Les Hommes
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Le Cne René Chambe pose avec ses camarades à Raciuni au printemps 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection David Méchin que je remercie pour son aide.
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Le Cne René Chambe inspecte un Nieuport Ni 11 de l'escadrille N 1 sur le terrain d'aviation de Racaciuni - Derrière lui, le pilote roumain Ply Vacas - - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Passot-Seguin transmise par David Méchin, que je remercie pour son aide.
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Ltt René Michel Jules Joseph Chambe - Né le 3 avril 1889 au 22 rue Jarente à Lyon 2ème (69) - Fils d'Emile Augustin François Joseph Chambe (avocat) et de Berthe Emilie Chantillin - Domiciliés 31, rue Auguste Comte à Lyon 2ème en 1909 - Classe 1909 - Recrutement du bureau central de Lyon sous le n° matricule 740 - Engagé volontaire pour trois ans au 10ème régiment de Hussards, caserné à Tarbes, le 9 octobre 1908 – Nommé Brigadier, le 25 février 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 28 septembre 1910 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 6 mai 1911 - Rengagé pour un an, à compter du 9 octobre 1911 - Rengagé pour un an, à compter du 9 octobre 1912 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 20ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1913 - Toujours au 20ème régiment de Dragons lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Campagne d'Alsace-Lorraine en août 1914 - Bataille de la Marne - Opération de l'Yser en Belgique - Citation à l'ordre du 20ème régiment de Dragons, le 12 octobre 1914 - Détaché à l'aéronautique militaire comme observateur, le 3 décembre 1914 - Observateur de l'escadrille D 6 du 15 janvier au 5 mars 1915 - Observateur de l'escadrille MS 12 du 5 mars 1915 en novembre 1915 - Chevalier de la Légion d’Honneur et citation à l'ordre de l'armée le 3 avril 1915 - Blessé au cours d’un accident aérien, au départ d’une mission avec Navarre, le 29 avril 1915 - Leur avion s’est retourné à grande vitesse au cours d'un vol à basse altitude - Chambe a été blessé à la cuisse - Nommé Lieutenant, le 5 mai 1915 - Elève pilote à partir de novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2710 obtenu le 20 février 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 5ème armée, en date du 2 juillet 1916 - Nommé capitaine à titre temporaire, le 24 décembre 1917 - Affecté à la Mission Française en Roumanie - Parti de France en bateau, le 7 août 1916 - Après avoir relié Le Havre, Southampton, Newcastle, Bergen, Tornéa, Moscou, Kiev, il arrive à Bucarest, le 25 août 1916 - Commandant de l'escadrille N 1 de Roumanie de la fin octobre 1916 au 24 juillet 1917 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 24 décembre 1916 - Blessé au combat, au cours d’un combat aérien dans les environs de Maraseti (Roumanie), par une balle au pied droit, le 24 juillet 1917 - Ne pouvant être soigné sur place, il est contraint de rentrer en France en passant par la Russie en octobre 1917 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 juillet 1917 - Citation à l'ordre du régiment, le 7 octobre 1917 - Nommé Capitaine à titre définitif, le XX mars 1918 - Médaille de l’ordre de l’étoile de Roumanie - Médaille de l’ordre de St Wladimir de Russie - Médaille de l’ordre de Stanislas de Pologne - Marié avec Mlle Suzanne Maurat-Ballage à Limoges, le 2 février 1918 - Adjoint au commandant de l'aéronautique du 10ème corps d'armée à partir du 24 avril 1918 - Commandant de l'aéronautique du 10ème corps d'armée - Croix de Guerre 14-18 - Officier d'état-major, chargé des questions d'aéronautique au 14ème corps d'armée - Affecté au 5ème régiment d’aviation d’observation, le 30 janvier 1920 - Maintenu en activité de service avec invalidité temporaire de 25 % pour reliquat de pleurésie purulente gauche, cicatrice à la région dorsale du pied droit par le centre spécial de réforme de Lyon, le 27 juin 1921 - Maintenu en activité de service avec invalidité temporaire de 25 % pour reliquat de pleurésie purulente gauche, cicatrice du pied droit par le centre spécial de réforme de Lyon, le 29 octobre 1923 - Maintenu en activité de service avec invalidité permanente de 25 % pour séquelles de pleurésie purulente gauche, cicatrice de plaie du pied droit dorsale par le centre spécial de réforme de Lyon, le 17 mars 1925 - Chef d'état-major du groupement d'aviation de bombardement - Nommé Chef de Bataillon, le 25 décembre 1929 - Affecté au 35ème régiment d’aviation, le 25 décembre 1929 - Affecté à l’état-major de la 2ème division aérienne - Sous-chef de cabinet, chargé des questions d'informations et d'expansion aérienne en 1934 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 septembre 1934 - Comme lieutenant-colonel, crée le service historique de l'armée de l'Air en 1936 - Directeur des études à l'Ecole de l'Air - Commandant de la 35ème escadre de bombardement de nuit à Lyon en 1938 - Nommé Colonel en 1938 - Citation à l'ordre de l'armée les forces aériennes et les forces terrestres anti-aériennes de la 7ème armée, en date du 9 juillet 1940 - Citation délivrée par le général Giraud, en date du 4 février 1943 - Ministre de l'information du gouvernement provisoire d'Afrique du Nord du général Giraud - Nommé Général de division aérienne par le Général Giraud, le 4 février 1943 - Chef du cabinet militaire du général Giraud, le 1er juin 1943 - Citation n° 395 à l'ordre de la brigade, en date du 8 juin 1944 - Citation n° 85 à l'ordre de la 3ème division d'infanterie algérienne, en date du 28 juillet 1944 - Médaille de la Résistance - Médaille des Evadés, en date du 16 juin 1945 - Croix de guerre 1939-1945 avec citation à l'ordre de l'escadre aérienne, en date du 12 novembre 1945 - Grand Croix de la Légion d'Honneur - Croix de Guerre 39-45 - Décédé à Baudinard-sur-Verdon (Var), le 24 novembre 1983 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 811) de la mairie du 2ème arrondissement de Lyon (Rhône) - Pam - CCC de l'escadrille C 6 - CCC de l'escadrille MS 12 - Fiche matricule du bureau central de Lyon conservée aux archives départementales du Rhône - LO - JORF - Dernière mise à jour : 6 septembre 2023.
* Citation à l'ordre du 20ème régiment de Dragons, le 12 octobre 1914 : "Le 1er octobre 1914, en reconnaissance sur St-Léger, occupé par l’ennemi, est arrivé à force d’habileté et de courage, à donner les renseignements les plus précis sur les positions des allemands. Renseignements très bien rédigés qui ont permis à l'artillerie de faire un tir efficace. Le 7 octobre 1914, envoyé en reconnaissance sur Ervillers, a approché, sous un feu violent d’infanterie, la ligne ennemie et a envoyée de nombreux renseignements qui ont été d’un précieux secours pour le commandement. A eu la bombe de son casque traversé par une balle."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt René Chambe au 20ème régiment de Dragons, observateur à l'escadrille MS 12, le 3 avril 1915 : "A donné la mesure de son audace et de son sang-froid en abattant après un combat presque à bout portant un avion ennemi qui venait de lancer des bombes sur une localité."
* Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 5ème armée du Ltt René Chambe, pilote à l'escadrille N 12, en date du 2 juillet 1916 : "Officier pilote de très grande bravoure. Exemple de l’escadrille. Volontaire pour les missions les plus lointaines et les plus périlleuses. Le 20 juin 1916, au retour d’une reconnaissance, ayant aperçu un camarade d’une escadrille voisine attaqué par quatre avions ennemis, s’est précipité à son secours, l’a dégagé et est rentré avec son appareil criblé de balles."
* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée du Cne René Michel Jules Joseph Chambe, commandant l'escadrille N 1, en date du 29 juillet 1917 : "Très bon pilote et excellent chef d'escadrille, entraînant par son exemple personnel les pilotes de son unité. Le 23 juillet 1917, a attaque seul deux appareils ennemis qu'il a mis en fuite. A été dans ce combat sérieusement blessé d'une balle dans le pied."
