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Historique

Création de l'école :

Par lettre du 22 juin 1915, le Ministère de la guerre confirme au Sénateur Alexandre Bérard que l'école d'aviation militaire d'Ambérieu est inscrite dans la liste des établissements de formation d'aviateurs pour la durée de la guerre. Le 5 juillet 1915, le conseil municipal donne son accord pour le droit au bail à l'autorité militaire. Le 12 octobre de la même année, ce nouveau centre en parfait état de marche, est visité par le Commandant Girod, inspecteur de l'aéronautique militaire. L'école prend alors le nom de "Voisin" parce qu'au début, elle était équipée en majorité d'appareils de cette marque. Par la suite, elle percevra des Caudron G.3 et des bombardiers italiens Caproni.

Commandant de l'école :

Elle est placée sous le commandement du Cne Joseph de Clerck, titulaire du brevet de pilote militaire n° 283 obtenu le 27 mai 1913. Maurice Colliex, titulaire du brevet de pilote civil n° 85 délivré par l’Aéroclub de France, le 10 juin 1910, est nommé chef pilote de l’école. Il est en outre titulaire du brevet de pilote militaire n° 545 qu’il a obtenu le 30 août 1914. Il était un camarade de classe de Gabriel Voisin au Lycée Ampère de Lyon. Dès 1903, ils avaient expérimenté des planeurs sur les côteaux du Rhône. En 1910, il fut chargé de réceptionner les avions Voisin, de construction métallique, destinés à l'armée, en 1910. Mobilisé à l'escadrille V 14 en 1914, il fut affecté successivement à Pau et Avord, comme chef pilote. Il était donc tout désigné, par son expérience et sa parfaite connaissance des avions Voisin, pour prendre la direction de l'école d'Ambérieu. Il s'entourait alors de pilotes chevronnés, tels que Nardin, Gilbert, Ladougne, Laffay, Morel, Tourné.

Critères de sélection :

De nombreux élèves vont être formés. Dès la fin 1915, les critères de recrutement sont durcis. Il est maintenant préférable d'avoir reçu une bonne formation technique, avoir une bonne santé et une bonne vue et ne pas dépasser le poids de soixante-quinze kilos.

Exemple de formation délivrée par l'école :

* Formation au pilotage sur avions Voisin : vols en double, vol en mono-commande, passage du brevet militaire de pilote sur un mois, épreuve du vol à altitude maxi 2.500 m, épreuve du vol en ligne droite sur 2 vols de 1h00 chacun, épreuve du vol en triangle avec 2 vols de 3h00.
* Formation technique : conférences sur les voyages, l’orientation des voyages, les freins et l’atterrissage, la mécanique, les renseignements, l’aérodynamique, l’avion Voisin, la stabilité, les accidents, le moteur, le carburateur, le graissage, la magnéto, la sécurité de vol, les fautes, l’aérodrome, la topographie, la boussole, la météorologie.

Aménagement du site et épreuves supplémentaires :

Au début, les militaires durent remettre en état les locaux civils abandonnés, en construire d'autres, équiper le terrain. Après l'acquisition de l'équivalence du brevet civil, les élèves durent satisfaire à des épreuves supplémentaires : une descente en spirales de 500 mètres moteur coupé; deux parcours de 60 kilomètres aller-retour dans la même journée; deux vols triangulaires différents de 200 kilomètres en deux jours consécutifs; une heure à 2000 mètres; 50 atterrissages; et avoir accompli un minimum de 25 heures aux commandes. L’équipement des avions étant réduit à un altimètre, seul instrument de bord, auquel on ajoutait, sur les appareils servant aux épreuves du brevet, un compas, un porte-cartes et, pour l’épreuve de hauteur, un barographe.

Création d'une piste annexe :

Les besoins en personnels qualifiés étaient énormes. A Ambérieu, on délivrait la formation de base, puis les pilotes brevetés allaient acquérir leurs spécialisations dans les trois directions : l'observation, le bombardement, la chasse. Ainsi Pau, Avord, Le Crotoy, Buc, Chartres, furent parmi les prolongements de l'Ecole militaire Voisin. Jusqu'à la fin de la guerre, elle connut un développement quasi continu, au point qu'il fallut, au début 1918, créer une annexe sur le terrain de Loyette.

Les pilotes brevetés :

Les chiffres sont impressionnants : de 37 brevetés en 1915, on passait à 295 en 1916, 767 en 1917 pour atteindre les 1229 en 1918, soit un total de 2118. Cette formation accélérée connut aussi ses revers.

Les moniteurs :

L'encadrement était inégal. Traités de planqués, les meilleurs instructeurs, offensés, demandaient leur mutation pour le front. Ils étaient remplacés par des moniteurs moins expérimentés, et parfois même par des stagiaires tout justes brevetés. Aussi les accidents mortels étaient-il nombreux, sans parler des blessés. Aux pertes humaines, il fallait ajouter les pertes matérielles.

De nombreux accidents humains et matériels :

Si l'appareil école Voisin, un biplace à quatre roues, équipé d'un moteur Salmson de 130 Hp était un des plus sûrs, on "cassait du bois" lors d'accidents du type "cheval de bois", "pylône", au sol, ou les décrochages en vol, dûs à des pertes de vitesse, provoquant des chutes brutales. En octobre 1918, 152 appareils étaient en ordre de marche, et 33 en réparation. C'est pourquoi les hangars primitifs avaient été modernisés, de nouveaux ateliers construits, et l'on s'affairait à la réparation des appareils endommagés.

Personnels de l'école :

Pour faire face à un tel volume d'activités de toute nature, il fallait employer beaucoup de personnel. Au 1er octobre 1918, l'école Voisin comptait 27 officiers, 1054 hommes de troupe, 600 civils (dont 154 hommes, 264 femmes et 182 indigènes coloniaux).

Disparition de l'école :

La guerre terminée, l'école, les ateliers, tout ce village qui grouillait d'activité, s'endormit de nouveau. Quelques avions, surtout une cinquantaine de Caproni abandonnés, furent laissés sur place.

Entrée principale de l'école militaire d'aviation d'Ambérieu pendant la Grande Guerre - Carte postale d'époque.

Entrée de l'école militaire d'aviation d'Ambérieu - On aperçoit l'entrée principale de l'école sur la gauche, après le franchissement de voies ferrées - Carte postale d'époque.

Une partie de la zone vie de l'école d'aviation militaire d'Ambérieu pendant la grande Guerre - Chaque entrée est gardée par un planton en arme - Carte postale d'époque.

