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Historique

Le 21 juillet 1910, une réunion s'est tenu à Bourges, sous la présidence du Prince Pierre d'Arenberg, président de l'Automobile-club du Centre. Elle avait pour but de rechercher les meilleurs moyens pour amener à la création d'une école militaire d'aviation sur le camp d'Avord.

Le 14 septembre 1910, une dépêche ministérielle ordonne au colonel, commandant les sapeurs-aérostiers, d'examiner les conditions dans lesquelles une école militaire d'aviation pourrait être installée au camp d'Avord. Le 21 septembre 1910, une commission d'état-major se rend à Avord, effectue une étude sur le terrain et conclue à la possibilité d'installation d'une école militaire.

Elle était composée des :

  • colonel Hirschauer, commandant l'aérostation,
  • colonel Edouard Hugoni, officier de l'aéronautique militaire,
  • colonel Felhanss, directeur du Génie,
  • capitaine Schmitt, du Génie de Bourges.

C'est sa situation géographique exceptionnelle, au centre de la France, qui a été primordiale lors du choix. Sa position centrale devrait faciliter le fonctionnement et la pratique de l'aviation militaire. Les dépenses envisagées pour les installations se montaient à 330.000 frs, en tablant sur la présence de 10 officiers élèves pilotes. Sur cette somme, le conseil général du Cher en offrit 300.000 frs. Le reste sera payé par le Ministère de la Guerre. Entre la décision d'ériger une école et le l'aboutissement des travaux, il fallut encore attendre deux années.

Le 21 juin 1911, le préfet du Cher a adjugé, après des soumissions cachetées, à adjudication des travaux de constructions des batiments destinés à l'école d'aviation du camp d'Avord. Le montant de ces travaux est d'alors de 201.097,34 fr avec un cautionnement de 10,000 fr.

En 1912, le Ministre de la Guerre visite, en compagnie de l'architecte départemental, le camp d'Avord alors en pleins travaux. Un nouveau rapport finalise les dépenses à un total de 470.000 frs et prévoit la fin des travaux pour le 1er juillet 1912.

Le 29 mars 1912, la loi définissant l'organisation de l'aéronautique militaire et l'ouverture de crédits supplémentaires parait au Bulletin officiel du Ministère de la Guerre. La dépèche ministèrielle n° 806 4/4 en date du 3 juin 1912, répartit ainsi les fonds pour les travaux du camp d'Avord.

  • Fonds du Conseil général :
    • Bâtiments des officiers mariés,
    • Bâtiment des officiers célibataires,
    • Ateliers
    • Cuves à essence
    • Deux hangars construits en maçonnerie.
  • Crédits du Ministère de la Guerre :
    • Casernements,
    • Cuisines-réfectoires,
    • Bâtiments des sous-officiers mariés,
    • Mess des officiers.

En mai 1912, tous les bâtiments sont achevés. Le 9 juillet 1912, l'officier d'administration de 2ème classe des bureaux de l'intendance Mercier, affecté au 8ème corps d'armée, est nommé comptable du centre d'aviation du camp d'Avord.

Le Cne Bellenger, directeur provisoire de l'école d'aviation du 8ème corps d'armée :

Le 19 juin, le Cne Georges Bellenger, directeur provisoire de l'école d'aviation du 8ème corps d'armée, aménagée au camp d'Avord, a quitté le terrain d'Etampes, aux commandes d'un Blériot, au petit matin pour atterrir au camp à 8h30. Le préfet du Cher est venu féliciter l'officier aviateur.

Le Cne Bellenger cdmt du centre aéronautique du camp d'Avord :

Le 23 juillet 1912, le département du Cher remet officiellement, au Génie et à l'aéronautique militaire, les bâtiments construits pour l'aviation militaire. Cette date marque la création officielle du centre d'Avord. Le Cne Georges Bellenger est nommé commandant du centre aéronautique du camp d'avord.

Création officielle du centre d'aviation d'Avord :

Le 22 août 1912, une dépêche ministérielle décrète que le centre d'aviation d'Avord doit être considéré comme centre principal et comprendra :

  • une section aéronautique,
  • un dépôt de matériel,
  • un atelier de réparation.

Création de la 3ème escadrille de l'aéronautique militaire :

Le 9 septembre 1912, création officielle de la 3ème escadrille. Elle prendra l'appelation de BL 3 pour 3ème escadrille dotée d'avions Blériot. Sitôt équipée de ses avions et les pilotes suffisamment entrainés, l'escadrille fait mouvement sur Belfort où il stationne sur le Champ de Mars, à compter du 19 septembre. Le Ltt Hubert Jacquet en prend le commandement, le 2 octobre 1912. C'est cette escadrille qui sera la plus célèbre de l'aviation militaire française de la Grande Guerre, avec Guynemer, Brocard, Deullin, Heurtaux, Chainat, Dorme ....

Affectation de la 31ème section aéronautique au camp d'Avord :

Le 23 septembre 1912, la dépêche ministérielle n° 40 attribue à la section aéronautique du camp d'Avord, le numéro 31 de la 7ème compagnie de l'aéronautique. A cette date, le Ltt André Lebleu en prend le commandement.
A la date du 28 septembre 1912, la composition du centre est la suivante :

  • pour le personnel : 6 officiers - 2 sous-officiers - 1 caporal - 10 sapeurs - 3 ordonnances.
  • trois avions Blériot monoplaces.

En octobre 1912, le centre commence à fonctionner comme école. Il compte dans ses rangs :

  • Cne Georges Bellenger, commandant du centre d'Avord,
  • Ltt René de Malherbes, chef du pilotage,
  • Ltt André Paulin Le Bleu, commandant de la 31ème section aéronautique,
  • Docteur Mercier, médecin aide-major du camp d'aviation,
  • Ouvrier d'état Ferré, chef des ateliers,
  • Dix élèves dont le soldat Georges Madon (futur As de la Grande Guerre)
  • Six avions : 4 avions école et 2 avions d'armes.

L'électricité est installée et un service météorologique fonctionne. Le 23 octobre 1912, la visite du colonel Ramazotty, adjoint de l'inspecteur permanent de l'aéronautique couronne officiellement les installations.

L'année 1913 :

En 1913, la dotation de l'école passe progressivement à 55 avions pour 24 élèves pilotes. De plus, les installations s'étendent et gagnent en superficie.

Un avion détruit par le vent :

Le 21 janvier, un train partit de Nevers transportait deux avions venant de l'Est, sur des wagons plateau et destinés à l'école d'aviation du camp d'Avord. A quelques kilomètres de Nevers, un violent coup de vent libéra un des avions qui retomba sur la voie opposée. Comme le transport s'effectuait de nuit, personne à bord du train ne s'est aperçu de l'incident. Par contre, le train des messageries, qui arrivait sur l'autre voie à 70 km/h, a complétement broyé l'appareil qui a terminé ici sa carrière. Il a fallu 40 mn pour dégager les voies.

3500 km en 6 jours :

Du 5 au 10 février 1913, les pilotes du centre militaire du camp d'Avord ont volé sur un total de 3500 km. N'ont été pris en compte que les vols en dehors de la vue de l'aérodrome, mais sur un parcours déterminé par avance. Les élèves pilotes concernés étaient les Ltts Cazes, Trétarre, Kreyder, Munch, le Sgt Caron, les Sapeurs Blaignan et Madon. Par exemple, le Ltt Cazes et le Sgt Caron ont fait tous les deux le parcours Avord-Tours et retour, soit 350 km, puis Avord-Pontlevoy-Romorantin-Avord, soir 250 km.

Dix Blériot livrés :

Le 27 février, 10 avions Blériot ont été expédiés, depuis les usines de Levallois, à destination de l'école d'aviation du camp d'Avord. Dès leur arrivée, les avions ont été assemblés, testés en vol avant d'être confiés aux élèves pilotes de l'école.

Mort du Ltt Porteau :

Le 1er mars, le Ltt Raymond Porteau, du 1er régiment d'infanterie coloniale, était détaché depuis un mois, au centre d'aviation militaire d'Avord. Il avait décollé en début d'après-midi pendant la visite de la commission parlementaire venue visiter l'aérodrome. Arrivé à 600 mètres d'altitude et volant en direction de Savigny-en-Septaine, l'appareil a piqué et s'est écrasé au sol. Il n'y avait plus rien à faire pour l'officier qui avait succombé d'une fracture du crâne et de la colonne vertébrale. C'est le premier accident mortel qui soit survenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, laquelle fonctionne depuis un an. L'officier, âgé de 28 ans, était originaire de la Loire-Inférieure. Sorti de l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 1er octobre 1907, il a été nommé lieutenant deux ans après. Il entra au service de l'aviation militaire, le 12 juin 1912 et avait obtenu son brevet de pilote, le 4 décembre 1912. Ses obséques seront célébrées à la chapelle du camp, le 3 mars. La levée du corps eut lieu à l'infirmerie transformée en chapelle ardente, sous l'autorité de Mgr Dubois, archevêque de Bourges.

Témoignage du Cne Georges Bellenger, commandant du centre aéronautique du camp d'Avord à propos de cet accident : "Je ne me rappelle que d’un seul accident mortel, un lieutenant d’infanterie nommé Porteau. En 1913, le centre d’Avord ne fonctionnait qu’avec des moyens uniquement militaires. Au printemps 1913, c’était le seul centre dans ces conditions-là. La commission de l’armée à la chambre des députés a demandé au général Hirshauer des renseignements sur la formation du personnel. Il était du génie et moi de l’artillerie mais nous avions des rapports excellents. Il m’a envoyé la commission pour que je lui fournisse les explications demandées. Le jour où la commission est arrivée, un de mes élèves officiers, qui n’était pas très entrainé, a voulu se signaler. Les députés me disent qu’ils sont surtout intéressés par le fonctionnement administratif. Je les emmène dans mon bureau, il y avait M. Cochet président de la délégation. Porteau sort pendant ce temps l’appareil de son hangar, pour se faire admirer par les députés lorsqu’ils sortiraient du bureau. J’étais en train de discuter lorsqu’un sous-officier est venu me prévenir que le Lt Porteau venait de faire une chute sérieuse. Par la suite d’une fausse manoeuvre, il a atterri presque à la verticale… Il était mourant quand on l’a relevé. Je n’ai pas voulu signaler qu’il était en était de désobéissance car je n’avais pas donné d’ordres. Il a été porté tué en service commandé."

- Je cherche un portrait du Ltt Porteau -

Epave de l'avion du Ltt Raymond Porteau tombé sur le camp d'Avord, le 1er mars 1913 - Carte postale d'époque.

Le Ltt Le Bleu prend le commandement du centre :

Le 28 mars 1913, le Cne Georges Bellenger laisse son commandement au Cne André Le Bleu. Ce seront ensuite les Cnes Auguste Dorsemaine et Edouard Massol (le 25 décembre 1913) qui commanderont le centre d'aviation d'Avord. En juillet 1913, l'école d'Avord est la plus grande de France. A cette époque, la dotation aéronautique de l'école se compose d'avions Blériot et Savary, les premiers constituant l'effectif principal.

Avion Savary tel que ceux qui équipaient l'école d'Avord à ses débuts - Carte postale d'époque.

Avion Savary qui équipait une partie de la dotation aéronautique de l'école d'Avord - Carte postale d'époque.

Commandants de l'école d'Avord

Historique (suite)

Personnels aviateurs du Camp d'Avord, le 31 août 1913 :

Les lieutenants Escot de l'artillerie coloniale et Taillepied de Bondy de la cavalerie sont désignés pour le 3ème groupe aéronautique et affectés au camp d'Avord.

En mai 1913, douze élèves pilotes sont en formation au camp d'aviation d'Avord, sous la responsabilité du Ltt Munch, chef pilote de l'école. Il s'agit du Cne Hervé, Ltt Taillepied de Bondy, Ltt Verdon, Sgt Tallet qui s'entrainent sur Blériot à moteur Gnôme et des Sgts Courrières, Simon, Perrin, Genevois, du Tremblay, Faure, Paul, Begou sur Blériot.

Création de l'escadrille BL 18 :

En août 1913, l 'escadrille BL 18, qui a été créée sur le terrain d'Avord, assure la formation des élèves.

    Pilotes affectés à cette escadrille :
    - Cne Georges Bellenger sur Blériot XI-2 n°147 - chef de l'escadrille BL 18.
    - Cne Charles Tricornot de Rose sur Blériot XI-2 n°148 - pilote de la BL 18.
    - Cne André Le Bleu sur Blériot XI-2 n°146 - pilote BL 18 - chef du centre d'Avord. - Ltt Pierre Escot sur Blériot XI-2 n°153 - pilote BL 18 - centre Avord.
    - Ltt Léon Brulé sur Blériot XI-2 n°151 - pilote BL 18 - pilote du centre de Pau.
    - Ltt Max Munch sur Blériot XI-2 n°150 - pilote BL 18 - pilote du centre de Pau.
    - Ltt René de Malherbe sur Blériot XI-2 n°154 - pilote BL 18 - chef pilote de Pau.
    - Ltt Guy de Hautchamps sur Blériot XI-2 n°159 - pilote BL18 - pilote d'Avord.
    tous sur avions Blériot XI-2 dits "Garros", affectés en mobilisation.
    + 22 éléves pilotes faisant leur apprentissage sur avions Blériot XI à moteur Gnôme.

Les résultats obtenus par l'aviation aux grandes manoeuvres du 8ème corps d'armée (Toulouse) en septembre 1913 donnèrent un nouvel essor à l'école d'Avord, qui voit passer sa dotation à 67 avions et son personnel mécanicien à 60. Une extention de l'école est prévue pour 1914 et financée à hauteur de 1.518.300 Frs.

L'année 1914 :

A partir de cette période, les appareils se spécialisent avec l'arrivée de Blériot de cavalerie, Morane de chasse, Caudron de réglage d'artillerie, Voisin et Maurice Farman de reconnaissance d'armée. En juin 1914, le Cne Yence prend le commandement de l'école.

Le 2 août 1914, date de la mobilisation générale, le Cne Yence et le Ltt des Hautschamps sont mutés vers d'autres cieux. L'Officier d'administration Chamarande prend le commandement de l'école et les fonctions de chef pilote sont prises par le Sgt mécanicien Tallet. La plupart des mécaniciens sont envoyés en escadrilles. Les élèves pilotes non brevetés sont renvoyés dans leurs unités d'origine. L'école est quasiment vide. Une dizaine de pilotes civils en formation chez des constructeurs arrivent en stage de perfectionnement passer leur brevet de pilote militaire.

Malheureusement, la guerre dura plus de deux mois et il fallut rouvrir les écoles pour former de nouveaux pilotes. En octobre 1914, Avord devint Ecole d'application. Elle recevra les brevetés pilotes militaires arrivant de Pau, donnera la formation de base aux observateurs, avant de les envoyer, formés, aux 2ème réserves de ravitaillement. En novembre 1914, le LV Lefranc est nommé chef du centre et le Ltt Happe, chef pilote. En cette fin 1914, l'école d'Avord est principalement dotée d'avions Voisin et de Maurice Farman, qui sont les appareils les plus employés du front. Les Blériot, même s'ils n'ont pas entièrement disparus, figurent en nombre très restreint.

L'année 1915 :

Dès le mois d'avril 1915, l'école, alimentée par Pau, assure le stage de perfectionnement sur Morane-Saulnier, avec l'Adj Rose comme chef de division. Il recevra des élèves illustres : Guynemer, Heurtaux, Sanglier ... Toutefois, le développement rapide de l'aéronautique militaire oblige à former un nombre de plus en plus croisant de pilotes. En juillet 1915, un nouveau réglement provisoire sur l'organisation et le fonctionnement de l'école entre en application. Il régit l'instruction technique, pratique et militaire jusqu'au brevet de pilote militaire. Plusieurs grands pilotes seront formés grâce à ces nouvelles règles, comme de Terline, de Rochefort et Flachaire. La formation d'un pilote de cette époque compte alors 6.012 fr.
En octobre 1915, l'école possède 255 Blériot, Caudron, Henri Farman, Maurice Farman, Morane-Saulnier, Voisin, REP, Breguet-Michelin) et 366 moteurs. En octobre 1915, l'école formera 34 pilotes militaires et assurera le stage de perfectionnement de 22 supplémentaires.
Le 31 octobre, le Cne Max Boucher prend le commandement de l'école et succède au Cne Lusigny. De gros travaux sont entrepris sur l'école avec le montage de hangars supplémentaires, la construction de logements, le cercle des officiers, la cantine, le mess des sous-officiers. De plus, on agrandit la surface de l'aérodrome et on donne des noms aux routes internes.
En 1915, 385 brevets de pilotes militaires ont été décernés et 65 pilotes ont suivi le stage de perfectionnement.

