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En janvier 1910, un second contingent de pilotes volontaires est envoyé en écoles de pilotage civiles :
  • pour l’Armée :
    • Cne Charles Marconnet
    • Ltt Jacques de Caumont-la-Force
    • Ltt Gaston Letheux
    • Ltt Baugnies
    • Ltt Raymond Yence.
  • Pour la Marine de guerre :
    • EV Gustave Delage
    • EV Auguste Dévé
    • EV Jean Hautefeuille
    • EV Charles Lafon.

A partir de ce moment, chaque semestre, de nouveaux officiers de toutes armes, puis des sous-officiers, sont admis à leur demande en école de pilotage. Ils sortent des centres d’apprentissage après avoir subi les épreuves d’un brevet militaire, faisant suite au brevet créé par l’Aéro-club de France.

En février 1910, la commision chargée de la répartition des fonds provenant de la souscription destinée à l'achats d'avions militaires, après avoir testée tous les modèles, choisit d'acheter un Blériot, un Maurice Farman, un Henry Farman et un Voisin.

Décret du 10 avril 1910 - Création de la direction du matériel aéronautique -
Décret du 22 octobre 1910 - L'aviation militaire passe sous les ordres du Génie.

Le décret du 10 avril 1910 avait créé la direction du matériel aéronautique et le décret du 22 octobre 1910 placé les services de l’aérostation et de l’aviation sous l’autorité de l’inspecteur permanent de l’aéronautique militaire. Le général Roques, directeur du génie, annonce que toute l’aviation passe au service du génie et devient le patron de l’aviation. Il est nommé inspecteur permanent de l’aéronautique militaire.

Le 9 juin 1910, record du monde de distance :

Le 9 juin 1910, le lieutenant Albert Féquant et son observateur, le capitaine Charles Marconnet établissent un record du monde de distance en reliant Bouy, près de Moumelon (camp de Chalons) à Vincennes (145 km) en 2h30 avec leur appareil Henry-Farman à moteur Gnome Oméga. (70 kg d’essence et 60 km/h)

Le Circuit de l’Est :

Organisé par le journal "Le Matin", ce circuit comportait un parcours de 800 km à effectuer à dates fixes en 6 étapes : Paris – Troyes – Nancy – Mézières – Douai – Amiens – Paris. L’aviation militaire participa aux épreuves mais sans entrer dans la compétition. Il s’agissait de profiter de l’organisation des épreuves avec ses terrains d’étapes.

Les équipages suivants sont engagés :

  • Ltt Albert Féquant, avec le Cne Marie comme observateur.
  • Ltt Félix Camerman avec le Ltt Vuillerme comme observateur.
  • Ltt Jacques Nompar de Caumont-la-Force seul à bord.

Ils reçoivent l’ordre de décoller de leurs bases et de gagner en vol Nancy, tout en recueillant les renseignements qu’ils jugeront importants. Le Ltt Bellanger, sur Blériot, relie Mourmelon à Verdun en passant au-dessus de l’Argonne. L'équipage, composé des Ltt Camerman et Vuillerme, vole successivement de Mourmelon à Nancy, puis à Mézieres pour atterrir le 18 août à Issy-les-Moulineaux. Le 10 août, le Ltt Albert Féquant emméne à bord de son Henry-Farman, le général Maunoury, commandant le 20ème corps d’armée à Nancy et lui fait accomplir une reconnaissance détaillée de la frontière allemande sur tout le front de son corps d’armée. Le même jour, le Ltt Mailfert accompagné d’un officier d’artillerie, régle le tir réel d’une batterie sur un objectif, aux environs de Nancy. C’est le premier réglage d’artillerie en avion. D’autres liaisons sont réalisées à cette occasion comme le Ltt Grosnier, seul à bord qui joint Caen à Vincennes et les Ltt Maillol et de Chevreau qui relient Villacoublay à Troyes.

Le 10 août, le Ltt Albert Féquant emméne à bord de son Henry-Farman, le général Maunoury, commandant le 20ème corps d’armée à Nancy et lui fait accomplir une reconnaissance détaillée de la frontière allemande sur tout le front de son corps d’armée - Carte postale d'époque.

Les officiers pilotes s'entrainent avant de participer aux grandes manoeuvres de Picardie - De gauche à droite, au premier rang : Ltt Albert Féquant (brevet de l'Aéroclub de France n° 63 - brevet de pilote militaire n° 49 en date du 18 septembre 1911) - Ltt Letheux (brevet de l'Aéroclub de France n° 142) - Ltt Sido (brevet de l'Aéroclub de France n° 220 - brevet de l'Aéroclub de France n° 65) - Ltt Jean Bauguies (brevet de l'Aéroclub de France n° 193 ) - Ltt Raymond Yence (brevet de pilote militaire n° 23 en date du 5 août 1911) - Au 2ème rang : EV Devé (brevet de l'Aéroclub de France n° 243) - EV Lafon (brevet de l'Aéroclub de France n° 194) - Ltt Basset (brevet de l'Aéroclub de France n° 145) - Ltt Henri Rémy (brevet de l'Aéroclub de France n° 143 - brevet de pilote militaire n° 15 en date du 8 juillet 1911) - Ltt Vuillerme - Cne Félix Marie (brevet de l'Aéroclub de France n° 80 - brevet de pilote militaire n° 21 en date du 29 juillet 1911) - EV Gustave Delage (brevet de l'Aéroclub de France n° 219 - brevet de pilote militaire n° 24 en date du 5 août 1911) - LV Hautefeuille (brevet de l'Aéroclub de France n° 247) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Patrice Vachee que je remercie pour son aide.

