Les hommes
Cne Georges Marie Bellenger - Né le 19 septembre 1878 à Evreux (Eure) - Fils de Marie Pierre René Emile Bellenger (avoué) et de Marie Eugénie Aglaé Gibert - Domiciliés au 3, rue Saint-Nicolas à Evreux (Eure), puis au 35, rue Joséphine à Evreux (Eure) - A passé l'examen d'entrée à l'école Polytechnique à Paris - Classé 139ème au concours d'entrée à l'école - Classe 1898 - Recrutement d'Eveux sous le matricule n° 610 - Engagé volontaire pour trois ans au titre de l'école Polytechnique, à compter du 14 octobre 1898 - Elève boursier - Passé à la 1ère division de l'école Polytechnique en 1899 classé 179ème sur 200 élèves - Déclaré admissible dans les services publics en 1900, classe 151ème sur 192 élèves - Admis dans le service de l'artillerie en 1900, classé 41ème sur 60 élèves - Elève de l'école d'application de l'artillerie et du Génie, le 1er octobre 1900 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 29ème régiment d'artillerie, le 1er octobre 1901 - Affecté au 40ème régiment d'artillerie, le 1er novembre 1902 - Affecté au 5ème bataillon d'artillerie à pied caserné à Verdun (Meuse), le 26 septembre 1905 - Brevet de pilote de ballon libre n° 95 délivré par l'Aéroclub de France, le 3 octobre 1907 - Nommé Lieutenant, le 24 décembre 1907 - Détenteur de la coupe Antonetti pour ballon de 600 m3 en 1908 - 2ème au concours international de photographie aérienne de 1908 - 5ème prix de l'Aéroclub de France pour la trajet Paris-les-Thuileries à Saint-Martin-d'Estraux (Loire), soit 318 km à bord d'un ballon de 1575 m3, le 4 et 5 octobre 1908 - Coupe de La Vaulx sur un ballon de 2200 m3 entre Saint-Cloud à Schweich (15 km de Trèves), le 30 octobre 1908 - Record de distance en ballon 600 m3 entre Saint-Cloud et Barth-Stralsund sur la Baltique, soit 951 km, les 8 et 9 décembre 1908 - Brevet d'aérostation militaire n° 43 délivré le 30 janvier 1909 - Détaché à l'établissement d'aviation de Vincennes sous le commandement du Lcl Etienne du 15 janvier 1910 au 30 novembre 1912 - En stage à Vincennes pour recevoir l'instruction sur le pilotage des avions, le 18 janvier 1910 - Affecté au 3ème régiment d'artillerie à pied, le 1er mars 1910 - Brevet de pilote civil n° 45 obtenu à l'école d'aviation de Pau et délivré par l'Aéroclub de France, le 5 avril 1910 - Nommé Officier d'académie, le 11 juin 1910 - Cette décotation a été remise à l'Aéroclub de France, le 16 juin 1910 - Mérite militaire de 5ème classe avec couronne de Bulgarie remise le 25 juin 1910 - Affecté à la 1ère batterie du 3ème régiment d'artillerie à Pied, le 9 juillet 1910 - Participe aux manoeuvres de Picardie en septembre 1910 - Nommé Capitaine en 2ème, le 28 septembre 1910 - Nommé Témoignage de satisfaction du 4 janvier 1911 pour le raid remarquable qu'il a exécuté en avion entre Vincennes et Mourmelon, le 9 décembre 1910 - Relie Paris à Pau sur avion Blériot, le 1er février 1911 - A fait partie de la commission chargée de créer un brevet militaire de pilote d'avion - Brevet de pilote militaire n° 3 obtenu, le 8 février 1911 - Classé Hors cadres comme officier aviateur à l'école d'aviation de Moumelon et affecté au 25ème bataillon de sapeurs aérostiers du 1er régiment du Génie, comme aviateur, le 21 août 1911 - Décoré de l'ordre de l'aigle blanc de Serbie remis le 18 novembre 1911 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 14 octobre 1911 - Commandant du premier centre aéronautique militaire à Avord, le 9 septembre 1912 - Quinze monoplans monoplaces et biplaces ont été mis en place - Commandant de l'escadrille BL 3 du 9 septembre au 2 octobre 1912 - Nommé Capitaine en titre, le 1er octobre 1912 - A participé aux grandes manoeuvres de l'Ouest de 1912 - A été affecté à l'armée de l'Ouest du parti bleu - L'escadrille BL 3 mettait en oeuvre 6 biplaces Blériot IX-2 qui étaient stationnés au centre d'aviation de Voultegon, placé sous le commandement du Lcl Etienne - Il était accompagné des pilotes suivants : Ltt Jacquet, Ltt Boucher, Ltt de Silvestre, MdL Feierstein, Sap Le Tort - Mis à la disposition du lieutenant-colonel commandant du 3ème groupe aéronautique, le 28 mars 1913 - Témoignage de satisfaction du Ministère de la Guerre pour le voyage d'études dans les Balkans, le 1er octobre 1913 - Réintégré à son arme et affecté à l'état-major particulier de l'artillerie, le 1er novembre 1913 - Détaché à l'école supérieure de guerre, le 1er novembre 1913 - Affecté, comme adjoint au commandant de l'aéronautique de la 1ère armée, le 2 août 1914 - A pris part aux combats de Mulhouse-Dornach en août 1914 - Commandant de l'aéronautique de la 7ème armée, le 14 août 1914 - A pris part aux combats de Rambervillers du 27 au 30 août 1914 - Commandant de l'aéronautique militaire de la 6ème armée, le 31 août 1914 - A pris part à la bataille de l'Ourcq du 5 au 10 septembre 1914 - A pris part aux combats sur l'Aisne avec la 6ème armée de septembre 1914 au 4 mars 1915 - A contribué, par ses reconnaissances aériennes sur la 1ère armée allemande de Von Klucke, à la victoire de la bataille de la Marne - Affecté à la section technique aéronautique du ministère de la guerre, le 27 mars 1915 - Affecté à l'état-major de la 157ème division d'infanterie, le 19 mai 1915 - Citation n° 13 à l'ordre de la 157ème division d'infanterie, en date du 4 octobre 1915 - A pris part aux combats de la bataille de Champagne du 27 septembre au 8 octobre 1915 - Affecté à l'état-major de l'artillerie de la 7ème armée, le 30 novembre 1915 - Affecté à l'état-major de la 164ème division d'infanterie, le 25 novembre 1915 - A pris part aux combats du plateau de Vauclerc en mai 1917 - A pris part aux combat de la caverne du Dragon à Hurtebise en juin 1917 - Citation n° 59 à l'ordre de la 164ème division d'infanterie, en date du 30 juin 1917 - A pris part aux combats sur le plateau de Californie en juillet 1917 - Citation n° 297 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 26 août 1917 - Affecté à l'état-major du 5ème corps d'armée, le 17 septembre 1917 - A pris part aux combats contre l'offensive allemande de Noyon du 22 au 31 mars 1918 - Affecté au commandement du 2ème groupe du 230ème régiment d'artillerie, le 1er avril 1918 - A pris part aux combats contre l'offensive allemande de Barisis du 6 au 10 avril 1918 - A pris part aux combats contre l'offensive allemande du Chemin des Dames du 29 mai au 2 juin 1918 - Nommé Chef d'escadron à titre temporaire, le 12 juin 1918 - A pris part aux combats de Moulin-sous-Torment en juillet 1918 - A pris part aux combats lors de l'offensive française entre l'Aisne et l'Oise en août 1918 - Blessé avec plaie pénétrante dans la partie supérieure du bras droit et la face postérieure de l'épaule par éclats d'obus avec fracture de l'humérus droit à Trosly-Loire (Oise), le 23 août 1918 - Citation n° 337 à l'ordre du 204ème régiment d'infanterie, en date du 3 septembre 1918 - Evacué sur l'hôpital complémentaire n° 23 de Houlgate, le 5 septembre 1918 - Transféré sur l'hôpital complémentaire n° 5 d'Evreux, le 18 septembre 1918 - Citation n° 277 à l'ordre du 7ème corps d'armée du 230ème régiment d'artillerie de campagne, en date du 29 octobre 1918 - En convalescence de 90 jours, à compter du 17 décembre 1918 - Croix de guerre 1914-18 avec une palme, deux étoiles de vermeuil, 2 étoiles d'argent - Décoré de la Military Cross britannique, le 20 février 1919 - Retour au dépôt du 30ème régiment d'artillerie de campagne, le 17 mars 1919 - Commandant provisoire de l'ERG de Châteaudun, le 8 avril 1919 - Affecté à l'état-major du 6ème corps d'armée, le 8 mai 1919 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Marié avec Mlle Marie Fanny Bidet-Desportes en mairie d'Evreux, le 16 juillet 1919 - Ils ont ensemble une fille Marguerite - Mariée avec M. Louis Moreau, ingénieur civil des mines - En congé sans solde de deux ans, à compter du 1er septembre 1920 - Affecté au 30ème régiment d'artillerie de campagne, le 25 octobre 1920 - Admis en position de réserve spéciale et nommé Chef d'escadron à titre définitif, le 25 décembre 1921 - Affecté au 43ème régiment d'artillerie de campagne, le 30 décembre 1921 - Affecté au 43ème régiment d'artillerie de campagne, le 15 janvier 1922 - Affecté au 13ème régiment d'artillerie de campagne, le 20 juin 1923 - Proposé pour le maintien