L'année 1916 :

L'école s'agrandit encore. Le terrain annexe de Galles est accordé par le Ministre de la Guerre. On crée sur le terrain d'Avord : une infirmerie, les bureaux du centre, l'usine électrique. On installe des douches et des locaux disciplinaires.
La piste principale est agrandie pour faciliter les mouvements incessants de l'école.

En avril 1916, l'école d'Avord compte 1200 mécaniciens et personnels administratifs, 270 avions et 440 moteurs. En juin, les effectifs sont passés à 2.070 personnels, 314 avions et 411 moteurs. Une vraie ruche !
L'augmentation du chiffre des mécaniciens et divers provient u fait que l'école reçoit 870 personnels annamites comme manoeuvres. En juin 1916, l'école a formé 20 pilotes militaires (brevet), 115 ont suivi le stage de perfectionnement, 37 celui de bombardiers et 40 celui de mitrailleurs. Une division de vols de nuit, sur Caudron G III et MF 11, est créée.

En août 1916, le nombre de brevets de pilote militaire est passé à 268. Le nombre d'avions réparés par les ateliers est de 242 et le nombre d'heures de vol 6.143 h 35. La superficie de la piste principale atteint 4.300.000 m2. Un nouvel atelier pour moteurs est érigé ainsi que des hangars métalliques, des hangars Bessonneau, des baraques Adrian. L'assainissement du camp n'est pas laissé en reste avec de vastes travaux.

A la fin 1916, 380 pilotes ont reçu leur brevet, 1288 ont suivi le stage de perfectionnement et 200 bombardiers et mitrailleurs une formation appropriée. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

L'année 1917 :

En janvier 1917, la situation de l'école est la suivante :

Chef de Centre : Cne Max Boucher - Chef de pilotage : Ltt Raulet - Elèves pilotes et pilotes en stages : 500 - Personnels mécanicien, divers et moniteurs : 2.500 hommes répartis en 6 compagnies.

  • 480 avions
  • 642 moteurs
  • 33 voitures légères, tracteurs et camions
  • 235 Bâtiments divers
  • superficie des terrains, près de 1.000 hectares.

Divisions de l'école :

  • Voisin jour et nuit
  • DAB MF nuit
  • Paul Schmidt
  • Caudron
  • Nieuport

Création de huit hangars en ciment, d'un terrain de sport, d'un réseau de voies ferrée de 60, de baraques à essence, de châteaux d'eau. Les locaux disciplinaires, tant attendus, sont livrés par le génie, le 11 avril 1917.

Création de baraques pour le personnel féminin (dactylographes, secrétaires copistes, secrétaires, ordonnances, plantons ...)

Le 14 mai, pour inspecter le premier contigent de pilotes américains affectés à l'école après l'entrée en guerre des Etats-Unis d'Amérique, l'ambassadeur des Etats-Unis William Graves Sharp a été reçu par le Lcl Girod et le Cne Max Boucher devant tous les élèves-pilotes et pilotes en stage, coiffés de leur casque, et le personnel de l'école.

Avec le flot incessant des nouveaux élèves, l'école crée les pistes annexes à la Bouloise, au Champ du Noyer, à Chetives-Vignes, à Gravelle, à Bois-Gibault.

Le 14 juillet, une lettre du sous-secrétariat d'état décide que le personnel sera divisé en quatre compagnies. Le commandant de l'école sera également le commandant du détachement. En août 1917, le chef de bataillon Jacquin remplace le Cne Max Boucher.

Le 22 août, le Caudron G III piloté par le Cdt Jacquin entre en collision avec un Nieuport piloté par le Cal Estellon. Les deux hommes sont tués. Le Cne Fleury prend le commandement par intérim de l'école. Les terrains de Roichère, des Ridounes et du Colombier, sont réceptionnés pour servir à décongestionner la piste principale. En septembre, le Cne Fabre est nommé commandant de l'école, en remplacement du Cne Fleury, qui est muté à Istres.

Situation de l'école à la fin septembre 1917 : 727 avions - 1.119 moteurs - 700 élèves - 2.800 instructeurs, mécaniciens et divers - 463 personnels des ateliers centraux - 1.656 personnel de la piste et des ateliers, ce qui donne un affectif moyen de 5.619 hommes.

Le 20 octobre, le sous-secrétaire d'état Dumesnil inaugure les hangars en ciment du groupe H, le jour de la cérémonie nationale en l'honneur de Guynemer. Le groupe H et la route le desservant porteront le nom du glorieux pilote. En octobre, l'école a formé 359 pilotes, assuré la formation de 40 brevets de pilotes militaires en 9.080 heures de vol.

Le Lcl Girod confie à l'école :

  • l'entrainement pour la transformation et le perfectionnement de tous les pilotes de corps d'armée et de bombardement, y compris les vols de nuit,
  • la transformation mensuelle de 150 pilotes de chasse,
  • Soixante-dix à 100 brevets sur Caudron G III par mois.

L'année 1918 :

En juin, le Cne Brault est nommé chef du pilotage à la place du Cne Lévy. En juillet 1918, la composition de l'école est la suivante : Cdt Fabre, commandant de l'école - Cne Brault, chef du pilotage - 170 instructeurs - 2.560 mécaniciens - 384 civils - 1.000 élèves - 1.300 avions - 1.800 moteurs - 73 voitures automobiles, tracteurs d'aviation, camions et motos.

Les divisions :

  • Nieuport : Groupe D
  • Sopwith : Centre Ecole - Groupe H
  • Sopwith : Moulins-sur-Yèvre
  • Sopwith : Ferme de Galle
  • Voisin de nuit : Centre Ecole
  • Caudron G 4 et Letord : Centre Ecole

Superficie des logements et magasins : 17.061 m2
Superficie de tous les hangars : 83.280 m2 dont 21.280 m2 en Bessonneau.
Superficie de tous les terrains réunis : 10.881.500 m2.

En 1919, l'école passe sous le commandement du chef de bataillon Brault.

Sources : JORF - Journal Le Matin - Journal Le Gaulois - Journal L'Action française - Revue L'Auto - Bulletin de renseignement du Génie -

Exemple de la formation d'un pilote
du 23 septembre au 28 novembre 1917

L'exploitation du carnet de vol du caporal Jean Belleil, que nous avons étudié pour l'école d'Etampes, nous détaille cette fois les différents stages de perfectionnement que cet aviateur a effectué à l'école d'Avord.

    • Cours de perfectionnement pour préparer le passage sur avion Nieuport (avions beaucoup plus rapides et aussi beaucoup plus instables que les Farman école)
    • 23 septembre 1917 – entraînement pour passage sur avion Nieuport – un vol de 40 mn avec 10 atterrissages.
    • 22 octobre 1917 – passage sur rouleur Blériot (appelé "mulet"), c’est un avion sans aile qui ne peut décoller mais que l’on utilise pour se familiariser au moteur rotatif Gnôme de 6 cylindres. – 8 tours pour 40 mn.
    • Du 23 au 30 octobre 1917 – Vols sur Nieuport école de 28 m² (à cette époque, les aviateurs désignaient leur avion, soit par la surface alaire de leur appareil, soit par le type de moteur). Le seul Nieuport biplace école qui possède une surface alaire approchant est le Nieuport Ni 82 qui était un avion école pur. Total de 2h40 sur Nieuport Ni 82.
    • Le 30 octobre 1917 - Echec stage de perfectionnement Nieuport – Comme il a raté son stage Nieuport, il ne pourra être affecté à la chasse.
    • Du 3 au 8 novembre 1917– Vols sur Caudron G 3 à doubles commandes (élève et instructeur) – Lâché G 3 après 3 vols / 19 atterrissages / 2h25 de vol.
    • Le 8 novembre 1917 - Lâché Caudron G 3 (peut voler seul)
    • Les 13 et 14 novembre 1917 – Vols de perfectionnement sur Caudron G3
    • Le 14 novembre 1917 - Stage de perfectionnement Caudron G 3 obtenu avec 5h05 de vol et 19 atterrissages (16 en solo)
    • Du 14 au 16 novembre 1917 – passage sur Caudron G 4 (bimoteur) – 3 essais en rouleur sans décollage.
    • Le 17 novembre 1917 – 1 vol avec 6 atterrissages sur Caudron G 4 – 2 h00 de vol.
    • Lâché sur Caudron G 4 après 2 h00 de vol et 6 atterrissages.
    • Du 20 au 26 novembre 1917– Stage de perfectionnement sur Caudron G 4 équipé de mitrailleuses Lewis et Vickers.
    • Stage de perfectionnement sur Caudron G 4 obtenu le 26 novembre 1917après 5h00 de vol / 8 vols / 12 atterrissages.

Il a ensuite été affecté aux divisions Caudron et Sopwith du GDE du Plessis Belleville avant d'être affecté à l'escadrille SAL 32 qu'il a rejoint le 1er avril 1918, sur le terrain de Issoncourt.

Témoignages

Le Maréchal des Logis Louis de Diesbach se rappelle de sa formation à l'école d'Avord :
"Après de rapides débuts (30 heures de vol et 156 atterrissages), je passai, avec une très bonne note, mon brevet de pilote (sur Farman). Du coup, je n'eus pas de difficultés pour obtenir d'être affecté à la chasse et envoyé à l'école d'aviation du camp d'Avord, près de Bourges...où j'ai fait du Blériot, du Morane, du Nieuport ... avec un excellent professeur, un excellent moniteur, qui était le célèbre Sadi-Lecointe.
Breveté à Chartres sur un vieux Farman, je fus d'abord dérouté, comme tous mes camarades. C'est tout à fait autre chose que de piloter un avion comme un Farman qui est un avion très lent, très stable, que de piloter des avions rapides.
On me fit faire du rouleur Blériot, modèle traversée de la Manche, avion à ailes coupées, pour m'habituer à rouler rapidement à terre, et surtout pour apprendre à rouler droit étant donné que le moteur rotatif dont il était muni donnait, par effet gyroscopique, une déviation assez considérable, en fonction de la vitesse.
Ce qui n'empêchait pas de temps en temps de faire quelques bonds quand on allait trop vite. Ca nous habituait à rouler sur le sol, sur le terrain, à 80, ou 90, 100 à l'heure, peut-être d'avantage. Je pus passer bientôt sur le réel modèle Blériot, me permettant cette fois de voler. Il s'agissait néanmoins de vieux avions. Il m'arriva même, qu'à très faible altitude, environ deux cents mètres, un cylindre du moteur se détacha et me mit naturellement l'hélice en croix. Par bonheur, je pus atterrir sans aucun incident.

Bientôt, je pus passer sur d'autres appareils beaucoup plus rapides, comme le Morane ou le Nieuport. A cette époque, les moteurs rotatifs étaient graissés à l'huile végétale et particulièrement à l'huile de ricin qui dégageait une odeur très spéciale. J'adorais cette odeur et j'étais très heureux dans cet élément, au milieu de tous ces avions et d'excellents camarades. Ensuite, j'ai été envoyé à l'école de tir aérien de Cazaux où j'ai fait un excellent séjour, en compagnie de bons camarades dont notamment Raoul Lufbery, le célèbre aviateur américain, avec qui je me suis très lié."

 

