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Les hommes

Personnels navigants de l'escadrille MS 3 en 1915 - De gauche à droite : Adj Fernand Venson (pilote), Adj Charles Houssemand (pilote), Ltt de Bazelaire de Ruppière (obs), Adj Jules Bonnard (pilote), Cne Antonin Brocard (pilote), Ltt Georges Mailfert (pilote en visite), Ltt Veyrène de Lavalette (obs), Caporal Emile Devienne (pilote), Ltt Edmond Hugel (pilote), Sgt Jules Vedrines (pilote). Photo revue d'époque Le Miroir.

De gauche à droite : Sgt Jules Védrines - Adj Charles Houssemand - Adj Jules Bonnard - Cne Antonin Brocard - Cal Emile Devienne - Adj Fernand Venson - Tous pilotes de l'escadrille MS 3 en 1915 - Photo collection Battesti transmise par Jean Caillou que je remercie pour son aide.

Cne Antonin Félix Brocard - Né le 14 novembre 1885 à Biol-le-Haut (Isère) - Fils d'Antoine Brocard et de Constance Marmonnier - Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr en 1905 - Affecté comme sous-lieutenant, au 30ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1907 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1909 - Brevet de l'Aéroclub de France n° 770 obtenu le 17 février 1911 - Ecole de Reims, le 20 mars 1912 - Brevet de pilote militaire n° 123 obtenu à l'école d'aviation de Pau, le 6 juillet 1912 - Moniteur du centre d'aviation de Maubeuge du 14 novembre 1912 au 17 février 1913 - Moniteur du centre d'aviation de Reims, du 17 février 1913 au 2 août 1914 - Réalise un tour de France aérien en 1913 en reliant la Tour-du-Pin (Isère) - Challes-les-Eaux (Savoie) - Annecy (Haute-Savoie) - Montélimar-Ancône (Drôme) - Détenteur du record du monde d'altitude avec 2 passagers, avec 2300 mètres, à bord d'un monoplan Deperdussin triplace, le 28 avril 1913 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 3 décembre 1914 - Pilote de l'escadrille D 6 du 2 août 1914 au 26 février 1915 - Nommé capitaine, le 22 mars 1915 - Pilote et commandant de l'escadrille MS 3 et N 3 du 21 mars 1915 au 10 juin 1916 - Une victoire aérienne homologuée, le 3 juillet 1915 - 2ème victoire homologuée, le 28 août 1915 - Blessé au cours d'un combat aérien d'une balle à la machoire, le 19 mars 1916 - Commandant du groupement d'escadrilles de Cachy (Somme) du 10 juin au 25 octobre 1916 - Nommé Chef de Bataillon (commandant) à titre temporaire, le 16 octobre 1916 - Officier de la Légion d'Honneur, le 18 février 1917 - Commandant du Groupe de Chasse 12 du 25 octobre 1916 au 13 septembre 1917 - Croix de Guerre 14-18 avec 6 palmes de bronze - 6 citations à l'ordre de l'armée : une à l'ordre de la 5ème armée, le 2 janvier 1915 - 4 à l'odre de la 6ème armée, le 28 août 1915, le 19 mars 1916, le 22 mars 1916, le 13 septembre 1916 - Une à l'ordre du Groupe d'armée du Nord (GAN), le 5 décembre 1916 - Chef de cabinet de M. Jacques-Louis Dumesnil, sous-secrétaire d'état à l'aviation du 13 septembre 1917 au 12 septembre 1919 - Commandant du 2ème régiment d'aviation à partir du 1er janvier 1920 - Nommé Chef de Bataillon (cdt) à titre définitif, le 15 juin 1921 - Mariage avec Mlle Paule Mathieu, le 12 septembre 1923 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 10 juillet 1927 - Député de la 3ème circonscription de la Seine (Ivry-sur-Seine) groupe des Républicains de gauche du 11 mai 1924 au 31 mai 1928 puis groupe des députés indépendants du 29 avril 1928 au 31 mai 1932 - Nommé Lieutenant-Colonel, le 20 décembre 1925 - Nommé Colonel, le 25 juin 1930 - Député de l'Isère (Grenoble) groupe des Indépendants du 20 novembre 1932 au 31 mai 1936 - Nommé Général de Brigade (réserve), le 21 janvier 1937 - Rappelé par décret de mobilisation, le 28 août 1939 - Commandant de l'école principale de pilotage d'Etampes du 2 septembre 1939 au 1er mai 1940 - Adjoint au Général Commandant la 2ème région aérienne du 1er au 25 mai 1940 - Commandant des organismes d'instruction des forces aériennes polonaises à Lyon du 25 mai au 1er juillet 1940 - Commandant de la base aérienne 745 d'Aulnat du 1er juillet au 30 juillet 1940 - Replacé dans la réserve (2ème section), le 30 juillet 1940 - Décédé dans le 16ème arrondissement de Paris, le 28 mai 1950 - Repose dans le Mémorial La Fayette de Marnes-la-Coquette - Carte postale d'époque.

Un autre portrait du Cne Antonin Brocard - Le texte au dos dit : "Taube abattu à Fleurines par le Capitaine Brocard, commandant l'escadrille de la 6ème armée. C'est le second taube qu'il abat depuis peu. Devant son ennemi à terre, le corps traversé par 2 balles, mis à nu par les flammes et dont les bras et les jambes étaient lamentablement calcinés; le capitaine lentement se découvrit." - Photo Collection Michel Delannoy que je remercie pour son aide.

Le Sgt Georges Guynemer, pilote aux quatre victoires homologuées et le Cne Antonin Brocard, commandant de l'escadrille N 3, posent ensemble sur le terrain de Breuil-le-Sec, le 2 février 1916 - Le lendemain, Guynemer va remporter sa 5ème victoire et devenir un As - Il sera nommé sous-lieutenant à titre temporaire, le 4 mars 1916 - Photo de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides de Paris mis en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Capitaine Antonin Brocard dans son Nieuport 17 à Cachy, le 15 juillet 1916 Commandant l'escadrille N 3 du 18 mars 1915 au 9 novembre 1916 - Photo famille de Guibert que je remercie pour son aide.

Cdt Antonin Brocard - Brevet de pilote militaire n° 123 obtenu à l'école d'aviation de Pau, le 6 juillet 1912 - Moniteur du centre d'aviation de Maubeuge du 14 novembre 1912 au 17 février 1913 - Moniteur du centre d'aviation de Reims, du 17 février 1913 au 2 août 1914 - Pilote de l'escadrille D 6 du 2 août 1914 au 26 février 1915 - Nommé capitaine, le 22 mars 1915 - Pilote et commandant de l'escadrille MS 3 et N 3 du 21 mars 1915 au 10 juin 1916 - Commandant du groupement d'escadrilles de Cachy (Somme) du 10 juin au 25 octobre 1916 - Nommé Chef de Bataillon (commandant) à titre temporaire, le 16 octobre 1916 - Commandant du Groupe de Chasse 12 du 25 octobre 1916 au 13 septembre 1917 - Croix de Guerre 14-18 avec 6 palmes de bronze - Photo Gallica - Grande Bibliothèque de France.

Cne Albert Louis Deullin - Né le 24 août 1890 à Epernay (51) - Fils de Paul Deullin et de Marthe Varlet - Classe 1910 - Recrutement de Châlons-sur-Marne (51) sous le n° matricule XXX - Engagé au 8ème régiment de Dragons de Lunéville (54), le 1er octobre 1910 - Mobilisé au 8ème régiment de Dragons de Lunéville (54), le 1er août 1914 - Nommé Sous-Lieutenant et affecté au 31ème régiment de Dragons, le 23 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 988 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 26 mai 1915 - Brevet de l'Aéroclub de France n° 2078 sur Maurice Farman, le 14 juin 1915 - Pilote de l'escadrille MF 62 du 1er juillet 1915 au 16 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille MS 3 / N 3 du 16 janvier 1916 du 22 février 1917 - Rentré à la RGA (convoyage avion), le 25 janvier 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 11 février 1916 - Détaché RGA pour convoyage avion, les 4 et 5 mars 1916 - Détaché à Roncourt du 12 mars au 18 mai 1916 - Une citation à l'ordre du corps d'armée, le 30 mars 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 4 juin 1916 - Détaché à Paris (75) du 6 au 8 juin 1916 - Nommé Lieutenant, le 5 juillet 1916 - Détaché à Verdun (55) du 14 décembre 1916 au 14 janvier 1917 - Pilote et commandant de l'escadrille N 73 / SPA 73 du 5 février 1917 au 14 février 1918 - Médaille d'or de l'Aéroclub de France en mars 1917 - En déplacement du 25 au 31 mars 1917 - En mission au RGA du Bourget du 3 au 8 avril 1917 - En mission au RGA du 26 avril au 1er mai 1917 - En mission à Buc du 18 au 21 mai 1917 - Blessé au combat au cours d'une patrouille, le 28 juillet 1917 - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 1er septembre 1917 - Nommé capitaine à titre définitif, le 14 octobre 1917 - Commandant du GC 19 du 5 février 1918 à juin 1919 - Officier de la Légion d'Honneur, le 23 juin 1918 - Il a remporté 20 victoires homologuées pendant la Grande Guerre - Il a été blessé 3 fois - Croix de Guerre avec 13 palmes et une étoile (13 citations à l'ordre de l'armée et une à l'ordre du corps d'armée) - Affecté au 3ème régiment d'aviation, le 22 juin 1920 - Chef pilote de la Compagnie Franco-Roumaine de Navigation Aérienne (CFRNA) - Inaugure la ligne Paris-Strasbourg, le 20 septembre 1920, qu'il prolonge jusqu'à Prague, le 7 octobre 1920 - Il couvre la distance Paris-Prague en 4 h 55 - Il est alors accompagné du Ltt Pierre Claret de Fleurieu, directeur général de la CFRNA et ancien pilote de la SPA 95 - Arrivés à Prague, ils ont poursuivi leur périple jusqu'à Varsovie - En 1921, participe au Grand Prix de l'Aéroclub de France de 1921 aux commandes d'un Potez IX S à moteur Lorraine de 370 HP - Il fait équipe avec Gustave Douchy, un ancien pilote de la SPA 38 - Aux commandes d'un SPAD 46, il réalise les 507 km de la liaison Bucarest - Constantinople (Istanbul) en 3 heures avec 5 passagers à bord - Il se tue dans un accident aérien aux commandes d'un prototype de chasseur monoplace de Marcay SAECA type 4 C1 sur le terrain de Villacoublay (78), le 29 mai 1923 - Son corps a été transporté à l'hôpital militaire de Versailles puis à la chapelle de l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, où ses obsèques ont été célébrées, le vendredi 1er juin à 11 heures - Le Cne Albert Deullin repose au cimetière d'Epernay.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Albert Deullin, pilote à l'escadrille N 3 en date du 19 avril 1916 : "Au cours du mois de mars 1916, a livré plusieurs combats aériens dont quelques-uns particulièrement sévères. le 19 mars, a eu son avion atteint et son casque traversé par plusieurs balles. A continué cependant la lutte et a forcé l'avion ennemi à atterrir. Le 31 mars, a abattu un Fokker dans les lignes ennemies. le 2 avril, a été blessé au cours d'un combat aérien."

* Chevalier de la Légion d'honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Slt Albert Deullin, pilote de l'escadrille N 3 en date du 4 juin 1916

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Deullin, pilote à l'escadrille N 3 en date du 5 septembre 1916 : "Pilote de chasse de premier ordre. le 24 août 1916 a abattu son cinquième avion, tombé dans ses lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Deullin, pilote à l'escadrille N 3 en date du 25 septembre 1916 : "Brillant pilote. Le 7 septembre 1916 a abattu son sixième avion ennemi qui s'est écrasé dans ses lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Deullin, pilote à l'escadrille N 3 en date du 25 septembre 1916 : "Le 26 juin 1916, n'ayant pas réussi la destruction par torpille aérienne, d'un ballon captif allemand, l'a aussitôt attaqué à la mitrailleuse et est parvenu à l'incendier à bout portant."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Deullin, pilote à l'escadrille N 3 en date du 13 décembre 1916 : "Brillant pilote de chasse. Les 22 septembre, 9 et 23 novembre a abattu ses 8ème, 9ème et 10ème appareils ennemis."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Deullin, pilote à l'escadrille N 73 en date du 7 avril 1917 : "Brillant pilote de chasse. le 10 février et le 16 mars 1917, a abattu deux avions ennemis, qui se sont écrasés en flammes dans nos lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Deullin, pilote à l'escadrille N 73 en date du 30 juin 1917 : "Brillant pilote de combat, excellent chef d'escadrille. Les 15 et 22 avril, le 11 mai et le 4 juin 1917, a abattu quatre avions ennemis, qui se sont écrasés dans leurs lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Deullin, commandant l'escadrille N 73 en date du 12 août 1917 : "Brillant chef d'escadrille. Pilote de combat, admirable d'audace, de volonté et de sang-froid. Le 21 juillet 1917, a abattu son 17ème avion qui s'est écrasé dans ses lignes. Le 28 juillet, au cours d'un combat contre plusieurs adversaires, a été gravement blessé."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Albert Deullin, du 8ème régiment de dragons, commandant l'escadrille SPA 73 en date du 10 décembre 1917 : "Brillant officier et pilote de combat incomparable. A peine remis d'une blessure très grave, a repris le commandement actif de son escadrille, la conduisant chaque jour au combat : les 27 septembre et 8 novembre 1917, a abttu ses 18ème et 19ème avions ennemis."

* Officier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Cne Albert Louis Deullin au 8ème régiment de dragons, commandant un groupe de combat en date du 23 juin 1918 : "Merveilleux pilote de chasse, officier d'élite, modèle des plus hautes vertus militaires, dont la bravoure, l'élévation du caractère, l'intelligente activité sont devenues proverbiales dans l'aviation française. Trois fois blessé en combat aérien, a toujours repris avant d'être complétement guéri, sa place dans la bataille. A d'admirables qualités de combattant unit les plus rares mérites du chef. Par son exemple quotidien et son travail incessant a fait, en trois mois du groupe de combat qu'il a créé une unité d'élite. Dans les premiers jours de l'offensive allemande, a exécuté dans la pluie, au ras du sol, d'audacieuses reconnaissances qui ont valu au commandement des renseignements précieux. A abattu récemment son vingtième avion ennemi. Chevalier de la Légion d'honneur pour faits de guerre. Douze citations."

Cne Alfred Marie Joseph Heurtaux - Né le 20 mai 1893 à Nantes - Fils d'Alfred Hertaux et de Denise Le Grand de la Leraye - Entré en service actif au 9ème régiment de Hussards de Chambéry, le 10 octobre 1913 - Ecole spéciale de St-Cyr - A la déclaration de guerre, sous-lieutenant du 9ème régiment de Hussards - Blessé au combat par un coup de lance en 1914 - Passé à l'aviation comme observateur, le 1er décembre 1914 - Observateur à la MS 26 du 16 décembre 1914 au 29 janvier 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1001 en date du 29 mai 1915 - Pilote de l'escadrille MS 38 du 19 juin 1915 au 16 juin 1916 - Nommé Lieutenant, le 29 décembre 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur en juillet 1916 - Pilote de l' escadrille N 3 de 16 juin 1916 au 3 septembre 1917 - Nommé capitaine, le 18 février 1917 - Commandant de l'escadrille N 3 du 9 novembre 1916 au 6 mai 1917 - Blessé au combat, le 5 mai 1917 et 3 septembre 1917 - Mission franco-américaine - 21 victoires homologuées - 15 citations - Cabinet du Sous-secrétariat à l'Aéronautique jusqu'en 1919 - Député de Seine-et-Oise du 16 novembre 1919 au au 31 mai 1924 - Inspecteur de la chasse jusqu'en septembre 1940 - Résistant du réseau Hector - Arrêté le 3 novembre 1941 - Détenu dans plusieurs prisons - Déporté à Buchenwald, le 13 mars 1945 - Promu général de brigade aérienne en décembre 1945 - Compagnon de la Libération en juin 1945 - Grand Croix de la Légion d'Honneur, le 19 janvier 1956 - Décédé à Cires-lès-Mello, le 30 décembre 1985 - Il est inhumé au cimetière des Batignolles - Photo famille de Guibert que je remercie pour son aide.

Cne Alfred Marie Joseph Heurtaux - A la déclaration de guerre, sous-lieutenant du 9ème régiment de Hussards - Blessé au combat par un coup de lance en 1914 - Passé à l'aviation comme observateur, le 1er décembre 1914 - Observateur à la MS 26 du 16 décembre 1914 au 29 janvier 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1001 en date du 29 mai 1915 - Pilote de l'escadrille MS 38 du 19 juin 1915 au 16 juin 1916 - Nommé Lieutenant, le 29 décembre 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur en juillet 1916 - Pilote de l' escadrille N 3 de 16 juin 1916 au 3 septembre 1917 - Nommé capitaine, le 18 février 1917 - Commandant de l'escadrille N 3 du 9 novembre 1916 au 6 mai 1917 - Blessé au combat, le 5 mai 1917 et 3 septembre 1917 - 21 victoires homologuées - 15 citations - Photo famille de Guibert que je remercie pour son aide.

Ltt Alfred Heurtaux, pilote de l'escadrille N 3 photographié dans le cockpit de son Nieuport 16, le 15 juillet 1916 - Le biplan est équipé de deux mitrailleuses Lewis dont une à travers l'hélice avec un dispositif de synchronisation Alkan - Photo famille de Guibert que je remercie pour son aide.

Cne Alfred Heurtaux, commandant de l'escadrille N 3 du 9 novembre 1916 au 6 mai 1917, pose en compagnie d'une superbe Hispano-Suiza du modèle Alphonse XIII, à l'usine de Bois-Colombes, nouvellement inaugurée - Identification de l'automobile faite par Hervé Pannier que je remercie pour son aide - Photo droits réservés.

Sgt André Julien Chainat - Né le 27 juin 1892 à la Chapelle-St-Laurian (Indre) - Fils d'Antoine Alexis Chainat et de Marie Sarah Mandereau - Profession avant guerre Mécanicien ajusteur - Appelé au 6ème régiment d'artillerie à pied stationné à Toul, le 26 octobre 1913 - Passé au 2ème groupe d'aviation comme mécanicien avion au terrain d'aviation militaire de Reims, le 22 avril 1914 - Affecté comme Mécanicien avion de l'escadrille BLC 5, du 2 août au 7 juin 1915 - Elève pilote à la 31ème section de l'école d'aviation militaire d'Avord du 7 juin au 20 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1165 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 9 juillet 1915 - Nommé Caporal, le 17 juillet 1915 - RGA du 20 août au 13 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 63 du 13 septembre 1915 au 21 septembre 1915 - Accident d'avion au RGA, le 17 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 23 du 21 septembre au 1er novembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 38 du 1er novembre 1915 au 20 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille N 3 de 17 janvier 1916 au 14 février 1917 - Une citation à l'ordre du Corps d'armée en février 1916 - Nommé Sergent, le 21 février 1916 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, le 5 avril 1916 - Blessé à la tête lors d'un combat aérien, le 16 juin 1916 - Nommé Adjudant, le XX août 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 3 août 1916 - Blessé en combat aérien, aux commandes d'un SPAD VII, le 7 septembre 1916 - Croix de Guerre - Séjour à la maison de repos VR 75 de Viry-Chatillon du 14 février au 4 mars 1917 - Evacué à l'hôpital américain de Neuilly du 6 au 15 mars 1917 - Séjour à la maison de repos VR 75 de Viry-Chatillon du 15 mars au 3 avril 1917 - Evacué sur le centre spécial de réforme de Clignancourt, le 3 avril 1917 - Rayé des contrôle et envoyé à Lyon-Bron, le 23 décembre 1917 - 11 victoires homologuées pendant la Grande Guerre - 4438 heures de vol - 10 citations - Campagne du Maroc en 1925 - Affecté au 37ème régiment d'aviation - Affecté à l'école pratique d'aviation d'Avord - Officier de la Légion d'Honneur, le 7 juillet 1933 - Grand officier de la Légion d'Honneur, le 30 juin 1936 - Nommé Capitaine en 1939 - Adjoint au commandant du GC III/6 de Chartres - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 24 juin 1940 - Démobilisé à Alger, le 17 août 1940 - Rappelé en 1945 - Nommé Commandant en 1946 - Décédé à Cannes, le 6 novembre 1961 - Repose dans le cimetière du village de Sancoins (Cher) - Carte postale d'époque.

* Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 5 avril 1916: "Pilote de grand talent et de grande bravoure. Le 26 mars 1916, il a attaqué et abattu un avion qui est tombé en flammes en face de nos lignes."

* Une citation à l'ordre de l'armée, le 27 juillet 1916 : "Pilote plein d'adresse et de bravoure. Le 26 mars 1916, a attaqué et abattu un avion qui est tombé en flammes devant nos lignes. Le 19 juin 1916, au cours d'un combat aérien, a été blessé par une balle qui lui a arraché le cuir chevelu. Le 22 juin, a attaqué deux avions allemands et abattu l'un d'eux en flammes dans nos lignes. Pilote de Chasse de premier ordre. A abattu, du 1er mars au 12 juillet 1916, six avions ennemis. A été blessé le 16 juin. Déjà quatre fois cité à l'ordre et médaillé militaire. Désigné personnellement dans les communiqués officiels pour avoir abattu, à ce jour, 9 avions."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 3 août 1916 : "Pilote de chasse de première classe. A abattu six avions ennemis entre le 26 mars et le 12 juillet 1916. Il a été blessé le 16 juin 1916. Déjà cité quatre fois, titulaire de la Médaille Militaire."

Ltt André Chainat - Brevet de pilote militaire n° 1165 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 9 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille N 3 de 17 janvier 1916 au 14 février 1917 - Onze victoires homologuées pour 4438 heures de vol - Photo famille de Guibert que je remercie pour son aide.

Sgt André Chainat devant son Nieuport 16 baptisé "Oiseau bleu" - La cigogne et l'inscription sont peints en bleu clair comme sur tous les avions de cet As aux 11 victoires - Terrain de Cachy, le 29 juillet 1916 - Photo SHD section Air de Vincennes - B 97 / 450 - Origine Perret.

Photo dédicacée d'André Chainat, le 19 mars 1918 - La photo date vraisemblablement de 1916/1917 car il pose à bord d'un Nieuport 17 - Il n'a plus volé après sa blessure du 7 septembre 1916 et a cumulé plusieurs séjours en hôpitaux militaires et au sein de la maison de repos VR 75 de Viry-Châtillon - Cet établissement était spécialisé dans le traitement des dépressions nerveuses et des syndromes post-traumatiques - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

L'Adj André Chainat, pilote de l'escadrille N 3 de 17 janvier 1916 au 14 février 1917, pose aux commandes du SPAD VII N° S 112 - Photo droits réservés.

L'Adj André Chainat, pilote de l'escadrille N 3 de 17 janvier 1916 au 14 février 1917, pose en compagnie de son SPAD VII N° S 112 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le Slt Roger Guillaumot pose aux commandes de son Spad VII n° S 420 codé "13" et baptisé "Ma Renée" en 1917 - La cigogne peinte sur le fuselage est entièrement rouge - Photo Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget.

Slt Roger Louis Alphonse Guillaumot - Né le 14 juillet 1894 à Paris (75) - Fils de Paul François Guillaumot et de Gabrielle Marie Michelange Mougis - Profession avant guerre Dessinateur mécanicien - Engagé volontaire pour 3 ans au titre de la 1ère compagnie d'avaition du 1er régiment de Génie, le 29 décembre 1912 - Formation de mécanicien du 29 décembre 1912 au 7 mars 1913 - Affecté au centre d'aviation de Villacoublay comme mécanicien du 7 mars 1913 au 9 septembre 1914 - Elève pilote à l'école d'aviation militaire de Tours du 9 septembre au 10 novembre 1914 - Stage à l'école d'aviation militaire de Pau du 10 novembre 1914 au 15 janvier 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord du 15 janvier au 8 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 911 à l'école d'aviation militaire de Tours, le 8 mai 1915 - Pilote de l'escadrille F 1 du 4 juin 1915 au 20 septembre 1916 - Nommé Caporal, le 10 juillet 1915 - Une citation à l'ordre du régiment en mai 1915 - Nommé Sergent, le 9 septembre 1915 - Une citation à l'ordre du Corps d'armée en octobre 1915 - Médaille Militaire, le 5 février 1916 - Une citation à l'ordre du corps d'armée en juillet 1916 - Pilote de l'escadrille N 3 / SPA 3 du 20 septembre 1916 au 1er mars 1918 - Nommé Adjudant, le 19 décembre 1916 - Une citation à l'ordre du régiment en juillet 1917 - Nommé Sous-Lieutenant à titre temporaire, le 25 janvier 1918 - Affecté comme Instructeur de tir aérien à l'école de Cazaux du 1er mars 1918 au 7 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 91 du GC 17 du 7 mai au 24 novembre 1918 - Croix de Guerre 14-18 avec 2 palmes, 1 étoile de Vermeuil et 3 étoiles de bronze - Affecté au STA du 24 novembre 1918 au 6 mai 1919 - Affecté au CRA de Buc du 6 mai au 1er octobre 1919 - Affecté au commandement du CRA de Blanc-Mesnil et adjoint technique au commandant de l'annexe du ESHG du 1er octobre au 8 novembre 1919 - Désigné pour l'armée du Levant / Affecté au 1er régiment d'aviation d'observation du 8 novembre 1919 au 27 janvier 1922 - Marié avec Renée Berthe Henriette Peinturier à paris, le 9 décembre 1919 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 25 janvier 1920 - Envoyé en mission à Constantinople comme adjoint au commandant du parc aéro de l'AFL du 1er avril au 1er août 1920 - Affecté au 5ème régiment d'aviation d'observation de l'armée du levant du 1er août 1920 au 1er octobre 1920 - Désigné pour le commandement du groupe de SPAD de l'armée du Levant du 1er octobre 1920 au 27 janvier 1922 - Médaille Militaire, le 1er décembre 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation et mis à la disposition du Ministre des Colonies en vue du départ en Indochine du 27 janvier 1922 au 13 mai 1925 - Embarqué sur l'Amboise, le 27 janvier 1922 - Affecté à l'escadrille n° 2 commandant la section photo du 1er mars 1922 au 13 mai 1925 - Chevalier de la légion d'Honneur, le 9 juillet 1924 - Rentre en France par le Chili du 13 mai au 17 juin 1925 - Affecté au 2ème régiment d'aviation du 7 novembre 1925 au 8 décembre 1926 - Mis à la disposition du Ministre du Commerce et de l'Industrie du 8 décembre 1926 au 11 août 1927 - Décédé au cours d'un accident aérien à Le Chesnay (Seine et Oise), le 11 août 1927 -

Adj Paul Albert Pierre Tarascon - Né le 8 décembre 1882 quartier du Trenten sur le terroir du Thor (Vaucluse) - Fils d'Alfred Tarascon (meunier) et de Claire Gagnon - Domiciliés à Gadagne (Vaucluse) - Classe 1902 - Recrutement d'Avignon (Vaucluse) sous le matricule n° 1174 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 4ème régiment d'infanterie coloniale, le 9 décembre 1902 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 21 août 1903 - Affecté au 23ème régiment d'infanterie coloniale, le 10 janvier 1904 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 25 mars 1905 - Domicilié au 16, rue Vanneau à Avignon, à compter du 7 août 1905 - Domicilié au 8, place d'Aubagne à Marseille (Bouches-du-Rhône), à compter du 10 avril 1907 - Marié avec Mlle Marie Louise Joséphine Dalmas à la mairie de Marseille (Bouches-du-Rhône), le 24 juin 1909 - Profession avant guerre Minotier - A accompli une première période d'exercices au 8ème régiment d'infanterie coloniale caserné à Toulon, du 8 au 30 novembre 1910 - A accompli une seconde période d'exercices au 8ème régiment d'infanterie coloniale du 1er au 17 mai 1911 - Se forme seul à l'aviation dès 1911 en achetant un Blériot - Victime d'un grave accident lors du crash de son Blériot à moteur Anzani consécutif à la rupture d'un câble de commande - Dix mois d'hôpital et amputation de son pied droit - A la mobilisation générale, n'a pas rejoint le 8ème régiment d'infanterie coloniale - Réformé n° 2 pour amputation de la jambe droite au 1/3 par la commission spéciale de réforme de Casablanca (Maroc), le 10 août 1914 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du centre d'aviation de Buc à Villacoublay, le 10 août 1914 - Engagement pris devant le consul de France à Casablanca (Maroc), le 10 août 1914 - Arrivé au centre d'aviation militaire de Buc, le 8 septembre 1914 - Affecté au 1er groupe d'aviation de Saint-Cyr, le 9 septembre 1914 - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Pau comme élève pilote, le même jour - Nommé Caporal, le 6 janvier 1915 - Brevet de pilote militaire n° 700 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 27 février 1915 - Nommé Sergent, le 20 juin 1915 - Moniteur de pilotage de l'école d'aviation de Pau de mars à août 1915 - Affecté à la réserve générale d'aviation (RGA), du 2 septembre au 7 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille N 31 du 7 octobre 1915 au 21 avril 1916 - Nommé Adjudant, le 1er mars 1916 - Détaché à la RGA du 2 au 18 avril 1916 - Affecté comme pilote convoyeur de la RGA du 31 mars au 1er mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 3 du 4 au 25 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 / SPA 62 du 25 mai 1916 à la fin de la Guerre - Médaille Militaire, en date du 4 août 1916 - Blessé par balles à la jambe droite et à la tête au cours d'un combat aérien dans les environs de Chaulne-Roye (Somme), le 9 août 1916 - Soigné à l'ambulance de Villers-Bretonneux - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 12 novembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 27 novembre 1916 - Affecté dans l'infanterie coloniale comme sous-lieutenant, le 1er avril 1918 - Croix militaire anglaise, en date du 17 avril 1918 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire en juillet 1918 - Douze victoires homologuées et huit probables toutes remportées à l'escadrille N 62 / SPA 62 - Croix de Guerre 1914-1918 avec 12 palmes de bronze - Démobilisé et renvoyé dans ses foyers - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 21ème régiment d'infanterie coloniale, le 17 février 1921 - Domicilié au 5, rue Chambiges à Paris 8ème (75) en 1924 - S'associe à François Coli, son ancien commandant de l'escadrille N 62, pour tenter de remporter le prix Orteig qui récompensera les premiers aviateurs à traverser l'Atlantique de Paris à New-York en 1925 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 22 juillet 1925 - Rayé des cadres et nommé Lieutenant de réserve honoraire, le 4 novembre 1925 - Gravement brûlé au cours d'un accident de Potez 25 en 1926 - Coli forme une nouvelle équipe avec l'As Charles Nungesser, avec lequel il disparaitra à bord de l'Oiseau blanc au cours de la tentative de travaersée de l'Atlantique, le 8 mai 1927 - Tarascon prépare une nouvelle tentative avec un Bernard GR 18 "Oiseau Tango" mais abandonnera avant de se retirer à Cannes en 1930 - Cofondateur de l'aérodrome de Cannes-Mandelieu - Réintégré dans les cadres des réserves, le 18 septembre 1933 - Affecté, dans la réserve, au 2ème bataillon de l'air, le 2 février 1934 - Croix de combattant volontaire, en date du 29 octobre 1936 - Affecté dans la cadre sédentaire de la base aérienne d'Istres, le 1er décembre 1936 - Classé dans le cadre sédentaire, le 22 janvier 1937 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 7 mai 1937 - Proposé pour une pension d'invalidité permamente de 100 % pour amputation de la jambe droite au 1/3 inférieur avec réaction névralgique du moignon et douleurs terminales de long du membre par la 3ème commission de réforme de la Seine, le 6 août 1937 - Affecté, dans la réserve, à la 1ère section du bataillon de l'air 125 à Montpellier, le 1er mars 1938 - Pension d'invalidité temporaire de 85 % pour amputation de la jambe droite au 1/3 inférieur, valable du 1er avril 1931 au 5 août 1937 - Pension d'invalidité définitive de 100 % de 3600 frs pour amputation de la jambe droite au 1/3 inférieur, 15 % de réactions névralgiques du moignon par la commission de réforme de Paris, le 6 août 1937 - Grade de Grand-Officier de la Légion d'Honneur, en date du 11 mai 1938 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'air n° 108, le 28 mars 1939 - Affecté à la compagnie de l'air 132/108 - Affecté au GAO 548, le 27 août 1939 - Affecté au centre d'instrauction de Chartres - Affecté au CR de Laon, le 21 janvier 1940 - Affecté au groupement de chasse n°23, le 2 avril 1940 - Renvoyé dans ses foyers, le 26 juin 1940 - Se retire à la villa "Les Ailes" à Mandelieu (Alpes-Mandelieu) - Rayé des cadres, le 31 février 1941 - S'engage dans la résistance et hébergera des agents britannques, ravitaillera le maquis et formera des résistants - Etait chef de district des Forces Françaises de l'Intérieur de mai 1943 au 24 août 1944 - Domicilié au 32, rue de l'Assomption à Paris 16ème (75), à compter de 1948 - Elevé au grade de Grand-Croix de la Légion d'Honneur, le 28 décembre 1954 - Domicilié au 77, rue Carnot à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) - Décédé au 2, rue Kléber à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), le 11 juin 1977 - Repose dans le cimetière de Châteauneuf-de-Gadane (Vaucluse) - Photo Jean de la Roche de Saint André transmise par son petit-fils Gilles que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances de la commune du Thor (Vaucluse) - Pam - LO - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Vaucluse - JORF - Registre des décès de la commune de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) - Dernière mise à jour : 28 août 2021 - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

* Médaille Militaire et citation n° 3476 à l'ordre de l'armée de l'Adj Paul Albert Pierre Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 4 août 1916 : "Excellent pilote. Toujours prêt à marcher, bien qu'amputé d'une jambe. S'est engagé dans l'aviation. A effectué de nombreuses reconnaissances à longue portée et livré 15 combats aériens. A abattu, le 15 juillet 1916, un Aviatik de chasse qui est tombé en flammes en territoire ennemi."

* Citation n° 381 à l'ordre de l'armée de l'Adj Paul Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 24 août 1916 : "Pilote remarquable. Ne cesse de se distinguer par son adresse et son sang-froid. A abattu un avion ennemi, le 21 juillet 1916."

* Citation n° 382 à l'ordre de l'armée de l'Adj Paul Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 26 août 1916 : "Pilote de chasse remarquable. Le 9 août, a attaqué un groupe de trois avions ennemis, est rentré blessé avec un appareil criblé de plus de 100 balles, après avoir abattu un de ses adversaires."

* Citation n° 392 à l'ordre de l'armée de l'Adj Paul Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 14 septembre 1916 : "Pilote très énergique et plein d'allant. A abattu un avion ennemi, le 31 août 1916."

* Citation n° 394 à l'ordre de l'armée de l'Adj Paul Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 25 septembre 1916 : "Excellent pilote de chasse d'une adresse exceptionnelle. Le 17 septembre 1916, a abattu son 5ème avions ennemi qui s'est écrasé dans nos lignes."

* Citation n° 407 à l'ordre de l'armée de l'Adj Paul Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 28 octobre 1916 : "Pilote de chasse remarquable. A abattu son 6ème avion ennemi, le 22 septembre 1916."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 4049 à l'ordre de l'armée de l'Adj Paul Albert Pierre Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 12 novembre 1916 : "Pilote remarquable par son dévouement, son adresse, son sang-froid et son allant. S'est distingué depuis plus d'un an au cours de *nombreuses missions de reconnaissance, de protection et de chasse. Le 9 août 1916, a eu son avion traversé de plus de 100 balles ennemies. Depuis le 1er juillet, a livré 35 combats, a abattu 5 avions et en a forcé 2 autres à atterrir désemparés."

* Citation n° 417 à l'ordre de l'armée de l'Adj Paul Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 16 novembre 1916 : "Pilote remarquable, audacieux et adroit. A abattu son 7ème avion, le 1er novembre 1916."

* Citation n° 456 à l'ordre de l'armée du Slt Paul Albert Pierre Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 5 janvier 1917: "Excellent pilote de chasse, a abattu son 9ème avion ennemi, le 4 décembre 1916.

* Citation n° 465 à l'ordre de l'armée du Slt Paul Albert Pierre Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 7 mai 1917: "Pilote remarquable. A abattu son dixième avion, le 20 avril."

* Citation n° 511 à l'ordre de l'armée du Slt Paul Albert Pierre Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 3 octobre 1917 : "Pilote remarquable. Ne cesse de se distinguer par son adresse, son audace et son sang-froid. A abattu son onzième avion ennemi, le 28 mai 1917."

* Citation n° 622 à l'ordre de l'armée du Slt Paul Albert Pierre Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 21 août 1918 : "Pilote hors de pair. Donne à tous l'exemple du courage et du mépris le plus absolu du danger. A attaqué une patrouille de cinq appareils ennemis et a abattu un de ses adversaires. Douze victoires officielles."

* Officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Paul Albert Pierre Tarascon au 1er régiment d'aviation, en date du 15 octobre 1920 : "Pilote d'élite. Entraineur d'(hommes exceptionnel. Amputé d'une jambe au cours d'un accident de vol au moment où l'aviation faisait ses premies pas. A rejoint la France à la mobilisation pour s'engager d'une énergie indomptable a, par ses exploits héroïques, immédiatement montré qu'il possédait les plus belles qualités de race. Classé parmi les premiers. Reste une figure inoubliable, d'un exemple d'incomparable bravoure. A officiellement abattu au cours de la campagne douze avions ennemis. Deux fois blessé en combat aérien. Neuf citations."

Adj Paul Tarascon pose devant son Nieuport 11 pendant son affectation à l'escadrille N 3 stationnée sur le terrain de Cachy - Pilote de l'escadrille N 3 du 4 au 25 mai 1916 - Photo Jean de la Roche de Saint André transmise par son petit- fils Gilles que je remercie pour son aide.