dans les cadres avec pension de 10 % pour séquelles de plaie à l'épaule droite, cicatrices de 23 cms et 12 cms, diminution de la force sur blessure de guerre, diminution de l'acuité auditive droite, non imputable au service par la commission de réforme de Rouen (Seine-Maritime), le 6 novembre 1924 - Affecté au 32ème régiment d'artillerie - Classé en position dite "en disponibilité", le 29 décembre 1925 - Proposé pour le maintien dans les cadres avec pension de 10 % pour séquelles de fracture de l'humérus droit, perte de substance musculaire suite à blessure de guerre, surdité droite, non imputable au service par la commission de réforme de Rouen (Seine-Maritime), le 31 août 1926 - Nommé Chef de bataillon de réserve et admis à faire valoir ses droits à retraite, le 10 janvier 1927 - Affecté, dans la réserve, au 43ème régiment d'artillerie divisionnaire, le 3 mars 1928 - Maintien dans les cadres avec pension définitive de 10 % pour séquelles de fracture de l'humérus droit, diminution de force suite à blessure de guerre, surdité droite, non imputable au service par la commission de réforme de Rouen (Seine-Maritime), le 15 octobre 1928 - Nommé Lieutenant-colonel de réserve, le 15 juin 1931 - Rappelé à l'activité sur sa demande, au titre du 43ème régiment d'artillerie de campagne en 1939 - Affecté à un régiment de batteries anti-chars de 47 mm pour la réserve générale d'artillerie destiné à renforcer les secteurs actifs du front - Convoqué au camp de Mailly en janvier 1940 - Après démobilisation, il emménage avec sa famille à Annecy (Haute-Savoie) - Entre en résistance sous le nom de Lcl Benoit - Participe à l'entrainement des maquisards du plateau des Glières - A servi dans les forces françaises de l'Intérieur dans le secteur de Faverges en Haute-Savoie du 1er janvier au 19 août 1944 - Domicilié au 53, rue de Paris à Le Pecq (Yvelines) - Décédé à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), le 22 décembre 1977 - Georges Bellenger repose dans le caveau familial du cimetière municipal d'Evreux (Eure), depuis le 28 décembre 1977 - Sources : Extrait de naissance de la commune d'Evreux (Eure) - Liste des brevets militaires - Etat des services - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Eure - Certificat d'appartenance aux forces françaises de l'Intérieur - Site internet "Leonore" - Site internet de la Bibliothèque centrale de L'école Polytechnique - JORF - Revue "L'Aérophile" - Revue "L'Aéro" - Revue "Icare" - Dernière mise à jour : 30 avril 2020.
* Chevalier de la Légion d'Honneur du Cne Georges Marie Bellenger, hors cadre au service de l'aviation militaire, en date du 18 octobre 1911 : "15 ans de services, services exceptionnels rendus à l'aviation militaire."
* Citation n° 13 à l'ordre de la 157ème division d'infanterie, en date du 4 octobre 1915 : "A diverses reprises pendant les combats des 28 et 29 septembre est allé faire des reconnaissances jusque sur la ligne de feu et rapporté des renseignements importants."
* Citation n° 59 à l'ordre de la 164ème division d'infanterie, en date du 30 juin 1917 : "Officier d'un moral élevé et d'un courage tranquilles, s'offrant toujours pour les missions dangereuses. A exécuté lors des attaques du 22 mai eu du 30 juin, une série de reconnaissances périlleuses en première ligne."
* Citation n° 297 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 26 août 1917 : "Détaché auprès d'une division voisine à la disposition de laquelle avait été mis plusieurs bataillons de sa propre division. A parcouru le front d'engagement avecune bravoure et une cranerie superbes. A le premier renseigné le commandement et permis d'établir exactement la ligne atteinte. A fait une reconnaissance des plus périlleuses avec un calme, un sang-froid et une modestie tout à fait remarquables. Avait déjà fait ses preuves comme un aviateur hors de pair dont les reconnaissances audacieuses ont fourni au commandement des renseignements d'une valeur inestimable lors de la bataille de la Marne."
* Citation n° 196 à l'ordre du 30ème corps d'armée, en date du 21 juin 1918 : "Officier d'une ardeur infatigable, vient pendant cinq jours de combats de donner de magnifiques preuves de sa conscience et de ses qualités professionnelles, réglant rapidement l'action de ses batteries, dont il a obtenu une efficacité et une précision de tir qui ont fait l'admiration de l'infanterie et ont entrainé l'entière confiance de nos fantassins."
* Citation n° 337 à l'ordre du 204ème régiment d'infanterie, en date du 3 septembre 1918 : "Commandant le groupe d'artillerie, appuyant le plus ordinairement le régiment, s'est acquis, pendant 4 mois qu'il a vécu à ses côtés, l'admiration et la confiance absolue des fantassons. N'a jamais manqué un jour d'aller les visiter en première ligne, les quitte avec une blessure reçue en tirant à leur profit en laissant un souvenir inoubliable de sa science et de sa modestie."
* Citation n° 277 à l'ordre du 7ème corps d'armée du 230ème régiment d'artillerie de campagne, en date du 29 octobre 1918 : "Excellent régiment, qui sous le commandement du LcL Hesse, des commandants de groupe Barre, Bellenger et Couder, a donné au cours des opérations entre l'Aisne et Ailette du 17 au 24 août 1918, des preuves brillantes de la valeur technique de ses officiers du courage et du haut moral de son personnel par la façon dont pendant huit jours de combats ininterrompus, ses tirs ont été dirigés, les groupes déplacés sans délai tandis que des batteries d'accompagnement suivaient à courte distance l'infanterie dans toute sa progression. A contribué ainsi puisamment aux succès de sa division."
MdL Georges Foulon, pilote de l'escadrille SPA 152 du 14 juillet 1918 au 3 avril 1919, pose avec son SPAD XIII codé "8" - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Foulon transmise par Thierry Foulon, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
MdL Georges Auguste Foulon - Né le 10 mai 1893 à Bergues-sur-Sambre (Aisne) - Fils de Charles Foulon et d'Anne Céline Gauguier - Domiciliés rue de Guise à La Capelle - Profession avant guerre Cultivateur - Classe 1913 - Recrutement de St-Quentin sous le matricule n° 188 - Engagé volontaire pour trois ans au 1er régiment de Cuirassiers stationné à Paris (75), le 4 octobre 1913 - Affecté au 26ème bataillon de chasseurs cyclistes - Blessé par un éclat d'obus à la hanche gauche à Messines, le 4 novembre 1914 - Affecté à la section d'autos-canons et mitrailleuses du 27ème régiment de Dragons, le 30 juillet 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 13 décembre 1916 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 5845 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 6 avril 1917 - Insigne de pilote militaire (macaron) n° B 4380 - Nommé Brigadier, le 3 mai 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Etampes - Moniteur de vol à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 22 mars 1918 - Laché sur SPAD VII et XIII, le 8 avril 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 18 mai 1918 au XXX - Pilote du GDE du XXX au 14 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 152 du 14 juillet 1918 au 3 avril 1919 - Nommé Maréchal des logis, le 25 septembre 1918 - Détaché à Pomacle du 6 au 12 décembre 1918 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 14 décembre 1918 - Détaché à Dogneville (Vosges) du 20 au 28 décembre 1918 - Détaché à Metz-Frescaty (Moselle) du 24 février au 1er mars 1919 - Détaché à Haguenau (Bas-Rhin) du 28 mars au 2 avril 1919 - Affecté au CIACB, le 3 avril au 2 juin 1919 - Détaché au SEGA de Nanterre, le 2 juin 1919 - En détachement SEGA au Plessis-Belleville, le 11 juin 1919 - Affecté au SEGA de Nanterre, le 1er juillet 1919 - Démobilisé, le 9 août 1919 - Profession après guerre Marchand de bestiaux - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation du Bourget (Seine-St-Denis) - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), 26 septembre 1922 - Affecté, dans la réserve, au 33ème régiment d'aviation de Mayence (Allemagne), le 29 décembre 1923 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouvriers aéronautiques, le 23 février 1926 - Rayé du personnel navigant, le 26 novembre 1931 - Sources : Pam - Liste PN - FM Aisne - JORF - Dernière mise à jour : 13 septembre 2015.
* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée du MdL Georges Auguste Foulon, du 1er régiment de Cuirassiers, pilote à l'escadrille SPA 152, en date du 14 décembre 1918 : "Excellent pilote de chasse plein d'entrain et de bravoure. A livré de nombreux combats. Le 30 octobre 1918, a incendié un ballon d'observation ennemi. (1ère victoire)."
A droite, le soldat André Flament, mécanicien de la division Sopwith de l'école d'aviation militaire d'Avord, pose en compagnie d'un camarade, le 24 janvier 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo André Flament transmise par Paul Hartland, que je remercie pour son aide.
Sol André Arthur Joseph Flament - Né le 28 février 1899 à Noeux-les-Nimes (Pas-de-Calais) - Fils d'Arthur Flament et de Rosine Lherbier - Profession avant guerre Ajusteur outilleur - Domicilié à Champagne-sur-Seine (Seine-et-Marne) - Classe 1919 - Recrutement de Béthune sous le matricule n° 1934 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre à la mairie de Moret, le 30 novembre 1917 - Affecté au 1er groupe d'aviation, à compter du 13 décembre 1917 - Mécanicien de la division Sopwith de l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 24 mars 1919 - Mécanicien de l'escadrille SAL 59 du 24 mars 1919 au 7 juin 1920 - Affecté au 4ème régiment d'observation, le 1er janvier 1920 - En mission en Pologne, avec l'escadrille SAL 59 du 24 octobre 1919 au 7 juin 1920 - Affecté au 3ème groupe d'aviation de chasse, le 27 juillet 1920 - Démobilisé et affecté dans la réserve au 11ème régiment d'aviation, le 1er décembre 1920 - Affecté dans la réserve au 12ème régiment du Génie, le 9 mai 1925 - Profession après guerre Mécanicien électricien en automobiles - Rappelé à l'activité au Bataillon Air 131, le 17 février 1940 - Après la seconde guerre mondiale, Concessionnaire Citroën - Décédé dans l'Essonne dans les années 80 - Sources : FM Pas-de-Calais - Dernière mise à jour : 17 octobre 2015.
Le cal Charles Harant à bord d'un Caudron G 3 de l'école d'aviation militaire d'Avord pendant l'été 1917 - Il a obtenu le lrevet de pilote militaire n° 7318 délivré à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 4 juillet 1917 - Insigne métallique de pilote militaire n° B 5756 - Ensuite il a été pilote de l'escadrille 504 du front d'Orient - Voir l'étude de cette unité - Photo Charles Harant transmise par René Harant, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
Sgt Joseph Vuarin (pilote) pose en compagnie de son 1er mécanicien, le sol Honoré Michard à bord d'un Breguet U 1 de l'escadrille BR 17 en 1914 - Ses avions étant complétement dépassés, l'escadrille BR 17 a été dissoute, le 27 novembre 1914 et l'escadrille VB 3, entièrement équipée d'avions Voisin L, créée avec les mêmes personnels, à la même date - Photo Honoré Michard transmise par la famille Michard que je remercie pour son aide.
Sgt Honoré Mathurin Marie Michard - Né le 13 mars 1891 à Gueltas (Morbihan) - Fils de Denis Mathurin Michard (garde chasse) et de Anne Marie Le Cornec (ménagère) - Domiciliés à Gueltas (Morbihan) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1911 - Recrutement de Lorient (Morbihan) sous le matricule n° 1069 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 28ème régiment d'artillerie, le 10 octobre 1912 - Passé au 1er groupe aéronautique comme mécanicien, le 3 avril 1913 - Affecté, par changement de désignation, au 1er groupe d'aviation, le 1er janvier 1914 - Nommé soldat de 1ère classe, le 2 août 1914 - Mécanicien de l'escadrille BR 17 (future VB 103) du 2 août au 27 novembre 1914 - Mécanicien en 1er, affecté au service du Sgt Vuarin (pilote) - Mécanicien de l'escadrille VB 3 (future VB 103) du 27 novembre 1914 au 24 octobre 1915 - Toujours mécanicien en 1er de l'Adj Vuarin (pilote) - Détaché, avec son pilote, à St-Pol-sur-Ternoise du 19 décembre 1914 au 10 janvier 1915 - L'adj Vuarin (pilote) et le Sol Michard (mitrailleur / mécanicien) rentrent au terrain avec quatre éclats d'obus qui ont percé les toiles de leur Voisin, le 20 décembre 1914 - Michard a été blessé à la main par l'un d'eux - Citation n° 482 à l'ordre du 1er groupe de bombardement, en date du 24 décembre 1914 - Détaché, avec son pilote, à Toul du 13 au 18 janvier 1915 - Détaché, avec son pilote, à Toul du 6 au 11 février 1915 - Détaché, avec son pilote, sur le terrain d'aviation de la Melette du 21 au 22 mars 1915 - Détaché, avec son pilote, à la RGA du Bourget pour percevoir un avion, le 23 mars 1915 - Cesse d'être affecté comme 1er mécanicien à l'adjudant Vuarin, qui est affecté vers les Breguet-Michelin - Détaché à la RGA du Bourget du 11 au 23 septembre 1915 - Mécanicien de la 31ème section d'aviation de l'école d'aviation militaire d'Avord du 25 octobre 1915 au 11 novembre 1918 - Marié avec Mlle Marie Célestine Hiver en mairie de Loudéac (Côtes d'Armor), le 2 mai 1916 - Nommé Caporal, le 17 octobre 1916 - Nommé Sergent, le 3 mai 1917 - Fait partie de la liste des spécialistes indispensables maintenus en dehors de unités combattantes, le 11 octobre 1917 - Citation à l'ordre du 2ème groupe d'aviation, en date du 20 avril 1918 - Au début 1918, a participé à la conception d'un avion sans pilote sous la direction du Cne Max Boucher, ancien commandant de l'école d'aviation militaire d'Avord - Les officiers, sous-officiers et soldats qui ont participé à cette réalisation étaient le Cne Boucher, les Ltts Manesceau, Brillouin, Guéritot de la TSF, le Slt Ageorges (pilote), l'Adj Gérard, les Sgts Michard, Hervé et six mécaniciens. Le 18 septembre 1918, sur l'aérodrome de Chicheny, près d'Etampes, un Voisin, équipé de stabilisateur Sperry, effectua son premier vol, commandé entièrement par un poste TSF, placé à bord d'un second appareil qui le commandait à une distance de 1200 mètres. Il parcourut un itinéraire fixé à l'avance de 100 km, après un vol qui avait duré une heure et 5 mn. Le Voisin emportait néanmoins le Slt Ageorges, mais qui n'est intervenu que pour l'atterrissage. Malgré ce succès indéniable, le Cne boucher reçut l'ordre de stopper ses essais, le 24 septembre 1918. L'avion sans pilote en France en resta là - Il faudra attendre 1919, pour que le Slt Ageorges poursuive les tests au Crotoy, malheureusement stoppé par la maladie et le décès du pilote - Placé en sursis d'appel, comme mécanicien à Loudéac, le 18 juillet 1919 - Démobilisé par le dépôt démobilisateur aéronautique de Rennes, le 26 septembre 1919 - Domicilié à Belle Etoile à Loudéac (Côtes d'Armor), à compter du 30 septembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 3ème bataillon du 1er régiment d'aérostation en 1920 - Ouvre un garage de machines agricoles à Loudéac et devient concessionnaire Renault - Permis poids lourds et transports en commun, le 12 février 1934 - Pendant la seconde guerre mondiale, a servi dans les forces françaises de l'intérieur (FFI), département des côtes d'Armor, section Loudéac du 21 mars au 6 août 1944 - A participé à la libération de sa ville - A continué à servir son unité après la libération jusqu'au 10 août 1944 - Est rentré dans ses foyers après cette date - Elu conseiller municipal, il est élu député des Côtes d'Armor du mouvement républicain populaire des 1ere et 2ème assemblée nationale constituante du 21 octobre 1945 au 27 novembre 1946 - A obtenu le certificat d'appartenance aux FFI n° 11.505 par le général commandant la 3ème région militaire, le 15 mai 1950 - Fait partie de la commission des moyens de communication (chemins de fer, marine marchande, pêche et lignes aériennes) et des postes, télégraphes et téléphone - Médaille Militaire, en date du 30 décembre 1945 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 12 octobre 1946 - Domicilié place de la Libération à Loudéac, à compter du 4 juillet 1950 - Décédé au cours d'un accident de chasse, le 11 novembre 1957 - Sources : Registre des naissances (n° 7) de la commune de Gueltas (Morbihan) - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Morbihan - CCC de l'escadrille BR 17 / VB 3 / VB 103 - JMO du GB 1 - Site internet Léonore - Site internet de l'Assemblée Nationale - JORF - Journal le Figaro du 29 janvier 1920 - Dernière mise à jour : 9 novembre 2020.