Les hommes

Cne Georges Marie Bellenger - Né le 19 septembre 1878 à Evreux (Eure) - Fils de Marie Pierre René Emile Bellenger (avoué) et de Marie Eugénie Aglaé Gibert - Domiciliés au 3, rue Saint-Nicolas à Evreux (Eure), puis au 35, rue Joséphine à Evreux (Eure) - A passé l'examen d'entrée à l'école Polytechnique à Paris - Classé 139ème au concours d'entrée à l'école - Classe 1898 - Recrutement d'Eveux sous le matricule n° 610 - Engagé volontaire pour trois ans au titre de l'école Polytechnique, à compter du 14 octobre 1898 - Elève boursier - Passé à la 1ère division de l'école Polytechnique en 1899 classé 179ème sur 200 élèves - Déclaré admissible dans les services publics en 1900, classe 151ème sur 192 élèves - Admis dans le service de l'artillerie en 1900, classé 41ème sur 60 élèves - Elève de l'école d'application de l'artillerie et du Génie, le 1er octobre 1900 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 29ème régiment d'artillerie, le 1er octobre 1901 - Affecté au 40ème régiment d'artillerie, le 1er novembre 1902 - Affecté au 5ème bataillon d'artillerie à pied caserné à Verdun (Meuse), le 26 septembre 1905 - Brevet de pilote de ballon libre n° 95 délivré par l'Aéroclub de France, le 3 octobre 1907 - Nommé Lieutenant, le 24 décembre 1907 - Détenteur de la coupe Antonetti pour ballon de 600 m3 en 1908 - 2ème au concours international de photographie aérienne de 1908 - 5ème prix de l'Aéroclub de France pour la trajet Paris-les-Thuileries à Saint-Martin-d'Estraux (Loire), soit 318 km à bord d'un ballon de 1575 m3, le 4 et 5 octobre 1908 - Coupe de La Vaulx sur un ballon de 2200 m3 entre Saint-Cloud à Schweich (15 km de Trèves), le 30 octobre 1908 - Record de distance en ballon 600 m3 entre Saint-Cloud et Barth-Stralsund sur la Baltique, soit 951 km, les 8 et 9 décembre 1908 - Brevet d'aérostation militaire n° 43 délivré le 30 janvier 1909 - Détaché à l'établissement d'aviation de Vincennes sous le commandement du Lcl Etienne du 15 janvier 1910 au 30 novembre 1912 - En stage à Vincennes pour recevoir l'instruction sur le pilotage des avions, le 18 janvier 1910 - Affecté au 3ème régiment d'artillerie à pied, le 1er mars 1910 - Brevet de pilote civil n° 45 obtenu à l'école d'aviation de Pau et délivré par l'Aéroclub de France, le 5 avril 1910 - Nommé Officier d'académie, le 11 juin 1910 - Cette décotation a été remise à l'Aéroclub de France, le 16 juin 1910 - Mérite militaire de 5ème classe avec couronne de Bulgarie remise le 25 juin 1910 - Affecté à la 1ère batterie du 3ème régiment d'artillerie à Pied, le 9 juillet 1910 - Participe aux manoeuvres de Picardie en septembre 1910 - Nommé Capitaine en 2ème, le 28 septembre 1910 - Nommé Témoignage de satisfaction du 4 janvier 1911 pour le raid remarquable qu'il a exécuté en avion entre Vincennes et Mourmelon, le 9 décembre 1910 - Relie Paris à Pau sur avion Blériot, le 1er février 1911 - A fait partie de la commission chargée de créer un brevet militaire de pilote d'avion - Brevet de pilote militaire n° 3 obtenu, le 8 février 1911 - Classé Hors cadres comme officier aviateur à l'école d'aviation de Moumelon et affecté au 25ème bataillon de sapeurs aérostiers du 1er régiment du Génie, comme aviateur, le 21 août 1911 - Décoré de l'ordre de l'aigle blanc de Serbie remis le 18 novembre 1911 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 14 octobre 1911 - Commandant du premier centre aéronautique militaire à Avord, le 9 septembre 1912 - Quinze monoplans monoplaces et biplaces ont été mis en place - Commandant de l'escadrille BL 3 du 9 septembre au 2 octobre 1912 - Nommé Capitaine en titre, le 1er octobre 1912 - A participé aux grandes manoeuvres de l'Ouest de 1912 - A été affecté à l'armée de l'Ouest du parti bleu - L'escadrille BL 3 mettait en oeuvre 6 biplaces Blériot IX-2 qui étaient stationnés au centre d'aviation de Voultegon, placé sous le commandement du Lcl Etienne - Il était accompagné des pilotes suivants : Ltt Jacquet, Ltt Boucher, Ltt de Silvestre, MdL Feierstein, Sap Le Tort - Mis à la disposition du lieutenant-colonel commandant du 3ème groupe aéronautique, le 28 mars 1913 - Témoignage de satisfaction du Ministère de la Guerre pour le voyage d'études dans les Balkans, le 1er octobre 1913 - Réintégré à son arme et affecté à l'état-major particulier de l'artillerie, le 1er novembre 1913 - Détaché à l'école supérieure de guerre, le 1er novembre 1913 - Affecté, comme adjoint au commandant de l'aéronautique de la 1ère armée, le 2 août 1914 - A pris part aux combats de Mulhouse-Dornach en août 1914 - Commandant de l'aéronautique de la 7ème armée, le 14 août 1914 - A pris part aux combats de Rambervillers du 27 au 30 août 1914 - Commandant de l'aéronautique militaire de la 6ème armée, le 31 août 1914 - A pris part à la bataille de l'Ourcq du 5 au 10 septembre 1914 - A pris part aux combats sur l'Aisne avec la 6ème armée de septembre 1914 au 4 mars 1915 - A contribué, par ses reconnaissances aériennes sur la 1ère armée allemande de Von Klucke, à la victoire de la bataille de la Marne - Affecté à la section technique aéronautique du ministère de la guerre, le 27 mars 1915 - Affecté à l'état-major de la 157ème division d'infanterie, le 19 mai 1915 - Citation n° 13 à l'ordre de la 157ème division d'infanterie, en date du 4 octobre 1915 - A pris part aux combats de la bataille de Champagne du 27 septembre au 8 octobre 1915 - Affecté à l'état-major de l'artillerie de la 7ème armée, le 30 novembre 1915 - Affecté à l'état-major de la 164ème division d'infanterie, le 25 novembre 1915 - A pris part aux combats du plateau de Vauclerc en mai 1917 - A pris part aux combat de la caverne du Dragon à Hurtebise en juin 1917 - Citation n° 59 à l'ordre de la 164ème division d'infanterie, en date du 30 juin 1917 - A pris part aux combats sur le plateau de Californie en juillet 1917 - Citation n° 297 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 26 août 1917 - Affecté à l'état-major du 5ème corps d'armée, le 17 septembre 1917 - A pris part aux combats contre l'offensive allemande de Noyon du 22 au 31 mars 1918 - Affecté au commandement du 2ème groupe du 230ème régiment d'artillerie, le 1er avril 1918 - A pris part aux combats contre l'offensive allemande de Barisis du 6 au 10 avril 1918 - A pris part aux combats contre l'offensive allemande du Chemin des Dames du 29 mai au 2 juin 1918 - Nommé Chef d'escadron à titre temporaire, le 12 juin 1918 - A pris part aux combats de Moulin-sous-Torment en juillet 1918 - A pris part aux combats lors de l'offensive française entre l'Aisne et l'Oise en août 1918 - Blessé avec plaie pénétrante dans la partie supérieure du bras droit et la face postérieure de l'épaule par éclats d'obus avec fracture de l'humérus droit à Trosly-Loire (Oise), le 23 août 1918 - Citation n° 337 à l'ordre du 204ème régiment d'infanterie, en date du 3 septembre 1918 - Evacué sur l'hôpital complémentaire n° 23 de Houlgate, le 5 septembre 1918 - Transféré sur l'hôpital complémentaire n° 5 d'Evreux, le 18 septembre 1918 - Citation n° 277 à l'ordre du 7ème corps d'armée du 230ème régiment d'artillerie de campagne, en date du 29 octobre 1918 - En convalescence de 90 jours, à compter du 17 décembre 1918 - Croix de guerre 1914-18 avec une palme, deux étoiles de vermeuil, 2 étoiles d'argent - Décoré de la Military Cross britannique, le 20 février 1919 - Retour au dépôt du 30ème régiment d'artillerie de campagne, le 17 mars 1919 - Commandant provisoire de l'ERG de Châteaudun, le 8 avril 1919 - Affecté à l'état-major du 6ème corps d'armée, le 8 mai 1919 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Marié avec Mlle Marie Fanny Bidet-Desportes en mairie d'Evreux, le 16 juillet 1919 - Ils ont ensemble une fille Marguerite - Mariée avec M. Louis Moreau, ingénieur civil des mines - En congé sans solde de deux ans, à compter du 1er septembre 1920 - Affecté au 30ème régiment d'artillerie de campagne, le 25 octobre 1920 - Admis en position de réserve spéciale et nommé Chef d'escadron à titre définitif, le 25 décembre 1921 - Affecté au 43ème régiment d'artillerie de campagne, le 30 décembre 1921 - Affecté au 43ème régiment d'artillerie de campagne, le 15 janvier 1922 - Affecté au 13ème régiment d'artillerie de campagne, le 20 juin 1923 - Proposé pour le maintien dans les cadres avec pension de 10 % pour séquelles de plaie à l'épaule droite, cicatrices de 23 cms et 12 cms, diminution de la force sur blessure de guerre, diminution de l'acuité auditive droite, non imputable au service par la commission de réforme de Rouen (Seine-Maritime), le 6 novembre 1924 - Affecté au 32ème régiment d'artillerie - Classé en position dite "en disponibilité", le 29 décembre 1925 - Proposé pour le maintien dans les cadres avec pension de 10 % pour séquelles de fracture de l'humérus droit, perte de substance musculaire suite à blessure de guerre, surdité droite, non imputable au service par la commission de réforme de Rouen (Seine-Maritime), le 31 août 1926 - Nommé Chef de bataillon de réserve et admis à faire valoir ses droits à retraite, le 10 janvier 1927 - Affecté, dans la réserve, au 43ème régiment d'artillerie divisionnaire, le 3 mars 1928 - Maintien dans les cadres avec pension définitive de 10 % pour séquelles de fracture de l'humérus droit, diminution de force suite à blessure de guerre, surdité droite, non imputable au service par la commission de réforme de Rouen (Seine-Maritime), le 15 octobre 1928 - Nommé Lieutenant-colonel de réserve, le 15 juin 1931 - Rappelé à l'activité sur sa demande, au titre du 43ème régiment d'artillerie de campagne en 1939 - Affecté à un régiment de batteries anti-chars de 47 mm pour la réserve générale d'artillerie destiné à renforcer les secteurs actifs du front - Convoqué au camp de Mailly en janvier 1940 - Après démobilisation, il emménage avec sa famille à Annecy (Haute-Savoie) - Entre en résistance sous le nom de Lcl Benoit - Participe à l'entrainement des maquisards du plateau des Glières - A servi dans les forces françaises de l'Intérieur dans le secteur de Faverges en Haute-Savoie du 1er janvier au 19 août 1944 - Domicilié au 53, rue de Paris à Le Pecq (Yvelines) - Décédé à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), le 22 décembre 1977 - Georges Bellenger repose dans le caveau familial du cimetière municipal d'Evreux (Eure), depuis le 28 décembre 1977 - Sources : Extrait de naissance de la commune d'Evreux (Eure) - Liste des brevets militaires - Etat des services - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Eure - Certificat d'appartenance aux forces françaises de l'Intérieur - Site internet "Leonore" - Site internet de la Bibliothèque centrale de L'école Polytechnique - JORF - Revue "L'Aérophile" - Revue "L'Aéro" - Revue "Icare" - Dernière mise à jour : 30 avril 2020.

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Cne Georges Marie Bellenger, hors cadre au service de l'aviation militaire, en date du 18 octobre 1911 : "15 ans de services, services exceptionnels rendus à l'aviation militaire."

* Citation n° 13 à l'ordre de la 157ème division d'infanterie, en date du 4 octobre 1915 : "A diverses reprises pendant les combats des 28 et 29 septembre est allé faire des reconnaissances jusque sur la ligne de feu et rapporté des renseignements importants."

* Citation n° 59 à l'ordre de la 164ème division d'infanterie, en date du 30 juin 1917 : "Officier d'un moral élevé et d'un courage tranquilles, s'offrant toujours pour les missions dangereuses. A exécuté lors des attaques du 22 mai eu du 30 juin, une série de reconnaissances périlleuses en première ligne."

* Citation n° 297 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 26 août 1917 : "Détaché auprès d'une division voisine à la disposition de laquelle avait été mis plusieurs bataillons de sa propre division. A parcouru le front d'engagement avecune bravoure et une cranerie superbes. A le premier renseigné le commandement et permis d'établir exactement la ligne atteinte. A fait une reconnaissance des plus périlleuses avec un calme, un sang-froid et une modestie tout à fait remarquables. Avait déjà fait ses preuves comme un aviateur hors de pair dont les reconnaissances audacieuses ont fourni au commandement des renseignements d'une valeur inestimable lors de la bataille de la Marne."

* Citation n° 196 à l'ordre du 30ème corps d'armée, en date du 21 juin 1918 : "Officier d'une ardeur infatigable, vient pendant cinq jours de combats de donner de magnifiques preuves de sa conscience et de ses qualités professionnelles, réglant rapidement l'action de ses batteries, dont il a obtenu une efficacité et une précision de tir qui ont fait l'admiration de l'infanterie et ont entrainé l'entière confiance de nos fantassins."

* Citation n° 337 à l'ordre du 204ème régiment d'infanterie, en date du 3 septembre 1918 : "Commandant le groupe d'artillerie, appuyant le plus ordinairement le régiment, s'est acquis, pendant 4 mois qu'il a vécu à ses côtés, l'admiration et la confiance absolue des fantassons. N'a jamais manqué un jour d'aller les visiter en première ligne, les quitte avec une blessure reçue en tirant à leur profit en laissant un souvenir inoubliable de sa science et de sa modestie."

* Citation n° 277 à l'ordre du 7ème corps d'armée du 230ème régiment d'artillerie de campagne, en date du 29 octobre 1918 : "Excellent régiment, qui sous le commandement du LcL Hesse, des commandants de groupe Barre, Bellenger et Couder, a donné au cours des opérations entre l'Aisne et Ailette du 17 au 24 août 1918, des preuves brillantes de la valeur technique de ses officiers du courage et du haut moral de son personnel par la façon dont pendant huit jours de combats ininterrompus, ses tirs ont été dirigés, les groupes déplacés sans délai tandis que des batteries d'accompagnement suivaient à courte distance l'infanterie dans toute sa progression. A contribué ainsi puisamment aux succès de sa division."

MdL Georges Foulon, pilote de l'escadrille SPA 152 du 14 juillet 1918 au 3 avril 1919, pose avec son SPAD XIII codé "8" - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Foulon transmise par Thierry Foulon, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

MdL Georges Auguste Foulon - Né le 10 mai 1893 à Bergues-sur-Sambre (Aisne) - Fils de Charles Foulon et d'Anne Céline Gauguier - Domiciliés rue de Guise à La Capelle - Profession avant guerre Cultivateur - Classe 1913 - Recrutement de St-Quentin sous le matricule n° 188 - Engagé volontaire pour trois ans au 1er régiment de Cuirassiers stationné à Paris (75), le 4 octobre 1913 - Affecté au 26ème bataillon de chasseurs cyclistes - Blessé par un éclat d'obus à la hanche gauche à Messines, le 4 novembre 1914 - Affecté à la section d'autos-canons et mitrailleuses du 27ème régiment de Dragons, le 30 juillet 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 13 décembre 1916 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 5845 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 6 avril 1917 - Insigne de pilote militaire (macaron) n° B 4380 - Nommé Brigadier, le 3 mai 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Etampes - Moniteur de vol à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 22 mars 1918 - Laché sur SPAD VII et XIII, le 8 avril 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 18 mai 1918 au XXX - Pilote du GDE du XXX au 14 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 152 du 14 juillet 1918 au 3 avril 1919 - Nommé Maréchal des logis, le 25 septembre 1918 - Détaché à Pomacle du 6 au 12 décembre 1918 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 14 décembre 1918 - Détaché à Dogneville (Vosges) du 20 au 28 décembre 1918 - Détaché à Metz-Frescaty (Moselle) du 24 février au 1er mars 1919 - Détaché à Haguenau (Bas-Rhin) du 28 mars au 2 avril 1919 - Affecté au CIACB, le 3 avril au 2 juin 1919 - Détaché au SEGA de Nanterre, le 2 juin 1919 - En détachement SEGA au Plessis-Belleville, le 11 juin 1919 - Affecté au SEGA de Nanterre, le 1er juillet 1919 - Démobilisé, le 9 août 1919 - Profession après guerre Marchand de bestiaux - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation du Bourget (Seine-St-Denis) - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), 26 septembre 1922 - Affecté, dans la réserve, au 33ème régiment d'aviation de Mayence (Allemagne), le 29 décembre 1923 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouvriers aéronautiques, le 23 février 1926 - Rayé du personnel navigant, le 26 novembre 1931 - Sources : Pam - Liste PN - FM Aisne - JORF - Dernière mise à jour : 13 septembre 2015.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée du MdL Georges Auguste Foulon, du 1er régiment de Cuirassiers, pilote à l'escadrille SPA 152, en date du 14 décembre 1918 : "Excellent pilote de chasse plein d'entrain et de bravoure. A livré de nombreux combats. Le 30 octobre 1918, a incendié un ballon d'observation ennemi. (1ère victoire)."

A droite, le soldat André Flament, mécanicien de la division Sopwith de l'école d'aviation militaire d'Avord, pose en compagnie d'un camarade, le 24 janvier 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo André Flament transmise par Paul Hartland, que je remercie pour son aide.

Sol André Arthur Joseph Flament - Né le 28 février 1899 à Noeux-les-Nimes (Pas-de-Calais) - Fils d'Arthur Flament et de Rosine Lherbier - Profession avant guerre Ajusteur outilleur - Domicilié à Champagne-sur-Seine (Seine-et-Marne) - Classe 1919 - Recrutement de Béthune sous le matricule n° 1934 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre à la mairie de Moret, le 30 novembre 1917 - Affecté au 1er groupe d'aviation, à compter du 13 décembre 1917 - Mécanicien de la division Sopwith de l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 24 mars 1919 - Mécanicien de l'escadrille SAL 59 du 24 mars 1919 au 7 juin 1920 - Affecté au 4ème régiment d'observation, le 1er janvier 1920 - En mission en Pologne, avec l'escadrille SAL 59 du 24 octobre 1919 au 7 juin 1920 - Affecté au 3ème groupe d'aviation de chasse, le 27 juillet 1920 - Démobilisé et affecté dans la réserve au 11ème régiment d'aviation, le 1er décembre 1920 - Affecté dans la réserve au 12ème régiment du Génie, le 9 mai 1925 - Profession après guerre Mécanicien électricien en automobiles - Rappelé à l'activité au Bataillon Air 131, le 17 février 1940 - Après la seconde guerre mondiale, Concessionnaire Citroën - Décédé dans l'Essonne dans les années 80 - Sources : FM Pas-de-Calais - Dernière mise à jour : 17 octobre 2015.

Le cal Charles Harant à bord d'un Caudron G 3 de l'école d'aviation militaire d'Avord pendant l'été 1917 - Il a obtenu le lrevet de pilote militaire n° 7318 délivré à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 4 juillet 1917 - Insigne métallique de pilote militaire n° B 5756 - Ensuite il a été pilote de l'escadrille 504 du front d'Orient - Voir l'étude de cette unité - Photo Charles Harant transmise par René Harant, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Sgt Joseph Vuarin (pilote) pose en compagnie de son 1er mécanicien, le sol Honoré Michard à bord d'un Breguet U 1 de l'escadrille BR 17 en 1914 - Ses avions étant complétement dépassés, l'escadrille BR 17 a été dissoute, le 27 novembre 1914 et l'escadrille VB 3, entièrement équipée d'avions Voisin L, créée avec les mêmes personnels, à la même date - Photo Honoré Michard transmise par la famille Michard que je remercie pour son aide.

