Les Hommes
Photo du Slt Jules Mahieu
Slt Jules Emile Cornil Mahieu - Né le 23 avril 1884 à Ghyvelde (Nord) - Fils de Mapoléon Louis Mahieu et d'Eugènie Victorine Bouchiquet - Marié avec Mlle Marie Jeanne Brunet - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1904 - Recrutement de Dunkerque (Nord) sous le matricule n° 1037 - Engagé volontaire, pour 4 ans, au titre du 132ème régiment d'infanterie, caserné à Chatellaudren (Côtes-d'Armor), le 28 avril 1902 - Nommé Caporal, le 24 septembre 1905 - Nommé Sergent, le 12 avril 1905 - Nommé Sgt-fourrier, le 3 mars 1906 - Marié avec Mlle Marie Jeanne Brunet aux Moëres (Nord), le 17 septembre 1907 - Nommé Sergent-major, le 21 mars 1908 - Nommé Adjudant, le 3 octobre 1914 - Affecté au 332ème régiment d'infanterie, le 3 octobre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 4 novembre 1914 - A été atteint de contusions multiples du tronc et des membres à la suite d'un éboulement provoqué par l'éclatement d'un obus, sous lequel il s'est retrouvé enseveli, le 17 novembre 1914 - A souffert de la tuméfaction du genou gauche avec impotence fonctionnelle de l'articulation - Citation n° 16 à l'ordre de la 69ème division, en date du 17 novembre 1914 - Affecté à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 17 juillet 1915 - Dirigé sur l'école militaire d'aviation de Chartres, le 24 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1647 obtenu à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 23 septembre 1915 - A Chartres, jusqu'au 28 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 52 du 29 octobre 1915 au 7 octobre 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 17 avril 1916 - Citation n° 130 à l'ordre de la 58ème division, en date en juin 1916 - Affecté à la Mission française en Roumanie, le 28 septembre 1916 - Parti en Roumanie, le 8 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille F 2 de Roumanie de novembre 1916 à la fin 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 décembre 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 12 janvier 1917 - Gelures au 1er et 2ème degré des deux mains, plus prononcée aux extrémités des doigts au cours d'une reconnaissance aérienne, le 24 février 1917 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 4365 à l'ordre de l'armée, en date du 12 janvier 1917 - Médaille commémorative de Roumanie - Médaille de la Vertu militaire roumaine - Croix de guerre de 1ère classe - Mérite militaire espagnol - Nommé Capitaine le 24 septembre 1918 - Affecté à l'école de tir aérien et de bombardement de Cazaux - Classé en position "Hors cadre aéronautique", le 26 mai 1920 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation du Bourget, le 26 juillet 1920 - Affecté au magasin général d'aviation n° 4 - A participé aux épreuves de tir aux jeux olympiques de Paris de 1924 - Classé 17ème et 25ème aux épreuves de tir simple et double - Admis à la retraite, le 1er juin 1927 - Reste affecté, dans la réserve, au magasin général d'aviation n° 4 - Nommé Chef de bataillon (commandant) de réserve, le 7 janvier 1929 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'Air n° 116 - 720 heures de vol - 2 victoires aériennes - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 6 août 1939 - Domicilié au 1, rue de la Ferme à Viroflay (Seine-et-Oise) - Décédé à Villiers--sur-Morin (Seine-et-Marne), le 7 février 1962 - Sources : Registre d'état-civil de la commune de Ghyvelde (Nord) - Pam - Liste des brevets militaires - Etat des services - CCC de l'escadrille MF 52 - LO - Fiche matricule détruite en 1940 (Dunkerque) - Bulletin de décès de la mairie de Villiers-sur-Morin (Seine-et-Marne) - JORF - Dernière mise à jour : 22 septembre 2023.
* Citation n° 13à l'ordre de la 69ème division du Slt Jules Emile Cornil Mahieu, du 332ème régiment d'infanterie, en date du 5 juillet 1915 : "Commandant le grouoe chargé de débarquer sur la digue du canal et de l'explorer le 17 novembre , a déployé beaucoup d'énergie et d'intelligence en accomplissant cette difficile mission, a été contusionné par la chute d'un obus dans l'après-midi et n'a quitté son poste que sur l'ordre de son chef de bataillon."