Intérieur d'une chambrée de l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 1er juin 1918 - Le confort est certe spartiate mais bien loin des abris de tranchées - Le caporal Léon Dugenest, qui pose pour la photo, a effectué sa formation initilale dans cette école et y a obtenu le brevet de pilote militaire n° 14.390, le 2 juillet 1918 - Photo Léon Dugenest transmise par Elisabeth Larose, sa petite-nièce, que je remercie pour son aide.

Autre photo montrant une chambrée de l'école militaire d'aviation d'Ambérieu - Photo transmise par Jean-Jack Ferval que je remercie pour son aide.

La chaudronnerie de l'école d'Ambérieu - Photo transmise par Jean-Jack Ferval que je remercie pour son aide.

Magasin des pièces détachées de moteurs d'aviation de l'école d'Ambérieu - Photo transmise par Jean-Jack Ferval que je remercie pour son aide.

Déplacement en sections des personnels militaires de l'école d'Ambérieu, probablement pour aller à la cantine ou regagner la zone vie - A comparer avec la première photo illustrant cette page - Photo transmise par Jean-Jack Ferval que je remercie pour son aide.

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Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Ambérieux du MdL Jean Joseph Dupuich du 20 novembre au 28 décembre 1915 - Ensuite il a été pilote de la section d'artillerie lourde C 220 et de l'escadrille C 220 / F 220 / BR 220 du 20 mars 1916 au 20 décembre 1917, puis pilote de l'escadrille SPA 68 du 6 janvier au 25 juin 1918 - Photo collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Les mécaniciens de l'école d'Ambérieu évacuent l'épave du Voisin LAS piloté Sgt Eugène Burtin, moniteur de pilotage, après son accident mortel, le 20 mai 1916 - Le même jour, le MdL François Louis Colcombet, élève pilote a été tué au cours d'un accident d'avion, ils occupaient probablement le même appareil - Photo Jean Mouchot transmise par Jean-Noël Voleau, son petit-neveu, que je remercie pour leur aide.

Accident Guerini à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu en octobre 1916 - Malgré des recherches poussées, je n'ai pas trouvé de renseignements sur cet aviateur (pilote ou passager) qui ne figure pas dans les pertes en octobre 1916 - Photo Jean Mouchot transmise par Jean-Noël Voleau, son petit-neveu, que je remercie pour leur aide.

Accident Guerini à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu en octobre 1916 - Malgré des recherches poussées, je n'ai pas trouvé de renseignements sur cet aviateur (pilote ou passager) qui ne figure pas dans les pertes en octobre 1916 - Photo Jean Mouchot transmise par Jean-Noël Voleau, son petit-neveu, que je remercie pour leur aide.

Accident du Voisin LAS n° V 911 piloté par le Sol Antoine Carchereux à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu - Il n'a pas été blessé pendant l'accident et a finalement obtenu le brevet de pilote militaire n° 4846 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 3 novembre 1916 - Photo Jean Mouchot transmise par Jean-Noël Voleau, son petit-neveu, que je remercie pour leur aide.

Cal Edouard Mouchot (debout à l'extrême gauche) pendant sa période de formation initiale l'école d'aviation militaire d'Ambérieu (Ain) - Il a obtenu le brevet de pilote militaire n° 5437 à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 18 février 1917 - Photo Jean Mouchot transmise par Jean-Noël Voleau, son petit-neveu, que je remercie pour leur aide.

Elèves pilotes de l'école d'aviation militaire d'Ambérieu en février 1917 - Le Cal Edouard Mouchot, élève pilote de l'école, se situe au centre, à droite du chiffre "43" - Il a obtenu le brevet de pilote militaire n° 5437 à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 18 février 1917 - Photo Jean Mouchot transmise par Jean-Noël Voleau, son petit-neveu, que je remercie pour leur aide.

Un autre accident d'avion non identifié à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu ayant eu lieu entre octobre 1916 et février 1917 - L'auteur de cette photo, le Cal Edouard Mouchot, en 3ème position à partir de la droite, a obtenu le brevet de pilote militaire n° 5437 à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 18 février 1917 - Les deux insignes visibles sont ceux d'élèves pilotes - Photo Jean Mouchot transmise par Jean-Noël Voleau, son petit-neveu, que je remercie pour leur aide.

Un élève pilote, qui reste à identifier, pose devant le Voisin LAS V 482 appartenant à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu - Photo collection Christophe Man que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Cal Edoaurd Mouchot pose à bord du Voisin LAS n° V 788, un appareil double commande, affecté à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu - Il a obtenu le brevet de pilote militaire n° 5437 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 18 février 1917 - Après sa période d'école, il a été affecté comme pilote de l'escadrille C 105 / SAL 105 du 1er mai 1917 au 26 juillet 1918 - Photo Jean Mouchot transmise par Jean-Noël Voleau, son petit-neveu, que je remercie pour leur aide.

Instruction militaire des recrues - Photo transmise par Jean-Jack Ferval que je remercie pour son aide.

La division Voisin de l'école militaire d'aviation d'Ambérieu - Carte postale d'époque

Alignement de Caudron G 3 de la division Caudron de l'école militaire d'aviation d'Ambérieu - Carte postale de la collection de Jean-Paul Bonora que je remercie chaleureusement pour son aide.

Auvent utilisé pour les points fixes moteurs réalisés sur cellule Voisin - Pour tester les moteurs seuls, il existait des chariots servant de support - De droite à gauche, les cellules des Voisin LA et LAS V 1262 - V 884 et V 842 - Les deux derniers sont des anciens avions de l'escadrille VB 101 - Photo transmise par Jean-Jack Ferval que je remercie pour son aide.

Transfert par tracteur d'aviation (camion) de la cellule du Voisin V 787 équipée de son moteur des ateliers vers la zone de point fixe - Le triangle de couleur peint sur le nez est probablement l'identification d'une section école - Photo transmise par Jean-Jack Ferval que je remercie pour son aide.

Entoilage d'ailes dans l'atelier voilerie de l'école d'aviation militaire d'Ambérieu - Remarquez la présence de deux femmes - Photo transmise par Jean-Jack Ferval que je remercie pour son aide.

Atelier travaillant le bois entièrement occupée par des femmes ouvrières - Plusieurs portent le brassard de l'aéronautique - On peut observer trois nervures d'ailes ainsi qu'un siège pilote dont l'assemblage est terminé - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Magasin des vêtements destinés aux personnels navigants de l'école d'Ambérieu - Photo transmise par Jean-Jack Ferval que je remercie pour son aide.