* Citation à l'ordre de l'armée les forces aériennes et les forces terrestres anti-aériennes de la 7ème armée, en date du 9 juillet 1940 : "Durant toute la campagne et jusqu’à la fin des hostilités, les forces aériennes et les forces terrestres anti-aériennes de la 7ème armée n’ont cessé d’apporter aux troupes de terre l’appui le plus précieux et le plus efficace. Constamment sur la brèche et sous l’impulsion d’un chef énergique, payant à toute heure de sa personne, le colonel Chambe, les équipages des Forces Aériennes, malgré leur grande infériorité numérique, se sont dépensés sans compter, tenant tête avec acharnement à leurs adversaires, tant dans l’observation, que dans la chasse et le bombardement. Au prix des plus lourdes pertes et avec une magnifique camaraderie de combat, qui ne s’est jamais démentie, même aux pires heures de la retraite, ils ont fait preuve d’un esprit de sacrifice et d’abnégation au-dessus de tout éloge. C’est en particulier, pour une grande part, grâce aux renseignements fournis sans arrêt par l’aviation, que le général commandant la 7ème armée a pu être informé à toute heure de la situation et que la plus grande partie des effectifs et du matériel de l’Armée a pu être sauvée de la captivité et de la destruction."
* Citation délivrée par le général Giraud, au général de brigade aérienne René Michel Jules Joseph Chambe, en date du 4 février 1943 : "Malgré tous les périls qu'il a dû affronter, le général Chambe est parvenu à me rejoindre et à reprendre les armes."
* Citation n° 156 émise par le général de division de Goislard de Monsabert, commandant la 3ème division d'infanterie algérienne, nomme au grade de soldat de 1ère classe au 3ème régiment de tirailleurs algériens, le général de brigade aérienne René Chambe, en date du 5 juin 1944 : "Ayant enlevé les insignes de son grade, le Général Chambe a, comme simple soldat à la 1ère compagnie du 1er Bataillon du 3ème régiment de tirailleurs algériens, participé en première ligne aux combats contre l’armée allemande qui, en juin 1944, ont ouvert aux armées françaises et alliées les portes de Rome."
* Citation n° 395 à l'ordre de la brigade, émise par le Général Duval, commandant l'infanterie divisionnaire de la 3ème division d'infanterie algérienne, le général René Chambe de l'armée de l'Air, en date du 8 juin 1944 : "Le Général Chambe, ayant enlevé les insignes de son grade, a participé comme simple soldat au 3ème et 7ème régiments de tirailleurs algériens, à tous les combats de la marche sur Rome, en particulier les 2 et 3 Juin 1944, à Valmontone, où l’ennemi a été rejeté de ses positions à la suite d’une violente bataille. Le Général Chambe a donné ainsi un bel exemple de bravoure et de désintéressement qui a hautement été apprécié à tous les échelons, aussi bien des soldats que des Chefs."
* Citation n° 85 à l'ordre de la 3ème division d'infanterie algérienne, émise par le général Duval, commandant l'infanterie divisionnairte de la 3ème DIA cite à l'ordre de la brigade le général René Chambe, en date du 28 juillet 1944 : "A participé comme 2ème classe aux opération d’une Compagnie de voltigeurs du 3 au 4 Juin 1944 entre le Colle Ferro et Valmontone, faisant ainsi preuve de courage jeune et d’une compréhension parfaite de ses devoirs de chef et de soldat. A donné à cette occasion un bel exemple d’attachement à la troupe, hautement apprécié de tous, chefs et soldats."
* Croix de guerre 1939-1945 avec citation à l'ordre de l'escadre aérienne, en date du 12 novembre 1945 : "Appartenait à l’un des deux équipages qui, le 21 septembre 1943 ont accompli une mission spéciale particulièrement importante. Partis d’Alger de nuit, sur des avions non armés, ont longé les atterrages de la Sardeigne occupée par l’ennemi. Se sont posés à la pointe du jour à Ajaccio, alors que la Corse était défendue par 40.000 Allemands, que 85.000 Italiens y avaient une attitude incertaine et que les terrains d’aviation de Bastia et de Ghisonnacia étaient occupés à plein. En ont imposé par leur attitude aux Italiens chargés de la défense du Campo-Del-Oro. Ont ainsi pu prendre contact avec les chefs de la résistance, ont galvanisé par leur présence les patriotes corses dont l’action héroïque a été l’élément majeur de la libération de l’île. Sont rentrés de jour à Alger dans les mêmes conditions, les abords aériens de la Corse étant patrouillés sans arrêt par l’aviation ennemie."
Photo du Ltt Charles Micheletti
Ltt Auguste Charles Sylvestre Micheletti - Né le 1er janvier 1890 au lieu-dit Castagno à Bastia (Haute-Corse) - Fils de Jérôme Micheletti (pharmacien décédé en 1895) et de Marie Elisabeth Marina Guasco - Ils ont eu 4 enfants ; Charles (1890), Xavier, Michel (1888) et Anne-Marie (1895) - Veuve, sa mère était domiciliée au 24, rue Falguière à Paris, en 1910 - Classe 1910 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous la matricule n° 1194 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 13ème régiment de cuirassiers, le 22 septembre 1911 - Nommé Brigadier, le 26 septembre 1912 - Détaché au 32ème régiment de Dragons jusqu'au 30 septembre 1915 - Participé aux combats de Pagny-sur-Moselle en août 1914, puis à la retraite et la bataille de la Marne - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 26 août 1914 - Lettre de félicitations émise par le Lcl Lejeune, commandant le 276ème régiment d'infanterie, le 28 août 1914 - Blessé par une balle de Schrappnell dans la tête, au niveau de l'arcade droite et des sinus maxiliaires du même côté, à Soissons, le 13 septembre 1914 - En plus, il a reçu des éclats d'obus qui lui ont brisé le 3ème métacarpien de la main droite et son cheval a été tué sous lui - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 14 septembre 1914 - Hospitalisé et convalescence du 13 septembre 1914 au 15 mai 1915 - A combattu dans les tranchées tenues à Notre-Dame de Lorette et au Cabaret Rouge de mai à septembre 1915 - Officier de liaison à la 77ème division d'infanterie pendant les attaques de Souchez, jusqu'au 37 octobre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 1er octobre 1915 - Formation d'observateur - A la RGAé jusqu'au 2 novembre 1915 - Observateur de l'escadrille N 57 du 2 novembre au 26 décembre 1915 - A participé à la bataille d'Artois - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 26 décembre 1915 - Parti à l'école militaire d'aviation d'Etampes, le 26 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2911 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 11 mars 1916 - Stage de perfectionnement - Pilote de la RGAé, jusqu'au 16 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 26 du 16 juin au 3 septembre 1916 - A effectué sa première mission à l'escadrille N 26, un vol de protection et patrouille de la région Nesles, Roye, Guiscard, aux commandes de Nieuport N 1150, le 26 juin 1916 - A volé ensuite avec le Nieuport 17 n° N 1521 - A participé à la bataille de la Somme - Pilote de l'escadrille N 38 du 3 au 30 septembre 1916 - Désigné pour la Mission Française en Roumanie commandée par le Général Berthelot - Pilote puis commandant de l'escadrille N 1 de la Mission Française en Roumanie du 8 octobre 1916 au 11 juin 1918 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 20 juin 1916 - Blessé par un traumatisme au genou droit lors d'un accident d'avion, après un combat aérien à Ouesti (Roumanie), le 8 avril 1917 - Commandeur de l'ordre de Saint-Stanislas de Russie, le 16 juillet 1917 - Chevalier avec glaives de Saint-Vladimir de Russie , le 24 juillet 1917 - Citation de la mission française de Roumanie, le 26 septembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 septembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 novembre 1917 - Chevalier de l'étoile de Roumanie, en date du 5 décembre 1917 - Deux victoires homologuées lors de son affectation à l'escadrille N 1 de Roumanie - Nommé Commandant de l'escadrille N 1 de Roumanie en décembre 1917 - Affecté à l'école militaire d'aviation de Châteauroux-Vineuil - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 28 décembre 1918 - Adjoint technique du général Graziani de l'armée