Les grandes manœuvres en Picardie du 9 au 18 septembre 1910 :

Du 12 au 18 septembre 1910 se déroulent dans le Beauvaisis et le pays de Bray des manoeuvres d'armée mettant en ligne 60.000 hommes. Durant ces manoeuvres deux nouveautés sont introduites : l'étude de l'emploi puissant de l'artillerie de Corps d'Armée dont trente batteries sont mises en ligne et, pour la première fois, les manoeuvres sont effectuées avec la mise en action d'aéroplanes et de dirigeables. Les manoeuvres sont arbitrées par le général Percin, et opposent les 2ème et 3ème Corps d'armées, commandés respectivement par les généraux Picquart et Meunier.

Aux manœuvres de Picardie, 14 aéroplanes figurent à côté de 4 dirigeables de l'armée : c’est la véritable révélation du rôle que peut jouer l'aviation dans l'observation. Le général Roques et son adjoint le colonel Hirschauer proposent à l'état-major de l'armée la participation de l'aviation militaire aux prochaines grandes manoeuvres de Picardie. Pour ces premières manoeuvres, le colonel Hirschauer, a l'idée judicieuse de faire appel à certains des grands pilotes civils, mobilisés pour l'occasion pour une période de réserve.
On pourra y voir : le Ltt de réserve Louis Paulhan, vainqueur de Londres-Manchester, le sapeur-pilote Hubert Latham, le héros de l'altitude et des tentatives de traversées de la manche et la sapeur-pilote Louis Breguet, qui a déjà donné ou qui donnera tant d'avions militaires à la France.

Les premières expériences de TSF embarquées furent menées à partir de 1910 par le Capitaine Brénot avec un émetteur à magnéto d’un poids total d'environ 30 kg. Elles commencèrent avec succès sur un monoplan Blériot piloté par le Lieutenant Acquaviva. Malheureusement, l'avion surchargé et volant trop bas à 15 m d'altitude, s'écrase dans un champ près de Saint-Cyr. Les aviateurs ne furent pas atteints. Les essais reprirent ensuite avec Brenot sur un Farman biplan piloté par l'Adjudant Ménard. L'avion situé aux environs de Rambouillet communiqua avec la Tour Eiffel Il était ainsi démontré qu'il était possible de communiquer à des portées de 20 à 50 km, portées qui auraient pu permettre de nourrir des espoirs avec ce matériel "léger" dans l'utilisation de la TSF pour les réglages d'artillerie.  

Au cours de ces journées de Picardie, l'aviation militaire va confirmer le rendement qu'on peut attendre d'elle.

Types d’avions engagés dans les manœuvres du 9 au 18 septembre 1910 :

Pour le 2ème corps d’armée :

  • 2 Henri Farman pilotés par le Ltt Mailfert et de l'Adj Ménard, (futur cdmt d'escadre pendant la Grande Guerre)
  • 1 Sommer piloté par le Ltt Jacques Nompar de Caumont-la-Force,
  • 1 Blériot piloté par le Ltt Paul Aquaviva sur monoplan Blériot.

sous le commandement du Capitaine Hugoni.

Pour le 3ème corps d’armée :

  • 2 Henri Farman piloté par les Ltt Letheux et Lafon,
  • 1 Wright piloté par le Ltt Maillois,
  • 1 Blériot piloté par le Ltt Bellenger.

sous les ordres du Ltt Bellenger.

La direction des manoeuvres dispose :

  • du lieutenant (réserve) Louis Paulhan sur biplan Henry Farman,
  • du sapeur-pilote Latham sur monoplan Antoinette,
  • du sapeur-pilote Louis Breguet sur Breguet type II,

sous les ordres du capitaine Félix Marie.

Le capitaine d'artillerie Madiot sert d'observateur au sapeur Louis Breguet sur un biplan Breguet IV et ces manoeuvres se soldent par la vente de deux biplans Breguet IV à l'Armée.

 Quand les manoeuvres s'achèveront, la preuve sera faite que l'aviation est devenue l'auxiliaire indispensable d'une armée moderne. De nombreux attachés militaires étrangers ont suivi les manoeuvres de Picardie. Ils se sont spécialement intéressés au rôle de l'aviation et aux reconnaissances sensationnelles qui ont été exécutées. (en particulier celle du Lieutenant Bellenger)

Etude complète des grandes manoeuvres de Picardie de 1910

Création de l'inspection permanente de l'aéronautique militaire :

Le décret du 22 octobre 1910 crée l'Inspection permanente de l'aéronautique militaire. Elle est placée sous le commandement du général Roques. Elle est chargée du commandement des troupes et services et d'étudier l'application de l'aéronautique en général aux besoins de l'armée.
Le Général Roques a sous ses ordres le lieutenant-colonel Bouttieaux, le lieutenant-colonel Estienne et le colonel Hirschauer.