Magasin de pièces détachées d'avions de l'école d'Ambérieu - Dans cette pièce, on peut voir les stuctures métalliques composant les appareils Voisin qui équipent l'école d'Ambérieu - Photo transmise par Jean-Jack Ferval que je remercie pour son aide.

Magasin où était stocké les ailes et gouvernes des avions de l'école - Il était probablement plus rapide de fabriquer une aile neuve que d'en réparer une cassée - Photo transmise par Jean-Jack Ferval que je remercie pour son aide.

Voisin LAS n° 1095 de l'école d'Ambérieu à la mi-1917 - Carte postale d'époque.

Quelques uns des Voisin LA de l'école d'Ambérieu
Photo : Je n'ai pas noté son origine

Sgt Charles Brun photographié sur un Voisin LAS (n° 1177) de l'école d'aviation d'Ambérieu en mai 1917 - Né le 3 avril 1886 à Dijon - Appelé le 17 octobre 1907 à la 25ème section d'infirmiers militaires - Mobilisé le 2 août 1914 - Passé à l'aviation, le 7 mars 1917 comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 6432 du 15 mai 1917 - Différentes unités : 25ème RI - 8ème RI - 8ème RI - Ecole de Dijon (formation militaire et théorique) - Ecole d'Ambérieu (brevet de pilote militaire) - Ecole d'Avord (école de spécialisation bombardement) - Escadrilles C 4 - C 122 - SOP 222 - BR 222 - Photo Charles Brun transmise par son petit neveu Paul Brun que je remercie pour son aide.

Elèves et pilotes de l'école d'Ambérieu en septembre 1917 - Photo Octave de Hovre transmise par son fils Pierre que je remercie pour son aide.

Pilotes de l'école d'Ambérieu posant devant le Voisin n° 685 en septembre 1917. Voir la liste des 15 pilotes appartenant à cette promotion - Octave de Hovre est assis au milieu - Photo Octave de Hovre transmise par son fils Pierre que je remercie pour son aide.

Liste des 15 élèves pilotes brevetés à l'école
d'aviation militaire d'Ambérieu, le 30 juin 1917.

  • Soldat Maurice Urbain - Brevet de pilote militaire n° 7277.
  • Soldat Paul Bourdault - Brevet de pilote militaire n° 7278.
  • Soldat Georges de Saint-Quentin - Brevet de pilote militaire n° 7279.
  • Sergent Honorat Gérasime - Brevet de pilote militaire n° 7280.
  • Sergent Alexandre Brevet - Brevet de pilote militaire n° 7281.
  • Brigadier Joseph Martin - Brevet de pilote militaire n° 7282.
  • Brigadier Lucien Dargot - Brevet de pilote militaire n° 7283.
  • Caporal Louis Bellecourt - Brevet de pilote militaire n° 7284.
  • Soldat Octave de Hovre - Brevet de pilote militaire n° 7285.
  • Soldat Wilfrid de Leloncourt - Brevet de pilote militaire n° 7286.
  • Soldat René Philippe - Brevet de pilote militaire n° 7287.
  • Soldat Edouard Kalvelage - Brevet de pilote militaire n° 7288.
  • Soldat Antoine Phalippou - Brevet de pilote militaire n° 7289.
  • Soldat Pierre Bourgeois - Brevet de pilote militaire n° 7290.
  • Soldat René Couturier - Brevet de pilote militaire n° 7291.

Sgt Octave de Hovre pose à bord d'un Voisin LA de l'école d'Ambérieu, en septembre 1917. Photo Octave de Hovre transmise par son fils Pierre que je remercie pour son aide.

Un groupe d'élèves pilotes pose en compagnie de leur moniteur devant le Voisin LAS n° V 842 de l'école d'aviation militaire d'Ambérieu - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Christophe Man que je remercie pour son aide

Accident du Caudron G 4 n° 4132 à l'école d'Ambérieu, en septembre 1917. Malgré les dégats, l'équipage n'a pas été blessé. Photo Octave de Hovre transmise par son fils Pierre que je remercie pour son aide.

Accident du Caudron G 4 n° 4132 à l'école d'Ambérieu, en septembre 1917. Photo Octave de Hovre transmise par son fils Pierre que je remercie pour son aide.

Le Cal Léon Dugenest, élève pilote, pose à côté du Voisin LA n° 758 de l'école militaire d'aviation d'Ambérieu pendant l'été 1918 - Il a obtenu le brevet de pilote militaire n° 14.390 dans cette école, le 2 juillet 1918 - Photo Léon Dugenest transmise par Elisabeth Larose, sa petite-nièce, que je remercie pour son aide.

 

Formation effectuée à l'école d'aviation
d'Ambérieu par le MdL Pierre Guérin

Exploitation du carnet d'emploi du temps du MdL Pierre Guérin ouvert
à l'école d'aviation d'Ambérieu, le 10 octobre 1916.

Octobre 1916 :

Le 10 - Arrivée à l'école d'aviation d'Ambérieu.
Le 11 - Instructions sur la météorologie et des principes de la mécanique (instructeur Cne Perrin). Premier vol comme passager pendant 10 mn - altitude 300 m.
Le 12 - Instructions sur l'aérodynamique (instructeur Slt Colliex), statique et dynamique (Perrin).
Le 13 - Instructions sur l'étude de l'aéroplane (Colliex) et sur la résistance des matériaux (Perrin).
Le 14 - Instructions sur la conduite, la direction, la stabilité, le virage d'un aéroplane (Colliex) et le moteur à explosion (Perrin).
Le 15 - Second vol comme passager pendant 10 mn - altitude 200 m.
Le 16 - Instruction sur la théorie général du moteur (Perrin).
Le 17 - Instruction sur le graissage et le refroidissement du moteur (Perrin).
Le 18 - Deux vols en double commande - 20 mn de vol - Altitude 200 m.
Le 20 - Instruction sur l'utilisation de la boussole (Dethorey).
Le 21 - Instruction sur la magnéto (Perrin).
Le 22 - Deux vols en double commande - 20 mn de vol - Altitude 200 m.
Le 23 - Quatre vols en double commande - 40 mn de vol - Altit 200 m.
Le 24 - Instruction sur la magnéto (Perrin).
Le 25 - Instruction sur l'utilisation du compas, l'orientation et les repères (Dethorey) et un vol comme passager - 10 mn de vol - Altitude 200 m.
Le 27 - Instruction sur la lecture de la carte (instructeur Decazes)
Le 28 - Instruction sur la télégraphie sans fil (Perrin)
Le 30 - Trois vols en double commande - 30 mn de vol - 200 m d'alti.
Le 31 - Un vol en double commande - 10 mn de vol - 200 m d'altitude.
Il cumule 12 vols depuis le début de sa formation et 2h00 de vol.

