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Insignes peints
sur les fuselages

Insigne peint sur le fuselage - Avions Farman MF 11 et MF 11 bis - Dessin Albin Denis.

Insigne peint sur le fuselage - Avions Farman F 40 / F 42 - Dessin Albin Denis.

Insigne peint sur le fuselage - Avions Salmson 2A2 en 1918 - Dessin Albin Denis.

Variante de l'insigne peint sur le fuselage - Epoque Salmson 2A2 en 1918 - Dessin Albin Denis.

Insignes métalliques
de l'escadrille 1

Premier modèle avec l'écu ailé portant le chiffre "1" en argent émaillé datant de 1916 - présence d'un poincon de maître à Paris - Fixation par épingle à bascule - Il s'agit probablement d'une commande individuelle d'un officier auprès d'un bijoutier - Insigne collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Variante de l'écu volant portant le chiffre "1" - Même époque - Il s'agit probablement d'une commande individuelle d'un autre officier - Photo Albin Denis - Collection SHD section air.

Insigne à l'escargot adopté par l'escadrille SAL 1 en 1918 - Fabrication en argent - Fixation par deux anneaux - Fabriqué par le graveur Lantenois - Il s'agit ici d'une fabrication en petite série - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Insigne personnel du Cne Louis Meiffre, observateur de l'escadrille F 1 du 2 août au 2 décembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 6524 obtenu au GDE, le 23 mai 1917 - Commandant l'aéronautique du 33ème corps d'armée du 6 septembre 1917 au 1er mai 1918 - Il a été tué au cours d'une mission de reconnaissance à vue des défenses allemandes du Mont Renaud, le 1er mai 1918 - Cet insigne n'a pas été fabriqué pendant sa période à la F 1 mais quand il était commandant de l'aéronautique de la 33ème corps d'armée en 1918 - Photo Quentin Brunel, son arrière-petit-fils que je remercie pour son aide.

Autre escargot de la SAL 1 daté de février 1918 - Il s'agit ici d'une fabrication "luxe" en or émaillé destinée à un officier - Fixation par une épingle à bascule - Insigne collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Symbolique

Le premier insigne de l'escadrille 1 était un simple chiffre "1" placé dans un écusson ailé. Il est ensuite rapidement remplacé par un escargot ailé, dessiné par le sergent Barot, interprétateur photographique et joaillier en octobre 1915, afin de stigmatiser la lenteur des appareils Farman qui dotaient l'escadrille. Les ailes et la coquille de l'animal prennent des couleurs variables en fonction des pilotes.

 

Historique succinct

L'escadrille n° 1 a été formée au camp de Chalons, le 29 mars 1912. Elle est équipée de biplans Henri Farman HF 16 et reçoit la dénomination de HF 1. La HF 1 est affectée à la 2ème Armée, le 2 août 1914. Elle est alors stationnée dans la région de Nancy-Toul et dotée d'avions Henri Farman HF 20.

A partir de février 1915, la HF 1 est affectée au 33ème Corps d'Armée. Elle y restera jusqu'à la fin de la guerre. Le 33ème C.A. est composé, à la date du 25 février 1915, des 70 et 77ème divisions d'infanterie (D.I.) et de la 84ème division territoriale (D.T.). Passée sur Maurice Farman MF 11 à partir de février 1915, elle prend la dénomination de MF 1. Le premier insigne sera un simple chiffre "1" placé dans un écusson ailé. Toutefois, la date précise de son adoption n'est pas connue. Du 25 février au 9 mai 1915, lors de la 1ère bataille d'Artois, les Farman de la "Une" effectue des missions de reconnaissance et de réglage d'artillerie dans le secteur d'Ecurie et de la Targette.

La MF 1 est la première escadrille de l'Aéronautique militaire a être citée à l'ordre de l'Armée, le 31 mars 1915.
En voici le texte : « Depuis plus de 3 mois, sous l’impulsion de son chef, le capitaine Camille Fuzier, travaille avec une hardiesse et un zèle tout à fait remarquables, ne se laissant arrêter, ni pas l’état de l’atmosphère, ni pas les tirs de l’ennemi. A fourni par la photographie ou des rapports précis, des renseignements aussi complets que précieux qui ont permis de connaître tous les travaux de l’ennemi, de régler le tir de l’artillerie, sur ces travaux et finalement de les détruire. »

Du 9 au 25 mai 1915, elle participe à l'offensive française dans la région de la Targette, Ablain-Saint-Nazaire, lors de la seconde bataille d'Artois. Le 9 mai, attaque sur la côte 140 vers Carency et Souchez avec prise de la 1ère ligne ennemie. Le 12, Carency tombe. Les équipages de la MF 1 fournissent au commandement des renseignements précieux sur les forces adverses et découvrent plusieurs batteries d'artillerie grâce à leurs vols en basse altitude.
En juin 1915, le MF 1 possède une dotation de dix Maurice Farman MF 11 et MF 11 bis.
Du 25 septembre 1915 au 25 février 1916, toujours en Artois, la MF 1 participe à l'attaque sur ce front et plus particulièrement à la reprise du village de Souchez par le 33ème CA, son unité organique.
A partir d'octobre 1915, les avions Maurice Farman MF 11 et MF 11 bis étant très lents et vulnérables aux tirs adverses, les équipages de l'escadrille choisirent un escargot ailé comme nouvel insigne. Cet emblème fut dessiné par le sergent Henri Barot, dessinateur et interprétateur photographique. Avant la guerre, il était joaillier à Paris. Les ailes et la coquille de l'animal prennent des couleurs variables en fonction des pilotes. Elle prend l'appellation d'escadrille F 1 en passant sur Farman F 40 et F 42, en fin 1915.

En 1916, l'aéronautique du 33ème CA est maintenant composée de l'escadrille F 1 et de la 79ème compagnie d'aérostiers. Le 17 janvier 1916, la première victoire homologuée de l'escadrille est remportée par le Sgt Guillamont (P) et le Cne Fernand de Miribel (obs) contre un Fokker. Le 29 février 1916, la F1 possède un parc de sept MF 11 et deux MF 11 bis. Du 20 mars au 5 avril 1916, le 33ème CA et la F 1 font mouvement dans le secteur de Verdun et participent à la bataille qui se livra sur la rive droite de la Meuse. De très violents combats opposent les unités du 33ème CA et les allemands, les 30 et 31 mars et les 2 et 5 avril 1916. Le 10 mai 1916, une seconde victoire homologuée est remportée par le Sgt Charles Mengelle-Touya (P) et le Ltt Bazin (obs) contre un LVG. A partir du terrain de Lemmes, les équipages multiplieront les missions de combat de février à fin mai 1916. Leur courage face à l'ennemi voudra à l'escadrille l'attribution de la Croix de Guerre. Son personnel sera autorisé à porter la fourragère à ses couleurs. Le 16 juin 1916, le Sgt Charles Mengelle-Touya se tue dans un accident. Les pertes de l'escadrille sont de un mort et de cinq blessés pour l'année 1916. A peine retirée du front de Verdun et après avoir pris du repos en seconde ligne, la MF 1 rejoint le front de la Somme. Le 23 août, elle est engagée dans l'offensive alliée qui commence entre Barleux - Biaches et Feuillères. Les 5, 12, 14, 16, 18 et 25 septembre verront des offensives françaises. Le 1er novembre 1916, sa dotation est passée à douze Farman F 40 et F 42.

Du 17 mars au 20 mai 1917, elle participe à la poursuite des Allemands qui se replient en Picardie. Les troupes françaises prennent Nampcel, franchissent l'Ailette et progressent vers la forêt de Coucy. Le 20 avril 1917, l'escadrille perd son premier équipage au combat en la personne des Adj Maurice Badaire (P) / Ltt Maurice Blanchy (obs) qui sont tués à bord d'un Farman 42. En fin avril, elle est équipée d'avions Dorand AR et de Letord et prends l'appellation d'Escadrille AR 1. Du 16 au 30 avril, toujours rattachée au 33ème CA, elle intervient sur le Chemin des Dames lors de la seconde bataille de l'Aisne et permet, par ses vols de réglage et de reconnaissance, de faire taire de nombreuses batteries d'artillerie allemandes. L'AR 1 abandonne le secteur du Chemin des dames à la fin de l'été 1917 et occupe le terrain de Lure en Haute-Saône, où elle est mise au repos. Après un passage par le territoire de Belfort, en août 1917, elle revient à Lure. En octobre 1917, la dotation de la AR 1 est de 12 Dorand AR 1 et de 2 Letord. Les pertes de l'escadrille 1 ont été de deux tués et de quatre blessés au cours de l'année 1917.

Le 19 janvier 1918, un Dorand Ar 1 de l'escadrille est abattu par la DCA. Le Mdl Henri Burlet, qui le pilotait, est tué. Le 25 janvier 1918, la troisième victoire homologuée est remportée par l'équipage du Ltt Joanny Berlioz, commandant l'AR 1 (P) et le Slt Marcel Gaudy l (Obs). Leur victime est un Albatros D III. Le même jour, un autre équipage composé du Slt Auguste Jacob (P) et Adj Jean Jacob (Obs), est porté disparu avec un Dorand AR 1 sur le secteur de la VIIème Armée. Le 17 février 1918, l'escadrille Ar 272 vient renforcer l'aéronautique du 33ème CA.
Le 27 février 1918, entièrement passée sur Salmson 2A2, l'unité prend l'appellation de SAL 1. Elle participe à de nombreuses actions, notamment lors de la seconde bataille de Picardie. Du 28 mars au 7 avril 1918, elle est engagée dans la seconde bataille de Picardie. Le 33ème Ca doit resister à l'offensive allemande sur le mont Renaud. En mai, elle est envoyée à Epinal Dogneville pour réaliser des missions de reconnaissance photo, des vols de réglage de tir d'artillerie et des lancers de tracts sur l'Alsace. L'escadrille a perdu un mécanicien, le Soldat Henri Chevreaux, dans un accident le 25 mai 1918. Le 7 octobre 1918, la SAL 1 est placée sous le commandement du Groupement Claudel, lequel collabore avec la 1ère Armée Américaine. Elle effectue des missions de surveillance du secteur du saillant de Saint-Mihiel. Le 22 octobre 1918, l'escadrille ne possède plus que sept Salmson 2A2. Le 11 novembre 1918, l'escadrille se trouve à Gondreville, près de Toul. Les pertes de l'escadrille sont de quatre morts et quatre blessés pour l'année 1918.

Cette escadrille totalise quatre citations à l'ordre de l'Armée et deux autres à l'ordre du Corps d'Armée. Elle a reçu la Médaille Militaire et la Croix de Guerre 14-18. Elle a été la première escadrille de l'aéronautique militaire française a être citée à l'ordre de l'Armée, le 31 mars 1915. Ses équipages sont remportés trois victoires homologuées (17 janvier 1916 / 10 mai 1916 / 25 janvier 1918) et réalisés plus de 8.000 heures de vol. Les pertes au combat et par accident de l'escadrille SAL 1 pendant la Grande Guerre auront été de 8 morts et de 17 blessés.

Ses traditions seront reprises par la 5ème escadrille du 4ème régiment d'observation, le 1er janvier 1920.

 

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne d'une unité héritière de ses traditions des années 20, probablement de la 13ème escadrille du 34ème RAM du Bourget - Le poinçon du fabricant est visible sous la partie centrale - L'escargot est orienté vers la gauche comme le modèle 1918 et celui commémoratif de 1934 - Fixation par deux anneaux - Photos droits réservés.

Superbe escargot d'une unité de l'entre deux guerres, de la 13ème escadrille du 34ème RAO ou de la 34ème RAM - L'insigne est orienté vers la gauche, comme tous les premiers insignes - Il semble doré - Fixation par épingle - Insigne collection Jean-Michel Wagner que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de la 3ème escadrille du GR II/54 - L'escargot est désormais orienté vers la droite - Fixation par une épingle - Fabrication Graveur Lantenois probablement entre 1934 à 1940 - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne frappé en souvenir de la HF 1 de 1914 / 1915 - Fabrication Duseaux de 1937 en 50 exemplaires - Collection Alain Campo que je remercie pour son aide.

Insigne de la 54ème escadre de bombardement en 1939-1940 - Cette escadre était formée de 2 groupes, les GBA I / 54 et GBA II / 54 - Le GBA I / 54 réunissait les escadrilles BR 228 et BR 211 héritées de la Grande Guerre. Le GBA II / 54 réunissait les escadrilles SAL 1 et SAL 259 héritées de la Grande Guerre. Photo : Albin Denis.

Insigne métallique de l'escadrille électronique de recueil et d'exploitation 31/54 stationnée d'abord à Goslar (RFA) puis à Metz (57) - Fixation par épingle - Insigne homologué en 1988 sous le numéro A 1199 - Photo droits réservés.

Insigne métallique de l'escadrille renseignement de l'escadron électronique aéroporté 00.054 "Dunkerque" - Cette unité a succédé à l'EERE 31/54 - Fixation par épingle - Photos droits réservés.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SAL 1

Fanions des unités
héritières de ses traditions

Fanion de l'escadrille électronique de recueil et d'exploitation 31/54 de l'EE 1/54 Dunkerque - Valable de la période allant du 1er mai 1988 à juillet 1993 - Photos droits réservés.

Les insignes successifs de la SAL 1
et des unités héritières de ses traditions

De haut en bas :
* Premier modèle avec l'écu ailé portant le chiffre "1" en argent émaillé datant de 1916 - présence d'un poincon de maître à Paris - Fixation par épingle à bascule - Insigne collection Philippe Bartlett.
* Variante du premier Insigne métallique de l'écu volant portant le chiffre "1" - Même époque - Insigne collection SHD section air.
Orientation à gauche :
* Insigne à l'escargot adopté par l'escadrille SAL 1 en 1918 - Fabrication en argent - Fixation par deux anneaux - Fabriqué par le graveur Lantenois - Il s'agit ici d'une fabrication en petite série - Insigne collection Philippe Bartlett.
* Autre escargot de la SAL 1 daté de février 1918 - Il s'agit ici d'une fabrication "luxe" en or émaillé destinée à un officier - Fixation par une épingle à bascule - Insigne collection Philippe Bartlett.
* Insigne de la 13ème escadrille du 34ème RAM (période exacte à préciser) - Le poinçon du fabricant est visible sous la partie centrale - Fixation par deux anneaux - Photo droits réservés.
* Insigne frappé en souvenir de la HF 1 de 1914 / 1915 - L'orientation de l'escargot vers la gauche au moins jusqu'en 1934 - Fabrication Duseaux de 1937 en 50 exemplaires - Insigne collection Alain Campo.
Orientation à droite :
* Insigne de la 3ème escadrille du GR II / 54 ou du GBA II/54 des années 30 à 40 - Fixation par épingle - Insigne collection Patrice Gout.
* Insigne de l'escadrille électronique de recueil et d'exploitation 31/54 stationnée d'abord à Goslar (RFA), puis à Metz (57) - Insigne homologué sous le numéro A 1199 - Photo droits réservés.
* Insigne de l'escadrille "renseignement" de l'escadron électronique aéroporté 00.054 "Dunkerque" - Fixation par une épingle - Photo droits réservés.

 

Appellations successives

Périodes de stationnements

Cliquez sur le terrain de Spire pour aller voir la page correspondante

Carte des différents stationnements

Numéros des départements français

 

Rattachements de l'escadrille

 

Batailles et missions importantes
du 33ème Corps d'armée

L'escadrille MF 1 est devenue escadrille du 33ème CA en février 1915. On peut suivre toutes les batailles importantes menées par cette grande unité.

Nota : ce tableau ne donne que les unités principales (Di et Dt) - Les unités et dates sont données pour le début des événements ou des batailles - Les changements en cours d'opérations n'ont pas été étudiés pour ne pas compliquer le récit.

 

Relevé quantitatifs des personnels -
des armements - des matériels.
Liste des personnels

Cliquez sur ce lien

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Décorations

Commandants

Personnels connus

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune


 

Les hommes

Sgt Joseph Guiguet, mécanicien de l'escadrille HF 1 stationnée à Toul et Nancy en août 1914. Guiguet se distinguera plus tard en devenant pilote, d'abord au CRP de Paris où il aura la responsabilité de tester les roquettes anti-Drachen Le Prieur, puis à l'escadrille N 3 où il remportera 5 victoires homologuées - Les mécaniciens ont fixés un moteur Gnôme 7 cylindres de 50 Hp sur un affut de canon servant de banc d'essai. Photo Paul Cottave-Claudet transmise par son petit-fils Jean-Paul Milliand que je remercie pour son aide.

Navigants de l'escadrille AR 1 en novembre 1917 - Au centre, le Cne Louis Meiffre (n° 1), observateur de l'escadrille F 1 / AR 1 / SAL 1 du 2 août au 2 décembre 1916 puis commandant de l'aéronautique du 33ème corps d'armée du 6 septembre 1917 au 1er mai 1918 - Ltt Pierre Maitre (pilote n° 2) - Ltt Lucien Fay (observateur n° 3) - Ltt Pierre Mariage (observateur n° 4) - Ltt Marcel Joseph Valery Gaudy (observateur n° 5) - Ltt Pierre Auguste Gagnier (observateur n° 6) - Asp Gérome Murat (observateur n° 7) - Ltt Alfred Woelfin (observateur n° 8) - Ltt Henri Marie Annie de Biré (observateur n° 9) - Ltt Adam Marchal (n° 10) - Ltt Joanny Berlioz (pilote n° 11) - Ltt Jean Victor Marie Brediam (observateur n° 12) - Ltt Moise Salles (observateur n° 13) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Louis Meiffre transmise par Quentin Brunel, son arrière-petit-neveu, que je remercie pour son aide.

De gauche à droite : Ltt Louis Meiffre (observateur) - Adj Gaston Rousset - Slt Jean Cournot (observateur) - Slt Victor Barut (observateur) - Slt René Anxionnaz (pilote / observateur) sur le terrain d'aviation de Palesnes-Pierrefonds (Oise) en février-mars 1917 - L'escadrille F 1 a stationné sur ce terrain de 14 décembre 1916 au 6 juillet 1917 - Photo Louis Meiffre transmise par Quentin Brunel, son arrière-petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Une partie des mécaniciens de l'escadrille SAL 1 posent sur le terrain de Dogneville en 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Mécaniciens de l'escadrille SAL 1 sur le terrain d'Epinal-Dogneville en août 1918 - La photo, qui les représente, a été envoyée à la famille, le 5 septembre 1918 - Edmond Faivre se trouve assis au premier rang, 2ème à droite - Si vous reconnaissez un de ces hommes, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Emmanuel Dupuis, l'arrière petit-fils d'Edmond Faivre, que je remercie pour son aide.

Seconde vue du même groupe de mécaniciens de l'escadrille SAL 1 en 1918. Edmond Faivre est en 3ème position à partir de la gauche. Photo Emmanuel Dupuis, l'arrière petit-fils d'Edmond Faivre, que je remercie pour son aide.

Personnels de l'escadrille SAL 1 en 1918 - Edmond Faivre est en deuxième position à partir de la gauche - Il porte son béret du 21ème chasseurs à pied - Le 5ème militaire est un soldat américain, mécanicien dans cette escadrille - Photo Emmanuel Dupuis, l'arrière petit-fils d'Edmond Faivre, que je remercie pour son aide.