  • Le colonel Hirschauer commande les troupes de l'aéronautique et les dépôts de matériel. Son PC est implanté à Versailles. Il a sous ses ordres les sapeurs-aérostiers de Versailles, de Reims, le dépôt de matériel de Versailles; les camps de Châlons et de Reims; les centres d'aviation de Versailles, Buc, Reims, Châlons, Étampes, Douai, Pau, La Vidamée, le Crotoy.
  • Le lieutenant-colonel Bouttieaux est directeur du matériel aéronautique militaire stationné à Chalais-Meudon. Il est chargé de l'étude et de la constitution du matériel de guerre (construction, achats, entretien, recherches). Il a sous des ordres le commandant Fleuri qui dirige l'Etablissement central de matériel aéronautique militaire de Chalais -Meudon (constitution, achat, entretien) et le commandant Renard qui dirige le Laboratoire d'aéronautique miliaire de Chalais-Meudon (recherche sur l'aéronautique en général)
  • Le lieutenant-colonel Estienne dirige l'Établissement d'aviation militaire de Vincennes (recherches spéciales à l'aviation, à l'armement des aéronefs, au jet des projectiles).

Le capitaine Louis Madiot, premier tué de l'aviation militaire :

Capitaine Louis Madiot - pionnier de l'aviation et des cerfs-volants - Premier mort de l'aviation militaire française - Photo : Marie-Christine Comte, sa petite nièce que je remercie pour son aide

Le 23 octobre 1910, le capitaine Louis Madiot, commandant l’école d’aviation d’artillerie de Châlons, se tue dans les environs du terrain de Douai-La Brayelle, très exactement sur le territoire de la commune de Brebières, aux commandes d’un Breguet militaire. Le capitaine réceptionnait, sur ce terrain, prés de Douai, un aéroplane récemment acheté par le ministère de la Guerre. Il connaissait cet appareil pour y avoir effectué de longues sorties pendant les grandes manoeuvres de Picardie, sous la conduite de l'inventeur Louis Breguet, mais il ne l'avait pas encore piloté lui-même. Le 23, le constructeur l'emmena à diverses reprises dans les airs, en même temps que l'aviateur Weymann, puis, l'appareil se comportant admirablement, le lui confia pour une sortie seul. Le capitaine Madiot vola tout d'abord à une hauteur de 100 mètres. Il allait atterrir, lorsque tout à coup on vit l'appareil piquer vers le sol où son moteur vint se planter dans un fracas de bois brisé. Le capitaine Madiot avait été tué sur le coup. L'enquête officielle précisera que la cause de cet accident est dû au blocage des ressorts de rappel de l'aile à incidence variable, qui seront modifiés par Louis Breguet. Les résultats de l'enquête ne seront pas divulgées pour protèger le constructeur.

L'école Breguet sur le terrain de Douai-la Brayelle - L'avion photographié est d'un modèle postérieur à celui du Cne Madiot - Il possède un fuselage caréné, deux mâts par aile - Carte postale d'époque.

Terrain de Douai-la Brayelle où étaient implantée les usines Breguet - L'avion photographié est un modèle R, postérieur à l'avion qui provoqua la mort du capitaine Louis Madiot, le 23 octobre 1910 - Carte postale d'époque.

Décollage d'un Breguet type R du terrain de Douai-la Brayelle au début de 1911 - Carte postale d'époque envoyée le 20 janvier 1912.

Les officiers aviateurs sont toujours détachés de leurs armes respectives au service de l’aviation. Les aviateurs deviennent alors pilotes-sapeurs sur avions et sapeurs-aérostiers sur ballons.
Le 1er novembre 1910, 52 officiers de toutes armes étaient brevetés pilotes + 6 officiers de la marine de guerre.

  • 18 sur Henri Farman
  • 10 sur Blériot
  • 7 sur Sommer
  • 5 sur Wright
  • 4 sur Maurice Farman
  • 3 sur Antoinette
  • 1 sur Breguet
  • + 4 sur avions non commandés par l’armée.

Le 1er décembre 1910 - Création de l'inspection générale de l'aéronautique :

Le 1er décembre 1910, création de l’inspection générale de l’aéronautique sous la direction du général Roques. Le général Hirchauer est nommé commandant de toutes les troupes de l’aéronautique par intérim. Le 21 décembre 1910, le Lieutenant Félix Camermann réussit à parcourir 234 km sans escale en 4h 03 mn.
Le 30 décembre 1910, le Ltt Jacques Nompar de Caumont-la-Force, officier du 8ème dragons, est victime d’un grave accident sur un Nieuport III prototype à moteur REP de 50 HP, dont le plan de queue se rompt en vol à Buc. Il décéde le même jour à l’hôpital militaire de Versailles. Il avait été le premier aviateur ayant franchi la frontière de l'Est et atterri à Lunéville le 8 août 1910. Il sera le 3ème pilote tué en service aérien commandé (SAC).

Ltt Jacques Nompar Comte de Caumont-la-Force - Officier du 8ème dragons - Brevet de pilote de l'Aéroclub de France n° 156 - Grièvement blessé au cours d’un accident sur un Nieuport III prototype à moteur REP de 50 HP, dont le plan de queue se rompt en vol à Buc, le 30 décembre 1910 - Décédé des suite de ses blessures, le même jour à l’hôpital militaire de Versailles - Il avait été le premier aviateur ayant franchi la frontière de l'Est et atterri à Lunéville, le 8 août 1910.