MdL André Dubonnet - Né le 28 janvier 1897 à Paris - Fils de Marius Dubonnet et de Flore Leblanc - Profession avant guerre Etudiant - Engagé au 4ème régiment d'artillerie lourde, le 3 mars 1915 - Affecté au 103ème régiment d'artillerie lourde - Affecté au 117ème régiment d'artillerie lourde - Centre d'instruction Crapouillot à Bourges - Affecté au 41ème régiment d'artillerie - Affecté à la 66ème section d'aérosteurs - Passé à l'aviation, le 29 janvier 1917 - Présélection personnel navigant et cours théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 5800 à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 29 mars 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau - Pilote de l'escadrille 561 de Venise - Nommé Brigadier en avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 3 / SPA 3 du 17 septembre au 16 octobre 1917 - Affecté au 41ème régiment d'artillerie à compter du 16 octobre 1917 - Nommé Maréchal des Logis, le 16 novembre 1917 - Hospitalisé à l'hôpital complémentaire n° 11 du Val de Grâce du 9 au 14 octobre 1918 - 6 victoires - 6 citations - 150 heures de vol - Photo collection Daniel Porret que je remercie pour son aide.

Slt Joseph Henri Guiguet - Né le 10 mars 1891 à Veyrins (Isère) - Fils de Joseph Guiguet et de Marie Moine - profession avant guerre Mécanicien - Appelé au 2ème groupe d'aviation de Reims en octobre 1912 - Mécanicien de l'escadrille HF 1 de 1913 au 15 février 1915 - Brevet de pilote militaire n° 968 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 24 mai 1915 - Pilote de l'escadrille C 94 (future escadrille 466) du camp ratranché de Paris du XX juin 1915 au 4ème trimestre 1915 - Nommé Adjudant, le 1er août 1915 - Une citation à l'ordre du groupe du CRP en septembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 95 (future escadrille 461) du Camp Retranché de Paris du 1er trimestre 1916 au 16 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 3 / SPA 3 du 18 juin 1916 au 1er juin 1917 - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée en date du 31 mai 1916 - Croix de Guerre 1914-1918 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 27 juillet 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 20 janvier 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 20 septembre 1917 - Nommé sous-lieutenant, le 30 novembre 1917 - 5 victoires - 5 citations - Photo : SHD section Air de Vincennes.


Ltt Benjamin Jean Bozon-Verduraz - Né le 29 mai 1889 à Saint Etienne de Cuines - Incorporé au 4° Régiment de Dragons en 1910 à Chambéry - Nommé au grade de Maréchal des Logis, le 25 septembre 1912 - Mobilisé le 3 août 1914 au 9ème Régiment de Hussards - Passe à l’aviation le 19 septembre 1915 en tant qu’élève-pilote - Ecole du Crotoy du 24 septembre 1915 au 5 janvier 1916 sur Caudron G 3 (25 heures de vol) - Breveté Pilote Militaire n° 2882 en date du 19 janvier 1916 - Brevet d’aéroclub de France n°293, le 4 février 1916 - Ecoles du Bourget et du Plessis-Belleville du 5 janvier au 10 mars 1916 - Ecole du Plessis-Belleville sur Nieuport en mai / juin 1917 - Escadrille SPA 3 du 21 juin 1917 au 6 juillet 1918 sur SPAD VII et XIII (266 heures de vol) - Ses avions : SPAD VII n° 2143 - SPAD XIII baptisé "Mon Lion" et codé "16" - Le 7 juillet 1917, 1er succès avec Guynemer (victoire NH pour Bozon-Verduraz) - Promu au grade de Sous-lieutenant le 11 juillet 1917 - Cité à l’ordre général le 6 novembre 1917 - Le 16 février 1918 : 1ère victoire homologuée (partagée avec de la Rochefordière à l'Est de Damloup) - Le 17 février 1918 : 2ème victoire homologuée (un biplace sur Montfaucon) - Le 20 février 1918 : 3ème victoire homologuée (partagée avec de la Rochefordière, un biplace au-dessus des Eparges) - Cité à l’ordre général le 9 mars 1918 - Cité à l’ordre de l’aéronautique de la 2° Armée le 27 mars 1918 - Chevalier de la Légion d’honneur, le 5 avril 1918 - Le 20 avril 1918 : 4ème victoire homologuée (un biplace sur Hangard-Thennes) - Le 21 avril 1918 : 5ème victoire homologuée (partagée avec Duret, Mion, Ouvrard de Limière contre un biplace sur Thory-Rouvrel) - Le 15 mai 1918 : 6ème victoire homologuée (partagée avec Molines, un biplace. sur Assainvillers) - Le 16 mai 1918 : 7ème victoire homologuée (partagée avec Molines, Risacher contre un biplace dans la région de Faverolles) - Le 29 mai 1918 : 8ème victoire homologuée (contre un biplace sur Faverolles-Etelfay) - Cité à l’ordre général de la 1ère armée, le 6 mai 1918 - Cité à l’ordre général de la 1 ère armée, le 29 mai 1918 - Cité à l’ordre général de la 1ère armée, le 14 juin 1918 - Promu au grade de Lieutenant le 18 juillet 1918 - Prend le commandement de l’escadrille SPA 94 du 3 juillet 1918 au 18 novembre 1918 sur SPAD VII et XIII (95 heures de vol) - Le 17 août 1918 : 9ème victoire homologuée (contre un biplace sur Roye) - Le 3 octobre 1918 : 10ème victoire homologuée contre unb avion - Le 9 octobre 1918 : 11ème victoire homologuée (partagée avec Ltt Laganne contre un biplace sur Bétheniville) - Fut nommé "As" par un communiqué des Armées, le 15 octobre 1918 - Evacué sur l’hôpital de Lyon, le 18 novembre 1918 - 11 citations à l’Armée et 3 au Corps d’Armée - Par la suite, il a dû porter un appareil orthopédique pendant des années - Officier de la légion d’honneur le juillet 1920 - Passé dans l’arme de l’Aéronautique le 20 juin 1923 - Promu au grade de Capitaine le 20 décembre 1925 - Entre 1927 et 1931, reprend de l’activité dans l’aviation dans l’organisation des clubs de la région des Alpes en créant les terrains de Chambéry et de Grenoble, et de nombreuses conférences et meetings - Refait des périodes militaires en 1929 et 1930. (Caudron 59) - Promu au grade de Commandant le décembre 1932.
A la mobilisation, le 1er décembre 1939, est affecté à l’École de l’air de Bordeaux, reconnu inapte pour le personnel navigant car trop âgé - Sa santé s’altère brusquement et il décède le 21 mai 1942 à Chambéry - L’As Bozon-Verduraz repose au cimetière de Saint Etienne de Cuines - Notice écrite par le capitaine Fabrice Rond, arrière-petit-neveu de Benjamin Bozon-Verduraz - Photo annexe BDIC du Musée de l'Armée aux Invalides de Paris mise en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Slt Henri Augustin Rabatel - Né le 14 août 1894 à Montagien (Isère) - Fils de Joseph Jean Rabatel et de Fidéline Euphroisine Chevallier - Engagé volontaire pour 3 ans au 3ème régiment de Cuirassiers, le 7 avril 1913 - Nommé Brigadier, le 2 mars 1914 - Détaché au 2ème groupe d'aviation de Reims, le 2 juin 1914 - Observateur de l'escadrille BL 4 du 2 août 1914 au 1er février 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 15 octobre 1914 - RGA (Réserve Générale d'Aviation) du 1er février au 13 mars 1915 - Affecté comme élève pilote à l'école d'aviation militaire d'Avord du 13 mars au XX octobre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 985 ontenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 26 mai 1915 - Instructeur au GDE (groupement des Divisions d'entraînement) du XX octobre au 14 novembre 1915 - RGA du 14 novembre au 29 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille VC 111 du 30 décembre 1915 au 22 avril 1917 - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 2 mars 1916 - Croix de Guerre 1914-1918 et citation à l'ordre de l'armée, le 2 mars 1916 - Nommé sous-lieutenant à titre temporaire, le 2 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 3 du 22 avril au 16 août 1917 - Pilote le SPAD VII n° 1639 codé "10" nom de baptème "Dick" - Blessé par balle en combat aérien et fait prisonnier, aux commandes du SPAD VII n° 1639, dans les environs de Roullers (Belgique) le 16 août 1917 - Nerf ciatique coupé en partie à la hauteur de la hanche - Rapatrié d'Allemagne comme grand blessé à Lyon-Bron, le 8 juillet 1918 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 2 août 1918 - 4 victoires homologuées - Croix de Guerre belge - 2000 heures de vol - Affecté comme instructeur à l'école d'aviation militaire de Pau a compter du 25 septembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 12 décembre 1918 - Détaché à l'école d'aviation militaire d'Avord pour convoyage d'avions du 18 février 1919 au 15 avril 1919 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 9 mars 1919 - Détaché à l'organe de coordination Générale de l'Aéronautique du 31 juillet 1919 au 1er juin 1920 - Classé hors cadres aéronautique au sous-secrétariat de l'Aéronautique et des transports aériens du 1er juin au 1er septembre 1920 - Désigné pour un stage d'essai à la section d'expériences de navigation aérienne de l'annexe de Villacoublay du 22 septembre au 6 décembre 1920 - Affecté au service technique de l'aéronautique à compter du 6 décembre 1920 - Démissionnaire de l'armée d'active, le 12 mars 1926 - Nommé Capitaine de Réserve, le 25 juin 1931 - Officier de la Légion d'Honneur, le 28 décembre 1934 - Attaché à la direction de la société Hispano-Suiza - Décédé au 8 avenue Foch à Paris 16ème arrondissement, le 18 juillet 1973 - Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

* Une citation à l'ordre de l'armée en date du 2 mars 1916 comportant l'attribution de la Croix de Guerre avec palme : "Rabatel Henri, matricule 2.113, Maréchal des Logis pilote au 3ème groupe de bombardement, escadrille VC 111 : "Très bon pilote d'avion-canon d'une excellente tenue. le 6 février 1916, au cours d'une mission de surveillance sur les lignes s'est porté seul à l'attaque d'un Drachen ennemi, malgré un violent vent pouvant contrarier son retour et dans une region très fréquenté des avions ennemis. n'a pas craint de descendre de plusieurs centaines de mètres pour faciliter son attaque et a incendié le drachen après avoir tiré 10 projectiles. A été l'objet d'une violente cannonnade qui a entamé fortement un longeron et une commande, a pu néanmoins, grâce à son sang-froid et à son adresse, ramener jusqu'à nos lignes, son avion qui portait 14 atteintes, son pointeur ayant eu ses vêtements traversés par un éclat."

* Une citation à l'ordre de l'armée en date du 30 juin 1917 : "Jeune et bon pilote de combat. Le 25 mai 1917 a abattu son deuxième avion ennimi qui s'est écrasé dans ses lignes."

* Une citation à l'ordre de l'armée et attribution du grade de Chevalier de la Légion d'Honneur en date du 12 septembre 1918 : M. Rabatel, Henri, Augustin, sous-lieutenant au 2ème groupe d'aviation, pilote aviateur a été nommé dans l'ordre de la Légion d'Honneur au grade de Chevalier : "Pilote hors de pair qui, dans l'aviation de bombardement, puis dans l'aviation de chasse, a toujours fait preuve des plus belles qualités militaires et morales. Le 19 août 1917, n'a pas hésité à engager contre 5 avions ennemis un combat inégal, au cours duquel il tomba grièvement blessé dans les lignes allemandes. Médaille Militaire pour faits de guerre - Une citation - Légion d'Honneur pour prendre rang du 12 décembre 1918."

Adj Jules Védrines - Né à la Plaine Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 21 décembre 1881 - Ouvrier puis metteur au point des usines Gnôme qui fabriquent des moteurs rotatifs d'aviation - Brevet de pilote de l'Aéroclub de France n° 312 obtenu à l'école de Pau, le 7 décembre 1910 - Pilote du constructeur Morane, il gagne la course Paris-Madrid aux commandes d'un Morane-saulnier A, le 26 mai 1911 - Il bat le record de vitesse pure avec 145 km/h aux commandes d'un Déperdussin, le 13 janvier 1912 - Du 20 novembre au 29 décembre 1913, il réalise la première liaison aérienne entre Nancy et le Caire, aux commandes d'un Blériot - Brevet de pilote militaire n° 478 en date du 28 juillet 1914 - A la mobilisation, il est affecté à l'escadrille MF 22 avec son Blériot blindé 160 ch - Ayant eu des rapports tendus avec ses supérieurs hiérarchiques et remporté la première victoire aérienne qui ne sera pas homologué, il est envoyé à l'arrière où il devient pour un temps pilote essayeur - Affecté à l'escadrille N 3 du Cne Antonin Brocard, il sera chargé de prendre en mains Georges Guynemer - Il se spécialisera dans les missions spéciales où il faut déposer et venir chercher un agent déposé derrière les lignes allemandes - Après guerre, il fera encore parler de lui en posant son Caudron G III sur les toits des Galeries Lafayettes, le 19 janvier 1919 - Il se tue, le 21 avril 1919, en compagnie de son mécanicien Guillain, lors de l'inauguration de la ligne Paris-Rome, à bord d’un Caudron C 23 - Il repose au cimetière de Pantin - Photo mise en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

* Une des citations de Jules Védrines à l'escadrille MS 3 : "Pilote adroit et courageux, ayant accompli 100 heures de vol depuis le début de la campagne. Toujours volontaire pour les opérations les plus périlleuses, a réussi en particulier, avec un plein succès, une mission particulièrement dangereuse et difficile. Depuis son arrivée à l'escadrille n'a cessé de réclamer pour lui l'honneur d'exécuter les vols les plus périlleux. A notamment en mai et juin 1915, rempli brillamment cinq missions spéciales particulièrement dangeureuses et difficiles. S'est particulièrement distingué aux opérations du 5 au 15 juin 1915."

Cne Maximilien Antoine Joseph Münch - Né le 23 mai 1885 à Auray (56) - Fils de Joseph Münch (receveur buraliste) et de Valentine Chéru - Classe 1905 - Recrutement de Lorient sous le matricule n° 208 - A échoué à l'entrée de l'école navale, concours à Lorient du 3 août 1903 - Engagé volontaire pour trois ans à Lorient pour le compte de l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 23 octobre 1904 - Arrivé à l'école de St-Cyr, le 26 octobre 1904 - Promotion Centenaire d'Austerlitz - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 66ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1906 - Affecté du 144ème régiment d'infanterie - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, en juin 1912 - A effectué un vol de 3h 3/4 à bord du Zodiac (1600 m²) entre St-Cloud et Nesles (Somme), le 4 août 1912, soit une distance de 120 km - Pour ce vol, il était en compagnie de M. G. Blanchet, Ltt Porteau, Ltt Saxclareff, Ltt Samsarof - Brevet de pilote civil de l'Aéroclub de France n° 1086 obtenu sur Blériot, le 22 octobre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 216 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 9 janvier 1913 - Chef pilote de l'école d'aviation militaire de Pau - Pilote de l'escadrille BL 3 du 19 août 1914 au 7 avril 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 octobre 1914 - Citation à l'ordre de l'armée en 5 novembre 1914 - Citation à l'ordre de l'armée en décembre 1914 - Nommé capitaine, le 25 décembre 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 avril 1915 - Commandant de la division d'instruction Caudron du Plessis-Belleville du 7 avril au 15 octobre 1915 - Commandant l'école de pilote militaire de Tours du 15 octobre 1915 au 2 septembre 1916 - Commandant de l'escadrille C 61 du 13 au 23 septembre 1916, date de sa mort - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un Caudron G 4, dans les environs de Balschweiller (Haut-Rhin), le 23 septembre 1916 - Il faisait équipage avec le Slt Charles Marie Goursaud de Merlis, qui a également perdu la vie - Leur avion a été attaqué par l'arrière et est tombé en flammes - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 29 septembre 1916 - A reçu, à titre posthume, comme commandant d'école d'aviation militaire de Tours, une plaquette spéciale en argent offerte aux personnels enseignants navigants des écoles d'aviation militaire, morts pour la France par l'Aéroclub de France (décembre 1916) - Maximilien Münch repose dans le cimetière d'Etel dans le Morbihan (56) - Sources : Pam - LO - CCC escadrille C 61 - FM Morbihan - L'Aérophile - La Guerre Aérienne Illustrée - JORF - Dernière mise à jour : 21 février 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée des lieutenants Munch et de Serre à l'escadrille BL 3, en date du 2 octobre 1914 : "N'ont pas hésité à voler pour aller chercher un renseignement important dans des conditions atmosphériques qui les obligeaient à voler bas, rendant leur mission pénible et périlleuse."

* Citation à l'ordre de l'armée des lieutenants Munch et Hugel à l'escadrille BL 3, en date du 5 novembre 1914 : "L'appareil qu'ils montaient ayant été atteint par plusieurs éclats d'obus, d'ont l'un a gravement endommagé le stabilisateur, ils ont continué leur reconnaissance, malgré la violente connonade, et ne sont rentrés atterrir au point désigné qu'après avoir complétement rempli leur missions."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Maximilien Joseph Münch, au service aéronautique d'une armée, en date du 10 avril 1915 : "Très brillant officier, pilote très hardi et des plus expérimentés. Ancien chef pilote des écoles d'aviation de Pau et d'Avord. A effectué, depuis le début de la campagne, plus de 60 heures de vol au-dessus des lignes ennemies, sous un feu parfois extrêmement violent d'artillerie et d'infanterie. Le 5 novembre notamment, presque dès le début d'une reconnaissance, l'avion qu'il montait fut touché par des fragments d'un obus ayant éclaté sous la queue de l'appareil. Le stabilisateur fut gravement endommagé et une partie fut emportée par un éclat. Malgré le danger à poursuivre son vol avec d'aussi graves avaries, a continué sa reconnaissance et n'est revenu atterrir qu'après avoir achevé sa mission, donnant ainsi une preuve de ses brillantes qualités de pilote en même temps qu'un magnifique exemple de sang-froid, de courage et d'audacieuse résolution."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cne Maximilien Joseph Münch, commandant de l'escadrille C 61, en date du 29 septembre 1916 : "Chef d'escadrille remarquable par son énergie et ses qualités professionnelles, donnant à ses subordonnés l'exemple du dévouement le plus complet. Est tombé glorieusement, le 23 septembre, au cours d'un combat aérien."

Slt Jean Paul Peretti - Né le 5 octobre 1883 à Levie (Corse) - Entre en service actif au chasseurs à cheval, le 8 novembre 1903 - Brevet de pilote militaire n° 122 en date du 28 juin 1912 - Escadrille du Maroc du 22 décembre 1912 à 1914 - RGA du XX au 15 février 1915 - Pilote de l'escadrille MS 37 du 15 février au 4 juin 1915 - Nommé Sous-lieutenant, le 23 février 1915 - Pilote de l'escadrille MS 31 / N 31 du 4 juin au 30 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 3 du 3 janvier au 28 avril 1916 - Détaché à l'escadrille N 67 du 27 février au 21 mars 1916 - Grièvement blessé au combat dans les environs de Vadelaincourt (Meuse) par une balle dans le dos, le 28 avril 1916 - Malgré sa blessure, il a réussi à ramener son Nieuport 11 et a tenté d'atterrir - Après un virage à droite, son avion a touché une ligne de peupliers et s'est disloqué au sol - Perretti fut éjecté vers l'avant et se fractura le crâne - Médaille Militaire - Croix de Guerre - Médaille Coloniale.

* Une citation à l'ordre de l'armée : "Pilote-aviateur, a exécuté de nombreuses reconnaissances poussées loin en territoire ennemi et sans se laisser arrêter par des circonstances atmosphériques les plus défavorables. Pilote hors ligne, d'une habileté et d'une audace éprouvées. Depuis son arrivée au front, au début de septembre, a exécuté des reconnaissances hardies, se faisant remarquer par un sang-froid et une endurance à toutes épreuves. Le 11 décembre 1914, a eu son appareil atteint de plusieurs éclats d'obus et a été touché au bras par un éclat. A exécuté de nombreux vols de chasse contre des avions ennemis, en particulier le 13 avril où il a obligé un avion et, le 18 avril, deux avions à faire demi-tour. A executé de très nombreuses reconnaissances à longue portée qu'il a toujours réussi à mener à bien, malgré le feu des batteries spéciales et les avions ennemis. A eu fréquemment son appareil atteint par l'artillerie ennemie, en particulier le 10 septembre 1915 où il est rentré avec un avion percé de plus de 10 éclats ayant quand même accompli, jusqu'au bout, une reconnaissance à longue portée. Déjà cité à plusieurs reprises, décoré de la Légion d'Honneur et de la Médaille Militaire, continue à faire preuve, en toutes circonstances, des plus grandes qualités d'audace et d'entrain. Le 11 mars 1916, au cours d'un combat au-dessus des lignes allemandes, a abattu un avion qui est tombé en flammes. Chef d'escadrille incomparable de brio et d'allant, militaire dans l'âme, et possédant au plus haut degré l'esprit du devoir; il conduisait, joyeusement, chaque jour, au combat, son escadrille dont il avait su obtenir un rendement remarquable."

Slt Emile Devienne - Né le 13 novembre 1883 à Lyon (69) - Fils de Joseph Devienne et de Marie Elise Dulac - Domiciliés au n° 1, quai d'Occident à Lyon (69) - Classe 1903 - Recrutement du bureau central de Lyon sous le matricule n° 975 - Engagé pour trois ans comme Aspirant au doctorat en droit, le 14 novembre 1902 - Affecté pour une année de service militaire au 75ème régiment d'infanterie du 15 novembre 1902 au 22 septembre 1903 - Affecté au 159ème régiment d'infanterie - Une période d'exercice au 159ème régiment d'infanterie du 17 août au 13 septembre 1908 - Une période d'exercice au 159ème régiment d'infanterie du 14 septembre au 6 octobre 1911 - Affecté au 14ème escadron du Train des équipages militaires comme conducteur de la compagnie B - Profession avant guerre Aviateur civil - Mobilisé comme conducteur de la compagnie B du 14ème escadron de train des équipages militaires, le 3 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 6 août 1914 - Formation théorique de l'école d'aviation militaire de Dijon, à compter du 6 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 648 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 13 décembre 1914 - Affecté au centre d'aviation de Villacoublay - Pilote de l'escadrille MS 3 du 22 mars au 23 mai 1915 - Nommé Sergent, le 17 avril 1915 - Pilote de l'escadrille MS 15 du 23 mai au 15 juillet 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 juin 1915 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 juillet 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 15 juillet 1915 - Pilote de la RGA du 16 au 27 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille N 92 i du 13 août 1915 au 15 février 1916 - Pilote de la RGA du 15 au 29 février 1916 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 29 février 1916 au XXX - Pilote de l'escadrille N 31 du (2ème trimestre) 1916 au 29 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 57 du 29 au 31 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 31 mai au 18 juin 1916 - Affecté au 15ème escadron de train des équipages militaires du 18 juin au 11 août 1916 - Détaché au centre automobile de Beauvais, le 11 août 1916 - Rayé du personnel navigant, le 5 mai 1917 - Affecté au 9ème escadron de Train des équipages militaires, le 11 mai 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 15 juillet 1917 - Démobilisé, le 20 mars 1919 - Affecté au 99ème régiment d'infanterie, le 8 novembre 1921 - Démission acceptée, le 9 septembre 1924 - Réaffecté au 99ème régiment d'infanterie, le 27 septembre 1924 - Profession après guerre Chimiste - Médaille d'Honneur en vermeil comme Chef de chaufferie à la société anonyme Hannart frères et Motte et Marquette Réunis à Hem (Nord), le 28 juillet 1933 - Sources : Pam - FM Lyon - Liste des brevets militaires - CCC escadrille MS 3 - CCC escadrille MS 15 - CCC escadrille N 92 i (future 561) - CCC escadrille N 31 - CCC escadrille N 57 - CCC escadrille N 67 - JORF - Dernière mise à jour : 2 février 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Emile Devienne, pilote de l'escadrille MS 15 et Soldat Lucien Dineaux, mitrailleur de l'escadrille MS 15, en date du 29 juin 1915 : "Ont engagé le combat avec un avion allemand à distance très rapprochée. le Soldat Dineaux ayant été blessé mortellement de deux balles à la tête, le sergent Devienne, avec un sang-froid remarquable, a ramené l'appareil criblé de balles à son terrain d'atterrissage."

Cne Nicolas François Charles Marie Moineville - Né le 9 juillet 1894 à Vigen (Haute-Vienne) - Fils de Léonce Charles Marie Moineville (militaire) et de Catherine Marie Suzanne Henri - Domiciliés au 4, rue Jules Noriac à Limoges (Haute-Vienne) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1911 (engagement) / 1914 (normale) - Recrutement de Limoges (Haute-Vienne) sous le matricule n° 90 puis recrutement du bureau Central de Lyon sous le matricule n° 1872, le 29 avril 1914 - Engagé volontaire pour 3 ans au titre du 20ème régiment de Dragons, à compter du 2 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 1er avril 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 1er octobre 1913 - Admis à l'école militaire spéciale de St-Cyr comme Aspirant, le 11 octobre 1913 - Nommé Sous-lieutenant, le 5 août 1914 - Retour au 20ème régiment de Dragons, le 12 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur de la 6ème armée, à compter du 3 septembre 1915 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1915 - Titularisé (décision n° 14.236) observateur en avion à l'escadrille N 3, le 25 octobre 1915 - Observateur de l'escadrille C 43 du 30 mars au 7 décembre 1916 - Citation n° 373 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 27 juillet 1916 - Citation n° 128 à l'ordre de la 7ème corps d'armée, en date du 21 août 1916 - Passé au GDE pour passer son brevet de pilote militaire, le 7 décembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5695 obtenu au GDE, le 25 mars 1917 - Pilote de l'escadrille C 43 du 23 avril au 18 décembre 1917 - Commandant de l'escadrille C 51 / SOP 51 / SAL 51 du 18 décembre 1917 au 4 mars 1919 - Citation n° 1291 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 12 juin 1918 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 15 mai 1918 - Blessé au cours de la chute de son avion, après un combat aérien, à Fismes, le 29 mai 1918 - Citation n° 81 à l'ordre de la 1er corps d'armée colonial, en date du 18 décembre 1918 - Commandant de l'aéronautique du 30ème corps d'armée, en date du 4 mars 1919 - Commandant du groupe d'escadrilles d'observation 129 (escadrille SAL 19), le 26 avril 1919 - Commandant du groupe d'escadrilles d'observation 131 (Armée du Rhin), le 1er mai 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 1er juin 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 16 juin 1920 - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Passé à l'arme du Génie, à compter du 1er septembre 1921 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 25 septembre 1921 - Affecté au 34ème régiment d'aviation pour mission militaire en Pologne, le 24 novembre 1921 - Arrivé à Varsovie (Pologne) et nommé Adjoint au directeur de l'aéronautique de la mission militaire française en Pologne, le 17 décembre 1921 - Insigne de pilote militaire polonais n° 490 remis le 4 octobre 1922 - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 9 décembre 1922 - Rentré de Pologne, le 28 décembre 1922 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 25 janvier 1923 - Affecté à la mission française d'aviation à Rio de Janeiro (Brésil) du 17 décembre 1923 au 1er novembre 1924 - Affecté au 31ème régiment d'aviation, le 22 janvier 1925 - Affecté à l'état-major du général commandant le 9ème corps d'armée du 6 juin 1926 au 6 avril 1927 - Elève de l'école supérieure de guerre, à compter du 6 avril 1927 - Affecté au Magasin général d'aviation d'Orly de 1928 à 1930 - Breveté d'état-major, en date du 1er novembre 1929 - Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1931 - Affecté à la 55ème escadre de renseignements comme commandant de groupe, le 9 mai 1933 - Affecté à l'état-major de la 4ème région aérienne, le 1er avril 1935 - Affecté à l'état-major de l'armée de l'Air à Paris, le 11 avril 1935 - Affecté à l'état-major du général inspecteur de la défense anti-aérienne, le 29 juin 1936 - Officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 30 juin 1937 - Nommé Lieutenant-colonel en 1938 - Citation à l'ordre de la 6ème armée, en date du 30 juillet 1940 - Nommé Colonel, au titre de la Résistance, en date du 20 août 1947 - Profession après la 2ème guerre mondiale, fonctionnaire de la Banque de France - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 31 décembre 1958 - Compte à cette date 1487h55 de vol - Domicilié au 105, rue Jouffroy à Paris 17ème (75) - Décédé au 105, rue de Jouffroy Paris 17ème (75), le 22 septembre 1965 - Photo collection Philippe Guillermin que je remercei pour son aide - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Livret matricule d'officier - Fiche matricule du département de la Haute-Vienne - Fiche matricule du département du Rhône - LO - JORF - Avis de décès - Dernière mise à jour : 1er juin 2017.

* Citation n° 373 à l'ordre de la 6ème armée du Ltt François Moineville, observateur à l'escadrille C 43, en date du 27 juillet 1916 : "Observateur de premier ordre, autant pour l'intelligence qu'il apporte dans l'exécution des missions qui lui sont confiées que par ses qualités d'entrain, d'allant et de dévouement. A exécuté de nombreuses reconnaissances éloignées au cours desquelles il a toujours manifesté un mépris absolu du danger, ne se laissant jamais détourner de sa route, ni par les feux de l'artillerie les plus violents, ni par les attaques d'avions ennemis."

* Citation n° 128 à l'ordre de la 7ème corps d'armée du Ltt François Moineville, observateur à l'escadrille C 43, en date du 21 août 1916 : "Officier d'élite, remarquable par son allant et son sang-froid. S'est signalé comme observateur d'infanterie pendant la période des attaques volant constamment à très faible altitude sous un feu nourri d'infanterie et rapportant toujours des renseignements précis et utiles pour la conduite des opérations. Le 9 août 1916, a eu son appareil sérieusement atteint et endommagé par les balles ennemies. Obligé d'atterrir à proximité des lignes, s'est préoccupé aussitôt de faire parvenir au commandement les renseignements qu'il avait recueillis faisant ainsi preuve de beaucoup de calme et d'énergie."

* Citation n° 1291 à l'ordre de la 4ème armée du Cne Nicolas François Charles Moineville au 20ème régiment de Dragons, détaché à l'escadrille SAL 51, en date du 12 juin 1918 : "Chef d'escadrille donnant à son unité un magnifique exemple de courage et d'énergie. Après avoir exécuté lui-même de nombreises missions photographiques lointaines, s'est particulièrement distingué dans la bataille du (censuré), où il a livré seul un violent combat à basse altitude dans les lignes allemandes contre quatre avions ennemis. En a mis un hors de combat et s'est dégagé avec un appareil criblé de balles. A été alors abattu par des balles d'infanterie et a pu toucher terre entre les batteries françaises."

* Citation n° 81 à l'ordre de la 1er corps d'armée colonial, en date du 18 décembre 1918 : "A commandé avec allant l'escadrille du 1er corps d'armée depuis janvier 1918. A su maintenir à cette unité les plus belles qualités de courage et de dévouement qui en avait fait depuis longtemps la réputation. S'est particulièrement distingué dans les dernières affaires où a été engagé le 1er corps d'armée, notamment le 15 juillet en battant, avec deux autres de ses appareils, contre 15 avions ennemis dont l'un fut mis hors de combat, les 27 et 29 juillet, ainsi que les 7 et 18 octobre où il revint de missions particulièrement dangereuses, avec son appreil criblé de balles. Croix de Guerre, deux palmes, deux étoiles de Vermeuil."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne François Charles Marie Moineville au 33ème régiment d'aviation, en date du 16 juin 1920 : "Officier possédant de brillantes qualités d'allant et de sentiments du devoir. Une blessure. Quatre citations."

* Officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cdt Nicolas François Charles Marie Moineville, en date du 30 juin 1937 : "23 ans de services, 9 campagnes, une blessure, 2 citations, 7 ans de bonifications pour services aériennes. Chevalier de la Légion d'Honneur du 16 juin 1920."

* Citation à l'ordre de la 6ème armée, en date du 30 juillet 1940 : "Commandant les forces aériennes d'un corps d'armée, a donné une énergique impulsion à l'escadrille du corps d'armée par son calme, son mépris du danger au cours des attaques de mai. Donnant lui-même l'exemple, a assuré plusieurs reconnaissances et malgré de fortes pertes subies par l'escadrille au cours de reconnaissances à basse altitude, a assuré d'une façon parfaite le renseignement sur la progression des forces ennemies."

