon de la 2ème DC, vers Epernay.

Le 1er septembre 1914, la 2ème DC est rattachée à la IIème armée du général de Curières de Castelnau. Le lendemain, l'escadrille BLC 2 quitte le service de la 2ème DC.

Mort du Ltt Charles Mendès :

Le lendemain, le Ltt Mendès reçoit l'ordre de faire mouvement sur Champaubert, au Sud-Est d'Epernay. Deux Blériot refusant de partir, c'est avec quatre avions que l'officier décolle. N'ayant pas de carte de la région, il se pose au camp de Châlons pensant qu'il est toujours aux mains des Français. Dès qu'il a stoppé son appareil, un cuirassier lui apprend que les Allemands sont en train d'investir la zone et qu'il doit redécoller en toute hâte. Toutefois, il n'en fera rien. Il sait que ses trois camarades suivent et qu'il doit les avertir. Le Ltt Jacques de Silvestre se pose et redécolle aussitôt sous la mitraille d'une cinquantaine de Uhlans qui arrivent sur zone. Malgré son réservoir percé comme une passoire, l'officier réussira à regagner les lignes française. Le second, le Ltt Nicolas Faurite n'a pas la même chance car son moteur refuse de repartir. Il tente un départ en bicyclette mais tombe sur un lancier ennemi qui le fait tomber de vélo. Malgré sa farouche volonté pour ne pas finir entre les mains de l'ennemi, il est finalement capturé. Le dernier avion, piloté par le MdL Vincent, peut repartir et regagner les lignes. Malheureusement, il est trop tard pour le Ltt Mendès. La cavalerie allemande est sur place, il a juste le temps de brûler son avion et défendre sa vie à coup de revolver. Devant le nombre, il est submergé et tué sur place.

Historique (suite)

La BLC 2 quitte la 2ème division de cavalerie :

Le 4 septembre, les survivants de la BLC 2 ont été rassemblés et font mouvement sur Orbais-l'Abbaye, dans le même secteur que Champaubert, au Sud-Est d'Epernay.

Les escadrilles BLC 2 et BLC 4 sont réunies :

Le 5 septembre 1914, la BLC 2 n'a plus de chef et les moyens aériens des BLC 2 et BLC 4 sont fortement diminués. Provisoirement, les deux unités de cavalerie sont réunies dans une seule escadrille à deux sections. Elle passe sous le commandement de l'aéronautique de la Vème armée. Le 12 septembre, les escadrilles s'installent sur le terrain de Château-Thierry. Après une attaque par l'artillerie lourde allemande sur le QG de la 5ème armée, les unités aériennes sont transférées sur Champfleury. Le 14 septembre, les deux sections s'installent à la sortie de Reims, à proximité de la rivière Vesle. Les pilotes réalisent un relevé très précis des positions d'artillerie allemandes sur le front de l'armée.

Le 18 septembre 1914, Reims est sous le feu des Allemands. L'EM de la 5ème armée propose que les Blériot soient affectés aux unités d'artillerie. A partir de cette date, on ne trouve plus trace de missions de ces avions dans le journal de marche de l'aéronautique de la Vème armée. Je n'ai pas retrouvé leur affectation de la mi-septembre à la fin octobre 1914.

L'escadrille de cavalerie, qui regroupait les BLC 2 et BLC 4 en deux sections, a dû être divisée à l'arrivée de nouveaux avions pour compléter les pertes survenues au combat, par panne et par les différents mouvements de retraite. Il fallait également remplacer le commandant de l'escadrille, le Ltt Mendès, tué au combat, le 3 septembre. Le Ltt de Malherbe, affecté à la BLC 4, prend le commandement de la BLC 2. Cette période transitoire n'a certainement pas duré longtemps. Je ne suis pas encore capable de donner la date de séparation des escadrilles et la prise de commandement du Ltt de Malherbe. En octobre 1914, on retrouve dans les JMO, les appellations de BLC 2 et BLC 4 qui sont à nouveau autonomes.