* Citation à l'ordre du 2ème groupe d'aviation, en date du 20 avril 1918 : "Belle attitude et dévouement."
Photo du Col Dominique Berdalle
Col Dominique Albert Berdalle - Né le 12 mai 1872 à la maison Laulhé à Simacourbe (Pyrénées-Atlantiques) - Fils de Pierre Berdalle (propriétaire et marchand de vin) et de Jeanne Darramon - Ils ont eu trois enfants : Pierre (1870), Dominique (1872) et Jean-Baptiste (1873) - Classe 1892 - Recrutement de Pau (Pyrénées-Atlantiques) sous le matricule n° 1721 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 24ème régiment d'artillerie, le 14 novembre 1893 - Nommé 2ème canonnier conducteur, le même jour - Nommé Brigadier, le 17 mai 1894 - Nommé Brigadier-fourrier, le 1er octobre 1894 - Nommé Maréchal des logis, le 6 février 1896 - Engagé pour cinq ans, à compter du 1er novembre 1896 - Nommé élève-officier, le 4 avril 1899 - En campagne en Afrique du 18 au 31 octobre 1898 - Nommé Sous-lieutenant, le 14 mars 1900 - Autorisé à servir dans l'artillerie coloniale, au sein de la compagnie d'artificiers à Toulon, le 1er avril 1900 - Au Soudan du 8 février 1901 au 9 novembre 1902 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1902 - Affecté au 1er régiment d'artillerie coloniale, le 21 novembre 1902 - A l'école de cavalerie de Saumur, le 18 août 1903 - Affecté au 1er régiment d'artillerie coloniale, le 24 septembre 1904 - Affecté au 3ème régiment d'artillerie coloniale, le 12 janvier 1905 - Affecté au 5ème régiment d'artillerie coloniale, le 9 novembre 1905 - En Cochinchine du 10 décembre 1905 au 30 mars 1910 - Médaille coloniale en 1906 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1908 - Affecté au 2ème régiment d'artillerie coloniale, le 5 mars 1910 - Désigné pour suivre un stage à l'inspection du matériel du canon de 75 mm à Bourges, le 21 septembre 1910 - Affecté en Afrique Occidentale Française comme inspecteur du matériel du canon de 75 mm - En opérations à Madagascar du 10 mai 1911 au 2 juillet 1913 - Affecté au 7ème régiment d'artillerie, le 10 mai 1911 - Affecté au 2ème régiment d'artillerie, le 1er juillet 1913 - En Cochinchine du 22 février au 1er août 1914 - Affecté au 5ème régiment d'artillerie coloniale, le 22 février 1914 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 30 décembre 1914 - Affecté au 3ème régiment d'artillerie, le 6 mars 1916 - Nommé Chef d'escadron (commandant), à titre temporaire, le 5 octobre 1916 - Citation n° 39 à l'ordre du corps d'armée, en date du 21 mai 1917 - Citation n° 47 à l'ordre de la division, en date du 30 novembre 1917 - Citation à l'ordre de la division, en date du 29 janvier 1918 - Nommé Chef d'escadron (commandant) à titre définitif, le 24 septembre 1918 - Placé en position "Hors Cadres" à l'aéronautique de l'armée d'Orient, le 24 septembre 1918 - Nommé Adjoint tactique au chef d'escadron, commandant de l'aéronautique de l'Afrique Occidentale, le 25 septembre 1918 - Citation n° 107 à l'ordre de l'armée, en date du 2 décembre 1918 - Nommé Adjoint au directeur du SRA et affecté à l'aéronautique de l'armée du Levant, le 10 novembre 1919 - Embarqué à Marseille, le 21 avril 1920 - Arrivé à Beyrouth (Liban), le 2 mai 1920 - Nommé Commandant en second de l'aéronautique de l'armée du Levant - Affecté au service des réparations de l'aviation - Affecté au 1er régiment d'aviation d'observation (aéronautique du Levant), le 5 mai 1920 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Rapatrié, le 16 novembre 1921 - Affecté au 34ème régiment d'aviation du Bourget-Dugny, le 16 novembre 1921 - Détaché au centre d'instruction de l'aviation d'Istres - Affecté au 2ème groupe d'ouvriers d'aviation comme commandant en second du centre d'instruction de l'aviation d'Istres, le 23 avril 1923 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1923 - Affecté au 4ème groupe d'ouvriers d'aviation comme commandant du groupe et commandant en second du camp d'instruction de Cazaux, le 23 février 1924 - Commandant du 22ème régiment d'aviation de bombardement de jour, le 8 octobre 1924 - Commandant du 39ème régiment d'aviation, le 23 mars 1925 - Commandant du 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique et de l'école pratique d'aviation d'Avord, le 23 octobre 1926 - Nommé Colonel, le 25 décembre 1926 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 11 juillet 1928 - Marié avec Mlle Marie Nathalie Quintaa à Arudy (Pyrénées-Atlantiques), le 29 avril 1929 - Affecté au service de la préparation militaire supérieure et de l'école de perfectionnement des officiers de réserve de la région de Paris - Nommé Adjoint au général directeur de la préparation militaire supérieure et de l'instruction des officiers de réserve de la région de Paris, le 7 février 1930 - Nommé Général de brigade, le 1er mai 1931 - A la retraite, le 1er mai 1931 - Titulaire du fauteuil n° 14 de l'académie du Béarn de 1941 à novembre 1949 - Décédé à Pau (Pyrénées-Atlantiques), le 21 novembre 1949 - Le général Berdalle repose dans le cimetière communal de Denguin (Pyrénées-Atlantiques), depuis le 23 novembre 1949 - Sources : Fiche matricule conservée aux archives départementales des Pyrénées-Atlantiques - LO - Site Internet "Généanet" - Site Internet de l'académie de Béarn - JORF - Date de la dernière mise à jour : 24 août 2024.
* Citation n° 107 à l'ordre de l'armée du Chef d'escadron Dominique Albert Berdalle du 143ème régiment d'artillerie lourde coloniale, en date du 2 décembre 1918 : "Observateur en avion. Adjoint technique au commandant de l'aéronautique des armées alliées : officier d'artillerie de très grande valeur et d'une bravoure légendaire. Comme commandant de batterie, puis comme commandant de groupe, s'est particulièrement distingué en Orient au cours des opérations d'automne 1916 dans la région de Monastir et, en mai 1917, aux attaques du Skra. Passé dans l'aviation comme observateur en avion. Adjoint tactique au commandant de l'aéronautique des armées alliées, s'est fait remarquer par son allant personnel et a donné à l'aviation d'artillerie une impulsion particulièrement heureuse. A pris part de bout en bout aux opérations françaises et serbes du 15 septembre au 11 novembre 1918, sachant, au milieu des difficultés, galvaniser par son énergie et sa gaîté le personnel de l'aviation."
* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du Col Dominique Albert Berdalle de l'école pratique d'aviation d'Avord, en date du 11 juillet 1928 : "Officier du 16 juin 1920; 34 ans de services, 17 campagnes, 4 citations."