Les vingt premiers pilotes brevetés militaires :

  1. Ltt Jean-Baptiste Tricornot de Rose (Cavalerie) - breveté le 2 février 1911 (+ 11/05/1916 dans un accident à Verdun)
  2. Ltt René Pierre Marie de Malherbe (Cavalerie) - breveté le 2 février 1911 (+ accident d'avion, le 11 mai 1931)
  3. Cne Georges Bellenger (Artillerie) - breveté le 8 février 1911 - en réalité c'est lui qui a formé les deux officiers précédents et avait eu la délicatesse de les laisser passer l'épreuve avant lui.
  4. LV Jean-Louis Conneau (Marine) - breveté le 18 février 1911 - Remporta en 1911 : Paris - Rome - le premier circuit d'Europe et la Round Britain Race.
  5. Ltt Victor Raphaël Ménard (Génie) - breveté le 10 mars 1911.
  6. Ltt Pierre Princeteau (Cavalerie) - breveté le 31 mars 1911 (+ dans un accident le 19 juin 1911 à Issy-les-Moulinaux)
  7. Cne Gilbert Félix Brutus Casse (Génie) - breveté le 2 mai 1911.
  8. Cne Henri de Chaunac-Lauzac (Artillerie coloniale) - breveté le 6 mai 1911.
  9. Ltt Pierre Clavenad (Infanterie) - breveté le 6 mai 1911 (+ accident)
  10. Cne Paul Echeman (Artillerie) - breveté le 24 mai 1911 (+ accident d'avion au camp de Mailly, le 14 mai 1912)
  11. Ltt Ducorneau (Infanterie) - breveté le 24 mai 1911 (+ accident)
  12. Ltt Albert Octave Etevé (Génie) - breveté le 3 juin 1911.
  13. Cne Julien Félix (Artillerie coloniale) - breveté le 2 juillet 1911 (+ accident)
  14. Ltt Désiré Blard (Artillerie coloniale) - breveté le 4 juillet 1911.
  15. Ltt Henri Rémy (Génie) - breveté le 8 juillet 1911 (+ accident)
  16. Ltt Etienne Jean Cheutin (Infanterie) - breveté le 15 juillet 1911.
  17. LV Pierre Amédée Cayla (Marine) - breveté le 19 juillet 1911.
  18. Ltt Marie Emile Raphaël Gouin (Cavalerie) - breveté le 21 juillet 1911.
  19. Ltt Georges Nicolas Mailfert (Infanterie) - breveté le 27 juillet 1911.
  20. Sapeur Alfred Leblanc (Aérostation) - premier breveté non officier - breveté le 28 juillet 1911.

Les premiers militaires brevetés pilotes

Quelques grands pilotes militaires réunis sur une photo exceptionnelle entre août 1910 et octobre 1911 : Cne Charles Marconnet, Ltt René Chevreau, Ltt Albert Féquant, Ltt Jacques de Caumont-la-Force, Ltt Joseph Maillols, Ltt René Jost et Ltt Désiré Lucca. Photo collection Jerome Discours - Site Military-Photo que je remercie pour son aide - Merci à Jean Lérault pour sa correction de légende.

Ltt René Louis Pierre Marie Chevreau - Né le 15 mai 1879 à Saint-Brisson (Loiret) - Fils de René Chevreau (instituteur) et de Marie Eugénie Bressier - Domiciliés à Fontenay-sur-Loing (Loiret) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1899 - Recrutement de Montargis (Loiret) sous le matricule n° 882 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre de l'école Polytechnique, le 13 octobre 1900 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 40ème régiment d'artillerie, le 1er octobre 1902 - Elève de l'école d'application de l'artillerie et du Génie, le 10 octobre 1903 - Nommé Lieutenant en second et affecté au 37ème régiment d'artillerie, le 1er octobre 1904 - Affecté à la 2ème compagnie d'artificiers, le 9 janvier 1907 - Nommé Lieutenant en premier, le 11 novembre 1909 - Affecté au 11ème régiment d'artillerie de campagne, le 1er juillet 1910 - Brevet de pilote civil n° 132 délivré par l'Aéroclub de France, le 1er juillet 1910 - Auteur d'un record de vitesse avec 54 km/h en 1910 - Brevet de pilote militaire n° 26, obtenu le 8 août 1911 - Placé en position hors cadre au titre de l'aéronautique militaire et placé au 25ème bataillon de sapeurs aérostiers du 1er régiment du Génie, le 16 septembre 1911 - Affecté au 25ème bataillon de sapeurs aérostiers du 1er régiment du Génie, le 4 octobre 1911 - Marié avec Mlle Clémence Adrienne Billereau à Paris (75), le 7 mars 1912 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 2 avril 1912 - Nommé Capitaine, le 24 juillet 1912 - Ordre du Mérite Militaire espagnol de 1ère classe, en date du 31 décembre 1913 - Affecté à la commission militaire d'études aéronautiques, service technique de l'aéronautique militaire, le 1er avril 1914 - A inventé l'éolienne - Mobilisé à la 2ème réserve de ravitaillement d'aéronautique à Dijon, le 2 août 1914 - Nommé Adjoint technique au commandant de l'aéronautique de la 1ère armée, le 17 août 1914 - Affecté à la 2ème réserve de ravitaillement d'aéronautique de St-Cyr, le 25 septembre 1914 - Commandant de l'escadrille mixte 32 (10ème armée) du 14 décembre 1914 au 7 mars 1915 - Nommé Adjoint technique du commandant de l'aéronautique de l'armée des Vosges, le 7 mars 1915 - Nommé Chef adjoint du service des avions de la section technique de l'aéronautique militaire (STA), le 15 mars 1916 - Nommé Chef du service des avions de la section technique de l'aéronautique militaire, le 5 janvier 1919 - Lettre de félicitations du ministre de la Guerre, le 5 mars 1919 - Nommé Chef d'escadron, le 25 septembre 1919 - Affecté à la mission d'aviation à Prague (Tchécoslovaquie) du 24 octobre 1919 au 21 août 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 1er janvier 1920 - Médaille commémorative française de la Grande Guerre, le 23 juin 1920 - Chef du service de liquidation des stocks de l'aéronautique au service technique de l'aéronautique du sous-secrétariat de l'aéronautique et des transports, le 27 août 1920 - Médaille de la Victoire, le 20 juillet 1922 - Passé à l'arme de l'aéronautique, le 8 décembre 1922 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 27 décembre 1923 - Affecté à la commission d'essais et d'épreuves du camp d'instruction de Cazaux, le 8 août 1929 - A été pedant quatre ans directeur du centre des recherches des hautes altitudes à Cazaux - Il y a étudié la balistique des bombes, la photographie à grande distance et réalisa des études sur la sismographie - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 septembre 1926 - Nommé Colonel, le 25 juin 1931 - Marié avec Marguerite Louise Petitot à Paris (75), le 11 mars 1947 - Décédé à Brisson-sur-Loire, le 4 mai 1959 - René Chevreau repose dans le cimetière communal de Saint-Brisson (Loiret) - Sources : Registre des naissances de la commune de Brisson-sur-Loire - Bulletin de naissance - Pam - Etat des services - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille mixte 32 - Fiche Matricule du dépatement du Loiret - LO - JORF - Dernière mise à jour : 2 octobre 2017.