Le 26 octobre 1914, on retrouve les escadrilles de cavalerie rattachée au corps de Cavalerie Conneau. Elles sont déployées sur les terrains de Merville (BLC 4) et Estaires (BLC 2 et BLC 5).

Le détachement d'armée de Belgique :

Le détachement d'armée de Belgique (DAB) du Général d'Urbal est constitué dans la région comprise entre Ypres et la mer du Nord, à partir du 22 octobre 1914. En octobre, l'état-major avait décidé que les Blériot XI de cavalerie étaient appelés à disparaitre en raison de la grande difficulté à observer à bord de ces appareils. Ils sont remplacés progressivement par des versions à aile Gouin, dit à vision totale. Le premier Blériot XI BG (Blériot Gouin) a été livré le 24 octobre, les suivants tous les deux jours.

Le détachement d'armée de Belgique (DAB) possède les escadrilles suivantes à sa disposition : MS 26, VB 1, VB 2, MF 33, l'escadrille mixte 35, l'escadrille Deperdussin monocoque 36 et l'escadrille de cavalerie BLC 4. Le 22 octobre 1914, la BLC 4 s'installe sur le terrain de Roosbrugge, où était implanté le QG du DAB et reçoit à partir du début novembre 1914, quatre Blériot XI BG à vision totale.

Les BLC 2 et BLC 5 restent rattachées à l'aviation du corps de cavalerie Conneau, dont le QG est installé à Saint-Pol. Cette entité est elle-même rattachée à l'aéronautique de la VIIIème armée. Ces deux escadrilles reçoivent chacune quatre Blériot XI BG à vision totale, en provenance des 2èmes réserves d'aviation de Saint-Cyr.

Dissolution de la BLC 2 :

Ses avions étant complétement dépassés et trop spécialisés, la BLC 2 est dissoute, le 10 janvier 1915 (date à confirmer)

 

Appellations successives

Périodes de stationnements

Rattachements de l'escadrille

Carte des différents stationnements

Numéros des départements français

Commandants de l'escadrille

 

Types d'avions utilisés

Numéros des avions connus

Je recherche les données de carnets de vol de cette unité.


 

Tués en rouge / Blessés, faits prisonniers et indemnes en jaune.

 

Palmarés de l'escadrille BLC 2

Pas de citation collective pour cette unité.

 

 

Victoires de l'escadrille BLC 2

Pas de victoire aérienne


 

Ltt Charles Mendès

L'escadrille de cavalerie BLC 2, composée de 6 Blériot XI monoplaces, avait reçu à Nancy l'ordre de se rendre à Champaubert, le 3 septembre 1914. Mais les cartes de cette région manquaient. Un colonel dit au Ltt Mendès qui lui en faisait la remarque "Au camp de Châlons, vous vous débrouillerez". Cet endroit était occupé par les Allemands, l'escadrille part. Deux avions ne peuvent décoller.
 
Le Ltt Mendès arrive le premier au but. Un cuirassier le rejoint au triple galop: "Partez ! Partez en hâte ! les Uhlans sont là !"
Le pilote n'écoute que son devoir, il restera là et attendra tous ses pilotes qui le suivent. C'est le Ltt Jacques de Silvestre qui arrive en second : explication, remise en marche du moteur et l'aviateur reprend son vol.  
 
Une cinquantaine de Uhlans surgissent dans le lointain et ouvrent le feu sur l'appareil qui n'est pas à plus de 50 m d'altitude. Une multitude de balles crèvent le réservoir d'essence. Après 4 mn de vol, le Ltt Jacques de Sylvestre peut atterrir dans les lignes françaises. Il est sauf !
 
Le 3ème à se présenter est le Ltt Nicolas Faurite. Son chef cherche à faire repartir le moteur, mais en vain. L'officier quitte alors son avion qui ne veut rien savoir, enfourche une bicyclette et tente de regagner les lignes françaises.
Non loin de là, il tombe sur un Uhlan qui lui met sa lance dans les rayons de sa roue avant. Faurite tombe mais s'échappe encore en piquant une pointe.  Il est rejoint dans un petit bois où il est capturé. L'aviateur ayant demandé à faire prévenir ses parents qu'il était captif,  un pilote Allemand alla déposer dans les lignes françaises un message annonçant sa capture et surtout qu'il était sauf.
 