du Danube, jusqu'au 15 mai 1919 - Croix de Guerre roumaine, en date du 1er août 1919 - Affecté, dans la réserve, au titre du 4ème régiment de chasseurs d'Afrique du 17 mai 1919 - En Afrique du 16 mai au 21 août 1919 - Démission de l'armée acceptée par décision présidentielle, le 21 août 1919 - Pilote des lignes aériennes Latécoère - Domicilié au domaine de Poeni Parincea, distict de Bacan (Roumanie), à compter de cette date - Marié avec Mlle Stella Girdlestone - Ils ont eu ensemble deux garçons, Michel et Gabriel - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'aviation, en date du 17 octobre 1922 - Domicilié au 48, rue de la République à Marseille, à compter de février 1923 - Domicilié au 11, place de la Bourse à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Délégué comme chef d'escale des Lignes Aériennes Latécoère - A organisé le 1er bureau de poste aérienne sur Marseille - Administrateur délégué de la Société Marseillaise de Navigation Aérienne (SMNA) - La SMNA devient la Société provençale de Construction aéronautiques (SPCA) en juin 1925 - A fait traverser la Méditerrannée à l'hydravion trimoteur SPCA type 63 "Meteore" n° 1 (F-AIFN), le 21 septembre 1926 - Il a été construit sous sa direction sans subvention de l'état - Troix exemplaires ont été construits - Maintien dans les cadres de réserve et proposé pour une pension temporaire de 20 % pour séquelles d'une blessure par balle de schrapnell à l'os malaire droit par la commission spéciale de réforme de Marseille, en date du 17 décembre 1926 - A fondé le premier salon internationnal de l'aviation à Marseille (Bouches-du-Rhône) en juin et juillet 1927 - A été commissaire général de ce salon - A obtenu des Etats-Unis l'accord pour l'exploitation des lignes aériennes transatlantiques par les Açores et les Bermudes, dont il avait fait toutes les études - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 12 août 1927 - Domicilié au 19 ter, quai Galliéni à Suresnes - Cet hôtel particulier a été détruit par le feu, le 3 mai 1930 - Maintien dans les cadres de réserve et proposé pour une pension temporaire de 45 % pour reliquat de plaie pénétrante de la région molaire droite, perte de 6 dents, surdité totale de l'oreille droite par la 3ème commission de réforme de la Seine, en date du 3 novembre 1930 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 2 - Domicilié au 1, avenue de la Belle Gabrielle à Suresnes, à compter du 5 février 1931 - Cesse de faire partie du personnel navigant, le 10 septembre 1931 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 52, le 14 janvier 1933 - Domicilié au 1, avenue de la Belle Gabrielle à Suresnes, à compter du 8 avril 1933 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 3, le 14 avril 1933 - Classé dans les cadres de réserve sédentaire - Maintien dans les cadres de réserve et proposé pour une pension temporaire de 35 % pour hyperacousie droite suite d'une blessure par balle de Schrapnell et séquelle de blessure par balle du massif facial gauche, raideur serrée métacarpien par la 3ème commission de réforme de la Seine, en date du 3 août 1936 - Rappelé à l'activité, par la mobilisation générale, au bataillon de l'air 103, le 2 septembre 1939 - Rayé des cadres, à compter du 15 octobre 1939 - Est entré dans la résistance, le 25 juin 1940 - Etait l'officier adjoint du Cdt Treff sur la base aérienne de Salon-de-Provence - A abrité jusqu'à 32 réfractaires au STO (service du travail obligatoire) dans sa propriété du château de Pratz, sur la commune de Montrem (Dordogne) - A été arrêté et emprisonné par la Gestapo, le 19 mars 1944 - A été libéré de prison - Au moment de la libération, il s'est mis à la disposition du groupe "Bir-Hakeim", composé des groupes "Marcel", "Cyrano" et Rolland" - La bataille eut lieu aux environs de St-Astier, les 18 et 19 août et Montancieux, le 20 août 1944, à 1.500 mètres de son domaine - A vendu son château à la colonie de vacances de la ville de Choisy-le-Roi en 1944 - Domicilié Villa "Bella-Vista", avenue de Tignes à Le Cannet (Alpes-Maritimes) de 1945 à 1949 - Marié avec Mlle Marcelle Marie Germaine Charlotte Houzelot à la mairie du 8ème arrondissement de Paris, le 12 janvier 1948 - Ils ont eu ensemble une fille, Claire - Domicilié au 14, rue de l'aviation française à Casablance (Maroc), à compter du 16 octobre 1948 - Domicilié au 15, rue Campagne-1ère à Paris 14ème pendant 6 ans - Jugement de divorce prononcé par le tribunal civil de la Seine, le 6 mai 1955 - Domicilié ensuite au "Clos de la Merlette", chemin du Moulin à Chambors (Oise), à partir de 1959 - Bénéficie d'une pension d'invalidité de 100 % pour surdités du 4ème degré des deux côtés, bourdonnements incessants avec retentissement sur le psychisme, vertiges, tendance à la chute, troubles de la marche, subflexion permanencte du médius droit et reliquat de plaie pénétrante de la région malaire, à compter du 24 septembre 1958 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 29 juillet 1959 - Pension d'invalidité de 100 % + 12 % pour surdité totale bilatérale avec vertiges avec chute survenant fréquemment, bourdonnement par la commission de réforme d'Amiens, en date du 9 mai 1962 - Décédé, le 22 décembre 1965 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 3) de la ville de Bastia (Haute-Corse) - Liste des brevets militaires - PAM (2 fiches) - CCC de l'escadrille N 57 - CCC de l'escadrille N 26 - Carnet d'emploi du temps de l'escadrille N 26 - LO - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - JORF - Journal "L'Oeuvre" - Journal "La dépêche algérienne" - Revue "L'Aéronautique" - Dernière mise à jour : 5 septembre 2023.
* Lettre de félicitations émise par le Lcl Lejeune, commandant le 276ème régiment d'infanterie, en date du 27 août 1914 : "J'ai l'honneur de vous faire connaitre que le maréchal des logis Charles Micheletti, faisant partie du peloton laissé à Pont-à-Mousson, a fait le 26 août, une reconnaissance qui dénote chez ce sous-officier du courage, du sang-froid et de l'intelligence. Chargé d'aller faire une reconnaissance à Pagnye-sur-Moselle, qui est l'objet journellement des incursions de petits détachements ennemis, il a laissé ses hommes et ses chevaux embusqués derrière une ferme situés à 2 km de la localité, a passé des effets civils empruntés au fermier, par dessus des effets militaires, est entré dans la ville et s'est rendu à la mairie pour y prendre tous les renseignements qui nous étaient nécessaires. Pendant qu'ils se trouvait à la mairie, plusieurs cavaliers s'y sont présentés et, fort heureusement pour lui, n'ont pas cherché à entrer dans la pièce où il s'était réfugié. Je l'ai bien un peu grondé par son audace qui,dans ce cas était un peu exagérée; mais comme il n'avait pas à apprécier la valeur des renseignements que je l'avais chargé d'aller chercher, je n'ai pu, en résumer, que le féliciter cordialement."
* Citation à l'ordre du corps d'armée du Slt Charles Micheletti, en date du 14 septembre 1914 : "Commandant un peloton du 6ème escadron, le 13 septembre, à la Montage de Paris, a été grièvement blessé et n'a consenti à se laisser panser qu'après avoir assuré le ralliement de son peloton."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Charles Micheletti, commandant l'escadrille N 1, en date du 30 septembre 1917 : "Pilote de chasse plein d'ardeur, vole depuis de nombreux mois dansla région difficile des Carpathes. A soutenu brillament de très nombeux combats mettant toujours es ennemis en fuite, bien qu'ils fussent supérieurs en vitesse en en armement. Le 21 septembre, a abattu son adversaire dans un combat qu'il a poussé jusqu'à 150 mètres au-dessus des lignes ennemies."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Charles Micheletti, commandant l'escadrille N 1, en date du 29 novembre 1917 : "Chef d'escadrille de chasse plein d'allant, qui a livré sur le front roumain de très nombreux combats et exécuté plusieurs reconnaissances lointaines. Par son courageux exemple, entraine brillamment son escadrille. Le 30 octobre 1917, a dégagé un avion de reconnaissance en abattant l'appareil ennemi qui l'attaquait."
* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du pilote aviateur Charles Micheletti, en date du 12 août 1927 : "Administrateur délégué de la Société Marseillaise de Navigation Aérienne, 18 ans de services militaires et de pratique professionnelle. Après une conduite particulièrement brillante pendant la guerre (plusieurs blessures) qui lui valut quatre citations et le Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, s'est attaché avec un zèle infatigable à répandre les idées aériennes. A organisé à Marseille, la première exposition Internationnale d'aviation. A rendu, par ses brillantes qualités d'organisateur et l'active propagande qu'il a faites, les services les plus signalés à l'aéronautique française. Chevalier de 1919."
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Photo du Ltt Louis Brullard
Ltt Louis Xavier Gonzague Brullard - Né le 8 juillet 1891 à Gondreville (Meurthe-et-Moselle) - Fils de Joseph Dominique Brullard (docteur en médecine) et de Marie Amélie Cuny - Ils ont eu douze enfants - Domiciliés au château de Gondreville - Profession avant guerre Etudiant en médecine à Lille (Nord) - Classe 1911 - Recrutement de Toul (Meurthe-et-Moselle) sous le matricule n° 18 - Entré en service dans l'aéronautique militaire, le 9 octobre 1912 - Brevet FAI n° 1366 obtenu sur avion Nieuport et délivré par l'Aéro-club de France, le 4 juillet 1913 - Brevet de pilote militaire n° 386 obtenu à l'école militaire d'aviation de XXX, le 13 octobre 1913 - Pilote de l'escadrille N 31 du 3 au 22 juillet 1915 - Affecté au camp retranché de Paris (CRP), le 22 juillet 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, le 1er août 1915 - Envoyé à Lyon-Bron, avant départ pour l'escadrille française de Venise, le 7 août 1915 - Pilote de l'escadrille N 561 de Venise du 13 août 1915 au 21 janvier 1916 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 7 au 24 février 1916 - Pilote de l'escadrille N 31 du 7 mars au 30 septembre 1916 - Détaché à la RGAé du 12 mars au 3 juin 1916 - Affecté à la Mission Française en Roumanie, le 30 septembre 1916 - Parti en Roumanie, le 8 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille N 1 de Roumanie du 25 octobre 1916 au XX décembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, le 16 septembre 1917 - Croix de Saint-Georges de Russie - Deux victoires homologuées, les 8 et 9 septembre 1917, pendant son affectation à l'escadrille N 1 de Roumanie - Fin de service et retour à la vie civile - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, le 27 décembre 1920 - Affecté, dans la réserve, au groupe de chasse du 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron, le 17 octobre 1917 - Marié avec Mlle Déa Charlotte Jeanne Victoire Fanny Antoinette Morosini à la mairie de Nice, le 3 octobre 1921 - La mariage religieux a eu lieu en l'église Saint-François-de-Paule, le lendemain - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur - Décédé , le 26 juillet 1930 - Ses obséques ont eu lieu, le 29 juillet 1930 - Louis Brullard repose dans le cimetière communal de Gondreville (Meurthe-et-Moselle) - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 19) de la ville de Gondreville (Meurthe-et-Moselle) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 31 - CCC de l'escadrille N 561 - Fiche matricule détruite en mai 1940 - JORF - Dernière mise à jour : 6 septembre 2023.
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Xavier Louis Brullard, pilote à l'escadrille N 1, en date du 16 septembre 1917 : "Pilote énergique et courageux, d'une sûreté et d'une adresse remarquables. Dans l'aviation depuis 1912, n'a pas quitté le front depuis le début de la guerre. En Roumanie, a été envoyé sur le front dès son arrivée ; pendant les offensives de juillet et août 1917, s'est montré plein d'allant et de courage, en protégeant efficacement nos avions de réglage et de photographie, et en attaquant sans cesse des adversaires supérieurs en nombre, en puissance et en armement. Au cours de nombreux combats, a réussi à abattre deux avions ennemis en deux matinées consécutives, les 8 et 9 septembre 1917."
Photo de l'Adj Pierre Alexandre
Adj Pierre Eugène François Alexandre - Né le 17 avril 1886 à Craponne-sur-Arzon (Haute-Loire) - Fils de Jean Marie Eugène Alexandre et de Louise Marie Malapert - Classe 1906 - Recrutement du bureau Nord du Rhône sous le matricule n° 882 - Exempté de service militaire pour hypertrophie du coeur en 1908 - Marié et domicilié au 47, quai du Vernay à Caluire (Rhône) - Profession avant guerre bijoutier-joaillier - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 14ème escadron de train des équipages militaires, le 15 novembre 1914 - Affecté au 8ème escadron du train des équipages militaires, le 11 mars 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1777 obtenu à l'école militaire d'aviation du Crotoy, le 15 octobre 1915 - Nommé Caporal en octobre 1915 - Pilote de la RGAé jusqu'au 21 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille C 4 du 21 décembre 1915 au 19 octobre 1916 - Brevet de pilote FAI n° 2607 délivré par l'Aéro-club de France, le 15 décembre 1915 - Citation n° 212 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 10 juin 1916 - Nommé Sergent, le 22 (juillet) 1916 - Pilote de la Mission Française de Roumanie du 25 octobre 1916 au 1er avril 1918 - Pilote de l'escadrille F 2 de Roumanie du 25 octobre 1916 au XXX - Pilote de l'escadrille C 12 de Roumanie du XXX au XXX - Nommé Adjudant, le 1er avril 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du XX juin 1917 - Une victoire homologuée, le 8 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille N 1 du XXX au XX décembre 1917 - Médaille Militaire, le XX septembre 1917 - En Roumanie jusqu'au 1er avril 1918 - Pilote du GDE du 3 avril au 6 juin 1918 - Tué au cours d'un accident d'avion sur le terrain d'aviation de Crossey à Prunay-le-Gillon (Eure-et-Loir), le 6 juin 1918 - Son corps a été évacué sur l'hôpital mixte de Chartres (Eure-et-Loir) - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 4 - Fiche matricule du bureau Nord de Lyon (Rhône) conservée aux archives départementales du Rhône - MpF - Dernière mise à jour : 6 septembre 2023.
* Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Pierre Alexandre, du train des équipages militaires, détaché à l'aviation, en date du 9 août 1917 : "Pilote remarquable de courage et d'audace, déjà cité deux fois à l'ordre de l'armée. Le 26 mai 1917, au cours d'une reconnaissance éloignée, a attaqué deux avions ennemis et les a mis en fuite ; est revenu avec un appareil criblé de balles. Le 8 juillet, pendant une reconnaissance photographique éloignée a été attaqué à plus de trente kilomètre en arrière des lignes par un avion de chasse très supérieur ; a soutenu une lutte violente pendant plus d'un quart d'heure et a mis son adversaire hors de combat."
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![](Photos5/Roumanie_Gal_Berthelot_1921.jpg)
Nota : beaucoup d'écrits officiels, y compris le Journal Officiel de la République Française (JORF), le prénomment "Henri Mathias", mais son état-civil du 7 décembre 1896, le prénomme bien "Henry Mathias".