* Officier de la Légion d'Honneur du Chef de bataillon René Louis Pierre Marie Chevreau, au sous-secrétariat d'état de l'aéronautique et des transports (service technique de l'aéronautique), en date du 27 décembre 1923 : "Chevalier du 2 avril 1912, 26 ans de services, 5 campagnes."

Ltt Joseph Jean Julien Maillols - Né le 8 mars 1876 à Torreilles (Pyrénées Atlantiques) - Fils de Gabriel Maillols et de Jeanne Raynal - Classe 1893 - Recrutement de Perpignan sous le n° matricule 936 - Engagé volontaire pour 3 ans à Perpignan, le 11 septembre 1894 - Affecté comme canonnier ouvrier de 2ème classe à la 2ème compagnie d'ouvriers d'artillerie, le 11 septembre 1894 - Nommé maitre ouvrier, le 5 novembre 1895 - Nommé Brigadier, le 24 février 1896 - Nommé Maréchal des Logis et affecté à la 1ère compagnie d'ouvriers d'artillerie, le 18 novembre 1896 - Affecté à la 4ème compagnie d'ouvriers d'artillerie, le 3 janvier 1900 - Elève de l'école militaire d'artillerie et du Génie, le 1er avril 1901 - Nommé Sous-lieutenant et affecté à la 2ème compagnie d'artifiers du Génie, le 1er avril 1902 - Marié avec Marie Louise Godart, le 16 septembre 1902 - Nommé Lieutenant en 2ème, le 1er avril 1904 - En congé de 3 ans du 10 février 1907 au 25 janvier 1910 - Affecté à la 10ème batterie du 12ème régiment d'artillerie, le 25 janvier 1910 - Affecté à la 7 ème batterie du 12ème régiment d'artillerie, le 1er mars 1910 - Détaché au service de l'Aéronautique militaire à compter du 17 mars 1910 - Licence de pilote civil n° 131 obtenu sur un avion Wright, le 1er juillet 1910 - Pilote de l'établissement militaire de Vincennes du 7 mars 1910 au 30 septembre 1912 - - Premier aviateur a être monté à l'altitude de 1000 mètres - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 31 décembre 1912 - Nommé Capitaine, le 23 mars 1914 - Affecté au laboratoire d'aviation de Vincennes en août 1914 - Affecté au Parc 8 - Affecté au parc Breguet Michelin - Adjoint technique au commandant de l'aéronautique de la 7ème armée jusqu'au 17 novembre 1916 - Adjoint technique au commandant de l'aéronautique de la 10ème armée du 2 décembre 1916 au 25 juin 1917 - Adjoint technique au commandant de l'aéronautique de la 4ème armée du 25 juin au 24 août 1917 - Affecté à l'IMA de Compiègne, le 24 août 1917 - Après guerre Congé de deux ans - Affecté au 7ème régiment d'aviation d'observation, le 20 mai 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation d'observation, le 26 juillet 1920 - Nommé Chef de Bataillon - Commandant du 4ème groupe d'ouvriers d'aéronautique - Au tableau d'avancement des lieutenant-colonel de 1931 - Commandant du 4ème bataillon de l'Air - Décédé, le 25 janvier 1949. - Carte postale d'époque.