Sgt Honoré Mathurin Marie Michard - Né le 13 mars 1891 à Gueltas (Morbihan) - Fils de Denis Mathurin Michard (garde chasse) et de Anne Marie Le Cornec (ménagère) - Domiciliés à Gueltas (Morbihan) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1911 - Recrutement de Lorient (Morbihan) sous le matricule n° 1069 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 28ème régiment d'artillerie, le 10 octobre 1912 - Passé au 1er groupe aéronautique comme mécanicien, le 3 avril 1913 - Affecté, par changement de désignation, au 1er groupe d'aviation, le 1er janvier 1914 - Nommé soldat de 1ère classe, le 2 août 1914 - Mécanicien de l'escadrille BR 17 (future VB 103) du 2 août au 27 novembre 1914 - Mécanicien en 1er, affecté au service du Sgt Vuarin (pilote) - Mécanicien de l'escadrille VB 3 (future VB 103) du 27 novembre 1914 au 24 octobre 1915 - Toujours mécanicien en 1er de l'Adj Vuarin (pilote) - Détaché, avec son pilote, à St-Pol-sur-Ternoise du 19 décembre 1914 au 10 janvier 1915 - L'adj Vuarin (pilote) et le Sol Michard (mitrailleur / mécanicien) rentrent au terrain avec quatre éclats d'obus qui ont percé les toiles de leur Voisin, le 20 décembre 1914 - Michard a été blessé à la main par l'un d'eux - Citation n° 482 à l'ordre du 1er groupe de bombardement, en date du 24 décembre 1914 - Détaché, avec son pilote, à Toul du 13 au 18 janvier 1915 - Détaché, avec son pilote, à Toul du 6 au 11 février 1915 - Détaché, avec son pilote, sur le terrain d'aviation de la Melette du 21 au 22 mars 1915 - Détaché, avec son pilote, à la RGA du Bourget pour percevoir un avion, le 23 mars 1915 - Cesse d'être affecté comme 1er mécanicien à l'adjudant Vuarin, qui est affecté vers les Breguet-Michelin - Détaché à la RGA du Bourget du 11 au 23 septembre 1915 - Mécanicien de la 31ème section d'aviation de l'école d'aviation militaire d'Avord du 25 octobre 1915 au 11 novembre 1918 - Marié avec Mlle Marie Célestine Hiver en mairie de Loudéac (Côtes d'Armor), le 2 mai 1916 - Nommé Caporal, le 17 octobre 1916 - Nommé Sergent, le 3 mai 1917 - Fait partie de la liste des spécialistes indispensables maintenus en dehors de unités combattantes, le 11 octobre 1917 - Citation à l'ordre du 2ème groupe d'aviation, en date du 20 avril 1918 - Au début 1918, a participé à la conception d'un avion sans pilote sous la direction du Cne Max Boucher, ancien commandant de l'école d'aviation militaire d'Avord - Les officiers, sous-officiers et soldats qui ont participé à cette réalisation étaient le Cne Boucher, les Ltts Manesceau, Brillouin, Guéritot de la TSF, le Slt Ageorges (pilote), l'Adj Gérard, les Sgts Michard, Hervé et six mécaniciens. Le 18 septembre 1918, sur l'aérodrome de Chicheny, près d'Etampes, un Voisin, équipé de stabilisateur Sperry, effectua son premier vol, commandé entièrement par un poste TSF, placé à bord d'un second appareil qui le commandait à une distance de 1200 mètres. Il parcourut un itinéraire fixé à l'avance de 100 km, après un vol qui avait duré une heure et 5 mn. Le Voisin emportait néanmoins le Slt Ageorges, mais qui n'est intervenu que pour l'atterrissage. Malgré ce succès indéniable, le Cne boucher reçut l'ordre de stopper ses essais, le 24 septembre 1918. L'avion sans pilote en France en resta là - Il faudra attendre 1919, pour que le Slt Ageorges poursuive les tests au Crotoy, malheureusement stoppé par la maladie et le décès du pilote - Placé en sursis d'appel, comme mécanicien à Loudéac, le 18 juillet 1919 - Démobilisé par le dépôt démobilisateur aéronautique de Rennes, le 26 septembre 1919 - Domicilié à Belle Etoile à Loudéac (Côtes d'Armor), à compter du 30 septembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 3ème bataillon du 1er régiment d'aérostation en 1920 - Ouvre un garage de machines agricoles à Loudéac et devient concessionnaire Renault - Permis poids lourds et transports en commun, le 12 février 1934 - Pendant la seconde guerre mondiale, a servi dans les forces françaises de l'intérieur (FFI), département des côtes d'Armor, section Loudéac du 21 mars au 6 août 1944 - A participé à la libération de sa ville - A continué à servir son unité après la libération jusqu'au 10 août 1944 - Est rentré dans ses foyers après cette date - Elu conseiller municipal, il est élu député des Côtes d'Armor du mouvement républicain populaire des 1ere et 2ème assemblée nationale constituante du 21 octobre 1945 au 27 novembre 1946 - A obtenu le certificat d'appartenance aux FFI n° 11.505 par le général commandant la 3ème région militaire, le 15 mai 1950 - Fait partie de la commission des moyens de communication (chemins de fer, marine marchande, pêche et lignes aériennes) et des postes, télégraphes et téléphone - Médaille Militaire, en date du 30 décembre 1945 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 12 octobre 1946 - Domicilié place de la Libération à Loudéac, à compter du 4 juillet 1950 - Décédé au cours d'un accident de chasse, le 11 novembre 1957 - Sources : Registre des naissances (n° 7) de la commune de Gueltas (Morbihan) - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Morbihan - CCC de l'escadrille BR 17 / VB 3 / VB 103 - JMO du GB 1 - Site internet Léonore - Site internet de l'Assemblée Nationale - JORF - Journal le Figaro du 29 janvier 1920 - Dernière mise à jour : 9 novembre 2020.

* Citation à l'ordre du 2ème groupe d'aviation, en date du 20 avril 1918 : "Belle attitude et dévouement."

Les hommes

Cne René Adolphe Dominique Guichard - Né le 26 octobre 1880 à Brabant-en-Argonne (Meuse) - Fils de Prosper Guichard et de Marie Alexine Grandpierre - Profession avant guerre Employé de culture - Classe 1900 - Recrutement de Verdun (Meuse) sous le matricule n° 1233 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 25ème régiment d'artillerie de Châlons-sur-Marne (Marne), le 29 novembre 1895 - Nommé Brigadier, le 24 novembre 1900 - Nommé Maréchal des Logis, le 31 janvier 1902 - Rengagé pour deux ans, à compter du 29 novembre 1904 - Rengagé pour trois ans, à compter du 29 novembre 1904 - Rengagé pour un an, le 29 novembre 1907 - Rengagé pour un an, le 29 septembre 1908 - Admis au cours de l'école militaire de l'artillerie et de génie, le 12 octobre 1909 - Affecté au 60ème régiment d'artillerie, le 1er mars 1910 - Affecté au 5ème régiment d'artillerie, le 10 octobre 1910 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1911 - Passé à l’aéronautique militaire comme élève pilote, le 18 novembre 1912 - Brevet de pilote civil n° 1375 délivré par l'aéroclub de France et passé sur avion Voisin, le 23 juin 1913 - Brevet de pilote militaire n° 343 obtenu le 23 août 1913 - Commandant de l'escadrille V 21 de la fin décembre 1913 au 28 octobre 1916 - A pris part à la retraite de le 4ème artmée d'août à septembre 1914 - A pris part à la bataille de la Marne avec la 4ème armée du 4 au 11 septembre 1914 - Citation à l'ordre de l'armée du Ltt René Guichard, en date du 29 octobre 1914 - Blessé par des brulures et des contusions à la tête et des mains, le 2 décembre 1914 - Citation n° 140 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 4 décembre 1914 - A Stenay, le 5 juin 1915 - A pris part à la bataille de la Somme avec les 6ème et 10ème armée du 25 juin au 22 octobre 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 juillet 1915 - Nommé Capitaine, le 3 septembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée de l'escadrille V 21, en date du 27 octobre 1915 - Nommé Adjoint au commandant du GDE, le 23 octobre 1916 - Affecté comme adjoint au chef du 2ème bureau de la 12ème direction de l'inspection du ministère de la Guerre, le 1er mars 1917 - Témoignage de satisfaction, en date du 11 septyembre 1917 - Affecté à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 1er octobre 1918 - Commandant du centre d'Autrecourt et adjoint à l'aéronautique de la Vème armée, à compter du 22 novembre 1918 - Adjoint au commandant de l'EMR au SEGA à Nanterre, le 9 juillet 1919 - Affecté comme adjoint du commandant de l'entrepot spécial d'aviation n° 3, le 1er avril 1920 - En congé sans solde pour deux ans, à compter du 20 septembre 1920 - Représentant de la société Lambert en Argentine (fabricant d'hydroglisseurs) - A effectué une mission de 700 km sur les rio Parana et rio Bermejo en 10 heures en décembre 1920 - Ce trajet se faisait auparavant en 10 à 12 jours - Nommé Chef pilote de la mission militaire française en Colombie - Les personnels de l'aéronautique militaire française, en congé sans solde pour deux ans et payés par la Colombie, étaient le Cne René Guichard, Cne Jean Jonnard, Ltt Paul Poillot, Ltt Joseph Island et les mécaniciens Ferdinand Machaux, Javier Monod, Jean Lucien Schloser - Affecté à l'école d'aviation de Flandes (Colombie), le 15 février 1921 - La mission mettait en oeuvre trois Caudron G 3, quatre Caudron G 4 et quatre Nieuport 11 - Effectue le premier vol de l'école, implantée près de la ferme San-Luis, le 21 mars 1921 - L'école a formé 5 officiers pilotes et a été fermée, le 28 avril 1922 - Victime d'un accident d'avion, aux commandes d'un Caudron G 4, en équipage avec le cadet Humberto Hoyos, à l'atterrissage sur le terrain de Manizales, le 3 juin 1921 - Les deux hommes n'ont pas été blessés - Victime d'un accident d'avion, aux commandes du Caudron G 4 codé "A 6", en équipage avec le Ltt Delfin Torres Duran, à l'atterrissage sur le terrain, le 18 juin 1921 - Là encore, pas de victime - Affecté, pendant son congé sans solde, au 60ème régiment d'artillerie, à compter du 7 juin 1921 - Fin du congé sans solde, le 20 septembre 1922 et réintégration dans les cadres de l'armée - Affecté à la 2ème batterie du 52ème régiment d'artillerie de campagne de Limoges, le 20 septembre 1922 - Classé au 312ème régiment d'artillerie lourde de l'armée française du Rhin, le 24 avril 1923 - Affecté comme Commandant du parc du centre d'instruction de l'aviation à Avord, le 18 juillet 1923 - Affecté au Levant comme commandant de groupe du 39ème régiment d'aviation, le 24 septembre 1925 - Nommé Chef de bataillon (commandant), le 25 mars 1927 - Prolongation de son séjour au Levant de 6 mois, à compter du 3 novembre 1927 - Nouveau séjoir de 2 ans, à compter du 3 novembre 1927 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 8 juillet 1928 - Citation n° 107 à l'ordre de la brigade, en date du 13 mars 1929 - Médaille d'honneur du mérite libanais en argent avec palme, le 23 mars 1929 - Affecté au service général du ravitaillement du matériel d'aviation et détaché à la direction générale technique, le 25 décembre 1929 - Embarque sur le "Pierre Loti", le 26 mars 1930 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1932 - Admis en congé définitif du personnel navigant, le 31 décembre 1932 - Classé en surnombre à l'état-major particulier et administré par le 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 22 décembre 1932 - Maintenu en activité avec pension temporaire de 15 % pour séquelles de luxation du pouce droit par la commission de réforme de Paris, le 24 mars 1933 - A effectué une période d'entrainement aérien volontaire de 6 jours à la DTA du Bourget du 11 au 16 juin 1934 - A été chargé de l'organisation du rallye national des officiers de réserve à Istres et à Cannes - Affecté à la base aérienne n° 104, le 1er octobre 1934 - Photo Louis Dubuis transmis par sa famille que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Meuse - LO non communicable - Revue L'Aérophile - Revue Les Ailes - Dernière mise à jour : 25 mars 2020.

* Citation n° 118 à l'ordre de la 4ème armée du Ltt René Guichard, en date du 29 octobre 1914 : "A été chargé spécialement du réglage du tir de l'artillerie. S'est employé à cette mission avec un dévouement absolu. A exécuté de nombreux vols au-dessus des batteries ennemies, avec de jeune pilotes à dresser à l'observation du tir. A contribué largement à déterminer une méthode de réglage et de liaison qui a donné d'importants résultats matériels A obtenu notamment la destruction de plusieurs pièces ennemies."

* Citation n° 140 à l'ordre de la 4ème armée du Ltt René Guichard, en date du 4 décembre 1914 : "Prévenu que le feu s'était déclaré dans le cantonnement de son escadrille, a été gravement brûlé aux mains et à la face en pénétrant pour la 3ème fois dans le local incendié pour éteindre le feu."

* Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée du Cne René Adolphe Dominique Guichard, commandant l'escadrille V 21, en date du 4 juillet 1915 : "Très bon chef d'escadrille, commande son unité avec autorité, et l'instruit d'une façon remarquable. En a obtenu les résultats les plus brillants tant pour le régalge de tir que pour les reconnaissances et le bombardement. A pu fournir, en particulier le 3 juin 1915, sans prépartation spéciale un bombardement à 110 kilomètres du point de départ, mettant en ligne six avions qui ont tous atteints l'objectif fixé."

* Citation n° 406 à l'ordre de l'armée de l'escadrille V 21, en date du 25 octobre 1915 : "A rendu, pendant les opérations, des services tout à fait exceptionnels, grâce à la compétence et à l'énergique impulsion de son chef, le capitaine Guichard, au courage, à l'audace et au dévouement absolu de son personnel."

* Citation n° 107 à l'ordre de la brigade Chef de bataillon René Adolphe Dominique Guichard, en date du 13 mars 1929 : "Chef de bataillon, qui, da,ns les focntions de commandant du secteur de la Bekaa exercées depuis le 5 octobre 19258, s'est continuellement distingué par une activité des plus féconde dans tous les domaines et notamment pour le maintien de l'ordre et de la sécurité comme pour la poursuite des travaux d'utilité générale. Le 18 janvier 1929, a fait preuve d'initiative heureuse et d'esprit de décision en mobntant une opération qui rapidement déclenchée et opiniatrement poursuivie sous sa direction personnelle les 19, 20 et 21 janvier, a amené la dispersion complète d'une bande hors-la-loi, armés en combattant dont un a été tué, 2 blessés prisonniers et la presque totalité (sauf un seul homme) a été capturée."