Chef de bataillon Charles Edouard Amiot - Né le 28 janvier 1882 à Vieux-Thann (Haut-Rhin) - Fils de Edouard Amiot et Hélène Chüler, ouvriers alsaciens - Classe 1902 - Recrutement de la Seine sous le n° matricule XXX -
S’engage en trichant sur son âge (16 ans et 1/2) à la Légion étrangère en 1898 - Affecté au bataillon Vanderberg du 1er Etranger à Sidi-bel-Abbès en Algérie - Rapatrié sanitaire à Épinal après 9 mois pour cause de fièvre typhoïde - Engagé volontaire pour 4 ans au 2ème Régiment d’Artillerie de Marine à Cherbourg, le 8 mai 1900 - Désigné pour le Régiment d’Artillerie d’Indochine destiné à renforcer le corps expéditionnaire contre les Boxers, il s’embarque à Toulon le 12 septembre 1900 - La guerre contre les Boxers ayant pris fin pendant la traversée, le paquebot est dirigé finalement sur Haiphong au Tonkin - Affecté à son arrivée à la 18ème batterie du Régiment d’Artillerie Coloniale à Hanoï et Sontay - Rapatrié sanitaire à Cherbourg une nouvelle fois en mai 1902 - Nommé brigadier, le 1er janvier 1904 - Affecté en mai 1904 à un détachement du 7ème RAC à Madagascar - Nommé Maréchal des logis le 1er mai 1905 et affecté aux services personnels du général Galliéni - Quitte Madagascar pour retrouver le 2ème RAC à Cherbourg, en juillet 1906 - Admis à l’École d’application militaire de l’Artillerie et du Génie de Versailles, en 1907 - Nommé aspirant le 1er octobre 1908 - Nommé sous-lieutenant, le 1er octobre 1909, et devient instructeur au 2ème RAC de Cherbourg - Affecté à la 4ème batterie du Groupement mixte d’Artillerie Coloniale, le 5 mai 1911 - Embarque le 15 mai à Marseille pour le Maroc occidental en guerre - Campagne du Maroc : trois citations à l’ordre de l’armée - Nommé lieutenant le 1er octobre 1911 - Baptême de l’air comme passager de l’aviateur Peretti pour un trajet  entre le camp de Souk-el-Arba et Casablanca - Amiot est immédiatement acquis à la cause de l’aviation dont il pressent aussitôt le rôle majeur à venir - Blessé gravement d’une balle au bassin, le 23 juin 1912, au combat de Djebel Outiki - Nommé Chevalier de la Légion d’honneur, le 7 juillet 1912, décoré à l’hôpital de Meknès - De retour au Maroc après un congé de convalescence de plusieurs mois en France - Affecté au 3ème R.A.C. le 3 août 1914 - Effectue un court stage d’observateur au terrain d’aviation d’Issy-les-Moulineaux - Rejoint le 10 septembre 1914, la 2ème Réserve de la 7ème Compagnie d’aérostiers de St-Cyr - Observateur de l’escadrille BL 30, le 25 septembre 1914 -  Observateur de l'escadrille HF 1, le 17 décembre 1914 - Observateur de l'escadrille MF 35, le 1er février 1915 - Observateur de l'escadrille MF 36, le 1er mars 1915 - Deux citations à l'escadrille MF 36 - Observateur de l'escadrille MF 55, le 4 octobre 1915 - 3 citations à l'escadrille MF 55 - Nommé capitaine à titre temporaire. le 29 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3351, obtenu le 1er mai 1916 - Prend le commandement de la F 55 au départ du Cne Lalanne, le 11 mai 1916 - Quitte l’escadrille F 55 le 11 janvier 1917, pour le Groupe des Divisions d'Entrainement (GDE) - Nommé adjoint tactique du Commandement de l’Aéronautique de la 1ère Armée en août 1917 - Nommé capitaine à titre définitif, le 25 avril 1917 - Nommé commandant de l’Aéronautique du 35ème Corps d’Armée, le 11 février 1918 - Une citation comme chef aéro 35ème CA - Officier de la Légion d’Honneur, le 26 juillet 1918 - Détaché à E.M.G. à Paris en septembre 1918 - Nommé chef d’escadron, le 2 octobre 1919, et envoyé en mission en tant que courrier du Conseil Supérieur de Guerre à Berlin, Prague, Vienne, Varsovie - Admis en réserve spéciale, le 22 janvier 1923 - Nommé chef de bataillon, le 20 décembre 1925 - Admis à faire valoir ses droits à la retraite, le 26 décembre 1925 - Devenu industriel, il dirige les tuileries Gilardoni d'Altkirch - Fonde la "Société des chaux et ciments Portland du Haut-Rhin" exploitant la cimenterie de cette ville en 1925 - Élu conseiller municipal d'Altkirch en 1929 - Élu adjoint du maire (UDR) Paul Jourdain en 1935 - Commandeur de la Légion d’Honneur, le 30 septembre 1930 - Mobilisé dans l'armée de l'air en 1939 - Entre dans la Résistance après le 18 juin 1940 - Élu maire d'Altkirch à la Libération (réélu en 1947) - Élu conseiller de la république (sénateur MRP) en 1946 - Conseiller général du Haut-Rhin entre 1945 et 1949 - Grand officier de la légion d'honneur (J.O. du 28 septembre 1948) - Décédé à Altkirch, le 3 mars 1952 - Sources : PAM – CCC – LO – JO –  Biographie  "Charles Edouard Amiot, une fière figure d’Alsace" de Charles Voegelé 1953 - Dernière mise à jour : 20 septembre 2014 - Rédigée par Dominique Gay que je remercie pour son aide.

* Citation au Bulletin Officiel : "A fait preuve le 29 février 1912 au combat de Kaslah Harira (Tafendeit) d’un grand sens militaire en occupant des positions très bien choisies et ouvrant le feu à propos sur des groupes marocains très mordants."

* Citation au Bulletin Officiel : "Au combat d’arrière garde le 5 avril 1912 à Ouldj et Sultane, est resté en batterie jusqu’à la dernière minute pour faciliter le dégagement des dernières fractions arrêtant toute offensive ennemie."

* Citation au Bulletin Officiel du 1er juillet 1912 : "Très grièvement blessé par une balle ennemie au moment où il dirigeait le tir à courte distance d’une pièce de sa section marchant à l’arrière garde – Combat Djebel Outiki le 25 juin 1912".

* Citation au Corps d’Armée - Citation groupement Nieuport n° 25 du 22 mars 1915 : Le général Heily d'Eissel, commandant le groupement Nieuport cite à l’ordre du groupement le lieutenant Amiot Charles  (Escadrille MF 36) : "N’a pas hésité à diverses reprises malgré un tir précis, son appareil atteint, à rester en vol sur l’objectif pour accomplir ses missions. A obtenu des résultats remarquables dans l’organisation des missions photographiques et des réglages de tir, donnant partout un bel exemple des plus précieuses qualités militaires."

* Citation à l’ordre n ° 2071 du 2 mai 1915 Armée de Belgique (MF 36) : "Officier observateur de la plus haute valeur et du plus grand mérite, ayant plus de cent heures de vol au-dessus des lignes ennemies. A rendu des services exceptionnellement précieux dans l’organisation des missions photographiques et de réglage de tir n’hésitant pas à poursuivre l’accomplissement de sa mission bien qu’il fût en butte à un tir précis et que son appareil eut été atteint."

* Citation à l’ordre de la 4e Armée n ° 427 du 16 novembre 1915 (MF 55) : "Les 25 et 26 septembre 1915 s’est distingué une fois de plus en donnant un bel exemple d’abnégation et d’énergie allant à moins de 200 m d’altitude rechercher par temps de pluie, au-dessus des lignes ennemies, un renseignement important."

* Citation à l’ordre du Corps d’Armée n ° 103 du 29 mai 1916 – Escadrille F. 55 sous le commandement du capitaine Amiot : "A fait preuve d’un allant digne des plus grands éloges et d’une connaissance remarquable du service aéronautique dans la guerre actuelle. A notamment exécuté, avec plein succès, les 20 et 21 juillet, deux missions particulièrement délicates à 20 km derrière les lignes ennemies, malgré un bombardement précis qui a atteint la majeure partie des appareils."

* Citation à l’ordre de la 2e Armée N° 495 du 23 novembre 1916 (Escadrille 55) : "Depuis 5 mois sur le front de Verdun, et sous la direction expérimentée du Capitaine Amiot, a rendu les plus grands services à l’artillerie lourde d’un groupement grâce à l’entrain, au courage, au travail et au dévouement de son personnel, a permis d’obtenir sur les batteries ennemies une supériorité marquée grâce au repérage quotidien et aux périlleuses et importantes missions  de réglage qui lui ont été confiées."

* Citation à l’ordre du Corps d’Armée N° 445 du 19 septembre 1918 : "L’Aéronautique du 35ème  C.A. composé des escadrilles 10, 225, 282, 14 et 214, sous le commandement du capitaine Amiot, a rendu des services éminents par son audace et son habileté, sa compétence, son esprit de sacrifice, pendant la période d’avril à août 1918, tant dans la défensive que dans l’offensive, a su maintenir une liaison droite et fructueuse avec le commandement de l’infanterie et de l’artillerie, donner des renseignements d’une précision remarquable et prendre une part importante dans le succès."

Ltt Marc Guilloux aux commandes d'un SPAD sur le terrain du Plessis-Belleville, le 1er avril 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.
* Ltt Marc Léon Guilloux - Né le 22 mars 1885 à Mirecourt (88) - Fils de Charles Guilloux et de Berthe Bazin - Service militaire au 79ème régiment d'infanterie à compter du 8 octobre 1906 - Nommé sous-lieutenant, le 1er avril 1908 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1912 - Profession avant guerre Brasseur - Mobilisé au 11ème régiment d'Infanterie coloniale, le 1er septembre 1914 - Affecté au 44ème régiment d'infanterie coloniale - Une citation à l'ordre du régiment, le 10 octobre 1915 - Passé à l'aviation comme élève pilote en novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2538 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 28 janvier 1916 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 5 janvier 1916 - GDE et RGA du 4 février au 30 avril 1916 - Pilote de l'escadrille MF 71 du 1er mai 1916 au 2ème trimestre 1916 - Pilote de l'escadrille F 1 du 2ème trimestre 1916 au 30 avril 1916 - Pilote et commandant de l'escadrille F 24 du 30 avril 1916 au 29 mai 1917 - Une citation à l'ordre du régiment en octobre 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée en octobre 1916 - Pilote détaché à l'escadrille AR 70 du 13 novembre 1917 au 16 février 1918 - Stage RGA du 18 au 24 janvier 1918 - Commandant en second du secteur aéronautique du 20ème corps d'armée du 16 février 1918 au 20 mars 1919 - Pendant cette période était en subsistance à l'escadrille BR 35.

Ltt Gérard Barnabé Villa - Né le 27 avril 1884 à Maury (Pyrénées-Orientales) - Fils de Pierre Michel Villa et de Marie Louise Lafage - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1904 - Recrutement de Perpignan sous le matricule n° 98 - Engagé pour 3 ans au 34ème régiment d'artillerie, le 23 février 1904 - Nommé Brigadier, le 22 septembre 1904 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 septembre 1905 - Admis à l'école militaire de l'artillerie et du génie comme élève officier, le 1er octobre 1908 - Affecté au 14ème escadron du Train des Equipages comme sous-lieutenant, le 1er octobre 1909 - Affecté au 18ème escadron du Train des Equipages comme sous-lieutenant, le 27 mars 1911 - En Algérie du 22 avril au 31 juillet 1911 - En mission dans les régions sahariennes du 1er avril au 4 octobre 1911 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1911 - En Algérie du 5 octobre 1911 au 19 septembre 1912 - Affecté au 14ème escadron du Train des Equipages, le 24 octobre 1911 - Détaché au 3ème groupe aéronautique de l'aéronautique militaire comme élève pilote, à compter du 5 août 1912 - Brevet de pilote militaire n° 233 en date du 18 mars 1913 - Pilote de l'escadrille HF 19 du 20 avril 1913 au 15 juillet 1914 - Pilote de l'escadrille HF 1, le 15 juillet 1914 au 17 août 1915 - Citation n° 645 à l'ordre du 33ème corps d'armée, en date du 21 avril 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur du 5 mai 1915 au 17 janvier 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 30 septembre 1915 - Commandant de l'escadrille MF 35 du 17 août 1915 au 17 janvier 1917 - Commandant de l'aérodrome terrestre de l'école de tir aérien de Cazaux du 17 janvier 1917 au 3 janvier 1918 - Marié à Alice Jaboulet, le 23 avril 1917 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 30 septembre 1917 - Adjoint au commandant de l'école d'Avord, le 3 janvier 1918 - Croix de Guerre avec 3 palmes de bronze et 2 étoiles en vermeuil - Commandant de l'école d'aviation de Chartres, le 1er mars 1919 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, le 23 septembre 1920 - Classé dans les cadres de l'arme de l'aéronautique, le 25 décembre 1922 - Affecté à l'état-major de la 6ème brigade d'aéronautique, le 8 septembre 1926 - Nommé Chef de Bataillon, le 25 juin 1928 - Commandant du parc d'aviation n° 31, le 7 décembre 1928 - Officier de la Légion d'Honneur, le 1er janvier 1930 - Affecté à l'état-major de la 3èmùe division aérienne, le 22 mai 1930 - Commandant du Parc n° 34, le 23 octobre 1930 - Affecté à la base du Bourget-Dugny, le 1er juillet 1932 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 mai 1935 - Affecté à l'entrepôt spécial de l'armée de l'Air de St-Cyr-l'Ecole, le 14 juin 1936 - En congé définitif du personnel navigant, le 27 avril 1937 - Rappelé en activité au bataillon de l'air 104 et affecté à l'état-major du bataillon, le 19 octobre 1939 - Affectation spéciale de 3 mois à la compagnie technique des pétroles à Paris - Décédé à Nice (06), le 7 septembre 1952 - Sources : LO - FM (AD 66) - JO.

* Citation n° 645 à l'ordre du 33ème corps d'armée, en date du 21 avril 1915 : "A rendu depuis le début de la campagne les plus grands services à l'escadrille en exécutant journellement des reconnaissances au-dessus des lignes ennemies. le 18 avril 1915, malgré une violente cannonade, qui avait endommagé son appareil, a continué sa reconnaissance. Il n'est rentré qu'après une heure trois quarts de vol, sa mission terminée."

* Citation n° 65 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 3 mai 1915 : "Pilote de 1er ordre, a plus de 150 heures de vol sur l'ennemi; a montré les plus belles qualités d'intelligence, d'énergie et d'audace dans ses reconnaissances, en particulier le 18 avril où ayant eu, son avion gravement endommagé par des éclats d'obus est resté près de deux heures en l'air jusqu'à l'accomplissement de sa mission."

* Chevalier de la Légion d'Honneur accompagné d'une Citation n° 869 à l'ordre de l'armée, en date du 5 mai 1915 : "A montré les plus belles qualités d'intelligence, d'énergie et d'audace dans les missions qui lui ont été confiées, soit seul, soit avec passager. A près de 150 heures de vol sur l'ennemi; à deux reprises, a réussi, malgré une panne moteur sur les lignes allemandes, à ramener son avion, grâce à son sang-froid et à son adresse. A fait preuve de la plus grande endurance et du plus entier dévouement en assurant pendant quelques jours le service de l'artillerie lourde. Le 18 avril, malgré une violente canonnade qui avait endommagé son appareil, a continué sa reconnaissance et n'est rentré qu'après avoir terminé sa mission."

* Citation n° 70 à l'ordre de la 10ème armée en date du 31 mai 1915 : "Depuis plus de trois mois, sous l'impulsion de son chef, le capitaine Fuzier, travaille avec une hardiesse et un zèle tout à fait remarquable, ne se laissant arrêter ni par l'état de l'atmosphère, ni par les tirs de l'ennemi. A fourni par la photographie ou par des rapports précis, des renseignements aussi complets qui précieux, qui ont permis de connaître tous les travaux de l'ennemi de régler le tir de l'artillerie sur ces travaux et finalement de les préciser."

Sgt Albert Delest, pilote de l'escadrille MF 1 - Cette photo date de son passage à l'escadrille F 35 en 1916 - Photo famille Delest que je remercie pour son aide.

Ad Albert Jean Delest - Né le 7 février 1891 à Buenos-Aires (Argentine) - Fils de Jean Albert Delest et de Charlotte Moras - Avant guerre Ingénieur Électricien - Marié un garçon et une fille - Engagé au 2ème groupe d'aviation comme élève pilote, le 16 janvier 1915 - Brevet de pilote militaire n° 925 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 7 mai 1915 - Pilote de l'escadrille MF 1 du 1er juin au 16 octobre 1915 - Nommé Caporal, le 27 juin 1915 - Une citation à l'ordre du régiment en juillet 1915 - Nommé Sergent, le 7 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 60 du 29 octobre au 3 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille F 35 du 4 décembre 1915 au 18 novembre 1917 - Croix de guerre - Une citation à l'ordre du corps d'armée en avril 1916 - Nommé Adjudant, le 16 août 1916 - Médaille militaire, le 20 août 1916 - 2 citations à l'ordre de l'armée, le 20 août 1916 et le 27 août 1916 - Hospitalisé à l'hôpital complémentaire n° 18 de Toul du 21 juillet au 18 novembre 1917 - Rayé du personnel navigant, le 16 novembre 1917 - Muté au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron du 22 novembre 1917.

Cne Louis Clément Emile Meiffre - Né le 23 mars 1890 à Paris (75) - Fils de Jean Achille Meiffre et de Camille Lucie Michelet - Domiciliés au 5, rue Gounod à Paris 17ème (75) - Classe 1910 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1053 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 22ème régiment d'artillerie de campagne, le 4 octobre 1909 - Nommé Brigadier, le 10 février 1910 - Nommé Maréchal de Logis, le 26 septembre 1910 - Nommé élève officier de réserve, le 1er octobre 1910 - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté au 59ème régiment d'artillerie de campagne, caserné à Vincennes, le 1er avril 1911 - Domicilié au 1, rue Pollock à Calcutta (Inde), à compter du 10 mai 1912 - Affecté, dans la réserve, au 5ème régiment d'artillerie coloniale casernée à Saigon, le 30 septembre 1913 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre du 26ème régiment d'artillerie de campagne, le 1er août 1914 - Arrivant l'Indochine, a rejoint l'unité, le 8 septembre 1914 - Nommé Lieutenant de réserve, le 1er avril 1915 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de la brigade en septembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 2 août 1916 - Observateur de l'escadrille F 1 du 2 août au 2 décembre 1916 - Stage au GDE du 2 au 19 décembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 6524 obtenu au GDE, le 23 mai 1917 - Nommé Capitaine de réserve, le 19 juin 1917 - Commandant l'aéronautique du 33ème corps d'armée du 6 septembre 1917 au 1er mai 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 août 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 janvier 1918 - Détaché du 21 au 24 octobre 1917 - Tué au cours d'une mission de reconnaissance à vue des défenses allemandes du Mt Renaud - Pilotant un Dorand AR 1, il est été atteint de deux balles provenant de tirs d'infanterie, le 1er mai 1918 - Le Ltt Ménétier, qui faisait équipage avec lui, a posé l'avion - Son corps a été évacué sur l'ambulance des alliés à Chiry-Ourscamp (Oise) - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 15 mai 1918 - Sources : Pam - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - JMO 33ème CA - LO - CCC de l'escadrille F 1 - JORF - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 21 avril 2022.

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Louis Clément Emile Meiffre, observateur à l'escadrille MF 1, en date du 16 août 1917 : "Officier de grande valeur. S'est distingué à nouveau les 17 et 19 mars 1917, au cours de reconnaissances d'infanterie très brillantes lors du recul allemand et à la suite desquelles son avion a été descendu par le tir de l'ennemi. le 23 juin 1917, a renouvelé deux liaisons d'infanterie très audacieuses. Le 31 juillet et le 1er août, par très mauvais temps, a survolé l'attaque de l'infanterie à moins de 50 mètres d'altitude. A toujours su, en temps utile, renseigner le commandement, est chaque fois revenu avec son avion criblé de balles."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Cne Louis Clément Emile Meiffre, commandant l'aéronautique du 33ème corps d'armée, en date du 10 janvier 1918 : "Commandant d'un secteur aéronautique d'un corps d'armée. Donne le plus bel exemple de dévouement et de courage à tous ses subordonnés en se réservant chaque jour les missions les plus délicates et les plus périlleuses. S'est particulièrement distingué aux attaques de Royère, le 31 juillet 1917, et du Schönholz, le 7 novembre 1917. Le 6 décembre 1917, protégeant deux avions de réglage et apercevant cinq avions ennemis qui les menaçaient, a réussi à les dégager après un combat inégal au cours duquel son appareil fut criblé de balles. Deux citations."

* Citation à l'ordre de l'armée à titre posthume du Cne Louis Clément Emile Meiffre, du 26ème régiment d'artillerie, commandant le secteur aéronautique du 33ème corps d'armée, en date du 15 mai 1918 : "Commandant d'aéronautique de corps d'armée. Pilote d'une bravoure extraordinaire qui exécutait journellement les missions les plus périlleuses. A été mortellement frappé par les mitrailleuses d'infanterie ennemies, au cours d'une reconnaissance à vue exécutée à 50 mètres au-dessus des lignes allemandes."