* Citation n° 16 à l'ordre de la 69ème division du Slt Jules Emile Cornil Mahieu, du 332ème régiment d'infanterie, en date du 5 juillet 1915 : "Tireur remarquable, a mis hors de combat de sa main, pendant les 15 jours que le régiment a passé dans les tranchées de Vailly, plus de 100 ennemis. Dans la journée du 30 octonbre 1914, a contribué par son tir personnel à la retraite d'une mitrailleuse ennemie établie à moins de 50 mètres de l'ouvrage de la compagnie."
* Citation n° 130 à l'ordre de la 58ème division du Slt JUles Emile Cornil Mahieu, pilote à l'escadrille MF 52, en date du 27 mai 1916 : "Pilote à l'escadrille depuis le 20 octobre 1915. Déjà cité deux fois à l'ordre dans l'infanterie. A exécuté de nombreux réglages d'artillerie dans des conditions particulièrement périlleuses sous un feu violent de batterie contre avions. A pris part à de nombreux bombardements de jour et de nuit et notamment les 20, 21 et 22 mai 1916 où il est descendu à faible altitude pour mieux atteindre son objectif et a eu son appareil perçé par les balles et les éclats d'obus."
* Citation n° 14 à l'ordre de l'armée d'Orient du Slt Jules Emile Cornil Mahieu, pilote à l'escadrille F 2, en date du 11 décembre 1916 : "Pilote remarquable, déjà cité plusieurs fois à l'ordre de la division, tant dans l'infanterie que dans l'aéronautique. Très belles qualités d'énergie, bravoure et sang-froid. Le 19 novembre 1916, au cours d'une mission lointaine (rejoindre une capitale alliée), est attaqué dans les lignes adverses par deux appareils ennemis qu'il met successivement hors de cause."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 4365 à l'ordre de l'armée du Slt Jules Emile Cornil Mahieu, pilote à la mission militaire française en Roumanie, en date du 12 janvier 1917 : "Officier plein de bravoure et de sang-froid qui a rendu les plus brillants serviced au cours de la campagne. Le 12 décembre 1916, a demandé à exécuter un raid partoculièrement difficile et périlleux. Attaqué successivement par deux avions ennemis au cours de la mission, a réussi à abattre ses adversaires. Déjà 3 fois cité à l'ordre."
* Grade de Chevalier dans l'ordre de l'Etoile de Roumanie du Ltt Jules Emile Cornil Mahieu, pilote à l'escadrille F 2, en date du 13 avril 1917 : "S'est offert spontanément pour exécuter une mission photographique urgente, malgré un froid extrêmement rigoureux, est rentré sa mission accomplie les deux mains gelées."
Photo du Sol Emile Maréchal
Sol Emile Gustave Maréchal - Né le 16 novembre 1883 au 23, rue des Francs Bourgeois à Paris 4ème - Fils d'Etienne Auguste Maréchal (tonnelier) et d'Emilie Auménil (marchande des 4 saisons) - Domiciliés au 2 rue Geoffroy Lasnier à Paris 4ème - Classe 1903 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 2744 - Ajourné de service militaire pour faiblesse de 1904 à 1906 - Classé en "Service auxiliaire" en 1906 - Domicilié au 120, rue de Charonne à Paris en 1906 - Marié avec Mlle Laure Ernestine Joséphine Saillard à la mairie du 11ème arrondissement de Paris, le 9 juin 1906 - Domicilié au 11, rue Emile Lepen à Paris 11ème, à compter du 13 janvier 1907 - Passé dans la réserve de l'armée d'active, le 1er octobre 1907 - Domicilié au 23, rue Lepeu à Paris 11ème, à compter du 15 mai 1912 - Classé en "Service armé" sur sa demande par la 4ème commission spéciale de réforme de la Seine, le 11 août 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre du 2ème groupe d'aviation de Reims comme mécanicien, le 12 août 1914 - Affecté au Parc n° 8 jusqu'au 26 octobre 1915 - Mécanicien de l'escadrille MF 52 du 26 octobre 1915 au 7 octobre 1916 - Médaille du sauvetage, le 24 novembre 1915 - Mécanicien en 1er du Slt Mahieu - Affecté à la mission française de Roumanie, le 28 septembre 