Les premiers pilotes militaires

Si vous avez des portraits ou des renseignements de ces aviateurs, veuillez prendre contact avec l'auteur du site.

Ltt Charles Tricornot de Rose, titulaire du brevet de pilote militaire n° 1 en date du 7 février 1911 et du brevet de l'aéroclub de France n° 330 du 23 novembre 1910. Il a été photographié sur le champ de Mars de Lunéville alors il s'apprêtait à sauter les obstacles, vraisemblablement à l'été 1911. Il a été pilote de l'escadrille MS 12 puis Chef de l'Aéronautique militaire du secteur de Verdun en 1916 - Créateur de l'aviation de chasse et de la formation de la première escadrille spécialisée dans cette mission, la MS 12 - Carte postale de la collection de Thierry Matra que je remercie pour son aide.

Lieutenant de Vaisseau Jean-Louis Conneau (Marine) - né en 1880 - décédé en 1937 - Plus connu sous le pseudonyme André Beaumont - Brevet de pilote militaire n° 4 en date du 18 février 1911 - Remporta en 1911 : Paris - Rome - le premier circuit d'Europe et la Round Britain Race - il a participé à de nombreux meetings avant guerre, remportant sur Blériot un tour d’Angleterre face à Jules Védrines, ainsi le Paris-Rome de 1911, soufflant la première place à Roland Garros - Il est aussi chef-pilote de la firme Donnet Levèque, dont les FBA sont dérivés - Il a d'ailleurs instruit une bonne partie des pilotes d’hydravions - Carte postale d'époque.

Lieutenant Victor Raphaël Ménard (Génie) - Né le 8 juin 1881 à Rochefort-sur-Mer (17) - Décédé à Rochefort-sur-Mer, le 13 avril 1952 - Brevet de l'Aéroclub de France n° 199 en date du 29 août 1910 - Brevet de pilote militaire n° 5 en date du 10 mars 1911 - Pilote de l'escadrille HF 32 - Fait prisonnier près de Lille en 1914 - Envoyé au camp de prisonniers de Halle-sur-Saale puis au fort Prinz Karl à Ingolstadt - S'évade en compagnie du Ltt Pinsard de la MS 23 en avril 1916 - Carte postale d'époque.

Lieutenant Pierre Princeteau (Cavalerie) - Brevet de l'Aeroclub de France n° 331 en date du 23 novembre 1910 - Brevet de pilote militaire n° 6 en date du 31 mars 1911 - Décédé des suites d'un accident d'avion à Issy-les-Moulinaux, le 19 juin 1911 - Carte postale d'époque.

Capitaine Gilbert Félix Casse (Génie) - Brevet de l'Aéroclub de France n° 415 en date du 3 mars 1911 - Brevet de pilote militaire n° 7 en date du 2 mai 1911 - Commandant l'école de Pau de octobre 1911 à mars 1914 - Carte postale d'époque.

Capitaine Henri de Chaunac-Lauzac (Artillerie coloniale) - Brevet de pilote militaire n° 8 en date du 6 mai 1911 - Carte postale d'époque

Lieutenant Pierre Clavenad (Infanterie) - Brevet de l'Aéroclub de France n° 294 - Brevet de pilote militaire n° 9 en date du 6 mai 1911 - Carte postale d'époque.

Le capitaine Paul Echeman était titulaire du brevet de pilote militaire n° 10 en date du 24 mai 1911 et du brevet de l'aéroclub de France n° 466 en date du 23 mars 1911. Il a été successivement officier au 25ème RA de Vannes (1889) - officier instructeur de l'école de cavalerie de Saumur (1903) en garnison à Lunéville (1905) - à Tarbes (1909) - au 25ème bataillon d'aérostiers de Versailles - Chef de garnison du terrain d'aviation d'Avrillé - s'est tué dans un accident d'avion au camp de Mailly, le 14 mai 1912. Il repose au cimetière de Montreuil. Il y a de grandes chances que cette photo ait été prise alors qu'il était chef de garnison du terrain d'Angers-Avrillé en 1911. Carte postale de la collection de Thierry Matra que je remercie pour son aide.

Lieutenant Ducorneau (Infanterie) - Brevet de pilote militaire n° 11 en date du 24 mai 1911 - Carte postale d'époque.

Lieutenant Albert Octave Etevé (Génie) - né en 1880 - décédé en 1976 - Affecté à l'aérostation en 1906 - Brevet de pilote de ballon libre en 1917 - Capitaine pour fait de guerre au Maroc en 1908 - Brevet de pilote de dirigeable en février 1910 - Brevet de l'Aéroclub de France n° 89 en juin 1910 obteni sur avion Wright - Brevet de pilote militaire n° 12 en date du 3 juin 1911 - Inventeur d'un indicateur de vitesse (en 1911) et d'une tourelle pour mitrailleuse - Commandant l'école d'aviation militaire de Versailles jusqu'en 1914 - Chef du services de avions chargé du suivi et du contrôle des travaux constructeurs au Services des fabrications de l'aviation (SFA), de 1914 à 1916 pour les avions de série et les prototypes - Chef de service de la section technique de l'aéronautique (STAé) de 1916 à 1918 pour les avions nouveaux - Ingénieur de l'aéronautique en 1925 - Inspecteur général de l'aéronautique en 1935 - Dirige une mission sur l'armement aérien de 1936 à 1937 - Carte postale d'époque.