Portrait retouché après la mort du Cne Louis Meiffre - Observateur de l'escadrille F 1 du 2 août au 2 décembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 6524 obtenu au GDE, le 23 mai 1917 - Commandant l'aéronautique du 33ème corps d'armée du 6 septembre 1917 au 1er mai 1918 - Tué au cours d'une mission de reconnaissance à vue des défenses allemandes du Mt Renaud - Pilotant un Dorand AR 1, il est été atteint de deux balles provenant de tirs d'infanterie, le 1er mai 1918 - Le Ltt Ménétier, qui faisait équipage avec lui, a posé l'avion - Photo transmise par Quentin Brunel, son arrière-petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Ltt François Pierre Paul Fageol - Né le 2 décembre 1890 à Périgueux (Dordogne) - Fils de François Fageol (commerçant) et d'Anne Borderie - Domiciliés au 13, rue Thiers à Périgueux (Dordogne) - Classe 1910 - Recrutement de Périgueux (Dordogne) sous le matricule n° 1408 - Classé 95ème sur 220 au concours d'entrée à l'école Polytechnique, le 13 septembre 1911 - A signé un engagement de quatre ans, au titre du 34ème régiment d'artillerie caserné à Angoulème, le 6 octobre 1911 - Nommé Brigadier, le 20 février 1912 - Nommé Maréchal des Logis, le 21 septembre 1912 - Nommé élève de l'école Polytechnqie, le 10 octobre 1912 et Aspirant, à la même date - Classé 93ème à l'examen de passage d'année - Classé 152ème sur 215 élèves à l'examen de sortie de Polytechnique en 1914 - Nommé Sous-lieutenant d'artillerie, en date du 1er octobre 1913 - Affecté au 50ème régiment d'artillerie, le 9 août 1914 - Nommé Lieutenant, le 7 janvier 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur de la 10ème armée - Observateur de l'escadrille MF 1 du 1er mai au 15 décembre 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2091 obtenu, le 15 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 1 du 15 décembre 1915 au 6 juin 1916 - Suit le cours de tir d'artillerie lourde à Frévent, du 3 au 18 janvier 1916 - Détaché provisoirement à l'escadrille MF 54 à partir du 23 janvier 1916 - Stage artillerie lourde du 30 janvier au 14 février 1916 - Adjoint au commandant des observateurs au GDE du 6 juin 1916 au 24 janvier 1917 - Commandant de l'escadrille F 35 / BR 35 du 24 janvier 1917 au 24 juin 1918 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 4 mai 1917 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 19 avril 1918 - Grièvement blessé après que le Salmson 2A2 ait été abattu en combat aérien - Décédé des suites de ses blessures à l'HOE 17/51 de Coeuvres (Aisne), le 24 juin 1918 - Le Ltt Marie Daniel Eugène Faure, observateur de l'escadrille F 35, qui faisait équipage avec lui, a également perdu la vie - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 6 octobre 1918 - François Fageol repose dans le cimetière de Maraurie (Dordogne) - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide - Sources : CCC de l'escadrille MF 1 - CCC de l'escadrille F 35 / BR 35 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Dordogne - LO - MpF - JORF - Bailey / Cony - Site internet de la bibliothèque centrale de l'Ecole Polytechnique - Dernière mise à jour : 30 mars 2021.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt François Pierre Paul Fageol, observateur pilote à l'escadrille MF 1, en date du 3 mai 1915 : "Observateur hors de pair, qui a soutenu de nombreux combats et rempli toutes les missions au cours desquelles son appareil a été atteint de nombreux éclats et balles de mitrailleuses. A exécuté notamment de nombreuses reconnaissances à longue portée et assuréà lui seul de façon parfaite de réglages de tir. Le 2 juin 1915, bien qu'une poutre de réunion de son appareil ait été sectionnée par un éclat d'obus, a continué la série des réglages entrepris et n'est rentré que lorsque ceux-ci ont été entièrement terminés. Le 20 mars 1916, a attaqué un avion de chasse ennemi et soutenu le combat dans les lignes allemandes jusqu'à 600 mètres d'altitude. les 10, 15 et 19 avril 1916, malgré les circonstances atmosphériques très dévavorables, a exercé à très basse altitude la surveillance d'infanterie au combat et envoyé les renseignement les plus précieux et les plus exacts."

* Citation à l'ordre de l'armée à titre posthume du Cne François Pierre Paul Fageol, du secteur aéronautique du 20ème corps d'armée, en date du 6 octobre 1918 : "Officier d'élite, supérieurement doué au point de vue de l'intelligence, admirable de sang-froid et d'énergie.Constamment appelé pendant plus de trois ans aux points les plus exposés du champ de bataille, n'a cessé au cours de plus de 700 heures de vol sur l'ennemi, d'abord comme observateur, puis comme pilote et commandant d'escadrille, enfin comme commandant d'aéronautique de corps d'armée, de faire l'admiration de tous par sa grande bravoure et son ardeur infatigable. Tombé glorieusement, le 25 juin 1918, à la suite d'un combat contre cinq avions ennemis au cours d'une reconnaissance importante que, se sachant le meilleur, il avait tenu à assurer personnellement."

 

Photo du Cne Emile Maginel

Cne Marie Auguste Emile Maginel . Né le 14 août 1880 au 29, rue du Faubourg St-Georges à Nancy (Meurthe-et-Moselle). Fils de Joseph Emile Maginel (employé de commerce) et de Marie Rosalie Céleste Lemoine. Domiciliés au 17, grande rue à Nancy (Meurthe-et-Moselle). Profession avant engagement Etudiant. Classé 435ème sur 550 au concours d'entrée de l'école spéciale militaire de Saint-Cyr en 1899. Classe 1900. Recrutement de Toul (Meurthe-et-Moselle) sous le matricule n° 1430. Engagé volontaire pour trois ans, au titre de l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 23 octobre 1899. Promotion "In Salah". Nommé Caporal, le 2 avril 1901. Nommé Sous-lieutenant et affecté au 19ème bataillon de chasseurs à pied, le 1er octobre 1901. Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1903. Affecté au 29ème régiment d'infanterie, le 25 mars 1909. Affecté au 27ème régiment d'infanterie, le 28 septembre 1910. Stagiaire à l'état-major du 16ème corps d'armée, le 13 octobre 1911. Nommé Capitaine et affecté au 4ème régiment de tirailleurs indigènes, le 23 décembre 1911. Stagiaire à l'état-major du 16ème corps d'armée, le 9 janvier 1914. Affecté à l'état-major de la 2ème armée comme observateur en avion, le 2 août 1914. Observateur de l'escadrille HF 1 du 4 août au 4 septembre 1914 - Nommé adjoint au chef du service aéronautique de la 2ème armée en novembre 1914. Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 novembre 1914. Nommé adjoint au chef du service aéronautique de la 10ème armée, le 30 mars 1915. Nommé adjoint au chef du service aéronautique de la 7ème armée, le 29 août 1915. Brevet de pilote militaire n° 3745 obtenu au service aéronautique de la 7ème armée, le 22 juin 1916. Insigne métallique de pilote militaire (macaron) n° B 2281 - Détaché comme commandant d'un secteur aéronautique de l'armée de Fismes, le 25 février 1917. Commandant du secteur aéronautique du 6ème corps d'armée, le 28 février 1917. Nommé Chef de bataillon à titre temporaire, le 27 septembre 1917. Désigné comme officier chargé de l'aéronautique à l'état-major de Verberie, le 20 février 1918. Affecté à l'état-major du service aéronautique du groupe d'armées Est, le 23 mars 1918. Nommé Chef de bataillon à titre définitif, le 28 juin 1918. Affecté à l'état-major du service aéronautique du groupe d'armées de Paris du 7 juillet 15 septembre 1918. Marié avec Mlle Marthe Elise Argelliez à la mairie de Montpellier (Hérault), le 12 août 1918. Désigné pour le CIEM de Melun, le 7 octobre 1918. Stagiaire au service des fabrications de l'aviation, le 23 mai 1919. Commandant du groupement aéronautique n° 2, le 16 septembre 1919. Commandant du 2ème régiment d'aviation d'observation, le 1er janvier 1920. Maintenu en position "Hors cadre aéronautique", le 25 mai 1920. Commandant du 32ème régiment d'aviation, le 1er août 1920. Affecté au 33ème régiment d'aviation d'observation du 20 au 25 mai 1921. Désigné pour suivre le stage de franchissement de grade du 10 juin au 5 août 1923. Commandant, par intérim, au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 22 octobre 1923 - Ne rejoint sa nouvelle affectation, le 30 novembre 1923. Suite à dissolution du 1er RAC, passe au 38ème RAM, le 1er janvier 1924. Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1923. Commandant le 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) du 1er janvier 1924 au 26 mai 1925. Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 9 juillet 1924. Affecté au 37ème régiment d'aviation, le 26 mai 1925. Embarqué à Marseille, le 27 mai 1925. Débarqué, le 31 mai 1925. Désigné pour prendre provisoirement le commandement du 37ème régiment d'aviation et l'aéronautique du Maroc du 14 au 26 août 1925. Autorisé à effectuer un nouveau séjour de deux ans au Maroc, à compter du 10 juillet 1926. Commandant en second du 37ème régiment d'aviation et de l'aéronautique du Maroc, le 24 mars 1927. Nommé Colonel, le 25 mars 1927. Commandant du 37ème régiment d'aviation, le 23 juillet 1927. En congé de trois mois à Montpellier, entre deux séjours, du 24 septembre 1927 au 9 janvier 1928. Reprend le commandement du 37ème régiment d'aviation et les fonctions de directeur du parc d'aviation n° 37, le 9 janvier 1928. Autorisé à effectuer un nouveau séjour de deux ans au Maroc, à compter du 25 octobre 1928. Part en mission et cesse le commandement du 37ème RA du 26 novembre 1928 au 6 janvier 1929. Reprend son commandement, le 6 janvier 1929. En congé de trois mois, entre deux séjours, du 24 septembre 1929 au 7 janvier 1930. Reprend le commandement du 37ème RA, le 7 janvier 1930. En stage du 25 juillet au 19 août 1930. Désigné pour suivre les cours du centre des Hautes études militaires à Paris (75), le 29 juin 1930. Embarqué à Casablanca, le 16 septembre 1930. Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 9 novembre 1930. Affecté au service général du ravitaillement en matériel d'aéronautique, le 23 juillet 1931. Nommé Général de Brigade aérienne, le 12 mai 1932. Affecté à l'inspection du matériel et des installations des forces aériennes et détaché au centre d'études tactiques de l'aéronautique, le 10 septembre 1932. Affecté au centre d'études de l'aéronautique et de l'inspection des écoles comme officier général adjoint, le 13 février 1933. Placé en congé définitif du personnel navigant, le 15 octobre 1936 - Replacé dans la section du personnel navigant, le 3 septembre 1939 - Commandant de la 5ème subdivision aérienne de Tous du 3 septembre 1939 au 10 juin 1940 - Placé en congé définitif du personnel navigant, le 10 juin 1940 - Placé dans la section de réserve, le 14 août 1940 . Domicilié Villa "Beau Site" au 4, montée Carabacel à Nice (Alpes-Maritimes). Grade de Grand-officier de la Légion d'Honneur, en date du 30 juin 1958. Domicilié au 186, avenue Victor Hugo à Paris 16ème (75). Hospitalisé à l'hôpital du Val de Grâce en août 1958. Décédé au 277bis rue St-Jacques à Paris 5ème (75), le 6 septembre 1958. Sources : Registre des naissances (acte n° 1119) de la ville de Nancy (Meurthe-et-Moselle) - Liste des brevets militaires - LO - Etat des services - Journal "Le Temps" - Dernière mise à jour : 6 juin 2021.

* Citation à l'ordre de la 2ème armée, en date du 30 août 1914 : "N'a cessé d'exécuter des reconnaissances depuis le 20 août 1914, et malgré le feu dirigé sur lui par l'infanterie et l'artillerie ennemie, a pu rapporter les renseignements les plus précieux pour les opérations."

* Citation n° 22 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 11 septembre 1914 : "Comme observateur, a effectué une reconnaissance en avion dans des conditions particulièrement périlleuses, en raison de l'état de l'atmosphère et de la nécessité de voler à faible hauteur au-dessus des troupes ennemies, faisant preuve ainsi de rares qualités d'énergie et de sang-froid.

* Citation à l'ordre de la 2ème armée, en date du 14 octobre 1914 : "Belle conduite comme observateur en aéroplane. Depuis le commencement de la campagne, violemment canonné au cours d'une reconnaissance, l'appareil ayant été atteint par des éclats d'obus, les circonstances atmosphériques étant tout à fait défavorables, a poursuivi jusqu'au bout l'exécution de sa mission."

* Citation n° 252 à l'ordre du 6ème corps d'armée, en date du 3 juin 1917 : "Officier énergique et remarquable, chef de secteur aéronautique, a assuré avec une grande compétence le commandement des unités sous ses ordres pendant les opérations de l'Aisne. S'est particulièrement distingué le 4 mai 1917, au cours d'une reconnaissance de destruction et le 5 mai au cours d'une mission de commandement."

* Citation n° 166 à l'ordre général, en date du 17 octobre 1925 : "Affecté sur sa demande comme commandant en second du 37ème régiment d'aviation, dès le début du mois de juin 1925, a parfaitement secondé le commandant de l'aéronautique du Maroc dans toute l'étendue de sa tâche, commandement direct des groupes d'escadrilles réunis pour une opération importante, préparation des opérations conduites de l'exécution des missions… Montrant toujours la justesse de ses vues, une grande expérience et une remarquable bravoure. A effectué personnellement des missions de reconnaissances et de bombardements à très basse altitude et sur des objectifs éloignés, faisant preuve, en toutes circonstances, d'un mépris du danger et d'une conscience dignes des plus grands éloges."

* Citation 468 à l'ordre de l'armée, en date du 6 décembre 1926 : "A la tête d'un important groupement d'aviation pendant toute la campagne de 1926, a parfaitement dirigé des bombardements massifs et répétés sur la tâche dissidente du Tichouckt en février 1926 pour les opérations aériennes de son groupement exécutées en liaison avec les troupes chargées de la conquête de ce massif en juin 1926, et toutes les opérations de son groupement exécutées en liaison avec le groupement de Fez sur le front Nord, notamment pour l'avance sur le Haut-Ouergha, la réduction des Béni-Zéroual et l'élargissement du territoire soumis autour d'Ouezzan de mai à août 1926. A déployé en toutes circonstances une grande activité pour contrôler le travail de ses unités, exécutant personnellement de nombreuses expéditions de bombardement ou de reconnaissances.

 

Photo du Slt Louis Aznard

* Slt Louis Xavier Jacques Aznard dit "Louis Asnard' - Né le 28 décembre 1889 à Alger (Algérie) - Fils de Joseph Aznard et de Thomassine Marie de Luca - Domiciliés au 10, avenue Pasteur à Alger (Algérie) - Classe 1909 - Recrutement d'Alger sous le matricule n° 1758 - Service militaire au 3ème régiment de Zouaves, à compter du 4 octobre 1910 - Nommé caporal, le 26 septembre 1912 - A participé aux opérations du Maroc avec l'attaque du camp de Taourist - Médaille Commémorative du Maroc - Libéré de ses obligations militaires, le 1er octobre 1912 - Profession avant guerre Artiste peintre - Mobilisé au 1er régiment de zouaves, le 3 août 1914 - Blessé par balle à la jambe, à Chambry pendant la bataille de l’Aisne, le 9 septembre 1914 - Nommé Sergent et affecté au 3ème compagnie mixte Zouaves tirailleurs, le 6 mai 1915 - Blessé d'une fracture à la main droite, à la cote 304 à Verdun, le 18 mai 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 25 mai 1916 - Affecté au 20ème bataillon, le 3 novembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur-photo, le 30 mai 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 2 au 17 juillet 1917 - Observateur photo de l'escadrille F 1 du 9 au 15 septembre 1917 - Observateur de l'escadrille C 28 / SOP 28 / SAL 28 du 15 décembre 1917 au 29 octobre 1918 - Breveté observateur, à compter du 6 février 1918 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 21 mai 1918 - Citation à l’ordre du régiment, en date du 2 juin 1918 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 20 août 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 22 août au 10 septembre 1918 - Hospitalisé et convalescence du 11 septembre au 4 octobre 1918 Désigné pour affectation à l'aviation algérienne, le 29 octobre 1918 - Rejoint le 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron - Affecté au régiment d'aviation d'Algérie-Tunisie, le 1er janvier 1920 - Affecté au 36ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 novembre 1920 - Détaché à l’école d'aviation militaire d’Istres comme élève pilote, le 20 mai 1921 - Brevet de pilote militaire n° 19.087 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 16 juillet 1921 - Rejoint le 36ème régiment d'aviation, le 27 décembre 1921 - Affecté au 1er groupe d'aviation d'Afrique, le 1er janvier 1923 - En Stationnement au Maroc du 28 avril au 8 novembre 1925 - Nommé Capitaine, le 25 mars 1927 - Affecté au 3ème groupe d'aviation d'Afrique, le 25 mars 1927 et arrivé dans l'unité, le 9 avril 1927 - Affecté au 1er groupe d'aviation d'Afrique, le 7 juin 1928 - Affecté à la 11ème régiment d'aviation de bombardement, le 22 mars 1932 - Affecté à la 11ème escadre de bombardement, le 1er octobre 1932 - Affecté à la 11ème escadre d'aviation lourde de défense, le 1er octobre 1933 - Affecté à la 11ème demi-brigade aérienne, le 1er janvier 1934 - Affecté au 1er groupe d'aviation d'Afrique, le 12 juin 1934 - Sources : Pam - LO non communicable - Liste brevets militaires - CCC F 1 - CCC C 28 / SOP 28 / SAL 28 - JORF - FM ANOM - Dernière mise à jour : le 17 janvier 2016.

* Citation n° 587 à l’ordre du régiment, en date du 2 juin 1918 : "S’est offert à la demande de volontaires pour aller chercher en avant des lignes du matériel appartenant à une section de mitrailleurs dont le personnel était décimé. A accompli sa mission au péril de sa vie permettant ainsi à cette section de s’établir et de se maintenir sur la nouvelle position de batterie qui lui était assignée."

* Citation à l’ordre du 2ème bataillon de chasseurs alpins, en date du 23 janvier 1918 : "Jeune observateur en avion d’un allant et d’un dévouement au dessus de tout éloge, exécute à toutes les altitudes sur les lignes ennemies de nombreuses missions photographiques avec un calme et un mépris du danger qui forcent l’admiration. Le 25 octobre 1917 a soutenu contre 4 avions allemands un combat très dur au cours duquel son appareil a été atteint de 21 balles de mitrailleuses."

* Citation à l’ordre du général commandant supérieur des troupes marocaines, en date du 14 janvier 1926 : "Observateur plein d’énergie ayant exécuté dans de très bonnes conditions plus de soixante missions de guerre. S’est particulièrement distingué aux opérations de Drader et au ravitaillement en munitions et en glace au poste de Bouharoun (9-11 juillet 1925)"

* Lettre de félicitations du ministre de la marine et du ministère de la guerre, en date du 1er décembre 1922 au sujet d’une mission photo aérienne.

 

Photo du Ltt Antoine de Touchet

Ltt Jean François Marie Antoine de Touchet - Né le 31 octobre 1884 à Evreux (Eure) - Fils de Gabriel Victor de Touchet (militaire) et d'Alexandrine Jules Anne Marie Hennecart - Parents domiciliés au 135, rue St-Jean à Caen (Calvados) - Profession avant guerre Etudiant en droit - Classe 1904 - Recrutement de Caen (Calvados) sous le matricule n° 427 - Service militaire au 36ème régiment d'infanterie, à compter du 8 octobre 1905 - Envoyé en disponibilité, le 24 septembre 1906 - Nommé Caporal, le 26 septembre 1906 - Domicilié au 44 rue d'Arras à Paris 6ème (75), à compter du 6 mars 1907 - Nommé Sergent, le 28 mars 1907 - Domicilié à St-Aubin-sur-Seine, à compter du 19 août 1907 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 5 juillet 1909 - A accompli une période d'instruction au 36ème régiment d'infanterie du 6 au 25 juin 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 3 août 1914 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif et affecté au 236ème régiment d'infanterie, le 10 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur et détaché au centre d'aviation de St-Cyr, le 24 décembre 1914 - Formation à l'école d'aviation militaire de Buc du 24 décembre 1914 au 31 janvier 1915 - Observateur de l'escadrille MF 1 du 31 janvier au 11 février 1915 - Observateur de l'escadrille VB 110 du 11 février au 21 mai 1915 - Observateur de l'escadrille MS 23 du 21 mai au 18 août 1915 - Hospitalisé, le 18 août 1915 - Retour au dépot du 236ème régiment d'infanterie, caserné à Caen, le 6 janvier 1917 - Entré au centre spécial de réforme à Bordeaux (Gironde), le 20 avril 1917 - Convalescence de 15 jours à compter du 23 avril 1917 - Deux prolongations sucessives de convalescence du 8 mai au 7 juin 1917 puis du 7 juin au 7 juillet 1917 - En absence illégale depuis le 7 juillet 1917, a été arrêté par la Gendarmerie de Paris (2ème section), le 22 février 1918 - Transféré à la prison militaire de Rouen - A bénéficié d'une ordonnance de non-lieu, le 1er mai 1918 - Rentré au dépôt du 36ème RI, le 7 mai 1918 - Dirigé sur le 36ème RI en campagne, le 27 septembre 1918 - Evacué, le 22 décembre 1918 - A rejoint le dépôt du 36ème RI après expiration d'une permission de 30 jours, le 1er février 1919 - Domicilié au 135, rue St-Jean à Caen (Calvados), à compter du 15 avril 1919 - Affecté au 23ème régiment d'infanterie territoriale, le 12 décembre 1919 - Démobilisé, le 29 mars 1919 - Marié avec Madeleine Marie Pauline de Lorgeril à Nantes (Loire-Atlantique), le 5 février 1921 - Domicilié à Bossaucourt, à compter du 2 novembre 1921 - Affecté, dans la réserve, au 109ème régiment d'infanterie, le 20 juin 1922 - Affecté, dans la réserve, au 20ème régiment de tirailleurs, le 12 juin 1923 - Affecté au service des chemins de fer et des étapes de la 8ème région, le 16 décembre 1929 - Affecté au service des chemins de fer de la 7ème région, le 5 juin 1931 - Affecté au service des chemins de fer de la 2ème région, le 13 mai 1935 - Domicilié à Saint-Mars-de-Coutais (Loire-Atlantique), à compter du 1er octobre 1936 - Nommé Capitaine de réserve, le 12 juillet 1937 - Démobilisé, le 16 août 1940 - Domicilié au Sainte-Marie-de-Montégu (Vendée) Sources : Pam - CCC de l'escadrille MF 1 - CCC de l'escadrille VB 110 - CCC de l'escadrille MS 23 - Bailey / Cony - Fiche matricule du département du Calvados - JORF - Dernière mise à jour : 14 avril 2017.