1916 - Parti en Roumanie, le 8 octobre 1916 - Mécanicien / mitrailleur de l'escadrille F 2 de Roumanie de novembre 1916 au 6 juillet 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 décembre 1916 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 février 1917 - Mécanicien de l'escadrille F 40 du 1er novembre 1917 au 7 mars 1918 - Affecté au centre aéronautique du 10ème corps d'armée - Rejoint le Cne Jean de Crezals - Marié avec Mlle Elise Eugénie Sauvage à la mairie de Rosendaël (Nord), le 11 février 1918 - Démobilisé, le 6 mars 1919 - Domicilié au 17, rue Victor Derode à compter du 10 mars 1919 - Médaille d'Honneur pour acte de courage et de dévouement, en date du 8 décembre 1924 - Croix du Combattant - Médaille de la Victoire - Domicilié au 22, rue Victor Derode à Rosendaël (Nord), à compter du 8 janvier 1930 - Marié avec Mlle Marie Paule René Dufour à la mairie de Rosendaël (Nord), le 27 septembre 1947 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 31 décembre 1961 - Domicilié au 22, rue victor Derode à Rosendael (Nord), à compter de décembre 1958 - Marié avec Mlle Marie Paule Renée Dufour à Rosendaël (Nord), le 14 septembre 1970 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 1869) de la mairie du 4ème arrondissement de Paris - Pam (2 fiches) - Fiche matricule du 4ème bureau de la Seine conservé aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille MF 52 - CCC de l'escadrille F 40 - LO - JORF - Dernière mise à jour : 22 septembre 2023.
* Citation n° 14 à l'ordre de l'armée d'Orient du Sol Emile Maréchal, mécanicien mitrailleur de l'escadrille F 2, en date du 11 décembre 1916 : "Volontaire pour accompagner, comme mitrailleur, un pilote chargé de rejoindre une capitale alliée. Le 19 novembre 1916 au cours de sa mission, est attaqué successivement dans les lignes ennemies par deux appareils adverses. Pendant le premier combat, sa mitrailleuse s'étant enrayée, abat son adversaire à coups de mousqueton. Malgré la situation difficile, désenraye sa mitrailleuse, ce qui lui permet d'abattre le deuxième avion."
Photo du Ltt Roger Lucy
Ltt Roger Joseph Lucy - Né le 8 mai 1893 à Feugarolles (Lot-et-Garonne) - Fils de Joseph Lucy et de Marie Dostes - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1913 - Recrutement de Marmande (Lot-et-Garonne) sous le matricule n° 466 - A passé le concours de l'école Polytechnique en 1914 - Entré en service au titre du 22ème régiment d'artillerie de campagne, caserné à Versailles (Yvelines), le 12 août 1914 - Déclaré admis définitivement à Polytechnique, en date du 12 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 10 avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 25 décembre 1915 - Observateur de l'escadrille C4 du 10 janvier au 1er octobre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 juin 1916 - Nommé Sous-lieutenant, le 1er juin 1916 - Affecté à la mission française de Roumanie, le 1er octobre 1916 - Parti en Roumanie, le 8 octobre 1916 - Observateur de l'escadrille F 2 de Roumanie de novembre 1916 à décembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 février 1917 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 10 avril 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er juillet 1917 - Rentré en France en mai 1918 - Brevet de pilote militaire n° 15.175 obtenu à l'école militaire d'aviation de Vineuil, le 12 août 1918 - Tué au cours d'un accident d'avion à l'école militaire d'aviation de Voves, le 28 octobre 1918 - Son corps a été évacué sur l'hôpital de Chartres (Eure-et-Loir) - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 4 - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Lot-et-Garonne - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 22 septembre 2023.