Le 4ème et dernier à se présenter, fut le MdL Vincent. Le Ltt Mendès, toujours fidèle au poste, réussit à relancer le moteur et le faire repartir. Il sera sauf.
 
Mendès restait seul, les Uhlans arrivaient en s'élançant en avant et allaient l'atteindre. Il ne pouvait plus décoller et leur échapper ! Il commença par mettre le feu à son avion, et se défendit avec son revolver, seul contre toute la troupe. Il fit plusieurs victimes mais succomba sous le nombre et fut tué à son tour. Les Allemands enterrèrent l'aviateur courageux à l'endroit où il était tombé avec une croix de bois plantée par eux.

Ltt Charles Mendès

Ltt Charles Joseph Louis Marie Mendès - Né le 13 août 1882 à Rennes (Ille-et-Vilaine) - Fils de Charles Louis Constant Nicolas Mendès (Professeur des lycées) et de Victoire Elise Gazin - Elève du Lycée de Rennes d'octobre 1887 à juillet 1902 - Classe 1902 - Recrutement de Rennes (Ille-et-Vilaine) sous le matricule n° 2296 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre de l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 25 octobre 1902 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 19ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1904 - Affecté au 30ème régiment de Dragons, le 8 août 1905 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1906 - Affecté au 6ème chasseurs d'Afrique, le 11 octobre 1910 - Affecté au 7ème régiment de Cuirassiers, le 9 décembre 1910 - Brevet de pilote militaire n° 242 obtenu le 14 mars 1913 - Passé à l'aéronautique militaire, le 1er août 1913 - Affecté au 1er groupe d'aviation, centre d'aviation de Toul, le 8 juin 1914 - Commandant de l'escadrille BLC 2 du 15 juin 1914 au 3 septembre 1914 - Tué au combat sur le terrain de Mourmelon-le-Grand (51), le 3 septembre 1914 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 26 février 1916 - Chevalier de la Légion d'honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 4 mai 1921 - Sources : Fiche matricule du département de l'Ille-et-Vilaine - MpF - Dernière mise à jour : 30 octobre 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Charles Mendès, commandant de l'escadrille BLC 2, en date du 26 février 1916 : "Chef d'escadrille du plus grand courage et de la plus haute valeur. Le 3 septembre 1914, ayant atterri avec son escadrille sur un champ d'aviation qu'il croyait au pouvoir de nos troupes, mais dont les avant-gardes ennemies occupaient les environs, a assuré le départ de tous les avions confiés à son commandement, et, au moment de partir le dernier, est tombé aux mains de l'ennemi. A trouvé une mort glorieuse en refusant de se rendre et en luttant seul contre un peloton de cavalerie allemande."

 