 

Photo du MdL Pétrus Revoil

MdL Petrus Clément Revoil - Né le 21 avril 1875 à Caluire-et-Luire ( Rhône) - Fils de Charles André Alexandre Revoil et Magdeleine Giraudier - Domiciliés 57, rue Franklin à Lyon (Rhône) - Classe 1895 – Recrutement de Lyon Central sous la matricule n° 1800 - Engagé volontaire pour 4 ans au 2ème régiment de chasseurs d' Afrique, le 12 mai 1893 - Fonction 2ème secrétaire du trésorier - Campagnes en Afrique du 20 mai 1893 au 14 mai 1897 - Libéré de ses obligations militaires, le 13 mai 1897 - Profession avant guerre comptable - Mobilisé au 6ème régiment d'artillerie de campagne de Valence, le 3 août 1914 - Nommé Brigadier, le 11 octobre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire et affecté au 1er groupe  d' aviation, le 11 octobre 1915 - Affecté au 2ème groupe d'aviation 5 février 1916 - Stage de tir à l’école de tir aérien de Cazaux, 8 février 1916 - Mitrailleur de l’escadrille N 57, le 17 avril au 26 mai 1916 - RGA du 26 mai au 16 juillet 1916 - Rayé du personnel navigant - Affecté au dépôt mobile du parc 5, le 8 août au 6 septembre 1916 - Mitrailleur de l’escadrille F 209 du 6 septembre 1916 au 25 mars 1917 - Nommé Maréchal des Logis, le 4ème trimestre 1916 - Mitrailleur de l’escadrille F 1 du 25 mars au 1er mai 1917 - Affecté au 47ème régiment d'artillerie du 1er mai 1917 au 1er mars 1918 - Affecté au 13ème régiment artillerie, le 1er mars 1918 - Médaille militaire, le 18 septembre 1918 - Démobilisé, le 14 février 1919 - Sources : Pam - CCC – JORF – FM (69) - Dernière mise à jour : 26 octobre /2014 - Biographie Georges Rolland que je remercie pour son aide.

Les hommes

Cdt Camille Edouard Fuzier - Né le 7 octobre 1879 à Frangy (Haute Savoie) - Fils de Joseph Victor Fuzier et de Mathilde Chatenoud - Domiciliés à Montmélian - Fait ses études au collège de Rumilly - Classe 1899 - Recrutement de Chambéry (Savoie) sous le matricule n° 337 - Engagé volontaire pour trois ans à l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 26 octobre 1899 - Nommé Sous-lieutenant au 157ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1901 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1903 - Détaché dans l'aéronautique militaire en 1912 - Affecté au 57ème régiment d'infanterie, le 9 novembre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 247 en date du 14 avril 1913 - Pilote de l'escadrille HF 19 en 1913 - Nommé Capitaine et affecté au 15ème bataillon de Chasseurs à Pied, le 23 mars 1914 - Affecté au 11ème régiment d'infanterie, le 8 avril 1914 - Commandant de l'escadrille HF 1 / MF 1 du (avant septembre 1914) au 1er mars 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 janvier 1915 - Stage à St-Cyr sur MF 11 du 27 janvier au 16 février 1915 - Prends part aux combats de Notre Dame de Lorette, Carency, le plateau de Vimy - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 31 mai 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 30 avril 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 juin 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 janvier 1916 - En mission du 23 au 28 février 1916 - Nommé Chef de Bataillon à titre temporaire, le 15 avril 1916 - Commande l'aviation devant Verdun, le 24 octobre et le 15 décembre 1916 - Nommé Commandant de l'aéronautique de la 10ème armée, le 10 mars 1917 - Grièvement blessé au combat d'une balle explosive de mitrailleuse qui lui brise les deux pieds, le 22 juillet 1917 - Il meurt le lendemain des suites de la gangrène à l'ambulance 13/17 de Courville (Marne) - Citation à l'ordre de la 10ème armée, à titre posthume, en date du 25 juillet 1917 - Son corps a été restitué à la famille par le convoi n° 29 - Camille Fuzier repose dans le cimetière municipal Loverchy d'Annecy (Haute-Savoie) - Photo La Guerre Aérienne Illustrée - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départemenatles de la Savoie - LO - CCC de l'escadrille HF 1 / MF 1 - MpF (2 fiches) - JORF - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 18 mars 2019.

* Citation à l'ordre de l'armée au Cne Camille Fuzier, chef de l'escadrille MF 1, en date du 6 janvier 1915 : "Tout en fournissant un travail intensif, a su conserver son escadrille en état de marche depuis le début de la campagne et par son exemple entretenir parmi ses pilotes un entrain et un esprit de devoir qui leur a permis d'accomplir de véritables prouesses."

* Citation à l'ordre de l'armée au Cne Camille Fuzier, chef de l'escadrille MF 1, en date du 31 mai 1915 : "Depuis plus de 3 mois, sous l'impulsion de son chef, le capitaine Fuzier, travaille avec une hardiesse et un zèle tout à fait remarquables ne se laissant arrêter ni par l'état de l'atmosphère, ni par les tirs de l'ennemi. A fourni par la photographie ou par des rapports précis, des renseignements aussi complets que précieux, qui ont permis de connaître tous les travaux de l'ennemi et finalement de les détruire."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée au Cne Camille Fuzier, chef de l'escadrille MF 1, en date du 4 juin 1915 : "Commandant d'escadrille de tout premier ordre : a su conserver son escadrille en état de marche, tout en fournissant un travail intensif. Vole lui-même comme pilote, faisant journellement des reconnaissances, et par son exemple entretient parmi son personnel navigant, un entrain et un esprit du devoir tel que plusieurs ont déjà accompli de véritables prouesses."

* Citation à l'ordre de l'armée au Cne Camille Fuzier, chef de l'escadrille MF 1, en date du 4 janvier 1916 : ""Depuis plus de 3 mois, sous l'impulsion de son chef, le capitaine Fuzier, travaille avec une hardiesse et un zèle tout à fait remarquables. Depuis les attaques de septembre, grâce à la direction de son chef, a assuré d'une façon remarquable le service de son corps d'armée, permanence de l'observation aérienne, connaissance exacte du secteur et des batteries ennemies, liaison constante avec l'artillerie, s'est particulièrement distingué au cours des attaques des 28 janvier et 8 février en assurant tout son service à faible altitude dans des conditions tout à fait défavorables. Depuis le 15 octobre, 581 heures de vol, 2 blessures, a abattu un avion ennemi. Nombreux appareils mis hors de service par le feu de l'ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée du Chef de bataillon Camille Edmond Fuzier, commandant l'aéronautique de la 10ème armée, en date du 25 juillet 1917 : "Chef de l'aéronautique d'une armée, a, au cours des violents combats du 22 juillet 1917, et pour donner l'exemple et les renseignements indispensables au commandement, survolé dans deux vols successifs, à faible altitude, le point le plus dangeureux de la zône de bataille, afin d'observer par lui-même les phases du combat, et les transmettre immédiatement. Est tombé glorieusement, mortellement blessé."

Obséques du chef de bataillon Camille Fuzier, commandant l'aéronautique de la 10ème armée, grièvement blessé au combat par une balle de mitrailleuse qui lui brise les deux pieds, le 22 juillet 1917 - Décédé des suites de la gangrène, à l'ambulance 1/17 de Courville (51) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo la Guerre aérienne illustrée.

Sous-lieutenant Henri Esprit Thomas Alfred Le Sort - Né le 26 juin 1888 à Fécamp (76) - Fils d'Auguste Le Sort et d'Amélie Bourgeois - Profession avant guerre aviateur - Appelé au 2ème groupe d'aviation comme pilote en octobre 1911 - Brevet de pilote militaire n° 459 en date du 28 avril 1914 - Nommé Adjudant, le 15 décembre 1914 - Pilote de l'escadrille HF 1 du 3 août 1914 au 17 janvier 1915 - Pilote de l'escadrille N 15 du 31 mars 1915 au 27 février 1916 - Nommé sous-lieutenant à titre temporaire, le 8 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille N 65 du 1er mars 1916 au début 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 1er avril 1916 - Nommé sous-lieutenant à titre définitif, le 15 avril 1916 - Pilote de la société Clerget-Blin à partir du 23 janvier 1917 - Entré en sursis, le 1er mars 1918 - Décédé des suites d'un accident d'avion sur le terrain de Villacoublay, le 20 avril 1918 - Médaille Militaire en août 1915 - Croix de Guerre - Cinq citations à l'ordre de l'armée - 1 citation à l'ordre de la division - Henry Le Sort repose au cimetière des Gonards à Versailles - Photo Agence Meurisse 1916 - Mise en ligne par le site Gallica de la Bibliothèque Nationale de France.

Cne Joanny Berlioz - Né le 12 mars 1891 à Lyon (69) - Fils de Victor Berlioz et de Marie Louise Ral - Avant guerre dessinateur industriel - Classe 1911 - Recrutement du bureau central de Lyon sous le matricule n° 1440 - Engagé volontaire pour 3 ans au 18eme Régiment d'artillerie de campagne, le 3 septembre 1909 - Réformé pour albuminerie persistante, le 3 mars 1910 - Incorporé au 6ème régiment d'artillerie de campagne, le 9 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 17 février 1913 - Nommé Maréchal des Logis (Sgt), 8 novembre 1913 - Libéré, le 1er avril 1914 - Rappelé en activité au 6ème régiment d'artillerie de campagne de Valence, le 2 août 1914 - Nommé sous-Lieutenant de réserve à titre temporaire, le 11 octobre 1914 - Passé à l'aviation, le 23 mars 1915 comme observateur - Observateur puis pilote de l'escadrille MF 1 / AR 1 / SAL 1 du 23 mars 1915 au 1er mars 1919 - Nommé Sous-lieutenant de réserve à titre définitif, le 5 juin 1915 - Une citation à l'ordre du régiment, en date du 12 juin 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 20 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2021 en date du 28 novembre 1915 - Une citation à l'ordre du 2ème régiment d'artillerie en date du 25 mai 1916 - Chevalier de l'ordre de Saint-Stanislas de Russie, le 10 septembre 1916 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 11 octobre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 25 novembre 1916 - Commandant l'escadrille AR 1 / SAL 1 du 5 septembre 1917 au 10 mars 1919 - Nommé Lieutenant de réserve, le 9 février 1917 - Passe dans l'armée d'active, le 3 août 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 20 mars 1918 - Nommé capitaine à titre temporaire, le 1er août 1918 - 734 heures de vol - Une citation à l'ordre de l'armée, le 7 février 1919 - Croix de Guerre 1914-1918 - Affecté à la mission aéronautique aux Etats-Unis, le 1er mars 1919 - Désigné comme professeur d'aviation appliquée et chef du service aéronautique à l'école militaire d'artillerie de Fontainebleau, le 28 avril 1919 - Congé sans solde de 3 ans à compter du 1er novembre 1919 - Passé au 35ème régiment d'aviation, le 23 septembre 1920 - Démissionnaire, le 24 décembre 1925 - Capitaine de Réserve à titre définitif, le 13 juillet 1927 - Officier de la Légion d'Honneur, le 11 juillet 1928 - A accompli une période du 15 au 22 juin 1931 - A accompli une période du 10 au 16 septembre 1931 - Une période d'exercice au 35ème régiment d'aviation du 8 juin au 15 novembre 1932 - Une période d'instruction au 35ème RA du 2 au 7 octobre 1933 - Nommé Chef de bataillon de réserve, le 25 décembre 1934 - Repassé en activité et affecté au bataillon de l'air 118 d'Orly, le 1er août 1937 - Sources : Pam - CCC - FM - JO - Dernière mise à jour : 27 septembre 2014 - Photo revue d'époque "L'image" de février 1918 transmise par Alain Fouillade que je remercie pour son aide.

* Citation n° 1 à l'ordre du régiment du Slt Joanny Berlioz, observateur de l'escadrille MF 1, en date du 12 juin 1915 : "Observateur d'artillerie, a fourni un travail intensif pendant les journées du 9 au 25 mai et a donné au commandement des renseignements précis qui ont valu à l'escadrille une citation à l'ordre de l'armée."

* Citation n° 90 à l'ordre de l'armée en date du 20 juillet 1915 : "A fait preuve de brillantes qualités comme observateur d'artillerie. A plusieurs fois donné la chasse au cours de ses reconnaissances à des avions ennemis et les a poursuivis jusqu'à leurs terrains d'atterrissage."

* Citation n° 106 à l'ordre du 2ème régiment d'artillerie en date du 25 mai 1916 : "S'est distingué à plusieurs reprises pour les réglages des batteries du 2ème régiment d'artillerie sur les batteries allemandes, notamment les 21 et 22 mai, s'est montré observateur de premier ordre, méprisant le danger et continuant ses réglages malgré la présence de plusieurs avions de chasse ennemis."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'odre de l'armée en date du 25 novembre 1916 : "Officier observateur d'une haute conscience, d'une habileté consommée et d'une endurance à toute épreuve. S'est dépensé sans compter pendant les affaires de mai, juin et septembre 1915. Au cours de la bataille de Verdun, chargé d'assurer le service d'une nouvelle artillerie divisionnaire, s'est mis en liaison avec les groupes sous les bombardements les plus sévères et a effectué pour eux plus de vingt réglages en deux jours dans des circonstances très difficiles. Au cours des réglages de septembre 1916, a obtenu des résultats exceptionnels en assurant à l'entière satisfaction du commandement, une liaison absolue avec l'artillerie et l'infanterie, et en continuant ses réglages de tir malgré de durs combats contre les avions ennemis. Déjà trois fois cité à l'ordre."

* Citation à l'ordre de la 7ème armée en date du 20 mars 1918 : "Commandant une escadrille. Est pour son unité un exemple de courage et de sens du devoir, en se réservant chaque jour les missions les plus périlleuses. Le 6 décembre 1917, attaque les tranchées ennemies à la mitrailleuse. Le 25 janvier 1918 au cours d'un vol de protection, soutient un combat très dur contre un avion de chasse ennemi qu'il abat en flammes."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 7 février 1919 : "Escadrille SAL 1. Vieille escadrille d'élite, qui s'est distinguée brillamment depuis juillet 1916, sous l'énergique impulsion de ses chefs, le capitaine Meiffre, mort en combat aérien, et le Capitaine Berlioz. En particulier, au Chemin des Dames (1er au 30 juillet 1917), dans l'affaire du Shonholz (le 7 novembre 1917). Pendant la bataille de l'Oise (en avril 1918) à Verdun (en octobre 1918), a pris une part glorieuse aux actions où fut engagé le 33ème corps d'armée, assurant avec succès dans des conditions matérielles difficiles, les préparations d'attaque et les liaisons d'infanterie. A constamment été pour celle-ci un précieux appui moral, en la soutenant par de nombreux avions mitrailleurs."

Cne Désiré Lazare Lucca - Né le 10 mars 1883 à Toulon (Var) - Fils de Joseph Désiré Lucca et de Joséphine Crévoulini - Domiciés au 5, rue Jeanne d'Arc à Toulon - Classe 1903 - Recrutement de Toulon sous le n° matricule 2201 - Engagé pour 5 ans au 1er régiment du Génie, le 29 octobre 1901 - Nommé Caporal, le 16 mai 1902 - Nommé Sergent, le 21 mars 1903 - Rengagé pour 2 ans, le 21 mars 1906 - Admis à suivre les cours de l'école militaire de l'artillerie et du génie, le 12 décembre 1906 - Sous-officier élève officier, le 3 avril 1907 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 3ème régiment du Génie, le 1er avril 1908 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1910 - Passé à l'aéronautique militaire comme pilote, le 25 avril 1910 - Brevet de pilote n° 154 délivré par l'Aéroclub de France, le 9 août 1910 - Affecté au 1er régiment du Génie, le 11 octobre 1910 - Blessé au cours d'un accident d'avion à Hyères, le 2 juin 1911 - Citation n° 17 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 10 juillet 1911 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 15 octobre 1911 - Brevet de pilote militaire n° 80 obtenu le 13 janvier 1912 - Placé en position hors cadre service de l'aéronautique, le 24 septembre 1912 - Affecté au 2ème groupe d'aéronautique, escadrille de Verdun, le 1er octobre 1912 - Affecté au 1er groupe aéronautique, le 16 avril 1913 - Affecté au 2ème groupe d'aviation, centre de St-Cyr, le 1er janvier 1914 - Commandant l'étude pratique du Camp de Châlons - Pilote de l'escadrille F 2 - Pilote de l'escadrille F 16 - Nommé Capitaine, le 25 juin 1914 - Affecté au SFAé, le 22 septembre 1914 - A la demande du Général Gallieni, sur recommandation du Général Hirschaer, le Cne Lucca est rappelé de son poste en Argonne, le 29 aout 1914 pour mettre en place l’escadrille du CRP - Il doit trouver trouver un terrain, au Nord de Paris, pour intercepter les avions allemands venant bombarder Paris - Le 9 octobre 1914, il se pose sur le terrain d’Aéropolis qui deviendra le Bourget - Le lendemain, l’état-major  du Général Galliéni vient sur place, le Général approuve le choix de Désiré Lucca - Le 12 octobre, les travaux commencent, en un mois le terrain est opérationnel - Chef du Groupe des escadrilles de protection du Camp Retranché de Paris (GEPCRP) - Citation n° 493 D à l'ordre de l'armée en date du 1er janvier 1915 - Une lettre de félicitations du ministre, le 3 avril 1915 - Evacué du front pour fatigue générale, le 28 avril 1915 - Pilote stagiaire de l'escadrille MF1 du 1er mai au 1er septembre 1915 - Hospitalisé à l'hôpital de la Salpétrière puis convalescence jusqu'au 30 janvier 1916 - Affecté au GDE à compter du 29 janvier 1916 - Victime d'une hernie double sur le terrain du Plessis-Belleville, le 23 février 1916 - Croix de Ste-Anne de Russie de 3ème classe avec glaives, le 17 mai 1916 - Affecté au service aéronautique de la 2ème armée, le 2 octobre 1917 - Affecté au SERA, le 16 décembre 1919 - Officier de la Légion d'Honneur, le 5 juillet 1925 - Nommé Chef de Bataillon, le 25 mars 1924 - Nommé Lieutenant-colonel et commandant de l'entrepot spécial d'aviation n° 2, le 1er janvier 1932 - Mis en congé définitif du personnel navigant, le 13 janvier 1933 - Classé en surnombre à l'état-major particulier de l'aéronautique, attaché, pour ordre, au 1er groupe d'ouvriers de l'aéronautique - Affecté à la base aérienne 104 du Bourget, le 1er octobre 1934, suite à la dissolution du 1er bataillon de l'air - Nommé Colonel, le 8 janvier 1938 - Admis à la retraite, le même jour - Affecté avec son grade dans la réserve - Classé affecté spécial au titre de la société "Aérocessoires" à Champaissant, le 2 octobre 1939 - Sources : FM - Pam - CCC - JO - Photo famille de Guibert transmis par Patrick Chevillotte.