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Roger Lucy, observateur à l'escadrille C 4, en date du 8 juin 1916 : "Observateur en avion depuis quelques mois; a rendu de signalés services en exécutant de nombreux réglages de tir dans des conditions très difficiles, et des missions de commandement au cours desquelles il a recueilli les renseignements les plus précieux. A notamment, le 30 avril 1916, poursuivi à une faible altitude au-dessus des lignes ennemies, une reconnaissance, en livrant plusieurs combats à des avions ennemis."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Roger Lucy, observateur à l'escadrille F.2, en date du 15 février 1917 : "A effectué, au cours d'une même journée, dans des circonstances difficiles, plusieurs reconnaissances remarquables de précision, atterrissant à plusieurs reprises à proximité des lignes pour rendre compte au commandement des renseignements recueillis. Le 23 décembre 1916, a courageusement attaqué un avion ennemi qu'il a abattu dans ses lignes après un vif combat."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Roger Lucy, observateur à l'escadrille F 2, en date du 1er juillet 1917 : "Observateur d'une bravoure et d'une conscience remarquables, qui a déjà exécuté sur le front roumain nombre de reconnaissances à longue portée, rapportant toujours les renseignements les plus précieux et a livré plusieurs combats aériens. Le 21 juin, a accompli un raid de 600 kilomètres en en territoire ennemi par un temps défavorable et souvent à basse altitude et est rentré au bout de cinq heures quinze minutes consécutives de vol avec des renseignements très précis et des photographies très importantes."
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Les Hommes
Photo de l'Adj Pierre Alexandre
Adj Pierre Eugène François Alexandre - Né le 17 avril 1886 à Craponne-sur-Arzon (Haute-Loire) - Fils de Jean Marie Eugène Alexandre (charpentier) et de Louise Marie Malapert (ménagère) - Domiciliés au 1, montée Victor Hugo à Caluire (Rhône) en 1906 - Classe 1906 - Recrutement du bureau Nord de Lyon (Rhône) sous le matricule n° 882 - Exempté de service militaire pour Hypertrophie du coeur en 1908 - Profession avant guerre Bijoutier/Joaillier - Domicilié au 54, quai du Vernay à Caluire (Rhône) - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 14ème régiment de trains des équipages, le 24 novembre 1914 - Arrivé à l'unité, le 25 novembre 1914 - Affecté au 8ème escadron du train des équipages militaires, le 11 mars 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, 15 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1777 obtenu à l'école militaire d'aviation du Crotoy, le 15 octobre 1915 - Nommé Caporal en octobre 1915 - Pilote de l'escadrille C 4 du 21 décembre 1915 au 19 octobre 1916 - Nommé Sergent, le 22 avril 1916 - Citation n° 212 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 10 juin 1916 - Nommé Adjudant, le 1er avril 1917 - Affecté à la mission française de Roumanie, le 19 octobre 1916 - Arrivé en Roumanie, le 25 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille F 2 de Roumanie de novembre 1916 à décembre 1917 - Nommé Adjudant, le 1er avril 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en juin 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, du date du 1er juillet 1917 - Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 9 août 1917 - Rentré de Roumanie, le 1er avril 1918 - Pilote du GDE du 3 avril au 6 juin 1918 - Lâché sur avion Nieuport, le 14 avril 1918 - Tué au cours d'un accident d'avion sur le terrain d'aviation de Crossey à Prunay-le-Gillon (Eure-et-Loir), le 6 juin 1918 - Son corps a été transporté à l'hôpital mixte de Chartres - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 17) de la commune de Craponne-sur-Arzon (Haute-Loire) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du bureau nord de Lyon conservée aux archives départementales du Rhône - CCC de l'escadrille C 4 - MpF - Dernière mise à jour : 1er novembre 2023.
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Pierre Eugène François Alexandre, pilote à l'escadrille F 2, du date du 1er juillet 1917 : "Pilote de tout premier ordre, qui a plus de quatre cents heures de vol, tant sur le front français que sur le front de Roumanie. Le 21 juin, a accompli un raid de 600 kilomètres en en territoire ennemi par un temps défavorable et souvent à basse altitude et est rentré au bout de cinq heures quinze minutes consécutives de vol avec des renseignements très précis et des photographies très importantes."
* Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Pierre Alexandre, du train des équipages militaires, pilote à l'escadrille F 2, en date du 9 août 1917 : "Pilote remarquable de courage et d'audace, déjà cité deux fois à l'ordre de l'armée. Le 26 mai 1917, au cours d'une reconnaissance éloignée, a attaqué deux avions ennemis et les a mis en fuite ; est revenu avec un appareil criblé de balles. Le 8 juillet, pendant une reconnaissance photographique éloignée a été attaqué à plus de trente kilomètre en arrière des lignes par un avion de chasse très supérieur ; a soutenu une lutte violente pendant plus d'un quart d'heure et a mis son adversaire hors de combat."
Photo du Ltt Albert Brissaud
Ltt Albert Brissaud - Né le 5 août 1893 à Paris 15ème - Fils de Jules Joseph Brissaud et de Marie Félicie Adèle Huguet - Domiciliés au 295, rue Lecourbe à Paris 15ème - Classe 1913 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 957 - A bénéficié d'un sursis d'enrolement pour études - Profession avant guerre Ingénieur électricien - Sursis non renouvelé en 1914 - Mobilisé au titre du 130ème régiment d'infanterie, le 11 août 1914 - Nommé Caporal, le 12 octobre 1914 - Nommé Aspirant, le 31 décembre 1914 - Affecté au 102ème régiment d'infanterie, le 8 janvier 1915 - Nommé sous-lieutenant, à titre temporaire, le 13 mars 1915 - Passé à l'aéronautique militaire et envoyé comme élève observateur au groupe des divisions d'entrainement du Plessis-Belleville, le 2 juin 1916 - Observateur de l'escadrille F 60 du 15 juillet au 2 octobre 1916 - Citation n° 55 à l'ordre de la 120ème division d'infanterie, en date du 23 septembre 1916 - Affecté à la mission française de Roumanie à la fin septembre 1916 - Parti en Roumanie, le 1er octobre 1916 - Observateur de l'escadrille F 2 de Roumanie de novembre 1916 au décembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 août 1917 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre temporaire, le 11 août 1917 - Rentré en France, le 8 mai 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 1er juillet 1918 - Brevet de pilote militaire n° 15.433 obtenu à l'école de Châteauroux-Vineuil, le 23 août 1918 - En mission au Japon du 5 octobre 1918 au 18 janvier 1920 - Démobilisé, le 18 janvier 1920 - Affecté, dans la réserve, au 152ème régiment d'infanterie, le 22 avril 1920 - Affecté, dans la réserve, au 33ème régiment d'aviation d'observation, le 30 juin 1921 - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment d'aérostation, le 9 juillet 1924 - Directeur technique de la société Alsot-Brissaud et Cie, une entreprise de représentation, d'importation et d'exportation de marchandises au Japon et en Extrême-Orient, à compter du 1er janvier 1925 - Cette société était implantée au 11, rue de Châteaudun à Paris - Domicilié au 53, rue Dombasle à Paris 15ème, à compter du 23 juin 1925 - Affecté, dans la réserve, au centre mobilisateur d'aérostation n° 21, le 1er août 1928 - Affecté, dans la réserve, au centre mobilisateur d'aérostation n° 102, le 23 avril 1929 - Gérant, avec son frère Pierre, de l'établissement Brissaud Frères, au 56, rue Dombasle à Paris 15ème en 1935 - Affecté à la base aérienne de Toulouse, le 1er novembre 1935 - Classé dans la cadre sédentaire, le 15 janvier 1936 - Affecté au bataillon de l'air n° 117, le 1er novembre 1938 - Domicilié au 11, rue de Châteaudun à Paris 9ème - Nommé Capitaine de réserve, le 15 mars 1940 - Rayé des cadres de réserve et admis à l'honoriat de leur grade, le 24 novembre 1949 - Décédé à Saint-Trojan-les-Bains (Charente-Maritime), le 31 mars 1975 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille F 60 - Journal "Le Courrier" - "L'annuaire Industriel" de 1935 - Fichier des décès de l'INSEE - JORF - Dernière mise à jour : 2 novembre 2023.