Les hommes

Ltt Marie Pierre René comte de Malherbe - Né le 27 juin 1881 à Veilleins (Loir-et-Cher) - Fils de Louis Paul Christian vicomte de Malherbe (propriétaire) et d'Henriette Marie Antoinette Zoé d'Espinay Saint-Luc (propriétaire) - Demeurant au Château de Foulletorte sur la commune de St-Georges-sur-Erve (Mayenne) - Ce château appartient toujours à la famille de Malherbe - Classe 1901 - Recrutement de Laval (Mayenne) sous le matricule n° 584 - Classé 330ème sur 352 au concours d'entrée de l'école militaire spéciale de St-Cyr de 1902 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre de l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 18 octobre 1902 - Arrivé à l'école, le 27 octobre 1902 - Elève de 1ère classe, le 3 novembre 1903 - Remis élève de 2ème classe, le 1er avril 1904 - Classé 98ème sur 437 à l'examen de sortie de St-Cyr - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 17ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1904 - Affecté au 14ème régiment de Dragons, le 8 août 1905 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1906 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 26 octobre 1910 - Brevet de pilote civil FAI n° 334 délivré par l'Aéroclub de France délivré le 23 décembre 1910 - Brevet de pilote militaire n° 2 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 7 février 1911 - Insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° B 135 - Placé en position "Hors cadre" au titre de l'aéronautique militaire, le 21 août 1911 - Affecté au 25ème bataillon d'aérostiers du 1er régiment du Génie, le 6 septembre 1911 - Affecté au 1er groupe d'aviation, centre d'aviation de Pau - A perçu, pour le compte du centre d'aviation militaire de Pau, le Blériot XI n° 228 baptisé "Béarn et Pays Basque" offert lors de la souscription du département des Basses-Pyrénées - Affecté au 2ème groupe d'aviation, centre d'aviation de Reims, le 9 juin 1914 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, le 1er janvier 1912 - Pilote de l'escadrille BL 18 stationnée sur le terrain d'Avord d'août 1913 au 15 juin 1914 - Pilote de l'escadrille BLC 4 du 15 juin 1914 au XX septembre / octobre 1914 - Commandant de l'escadrille BLC 2 du XX septembre / octobre 1914 au 10 janvier 1915 - Nommé Capitaine, le 1er novembre 1914 - Commandant de l'escadrille MS 26 / N 26 du 6 février 1915 au 7 juin 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, le 11 février 1915 - Mission à Villacoublay du 3 au 14 mars 1915 - Citation n° 2 à l'ordre de l'aviation (régiment), le 5 avril 1915 - Mission au RGA de Dugny-le-Bourget du 24 au 29 mai 1915 - Mission au RGA du Bourget, le 16 juin 1915 - Mission au RGA du Bourget du 11 au 15 août 1915 - Nommé Chef d'escadron, à titre temporaire, le 5 octobre 1916 - Convoyage avion du 15 au 21 décembre 1915 - Hospitalisation et convalescence du 13 février au 6 juin 1916 - Blessé par une rupture musculaire de la cuisse droite suite à un capotage provoqué par un essui coupé par un éclat d'obus en mars 1916 - Commandant de la Division Nieuport de l'école d'aviation militaire d'Avord du 11 juin au 5 octobre 1916 - Nommé Chef d'Escadron (Cdt), le 5 octobre 1916 - Commandant de la mission de Roumanie du 6 octobre 1916 au 29 décembre 1916 - Marié avec Mlle Yvonne Gibert à Paris, le 23 janvier 1917 - Ils ont eu un fils, Patrice né en 1918 - Replacé au grade de Capitaine et maintenu au service aéronautique, le 15 février 1917 - Affecté à l'état-major particulier du ministre de la Guerre à compter du 23 mars 1917 - Nommé Chef d'escadron à titre temporaire, le 7 octobre 1917 - Mis à la disposition du centre d'instruction du GDE, le 13 février 1918 - Nommé Chef d'escadron à titre définitif, le 25 mars 1919 - Affecté à l'instruction du GDE, le 1er mai 1919 - Nommé Commandant de la commission aéronautique militaire de contrôle en Prusse, le 10 septembre 1919 - Nommé Commandant en second du 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, le 10 novembre 1920 - En mission en Allemagne, le 12 novembre 1920 - Classé dans les cadres de l'arme de l'aéronautique, le 5 décembre 1922 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 27 décembre 1923 - Chevalier de l'ordre de Léopold de Belgique - Croix de Guerre belge - Officier de la couronne d'Italie - Officier de l'étoile de Roumanie - Commandeur de la couronne de Roumanie - Commandeur de la couronne du Siam - Distingued Service Order britannique - Médaille commémorative de la bataille de l'Yser - Nommé Lieutenant-Colonel, le 25 juin 1928 - Affecté à l'entrepot spécial d'aviation n° 1, le 8 octobre 1929 - A rejoint son affectation, le 1er janvier 1930 - Nommé président de la commission de contre-réception des avions au service technique de l'aéronautique - Proposé pour une pension d'invalidité de 20 % pour cal difforme du péroné gauche au 1/3 supérieur avec limitation à 80° de la flexion du cou du pied, reliquat de fracture double fermée des deux clavicules (chute), cal un peu gros avec gêne dans l'abduction des deux bras, reliquat de fracture fermée du 5ème métacarpien droit, lombalgie suite de chute d'avion par la commission de réforme de Versailles (Yvelines), le 19 novembre 1930 - Tué au cours d'une collision aérienne survenue à 150 mètres d'altitude, au Sud du terrain de Villacoublay, le 11 mai 1931 - Il a été provoqué par la présence d'une brume de chaleur qui rendait la visibilité difficile - L'avion, piloté par l'Adc Joseph Armand Duclos, est entré en collision avec celui du lieutenant-colonel de Malherbe, au cours d'un vol de réception d'un Wilbeau et d'un Gourdou - Les deux hommes appartenaient à la commission de contre-réception des avions du STA - Après la collision, l'avion piloté par de Malherbe a eu la queue tranchée - Il n'a pu s'extraire du cockpit de son appareil qui s'est écrasé sur le dos - L'autre pilote a vainement sauté en parachute mais d'une altitude bien trop faible de 25 m et a été tué - Photo droits réservés - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 11) de la commune de Veilleins (Loir-et-Cher) - Pam (2 fiches) - CCC de l'escadrille BL 18 - CCC de l'escadrille MS 26 / N 26 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Mayenne - Etat des services - LO - JORF - Revue L'Aérophile - Date de la dernière mise à jour : 30 janvier 2023.