Ltt Paulin André Jean Le Bleu - Né le 11 septembre 1879 à Tannois (Meuse) - Fils de Marie Nicolas Charles Le Bleu (capitaine adjudant-major au 77ème régiment d'infanterie) et de Jeanne Emilie Marie Bompard - Domiciliés alors à Angers (Maine-et-Loire) - Tannois était la commune de résidence du père de sa femme - Domiciliés au 3, rue Legendre à Paris 17ème en 1899 - Classé 473ème sur 550 au concours d'entrée de l'école spéciale militaire de St-Cyr en 1899 - Classe 1899 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le n° 1507 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre de l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 25 octobre 1899 - Arrivé à l'école de St-Cyr, le 25 octobre 1899 - Promotion d'In Salah - Elève de 1ère classe, le 15 août 1900 - Classé 301 sur 545 à l'examen de sortie de l'école de St-Cyr - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 9ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1901 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1903 - A effectué un vol militaire, à bord le ballon D-182 chargé avec 800 m3 d'hydrogène, le 30 juin 1911 - L'équipage du ballon était composé du Cne Berrier, Ltts Le Bleu, de Marbiès et Bon - Brevet de pilote civil FAI n° 643 obtenu sur avion Blériot et décerné par l'aéro-club de France, le 6 octobre 1911 - Brevet de pilote militaire n° 76 obtenu à l'école d'aviation militaire de (Reims), le 6 décembre 1911 - Détaché au sein de l'aéronautique militaire comme pilote de Blériot XI-2, le 9 janvier 1912 - Affecté au 1er régiment de Dragons, le 18 janvier 1912 - Marié avec Mlle Victorine Marthe Lauranceau à la mairie du 10ème arrondissement de Paris, le 13 avril 1912 - La cérémonie religieuse a eu lieu en l'église Saint-Honoré d'Eylay (Paris 16ème), le 15 avril 1912 - Placé en position "Hors cadre aéronautique" - Création de dix sections d'aéronautique, le 28 août 1912 - Affecté à la 31ème section d'aéronautique de Lyon, affectée au 3ème groupe d'aéronautique de Lyon, le 28 août 1912 - A participé aux grandes manoeuvres de cavalerie de la Côte-d'Or de 1912 - Le Cne de Rose, les Ltts Jean Le Bleu, Sylvestre et Gouin sont arrivés à Bèze, le 27 août 1912 - A participé aux grandes manoeuvres de Touraine, à partir du 9 septembre 1912 - Il faisait partie du parti rouge (armée de l'Est), commandé par le Général Marion - Le directeur du service de l'aviation du parti rouge était le LcL Estienne - Le Ltt Le Bleu pilotait un Blériot monoplace (à vision totale), détaché au service de la cavalerie, en compagnie des Ltts de Malherbe et Gouin - Désigné pour faire partie des cadres des groupes d'aéronautique, le 1er octobre 1912 - Commandant de la 31ème section d'aéronautique du 3ème groupe d'aviation au camp d'aviation d'Avord, le 1er octobre 1912 - Commandant de l'école d'aviation militaire d'Avord du 28 mars au 23 septembre 1913 - Conserve provisoirement son commandement de la 31ème section d'aéronautique - Nommé Capitaine, le 27 mars 1913 - Comme commandant de l'école, a été pilote de l'escadrille BL 18 du 28 mars au 23 septembre 1913 - Cette unité a été créée sur le terrain d'aviation d'Avord - A quitté sa position "Hors cadre aéronautique" et a été réintégré dans son arme, le 23 septembre 1913 - Affecté au 23ème régiment de Dragons, le 23 septembre 1913 - A débuté la Grande Guerre comme commandant d'un escadron du 23ème régiment de Dragons, le 2 août 1914 - A servi également comme observateur en avion au cours d'une mission, en équipage avec le Sgt Faux, un pilote de l'escadrille V 29 (future VB 112), le 24 novembre 1914 - Citation n° 33 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 26 novembre 1914 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 14 février 1915 - Affecté au 156ème régiment d'infanterie, le 26 mai 1915 - Blessé devant Beauséjour, le 25 septembre 1915 - Hospitalisation du 25 septembre au 10 novembre 1915 - Blessé, le 19 mars 1916 - Hospitalisation du 19 mars au 9 avril 1916 - Citation n° 388 à l'ordre du 156ème régiment d'infanterie, en date du 5 septembre 1916 - Citation n° 176 à l'ordre du corps d'armée, en date du 6 décembre 1915 - Grièvement blessé par balle lors des combats de la Somme, le 30 juillet 1916 - Hospitalisation et convalescence du 30 juillet 1916 au 25 février 1917 - Affecté au 1er bataillon de chasseurs à pied, le 22 novembre 1916 - Nommé Chef de bataillon, le 6 juillet 1917 - Citation n° 496 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 2 août 1917 - Blessé, le 29 mai 1918 - Hospitalisé du 29 mai 1918 au 28 mai 1919 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 juillet 1918 - Proposé pour une pension d'invalidité de 30 % pour séquelles d'intoxication par gaz et par blessure par balle au poumon droit par la commission de réforme de Strasbourg, le 22 septembre 1922 - Mis à la disposition de l'état-major de l'armée en vue de son affectation à la commission militaire interalliée de contrôle en Hongrie, le 11 mai 1923 - Maintenu provisoirement au 1er BCP - Affecté au 8ème régiment d'infanterie et détaché en mission en Hongrie, le 25 juin 1923 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 mars 1924 - Maintenu en mission en Hongrie - Maintenu en activité de service et pension d'invalidité de 30 % pour bronchite chronique simple du poumon droit, adhésions pleuritiques, rétraction thoracique du côté droit et légère dilatation cylindrique de l'aorte par la 3ème commission de réforme de la Seine, le 15 mai 1925 - Affecté au 31ème régiment d'infanterie, le 8 août 1925 - Affecté au 106ème régiment d'infanterie, le 9 avril 1926 - Nommé Colonel, le 25 mars 1929 - Maintenu commandant du régiment - Détaché à l'école de Versailles (Yvelines) pour suivre le cycle information de la 1ère série, le 4 novembre 1929 - Nommé sous-chef du cabinet militaire, le 14 novembre 1929 - Classé à l'état-major particulier de l'infanterie, le 21 novembre 1929 - Commandant en second du 24ème régiment d'infanterie, le 20 août 1930 - Rejoint l'unité, le 1er octobre 1930 - Commandant du 24ème régiment d'infanterie, le 7 septembre 1931 - Détaché au service PM et OR de la région de Paris, le 9 janvier 1932 - Désigné pour suivre la 2ème série des cours du centre d'études tactiques d'artillerie du 26 septembre au 29 octobre 1932 - Désigné pour suivre les cours du centre des hautes études militaires (cycle d'information) de Versailles du 4 au 26 novembre 1932 - Affecté à la préparation militaire et instruction des officiers de réserve de la région de Paris, le 24 septembre 1933 - Nommé Général de Brigade en 1935 - Grade de Grand Officier de la Légion d'Honneur, en date du 30 décembre 1938 - Placé dans la section de réserve, le 11 septembre 1939 - Décédé à Tannois (Meuse), le 18 novembre 1962 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 9) de la commune de Tannois (Meuse) - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Liste des brevets militaires - JORF - Site Internet "Geneanet" - Revue "L'Aérophile" - Journal "Le Figaro" - Dernière mise à jour : 7 février 2023.

* Citation à l'ordre de la 10ème armée du Cne Jean Le Bleu du 23ème Dragons, détaché comme observateur en aéroplane à l'état-major de la 10ème armée et du Sgt Faux, pilote à l'escadrille V 29, en date du 26 novembre 1914 : "Le 24 novembre, par un temps nuageux et un vent très violent, ont survolé audacieusement les lignes allemandes; ont recueilli des renseignements intéressants sur la situation de ces lignes et les mouvements de l'ennemi en arrière."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 619 à l'ordre de l'armée du Cne Jean Paulin André Le Bleu au 23ème régiment de dragons, en date du 14 février 1915 : "A exécuté de nombreuses reconnaissances, a pris des photographies des lignes ennemies. A, le 5 février, au cours d'une reconnaissance, engagé le combat avec un avion allemand, l'a obligé à rentrer dans ses lignes après avoir reçu six balles dans son appareil."

* Citation n° 176 à l'ordre du corps d'armée, en date du 6 décembre 1915 : "Officier venu de la cavalerie, d'une énergie et d'un entrain remarquables. Le 29 septembre 1915, a poussé quelques fractions de sa compagnie jusqu'au point le plus avançé qui a été atteint sur le front de la division, ne pouvant s'y maintenir, a cherché à accrocher du terrain un peu en arrière les éléments épars de divers régiments qui se trouvaient près de lui. Blessé au même moment et évacué, a rejoint dès sa sortie de l'hopital le régiment au front bien qu'à peine guéri de sa blessure."

* Citation n° 388 à l'ordre du 156ème régiment d'infanterie du Chef de bataillon Jean Paulin André Le Bleu au 153ème régiment d'infanterie, en date du 5 septembre 1916 : "A donné la mesure de sa valeur en conduisant remarquablement son bataillon aux attaques de juillet 1916 au cours desquelles il obtient avec le minimum de perte les plus beaux résultats. Grièvement blessé le 30 juillet 1916 au moment où le premier de son bataillon il abordait les tranchées ennemies défendues par de nombreuses mitrailleuses."

* Citation n° 496 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 2 août 1917 : "Chef de corps d'élite du 28 mars au 7 juin 1917 par ses belles dispositions, sa prudence ... comme parmi les plus formidablement organisées, s'est jeté à l'assaut baïonnette haute et a enlevé la position d'un seul élan, fait prisonnier le bataillon ennemi qui le défendait et forçant l'admiration des l'adversaire lui-même. Les 27 et 28, a continué à combattre avec la même ardeur emportant tous les objectifs, capturant en ces trois jours d'assaut plus de 700 prisonniers dont un chef de bataillon, 14 officiers et 10 canons de 77, plusieurs minewefer, plus de 100 mitrailleuses ainsi qu'un matériel considérable, munitions, armes, voitures, attelages, etc.."

* Grade d'officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 juillet 1918 : "Chef militaire de 1er ordre, d'une bravoure légendaire, entrainant par son exemple ses subordonnés, a successivement mené à l'attaque une compagnie puis un bataillon à la tête desquels il a obtenu de brillants résultats. Commande depuis 1916 un bataillon de chasseurs avec lequel il s'est distingué aux opérations d'octobre 1917 trois blessures, cinq citations. A déjà reçu la Croix de Guerre."

* Grade de Grand Officier de la Légion d'Honneur du général de brigade Paulin André Jean Le Bleu, commandant du secteur fortifié de Boulay, le 30 décembre 1938 : "38 ans de services, 8 campagnes. A été blessé et cité. Commandeur du 3 juillet 1918."

Adj Henri Louis René Lumière - Né le 8 mai 1897 à Lyon 3ème (Rhône) - Fils d’Auguste Marie Louis Nicolas Lumière (industriel) et de Marie Euphrasie Marguerite Winckler - Domiciliés au 262, cours Gambetta à Lyon 7ème (Rhône) - Elève ingénieur de l’école centrale de Lyon en 1914 - Classe 1917 - Recrutement du bureau central de Lyon (Rhône) sous le matricule n° 2397 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 2ème groupe d’aviation, le 13 avril 1915 - Affecté au service automobile du 2ème groupe d’aviation, le 15 avril 1915 - Passé à l’école d’aviation militaire de Chartres comme élève pilote, le 30 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2409 obtenu à l’école d’aviation militaire de Chartres, le 17 janvier 1916 - Nommé Caporal, le 15 janvier 1916 - Stage de perfectionnement à l’école d’aviation militaire d’Avord, le 18 janvier 1916 - Affecté comme moniteur de pilotage de l'école d'aviation militaire d'Avord - Brevet FAI n° 2876 délivré sur sa demande par l'Aéroclub de france, le 4 février 1916 - Nommé Sergent, le 11 juillet 1916 - Reçoit la récompense spéciale en faveur du personnel enseignant navigant des écoles d'aviation militaire en janvier 1917 - Nommé Adjudant, le 21 novembre 1917 - Affecté au 1er groupe d’aviation, le 18 octobre 1918 - Ré-affecté à l’école d’aviation militaire d’Avord, le 18 novembre 1918 - Affecté au 1er groupe d’aviation, le 18 décembre 1918 - Placé en sursis d’appel jusqu’au 31 août 1919, comme chimiste à la maison Lumière et Jougla à Lyon-Montplaisir (Rhône), le 15 mai 1919 - Maintenu en sursis d’appel jusqu’à la démobilisation de sa classe comme chimiste à la maison Lumière et Jougla à Lyon-Montplaisir, le 18 août 1919 - Démobilisé, le 15 septembre 1919 - Parents domiciliés au 262, cours Gambetta à Lyon 7ème (Rhône) - Après guerre, entre à la société Union Photographique Industrielle, établissements Lumière et Jougla réunis - Membre au Conseil d'administration, le 1er janvier 1921 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d’aviation de Lyon-Bron, le 1er juin 1921 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 13 février 1924 - Propriétaire du Gourdou B6 n° 01 immatriculé F-AGCH, le 18 avril 1924 - Marié avec Mlle Odette Louise Rose Winckler en mairie de Lyon 7ème, le 4 juin 1926 - A accompli une période de réserve au centre de mobilisation d’aviation n° 35 du 3 au 17 septembre 1928 - Nommé Lieutenant de réserve, le 31 mars 1929 - A pris part au 5ème rallye aérien national organisé par l'Aéroclub d'Auvergne, aux commandes d'un hydravion Schreck FBA 17 n° 1200-56 à moteur Hispano-Suiza de 180 cv immatriculé F-AIPY, le 6 juillet 1929 - A accompli une période de réserve au centre de mobilisation d’aviation n° 35 échelonnées du 18 avril au 26 novembre 1929 - Admis à l'Aéroclub de France, le 5 juin 1930 - A accompli au 35ème régiment d’aviation une période volontaire de 15 jours échelonnés du 22 mai au 13 novembre 1930 - Membre du comité de direction du groupement "Le Roland-Garros" - Ce groupement d'aviation privée de l'Aéroclub de France a pour but de faciliter le tourisme aérien en France - A accompli au 35ème régiment d’aviation une période volontaire de 15 jours échelonnés du 3 juin au 9 novembre 1931 - Président de l’Aéroclub du Rhône et du Sud-Est du 19 mai 1931 à 1967 - A pris part à la coupe de Montigny, organisée par l'Aéroclub d'Auvergne, aux commandes d'un Morane-Saulnier 230 à moteur Salmson de 230 CV n° 184 - 2854 immatriculé F-ALBH du 8 au 15 juillet 1932 - A accompli au 35ème régiment d’aviation une période volontaire de 15 jours échelonnés du 10 mai au 24 avril 1932 - Divorce avec Odette Winckler, le 1er décembre 1932 - Président du groupement d'aviation des scouts lyonnais, le 16 mai 1933 - A accompli au 35ème régiment d’aviation une période volontaire de 6 jours du 3 au 8 juillet 1933 - Chevalier de la Légion d’Honneur, en date du 31 juillet 1933 - A obtenu le brevet B n° 43 de vol sans moteur en mars 1934 - A pris part à la course de vitesse de la coupe "Armand Esders" entre Deauville et Cannes, aux commandes d'un Caudron C 530 Rafale à moteur Renault n° 3920 immétriculé F-ANAR, les 21 et 22 juillet 1934 - A pris part à la coupe Zénith, aux commandes d'un Caudron Rafale à moteur Renault, le 28 septembre 1934 - Il fit le parcours en 6 heures à 250 km/h de moyenne - A Marié avec Mlle Olga Eva Amélia Térésa Piperno en mairie du 16ème arrondissement de Paris, le 10 janvier 1935 - obtenu une prime de parcours de 5.000 frs aux "12 heures d'Angers" et pilotait un Caudron Rafale C 660 à moteur Renault n° 3/6938 en 1935 - S'est classé 3ème à la course de vitesse de la coupe "Armand Esders", en juillet 1935 - A accompli au centre aérien régional de Lyon une période volontaire de 5 jours en 1934 et 1935 - Affecté, dans la réserve, à la 11ème compagnie de l’air (détachement d’Etampes), le 4 mars 1936 - Domicilié au 96, cours Albert Thomas à Lyon 7ème (Rhône), à compter du 17 mars 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Villacoublay, le 1er septembre 1936 - A accompli une période d’entrainement volontaire par appels échelonnés en 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne d’Etampes, le 1er décembre 1936 - A pris part, aux commandes d'un Caudron C 635 Simoun n° 7087.6 immatriculé F-ANXJ, au meeting international du Caire (Egypte) du 22 au 28 février 1937 - A effectué une exhibition d'acrobatie, aux commandes d'un Morane-Saulnier 230, à Ambérieu en mai 1937 - A accompli une période volontaire de 4 jours au GAR 562 en 1938 - Affecté, dans la réserve, le bataillon de l’air 105 de la base aérienne de Lyon (Rhône), le 21 juin 1938 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 décembre 1938 - A accompli une période volontaire échelonnée de 5 jours à la base aérienne 105 du 1er janvier au 30 juin 1938 - Domicilié au 25, rue du Premier Film à Lyon 7ème (Rhône), à compter du 17 janvier 1939 - Rappelé à l’activité par la mobilisation générale, le 1er octobre 1939 - Commandant l’escadrille de chasse et de reconnaissance ECR II/562 à Lyon-Bron, sur Nieuport-Delage NiD 622 - Démobilisé, le 11 juillet 1940 - Administrateur provisoire de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Lyon, le 3 septembre 1944 - Président du Conseil d'administration du 25 octobre 1940 au 11 juin 1964 - Pendant la guerre, refuse la livraison aux autorités allemandes de produits photographiques et pharmaceutiques, fabriqués par les usines Lumières, soutien aux familles des ouvriers envoyés en Allemagne dans le cadre du service du travail obligatoire (STO), aide matérielle en matériels de santé aux maquis et aux œuvres sociales de la résistance - Organise le déménagement clandestin du stock d’or de la Banque de France de Lyon avec des camions de la société Lumière - Médaille de la Résistance décernée le 17 novembre 1945 - Président de l'Assemblée des Présidents des Chambres de commerce et d'industrie de 1944 à 1956 - Président de la Société lyonnaise de textiles (SLT), puis administrateur du comptoir des textiles artificiels - Président du syndicat des textiles artificiels du 22 janvier 1945 au 16 février 1948 - Commandeur du Mérite commercial, en date du 28 février 1948 - Officier de la Légion d’Honneur, en date du 2 février 1949 - A été propriètaire du Beech 18 serial 7691 immatriculé F-BEDV - Conseiller municipal de Lyon de mars 1959 au 9 août 1963 - Administrateur de la foire de Lyon - Administrateur de la compagnie nationale du Rhône - Administrateur d’enseignement professionnel du Rhône - Président du conseil d’administration de l’école supérieure de chimie industrielle (ESCIL) de Lyon - Administrateur de l’institut national des sciences appliquées (INSA) - Administrateur de la compagnie nationale Air France - En retraite en date du 11 juin 1964 - Décédé à Cannes (Alpes-Maritimes), le 4 octobre 1971 - Repose dans le cimetière de la Guillotière de Lyon - Photo Henri Lumière transmise par Didier Morandi, son petit-fils que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances de la mairie du 3ème arrondissement de Lyon (Rhône) - Fiche matricule du bureau central de Lyon conservée aux archives départementales du Rhône - Familiales - LO non communicable - JORF - Revue L'Aérophile - Revue Les Ailes - Site internet "Geneanet" - Dernière mise à jour : 2 avril 2020.

* Chevalier de la Légion d’Honneur d’Henri Louis René Lumière président de l’Aéroclub du Rhône, en date du 31 juillet 1933 : "22 ans de services militaires et de pratique professionnelle. Services exceptionnels rendus à la propagande aérienne française. Breveté pilote aviateur, compte plus de 3800 heures de vol."