* Citation n° 55 à l'ordre de la 120ème division d'infanterie, en date du 23 septembre 1916 : "Jeune observateur spécialisé dans les missions photographiques etleurexploitation. S'est acquitté avec succès de la tâche qui lui était confiée, volant souvent plusieurs fois par jour dans des conditions défavorables et malgré le feu de l'ennemi pour rapporter au commandement les renseignements dont la sureté et l'exactitude ont pu être heureusement exploitées."
* Citation n° 78 à l'ordre de la mission militaire de Roumanie du Ltt Albert Brissaud, observateur à l'escadrille F 2, en date du 10 août 1917 : "Officier observateur d'une rare conscience, qui s'est dépensé sans compter depuis son arrivée en Roumanie. Pendant la préparation de l'offensive, a pu, par ses reconnaissances photographiques constantes, établir un tracé exact du terrain. Le 23 juillet, photographiant à faible altitude les destructions faites par notre artillerie et étant attaqué par un avion ennemi, a réussi à le mettre en fuite et a terminé sa mission. A ainsi contribué de façon très efficace au succès de l'attaque." Cette citation est assimilée à une citation à l'ordre de l'armée.
Photo du Sgt Maurice Vincent
Sgt Maurice Eugène Edouard Vincent - Né le 12 octobre 1893 à Tracy-le-Mont (Oise) - Fils d'Octave Eugène Vincent (aubergiste) et de Marie Angèle Louise Falempin - Domiciliés à Thiescourt (Oise) - Pendant la guerre, sa mère était domicilié à Brénypar-Oulchy-le-Château (Aisne) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1913 - Recrutement de Compiègne (Oise), sous le matricule n° 75 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 25ème bataillon de sapeurs aérostiers, le 10 octobre 1911 - Passé à l'aéronautique militaire, comme mécanicien du dépôt du 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, en date du 10 octobre 1911 - Embarqué à Marseille, le 18 mars 1912 - Débarqué à Casablanca (Maroc), le 24 mars 1912 - En opérations au Maroc Occidental du 24 mars au 17 juillet 1912 - Entré au dépôt des convalescent et évacué pour paludisme sur Oran, le 17 juillet 1912 - Affecté au 1er groupê aéronautique, le 1er janvier 1913 - Affecté au 2ème groupe d'aviation, le 1er janvier 1914 - Réformé temporairement pour paludisme chronique et engorgement du foie par la commission spéciale de réforme de Reims, le 6 juillet 1914 - Domicilié à Thiescourt (Oise), à compter du 6 juillet 1914 - Rappelé à l'activité, le 6 novembre 1914 - Nommé Caporal, le 25 novembre 1914 - Affecté à l'escadrille de Serbie, le 3 mars 1915 au 8 mars 1916 - Citation à l'ordre du régiment, en date du 1er octobre 1915 - Médaille coloniale avec agrafe "Maroc" - Envoyé en école militaire de pilotage de Chartres, le 6 février 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3564 obtenu à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 28 mai 1916 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école militaire d'aviation d'Avord du 7 juin au 3 octobre 1916 - Affecté à la mission française de Roumanie, le 3 octobre 1916 - Parti pour la Roumanie, le 8 octobre 1916 - Arrivé en Roumanie, le 29 décembre 1916 - Pilote de la RGAé du 10 octobre au 28 décembre 1916 - Observateur de l'escadrille F 2 de Roumanie de 29 décembre 1916 à novembre 1917 - Nommé Sergent, le 8 février 1917 - Croix de St-Georges de 4ème classe n° 113.478 et citation émise par le Général Gabriloff, chef du 30ème corps d'armée, en date du 17/30 juin 1917 - Médaille de 1ère et 2ème classe "Courage et Fidélité" n° 11.118 et citation à l'ordre de l'armée roumaine, en date du 25 août 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 août 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 décembre 1917 - Médaille de la Vertu Militaire de 2ème classe, en date du 24 février 1918 - Rentré en France, le 11 mai 1918 - Pilote du GDE, le 20 juin au 12 juillet 1918 - Détaché comme pilote convoyeur de la RGAé du 12 juillet au 10 décembre 1918 - Affecté à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 10 décembre 1918 - Démobilisé, le 18 juillet 1919 - Affecté, dans la réserve, au er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz - Affecté au 32ème régiment d'aviation, le 15 juin 1922 - A accompli une période de réserve volontaire comme pilote au 32ème régiment d'aviation du 31 juillet au 14 août 1922 - Profession après guerre Courtier en exploitation - Marié avec Mlle Nelley Zoé Robert à la mairie du 9ème arrondissement de Paris, le 10 octobre 1925 - Profession en 1937 Agent de fabriques - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 32, le 1er juin 1928 - Affecté au 5ème groupe d'ouvriers d'aviation , le 27 juin 1930 - Classé "Sans affectation", le 1er mai 1931 - Domicilié au 25, rue de l'Alliance à Pantin (Seine-Saint-Denis), à compter du 10 novembre 1937 - Décédé à Noyon (Oise), le 5 avril 1963 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 82) de la commune de Tracy-le-Mont (Oise) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Oise - Pam - Liste des brevets militaires - JORF - Dernière mise à jour : 3 novembre 2023.