Général Henry Mathias Berthelot - Né le 7 décembre 1861 rue Dufier à Feurs (Loire) - Fils de Claude Berthelot (gendarme, décédé en 1896) et de Françoise Coquard - Ils ont eu deux enfants Henry et Johannès - Etudes au lycée impérial de Lyon (Rhône) - Obtient son baccalauréat en 1879 - Ses parents sont domiciliés à Givors (Rhône) en 1881 - Classe 1881 - Recrutement du bureau Central de Lyon (Rhône) sous le matricule n° 451 - Réussit le concours d'entrée à l'école spéciale militaire de St-Cyr en 1881 - Classé 37ème sur 350 au concours d'entrée à St-Cyr - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre de l'école de Saint-Cyr, à compter du 25 octobre 1881 - Entré à l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 29 octobre 1881 - Elève de la 66ème promotion "Egypte" de 1881 à 1883 - Elève de 1ère classe, à compter du 1er avril 1882 - Nommé Caporal, le 26 août 1882 - Nommé Sergent-fourrier, le 3 novembre 1882 - Nommé Sergent-major, le 6 décembre 1882 - Sorti 4ème sur (350) de l'école de St-Cyr - Affecté au 1er régiment de Zouaves, caserné à Koléas du 21 septembre 1883 au 30 août 1886 - Nommé Sous-lieutenant, le 1er octobre 1883 - En Afrique du 31 octobre 1883 au 17 janvier 1885 - Affecté au corps expéditionnaire du Tonkin du 18 janvier 1885 au 30 juin 1886 - Médaille commémorative de l'expédition du Tonkin, le 10 janvier 1886 - A obtenu un témoignage de satisfaction du Gal Warnet, commandant le corps du Tonkin pour le zèle et l'intelligence qu'il a apportés dans l'établissement des travaux topographiques exécutés dans diverses régions du Tonkin, notamment aux environs de Phuly, le 21 mars 1886 - Affecté à la division d'occupation du Tonkin et de l'Annam du 1er juillet 1886 au 25 août 1887 - Affecté au 2ème bataillon de chasseurs annamites du 30 août au 25 octobre 1886 - Nommé Lieutenant, le 30 août 1886 - Chevalier de l'ordre impérial du Dragon d'Annam, en date du 4 juillet 1887 - Victime du paludisme, il est rapatrié en Métropole - Affecté au 96ème régiment d'infanterie, caserné à Gap du 26 mars 1887 au 1er novembre 1888 - Stagiaire de l'école supérieure de guerre du 1er 22 novembre 1888 au 22 novembre 1890 - Stagiaire à l'état-major de l'armée du 22 novembre 1890 au 1er novembre 1891 - Breveté d'état-major, en date du 1er novembre 1891 - Nommé Capitaine, le 1er novembre 1891 - Affecté au 99ème régiment d'infanterie du 1er novembre 1891 au 22 mars 1893 - En mission en Autriche pour améliorer son allemand du 16 décembre 1892 au 16 mars 1893 - Officier d'ordonnance du général Joseph Brugère au 132ème régiment d'infanterie caserné à Reims (Marne) du 22 mars au 4 septembre 1893 - Placé en position "Hors cadre" au service d'état-major comme officier d'ordonnance du Gal Joseph Brugère, commandant de la 12ème division d'infanterie, du 4 septembre au 29 décembre 1893 - En position "Hors cadre" au service d'état-major comme officier d'ordonnance du Gal Joseph Brugère, commandant du 8ème corps d'armée à Bourges du 29 décembre 1893 au 28 janvier 1897 - En position "Hors cadre" au service d'état-major comme officier d'ordonnance du Gal Joseph Brugère, commandant du 2ème corps d'armée à Amiens du 28 janvier au 29 décembre 1897 - Affecté au 132ème régiment d'infanterie, caserné à Reims (Marne) du 29 décembre 1897 au 26 juillet 1899 - Affecté au 115ème régiment d'infanterie du 26 juillet au 12 octobre 1899 - Mis en position "Hors cadre" au service d'état-major au titre de l'état-major du gouverneur militaire de Paris, le 12 octobre 1899 - Nommé officier d'ordonnance du général de division Brugère, vice président du conseil supérieure de la guerre, le 24 juillet 1900 - A pris part à l'organisation de l'exposition du palais des armées de terre et de mer, dans le cadre de l'exposition universelle de 1900 - Nommé Chef de bataillon, le 3 novembre 1900 - Nommé Officier d'académie, le 10 février 1901 - Accompagne, comme officier d'ordonnance, le Général Brugère, lors de la visite du Tsar Nicolas II à Reims en 1901 - En mission aux Etat-Unis du 5 mai au 15 juin 1902 - Blessé par une fracture bi-malléolaire de la jambe droite au cours d'une chute sur un tapis roulant, à Boston (USA), le 31 mai 1902 - Il représentait le Gal Brugère, président de la mission envoyée à l'inauguration du monument Rochambeau - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 11 juillet 1902 - Commandant du 20ème bataillon de chasseurs à pied caserné à Baccarat (Vosges) - Affecté au 2ème bureau de la direction de l'infanterie en décembre 1906 - Nommé Lieutenant-colonel en mars 1907 - Nommé secrétaire du comité technique d'état-major, en octobre 1907 - Nommé Colonel, le 31 octobre 1910 - Commandant du 94ème régiment d'infanterie, stationné à Bar-le-Duc de 1911 à mars 1914 - Intégre la commission de révision du services des armées - Nommé Général de brigade en décembre 1913 - Nommé sous-chef d'état-major général par Joffre, en janvier 1914 - Dirige le plan XVII de mobilisation et de concentration de l'armée française en cas de guerre - Premier aide-major général du général Joffre, chargé des opérations - Aide-Major général de l'armée au début de la guerre - Chargé des opérations - Il joue alors un rôle important lors de la victoire de la Marne - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 20 novembre 1914 - Nommé Général de division, à titre temporaire en 1914 - N'ayant pas prévu l'invasion de la France par la Belgique, il est affecté au 5ème groupe de divisiosn de réserve, le 21 novembre 1914 - En janvier 1915, il dirige une offensive à Crouy, près de Soissons - C'est un échec - Nommé Général de division, à titre définitif, en 1915 - Nommé Général de division, ayant rang et appelation de général de corps d'armée en 1915 - Commandant du 32ème corps d'armée du 3 août 1915 au 19 septembre 1916 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 2 mai 1916 - Nommé commandant de la Mission française en Roumanie, le 4 octobre 1916 - Débarqué à Iasi, le 14 octobre 1916 - A refusé le commandement de l'armée roumaine, préférant le poste de conseiller - Nommé inspecteur général de l'armée roumaine - Grade de Grand Officier de la Légion d'Honneur, en date du 6 juin 1917 - Participe à une mission aux Etats-Unis à la mi-juin 1918 - Commandant de la 5ème armée du 5 juillet au 7 octobre 1918 - Dirige l'armée lors de la contre-offensive en Champagne en juillet, août 1918 - Nommé général de division ayant rang et appelation de général d'armée - Commandant de l'armée du Danube, le 20 octobre 1918 - Entré en vainqueur dans Bucarest, le 1er décembre 1918 - Grand-Croix de l'étoile de Roumanie - 1ère classe de l'ordre de Michel Le Brave de Roumanie - Officier de l'ordre de la Couronne de Roumanie - garnd-Croix de l'ordre de Ferdinand 1er de Roumanie - Grand-Croix de l'ordre de Saint-Stanislas de Russie - Commandeur de l'ordre de Sainte-Anne de Russie - Chevalier de l'ordre impérial de Saint-Georges - Le gouvernement roumain lui attribua un domaine sur le territoire de la commune de Farcadin de Jos, dans le Sud du Pays - Cette ville de Roumanie a pris le nom de "Général Berthelot" en 1923 - Il fera souvent le voyage vers cette propriété - Gouverneur militaire de la Ville de Metz du 10 octobre 1919 au 1er janvier 1922 - Membre du Conseil supérieur de la Guerre du 20 janvier 1920 à l'année 1926 - Participe à la décision de la construction de la Ligne Maginot - Inspecteur général des 7ème et 20ème corps d'armée - Médaille Militaire, le 10 juillet 1926 - Grade de Grand-Croix de la Légion d'Honneur, en date du 11 juillet 1922 - Gouverneur militaire de la ville de Strasbourg du 5 mai 1923 au 8 décembre 1926 - Maintenu, exceptionnement en service, au-delà de la limite d'âge en 1923 - Passé dans la section de réserve de l'état-major général de l'armée, le 7 décembre 1926 - Se retire à Nervieux (Loire) où il possède une propriété - En 1930, il visite une dernière fois la Roumanie où il est accueilli en héros national - Atteint du diabète, une de ses jambes est atteinte de la gangrène, il doit se faire amputer dans la clinique parisienne située rue Violet, le 7 janvier 1931 - Il est décédé des suites de l'opération, le 28 janvier 1931 - Le général Berthelot repose dans le cimetière communal de Nervieux (Loire) - Il repose dans le même caveau que ses parents - A été fait citoyen d'honneur de la Roumanie - Membre de l'académie roumaine - Le nom du village serta débaptisé par le régiment communiste roumain - Sa propriété est laissée à l'abandon - Après la révolution roumaine de 1989, le nom de la commune "Général Berthelot" est rétabli en 2001 - Sa villa et ses dépendances sont restaurées et abritent le centre de développement durable du Pays de Hateg - Sources : Etat des services - Fiche Matricule du bureau Central de Lyon conservée aux archives départementales du Rhône - LO - Page "Henri Berthelot" de Wikipédia - Page "Mission Berthelot" de Wikipédia - Registre d'état civil (acte n° 101) de la mairie de Feurs (Loire) - JORF - Site internet Saint-Cyr.org - Journal "L'Est Républicain" - Dernière mise à jour : 5 septembre 2023.