Adj Gaston Frédéric Jean Grümmer - Né le 22 mai 1892 à Paris (75) - Fils d'Antoine Joseph Grümmer (carrossier) et de Anne Marie Eugènie Larue - Domicilié 10, rue du Laos à Paris (75) - Classe 1910 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 176 - Engagé au 5ème régiment de Cuirassiers, le 1er mai 1911 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 septembre 1912 - Profession avant guerre Carrossier - Mobilisé au 3ème régiment de Cuirassiers, le 1er août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 28 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2400 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 16 janvier 1916 - Affecté comme moniteur à l'école d'aviation militaire d'Avord - Un accident aérien, le 6 mars 1916 - Evacué sur l'hôpital du Sacré-Coeur de Bourges - Un convoyage avion du RGAé du Bourget vers Avord du 22 septembre au 1er octobre 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau - Nommé Adjudant, le 9 mars 1917 - Affecté au centre d'aviation militaire de Villacoublay, jusqu'au 19 avril 1917 - Pilote du GDE du 19 avril au 1er mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 81 du 1er mai au 7 juin 1917 - Mis à la disposition de la société (Kaillemer ou Kailleran) de Billancourt, à compter du 7 juin 1917 - Profession après guerre Maître Carrossier - Il a dessiné et carrossé environ 600 voitures sur les chassis de 47 marques - Nommé Conseiller honoraire du commerce extérieur de la France pour la région économique de Paris (75), le 26 juillet 1935 - Décédé à Angers, le 22 janvier 1965 - Photo Gaston Grümmer, transmise par Philippe Grümmer, son fils - Sources : Pam - JORF - CCC N 81 - Dernière mise à jour : 10 juillet 2015.

 

Photo du Cal Maurice Percheron

Cal Maurice Alfred Percheron - Né le 22 juillet 1891 à la villa "Magali", allée Charles Rhoné à Arcachon (Gironde) - Fils d'Alfred Percheron (étudiant en médecine) et de Madeleine Volcy Victorine Nonès - Domiciliés au 259, boulevard Péreire à Paris - Élève du lycée Condorcet à Paris - A obtenu une bourse d'externat de 350 fr, le 18 février 1905 - Ingénieur de l'école supérieure d'aéronautique et de construction mécanique - Classe 1911 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 5705 - Auteur du "Formulaire du candidat-ingénieur" en février 1914 - Attaché à l'établissement central d'aéronautique militaire - Auteur de "Nos avions, l'essor et l'atterrissage" en mai 1914 - Engagé volontaire au titre du 1er groupe d'aérostation, le 22 septembre 1914 - Probablement affecté à l'école d'aviation militaire d'Avord comme mécanicien - Nommé Caporal, le 3 avril 1915 - Hospitalisé sur l'hôpital militaire de Bourges, le 27 avril 1915 - Rentré à l'unité, le 9 mai 1915 - Réformé temporairement pour anémie, faiblesse générale, atrophie de la jambe droite, par la commission de réforme d'Avord, le 15 juillet 1916 - Marié avec Mlle Suzanne Jeanne Claire Moreau à la Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine), le 22 novembre 1916 - Classé dans le service auxiliaire pour anémie, faiblesse générale et atrophie de la jambe droite par la 2ème commission spéciale de réforme de la Seine, le 12 juin 1917 - Affecté à la 20ème section de secrétaires d'état-major, le 15 juillet 1917 - Détaché à la société SPAD à Paris, le 15 juillet 1917 - Réformé n° 2 pour atrophie du pied et de la jambe droite et insuffisance mitrale par la 5ème commission spéciale de réforme de la seine, en date du 8 août 1917 - A publié "l'Agenda de l'aviateur 1917-1918" - Breveté mécanicien, le 9 juillet 1918 - Sous la direction du Cne Max Boucher, il est le concepteur d'un avion sans pilote dirigé par de la télégraphie sans fil en 1918 - Le 14 septembre 1918, le Voisin LBP n° V 1712 a volé 51 mn et parcouru un circuit de 100 km, à partir du terrain d'aviation d'Etampes-Mondésir - La fin de la guerre a mis fin à ces essais et le groupe d'étude dissous - Auteur de "Les Aéroplanes de la Guerre : Les aéroplanes de 1916 à 1920" publié en 1920 - Auteur de "La direction des avions par télégraphie sans fil" paru en avril 1921 - Le groupe de 1918 est reformé suite à l'intervention de M. Laurent Eynac, sous-secrétaire d'état - Max Boucher et Maurice Percheron se remettent au travail à Villesauvage, près d'Etampes - L'ingénieur général Fortant, directeur du service technique de l'aéronautique, facilita le travail des concepteurs - Ils étaient suivis et contrôlés par le Cne Volmerange, chef de la navigation aérienne - L'ensemble des équipements destinés à cette expérimentation était monté à bord d'un Voisin 10 - Le 17 avril 1923, au décollage du terrain de Villesauvage, le vol d'un avion Voisin 10, équipé de stabilisateurs gyroscopiques "Sperry", a été réalisé avec succès - Cet avion effectuera une centaine de vols qui furent contrôlés par le service technique de l'aéronautique - Diplômé de l'école de médecine maritime et coloniale de Bordeaux (Gironde) - Directeur de la Société d'Etude & de Construction d'Appareils de Télémécanique (SECAT), au 102, avenue du Roule à Neuilly-sur-Seine en 1923 - Domicilié au 5, avenue du Roule à Neuilly-sur-Seine - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 10 août 1924 - Docteur ès-sciences physiques de l'université de Paris - Directeur des services scientifiques du gouvernement général de l'Indochine en 1927 - Chargé de missions par le gouvernement de l'Indochine et les ministères des colonies et de l'éducation nationale en Chine, au Japon, aux Indes néerlandaises, en Inde - A effectué trois missions ethnographiques en Mongolie pour le compte du Musée de l'Homme de Paris - Représentant du gouvernement général de l'Indochine à la Société des Nations pour la question de l'opium - Officier des ordres du Laos, Cambodge et Annam - Journaliste de grands reportages pour l'Illustration et le Petit Journal - Auteur de "L'Aviation française" paru chez Nathan en 1938 - Jugé comme non récupérable pour la réserve, en raison de son handicap, le 29 juin 1938 - Divorce de Suzanne Moreau, le 26 septembre 1940 - Marié avec Mlle Suzanne Boyer à Paris, le 18 janvier 1941 - Dignitaire (haut gradé ou officier de loge) au Grand Orient de France, loge "L'Isis Montyon et Conscience et Volonté" - Domicilié au 120, boulevard Exelmans à Paris 16ème - Grade d'officier de la Légion d'Honneur décerné par le Ministre des affaires étrangères, décerné en date du 12 mai 1958 - Domicilié au 15, rue Las Cases à Paris 7ème en 1958 - Profession Homme de lettres - A publié 31 livres sur l'Asie - Journaliste de grands reportages pour "La Croix", "le Journal de Paris", "le Progrès de Lyon", "Paris-Normandie" - Conférencier pour la société de géographie, la société royale de géographie à Anvers - Depuis 1951, a participé à 600 émissions de radio sur "Poste national", "Paris Inter", "Radio-Luxembourg", "Radio-Lausanne" - Décédé au 15, rue Las Cases à Paris 7ème, le 22 décembre 1963 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 104) de la ville de Bordeaux (Gironde) - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - LO - JORF - Revue "La Revue Aérienne" - Revue "Les Ailes" - Revue "La Revue de Paris" - Dernière mise à jour : 3 mai 2023.

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur de Maurice Alfred Percheron, ingénieur et pilote aviateur, en date du 10 août 1924 : "Ingénieur de très haute valeur, a non seulement conçu et mis au point des appareils nouveaux d'aviation et d'hydraviation, mais s'est acquis des titres tout particuliers en dirigeant des travaux de la société de télémécanique, contribuant ainsi puissamment à la solution du problème de la conduite des avions sans pilote."

Hangars de l'école militaire de pilotage d'Avord avant juillet 1912 - Les avions militaires ne portent pas encore de marques distinctives - Carte postale d'époque.

Les Blériot XI de l'école militaire de pilotage d'Avord avant juillet 1912 - Carte postale d'époque.

Un des hangars de l'école militaire de pilotage d'Avord avant juillet 1912 - Carte postale d'époque.

Ecole militaire de pilotage d'Avord - Le Blériot XI-2 porte les cocardes tricolores - Ce qui permet de dater cette photo à une période postérieure à juillet 1912, date d'adoption des cocardes tricolores - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale collection André Beaumard que je remercie pour son aide.

Un Blériot XI de l'école accidenté avant guerre - Carte postale d'époque.

Ecole militaire de pilotage d'Avord - Quelques officiers et sous-officiers aviateurs de l'école - Carte postale d'époque.

Ecole militaire de pilotage d'Avord - Groupe d'officiers et sous-officiers pilotes de l'école - Carte postale de la collection d'Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Le Cal Emile Bellencourt (2éme à partir de la droite), pilote en stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, pose avec ses camarades pilotes, le 31 août 1917 - Il est passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 17 mai 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7284 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Ambérieu, le 30 juin 1917 - Il a ensuite été affecté à l'escadrille SPAbi 34 du 17 avril 1918 au 2 avril 1919 - Photo Louis Bellencourt, transmis par Gérard Gossmann, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Sgt Albert Eugène Imbert - Né le 23 janvier 1893 à Paris (75) - Eleve pilote du centre d'aviation militaire d'Avord - Tué au cours d'un accident d'aviation à Crosses (Cher), le 18 mai 1916 - Photo Marc Painvin que je remercie pour son aide.

Voisin 5 n° V 579 de l'école d'aviation militaire d'Avord posé en panne dans un champ près du cimetière de Moulins-sur-Yèvre, à 10 km d'Avord, probablement entre 1917 et 1918 - Marcel Dupéron est le 9ème enfant en partant de la droite, c'est le plus grand avec la casquette - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Christophe Prot, dont le grand-père Marcel Dupéron figure sur cette photo, que je remercie pour son aide.

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Chambrée de mécaniciens du terrain d'aviation d'Avord - Photo prise entre mai 1913 à mai 1914 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Nicolas Bouisson transmise par Pascal Ordoquy que je remercie pour son aide.

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Autre chambrée de mécaniciens du terrain d'aviation d'Avord - Photo prise entre mai 1913 à mai 1914 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Nicolas Bouisson transmise par Pascal Ordoquy que je remercie pour son aide.

Elèves pilotes de la division "Caudron" de l'école d'aviation militaire d'Avord posant en compagnie de leur instructeur, le Sgt Auguste Gilbert Dussot pendant l'automne 1915 - Jules Chabaud est assis, le premier à gauche avec un bonnet foncé - Il a obtenu le brevet de pilote militaire n° 2018 à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 28 novembre 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Jean-Paul Bècle que je remercie pour son aide

Photo d'une promotion d'élèves pilotes formés à l'école d'aviation militaire d'Avord en janvier 1917 - Debouts, le 6ème à droite, le soldat Georges Foulon qui sera successivement moniteur à la section bombardement de l'école d'Avord, puis pilote à l'escadrille SPA 152 - Il a obtenu le brevet de pilote militaire n° 5845 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 6 avril 1917- Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Foulon transmise par Thierry Foulon, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le caporal Charles Harant lors de sa formation initiale à l'école d'aviation militaire d'Avord - Il a obtenu le brevet de pilote militaire n° 7318 délivré à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 4 juillet 1917 - Insigne métallique de pilote militaire n° B 5756 - Ensuite il a été pilote de l'escadrille 504 du front d'Orient - Voir l'étude de cette unité - Photo Charles Harant transmise par René Harant, son petit-fils, que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image

Le 3ème à droite, le Brig Georges Foulon, moniteur de vol de la division bombardement de l'école d'aviation militaire d'Avord en octobre 1917 - Il a obtenu le brevet de pilote militaire n° 5845 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 6 avril 1917 - Nommé Brigadier, le 3 mai 1917 - Moniteur de vol à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au début de l'année 1918 - L'avion est un Voisin VIII à moteur Peugeot de 220 HP - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Foulon transmise par Thierry Foulon, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

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Quatre soldats mécaniciens de l'école d'aviation militaire d'Avord posent chez un photographe, le 1er avril 1918 - Le Soldat André Flament, affecté à la division Sopwith de l'école est debout à droite - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo André Flament transmise par Paul Hartland, que je remercie pour son aide.

Personnels navigants et mécaniciens de l'école d'aviation militaire d'Avord en 1918 - Jean Boissau, après sa blessure à l'épaule du 9 décembre 1917, a été affecté à cette école, à partir du 18 janvier 1918 - Jean Boissau est assis au premier rang en seconde position, à partir de la gauche - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Boissau transmise par Martin Boissau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Nieuport 10 de la division Nieuport de l'école d'aviation militaire d'Avord en 1917/1918 - L'étoile est peut-être la marque de l'ancienne escadrille de cet avion - Carte postale d'époque.

MdL Jacques de Sibour, élève de l'école d'Avord en juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6305 en date du 10 mai 1917. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Ecole militaire de pilotage d'Avord - Blériot XI-2 au point fixe en 1914 - Carte postale d'époque.

Blériot XI-2 de l'école d'Avord simulant un atterrissage - En réalité, il s'agit d'une photo truquée. La queue de l'avion est posée sur un trépied qui a été effacé ensuite - Carte collection Damien Paul que je remercie pour son aide.

Accident d'avion à l'école d'Avord en 1916 - Un des nombreux Blériot de l'école a voulu atterrir sur le dos d'un Voisin LA - On peut constater que les dégats ne sont pas bien importants. Une grue et un peu d'huile de coude, les deux avions reprendront vite leurs places au sein du parc aérien de l'école - Carte postale d'époque.

Ecole militaire de pilotage d'Avord - Photo d'un Nieuport 12 en 1915-16 - Cette photo est un trucage, en réalité, la queue de l'appareil est posée sur une échelle qui a été effacée - Carte postale d'époque.

Nieuport Ni 82 de l'école de pilotage d'Avord en 1917 - Dérivé du Nieuport Ni 14, cet avion, à grande surface alaire (30 m²) et à doubles commandes, était l'avion de début pour les pilotes destinés à voler sur les modèles Nieuport. Equipé d'un large train anti-retournement, il a été mis en service à partir de 1917 - Photo : Jean-Marie Picquart que je remercie pour son aide.

Ecole de pilotage d'Avord - La division Nieuport - Il existait une division par type d'avions à enseigner (Nieuport - Sopwith - Voisin - Caudron ...) - Carte postale d'époque.

Une autre vue des avions de l'école - La division Nieuport - On aperçoit des Nieuport surtout biplaces et un Caudron G 4 (sur la droite) - carte postale d'époque.

Verso de la carte postale ci-dessus - "Camp d'Avord, le 9 septembre 1917 - Bien chère soeur, je te donne de mes nouvelles qui sont toujours très bonnes pour le moment et je pense que vous êtes tous de même. Quand à moi, je la coule toujours à la douce pour le moment, je suis que sortit de l'infirmerie hier. J'y suis resté trois jours et deux jours exempt de service, je suis allé à la visite pour la diarrhée mais je ne l'avais pas mais je voulais un peut me reposer car c'est pour la diarrhée que la dysenterie commence à se déclarer et on entre facilement à l'infirmerie et quand on fait du sang, on va de suite à l'hôpital de Bourges. Une auto vient tous les jours à l'infirmerie à Bourges, c'est pas le filon, on reste dix jours à la diète. Rien que boire 2 quart de thé et un quart d'eau de riz par jour et vacciné deux fois par jour. Enfin je veux tirer la flemme tant que je pourrais, je veux encore réclamer pour les dents car c'est le moment avant de partir sur le front." Carte collection Damien Paul que je remercie pour son aide.

Nieuport 10 de la division Nieuport de l'école d'aviation d'Avord, le 22 avril 1918 - Photo collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide précieuse.

Alignement des Sopwith 1A2 et 1B2 de la section Sopwith de l'école d'aviation d'Avord - Carte postale d'époque.

Sopwith 1 A2 fabriqué sous licence par Hanriot de l'école de pilotage d'Avord - Carte postale d'époque.

Ecole de pilotage d'Avord - Le Voisin LAS (type 5) n° 1349 de la division Voisin - Carte postale d'époque.

Division Voisin de l'école d'Avord - Carte postale d'époque

Ecole de pilotage d'Avord - Un Caudron G 3 de la division Caudron - Carte postale d'époque.

Ecole de pilotage d'Avord - Un Caudron G 4 de la division Caudron - Carte postale d'époque.

Ecole de pilotage d'Avord - Un Letord AR 1 en 1918 - Carte postale d'époque.

Dorand AR 1 codé "4" de l'école d'aviation militaire d'Avord en 1917-1918 - Remarquez à l'arrière plan, les huit hangars voûte en béton armé Freyssinet construits entre 1915 et 1917 - De nos jours, seul un hangar a survécu, les autres ont été détruits par un bombardement américain en 1944 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Alain Liebe que je remercie pour son aide.

