Les hommes

Cne Maximilien Antoine Joseph Münch - Né le 23 mai 1885 à Auray (56) - Fils de Joseph Münch (receveur buraliste) et de Valentine Chéru - Classe 1905 - Recrutement de Lorient sous le matricule n° 208 - A échoué à l'entrée de l'école navale, concours à Lorient du 3 août 1903 - Engagé volontaire pour trois ans à Lorient pour le compte de l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 23 octobre 1904 - Arrivé à l'école de St-Cyr, le 26 octobre 1904 - Promotion Centenaire d'Austerlitz - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 66ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1906 - Affecté du 144ème régiment d'infanterie - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, en juin 1912 - A effectué un vol de 3h 3/4 à bord du Zodiac (1600 m²) entre St-Cloud et Nesles (Somme), le 4 août 1912, soit une distance de 120 km - Pour ce vol, il était en compagnie de M. G. Blanchet, Ltt Porteau, Ltt Saxclareff, Ltt Samsarof - Brevet de pilote civil de l'Aéroclub de France n° 1086 obtenu sur Blériot, le 22 octobre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 216 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 9 janvier 1913 - Chef pilote de l'école d'aviation militaire de Pau - Pilote de l'escadrille BL 3 du 19 août 1914 au 7 avril 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 octobre 1914 - Citation à l'ordre de l'armée en 5 novembre 1914 - Citation à l'ordre de l'armée en décembre 1914 - Nommé capitaine, le 25 décembre 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 avril 1915 - Commandant de la division d'instruction Caudron du Plessis-Belleville du 7 avril au 15 octobre 1915 - Commandant l'école de pilote militaire de Tours du 15 octobre 1915 au 2 septembre 1916 - Commandant de l'escadrille C 61 du 13 au 23 septembre 1916, date de sa mort - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un Caudron G 4, dans les environs de Balschweiller (Haut-Rhin), le 23 septembre 1916 - Il faisait équipage avec le Slt Charles Marie Goursaud de Merlis, qui a également perdu la vie - Leur avion a été attaqué par l'arrière et est tombé en flammes - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 29 septembre 1916 - A reçu, à titre posthume, comme commandant d'école d'aviation militaire de Tours, une plaquette spéciale en argent offerte aux personnels enseignants navigants des écoles d'aviation militaire, morts pour la France par l'Aéroclub de France (décembre 1916) - Maximilien Münch repose dans le cimetière d'Etel dans le Morbihan (56) - Sources : Pam - LO - CCC escadrille C 61 - FM Morbihan - L'Aérophile - La Guerre Aérienne Illustrée - JORF - Dernière mise à jour : 21 février 2016.
* Citation à l'ordre de l'armée des lieutenants Munch et de Serre à l'escadrille BL 3, en date du 2 octobre 1914 : "N'ont pas hésité à voler pour aller chercher un renseignement important dans des conditions atmosphériques qui les obligeaient à voler bas, rendant leur mission pénible et périlleuse."
* Citation à l'ordre de l'armée des lieutenants Munch et Hugel à l'escadrille BL 3, en date du 5 novembre 1914 : "L'appareil qu'ils montaient ayant été atteint par plusieurs éclats d'obus, d'ont l'un a gravement endommagé le stabilisateur, ils ont continué leur reconnaissance, malgré la violente connonade, et ne sont rentrés atterrir au point désigné qu'après avoir complétement rempli leur missions."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Maximilien Joseph Münch, au service aéronautique d'une armée, en date du 10 avril 1915 : "Très brillant officier, pilote très hardi et des plus expérimentés. Ancien chef pilote des écoles d'aviation de Pau et d'Avord. A effectué, depuis le début de la campagne, plus de 60 heures de vol au-dessus des lignes ennemies, sous un feu parfois extrêmement violent d'artillerie et d'infanterie. Le 5 novembre notamment, presque dès le début d'une reconnaissance, l'avion qu'il montait fut touché par des fragments d'un obus ayant éclaté sous la queue de l'appareil. Le stabilisateur fut gravement endommagé et une partie fut emportée par un éclat. Malgré le danger à poursuivre son vol avec d'aussi graves avaries, a continué sa reconnaissance et n'est revenu atterrir qu'après avoir achevé sa mission, donnant ainsi une preuve de ses brillantes qualités de pilote en même temps qu'un magnifique exemple de sang-froid, de courage et d'audacieuse résolution."
* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cne Maximilien Joseph Münch, commandant de l'escadrille C 61, en date du 29 septembre 1916 : "Chef d'escadrille remarquable par son énergie et ses qualités professionnelles, donnant à ses subordonnés l'exemple du dévouement le plus complet. Est tombé glorieusement, le 23 septembre, au cours d'un combat aérien."
Ltt Jean Germer Mortureux de Faudoas - Né le 19 mai 1885 au quartier Montaran du 30ème régiment d'artillerie à Fleury-les-Aubrais (Loiret) - Fils de Germer Alfred Mortureux (lientenant au 30ème régiment d'artillerie) et de Louise Lucienne Marie Eugénie Marguerite Hennebert - Le père est alors en garnison au quartier Montaran à Fleury-les-Aubrais (Loiret) - Domiciliés au 57, rue l'Illiers à Orléans en 1885 - Domiciliés à Poitiers (Vienne) en 1905 - Classe 1905 - Recrutement de Poitiers (Vienne) sous le matricule n° 1531 - Classé 131ème sur 296 au concours d'entrée à l'école de St-Cyr - Engagé volontaire pour trois ans, au titre de l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 22 octobre 1904 - Entré à l'école de St-Cyr, le 28 octobre 1904 - La 89ème promotion dite "Du Centenaire d'Austerlitz", composée de 305 élèves dont il appartenait, a donné 298 sous-lieutenants à l'armée française, soit 183 à l'infanterie, 35 à l'infanterie coloniale, 80 à la cavalerie - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 27ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1906 - Affecté au 22ème régiment de Dragons, le 10 août 1907 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1908 - Elève pilote de l'école Deperdussin de Reims - Brevet de pilote civil FAI n° 893 délivré par l'Aéroclub de France, le 26 juin 1912 - A effectué la première épreuve du brevet militaire sur un Deperdussin à moteur Gnôme sur le parcours Reins-Vouziers-Milly-Reims - Brevet de pilote militaire n° 141 obtenu à l'école d'aviation militaire de Reims, le 3 août 1912 - Mis hors cadre Aéronautique, le 24 août 1912 - A effectué une ascension à bord du ballon "Abeille" de 1600 m3 à partir du parc de l'Aéro-club de France, le 6 avril 1913 - Ce vol d'initiation a été effecté par M. Omer Decugis (pilote) et emportait comme passagers les Ltts Mortureux, Jourdain, Zappelu et le Sgt Florentin - Affecté comme pilote au centre d'aviation de Reims, le 2 août 1914 - Affecté à l'escadrille D 6, d'abord stationnée à Etampes, puis à Reims- Au sein de cette unité, il participe aux manoeuvres d'armée du Sud-Ouest en 1913 pendant lesquelles il pilotait le Deperdussin type TT n° 59 baptisé "Français de Moscou" acheté aux armées par la colonie française de Moscou au moyen des fonds versés au trésor public à l'occasion de la souscrition nationale au profit de l'aéronautique militaire en 1913 - Pilote de la BLC 5 de cavalerie du 15 juin 1914 au 11 novembre 1914 - Le 21 octobre 1914, il est récompensé par une citation à l'ordre de la 10ème armée - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de la 10ème armée, en date du 21 octobre 1914 - A la RGAé du Bourget Dugny pour percevoir un avion, le 21 février 1915 - Pilote de l'escadrille MF 22 du 21 février au 1er mars 1915 - Commandant de l'escadrille MF 50 du 1er mars au 1er novembre 1915 - Nommé Capitaine, le 2 juillet 1915 - En mission à la RGAé du Bourget-Dugny du 13 au 14 août 1915 - Pilote de l'escadrille MF 88 d'Orient (future escadrille 504) du 1er décembre 1915 au 23 juin 1916 - Décoré de la Valeur militaire grecque - Commandant de l'école d'aviation de Tours du 15 août 1916 au 30 mai 1917 - Affecté au détachement d'aviation de la mission militaire de Russie, à compter du 23 avril 1917 - Rentré en France, le 1er juin 1918 - Décoré de l'ordre de St-Stanislas de Russie - Nommé Adjoint technique du 16ème corps d'armée, le 1er juin 1918 - Nommé Adjoint technique à la 7ème armée, le 5 janvier 1919 - Affecté à la mission militaire en Grèce du 10 février au 7 octobre 1919 - En prévision de sa rentrée en France, il est affecté administrativement au 14ème régiment de chasseurs, à compter du 12 septembre 1919 - Affecté à l'organe de coordination générale de l'aéronautique, le 27 septembre 1919 Nommé Commandant de l'annexe du STA de Villacoublay, le 7 