Novembre 1916 :

Le 1er - Trois vols en double commande - 30 mn de vol - 200 m d'alti.
le 2 - Instruction sur des notions de mécanique (Colliex)
Le 3 - Travaux pratiques sur la nomenclature de l'avion Voisin et démontage (Colliex) et 3 vols en double commande - 30 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 4 - Instruction sur les caractéristiques et l'étude de l'avion Voisin au point de vue de l'aérodynamique (Colliex)
Le 6 - Instruction sur les caractéristiques de construction - Sécurité par la vitesse moyenne (pour éviter le décrochage) (Colliex) et 4 vols en double commandes - 40 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 7 - Instruction sur le coefficient mécanique de sécurité et réalisation de travaux pratiques (Colliex)
Le 8 - Un vol en double commande - 10 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 9 - Instruction sur le coefficient aérodynamique de sécurité et sur la stabilité longitudinale + travaux pratiques (Colliex).
Le 10 - Instruction sur la sécurité transversale et verticale et sur la discipline de piste, conduite de l'avion au sol (Colliex).
Le 11 - Instruction sur la manoeuvre de l'avion et son moteur au sol (Colliex).
Le 13 - Instruction sur la physiologie de l'aviateur (Colliex) et 2 vols en double commande - 20 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 14 - Instruction sur les fautes de pilotage (Colliex)
Le 16 - 5 vols en double commande - 50 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 17 - 5 vols en double commande - 50 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 18 - Instruction sur la magnéto (Colliex).
Le 19 - Instruction préparatoire à l'étude d'un itinéraire (Colliex)
Le 20 - 6 vols en double commande - 1 h 00 de vol - 200 m d'altitude.
Le 21 - 7 vols en double commande - 1 h 10 de vol - 200 m d'altitude.
Le 22 - 5 vols en double commande - 50 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 23 - Instruction sur le refroidissement et le graissage du moteur (Colliex).
Le 24 - Instruction sur les pannes de refroidissement, sur le graissage, l'allumage et la carburation (Colliex).
Le 25 - 3 vols en double commande - 30 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 26 - 6 vols en double commande - 1 h 00 de vol - 200 m d'altitude.
Le 27 - Instruction sur la préparation d'une mission aérienne et sur les épreuves du brevet de pilote militaire (Colliex) + 6 vols en double commande - 1 h 00 de vol - 200 m d'altitude.
Le 29 - 6 vols en double commande - 1 h 00 de vol - 200 m d'altitude.
Le 30 - travaux pratiques.
Il cumule 74 vols en double commande ou comme passager depuis le début de sa formation pour 12h20 de vol.

Décembre 1916 :

Le 2 - 2 vols en double commande - 20 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 3 - 2 vols en double commande - 20 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 4 - Instruction sur le vol au-dessus de la campagne et l'utilisation de la carte (Colliex) + 2 vols en double commande - 20 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 5 - Instruction sur l'utilisation de la boussole et l'orientation (Colliex).
Le 6 - 5 vols en double commande - 50 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 7 - 4 vols en double commande - 40 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 8 - Instruction sur la météorologie (Colliex).
Le 9 - 6 vols en double commande - 1 h 00 de vol - 200 m d'altitude.
Le 10 - 3 vols en double commande - 30 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 12 - Instruction sur les conditions de vol par temps de pluie, de brouillard, brume et vent (Colliex).
Le 14 - 6 vols en double commande - 1 h 00 de vol - 200 m d'altitude.
Le 15 - Instruction sur la manière de préparer une mission (Colliex).
Le 16 - 4 vols en double commande - 40 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 17 - Instruction sur le moteur (Cne Perrin).
Le 18 - Instruction sur les réparations rapides en mission et la préparation d'une mission (Slt Colliex).
Le 19 - 6 vols en double commande - 1 h 00 de vol - 200 m d'altitude.
Le 20 - Instruction sur la préparation d'une mission (Colliex).
Le 21 - Instruction sur le système moto propulseur et le coéfficiant mécanique de sureté (Colliex)
A la date du 31 décembre 1916, Pierre Guérin cumule 174 vols pour 19h00 de vol.

Janvier 1917 :

Le 2 - 7 vols en double commande - 1 h 10 de vol - 200 m d'altitude.
Le 3 - 4 vols en double commande - 40 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 4 - 5 vols en double commande - 50 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 6 - 7 vols en double commande - 1 h 10 de vol - 150 m d'altitude.
Le 7 Janvier :

  • 3 vols en double commande et comme passager (2) - 1h10 mn de vol - 200 m d'altitude.
  • 1er vol seul à bord - 10 mn de vol - 200 m d'altitude.
  • 3 vols seul à bord - 30 mn de vol - 200 m d'altitude.

Le 9 - Un vol d'entraînement seul à bord - 10 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 10 - 2 vols seul à bord et 2 vols en double commandes pour 30 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 11 - 2 vol d'entraînement pour 1h00 de vol - 200 m d'altitude.
puis un vol en altitude pour l'épreuve de hauteur inscrite au brevet de pilote militaire pour 2h30 de vol à 2700 mètres d'altitude.
Le 13 - 1ère épreuve du triangle du Brevet militaire (BM) - Il réalise les trajets suivants :

  • Ambérieu - Bron en 45 mn de vol à 1000 m d'altitude.
  • Bron - Ambérieu en 28 mn de vol à 800 m d'altitude.
  • Ambérieu - Préty en 1h15 de vol à 800 m d'altitude.
  • Préty - Ambérieu en 1h15 de vol à 800 m d'altitude.

Le 15 - Un vol d'entraînement - 1h15 de vol - 600 m d'altitude.
Le 17 - 4 vols d'entraînement - 55 mn de vol - 600 m d'altitude.
Le 18 - 1 vol d'entraînement - 20 mn de vol - 300 m d'altitude.
Le 19 - 2 vols d'entraînement - 40 mn de vol - 400 m d'altitude.
Le 21 - 1 vol d'entraînement - 1h00 de vol - 500 m d'altitude.
Le 22 - 1 vol d'entraînement - 1h00 de vol - 500 m d'altitude et un vol plané comptant pour l'épreuve d'atterrissage du brevet militaire - 15mn de vol à 550 m d'altitude.
Le 23 - 1 vol d'entraînement - 1h00 de vol - 400 m d'altitude.
Le 25 - 2ème épreuve du triangle du Brevet militaire (BM) - Il réalise les trajets suivants :

  • Ambérieu - Bron en 40 mn de vol à 750 m d'altitude.
  • Bron - Préty en 1h50 de vol à 800 m d'altitude.
  • Préty - Ambérieu en 1h10 de vol à 750 m d'altitude.