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Les hommes
Cne René Adolphe Dominique Guichard - Né le 26 octobre 1880 à Brabant-en-Argonne (Meuse) - Fils de Prosper Guichard et de Marie Alexine Grandpierre - Profession avant guerre Employé de culture - Classe 1900 - Recrutement de Verdun (Meuse) sous le matricule n° 1233 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 25ème régiment d'artillerie de Châlons-sur-Marne (Marne), le 29 novembre 1895 - Nommé Brigadier, le 24 novembre 1900 - Nommé Maréchal des Logis, le 31 janvier 1902 - Rengagé pour deux ans, à compter du 29 novembre 1904 - Rengagé pour trois ans, à compter du 29 novembre 1904 - Rengagé pour un an, le 29 novembre 1907 - Rengagé pour un an, le 29 septembre 1908 - Admis au cours de l'école militaire de l'artillerie et de génie, le 12 octobre 1909 - Affecté au 60ème régiment d'artillerie, le 1er mars 1910 - Affecté au 5ème régiment d'artillerie, le 10 octobre 1910 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1911 - Passé à l’aéronautique militaire comme élève pilote, le 18 novembre 1912 - Brevet de pilote civil n° 1375 délivré par l'aéroclub de France et passé sur avion Voisin, le 23 juin 1913 - Brevet de pilote militaire n° 343 obtenu le 23 août 1913 - Commandant de l'escadrille V 21 de la fin décembre 1913 au 28 octobre 1916 - A pris part à la retraite de le 4ème artmée d'août à septembre 1914 - A pris part à la bataille de la Marne avec la 4ème armée du 4 au 11 septembre 1914 - Citation à l'ordre de l'armée du Ltt René Guichard, en date du 29 octobre 1914 - Blessé par des brulures et des contusions à la tête et des mains, le 2 décembre 1914 - Citation n° 140 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 4 décembre 1914 - A Stenay, le 5 juin 1915 - A pris part à la bataille de la Somme avec les 6ème et 10ème armée du 25 juin au 22 octobre 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 juillet 1915 - Nommé Capitaine, le 3 septembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée de l'escadrille V 21, en date du 27 octobre 1915 - Nommé Adjoint au commandant du GDE, le 23 octobre 1916 - Affecté comme adjoint au chef du 2ème bureau de la 12ème direction de l'inspection du ministère de la Guerre, le 1er mars 1917 - Témoignage de satisfaction, en date du 11 septyembre 1917 - Affecté à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 1er octobre 1918 - Commandant du centre d'Autrecourt et adjoint à l'aéronautique de la Vème armée, à compter du 22 novembre 1918 - Adjoint au commandant de l'EMR au SEGA à Nanterre, le 9 juillet 1919 - Affecté comme adjoint du commandant de l'entrepot spécial d'aviation n° 3, le 1er avril 1920 - En congé sans solde pour deux ans, à compter du 20 septembre 1920 - Représentant de la société Lambert en Argentine (fabricant d'hydroglisseurs) - A effectué une mission de 700 km sur les rio Parana et rio Bermejo en 10 heures en décembre 1920 - Ce trajet se faisait auparavant en 10 à 12 jours - Nommé Chef pilote de la mission militaire française en Colombie - Les personnels de l'aéronautique militaire française, en congé sans solde pour deux ans et payés par la Colombie, étaient le Cne René Guichard, Cne Jean Jonnard, Ltt Paul Poillot, Ltt Joseph Island et les mécaniciens Ferdinand Machaux, Javier Monod, Jean Lucien Schloser - Affecté à l'école d'aviation de Flandes (Colombie), le 15 février 1921 - La mission mettait en oeuvre trois Caudron G 3, quatre Caudron G 4 et quatre Nieuport 11 - Effectue le premier vol de l'école, implantée près de la ferme San-Luis, le 21 mars 1921 - L'école a formé 5 officiers pilotes et a été fermée, le 28 avril 1922 - Victime d'un accident d'avion, aux commandes d'un Caudron G 4, en équipage avec le cadet Humberto Hoyos, à l'atterrissage sur le terrain de Manizales, le 3 juin 1921 - Les deux hommes n'ont pas été blessés - Victime d'un accident d'avion, aux commandes du Caudron G 4 codé "A 6", en équipage avec le Ltt Delfin Torres Duran, à l'atterrissage sur le terrain, le 18 juin 1921 - Là encore, pas de victime - Affecté, pendant son congé sans solde, au 60ème régiment d'artillerie, à compter du 7 juin 1921 - Fin du congé sans solde, le 20 septembre 1922 et réintégration dans les cadres de l'armée - Affecté à la 2ème batterie du 52ème régiment d'artillerie de campagne de Limoges, le 20 septembre 1922 - Classé au 312ème régiment d'artillerie lourde de l'armée française du Rhin, le 24 avril 1923 - Affecté comme Commandant du parc du centre d'instruction de l'aviation à Avord, le 18 juillet 1923 - Affecté au Levant comme commandant de groupe du 39ème régiment d'aviation, le 24 septembre 1925 - Nommé Chef de bataillon (commandant), le 25 mars 1927 - Prolongation de son séjour au Levant de 6 mois, à compter du 3 novembre 1927 - Nouveau séjoir de 2 ans, à compter du 3 novembre 1927 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 8 juillet 1928 - Citation n° 107 à l'ordre de la brigade, en date du 13 mars 1929 - Médaille d'honneur du mérite libanais en argent avec palme, le 23 mars 1929 - Affecté au service général du ravitaillement du matériel d'aviation et détaché à la direction générale technique, le 25 décembre 1929 - Embarque sur le "Pierre Loti", le 26 mars 1930 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1932 - Admis en congé définitif du personnel navigant, le 31 décembre 1932 - Classé en surnombre à l'état-major particulier et administré par le 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 22 décembre 1932 - Maintenu en activité avec pension temporaire de 15 % pour séquelles de luxation du pouce droit par la commission de réforme de Paris, le 24 mars 1933 - A effectué une période d'entrainement aérien volontaire de 6 jours à la DTA du Bourget du 11 au 16 juin 1934 - A été chargé de l'organisation du rallye national des officiers de réserve à Istres et à Cannes - Affecté à la base aérienne n° 104, le 1er octobre 1934 - Photo Louis Dubuis transmis par sa famille que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Meuse - LO non communicable - Revue L'Aérophile - Revue Les Ailes - Dernière mise à jour : 25 mars 2020.
* Citation n° 118 à l'ordre de la 4ème armée du Ltt René Guichard, en date du 29 octobre 1914 : "A été chargé spécialement du réglage du tir de l'artillerie. S'est employé à cette mission avec un dévouement absolu. A exécuté de nombreux vols au-dessus des batteries ennemies, avec de jeune pilotes à dresser à l'observation du tir. A contribué largement à déterminer une méthode de réglage et de liaison qui a donné d'importants résultats matériels A obtenu notamment la destruction de plusieurs pièces ennemies."
* Citation n° 140 à l'ordre de la 4ème armée du Ltt René Guichard, en date du 4 décembre 1914 : "Prévenu que le feu s'était déclaré dans le cantonnement de son escadrille, a été gravement brûlé aux mains et à la face en pénétrant pour la 3ème fois dans le local incendié pour éteindre le feu."
* Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée du Cne René Adolphe Dominique Guichard, commandant l'escadrille V 21, en date du 4 juillet 1915 : "Très bon chef d'escadrille, commande son unité avec autorité, et l'instruit d'une façon remarquable. En a obtenu les résultats les plus brillants tant pour le régalge de tir que pour les reconnaissances et le bombardement. A pu fournir, en particulier le 3 juin 1915, sans prépartation spéciale un bombardement à 110 kilomètres du point de départ, mettant en ligne six avions qui ont tous atteints l'objectif fixé."
* Citation n° 406 à l'ordre de l'armée de l'escadrille V 21, en date du 25 octobre 1915 : "A rendu, pendant les opérations, des services tout à fait exceptionnels, grâce à la compétence et à l'énergique impulsion de son chef, le capitaine Guichard, au courage, à l'audace et au dévouement absolu de son personnel."
* Citation n° 107 à l'ordre de la brigade Chef de bataillon René Adolphe Dominique Guichard, en date du 13 mars 1929 : "Chef de bataillon, qui, da,ns les focntions de commandant du secteur de la Bekaa exercées depuis le 5 octobre 19258, s'est continuellement distingué par une activité des plus féconde dans tous les domaines et notamment pour le maintien de l'ordre et de la sécurité comme pour la poursuite des travaux d'utilité générale. Le 18 janvier 1929, a fait preuve d'initiative heureuse et d'esprit de décision en mobntant une opération qui rapidement déclenchée et opiniatrement poursuivie sous sa direction personnelle les 19, 20 et 21 janvier, a amené la dispersion complète d'une bande hors-la-loi, armés en combattant dont un a été tué, 2 blessés prisonniers et la presque totalité (sauf un seul homme) a été capturée."