octobre 1919 - Mis en position "Hors cadre Aéronautique", le 20 mai 1920 - Affecté au 32ème régiment d'aviation d'observation, le 8 septembre 1920 - Nommé Commandant du 1er groupe du 32ème régiment d'aviation d'observation, le 7 octobre 1920 - Marié avec Mlle Antoinette Clicquot de Mentque à Paris, le 16 décembre 1920 - La cérémonie religieuse a eu lieu en l'église Saint-Honoré d'Eylau à Paris, le 16 décembre 1920 - Détaché à l'état-major de la 2ème brigade aéronautique, le 11 novembre 1921 - Affecté à l'arme de l'aéronautique, le 25 décembre 1922 - Désigné pour servir à la mission aéronautique auprès de l'armée polonaise et affecté pour ordre au 33ème régiment d'aviation, le 23 avril 1923 - En Pologne du 25 avril 1923 au 20 août 1924 - Affecté au 32ème régiment d'aviation, le 10 août 1924 - Titularisé observateur en avion, le 18 septembre 1925 - Affecté à l'état-major de la 3ème brigade mixte aérienne, le 20 janvier 1926 - Effectue un stage d'information pour les officiers d'état-major à l'école des liaisons et transmissions du 27 avril au 19 mai 1926 - Affecté comme commandant de groupe au 32ème régiment d'aviation de Dijon-Longvic, le 8 mars 1927 - Nommé Chef de bataillon, le 25 mars 1927 - La famille a déposé une demande auprès du Garde des Sceaux pour modifier le partronyme de "Mortureux" en "Mortureux de Faudoas" du nom de leur grand-mère, le 8 novembre 1929 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, le 5 janvier 1931 - Décoré du l'ordre du Soleil Levant du Japon - Directeur du magasin général d'aviation n° 2, le 22 août 1931 - Cette modification de changement de patronyme a été entérinée par jugement du tribunal civil de Dijon (Côte d'Or), le 25 novembre 1931 - Affecté provisoirement à la base aérienne n° 102, le 15 octobre 1934 - Nommé Lieutenant-colonel et affecté à l'état-major de la 2ème sub-division aérienne à Dijon, le 1er octobre 1936 - Affecté au bataillon de l'air 108, le 16 septembre 1939, date de la dissolution du bataillon de l'air 102 - Décédé à Paris 17ème, le 31 octobre 1958 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 14) de la commune de Fleury-les-Aubrais (Loiret) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Vienne - CCC de l'escadrille MF 22 - CCC de l'escadrille MF 50 - CCC de l'escadrille MF 88 d'Orient - LO - JORF - Site Internet "Geneanet" - Journal "L'Aéro" - Revue "Les Ailes" - Revue "L'Aérophile" - Page dédiée - Dernière mise à jour : 27 janvier 2023.
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Germer Mortureux, pilote de l'escadrlle BLC 5 du 1er corps de cavalerie, en date du 21 octobre 1914 : "Nombreuses reconnaissances au-dessus des lignes ennemies dans des circonstances périlleuses. A essuyé fréquemment le feu de l'ennemi, notamment le 9 septembre, où son avion a été criblé de balles."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de la 10ème armée du Ltt Jean Germer Mortureux, pilote de l'escadrlle BLC 5, du 1er corps de cavalerie, en date du 21 octobre 1914 : "Officier aviateur possédant beaucoup d'allant et d'audace. A accompli plusieurs reconnaissances périlleuses avec plein succès en particulier, le 9 septembre 1914 où il fut obligé d'atterrir son avion criblé de balles."
MdL Gaston Maurice Gronier photographié devant un Caudron G III de l'école d'aviation militaire de Tours en août 1917 - Né le 8 juin 1890 à Amiens (Somme) - Fils de Jacques Gronier et de Valentine - Profession avant guerre négociant en métaux - Engagé au 6ème régiment de chasseurs à cheval, le 10 mars 1909 - Nommé Brigadier, le 4 août 1910 - Mobilisé au 19ème régiment de chasseurs à cheval, le 4 août 1914 - Nommé Maréchal des Logis (Sgt) en septembre 1915 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 15 mai 1917 - Tests de présélection PN à l'école de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 8201 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 25 août 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'Avord - Pilote de l'escadrille SOP 24 du 16 novembre 1917 au 12 novembre 1918 - Nommé Adjudant, le 20 août 1918 - Moniteur de l'école de Chartres à partir du 10 décembre 1918 - Photo Michael et Christophe Gronier que je remercie pour leur aide.