Le Caudron R 11 A 3 n° 9609 affecté à l'école de pilotage d'Avord en 1918 - Carte postale d'époque.

Farman F 50 visible à l'école de pilotage d'Avord en 1918-1919 - Carte postale d'époque.

Alignement des Sopwith 1A2 et 1B2 de la section Sopwith de l'école d'aviation d'Avord - Carte postale d'époque.

Hanriot HD 14 de l'école d'Avord - Cet avion école a été mis en service sur Avord après 1920 - Carte postale d'époque.

Période du 27 décembre 1915 au 23 janvier 1916

Batiments de l'école d'Avord pendant de la période allant du 27 décembre 1915 au 23 janvier 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Nieuport monoplans visibles dans le cimetière du terrain d'Avord en janvier 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Vue générale du cimetière d'avions du terrain d'Avord en janvier 1916 - Jean Amigues, le pilote en stage de transformation dans cette école du 27 décembre 1915 au 23 janvier 1916, a compté les épaves présentes sur le site. Elles étaient 98, la plupart provenant de la souscription nationale d'avant guerre - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Autre vue du cimetière d'avions du terrain d'Avord à la fin 1915-début 1916 - 98 épaves étaient visibles à cette époque, auquelles il faut ajouter des nombreux éléments empilés sans protection, non destinés à être récupérés - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Adj Joseph Sadi Lecointe, moniteur sur Nieuport et le Ltt Rose, chef pilote de la section Morane-Saulnier - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Adj Joseph Sadi Lecointe - Ne le 11 juillet 1891 à Saint-Germain-sur-Bresle (Somme) - Mécanicien soudeur - Sans expérience du vol, ni licence, il décolle, aux commandes du Zénith, du terrain d'Issy-les-Moulineaux, le 30 janvier 1910 - Brevet de l'Aéroclub de France n° 431 en date du 10 février 1911 - Pilote du motoriste Anzani - Effectue de nombreuses démontrations en vol aux commandes d'un Blériot XI - Service militaire au 1er régiment de Génie de Versailles à compter du 8 octobre 1912 - Mécanicien de l'escadrille BL 3 - Brevet de pilote militaire n° 375 obtenu le 20 septembre 1913 - Nommé Sergent, le 6 juillet 1914 - Pilote de l'escadrille BL 10 du 1er août 1914 au 6 mars 1915 - Pilote de la RGA du 6 mars au 12 avril 1915 - Pilote de l'escadrille N 48 du 12 avril au 23 novembre 1915 - Nommé Adjudant, le 17 avril 1915 - Moniteur sur avions Nieuport de l'école d'aviation militaire d'Avord du 23 novembre 1915 au 17 septembre 1917 - Nommé sous-lieutenant en octobre 1916 - Pilote d'essais de Blériot-SPAD à compter du 17 septembre 1917 - Teste les SPAD VII et XIII qui sortent d'usine - Croix de Guerre 1914-1918 avec citation à l'ordre de l'armée - Pilote d'essai de Nieuport en fin 1919 - Nombreux record du monde de vitesse et d'altitude - Remporte plusieurs coupes Deutsch de la Meurthe, Gordon-Bennett, Beaumont - Chevalier de la Légion d'Honneur en 1924 - Reprend du service pour la guerre du Riff au sein du 37ème régiment d'aviation de 1925 à 1927 - Mobilisé comme Lieutenant-colonel en septembre 1939, il est affecté à l'inspection générale des écoles - Après l'armistice, il est révoqué par Vichy - Emprisonné pour faits de résistance à Fresnes au printemps 1944 - Décédé le 15 juillet 1944 à Paris, juste après sa libération, certainement en raison des tortures qu'il a subit - Croix de Guerre 1939-1945 - Médaille de la Résistance - Grande Médaille d'Or de l'Aéroclub de France - Commandeur de la Légion d'Honneur.

Les pilotes brevetés à Buc se retrouvent à Avord pour être formés sur avions rapides (chasse) du 27 décembre 1915 au 23 janvier 1916 - De gauche à droite : MdL Jean Amigues (Brevet de pilote militaire n° 2081 obtenu à l'école d'aviation de Buc, le 14 décembre 1915) - Caporal Gontran Dezert (Brevet de pilote militaire n° 2083 obtenu à l'école d'aviation de Buc, le 14 décembre 1915) - MdL Adolphe Le Cour Grandmaison (Brevet de pilote militaire n° 2175 obtenu à l'école d'aviation de Buc, le 28 décembre 1915) - Caporal Eugène Franquebalme (Brevet de pilote militaire n° 2098 obtenu à Buc, le 15 décembre 1915) - Sgt Paul Fisch (Brevet de pilote militaire n° 2064 obtenu à l'école d'aviation de Buc, le 11 décembre 1915) - Delille - MdL René Gibaud ((Brevet de pilote militaire n° 2148 obtenu à l'école d'aviation de Buc, le 26 décembre 1915) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Ecole d'aviation d'Avord en début janvier 1916 - De gauche à droite : MdL René Gibaud ((Brevet de pilote militaire n° 2148 obtenu à l'école d'aviation de Buc, le 26 décembre 1915) - MdL Adolphe Le Cour Grandmaison (Brevet de pilote militaire n° 2175 obtenu à l'école d'aviation de Buc, le 28 décembre 1915) - Adj Sadi Lecointe, moniteur de l'école d'Avord (Brevet de pilote militaire n° 375 obtenu le 20 septembre 1913) - Soldat Bernard de la Fréjeolière (Brevet de pilote militaire n° 2808 obtenu à l'école d'aviation d'Avord, le 1er mars 1916) - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

De gauche à droite : Sgt Octave Lafay - Caporal Victor Fumat - Ltt Jean Rose, Chef pilote de la section Morane-Saulnier de l'école d'Avord - Stage de transformation sur avions rapides à l'école d'aviation militaire d'Avord à la fin janvier 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Sgt Octave Jules Lafay - Né le 25 mai 1897 à Malakoff - Fils d'Augustin Lafay et de Pauline Chambon - Profession avant guerre Etudiant - Engagé au 35ème régiment d'infanterie, le 22 août 1914 - 107ème RI - 151ème RI - 107ème RI - Nommé Sergent en juin 1915 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 20 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2143 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 23 décembre 1915 - Stage de transformation sur avion rapide à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu - RGA - GDE du 25 janvier au 3 mars 1916 - Pilote de l'escadrille VB 109 du 3 mars 1916 au 9 mars 1917 - Détaché au GDE du 14 décembre 1916 au 13 janvier 1917 - Détaché à Esquennoy du 18 février au 9 mars 1917.

Cal Victor Fumat - Brevet de pilote militaire n° 1292 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 30 juillet 1915.

Ltt Jean Rose - Chef pilote de la section Morane-Saulnier de l'école d'Avord - Brevet de pilote militaire n° 490 obtenu le 2 août 1914.

Stage de transformation sur avions rapides à l'école d'aviation militaire d'Avord à la fin janvier 1916 - De gauche à droite : Lurmer - Sgt Paul Fisch (Brevet de pilote militaire n° 2064 obtenu à l'école d'aviation de Buc, le 11 décembre 1915) - MdL Léon Beauchamp (Brevet de pilote militaire n° 2203 obtenu à l'école d'aviation d'Avord, le 29 décembre 1915) - MdL René Gibaud (Brevet de pilote militaire n° 2148 obtenu à l'école d'aviation de Buc, le 26 décembre 1915) - Caporal Robert Bajac (Brevet de pilote militaire n° 2067 obtenu à l'école d'aviation d'Avord, le 6 janvier 1916) - L'avion, à l'arrière plan, est le Nieuport 10 n° 119 - Cet avion a certainement été déclassé, on trouve trace d'une utilisation opérationnelle en juin 1915 - En étudiant les dates de brevets militaires, on peut dater cette photo de la fin janvier 1916 car ce stage regroupe des pilotes nouvellement brevetés de Buc et d'autres pilotes qui viennent de terminer leur écolage à Avord (Bajac - Beauchamp) et passent directement en stage de transformation dans cette école qui les a formés - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Quelques-uns des Nieuport 10 de la section Nieuport de l'école d'Avord prise lors de la visite du sous-secrétaire d'état à l'aéronautique René Besnard, le 23 janvier 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Période du 27 décembre 1915 au 23 janvier 1916 Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Trois pilotes brevetés à Buc et en stage avions rapides à l'école d'Avord à la fin 1915 - début 1916 - De gauche à droite : MdL Adolphe Le Cour Grandmaison surnommé "Oléo" (Brevet de pilote militaire n° 2175 obtenu à l'école d'aviation de Buc, le 28 décembre 1915) - Caporal Eugène Franquebalme surnommé "Franco" (Brevet de pilote militaire n° 2098 obtenu à Buc, le 15 décembre 1915) - MdL René Gibaud surnommé "Charlot" et "le Môme" (Brevet de pilote militaire n° 2148 obtenu à l'école d'aviation de Buc, le 26 décembre 1915) - Les trois amis posent devant un Morane-Saulnier type H de la section Morane de l'école d'Avord - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Cinq aviateurs au stage avions rapides de l'école d'Avord en janvier 1916 - De gauche à droite : Hohl - Caporal Léon d'Autremont (Brevet de pilote militaire n° 2190 obtenu le 28 décembre 1915) - MdL Adolphe Le Cour Grandmaison (Brevet de pilote militaire n° 2175 obtenu à l'école d'aviation de Buc, le 28 décembre 1915) - Sgt Paul Fisch (Brevet de pilote militaire n° 2064 obtenu à l'école d'aviation de Buc, le 11 décembre 1915) - MdL René Gibaud (Brevet de pilote militaire n° 2148 obtenu à l'école d'aviation de Buc, le 26 décembre 1915) - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Nieuport 10 de la section Nieuport, piloté par le Ltt Ajard, a été accidenté à l'école d'Avord en janvier 1916 - Cet avion a terminé sa course en pylône et s'est finalement retourné - Le train d'atterrissage n'a pas résisté à l'impact - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Morane type G à moteur Rhône 60 HP de la section Morane de l'école d'aviation militaire d'Avord en janvier 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le Morane type G piloté par le Ltt Daniel Chambarière termine sa course en pylône sur le terrain d'Avord en janvier 1916 - Remarquez l'entoilage est déjà bien fatigué, les projections d'huile provenant du moteur rotatif y sont pour beaucoup - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Ltt Daniel Chambarière - Né le 26 juillet 1887 à Bordeaux (33) - Fils de Fernand Chambarière et de Marie Delrieu - Service militaire au 7ème régiment de Hussards à compter du 8 octobre 1908 - Nommé sous-lieutenant, le 1er août 1910 - Mobilisé au 7ème régiment de Hussards, le 2 août 1914 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 20 août 1914 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 9 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2151 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 26 décembre 1915 - Stage de transformation sur avions rapide à l'école d'aviation militaire d'Avord - Pilote de l'escadrille N 561 de Venise du XXX au 31 août 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée en 1916 - Valeur militaire Italienne - GDE - Pilote de l'escadrille N 91 du 14 septembre au 23 décembre 1917 - Stage au GDE du 10 au 21 décembre 1917 - Une citation à l'ordre du régiment en 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée en 1917 - Affecté au Parc 9 de la RGA à compter du 23 décembre 1917 - Mobilisé en 1939 comme lieutenant-colonel - Nommé adjoint au colonel Bonneau, commandant l'Ecole de l'air et la base de Mérignac - Après le repli de cette école, il a dû assurer, au nom de l'armée de l'Air, la remise des installations aux Allemands.

Accident d'un Breguet entré dans un hangar après un atterrissage raté - Ecole d'aviation militaire d'Avord en janvier 1916 - Remarquez la lettre "E" cerclée, identification rapide de cet avion dans son unité d'origine avant reversement en école ou lettre repère au sein de l'école - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Morane Saulnier type L de la section Morane de l'école d'aviation militaire d'Avord à la fin janvier 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Morane Saulnier type L de la section Morane de l'école d'aviation militaire d'Avord à la fin janvier 1916 - Le pilote, qui pose devant cet appareil, est le Caporal Ernest Nébout - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Cal Ernest Nébout - Né le 7 juillet 1893 à Varennes-sur-Tèche (Allier) - Engagé pour la durée de la Guerre comme élève pilote au 1er régiment d'aviation de Dijon, le 1er septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2559 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 29 janvier 1916 - Stage avions rapides à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 7 février 1916 - Nommé Caporal en février 1916 - Pilote de l'escadrille C 9 du 10 mai au 11 juillet 1916 - GDE du 11 au 19 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille C 42 du 19 au 26 juillet 1916 - GDE du 26 juillet au 15 août 1916 - Pilote de l'escadrille C 21 du 15 août au 31 octobre 1916 - Rayé du personnel navigant, le 30 novembre 1916 - Affecté au 9ème bataillon du 107ème régiment d'infanterie, le 2 décembre 1916.

Le Sgt René Bodin en stage avions rapides de la section Morane de l'école d'aviation d'Avord à la fin janvier 1916 - Il est aux commandes d'un Morane-Saulnier type N équipé de pare-balles montés sur chaque pale de l'hélice - Voir la photo de détail - Après son stage, Bodin sera affecté successivement aux escadrilles N 12 et N 65 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Adj René Paul Ferdinand Bodin - Né le 30 mai 1895 à Gretz (Seine-et-Marne) - Fils de Jean-Baptiste Bodin et de Virginie Sanjon - Marié avec Yvonne Moreau - Profession avant guerre Aviateur - Entré en service actif au 1er groupe d'aviation de Dijon, le 15 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 662 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 20 janvier 1915 - Stage avion rapide à l'école d'aviation militaire d'Avord du 23 janvier au 27 février 1915 - Pilote de l'escadrille N 12 du 27 février 1915 au 20 mai 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée et Médaille Militaire en avril 1915 - Nommé Adjudant en mai 1915 - Convoyage d'un Sopwith 1A2 du 2 au 9 mai 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée et Chevalier de la Légion d'Honneur en juin 1915 - Croix de Guerre - Pilote de l'escadrille N 65 à compter du 21 mai 1916 - Je n'ai rien après cette date.

Morane-Saulnier type N (n° 392 sous réserve) de la section Morane de l'école d'aviation militaire d'Avord en janvier 1916 - C'est l'avion piloté par le Sgt Bodin - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Gros plan du nez du Morane-Saulnier type N équipé des dispositifs pare-balles fixés aux pales de l'hélice - Cet avion appartenait à la section Morane de l'école d'aviation d'Avord, à la fin janvier 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Documents administratifs
émis par l'école d'Avord

  • Bulletin de renseignements émis par l'école du Camp d'Avord en avril 1915.
  • Epreuves du brevet de pilote militaire de novembre 1915.
  • Examen théorique du brevet de pilote militaire de décembre 1915.
  • Epreuves pratiques du brevet de pilote militaire de janvier 1916.

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Autorisation pour effectuer des envois postaux du sergent Jean de la Roche Saint André - Elève pilote de l'école de pilotage d'Avord en septembre 1915 - Il sera ensuite affecté aux escadrilles MF 62 - F 24 puis à l'école de tir de Cazaux - Document : Gilles de la Roche Saint André que je remercie pour son aide.

Attestation de brevet d'aviateur militaire délivré au Soldat Jules Chabaud par l'école d'aviation militaire du camp d'Avord, le 15 janvier 1916 - Brevet de pilote militaire n° 2018 obtenu, le 28 novembre 1915 - Futur pilote de l'escadrille C 51 - Photo transmise par Jean-Paul Becle que je remercie pour son aide.