* Citation n° 17 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 10 juillet 1911 : "Le général inspecteur permanent de l'aéronautique militaire porte à la connaissance des troupes et établissements placés sous les ordres le voyage accompli sur un appareil MF par les lieutenants Lucca pilote et Hennequin observateur du centre d'aviation de Versailles. Partis de St-Cyr, le 28 mai, ces deux officiers ont faits successivement escale à Tonnerre, Dijon, Lyon, Avignon et à laérodrome de Lesparre, près de la ville d'Hyères, le 1er juin à 5h40 du soir. Ce voyage aérien comporte un parcours total de 800 km effectués dans des conditions atmosphériques parfois défavorables. Un accident survenu au moment même du départ de l'aérodrome de Lesparre a empêché les lieutenants Lucca et Hennequin de terminer le circuit qu'ils avaient projeter d'accomplir. Le général adresse ses félicitations aux lieutenants Lucca et hennequin, les cite à l'ordre du jour de l'aéronautique militaire et leur adresse en même temps ses meilleurs voeux de rétablissement rapide et définitif."

* Citation n° 493 D à l'ordre de l'armée en date du 1er janvier 1915 : "A donné aux troupes qu'il commande de façon remarquable un bel exemple de courage, de sang-froid et habilité, en exécutant dans des conditions périlleuses plusieurs vol de nuit au-dessus de Paris."

Ltt Jean Etienne Cheutin - Né le 23 mai 1880 à Guérigny (58) - Fils d'Annet Cheutin (forgeron) et de Claudine Paquelin - Classe 1900 - Recrutement de Nevers sous le matricule n° 55 - Brevet n° 233 délivré par l'Aéroclub de France - Brevet de pilote militaire n° 16 obtenu le 15 juillet 1911 - Affecté au 94ème régiment d'infanterie à Bar-le-Duc - Est récompensé pour avoir porté secours à une femme en danger de tomber d'un train en marche, le 4 octobre 1908 - Brevet de l'Aéroclub de France n° 233 obtenu le 15 juillet 1911 - Affecté à Mourmelon (51) - Le 3 février 1912, le Ltt Jean Cheutin, délégué par le colonel Hirschauer, accompagné des Ltt Adolphe Varcin, Louis Battini, Paul Leclerc et Ferdinand Marzac, est venu inspecter les sous-officiers en formation à l'école Savary de Chartres - Partis de Saint-Cyr, aux commandes des nouveaux MF 7, ils avaient comme passagers, les lieutenants Collileux, Césare, Bresson et le sapeur Lano, tous élèves pilotes - Chevalier de la Légion d'Honneur - Il participe comme pilote de l'escadrille n° 5 (future MF 5), affectée à l'armée rouge, aux grandes manœuvres du Poitou du 9 au 18 septembre 1912 - Cette unité est équipée de six Maurice-Farman modèle 1912, basés à Saint-Cyr - Pilote de l'escadrille algérienne de Biskra - Il est auteur d'un raid entre Biskra-Tozeur-Gabès-Tunis avec les Ltt Reimbert, Jolain et MdL Hurars, le 26 février 1913 - Du 14 au 17 avril 1913, avec trois autres pilotes, il accompagne le Général Bouttiaux en tournée d'inspection entre Biskra - Touggourt - Ouargla et retour - Pilote de l'escadrille HF 1 du XXX au 10 août 1914 - Nommé Capitaine à titre définitif le 22 février 1915 - Commandant de l'escadrille MF 32 du 9 mars au 28 octobre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du XXX - Commandant de l'escadrille 502 d'Orient du 28 octobre 1915 au XX novembre 1915 - Commandant de l'escadrille F 16 du 2 août 1916 au 14 janvier 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, en date du 14 janvier 1917 - Commandant l'aéronautique de la 10ème armée - Nommé Chef de Bataillon - Commandant de l'aéronautique du Maroc - Auteur du 1er survol du Grand et du Moyen Atlas, le 1er mai 1918 - Officier de la Légion d'Honneur, le 28 décembre 1918 - Nommé Lieutenant-Colonel et affecté au 37ème régiment d'aviation au Maroc - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 29 décembre 1923 - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique, le 21 juin 1924 - Affecté au service général du ravitaillement en matériel d'aviation en 1925 - Nommé Colonel et commandant du 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 25 septembre 1926 - Nommé Général de brigade, le 1er janvier 1932 - Mis en disponibilité en 1934 - Décédé au 8, avenue Galliéni à Epinay-sur-Seine, le 20 septembre 1938 - Sources : Gallica - JO - Dernière mise à jour 9 octobre 2014.

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Etienne Jean Cheutin, à l'escadrille MF 32, en date du XXX : "Commandant une escadrille de corps d'armée d'attaque, grâce à ses qualités d'organisateur et de chef, a pu faire assurer par son unité les missions délicates et complexes qui lui étaient confiées; pilote hors de pair, a effectué lui-même de nombreuses reconnaissances, donnant ainsi l'exemple à tout son personnel à un moment où les attaques des engins aériens de l'ennemi étaient particulièrement fréquentes et opiniâtres."

* Une citation à l'ordre de l'armée du Cne Etienne Cheutin, pilote commandant de l'aéronautique de la 10ème armée, en date du 14 janvier 1917 : "Pendant la bataille de la Somme, a su par son exemple et son autorité obtenir du secteur aéronautique qu'il a commandé un rendement remarquable. A donné l'exemple en effectuant à basse altitude de nombreuses reconnaissances sous le feu de l'infanterie ennemie."

* Commandeur de la Légion d'Honneur du Lcl Jean Etienne Cheutin, en date du 29 décembre 1923 : "Commandant le 37ème régiment d'aviation. Officier du 28 décembre 1918; 23 ans de services, 11 campagnes, 2 blessures, 4 citations."

Sgt Charles Audenis - Né le 18 février 1889 à Saint-Germain au Mont d'Or (69) - Fils d'Antoine Audenis et d'Adrienne Marie Grizard - Domiciliés au 1, cours Lafayette à Lyon (69) - D'abord mécanicien ajusteur de l'école des mécaniciens de l'aéronautique et chef mécanicien de la même école - Classe 1909 - Recrutement du bureau de Rhône Central sous le matricule n° 2661 - Engagé volontaire pour trois ans à la 9ème compagnie d'ouvriers d'artillerie, à compter du 29 janvier 1909 - Réformé pour bronchite bacillaire du sommet droit, le 4 juin 1909 - Exempté par le conseil de révision en 1909 - Soumis à un nouvel examen médical - Constructeur du A 1 C 2, un biplan à moteur Clerget de 130 cv en compagnie de Jean Jacob - Brevet de pilote civil n° 788 sur avion Henri Farman, délivré par l'Aéroclub de France, le 9 mars 1912 - Donné bon pour le service armé en 1914 - Mobilisé au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, le 8 janvier 1915 - Désigné comme élève pilote, le 16 février 1915 - Nommé Caporal, le 14 avril 1915 - Brevet de pilote militaire n° 773 obtenu à l'école d'Etampes, le 2 avril 1915 - Nommé Caporal, le 2 avril 1915 - Moniteur de pilotage de l'école d'aviation militaire de Chartres du 14 avril 1915 au 2 avril 1916 - Nommé Sergent, le 10 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille MF 1 / F 1 du 5 avril 1916 au 7 juillet 1917 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'aéronautique de la Xème armée, le 18 mai 1916 - Hospitalisé à l'hôpital St-Gilles, le 7 juillet 1917 - puis sur l'hôpital complémentaire 10 du Havre - Evacué sur l'hôpital complémentaire n° 9 de Tarbes - Convalescence jusqu'au 3 décembre 1917 - Détaché, en sursis d'appel, à l'usine de fabrication de l'aviation BAJ de Lyon du 28 avril 1918 au 7 août 1919 - Concepteur du BAJ IV C 2, un biplace de combat équipé d'un moteur Hispano de 300 cv, en compagnie de Beaucourt et Jacob - Cet prototype sera détruit accidentellement la veille de la présentation - Après guerre, il reprend ses activités aériennes à Ambérieu-en-Bugey en concevant un avion école, le Audenis-Vialle A3 EP 2 à moteur Le Rhône de 780 cv et des hydroglisseurs fluviaux - Affecté dans la réserve au 35ème régiment d'aviation, le 12 mars 1924 - Nommé Sergent-Major, le 1er mai 1927 - Chef pilote du centre d'entrainement des pilotes civils à Lyon-Bron en 1927 puis chef pilote de la Compagnie française d'aviation à Nimes - A accompli une période volontaire de 15 jours entre le 10 mars et le 22 octobre 1928 - A accompli une période volontaire de 15 jours entre le 15 mars et le 29 octobre 1929 - Affecté au 2ème groupe d'ouvriers aéronautique, le 20 août 1930 - A accompli une période volontaire de 15 jours entre le 24 juin et le 9 juillet 1930 - Médaille Militaire, le 2 mai 1931 - A accompli une période volontaire de 15 jours entre le 21 octobre et le 10 novembre 1931 - A accompli une période volontaire au 2ème bataillon de l'Air du 18 au 23 septembre 1933 - Affecté à la base aérienne d'Istres et cesse de faire partie du personnel navigant, le 1er décembre 1936 - Libéré du service militaire, le 29 janvier 1937 - Décédé, le 9 mars 1962 - Sources : Pam - FM 69 - CCC MF 1 / F 1 - Dernière mise à jour : 19 mai /2015.

* Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'aéronautique de la Xème armée, en date du 18 mai 1916 : "A bien qu'arrivé depuis peu à l'escadrille, s'est montré de suite l'égal des meilleurs. D'une habileté remarquable, s'est révélé en outre en plusieurs circonstances comme un pilote brave, audacieux et plein de sang-froid, en particulier les 24, 26 avril et 3 mai, en effectuant des vols de protection il a fait preuve d'un bel esprit de sacrifice en se portant courageusement à l'attaque des avions ennemis. A eu chaque fois son appareil criblé de balles - Croix de Guerre, une étoile de bronze - Médaille Militaire du 2 mai 1931."

Slt Henri Eugène Le Ray - Affecté au 105ème régiment d'artillerie - A suivi avec succès le cours d'instruction des élèves aspirants d'artillerie (engagés de la classe 1918, 1ère série) - Nommé Aspirant d'artillerie à titre temporaire et affecté au 214ème régiment d'artillerie, le 20 avril 1917 - Détaché à l'escadrille F 1 jusqu'au 20 juillet 1917 - Observateur de l'escadrille F 1 du 21 juillet 1917 au (après le 2ème trimestre) 1919 - Blessé au combat, le 25 mai 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 1er octobre 1918 - En stage du XXX au 14 octobre 1918 - Hospitalisé, le 16 mars au 21 mai 1919 - Nommé Sous-lieutenant de réserve à titre définitif, le 1er juillet 1920 - Nommé Lieutenant de réserve à titre définitif, le 2 octobre 1921 - Affecté dans la réserve au 34ème régiment d'aviation, le 20 juin 1923 - Admis aux épreuves du concours pour l'emploi de rédacteur de 2ème classe des services civils de l'indochine au centre de Paris du 26 au 28 avril 1923 - A réussi les épreuves et affecté en Indochine - Mis à la disposition du Général commandant supérieur des troupes du groupe de l'indochine et maintenu au 34ème régiment d'aviation, le 30 mai 1924 - Nommé dans le personnel des administrateurs des services civils de l'Indochine, comme administrateur adjoint de 2ème classe, en date du 31 décembre 1928 - Au tableau du contigent spécial pour le grade de Chevalier de la Légion d'Honneur de 1930 et 1931 - Placé en position hors cadre (affectation spéciale) pour une durée illimitée, à compter du 1er septembre 1936 - Nommé Capitaine de réserve, le 14 juillet 1937 - Au tableau d'avancement des fonctionnaires des services civils de l'Indochine, pour le grade d'administrateur de 3ème classe, le 31 décembre 1938 - Nommé administrateur de 3ème classe du personnel des services civils de l'Indochine, le 4 mai 1939 - Sources : CCC F 1 / AR 1 / SAL 1 - JORF - Dernière mise à jour : 9 décembre 2015 - Photo Henri Le Ray transmise par Gérard Le Ray, son fils, que je remercie pour son aide.

Slt Bernard (dit Louis) Lignac - Né le 11 septembre 1885 à Ambès (Gironde) - Fils de Pierre Lignac et de Jeanne Naud - Classe 1905 - Marié avec Jeanne Bergougnau et domiciliés Cours Jovin-Bouchart à St-Etienne (Loire) - Classe 1905 - Recrutement de Libourne (Gironde) sous le matricule n° 700 Engagé volontaire pour trois ans au 15ème régiment de Dragons, le 25 septembre 1905 - Nommé Brigadier, le 18 septembre 1906 - Cassé de son grade et remis cavalier de 2ème classe par le Général commandant la 18ème brigade de cavalerie, le 19 avril 1907 - Affecté au 30ème régiment de Dragons, le 15 mai 1907 - Nommé Brigadier, le 10 février 1908 - Nommé Maréchal des Logis, le 1er février 1909 - Nommé Adjudant, le 17 février 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 12 juin 1914 - Brevet de pilote militaire n° 493 obtenu, le 2 août 1914 - Pilote de l'escadrille MF 1 du 1er février au 11 mars 1915 - Pilote de l'escadrille mixte 32 / MF 32 du 11 mars 1915 au 9 avril 1916 - Citation à l'ordre du corps d'armée en avril 1915 - Nommé Adjudant, le 17 avril 1915 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, le 24 septembre 1915 - Nommé Adjudant-chef, le 21 septembre 1915 - Stage au GDE du Plessis-Belleville du 9 au 20 avril 1916 - Affecté à l'aviation russe, le 20 avril 1916 - Signalé comme avion abattu par les batteries antiaériennes allemandes, le 22 juin 1917 - Décédé dans les Carpathes, le 7 juillet 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 30 septembre 1922 - Sources : Pam - CCC escadrille MF 1 - CCC escadrille MF 32 - Fiche matricule département de la Gironde - L'Aerophile - Dernière mise à jour : 28 juin 2016.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Louis Lignac, pilote à l'escadrille MF 32, en date du 24 septembre 1915 : "Sérieux, intelligent et dévoué. Brave soldat et très habile pilote. A plus de 200 heures de vol au-dessus de l'ennemi au cours desquelles il a mené à bien de nombreux réglages de tir dans des conditions souvent difficiles et périlleuses. Est fréquemment rentré avec son avion fortement atteint par les projectiles ennemis."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Bernard Louis Lignac, pilote de l'aviation russe, en date du 30 septembre 1922 : "Officier pilote habile autant que brave. S'est particulièrement distingué par son audace pendant trois ans de front. Mort glorieusement pour la France au cours d'une reconnaissance dans les Carpathes. Croix de Guerre avec étoile de vermeuil."

Ltt Paul Romain Joseph Codet - Né le 23 mars 1881 à Limoges (Haute-Vienne) - Fils de Jean Julien Augustin Codet et de Thérèse Marie Anne Lacombe-Saint-Michel - Classe 1901 - Recrutement de XXX sous le matricule XXX - Affecté au 20ème régiment de Dragons - Observateur de l'escadrille MF 1 du 11 décembre 1914 au 31 mars 1915 - Stage à l'école d'observateurs de St-Cyr du 30 janvier au 17 février 1915 - Observateur de l'escadrille V 29 (future 112) du 31 mars au 5 mai 1915 - Observateur de l'escadrille MF 54 du 5 mai au 7 juin 1915 - Fait prisonnier, après un atterrissage dans les lignes allemandes près de Douai, au cours d'une mission, le 7 juin 1915 - Le Cal Louis Dupuy, son pilote, a partagé le même sort - Interné à Crefeld - Nommé Capitaine, le 30 septembre 1917 - En captivité, son état général est très mauvais et il est rapatrié, le 24 juin 1918 - Affecté au 6ème régiment de Dragons - Détaché au musée de l'armée en 1927 - Nommé Chef d'escadron et admis à la retraite, le 1er juillet 1927 - Affecté aux services spéciaux du territoire du gouvernement militaire de Paris, le 25 juillet 1927 - Décédé à St-Junien (Haute-Vienne), le 20 août 1945 - Sources : Pam - CCC - Cony - JO - CICR - Geneanet - Dernière mise à jour : 18 octobre /2014.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Le 7 juin 1915, au cours d'une reconnaissance à longue portée, a été violemment canonné par l'artillerie ennemie et a continué sa mission jusqu'au moment où son appareil ayant été atteint gravement, il a été obligé d'atterrir."

Sgt André Léon Steurer - Né le 7 décembre 1894 à Versailles (Yvelines) - Fils de Louis Steurer et d'Eugénie Léonie Coudière - Domiciliés à Orgeval (Yvelines) - Profession avant engagement Electricien - Classe 1914 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 5112 - Mobilisé au titre du 156ème régiment d'infanterie, le 5 septembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire , le 7 octobre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 642 obtenu le 7 décembre 1914 - Brevet de pilote FAI n° 1688 obtenu sur Farman et décerné par l'Aéroclub de France, le 10 juillet 1914 - Pilote du RGA ou de la GDE de la mi-décembre 1914 au 30 janvier 1915 - En mission à Belfort (Territoire de Belfort) du 19 au 27 janvier 1915 - Pilote affecté provisoirement l'escadrille HF 1 du 30 janvier au 8 février 1915 - Pilote affecté à l'escadrille HF 1 du 8 février au 11 mars 1915 - Nommé Caporal, le 19 février 1915 - Pilote de l'escadrille MF 32 / F 32 du 11 mars au 17 août 1915 - Nommé Sergent, le 17 avril 1915 - Citation à l’ordre du 10ème corps d'armée, en date du 19 avril 1915 - Citation à l’ordre de la 10e armée, en date du 16 mai 1915 - Citation à l’ordre de l'aéronautique de la 6ème armée, en date du 12 août 1916 - Hospitalisé sur l'hôpital de Deauville (Calvados), le 17 août 1915 - Rentré de convalescence et pilote du centre GDE du Plessis-Belleville (Oise), le 3 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille N 103 du XXX au 24 septembre 1916 - Une victoire homologuée contre un Rumplet abattu à l'est de Rancourt (Somme), le 11 septembre 1916 - Une victoire homologuée, en coopération avec le Ltt Jean Gigodot, contre un avion allemand abattu dans les environs de Chaulnes-Biaches (Somme), le 16 septembre 1916 - Tué au cours d’un combat aérien dans les environs de Rancourt (Somme), le 24 septembre 1916. Le Nieuport 17, piloté par le Sgt François Roman, est entré en collision avec celui piloté par le Sgt André Steuer, pendant un combat aérien contre l’Obltn Rudolf Berthold du Jasta 4 - Les deux pilotes français ont été tués - Ces deux pertes françaises ne ont pas été confirmées au pilote allemand - Citation à l’ordre du groupe d'armée du nord (GAN), en date du 12 novembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 31 juillet 1922 - Photo La Guerre Aérienne Illustrée - Sources : Pam - CCC de l'escadrille HF 1 - CCC de l'escadrille MF 32 - CCC de l'escadrille N 103 - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département des Yvelines - MpF - Bailey / Cony - La Guerre Aérienne Illustrée - Revue L'Aérophile - Dernière mise à jour : 14 octobre 2018.

* Citation à l’ordre du 10ème corps d'armée, en date du 19 avril 1915 : "Jeune pilote aviateur dont l’avion, à plusieurs reprises, été touché par des éclats d’obus ennemis, ce qui ne l’a pas empêché chaque fois de s’acquitter d’une façon parfaite des missions délicates qui lui étaient confiées. Le 12 avril, au cours d’un réglage de tir, a fait preuve d’un grand sang-froid en terminant sa mission malgré les éclats qui avaient touché gravement son avion et sectionné une commande de gauchissement."

* Citation à l’ordre du groupe d'armée du nord (GAN), en date du 12 novembre 1916 : "Pilote de chasse de premier ordre, a eu de nombreux combats au cours desquels il a descendu deux avions ennemis. A eu son avion fréquemment atteint par le tir de ses adversaires. Disparu le 24 septembre au cours d’un combat."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 31 juillet 1922 : "Pilote de chasse de premier ordre, a eu de nombreux combats au cours desquels il a descendu deux avions ennemis. A eu fréquemment son avion atteint par le tir de ses adversaires. Mort pour la France, le 24 septembre 1916, au cours d’un combat aérien. A été cité."

Extrait du livre d'or de la Faculté de Droit - Photo transmise par Michel Julien que je remercie pour son aide.