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Les hommes

Cne Olivier Maurice Marie Galouzeau de Villepin - Né le 12 avril 1883 à Angoulème - Fils d'Armand Georges Galouzeau de Villepin et de Berthe Sazerac de Forge - Engagé à l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 1er octobre 1901 - Nommé Sous-lieutenant, le 1er octobre 1903 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1905 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 10 octobre 1911 - Brevet de pilote militaire n° 124 obtenu le 8 juillet 1912 - Nommé capitaine à titre définitif, le 24 décembre 1914 - Pilote de l'escadrille N 12 d'avant août 1914 au 11 avril 1915 - Commandant de l'escadrille C 47 du 11 avril au 21 septembre 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 10 avril 1915 - Commandant de l'escadrille N 67 du 21 septembre 1915 au 22 février 1916 - Chef de la division d'application de combat (DAC) de l'école d'aviation militaire de Pau du 6 mars 1916 au 3 janvier 1917 - Commandant de l'école d'aviation militaire de Tours du 30 mai 1917 à mars 1918 - GB 10 du 27 juin 1918 au XXX - Marié à Renée Barthe en 1919 - Décédé au 1, place du Parvis de Notre-Dame à Paris, le 19 janvier 1956 - Photo mise en ligne sur le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France - Je cherche une photo époque école de Tours de cet officier.

Ltt Georges Jumel - Pilote de l'escadrille VB 14 / VB 1 / VB 101 du 2 août 1914 au 16 octobre 1915 - Chef pilote des écoles de Dijon - Châteauroux - Avord - Tours - Istres - Photo Georges Jumel transmise par Hervé Bussière, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
Ltt Georges Raymond Jumel - Né le 2 octobre 1887 à Amplier (Pas-de-Calais) - Fils de Raymond Georges Jumel et de Laure Marie Colombier - Classe 1907 - Recrutement de XXX sous le matricule n° 134 - Service militaire puis engagement au 5ème régiment de Dragons, du 3 août 1908 au 18 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 25 juin 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 16 mai 1911 - Passé au 2ème groupe aéronautique, le 8 mai 1913 - Brevet de pilote civil n° 1328 délivré par l'Aéroclub de France, le 15 mai 1913 - Brevet de pilote militaire n° 362 obtenu, le 21 juillet 1913 - Pilote de l'escadrille VB 14 / VB 1 / VB 101 du 18 octobre 1913 au 16 octobre 1915 - Nommé Adjudant, le 3 septembre 1914 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 octobre 1914 - A effectué 89 missions de bombardement de Ludwigshafen, de Karlsruhe, de Sarrebruck, de Metz-Sablon, de Berndsorf - A participé à la bataille de la Marne, de l'Yser, de l'Artois et de Champagne - Médaille Militaire, le 21 novembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, le 5 mai 1915 - Affecté à l'école d'aviation militaire de Dijon comme Chef pilote, le 16 octobre 1915 - Chef de division d'entrainement de la Martinerie à l'école d'aviation militaire de Châteauroux de mars à octobre 1916 - Nommé Lieutenant, le 4 octobre 1916 - Chef de la division bombardement de l'école d'aviation militaire d'Avord, le 4 octobre 1916 - Chef pilote de l'école d'aviation militaire de Tours (Parçay-Meslay) du février à octobre 1917 - Chef du pilotage de l'école d'aviation de Châteauroux (La Martinerie) d'octobre 1917 à avril 1919 - Croix de Guerre avec deux palmes de bronze - Adjoint au chef du pilotage de l'école militaire d'aviation d'Istres d'avril à octobre 1919 - En congé sans solde de deux ans d'octobre 1919 à octobre 1921 - Démissionnaire en octobre 1921 - Entreprise de commerce à Juillac (Corrèze) - Affecté dans la réserve au 1er régiment d'aviation d'observation - Affecté dans la réserve au 5ème régiment de Chasseurs d'Afrique - Nommé Capitaine de réserve - Mobilisé au 93ème GRDI, le 23 août 1939 - Fait prisonnier, le 21 juin 1940 - Evadé du camp de Mirecourt (88), le 18 août 1940 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 4 octobre 1940 - Décédé à Limoges, le 12 octobre 1887 - Sources : Etats de service - PAM - LO - JORF - CCC 101 - Dernière mise à jour : 30/04/2015.
* Félicité par télégramme officiel n° 1273 du GQG, en date du 6 octobre 1914.
* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 octobre 1914 : "A exécuté journellement des reconnaissances au-dessus de l'ennemi et des lancements de bombes et a obtenu les résultats les plus satisfaisants."

Sgt Maurice Lanoix - Né le 1er juillet 1896 à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) - Fils de Louis Lanoix et de Blanche Célinie Deprez - Domiciliés au 46, rue Poccard à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) - Profession avant guerre Etudiant - Au moment de la déclaration de guerre, il était étudiant en langues à Darmstadt (Allemagne) - Avec un camarade, passe en Suisse avant de rentrer sur Paris - Classe 1916 - Recrutement du 2ème bureau de Paris sous le matricule n° 5285 - Mobilisé au 1er groupe d'aviation de l'aéronautique militaire, le 12 avril 1915 - Passé élève pilote, pour formation initiale, à l'école d'aviation militaire de Pau au début juin 1915 - Premier tour Blériot 3 cylindres à Pau, le 4 juin 1915 - Passé à l'école d'aviation militaire de Buc pour préparation à l'obtention du brevet de pilote militaire, le (25 juillet) 1915 - A volé sur les Caudron G 3 n° 223 - 232 - 274 - 303 - 305 - 410 - 416 - 456 - 485 - Nommé Caporal, le 2 septembre 1915 - A passé les épreuves du brevet de pilote militaire du 24 août au 5 septembre 1915 - Brevet FAI n° 2236 délivré par l'Aéroclub de France, le 14 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1494 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc (Yvelines), le 5 septembre 1915 - A terminé son cycle de formation de pilote militaire avec 25h05 de vol - Pilote de la division Caudron de la RGAé du Bourget du 15 au 22 septembre 1915 - A volé pendant cette période sur les Caudron G 3 n° 318 - 477 - 585 et effectué 2h35 de vol - Pilote de l'escadrille C 11 du 9 septembre 1915 au 24 juin 1916 - Premier vol au sein de la C 11, le 1er octobre 1915 - Nommé Sergent, le 21 janvier 1916 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 15 février 1916 - A effectué un total de 82 heures de vol au sein de cette escadrille - Evacué sur l'hôpital de Bar-le-Duc (Meuse) suite à un accident d'avion, au retour d'une mission de guerre, le 26 avril 1916 - Convalescence puis retour, via le dépôt de convalescents d'Autun et affecté comme pilote convoyeur du RGAé du Bourget - Renvoyé pour un mois à la maison de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon, le 9 juin 1916 - Rentré de Viry-Châtillon et affecté au GDE (ordres du Cne de Geyer), le 15 juillet 1916 - Jugé inapte temporairement à servir au front, affecté comme pilote moniteur d'avions à doubles commandes à l'école d'aviation militaire de Tours du 30 août 1916 au 28 mars 1917 - Premier vol au sein de cette école, le 30 août 1916 - Sur place, a servi de pilote réceptionneur (avions neufs et déclassés) et d'essais des avions doubles commandes - A effectué 86h05 comme pilote réceptionneur et 81h15 comme moniteur pour un total de 1104 atterrissages, au sein de cette école - Moniteur de pilotage à l'école d'aviation militaire d'Istres du 3 avril 1917 au (début avril) 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 507 et BR 504 du front d'Orient du (début) avril au 15 septembre 1918 - Nommé Adjudant, le 9 février 1918 - Affecté au 3ème groupe d'aviation, le 3 septembre 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire - Démobilisé, le 1er octobre 1919 - Domicilié au 46, rue Poccard à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), à compter de cette date - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation d'observation, stationné au Bourget, le 14 mai 1923 - Profession après guerre Représentant en automobiles puis Vérificateur chez Renault - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers aéronautique, le 23 mars 1926 - Cette unité est devenue le 2ème bataillon de l'air - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 31, le 7 février 1936 - Passé en position de "Sans affectation", le 9 avril 1938 - Passé dans le cadre des sous-officiers de réserve du personnel non navigant, le 19 avril 1938 - Titulaire du certificat d'aptitude au grade de sous-lieutenant d'administration du commisariat des subsistances - Nommé sous-lieutenant d'administration du commisariat de l'intendance, le 1er septembre 1939 - Affecté à la 22ème section de commis et ouvriers d'administration, le 9 septembre 1939 - Affecté à la région de Paris (75) - Classé en affectation spéciale de la région de Versailles au titre des établissements Fordain à Poissy (Yvelines), le 11 octobre 1939 - Transféré à l'intendance de la région de Paris, le 21 décembre 1939 - Pension d'invalidité de 10 % pour séquelles de fracture de la jambe droite, hypertension artérielle bien compensée, douleurs précardiales du cadres de type angineux, pas de signe clinique d'affection pulmonaire en évolution par la commission de réforme de Châlons-sur-Saône (Marne), le 22 août 1962 - Domicilié à Artaix-par-Marcigny (Saône-et-Loire), le 9 décembre 1963 - Sources : Pam (2 fiches avec l'orthographe Lanois) - Liste des brevets militaires - Livret matricule - Fiche matricule des archives départementales de Paris - Carnet de soins gratuits - Dernière mise à jour : 4 décembre 2018.