Cal Jules Jean Baptiste Chabaud - Né le 8 janvier 1897 dans le mas "Le Ménage", au hameau St-Véran de la commune de Goult (Vaucluse) - Fils de Charles Victorien Chabaud (propriétaire-exploitant) et de Marie-Thérèse Caroline Arnaud - Domiciliés à Goult (Vaucluse) - Profession avant guerre Chauffeur mécanicien - Classe 1917 – Recrutement d'Avignon (Vaucluse) sous le matricule n° 411 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, à compter du 9 avril 1915 - Arrivé dans l'unité, le 11 avril 1915 - Affecté au 1er Groupe d’Aviation, le 16 juillet 1915 - Passé élève pilote, le 24 juillet 1915 - En formation initiale à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic du 24 juillet au 15 août 1915 - Les trois semaines étaient décomposées de la manière suivante : 1ère semaine consacrée au moteur, la seconde à la mécanique des solides et la troisième à l’aérodynamique, la navigation, la météo - Affecté à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 30 août 1915 - Affecté à la divison REP (Aéroplanes Robert Esnault-Pelterie) - Son premier entraînement débute sur rouleur REP 50 HP, le 31 août 1915 - Au cours de cette formation, il réalise : 16 sorties et 4h25 sur rouleur REP du 31 août au 13 septembre - Affectation à la division Caudron, le 16 septembre 1915 - Dans cette division, il réalise 9h35 de vol et 72 atterrissages en 28 vols du 16 septembre au 14 octobre - Vole seul sur Caudron 60 HP et réalise des lignes droites, décollage-atterrissage, avec une altitude maxi de 20 m, du 14 au 18 octobre - Lâché seul en vol, le 18 octobre - Onze vols sur Caudron 60 HP pour 2h55 de vol et 19 atterrissages, dont un en campagne suite à une panne moteur (bielle cassée) du 18 au 23 octobre - Premier vol sur Caudron 80 HP, le 24 octobre, puis six vols avec des altitudes s’échelonnant entre 1000 m et 2000 m - Début des épreuves du brevet de pilote militaire, avec la première épreuve qui consiste à voler pendant une heure à 2000 m - Il réalise 2h30 de vol à une altitude maxi de 2200 m - Le 8 novembre, pendant la seconde épreuve, il réalise un vol de 20 minutes avec une altitude maxi de 800 m, avec un vol plané depuis l’altitude de 500 m - Le 11, lors de l'épreuve du triangle du Brevet Militaire, il relie Avord - Châteauroux - Romorantin - Avord en 3h30 de vol - Le 27, dernière épreuve du brevet militaire, une ligne droite entre Avord et Chartres, réalisée en 2h15 et retour le lendemain en 3 heures - Fin de la formation initiale avec 36h30 de vol dont 21h35 seul à bord - Il obtient le brevet de pilote militaire n° 2018 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 28 novembre 1915 - Quitte Avord, le 9 décembre 1915 - Pilote de la RGA du Bourget du 12 décembre 1915 au 23 février 1916 - Nommé Caporal, le 26 décembre 1915 - Brevet FAI n° 2721 délivré, le 20 janvier 1916 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 23 février au 23 avril 1916 - Pilote de l'escadrille C 51 du 23 avril au 2 juin 1916 - Le 2 juin 1916, au cours d'une mission de reconnaissance au départ du terrain de Villers-Bretonneux, il décolle en compagnie du Slt Marcel Langevin (observateur) - Malheureusement, une tige de commande de soupape d'un moteur s'est coincée après le décollage - Ne pouvant s'élever sur un seul moteur, Chabaud vire et tente de revenir au terrain, alors qu'il aurait dû tenter de se poser tout droit - Hélas, comme c'est souvent le cas, son Caudron G 4 part en perte de vitesse alors qu'il était encore à 50 mètres d'altitude - Le bimoteur s'écrase et prend feu en arrivant au sol - Les deux membres d'équipage ont été tués - Citation n° 358 à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 8 juin 1916 - Sources : Pam - Carnet d'emploi du temps - CCC C 51 - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 25 janvier 2016.

Carte d'identité du MdL Gaston Grümmer, pilote moniteur de l'école d'aviation militaire d'Avord - Photo transmise par Philippe Grümmer, son fils, que je remercie pour son aide.

Adj Gaston Frédéric Jean Grümmer - Né le 22 mai 1892 à Paris (75) - Fils d'Antoine Joseph Grümmer (carrossier) et de Anne Marie Eugènie Larue - Domicilié 10, rue du Laos à Paris (75) - Classe 1910 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 176 - Engagé au 5ème régiment de Cuirassiers, le 1er mai 1911 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 septembre 1912 - Profession avant guerre Carrossier - Mobilisé au 3ème régiment de Cuirassiers, le 1er août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 28 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2400 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 16 janvier 1916 - Affecté comme moniteur à l'école d'aviation militaire d'Avord - Un accident aérien, le 6 mars 1916 - Evacué sur l'hôpital du Sacré-Coeur de Bourges - Un convoyage avion du RGAé du Bourget vers Avord du 22 septembre au 1er octobre 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau - Nommé Adjudant, le 9 mars 1917 - Affecté au centre d'aviation militaire de Villacoublay, jusqu'au 19 avril 1917 - Pilote du GDE du 19 avril au 1er mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 81 du 1er mai au 7 juin 1917 - Mis à la disposition de la société Kellner de Billancourt, à compter du 7 juin 1917 - Profession après guerre Maître Carrossier - Il a dessiné et carrossé environ 600 voitures sur les chassis de 47 marques - Nommé Conseiller honoraire du commerce extérieur de la France pour la région économique de Paris (75), le 26 juillet 1935 - Décédé à Angers, le 22 janvier 1965 - Photo Gaston Grümmer, transmise par Philippe Grümmer, son fils - Sources : Pam - JORF - CCC N 81 - Dernière mise à jour : 24 septembre 2015.

Brevet d'aviateur militaire délivré au MdL Louis de Diesbach de Belleroche par l'école d'aviation militaire du camp d'Avord - Brevet n° 4663 du 1er octobre 1916 obtenu sur avion Farman - Futur pilote de l'escadrille SPA 15 (Voir la page consacrée à cette unité) - Photo Benoît de Diesbach Belleroche, son petit-fil que je remercie pour son aide.

Photos des installations

Entrée de l'école militaire d'aviation d'Avord - Photo collection Marat Khairullin que je remercie pour son aide.

Camp d'aviation du Camp d'avord - Les chambres pilotes - Carte postale d'époque.

Camp d'aviation du Camp d'avord - Le mess des Officiers - Carte postale d'époque.

Baraquements et chapelle du camp d'aviation d'Avord - Carte postale d'époque

Atelier et casernements de l'école d'Avord - Carte postale d'époque datée du 10 août 1913.

Camp d'aviation du Camp d'avord - Les bureaux - Carte postale d'époque.

Camp d'aviation du Camp d'avord - Carte postale d'époque.

Cuisines, réfectoires et lavoirs de l'école d'aviation militaire d'Avord - Carte postale d'époque.

Photos des installations

Batiments de l'école d'Avord pendant de la période allant du 27 décembre 1915 au 23 janvier 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Une des entrées de l'école d'aviation militaire d'Avord entre mai et octobre 1916 - Cette photo a été prise par le soldat Aubin Pierre, qui après avoir été formé à Avord, puis au GDE du Plessis-Belleville, a été affecté comme voilier à l'escadrille N 77 / SPA 77 du 4 octobre 1916 au 3 mars 1919 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Aubin Pierre transmise par Martine Pierre, sa petite-fille que je remercie pour son aide.

L'école d'aviation d'Avord prise par le Soldat Georges Foulon, à bord d'un Farman MF 11, en mars 1917 - Il était alors élève pilote en formation - Il a obtenu le brevet de pilote militaire n° 5845 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 6 avril 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Foulon transmise par Thierry Foulon, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

L'école d'aviation d'Avord prise par le Brig Georges Foulon, à bord d'un Caproni, en août 1917 - Il était alors moniteur de la section bombardement de l'école d'aviation militaire d'Avord - Il a obtenu le brevet de pilote militaire n° 5845 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 6 avril 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Foulon transmise par Thierry Foulon, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Photo oblique prise en basse altitude de l'école d'Avord prise en 1918 - Carte postale d'époque.

Camp d'Avord - Vue générale des installations en 1918 - Carte postale d'époque.

Camp d'aviation du Camp d'avord - Devant le terrain de tennis, à l'arrière plan et de gauche à droite, le garage de la section pilotage et les salles de cours (on disait à l'époque de conférence) - Carte postale d'époque.

Camp d'aviation du Camp d'avord - La rue principale avec à gauche les hangars Bessonneau et à droite le pavillon des officiers - Carte postale d'époque.

L'école d'Avord
dans les années 30

Carte de l'école militaire d'aviation du camp d'Avord en 1922 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte mise en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France que je remercie pour son aide

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Vue aérienne de l'école pratique d'aviation d'Avord dans les années 30 - Collection Joelle Delagarde que je remercie pour son aide.

Vue aérienne de la zone vie de l'école pratique d'aviation d'Avord dans les années 30 - Collection Joelle Delagarde que je remercie pour son aide.

Entrée de l'école pratique d'aviation d'Avord dans les années 30 - Collection Joelle Delagarde que je remercie pour son aide.

Les bureaux du commandement de l'école pratique d'aviation d'Avord dans les années 30 - Collection Joelle Delagarde que je remercie pour son aide.

Hangars de l'école pratique d'aviation d'Avord dans les années 30 - Collection Joelle Delagarde que je remercie pour son aide.

Hangar à toiture suspendue du système Arnodin (type de l'école d'aviation militaire du camp d'Avord - Longueur totale 80 mètres dont 50 mètres pour la partie centrale et 15 mètres pour chaque aile - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Document mis en ligne par le site internet "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France que je remercie pour son aide.

Les hangars de ce système comportent une toiture en tôle ondulée ou autre, supportée par des fermes haubannées transversales du type adopté pour les ponts transbordeurs construit par M. Arnodin. Chacune de ces fermes se compose d'une poutre avec travée centrale cantilover reliée au sommet de chacun des deux pylônes par des cables métalliques. Des ancrages, placés à l'extrémité de chaque culasse, assurent l'équilibre du système dont la résistance au vent est réalisée par l'empattement de la base des 2 pylones. Ces hangars sont fermés sur 3 côtés, l'un des pignons est muni de portes roulantes. Ce type de construction permet de franchir de très grande portée avec une consommation de métal relativement réduite.

L'école d'Avord
dans les années 30

Carte de l'école militaire d'aviation du camp d'Avord en 1926 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte mise en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France que je remercie pour son aide.

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Morane-Saulnier MS 230 codé "M5 + 55" de l'école pratique d'aviation d'Avord dans les années 30 - Collection Joelle Delagarde que je remercie pour son aide.

Pavillons des officiers de l'école pratique d'aviation d'Avord dans les années 30 - Collection Joelle Delagarde que je remercie pour son aide.

Avenue de Bourges et bureau de tabacs sur le terrain d'aviation de l'école pratique d'aviation d'Avord dans les années 30 - Collection Joelle Delagarde que je remercie pour son aide.

Mess de garnison de l'école pratique d'aviation d'Avord dans les années 30 - Collection Joelle Delagarde que je remercie pour son aide.

Gare d'Avord dans les années 30 - Point de passage des appelés du contigent qui se succèdent au sein de l'école pratique d'aviation et du terrain d'Avord - Collection Joelle Delagarde que je remercie pour son aide.

Chapelle du camp d'Avord - Collection Joelle Delagarde que je remercie pour son aide.

 

Souvenirs
en rapport

Logo de la société Grémond collé sur les pales hélice d'un Caudron G 3 de l'école d'aviation militaire d'Avord - Photo René Harant, petit-fils du Sgt Charles Harant, que je remercie pour son aide.

Souvenirs
en rapport

Morceau d'une hélice Grémont montée sur un Caudron G 3 de l'école d'Avord - Elle a été "cassée" par le caporal Charles Harant - Il s'agissait probablement d'une hélice Grémont BE pour moteur Le Rhône de 80 HP - Ses caractéristiques techniques étaient les suivantes : 2,50 m de diamètre - pas de 1,55 m - Epaisseur du moyen 100 mm - Photo René Harant, petit-fils du Sgt Charles Harant, que je remercie pour son aide.

Documents en rapport

Verso de la Carte d'identité de pilote militaire d'avion n° 3586 de l'Adc Marius Roche, pilote du centre d'instruction d'Avord - Document transmis par François Roche, son fils, que je remercie pour son aide.

 

 

Documents en rapport

Recto de la Carte d'identité de pilote militaire d'avion n° 3586 de l'Adc Marius Roche, pilote du centre d'instruction d'Avord - Document transmis par François Roche, son fils, que je remercie pour son aide.

Adc Marius Joseph Régis Jean Baptiste Roche - Né le 3 mars 1892 à St-André-des Effangeas (Ardèche) - Fils de Jean Roche et de Marguerite Boit - Service militaire au 3ème régiment d'afrique à compter du 7 avril 1913 - Profession avant guerre Chauffeur - Mobilisé à la compagnie 13/18 de marche du Train des équipes au Maroc - Mécaille Coloniale - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 28 mai 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7483 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 14 juillet 1917 - Nommé Caporal, le 19 juillet 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux jusqu'au 11 août 1917 - Annexe du GDE de Pierrefonds du 30 août au 26 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille AR 40 / SAL 40 du 29 octobre 1917 au 30 mars 1919 - Nommé Sergent, le 25 janvier 1918 - Stage sur Salmson 2A2 du 22 mars au 1er avril 1918 - Nommé Adjudant de réserve, le 1er octobre 1918 - A la dissolution de l'escadrille SAL 40, le 30 mars 1919, muté à la DAé de Nancy à compter du 17 avril 1919 - Après guerre affecté au centre d'instruction d'Avord dans les années 20.

 

Remerciements :

- M. Daniel Braud pour l'envoi des photos du carnets de vol du sergent Jean Belleuil, pilote de l'escadrille SAL 32 - Il était le grand-père de sa femme.
- M. Loïc Vasseur - Vice-président de l'association Alloeu Terre de Batailles 1914-1918 pour le relevé du carré militaire du cimétière d'Avord et la photo de celui-ci.
- M. Benoît de Diesbach Belleroche - petit-fils de Louis de Diesbach de Belleroche pour la photo du brevet de pilote militaire de son grand-père.
- M. Jean-Pierre Amigues pour la communication des archives de Jean Amigues, son grand-père.
- M. Guy François pour l'envoi de la liste des pilotes et avions du centre d'aviation d'Avord en 1913.
- M. Robert Roche pour l'envoi de la carte d'identité de pilote militaire de son père Marius.
- M. Pascal Ordoquy pour la communication des archives de son grand-père.
- M. Olivier Baillon pour l'envoi de la carte postale de l'école d'Avord.
- M. Marc Painvin pour l'envoi de la photo du Sgt Albert Imbert.
- M. Damien Paul pour l'envoi de la carte postale d'Avord.
- M. René Harant pour l'envoi des archives du Sgt Charles Harant, son grand-père.
- M. Gérard Gossmann pour l'envoi des archives d'Emile Bellencourt, son grand-oncle.
- M. André Beaumard pour l'envoi de la carte postale de l'école d'Avord.
- M. Philippe Grümmer pour l'envoi des photos de Gaston Grümmer, son père.
- M. Thierry Foulon pour l'envoi des photos de Georges Foulon, son grand-père.
- M. Paul Hartland pour l'envoi des photos prises par André Flament, mécanicien de l'école d'Avord.
- M. Martin Boissau pour l'envoi des archives de Jean Boissau, son grand-père.
- M. Jean-Paul Becle pour l'envoi des archives de Jules Chabaud, le grand oncle de son épouse.
- M. Marat Khairullin pour l'envoi de l'entrée de l'école militaire d'aviation d'Avord.
- M. Alain Liebe pour l'envoi de la photo du Dorand AR 1 devant les hangars Freyssinet.
- M. Christophe Prot pour l'envoi de la photo du Voisin n° V 579.
- Mme Martine Pierre pour l'envoi des photos du Sol Aubin Pierre, son grand père.
- M. Didier Morandi pour la transmission de la photo d'Henri Lumière, son grand-père.
- La famille Michard pour l'envoi de la photo du Sgt Honoré Michard.
- Mme Joelle Delagarde pour l'envoi des cartes postales de l'école pratique d'aviation d'Avord.
- M. Jérôme Chauvelot pour l'envoi des archives de Jean Le Bleu, son arrière-grand-père.

Bibliographie :

- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Souvenirs de Louis de Diesbach, pilote de chasse de la Grande Guerre par Benoit de Diesbach Belleroche aux éditions Intermédes Belleroche - Fribourg 2005.
- Nieuport 1909-1950 de Léonard Rosenthal - Alain Marchand - Michel Borget - Michel Bénichou aux éditions Docavia / Editions Larivière n° 38
- Journal Officiel de la République Française (JORF) mis en ligne par le site internet "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.
- De l'Aéronautique militaire "1912" à l'Armée de l'Air "1976" par Myrone N. Cuich publié à compte d'auteur en 1978.
- Site Internet "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France pour la mise en ligne des cartes du camp d'Avord.
- Site Internet "Hangars et Bases de dirigeables en France" de Thierry Garcon / François Villon - Voir le lien
- Site Internet "Aerostèles" consacré aux lieux de mémoire aéronautique par Pierre Pécastaingts - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien

 

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Ambérieu Avord - Les pertes

 

 

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