* Grade de Grand Officier de la Légion d'Honneur du Général de division Henry Mathias Berthelot, chef de la mission française près des armées roumaines, en date du 6 juin 1917 : "Services exceptionnels rendus dans la réorganisation de l'armée roumaine."
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Cne Carl Marie François Vicomte de Vergnette de Lamotte - Né le 17 septembre 1877 à Montpellier (Hérault) - Fils de Charles Victor Constantin Jacques Antoine Vicomte de Vergnette de Lamotte (propriétaire) et de Marie Pulchérie Berthe de Ginestous - Classe 1897 - Engagé volontaire au titre de l'école militaire spéciale de St-Cyr, à compter du 25 octobre 1898 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 11ème régiment de chasseurs à cheval, le 1er octobre 1900 - Affecté à l'école de Saumur, le 1er octobre 1901 - Nommé Lieutenant et affecté au 11ème régiment de chasseurs à cheval, le 1er octobre 1902 - Citation à l'ordre de l'armée à l'occasion des manoeuvres de 1905 - Cours de Lieutenant à l'école de Saumur, le 1er octobre 1908 - Affecté au 11ème régiment de chasseurs à cheval, le 1er octobre 1909 - Détaché au sein de l'aéronautique militaire en septembre 1911 - Nommé Chef du centre aéronautique de Châteaufort, le 24 septembre 1912 - Nommé Capitaine, le 22 mai 1913 - Gravement blessé au cours d'un accident d'avion, le 19 octobre 1913 - Arrivant de Versailles aux commandes d'un monoplan, il passait à la verticale de la route nationale de Troyes, au niveau du village d'Aix. Soudain, alors qu'il était encore à 700 mètres altitude, le moteur tomba en panne - L'appareil piqua du nez et s'écrasa au milieu des champs, près de la ferme de Changey - L'avion a été retrouvé, retourné, avec le pilote coincé en dessous - Il souffrait de blessures à la tête et se plaignait de douleurs aux oreilles, aux bras et aux jambes - Le capitaine fut transporté à la ferme de Changey, où les docteurs Lamblin et Chauvenet lui apportèrent les premiers soins - Malgré ses multiples blessures, l'officier se remettra de ses blessures - Commandant de l'escadrille MS 23 du 2 août 1914 au 28 mars 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, le 24 octobre 1914 - Citation à l'ordre de l'armée, le 5 novembre 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 3 décembre 1914 - Nommé Chef du service aéronautique au Détachement d'Armées de Lorraine (DAL), le 28 mars 1915 - Nommé Chef d'escadron de cavalerie, le 26 avril 1916 - Commandant de l'aéronautique de la mission française en Roumanie - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 30 août 1917 - Nommé Lieutenant-colonel, le 23 décembre 1921 - Commandant du 32ème régiment d'aviation - Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 12 juillet 1923 - Commandant du 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique et chef du service du ravaitaillement en matériel en matérile d'aviation - Chef du service général du ravitaillement en matériel d'aviation, le 8 septembre 1924 - Nommé Colonel - Nommé Général de brigade aérienne - Commandant de la 3ème brigade d'aéronautique à Paris, le 21 décembre 1929 - Commandant de la 1ère brigade d'aéronautique - Commandant de la base aérienne du Bourget-Dugny, le 1er juillet 1932 - Commandant de la 12ème brigade aérienne à Chartres - Nommé Général de Division aérienne, le 15 mai 1933 - Grand officier de la Légion d'Honneur, le 18 décembre 1934 - Décédé, le 4 juin 1953 - François de Vergnette de Lamotte repose dans le cimetière de Vignolles (Côte d'Or) - Sources : Bulletin de naissance - LO - JORF - Dernière mise à jour : 5 novembre 2015 - Cette photo le montre Général de division aérienne et sera remplacée quand je pourrais le présenter pendant sa période de commandement de l'escadrille MS 23 - Photo transmise par Hugues de Lambilly, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide.
* Citation à l'ordre de l'armée pendant les grandes manoeuvres de 1905 : "A retiré dans la Meurthe une personne qui se noyait."
* Officier de la Légion d'Honneur du chef d'escadron Carl Marie François de Vergnette de Lamotte, en date du 30 août 1917 : "N'a cessé de faire preuve, au cours de la campagne, des plus belles qualités d'intelligence, d'énergie et de bravoure. Dirige, avec une compétence et une ardeur remarquable, l'aéronautique de l'armée roumaine, donnant en outre l'exemple en payant souvent de sa personne. A su, malgré l'imperfection du matériel, obtenir un excellent rendement des escadrilles roumaines, qui ont joué un rôle important dans les dernières opérations et ont contribué, pour une large part, au succès de l'offensive du 24 juillet (Croix de Guerre).
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Cne Fernand Régis François Bonneton - Né le 10 mai 1890 au bourg de Lachamp sur le territoire de La Coucourde (Drôme) - Fils de François Régis Bonneton (propriètaire / cultivateur) et d'Adèle Clara Lafond (ménagère) - Domiciliés à La Coucourde (Drôme) - Profession avant guerre Etudiant - Etait joueur du stade Universitaire Lorrain pour les saisons 1913-1914 - Classe 1910 - Recrutement de Montélimar (Drôme) sous le matricule n° 258 - Engagé volontaire pour 4 ans, au titre du 12ème régiment de Dragons, le 28 septembre 1908 - Arrivé à l'unité, le 1er octobre 1908 - Nommé Brigadier, le 27 avril 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 24 septembre 1911 - Rengagé pour un an, à compter du 28 septembre 1912 - Rengagé pour deux ans, à compter du 28 septembre 1913 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 23 février 1914 - Toujours au 12ème Dragons, lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Blessé par éclat d'obus à la jambe droite pendant une mission d'observation, le 29 août 1914 - Citation à l'ordre de l'armée, le 8 octobre 1914 - Nommé Maréchal des Logis chef, le 18 octobre 1914 - Citation à l'ordre du régiment, le 4 novembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, et affecté au 82ème régiment d'infanterie, le 22 mars 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 septembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 1er mars 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, le 7 avril 1916 - Victime de quatre blessures successives dans la cavalerie et dans l'infanterie - Rendu inapte par la dernière, il fait demande pour passer dans l'aviation - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 22 mai 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4489 obtenu à l'école militaire d'aviation de Juvisy, le 15 septembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, jusqu'au 1er octobre 1916 - Brevet de pilote FAI n° 4718 obtenu sur avion Caudron et délivré par l'aéro-club de France, le 3 novembre 1916 - Affecté à la Mission Française en Roumanie - Parti au 2ème groupe d'aviation à Lyon-Bron avant départ pour la Roumanie, le 19 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille F 7 de Roumanie du 1er décembre 1916 à la fin août 1917 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 22 mars 1917 - Une victoire homologuée, le 8 août 1917 - Citation à l'ordre de d'armée, le 10 août 1917 - Après cette victoire, ilm est affecté à l'escadrille de chasse N 1 de Roumanie - Pilote de l'escadrille N 1 de Roumanie à la fin août à décembre 1917 - Une victoire homologuée, le 30 octobre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 31 décembre 1917 - Pilote sur SPAD VII et XIII au GDE du 20 mai au 26 juin 1918 - Lâché sur SPAD, le 27 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 69 du 26 juin 1918 au 8 avril 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 3 août 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 novembre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 décembre 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 69 du 1er avril au 8 avril 1919 - Titulaire de 9 victoires homologuées pendant la 1ère guerre mondiale - Nommé Capitaine, le 4 avril 1919 - Commandant de l'escadrille SPA 162 (mission en Pologne) du 8 avril 1919 au 18 juin 1920 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 avril 1919 - Affecté au 124ème régiment d'infanterie, en date du 23 novembre 1919 - En Pologne du 24 octobre 1919 au 25 juin 1920 - A été blessé en Pologne (sa 5ème blessure) - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation du 25 mai au 18 juin 1920 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 18 juin 1920 - Commandant du 3ème groupe (4 escadrilles de chasse) du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz du 18 juin 1920 au 22 juin 1922 - Appartient à la "Sportive Thionvilloise" comme joueur de rugby - Marié avec Mlle Elisabeth Weiser à l'église des Islettes (Meuse), le 14 décembre 1920 - Ils ont eu une fille - La croix d'officier de la Légion d'Honneur lui a été remise devant le 1er régiment d'aviation de chasse par le Cdt Jean Houdemon, commandant du régiment, le 15 mars 1921 - Décédé des suites d'un accident d'avion, aux commandes d'un Nieuport NiD 29, au cours d'un meeting aérien à Evere, près de Bruxelles, le 22 juin 1922 - Ce jour là, en participant à une épreuve de destruction de ballonnets, son avion est parti en vrille d'une hauteur de 100 mètres et s'est écrasé au sol - Il a été évacué avec une double fracture du crâne et les deux jambes fracturées sur l'infirmerie du terrain d'aviation - Sa femme, infirmière, qui assistait à la démonstration, est intervenue avec les secours - Le NiD 29, qu'il pilotait, a été entièrement détruit - Il est décédé des suites de ses blessures pendant son transfert vers l'hôpital militaire de Bruxelles - Sa petite fille avait huit mois - A l'hôpital militaire, il été fait officier de l'ordre de Léopold de Belgique, à titre posthume - Fernand Bonneton repose dans le caveau de la famille Weiser dans le cimetière des Islettes (55) - Photo collection Jean-François Didier que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (n° 2) de la commune de Coucourde (Drôme) - Pam - LO - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 69 - CCC de l'escadrille SPA 162 - Fiche Matricule conservée aux archives départementales de la Drôme - JORF - Revue "L'Aérophile" - Site Internet "As 14-18" de David Méchin - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 6 septembre 2023.
* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 octobre 1914 : "Chef de reconnaissance à longue portée, malgré une blessure reçue dans un engagement avec une patrouille ennemie qu’il a culbutée, a continué sa mission et rapporté les renseignements demandés."
* Citation à l'ordre du régiment, en date du 4 novembre 1914 : "Est resté à l'endroit où venaient de tomber des blessés pour les soigner. N'a rejoint l'escadron que sur l'ordre formel de Ltt Lartenson, est retourné avec les hommes de l'escadron relever les blessés et leur a prodigué les soins les plus intelligents."
* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 septembre 1915 : "Vaillant officier, plein de bravoure et d’entrain. Lors de la contre-attaque de nuit du 27 septembre, commandant un corps de grenadiers, a par son initiative et sa hardiesse, contribué à reprendre à l’ennemi trois lignes de tranchées."
* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 avril 1916 : "Officier d’une bravoure éprouvée ; commandant les grenadiers du bataillon, s’est élancé crânement à la tête de ses hommes dans l’entonnoir d’une mine allemande, et a été blessé dans cette opération brusquée."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Fernand Bonneton, pilote à l'escadrille F 7 de Roumanie, en date du 10 août 1917 : "Officier d’une bravoure et d’un courage remarquables, déjà quatre fois blessé dans l'infanterie et quatre fois cité à l'ordre du régiment . Excellent pilote, toujours volontaire pour les missions dangereuses. A eu déjà plusieurs combats très durs sur le front de Roumanie. Le 8 août, a abattu dans nos lignes, un avion de chasse ennemi, de beaucoup supérieur à son appareil, sauvant ainsi un ballon allié."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Fernand Bonneton, pilote à l'escadrille N 1 de Roumanie, en date du 31 décembre 1917 : "Excellent pilote de reconnaissance, qui a accompli de nombreuses missions éloignées. Continue à montrer comme pilote de chasse la même audace et le même courage. Le 30 octobre 1917, a dégagé un avion de reconnaissance, en abattant un appareil qui l’attaquait."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 août 1918 : "Officier d'élite. Blessé deux fois dans la cavalerie, est passé sur sa demande dans l'infanterie où il a été blessé de nouveau à deux reprises. Classé inapte au service de cette arme, a demandé à entrer dans l'aviation. Il s'y est signalé tout de suite comme un pilote de chasse de premier ordre admirable d'entrain et d'énergie. A abattu récemment son troisième avion ennemi."
* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1918 : "Pilote de chasse remarquable, modèle de courage et de sang froid. Le 22 août 1918, parti seul à l’attaque d’un Drachen, l’a abordé à faible distance et incendié. Emporté par son élan, a traversé le ballon en feu, et bien que brûlé à la face, a réussi à revenir à son terrain avec un appareil désemparé et plusieurs mètres de l’enveloppe du Drachen accrochés à son avion."
* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 novembre 1918 : "Pilote de Chasse d’un courage et d’une ardeur rares. Le 15 Août 1918, a abattu un Drachen en flammes et, au retour, mitraille au ras du sol des détachements et incendie une voiture d’un convoi. Le 2 septembre a encore abattu un ballon d’observation ennemi. 5ème et 6ème victoires. 295 heures de vol sur l’ennemi."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Fernand François Bonneton au 82ème régiment d'infanterie, détaché à l'escadrille SPA 69, en date du 10 décembre 1918 : "Pilote de chasse incomparable, modèle de modestie, de bravoure et de sang froid, vivant exemple des plus belles qualités militaires. Le 22 octobre 1918 a incendié un Drachen. Quatre blessures. Neuf avions ennemis abattus. Trois cent vingt heures de vol."
* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 avril 1919 : "Pilote de chasse d’une valeur remarquable et d’un courage rare. Le 1er août 1918, a attaqué à faible attitude un Drachen et l’a abattu en flammes. Le 2 septembre, parti à l’attaque d’un Drachen, est attaqué par quatre avions ennemis et, bien qu’ayanteu son avion sérieusement atteint, a réussi à abattre un des ses adversaires. Septième et huitième victoires, trois cent cinquante heures de vol, Quatre blessures. Dix citations."
* Officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 : "Magnifique soldat, deux fois blessé, deux fois cité dans la Cavalerie. Deux fois blessé, deux fois cité dans l’infanterie. Inapte à cette arme et passé dans l’Aviation, y a reçu une nouvelle blessure, 7 citations et abattu 9 appareils ennemis."