Ltt Paulin André Jean Le Bleu - Né le 11 septembre 1879 à Tannois (Meuse) - Fils de Marie Nicolas Charles Le Bleu (capitaine adjudant-major au 77ème régiment d'infanterie) et de Jeanne Emilie Marie Bompard - Domiciliés alors à Angers (Maine-et-Loire) - Tannois était la commune de résidence du père de sa femme - Domiciliés au 3, rue Legendre à Paris 17ème en 1899 - Classé 473ème sur 550 au concours d'entrée de l'école spéciale militaire de St-Cyr en 1899 - Classe 1899 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le n° 1507 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre de l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 25 octobre 1899 - Arrivé à l'école de St-Cyr, le 25 octobre 1899 - Promotion d'In Salah - Elève de 1ère classe, le 15 août 1900 - Classé 301 sur 545 à l'examen de sortie de l'école de St-Cyr - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 9ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1901 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1903 - A effectué un vol militaire, à bord le ballon D-182 chargé avec 800 m3 d'hydrogène, le 30 juin 1911 - L'équipage du ballon était composé du Cne Berrier, Ltts Le Bleu, de Marbiès et Bon - Brevet de pilote civil FAI n° 643 obtenu sur avion Blériot et décerné par l'aéro-club de France, le 6 octobre 1911 - Brevet de pilote militaire n° 76 obtenu à l'école d'aviation militaire de (Reims), le 6 décembre 1911 - Détaché au sein de l'aéronautique militaire comme pilote de Blériot XI-2, le 9 janvier 1912 - Affecté au 1er régiment de Dragons, le 18 janvier 1912 - Marié avec Mlle Victorine Marthe Lauranceau à la mairie du 10ème arrondissement de Paris, le 13 avril 1912 - La cérémonie religieuse a eu lieu en l'église Saint-Honoré d'Eylay (Paris 16ème), le 15 avril 1912 - Placé en position "Hors cadre aéronautique" - Création de dix sections d'aéronautique, le 28 août 1912 - Affecté à la 31ème section d'aéronautique de Lyon, affectée au 3ème groupe d'aéronautique de Lyon, le 28 août 1912 - A participé aux grandes manoeuvres de cavalerie de la Côte-d'Or de 1912 - Le Cne de Rose, les Ltts Jean Le Bleu, Sylvestre et Gouin sont arrivés à Bèze, le 27 août 1912 - A participé aux grandes manoeuvres de Touraine, à partir du 9 septembre 1912 - Il faisait partie du parti rouge (armée de l'Est), commandé par le Général Marion - Le directeur du service de l'aviation du parti rouge était le LcL Estienne - Le Ltt Le Bleu pilotait un Blériot monoplace (à vision totale), détaché au service de la cavalerie, en compagnie des Ltts de Malherbe et Gouin - Désigné pour faire partie des cadres des groupes d'aéronautique, le 1er octobre 1912 - Commandant de la 31ème section d'aéronautique du 3ème groupe d'aviation au camp d'aviation d'Avord, le 1er octobre 1912 - Commandant de l'école d'aviation militaire d'Avord du 28 mars au 23 septembre 1913 - Conserve provisoirement son commandement de la 31ème section d'aéronautique - Nommé Capitaine, le 27 mars 1913 - Comme commandant de l'école, a été pilote de l'escadrille BL 18 du 28 mars au 23 septembre 1913 - Cette unité a été créée sur le terrain d'aviation d'Avord - A quitté sa position "Hors cadre aéronautique" et a été réintégré dans son arme, le 23 septembre 1913 - Affecté au 23ème régiment de Dragons, le 23 septembre 1913 - A débuté la Grande Guerre comme commandant d'un escadron du 23ème régiment de Dragons, le 2 août 1914 - A servi également comme observateur en avion au cours d'une mission, en équipage avec le Sgt Faux, un pilote de l'escadrille V 29 (future VB 112), le 24 novembre 1914 - Citation n° 33 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 26 novembre 1914 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 14 février 1915 - Affecté au 156ème régiment d'infanterie, le 26 mai 1915 - Blessé devant Beauséjour, le 25 septembre 1915 - Hospitalisation du 25 septembre au 10 novembre 1915 - Blessé, le 19 mars 1916 - Hospitalisation du 19 mars au 9 avril 1916 - Citation n° 388 à l'ordre du 156ème régiment d'infanterie, en date du 5 septembre 1916 - Citation n° 176 à l'ordre du corps d'armée, en date du 6 décembre 1915 - Grièvement blessé par balle lors des combats de la Somme, le 30 juillet 1916 - Hospitalisation et convalescence du 30 juillet 1916 au 25 février 1917 - Affecté au 1er bataillon de chasseurs à pied, le 22 novembre 1916 - Nommé Chef de bataillon, le 6 juillet 1917 - Citation n° 496 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 2 août 1917 - Blessé, le 29 mai 1918 - Hospitalisé du 29 mai 1918 au 28 mai 1919 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 juillet 1918 - Proposé pour une pension d'invalidité de 30 % pour séquelles d'intoxication par gaz et par blessure par balle au poumon droit par la commission de réforme de Strasbourg, le 22 septembre 1922 - Mis à la disposition de l'état-major de l'armée en vue de son affectation à la commission militaire interalliée de contrôle en Hongrie, le 11 mai 1923 - Maintenu provisoirement au 1er BCP - Affecté au 8ème régiment d'infanterie et détaché en mission en Hongrie, le 25 juin 1923 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 mars 1924 - Maintenu en mission en Hongrie - Maintenu en activité de service et pension d'invalidité de 30 % pour bronchite chronique simple du poumon droit, adhésions pleuritiques, rétraction thoracique du côté droit et légère dilatation cylindrique de l'aorte par la 3ème commission de réforme de la Seine, le 15 mai 1925 - Affecté au 31ème régiment d'infanterie, le 8 août 1925 - Affecté au 106ème régiment d'infanterie, le 9 avril 1926 - Nommé Colonel, le 25 mars 1929 - Maintenu commandant du régiment - Détaché à l'école de Versailles (Yvelines) pour suivre le cycle information de la 1ère série, le 4 novembre 1929 - Nommé sous-chef du cabinet militaire, le 14 novembre 1929 - Classé à l'état-major particulier de l'infanterie, le 21 novembre 1929 - Commandant en second du 24ème régiment d'infanterie, le 20 août 1930 - Rejoint l'unité, le 1er octobre 1930 - Commandant du 24ème régiment d'infanterie, le 7 septembre 1931 - Détaché au service PM et OR de la région de Paris, le 9 janvier 1932 - Désigné pour suivre la 2ème série des cours du centre d'études tactiques d'artillerie du 26 septembre au 29 octobre 1932 - Désigné pour suivre les cours du centre des hautes études militaires (cycle d'information) de Versailles du 4 au 26 novembre 1932 - Affecté à la préparation militaire et instruction des officiers de réserve de la région de Paris, le 24 septembre 1933 - Nommé Général de Brigade en 1935 - Grade de Grand Officier de la Légion d'Honneur, en date du 30 décembre 1938 - Placé dans la section de réserve, le 11 septembre 1939 - Décédé à Tannois (Meuse), le 18 novembre 1962 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 9) de la commune de Tannois (Meuse) - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Liste des brevets militaires - JORF - Site Internet "Geneanet" - Revue "L'Aérophile" - Journal "Le Figaro" - Dernière mise à jour : 7 février 2023.
* Citation à l'ordre de la 10ème armée du Cne Jean Le Bleu du 23ème Dragons, détaché comme observateur en aéroplane à l'état-major de la 10ème armée et du Sgt Faux, pilote à l'escadrille V 29, en date du 26 novembre 1914 : "Le 24 novembre, par un temps nuageux et un vent très violent, ont survolé audacieusement les lignes allemandes; ont recueilli des renseignements intéressants sur la situation de ces lignes et les mouvements de l'ennemi en arrière."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 619 à l'ordre de l'armée du Cne Jean Paulin André Le Bleu au 23ème régiment de dragons, en date du 14 février 1915 : "A exécuté de nombreuses reconnaissances, a pris des photographies des lignes ennemies. A, le 5 février, au cours d'une reconnaissance, engagé le combat avec un avion allemand, l'a obligé à rentrer dans ses lignes après avoir reçu six balles dans son appareil."
* Citation n° 176 à l'ordre du corps d'armée, en date du 6 décembre 1915 : "Officier venu de la cavalerie, d'une énergie et d'un entrain remarquables. Le 29 septembre 1915, a poussé quelques fractions de sa compagnie jusqu'au point le plus avançé qui a été atteint sur le front de la division, ne pouvant s'y maintenir, a cherché à accrocher du terrain un peu en arrière les éléments épars de divers régiments qui se trouvaient près de lui. Blessé au même moment et évacué, a rejoint dès sa sortie de l'hopital le régiment au front bien qu'à peine guéri de sa blessure."
* Citation n° 388 à l'ordre du 156ème régiment d'infanterie du Chef de bataillon Jean Paulin André Le Bleu au 153ème régiment d'infanterie, en date du 5 septembre 1916 : "A donné la mesure de sa valeur en conduisant remarquablement son bataillon aux attaques de juillet 1916 au cours desquelles il obtient avec le minimum de perte les plus beaux résultats. Grièvement blessé le 30 juillet 1916 au moment où le premier de son bataillon il abordait les tranchées ennemies défendues par de nombreuses mitrailleuses."
* Citation n° 496 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 2 août 1917 : "Chef de corps d'élite du 28 mars au 7 juin 1917 par ses belles dispositions, sa prudence ... comme parmi les plus formidablement organisées, s'est jeté à l'assaut baïonnette haute et a enlevé la position d'un seul élan, fait prisonnier le bataillon ennemi qui le défendait et forçant l'admiration des l'adversaire lui-même. Les 27 et 28, a continué à combattre avec la même ardeur emportant tous les objectifs, capturant en ces trois jours d'assaut plus de 700 prisonniers dont un chef de bataillon, 14 officiers et 10 canons de 77, plusieurs minewefer, plus de 100 mitrailleuses ainsi qu'un matériel considérable, munitions, armes, voitures, attelages, etc.."
* Grade d'officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 juillet 1918 : "Chef militaire de 1er ordre, d'une bravoure légendaire, entrainant par son exemple ses subordonnés, a successivement mené à l'attaque une compagnie puis un bataillon à la tête desquels il a obtenu de brillants résultats. Commande depuis 1916 un bataillon de chasseurs avec lequel il s'est distingué aux opérations d'octobre 1917 trois blessures, cinq citations. A déjà reçu la Croix de Guerre."