Le 26 - mission entre Ambérieu et Bron en 55 mn à 450 m d'altitude.
Le 29 - 3ème épreuve du triangle du Brevet militaire (BM) - Il réalise les trajets suivants :

  • Bron - Préty en 1h05 de vol à 600 m d'altitude.
  • Préty - Verjon en 45 mn de vol à 500 m d'altitude.
  • Verjon - Ambérieu en 50 mn de vol à 450 m d'altitude.

Le MdL Pierre Guérin obtient le brevet de pilote militaire n° 5282, le 29 janvier 1917. Il a été obtenu sur Caudron G 3. Il cumule à cette date 177 vols pour 46h23 de vol. Il est muté à la division Caudron de l'école d'aviation de Châteauroux, le 2 février 1917.

Elèves de l'école d'aviation militaire d'Ambérieu formés en même temps que le MdL Pierre Guérin :

  • Sous-lieutenant Marcel Chorier - Brevet de pilote militaire n° 5249 obtenu le 25 janvier 1917.
  • Soldat de 2ème classe Ernest Gautier - Brevet de pilote militaire n° 5250 obtenu le 25 janvier 1917.
  • Soldat de 2ème classe Djibrail Nazare-Aga - Brevet de pilote militaire n° 5262 obtenu le 26 janvier 1917.
  • Soldat de 2ème classe Marcel Sauvage - Brevet de pilote militaire n° 5263 obtenu le 26 janvier 1917.
  • Caporal Emile Sommier - Brevet de pilote militaire n° 5264 obtenu le 26 janvier 1917.
  • Soldat de 2ème classe Alfred Debrie - Brevet de pilote militaire n° 5265 obtenu le 26 janvier 1917.
  • Sous-lieutenant Fernand Pivain - Brevet de pilote militaire n° 5271 obtenu le 27 janvier 1917.
  • Maréchal des Logis Pierre Guérin - Brevet de pilote militaire n° 5282 obtenu le 29 janvier 1917.
  • Soldat de 2ème classe Lucien Delhorme - Brevet de pilote militaire n° 5283 obtenu le 29 janvier 1917.
  • Sergent André Morin - Brevet de pilote militaire n° 5284 obtenu le 29 janvier 1917.

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Les hommes

Réunion des chefs de service - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Jean-Jack Ferval que je remercie pour son aide.

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Cne Joseph Marie Pierre Antoine Jean De Clerck - Né le 5 juillet 1886 à Arras (Pas-de-Calais) - Eléve de l'école spéciale militaire de 1905 - Affecté au 41ème régiment d'infanterie pour effectuer une année de service militaire - Brevet de pilote civil n° 855 délivré par l'Aéroclub de France, en mai 1912 - Brevet de pilote militaire n° 283 obtenu le 27 mai 1913 - Pilote de l'escadrille V 14 / VB 101 d'août 1914 au 26 mai 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 27 août 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 21 octobre 1914 - Une citation à l'ordre du GB 1, le 4 avril 1915 - Nommé capitaine, le 22 avril 1915 - Commandant du parc d'aviation n° 37 de Casablanca, à partir du 31 décembre 1920 -Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1923 - Affecté comme de groupe du 37ème régiment d'aviation au Maroc, le 23 février 1924 - Commandant du parc du centre d'études de l'aéronautique de Villacoublay, le 8 septembre 1924 - Officier de la Légion d'Honneur, le 8 juillet 1928 - Commandant du parc de l'école militaire et d'application de l'aéronautique militaire - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 juin 1931 - Décédé, le 17 août 1960 - Sources : LO - JORF - CCC 101 - Dernière mise à jour : 23/04/2015.

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Joseph de Clerck, pilote de l'escadrille V 14, en date du 21 octobre 1914 : "A fait journellement des reconnaissances du plus haut intérêts. A, par deux fois attaqué des avions ennemis et arrêté leurs reconnaissances. A eu à trois reprises, son avion gravement endommagé par des projectiles. A toujours rapporté des renseignements exacts."

* Officier de la Légion d'Honneur du Chef de bataillon Joseph Marie Pierre Antoine Jean de Clerck à l'école militaire et d'application de l'aéronautique, en date du 8 juillet 1928 : "21 ans de services, 9 campagnes,une blessure, 2 citations. Chevalier de la Légion d'Honneur, le 21 octobre 1914."

Adj Maurice Anne Colliex - Né le 1er juillet 1880 à Lyon (69) - Fils de Pierre Félix Colliex et de Clotilde Jeanne Josephat Tissot - Classe 1900 - Recrutement de Lyon Central sous le n° 412 - Service militaire au 75ème régiment d'infanterie, à compter du 16 novembre 1901 - Nommé Caporal, le 17 juillet 1902 - Nommé Sergent de réserve, le 28 novembre 1903 - A effectué une période de réserve au 75ème régiment d'infanterie du 16 août au 12 septembre 1904 - A effectué une période de réserve au 75ème régiment d'infanterie du 19 août au 15 septembre 1907 - Brevet de pilote civil n° 85 décerné par l'Aéroclub de France en 1908 - Affecté aux Sapeurs aérostiers, le 29 août 1911 - A effectué une période de réserve au bataillon de sapeurs aérostiers du 5 au 22 septembre 1911 - Nommé Adjudant, le 7 septembre 1911 - Chef de l'école Voisin de Mourmelon - Comme réserviste à participé aux grandes manoeuvres 1911 - Concepteur d'un hydravion en 1913 - Chef pilote des écoles de Pau et d'Avord - Chef pilote et instructeur technique de l'école d'Ambérieu, à compter du 10 juillet 1915 - Médaille Militaire, le 6 août 1915 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 20 octobre 1917 - 3400 heures de vol à la fin de la guerre - Affecté au service technique de l'aéronautique (STA), le 27 septembre 1920 - Affecté au sous-secrétariat d'état de l'aéronautique et des transports aériens Nommé Capitaine, le 29 décembre 1924 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 23 août 1925 - Affecté au Service technique et industriel de l'aéronautique, le 6 novembre 1926 - Affecté au service technique du 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 16 juillet 1928 - Classé hors cadre et affecté à la région de Paris, le 9 juin 1932 - Officier de la Légion d'Honneur, le 22 décembre 1948 - Décédé au 68 rue Erlanger à Paris (75), le 16 décembre 1954 - Sources : LO - JORF - Acte de naissance - Acte de décès - Dernière mise à jour : 23/04/2015.