Cne Georges Marie Bellenger - Né le 19 septembre 1878 à Evreux (Eure) - Fils de Marie Pierre René Emile Bellenger (avoué) et de Marie Eugénie Aglaé Gibert - Domiciliés au 3, rue Saint-Nicolas à Evreux (Eure), puis au 35, rue Joséphine à Evreux (Eure) - A passé l'examen d'entrée à l'école Polytechnique à Paris - Classé 139ème au concours d'entrée à l'école - Classe 1898 - Recrutement d'Eveux sous le matricule n° 610 - Engagé volontaire pour trois ans au titre de l'école Polytechnique, à compter du 14 octobre 1898 - Elève boursier - Passé à la 1ère division de l'école Polytechnique en 1899 classé 179ème sur 200 élèves - Déclaré admissible dans les services publics en 1900, classe 151ème sur 192 élèves - Admis dans le service de l'artillerie en 1900, classé 41ème sur 60 élèves - Elève de l'école d'application de l'artillerie et du Génie, le 1er octobre 1900 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 29ème régiment d'artillerie, le 1er octobre 1901 - Affecté au 40ème régiment d'artillerie, le 1er novembre 1902 - Affecté au 5ème bataillon d'artillerie à pied caserné à Verdun (Meuse), le 26 septembre 1905 - Brevet de pilote de ballon libre n° 95 délivré par l'Aéroclub de France, le 3 octobre 1907 - Nommé Lieutenant, le 24 décembre 1907 - Détenteur de la coupe Antonetti pour ballon de 600 m3 en 1908 - 2ème au concours international de photographie aérienne de 1908 - 5ème prix de l'Aéroclub de France pour la trajet Paris-les-Thuileries à Saint-Martin-d'Estraux (Loire), soit 318 km à bord d'un ballon de 1575 m3, le 4 et 5 octobre 1908 - Coupe de La Vaulx sur un ballon de 2200 m3 entre Saint-Cloud à Schweich (15 km de Trèves), le 30 octobre 1908 - Record de distance en ballon 600 m3 entre Saint-Cloud et Barth-Stralsund sur la Baltique, soit 951 km, les 8 et 9 décembre 1908 - Brevet d'aérostation militaire n° 43 délivré le 30 janvier 1909 - Détaché à l'établissement d'aviation de Vincennes sous le commandement du Lcl Etienne du 15 janvier 1910 au 30 novembre 1912 - En stage à Vincennes pour recevoir l'instruction sur le pilotage des avions, le 18 janvier 1910 - Affecté au 3ème régiment d'artillerie à pied, le 1er mars 1910 - Brevet de pilote civil n° 45 obtenu à l'école d'aviation de Pau et délivré par l'Aéroclub de France, le 5 avril 1910 - Nommé Officier d'académie, le 11 juin 1910 - Cette décotation a été remise à l'Aéroclub de France, le 16 juin 1910 - Mérite militaire de 5ème classe avec couronne de Bulgarie remise le 25 juin 1910 - Affecté à la 1ère batterie du 3ème régiment d'artillerie à Pied, le 9 juillet 1910 - Participe aux manoeuvres de Picardie en septembre 1910 - Nommé Capitaine en 2ème, le 28 septembre 1910 - Nommé Témoignage de satisfaction du 4 janvier 1911 pour le raid remarquable qu'il a exécuté en avion entre Vincennes et Mourmelon, le 9 décembre 1910 - Relie Paris à Pau sur avion Blériot, le 1er février 1911 - A fait partie de la commission chargée de créer un brevet militaire de pilote d'avion - Brevet de pilote militaire n° 3 obtenu, le 8 février 1911 - Classé Hors cadres comme officier aviateur à l'école d'aviation de Moumelon et affecté au 25ème bataillon de sapeurs aérostiers du 1er régiment du Génie, comme aviateur, le 21 août 1911 - Décoré de l'ordre de l'aigle blanc de Serbie remis le 18 novembre 1911 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 14 octobre 1911 - Commandant du premier centre aéronautique militaire à Avord, le 9 septembre 1912 - Quinze monoplans monoplaces et biplaces ont été mis en place - Commandant de l'escadrille BL 3 du 9 septembre au 2 octobre 1912 - Nommé Capitaine en titre, le 1er octobre 1912 - A participé aux grandes manoeuvres de l'Ouest de 1912 - A été affecté à l'armée de l'Ouest du parti bleu - L'escadrille BL 3 mettait en oeuvre 6 biplaces Blériot IX-2 qui étaient stationnés au centre d'aviation de Voultegon, placé sous le commandement du Lcl Etienne - Il était accompagné des pilotes suivants : Ltt Jacquet, Ltt Boucher, Ltt de Silvestre, MdL Feierstein, Sap Le Tort - Mis à la disposition du lieutenant-colonel commandant du 3ème groupe aéronautique, le 28 mars 1913 - Témoignage de satisfaction du Ministère de la Guerre pour le voyage d'études dans les Balkans, le 1er octobre 1913 - Réintégré à son arme et affecté à l'état-major particulier de l'artillerie, le 1er novembre 1913 - Détaché à l'école supérieure de guerre, le 1er novembre 1913 - Affecté, comme adjoint au commandant de l'aéronautique de la 1ère armée, le 2 août 1914 - A pris part aux combats de Mulhouse-Dornach en août 1914 - Commandant de l'aéronautique de la 7ème armée, le 14 août 1914 - A pris part aux combats de Rambervillers du 27 au 30 août 1914 - Commandant de l'aéronautique militaire de la 6ème armée, le 31 août 1914 - A pris part à la bataille de l'Ourcq du 5 au 10 septembre 1914 - A pris part aux combats sur l'Aisne avec la 6ème armée de septembre 1914 au 4 mars 1915 - A contribué, par ses reconnaissances aériennes sur la 1ère armée allemande de Von Klucke, à la victoire de la bataille de la Marne - Affecté à la section technique aéronautique du ministère de la guerre, le 27 mars 1915 - Affecté à l'état-major de la 157ème division d'infanterie, le 19 mai 1915 - Citation n° 13 à l'ordre de la 157ème division d'infanterie, en date du 4 octobre 1915 - A pris part aux combats de la bataille de Champagne du 27 septembre au 8 octobre 1915 - Affecté à l'état-major de l'artillerie de la 7ème armée, le 30 novembre 1915 - Affecté à l'état-major de la 164ème division d'infanterie, le 25 novembre 1915 - A pris part aux combats du plateau de Vauclerc en mai 1917 - A pris part aux combat de la caverne du Dragon à Hurtebise en juin 1917 - Citation n° 59 à l'ordre de la 164ème division d'infanterie, en date du 30 juin 1917 - A pris part aux combats sur le plateau de Californie en juillet 1917 - Citation n° 297 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 26 août 1917 - Affecté à l'état-major du 5ème corps d'armée, le 17 septembre 1917 - A pris part aux combats contre l'offensive allemande de Noyon du 22 au 31 mars 1918 - Affecté au commandement du 2ème groupe du 230ème régiment d'artillerie, le 1er avril 1918 - A pris part aux combats contre l'offensive allemande de Barisis du 6 au 10 avril 1918 - A pris part aux combats contre l'offensive allemande du Chemin des Dames du 29 mai au 2 juin 1918 - Nommé Chef d'escadron à titre temporaire, le 12 juin 1918 - A pris part aux combats de Moulin-sous-Torment en juillet 1918 - A pris part aux combats lors de l'offensive française entre l'Aisne et l'Oise en août 1918 - Blessé avec plaie pénétrante dans la partie supérieure du bras droit et la face postérieure de l'épaule par éclats d'obus avec fracture de l'humérus droit à Trosly-Loire (Oise), le 23 août 1918 - Citation n° 337 à l'ordre du 204ème régiment d'infanterie, en date du 3 septembre 1918 - Evacué sur l'hôpital complémentaire n° 23 de Houlgate, le 5 septembre 1918 - Transféré sur l'hôpital complémentaire n° 5 d'Evreux, le 18 septembre 1918 - Citation n° 277 à l'ordre du 7ème corps d'armée du 230ème régiment d'artillerie de campagne, en date du 29 octobre 1918 - En convalescence de 90 jours, à compter du 17 décembre 1918 - Croix de guerre 1914-18 avec une palme, deux étoiles de vermeuil, 2 étoiles d'argent - Décoré de la Military Cross britannique, le 20 février 1919 - Retour au dépôt du 30ème régiment d'artillerie de campagne, le 17 mars 1919 - Commandant provisoire de l'ERG de Châteaudun, le 8 avril 1919 - Affecté à l'état-major du 6ème corps d'armée, le 8 mai 1919 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Marié avec Mlle Marie Fanny Bidet-Desportes en mairie d'Evreux, le 16 juillet 1919 - Ils ont ensemble une fille Marguerite - Mariée avec M. Louis Moreau, ingénieur civil des mines - En congé sans solde de deux ans, à compter du 1er septembre 1920 - Affecté au 30ème régiment d'artillerie de campagne, le 25 octobre 1920 - Admis en position de réserve spéciale et nommé Chef d'escadron à titre définitif, le 25 décembre 1921 - Affecté au 43ème régiment d'artillerie de campagne, le 30 décembre 1921 - Affecté au 43ème régiment d'artillerie de campagne, le 15 janvier 1922 - Affecté au 13ème régiment d'artillerie de campagne, le 20 juin 1923 - Proposé pour le maintien dans les cadres avec pension de 10 % pour séquelles de plaie à l'épaule droite, cicatrices de 23 cms et 12 cms, diminution de la force sur blessure de guerre, diminution de l'acuité auditive droite, non imputable au service par la commission de réforme de Rouen (Seine-Maritime), le 6 novembre 1924 - Affecté au 32ème régiment d'artillerie - Classé en position dite "en disponibilité", le 29 décembre 1925 - Proposé pour le maintien dans les cadres avec pension de 10 % pour séquelles de fracture de l'humérus droit, perte de substance musculaire suite à blessure de guerre, surdité droite, non imputable au service par la commission de réforme de Rouen (Seine-Maritime), le 31 août 1926 - Nommé Chef de bataillon de réserve et admis à faire valoir ses droits à retraite, le 10 janvier 1927 - Affecté, dans la réserve, au 43ème régiment d'artillerie divisionnaire, le 3 mars 1928 - Maintien dans les cadres avec pension définitive de 10 % pour séquelles de fracture de l'humérus droit, diminution de force suite à blessure de guerre, surdité droite, non imputable au service par la commission de réforme de Rouen (Seine-Maritime), le 15 octobre 1928 - Nommé Lieutenant-colonel de réserve, le 15 juin 1931 - Rappelé à l'activité sur sa demande, au titre du 43ème régiment d'artillerie de campagne en 1939 - Affecté à un régiment de batteries anti-chars de 47 mm pour la réserve générale d'artillerie destiné à renforcer les secteurs actifs du front - Convoqué au camp de Mailly en janvier 1940 - Après démobilisation, il emménage avec sa famille à Annecy (Haute-Savoie) - Entre en résistance sous le nom de Lcl Benoit - Participe à l'entrainement des maquisards du plateau des Glières - A servi dans les forces françaises de l'Intérieur dans le secteur de Faverges en Haute-Savoie du 1er janvier au 19 août 1944 - Domicilié au 53, rue de Paris à Le Pecq (Yvelines) - Décédé à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), le 22 décembre 1977 - Georges Bellenger repose dans le caveau familial du cimetière municipal d'Evreux (Eure), depuis le 28 décembre 1977 - Sources : Extrait de naissance de la commune d'Evreux (Eure) - Liste des brevets militaires - Etat des services - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Eure - Certificat d'appartenance aux forces françaises de l'Intérieur - Site internet "Leonore" - Site internet de la Bibliothèque centrale de L'école Polytechnique - JORF - Revue "L'Aérophile" - Revue "L'Aéro" - Revue "Icare" - Dernière mise à jour : 30 avril 2020.

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Cne Georges Marie Bellenger, hors cadre au service de l'aviation militaire, en date du 18 octobre 1911 : "15 ans de services, services exceptionnels rendus à l'aviation militaire."

* Citation n° 13 à l'ordre de la 157ème division d'infanterie, en date du 4 octobre 1915 : "A diverses reprises pendant les combats des 28 et 29 septembre est allé faire des reconnaissances jusque sur la ligne de feu et rapporté des renseignements importants."

* Citation n° 59 à l'ordre de la 164ème division d'infanterie, en date du 30 juin 1917 : "Officier d'un moral élevé et d'un courage tranquilles, s'offrant toujours pour les missions dangereuses. A exécuté lors des attaques du 22 mai eu du 30 juin, une série de reconnaissances périlleuses en première ligne."

* Citation n° 297 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 26 août 1917 : "Détaché auprès d'une division voisine à la disposition de laquelle avait été mis plusieurs bataillons de sa propre division. A parcouru le front d'engagement avecune bravoure et une cranerie superbes. A le premier renseigné le commandement et permis d'établir exactement la ligne atteinte. A fait une reconnaissance des plus périlleuses avec un calme, un sang-froid et une modestie tout à fait remarquables. Avait déjà fait ses preuves comme un aviateur hors de pair dont les reconnaissances audacieuses ont fourni au commandement des renseignements d'une valeur inestimable lors de la bataille de la Marne."

* Citation n° 196 à l'ordre du 30ème corps d'armée, en date du 21 juin 1918 : "Officier d'une ardeur infatigable, vient pendant cinq jours de combats de donner de magnifiques preuves de sa conscience et de ses qualités professionnelles, réglant rapidement l'action de ses batteries, dont il a obtenu une efficacité et une précision de tir qui ont fait l'admiration de l'infanterie et ont entrainé l'entière confiance de nos fantassins."

* Citation n° 337 à l'ordre du 204ème régiment d'infanterie, en date du 3 septembre 1918 : "Commandant le groupe d'artillerie, appuyant le plus ordinairement le régiment, s'est acquis, pendant 4 mois qu'il a vécu à ses côtés, l'admiration et la confiance absolue des fantassons. N'a jamais manqué un jour d'aller les visiter en première ligne, les quitte avec une blessure reçue en tirant à leur profit en laissant un souvenir inoubliable de sa science et de sa modestie."

* Citation n° 277 à l'ordre du 7ème corps d'armée du 230ème régiment d'artillerie de campagne, en date du 29 octobre 1918 : "Excellent régiment, qui sous le commandement du LcL Hesse, des commandants de groupe Barre, Bellenger et Couder, a donné au cours des opérations entre l'Aisne et Ailette du 17 au 24 août 1918, des preuves brillantes de la valeur technique de ses officiers du courage et du haut moral de son personnel par la façon dont pendant huit jours de combats ininterrompus, ses tirs ont été dirigés, les groupes déplacés sans délai tandis que des batteries d'accompagnement suivaient à courte distance l'infanterie dans toute sa progression. A contribué ainsi puisamment aux succès de sa division."

Slt Louis Pierre Marie Jean Baptiste Bucquet - Né le 19 juin 1891 à Laval (Mayenne) - Fils de Jean Baptiste Marie Théodore Henri Bucquet et de Marie Anne Thérèse Geneviève Griffaton - Domicilié au 7, rue des Eperons à Laval (Mayenne) - Classe 1911 - Recrutement de Laval sous le matricule n° 806 - A obtenu un sursis d'incorporation pour continuation d'études - A renoncé au bénéfice du sursis d'incorporation devant le commandant du bureau de recrutement de Laval, le 5 août 1912 - Incorporé au groupe aéronautique de Reims, à compter du 8 octobre 1912 - Passé au 2ème groupe d'aéronautique, le 1er janvier 1913 - Nommé Caporal, le 1er mai 1913 - Affecté à la 12ème section d'aviation, le 31 mars 1913 - Nommé Sergent, le 1er octobre 1913 - Désigné comme élève pilote et dirigé sur l'école d'aviation militaire de Chartres, à compter du 10 mars 1915 - Brevet de pilote militaire n° 831 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 19 avril 1915 - Chef pilote de l'école d'aviation militaire de Chartres, le 20 avril 1915 - Brevet de pilote civil n° XXX délivré par l'Aéroclub de France, le 14 juin 1915 - Nommé Adjudant, le 1er juillet 1915 - Pilote de l'escadrille N 3 du 3 novembre 1915 au 18 novembre 1918 - Détaché à la RGA du 26 au 31 janvier 1916 - Détaché à l'escadrille N 67 du 23 février au 17 mai 1916 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Louis Bucquet, pilote à l'escadrille N 3, en date du 18 octobre 1916 - Convoyage d'un SPAD VII à moteur Hispano-Suiza à 150 Hp, le 20 octobre 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 27 janvier 1917 - Convoyage d'un SPAD VII du 19 au 26 février 1917 - Détaché à l'école d'aviation militaire de Buc du 29 avril au 3 mai 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 décembre 1917 - Détaché du 1er au 6 mars 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 mai 1918 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 1er juillet 1918 - Détaché au CIACB du 10 juin 1918 au 18 novembre 1918 - Pilote au CIACB du 18 novembre 1918 au (21 juillet) 1919 - Démobilisé, le 21 juillet 1919 - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'aviation de chasse, le 22 juin 1920- Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Domicilié au 43, quai Laigneau Bichon à Lormont (Gironde), à compter du 29 juin 1921 - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire, le 20 juin 1923 - Profession Directeur des usines Bozon-Verduraz comme ingénieur, au 19 juin 1925 - Domicilié au 20, rue du Regard à Paris (75) - Profession après guerre Ingénieur d'aéronautique (ESA) et pilote d'essai - Intégre le personnel navigant de la Société anonyme des ateliers d'aviation Louis Breguet à Villacoublay comme ingénieur - chef pilote, le 27 mai 1926 - Brevet de pilote d'avion de transport, le 27 mai 1927 - Brevet de pilote d'hydravion, le 22 décembre 1927 - C'est lui qui met au point le Breguet 19 "Le Point d'interrogation" de Dieudonné Costes et Maurice Bellonte - A accompli une période d'instruction volontaire au 2ème régiment d'aviation du 1er au 15 octobre 1930 - Tué au cours de l'accident du prototype du trimoteur commercial Breguet 390, près de Voisins-le-Bretonneux, le 3 juillet 1931 - Une pale d'hélice, en se brisant, a percuté le fuselage. Déséquilibré, le moteur brise son support. Jugeant impossible de sauver l'appareil, il saute en parachute mais les bretelles, mal ajustées, se rompent sous le choc lors de l'ouverture du parachute. N'étant plus maintenu par les épaules, son corps sort de sa ceinture insuffissamment serrée, qui seule le soutenait, et s'écrase au sol. Il est tué sur le coup - Citation à l'ordre de la Nation, à titre posthume, en date du 21 août 1931 - Louis Bucquet repose dans le cimetière de Vaufleury à Laval (Mayenne) - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 3 / SPA 3 - LO - JORF - Dernière mise à jour : 5 novembre 2017.

* Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 6ème armée en date du 19 décembre 1916 : "Pilote d'un des appareils chargés de protéger un groupe de bombardement. Le dernier étant aux prises à l'intérieur des lignes ennemies avec trois avions de chasse ennemis, a contribué à le dégager en prenant part à une lutte de 20 minutes au cours de laquelle l'un des avions a été mis hors de combat."

* Médaille Militaire et citation n° 3887 à l'ordre de l'armée de l'Adj Louis Bucquet, pilote à l'escadrille N 3, en date du 18 octobre 1916 : "Excellent pilote de chasse, modèle de discipline, de dévouement et de bravoure. A pris une part active aux batailles de Verdun et de la Somme, au cours desquelles il a livré plus de trente combats. A tué deux passagers, forcés trois avions ennemis à descendre désemparés, et a abattu un monoplan Fokker, qui s'est écrasé sur ses lignes. Déjà cité à l'ordre."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 17 novembre 1917 : "A abattu son 2ème avion ennemi qui s'est abattu dans ses lignes."

* Citation n° 60 à l'ordre de l'armée du Slt Louis Bucquet, au 2ème groupe d'aviation, pilote à l'escadrille SPA 3, en date du 10 décembre 1917 : "Officier d'élite. A donné pendant la bataille de (censuré) 1917, de nouvelles preuves de sa bravoure et de son admirable esprit du devoir. A actuellement à son actif plus de 130 combats et près de 600 heures de vol sur l'ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Louis Bucquet, pilote à l'escadrille SPA 3, en date du 6 mai 1918 : "Très bon pilote de chasse. A abattu en flammes son troisième avion ennemi."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Louis Bucquet au 2ème régiment d'aviation de chasse, en date du 16 juin 1920 : "Officier de haute valeur morale. Excellent pilote de chasse. Modèle de bravoure, de discipline et de dévouement. A soutenu un très grand nombre de combats, au cours desquels il a abattu officiellement trois avions ennemis et obligé treize autres à descendre désemparés. Quatre citations à l'ordre de l'armée."

* Citation à l'ordre de la Nation, à titre posthume, de M. Louis Pierre Bucquet, ingénieur, chef pilote et chef d'essais, Chevalier de la Légion d'Honneur, médaille militaire, Croix de guerre avec six citations, en date du 21 août 1931 : "Après avoir servi brillamment pendant la guerre dans l'aviation de chasse, s'est consacré de toute son âme au progrès de l'aviation. Ingénieur diplômé de l'école supérieure nationale d'aéronautique, chef pilote et chef d'essais, n'a cessé de donner toute sa mesure, unissant à des connaissances techniques de tout premier ordre, les plus rares qualités de maitrise et de sang-froid. Comme chef d'essai, s'est imposé par son exemple, son dévouement et son esprit d'abnégation; a notamment assuré la mise au point de nombreux prototypes et d'appareils qui, par la suite, devaient se couvrir de gloire. A trouvé la mort dans l'accomplissement de son devoir, le 3 juillet 1931. Au moment même où l'ingénieur pilote Bucquet périssait, victime de son devoir, sa promotion au grade d'officier de la Légion d'Honneur, était soumise par le ministre de l'air, à la haute sanction de M. le Président de la République."

Adj Marcel Léopold Bloch - Né le 21 juillet 1890 à la Chaux-de-Fonds (Suisse) - Fils de Lazare Bloch (négociant) et de Florine Lévy - Domiciliés à Chaux (Territoire de Belfort) puis au 13, rue Michelet à St-Etienne (Loire) - Profession Ingénieur de la société d'aviation Antoinette en 1909 - Ingénieur de la société Moisant Aeroplane Co et Queen Aeroplane aux Etats-Unis en 1910 - Envoyé au Mexique et au Panama puis détaché au centre militaire de Washington (USA) - Etudie la réalisation de liaisons postales aériennes en Argentine puis contribue à former l'école d'aviation de Sao-Paulo au Brésil en 1913 - Classe 1910 - Recrutement de Belfort (Territoire de Belfort) sous le matricule n° 1061 - Il obtient un sursis d'appel en 1911 et 1912 - Appelé pour effectuer son service militaire, le 1er octobre 1913 - N'a pu rejoindre dans les délais et est déclaré insoumis par l'administration militaire, le 4 janvier 1914 - Dès que la guerre débute, il est décidé à rentrer en France - Il traversa l'Atlantique à ses frais et se met à la disposition de l'armée, le 7 septembre 1914 - Après explications, il est rayé de l'insoumission, le 15 septembre et bénéficie d'une interruption de services du 1er octobre 1913 au 6 septembre 1914 - Mobilisé comme mécanicien au 1er groupe d'aviation à Pau, le 7 septembre 1914 - Il est alors employé au réglage des avions - Nommé Caporal, le 14 mars 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1752 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 12 octobre 1915 - Blessé, à l'école de Pau, par une hélice à la jambe droite, le 7 novembre 1915 - Pilote de la RGA du 21 novembre 1915 au 19 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille N 3 du 20 janvier au 25 mai 1916 - Détaché à l'école du tir aérien de Cazaux pour effectuer un stage sur les fusées Le Prieur du 1er au 22 février 1916 - Nommé Sergent, le 11 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 25 mai au 31 décembre 1916 - Blessé de 2 balles au cours de l'attaque d'un Drachen dans les environs de Guendecourt (Somme), la première tranche le pouce de la main gauche et l'autre le touche à la cuisse gauche, le 3 juillet 1916 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, le 11 août 1916 - Nommé Adjudant, le 16 août 1916 - En mission de convoyage d'un Spad VII à moteur 150 Hp à la RGA du Bourget du 26 au 29 octobre 1916 - Cinq victoires homologuées et trois non homologuées - Se fiance avec Mlle Geneviève Granger, une sculptrice et céramiste réputée - Désigné pour le front russe avec la mission militaire du commandant Berger, le 21 mars 1917 - En charge d'encadrer l'aviation locale - Comme tous les navigants affectés sur le front russe, il passe officier et est nommé Sous-Lieutenant, à titre temporaire, le 11 février 1917 - Il s'embarque pour Murmansk, le 23 mars 1917 - Rejoint les pilotes français déjà sur place après un long voyage - Au cours de son premier vol sur place, il est grièvement blessé au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Nieuport, à Anatra (Crimée), le 8 mai 1917 - Il s'agit d'une défaillance de l'avion russe qui n'est pas entretenu comme il le faudrait - Dès le décollage, l'avion bascule sur l'aile et s'écrase - Il a été victime d'une fracture de la machoire avec perte de 10 dents et perte de matière osseuse de 1 x 3 cm des sinus et a été trépané - Il gardera toute sa vie des séquelles de cet accident - Très affaibli, il est rapatrié, le 31 septembre 1917 et restera encore plusieurs mois à l'hôpital - Il se sépare de Mlle Granger et se marie avec Mlle Geismar à Paris (75), le 25 juin 1918 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 juillet 1918 - Il est attaché au secrétariat d'état à l'aviation et affecté à la mission française en Amérique du 10 septembre 1918 au 1er mars 1919 - Nommé lieutenant, à titre temporaire, le 11 février 1919 - Devient ingénieur de la société Gnôme et Rhône malgré les importantes séquelles de ses blessures de guerre - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 3 janvier 1920 - Domicilié au 272, faubourg St-Honoré à Paris (75) en 1921 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 22 juillet 1921 - A effectué une période d'entrainement volontaire au 2ème régiment d'aviation du 1er au 15 octobre 1921 - Proposé pour une pension temporaire de 80 % pour diminution de la vision, hypoacousie bilatèrale, séquelles de la fracture du crâne par la 4ème commission de réforme de la Seine, le 7 janvier 1922 - Proposé pour la radiation des cadre avec une pension permanente de 50 % pour relicats de trépanation des sinus frontaux, otite adhésive bilatérale légère, myopie légère des deux yeux, avec astigmatisme direct par la commission de réforme de la Seine, le 11 décembre 1923 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 3 janvier 1924 - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'aviation de chasse, le 3 janvier 1924 - Comme ingéniur de chez Gnôme et Rhône, il effectue des vols de propagande aérienne au Mexique de 1924 à 1926 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 2 de Clermont-Ferrand - Affecté, dans la réserve, au centre mobilisateur d'aviation n° 52, le 1er juin 1928 - Travaille en Italie sur les moteurs Jupiter des hydravions Dornier Wal en 1928 et 1929 - Proposé pour la radiation des cadres avec une pension permanente de 50 % pour relicats de trépanation des sinus frontaux, céphalées fréquentes, Suintement intérieur, vertiges, otite chronique adhésive bilatérale, astigmatisme myopique bilatérale par la commission de réforme de Paris (75), le 11 décembre 1928 - Maintenu dans les cadres avec une pension permanente de 60 % pour séquelles de blessure frontale par chute d'avion, bréche osseuse compléte de 3 x 1 cm, troubles subjectifs des blessés du crâne, céphalées, éblouissement sans chûte, hypoacousie suite d'otite chronique adhésive, astigmatisme myopique bilatérale par la 5ème commission de réforme de Paris (75), le 16 septembre 1930 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 20 mai 1930 - Affecté au 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 28 octobre 1930 - Secrétaire général de la société d'entraide aux aviateurs mutilés "Les Ailes Brisées" - Membre du comité d'entente des oeuvres de bienfaisance de l'aéronautique - Membre de la commission des secours aux victimes de l'air - A effectué une période volontaire à l'entrepot spécial d'aviation n° 2 du 5 au 25 janvier 1931 - Rayé des cadres navigants, le 20 mai 1931 - Réintégré dans les cadres sédentaires comme Lieutenant et affecté au service technique du 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 20 mai 1931 - A effectué une période d'instruction volontaire au 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique du 1er au 21 juin 1931 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 décembre 1932 - A accompli une période d'instruction à l'entrepot spécial d'aviation n° 2 du 20 novembre au 9 décembre 1933 - Affecté à la 17ème compagnie de l'Air à Paris (75) - Grades d'officier et de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 30 mars 1935 - Maintenu dans les cadres avec une pension permanente de 100 % pour sinusité frontale bilatérale, bréche osseuse de 3 x 1 cm du sinus frontal droit, breche osseuse du sinus frontal gauche, astigmatisme myopique bilatérale, fracture de maxillaire avec perte de 10 dents, légère hypoacousie, défiguration, perte du sens olfactif, reliquat de contusion de la région de la nuque, développement de varice sur la face interne de la jambe, cicatrice légère de blessure par hélice à la face antéro-interne du genou par la commission de réforme de Paris (75), le 12 juin 1935 - Maintenu dans les cadres avec pension temporaire de 100 % par la 4ème commission de réforme de la Seine, 25 mai 1936 - Décision confirmée par la 5ème commission de réforme de la Seine, le 27 avril 1937 - Domicilié au 272, faubourg St-Honoré à Paris 8ème (75) - Décédé des suites d'une méningite alors qu'il visitait les établissements Zbrojovka à Brno (Tchécoslovaquie), le 1er mars 1938 - Son corps a été incinéré à Brno avant d'être rapatrié en France - Marcel Bloch repose au cimetière de Marnes-la-Coquette - Photo collection Jean-Luc Borderelle que je remercie pour son aide - Sources : Pam - LO - Fiche matricule conservée aux archives départementales du territoire de Belfort - CCC de l'escadrille N 3 - CCC de l'escadrille N 62 - JORF - Site internet "Les As 14-18" de David Méchin - Dernière mise à jour : 15 mai 2021.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Marcel Bloch, pilote à l'escadrille N 62, en date du XXX : "Excellent pilote. A exécuté depuis son arrivée à l'escadrille de nombreux vols sur l'ennemi. A montré de belles qualités de courage et de sang-froid. A livré six combats aériens. Au cours d'une reconnaissance, le 6 mars, a eu, ainsi que son observateur, le visage gelé. A continué néanmoins sa mission jusqu'au bout."

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Marcel Bloch, pilote à l'escadrille N 62, en date du 27 juillet 1916 : "Toujours volontaire pour les missions les plus périlleuses, nombreux combats contre les avions ennemis, s'est particulièrement distingué dans l'attaque des Drachens. Le 26 juin, parti pour attaquer un Drachen descend à 400 mètres et met en fuite trois avions ennemis. Le 29 juin descend à 100 mètres, met le feu à des approvisionnements ennemis et crible de balles de mitrailleuses les soldats qui veulent éteindre l'incendie. Le 1er juillet, attaque successivement deux Drachens à 200 mètres de hauteur, réussit à les enflammer malgré l'intervention de deux avions ennemis et des feux très nourris de mitrailleuses et de canons spéciaux. rentre avec un appareil criblé de balles."

* Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée du Sgt Marcel Léopold Bloch, pilote à l'escadrille N 62, en date du 14 août 1916 : "Pilote remarquable ayant au plus haut point le sentoiment du devoir, d'une bravoure à toute épreuve, s'est distingué au cours des combats d'attaques de Drachens, les 26 et 29 juin, 1er et 3 juillet 1916. Rentrant chaque fois avec un appareil criblé de balles. Le 3 juillet, chargé de détruire un Drachen, a rempli sa mission après avoir reçu deux blessures graves."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Marcel Léopold Bloch, pilote à l'escadrille N 62, en date du 17 octobre 1916 : "Pilote d'un courage remarquable. Blessé dans une attaque de Drachen, a repris son service à peine rétabli et a abattu le lendemain de son retour à l'escadrille, dans les circonstances les plus difficiles, un nouveau Drachen ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Marcel Léopold Bloch, pilote à l'escadrille N 62, en date du 18 octobre 1916 : "Pilote d'un courage à toute épreuve. A peine rétabli de ses blessures, a abattu le surlendemain de son retour en escadrille un nouveau Drachen ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Marcel Léopold Bloch, pilote à l'escadrille N 62, en date du 3 novembre 1916 : "Pilote d'un allant et d'un sang-froid exceptionnels. Blessé le 3 juillet 1916, au cours d'une attaque de Drachens, a abattu depuis son retour en escadrille deux Drachens. le 2 octobre, a abattu à très faible altitude un nouveau Drachen ennemi."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Marcel Léopold Bloch au 3ème groupe d'aviation, en date du 10 juillet 1918 : "Pilote remarquable ayant au plus haut point le sentiment du devoir. Toujours volontaire pour les missions les plus périlleuses. A été très grièvement blessé dans un accident d'aviation. Cinq citations. A déjà reçu la Croix de guerre."

Sgt François Macari - Né le 31 juillet 1893 au 5, boulevard de Rioquier à Nice (Alpes-Maritimes) - Fils d'André Jean Macari (entrepreneur maçon) et de Joséphine Antonia Jeoffié - Domiciliés au 4, chemin du Mont Alban à Nice (Alpes Martimes) - Profession avant guerre Chauffeur automobile - Classe 1913 - Recrutement de Nice (Alpes Maritimes) sous le matricule n° 1912 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 163ème régiment d'infanterie, le 27 novembre 1913 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 27 juin 1914 - Nommé Caporal télégraphiste, le 13 août 1914 - Toujours au 163ème Ri, lors de la déclaration de guerre du 2 août 1914 - Croix de guerre et citation n° 201 à l'ordre du 163ème régiment d'infanterie, le 27 février 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 16 mai 1917 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic - Brevet de pilote militaire n° 7257 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 29 juin 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 28 septembre 1917 - Pilote du GDE du 28 septembre au 6 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 3 du 6 novembre 1917 au 15 avril 1919 - Nommé Sergent, le 1er mars 1918 - Détaché sur le terrain de Raray du 8 au 10 avril 1918 - Détaché du 8 au 18 décembre 1918 - Dirigé sur le centre du 2ème groupe d'aviation à Dijon-Longvic, le 15 avril 1919 - Marié avec Mlle Marguerite Favale à Nice (Alpes-Maritimes), le 14 août 1919 - Démobilisé, le 7 septembre 1919 - Domicilié au n° 4, chemin du Mont Alban à Ncie (Alpes-Maritimes), à compter du 7 septembre 1919 - Affecté dans la réserve au 35ème régiment d'aviation d'observation de Lyon-Bron, le 1er août 1920 - Domicilié au 2, boulevard du Palais à Bastia (Corse), à compter du 22 septembre 1924 - Domicilié au n° 4, chemin du Mont Alban à Nice (Alpes-Maritimes), à compter de 1925 - Affecté dans la réserve au centre mobilsateur d'aviation n° 35, le 1er octobre 1928 - Profession après guerre Entrepreneur maçon puis garagiste automobile et pilote d'avion (civil) - Placé en position "Sans affectation", le 29 mai 1931 - Domicilié au 11, rue Campanari à Bastia (Corse), à compter du 21 juin 1939 - Décédé à Bastia (Corse), le 31 août 1978 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 1576) de la ville de Nice (Alpes-Maritimes) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 3 - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Alpes-Maritimes - JORF - Dernière mise à jour : 5 mars 2022.

* Croix de guerre avec une étoile de bronze et citation n° 201 à l'ordre du 163ème régiment d'infanterie, le 27 février 1917 : "Au cours du bombardement du 24 février 1917, est allé à plusieurs reprises, sous un feu très violent de l'artillerie ennemie, réparer les lignes téléphoniques coupées."

Photo réunissant les deux frères Duval sur le terrain d'aviation de Cachy pendant l'hiver 1916 - A droite, le Ltt Gilbert Duval, observateur et chef du service de photographie aérienne de l'escadrille N 3 du 1er juillet 1916 au 28 juin 1917 - Au centre, Jacques Duval (détails à venir) - Photo Gilbert Duval transmise par Mathieu Duval, son arrière-petit-neveu que je remercie pour son aide.

Cne Gilbert Jean Charles Duval - Né le 14 septembre 1886 au 71, boulevard Saint-Michel à Paris 5ème (75) - Fils de Louis Léon Auguste Duval et Alice Clémentine Lequart - Domiciliés au 4, rue Rigaud à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) en 1906 - Profession avant guerre ingénieur-chimiste - Classe 1906 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 3231 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 64ème régiment d'infanterie, le 8 octobre 1907 - Nommé Caporal, le 26 septembre 1908 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 1er avril 1908 - A suivi le cours spécial des élève officiers de réserve du 1er octobre 1908 au 10 mai 1909 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 25 septembre 1909 - Domicilié au 10, villa d'Orléans à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), à compter du 5 novembre 1909 - A effectué une période de réserve au 290ème régiment d'infanterie du 9 au 30 avril 1911 - A effectué une période de réserve au 290ème régiment d'infanterie du 1er au 22 juin 1911 - Domicilié au 62, avenue de Neuilly à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), à compter du 15 novembre 1912 - Nommé Lieutenant de réserve, le 1er avril 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre du 90ème régiment d'infanterie, le 3 août 1914 - Affecté au 290ème régiment d'infanterie - Grièvement blessé au combat, le 25 septembre 1914 - Citation à l'ordre de la division, en date du 25 septembre 1914 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 18 octobre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 1er juillet 1916 - Observateur de l'escadrille N 3 du 1er juillet 1916 au 28 juin 1917 - Chef du service de photographie aérienne de l'escadrille N 3 - Détaché à l'école de tir aérien de Cazaux du 12 au 29 janvier 1917 - Nommé Capitaine de réserve, le 1er mai 1917 - Envoyé comme élève pilote à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 28 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8011 à l'école d'aviation d'Avord, en date du 18 août 1917 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux jusqu'au 17 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille N 73 / SPA 73 du 30 octobre au 12 novembre 1917 - Tué au cours d'un accident aérien, lors d'une patrouille de chasse,   aux commandes du Spad VII n° S 1641 à Dunkerque (Nord), le 12 novembre 1917 - Son avion est parti en vrille qui n'a pu être reprise par son pilote - Un secours immédiat de 400 fr a été accordé à Madame Duval, sa mère, demeurant à Tours (Indre-et-Loire), le 16 janvier 1918 - Sources : Acte de naissance - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille N 3 - CCC de l'escadrille SPA 73 - Etat des services - MpF - LO - Acte de décès - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 11 juillet 2022.

* Citation à l'ordre de la division, en date du 25 septembre 1914 : "Aux combats des 23 août et 25 septembre, a montré beaucoup d'énergie et de vigueur dans le commandement de son peloton. A été grièvement blessé, le 25 septembre en l'entrainant à l'assaut."

L'Adj Pierre Petit-Dariel, pilote de l'escadrille N 3 du 5 juillet au 25 septembre 1917, pose en compagnie de ses deux mécaniciens, à bord de son SPAD VII baptisé "Mère Moune" - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Adj Pierre Octave Paul Emile Petit-Dariel - Né le 5 août 1889 à Nancy (Meurthe-et-Moselle) - Fils d'Auguste Petit (voyageur de commerce) et de Marie Sophie Octavie Gentil - Parents domiciliés à Gambais (Yvelines) puis à Nantouillet (Seine-et-Marne) - Profession avant guerre Dessinateur constructeur - Classe 1909 - Recrutement de Coulommiers (Seine-et-Marne) sous le matricule n° 259 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 106ème régiment d'infanterie, le 3 octobre 1910 - Affecté au 1er régiment du génie, le 20 janvier 1911 - Affecté au 119ème régiment d'infanterie, le 23 mai 1911 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 25 septembre 1912 - Passé dans la réserve de l'armée d'active, le 1er octobre 1912 - Domicilié rue de Paris à Houdan, à compter du 19 mars 1913 - Marié avec Mlle Marie Noella Clotilde Farjon à la mairie de Houdan (Seine-et-Oise), le 10 juin 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 3 août 1914 - A été blessé au combat par une balle qui lui a cassé un bras, le 8 septembre 1914 - Hospitalisé et convalescence du 8 septembre 1914 au 7 septembre 1915 - Placé en sursis d'appel au titre de la maison Francky et Farjon à Houdan (Yvelines), jusqu'au 31 juillet 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 21 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2370 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 15 janvier 1916 - A l'école de Chartres, jusqu'au 20 janvier 1916 - Nommé Caporal, le 20 janvier 1916 - Pilote de la RGAé du 20 janvier au 26 avril 1916 - Pilote de l'escadrille MF 71 du 26 avril 1916 au XXX - Nommé Sergent, le 16 juillet 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de la division, le 25 août 1916 - Venu de convalescence, le 30 mars 1917 - Pilote du CRP du 17 mai au 22 juin 1917 - Pilote du GDE du 22 juin au 5 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille N 3 du 5 juillet au 25 septembre 1917 - Nommé Adjudant, le 25 août 1917 - Une victoire probable, aux commandes d'un SPAD VII, contre un biplace combattu dans les environs de Chavignon, le 10 septembre 1917 - Blessé par deux balles à la cuisse gauche au cours d'un combat aérien, le 10 septembre 1917 - Ces blessures ont provoqué un grand délabrement musculaire (FM) - Hospitalisation et convalescence du 11 septembre 1917 au 10 septembre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 septembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 10 novembre 1918 - Affecté à l'école d'aviation militaire de Chartres - Démobilisé, le 26 mai 1919 - Domicilié au 45, rue de Penthièvre à Paris (75) - Profession après guerre Dessinateur de mode - Domicilié au 9, rue du Grand Vérieux au Vésinet (Yvelines), à compter du 23 août 1921 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 22 juillet 1921 - Affecté, dans la réserve, au 101ème régiment d'infanterie, le 8 novembre 1921 - Domicilié au 45, rue de Penthièvre à Paris 8ème (75), à compter du 11 décembre 1922 - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'infanterie, le 16 janvier 1924 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 5 janvier 1925 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 22 décembre 1925 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'infanterie n° 211, à compter du 27 février 1929 - Passé, avec son grade, par changement d'arme, au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 3 décembre 1930 - A accompli une période obligatoire au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique du 26 juin au 16 juillet 1933 - Affecté, dans la réserve, par voie de réorganisation, à la base aérienne d'Avord, le 15 octobre 1936 - Classé dans le cadre sédentaire des officiers de réserve de l'armée de l'Air, le 16 février 1937 - Marié avec Mlle Madeleine Hope Andrée Messager à la mairie du 17ème arrondissement de Paris, le 29 mai 1937 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'Air n° 114, le 1er février 1938 - A accompli une période d'instruction obligatoire au bataillon de l'Air n° 114 du 17 et 30 juillet 1938 - Domicilié au 48, rue Pierre Charron à Paris 8ème (75), à compter du 4 avril 1939 - Divorcé à Paris, le 29 octobre 1946 - Marié avec Mlle Emmeline Kustgarten à la mairie de Cannes (Alpes-Maritimes), le 28 août 1947 - Décédé à Cannes (Alpes-Maritimes), le 26 septembre 1953 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 1282) de la ville de Nancy - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Seine-et-Marne - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 71 - CCC de l'escadrille N 3 - JORF - Dernière mise à jour : 30 septembre 2022.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de la division, en date du 25 août 1916 : "A l'escadrille MF 71 à Commercy, après un vif combat, a contraint un avion de chasse ennemi a atterrir violemment dans ses lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Pierre Petit, au 76ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille N 3, en date du 23 septembre 1917 : "Bon pilote de chasse, très énergique et plein d'allant. Gravement blessé dans un combat, le 10 septembre 1917."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Pierre Paul Emile Petit-Dariel du 31ème régiment d'infanterie, en date du 22 décembre 1925 : "14 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité."