Capitaine Julien Félix (Artillerie coloniale) - Brevet de pilote militaire n° 13 en date du 2 juillet 1911 - Directeur de l'aérodrome militaire d'Etampes - Carte postale d'époque.

Lieutenant Désiré Blard (Artillerie coloniale) - Brevet de pilote militaire n° 14 en date du 4 juillet 1911 - Carte postale d'époque.

Lieutenant Henri Rémy (Génie) - Brevet de pilote militaire n° 15 en date du 8 juillet 1911 - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Voisin Canon, à Issy-les-Moulineaux, le 5 novembre 1914 - Il faisait équipage avec le Cne Paul Faure qui a également perdu la vie - Leur avion a percuté une maison après le décollage - Carte postale d'époque.

Ltt Etienne Cheutin - Né le 25 mai 1880 à Guérigny (58) - Titulaire du brevet de pilote militaire n° 16 en date du 15 juillet 1911 - Brevet de l'Aéroclub de France n° 233 obtenu le 15 juillet 1911 - Affecté à Mourmelon (80) - Pilote de l'escadrille algérienne de Biskra - Auteur du raid Biskra-Tozeur-Gabès-Tunis - Nommé Capitaine à titre définitif le 22 février 1915 - Commandant de l'escadrille MF 32 du 9 mars au 28 octobre 1915 - Commandant de l'escadrille 502 d'Orient du 28 octobre 1915 au XX novembre 1915 - Commandant de l'escadrille F 16 du 2 août 1916 au 14 janvier 1917 - Nommé Chef de Bataillon - Commandant de l'aéronautique du Maroc - Auteur du 1er survol du grand et du Moyen Atlas, le 1er mai 1918 - Nommé général, le 1er janvier 1932 - Décédé à Epinay-sur-seine, le 20 septembre 1938 - Carte postale d'époque.

Ltt Georges Nicolas Mailfert (Infanterie) aux commandes d'un Henry Farman F 7 militaire - Brevet de pilote militaire n° 19 en date du 27 juillet 1911 - Commandant de l'escadrille HF 28 du 1er septembre 1914 au 9 janvier 1915 - Commandant de l'escadrille F 5 de septembre 1916 au 6 mars 1917 - Carte postale d'époque.

Sapeur Alfred Leblanc (Aérostation) - Premier breveté non officier - Brevet de pilote militaire n° 20 en date du 28 juillet 1911 - Carte postale d'époque.

De gauche à droite :
- Lieutenant Philippe Féquant (brevet de l'aéroclub de France n° 340 - brevet de pilote militaire n° 49 en date du 18 septembre 1911 - Décédé le 28 décembre 1938).
- Lieutenant Marcel Sido (Né le 8 juillet 1874 à Commercy - brevet de l'aéroclub de France n° 65 - MpF au Maroc en 1914).
- Lieutenant Félix Camerman (Né le 2 octobre 1884 à Paris - Brevet de l'Aéroclub de France n° 33 - brevet de pilote militaire n° 47 en date du 9 septembre 1911 - Décédé le 29 décembre 1963).
- Capitaine Charles Marconnet (Né le 2 juin 1869 à Montbéliard (Doubs) - brevet de l'aéroclub de France n° 90 - Accomplit avec le lieutenant Albert Féquant, le voyage reliant Mourmelon à Vincennes, et réalise le record de distance, sans escale, soit 160 km en 2 h 30 de vol - Attache à la direction de l'aéronautique militaire ou à l'inspection permanente - MpF le 22 décembre 1914) - Photo : Sahara

Les premiers marins brevetés pilotes

Les quatres premiers brevetés pilotes de la Marine française
De gauche à droite : EV Gustave Delage - LV Jean Hautefeuille - Ltt Marcel Sido * - EV Charles Lafon - EV Auguste Dévé - * Le Ltt Marcel Sido appartient à l'Armée - Photo Sahara.

Ltt Gaston Letheux - Brevet n° 142 de l'Aéroclub de France délivré le 19 juillet 1910 - Il est photographié à bord d'un Henri Farman HF-4, un des tous premiers appareils achetés par les armées. Ce modèle, acheté à une vingtaine d'exemplaires, n'a pas donné satisfaction car créé pour les vols sportifs et donc incapable de remplir des missions militaires. Carte postale expédiée en 1911. Carte postale de la collection de Pierre Saillard que je remercie pour son aide.

L'équipage, composé des Ltt Charles Camerman et Vuillerme sur Henri Farman, vole successivement de Mourmelon à Nancy-Jarville, puis à Mézieres pour atterrir à Issy-les-Moulineaux, le 18 août - Circuit de l'Est en août 1910 - Carte postale d'époque.

 

Les grandes manœuvres en Picardie
du 9 au 18 septembre 1910

Le sapeur Latham sur monoplan Antoinette affecté à la direction des manoeuvres - Carte postale d'époque

Grandes manoeuvres de Picardie de 1910 - La foule est venue nombreuse pour assister au décollage du Blériot piloté par le Ltt Bellenger au profit du 3ème corps d'armée - Carte postale d'époque.

La direction des manoeuvres disposait de plusieurs avions dont ce Breguet mis en oeuvre sapeur-pilote Louis Breguet - Carte postale d'époque.