 

Photo du Cne Paul Routy

Cne Paul Louis Camille Routy - Né le 15 juillet 1883 à La Veurdre (Allier) - Fils de François Routy et d’Emilie Henriette Michelle Bénard - Domiciliés à La Veurdre (Allier) - Classe 1903 - Recrutement de Moulins sous le matricule n° XXX - Engagé à l’école polytechnique, le 1er octobre 1903 - Promotion 1903 - Nommé Sous-lieutenant, le 1 er octobre 1905 - Affecté au 5ème régiment d’artillerie coloniale – Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1907 - Prend part à la mission hydrographique du Gabon pour l’établissement de l’avant projet du port de Pointe Noire - Evacué a la suite d’une atteinte grave de bilieuse hémoglobinurique - Affecté à Madagascar avec la mission d’étude du chemin de fer de Tatanarive à Outsirabé de 1911 à 1912 - Affecté à la direction de l’artillerie de Saïgon, au service des constructions neuves en 1913 et 1914 - Toujours au 5ème RIC lors de la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Rentré en métropole en octobre 1914 - Affecté au 3ème régiment d’artillerie coloniale - Affecté au 28ème régiment d’artillerie - Passé à l’aéronautique militaire comme observateur, le 2 février 1915 - Observateur de l’escadrille MF 1 / F 1 du 6 février 1915 au 10 janvier 1916 - Citation n° 1 à l’ordre du régiment, le 12 juin 1915 - Nommé Capitaine à titre définitif, 2 juillet 1915 - Citation à l’ordre de l’armée, en date du 6 septembre 1915 - Stage de tir à Amiens du 24 septembre au 8 octobre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2255 obtenu le 5 janvier 1916 - Commandant de la 201ème section d'artillerie lourde du 10 janvier au 1er mars 1916 - Chevalier de la Légion d’Honneur, le 11 janvier 1916 - Commandant de l’escadrille F 1 du 1er mars 1916 au 1er juillet 1917 - Citation n° 272 à l’ordre de l’armée, le 12 juillet 1916 - Affecté au sous-secrétariat à l’aéronautique du 1er juillet 1917 au 19 février 1918 - Organise le service de l’armement de l’aviation et du contrôle de la fabrication des mitrailleuses Lewis en France - Obtient un témoignage officiel de satisfaction du sous-secrétaire d’état - Retourne au front, sur sa demande - Commandant de l’aéronautique du 31ème corps d’armée, de l’armée d’Italie du 4 mars au XX juillet 1918 - Croix de guerre Italienne - Commandant de l’aéronautique du 11ème corps d’armée de juillet à décembre 1918 - Détaché au sous-secrétariat d’état de l’aéronautique, chargé de l’organisation de l’aviation coloniale en décembre 1918 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 10 juin 1920 - Affecté au 33ème régiment d'aviation - Marié avec Marie Geneviève Jeanne Marguerite Soye à Paris (16 ème), le 25 janvier 1923 - Admis en réserve spéciale du 33ème régiment d'aviation, le 27 mars 1923 - Nommé Commandant, le 15 juillet 1925 - Mis en retraite sur sa demande, le 26 décembre 1925 - Profession après départ de l’armée Ingénieur - Directeur général de la société Air-Bleu, le 15 janvier 1936 - La société Air-Bleu assurera un service postal de quatre lignes aériennes entre la capitale et les ville de Pau - Perpignan - Grenoble - Nice, puis un réseau de nuit entre Paris - Bordeaux - Mont-de-Marsan - Pau et Paris - Toulouse - Perpignan - Réintégré dans les cadres et affecté dans la réserve au bataillon de l’air n° 117 de la base aérienne de Paris-Issy-les-Moulinneaux, direction des constructions aériennes, le 8 janvier 1937 - Mobilisé au service technique de l’aéronautique au ministère de l’Air à Paris, en août 1939 - Affecté au terrain d’Orléans-Bricy, le XXX - Totalise 600 heures de vol, au 25 janvier 1940 - Officier de la Légion d’Honneur, le 1er juillet 1940 - Décédé à son domicile du Tertre Vincent à Saint-Briac-sur-Mer (56), le 30 septembre 1960 - Sources : Pam – LO – JO - Dernière mise à jour : 27 septembre 2014.

* Citation n° 1 à l’ordre du régiment, en date du 12 juin 1915 : "Observateur d’artillerie, a fourni un travail intenseif pendant les journées du 9 au 25 mai et a donné au commandement des renseignements précis qui ont valu à l’escadrille une citation à l’ordre de l’armée."

* Citation à l’ordre de l’armée du Cne Paul Louis Camille Routy, de l'artillerie coloniale, observateur de l'escadrille MF 1, en date du 6 septembre 1915 : "Observateur en avion du plus haut mérite, affecté à l’escadrille MF 1 depuis le 2 février, a rendu les plus grands services à l’artillerie lourde en exécutant de nombreuses reconnaissances et réglages de tir représentant un total de plus de 160 heures de vol, souvent sous un feu violent d’artillerie, s’est particulièrement distingué et montré habile observateur, pendant les journées des 9 mai et 16 juin 1915."

* Chevalier de la Légion d’Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Cne Paul Louis Camille Routy de l'escadrille MF 1, le 11 janvier 1916 : "Observateur d'une grande énergie et d'une rare valeur. A exécuté de nombreuses reconnaissances et réglages de tir, représentant un total de 200 heures de vol. A eu son avion très souvent atteint par des projectiles et a dépensé sans compter, en particulier pendant la seconde quinzaine de septembre et a, durant cette période, totalisé 60 heures de vol. (A déjà reçu la Croix de Guerre.)"

* Citation n° 272 à l’ordre de l’armée, en date du 12 juillet 1916 : "A pris aux combats dans le secteur Vaux-Douaumont la part le plus active et la plus directe. A contribué à la préparation par l’étude du terrain, la recherche des batteries ennemies, la prise de photographies et la liaison la plus étroite avec l’artillerie, a l’exécution par l’observation immédiate du combat par tous temps ; souvent à très basse altitude, la transmission instantanée des renseignements d’infanterie, d’artillerie ou photographiques et le déclenchement et le contrôle des tirs de contre batteries, a exécuté fréquemment des reconnaissances et bombardements de nuit, livré de nombreux combats, et assuré la permanence de l’observation aérienne."

 

Photo du Ltt Paul Cottrets

Ltt Paul Jules René Cottrets - Né le 12 août 1881 à Dury (Somme) - Matricule 1901 - Recrutement d'Amiens sous le matricule n° 1218 - Brevet de pilote militaire n° 460 obtenu le 29 avril 1914 - Pilote de l'escadrille HF 1 du (avant le 2 août 1914) au 1er novembre 1914 - Affecté à la RGA (réserve générale de l'aviation) du Bourget, le 1er novembre 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 10 avril 1915 - Nommé Capitaine - Tué au cours d'un accident aérien, sur le terrain du Bourget, le 3 juin 1916 - Sources : MpF - LO - CCC - Cony.

 

Photo du Ltt Emile Prat

Ltt Emile Henri Prat - Né le 11 août 1877 à la Rochelle (Charente-Maritime) - Fils de Marie Victor Prat et de Joséphine Zéphyirine Grousteau - Domiciliés 47, avenue des Ternes dans le 17ème arrondissement de Paris (75) - Classe 1897 - Recrutement de la Rochelle sous le matricule n° 554 - Engagé au 123ème régiment d'infanterie, le 17 juin 1897 - Nommé Caporal, le 18 décembre 1897 - Nommé Sergent, le 11 décembre 1898 - Nommé Sergent-fourrier, le 14 mai 1899 - Nommé Sergent, le 7 octobre 1899 - Elève officier à l'école militaire d'infanterie, le 14 avril 1903 - Affecté comme sous-lieutenant au 70ème régiment d'infanterie, le 1er avril 1903 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1906 - Affecté au 144ème régiment d'infanterie, le 10 juin 1911 - Marié avec Marcelline Françoise Guichard, le 3 février 1912 - Brevet de pilote civil n° 623 délivré par l'Aéroclub de France - Brevet de pilote militaire n° 102 obtenu le 19 avril 1912 - Passé à l'aéronautique militaire comme pilote militaire, le 24 septembre 1912 - Affecté au 2ème groupe aéronautique, le 2 octobre 1912 - Affecté au 1er groupe aéronautique, le 1er janvier 1913 - Affecté au 1er groupe d'aviation, le 1er janvier 1914 - Pilote de l'escadrille HF 1 du 1er janvier 1914 au 4 janvier 1915 - Une citation à l'ordre de la 10ème armée, le 28 octobre 1914 - Convoyage d'un avion sur St-Cyr, le 28 octobre 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 3 décembre 1914 - Affecté à Saint-Cyr, le 4 janvier 1915 - Nommé Capitaine, le 28 janvier 1915 - Commandant de l'escadrille MF 54 du 10 mai au 22 septembre 1915 - Détaché au service météorologique de l'aviation militaire à partir du 2 septembre 1915 - Détaché à l'état-major du 10ème corps d'armée jusqu'au 7 octobre 1921 - Nommé Adjoint au commandant du parc d'aviation du parc d'aviation n° 12, le 7 octobre 1922 - Nommé Commandant du parc d'aviation du parc d'aviation n° 12 - Affecté au magasin général d'aviation n° 3, le 8 août 1923 - Volontaire pour servir au 39ème régiment d'aviation du Levant, le 9 novembre 1925 - Affecté au 35ème régiment d'aviation - Nommé Chef de bataillon - Officier de la Légion d'Honneur, le 26 juin 1930 - Décédé à Nice, le 8 décembre 1954 - Sources : CCC - LO - JO.

 

Photo du Ltt Louis Delrieu

Ltt Louis Exupère Origène Delrieu - Né le 14 mai 1889 à Lavardac (Lot-et-Garonne) - Fils de Jean Hippolyte Delrieu et de Anne Vialard - Domiciliés à St-Paul-les-Dax (Landes) - Classe 1909 - Recrutement de Bayonne (Pyrénées-Atlantique) sous le matricule 316 - Service militaire au 7ème régiment d'artillerie à pied, à compter du 3 octobre 1910 - Nommé Brigadier, le 22 avril 1911 - Elève officier de réserve, le 1er octobre 1911 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 1er avril 1912 - Affecté au 5ème régiment d'artillerie à pied, le 1er avril 1912 - Affecté au 3ème régiment d'artillerie à pied, le 25 septembre 1912 - Campagne en Algérie du 17 janvier au 20 février 1913 - Guerre au Maroc du 21 février 1913 au 31 janvier 1914 - Profession avant guerre Instituteur à Pouillon - Rappelé suite à la mobilisation générale au 3ème régiment d'artillerie à pied, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 12 décembre 1914 - Observateur du CRP, le 12 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1218 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 19 juillet 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 23 septembre 1915 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1916 - Citation n° 3 à l'ordre de l'aéronautique de l'armée d'Orient, en date du 12 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 87 du front d'Orient du 18 juillet au 23 novembre 1916 - Citation n° 5 à l'ordre du corps d'armée, le 10 septembre 1916 - Citation n° 125 à l'ordre de l'armée française d'Orient, en date du 27 janvier 1917 - Affecté au service aéronautique de l'armée serbe du 23 novembre au 17 décembre 1916 - Au repos à la maison de santé VR 75 de Viry-Châtillon du 17 décembre 1916 au 9 janvier 1917 - Pilote du RGA du 9 au 27 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 1 / AR 1 du 27 janvier au 24 août 1917 - Citation n° 499 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 7 août 1917 - Pilote de l'escadrille N 150 du 24 août au 17 décembre 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 9 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille AR 50 / SAL 50, le 17 décembre 1917 au 16 août 1918 - Nommé Adjoint au commandant du GC 16, le 16 août 1918 au 19 septembre 1919 - Affecté au 158ème régiment d'artillerie à pied, pour la mobilisation, le 24 mai 1921 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de chasse, le 30 juin 1921 - Une période d'entrainement au 3ème régiment d'aviation de chasse du 3 au 17 juillet 1928 - Une période d'entrainement au 3ème RAC du 11 au 25 juin 1929 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 juin 1931 - Une période d'entraiment à Istres du 15 au 29 juillet 1931 - Une période d'entraiment à Lyon-Bron du 31 août au 9 septembre 1932 - Une période d'entraiment à la base aérienne n° 3 du 16 au 30 octobre 1932 - Officier de la Légion d'Honneur, le 28 décembre 1934 - Nommé Capitaine de réserve, le 4 avril 1934 - Affecté au 2ème bataillon de l'air, le 24 février 1936 - Affecté au bataillon de l'air n° 108, le 26 mars 1939 - Radié du personnel navigant, le 22 mai 1939 - Affecté à la 3ème section du bataillon de l'air n° 108 de Calvi, le 19 juillet 1939 - Affecté à la commision de réception des munitions de Bourges, le 14 novembre 1939 - Sources : Pam - FM Landes - LO - JO - Dernière mise à jour : 16 octobre 2014.

* Citation n° 3 à l'ordre de l'aéronautique de l'armée d'Orient, en date du 12 avril 1916 : "Pilote plein d'entrain et d'audace, s'est distingué dans la chasse aux avions ennemis aussi bien que dans les reconnaissances lointaines."

* Citation n° 5 à l'ordre du corps d'armée, le 10 septembre 1916 : "A demandé instamment à exécuter une mission longue et périlleuse. L'a minutieusement préparé et parfaitement réussi faisant ainsi preuve du plus grand sang-froid de solides qualités de pilote et d'une belle audace."

* Citation n° 125 à l'ordre de l'armée française d'Orient, en date du 27 janvier 1917 : "Déjà cité pour sa bravoure, le 13 mai 1916 après un long et dur combat aérienne contre un appareil ennemi plus puissant, a forcé son adversaire à piquer désemparé dans ses lignes, est ensuite rentré avec son avion crilblé de balles."

* Citation n° 499 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 7 août 1917 : "Officier remarquable par son sang-froid et son audace. A effectué depuis son arrivée à l'escadrille les plus efficaces vols de protection. Le 4 juillet 1917, au cours d'une protection de mission photographique, attaqué par quatre ennemis, sa mitrailleuse enrayée, n'a pas abandonné le combat. Le 22 juillet 1917, protégeant un groupe d'avions de réglage, a attaqué deux avions ennemis abattant probablement le premier et mettant le second en fuite."

* Citation n° 46 à l'ordre de la 7ème armée, en date du 30 septembre 1917 : "Officier pilote très habile et très audacieux recherchant toujours le combat, le 10 septembre 1917, était en patrouille avec un de ses camarades, a attaqué un avion ennemi et l'a abattu devant nos 1ère lignes."

* Citation n° 236 à l'ordre de la 8ème armée, en date du 4 novembre 1917 : "A abattu, le 19 octobre 1918, un biplace ennemi aux abords de Metz."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 9 novembre 1917 : "Très brave officier qui s'est toujours fait remarquer pour son allant et son courage. A abattu le 18 octobre 1917, son 3ème avion ennemi. Quatre fois cité à l'ordre."

* Officier de la Légion d'Honneur du Cne Louis Exupère Origène Delrieu en date du 28 décembre 1934 : "24 ans de services, 6 campagnes. A été cité. Un an de bonifications pour services aériens. Chevalier de la Légion d'Honneur du 9 novembre 1917. A accompli 6 périodes d'entrainement aérien volontaires."

 

Photo du Ltt Jacques Bignon

Ltt Jacques Marie Germain Bignon - Né le 25 février 1891 à Paris (75) - Classe 1911 - Fils de Marcel Jean Baptiste Bignon et de Marie Emilienne Félicie Germaine Bessières - Recrutement de la Seine sous le matricule n° XXX - Engagé à l'école polytechnique, à compter du 1er octobre 1911 - Affecté au 37ème régiment d'artillerie de campagne - Affecté au 48ème régiment d'artillerie de campagne - Passé à l'aéronautique comme observateur, le 14 novembre 1914 - Observateur détaché à l'escadrille REP 15 à compter du 14 novembre 1914 - Observateur affecté à l'escadrille REP 15 du 1er décembre 1914 au 30 mars 1915 - Observateur de l'escadrille MF 1 / F 1 du 30 mars 1915 au 10 février 1916 puis du 2 décembre 1916 au 27 mars 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 25 février 1915 - Une citation à l'ordre du régiment en mai 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée en juillet 1915 - Croix de Guerre - Blessé par une éclats d'obus de DCA au genou, le 15 novembre 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée en novembre 1915 - Détaché à l'escadrille MF 54 du 1er au 3 décembre 1915 - Grièvement blessé d'une balle au mollet et hospitalisé à l'ambulance 5/38, le 10 février 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 21 février 1916 - Rentré de convalescence, le 25 novembre 1916 - Réaffecté à l'escadrille F 1, le 2 décembre 1916 - Cours de perfectionnement à Beauvais du 2 au 17 janvier 1917 - Désigné comme instructeur du cours des élèves observateurs au GDE, le 23 mars 1917 - Suit des cours de pilotage au GDE à compter du 8 avril 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6490 obtenu au GDE, le 22 mai 1917 - Commandant de l'escadrille F 35 / AR 35 du 25 juin 1917 au XX mars 1919 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 24 juillet 1917 - Détaché au GDE du 20 juillet au 7 août 1917 - Marié avec Geneviève Elisabeth Eugènie Marie Tollu à Paris (8ème), le 6 mai 1919 - Affecté au 25ème régiment d'artillerie - Nommé Chef d'escadron - Affecté à l'école supérieure de la Guerre - Officier de la Légion d'Honneur, le 17 décembre 1933 - Affecté au 3ème bureau de l'état-major de l'armée - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1935 - Nommé Colonel - Prisonnier de Guerre de 1940 à 1945 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 30 décembre 1943 - Nommé Général de brigade aérienne - Décédé à Castelmayran (Tarn-et-Garonne), le 6 octobre 1952 - Sources : Pam - LO - Extrait de naissance - Acte de décès - JORF - CCC - Dernière mise à jour : 18 octobre 2014.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Jacques Marie Germain Bignon, en date du 21 février 1916 : "Excellent officier observateur, expérimenté en brave. Le 7 novembre 1915, a attaqué avec un mousqueton un avion ennemi équipé d'une mitrailleuse et a terminé sa mission bien que son appareil ait subi de graves avaries. Le 15 novembre, a achevé une mission sous le feu ininterrompu de plus d'une heure, avec un appareil criblé d'éclats, et bien qu'il est été lui-même blessé au genou. Le 10 février 1916, au cours d'une attaque, a assuré son service à 400 mètres d'altitude, et, blessé grièvement, par une balle, n'est revenu dans nos lignes qu'après avoir été relevé."

* Officier de la Légion d'Honneur du Chef d'escadron Jacques Marie Germain Bignon, breveté de l'école supérieure de la Guerre, en date du 17 décembre 1933 : "23 ans de service, 5 campagnes, 1 blessure, 2 citations, chevalier du 21 février 1916."

 

Photo du Cne Henri de Corail

Cne Henri Maurice Marie Louis de Corail - Né le 16 mars 1893 à Montferrand-Savès (Gers) - Fils de Guy de Corail et de Jeanne de Marignac - Classe 1913 - Recrutement de Mirande (Gers) sous le matricule n° XXX - Engagé au 126ème régiment d'infanterie pour intégration à l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 8 octobre 1913 - Toujours dans cette unité, lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant, le 2 août 1914 - Citation à l'ordre de la division en avril 1915 - Nommé Lieutenant, le 7 septembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 décembre 1916 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 4 avril 1917 - Brevet de pilote militaire n° 5919 obtenu à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 13 avril 1917 - Citation à l'ordre de l'aéronautique, le 1er juin 1918 - Pilote de l'escadrille F 19 du 6 au 12 mai 1917 - Commandant de l'escadrille AR 1 du 12 mai au 5 septembre 1917 - Commandant de l'escadrille BR 108 du 5 octobre 1917 au 1er juin 1918 - Hospitalisé et convalescence du 26 avril au 8 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille BR 107 du 8 juillet au 19 septembre 1918 - Hospitalisé et convalescence du 19 septembre au 15 novembre 1918 - Affecté au STAé de Paris (75) du 15 novembre 1918 au 6 mars 1919 - Affecté au 1er régiment d'aviation de bombardement, le 25 mai 1920 - Nommé Commandant du parc d'aviation n° 11, le 8 juin 1921 - Affecté au détachement du 3ème groupe d'ouvriers d'aéronautique à Avord et détaché pour une durée supérieure à 6 mois à l'école centrale de pyrotechnie de Bourges, le 21 mai 1924 - Sources : Pam - CCC - JO - Dernière mise à jour : 27 septembre 2014.