Cne Gaston Jules Henri de Serre - Né le 22 mars 1882 à Copenhague (Danemark) - Fils d'Emile Gaston de Serre (chargé de chancellerie à la légation de France à Copenhague) et de Magda Clara Henriette Mammien Pfeiffer - Domicilié au 72, rue Blanche à Paris 9ème - Elève du collège Stanislas de Paris, à partir d'octobre 1893 - Sa mère était domiciliée au 6, rue St-Philippe à Nice (Alpes-Maritimes) pendant la Grande Guerre - A été reçu à l'école militaire spéciale de St-Cyr suite au concours de 1903 - Classé 243ème sur 330 au concours d'entrée - Classe 1902 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 927 - Admis à l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 14 octobre 1903 - Arrivé à l'école de St-Cyr, le 28 octobre 1903 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 35ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1905 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1907 - Brevet de pilote FAI n° 1470 obtenu sur avion Blériot, le 16 août 1913 - Passé à l'aéronautique militaire en 1913 - Brevet de pilote militaire n° 407 obtenu, le 8 décembre 1913 - Pilote de la BL 3 du 1er août 1914 au 18 avril 1915 - Pilotait le Blériot IX n° BL 262 - Citation à l'ordre de l'armée d'Alsace, en date du 28 janvier 1915 - Détaché à St-Cyr du 21 au 25 novembre 1914 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1914 - Citation à l'ordre de la 7ème armée, en date du 20 août 1914 - Citation n° 19 à l'ordre de la 9ème armée, en date du 2 octobre 1914 - Citation n° 67 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 18 novembre 1914 - Citation à l'ordre de l'armée d'Alsace, en date du 28 janvier 1915 - Affecté à la RGA du 18 avril au 2 mai 1915 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 avril 1915 - Commandant de l'escadrille VB 111 du 2 mai au 1er novembre 1915 - En déplacement à Nancy du 16 au 20 juillet 1915 - En mission à la RGAé du Bourget-Dugny pour y percevoir un avion neuf du 2 au 8 septembre 1915 - En déplacement à Matouges du 17 au 20 septembre 1915 - Affecté à une escadrille en formation qui doit gagner le front de Serbie, le 1er novembre 1915 - Départ de Lyon, le 1er décembre 1915 - Départ du port de Marseille, le 3 décembre 1916 - Arrivée à Salonique, le 13 décembre 1915 - En Orient du 3 décembre 1915 au 26 septembre 1916 - Installation de l'escadrille sur le terrain de Samli, à 12 km à l'Ouest de Salonique - Commandant de la section d'avions-canons de l'armée d'Orient / escadrille V 83 d'Orient (future 501) du 3 décembre 1915 au 28 janvier 1916 - Nommé chef du groupe de bombardement de l'armée d'Orient, le 28 janvier 1916 - Citation n° 26 à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 1er février 1916 - Blessé par une fracture du bras lors d'un atterrissage forcé, le 24 mars 1916 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 avril 1916 - En Orient du 3 décembre 1915 au 15 novembre 1919 - Citation n° 55 à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 18 décembre 1917 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 décembre 1917 - Nommé Chef de bataillon, à titre temporaire, le 27 mars 1918 - Citation n° 256 à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 24 octobre 1918 - Nommé Chef de bataillon à titre définitif, le 25 décembre 1918 - Commandant de l'aéronautique des armées alliées en Roumanie et en Russie mérodionale, le 10 janvier 1919 - Commandant de l'aéronautique de l'armée du Danube, le 1er mai 1919 - Rapatrié en France, le 15 novembre 1919 - Décoré de l'ordre royal Aigle Blanc avec glaive de 4ème classe - Décoré de l'ordre du Karageorges de 4ème classe de Serbie - Officier du Sauveur de Grèce - Croix de Guerre Héllénique - Couronne de Roumanie - Ordre de l'Epee de Suède - Décoré de la Royal Air Force cross - Nommé Adjoint aéronautique aux services de l'attaché militaire de France à Stockholm (Suède), le 13 décembre 1919 - Affecté pour ordre au 4ème régiment d'aviation d'observation et reste en poste en Suède, le 25 mai 1920 - Maintenu aéronautique militaire et classé "Hors cadre aéronautique", le 25 mai 1920 - Le 4ème régiment d'aviation devient le 34ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Affecté comme adjoint au commandant du 2ème régiment d'aviation de Chasse de Strasbourg-Neuhof, le 8 décembre 1921 - Stage à l'école d'aviation militaire d'Istres du 6 au 17 janvier 1922 - Commandant en second du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 18 janvier 1922 - Pension permanente de 65 % avec maintien en activité pour perte presque totale de l'usage du membre supérieur gauche par pseudarthrose (fracture mal consolidée) complète de l'humérus par la commission de réforme de Strasbourg, le 7 avril 1922 - Nommé Commandant du 2ème régiment d'aviation de chasse, le 7 juin 1924 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 septembre 1925 - Titularisé comme obserateur en avion, le 22 mars 1926 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 23 décembre 1927 - Nommé Colonel, le 25 juin 1929 - Affecté au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique à Avord, le 9 mars 1931 - Commandant de l'aviation d'Algérie, le 9 mai 1932 - Affecté à l'école militaire d'application de l'armée de l'Air et désigné pour suivre les cours des Hautes Etudes militaires (CHEM), le 11 juillet 1934 - Nommé Général de Brigade, le 3 septembre 1934 - Désigné par suivre les cours du centre d'études tactiques d'artillerie au 5, rue aux Ours à Metz du 1er au 30 octobre 1934 - A suivi le cycle d'information des officiers généraux et colonels de Versailles, à compter du 2 novembre 1934 - Affecté au commandement de la 4ème brigade aérienne et de la 4ème subivision de la région aérienne, le 30 décembre 1934 - Continue à suivre les cours de l'école militaire de l'application de l'armée de l'Air pendant les cours en 1935 - Nommé commandant de la 2ème brigade aérienne, le 7 mai 1935 - Commandant de la 5ème subdivision aérienne à Tours, le 17 août 1936 - Commandant, par intérim, de la 3ème région aérienne, le 14 janvier 1937 - Nommé Général de Division aérienne, le 5 mars 1937 - Nommé adjoint du général inspecteur général des forces aériennes des théatres d'opérations terrestres et des réserves de l'air, le 22 février 1938 - Admis en congé du personnel navigant, le 30 avril 1939 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Journal de marche du Centre d'information de Belfort mis en ligne sous le n° 1A 311/2 par le site "Mémoire des Hommes" - CCC de l'escadrille BL 3 - CCC de l'escadrille VB 111 - CCC de l'escadrille 501 - JORF - Annuaire du collège Stanislas de Paris - Journal "L'Aérophile" - Dernière mise à jour : 22 mars 2023.

* Citation n° 19 à l'ordre de la 9ème armée, en date du 2 octobre 1914 : "N'a pas hésité à voler pour aller chercher un renseignement important dans des conditions atmosphériques qui l'obligèrent à voler très bas pendant sa mission pénible et périlleuses."

* Citation à l'ordre de l'armée d'Alsace, en date du 28 janvier 1915 : "A exécuté le 20 août, une reconnaissance dans une région très difficile en présence d'un ennemi retranché, n'a pas hésité à atterrir pour renseigner des troupes amies."

* Citation n° 67 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 18 novembre 1914 : "Excellent officier à tous points de vue. Actif et zelé, très bon pilote. A fournir dès le début de la campagne d'intéressantes reconnaissances stratégiques en Haute Alsace et dans le Grand Duché de Bade franchissant le premier le Rhin. A, en outre, fourni de nombreuses reconnaissances tactiques au dessus de l'ennemi dans les Vosges et la région de Lunéville, sur la Marne et sur l'Aisne. A rendu de très grands services dans la recherche des objectifs et le réglage du tir de l'artillerie."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 823 à l'ordre de l'armée, en date du 24 avril 1915 : "Excellent pilote actif et zelé. Très bon pilote confirmé par de nombreux réglage de tir de l'artillerie. A fourni depuis le début de la campagne, 96 ascensions comportant un total de 74 heures de vol. A été l'objet de trois citations à l'ordre de l'armée pour ses reconnaissances exécutées dans des conditions particulièrement difficiles et périlleuses."

* Citation n° 26 à l'ordre de l'armée d'Orient du Cne Gaston Henri Jules De Serre, commandant l'escadrille V 83, en date du 1er février 1916 : "Commandant d'escadrille expérimenté et ardent. A su, un peu de temps, former avec de jeunes pilotes un groupe de bombardement homogène et hardi à la tête duquel il a exécuté en territoire bulgare une série de raids particulièrement heureux."

* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Cne Gaston Henri Jules De Serre au 35ème régiment d'infanterie, détaché à l'aviation d'une armée, en date du 12 avril 1916 : "A la tête d'un groupe d'escadrilles qu'il commande avec méthode et hardiesse. A conduit douze grands bombardements faisant personnellement preuve des plus belles qualités militaires et professionnelles. A été victime d'un grave accident dans son dernier raide et a refusé de se laisser évacuer. Cité cinq fois à l'ordre de l'armée."

* Citation n° 55 à l'ordre de l'armée d'Orient du Cne Gaston Henri Jules De Serre, commandant l'aéronautique de l'armée d'Orient, en date du 18 décembre 1917 : "Pilote habile et très brave. Dirige depuis neuf mois avec la plus grande compétance une aéronautique d'armée. A pris part au 1er mai au 15 septembre 1917 à quinze bombardements, entrainent par son exemple le personnel navigant navigant placé sous ses ordres."

* Citation n° 256 à l'ordre de l'armée d'Orient du Chef de bataillon Gaston Henri Jules De Serre, commandant l'aéronautique de l'armée française d'Orient, en date du 24 octobre 1918 : "Officier supérieur de très haut valeur qui a rendu les plus grands services à la tête de l'aviation de l'armée. Par son énergie et son exemple constant portant au plus haut point l'entrainement et l'esprit de sacrifices de ses escadrilles, a obtenu les résultats les plus brillants au cours des bombardements, reconnaissances et attaques de colonnes ennemies, précédant, accompagnant et suivant l'offensive"

* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du LcL Gaston Henri Jules De Serre, commandant du 2ème régiment d'aviation, en date du 23 décembre 1927 : "Officier du 12 avril 1916; 23 ans de services, 5 campagnes, une blessure, 6 citations."

Slt Jacques Henri Lebfevre - Né le 8 juillet 1897 à L'Isle-Adam (Val-d'Oise) - Fils d'Alphonse Paul Lefebvre et de Mathilde Charlotte Ledoray - Domiciliés au 17, rue de Beaujour à Pontoise (Val-d'Oise) - Classe 1916 (engagement) / 1917 (normale) - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 2636 - Engagé volontaire au titre du 11ème régiment de cuirassiers, le 14 juin 1915 - Affecté au 26ème bataillon de chasseurs à pied, le 20 mars 1916 - Nommé Caporal, le 15 septembre 1916 - Nommé Sergent, le 26 janvier 1917 - Nommé Aspirant, le 15 février 1917 - Blessé accidentellement à la main droite par l'explosion d'une grenade à Rouge-Maison commune de Vailly (Aisne), le 30 avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire, pendant sa convalescence, comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 9739 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 4 novembre 1917 - Pilote du GDE du 1er au 28 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 76 du 28 décembre 1917 au 13 mars 1919 - Citation n° 441 à l'ordre de la 3ème armée, en date du 24 juin 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 28 juin 1918 - Citation n° 407 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 22 septembre 1918 - Citation n° 451 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 17 décembre 1918 - Croix de Guerre, en date du 23 février 1919 - Affecté au DMA 2 du 13 au 21 mars 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 3 du 13 avril au 30 septembre 1919 - Pilotait un SPAD XIII baptisé "Bagheera VII" - Affecté à l'école d'aviation militaire d'Istres - Affecté à l'escadre n° 3, le 30 septembre 1919 - Passé en position Hors cadre aéronautique, le 10 juin 1920 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de chasse, le 31 janvier 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 28 juin 1920 - Affecté à la 2ème escadrille (traditions de l'escadrille SPA 26 de la Grande Guerre) du 2ème régiment d'aviation de chasse, le 8 novembre 1921 - Victime d'un grave accident d'avion sur le terrain d'aviation de Strasbourg-Neudorf, le 24 octobre 1922 - Lors d'un vol d'entrainement aux commandes du Nieuport 29 n° 12.134, à l'atterrissage, a percuté une voiture hippomobile d'un laitier qui traversait la piste - A été évacué avec de graves blessures, dont une commotion cérébrale avec fractures du maxillaire supérieur et du nez, sur l'hôpital militaire Gaujet de Strasbourg - Le conducteur de la camionnette, Michel Kauffmann habitant rue des Alouettes à Neudorf, a été tué - Sorti de l'hôpital de Strasbourg, le 6 mars 1923 - En congé de convalescence de deux mois, le 6 mars 1923 - Obtient deux prolongation de 45 jours et de un mois, jusqu'au 21 juillet 1923 - Hospitalisé sur l'hôpital du Val de Grâce à Paris du 21 juillet au 2 août 1923 - En convalescence de 4 mois jusqu'au 3 décembre 1923 - Placé en position de non activité pour infirmité temporaire et autorisé à résider au 63, rue Claude Bernard à Paris (75), le 11 janvier 1924 - Rappelé à l'activité au 2ème régiment d'aviation, le 30 août 1924 - En congé sans solde pour trois ans, à compter du 30 août 1924 - Proposé pour une pension d'invalidité de 40 % pour séquelles de commotion cérébrale, difficultés de l'effort mental, reliquat de fracture du maxillaire supérieur, déviation nasale par la 1ère commission de réforme de la Seine, le 11 mai 1925 - Nommé Capitaine, le 1er octobre 1927 - Admis en position de retraite, le 1er octobre 1927 - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'aviation de chasse, le 25 novembre 1927 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 52 à Aulnat (Puy-de-Dôme), le 28 février 1929 - Affecté au centre de mobilisation d'aérostation n° 101, le 25 juin 1930 - Placé en position de "non disponibilité" pour être utilisé dans un emploi de journaliste, le 8 février 1932 - Officier de la Légion d'Honneur, le 7 juillet 1933 - Domicilié Ville d'Aumont par Valdampierre (Oise), à compter du 23 août 1933 - Affecté, dans la réserve, au 1er bataillon de l'air, le 13 septembre 1933 - Déclaré invalide à 65 % par la commission de réforme de Versailles (Yvelines), le 31 octobre 1933 - Affecté à la 12ème compagnie de l'air à Nanterre, le 1er octobre 1934 - A accompli une période obligatoire de trois jours à la 12ème compagnie de l'air du 15 au 17 juin 1936 - Croix du combattant volontaire, le 31 octobre 1936 - Placé dans la position de "non disponibilité" pour infirmités temporaires, pour une durée de moins de trois ans, le 26 novembre 1936 - Affecté à la base aérienne de Nanterre suite à la disssolution de la 12ème compagnie de l'air, le 1er janvier 1937 - Maintenu dans la position de "non disponibilité" jusqu'au 26 novembre 1939 - Rayé des cadres, le 20 février 1940 - Auteur de "Verdun, la plus grande bataille de l'histoire" publié chez Durassié & Cie à Paris - Auteur de "Notes d'un correspondant de guerre" publié aux éditions Durassié & Cie - A légendé le livre "Images de la bataille de Verdun" publié par le Mémorial de Verdun en 1982 - Sources : Etat des services - Fiche matricule du département des Yvelines - JORF - En attente dépannage du site "Mémoire des Hommes" - LO non communicable - Le Journal d'Alsace du 25 octobre 1922 - Le Journal de Paris du 25 octobre 1922 - Site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France - Dernière mise à jour : 29 mai 2018.

* Citation n° 441 à l'ordre de la 3ème armée de l'Asp Jacques Henri Lefebvre au 26ème bataillon de chasseurs à pied, pilote à l'escadrille SPA 76, en date du 24 juin 1918 : "A livré de nombreux et durs combats combats. Les 18, 19 et 20 mai 1918, a exécuté avec succès une série de reconnaissance en monoplace, faisant seul jusqu'à 70 kilomètres dans les lignes allemandes, pour rapporter des renseignements précieux pour le commandement."

* Citation n° 407 à l'ordre de la 5ème armée du Slt Jacques Henri Lefebvre du 26ème bataillon de chasseurs à pied, pilote à l'escadrille SPA 76, en date du 22 septembre 1918 : "Pilote d'un rare mérite qui se détache d'entre les meilleurs. Le 15 septembre 1918, s'est présenté comme volontaire pour exécuter une missions des plus dangeureuses. Quoique malade, l'a remplie en entier, parcourant seul, plus de 200 kilomètres au-dessus du territoire occupé par l'ennemi. Malgré son moteur grippé à 30 kilomètres dans les lignes allemandes, a pu rentrer, grâce à une énergie et à un sang-froid peu communs, rapportant des clichés de la plus haute valeur."

* Citation n° 451 à l'ordre de la 5ème armée du Slt Jacques Henri Lefebvre du 26ème bataillon de chasseurs, pilote à l'escadrille SPA 76, en date du 17 décembre 1918 : "Vient d'exécuter à nouveau deux reconnaissances photographiques à cent kilomètres dans les lignes ennemies."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Jacques Henri Lefebvre au 3ème régiment d'aviation, en date du 16 juin 1920 : "Brillant officier pilote, spécialiste des reconnaissances lointaines, 2 blessures, 3 citations."

* Citation à l'ordre du 21ème corps d'armée et gouvernement militaire de Strasbourg du Ltt Jacques Lefebvre du 2ème régiment d'aviation de chasse, en date du 9 janvier 1923 : "Officier très militaire et très énergique. Pilote plein d'allant. Le 24 octobre 1922, au cours d'un vol d'essai sur un appareil de chasse nouvellement en service, a fait une chute très grave occasionnée par la présence d'une voiture sur le terrain d'atterrissage."

* Officier de la Légion d'Honneur du Cne Jacques Henri Lefebvre du centre de mobilisation d'aérostation n° 101, en date du 7 juillet 1933 : "17 ans de services, 4 campagnes, 2 blessures, 3 citations, 5 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier du 15 juin 1920."

Sol Paul François Rodolphe Soreau - Né le 30 octobre 1894 à Paris (75) - Classe 1914 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 893 - Mitrailleur de l'escadrille N 3 du 22 avril au 16 mai 1916 - Décédé au cours d'un accident aérien, à bord d'un Nieuport 12, sur le terrain de Cachy, le 16 mai 1916 - Il faisait équipage avec le Slt Gabriel Foucault (pilote) a également perdu la vie - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 18 mai 1916 - Paul Soreau repose dans le cimetière des Batignolles (Paris 17ème) - Sources : MpF - CCC escadrille N 3 - JORF - Dernière mise à jour : 10 mars 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sol Paul Soreau, mitrailleur à l'escadrille N 3, en date du 18 mai 1916 : "Sur le front dans la cavalerie, depuis le début de la guerre, s'est fait remarquer de ses chefs par sa bravoure, son esprit du devoir et son dévouement. Versé dans les troupes d'aéronautique et occupant un poste à l'abri du danger, a été employé sur sa demande instante comme mitrailleur en avion. A trouvé une mort glorieuse, le 16 mai 1916, au cours d'une mission aérienne."

 

Photo du Ltt Alfred Rougevin Bâville

Ltt Alfred André Louis Rougevin Bâville - Né le 30 novembre 1892 au 25, avenue de Paris à Versailles (Yvelines) - Fils d'Henry Alfred Rougevin-Bâville (Lieutenant du 1er régiment de cuirassiers) et de Catherine Germaine Marie Barbier - Domicilié au 17, avenue de Villeneuve l'Etang à Versailles (Yvelines) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1912 - Recrutement de Versaille (Yvelines) sous le matricule n° 3355 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 21ème régiment de Dragons, stationné à Saumur (Maine-et-Loire), le 7 octobre 1911 - Blessé par un coup de patte à la main droite alors qu'il s'apprétait à seller son cheval, le 18 novembre 1911 - Nommé Brigadier, le 7 février 1912 - Rengagé pour un an, au titre du 21ème régiment de Dragons, à compter du 7 octobre 1912 - Nommé Maréchal des logis, le 10 octobre 1912 - Nommé Aspirant, le 10 août 1914 - Citation à l'ordre de la 5ème division de cavalerie, en date du 10 octobre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 20 août 1915 - Passé à l'aéronautique militaire, le 1er octobre 1915 - Affecté au 2ème groupe d'aviation - Passé élève pilote, le 15 octobre 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 25 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2359 obtenu à l'école militaire d'aviation de Buc, le 14 janvier 1916 - A l'école militaire d'aviation de Buc, jusqu'au 2 février 1916 - Affecté à la division Nieuport de la RGAé du 3 au 7 février 1916 - Pilote du GDE du 7 février au 28 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 28 avril 1916 au 13 mai 1918 - En mission à l'escadrille N 65 du 2 au 4 mai 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la XXème armée en juillet 1916 - Convoyage d'un SPAD VII depuis la RGAé du 17 au 22 novembre 1916 - Convoyage d'un SPAD VII depuis la RGAé, le 16 février 1917 - Citation à l'ordre du 13ème corps d'armée, en avril 1917 - Hospitalisé du 12 juin au 21 juillet 1917 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 15 août 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 7 janvier au 15 février 1918 - Citation n° 50 à l'ordre de l'aéronautique de la 1ère armée, en avril 1918 - Citation n° 393 à l'ordre de l'armée, en date du 24 avril 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 3 du 13 mai au 10 juin 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 99 du 12 juin 1918 au 11 avril 1919 - En mission à la RGAé du Bourget-Dugny du 12 au 14 juin 1918 - Hospitalisé sur l'hôpital de Bar-le-Duc, le 3 octobre 1918 - Rentré à l'unité, le 26 octobre 1918, après 10 jours de convalescence - Nommé Capitaine, le 8 mars 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 1er juin 1920 - Détaché à la mission de contrôle en Allemagne, le 4 juin 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Affecté au 35ème régiment d'aviation, le 12 novembre 1920 - Parti au Levant du 21 janvier 1921 au 15 juillet 1922 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de l'armée française du Levant - Affecté à l'entrepot spécial d'aviation n° 2, à son retour du Levant, le 25 juillet 1922 - Désigné pour suivre un stage à l'école d'instruction de Joinville, le 6 novembre 1922 - Détaché comme instructeur au cadre mobile de l'école normale de gymnastique et d'escrime de Joinville, le 30 décembre 1922 - Affecté au 35ème régiment d'aviation, le 8 août 1923 - Affecté au 34ème régiment d'aviation comme chef de section subdivisionnaire de l'instruction physique à Versailles, le 8 août 1924 - Affecté à la 10ème compagnie du 1er groupe d'ouvriers d'aviation, le 20 décembre 1924 - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire, avec son grade de Capitaine, le 25 décembre 1924 - Nommé chef de section subdivisionnaire d'instruction physique à Versailles - Marié avec Mlle Madeleine Denise Barret de Beaupré à Versailles (Yvelines), le 19 mai 1926 - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 9 août 1926 - En occupation des pays Rhénans (Allemagne) du 16 novembre 1926 au 25 octobre 1929 - Titularisé observateur en avion, le 1er mai 1927 - Brevet d'observateur en avion n° 525 - Affecté à la 5ème escadrille du 33ème RAM, le 5 juin 1929 - Affecté comme commandant de groupe au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 21 septembre 1929 - Commandant, par intérim, du 3ème groupe de chasse du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof, le 1er décembre 1929 - Nommé Chef de bataillon (commandant), le 25 décembre 1930 - Stage au centre d'études tactiques de l'aéronautique de Versailles du 1er au 25 mars 1932 - Stage à l'école d'application de l'infanterie à Versailles du 1er au 15 juin 1932 - Stage à l'école d'application de l'infanterie au camp du Valdahon du 16 au 30 juin 1932 - En soins à l'hôpital d'Amélie-les-Bains du 4 janvier au 4 février 1933 - Affecté à la 6ème escadre aérienne de Reims, le 26 août 1933 - A dirigé le transfert, par voie aérienne, de 21 Nieuport 62 et 622 de Strasbourg-Neuhof (2ème RAC) vers Reims-Courcy (6ème EA) - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du (29 juin) 1934 - Affecté à la 42ème escadre aérienne, par permutation des unités sur la base aérienne de Reims, le 1er janvier 1935 - Stage de perfectionnement à l'école de pilotage d'Etampes du 11 au 23 mai 1934 - Affecté à la 42ème escadre légère de défense sur la base aérienne de Chartres, comme commandant, par intérim, le 16 septembre 1936 - A rejoint l'unité, le 18 octobre 1936 - Commandant de la 6ème escadre aérienne - Nommé Lieutenant-colonel, le 15 juin 1937 - A remporté, en équipe avec le Slt Demol et le Sgc Coheer, le remier prix du concours de tir anti-aérien en novembre 1937 - Témoignage de satisfaction, délivré par le Général d'Harcourt, commandant par intérim du 2ème corps aérien, en date du 12 octobre 1938 - Commandant de l'escadre de marche d'Afrique Française du Nord du 10 mars 1939 à octobre 1939 - Cette unité était composée des GC I/6 (traditions des SPA 96 et SPA 12) et GC I/7 (traditions des SPA 15 et SPA 77) - Nommé Colonel, le 8 avril 1940 - Commandant du camp d'aviation d'Ambérieu en 1942 - Décédé au Chesnay-Rocquencourt (Yvelines), le 30 novembre 1982 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 986) de la ville de Versailles (Yvelines) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Yvelines - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 67 - CCC de l'escadrille SPA 3 - CCC de l'escadrille SPA 99 - Fichier des décès de l'INSEE - JORF - Site Internet "Geneanet" - Journal "L'Intransigeant" - Dernière mise à jour : 7 octobre 2024.

* Citation à l'ordre de la 5ème division de cavalerie, en date du 10 octobre 1914 : "Sous un feu très violent et réglé de l'artillerie ennemies, a par son attitude et son sang-froid, maintenu l'ordre dans son peloton en le conduisant à l'attaque."

* Citation à l'ordre de l'aéronautique de la XXème armée, le XX juillet 1916 : "Très bon pilote de chasse. A dès son arrivée en escadrille, livré de nombreux combats dont il est revenu souvent avec son appareil criblé de balles."

* Citation à l'ordre du 13ème corps d'armée, en date du XX avril 1917 : "S'est dépensé sans compter tant à Verdun que dans la Somme. A fait avant et pendant la retraite de l'ennemi de très nombreuses reconnaissances à longue portée dont il a rapporté des renseignements très prècieux pour le commandant."

* Citation n° 393 à l'ordre de l'armée, en date du 24 avril 1918 : "S'est dépensé sans compter dans les combats récents pour fournir au commandant les renseignements les plus précieux, volant à très faible altitude, mitraillant troupes et convois et revenant journellement avec un avion criblé de balles."

* Citation à l'ordre de l'aéronautique de l'armée française du Levant, en date du XXX : "Excellent commandant d'escadrille, s'est distingué à Palmyre. Pilote habile ayant été frappé d'une interdiction de voler comme pilote à cause d'une grave affection de l'oreille interne, a mis au point, comme observateur, la liaison des méharistes et de l'aviation au désert et a accompli ainsi de très lointaines reconnaissances notamment, le 14 février 1922."

* Témoignage de satisfaction, délivré par le Général d'Harcourt, commandant par intérim du 2ème corps aérien, au Lcl Alfred André Rougevin Baville et à l'ensemble des hommes sous ses ordres, en date du 12 octobre 1938 : "La 6ème escadre aérienne utilise, depuis dix-huit mois, un matériel volant qui a donné lieu à de nombreux mécomptes. Placée, de ce fait, dans une position pénible, elle a néanmoins réussi à conserver un entrainement suffisant et à éviter tout incident grave. Ce résultat n'a pu être obtenu que grâce à l'action prudente et avisée du commandement, au moral et à l'adresse des pilotes, au travail acharné des mécaniciens. Le Général, commandant le 2ème corps aérien tient à donner au lieutenant-colonel Rougevin-Baville et au personnel de la 6ème escadre, par la voie de l'ordre, un témoignage de sa satisfaction."

 

Photo du MdL Georges Nautré

MdL Georges Abel Nautré - Né le 10 mars 1889 à Verzenay (Marne) - Fils de Claude Albert Nautre (boulanger) et de Marie Alexandrine Pierre - Domicilié au 12, rue du Havre à Paris (75) en 1907 et à Ecordal (Ardennes) en 1908 - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1909 - Recrutement de Mézières-Reims (Ardennes) sous le matricule n° 1751 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 3ème régiment de Hussards, le 18 décembre 1908 - Brigadier, le 23 juillet 1909 - Affecté au 2ème régiment de chasseurs d'Afrique, le 3 juillet 1912 - En opérations en Algérie du 13 au 30 juillet 1912 - Blessé avec fracture de la clavicule gauche au cours d'une chute de cheval, le 12 février 1912 - En opérations avec les troupes d'occupation des confins Algéro-Marocains, région Nord du 31 juillet 1912 au 15 décembre 1913 - Rengagé pour un an, à compter du 18 décembre 1912 - Nommé Brigadier, le 11 avril 1913 - A pris part au combat de Sangel, le 20 avril 1913 - A pris part au combat d'Aïn-el-Arba, le 28 mai 1913 - Citation n° 21 à l'ordre du 2ème régiment de chasseurs d'Afrique, en date du 12 juillet 1913 - Fin d'engagement et retour à la vie civile, le 15 décembre 1913 - En Algérie du 16 au 18 décembre 1913 - Passé dans la réserve, le 18 décembre 1913 - Domicilié au 41, rue St-Denis à Asnières, en date du 23 décembre 1913 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au titre du 15ème régiment de chasseurs à cheval, caserné à Poitiers (Vienne), le 2 août 1914 - Citation à l'ordre de la brigade en juillet 1915 - Passé à l'aéronautique militairte comme élève pilote - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Pau pour effectuer sa formation élémentaire, le 3 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2036 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 3 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 3 du 8 au 25 mai 1916 - En mission de convoyage avion au GDE du Plessis-Belleville, le 27 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 25 mai au 15 juillet 1916 - Reçoit le Nieuport 12 n° N 915 - Le 3 juin 1916, il effectue avec succès sa première mission spéciale avec le Nieuport 10 n° N 761 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1916 - Nommé Sergent, le 21 juin 1916 - Le 15 juillet 1916, il ne rentre pas de la mission et est porté disparu - Il a été tué au cours d'un combat aérien, aux commandes du Nieuport 16 n° N 1392 codé "13" dans les environs de Mons-en-Chaussée (Somme) - Son adversaire était le Ltn Walter Höhndorf du Kek Vaux - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 27 juillet 1916 - Georges Nautré repose dans le cimetière communal d'Ecordal (Ardennes) - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 14) de la commune de Verzenay (Marne) - Pam - Liste des brevets militaires - MpF - JORF - Site Internet du CICR - Dernière mise à jour : 22 septembre 2021.

* Croix de Guerre et citation n° 21 à l'ordre du 2ème régiment de chasseurs d'Afrique du Sol Georges Abel Nautre, en date du 12 juillet 1915 : "A accompli, avec une grande énergie et un beau sang-froid, de nombreuses reconnaissances en particulier le 24 août 1914, chargé de reconnaître si un bois était occupé est parvenu à faire le tour de la position, à se glisser entre une compagnie de mitrailleuses ennemies et a rapporté les renseignements demandés."

* Médaille Militaire et citation n° 3080 à l'ordre de l'armée du Cal Georges Abel Nautre, pilote à l'escadrille N 62, en date du 16 juin 1916 : "Gradé très dévoué. Déjà cité à l'ordre pour les services qu'il a rendus comme éclaireur d'infanterie depuis le début de la campagne jusqu'en août 1915. Passé dans l'aviation, n'a cessé d'y faire preuve d'énergie, de vaillance et de sang-froid. Le 3 juin 1916, a exécuté avec succès une mission spéciale dans des circonstances difficiles et périlleuses."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du MdL Georges Abel Nautre, pilote à l'escadrille N 62, en date du 27 juillet 1916 : "Excellent pilote, toujours volontaire pour les missions périlleuses, recherchant le combat. A gardé dans l'aviation les brillantes qualités de courage et de belle humeur qu'il avait montrées dans la cavalerie. Disparu au cours d'une mission, le 15 juillet 1916."

 

Photo de l'Adj Gustave Decatoire

Adj Gustave Léon Decatoire - Né le 28 février 1895 à Roubaix (Nord) - Fils de Gustave Henri Decatoire et de Clara Clémence Peteers - Domiciliés au 33, rue de Courcelles à Roubaix (Nord) Profession avant guerre Employé de commerce - Classe 1915 - Recrutement de Lille (Nord) sous le matricule n° 4261 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 110ème régiment d'infanterie, à compter du 28 mars 1913 - Nommé Caporal, le 28 février 1914 - Evacué et hospitalisé du 4 mai au 21 juin 1915 - Evacué et hosptalisé du 18 septembre au 18 novembre 1915 - Affecté au 201ème régiment d'infanterie, le 12 avril 1916 - Evacué malade, le 20 février au 11 mai 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 19 juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9677 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 31 octobre 1917 - Stage de perfectionnement "Avions Rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 3 janvier 1918 - Pilote du GDE du 3 janvier au 16 mars 1918 - Pilote de la SPA 3 du 16 mars 1918 au 6 mars 1919 - Affecté au 162ème régiment d'infanterie, le 31 mai 1918 - Nommé Sergent, le 3 juin 1918 - Détaché du 7 au 15 décembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 167 du 6 au 23 mars 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 3 du 23 mars 1919 au 1er janvier 1920 - Rengagé pour deux ans, au titre de l'escadrille SPA 3, le 17 juin 1919 - En occupation des pays rhénans du 24 octobre 1919 au 17 mai 1921 - Affecté à la 101ème escadrille du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 1er janvier 1920 - Au 1er août 1920, la 101ème escadrille du 2ème RAC devient 1ère escadrille du 2ème RAC - Renvoyé dans ses foyers (fin de contrat), le 17 juin 1921 - Domicilié, chez ses parents, au 33, rue de Courcelles à Roubaix (Nord), à compter du 17 juin 1921 - Affecté, dans la réserve, à la 7ème section d'ouvriers d'aviation - Affecté, dans la réserve, au 33ème régiment d'aviation, le 1er avril 1923 - A effecté une période d'exercices au 33ème régiment d'aviation du 1er au 14 août 1923 - Domicilié rue du Chevalier Roland à Roubaix (Nord), à compter du 20 octobre 1924 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 33 à Châlons-sur-Marne (Marne), le 8 février 1929 - Domicilié au 74, rue de Lannoy à Roubaix (Nord), à compter du 1er mai 1929 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 27 juin 1930 - Affecté, dans la réserve, au 5ème bataillon de l'air, le 1er août 1933 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'air n° 104 au Bourget-Dugny, le 19 décembre 1938 - Domicilié au 288, rue Carnot à Wattrelos (Nord), à compter du 21 février 1939 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 3 - CCC de l'escadrille SPA 167 - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Nord - JORF - Dernière mise à jour : 16 août 2021.

 

Photo de l'Adc Pierre Martin

Adc Pierre Martin - Brevet de pilote militaire n° 13.843 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 31 mai 1918 - En stage au CIACB de Perthes jusqu'au XX mars 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 3 du XX mars 1919 au XXX - Détaché sur le terrain d'aviation du plateau de Malzéville du 24 au 26 mai 1919 - Sources : Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 3 - Dernière mise à jour : 8 mai 2023.

Les hommes

En haut de gauche à droite : l'Adj Jean-Marie Hénin - Ltt Gustave Lagache - Ltt Benoit - Cne Heurtaux (21 victoires) - Cdt Antonin Brocard (3 victoires) - Cne Georges Guynemer (53 victoires) - Cne Albert Auger (7 victoires) - Cne Georges Raymond (6 victoires) - Ltt Henri Rabatel (3 victoires) - En bas : Slt Louis Bucquet - Slt Joseph Guiguet (5 victoires) - Cne Mathieu Tenant-de-la-Tour (9 victoires) - Slt René Dorme (23 victoires) - Cne Albert Deullin (20 victoires) - Adj Célestin Sanglier (4 victoires) - Adj Roger Guillaumot - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo La guerre aérienne illustrée.

Cne Georges Marie Ludovic Jules Guynemer - Né le 24 décembre 1894 à Paris (75) - Fils de Paul Guynemer et de Julie Noémie Doynel de Saint-Quentin - Profession avant guerre Etudiant - Engagé volontaire pour la durée de la guerre dans l'aéronautique comme élève mécanicien à l'école d'aviation militaire de Pau, le 22 novembre 1914 - Passe élève pilote, le 21 janvier 1915 - Brevet de l'Aéroclub de France en date du 11 mars 1915 - Brevet de pilote militaire n° 853 à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 26 avril 1915 - Ecole d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 24 mai 1915 - Nommé caporal, le 8 mai 1915 - Pilote de l'escadrille MS 3 / N 3 / SPA 3 du 9 juin 1915 au 11 septembre 1917 - Nommé sergent, le 20 juillet 1915 - Médaille Militaire, le 21 juillet 1915 - Nommé Sous-Lieutenant à titre temporaire, le 4 mars 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 12 avril 1916 - Nommé Lieutenant, le 31 décembre 1916 - Nommé Capitaine, le 18 février 1917 - Officier de la Légion d'Honneur, le 11 juin 1917 - Tué en combat aérien dans la région de Poelkapelle (Belgique), le 11 septembre 1917 - 53 victoires homologuées - 26 citations à l'ordre de l'armée - Carte postale d'époque.