Cal Léon Albert Dugenest - Né le 21 septembre 1893 à Paris (75) - Fils de Laurent Dugenest et de Lucie Laglauhière - Domiciliés 10, rue de la Rosière à Paris 15ème - Profession avant guerre Mécanicien modeleur - Classe 1913 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1199 - Service militaire à la 11e section d'ouvriers d'aviation, à compter du 15 novembre 1913 - Affecté au 1er groupe d'aérostier, le 2 août 1914 - Affecté au 6ème bataillon de tirailleurs - Affecté au 3ème (régiment ou bataillon) Mixte - Passé à l’aéronautique militaire comme élève pilote, le 3 mars 1918 - Brevet de pilote militaire n° 14.390 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Ambérieu, le 2 juillet 1918 - Nommé Caporal, le 25 juillet 1918  - Stage de perfectionnement "bombardement" à l'école militaire d'aviation d' Avord, jusqu'au 20 octobre 1918 - Pilote du GDE du 20 octobre au 10 décembre 1918 - Carte d'identité de pilote militaire n° 10.706 remise au GDE, le 22 novembre 1918 -  Affecté à l'école de Chartres, à compter du 10 décembre 1918 - Sources : Pam - Dernière mise à jour : 08/12/2014 - Photo Léon Dugenest transmise par Elisabeth Larose, sa petite-nièce, que je remercie pour son aide.

Adj Maurice Tétard - Né le 19 octobre 1879 à Méreaux (Cher) - Fils de Barthelémy Tétard et de Marie Augustine Passereau - Domicilié à Vierzon (Cher) - Domicilé 10, rue Ferdinand Fabre à Paris - Engagé volontaire pour 3 ans, le 13 février 1900 - Ouvrier de 1ère classe à la 6ème compagnie des ouvriers d'artillerie, le 21 avril 1902 - Passé dans la réserve, le 13 février 1903 - Mobilisé, le 5 août 1914 - Brevet de pilote civil délivré par l'Aéroclub de France n° 79, le 17 mai 1910 - Profession Aviateur civil jusqu'au 2 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 583 obtenu le 3 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille mixte 32 / MF 32 du 19 septembre 1914 au 19 octobre 1915 - Nommé Caporal, le 17 novembre 1914 - Nommé Sergent, le 4 février 1915 - Nommé Adjudant, le 11 mai 1915 - Chef pilote de l'école d'Ambérieu du 19 octobre 1915 au XXX - Nommé Sous-Lieutenant à titre temporaire, le 21 mars 1916 - Démobilisé, le 25 février 1919 - Médaille Militaire - Croix de Guerre - Médaille de St-Georges de Russie de 1ère classe - Profession après guerre Garagiste mécanicien - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 12 mars 1925 - 3000 heures de vol au 26 octobre 1926 - Chevalier de la légion d'Honneur, le 8 novembre 1926 - Décédé au 157, boulevard Théophile Sueur à Montreuil, le 21 septembre 1962 - Photo mise en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Les hommes

Cne Yves Charles Marie Rolland comte de Chambaudoin d'Erceville - Né le 22 février 1888 à Alençon (Orne) - Fils de Maurice Denis Elisabeth Rolland de Chambaudoin d'Erceville et de Louise Marie Thérèse Lechaudé d'Anisy - Domiciliés au 191, rue Ste Merri à Fontainebleau (Seine-et-Marne) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1908 - Recrutement de Fontainebleau sous le matricule n° 11 - Engagé volontaire pour trois ans au 7ème régiment de Dragons, le 7 octobre 1907 - Nommé Brigadier, le 2 février 1908 - Nommé Maréchal des Logis, le 29 septembre 1908 - Nommé MdL fourrier, le 30 septembre 1909 - Nommé Aspirant et admis à l'école d'application de cavalerie, le 1er octobre 1910 - A obtenu la mention "bien" et classé 47 / 92 en sortie de l'école d'application de cavalerie - Réengagé pour un an, le 30 septembre 1910 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 3ème régiment de Spahis, le 1er octobre 1911 - Prend part aux opérations militaires en Algérie du 30 septembre 1911 au 23 juin 1912 - Prend part aux opérations militaires du Maroc Occidental du 24 juin 1912 au 30 juin 1914 - Combats des Tedders, le 6 décembre 1912 - Combats de nuit d'El Hajel, les 18 et 25 mars 1913 - Combat de Tizera, le 24 mars 1913 - Participe à l'affaire de Tigrigra, le 2 avril 1913 - Participe à l'affaire d'Auras, le 18 avril 1913 - Participe à l'affaire de Souk-Auvras, le 3 août 1913 - Lettre de félicitation n° 3 à l'ordre général, à l'ordre du 7 septembre 1913 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1913 - Décoré de la médaille coloniale du Marocc avec agrafe "Maroc" - Médaille commémorative du Maroc - Officier du Ouissam Alaouite - Affecté au 31ème régiment de Dragons, le 9 juin 1914 - Citation à l'ordre du 31ème régiment de Dragons, en date du 27 juin 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur stagiaire, le 14 avril 1915 - Observateur de l'escadrille MS 48 / N 48 du 13 juillet 1915 au 4 juin 1916 - Brevet d'observateur, en date du 25 juillet 1915 - Citation à l'ordre de la 2ème division de cavalerie, en date du 20 octobre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2790 obtenu à l'escadrille MS 48, le 28 février 1916 - Citation n° 97 à l'ordre du DAL, en date du 28 mars 1916 - Pilote de l'escadrille N 23 du 4 juin au 10 septembre 1916 - Citation n° 360 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 26 août 1916 - Commandant de l'escadrille N 15 du 10 septembre 1916 au 24 août 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 4 septembre 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 8 au 20 novembre 1916 - Nommé Chef pilote de l'école d'aviation militaire d'Ambérieux, le 6 octobre 1917 - Nommé Chef pilote de l'école d'aviation militaire d'Istres, le 23 décembre 1917 - Nommé Adjoint au commandant du GC 18 (escadre 1), le 16 février 1918 - Nommé Adjoint du commandant de l'aéronautique du 16ème corps d'armée, le 3 mai 1918 - Nommé Adjoint au chef de l'aéronautique du Groupe d'armée Fayolle, le 19 décembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 28 décembre 1918 - Citation n° 174 à l'ordre de la 3ème division de cavalerie (Général de Boisseau), en date du 24 mars 1919 - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique de Paris, le 3 juillet 1919 - Congé de deux ans sans solde, à compter du 22 avril 1920 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 22 avril 1920 - Administré par le 34ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Affecté au 2ème régiment d'aviation d'observation de Strasbourg, le 2 octobre 1920 - Admis en position de Réserve spéciale, le 8 février 1921 - Affecté au 11ème régiment d'aviation, le 25 mai 1921 - Affecté au 29ème régiment de Dragons, le 15 août 1921 et maintenu détaché aéronautique - Affecté définitivement à l'aéronautique militaire, le 20 juin 1923 - Nommé capitaine à titre définitif, le 28 août 1923 - A accompli une période obligatoire de cinq semaines du 21 janvier au 24 février 1924 - Classé en disponibilité, le 26 décembre 1925 - Administré par la 11ème escadre de bombardement, le 1er octobre 1932 - Administré par la 11ème escadre d'aviation lourde de défense, le 1er octobre 1933 - Administré par la base aérienne 111, le 1er janvier 1934 - Administré par la base aérienne 138, le 1er octobre 1934 - Admis à la retraite, le 7 octobre 1937 - Affecté dans la réserve au Bataillon de l'air n° 122 de Chartres, le 28 juillet 1938 - Date de cessation du service, le 31 décembre 1941 - Officier de la Légion d'Honneur, le 31 octobre 1961 - Décédé le 10 novembre 1963 - Sources : Pam - Liste PN - LO - CCC MS 48 / N 48 - CCC N 23 - CCC N 15 - Etats des services - FM Seine-et-Marne - Dernière mise à jour : 5 décembre 2015 - Photo transmise par Monique Gallais que je remercie pour son aide.