Photo de l'Adj Max Bruyère
Adj Max Léon Emile Martin Bruyère - Né le 18 mai 1891 à Angers (Maine-et-Loire) - Fils de Saint Martin Bruyère et de Marie Véronique Tournier - Domiciliés au 27, rue des Ecoles à Chatou (Seine-et-Oise) en 1911 - Classe 1911 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 5744 - Profession avant guerre Publiciste - Engagé volontaire, pour la durée de la Guerre, au titre du 1er groupe d'aérostation, le 22 août 1914 - Au centre d'aviation de St-Cyr - Envoyé à l'école militaire de pilotage de Pau comme élève-pilote, le 13 novembre 1914 - Brevet FAI n° 1749 obtenu sur avion Blériot à Pau et délivré par l'Aéro-club de France, le 6 janvier 1915 - Envoyé à l'école militaire d'avord, le 21 janvier 1915 - Brevet de pilote militaire n° 721 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Avord, le 16 mars 1915 - Pilote de la RGAé du 2 avril au 13 mai 1915 - Nommé Caporal, le 3 mai 1915 - Pilote de l'escadrille N 49 du 13 mai 1915 au 27 mai 1916 - Convoyage d'un avion depuis la RGAé du Bourget-Dugny du 30 juin au 20 juillet 1915 - Nommé Sergent, le 15 juillet 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 septembre 1915 - Convoyage d'un avion depuis la RGAé du Bourget-Dugny du 7 au 16 novembre 1915 - Nommé Adjudant, le 11 avril 1916 - Envoyé à la maison de convalescence de Viry-Châtillon (qui soignait les dépressions nerveuses et les commissions post-traumatiques) du 27 mai au 17 août 1916 - Pilote de la RGAé pour préparation mission en Roumanie du 17 août au 30 septembre 1916 - Affecté à la Mission Française en Roumanie, le 30 septembre 1916 - Parti pour la Roumanie, le 8 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille N 1 de Roumanie du 25 octobre 1916 au XX décembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 août 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 11 novembre 1917 - Une victoires homologuée, le 21 août 1917, pendant son affectation à l'escadrille N 1 de Roumanie - Affecté à la mission française en Ukraine, le 5 janvier 1918 - Rentré en France, le 15 avril 1918 - Rejoint le GDE, le 25 mai 1918 - Affecté ou stage au CIACB de Perthes, le 9 juin au 25 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille N 49 du 25 juillet au 12 novembre 1918 - Affecté à l'escadrille 583 de la mission française en Sibérie, le 12 novembre 1918 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 11 novembre 1919 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 8 mars 1920 - Rentré en France, le 25 mars 1920 - Placé en position de congé sans solde pendant deux ans, sur sa demande, le 25 mars 1920 - Affecté, pendant son congé sans solde, au 4ème régiment d'aviation du Bourget-Dugny, à compter du 25 mars 1920 - Affecté, pendant son congé sans solde, au 36ème régiment d'aviation de Pau, à compter du 10 septembre 1920 - Réintégré dans les cadres, le 7 octobre 1920 et affecté au 2ème groupe du 36ème régiment d'aviation d'observation d'Algérie - Affecté au 2ème groupe d'aviation d'Afrique, le 1er janvier 1923 - Assume les fonctions de trésorier du 2ème groupe d'aviation d'Afrique, le 23 avril 1923 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 29 décembre 1923 - Pilote en escadrille, à compter du 1er juin 1923 - Hospitalisé et convalescence du 25 juillet 1924 au XXX - Affecté, pour convenances personnelles, au 31ème régiment d'aviation militaire de Tours, le 21 février 1925 - Marié avec Mlle Louise Marie Janvier à Paris, le 18 mai 1925 - N'a pas rejoint, le 31ème régiment d'aviation - Affecté, pour convenances personnelles, à la 3ème compagnie du 1er groupe d'ouvriers d'aviation, le 23 mai 1925 - A obtenu un congé sans solde d'un an, pour être mis à disposition du consul de France à Shanghaï en qualité de chef adjoint de la garde municipale chargée de la défense de notre concession, à compter du 6 octobre 1926 - Placé en position "Hors cadre" en mission pour le service, le 9 octobre 1927 - Nommé Capitaine, le 25 septembre 1928 - Fin de mission à Shanghaï, cesse d'être mis en position "Hors Cadre" et affecté au 34ème régiment d'aviation mixte du Bourget-Dugny, le 1er juillet 1931 - Affecté à l'inspection du matériel d'installations de l'aéronautique - Détaché au Ministère de la Défense Nationale, le 16 avril 1932 - Affecté à l'entrepôt spécial d'aviation n° 2, le 27 avril 1934 - Affecté à la base aérienne n° 104, le 12 mars 1935 - Rattaché au bataillon de l'air n° 117, le 12 mai 1937 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 23 décembre 1937 - Nommé Commandant du cadre navigant, le 15 mai 1939 - Affecté à l'escadre d'observation 551 à Orly, le 27 juin 1939 - Radiation des cadres de reserve, pour avoir atteint la limite d'âge, le 17 mai 1948 - Décédé à Cannes (Alpes-Maritimes), le 24 novembre 1985 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 254) de la mairie du 2ème arrondissement de la ville d'Angers (Maine-et-Loire) - Pam (3 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 49 - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Yvelines - JORF - Fichier des décès de l'INSEE - Dernière mise à jour : 6 septembre 2023.
* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Max Léon Emile Bruyère, pilote à l'escadrille N 49, en date du 23 septembre 1915 : "Engagé volontaire pour la durée de la guerre, a engagé de nombreux combats aériens au cours desquels il a toujours contraint son adversaire à la retraite. Le 27 juin, en particulier, après trente-cinq minutes d'une lutte opiniâtre, a obligé un avion ennemi à descendre précipitamment, après en avoir mis hors de combat le passager."
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Max Léon Emile Bruyère, pilote à l'escadrille N 10 de Roumanie, en date du 20 août 1917 : "pilote d'une bravoure et d'une conscience à toute épreuve qui a fait plus de cent heures de vol dans les Carpathes et a livré de nombreux combats aériens. S'est distingué encore plus au cours de la dernière offensive où, par ses vols incessants et ses attaques répétées, il a pu permettre à nos avions de réglage de remplir leur mission et empêcher les avions ennemis de survoler nos lignes."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Max Léon Emile Martin Bruyère, pilote au 25ème groupe d'aviation d'Afrique, en date du 29 décembre 1923 : "8 ans de services, 8 campagnes. Titres exceptionnels : beaux services de guerre. A été cité."
* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du Cne Max Léon Emile Martin Bruyère de l'état-major de l'armée de l'Air, en date du 23 décembre 1937 : "22 ans de services, 14 campagnes, 9 ans de bonifications pour services aériens, A été blessé et cité. Chevalier de la Légion d'Honneur du 29 décembre 1923."
Photo du Sgt Donatien Lamprou
Sgt Donatien Alexandre Lamprou - Né le 28 avril 1890 au lieu dit "Les Champs" à Echiré (Deux-Sévres) - Fils de Donatien Herblain Lamprou (jardinier) et de Marie Louise Victorine Gaborit (domestique) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1910 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 451 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 109ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1911 - Nommé Caporal, le 11 avril 1912 - Nommé Sergent, le 25 septembre 1912 - Affecté au 172ème régiment d'infanterie, le 15 avril 1913 - Nommé Sergent au 172ème régiment d'infanterie, le 15 avril 1913 - Passé dans la réserve de l'armée d'active, le 8 novembre 1913 - Profession avant guerre Employé de commerce - Domicilié au 48, rue Fabert à Paris 7ème - Domicilié au 6, passage Poncelet à Paris 17ème , le 19 juillet 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre du 24ème régiment d'infanterie, le 3 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien, le 17 mai 1915 - Passé élève pilote, le 29 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1849 obtenu à l'école militaire de pilotage d'Etampes, le 23 octobre 1915 - Dirigé sur le 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, pour renforcer l'escadrille d'Oirent MF 88, le 1er novembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 88 d'Orient / F 388 d'Orient (future escadrille 504) du 1er décembre 1915 au 17 novembre 1916 - Citation à l'ordre du régiment ou de l'aéronautique, en date du 10 août 1916 - Pilote de la Mission Française de Roumanie, à compter du 17 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 1 de Roumanie du 17 novembre 1916 au XX octobre 1917 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du 29 décembre 1916 - Nommé Adjudant, le 15 février 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 février 1917 - Une victoire homologuée, le 25 juin 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 49 du 26 novembre 1917 au 12 juin 1918 - Brevet de pilote FAI n° 10.227 obtenu sur avion Caudron et délivré par l'Aéro-club de France sur sa demande, le 24 juin 1918 - Nommé Sous-lieutenant, le 6 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 152 du 13 au 18 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 87 du 18 juin au 7 septembre 1918 - Blessé au combat, le 7 septembre 1918 - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital n° 10 à Tours, le 18 octobre 1918 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 19) de la commune d'Echiré (Deux-Sêvres) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille 504 d'Orient - CCC de l'escadrille SPA 49 - CCC de l'escadrille SPA 152 - CCC de l'escadrille SPA 87 - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Dernière mise à jour : 6 septembre 2023.
* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Donatien Alexandre Lamproux, pilote à l'escadrille N 1, en date du 15 février 1917 : "S'est dépensé sans compter, au cours de récents combats, en exécutant de nombreux vols de chasse, avec un entrain et un dévouement dignes d'éloges. A participé sur sa demande, à un important raid en territoire ennemi au cours duquel il a montré de belles qualités de courage, d'endurance et d'énergie."
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Donatien Alexandre Lamprou, pilote à l'escadrille N 1, du 1er juillet 1917 : "Pilote brave et habile, qui s'est déjà distingué par maintes prouesses sur le front occidental. Le 25 juin, a attaqué de très près et a abattu dans nos lignes un avion ennemi."
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