* Citation n° 5891 à l'ordre du régiment : "De la classe 1916 et résidant en Allemagne en août 1914, a réussi à gagner la frontière suisse pour venir se mettre à la disposition de l'autorité militaire."
* Citation n° 130 à l'ordre du 2ème corps d'armée, en date du XX novembre 1915 : "Excellent pilote d'un sang-froid et d'un courage à toute épreuve. S'est particulièrement distingué à différentes reprises et à toujours continuer ses reconnaissances malgré les attaques des avions ennemis et des éclats d'obus qui a attaqué son appareil."

Adj Pierre Alphonse Marie Georges Pauthe - Né le 13 août 1890 à la Calveille à Bertre (Tarn) - Fils de Adrien Paul Pauthe (propriétaire) et de Marie Galiber - Domiciliés à la Calveille par Puylaurens (Tarn) - Avant guerre Receveur enregistrement - Domicilié à St-Brieuc (Côte-d'Armor) - Classe 1910 - Recrutement d'Albi (Tarn) sous le matricule n° 270 - Entré en service actif au 143ème régiment d'infanterie, le 9 octobre 1911 - En Algérie du 11 avril 1912 au 11 juin 1913 - Nommé Caporal, le 7 mai 1912 - Affecté à la 19ème escadrion d'infirmiers, le 11 août 1912 - Reversé au 143ème régiment d'infanterie, le 31 août 1912 - Passé dans la réserve, le 8 novembre 1913 - Rappelé à l'activité, par la mobilisation générale, au titre du 143ème régiment d'infanterie, le 3 août 1914 - Nommé Sergent, le 17 septembre 1914 - Blessé par balle à la jambe droite à Wytschaete (Belgique), le 4 novembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er juillet 1915 - Brevet de pilote FAI n° 2.256 obtenu sur avion Blériot et décerné par l'Aéro-Club de France, le 14 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1460 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, en date du 28 août 1915 - Pilote du GDE du 7 au 22 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille C 30 du 22 septembre 1915 au 26 avril 1916 - Entrainement sur Caudron G 4 au GDE du 12 au 17 décembre 1915 - Nommé Adjudant, le 11 avril 1916 - Blessé par une balle à la jambe gauche au cours d'un combat aérien au cours d'une mission de surveillance, en équipage avec le Slt Robert Léon Marie Jean L'Huillier (pilote), qui a lui aussi été blessé, le 25 avril 1916 - Evacué sur un hôpital, le 26 avril 1916 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 mai 1916 - Détaché comme moniteur de pilotage à l'école d'aviation militaire de Tours, le 8 septembre 1916 - Décédé au cours d'une collision aérienne de deux Caudron G 3 à l'école d'aviation militaire de Tours, le 23 octobre 1916 - Deux autres aviateurs ont perdu la vie dans cet accident, le Ltt Jean Marie de Brévedent du Plessis et l'Asp Henri Marie Félix Lejeune - Son corps a été évacué sur l'hôpital complémentaire n° 2 du Lycée Descartes à Tours - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 2) de la commune de Pertre (Tarn) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Tarn - CCC de l'escadrille C 30 - Bailey-Cony - JORF - Revue "L'Aérophile" - Dernière mise à jour : 26 septembre 2023.
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Pierre Alphonse Marie Georges Pauthe, pilote à l'escadrille C 30, en date du 8 mai 1916 : "Dans la journée du 25 avril 1916, étant en mission de surveillance en avion, a été attaqué par un avion ennemi au-dessus des lignes allemandes. Atteint d'une balle qui lui fit une grave blessure à la jambe gauche, a eu l'énergie et le sang-froid de continuer à piloter son appareil et parvint à le ramener dans les lignes françaises, sauvant ainsi l'existence de son ancien observateur. Blessé une première fois, le 5 décembre 1914."
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