* Grade de Grand Officier de la Légion d'Honneur du général de brigade Paulin André Jean Le Bleu, commandant du secteur fortifié de Boulay, le 30 décembre 1938 : "38 ans de services, 8 campagnes. A été blessé et cité. Commandeur du 3 juillet 1918."
Adj Henri Louis René Lumière - Né le 8 mai 1897 à Lyon 3ème (Rhône) - Fils d’Auguste Marie Louis Nicolas Lumière (industriel) et de Marie Euphrasie Marguerite Winckler - Domiciliés au 262, cours Gambetta à Lyon 7ème (Rhône) - Elève ingénieur de l’école centrale de Lyon en 1914 - Classe 1917 - Recrutement du bureau central de Lyon (Rhône) sous le matricule n° 2397 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 2ème groupe d’aviation, le 13 avril 1915 - Affecté au service automobile du 2ème groupe d’aviation, le 15 avril 1915 - Passé à l’école d’aviation militaire de Chartres comme élève pilote, le 30 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2409 obtenu à l’école d’aviation militaire de Chartres, le 17 janvier 1916 - Nommé Caporal, le 15 janvier 1916 - Stage de perfectionnement à l’école d’aviation militaire d’Avord, le 18 janvier 1916 - Affecté comme moniteur de pilotage de l'école d'aviation militaire d'Avord - Brevet FAI n° 2876 délivré sur sa demande par l'Aéroclub de france, le 4 février 1916 - Nommé Sergent, le 11 juillet 1916 - Reçoit la récompense spéciale en faveur du personnel enseignant navigant des écoles d'aviation militaire en janvier 1917 - Nommé Adjudant, le 21 novembre 1917 - Affecté au 1er groupe d’aviation, le 18 octobre 1918 - Ré-affecté à l’école d’aviation militaire d’Avord, le 18 novembre 1918 - Affecté au 1er groupe d’aviation, le 18 décembre 1918 - Placé en sursis d’appel jusqu’au 31 août 1919, comme chimiste à la maison Lumière et Jougla à Lyon-Montplaisir (Rhône), le 15 mai 1919 - Maintenu en sursis d’appel jusqu’à la démobilisation de sa classe comme chimiste à la maison Lumière et Jougla à Lyon-Montplaisir, le 18 août 1919 - Démobilisé, le 15 septembre 1919 - Parents domiciliés au 262, cours Gambetta à Lyon 7ème (Rhône) - Après guerre, entre à la société Union Photographique Industrielle, établissements Lumière et Jougla réunis - Membre au Conseil d'administration, le 1er janvier 1921 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d’aviation de Lyon-Bron, le 1er juin 1921 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 13 février 1924 - Propriétaire du Gourdou B6 n° 01 immatriculé F-AGCH, le 18 avril 1924 - Marié avec Mlle Odette Louise Rose Winckler en mairie de Lyon 7ème, le 4 juin 1926 - A accompli une période de réserve au centre de mobilisation d’aviation n° 35 du 3 au 17 septembre 1928 - Nommé Lieutenant de réserve, le 31 mars 1929 - A pris part au 5ème rallye aérien national organisé par l'Aéroclub d'Auvergne, aux commandes d'un hydravion Schreck FBA 17 n° 1200-56 à moteur Hispano-Suiza de 180 cv immatriculé F-AIPY, le 6 juillet 1929 - A accompli une période de réserve au centre de mobilisation d’aviation n° 35 échelonnées du 18 avril au 26 novembre 1929 - Admis à l'Aéroclub de France, le 5 juin 1930 - A accompli au 35ème régiment d’aviation une période volontaire de 15 jours échelonnés du 22 mai au 13 novembre 1930 - Membre du comité de direction du groupement "Le Roland-Garros" - Ce groupement d'aviation privée de l'Aéroclub de France a pour but de faciliter le tourisme aérien en France - A accompli au 35ème régiment d’aviation une période volontaire de 15 jours échelonnés du 3 juin au 9 novembre 1931 - Président de l’Aéroclub du Rhône et du Sud-Est du 19 mai 1931 à 1967 - A pris part à la coupe de Montigny, organisée par l'Aéroclub d'Auvergne, aux commandes d'un Morane-Saulnier 230 à moteur Salmson de 230 CV n° 184 - 2854 immatriculé F-ALBH du 8 au 15 juillet 1932 - A accompli au 35ème régiment d’aviation une période volontaire de 15 jours échelonnés du 10 mai au 24 avril 1932 - Divorce avec Odette Winckler, le 1er décembre 1932 - Président du groupement d'aviation des scouts lyonnais, le 16 mai 1933 - A accompli au 35ème régiment d’aviation une période volontaire de 6 jours du 3 au 8 juillet 1933 - Chevalier de la Légion d’Honneur, en date du 31 juillet 1933 - A obtenu le brevet B n° 43 de vol sans moteur en mars 1934 - A pris part à la course de vitesse de la coupe "Armand Esders" entre Deauville et Cannes, aux commandes d'un Caudron C 530 Rafale à moteur Renault n° 3920 immétriculé F-ANAR, les 21 et 22 juillet 1934 - A pris part à la coupe Zénith, aux commandes d'un Caudron Rafale à moteur Renault, le 28 septembre 1934 - Il fit le parcours en 6 heures à 250 km/h de moyenne - A Marié avec Mlle Olga Eva Amélia Térésa Piperno en mairie du 16ème arrondissement de Paris, le 10 janvier 1935 - obtenu une prime de parcours de 5.000 frs aux "12 heures d'Angers" et pilotait un Caudron Rafale C 660 à moteur Renault n° 3/6938 en 1935 - S'est classé 3ème à la course de vitesse de la coupe "Armand Esders", en juillet 1935 - A accompli au centre aérien régional de Lyon une période volontaire de 5 jours en 1934 et 1935 - Affecté, dans la réserve, à la 11ème compagnie de l’air (détachement d’Etampes), le 4 mars 1936 - Domicilié au 96, cours Albert Thomas à Lyon 7ème (Rhône), à compter du 17 mars 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Villacoublay, le 1er septembre 1936 - A accompli une période d’entrainement volontaire par appels échelonnés en 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne d’Etampes, le 1er décembre 1936 - A pris part, aux commandes d'un Caudron C 635 Simoun n° 7087.6 immatriculé F-ANXJ, au meeting international du Caire (Egypte) du 22 au 28 février 1937 - A effectué une exhibition d'acrobatie, aux commandes d'un Morane-Saulnier 230, à Ambérieu en mai 1937 - A accompli une période volontaire de 4 jours au GAR 562 en 1938 - Affecté, dans la réserve, le bataillon de l’air 105 de la base aérienne de Lyon (Rhône), le 21 juin 1938 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 décembre 1938 - A accompli une période volontaire échelonnée de 5 jours à la base aérienne 105 du 1er janvier au 30 juin 1938 - Domicilié au 25, rue du Premier Film à Lyon 7ème (Rhône), à compter du 17 janvier 1939 - Rappelé à l’activité par la mobilisation générale, le 1er octobre 1939 - Commandant l’escadrille de chasse et de reconnaissance ECR II/562 à Lyon-Bron, sur Nieuport-Delage NiD 622 - Démobilisé, le 11 juillet 1940 - Administrateur provisoire de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Lyon, le 3 septembre 1944 - Président du Conseil d'administration du 25 octobre 1940 au 11 juin 1964 - Pendant la guerre, refuse la livraison aux autorités allemandes de produits photographiques et pharmaceutiques, fabriqués par les usines Lumières, soutien aux familles des ouvriers envoyés en Allemagne dans le cadre du service du travail obligatoire (STO), aide matérielle en matériels de santé aux maquis et aux œuvres sociales de la résistance - Organise le déménagement clandestin du stock d’or de la Banque de France de Lyon avec des camions de la société Lumière - Médaille de la Résistance décernée le 17 novembre 1945 - Président de l'Assemblée des Présidents des Chambres de commerce et d'industrie de 1944 à 1956 - Président de la Société lyonnaise de textiles (SLT), puis administrateur du comptoir des textiles artificiels - Président du syndicat des textiles artificiels du 22 janvier 1945 au 16 février 1948 - Commandeur du Mérite commercial, en date du 28 février 1948 - Officier de la Légion d’Honneur, en date du 2 février 1949 - A été propriètaire du Beech 18 serial 7691 immatriculé F-BEDV - Conseiller municipal de Lyon de mars 1959 au 9 août 1963 - Administrateur de la foire de Lyon - Administrateur de la compagnie nationale du Rhône - Administrateur d’enseignement professionnel du Rhône - Président du conseil d’administration de l’école supérieure de chimie industrielle (ESCIL) de Lyon - Administrateur de l’institut national des sciences appliquées (INSA) - Administrateur de la compagnie nationale Air France - En retraite en date du 11 juin 1964 - Décédé à Cannes (Alpes-Maritimes), le 4 octobre 1971 - Repose dans le cimetière de la Guillotière de Lyon - Photo Henri Lumière transmise par Didier Morandi, son petit-fils que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances de la mairie du 3ème arrondissement de Lyon (Rhône) - Fiche matricule du bureau central de Lyon conservée aux archives départementales du Rhône - Familiales - LO non communicable - JORF - Revue L'Aérophile - Revue Les Ailes - Site internet "Geneanet" - Dernière mise à jour : 2 avril 2020.