 

Photo Ltt Charles Sainte-Claire-Deville

Ltt Charles Henri Jean Sainte-Claire-Deville - Né le 4 février 1889 à Châteauroux (Indre) - Classe 1909 - Recrutement d'Ancenis (Loire-Atlantique) sous le matricule n° 1042 - Affecté au 28ème régiment d'artillerie de campagne - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1915 - Observateur de l'escadrille C 10 du 1er mars 1916 au 9 août 1917 - En mission à Versailles du 2 au 17 octobre 1916 - Détaché à l'escadrille MF 1 du 22 au 30 décembre 1916 - Stage au GDE du 12 au 26 juin 1917 - Observateur de l'escadrille C 227 du 26 juin au 21 août 1917 - Tué au combat, à bord d'un Sopwith 1A2, au cours d'une mission sur le ravin du Helli, au Nord-Ouest de Douaumont (55), le 21 août 1917 - Le Ltt Yves Marie Garnier du Plessis, le pilote qui faisait équipage avec lui, a également perdu la vie - Leur adversaire était probablement le Ltn Heinrich Büssing du Kest 4 (sa 2ème victoire) - Citation à l'ordre de l'armée à titre posthume, en date du 10 septembre 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée à titre posthume, en date du 1er octobre 1918 - Sources : MpF - JO - CCC - Cony - Dernière mise à jour : 16 octobre 2014.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Charles Henri Jean Sainte-Claire-Deville, de la 32ème batterie du 6ème groupe de 90 du 28ème régiment d'artillerie, en date du 16 juin 1915 : "Observateur d'artillerie pendant les affaires des 5, 6 et 7 juin, a assuré parfaitement son service, dans les tranchées de première ligne sous un feu intense. A suivi les troupes d'assaut pour en assurer la liaison constante avec l'artillerie."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Charles Henri Jean Sainte-Claire-Deville, du 28ème régiment d'artillerie, observateur de l'escadrille 227, en date du 10 septembre 1917 : "Officier observateur d'une conscience et d'un courage admirables. s'est dépensé sans compter pendant les attaques de V.... Le 21 août, attaqué par trois avions de chasse ennemis, a soutenu courageusement un combat inégal, au cours duquel il a trouvé la mort. déjà trois fois cité."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée à titre posthume du Ltt Charles Henri Jean Sainte-Claire-Deville, matricule 137 en date du 1er octobre 1918 : "Officier observateur d'une conscience et d'un courage admirables. S'est dépensé sans compter pendant les attaques de Verdun. le 21 août 1917, attaqué par trois avions de chasse ennemis, a soutenu courageusement un combat inégal au cours duquel il a trouvé la mort. A été cité."

 

Photo du Ltt Maurice Blanchy

Ltt Maurice Jean Marie Henri Blanchy - Né le 21 juin 1893 à Gravignan (Gironde) - Fils de Maurice Marie Blanchy et de Ernestine Amélie Calvet - Domiciliés rue du 30 juillet 1911 à Bordeaux (33) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1913 - Recrutement de Bordeaux (33) sous le matricule n° 2662 - Engagé volontaire pour huit ans pour l'école polytechnique de Paris, le 8 octobre 1913 - Désigné pour accomplir un stage de 2 mois au 46ème régiment d'artillerie, à compter du 1er août 1914 - Nommé Sous-lieutenant, le 6 août 1914 - Affecté au 44ème régiment d'artillerie stationné au Mans, le 22 novembre 1914 - Citation n° 125 à l'ordre de la 70ème division, le 22 juillet 1915 - Citation n° 94 à l'ordre du 33ème corps d'armée, le 6 février 1916 - Affecté au 20ème régiment d'artillerie de campagne, le 7 mars 1916 - Observateur de l'escadrille MF 1 du 8 mars 1916 au 20 avril 1917 - Insigne d'observateur n° B 624 - Nommé Lieutenant, le 2 août 1916 - Blessé par balle à l'avant bras droit, le 25 septembre 1916 - En mission avec l'Adj Maurice Bondaire (pilote), le Farman F 42 qu'ils occupaient, est abattu par le Ltn Schürz du Jasta 13 (sa 1ère victoire), le 20 avril 1917 - Le pilote est tué et l'observateur grièvement blessé par balles - Il est décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 14/17 de Guny (Aisne), le même jour - Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre posthume, le 20 avril 1917 - Citation n° 4835 à l'ordre du GQG, en date du 25 avril 1917 - Sources : MpF - Cony - FM - JO - LO - Dernière mise à jour : 27 septembre 2014.

* Citation n° 4835 à l'ordre du GQG, en date du 25 avril 1917 : "Officier d'élite grâce à sa science et à son audace, a rendu des services exceptionnels comme observateur, a été grièvement blessé au cours d'une mission de réglage, le 20 avril 1917. Déjà blessé antérieurement et trois fois cité à l'ordre."

 

Photo du Sol Emile Chevereau

Sol Emile Chevereau - Né le 23 septembre 1885 à Pont-de-Gennes (Sarthe) - Fils d'Alexandre Etienne Cheverau (chef cantonnier) et de Pauline Henriette Avignon - Domiciliés à Pont-de-Gennes (Sarthe) - Profession avant guerre Ouvrier serrurier - Classe 1905 - Recrutement de Mamers (Sarthe) sous le matricule n° 1331 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 146ème régiment d'infanterie, le 7 octobre 1906 - Nommé Sapeur, le 14 juillet 1907 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 25 septembre 1908 - Domicilié à Marolles-les-Braults (Sarthe), à compter du 19 octobre 1908 - Marié avec Mlle Palmyre Guibert à Marolles-les-Braults (Sarthe), le 10 mai 1909 - A effectué une période d'exercices de réserve au 115ème régiment d'infanterie du 25 aoû au 16 septembre 1911 - Rappelé à l'activité, par la mobilisation générale, au titre du 115ème régiment d'infanterie, le 2 août 1914 - Arrivé à l'unité, le 4 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire, le 14 mars 1916 - Formation de mécanicien avion et moteur (Renault) à l'école militaire d'aviation de Dijon-Longvic du 14 mars au 14 mai 1916 - Affecté comme mécanicien au parc n° 5, le 17 mai 1916 - Mécanicien de l'escadrille SAL 1 du 28 mai 1916 au 21 mai 1918 - Tué au cours d'un accident d'automobile à Luxeuil (Haute-Saône), le 21 mai 1918 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 21) de la commune de Pont-de-Gennes (Sarthe) - Pam - CCC de l'escadrille F 1 / AR 1 / SAL 1 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Sarthe - MpF - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 31 août 2023.

 

Les avions

Henri Farman HF 16 engagé en campagne - Remarquez la cocarde sous l'avant du fuselage - Photo datant d'avant guerre - Photo Michèle Brunat que je remercie pour son aide.

Caporal Henri Lesort pilote de l'escadrille HF 1 aux commandes d'un HF 20 à moteur Gnôme de 80 ch - Voir la photo et la notice concernant ce pilote plus bas dans la page - Carte postale d'époque.

Henri Farman HF 20 de l'équipage composé par le caporal Joseph Guiguet et du Sgt Réservat de l'escadrille HF 1 accidenté à Bonnet (55), le 28 février 1914 - Guiguet est à gauche de l'appareil et Réservat au centre de l'avion - Photo Paul Cottave-Claudet transmise par son petit-fils Jean-Paul Milliand que je remercie pour son aide.

Retour d'une mission de reconnaissance d'un Maurice Farman MF 11 bis de l'escadrille MF 1 - Les observateurs sont en train de déposer l'appareil photo à grande focale - Photo SHD section Air de Vincennes.

MF 11 expérimental appartenant à l'escadrille MF 1 présenté sur le terrain de Tronquoy (Somme), le 2 mars 1916 - Il est équipé d'un masque avant armé d'une mitrailleuse Hotchkiss - Remarquez au sol deux bombinettes qui vont être chargées sous peu - L'identité des deux membres d'équipage n'est pas connu - Si un lecteur de cette page peut identifier les deux hommes, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Autochrome pris par Stéphane Passet appartenant à la collection Albert Kahn.

Le même équipage à bord du MF 11 expérimental de la MF 1 déployé sur le terrain de Tronquoy (Somme), le 2 mars 1916 - Le mitrailleur occupe la position avant et porte un casque de vol Roold - Le pilote, qui porte son calot de cavalerie, occupe la place arrière - Photo Stéphane Passet appartenant à la collection Albert Kahn.

Troisième photo du MF 11 expérimental de l'escadrille MF 1, sur le terrain de Tronquoy (Somme), le 2 mars 1916 - Les deux hommes sont ici clairement visibles - Si un lecteur de cette page peut identifier les deux hommes, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Autochrome pris par Stéphane Passet appartenant à la collection Albert Kahn.

Farman F 40 de l'escadrille F 1 de début d'année 1917 - Le Slt Joanny Berlioz (obs) en position avant, sert une mitrailleuse Lewis équipé d'un chargeur circulaire de 47 cartouches (97 en fin de guerre) - L'avion porte le nom de baptème "Le Favor 6", ce qui laisse augurer qu'il y a eu 5 autres "le Favor" - Voir ce marquage dans la rubrique insignes personnels - Cet avion, malheureusement pour nous, ne porte pas l'escargot ailé - Photo revue l'Image de mars 1917 transmise par Alain Fouillade, du forum "Pages 14-18" que je remercie pour son aide.

Farman F 40 de l'escadrille F 1 portant une magnifique représentation de l'escargot - Photo Emmanuel Dupuis, l'arrière petit-fils d'Edmond Faivre, que je remercie pour son aide.

Les avions

Un Farman F 40 de la F 1 en visite sur le terrain de la N 62 déployée sur le terrain d'aviation de la ferme de St-Amant, sur le territoire de la commune de Saconin-Breuil pendant l'été 1917 - A ses commandes, l'Adj Charles Quette, pilote de la N 62 / SPA 62 du 11 juin 1917 au 5 juin 1918 - La F 1 a laissé ses F 40 pour des Dorand AR 1 et Letord 5 en avril 1917 - Il est probable que cet avion servait à l'unité comme navette ou avion d'aguerrissement au profit des jeunes pilotes qui arrivaient d'école - Le Slt Charles Quette a obtenu dix victoires homologuées toutes remportées au sein de la 62 - Il a été tué au cours d'un combat aérien, aux commandes du SPAD VII n° S 5603, dans les environs de Vierzy (Aisne), le 5 juin 1918 - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Letord 5 de l'escadrille AR 1 en 1917 - Il ne porte pas d'insigne visible - L'unité a perçu ce type d'avion, à partir d'avril 1917 - Photo droits réservés.

Autre photo d'un Letord 5 de l'escadrille AR 1 en 1917 - Ces avions ont été mis en dotation, en même temps que des Dorand AR 1 en avril 1917 - Photo droits réservés.

Dorand AR 1 de l'escadrille AR 1 en 1917 - L'unité a utilisé ce type d'avion d'avril 1917 à la fin février 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Louis Meiffre transmise par Quentin Brunel, son arrière-petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Dorand AR 1 de l'escadrille AR 1 détruit lors d'un atterrissage de nuit sur le terrain de Fontaine (90), en janvier 1918 - Photo Emmanuel Dupuis, l'arrière petit-fils d'Edmond Faivre, que je remercie pour son aide.

Nieuport 23, affecté au détachement de chasse 508, en rase-mottes sur le terrain de Palesnes-Pierrefonds (oise), en mars 1917 - Le détachement était rattaché à l'escadrille F 1 et ses avions chargés d'escorter les missions de reconnaissance - L'escargot, l'insigne de la F 1, est visible sur le fuselage de l'avion - Le Cne Louis Meiffre, pilote/observateur de l'AR 1, est à ses commandes - Le commandant du détachement 508 était le Slt Julien Bordas - Photo Louis Meiffre transmise par Quentin Brunel, son arrière-petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Soldat Edmond Fortuné Faivre, mécanicien avion, pose devant un Salmson 2A2 de l'escadrille SAL 1 sur le terrain de Epinal-Dognéville - Cette unité a été stationnée sur ce terrain du 21 mai au 4 octobre 1918 - Photo Famille Edmond Faivre transmise par sa petite fille Stella Brunett que je remercie pour son aide.

Détail de la photo supérieure montrant le soldat Edmond Fortuné Faivre, mécanicien avion de l'escadrille SAL 1 - Photo Famille Edmond Faivre transmise par sa petite fille Stella Brunett que je remercie pour son aide.

* 2ème classe Edmond Fortuné Faivre - Né le 25 mars 1896 à Dijon - Avant guerre mécanicien - Mobilisé au 21ème chasseurs à pied, le 12 avril 1915 - Affecté au 61ème chasseurs à pied - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien en juillet 1916 - Mécanicien de l'escadrille F 1 - AR 1 - SAL 1.

Personnels navigants de l'escadrille SAL 1 photographiés devant le Salmson 2A2 n° 520 sur le terrain de Dognéville (Epinal) en août 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo famille Mariage que je remercie pour son aide.

Salmson 2A2 de l'escadrille SAL 1 dans un hangar du terrain d'Epinal-Dogneville en septembre 1918 - Cet avion a été baptisé "ZEF" et "NETTE", surement les surnoms du pilote et du copilote de cet avion - Le pilote, qui a pris cette photo a appartenu à l'escadrille SPA 160 du 13 septembre 1918 au 9 mars 1919, puis a été muté à la SAL 1 - Il a légendé sa photo après guerre de la manière suivante : "Septembre 1918. J'avais 18 ans, 9 mois. Nous approchions de la fin et nous remontions en ligne, 5 jours plus tard. Dix jours après le 7 octobre, nous avions perdu le tiers de nos effectifs. Après, ce fut l'armistice et la fin du calvaire." - Photo Marcel Dupuis transmise par Francis Gillet.

Salmson 2A2 n° 520 de l'escadrille SAL 1 dans un hangar du terrain d'Epinal-Dogneville pendant l'été 1918 - Photo droits réservés.

 

Photos aériennes
prises par les équipages

Terrain de Villers-les-Nancy (54) - L'escadrille HF 1 a stationné sur place du 8 au 14 août 1914, puis du 6 au 9 septembre 1914 - Cette photo, postérieure à la période concernée, a été prise en octobre 1918 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Terrain de Villers-les-Nancy (54) - L'escadrille HF 1 a stationné sur place du 8 au 14 août 1914, puis du 6 au 9 septembre 1914 - Cette photo, postérieure à la période concernée, a été prise en octobre 1918 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Photo aérienne verticale prise par un équipage de l'escadrille MF 1 pour le compte de l'aéronautique du 33ème corps d'armée, le 7 avril 1915 - Elle détaille la ferme et le terrain d'aviation de Corbeaulieu - La flèche blanche, en bas et à gauche, indique le Nord - A cette date, la MF 1 était stationnée sur le terrain d'aviation d'Hermaville (Pas-de-Calais) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo verticale de la région Sud-Ouest de la Cité Gaumont prise par un équipage de l'escadrille MF 1, le 24 février 1916 - Altitude de prise de vue 2000 mètres - Photo n° H 484 - A cette date, l'escadrille MF 1 était stationnée sur le terrain de Villers-Châtel (Pas-de-Calais) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo verticale de la région Sud-Ouest de la Cité Gaumont prise par un équipage de l'escadrille MF 1, le 24 février 1916 - Altitude de prise de vue 2000 mètres - Photo n° H 485 - A cette date, l'escadrille MF 1 était stationnée sur le terrain de Villers-Châtel (Pas-de-Calais) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo verticale du bois de Givenchy-en-Gohelle prise par un équipage de l'escadrille MF 1, le 24 février 1916 - Altitude de prise de vue 2000 mètres - Photo n° H 486 - Il se trouve à l'Est de Souchez - A cette date, l'escadrille MF 1 était stationnée sur le terrain de Villers-Châtel (Pas-de-Calais), à seulement 15 km - A gauche, l'interprétateur photo a surligné en rouge les lignes de tranchées qui ne sont plus utilisées - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo verticale du Bois de Givenchy-en-Gohelle (Pas-de-Calais) et de la tranchée du Carrefour prise par un équipage de l'escadrille MF 1, le 24 février 1916 - Altitude de prise de vue 2000 mètres - Photo n° H 487 - A cette date, l'escadrille MF 1 était stationnée sur le terrain de Villers-Châtel (Pas-de-Calais), à seulement 15 km - Sur la partie supérieure gauche, l'interprétateur photo a surligné en rouge les lignes de tranchées qui ne sont plus utilisées - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo verticale de la cote 119 et de la tranchée de Brême prise par un équipage de l'escadrille MF 1, le 24 février 1916 - Altitude de prise de vue 2000 mètres - Photo n° H 488 - A cette date, l'escadrille MF 1 était stationnée sur le terrain de Villers-Châtel (Pas-de-Calais) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo verticale des tranchées de Brême, Lübeck et de Ratisbonne prise par un équipage de l'escadrille MF 1, le 24 février 1916 - Altitude de prise de vue 2000 mètres - Photo n° H 489 - A cette date, l'escadrille MF 1 était stationnée sur le terrain de Villers-Châtel (Pas-de-Calais) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo verticale de la tranchée de Francfort, des abris Keller et du bois de Givenchy-en-Gohelle (Pas-de-Calais) prise par un équipage de l'escadrille MF 1, le 24 février 1916 - Altitude de prise de vue 2000 mètres - Photo n° H 490 - A cette date, l'escadrille MF 1 était stationnée sur le terrain de Villers-Châtel (Pas-de-Calais) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo verticale des boyaux de Berlin et de la Garde prise par un équipage de l'escadrille MF 1, le 24 février 1916 - Altitude de prise de vue 2000 mètres - Photo n° H 491 - A cette date, l'escadrille MF 1 était stationnée sur le terrain de Villers-Châtel (Pas-de-Calais) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo verticale du Nord du bois de la Folie (Neuville-Saint-Vaast) et de la tranchée Salinier prise par un équipage de l'escadrille MF 1, le 24 février 1916 - Altitude de prise de vue 2000 mètres - Photo n° H 492 - A cette date, l'escadrille MF 1 était stationnée sur le terrain de Villers-Châtel (Pas-de-Calais) - Cette région a fait l'objet d'une offensive française en septembre 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo verticale de la Cote 140, du bois de la Folie (Neuville-Saint-Vaast) et de la tranchée des Bulgares prise par un équipage de l'escadrille MF 1, le 24 février 1916 - Altitude de prise de vue 2000 mètres - Photo n° H 493 - A cette date, l'escadrille MF 1 était stationnée sur le terrain de Villers-Châtel (Pas-de-Calais) - Cette région a fait l'objet d'une offensive française en septembre 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo verticale du château de la Folie (Neuville-Saint-Vaast) et de la tranchée Lecomte prise par un équipage de l'escadrille MF 1, le 24 février 1916 - Altitude de prise de vue 2000 mètres - Photo n° H 494 - A cette date, l'escadrille MF 1 était stationnée sur le terrain de Villers-Châtel (Pas-de-Calais) - Cette région a fait l'objet d'une offensive française en septembre 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Terrain de Lemmes (55) - L'escadrille F 1 a stationné sur place du 18 mars au 28 mai 1916 - Cette photo, postérieure à la période concernée, a été prise en août 1917 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Photo du Fort de Vaux datée du 19 mars 1916 - Altitude de prise de vue 2000 m - Photo Marcel Figeac collection de M.René Lemaire Via Tim Larribau que je remercie pour son aide.

Photo verticale du sud-ouest du bois d'Hardaumont (Meuse) prise par un équipage de l'escadrille MF 1, le 21 mars 1916 - Altitude de prise de vue 2500 mètres - A cette date, l'unité était stationnée sur le terrain d'aviation de Lemmes (Meuse) à 20 km de là - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo verticale du bois de Nawé - Ravin de la Couleuvre prise par un équipage de l'escadrille MF 1, le 19 avril 1916 - Ce bois se situait à 1000 mètres à l'est du fort de Douaumont - A cette date, l'unité était stationnée sur le terrain de Lemmes (Meuse) à 20 km de là - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Village de Fleury-les-Douaumont et du bois de Vaux-Chapitre - Photo datée du 16 mai 1916 - L'escadrille F 1 est stationnée à Lemmes (55) - Photo Réunion des Musées de France.