* Citation à l'ordre de la 6ème armée en date du 30 septembre 1915 : "A fait preuve de vaillance, d'énergie et de sang-froid en accomplissant comme volontaire une mission spéciale importante et difficile par un temps d'orage."

* Citation à l'ordre de la 6ème armée en date du 12 décembre 1915 : "Ne cesse de donner les plus beaux exemples de hardiesse, de courage et de sang-froid en remplissant avec succès les missions les plus périlleuses. Vient en outre pour la deuxième fois de descendre, le 8 décembre 1915, un avion ennemi, dont les passagers ont été tués."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée en date du 24 décembre 1915 : "Pilote de grande valeur, modèle de dévouement et de courage. A rempli depuis six mois deux missions spéciales exigeant le plus bel esprit de sacrifice, et livré treize combats aériens dont deux se sont terminés par l'incendie et la chute des avions ennemis."

* Citation à l'ordre de la 6ème armée en date du 9 février 1916 : "Pilote de chasse d'une audace et d'une énergie à toute épreuve. Le 3 février, a contraint successivement trois avions ennemis à atterrir précipitamment dans leurs lignes. Le 5 février, a attaqué un avion LVG et l'a abattu en flammes dans les lignes allemandes."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 28 mars 1916 : "Le 6 mars 1916, a livré à un avion allemand un combat au cours duquel son avion, ses vêtements et ceux de son observateur ont été criblés de balles. Le 12 mars 1916, a attaqué un avion allemand biplace, et l'a abattu en flammes dans les lignes françaises. 21 combats aériens depuis huit mois, huit avions allemands abattus, dont sept à l'intérieur ou à proximité des lignes françaises."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 23 mai 1916 : "Désigné pour rejoindre l'armée de Verdun, a abattu un avion ennemi en cours de route. A peine arrivé, a livré successivement cinq combats aériens, au cours du dernier, aux prises avec deux avions ennemis, a eu le bras gauche traversé de deux balles. A peine guéri a repris son service sur le front."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 25 juin 1916 : "Le 22 juin 1916, a livré trois combats aériens au cours de l'un d'eux a abattu un avion allemand après avoir eu son appareil atteint par les projectiles ennemis."

* Citation à l'ordre de la 6ème armée en date du 27 juillet 1916 : "Le 16 juillet 1916, a abattu son dixième avion ennemi qui est tombé en flammes, dans les lignes ennemies."

* Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée en date du 21 juillet 1916 : "Pilote plein d'entrain et d'audace, volontaire pour les missions les plus périlleuses. Après une poursuite acharnée, a livré à un avion allemand un combat qui s'est terminé par l'incendie et l'écrasement de ce dernier."

* Citation à l'ordre de la 6ème armée en date du 24 août 1916 : "Le 28 juillet 1916, a abattu son onzième avion ennemi."

* Citation à l'ordre de la 6ème armée en date du 27 août 1916 : "Le 3 août 1916, a abattu son douzième avion ennemi."

* Citation à l'ordre de la 6ème armée en date du 3 septembre 1916 : "Les 17 et 18 août, a abattu deux avions ennemis devant les tranchées françaises."

* Citation à l'ordre de la 6ème armée en date du 28 septembre 1916 : "Le 4 et le 16 septembre 1916, a abattu ses quinzième et seizième avions ennemis."

* Citation à l'ordre de la 6ème armée en date du 28 octobre 1916 : "Le 23 septembre 1916, apercevant un groupe de trois avions ennemis soumis au feu de notre artillerie spéciale, leur a résolument livré combat, a abattu deux de ces avions et a mis le troisième en fuite; a reçu à ce moment, dans son avion, un obus de plein fouet et n'a pu qu'au prix de prodiges d'adresse regagner nos lignes, où il a capoté et s'est légèrement blessé. (Dix-septième et dix-huitième avions allemands abattus)."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 13 décembre 1916 : "Brillant pilote de chasse. Les 23 et 24 janvier 1917, Le capitaine Georges Guynemer. a abattu ses vingt-septième et vingt-huitième avions ennemis."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 26 décembre 1916 : "Poursuivant toujours avec la même belle ardeur le combat contre les avions ennemis, a abattu, les 16 et 22 novembre 1916, ses vingt et unième et vingt-deuxième avions allemands qui sont tombés en flammes."

* Citation à l'ordre de la 5ème armée en date du 12 février 1917 : "Brillant pilote de chasse. Les 27 décembre 1916 et 23 janvier 1917, a abattu ses, vingt-cinquième et vingt-sixième avions ennemis."

* Citation à l'ordre de la 8ème armée en date du 13 février 1917 : "Brillant pilote de chasse. Les 23 et 24 janvier 1917, Le capitaine Georges Guynemer. a abattu ses vingt-septième et vingt-huitième avions ennemis."

* Citation à l'ordre de la 8ème armée en date du 14 février 1917 : "Brillant pilote de chasse. Les 25 et 26 janvier 1917, a abattu ses vingt-neuvième et trentième avions ennemis."

* Citation à l'ordre de la 8ème armée en date du 26 mars 1917 : "Les 8 février, 16 et 17 mars 1917, a abattu cinq avions ennemis dans nos lignes."

* Officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée en date du 11 juin 1917 : "Officier d'élite, pilote de combat aussi habile qu'audacieux. A rendu au pays d'éclatants services, tant par le nombre de ses victoires que par l'exemple quotidien de son ardeur toujours égale et de sa maîtrise toujours plus grande. Insouciant du danger, est devenu pour l'ennemi, par la sûreté de ses méthodes et la précision de ses manœuvres, l'adversaire redoutable entre tous. A accompli, le 25 mai 1917, un de ses plus brillants exploits en abattant en une seule minute deux avions ennemis et en remportant dans la même journée deux nouvelles victoires. Par tous ces exploits, contribue à exalter le courage et l'enthousiasme de ceux qui, des tranchées, sont les témoins de ses triomphes. Quarante-cinq avions abattus, vingt citations, deux blessures."

* Citation à l'ordre de la 6ème armée en date du 14 juin 1917 : "Pilote de chasse incomparable. Les 14 avril, 2 mai et 4 mai 1917, a abattu ses trente-sixième, trente-septième et trente-huitième avions ennemis."

* Citation à l'ordre de la 1ère armée en date du 12 août 1917 : "Pilote de combat incomparable. Les 6 et 7 juillet 1917, a abattu ses quarante-sixième, quarante-septième et quarante-huitième avions ennemis."

* Citation à l'ordre de la 1ère armée en date du 30 août 1917 : "Les 27 et 28 juillet 1917, a abattu ses quarante-neuvième et cinquantième avions ennemis en flammes, le 17 août, a remporté ses cinquante et unième et cinquante-deuxième victoires."

* Citation posthume à l'ordre de l'armée en date du 16 octobre 1917 : "Mort au champ d'honneur, le 11 septembre 1917. Héros légendaire tombé en plein ciel de gloire après trois ans de lutte ardente. Restera le plus pur symbole des qualités de la race. Ténacité indomptable, énergie, farouche, courage sublime. Animé de la foi la plus inébranlable dans la victoire, il lègue au soldat français un souvenir impérissable qui exaltera l'esprit de sacrifice et les plus nobles émulations."

Photo la guerre aérienne illustrée.

Cne Georges Guynemer - 53 victoires - Le héros emblématique de l'aéronautique militaire
française de la Grande Guerre - Photographié après une de ses victoires en 1917 - Abattu en combat aérien, le 11 septembre de la même année, dans la région de Poelkapelle.

Georges Guynemer en escale sur le terrain de la C 3 avec le Nieuport 10 n° 328 - Photo Collection Paul Cottave-Claudet transmise par son petit-fils Jean-Paul Milliand que je remercie pour son aide.

Slt Georges Guynemer pose vraisemblablement devant le Spad VII n° S 115 en septembre 1916. Cet avion porte le nom de baptème "Vieux Charles" (le 6ème) et le numéro d'identification dans l'escadrille "2".

Slt Georges Guynemer pose devant son SPAD VII n° S 115 "Vieux Charles" (le 6ème) à la mi-septembre 1916 - Il a perçu cet appareil, le 27 août 1916 qui sera détruit par un obus de DCA français, le 23 septembre de la même année - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Georges Guynemer pose en compagnie de son tout premier SPAD VII, le n° S 115, qu'il a perçu le 27 août 1916 - L'As a perçu un total de quatre SPAD VII, les numéros S 115 - S 132 - S 254 - S 413 entre le 27 août 1916 au juin 1917 - Il passera ensuite sur SPAD XII et XIII - Photo collection François Vincent que je remercie pour son aide.

Départ pour une mission de chasse de Georges Guynemer, aux commandes du SPAD VII n° S 115 qu'il a perçu le 27 août 1916 - Cet avion sera abattu par l'artillerie française, le 23 septembre de la même année - Guynemer a remporté quatre victoires homologuées à ses commandes - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection François Vincent que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Cne Georges Guynemer, en compagnie du Cne Pierre Lhotel, observateur de l'escadrille N 26, sur le terrain d'aviation de Manoncourt-en-Vermois (Meurthe-Et-Moselle), le 15 mars 1917 - Les escadrilles N 3 et N 26 ont stationné sur ce terrain du 28 janvier au 26 mars 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Cne Pierre Marie Joseph Lhotel - Né le 14 mars 1882 à Paris 11ème arrondissement (75) - Fils de Georges Lhotel et de Marguerite Vignon - Domiciliés au 40, rue de Liège à Paris 8ème (75) - Classe 1902 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 336 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 54ème régiment d'infanterie, le 27 octobre 1902 - Médaille coloniale avec agrafe "Maroc" - Renvoyé dans ses foyers après une année de présence sous les drapeaux, ayant bénéficié au moment de son engagement du droit au bénéfice de la dispenses comme candidat à la licence Es Sciences - Nommé Caporal, le 16 mai 1903 - Envoyé dans la disponibilité, le 21 septembre 1903 - A accompli une période d'exercices au 54ème régiment d'infanterie du 24 juillet au 20 août 1905 - A obtenu le certificat d'aptitude à l'emploi de chef de section, le 25 août 1905 - Nommé Sergent, le 16 novembre 1903 - Passé dans la réserve, le 27 octobre 1905 - Nommé Greffier de justice de paix du 8ème arrondissement de Paris, le 26 décembre 1908 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 30 juin 1910 - Affecté, dans la réserve, au régiment d'infanterie de Châlon-sur-Saône - A accompli une période d'exercices au 56ème régiment d'infanterie du 4 au 27 août 1910 - A accompli une période d'exercices au 56ème régiment d'infanterie du 29 août au 21 septembre 1911 - Domicilié au 72, Street Stephenson à Boston,(USA), à compter du 1er décembre 1911 - Affecté au 9ème régiment de tirailleurs algériens au Maroc, le 5 juin 1913 - Affecté au régiment de marche du 2ème de tirailleurs indigènes, le 17 mars 1914 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 30 juin 1914 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du XX janvier 1916 - Admis dans le cadre actif avec le grade de lieutenant, le 16 janvier 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève observateur, le 1er juillet 1916 - Observateur formé au GDE - Observateur de l'escadrille N 26 d'août 1916 au 20 février 1917 - Observateur du groupe des divisions de chasse de Cachy, à compter du 23 août 1916 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 4 octobre 1916 - En déplacement du 27 au 29 janvier 1917 - Formation théorique de pilote militaire à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic en juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9871 obtenu à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic, le 13 novembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire d'Avord - Adjoint technique du commandant du service aéronautique du 2ème corps de cavalerie du 4 avril au 11 juin 1918 - Décédé des suites de ses blessures de guerre à l'hôpital mixte de Vernon (Eure), le 11 juin 1918 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 2ème régiment de tirailleurs indigènes, à titre posthume, en date du 19 mai 1920 - Sources : Pam - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille N 26 - Liste des brevets militaires - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 14 novembre 2022.

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 2ème régiment de tirailleurs indigènes, à titre posthume, du Cne Pierre Marie Joseph, en date du 19 mai 1920 : Cliquez sur l'image pour l'agrandir "Officier de haute valeur et d'une grande bravoure. Mort pour la France, le 11 juin 1918, des suites de glorieuses blessures reçues au champ d'honneur. Croix de Guerre avec palme."

Après avoir passé en revue les hommes et les avions des escadrilles SPA 3 et SPA 73, le général Louis Franchet d'Esperey, commandant du groupe d'armées du Nord, remet au Cne Georges Guynemer la rosette d'officier de la Légion d'Honneur sur le terrain de Bonne-Maison, le 5 juillet 1917 - Ils assistent ensuite au défilé de la 11ème compagnie du 82ème régiment d'infanterie - A arrière plan, on aperçoit les hommes et les SPAD des escadrilles alignés pour la parade - Cette photo est à associer avec celle montrant l'alignement des avions - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Gaston Rameau transmise par Laurence Denis, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Alignement des pilotes et mécaniciens des escadrilles SPA 3 et SPA 73 pour la revue du général Franchet d'Esperey, sur le terrain de Bonne-Maison, le 5 juillet 1917 - En avant des avions et des personnels des unités, deux groupes d'aviateurs qui vont être décorés par le général - Le Cne Georges Guynemer est dans le premier groupe, le 7ème à partir de la gauche - Il va recevoir la rosette d'officier de la Légion d'Honneur - Cette photo est à associer avec celle montrant l'alignement des avions - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Gaston Rameau transmise par Laurence Denis, sa petite fille, que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Le général Louis Franchet d'Esperey, commandant le groupe d'armées du Nord, remet au Cne Georges Guynemer la rosette d'officier de la Légion d'Honneur sur le terrain de Bonne-Maison, le 5 juillet 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Denis Rolland que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Cne Georges Guynemer pose en compagnie du SPAD XII n° S 382 qui a été endommagé par des balles qui ont touché le moteur et le radiateur au cours d'un combat aérien contre trois DFW, le 5 juillet 1917 - Posé en campagne, l'avion a été ramené sur le terrain d'aviation de Bonne Maison - Guynemer va recevoir la rosette de la Légion d'Honneur des mains du général Franchet d'Esperey, le même jour - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie our son aide.

Photo dédicacée par Georges Guynemer sur le terrain de Bergues-Bierne, le 11 août 1917 - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Une belle série montrant le départ en mission de Georges Guynemer aux commandes du Spad XIII n° 504 en août 1917 - C'est à bord de cet avion qu'il a remporté sa dernière victoire, la 53ème, le 20 août 1917 et qu'il sera abattu, le 11 septembre de la même année. Photo collection Jean-Jacques Leclercq que je remercie pour son aide.

Spad XIII n° S 504 du Cne Georges Guynemer en août 1917 - A cette époque, il est à la tête de 52 victoires homologuées et 29 non homologuées - Il sera mortellement blessé d'une balle à la gorge aux commandes de cet appareil, dans les environs de Poelcapelle, le 11 septembre 1917 - Photo collection Jean-Jacques Leclercq que je remercie pour son aide.

Le Spad XIII de Georges Guynemer immortalisé avant le décollage - L'As, au sommet de sa gloire, attirait une foule considérable de curieux qui lui vouaient une culte quasi religieux - Cet avion porte des marquages inhabituels, comme un large "X" sur le milieu de l'aile supérieure, une bande d'identification de fuselage inclinée certainement bicolore ou tricolore - Photo collection Jean-Jacques Leclercq que je remercie pour son aide.

Slt René Dorme - pilote de l'escadrille N 3
Carte postale d'époque.


Photo de l'Adj René Dorme, pilote de l'escadrille N 3 de 27 juin 1916 au 26 mai 1917, aux commandes du Nieuport 17 n° N 1720 baptisé "Père Dorme" - Elle est datée du 6 octobre 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Slt René Gaston Dorme - Né le 30 janvier 1894 à Abaucourt-lès-Souppleville (Meuse) - Unité d'origine 7ème régiment d'artillerie de Bizerte (Tunisie) - Formé à l'école de Pau - Brevet de pilote militaire n° 1046 à l'école d'aviation militaire de Pau, le 5 juin 1915 - Pilote de l'escadrille 94 DCA (future escadrille 466) du XXX au 2 mars 1916 - Pilote de l'escadrille N 95 (future escadrille 461) du 2 mars au 11 juin 1916 - GDE du 11 au 27 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 3 de 27 juin 1916 au 26 mai 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 18 octobre 1916 - Tué au combat, le 26 mai 1917, dans le secteur des forts de la Pompelle - Nogent l'Abbesse - 23 victoires homologuées et 29 non homologuées - 17 citations à l'ordre de l'armée - Photo : SHD section Air de Vincennes.

Photo de l'Adj René Dorme, pilote de l'escadrille N 3 de 27 juin 1916 au 26 mai 1917 - Elle est datée du 18 décembre 1916, deux jours avant sa blessure au combat, aux commandes du Nieuport 17 n° N 1720 - Photo collection Géraud Guillerez que je remercie pour son aide.

Slt René Dorme, pilote de l'escadrille N 3 de 27 juin 1916 au 26 mai 1917, pose aux commandes d'une Hispano-Suiza - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Adjudant René Dorme devant son Spad VII numéro S 314 baptisé "Père Dorme IV" sur le terrain de Manoncourt-en-Vermois en mars 1917 - Cigogne noire à plumes blanches avec pattes et bec rouge - Photo SHD section Air de Vincennes- numéro B 87 / 282 - Origine Merilhou.

Le Slt René Dorne pose devant un SPAD VII de l'escadrille N 3 en 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Bernard Lambert que je remercie pour son aide.

Cne Albert Victor Robert Auger - Né le 26 janvier 1889 à Constantine (Algérie) - Fils de Michel Armand Auger (Capitaine au 3ème régiment de Zouaves) et Antoinette Louise Jeanne Bremens - Domiciliés au 29 rue de Bourgogne à Paris (75) puis au 19, rue du temple à Bordeaux (Gironde) - Titulaire d'une bourse nationale d'essai d'externat au lycée Buffon à Paris, le 28 octobre 1897 - Classe 1909 - Recrutement d'Amiens (Somme) sous le matricule n° 70 - Engagé volontaire pour 3 ans au titre du 11ème régiment d'infanterie, le 24 octobre 1907 - Nommé Caporal, le 24 février 1908 - Nommé Sergent, le 26 septembre 1908 - Nommé Sergent-fourrier, le 14 avril 1909 - A suivi les cours de l'école de tir du camp de Ruchard (Indre-et-Loire) du 25 septembre au 9 novembre 1909 - Affecté au 8ème bataillon de Chasseurs à Pied, le 26 octobre 1909 - En formation à l'école militaire d'infanterie comme Aspirant, le 1er novembre 1911 - Affecté au 31ème régiment d'infanterie comme sous-lieutenant, le 1er octobre 1912 - Blessé par une balle avec fracture du fémur de la cuisse droite à Fossé, le 31 août 1914 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 octobre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 25 janvier 1915 - Brevet de pilote militaire n° 928 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 11 mai 1915 - Pilote de l'escadrille C 11 du 11 mai au 29 juillet 1915 - Légèrement blessé par un éclat d'obus à la tête, le 8 juillet 1915 - Stage Nieuport au GDE du 29 juillet au 9 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 31 du 9 septembre 1915 au 28 avril 1916 - Commandant de l'escadrille N 31 du 22 septembre 1915 au 26 avril 1916 - Détaché à la RGA du 5 au 11 octobre 1915 - Son mécanicien en 1er est le soldat Henri Clin - Nommé Capitaine, le 28 décembre 1915 - Détaché à la RGA du 11 au 23 janvier 1916 - Détaché à Bar-le-Duc du 27 février au 23 mars 1916 - Première victoire homologuée contre un LVG C abattu dans les environs de Cumières, le 13 mars 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 mars 1916 - Seconde victoire homologuée contre un Albatros D abattu dans les environs de Creux, le 2 avril 1916 - Blessé au cours d'un accident d'avion, le 16 avril 1916 - Stage au GDE avec mutation au groupe de chasse de Cachy du 15 au 25 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille N 3 du 25 octobre 1916 au 28 juillet 1917 - Troisième victoire homologuée contre un Albatros abattu dans les environs de Rogeville, le 9 février 1917 - Blessé au cours d'un combat aérien, le 16 février 1917 - Commandant de l'escadrille N 3 du 6 mai 1917 au 28 juillet 1917 - Détaché à Buc du 11 au 15 avril 1917 - Quatrième victoire homologuée contre un biplace abattu dans les environs de Lierval, le 22 avril 1917 - Cinquième victoire homologuée contre un biplace abattu dans les environs de Vailly, le 11 mai 1917 - Sixième victoire homologuée contre un avion abattu dans les environs de Grandelain, le 4 juin 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 5 juin 1917 - Septième victoire homologuée contre un avion abattu à l'ouest de Montavert, le 28 juin 1917 - Détaché du 10 au 12 juillet 1917 - Grièvement blessé au cours d'un combat aérien, aux commandes du SPAD VII n° S 1723, dans les environs de Boesinghe (Belgique), le 28 juillet 1917 - Son adversaire était probablement le Vfw Rudolph Francke du Jasta 8 qui a revendiqué une victoire à Bixschoote, à 3 km du Nord de Boesinghe - Décédé des suites de ses blessures au combat à l'hôpital militaire de Dunkerque (Nord), le 28 juillet 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 9 août 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 12 août 1917 - Titulaire de 7 victoires homologuées - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 25 février 1922 - Sources : Extrait de naissance - Base de données "Personnels de l'aéronautique militaire" (Pam) du site "Mémoire des Hommes" (2 fiches)  - Etat des services - Fiche matricule du département de la Somme - Carnets de Comptabilité en Campagne (CCC) de l'escadrille C 11 -  Carnets de Comptabilité en Campagne (CCC) de l'escadrille N 31 - Carnets de Comptabilité en Campagne (CCC) de l'escadrille N 3 - Site "Léonore" (LO) de la Légion d'Honneur - Liste des brevets militaires - Base de données "Mort pour la France" (MpF) du site "Mémoire des Hommes" - Acte de décès - Journal Officiel de la République Française (JORF) - Dernière mise à jour : 24 mars 2018.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Albert Victor Robert Auger au 31ème régiment d'infanterie, en date du 20 octobre 1914 : "Est depuis le 22 août 1914 une compagnie de son régiment dont tous les officiers avaient été blessés, a en cette qualité brillamment conduit son unité, l'entrainant par son calme et sa froide bravoure jusqu'au moment où il est tombé grièvement blessé (3 balles dont une balle a brisé la cheville)" 

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Victor Robert Auger, pilote à l'escadrille C 11, en date du 5 août 1915 : "Jeune pilote, qui récemment arrivé d'une école d'aviation rivalise avec les vieux pilotes de son escadrille par l'audace et le sang-froid. A poursuivi, jusqu'au bout, le 8 juillet, une importante reconnaissance, malgré un temps très dur et bien que son avion ait été sérieusement endommagé et lui-même légèrement atteint à la tête par un éclat d'obus."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Victor Robert Auger, pilote à l'escadrille N 31, en date du 6 octobre 1915 : "Jeune officier, pilote remarquable par son audace, son sang-froid, son esprit de sacrifice. Au cours d'une expédition contre les Drachens allemands, le 22 septembre, s'est porté résolument au secours d'un avion monté par deux de ses camarades aux prises avec quatre avions ennemis. A cherché constamment à sa placer entre lui et les quatre avions adverses sur lesquels son officier observateur n'a cessé de faire feu. Est  rentré avec un avion criblé de balles."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Albert Victor Robert Auger, du 31ème régiment d'infanterie, commandant l'escadrille N 31, en date du 30 mars 1916 : "A fait preuve de la plus joyeuse bravoure dans le commandement d'une escadrille de combat. A livré journellement bataille et a réussi à abattre un avion ennemi, qui s'est écrasé dans nos lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Albert Victor Robert Auger, commandant l'escadrille N 3, en date du 19 mars 1917 : "Le 9 février 1917, a abattu un avion de combat ennemi en flammes dans nos lignes (3ème avion abattu)"

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Albert Victor Robert Auger, commandant l'escadrille N 3, en date du 5 juin 1917 : "Excellent chef d'escadrille. Brillant pilote de chasse. Blessé une fois dans l'infanterie, deux fois dans l'aviation, reste un modèle d'entrain et d'énergie. Le 11 mai 1917, a abattu son cinquième avion ennemi qui s'est écrasé dans les lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Albert Victor Robert Auger, du 31ème régiment d'infanterie, commandant l'escadrille N 3, en date du 9 août 1917 : "Brillant pilote de combat. Le 16 février, a attaqué seul quatre avions de chasse ennemis et grâce à son audace et son habileté exceptionnelle, leur a tenu tête jusqu'à ce qu'il ait été blessé. Le 22 avril, a abattu en flammes son quatrième avion allemand."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cne Albert Victor Robert Auger, du 31ème régiment d'infanterie, commandant l'escadrille N 3, en date du 12 août 1917 : "Officier d'élite. Pilote de combat incomparable. D'une audace, d'une habileté et d'un entrain qui ont fait pendant deux ans l'admiration de tous. Tombé glorieusement, le 28 juillet 1917."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cne Albert Victor Robert Auger, du 31ème régiment d'infanterie, commandant l'escadrille N 3, en date du 25 février 1922 : "Excellent officier pilote qui s'était fait remarquer par sa bravoure et son audace. Bien que blessé très grièvement en avion au-dessus des lignes ennemies, a eu le courage de ramener son appareil dans nos lignes. Mort pour la France, le 28 juillet 1917, des suites de ses glorieuses blessures."

Photo du Cne Albert Auger, aux commandes de son SPAD VII, qu'il a envoyé à Mlle Gabrielle Perrivin, le 17 janvier 1917 - Elle comporte les signatures de l'officier pilote, ainsi que les grands AS de la N 3, à savoir Alfred Heurtaux, Mathieu Tenant De la Tour, Albert Deullin, René Dorme et Georges Guynemer - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide

Cne Georges Louis Auguste Bellemois - Né le 21 juin 1880 à Paris (75) - Fils de Georges Bellemois et de Marie Someley - Classe 1900 - Recrutement de la Seine sous le matricule n° XXX - Engagé à l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 5 octobre 1901 - Affecté à un régiment de Zouaves - Nommé Sous-lieutenant, le 1er octobre 1903 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1905 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 11 janvier 1911 - Brevet de pilote civil n° 546 délivré par l'Aéroclub de France - Brevet de pilote militaire n° 45 obtenu, le 5 septembre 1911 - Commandant de l'escadrille BL 3 du 1er août 1914 au 28 avril 1915 - Nommé Capitaine, le 1er novembre 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, le XX avril 1915 - Entrainement sur avion Voisin au GDE du 28 avril au 4 mai 1915 - Affecté à la division Maurice Farman de la RGAé du Bourget puis à la division Caudron du RGAé du Bourget du 4 mai au 5 juin 1915 - Commandant de l'escadrille C 43 du 5 juin 1915 au 1er mars 1916 - Détaché à la RGAé du 1er au 7 janvier 1916 - Hospitalisé à partir du 5 février 1916, puis convalescence d'un mois - Rayé des comptes de la C 43, à compter du 1er mars 1916 - Affecté au SFA de Chalais-Meudon du XX mars au XX décembre 1916 - Commandant de l'escadrille 307 DCA / SPAbi 442 du XX décembre 1916 au 7 février 1918 - Commandant de l'aéronautique militaire du 2ème corps d'armée du 6 mars au 20 septembre 1918 - Sources : Pam - CCC BL 3 - CCC C 43 - Dernière mise à jour : 6 juillet 2015 - Photo extraite d'une carte postale d'époque

Slt Louis Risacher - Né le 14 juillet 1894 à Paris (75) - Fils de Emile Joseph Risacher et de Virginie Gathy - Mobilisé au 46ème régiment d'infanterie, le 17 décembre 1914 - Blessé par des éclats de grenade à Vaucroy en 1915 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 25 juin 1916 - Présélection personnel navigant et cours théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 4774 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 16 octobre 1916 - Stage de transformation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage du tir aérien à l'école de Cazaux - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau - Pilote de l'escadrille N 3 du 26 juin 1917 à 1er mars 1918 - Volera dans cette unité aux commandes du Nieuport 17 n° 1917 - SPAD VII n° 1759 - En subsistance au GC 12 du 20 juin au 25 septembre 1917 - Nommé Sergent, le 1er juillet 1917 - Moniteur de l'école d'aviation militaire de Pau du 1er mars au 1er avril 1918 - Nommé Sous-Lieutenant - Pilote de l'escadrille SPA 3 du 1er avril au 17 août 1918 - Vole pendant cette période sur le SPAD XIII n° 2842 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 1er septembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 159 du 20 août 1918 jusqu'au 2ème trimestre 1919 - 5 victoires homologuées - Croix de Guerre - 5 citations - Commandant le GC III/10 - Croix de Guerre 39-45 - Commandeur de la Légion d'Honneur - Décédé, le 10 juin 1986 - Repose au cimetière de Neuilly-sur-Seine - Photo collections SHD du château de Vincennes via David Méchin que je remercie pour son aide.

Sgt Franck Baylies - Né le 28 septembre 1895 à New-Bedford (Massachusetts) - D'abord affecté à l'armée d'Orient dans le service des ambulances américaines - Passe à l'aviation, le 1er juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8718 en date du 20 septembre 1917 à Avord - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau - Pilote de l'escadrille SPA 73 du 19 novembre au 18 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 3 du 18 décembre 1917 au 17 juin 1918 - Nommé Sergent, le 18 mars 1918 - Tué au combat, aux commandes d'un SPAD XIII, dans les environs d'Arvillers, le 17 juin 1918 - Son adversaire était probablement le Ltn Wilhelm Leusch du Jasta 19 (sa 2ème victoire) - Titulaire de 12 victoires homologuées - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Cne Georges Marie Antoine Emile Raymond - Né le 19 juin 1887 à Lyon - Engagé au 7ème régiment de cuirassiers, le 20 novembre 1905 - Passé à l'aviation comme observateur, le 23 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2352 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 14 janvier 1916 - GDE du Plessis-Belleville du 7 février au 18 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 3 / SPA 3 du 18 avril 1916 au 4 octobre 1918 - Détaché à l'escadrille N 73 du 2 août au 2 septembre 1917 - Commandant de l'escadrille SPA 3 du 16 septembre 1917 au 4 octobre 1918 - Détaché à Verdun du 14 décembre 1917 au 14 janvier 1918 - Six victoires homologuées - Décédé des suites d'une pneumonie à l'hôpital de Châlons-sur-Marne, le 4 octobre 1918 - Photo collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

Slt Mathieu Marie Joseph Louis Antoine Tenant de la Tour - Né le 5 décembre 1883 à Paris - Entré en service actif au 5ème régiment de Hussards, le 28 novemebre 1902 - Une citation à l'ordre du régiment, le 27 septembre 1914 - Observateur d'armée - Brevet de pilote militaire n° 1029 à l'école d'aviation militaire de Pau, le 3 juin 1915 - Stage de perfectionnement à Avord - Pilote de l'escadrille MS 15 du 6 juillet au 25 août 1915 - Blessé au cours d'un accident aérien, le 30 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille N 57 par décision du GQG n° 2847 en date du 6 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 3 du 6 juin 1916 au 21 mars 1917 - Pilote et commandant de l'escadrille N 26 du 21 mars au 17 décembre 1917 - Décédé des suites d'un accident aérien au cours d'une exhibition d'acrobatie à Auchel (62), le 17 décembre 1917 - Neuf victoires - Sept citations (une cavalerie, 6 aéronautique) - Légion d'Honneur en 1916 - 3 blessures - Carte postale d'époque.

Slt Mathieu Marie Joseph Louis Antoine Tenant de la Tour - Né le 5 décembre 1883 à Paris - Entré en service actif au 5ème régiment de Hussards, le 28 novembre 1902 - Une citation à l'ordre du régiment, le 27 septembre 1914 - Observateur d'armée - Brevet de pilote militaire n° 1029 à l'école d'aviation militaire de Pau, le 3 juin 1915 - Stage de perfectionnement à Avord - Pilote de l'escadrille MS 15 du 6 juillet au 25 août 1915 - Blessé au cours d'un accident aérien, le 30 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille N 57 par décision du GQG n° 2847 en date du 6 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 3 du 6 juin 1916 au 21 mars 1917 - Pilote et commandant de l'escadrille N 26 du 21 mars au 17 décembre 1917 - Décédé des suites d'un accident aérien au cours d'une exhibition d'acrobatie à Auchel (62), le 17 décembre 1917 - Neuf victoires - Sept citations (une cavalerie, 6 aéronautique) - Légion d'Honneur en 1916 - 3 blessures - Collection Jean-Paul Borderelle que je remercie pour son aide.

Slt Roger Louis Alphonse Guillaumot - Né le 14 juillet 1894 à Paris (75) - Fils de Paul François Guillaumot et de Gabrielle Marie Michelange Mougis - Profession avant guerre Dessinateur mécanicien - Engagé volontaire pour 3 ans au titre de la 1ère compagnie d'avaition du 1er régiment de Génie, le 29 décembre 1912 - Formation de mécanicien du 29 décembre 1912 au 7 mars 1913 - Affecté au centre d'aviation de Villacoublay comme mécanicien du 7 mars 1913 au 9 septembre 1914 - Elève pilote à l'école d'aviation militaire de Tours du 9 septembre au 10 novembre 1914 - Stage à l'école d'aviation militaire de Pau du 10 novembre 1914 au 15 janvier 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord du 15 janvier au 8 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 911 à l'école d'aviation militaire de Tours, le 8 mai 1915 - Pilote de l'escadrille F 1 du 4 juin 1915 au 20 septembre 1916 - Nommé Caporal, le 10 juillet 1915 - Une citation à l'ordre du régiment en mai 1915 - Nommé Sergent, le 9 septembre 1915 - Une citation à l'ordre du Corps d'armée en octobre 1915 - Médaille Militaire, le 3 février 1916 - Une citation à l'ordre du corps d'armée en juillet 1916 - Pilote de l'escadrille N 3 / SPA 3 du 20 septembre 1916 au 1er mars 1918 - Nommé Adjudant, le 19 décembre 1916 - Une citation à l'ordre du régiment en juillet 1917 - Nommé Sous-Lieutenant à titre temporaire, le 25 janvier 1918 - Affecté comme Instructeur de tir aérien à l'école de Cazaux du 1er mars 1918 au 7 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 91 du GC 17 du 7 mai au 24 novembre 1918 - Croix de Guerre 14-18 avec 2 palmes, 1 étoile de Vermeuil et 3 étoiles de bronze - Affecté au STA du 24 novembre 1918 au 6 mai 1919 - Affecté au CRA de Buc du 6 mai au 1er octobre 1919 - Affecté au commandement du CRA de Blanc-Mesnil et adjoint technique au commandant de l'annexe du ESHG du 1er octobre au 8 novembre 1919 - Désigné pour l'armée du Levant / Affecté au 1er régiment d'aviation d'observation du 8 novembre 1919 au 27 janvier 1922 - Marié avec Renée Berthe Henriette Peinturier à paris, le 9 décembre 1919 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 25 janvier 1920 - Envoyé en mission à Constantinople comme adjoint au commandant du parc aéro de l'AFL du 1er avril au 1er août 1920 - Affecté au 5ème régiment d'aviation d'observation de l'armée du levant du 1er août 1920 au 1er octobre 1920 - Désigné pour le commandement du groupe de SPAD de l'armée du Levant du 1er octobre 1920 au 27 janvier 1922 - Médaille Militaire, le 1er décembre 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation et mis à la disposition du Ministre des Colonies en vue du départ en Indochine du 27 janvier 1922 au 13 mai 1925 - Embarqué sur l'Amboise, le 27 janvier 1922 - Affecté à l'escadrille n° 2 commandant la section photo du 1er mars 1922 au 13 mai 1925 - Chevalier de la légion d'Honneur, le 9 juillet 1924 - Rentre en France par le Chili du 13 mai au 17 juin 1925 - Affecté au 2ème régiment d'aviation du 7 novembre 1925 au 8 décembre 1926 - Mis à la disposition du Ministre du Commerce et de l'Industrie du 8 décembre 1926 au 11 août 1927 - Décédé au cours d'un accident aérien à Le Chesnay (Seine et Oise), le 11 août 1927 - Photo mise en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

* Citation à l'ordre du régiment en date du 8 septembre 1915 : "Pilote de premier ordre accomplissant les missions de façon parfaite attaqué par un avion ennemi, le 11 août 1915, au cours d'un réglage de tir, lui a fait face et l'a poursuivi jusqu'à son terrain d'atterrissage, a eu son appareil atteint d'éclats d'obus et de balles de mitrailleuses."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée en date du 3 février 1916 : "Au cours d'un réglage de tir, le 17 janvier 1916, apris part hardiment à l'attaque d'une groupe de trois avions ennemis qui franchissaient nos lignes. devançant tous les poursuivants a réussi par son audace et son habileté à mettre hors de combat un de ses adversaires qui après une chute brutale fut obligé d'atterrir dans ses lignes, l'a poursuivi jusqu'au moment où une panne de moteur résultant du combat, l'a obligé à rentrer en franchissant les tranchées à 600 mètres. A pu, grâce à son habileté, atterrir sur un terrain difficile et a ramené son avion crIblé de balles."

* Citation à l'ordre du 33ème corps d'armée en date du 30 octobre 1915 : "A fait preuve des plus brillantes qualités en exécutant au cours des dernières attaques plusieurs reconnaissances par jour, malgré les circonstances atmosphériques les plus défavorables qui l'obligeaient à survoler les lignes très bas."