* Chevalier de la Légion d’Honneur d’Henri Louis René Lumière président de l’Aéroclub du Rhône, en date du 31 juillet 1933 : "22 ans de services militaires et de pratique professionnelle. Services exceptionnels rendus à la propagande aérienne française. Breveté pilote aviateur, compte plus de 3800 heures de vol."
Adj Gaston Frédéric Jean Grümmer - Né le 22 mai 1892 à Paris (75) - Fils d'Antoine Joseph Grümmer (carrossier) et de Anne Marie Eugènie Larue - Domicilié 10, rue du Laos à Paris (75) - Classe 1910 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 176 - Engagé au 5ème régiment de Cuirassiers, le 1er mai 1911 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 septembre 1912 - Profession avant guerre Carrossier - Mobilisé au 3ème régiment de Cuirassiers, le 1er août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 28 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2400 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 16 janvier 1916 - Affecté comme moniteur à l'école d'aviation militaire d'Avord - Un accident aérien, le 6 mars 1916 - Evacué sur l'hôpital du Sacré-Coeur de Bourges - Un convoyage avion du RGAé du Bourget vers Avord du 22 septembre au 1er octobre 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau - Nommé Adjudant, le 9 mars 1917 - Affecté au centre d'aviation militaire de Villacoublay, jusqu'au 19 avril 1917 - Pilote du GDE du 19 avril au 1er mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 81 du 1er mai au 7 juin 1917 - Mis à la disposition de la société (Kaillemer ou Kailleran) de Billancourt, à compter du 7 juin 1917 - Profession après guerre Maître Carrossier - Il a dessiné et carrossé environ 600 voitures sur les chassis de 47 marques - Nommé Conseiller honoraire du commerce extérieur de la France pour la région économique de Paris (75), le 26 juillet 1935 - Décédé à Angers, le 22 janvier 1965 - Photo Gaston Grümmer, transmise par Philippe Grümmer, son fils - Sources : Pam - JORF - CCC N 81 - Dernière mise à jour : 10 juillet 2015.
Photo du Cal Maurice Percheron
Cal Maurice Alfred Percheron - Né le 22 juillet 1891 à la villa "Magali", allée Charles Rhoné à Arcachon (Gironde) - Fils d'Alfred Percheron (étudiant en médecine) et de Madeleine Volcy Victorine Nonès - Domiciliés au 259, boulevard Péreire à Paris - Élève du lycée Condorcet à Paris - A obtenu une bourse d'externat de 350 fr, le 18 février 1905 - Ingénieur de l'école supérieure d'aéronautique et de construction mécanique - Classe 1911 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 5705 - Auteur du "Formulaire du candidat-ingénieur" en février 1914 - Attaché à l'établissement central d'aéronautique militaire - Auteur de "Nos avions, l'essor et l'atterrissage" en mai 1914 - Engagé volontaire au titre du 1er groupe d'aérostation, le 22 septembre 1914 - Probablement affecté à l'école d'aviation militaire d'Avord comme mécanicien - Nommé Caporal, le 3 avril 1915 - Hospitalisé sur l'hôpital militaire de Bourges, le 27 avril 1915 - Rentré à l'unité, le 9 mai 1915 - Réformé temporairement pour anémie, faiblesse générale, atrophie de la jambe droite, par la commission de réforme d'Avord, le 15 juillet 1916 - Marié avec Mlle Suzanne Jeanne Claire Moreau à la Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine), le 22 novembre 1916 - Classé dans le service auxiliaire pour anémie, faiblesse générale et atrophie de la jambe droite par la 2ème commission spéciale de réforme de la Seine, le 12 juin 1917 - Affecté à la 20ème section de secrétaires d'état-major, le 15 juillet 1917 - Détaché à la société SPAD à Paris, le 15 juillet 1917 - Réformé n° 2 pour atrophie du pied et de la jambe droite et insuffisance mitrale par la 5ème commission spéciale de réforme de la seine, en date du 8 août 1917 - A publié "l'Agenda de l'aviateur 1917-1918" - Breveté mécanicien, le 9 juillet 1918 - Sous la direction du Cne Max Boucher, il est le concepteur d'un avion sans pilote dirigé par de la télégraphie sans fil en 1918 - Le 14 septembre 1918, le Voisin LBP n° V 1712 a volé 51 mn et parcouru un circuit de 100 km, à partir du terrain d'aviation d'Etampes-Mondésir - La fin de la guerre a mis fin à ces essais et le groupe d'étude dissous - Auteur de "Les Aéroplanes de la Guerre : Les aéroplanes de 1916 à 1920" publié en 1920 - Auteur de "La direction des avions par télégraphie sans fil" paru en avril 1921 - Le groupe de 1918 est reformé suite à l'intervention de M. Laurent Eynac, sous-secrétaire d'état - Max Boucher et Maurice Percheron se remettent au travail à Villesauvage, près d'Etampes - L'ingénieur général Fortant, directeur du service technique de l'aéronautique, facilita le travail des concepteurs - Ils étaient suivis et contrôlés par le Cne Volmerange, chef de la navigation aérienne - L'ensemble des équipements destinés à cette expérimentation était monté à bord d'un Voisin 10 - Le 17 avril 1923, au décollage du terrain de Villesauvage, le vol d'un avion Voisin 10, équipé de stabilisateurs gyroscopiques "Sperry", a été réalisé avec succès - Cet avion effectuera une centaine de vols qui furent contrôlés par le service technique de l'aéronautique - Diplômé de l'école de médecine maritime et coloniale de Bordeaux (Gironde) - Directeur de la Société d'Etude & de Construction d'Appareils de Télémécanique (SECAT), au 102, avenue du Roule à Neuilly-sur-Seine en 1923 - Domicilié au 5, avenue du Roule à Neuilly-sur-Seine - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 10 août 1924 - Docteur ès-sciences physiques de l'université de Paris - Directeur des services scientifiques du gouvernement général de l'Indochine en 1927 - Chargé de missions par le gouvernement de l'Indochine et les ministères des colonies et de l'éducation nationale en Chine, au Japon, aux Indes néerlandaises, en Inde - A effectué trois missions ethnographiques en Mongolie pour le compte du Musée de l'Homme de Paris - Représentant du gouvernement général de l'Indochine à la Société des Nations pour la question de l'opium - Officier des ordres du Laos, Cambodge et Annam - Journaliste de grands reportages pour l'Illustration et le Petit Journal - Auteur de "L'Aviation française" paru chez Nathan en 1938 - Jugé comme non récupérable pour la réserve, en raison de son handicap, le 29 juin 1938 - Divorce de Suzanne Moreau, le 26 septembre 1940 - Marié avec Mlle Suzanne Boyer à Paris, le 18 janvier 1941 - Dignitaire (haut gradé ou officier de loge) au Grand Orient de France, loge "L'Isis Montyon et Conscience et Volonté" - Domicilié au 120, boulevard Exelmans à Paris 16ème - Grade d'officier de la Légion d'Honneur décerné par le Ministre des affaires étrangères, décerné en date du 12 mai 1958 - Domicilié au 15, rue Las Cases à Paris 7ème en 1958 - Profession Homme de lettres - A publié 31 livres sur l'Asie - Journaliste de grands reportages pour "La Croix", "le Journal de Paris", "le Progrès de Lyon", "Paris-Normandie" - Conférencier pour la société de géographie, la société royale de géographie à Anvers - Depuis 1951, a participé à 600 émissions de radio sur "Poste national", "Paris Inter", "Radio-Luxembourg", "Radio-Lausanne" - Décédé au 15, rue Las Cases à Paris 7ème, le 22 décembre 1963 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 104) de la ville de Bordeaux (Gironde) - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - LO - JORF - Revue "La Revue Aérienne" - Revue "Les Ailes" - Revue "La Revue de Paris" - Dernière mise à jour : 3 mai 2023.
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur de Maurice Alfred Percheron, ingénieur et pilote aviateur, en date du 10 août 1924 : "Ingénieur de très haute valeur, a non seulement conçu et mis au point des appareils nouveaux d'aviation et d'hydraviation, mais s'est acquis des titres tout particuliers en dirigeant des travaux de la société de télémécanique, contribuant ainsi puissamment à la solution du problème de la conduite des avions sans pilote."
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