* Croix de St-Georges de 4ème classe et citation émise par le Général Gabriloff, chef du 30ème corps d'armée au Sgt Maurice Vincent, pilote de l'escadrille franco-roumaine F 4, en date du 17/30 juin 1917 : "Pilote très courageux, les 21 - 23 - 25 mai au cours de reconnaissances d'un haut intêret a livré et soutenu de durs combats dont il est sorti chaque fois victorieux. A eu deux avions rendus hors de service par le tir anti-aérien."
* Médaille de 1ère et 2ème classe "Courage et Fidélité" n° 11.118 et citation à l'ordre de l'armée roumaine du Sgt Maurice Vincent de l'armée française, en date du 25 août 1917 : "Pour le courage et le dévouement son intrépidité sur le champ de bataille pendant les journées du 11/16 juillet 1917."
* Citation à l'ordre de l'armée de la Mission Française en Roumanie (dont le Sgt Maurice Vincent faisait partie), en date du 26 août 1917 : " Sous l'éminente direction de son chef le Gal Berthelot qui a su donner à tous ses collectionneurs une impulsion vigoureuse et éclairée leur communiquer son ardente conviction et son sentiment élevé du devoir. La mission Française auprès de l'armée roumaine a brillamment réussit à remplir le rôle délicat de réorganisation qui lui avait été confié. Au cours de sévères et glorieux combats qui ont consacré l'échec de l'offensive allemande dans la région de Sereth. Le personnel de la mission militaire française a en outre donné la preuve sur le champ de bataille d'un dévouement et d'un esprit de sacrifice auquel le commandement roumain s'est plu à rendre hommage."
* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 décembre 1917 : "Pilote d'une audace et d'une barvoure incomparable qui compte plus de 200 heures de vol sur le front roumain. Les 24 et 25 juillet 1917, a assuré à une corps d'attaque le liaison d'infanterie. Est descendu sur l'ennemi à 100 mètres pour opérer à la vue les emplacements ennemis et est revenu les deux fois avec un appareil criblé de balles."
* Médaille de la Vertu Militaire de 2ème classe de Serbie est conférée au Sgt Maurice Vicnent de l'armée française, en date du 24 février 1918 : "Pour sa bravoure et son courage remarquable dont il a fait preuve en exécutant différents vols et de nombreuses missions spécailes en 1917."
* Citation n° 11.176 à l'ordre de l'armée du Sgt Maurice Eugène Edouard Vincent, au 2ème groupe d'aviation, pilote de la réserve générale aéronautique, en date du 3 novembre 1918 : "A fait preuve, au début de la campagne, dans des circonstances difficiles, de courage et d'énergie, en même temps que d'un haut sentimsnt du devoir. Très bon sous-officier, s'est distingué dans l'aviation par ses belles qualités d'audace et de bravoure, notamment en Serbie, en Albanie, et en Roumanie. Une citation."
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