* Citation à l'ordre du régiment en date du 10 juillet 1917 : "Bon pilote de chasse ardent et audacieux. A forcé deux avions ennemis à descendre désemparés le 7 février et le 28 avril 1917. Livre depuis un an sans arrêt de nombreux et durs combats."

* Citation à l'ordre de la colonne d'Ain Tab en date du 2 mars 1921 : "Pilote de SPAD. Pendant le siège d'Ain Tab, a fait preuve d'un superbe mépris du danger en exécutant de nombreuses reconnaissances, survolant à basse altitude les rassemblements ennemis, signalant au commandement de la colonne, les mitraillant et les bombardant."

* Témoignage de satisfaction délivré par le Chef d'Escadron Denain, commandant l'Aéronautique de l'Armée du Levant, le 28 mars 1921 : "La Section SPAD de la 53ème escadrille sera constituée avec quatre nouveaux avions SPAD à prendre le plus tôt possible à Rayack. Cette section a incontestablement fourni depuis sept mois, un travail fort utile, son personnel navigant, et en particulier, le sous-lieutenant Guillaumot, qui n'a cessé de donner l'exemple , mérite d'en être félicité. Il y a donc lieu de maintenir cette unité qui a fait ses preuves. Toutefois, dans le but d'utiliser complétement l'énergie et l'habilité des pilotes auxquels les avions SPAD ne permettent pas dedonner tout ce qu'ils sont capables. Le commandant du Secteur Aéronautique fera entraîner sur Breguet (XIV) les pilotes de SPAD et les utilisera ausii bien sur monoplace que sur biplace. A cet égard, l'initiative du sous-lieutenant Guillaumot, prenant un Breguet pour le bombardement d'Hériha, a été apprécié."

* Citation à l'ordre de l'armée du Levant en date du 22 août 1921 : "Pilote doué de toutes les qualités de cran, d'adresse et de dévouement qui ont fait la gloire de notre aviation de chasse. A la tête d'une section autonome SPAD, payant d'exemple et d'ingéniosité, a su faire d'une unité plus destinée à la lutte aérienne qu'à la coopération aux troupes en colonne, une arme offensive et souple dont les liaisons, les reconnaissances, les mitraillages et les bombardements, ont été toujours très appréciés. A, en octobre 1920, en Cilicie, et en janvier 1921, aux environs d'Alep, rendu des services les plus brillants."

* Témoignage de satisfaction délivré par le Général de Division Andlaur, commandant supérieur des troupes du Groupe de l'Indochine, délivé le 4 mars 1925 : "A l'heure où vient de se terminer heureusement la magnifique randonnée aérienne entreprise par Monsieur le Résidant supérieur au Laos, je tiens à vous exprimer toute ma satisfaction pour la remarquable performance réalisée en cette circonstance par le personnel de l'Aéronautique, mis à la disposition de Monsieur Bosc. Triomphant de difficultés de toutes sortes, rivalisant d'habileté et d'énergie, portant nos couleurs en plein ciel jusque sur nos frontières les plus lointaines, pilotes et mécaniciens ont donné aux populations indigènes, un témoignage éclatant de la valeur française et puissamment contribué à l'oeuvre de propagande nationale. J'ai tout particuliérement admiré le courage et la tenacité du Lieutenant Guillaumot et de ses mécaniciens annamites accomplissant sans escale et dans le temps minimum le trajet Muongsing-Vientien sur un avion réparé avec des moyens de fortune, l'adresse et le sang-froid de l'Adjudant Lambert effectuant un atterrissage à Muongle dans les conditions les plus défavorables, je vous prie de leur transmettre à tous mes félicitations les plus chaleureuses."

* Témoignage de satisfaction délivré par le Général de Division Andlaur, commandant supérieur des troupes du Groupe de l'Indochine, délivé le 11 mars 1925 : "Au cours d'un voyage aérien au-dessus des régions montagneuses du Nord-Ouest de l'Indochine, a montré en sus des qualités de hardiesse et de sang-froid qui lui sont habituelles, une valeur technique exceptionnelle en démontant lui-même son moteur qui avait faibli et le révisant complétement, le remettant à même de continuer jusqu'à la fin dans de bonnes conditions, le survol de régions particulièrement inhospitalières. A ainsi pris une responsabilité que sa grande valeur technique, pouvait seule lui permettre de prendre, et a permis d'économiser les sommes considérables qu'il aurait fallu dépenser pour dépanner l'appareil, s'il n'avait pu repartir."

Ltt Vladislaw Sondermayer - Né le 12 octobre 1893 à Belgrade (Serbie) - Fils de Roman Sondermayer et de Stanislova Djouritch - Engagé au 1er régiment de cavalerie, le 12 octobre 1912 - Passé à l'aviation comme observateur, le 24 juin 1917 - Observateur de l'escadrille 521 de Salonique puis GQG de la 2ème armée serbe du 24 juin 1917 au début 1918 - Brevet de pilote militaire n° 8569 obtenu à l'armée d'Orient, le 12 septembre 1917 - Pilote détaché à l'escadrille SPA 3 - Photo Gaston Rameau transmise par Laurence Denis, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Ltt Vladislaw Sondermayer - Né le 12 octobre 1893 à Belgrade (Serbie) - Fils de Roman Sondermayer et de Stanislova Djouritch - Engagé au 1er régiment de cavalerie, le 12 octobre 1912 - Passé à l'aviation comme observateur, le 24 juin 1917 - Observateur de l'escadrille 521 de Salonique puis GQG de la 2ème armée serbe du 24 juin 1917 au début 1918 - Brevet de pilote militaire n° 8569 obtenu à l'armée d'Orient, le 12 septembre 1917 - Pilote détaché à l'escadrille SPA 3 - Photo Gaston Rameau transmise par Laurence Denis, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Extrait du livre d'or de la Faculté de Droit - Photo transmise par Michel Julien que je remercie pour son aide.

Groupe de pilotes des escadrilles SPA 3, SPA 26 et SPA 103 sur le terrain d'Hétomesnil, le 8 mai 1918 - Assis au premier plan : René Fonck (SPA 103) - Au second plan, de gauche à droite : X - X - Ltt Benjamin Bozon-Verduraz (SPA 3) - X - Ltt Joseph Battle (cdt SPA 103) - Cne Louis Bucquet (pilote SPA 3) - Cne de Sevin (Cdt SPA 26) - X - Cne Georges Raymond (cdt SPA 3) - Ltt Vladislaw Sondermayer (pilote serbe de la SPA 3) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides à Paris mis en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Officiers formant l'état-major du GC 12 posent en compagnie de pilotes des escadrilles SPA 3, SPA 26 et SPA 103 sur le terrain d'Hétomesnil, le 8 mai 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides à Paris mis en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

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Pilotes des escadrilles SPA 3, SPA 26 et SPA 103 sur le terrain d'Hétomesnil en août 1918 - Debouts, de gauche à droite : Slt Henri Rabatel (SPA 3), Schwetter, Cne de Sevin, Ltt Fonck, Puget, Lelduneau, Castex, Thouzellier - Assis de gauche à droite : Cardonnet - Ltt Battle - Dombray - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides à Paris mis en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Cne René Colcomb - Commandant de l'escadrille N 38 / SPA 38 du 10 juin 1916 au 24 mars 1918 il a été observateur des escadrilles MF 16 - MS 3 - MF 62, il obtient le brevet de pilote militaire n° 2457 en date du 21 janvier 1916 - Photo Réunion des Musées de France.

Cne Alphonse Clément René Colcomb - Né le 30 juillet 1886 à Orsay (Essonne) - Fils de François Augustin Raymond Colcomb (négociant en vins) et de Marie Charlotte Françoise Alice Tharin - Domiciliés au 85, rue d'Alésia à Paris 14ème (75) - Classe 1906 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous la matricule n° 4642 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 145ème régiment d'infanterie, le 9 octobre 1907 - Nommé Caporal, le 9 février 1908 - Nommé Sergent, le 25 septembre 1908 - Elève officier de réserve, le 1er octobre 1908 - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté, dans la réserve, au 11ème régiment d'infanterie, le 1er avril 1909 - Marié avec Mlle Denise Léonie Charlotte Yvonne Dutoïet à Schaerbeck (Belgique), le 21 novembre 1911 - A accompli une période d'exercices au 11ème régiment d'infanterie du 19 mai au 6 juin 1912 - Nommé Lieutenant de réserve, le 1er avril 1913 - A accompli une période d'exercices au 11ème régiment d'infanterie du 13 au 25 octobre 1913 - Passé dans le service de l'état-major et affecté à la 1ère région militaire, le 6 avril 1914 - Profession avant guerre Industriel - Domicilié au 166, rue d'Irlande à St-Gilles-les-Bruxelles (Belgique) - Rappelé à l'activité, au titre de l'état-major de l'armée de Lorraine, par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Affecté à l'état-major du 1er corps d'armée, le 2 août 1914 - Affecté à l'état-major de la 6ème armée, le 18 août 1914 - Observateur de l'escadrille MF 16 du 30 décembre 1914 au 29 avril 1915 - Observateur à l'escadrille MS 3 / N 3 du 29 avril 1915 au 10 juin 1916 - Blessé, par perforation du tympan de l'oreille gauche, lors de l'explosion d'un obus, le 18 juin 1915 - Observateur de l'escadrille MF 62 du 1er octobre 1915 au 10 février 1916 - Nommé Capitaine de réserve, le 30 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2457 en date du 21 janvier 1916 - Commandant, par intérim, de l'escadrille N 3 du 4 février au 10 juin 1916 - Citation n° 289 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 12 février 1916 - Détaché à la RGA du Bourget, le 9 avril 1916 - Commandant de l'escadrille N 38 / SPA 38 du 10 juin 1916 au 24 mars 1918 - Citation n° 369 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 25 mai 1916 - Une victoire non homologuée contre un avion combattu dans les environs d'Allaines, le 2 novembre 1916 - Citation n° 4293 à l'ordre de l'armée, en date du 25 novembre 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 5 décembre 1916 - Citation n° 1442 à l'ordre de la 4ème armée de l'escadrille N 38, en date du 14 juin 1917 - Citation à l'ordre de l'armée de l'escadrille SPA 38, en date du 23 janvier 1918 - Citation n° 1624 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 3 février 1918 - Citation n° 239 à l'ordre de la 15ème division d'infanterie, en date du 18 février 1918 - Nommé Adjoint technique au commandant de l'escadrille, le 24 mars 1918 - Commandant du groupe de bombardement n° 10 (GB 10), le 12 mai 1918 - Citation n° 11 à l'ordre du GB 8, en date du 29 juin 1918 - Citation n° 158 à l'ordre de la 1ère armée, en date du 30 octobre 1918 - Démobilisé, le 8 mai 1919 - Domicilié au 93, rue de la Gare à Orléans (Loiret), à compter du 8 mai 1919 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté à l'état-major de l'infanterie de la 2ème division (1er corps d'armée), le 20 août 1920 - Affecté au 22ème régiment d'aviation, en date du 30 novembre 1920 - Nommé Chef de bataillon de réserve, le 28 décembre 1921 - Domicilié au 33, rue de la Gare à Orléans, en 1922 - Passé dans l'arme de l'aéronautique, le 20 juin 1923 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 22, le 1er août 1928 - A effectué une période d'exercice volontaire au centre d'aviation d'Avord du 1er mai au 3 juillet 1931 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 31, le 15 février 1932 - Domicilié au 36, rue du Colombier à Orléans (Loiret), à compter du 19 février 1932 - Nommé Lieutenant-colonel de réserve, le 25 juin 1932 - A effectué une période d'exercice échelonnée sur 9 jours et 1/2 du 1er juillet 1934 au 30 juin 1935 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 9 à Tours, le 1er juillet 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne d'Orléans-Bricy, le 15 décembre 1936 - Croix de 3ème classe des services militaires volontaires, en date du 23 avril 1937 - 1.066 heures de vol dont 212h55 réalisés en 5 périodes - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 1er mars 1939 - Rappelé à l'activité au bataillon de l'air 123 par la mobilisation générale, le 2 septembre 1939 - Affecté, suite à la dissolution du bataillon de l'air 123, au bataillon de l'air 117, détachement d'Orléans-Bricy, le 1er octobre 1939 - Rayé des cadres en 1943 - Pendant la guerre, les Allemands ont plié sa maison pendant les combats de la libération - Domicilié au 18, rue Vieille Levée à Orléans - Décédé à Chasseneuil-du-Poitou (Vienne), le 30 août 1968 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 68) de la ville d'Orsay (Essonne) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 16 - CCC de l'escadrille MS 3 / N 3 - CCC de l'escadrille MF 62 - CCC de l'escadrille N 38 / SPA 38 - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée des archives départementales de Paris - LO - JORF - Dernière mise à jour : 2 novembre 2023.

* Citation n° 289 à l'ordre de la 6ème armée du Cne René Colcomb, observateur l'escadrille MF 62, en date du 12 février 1916 : "Excellent observateur plein de calme, d'entrain et de sang-froid toujours volontaire pour les missions difficiles. Soixante opérations de photographie aériennes de reconnaissances lointaines et de bombardement. Chargé d'une mission de photographie à 30 kilomètres en arrière des lignes à bord d'un avion peu rapide, l'a forcé à atterrir et a achevé ensuite l'accomplissement de sa mission restant pendant 30 minutes au-dessus du même point sous la canonnade la plus violente." (Il faisait équipage avec le Slt Albert Deullin.)

* Citation n° 369 à l'ordre de la 5ème armée du Cne René Colcomb, pilote à l'escadrille N 3, en date du 25 mai 1916 : "Observateur d'armée depuis plus d'un an. Modèle de dévouement et de conscience. Pilotant un monoplan Nieuport, a exécuté, sur son ordre les reconnaissances lointaines et difficiles."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne René Colcomb, commandant l'escadrille N 38, en date du 5 décembre 1916 : "Officier d'une haute valeur morale et intellectuelle. Placé depuis six mois à la tête d'une escadrille de chasse, a su, par son courage réfléchi et son entrain de tous les instants, en faire une unité de premier ordre, payant toujours de sa personne, a exécuté plusieurs reconnaissances lointaines et a livré plusieurs combats, particulièrement le 2 novembre 1916, où son adversaire est tombé de façon désordonnée. Déjà deux fois cité à l'ordre."

* Citation n° 900 à l'ordre de la 4ème armée de l'escadrille N 38, en date du 14 juin 1917 : "Escadrille d'armée admirable de dévouement. Sous le commandement du capitaine Colcomb, s'est prodiguée sans compter, dans la reconnaissance, la protection et la chasse, abattant en 10 mois 28 avions ennemis. Au cours des attaques d'avril 1917 en Champagne, s'est encore distinguée hautement dans la protection immédiate des avions de corps d'armée."

* Citation n° 1624 à l'ordre de la 4ème armée de l'escadrille SPA 38, en date du 3 février 1918 : "Sous le commandement du capitaine Colcomb, chef énergique d'une haute valeur militaire et morale, a exécuté avec hardiesse et précision toutes les missions photographiques qui lui ont été confiées, souvent très en arrière des lignes ennemies. A abattu en six mois, 29 avions ce qui porte à 51 le nombre des appareils ennemis détruits par cette escadrille." - PS : L'obtention des deux citations à l'ordre de l'armée confère à l'escadrille SPA 38, le port de la fourragère aux couleurs de la croix de guerre, en date du 31 janvier 1918.

* Citation n° 239 à l'ordre de la 15ème division d'infanterie, en date du 18 février 1918 : "Détaché comme stagiaire à l'aviation du corps d'armée. Y a accompli volontairement plusieurs missions photographiques remarquablement exécutées, couvrant en une journée en en trois sorties successives, le secteur de trois divisions sur une profondeur de 10 kms.

* Citation n° 11 à l'ordre du GB 8, en date du 20 juin 1918 : "Officier d'exceptionnelle valeur. Dirige son groupe avec une maitriise digne de tout éloge, et obtient le rendement maximum. exemple des plus belles qualités militaires. Aussi intrépide exécutant qui distingué dirigeant."

* Citation n° 158 à l'ordre de la 1ère armée du Cne Alphonse Clément René Colcomb, commandant le groupe de bombardement 10, en date du 30 octobre 1918 : "Officier d'exceptionnelle valeur. Commande son groupe avec une admirable maitrise et en obtient un excellent rendement. Dans la nuit du 23 juillet 1918, a accompli avec succès une mission spéciale délicate à 70 kilomètres à l'intérieur des lignes ennemies; dans la nuit du 16 octobre, a exécuté à très basse altitude une mission à plus de 60 kilomètres à l'intérieur des lignes ennemies malgré la brume et les nuages."

* Citation n° 32 à l'ordre de la brigade décernée par le général commandant le 5ème corps d'armée, en date du 11 décembre 1923 : "S'est fait remarquer par son zèle et l'intérêt qu'il porte aux questions militaires, en assistant aux conférences de l'école de l'instruction des officiers de réserve et aux exercices sur la carte de la garnison d'Orléans."

* Croix de 3ème classe des services militaires volontaires du Lcl Alphonse Clément René Colcomb, en date du 23 avril 1937 : "Assure avec distinction depuis deux ans le commandement d'un centre aérien régional. A accompli 162 heures de vol pendant ses périodes volontaires. Huit années d'assuidité aux écoles de perfectionnement des officiers de réserve. A obtenu à ce titre : deux témoignages de satisfaction à l'ordre du régiment et à l'ordre de la brigade, deux lettre de félicitations du ministre et une mention au bulletin officiel."

* Commandeur de la Légion d'Honneur du Lcl Alphonse Clément René Colcomb, en date du 1er mars 1939 : "30 ans de service, 5 campagnes. A été blessé et cité. Officier de la Légion d'Honneur du 16 juin 1920."

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MdL Célestin Eugène Jules Sanglier - Né le 30 mars 1889 à Paris - Fils de Célestin Sanglier et de Marie Bonmarchand - Profession avant guerre mécanicien d'aviation - Appelé au 7ème régiment de chasseurs à cheval stationné à Evreux, le 25 avril 1908 - Mobilisé au 7ème régiment de Chasseurs à cheval, le 2 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 881 en date du 1er mai 1915 - Pilote de l'escadrille MF 98 T des Dardanelles du 30 mai au 23 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille N 49 du 8 décembre 1915 au 23 janvier 1916 - Hospitalisé à l'hôpital de Belfort du 23 janvier au 8 mai 1916 - GDE du Plessis-Belleville du 8 mai au 16 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 16 juin 1916 au 8 avril 1917 - 4 victoires homologuées et 7 probables à l'escadrille N 62 - Pilote de l'escadrille N3 du 8 avril au 10 mai 1917 - Tué au combat, aux commandes d'un Spad VII, dans les environs de Brimont et Juvincourt, le 10 mai 1917 - Son adversaire était probablement le Ltn Heinrich Gontermann du Jasta 15 (sa 18ème victoire) - Photo SHD de Vincennes.

Adj Paul Emile Hatin - Né le 15 décembre 1881 à Paris (75) - Observateur de l'escadrille BL 30 du XXX au 24 février 1915 - Observateur de l'escadrille MS 3 / N 3 du 24 février 1915 au 30 avril 1916 - Nommé Adjudant, le 9 mai 1915 - Stage à l'école du tir de Cazaux du 1er au 22 février 1916 - Tué au cours d'un combat aérien dans les environs de Noyon (Oise), le 30 avril 1916 - Il faisait équipage avec le caporal Antoine Chassin qui a également perdu la vie - Leur adversaire était probablement le Ltn Röhr du KekE (sa 1ère victoire homologuée).

* Citation à l'ordre de l'armée : "Observateur de premier ordre. A montré, depuis 15 mois, au cours de nombreux vols de l'ennemi, de belles qualités d'endurance, de courage et de sang-froid. A livré 6 combats aériens. Au cours d'une reconnaissance, le 6 mars 1915, a eu le visage gelé. A continué néanmoins sa mission jusqu'au bout. Observateur de tout premier ordre, ayant fait preuve des plus belles qualités militaires, d'un esprit de devoir et de sacrifice au-dessus de tout éloge. A effectué plus de 70 missions aériennes, de reconnaissance, de photographie, de réglages et de bombardements. Chargé le 30 avril 1916 d'une reconnaissance à longue portée, entreprise, dans des conditions exceptionnellement défavorables, est disparu à la suite d'un combat aérien dans les lignes allemandes."

Les pilotes du Jasta 14 posent en compagnie du Caporal Lucien Perot, pilote de la SPA 3, fait prisonnier, aux commandes du SPAD VII n° 265, le 29 mai 1917 - De gauche à droite : Vzfw. Bowski - Ltn. Breuer (avec la moustache et la cravate) - Cal. Lucien Perot - l'as Walter Höhndorf (en civil) - Ltn. Walter Kypke - Ltn. Joseph Klever (en haut à l'avant de la fenêtre) - Vzfw. Otto Gerbig (mains sur les hanches) et à l'extrême droite, le Vzfw. Paul Rothe - Cette photo présente un intérêt particulier car elle montre plusieurs découpes d'entoilages d'avions français abattus par les pilotes de cette unité : une cigogne de la N / SPA 73, le sanglier découpé sur le Caudron R 4 du Slt Desbordes de la F 35 et "S 265" découpé sur le SPAD VII de Perot - Photo collection Lance Bronnenkant transmise par Gregory VanWyngarden que je remercie tous deux pour leur aide.

Cal Lucien Pérot - Né le 22 septembre 1895 à Paris (75) - Fils de Charles Pierre Pérot et de Léopoldine Lumiche - Profession avant guerre Robinétier - Engagé au 89ème régiment d'infanterie, le 20 décembre 1914 - Affecté au 131ème régiment d'infanterie - Affecté au 405ème régiment d'infanterie - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er octobre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5234 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 24 janvier 1917 - Nommé Caporal, le 10 février 1917 - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 19 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 3 du 6 mai au 29 mai 1917 - Fait prisonnier après un combat contre le VfW Hans Bowski du Jasta 14 (sa 1ère victoire), le 29 mai 1917 - Ce jour, il pilotait le SPAD VII n° 265.

Adj Joseph Barouillet - Né le 24 janvier 1892 à Bordeaux (33) - Profession avant guerre Domestique - Service militaire au 1er groupe de Chasseurs cyclistes, à compter du 1er octobre 1913 - Groupe cycliste de la 10ème division de Cavalerie, à compter du 2 août 1914 - Nommé Caporal, le 15 octobre 1914 - Nommé Sergent, le 27 novembre 1914 - Affecté au 12ème régiment de Cuirassiers - Une citation à l'ordre de la division, le 20 février 1915 - Une citation à l'ordre de la division en avril 1915 - Nommé Adjudant, le 1er juin 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée en juin 1915 - Médaille Militaire en juin 1915 - Une citation à l'odre de l'aéronautique, le 4 juillet 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 4 juillet 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme Mitrailleur, le 3 février 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Brevet de pilote militaire n° 7666 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 24 juillet 1917 - Stage "avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute-Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 13 octobre 1917 - Pilote de la mission Roumanie du 7 novembre au 19 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 3 (GC 12) du 1er mars au 26 avril 1918 - Détaché sur le terrain de Rarcy du 8 ai 10 avril 1918 - GDE du 26 avril au 10 mai 1918 - Pilote du CRP de Paris à compter du 10 mai 1918 - Photo mise en ligne par le site Internet "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Slt René Paul Camille Cornement - Né le 18 octobre 1891 à Epinal (Vosges) - Fils de Paul Henri Cornement (chapelier) et de Marguerite Appoline Bonvin - Domicilié au 3, faubourg d'Alsace à Epinal (Vosges) - Classe 1911 - Recrutement d'Epinal (Vosges), sous le matricule n° 2049 - Service militaire au 62ème régiment d'artillerie, le 1er octobre 1912 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 13 novembre 1912 - Affecté au 1er régiment du Génie et détaché au 2ème groupe d'aviation, le 10 décembre 1912 - Détaché au camp de Châlons, le 24 février 1913 - Brevet de pilote militaire n° 305 obtenu à l'école du camp de Châlons, le 2 juillet 1913 - Nommé Caporal, le 8 décembre 1913 - Affecté à la 6ème compagnie du 2ème groupe d'aviation, le 14 janvier 1914 - Blessé au genou et à l'arcade sourcilière au cours d'un accident d'avion à Courcy (Marne), le 10 juin 1914 - Mobilisé comme pilote moniteur à l'école Farman, le 3 août 1914 - Nommé Sergent, le 16 août 1914 - Pilote de l'escadrille HF 7 / MF 7 du 10 octobre 1914 au 21 mai 1915 - Détenteur du revolver modèle 1873 n° H 53.897 - Nommé Adjudant, le 7 mars 1915 - Dirigé sur le dépôt du 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, le 31 mai 1915 - Pilote du GDE du 31 mai 1915 au 26 février 1916 - Affecté au front d'Orient et dirigé sur Salonique (Grèce), via Toulon, le 11 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 387 puis 523 d'Orient du 16 juillet 1916 au 20 septembre 1917 - Citation n° 5 à l'ordre du corps d'armée, le 10 septembre 1916 - En mission en Roumanie du 3 au 11 octobre 1916 - Médaille Militaire, Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, le 21 octobre 1916 - Citation n° 7830 à l’ordre de l’Armée Serbe, en date du 20 février 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, le 3 mars 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 23 mars 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, le 13 août 1917 - Rentre en France, le 20 septembre 1917 - Médaille du Courage serbe - Affecté au GC 12, le 14 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 3 du 18 juin 1918 au 4 juillet 1918 - Evacué sur l'hôpital 2A, le 26 juin - Evacué sur un hôpital de l'intérieur, le 30 juin 1918 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 26 février 1919 - Démobilisé, le 19 août 1919 - Marié avec Louise Henriette Germaine Jullien à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 17 février 1920 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron, le 1er août 1920 - A accompli une période d'entrainement volontaire au 35ème régiment d'aviation du 1er au 15 octobre 1920 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 4 septembre 1922 - A accompli une période d'entrainement volontaire au 35ème régiment d'aviation du 3 septembre au 12 octobre 1923 - A accompli une période d'entrainement volontaire au 35ème régiment d'aviation du 18 septembre au 2 octobre 1924 - A accompli une période d'entrainement volontaire au 35ème régiment d'aviation du 20 mai au 5 juin 1925 - A accompli une période d'entrainement volontaire au 35ème régiment d'aviation du 6 au 20 mai 1926 - Chevalier de la Légion d'Honneur en date du 8 novembre 1926 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation n° 35, le 1er août 1928 - A accompli une période d'entrainement volontaire du 2 août au 27 septembre 1928 - A accompli une période d'entrainement volontaire à Istres du 3 septembre au 15 octobre 1929 - A accompli une période d'entrainement volontaire à Istres du 29 juin au 3 septembre 1931 - A accompli une période d'entrainement volontaire au 35ème régiment d'artillerie du 15 au 30 juin 1932 - A accompli une période d'application du 10 au 15 juillert 1933 - A accompli une période volontaire de 15 jours à la 5ème escadre d'aviation légère de défense en 1934 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 décembre 1934 - A accompli une période volontaire de 8 jours à la 5ème escadre d'aviation légère de défense en 1935 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 1er janvier 1936 - Placé en position "Hors cadres" au titre de la 4ème région aérienne pour trois mois, à compter du 4 avril 1936 - Maintenu dans l'affectation spéciale au titre de l'usine de Berre de la SPCASE - Démobilisé, le 3 juillet 1940 - Rayé des cadre par atteinte de la limite d'âge, le 18 octobre 1944 - Nommé dans le cadre des assimilés spéciaux de l'air, le 1er novembre 1945 - Employé dans les organes de commandement et d’exploitation de l’aéronautique civile, au Service des Ports aériens et de la circulation aérienne - Rayé des cadres des assimilés spéciaux de l'armée de l'Air, le 1er février 1946 - Nommé Directeur du service de la navigation aérienne à paris, le 25 octobre 1956 - Décédé à Thonon-les-Bains, le 6 juillet 1978 - Photo collection David Méchin que je remercie pour son aide - Sources : acte de naissance de la commune d'Epinal (Vosges) - Pam - CCC de l'escadrille HF 7 / MF 7 - CCC de l'escadrille 523 - CCC de l'escadrille SPA 3 - JORF - Dernière mise à jour : 18 mars 2018.

* Médaille Militaire, Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj René Cornement, pilote au service aéronautique d'une armée, en date du 21 octobre 1916 : "Pilote hors ligne, a instamment demandé à exécuter une mission longue et périlleuse, l'a préparée minutieusement et parfaitement éxécutée."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt René Cornement, pilote à l'aéronautique de l'armée serbe, en date du 13 août 1917 : "Très vieux pilote de chasse, dont l'entrain et le courage n'ont jamais faibli. Recherche toujours le combat. Le 27 juin 1917, a attaqué de très près un avion ennemi dont il a blessé mortellement le pilote. Compte 370 heures de vol sur l'ennemi."

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt René Paul Camille Cornement au 35ème régiment d'aviation, en date du 8 novembre 1926 : "13 ans de services, 5 campagnes. A accompli 5 périodes d'entrainement aérien volontaires. A été blessé et cité."

* Officier de la Légion d’Honneur du Cne René Paul Camille Cornement du centre de mobilisation d’aviation n° 35, en date du 1er janvier 1936  : "23 ans de services, 4 campagnes. A été cité. 1 an de bonification pour services aériens. Chevalier de la Légion d’Honneur du 8 novembre 1926, a accompli 13 périodes d’entraînement aérien volontaires."

Slt Gabriel Paul Foucault - Né le 1er juillet 1879 au Mans (72) - Classe 1899 - Recrutement du Mans sous le n° matricule XXX - Service militaire au 75ème régiment d'infanterie à compter de novembre 1900 - Profession avant guerre Avocat - Brevet de pilote militaire n° 844 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 21 avril 1915 - Pilote de l'escadrille MF 55 du 4 mai au 18 juillet 1915 - Malade, affecté à la RGA, le 18 juillet 1915 - En convalescence jusqu'au 22 septembre 1915 - Affecté à la division Nieuport de la RGA, le 22 septembre 1915 - Formation sur avion Nieuport à l'école d'aviation militaire d'Avord du 28 octobre au 26 décembre 1915 - GDE du Plessis-Belleville à compter du 7 février 1916 - Pilote de l'escadrille N 3 du 2 au 16 mai 1916 - Tué au cours d'un accident aérien, aux commandes d'un Nieuport 10, sur le terrain de Cachy, le 16 mai 1916 - Il faisait équipage avec le soldat Paul Soreau, qui a également perdu la vie - Une citation à l'ordre de l'armée à titre posthume, en date du 18 mai 1916 - Photo Gabriel Foucault transmise par Béatrice Biras, sa petite nièce, que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée à titre posthume du Ltt Gabriel Foucault, pilote de l'escadrille N 3, en date du 18 mai 1916 : "Dans l'aviation depuis le début de la guerre. A fait preuve comme observateur et pilote de qualités de sang-froid, de bravoure et de dévouement. A trouvé une mort glorieuse, le 16 mai 1916, au cours d'une mission aérienne."

Cne Hubert Etienne Lucien Jacquet - Né le 27 mars 1874 à Lyon (Rhône) - Fils de Louis Jacquet (ingénieur en chef du département du Rhône) et de Carina Maria Joséphine Elise D'Aiguy - Domiciliés au 7, place Henri IV à Lyon (Rhône) puis au 9, boulevard Les-Maubourg à Paris 9ème (75) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1894 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 271 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 115ème régiment d'infanterie - Nommé Caporal fourrier, le 20 mai 1893 - Nommé Sergent, le 21 novembre 1893 - Rengagé pour deux ans à compter du 19 novembre 1896 - Rengagé pour deux ans à compter du 19 novembre 1898 - Parti comme élève officier à l'école militaire d'infanterie, le 13 avril 1898 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 161ème régiment d'infanterie, 1er avril 1899 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1901 - Affecté au 99ème régiment d'infanterie, le 27 septembre 1906 - Affecté au 144ème régiment d'infanterie, le 10 octobre 1911 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 26 octobre 1911 - A prit part aux manoeuvres régionales comme observateur du Ltt Kimmerling en 1911 - Commandant du centre d'aviation d'Etampes de mai au 2 octobre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 158 obtenu, en date du 29 août 1912 - Commandant de l'aviation de Belfort et de l'escadrille BL 3 du 2 octobre 1912 au 1er janvier 1913 - A pris part à l'ascension militaire du Bienvenu, ballon de 1450 m3, à partir du parc de l'Aéroclub de France, le 26 novembre 1912 - Le pilote était M. Ravaine et les passagers les lieutenants Brugère, Jacquet, de l'Estrade, et M. et Mme André - Après un vol de 4 heures, le ballon a atterri à Coulommiers, après avoir parcouru 63 kilomètres - A prit part aux grandes manoeuvres de 1912 comme pilote de l'escadrille BL 3 - Commandant du centre de l'aviation de Belfort du 1er janvier 1913 au 11 juillet 1914 - Place en position hors cadre et nommé Capitaine, le 28 mars 1913 - A prit part aux grandes manoeuvres du Sud-Ouest de 1913 dans le parti Bleu comme commandant d'une escadrille Blériot - Commandant du centre d'Epinal du 11 juillet au 2 août 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 11 juillet 1914 - Cette décoration lui a été remise par le général de division Thévenet, gouverneur de Belfort, le 14 juillet 1914 - Commandant du Parc Aéronautique n° 6 de la 1ère armée du 2 août au 11 novembre 1914 - Détaché au centre d'aviation de Villacoublay du 11 novembre 1914 au 24 mars 1915 - Commandant de l'escadrille VB 110 du 24 mars au 15 août 1915 - Affecté avec son escadrille au 4ème groupe de bombardement (GB 4), le 23 mai 1915 - Croix de Guerre et citation n° 1110 à l'ordre de l'armée, en date du 9 juillet 1915 - Passé avec le GB 4 au groupement des groupes de bombardement du plateau de Malzéville, le 13 juillet 1915 - Blessé au genou par une balle de mitrailleuse en combat aérien, le 22 juillet 1915 - Evacué sur l'hôpital de Verdun, le 22 juillet 1915 - Transféré sur l'hôpital de Dijon, le 24 juillet 1915 - Citation n° 1323 à l'ordre de l'armée, en date du 16 août 1915 - En convalescence pendant deux mois, le 23 septembre 1915 - Rejoint le GB 4, le 14 novembre 1915 - Nommé Adjoint technique au commandant de l'aéronautique de la 4ème armée, le 4 décembre 1915 - Nommé Adjoint technique au commandant de l'aviation du CRP (camp retranché de Paris) du 22 février 1916 au 29 juin 1918 - Nommé Chef de bataillon, le 28 juin 1918 - Nommé Chef de service d'inspection du matériel avion des unités d'aviation des TOE, le 29 juin 1918 - En mission d'inspection du matériel de l'aviation au Maroc, le 23 septembre 1918 - Commandeur du Ouissam Alaouite, le 13 novembre 1918 - Mis au service de l'inspection de la commission interalliée de contrôle en Allemagne, le 14 septembre 1919 - Nommé Président de la sous-commission interalliée de contrôle aéronautique de Wurtemberg, le 1er janvier 1920 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation pour mission de contrôle en Allemagne, en date du 25 mai 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Président de l'Air Kruft - Départ de la commission de contrôle de Berlin (contrôle du matériel volant) en octobre 1920 - Délégué des puissances alliées auprès de l'état libre de Dantzig, décision du maréchal Foch, président du comité militaire interallié de Versailles, le 6 avril 1921 - Rejoint la commission interalliée de contrôle à Berlin, le 4 novembre 1921 - Quitte la CICA en fin de mission et rejoint le 34ème régiment d'aviation, le 21 février 1922 - Affecté au 21ème régiment d'aviation, comme commandant du 1er groupe, le 1er mars 1922 - Officier de la Légion d'Honneur, le 11 juillet 1922 - Cette décoration lui a été remise par le général de division Penet, commandant le 20ème corps d'armée, le 14 juillet 1922 - Détaché à la préparation militaire supérieure - Affecté à l'entrepot spécial d'aviation n° 1 et commandant de l'annexe d'Etampes, le 8 octobre 1922 - Commandant du 31ème régiment d'infanterie - Nommé Lieutenant-colonel, le 29 juillet 1927 - Décédé au 11, rue Lapeyrère à Paris 18ème (75), le 31 janvier 1940 - Photo Hubert Jacquet transmise par Jean-Marc Ortéga, son arrière-petit-neveu, que je remercie pour son aide - Sources : Acte de naissance de la mairie du 2ème arrondissement de Lyon - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine (AD de Paris) - Etat des services - Liste des brevets militaires - LO - JORF - Avis de décès - La revue l'Aérophile - Dernière mise à jour : 10 mai 2020.

* Croix de Guerre et citation n° 1110 à l'ordre de l'armée du Cne Hubert Jacquet, commandant l'escadrille VB 110 du 4ème groupe d'escadrilles de bombardement, en date du 9 juillet 1915 : "Pilote expérimenté et audacieux. Commandant une escadrille de bombardement, a su entrainer par son exemple les jeunes pilotes et a obtenu des résultats remarquables dans la lutte contre les avions ennemis et dans les bombardements sur les champs de bataille."

* Citation n° 1323 à l'ordre de l'armée du Cne Hubert Jacquet, commandant l'escadrille VB 110, en date du 16 août 1915 : "Entraine brillamment une escadrille de bombardement, atteint par une balle au cours d'un combat aérien, a pu atterrir dans nos lignes et a donné à tous, malgré sa blessure, le plus bel exemple de calme et de courage."

