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1. Un capitaine commandant de l'escadrille.
2. Six pilotes comprenant deux lieutenants, un adjudant et trois sous-officiers - Chacun de ces pilotes se voit affecté un avion.
3. Six avions affectés de temps de paix + deux avions dit "de réserve" (temps de guerre).
4. Deux pilotes supplémentaires éventuellement.
5. Ordonnances des trois officiers pilotes
6. Un chef mécanicien - un fourrier et quatre brigadiers.
7. Douze mécaniciens avion, soit deux par appareil - entretien courant et journalier.
8. Six tracteurs avions, deux remorques avion et une voiture légère (affectation du temps de paix)
9. Douze mécaniciens (avion, voilier, motoriste) - entretien plus lourd nécessitant une immobilisation de l'appareil + un conducteur (voiture légère) + un planton.
10. Véhicules de l'échelon de maintenance comprenant trois camions de transport, une voiture atelier et une cuisine roulante automobile.
11. Un cuisinier et un secrétaire.

Les officiers observateurs d'artillerie ou de cavalerie, qui intégreront certaines escadrilles de reconnaissance dès 1914, seront d'abord détachés de leurs régiments.
C'est pour cette raison qu'ils n'apparaissent pas dans ce tableau.

• Escadrille de temps de paix - valable pour 1913 et 1914 :
  
  
  • Matériels organiques d'une escadrille de combat :

  • Six avions (plus des avions d'instruction éventuels).
  • Six tracteurs.
  • Deux remorques avion.
  • Une ou deux voitures légères.
  • Du matériel de rechange.

  En temps de paix, les deux escadrilles du même terrain sont placées sous les ordres de l'officier le plus agé à grade équivalent.
  Le officier le plus âgé, généralement un capitaine, est chargé de l'administration, de la nourriture, de l'habillement et du service général.
  Le capitaine le plus jeune, gère de la gestion du matériel et de l'annexe.
  Les pilotes arrivant d'école sont placés sous la responsabilité du commandant d'escadrille.

  Tout le personnel doit pouvoir monter sur les camions par peloton d'avions (6 pelotons dans une escadrille type)

• Escadrille de temps de guerre - valable à partir d'août 1914 et 1915 :

Les personnels réservistes, y compris les pilotes de complément, sont affectés à l'échelon.

• Matériels de l'échelon :
  
  • Deux avions de réserve.
  • Trois camions.
  • Une voiture atelier.
  • Une cuisine roulante sur camion.

Bibliographie :


- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- De l'Aéronautique militaire "1912" à l'Armée de l'Air "1976" par Myrone N. Cuich publié à compte d'auteur en 1978.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre - Voir le lien
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "La bible des insignes de l'Armée de l'Air" de Yves Genty - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien

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