Le SLt Paulhan aux commandes de son avion personnel, le Gypaéte - Réserviste, il a été affecté à la direction des manoeuvres - Carte postale d'époque.

Le colonel Etienne, chef de l'aviation des grandes manoeuvres de 1910, fait son rapport au général Michel, en présence des différents attachés militaires - Pour la première fois, des avions militaires vont être utilisés pour des missions d'observation et de reconnaissance - Photo collection Jerome Discours - Site Military-Photo que je remercie pour son aide

Le lieutenant Marcel Sido, de l'infanterie coloniale fait son rapport à un général pendant les manoeuvres de Picardie en septembre 1910 - Photo collection Jerome Discours - Site Military-Photo que je remercie pour son aide.

Grandes manoeuvres de Picardie du 9 au 18 septembre 1910 - Deux vues du terrain de Briot-Grandvilliers - Cartes postales d'époque.

Les grandes manœuvres en Picardie
du 9 au 18 septembre 1910

Construction du hangar qui sera utilisé par le dirigeable "Clément-Bayard" sur le terrain de Briot-Grandvilliers - Grandes manoeuvres de Picardie du 9 au 18 septembre 1910 - Carte postale d'époque.

Hangar Clément-Bayard érigé à l'occasion des Grandes Manoeuvres de Picardie en 1910 - Longueur du batiment 130 m - hauteur 28 m - Largueur 22 m - Carte postale d'époque.

Grandes manoeuvres de Picardie du 9 au 18 septembre 1910 - Sortie du dirigeable "Clément-Bayard" de son hangar sur le terrain de Briot-Grandvilliers - Carte postale d'époque.

Grandes manoeuvres de Picardie du 9 au 18 septembre 1910 - Sortie du dirigeable "Clément-Bayard" de son hangar sur le terrain de Trosly-Breuil (60) - Carte postale d'époque.

Vue du terrain de Briot-Grandvilliers montrant l'alignement des hangars à dirigeables spécialement assemblés pour ces manoeuvres - Grandes manoeuvres de Picardie du 9 au 18 septembre 1910 - Carte postale d'époque.

Un des hangars à dirigeables du parc d'aérostation de Briot-Grandvilliers - Carte postale d'époque.

 

Le 9 juin 1910 - record du monde de distance

Le lieutenant Albert Féquant et le Capitaine Charles Marconnet photographiés le 9 juin 1910 lors du record mondial de distance - Les deux aviateurs relient Mourmelon (Camp de Chalons) à Vincennes à bord d'un Henry Farman en 2 heures 30 mn - Il n'y avait pas de place pour un passager sur cet avion, le capitaine s'est donc assis derrière le pilote, en s'accrochant comme il pouvait - Très vite, il est apparu qu'il faudrait prévoir des avions pouvant emporter un passager, de même qu'une bonne charge utile - Ces prescriptions seront inscrites dans les fiches programme - Carte postale d'époque.

Le Ltt Féquant et le Cne Marconnet photographiés à bord du Henry Farman - Remarquez l'équipement plus que spartiate - Carte postale d'époque.

 

 

Carte postale émise après le record mondial de distance des Lieutenant Albert Féquant et du Capitaine Charles Marconnet - Comme toujours à cette époque, l'avion, un HF-3 a été ajouté en studio photo et ne représente par l'appareil effectivement utilisé - Carte postale d'époque.

Carte postale émise après le record mondial de distance des Lieutenant Albert Féquant et du Capitaine Charles Marconnet - L'avion ajouté, un HF-3, ne corresponds pas à l'appareil effectivement utilisé - Carte postale d'époque.

Carte postale émise après le record mondial de distance des Lieutenant Albert Féquant et du Capitaine Charles Marconnet - Pour l'avion, même remarque que ci-dessus - Cartes postales d'époque.

 

Rermerciements à :

- M. Jérome Discours du Site Military-Photo - Voir le lien
- Mme Marie-Christine Comte, petite nièce du Capitaine Louis Madiot que je remercie pour son aide.
- M. Pierre François Mary pour avoir corrigé plusieurs erreurs de cette page.
- M. Pierre Saillard pour l'envoi de la carte postale du Ltt Gaston Letheux.
- M. Thierry Matra pour l'envoi des cartes postales montrant les officiers Echeman et de Rose.
- M. Serge Toubeau pour ses précisions sur le lieu de l'accident du Cne Madiot.
- M. Patrice Vachee pour l'envoi de la photo des officiers pilotes de 1910.

Bibliographie :

- Histoire de l'Aviation par René Chambe - Publié par Flammarion en 1949 - Collection de l'auteur.
- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- De l'Aéronautique militaire "1912" à l'Armée de l'Air "1976" par Myrone N. Cuich publié à compte d'auteur en 1978.
- Site Internet "Military-photos.com" de Jérome Discours - Les manoeuvres de Picardie de 1910 - Voir le lien
- Site Internet "Hangars et Bases de dirigeables en France" de Thierry Garcon / François Villon - Voir le lien
- Site Internet de la ville de Brebieres - Page consacrée au capitaine Madiot - Voir le lien
- Site Internet "Past to present" - Vente par correspondance de cartes postales - voir le lien
- Les manoeuvres de Picardie 1910 de Marty Lavauzelle publié par Port en 1910
- Le Sport universel illustré n° 736 du 18 septembre 1910.

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

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