Ltt Francis Edmond Mouronval - Né le 4 juin 1881 rue des Près à Avesnes-sur-Helpe (Nord) - Fils de Saint-Ange Edmond André François Mouronval (docteur en médecine) et de Marie Marguerite Lubin - A un frère jumeau Pierre Paul - Domicilié au 28, rue du Luxembourg à Paris 6ème (75) - Fait ses études secondaires au lycée Louis-le-Grand - Obtient le baccalauréat ès-sciences, puis poursuit en classe préparatoire - Classe 1901 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1847 - Passe le concours de l'école Polytechnique en 1901 - Classé 41ème sur 180 au concours d'entrée - Son frère Pierre Paul est arrivé 28ème au même concours - Entré à l'école Polytechnique, le 1er octobre 1901 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre de l'artillerie, ayant été admis à l'école Polytechnique, le 10 octobre 1901 - Orphelins de père et de mère, ils sont élèves boursiers - Classé 114ème sur 178 au concours de passage en 2ème année - Classé 130ème sur 179 élèves au concours de sortie - En artillerie sorti 40ème sur 69 - Licencié en droit - Affecté au 20ème régiment d'artillerie - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif et affecté au 20ème régiment d'artillerie le 1er octobre 1903 - Comme joueur de Stade français, participe, avec son frère, à la finale du championnat de France de rugby à XV, le 27 mars 1904 - Son équipe est battue par le SBUC (Bordeaux) - Démissionnaire de l'armée et retour à la vie civile, le 10 octobre 1904 - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté au 37ème régiment d'artillerie, le 10 octobre 1904 - Domicilié au 4, rue du Petit-Pont à Paris (75) - Diplôme d'ingénieur civil des mines décerné par l'école nationale supérieure des mines, le 8 août 1907 - Son équipe du Stade Français remporte la finale du championnat de france de rugby à XV, après trois finales perdues, le 5 avril 1908 - Il occupait de poste de 3/4 centre - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 25 septembre 1908 - Rachète la société de fabrication d'optique de précision Mailhat en 1909 - Produit et vends des télescopes de la maison Mailhat pendant sept années - Est sélectionné en équipe de France, dans le poste d'ailier gauche, lors d'un test-match contre l'Irlande, le 20 mars 1909 - L'Irlande gagne 19 à 8 - Ce sera sa seule sélection en équipe de France - A accompli une période d'instruction (école à feu) au 37ème régiment d'artillerie du 6 au 22 juillet 1911 - A accompli une période d'instruction (école à feu) au 37ème régiment d'artillerie du 25 septembre au 11 octobre 1913 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre de la 8ème batterie du 37ème régiment d'artillerie, le 2 août 1914 - Affecté au service de l'aéronautique militaire, le 10 juillet 1915 - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Pau comme élève pilote, le 15 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2157 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 26 décembre 1915 - A l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 5 janvier 1916 - Pilote du GDE du 5 janvier au 2 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 3 du 2 au 25 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 25 mai au 30 juin 1916 - Au cours d'une mission, aux commandes du Nieuport 11 n° N 1159 "Zigomar" codé "6" de l'Adj Paul Tarascon, a livré un combat aérien et a été contraint d'atterrir en zone occupée par les Allemands, dans les environs de St-Quentin (Aisne) et a été fait prisonnier, le 30 juin 1916 - Croix de guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 27 juillet 1916 - Transféré sur Francfort (Allemagne), le 4 juillet 1916 - Interné en camp à Mainz, le 29 juillet 1916 - Interné à Cöstrin (Allemagne) - Interné au fort n° 9 à Ingolstadt (Allemagne), à compter du 26 mai 1917 - Interné à Wülzburg, à compter du 5 juin 1918 - Rapatrié d'Allemagne, le 1er décembre 1918 - Parti sur le 1er groupe d'aviation de Dijon, le 23 janvier 1919 - Démobilisé, le 11 mars 1919 - Domicilié au 182, boulevard Saint-Germain à Paris (75), à compter du 11 mars 1919 - Avec son frère, dans l'équipe du Stade Français, il joue au Parc des Princes contre le Racing Club de France, le 4 janvier 1920 - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'aviation de chasse, le 30 août 1920 - Maintenu dans la réserve, le 20 mars 1921 - Nommé Capitaine de réserve, le 4 juillet 1922 - Profession Ingénieur de la société d'optique et de mécanique de haute précision - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire, le 20 juin 1923 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 27 décembre 1923 - Placé en position "Hors Cadre" au titre du gouvernement militaire de Paris, le 17 mars 1926 - Ayant atteint la limite d'âge de son grade, est admis dans la position d'officier honoraire, le 9 août 1939 - Domicilié au 4, rue du Petit-Pont à Paris 5ème (75) - Décédé au 2, boulevard du Château à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), le 28 mars 1954 - Sources : Registre des naissances de la commune d'Avesnes-sur-Helpe (Nord) - Pam (2 fiches) - Site internet des la bibliothèque centrale de l'Ecole Polytechnique - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - LO - Site internet du CICR - Avis de décès de la mairie de Neuilly-sur-Seine - JORF - Bailey/Cony - Dernière mise à jour : 14 mai 2021.

* Croix de guerre et citation à l'ordre de l'armée du Ltt François Mouronval, pilote à l'escadrille N 62, en date du 27 juillet 1916 : "Officier d'artillerie de grande valeur, a toujours fait preuve pendant toute la durée de la campagne de qualitrés de courage et d'allant. Entré au service de l'aviation, s'est distingué par son habileté et son sang-froid. A eu au cours d'une reconnaissance, le 1er juin, son appareil perçé de quatorze éclats d'obus. Disparu au cours d'une mission, le 30 juin 1916."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Cne Françis Edmond Mouronval, au 2ème régiment d'aviation, en date du 27 décembre 1923 : "21 ans de services, 5 campagnes. A été cité. A accompli une période d'entrainement aérien volontaire."

Au centre, le Sol François le Marrec devant les hangars bessonneau du terrain d'aviation de St-Cyr où il était affecté durant la guerre - C'est lui qui a prélevé une cigogne sur l'un des SPAD VII de Georges Guynemer - Voir la page présentant les insignes d'escadrille - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Alain Raoult que je remercie pour son aide.

Sol François Le Marrec - Né le 31 juillet 1880 à Saint-Clet (Côtes-d'Armor) - Fils d'Yves Le Marrec (menuisier) et de Catherine Sébille (ménagère) - Classe 1900 - Recrutement de Guingamp sous le matricule n° 654 - Passé dans les services auxiliaires pour orteils en marteaux - Marié avec Mlle François Le Marrec à la mairie de Gommenec'h, le 9 octobre 1901 - Passé, par changement de domicile, dans la subdivision de Saint-Brieuc, le 4 août 1902 - Profession avant guerre Menuisier / Charron - Classé "Service armé" par la commission spéciale de réforme de St-Brieuc, le 26 novembre 1914 - Rappelé à l'activité par le décret de mobilisation générale et affecté au 71ème régiment d'infanterie, le 23 décembre 1914 - Passé dans les services auxiliaires pour rhumatisme et endocardite par la commission spéciale de réforme de St-Brieuc, le 22 février 1915 - Libéré provisoirement, le 11 juin 1915 - Rappelé à l'activité à la 22ème section de COA, le 1er octobre 1915 - Passé au 2ème groupe d'aviation, le 8 octobre 1915 - Affecté au 1er groupe d'aviation, le 1er janvier 1917 - Affecté au terrain d’aviation de Saint-Cyr (78) - Démobilisé par le centre aéronautique de Rennes, le 8 février 1919 - Domicilié à Gommenec'h - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation - Passé en position "Sans affectation", le 15 janvier 1927 - Décédé à Gommenec'h, le 9 octobre 1956 - Sources : Registre des naissances (acte n° 36) de la commune de Saint-Clet (Côtes-d'Armor) - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Côtes-d'Armor - Dernière mise à jour : 28 juin 2021.

Cne Henri Adolphe Charles Le Cour Grandmaison - Né le 20 février 1889 à Nantes (Loire-Atlantique) - Fils de Henri Adolphe François Le Cour Grandmaison (propriétaire et conseiller général) et de Mathilde Anne Marie Halgan (propriétaire) - Domiciliés au 2, rue Bréa à Nantes - Bachelier es lettres et es-sciences - Classe 1909 - Recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) sous le matricule n° 3594 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 3ème régiment de Dragons, le 27 octobre 1909 - Nommé Brigadier, le 27 février 1910 - Nommé Brigadier fourrier, le 14 juin 1910 - Nommé Maréchal des Logis, le 27 août 1910 - Admis à l’école spéciale militaire de Saint-Cyr, le 15 octobre 1910 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 25ème régiment de Dragons, en date du 1er octobre 1911 - Affecté au 26ème régiment de Dragons, le 5 septembre 1913 - Nommé Lieutenant, le 1 er octobre 1913 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote de l’école d’aviation militaire de Chartres, le 7 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1539 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 10 septembre 1915 - Insigne de pilote militaire n° 2285 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 3 novembre 1915 - Blessé d’une côte cassée et paralysie du bras gauche au cours d’un accident d’avion, à la RGA du Bourget, le 15 octobre 1915 - Pilote de la RGA du 3 novembre 1915 au 7 février 1916 - Pilote du GDE du 7 février au 1er avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 3 du 22 avril au 25 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 25 mai au XX septembre 1916 - Pilote de la RGA du XX septembre 1916 au 14 octobre 1916 - Pilote de l’escadrille F 14 du 14 octobre 1916 au 6 mai 1917 - En mission à l’annexe de la RGA du 3 au 9 décembre 1916 - Pilote de l’escadrille N 93 du 6 au 19 mai 1917 - Pilote de l’escadrille F 14 du 19 mai au 11 juin 1917 - Pilote de l’escadrille N 89 du 11 juin 1917 au 8 octobre 1917 - Commandant de la N 95 du 8 octobre 1917 au 23 mars 1918- Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 28 novembre 1917 - Citation n° 250 à l’ordre du 9ème corps d’armée, en date du 11 décembre 1917 - Détaché au GDE du 1 er au 15 mars 1918 - Stage SPAD XVI au GDE du 23 mars au 6 avril 1918 - Affecté à l'aéronautique du 36ème corps d’armée du 6 avril 1918 au 29 août 1918 - Marié avec Mlle Anne Marie Alphonsine Mathilde Walckenaer à Paris 7ème (75), le 29 avril 1918 - Mariage religieux en l’église Notre-Dame de Bon-Port à Nantes (Loire-Atlantique), le 1er mai 1918 - Affecté comme adjoint technique à la mission américaine, le 29 août 1918 au 21 août 1919 - Citation n° 146 à l’ordre du 36ème corps d’armée, en date du 7 février 1919 - Démissionnaire et affectation, dans la réserve, au 26ème régiment de Dragons, le 21 août 1919 - Affecté au 7ème régiment de Hussard, le 27 décembre 1920 - Maire de Campbon (Loire-Atlantique) du 10 décembre 1919 à 1952 et plus - Conseiller général du canton de Savenay de 1920 à 1952 et plus - Nommé Capitaine de réserve, à titre définitif, le 25 décembre 1924 - Chevalier de la Légion d’Honneur, en date du 28 décembre 1928 - Domicilié Château de Coislon à Campbon (Loire-Atlantique) - Affecté, dans la réserve, au service des remontes de la 11ème région militaire, le 14 mars 1930 - Rappelé à l’activité par la mobilisation générale, le 29 août 1939 - Démobilisé, le 1er janvier 1940 - Médaille d’Honneur départementale & communale (vermeil), le 14 juillet 1950 - Domicilié au 2, rue Mondésir à Nantes (Loire-Atlantique) - Officier de la Légion d’Honneur, en date du 9 février 1952 - Décédé à Nantes (Loire-Atlantique), le 31 décembre 1960 - Sources : Bulletin de naissance - Pam - LO - CCC de l’escadrille N 3 - CCC de l’escadrille N 62 - CCC de l’escadrille F 14 - CCC de l’escadrille N 89 - CCC de l’escadrille SPA 95 - Fiche matricule du département de la Loire Atlantique - JORF - Dernière mise à jour : 23 juin 2017.

* Citation n° 250 à l’ordre du 9ème corps d’armée du Cne Henri Adolphe Charles Le Cour Grandmaison, au 26ème régiment de Dragons, commandant de l'escadrille N 95, en date du 11 décembre 1917 : "Officier ayant le sentiment le plus élevé du devoir et remplissant scrupuleusement les missions qui lui sont confiées. A assuré la protection de nombreux réglage et missions photographiques en écartant les avions ennemis. A ainsi livré plusieurs combats, attaqués des Drachens et fait des reconnaissances à longue portée, notamment les 14 avril, 16 juin, 21 juillet et 3 septembre 1917."

* Citation n° 146 à l’ordre du 36ème corps d’armée, en date du 7 février 1919 : "Officier aviateur d’un allant remarquable ayant accompli 300 heures de vols sur l’ennemi dans des circonstances parfois très difficiles. A rendu de grands services au service aéronautique du 36ème corps d’armée par ses vols de protection pendant les opérations de juin à septembre 1918.

Sous-lieutenant posant à côté d'un Nieuport 17 de l'escadrille N 3 sur le terrain de Cachy pendant l'été 1916 - Si vous reconnaissez cet officier, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Nicolas Larger que je remercie pour son aide.

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Slt François Marie Noël Battesti - Né le 5 mai 1890 à Azzana (Corse du Sud) - Fils de Nicolas Battesti (notaire) et d'Angèle Antoinette Battesti - Profession avant guerre aviateur - Classe 1910 - Recrutement d'Ajaccio (Corse-du-Sud) sous le matricule n° 1259 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 108ème régiment d'infanterie, caserné à Bergerac (Dordogne), le 14 octobre 1908 - Nommé Caporal, le 28 septembre 1909 - Nommé Sergent, le 26 septembre 1910 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er juillet 1913 - Rengagé pour un an, au titre du 24ème régiment d'infanterie, à compter du 14 octobre 1913 - Affecté au 24ème régiment d'infanterie, caserné à Bernay (Eure) du 21 octobre au 3 décembre 1913 - Placé en position "Hors Cadre", au titre du 1er groupe d'aéronautique, le 3 décembre 1913 - Passé à l'aéronautique militaire, le 1er janvier 1914 - Brevet de pilote militaire n° 453 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 3 avril 1914 - Pilote de l'escadrille BL 18 de Dijon du XX avril au 4 août 1914 - Pilote de l'escadrille BL 3 du 4 au 10 août 1914 - Blessé à la face et fracture de la jambe droite lors d'un accident d'avion, le 10 août 1914 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 27 décembre 1914 - Stage à l'école d'aviation militaire de Pau du 6 au 25 janvier 1915 - Pilote du GDE du 25 janvier au 20 mars 1915 - Pilote de l'escadrille BL 10 / C 10 du 20 mars 1915 au 9 juillet 1916 - Nommé Adjudant, le 9 mai 1915 - En mission de convoyage avion depuis la RGAé du Bourget du 1er au 3 juin 1915 - En mission de convoyage avion depuis la RGAé du Bourget, le 30 septembre 1915 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 décembre 1915 - Blessé à la face lors d'un accident d'avion (capotage), le 9 février 1916 - En mission de convoyage avion depuis la RGAé du Bourget du 22 au 28 février 1916 - Blessé, en compagnie du Slt Clément lors d'un accident aérien, le 8 juillet 1916 - Il est évacué avec une fracture de la clavicule droite - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 27 juillet 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, le 27 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille C 10 du (avant le 1er octobre) 1916 au 1er février 1917 - Pilote de la GDE du 1er février au 12 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 73 du 12 mars 1917 au 1er janvier 1920 - En déplacement, le 25 mars 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 14 juin 1917 - Convoyage d'un SPAD VII depuis la RGAé du Bourget du 16 au 21 juin 1917 - Nommé Lieutenant, le 6 juillet 1917 - En déplacement du 10 au 12 juillet 1917 - Convoyage d'un SPAD VII depuis la RGAé du Bourget du 1er au 6 octobre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 décembre 1917 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 décembre 1917 - Convoyage d'un SPAD VII depuis la RGAé du Bourget du 11 au 24 janvier 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 13 juin 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 17 juillet 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 novembre 1918 - Termine la guerre avec 7 victoires homologuées et une non homologuée ou probable, toutes réalisées à l'escadrille SPA 73 - Détaché à l'état-major de l'escadre de combat n° 1 du 10 janvier au 24 décembre 1919 - En occupation des Pays Rhénans du 24 octobre au 31 décembre 1919 - Le 1er janvier 1920, l'escadrille SPA 73 devient la 107ème escadrille du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) - Commandant de la 108ème escadrille (traditions de la SPA 95 de la Grande Guerre) du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) du 1er janvier 1920 au 1er août 1920 - Commandant de la 8ème escadrille du 1er RAC de Thionville-Basse-Yutz, du 1er août 1920 au 18 mai 1921 - Affecté à l'aéronautique de l'armée du Levant, le 18 mai 1921 - Rapatrié pour raisons de santé (paludisme), le 30 octobre 1921 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de Châteauroux, le 8 décembre 1921 - Affecté au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron, le 1er octobre 1922 - Nommé Capitaine, le 25 juin 1924 - Maintenu en activité de service, proposé pour une pension d'invalidité de 25 % pour reliquat de fractures des os de la face, fracture du col du fémur droit, fracture de la clavicule droite, par la commission de réforme de Lyon, le 21 avril 1925 - Marié avec Mlle Gabrielle Guilminot, le 11 mars 1926 - Pension de 600 fr concédée, le 27 octobre 1926 - Maintien en activité avec pension de 65 % pour les mêmes raisons et reliquats de paludisme en Syrie par la commission de réforme de Lyon, le 29 novembre 1926 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 13 août 1927 - Proposé pour le maintien en activité de service, avec pension d'invalidité de 65 % pour reliquat de fractures des os de la face avec réduction de l'acuité visuelle, séquelles de fracture du col du fémur droit, fracture de la jambe droite, reliquat de paludisme, pas de séquelles de la fracture de la clavicule par la commission de réforme de Lyon, le 15 juin 1928 - Affecté au 39ème régiment d'aviation, le 10 avril 1931 - Embarqué à Marseille, le 29 septembre 1931 - Débarqué à Beyrouth (Liban), le 6 octobre 1931 - Nommé Adjoint au commandant du groupe d'Alep - Rapatrié du Levant et affecté à la 3ème escadre aérienne, le 17 mai 1934 - Débarqué à Marseille, le 30 mai 1934 - Affecté à l'école de formation des sous-officiers à Istres, le 12 septembre 1934 - Blessé d'une commotion lors d'un accident d'avion, le 5 avril 1935 - Demande de mise en congé définitif du personnel navigant, 15 juin 1935 - Change d'avis et réintégre le personnel navigant, le 3 février 1936 - Nommé Commandant, le 15 mars 1937 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 29 juin 1938 - Affecté à la base aérienne de Marrakech (Maroc) - Affecté à la base aérienne du Levant, le 15 décembre 1939 - A la déclaration de guerre, demande à servir dans une unité combattante - Affecté au Levant et débarque à Beyrouth, le 23 janvier 1940 - Commandant du groupe n° 3 du Levant, le 5 juin 1940 - Commandant de la base aérienne de Beyrouth, le 4 juillet 1940 - Atteint par le limet d'âge de son grade, il est radié des cadres de l'armée d'active et placé dans la réserve, le 30 septembre 1940 - Reste au Levant - S'installe ensuite à Marseille, puis à Aix-en-Provence - Adhère au Parti Populaire Français (PPF) de Jacques Doriot, un mouvement collaborationniste - Participe à la chasse aux réfractaires au STO dans sa région, à partir de l'été 1942 - Après le débarquement allié en Afrique du Nord, le 8 novembre 1942, il demande à reprendre du service - Ce qui est refusé par le Gal Jannekeyn, secrétaire d'état à l'air du gouvernement de Vichy - Adhère à la Milice ou à une organisation équivalente - Participe au pillage des plusieurs fermes dans la région de Charleval, au Nord-Ouest d'Aix-en-Provence, le 5 août 1944 - Le 15 août il s'enfuie en Allemagne, accompagné de sa femme et de sa bonne - Cette dernière sera tuée dans un bombardement - En Allemagne, suit une formation dans une école de renseignement et de sabotage - Arrêté à la fin des hostolités, il est inculpé d'atteinte à la sécurité esxtérieure de l'état et incarcéré à la prison des Beaumettes à Marseille - Le 6 février 1946, il est interné à l'hospice de la Timone, réservé aux aliénés mentaux, à la demande du médecin de la prison - La cour de justice des Bouches-du-Rhône le condamne à 20 ans de travaux forcés, 20 ans d'interdiction de séjour, à la dégradation nationale et à la confiscation de ses biens, le 17 juin 1947 - Radié des cadres de réserve de l'armée de l'Air, le lendemain - Son grade de Commandeur de la Légion d'Honneur lui est retiré - Interné ensuite au centre d'hygiène sociale de Marseille puis libéré sans avoir excécuté la totalité de sa peine - S'installe ensuite à Alger et devient le réprésentant local de l'association des Vieilles Tiges - Mais il restera interdit de toutes activités en rapport avec l'armée de l'Air et d'accès aux bases aériennes - A l'indépendance de l'Algérie, il rentre à Azzana (Corse), son village natal et y décède, le 24 août 1977 - Photo transmise par M. Jean Caillou, que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 6) de la commune d'Azzana (Corse-du-Sud) - Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Corse - CCC de l'escadrille BL 3 - CCC de l'escadrille C 10 - CCC de l'escadrille N 73 / SPA 73 - Dossier individuel d'officier conservé au SHD sous la cote 1P 30853/1 - JORF - Dernière mise à jour : 25 septembre 2021.

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj François Marie Noël Battesti, pilote à l'escadrille C 10, le 27 juillet 1916 : "Excellent pilote d'un sang-froid et d'une énergie à toute épreuve, toujours prêt à remplir les missions les plus périlleuse ; a rendu les plus grands services au cours des 250 heures de vol qu'il a effectuées jusqu'à présent au-dessus de l'ennemi. Le 8 juillet, surpris par une panne de moteur alors qu'il volait à très faible altitude à l'intérieur des lignes ennemies sous un feu violent d'infanterie, ne put rentrer jusqu'au terrain de l'escadrille et fut sérieusement blessé en atterrissant."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt François Marie Noël Battesti, pilote à l'escadrille N 73, en date du 14 juin 1917 : "Bon pilote de combat. Plein d'entrain et d'audace, a livré de nombreux combats pendant toutes les attaques de Champagne. Le 24 avril 1917, a abattu un avion ennemi qui s'est écrasé dans ses lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt François Marie Noël Battesti au 24ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 73,, en date du 10 décembre 1917 : "Combattant magnifique d'audace et d'allant. Après s'être distingué comme pilote de corps d'armée, est passé dans l'aviation de chasse sur sa demande; livre journellement de durs combats et fait preuve du plus bel esprit d'offensive. Le 12 novembre 1917, a abattu un avion ennemi dans ses lignes."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt François Marie Noël Battesti au 24ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 73, en date du 29 décembre 1917 : "Officier magnifique d'audace et d'allant. S'est distingué comme pilote de corps d'armée, exécutant sur les lignes allemandes de nombreux réglages à longue portée et des missions à très faible altitude, malgré les avions ennemis. Passé dans l'aviation de chasse sur sa demande, livre journellement de durs combats et fait preuve du plus bel esprit offensif. A abattu plusieurs appareils ennemis, qui se sont écrasés dans leurs lignes, notamment les 4 juillet et 12 novembre 1917. Trois blessures, trois citations (Croix de guerre)."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt François Marie Noël Battesti au 24ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 73, en date du 13 juin 1918 : "Remarquable pilote de chasse. A attaquié un groupe d'appareils ennemis et a abattu l'un d'eux qui s'est écrasé dans ses lignes (4ème victoire). Trois blessures. Médaillé militaire et Chevalier de la Légion d'honneur pour faits de guerre. Trois citations."

* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du Cne François Marie Noël Battesti au 35ème régiment d'aviation, en date du 13 août 1927 : "18 ans de services, 6 campagnes, trois blessures, 6 citations, Chevalier du 29 décembre 1917."

* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du Cdt François Marie Noël Battesti de la 31ème brigade aérienne, en date du 29 juin 1938 : "29 ans de services, 9 campagnes, 24 ans de bonifications pour services aériens. A été blessé et cité. Officier de la Légion d'Honeur du 13 août 1927."

Cal Louis Michel Marrec - Né le 6 décembre 1892 à Paris 11ème (75) - Fils de Louis Ollivier Marrec et de Marie Charlotte Esvan - Profession avant guerre Mécanicien-ajusteur - Marié avec Mlle Julie Trelcat - Domiciliés au 46, rue Sadi-Carnot à Bagnolet (Seine-St-Denis) - Classe 1912 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 4032 - Ajourné de service militaire pour un an pour faiblesse en 1912 - Classé dans le "Service auxiliaire" pour faiblesse sans tare - Passé du "Service auxiliaire" au "Service armé" par décision de la commission de réforme de la Seine, le 12 novembre 1914 - Mobilisé à la 30ème compagnie du 154ème régiment d'infanterie, le 24 novembre 1914 - A eu les jambes gelées dans les tranchées et a souffert d'une pneumonie qui l'ont envoyé à l'hôpital - S'est porté volontaire pour intégrer l'aéronautique militaire - Suite à une inaptitude physique, affecté au 6ème escadron de Train des Equipages militaires, le 10 janvier 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme militaire, le 19 février 1915 - Venu de Lyon-Bron pour détachement pour fabricant Béchereau, le 2 août 1915 - Création de l'escadrille N 67 à Lyon-Bron, le 17 septembre 1915 - Affecté comme 1er mécanicien à l'escadrille N 67 / SPA 67 du 22 septembre 1915 au 18 mai 1918 - Mécanicien affecté au service du Slt Alfred Rougevin-Baville, le 28 avril 1916 - En mission de convoyage avion, avec son pilote, depuis l'escadrille N 67 vers la RGAé du Bourget-Dugny du 17 au 22 novembre 1916 - Reparti par train à l'escadrille N 67 - Placé en subsistance à l'escadrille N 124 du 20 au 22 janvier 1917 - Placé en subsistance à l'escadrille N 124 du 24 au 26 mars 1917 - Pendant ces deux séjours à l'escadrille N 124, accompagnait les pilotes suivants : Adj Georges Toulze, MdL Georges Flachaire et Cal Amédée Trochon - Evacué sur un hôpital du 12 juin au 15 juillet 1917 - Nommé Caporal, le 25 février 1918 - Affecté avec le Ltt Alfred Rougevin-Baville à l'escadrille SPA 3, le 18 mai 1918 - Mécanicien affecté à l'escadrille SPA 3 du 18 mai 1918 au 24 juin 1918 - Hospitalisé du 26 mai au 24 juin 1918 - Le Ltt Alfred Rougevin-Baville est nommé commandant de l'escadrille SPA 99, le 10 juin 1918 - Marrec, qui est toujours 1er mécanicien du Ltt Rougevin-Baville le rejoint à sa sortie d'hopital - Mécanicien affecté à l'escadrille SPA 99 du 24 juin 1918 au 31 janvier 1919 - Evacué sur maladie sur l'hôpital mixte de Provins (Seine-et-Marne), les 13 et 14 juillet 1918 - Pris en subsistance par le DPTA du 8 au 16 septembre 1918 - Evacué sur maladie sur l'HO Exelmans à Bar-le-Duc (Meuse), du 25 au 28 septembre 1918 - L'escadrille SPA 99 est dissoute sur le terrain de Courban (Côte-d'Or), le 11 avril 1919 - Affecté au service des chemins de fer, le 31 janvier 1919 - Classé en "Affectation spéciale" au titre de la 4ème section de chemins de fer de campagne, comme employé de la compagnie de chemins de fer de Ceinture du 22 mars au 17 septembre 1919 - Affecté au 1er groupe d'aérostation à St-Cyr, pour démobilisation - Démobilisé, le 17 septembre 1919 - Domicilié au 21, rue Jouye Rouve à Paris 20ème, à compter du 17 septembre 1919 - Médaille de la Victoire - Médaille commémorative française de la Grande Guerre - Maintenu "Service armé" avec droits à pension inférieures à 10 % pour séquelles de rhumatismes en 1915, se plaint d'algies dans les genoux, les épaules, sclérose aortique, sans légions orificielles avec emphysème léger sans réaction bronchique par décision de la 5ème commission de réforme de la Seine - Domicilié au 26, rue du Parc à Bobigny (Seine-St-Denis), à compter du 3 juillet 1921 - Affecté, dans la réserve, du 1er régiment d'aérostation, le 21 septembre 1922 - Rattaché à l'établissement central du matériel d'aérostation - Domicilié au 36, avenue des Pinsons à Drancy (Seine-St-Denis), à compter du 5 janvier 1925 - Marié avec Mlle Alexandrine Jardin, le 2 juin 1928 - Profession Mécanicien - A toujours souffert de ses jambes qui avaient été gelées - Affecté, dans la réserve, à la compagnie d'aérostation n° 111, le 5 mai 1929 - Domicilié au 60, rue Miniature à Drancy (Seine-St-Denis), à compter de 1932 - Dégagé de toutes obligations militaires, le 15 octobre 1941 - Décédé à l'hôpital de Sevran, le 24 février 1978 - Photo transmise par Jean-Yves Balitout que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Fiche matricule du 1er bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille N 67 / SPA 67 - CCC de l'escadrille SPA 3 - CCC de l'escadrille SPA 99 - Dernière mise à jour : 5 janvier 2022.

Le Sgt René Gaillard, pilote de l'escadrille SPA 3 du 20 juillet au 5 octobre 1917, pose aux commandes de son SPAD VII, en compagnie de son 1er mécanicien - Il a été tué lors d'une collision aérienne contre un avion anglais, le 5 octobre 1917 - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Sgt René Gaillard - Né le 1er octobre 1892 à Mougon (Deux-Sèvres) - Fils d'Alcide Gaillard (entrepreneur en maçonnerie) et d'Alphonsine Gaillard (ménagère) - Domicilié à Redon (Ille-et-Vilaine) en 1913 - Profession avant guerre Instituteur - Domicilié à Guémené-sur-Scorff (Morbihan) - Classe 1912 - Recrutement de Rennes (Ille-et-Vilaine) sous le matricule n° 926 - Appelé pour effectuer son service militaire au titre du 6ème régiment du génie, le 9 octobre 1913 - Nommé Caporal, le 18 octobre 1914 - Citation n° 34 à l'ordre de la 60ème division, en date du 31 décembre 1914 - Nommé Sergent, le 12 février 1915 - Blessé par deux balles à l'épaule et deux éclats d'obus à la hanche, le 12 février 1915 - Transféré sur l'hôpital auxiliaire 108 de Châteauroux, le 15 février 1915 - Transféré sur l'hôpital dépôt de convalescents 41 à Châteauroux, le 22 avril 1915 - Sorti de l'hôpital, le 25 avril 1915 - A bénéficié d'un congé de convalescence d'un mois jusqu'au 26 mai 1915 - Médaille Militaire, Croix de Guerre et citation n° 647 à l'ordre de l'armée, en date du 25 février 1915 - Entré à l'hôpital mixte de Niort pour blessure au gros orteil gauche suite à un accident agricole, le 25 juillet 1915 - Transféré sur l'hôpital annexe de la Moujaterie à Souché (de nos jours intégrée à la ville de Niort), le 20 septembre 1915 - Transféré sur l'hôpital dépôt de convalescents 46 de Niort, le 26 octobre 1915 - Rejoint son unité, le 15 novembre 1915 - Evacué pour grippe sur l'hôpital Brunswick de St-Dizier du 1er au 18 mars 1916 - A bénéficié d'un congé de convalescence de 10 jours, jusqu'au 4 avril 1916 - Passé à l'aéronautique militaire, comme élève pilote, le 28 février 1917 - Envoyé à l'école d'aviation militaire du Crotoy, pour suivre la partie pratique du brevet militaire, le 16 mars 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6393 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 14 mai 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord du 15 mai au 21 juin 1917 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, à partir du 21 juin 1917 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation d'Etampes, jusqu'au 8 juillet 1917 - Pilote du GDE du 8 au 23 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 3 du 23 juillet au 5 octobre 1917 - A effectué le convoyage d'un SPAD VII depuis le GDE, le 17 juillet 1917 - Tué au cours d'une collision aérienne, le 5 octobre 1917 - Son SPAD VII est entré en collision avec un avion anglais, au Sud d'Ypres (Belgique) - Son corps a été transféré sur l'hôpital militaire de Dunkerque Nord (Nord), le même jour - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 15) de la commune de Mougon (Deux-sèvres) - Pam (2 fiches) - CCC de l'escadrille SPA 3 - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Ille-et-Vilaine - MpF - Dernière mise à jour : 27 septembre 2022.

* Citation n° 34 à l'ordre de la 60ème division, en date du 31 décembre 1914 : "S'est spontanément offert pour mettre le feu à ses charges de mélinité destinées à détruire le réseau de fil de fer de l'ennemi, a accompli sa mission malgré le feu violent dirigé sur lui. (Combat du 21 décembre 1914)"

* Médaille Militaire, Croix de Guerre et citation n° 647 à l'ordre de l'armée, en date du 25 février 1915 : "A toujours fait preuve du plus beau courage et d'un très grand ascendant sur ses hommes. S'est particulièrement distingué aux combats des 21 décembre 1914 et 12 février 1915. Lors de ce dernier combat, a continué à entrainer ses hommes après une première blessure et ne s'est arrêté qu'après avoir été blessé à nouveau."

Soldats du 5ème bataillon des Chasseurs Alpins en exercice - Le chasseur Eugène Boursin est debout, le 1er à partir de la droite - Photo Eugène Boursin transmise par Alain Boursin, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Sol Eugène Victor Boursin - Né le 24 septembre 1895 à Paris 20ème - Fils de François Eugène Boursin (d'abord journalier puis chargé de l'entretien des chadière d'un hôpital) et d'Eléonore Boulanger (journalière puis couronnière) - Domiciliés au 49, passage du Bureau à Paris 11ème en 1915 - Profession avant guerre mécanicien ajusteur - Classe 1915 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 942 - Mobilisé au titre du 8ème groupe de chasseurs cyclistes, le 20 décembre 1914 - Affecté au 15ème bataillon de chasseurs à Pied - Affecté au 5ème bataillon  des Chasseurs à Pied (Prendra l'appelation de 5ème bataillon des Chasseurs Alpins en novembre 1916), le 1er trimestre 1915 où il est engagé dans la bataille du Linge, à partir du 1er août - En décembre 1915, il participe à la bataille de l'Hartmannswillerkopf puis en septembre-octobre 1916, à la bataille de la Somme - En juillet-août 1917, son bataillon est en position sur le Chemin des Dames - Marié avec Mlle Victorine Chansardon à la mairie du 11ème arrondissement de Paris, le 25 août 1917 - Croix de Guerre avec étoile de bronze et citation n° 398 à l'ordre du bataillon, en date du 30 août 1917 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 30 août 1917 - Le 24 octobre 1917, il est blessé par un petit éclat d'obus qui pénètre dans la face postérieure de l'avant bras gauche au cours des affrontements de la Malmaison sur le Chemin des Dames - Citation n° 710 à l'ordre de la 66ème division en date du 26 novembre 1917 et obtient l'étoile d'argent sur sa croix de Guerre - Hospitalisé et convalescence du 24 octobre 1917 au 14 février 1918 - Au retour de sa convalescence de l'hôpital complémentaire n° 1 de Brest, il est détaché à l'aéronautique militaire et entre à l'école des mécaniciens avion à Lyon-Bron, le 14 février 1918 - Mécanicien de l'escadrille SPA 167 (GC 12) du XX septembre 1918 au 23 mars 1919 - Son commandant d'escadrille est le Ltt Bernard Barny de Romanet qui est titulaire de 18 victoires homologuées - Est parti, avec l'escadrille SPA 167, à Speyerdorf, en Allemagne, le 14 décembre 1918 - Mécanicien de l'escadrille SPA 3 à Speyerdorf du 23 mars au 16 avril 1919 - Classé en sursis d'appel, au titre de mécanicien outilleur de la société des agrafes françaises, au 48, rue Alexandre Dumas à Paris du 16 avril au 30 juin 1919 - Période prolongée jusqu'au 15 septembre 1919 - Démobilisé, le 15 septembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation d'observation, le 1er juin 1920 - Affecté, dans la réserve, à la 10ème section d'ouvriers d'aviation - Affecté, dans la réserve, à la 10ème compagnie du 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique - Affecté, dans la réserve, au 22ème bataillon d'ouvriers d'artillerie, le 2 décembre 1921 - Domicilié au 48, passage du Bureau à Paris 11ème, à compter du 3 mai 1924 - Passé en position "Sans affectation", en date du 30 janvier 1926 - Affecté, dans la réserve, au 22ème bataillon d'ouvriers d'artillerie, le 8 mars 1929 - Certificat de combattant reçu, le 29 avril 1929 - Domicilié au 104, rue Alexandre Dumas à Paris 20ème, à compter du 13 mai 1933 - Profession après guerre Ajusteur sur automobile puis Chef d'équipe autos au parc de Vincennes - Carte de combattant,le 22 avril 1938 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 1er septembre 1939 - Affecté au 22ème bataiilon d'ouvriers d'artillerie, le 1 septembre 1939 - A rejoint l'unité, le 16 octobre 1939 - Décédé à Briare (Loiret), le 26 juin 1973 - Sources : Registre d'état-cil (n° 3704) de la mairie du 20ème arrondissement de Paris - Fiche matricule du 4ème bureau de la Seine archivée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille SPA 167 - CCC de l'escadrille SPA 3 - Dernière mise à jour : 24 août 2023.

* Croix de Guerre avec étoile de bronze et citation n° 398 à l'ordre du bataillon, en date du 30 août 1917 : "Très bon chasseur, d'un courage à toute épreuve, a montré le plus grand entrain pendant la période du 26 juillet au 20 août 1917."

* Citation n° 710 à l'ordre de la 66ème division, en date du 26 novembre 1917 : "Excellent chasseur, modèle de courage et de sang-froid. A été grièvement blessé, le 24 octobre 1917 en se portant à l'assaut des tranchées ennemies."