Terrain de Toul (54) - L'escadrille F 1 a stationné sur ce terrain du 28 mai au 1er juillet 1916 puis comme escadrille SAL 1 du 10 au 11 novembre 1918 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Terrain de Saizerais (54) - L'escadrille F 1 a stationné sur ce terrain du 1er juillet au 16 août 1916 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Terrain de Saizerais (54) - L'escadrille F 1 a stationné sur ce terrain du 1er juillet au 16 août 1916 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Photo verticale prise entre St-Jean et Martincourt par l'équipage Ltt Jacob / Ltt Anxionnas de l'escadrille MF 1, le 26 août 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Pieribattista transmise par Jean Pieribattista, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Escadrille MF 1 - Photo verticale du faubourg de Paris de la ville de Péronne, le 24 août 1916 - Photo Collection Sébastien que je remercie pour son aide.

Escadrille MF 1 - Photo verticale de la région au Sud de la Maisonnette, le 24 août 1916 - Photo Collection Sébastien que je remercie pour son aide.

Escadrille MF 1 - Photo verticale du Sud de la Chapellette, le 24 août 1916 - Photo Collection Sébastien que je remercie pour son aide.

Terrain d'aviation de Sacy-le-Grand en juillet 1918 - L'escadrille F 1 a occupé ce terrain du 22 novembre au 14 décembre 1916 - Photo collections du Centre Régional de I'image de Nancy que je remercie pour leur aide.

Verticale du village de Amigny-Roux prise par un équipage de la F 1, le 4 mai 1917 - Ce village, à l'Ouest de la forêt de Saint-Gobain, se trouve en avant du front de la 70ème division d'infanterie affecté au 33ème corps d'Armée - Altitude de prise de vue 2500 m - Photo collection Philippe Lamy que je remercie pour son aide.

Terrain d'aviation de Fontaine, à 12 km à l'Est de Belfort en août 1916 - Il a été utilisé par l'escadrille AR 1 du 10 septembre 1917 au XX janvier 1918 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Photo verticale de la cuvette allemande, le 18 octobre 1917 - Escadrille AR 1 - Altitude de prise de vue 2100 m - Photo Collection Louis Scheromm que je remercie pour son aide.

Escadrille AR 1 - Photo aérienne de l'écluse 27, le 4 janvier 1918 - Altitude de prise de vue 2000 m - Photo Collection Louis Scheromm que je remercie pour son aide.

Escadrille AR 1 - Village de Brinighoffen, le 24 janvier 1918 - Altitude de prise de vue 2400 m - Photo Collection Louis Scheromm que je remercie pour son aide.

Photo verticale de Raon-l'Etape (88), prise par un équipage de l'escadrille SAL 1, pour le compte du 99ème Squadron US, le 14 mars 1918 - Altitude de prise de vue 1500 mètres - Focale 0,50 m - Photo droits réservés.

Photo verticale du Sud de Raon-l'Etape (88), prise par un équipage de l'escadrille SAL 1, pour le compte du 99ème Squadron US, le 14 mars 1918 - Altitude de prise de vue 1500 mètres - Focale 0,50 m - Photo droits réservés.

Photo verticale du Sud-Ouest de Raon-l'Etape (88), prise par un équipage de l'escadrille SAL 1, pour le compte du 99ème Squadron US, le 14 mars 1918 - Altitude de prise de vue 1500 mètres - Focale 0,50 m - Photo droits réservés.

Photo aérienne verticale du village de Dives-le-Franc (Oise), le 1er avril 1918 - Photo droits réservés.

Ferme et terrain d'aviation de Corbeaulieu, près de Compiègne-Margny - L'escadrille SAL 1 a stationné sur place du 2 avril au 11 mai 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo verticale du Nord-Ouest du village de Pont-L'Eveque, prise par un équipage de la SAL 1, pour le compte du 33ème corps d'armée, le 7 avril 1918 - Altitude de prise de vue 1800 m - Focale 0,50 m - Photo droits réservés.

Photo verticale du village de Sempigny prise par un équipage de l'escadrille SAL 1, pour le compte du 33ème corps d'armée, le 7 avril 1918 - Altitude de prise de vue 1800 mètres - Focale 0,50 m - Photo droits réservés.

Photo verticale du Sud-Est de la ville de Noyon, prise pour le compte du 33ème corps d'armée, par un équipage de la SAL 1, le 22 avril 1918 - Altitude de prise de vue 3600 m - Focale 0,50 m - Photo droits réservés.

Photo verticale de l'usine à gaz dans les environs de la ville de Noyon, prise pour le compte du 33ème corps d'armée, par un équipage de la SAL 1, le 23 avril 1918 - Altitude de prise de vue 2100 m - Focale 1,20 m - Photo droits réservés.

Photo verticale du village de Pont-L'Eveque, prise par un équipage de la SAL 1, pour le compte du 33ème corps d'armée, le 23 avril 1918 - Altitude de prise de vue 2100 m - Focale 0,50 m - Photo droits réservés.

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Photos aériennes
prises par les équipages

Photo aérienne oblique du terrain de Dogneville, près d'Epinal, le 30 mai 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

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Terrain d'aviation de Dogneville, près d'Epinal (88), le 30 mai 1918 - L'escadrille SAL 1 a stationné sur place du 21 mai au 4 octobre 1918 - Photo droits réservés.

Photo verticale de la briquerie des établissement M. Renaud, dans les environs de Pont-L'Eveque, prise par un équipage de la SAL 1, pour le compte du 33ème corps d'armée, le 3 mai 1918 - Altitude de prise de vue 2100 m - Focale 0,50 m - Photo droits réservés.

Terrain d'aviation de Dogneville pendant l'été 1918 - L'escadrille SAL 1 a stationné sur place du 21 mai au 4 octobre 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo aérienne oblique du château de Lunéville pendant l'été 1918 - Photo droits réservés.

Photo verticale de l'Ouest de la station de Freland - Photo prise par un équipage de la SAL 1, le 25 juin 1918 - Altitude de prise de vue 2900 mètres - Focale 0,50 m - Photo droits réservés.

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Photo verticale de la ville de Kaysersberg - Photo prise par un équipage de la SAL 1, le 25 juin 1918 - Altitude de prise de vue 2900 mètres - Focale 0,50 m - Photo droits réservés.

Photo verticale du village d'Hachimette - Photo prise par un équipage de la SAL 1, le 25 juin 1918 - Altitude de prise de vue 2900 mètres - Focale 0,50 m - Photo droits réservés.

Photo verticale de la Weibel Station (?), prise par un équipage de l'escadrille SAL 1, le 25 juin 1918 - Altitude de prise de vue 2900 mètres - Focale 0,50 m - Photo droits réservés.

Photo verticale du village de Ste-Marie-aux-Mines prise par un équipage de l'escadrille SAL 1, le 26 juin 1918 - Altitude de prise de vue 4500 mètres - Focale 0,50 m - Photo droits réservés.

Photo verticale du village de Sengern (Haut-Rhin) prise par un équipage de l'escadrille SAL 1 en juin 1918 - Photo droits réservés.

Assemblage de 3 photos verticales du parc automobile implanté près de la ville d'Epinal, le 22 juillet 1918 - Elles ont été réalisées par un équipage de l'escadrille SAL 1 et développées par le personnel de la 43ème section de photographies aériennes rattachée à cette unité - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo verticale du parc automobile implanté près de la ville d'Epinal, le 22 juillet 1918 - Photo droits réservés.

Photo oblique du parc automobile implanté près de la ville d'Epinal, le 22 juillet 1918 - Photo droits réservés.

Photo oblique de la ville d'Epinal, le 22 juillet 1918 - Photo droits réservés.

Photo oblique de la ville d'Epinal, le 22 juillet 1918 - Photo droits réservés.

Photo oblique de la ville d'Epinal, le 22 juillet 1918 - Photo droits réservés.

Photo oblique de la ville d'Epinal, le 22 juillet 1918 - Photo droits réservés.

Photo verticale de la ville de Gérardmer et des bords du lac du même nom - Photo prise par un équipage de la SAL 1, le 22 juillet 1918 - Photo droits réservés.

Photo verticale de la ville de Gérardmer - Photo prise par un équipage de la SAL 1, le 22 juillet 1918 - Photo droits réservés.

Photo verticale de la caserne de la ville de Gérardmer - Photo prise par un équipage de la SAL 1, le 22 juillet 1918 - Photo droits réservés.

Photo verticale du Sud de la ville de Munster, prise par un équipage de la SAL 1, le 22 juillet 1918 - Altitude de prise de vue 3000 m - Focale 0,50 m - Photo droits réservés.

Photo oblique du quartier de la Souche appartenant au village d'Anould (Vosges), prise par un équipage de la SAL 1, le 26 juillet 1918 - Altitude de prise de vue 1200 m - Focale 0,26 m - Photo droits réservés et légende complétée par Jean-Loup Frommer que je remercie pour son aide.

Photo verticale du village de Senones (88), prise par un équipage de l'escadrille SAL 1, pour le compte du 99ème Squadron US, le 31 juillet 1918 - Altitude de prise de vue 2800 mètres - Focale 0,50 m - Photo droits réservés.

Photo verticale des casernes de Senones (88), prise par un équipage de l'escadrille SAL 1, pour le compte du 99ème Squadron US, le 14 septembre 1918 - Altitude de prise de vue 1500 mètres - Focale 0,50 m - Photo droits réservés.

Photo verticale de Senones (88), prise par un équipage de l'escadrille SAL 1, pour le compte du 99ème Squadron US, le 14 septembre 1918 - Altitude de prise de vue 1900 mètres - Focale 0,50 m - Photo droits réservés.

Photo aérienne oblique de la ville de Belfort en septembre-octobre 1918 - Photo droits réservés.

Photo aérienne oblique de la ville de Belfort en septembre-octobre 1918 - Photo droits réservés.

Photo aérienne oblique de la ville de Belfort en septembre-octobre 1918 - Photo droits réservés.

Photo aérienne oblique de la ville de Belfort en septembre-octobre 1918 - Photo droits réservés.

Photo oblique de la caserne Marceau à Verdun (55) prise par un équipage de la SAL 1, le 30 octobre 1918 - Photo droits réservés.

Photo oblique de la ville de Verdun (55) prise par un équipage de la SAL 1, le 30 octobre 1918 - Photo droits réservés.

Photo aérienne oblique du fort de Tavannes, appartenant aux fortifications Séré de Rivières défendant la ville de Verdun (55), prise par un Salmson 2A2 de l'escadrille SAL 1, le 30 octobre 1918 - A cette époque, la SAL 1 était stationnée sur le terrain de Courcelles-sur-Aire (55) qu'elle a occupé du 7 octobre au 10 novembre 1918 - Photo droits réservés.

Photo aérienne oblique du fort de St-Michel, appartenant aux fortifications Séré de Rivières défendant la ville de Verdun (55), prise par un Salmson 2A2 de l'escadrille SAL 1, le 30 octobre 1918 - A cette époque, la SAL 1 était stationnée sur le terrain de Courcelles-sur-Aire (55) qu'elle a occupé du 7 octobre au 10 novembre 1918 - Photo droits réservés.

Photo aérienne oblique du fort de Souville, appartenant aux fortifications Séré de Rivières défendant la ville de Verdun (55), prise par un Salmson 2A2 de l'escadrille SAL 1, le 30 octobre 1918 - A cette époque, la SAL 1 était stationnée sur le terrain de Courcelles-sur-Aire (55) qu'elle a occupé du 7 octobre au 10 novembre 1918 - Photo droits réservés.

Photo aérienne oblique du fort de Douaumont, appartenant aux fortifications Séré de Rivières défendant la ville de Verdun (55), prise par un Salmson 2A2 de l'escadrille SAL 1, le 30 octobre 1918 - A cette époque, la SAL 1 était stationnée sur le terrain de Courcelles-sur-Aire (55) qu'elle a occupé du 7 octobre au 10 novembre 1918 - Photo droits réservés.

Photo verticale du Nord-Est de Thann, le 30 octobre 1918 - Photo droits réservés.

Photo de Tomblaine Ouest (Meurthe et Moselle) prise le 10 février 1919 - L'escadrille SAL 1 était alors stationnée à Lunéville - Détails techniques : Altitude 2500 m - Focale F 50 - Photo Famille Tourangin que je remercie pour son aide.

Photo verticale des installations fluviales, aux abords du village de Pont-L'Eveque, prise par un équipage de la SAL 1, pour le compte du 33ème corps d'armée, le 23 avril 1918 - Altitude de prise de vue 2100 m - Focale 0,50 m - Photo droits réservés.

 

Documents en rapport

Citation à l'ordre de l'armée du Cne Louis Clément Meiffre, observateur de l'escadrille MF 1 / F 1 / AR 1, en date du 16 août 1917 : "Officier de grande valeur. S'est distingué à nouveau les 17 et 19 mars 1917, au cours de reconnaissances d'infanterie très brillantes lors du recul allemand et à la suite desquelles son avion a été descendu par le tir de l'ennemi. le 23 juin 1917, a renouvelé deux liaisons d'infanterie très audacieuses. Le 31 juillet et le 1er août, par très mauvais temps, a survolé l'attaque de l'infanterie à moins de 50 mètres d'altitude. A toujours su, en temps utile, renseigner le commandement, est chaque fois revenu avec son avion criblé de balles." - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Louis Meiffre transmise par Quentin Brunel, son arrière-petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Documents en rapport

Petite fresque caricature des personnels de la SAL 1 déployée sur le terrain de Dogneville du 21 mai 1918 au 4 octobre 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo site de ventes aux enchères Delcampe.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Cdt Camille Edouard Fuzier - Commandant de l'escadrille HF 1 / MF 1 du (avant septembre 1914) au 1er mars 1916 - Commande l'aviation devant Verdun, le 24 octobre et le 15 décembre 1916 - Nommé Commandant de l'aéronautique de la 10ème armée, le 10 mars 1917 - Grièvement blessé au combat d'une balle explosive de mitrailleuse qui lui brise les deux pieds, le 22 juillet 1917 - Il meurt le lendemain des suites de la gangrène à l'ambulance 13/17 de Courville (Marne) - Camille Fuzier repose dans le cimetière municipal Loverchy d'Annecy (Haute-Savoie) - Photo Michel Charbonnier que je remercie pour son aide.

Tombe du Cal Constant Joseph Hyacinthe Houillot - Né le 3 juillet 1878 à Gastines (Mayenne) - En subsistance à l'escadrille F 1 du 30 janvier au 18 mars 1917 - Service de garde (planton) de l'escadrille F 1 / AR 1 du 18 mars 1917 au 30 mars 1918 - Décédé des suites d'une maladie à l'hôpital complémentaire n° 26 de Lure (Haute-Saône), le 30 mars 1918 - Constant Houillot repose dans le cimetière militaire du Glacis du Château de Belfort (90) - Photo Patrice Pruniaux que je remercie pour son aide.

Tombe du Slt Henri Esprit Thomas Alfred Le Sort - Né le 26 juin 1888 à Fécamp (76) - Fils d'Auguste Le Sort et d'Amélie Bourgeois - Profession avant guerre aviateur - Appelé au 2ème groupe d'aviation comme pilote en octobre 1911 - Brevet de pilote militaire n° 459 en date du 28 avril 1914 - Nommé Adjudant, le 15 décembre 1914 - Pilote de l'escadrille HF 1 du 3 août 1914 au 17 janvier 1915 - Pilote de l'escadrille N 15 du 31 mars 1915 au 27 février 1916 - Nommé sous-lieutenant à titre temporaire, le 8 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille N 65 du 1er mars 1916 au début 1917 - Nommé sous-lieutenant à titre définitif, le 15 avril 1916 - Pilote de la société Clerget-Blin à partir du 23 janvier 1917 - Entré en sursis, le 1er mars 1918 - Décédé des suites d'un accident d'avion sur le terrain de Villacoublay, le 20 avril 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur en mars 1916 - Médaille Militaire en août 1915 - Croix de Guerre - cinq citations à l'ordre de l'armée - 1 citation à l'ordre de la division - Henry Le Sort repose au cimetière des Gonards à Versailles - Photo Jean-Michel Lasaygues que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Carré militaire du cimetière communal de Pont-de-Gennes (Sarthe) après la belle restauration de 2024 - Le Sol Emile Chevereau, mécanicien de l'escadrille SAL 1 du 28 mai 1916 au 21 mai 1918, y repose - Il a été tué au cours d'un accident d'automobile à Luxeuil (Haute-Saône), le 21 mai 1918 - Photo Carlos Ramos que je remercie pour son aide.

Tombe du Sol Emile Chevereau, mécanicien de l'escadrille SAL 1 du 28 mai 1916 au 21 mai 1918, dans le carré militaire du cimetière communal de Pont-de-Gennes (Sarthe), après la restauration de 2024 - Il a été tué au cours d'un accident d'automobile à Luxeuil (Haute-Saône), le 21 mai 1918 - La plaque d'origine a été conservée - Photo Carlos Ramos que je remercie pour son aide.

Photo de la tombe du Sol Emile Chevereau dans le carré militaire du cimetière communal de Pont-de-Gennes (Sarthe) avant restauration de 2024 - Il a été mécanicien de l'escadrille SAL 1 du 28 mai 1916 au 21 mai 1918 - Il a été tué au cours d'un accident d'automobile à Luxeuil (Haute-Saône), le 21 mai 1918 - Photo Carlos Ramos que je remercie pour son aide.

 

 

 

Remerciements à :

- M. Pierre-François Mary pour son étude sur la position des terrains de Vaux-Le Fresnoy, Pierrefonds-Palesnes et le Ferme de Corbeaulieu près de Compiègne-Margny.
- Mme Stella Burnett, petite fille d'Edmond Faivre qui habite Oklahoma City (USA), pour l'envoi de la photo de son grand-père.
- M. Emmanuel Dupuis, arrière petit fils d'Edmond Faivre, pour l'envoi des photos des F 1 et SAL 1.
- Stella et Emmanuel sont cousins, l'une vit aux Etats-Unis et l'autre en France - Cette page a permis de les réunir - Un grand merci pour leur aide.
- M. Jean-Paul Milliand pour la communication des archives de Paul Cottave-Claudet, son grand-père.
- M. Jean-Pierre Amigues pour la communication des archives de Jean Amigues, son grand-père.
- M. Louis Scheromm pour l'envoi des photos de reconnaissance.
- M. Alain Fouillade pour la tranmission des photos du Ltt Joanny Berlioz.
- M. Philippe Lamy pour l'envoi de la photo du village de Amigny-Roux.
- M. Alain Campo pour l'envoi des photos de l'insigne de l'escadrille HF 1.
- M. Jean-Michel Lasaygues pour la photo de la tombe du Slt Henri Le Sort.
- La famille Delest pour l'envoi de la photo de l'Adj Albert Delest.
- M. Walter Alberto Pascuzzo pour la transmission de la photo d'Albert Delest.
- Sébastien pour l'envoi des photos de reconnaissance de l'escadrille MF 1.
- M. Francis Gillet pour l'envoi des photos de son parrain, Marcel Dupuis.
- M. Patrice Pruniaux pour l'envoi des photos des cimetières de Belfort.
- M. Jean-Pierre Puton, chef de projet du Centre Régional de l'Image de la ville de Nancy.
- M. Blaise Aurora, chargé de documentation du Centre Régional de l'image de la ville de Nancy.
- M. Maurice Sublet pour la transmission de la biographie du Cdt Camille Fuzier.
- M. Patrick Lecointe pour la transmission de la photo des navigants de la F 1.
- M. Jean Lerault pour ses information sur le Cne Désiré Lucca.
- M. Dominique Gay pour sa biographie du Cdt Charles Amiot.

- M. Jean Pieribattista pour la transmission des archives de Jean Pieribattista, son grand-père.
- M. Roland Kissel pour l'envoi des archives de Roger Kissel, son père.
- M. Patrice Gout pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- Mme Annick Marotel pour la communication des archives de Charles Audenis, son grand-père.
- M. Gérard Le Ray pour la transmission des archives d'Henri Le Ray, son père.
- M. Michel Charbonnier pour l'envoi des photos de tombes d'aviateurs de la Haute-Savoie.
- M. Jean-Michel Wagner pour l'envoi des photos de l'insigne de la 13ème escadrille du 34ème RAO / RAM.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Quentin Brunel pour l'envoi des archives de Louis Meiffre, son arrière-grand-oncle.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Michel Julien pour l'envoi des citations parue dans le livre d'or de la faculté de droit.
- M. Carlos Ramos pour l'envoi de la photo de la tombe du soldat Emile Chevereau.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les Insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 par Philippe Bartlett publié par Indo Editions en 2002.
- De l'Aéronautique militaire "1912" à l'Armée de l'Air "1976" par Myrone N. Cuich publié à compte d'auteur en 1978.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- A nos morts 1914/1918 - Collège de Rumilly (Haute-Savoie) par l'imprimerie J. Ducret de Rumilly.
- Site Internet "Les traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrilles 1 à 10 Escadrille 1 personnel

 

 

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