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Marie Pierre René de Malherbe, commandant l'escadrille MS 26, le 11 février 1915 : "A, depuis le début de la campagne, fait preuve du plus grand courage et de la plus belle audace. A fait en particulier plusieurs atterrissages et effectué plusieurs départs sous un feu intense de l'ennemi. A rapporté fréquemment, soit à la cavalerie, soit à l'artillerie, des renseignements d'une grande valeur et d'une parfaite exactitude."

* Citation n° 2 à l'ordre de l'aviation (régiment), le 5 avril 1915 : "Ayant pris, dans des conditions difficiles, le commandement d'une escadrille Morane nouvellement créée, en afait rapidement une excellente unité qui rend de grands services pour les reconnaissances, la chasse et le bombardement grâce à l'entrain qu'il a su communiquer à tous et à la façon judicieuse dont il a su utiliser les aptitudes de chacun. Toujours sur la brèche donne le meilleur exemple à son personnel ."

* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du chef d'escadron Marie Pierre René au 3ème régiment d'aviation, en date du 27 décembre 1923 : "Chevalier du 30 décembre 1911; 26 ans de services, 5 campagnes, une blessure, une citation."

Les hommes

Ltt Jacques Xavier François Joseph de Silvestre - Né le 9 août 1879 à Paris (75) - Fils de François Ambroise de Silvestre et de Suzanne Clarisse Joséphine Delpech de St-Guilhem - Engagé au 31ème régiment de Dragons, le 1er décembre 1900 - Nommé Brigadier, le 30 juin 1901 - Nommé Maréchal des Logis, le 30 septembre 1902 - Fracture de la clavicule consécutive à une chute de cheval, le 4 juillet 1903 - Ecole d'application de cavalerie, le 1er avril 1905 - Promu sous-lieutenant au 3ème régiment de Chasseurs, le 1er avril 1906 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1908 - Brevet de pilote civil n° 599 décerné par l'Aéroclub de France, le 8 juillet 1911 - Brevet de pilote militaire n° 58 obtenu à l'école d'aviation d'Etampes, le 18 octobre 1911 - Placé hors cadre au 1er régiment de Génie, service de l'aviation, le 25 février 1912 - Commandant de la 25ème section de Belfort, le 10 octobre 1912 - Mis à la disposition de l'inspection permanente de l'aéronautique militaire, à compter du 9 novembre 1912 - Elève de l'école supérieure d'aéronautique de Paris (75), à compter du 3 novembre 1913 - Chevalier de la légion d'honneur, le 31 décembre 1913 - Pilote de l'escadrille BLC 2 du 15 juin au 3 août 1914 - Pilote de l'escadrille MF 14 du 3 août 1914 au 15 août 1915 - Citation n° 21 à l'ordre de la 7ème armée en date du 28 juin 1915 - Nommé Capitaine, le 5 mai 1915 - RGA du Bourget pour former l'escadrille N 68 du 15 août au 22 septembre 1915 - Pilote et commandant de l'escadrille N 68 du 22 septembre 1915 au 6 juin 1916 - Croix de Guerre et citation n° 2 à l'ordre du 3ème GC en date du 4 janvier 1916 - Adjoint technique du Service aéronautique de la RFD à compter du 6 juin 1916 au 1er juillet 1917 - Citation n° 110 à l'ordre du 3ème division de cavalerie, en date du 20 juin 1916 - Commandant du groupe d'escadrilles de la IIIème armée du 1er juillet 1917 au 1er janvier 1918 - Citation n° 172 à l'ordre de la 8ème armée, en date du 30 août 1917 - Commandant du groupe d'escadrilles de la 2ème armée du 1er janvier au 11 mars 1918 - Affecté à la commision de contre réception des avions complets de la STAé du 11 mars au 14 mai 1918 - Adjoint au commandant des études aux écoles de Châteauroux et de Vineuil du 14 mai 1918 au 1er mars 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 juillet 1918 - Affecté comme chef de service du matériel à l'école de tir aérien de Cazaux du 1 mars au 9 mai 1919 - Affecté à l'IGMA du 9 mai au 1er octobre 1919 - Marié avec Thérèse Lecerf, le 18 juin 1919 - Congé sans solde de un an - Admis à la retraite proportionnelle, le 26 décembre 1925 - Nommé Chef de bataillon de réserve, le 25 juin 1929 - En 1939, affec té au bataillon de l'air 136 Effectue une inspection de DAT de Tarbes, le 5 décembre 1939 - Décédé à Saint-Georges-des-Côteaux (17), le 6 septembre 1955 - Cette photo a été prise en 1917 alors qu'il était Capitaine - Photo transmise par Fabien de Silvestre que je remercie pour son aide.

Citation n° 2 à l'ordre du 3ème GC, en date du 4 janvier 1916 : "A dirigé , le 3 janvier 1916, une reconnaissance de nuit des lignes ennemies avec beaucoup de sang-froid et de courage."

Citation n° 110 à l'ordre du 3ème division de cavalerie, en date du 20 juin 1916 : "Officier énergique d'un courage à toute épreuve, a fait en plein jour avec un chasseur, une reconnaissance de 4 heures et a rapporté des renseignements utiles pour la défense du secteur."

Citation n° 172 à l'ordre de la 8ème armée, en date du 30 août 1917 : "Excellent pilote de chasse. A exécuté avec succès plusieurs reconnaissances photographiques à longue portée. Le 27 juin 1917, a livré un dur combat. Le 17 octobre, a attaqué un avion ennemi et l'a abattu.

Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 juillet 1918 : "Officier de haute valeur dans l'infanterie, puis dans l'aviation. S'est fait journellement remarquer par ses qualités de mordant, de bravoure et d'énergie. Devenu chef d'escadrille, a su communiquer à ses pilotes, son entrain et son enthousiasme. Récemment , son appareil ayant été atteint dans les commandes par un éclat d'obus, a eu l'adresse et l'énergie de le ramener ainsi dans nos lignes, où il s'est écrasé au sol. A été grièvement blessé dans sa chute (quatre citations)."

 

Les avions

Blériot XI à moteur 60 HP semblables à ceux qui équipaient de l'escadrille BLC 2 en août 1914 - Photo collection SHD du château de Vincennes.

Blériot XI à vision totale, à brevet "Gouin" pour l'aile - Carte postale d'époque.