* Citation n° 38 à l'ordre général (fait au quartier de la résidence Rabat), en date du XX avril 1913 : "Fait au quartier de la résidence à Rabat pour avoir le 24 mars 1913 au combat de Tizera montré le plus grand courage en repliant sa troupe par bonds avec calme sous un feu des plus vifs. Le 2 avril à Tigrigra, s'est emparé avec trois pelotons, de troupeaux marocains dont il sabra les défenseurs."

* Lettre de félicitation n° 3 à l'ordre général, à l'ordre du 7 septembre 1913 : "Commandant un peloton à l'arrière garde pendant la marche rétrograde du 4 août 1913, est courageusement maintenu en position pour permettre aux (unités) d'infanterie de se décrocher, et bien que serré de près par un ennemi particulièrement mordant à, grâce à ses dispositions judicieuses, réussi à se dégager sans subir de pertes."

* Citation à l'ordre du 31ème régiment de Dragons, en date du 27 juin 1915 : "Les 22 et 23 juin 1915 chargé d'appuyer avec ses mitrailleuses une attaque sur les tranchées ennemies a fait preuve d'initiative se portant à un endrot avancé d'où il a pu battre efficacement les positions ennemies."

* Citation à l'ordre de la 2ème division de cavalerie, en date du 20 octobre 1915 : "A dirigé avec beaucoup d'énergie et d'entrain une reconnaissance le 13 août sur Réchicourt et Jutecourt au cours de laquelle il a eu son cheval tué sous lui et qui, le 22 août près d'Herméniel, a mené son peloton avec beaucoup de vigueur."

* Citation n° 97 à l'ordre du Détachement d'armées de Lorraine, en date du 28 mars 1916 : "Officier remarquable par sa bravoure et son dévouement. Recherche les missions les plus périlleuses et les entreprend avec un sang-froid et une énergie dignes de tous éloges. Au cours de 90 heures de vol qu'il a exécutées en arrière des lignes ennemies, a livré de nombreux combats particuièrement acharnés dans lesquels il a toujours affirmé sa supériorité."

* Citation n° 360 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 26 août 1916 : "Officier d'une consciences et d'un dévouement admirable et d'un courage à toute épreuve. Pilote exemplaire livrant des combats quotidiens et donnant le plus bel exemple à tous ses inférieurs. Le 27 juin 1916, attaque deux avions ennemis et rentre avec son réservoir percé et dix balles dans son appareil. Le 24 juillet, n'hésite pas à se mesurer avec trois appareils ennemis qu'il mit en fuite successivement. Le 12 août, mitraille à bout portant un avion allemand qui pique jusqu'au sol."

* Citation n° 174 à l'ordre de la 3ème division de cavalerie (Général de Boisseau), en date du 24 mars 1919 : "A parfaitement dirigé le service de son escadrille pendant les opérations des 19, 20, 21 mars 1917. A participé lui-même à ce service, volant très bas et donnant de très utiles renseignements sur l'évacuation par l'ennemi de plusieurs villages et la destruction de plusieurs ponts."

A droite, le Cal Edouard Mouchot a obtenu le brevet de pilote militaire n° 5437 à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 18 février 1917 et le Cal Charles Louis Eugène Bédoiseau, mitrailleur / bombardier posent sur le terrain d'Ambérieu-en-Bugey (Ain) en janvier 1917 - Photo Edouard Mouchot transmise par la famille Mouchot par l'intermédiaire de Mme Monique Gallais que je remercie pour leur aide.

Sgt Marie Jean Baptiste Edouard Mouchot - Né le 13 octobre 1894 à Voiteur (Jura) - Fils de Jean Baptiste François Ernest Mouchot (négociant) et de Marie Léa Belle (négociante) - Domiciliés au 26, rue des Arênes à Dôle (Jura) - Profession avant guerre Employé de banque à la Société Générale - Classe 1912 (engagement) / 1914 (normale) - Recrutement de Besançon (Jura) sous le matricule n° 1549 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 14ème régiment de chasseurs à cheval, à compter du 10 avril 1913 - A été victime d'une foulure du poignet, le 14 septembre 1914 - Affecté au 120ème régiment d'artillerie lourde, le 17 août 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 23 septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5437 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 18 février 1917 - Nommé Caporal, le 11 mars 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 16 avril 1917 - Pilote du GDE du 16 avril au 1er mai 1917 - Pilote de l'escadrille C 105 / SAL 105 du 1er mai 1917 au 26 juillet 1918 - Nommé Sergent, le 20 juillet 1917 - En stage au GDE du 2 au 12 octobre 1917 - Citation n° 28 à l'ordre du 5ème corps d'armée, en date du 10 décembre 1917 - A été blessé par plaies au nez et à la paupière gauche avec contusion du globe occulaire gauche au cours d'un accident aérien en essayant un avion, le 17 mars 1918 - Citation n° 161 à l'ordre du 5ème corps d'armée, en date du 7 juin 1918 - Au cours d'une mission de guidage d'infanterie, à bord du Salmson 2A2 n° 744 et en équipage avec le Ltt Paul Cirotteau (observateur), le pilote a été très grièvement blessé et l'observateur tué par des balles tirées du sol, le 18 juillet 1918 - Mouchot a réussi à poser son avion dans les lignes aux environs d'Epernay - A d'abord été évacué sur l'hôpital Ban-Moêt d'Epernay puis sur l'hôpital d'évacuation n° 10 de Connantre (Marne), où il est décédé des suites de ses blessures, le 26 juillet 1918 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 26 juillet 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 24 avril 1920 - Sources : Registre des naissances de la commune de Voiteur (Jura) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SAL 105 - Fiche Matricule du département du Doubs - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 28 septembre 2018.