Un Blériot XI BG de Cavalerie commence sa course avant le décollage - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Vue générale d'un Blériot XI BG de cavalerie - En novembre / décembre 1914, l'escadrille BLC 2 possédait quatre exemplaires de ce type de Blériot dans sa dotation - Photo collections du SHD du château de Vincennes.

Blériot XI BG de cavalerie - On distingue nettement l'aile décolée du fuselage, dite "à vision totale" - Sa position est destinée à dégager le champ de vision du pilote vers le bas - Sa mission d'observation en est grandement facilitée - Photo collection Michel Bénichou que je remercie pour son aide.

La division de cavalerie

Un train d'artillerie de la 2ème division de cavalerie stationnée à Lunéville en train de faire mouvement - La BLC 2 était l'escadrille de cette grande unité de cavalerie - Carte postale d'époque.

Bivouacs d'un régiment de cavalerie dans la Somme en septembre 1914 - Photo mis en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Train d'artillerie de 75 mm mle 1897 d'une division de cavalerie - Carte postale d'époque

 

Je recherche des photos
de l'escadrille BLC 2


 

 

Couleurs des avions

Blériot XI BG à vision totale équipant l'escadrille BLC 2 à partir du début décembre 1914 - Le Blériot XI BG était un appareil monoplace, comme tous les appareils de cavalerie - Dessin David Méchin.

Couleurs des avions

Blériot XI monoplace équipant l'escadrille BLC 2 lors de sa création au centre d'aviation de Toul, le 15 juin 1914 - Il avait été conçu pour une facilité d'utilisation poussée à l'extrême, avec par exemple, un démontage en moins de 20 mn pour pouvoir charger l'avion dans une remorque d'aviation - Dessin David Méchin.

 

Les terrains d'aviation

Terrain d'aviation de Lunéville en 1916 - L'escadrille BLC 2 a stationné sur ce terrain du 2 août au 4 septembre 1914 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Oppermann transmise par Georges Oppermann, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

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Les terrains d'aviation


 

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Ltt Charles Mendès, commandant de l'escadrille BLC 2, tué sur le terrain de Mourmelon-le-Grand, le 3 septembre 1914 - Carte postale d'époque.

Monuments commémoratifs
et tombes

Deux photos du caveau de la famille de Silvestre dans le cimetière de Montparnasse à Paris (75) - Le Cdt Jacques Baron de Silvestre, ancien pilote de la BLC 2 du 15 juin au 3 août 1914 et commandant de l'escadrille N 68 du 22 septembre 1915 au 6 juin 1916, y repose - Photo Alain Octavie transmise par Régis Biaux que je remercie tous les deux pour leur aide.

Plaque en hommage au Cdt Jacques Baron de Silvestre dans le caveau de la famille de Silvestre - Cette photo a été prise à travers l'ouverture de la porte et a été redressée numériquement - Photo Alain Octavie transmise par Régis Biaux que je remercie tous les deux pour leur aide.

 

Remerciements :

- M. David Méchin pour l'envoi des profils des Blériot XI de la BLC 2.
- M. Georges Oppermann pour l'envoi des photos de Georges Oppermann, son grand-père.
- M. Michel Bénichou pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Fabien de Silvestre pour l'envoi de la photo du Ltt Jacques de Silvestre.
- M.Alain Octavie pour les photos de la tombe du Cdt Jacques de Silvestre.
- M. Régis Biaux pour la communication des photos prises par Alain Octavie.

Bibliographie :

- JMO de la 2ème division de cavalerie - Archivé au SHD du Château de Vincennes.
- JMO du détachement d'armée de Belgique - Archivé au SHD du Château de Vincennes.
- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920
- Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'Aviation Maritime Française Pendant La Grande Guerre par Morareau - Feuilloy - Courtinat - Le Roy - Rossignol publié par l'ARDHAN en 1999.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Les Insignes de l'Armée de l'Air" de Jean-Jacques Leclercq - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien

 

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Escadrille 562 Escadrille BLC 4

 

 

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