* Citation n° 28 à l'ordre du 5ème corps d'armée, en date du 10 décembre 1917 : "Excellent pilote dévoué et courageux. Le 15 novembre, est descendu en raison du temps défavorable , à très basse altitude au dessus des lignes ennemies sous un feu violent de mitrailleuses pour permettre à son observateur d'exécuter une reconnaissance à vue. Le 22 novembre, a exécuté vaillamment l'ordre de mitrailler les tranchées ennemies en les survolant à 300 mètres sur une longueur de plus d'un kilomètre ramenant son appareil endommagé par les balles."

* Citation n° 161 à l'ordre du 5ème corps d'armée, en date du 7 juin 1918 : "Sous-officier, pilote plein de courage et d'allant, toujours volontaire pour les missions délicates et dangereuses. Les 15, 17, 18, 19 et 21 mai 1918 a tenu l'air pendant de longues heures pour permettre à son observateur de mener à bien d'importante destruction. Le 19 mai, s'est offert spontanément pour protéger un camarade qui allait accomplir une mission éloignée."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du MdL Marie Jean Baptiste Edouard Mouchot au 120ème régiment d'artillerie lourde, pilote à l'escadrille SAL 105, en date du 26 juillet 1918 : "Pilote aussi énergique que brave. Toujours volontaire pour les missions les plus périlleuses, fait l'admiration de tous par son esprit de sacrifice et son mépris du danger. Blessé grièvement en mitraillant des troupes terre au cours d'une liaison d'infanterie. A réussi à ramener son observateur dans nos lignes. deux citations."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du MdL Marie Jean Baptiste Edouard Mouchot au 120ème régiment d'artillerie lourde, pilote à l'escadrille SAL 105, en date du 24 avril 1920 : "Sous-officier aviateur d'une bravoure réputée, toujours au premier rang dans les moments difficiles. Après avoir donné pendant toute la campagne la valeur de son héroïsme, est glorieusement tombé pour la France, le 18 juillet 1918. Avait été décoré de la Médaille Militaire pour faits de guerre."

 

Souvenirs en rapport

Présentation en tenue de vol d'un pilote de l'aéronautique militaire époque 14-18 et d'un pilote de l'armée de l'Air époque 1990-2000 dans la salle de traditions "Gabriel Voisin" - Photo transmise par Jean-Jack Ferval que je remercie pour son aide.

Souvenirs en rapport

Salle de traditions "Gabriel Voisin" de la BA 278 d'Ambérieu-en-Bugey - Photo transmise par Jean-Jack Ferval que je remercie pour son aide.

Salle de traditions "Gabriel Voisin" de la BA 278 d'Ambérieu-en-Bugey - Photo transmise par Jean-Jack Ferval que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

 
 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Ltt Henri Deschamps, décédé au cours d'un accident aérien à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 20 septembre 1916, dans le cimetière communal de Talloire - Photo transmise par Michel Charbonnier que je remercie pour son aide.

Ltt Henri Joseph Gustave Deschamps - Né le 23 juin 1889 à Grenoble (Isère) - Fils d'Albert Antoine Marie Deschamps et de Magdeleine Marguerite Bisch - Profession Etudiant en droit - Classe 1909 - Recrutement de Grenoble sous le matricule n° 1135 - Service militaire au 158ème régiment d'infanterie, à compter du 5 octobre 1910 - Affecté au 30ème régiment d'infanterie et nommé Sous-lieutenant de réserve, le 1er avril 1912 - Fin de service militaire, le 1er octobre 1912 - Stage d'un an au 97ème régiment d'infanterie, à compter du 24 décembre 1913 - Affecté au 97ème régiment d'infanterie, le 5 février 1914 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 14 janvier 1914 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 2 décembre 1914 - Deux fois blessé au combat - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 4 avril 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote du centre d'aviation militaire d'Ambérieu, le 15 juillet 1916 - Tué au cours d'un accident aérien, pendant une épreuve du brevet de pilotage militaire, le 20 septembre 1916 - Son avion s'est écrasé à Druillat (Ain) - Sources : MpF - FM Isère - Dernière mise à jour : 28 janvier 2016.

 


Remerciements à :

- M. Paul Brun pour la transmission de la photo de Charles Brun, son grand-oncle.
- M. Pierre de Hovre pour la transmission des photos de son père à l'école d'Avord.
- M. Claude Chanteloube pour la transmission des archives de l'Adj Pierre Guérin.
- Mme Elisabeth Larose pour l'envoi des archives de Léon Dugenest, son grand-oncle.
- Major Jean-Jack Ferval, ancien officier des traditions de la BA 278, pour la communication des photos.
- Mme Monique Gallais pour l'envoi des états des services et photo du Cne Yves Rolland de Chambaudoin d'Erceville.
- M. Michel Charbonnier pour l'envoi des photos de tombes d'aviateurs de la Haute-Savoie.
- M. Jean-Noël Voleau pour l'envoi des photos de Jean Mouchot, son grand-oncle.
- M. Christophe Man pour l'envoi des photos de l'école d'Ambérieu.
- M. Jean-Laurent Truc pour l'envoi des archives du Ltt Jean Dupuich.


Bibliographie :

- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- De l'Aéronautique militaire "1912" à l'Armée de l'Air "1976" par Myrone N. Cuich publié à compte d'auteur en 1978.
- Site Internet "Aerostèles" consacré aux lieux de mémoire aéronautique par Pierre Pécastaingts.
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France - Voir le lien
- Site Internet du village de Frasne (Doubs) - Voir le lien

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