 

Photo du Ltt Jean Dombray

Ltt Jean Marie Auguste Dombray - Né le 30 janvier 1890 rue de Nouzon à Charleville (Ardennes) - Fils d'Edouard Joseph Dombray (principal clerc avoué) et de Marie Léonie Schmitz - Domiciliés au 25, quai Ligier-Richier à Nancy (Meurthe-et-Moselle) en 1910 - Profession Etudiant Es-Sciences - Domicilié au 8, rue Delcambre à Douai (Nord) - Classe 1910 - Recrutement de Valenciennes (Nord) sous le matricule n° 1129 - En sursis d'incorporation (etudes supérieures) en 1910 et 1911 - Profession ingénieur diplomé de l'Ecole des Hautes Etudes d'Ingénieur (HEI) de Lille (Nord), licence es Sciences - Domicilié au 25, quai Ligier-Richier à Nancy (Meurthe-et-Moselle), à compter du 26 août 1912 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 8ème régiment d'infanterie, le 8 octobre 1912 - Affecté au 69ème régiment d'infanterie, le 8 mai 1913 - Nommé Caporal, le 8 novembre 1913 - Nommé Sergent, le 2 août 1914 - Blessé par un éclat d'obus au mollet droit à Réméréville (Marne), le 10 septembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 25 mai 1915 - Blessé par une petite plaie thoracique côté droit avec contusion abdominale (éclat d'obus intra-hépatique) à Souchez (Pas-de-Calais), le 5 juillet 1915 - Citation n° 321 à l'ordre du régiment, en date du 26 juillet 1915 - Hospitalisation et consvalescence jusqu'au 13 novembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 12 janvier 1916 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 24 mars 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er juillet 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4445 obtenu à l'école militaire d'aviation de Chartres (Eure-et-Loir), le 9 septembre 1916 - A l'école de Chartres du 1er juillet au 10 septembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire de Châteauroux du 10 au 30 septembre 1916 - Pilote du GDE du 30 septembre au 24 octobre 1916 - Envoyé pour formation sur avion Breguet-Michelin à l'école de Clermont-Ferrand, le 24 octobre 1916 - Affecté comme pilote à l'escadrille BM 121 du GB 5 du 14 mars 1917 au XXX - En mission à Pont-St-Vincent (Meurthe-et-Moselle) du 17 au 18 mars 1917 - En mission du 4 au 6 avril 1917 - En mission du 26 au 30 avril 1917 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre temporaire, le 1er août 1917 - Citation n° 216 à l'ordre du 1er groupe de bombardement, en date du 22 août 1917 - Affecté comme pilote à l'escadrille BR 117 du 25 août 1917 au (4ème trimestre) 1917 - Blessé au cours d'un bombardement de Conflans, le 4 septembre 1917 - Hospitalisation et convalescence jusqu'au 5 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 26 du 5 octobre 1917 au 11 octobre 1918 - En mission à la RGAé du Bourget-Dugny du 17 au 25 novembre 1917 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 12 janvier 1918 - Une victoire homologuée, en coopération avec le Ltt Letoureau (SPA 26) contre un avion abattu dans les environs de Rubescourt (Somme), le 15 mai 1918 - Citation n° 34 à l'ordre de l'armée, en date du 29 mai 1918 - Une seconde victoire homologuée, en coopération avec l'Adj Naudin (SPA 26), contre un avion abattu dans les environs de Montdidier (Somme), le 28 juin 1918 - Citation n° 71 à l'ordre de l'armée, en date du 16 juillet 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 3 du 11 octobre 1918 au 1er mai 1919 - Croix de Guerre 14-18 avec 2 palmes et 2 étoiles de bronze - Affecté à l'escadrille BR 108, le 5 mai 1919 - Affecté à l'armée d'Orient - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 juillet 1919 - Démobilisé par le dépôt démobilisateur de Nancy, le 26 juillet 1919 - Domicilié au 25, quai Ligier-Richier à Nancy (Meurthe-et-Moselle) du 26 juillet 1919 au 14 décembre 1922 - Participe à l'ouverture de la ligne Latécoère entre Toulouse et Rabat, les 1er et 2 septembre 1919 - Il est alors pilote de la société Latécoère, basé sur l'aérodrome La Rabassa à Alicante (Espagne) - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 22 juin 1920 - Les 13 et 14 octobre 1921, Albert 1er, roi des Belges, a été transporté de Casablanca à Toulouse-Montaiban par Jean Dombray - Ils ont fait escale sur les terrains de Malaga, Alicante, Barcelone - Marié avec Mlle Marie Louise Duduy à Alicante (Espagne), le 13 septembre 1922 - Passé à l'arme de l'Aéronautique militaire, le (7 juillet 1923) - Domicilié au 13, place extérieure St-Michel à Toulouse (Haute-Garonne), à compter du 17 juillet 1923 - Proposé pour le maintien dans les cadres de réserve et pension temporaire de 20 % pour reliquat de plaie pénétrante hémithorax droit par la commission de réforme de Toulouse (Haute-Garonne), le 17 juillet 1923 - Décision confirmé par la même commission, le 7 janvier 1925 - Proposé pour le maintien dans les cadres de réserve et pension temporaire de 25 % pour reliquat de plaie pénétrante de la base de l'hémithorax droit encore présent, douleurs dans l'hypocadre droit avec vomissements par la commission de réforme de Toulouse (Haute-Garonne), le 25 mars 1927 - Admis à une pension d'invalidité de 913 frs, avec jouissance du 13 avril 1927 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 2, le 1er décembre 1928 - Affecté au Centre Mobilisateur d'aviation n° 52, à compter du 1er juin 1929 - Nommé Capitaine de réserve, le 7 janvier 1929 - Le 12 juillet 1931, alors qu'il dîine avec sa femme dans un restaurant de Lardenne, un groupe de jeunes met un disque de l'Internationale, qu'ils chantent tous à tue-tête - M. Dombray fait remarquer à un soldat du 2ème aérostier qui faisait partie du groupe, son attitude incorrecte - Le soldat le prit mal et donna des coups de poing et de pied au directeur technique des usines Latécoère - Il eut deux côtes cassées - En plus, il se vanta qu'il ne risquait rien car il était le fils de M. Billières, maire S.F.I.O. de Toulouse - Bien entendu, une plainte fut déposé et le soldat André Billières fut jugé devant le tribunal correctionnel - Effectue ses heures de vol au centre d'entrainement de Toulouse-Francazals en 1932 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 3, le 1er avril 1933 - A accompli une période volontaire au centre aérien de Toulouse en 1933-1934 - A accompli une période de 2 jours 1/2 au centre aérien de Toulouse en 1935 - Autorisé, sur sa demande à concourir au personnel navigant jusqu'à 50 ans, en date du 22 janvier 1935 - A accompli une période de 9 jours au centre aérien de Toulouse en 1936 - Affecté à la base aérienne de Châteauroux, suite à la réorganisation territoriale de l'armée de l'Air, le 1er décembre 1936 - Classé dans le cadre navigant, à compter du 2 février 1937 - A accompli une période volontaire de 5 jours au GAR 517 à Toulouse (Haute-Garonne) en 1937 - Domicilié au 31, rue des Pyrénées à Toulouse (Haute-Garonne) - Profession Directeur général des usines d'aviation Latécoère à Toulouse - Totalise alors 772 heures de vol et deux victoires aériennes homologuées - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 23 décembre 1937 - Placé en position "Hors cadre", à compter du 1er janvier 1939 - Placé en affectation spéciale au titre de la 3ème région aérienne, pour une durée de 3 mois, à compter du 5 décembre 1938 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'Air 103 - Démobilisé et renvoyé dans ses foyers, le 29 avril 1940 - Domicilié au 32, ronda Jacinta Verdaguer à Figueras (Espagne), à compter du 22 octobre 1971 - Décédé, le 15 novembre 1975 - Sources : Registre d'état-civil (acet n° 31) de la ville de Charleville (Ardennes) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille BM 121 - CCC de l'escadrille BR 117- CCC de l'escadrille SPA 26 - CCC de l'escadrille SPA 3 - LO - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Nord - Bailey / Cony - Revue "L'Aérophile" - Dernière mise à jour : 5 octobre 2023.

* Citation n° 321 à l'ordre du régiment, en date du 26 juillet 1915 : "Bon et vaillant officier; a été blessé grièvement le 5 juillet 1915 en exécutant de dangeureux travaux de sape, tout près des tranchées ennemies."

* Citation n° 216 à l'ordre du 1er groupe de bombardement, en date du 22 août 1917 : "Blessé deux fois dans l'infanterie, est devenu un excellent pilote. A exécuté de nombreux bombardements de nui dont un représentant un parcours de 260 kms au-dessus du territoire ennemi."

* Citation n° 34 à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Dombray au 69ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 26, en date du 29 mai 1918 : "Passé récemment dans l'aviation de chasse, ne cesse de donner l'exemple et d'entrainer ses camarades au combat. S'est dépensé sans compter pendant l'attaque allemande, mitraillant au ras du sol les colonnes d'infanterie, loin en arrière des lignes. Le 14 mai 1918, a abattu un avion ennemi en collaboration avec un des ses camarades."

* Citation n° 71 à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Dombray du 69ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 26, en date du 16 juillet 1918 : "Excellent officier, d'un dévouement absolu et d'une rare énergie. Le 28 juin, a abattu un avion ennemi dans nos lignes."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Marie Auguste Dombray à l'escadrille SPA 3, en date du 6 juillet 1919 : "Officier de premier ordre, après avoir été blessé deux fois dans l'infanterie et déclaré inapte, est passé dans l'aviation où il a effectué de nombreuses reconnaissances. Pilote dans une escadrille de chasse, a abattu deux avions ennemis. Chef d'escadrille, n'a cessé de montrer ses belles qualités de courage, d'adresse et "énergie dans le commandement. Trois blessures. Quatre citations."

* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Cne Jean Marie Auguste Dombray, en date du 23 décembre 1937 : "25 ans de services, 5 campagnes, 1 an de bonifications pour services aériens. A été blessé et cité. Chevalier de la Légion d'honneur du 14 juillet 1919. A accompli quatre périodes d'entraînement aérien volontaires."

 

Photo du Slt Julien Jaulin

Slt Julien Jaulin - Né le 19 juin 1882 au 11, rue de Marseille à Paris 10ème (75) - Fils d'Emile Achille Jaulin (conducteur des Ponts et chaussées) et d'Ernestine Léonie Arnoux - Domiciliés au 2, rue Perdonnet à Paris 10ème - Diplomé de l'école des Arts et Métiers de Châlons - Classe 1902 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 823 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 54ème régiment d'infanterie, le 11 novembre 1902 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 16 mai 1903 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 21 septembre 1903 - Nommé Caporal, le 27 septembre 1903 - Affecté, dans la réserve, au régiment d'infanterie de Compiègne - Nommé Sergent de réserve, le 27 mars 1904 - A obtenu le certificat d'aptitude à l'emploi de chef de section, le 16 août 1905 - A accompli une première période d'exercices de réserve au 54ème régiment d'infanterie, du 24 juillet au 20 août 1905 - En voyage en Amérique du Sud pendant cinq mois à compter du 11 avril 1910 - De passage au consulat de France à Buenos-Aires (Argentine), le 11 août 1910 - Domicilié au 2, rue Perdonnet à Paris 10ème , à compter du 15 octobre 1910 - A accompli une seconde période d'exercices de réserve au 54ème régiment d'infanterie, du 30 août au 21 septembre 1911 - Domicilié au 1, bouvevard du Temple à Paris 3ème, à compter du 13 avril 1912 - A accompli une troisième période d'exercices de réserve au 54ème régiment d'infanterie, du 4 au 20 novembre 1912 - Profession avant guerre Electricien - Rappelé à l'activité au 152ème régiment d'infanterie, par la mobilisation générale, le 3 août 1914 - Affecté au 352ème régiment d'infanterie - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 6 avril 1915 - Elève observateur à l'escadrille C 46 du 7 avril 1915 au (avant le 1er septembre) 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 15 mai 1915 - Titularisé observateur de l'escadrille C 46, le 19 mai 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 15 juillet 1915 - Observateur en subsistance (nourri et logé) à l'escadrille MS 3 du 21 juillet au 1er septembre 1915 - Observateur de l'escadrille MF 62 du 1er septembre 1915 au 23 avril 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 septembre 1915 - Le 23 avril 1916, à bord d'un F 40, le Ltt Jacques Lacouture et le Slt Julien Jaulin, observateur se tuent lors d'une mission de reconnaissance photo sur les tranchées françaises, au Sud de Warfusee-Abrancourt - L'équipage était très expérimenté avec un pilote qui cumulait plus de 100 heures de vol en reconnaissances lointaines et en bombardements et un observateur, spécialisé dans la prise et l'étude de photos aériennes - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 mai 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 152ème régiment d'infanterie, à titre posthume, en date du 5 mars 1920 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 2732) de la mairie du 10ème arrondissement de Paris (75) - Fiche matricule du 1er bureau de la Seine conservé aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille C 46 - CCC de l'escadrille MS 3 - CCC de l'escadrille MF 62 - MpF - JORF - Site Internet "MémorialGenWeb" - Dernière mise à jour : 24 septembre 2021.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Julien Jaulin, observateur à l'escadrille MF 62, en date du 26 septembre 1915 : "A fait campagne jusqu'au mois d'avril 1915 dans l'infanterie où il s'est fait remarquer par son calme, son courage, son énergie. A continué, comme observateur, à faire preuve des mêmes qualités au cours de nombreuses reconnaissances ou règlages effectués sous le feu. Spécialisé dans l'étude et l'exploitation des photographies prises en avion. A rendu de ce fait d'importants services"

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Julien Jaulin, observateur à l'escadrille MF 62, en date du 3 mai 1916 : "Officier d'élite qui a fait preuve des plus belles qualités militaires dans l'infanterie comme chef de section, dans l'aviation comme observateur spécialisé dans la prise et l'étude de photographies aériennes. A rendu, à ce titre, des services absolument remarquables qui lui ont valu d'être cité à l'ordre de l'Armée. A été tué glorieusement dans l'accomplissement d'une mission en avion, le 23 avril 1916."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 152ème régiment d'infanterie, à titre posthume, du Slt Julien Jaulin, observateur à l'escadrille MF 62, en date du 5 mars 1920 : "Officier d'élite qui a fait preuve des plus belles qualités militaires dans l'infanterie comme chef de section, dans l'aviation comme observateur spécialisé dans la prise et l'étude de photographies aériennes. A rendu, à ce titre, des services absolument remarquables qui lui ont valu d'être cité à l'ordre de l'Armée. A été tué glorieusement dans l'accomplissement d'une mission en avion, le 23 avril 1916. A été cité."

 

Les avions

Revue de l'aviation militaire sur le terrain de Villacoublay, le 27 septembre 1912 - Sur cette photo, des Blériot XI-2 de l'escadrille BL 3 alignés devant leurs tentes abris - Photo collection Albin Denis.

Blériot XI-2 des escadrilles BL 3 et BL 10 alignés sur le terrain d'aviation du Champ de Mars de Belfort avant guerre - La BL 10 est née du dédoublement de l'escadrille BL 3 - Carte postale d'époque.

Blériot XI-2 n° 213 de l'escadrille BL 3 sur le terrain du Champ de Mars de Belfort avant guerre - Carte postale dépoque.

Morane-Saulnier type L de l'escadrille MS 3, le 22 avril 1915 - A cette date, l'escadrille 3 est stationnée à Vauciennes - Photo Paul Cottave-Claudet transmise par son petit-fils Jean-Paul Milliand que je remercie pour son aide.

Morane Saulnier type L de l'escadrille MS 3 de l'équipage composé par le Caporal Georges Guynemer (pilote) et du caporal Charles Guerder (mitrailleur). C'est avec cet avion qu'ils ont remporté leur première victoire contre un Aviatik de la FlAbt 26, le 19 juillet 1915. Photo : SHD section Air de Vincennes.

Caporal Georges Guynemer (pilote) et soldat Charles Guerder (mitrailleur) posant devant leur Morane Saulnier type L de l'escadrille MS 3 C'est avec cet avion qu'ils ont remporté leur première victoire contre un Aviatik de la FA 26, le 19 juillet 1915. Photo : SHD section Air de Vincennes.

Sol Charles Guerder - Né le 1er mars 1892 à Budling (57) - Fils de Jean Guerder (cultivateur / palefrenier) et de Catherine Hesse - En service actif au 25ème régiment d’Infanterie de Cherbourg, le 1er octobre 1913 . Au début de la guerre, il est affecté à l’escadrille MS 3 plus connue sous le nom de l’escadrille des Cigognes où il sera le mécanicien-mitrailleur de Georges Guynemer - Démobilisé le 26 juin 1918 - Titulaire de la M édaille Militaire, de la Croix de Guerre et d’une citation à l’ordre de l’Armée. Ouvre un atelier de mécanique à Paris puis à Aubervilliers où il décède, le 24 mars 1963, au 171 de la rue Danielle Casanova - Son atelier avait en façade le panneau : « Charles Guerder, mécanicien de Guynemer »

Morane Saulnier type L de l'escadrille N 3 photographié lors d'une présentation des avions en service dans les escadrilles de la 6ème Armée sur le terrain de Breuil-le-Sec en juin 1915 - Photo Collection Paul Cottave-Claudet transmise par son petit-fils Jean-Paul Milliand que je remercie pour son aide.

L'Adj Jules Védrines, pilote de l'escadrille MS 3, va installer aux commandes du Morane-Saulnier type N n° MS 390, sur le terrain de Breuil-le-Sec pendant l'automne 1915 - Cet avion est armé d'une mitrailleuse Hotchkiss tirant à travers l'hélice dont les pales ont été équipées de déflecteurs destinés à dévier les balles qui les frapperaient - Photo collection Librairy of Congress Washington USA

Morane-Saulnier type N n° MS 390 piloté par Jules Védrines de l'escadrille MS 3, photographié lors d'une présentation des avions en service dans les escadrilles de la 6ème Armée sur le terrain de Breuil-le-Sec en novembre 1915 - Photo Collection Paul Cottave-Claudet transmise par son petit-fils Jean-Paul Milliand que je remercie pour son aide.

Jules Védrines de l'escadrille MS 3 présente son Morane Saulnier type N équipé des déflecteurs sur les pales d'hélice lors de la revue des moyens aéronautiques de la 6ème armée sur le terrain de Moreuil, en juin 1915. On aperçoit le chef de l'EM de la 68ème division d'infanterie monté sur un escabeau, derrière Védrines et devant l'hélice, le Cne Gérard chef de l'aéronautique de la 6ème armée et le Cne Bellemois chef de l'escadrille C 43.
Photo Collection Paul Cottave-Claudet transmise par son petit-fils Jean-Paul Milliand que je remercie pour son aide.

Nieuport 10 de l'escadrille N 3 photographié lors d'un passage sur le terrain occupé par l'escadrille C 43. Photo Collection Paul Cottave-Claudet transmise par son petit-fils Jean-Paul Milliand que je remercie pour son aide.

Ltt Albert Louis Deullin, pilote de l'escadrille MS 3 / N 3 du 16 janvier 1916 du 22 février 1917, pose devant un Nieuport 10 de son escadrille sur le terrain de Cachy pendant l'été 1916 - Photo droits réservés.

Gros plan de l'avant d'un Morane-Saulnier type N, équipé de déflecteurs de pales d'hélice, appartenant à l'escadrille N 3 stationnée sur le terrain de Breuil-le-Sec, le 2 février 1916 - L'arme de bord est une mitrailleuse Hotchkiss alimentée par bande rigide - Photo de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides de Paris mis en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Vue d'ensemble du Morane-Saulnier type N, équipé de déflecteurs de pales d'hélice, de l'escadrille N 3 sur le terrain de Breuil-le-Sec, le 2 février 1916 - L'entoilage de fuselage a déjà bien vécu - Photo de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides de Paris mis en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Nieuport 11 de l'escadrille N 3 sur le terrain de Breuil-le-Sec, le 2 février 1916 - Avec la perception de ces modèles qui remplacent les MS type L, l'escadrille est entièrement équipée d'avions Nieuport (10 et 11) et prend l'appellation de N 3 - L'arme de bord, une mitrailleuse Lewis, fixée sur l'aile supérieure, tire en dehors du champ de l'hélice - Les modèles 11 ont été livrés récemment et portent encore leur finition d'usine - Photo de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides de Paris mis en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Présentation aux journalistes des moyens aériens de l'escadrille N 3 sur le terrain de Breuil-le-Sec, le 2 février 1916 - Les deux exemplaires visibles sur cette photo sont les Nieuport 11 n° N 588 et Nieuport 10 n° N 460 - Le Cne Brocard, commandant de l'escadrille, est visble à l'arrière plan, à gauche - Les avions sont encore dans leur configuration de sortie d'usine, propres et neufs, ce qui laisse envisager une livraison très récente - Photo de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides de Paris mis en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Alignement des avions des escadrilles N 3 et MF 62 sur le terrain de Breuil-le-Sec, le 2 février 1916 - De droite à gauche : un Nieuport 12, deux Nieuport 11, un MS type N appartenant à l'escadrille N 3 - Six Maurice Farman MF 11 et MF 11 bis de l'escadrille MF 62 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides de Paris mis en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Slt Albert Deullin, pilote de l'escadrille MS 3 / N 3 du 16 janvier 1916 au 22 février 1917, pose devant le Nieuport 11 n° N 525 qui vient d'être affecté à son escadrille - Deullin a effectué plusieurs missions de convoyage depuis la RGAé en janvier et mars 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Spad A2 n° S 18 de l'escadrille MS 3 sur le terrain de Breuil-le-Sec en mars 1916 - Equipage composé du Sgt Henri de Guibert (pilote) et de Hatin (observateur) - Photo : Famille de Guibert que je remercie pour son aide.

Autre vue du Spad A2 n° S 18 de l'escadrille MS 3 sur le terrain de Breuil-le-Sec en mars 1916. Equipage composé du Sgt Henri de Guibert (pilote) et de Hatin (observateur). Photo : Famille de Guibert que je remercie pour son aide.

Sapd A 2 affecté à l'escadrille N 3 photographié lors d'une présentation des avions en service dans les escadrilles de la 6ème Armée sur le terrain de Moreuil en juin 1916. Photo Collection Paul Cottave-Claudet transmise par son petit-fils Jean-Paul Milliand que je remercie pour son aide.

Visite d'officiers supérieurs russes à l'escadrille MS 3 devant un Spad A2 - Photo : Famille Blamoutier que je remercie pour son aide.

Nieuport 10 n° N 320 de l'escadrille N 3 photographié lors d'une présentation des avions en service dans les escadrilles de la 6ème Armée sur le terrain de Moreuil en juin 1916. - Cet avion sera utilisé par l'As Georges Guynemer - Photo Collection Paul Cottave-Claudet transmise par son petit-fils Jean-Paul Milliand que je remercie pour son aide.

Le Sgt Georges Guynemer explique le maniement de la mitrailleuse Lewis de son Nieuport 10 n° N 320 sur le terrain de Pierrefonds en janvier / février 1916 - Il s'agit vraisemblablement d'un biplace à moteur 80 HP transformé en monoplace à moteur Gnôme de 110 HP - Il a été baptisé "Vieux Charles - Esc N 3" - C'est le premier d'une longue série - Ce marquage n'était visible que du côté droit - Guynemer était venu rendre visite à ses camarades de l'escadrille C 10 - Cet appareil a été détruit lors d'un atterrissage sur le terrain de Breuil-le-Sec, le 5 mars 1916 - Photo collection Diego Valvatore que je remercie pour son aide.

Nieuport 10 affecté à l'escadrille N 3 photographié lors d'une présentation des avions en service dans les escadrilles de la 6ème Armée sur le terrain de Breuil-le-Sec en novembre 1915. Photo Collection Paul Cottave-Claudet transmise par son petit-fils Jean-Paul Milliand que je remercie pour son aide.

Nieuport 10 de l'escadrille MS 3 utilisé par le Sergent Georges Guynemer à partir de décembre 1915. Les avions de l'escadrille ne portent pas encore de cigogne qui sera adoptée à la mi-1916. Photo : SHD section Air de Vincennes.

 

Nieuport 11 affecté à l'escadrille N 3 photographié lors d'une présentation des avions en service dans les escadrilles de la 6ème Armée sur le terrain de Moreuil en juin 1916. Photo Collection Paul Cottave-Claudet transmise par son petit-fils Jean-Paul Milliand que je remercie pour son aide.

Nieuport 10 B n° N 328 baptisé "Vieux Charles III" - Il s'agit d'un avion monoplace remotorisé avec un moteur Rhône 110 ch - Cet appareil est équipé d'un pare-brise, d'un rétroviseur et d'un appui-tête - On ne connait pas d'autre exemple sur Nieuport 10 français - Il arbore l'inscrition "Vieux Charles III" - Il n'a probablement pas dépassé le début juillet 1916 puisqu'il ne porte pas de cigogne, ni numéro individuel - Il pourrait avoir été abattu, le 6 juillet 1916 - Photo André Beaumard que je remercie pour son aide.

Nieuport 11 n° N 608 du Slt Jean Paul Peretti avant son remontage - A l'hélice, le soldat Cessens, mécanicien de l'unité et à la queue, le soldat Bouchez - Précédemment affecté aux escadrilles MS 37 et N 31, Peretti a été pilote de l'escadrille N 3 du 3 janvier au 28 avril 1916 - Il a été grièvement blessé pendant un combat aérien par une balle qui l'a touché dans le dos, dans la région de Vadelaincourt (Meuse), le 28 avril 1916 - Malgré sa blessure, il a réussi à ramener son Nieuport 11 et a tenté d'atterrir - Après un virage à droite, son avion a touché une ligne de peupliers et s'est disloqué au sol - Perretti fut éjecté vers l'avant et se fractura le crâne - L'officier ne pilotait pas cet avion le jour de sa mort - Quand la N 3 a fourni une partie de ses pilotes pour constituer le noyau chasse de la N 62, le Ltt le Cour Grandmaison y a été affecté, aux commandes du N 608, le 18 mai 1916 - Photo collection Pierre Olivier Boillet que je remercie pour son aide.

Nieuport 10 B n° N 328 baptisé "Vieux Charles III" du Sgt Georges Guynemer - Perçu pendant le 2ème trimestre 1916, cet avion a été remotorisé avec un Rhône 110 HP - Il est en outre équipé d'un pare-brise, d'un rétroviseur et d'un appui-tête - Le sort final de cet appareil n'est pas connu, il pourrait avoir été abattu, le 6 juillet 1916 - Photo collections SHD du Château de Vincennes via Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Nieuport 11 n° N 588 codé "9" piloté par Georges Raymond en juin-juillet 1916 de l'escadrille N 3 - C'est le dernier Nieuport 11 livré à l'escadrille N 3 - Photo Collection Jean-François Martin que je remercie pour son aide.

Le Nieuport 17 n° N 1531 codé "2" baptisé "Vieux Charles" (le n° 4) de Georges Guynemer vient d'être rapatrié sur le terrain sur une remorque d'aviation après un atterrissage en campagne près de Chipilly - Il avait perçu ce type 17 du deuxième modèle en juillet 1916 - Il a été gravement endommagé après la rupture d'une pale d'hélice, le 28 juillet 1916 - Derrière le fuselage, on aperçoit Georges Guynemer et Gaston Sevin, son mécanicien - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Gaston Sevin transmise par Marie-Claude Robinot, son arrière-petite-nièce, que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Nieuport 16 n° N 1367 codé "5" piloté par Louis Bucquet pendant l'été 1916 - Photo famille Moineville que je remercie pour son aide.

Nieuport 16 n° N 962 du Slt Albert Deullin au retour d'une mission anti-Drachen en juin 1916 - Photo collection Philippe Guilermin que je remercie pour son aide.

Nieuport 16 n° N 952 de l'Adj Jules Védrines, pilote de l'escadrille N 3 - Ce pilote portait un coq comme insigne personnel, contrairement à ses camarades qui avaient volaient avec la cigogne - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Visite du Général Joffre et son état-major sur le terrain d'aviation de Cachy (Somme), le 29 juillet 1916 - Dans le groupe central, on peut voir, de gauche à droite : Cne Henri Horment, commandant de l'escadrille N 62, Slt Georges Guynemer, pilote de l'escadrille N 3, Cne Antonin Brocard, commandant de l'escadrille N 3 (futur commandant du groupe de chasse 12 des Cigognes), Général Joseph Joffre, commandant des armées françaises de 1914 à la fin 1916. Les cinq suivants sont  les commandants d'escadrilles déployées sur le même terrain et des pilotes de l'escadrille N 3 - L'avion à droite est un Sopwith Strutter qui sera plus tard construit sous licence pour plusieurs sociétés françaises sous la désignation Sopwith 1A2 - Les premiers reçus, donc celui de la photo, ont été prélevés sur les existants de l'armée britannique - Ce modèle a été choisi car à l'époque (la mi-1916), ils étaient plus rapides que les chasseurs lancés à leur poursuite - Bien entendu, cela n'a pas duré longtemps car dès la fin de l'année, les avions allemands les rattrapaient et ils devaient être couverts par une escorte de chasse - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Corentin Villemur que je remercie pour son aide.

Nieuport 17 de l'escadrille N 3 en 1916 - Il s'agit probablement de n° N1499 - La mitrailleuse Lewis tire en dehors du champs d'action de l'hélice. Photo SHD section Air de Vincennes.

Nieuport 17 de l'escadrille N 3 pendant 1916 - Il s'agit vraisemblablement du N 1560 codé 10" du Slt Mathieu Tenant de la Tour - L'armement est maintenant synchronisé - Photo Collection Jacques Mutin.

Nieuport 17 codé "10" de l'escadrille N 3 en 1917 - Photo SHD section Air de Vincennes.

Fuselage d'un SPAD XIII codé "5" de l'escadrille SPA 3 sur le terrain d'aviation de Haguenau entre le 5 et le 15 décembre 1918 - Le Ltt Robert Huguenin (obs) a pris cette photo alors qu'il était déployé sur place avec l'escadrille BR 141 - Photo Robert Huguenin transmise par Olivier Walter, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Terrain de Neustadt - Lachen-Speyerdorf en allemagne - L'escadrille SPA 3 a occupé ce terrain du 15 décembre 1918 au 28 avril 1919 - Carte postale d'époque.

Les avions

Guynemer pose devant le Nieuport 17 n° N 1530 codé "2" (le "Vieux Charles" n° 5) rapatrié sur le terrain sur une remorque d'aviation - Endommagé au cours d'un combat aérien, Guynemer l'avait posé dans les lignes, le 21 août 1916 - Il a été démonté de nuit à la hache - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Slt René Dorme aux commandes du Nieuport 16 codé "2" sur le front de la Somme, le 21 juillet 1916 - Photo famille de Guibert que je remercie pour son aide

Adj René Dorme à bord du Nieuport 16 "Père Dorme II" - Photo datée du 2 octobre 1916 - A l'escadrille 3 de 25 juin 1916 au 25 mai 1917 - 23 victoires homologuées et 29 non homologuées - Tué au combat dans le secteur des forts de la Pompelle et de Nogent l'Abbesse, le 25 mai 1917 - Photo Collection Paul Cottave-Claudet transmise par son petit-fils Jean-Paul Milliand que je remercie pour son aide.

L'Adj Joseph Guiguet, pilote de l'escadrille N 3, pose en compagnie de ses mécaniciens, devant son Nieuport 17 n° N 2007 codé "8", baptisé "Ptit Jo II" en décembre 1916 - janvier 1917 sur le terrain de Cachy - De Gauche à droite : X - Adj Joseph Guiguet - Soldat Georges Barbier - Guiguet a utilisé cet avion à partir du 16 novembre 1916 au 16 janvier 1917 - C'est à ses commandes qu'il remportera ses 2ème et 3ème victoires - A cette époque, Georges Barbier était le mécanicien en 1er, affecté au service de l'Adj Guiguet - Il a été affecté à l'escadrille N 3 en même temps que son pilote - Le mécanicien coché "X" est probablement le mécanicien en second - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Gaston Rameau transmise par Laurence Denis, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Sol Georges Louis Barbier - Né le 6 avril 1887 à Paris - Fils de Léopold barbier et de Joséphine Cagnart - Domiciliés 10 rue de Flandres dans le 19ème arrondissement de Paris - Profession avant guerre Mécanicien ajusteur - Exempté de service militaire - Mobilisé au 152ème régiment d'infanterie, le 20 février 1915 - Affecté dans l'aviation militaire comme Mécanicien - Mécanicien de l'escadrille N 3 (mécanicien en 1er de l'Adj Joseph Guiguet) du 18 juin 1916 au 23 avril 1918 - Détaché à la RGA du 9 au 14 mars 1917 - Détaché à Buc du 20 au 24 avril 1917 - Hospitalisé du 11 janvier au 28 avril 1918 - Affecté à la 16ème compagnie du CIACB de Perthes, le 13 mai 1918.

SPAD VII de l'escadrille N 3 sur le terrain de Cachy pendant l'été 1916 - Cet avion porte la cigogne blanche - Photo famille Detraz que je remercie pour son aide.

Adj André Julien Chainat, pilote de l'escadrille N 3 de 17 janvier 1916 au 14 février 1917, prend en compte le SPAD VII n° 112 - Nommé Adjudant en août 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 3 août 1916 - Blessé en combat aérien, aux commandes d'un SPAD VII, le 7 septembre 1916 - Onze victoires homologuées pendant la Grande Guerre - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

SPAD VII n° S 115 et quatre Nieuport 16 appartenant tous à l'escadrille N 3 photographiés sur le terrain d'aviation de Cachy (Somme) à la fin août 1916 - Le SPAD VII, qui vient d'être convoyé, ne porte pas encore sa cigogne de fuselage - Il a été perçu le 27 août 1916 - Cet avion a été affecté au Slt Georges Guynemer et portera le numéro 2 - Il a été détruit par l'artillerie antiaérienne française, le 23 septembre 1916 - La N 3 a stationnée sur le terrain de Cachy du 16 avril 1916 au 28 janvier 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Une partie des mécaniciens de l'escadrille N 3 sur le terrain de Cachy à l'été 1916 - Ces hommes vous présente une palette de leur travail au sein de l'unité, à savoir des fusées le Prieur anti-Drachen, une cellule d'avion Nieuport (16 si on se rapporte aux fusées Le prieur), une hélice, un moteur rotatif le Rhône, un réservoir. Le soldat Charles Guerder, mitrailleur de Georges Guynemer lors de sa première victoire, porte la découpe en forme de cigogne. Il s'agit en fait d'un pochoir destiné à peindre de manière uniforme l'emblème de l'unité sur les avions. La cigogne a été imposée par le Cne Antonin Brocard, commandant de l'escadrille N 3, malgré le choix de ses personnels pour un coq gaulois. Ce coq, qui faisait presque l'unanimité au sein des hommes, a été repris par l'escadrille N 62, également stationnée à Cachy. Cliquez sur l'image pour l'agrandir. Photo collection Dany Staudt que je remercie pour son aide.

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Slt Georges Guynemer de l'escadrille N 3 photographié devant son Spad VII n° 115 "Vieux Charles" - Photo SHD section Air de Vincennes

Adj Louis Bucquet à bord de son Spad VII n° S 117 baptisé "L'XXX Bleu 5" de la N 3 - Né le 19 juin 1894 à Laval - 3 citations à l'ordre de l'armée - Ingénieur aéronautique dans le civil - Escadrille N 3 du 24.09.1915 au 26.02.1917 - Il a été utilisé par ce pilote après la blessure de Chainat, le 7 septembre 1916 - Photo Collection Paul Cottave-Claudet transmise par son petit-fils Jean-Paul Milliand que je remercie pour son aide.

Slt Joseph Guiguet posant à coté de son Spad VII "Petit Jo III" codé "8" - Arme d'origine : aviation à Reims en 1912 - Formation par l'école de Reims - Escadrilles C 94 - MF 1 - N 95 du CR Paris - N 3 - SPA 3 - 5 victoires - 5 citations - A l'escadrille 3 du 1er mars 1916 au 29 juillet 1918 - Photo Collection Paul Cottave-Claudet transmise par son petit-fils Jean-Paul Milliand que je remercie pour son aide.

Spad XII "Vieux Charles" n° S 382 du Cne Georges Guynemer en 1917 - La bande de fuselage et la cigogne sont blanches - Photo Collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Spad VII n° S 113 codé "11" du Ltt Alfred Heurtaux - Photo famille Colcomb que je remercie pour son aide.

SPAD VII n° S 164 codé "10" affecté à un sergent ou un caporal pendant son ravitaillement en fluides (essence et huile) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Départ en mission de Georges Guynemer aux commandes du Spad 7 n° 254 en fin mai 1917. A chaque fois, l'As français attirait beaucoup de curieux. Il était alors l'idole d'un pays. Sa disparition sera vécue comme un drame national. Photo : René Colcomb transmise par son petit-fils François que je remercie pour son aide.

Georges Guynemer a perçu son premier Spad VII, le n° S 115 "Vieux Charles", le 27 août 1916 - La bande tricolore est destinée à reconnaitre l'avion auprès des artilleurs français qui avaient la faculté de tirer sur tout ce qui volait dans leur parage - Malgré ces précautions, cet avion sera détruit par un obus français de 75 mm, le 23 septembre de la même année - Photo collection Jean-François Martin que je remercie pour son aide.

Le soldat Gaston Sevin, mécanicien de Georges Guynemer, pose aux commandes de son premier SPAD VII, le n° S 115 - Cet avion a été perçu par l'As, le 27 août 1916 et a été détruit par un obus de DCA française, le 23 septembre de la même année - A gauche, Georges Guynemer - Remarquez la bande tricolore de fuselage et le triangle noir peint sur l'arête dorsale - Photo Gaston Sevin transmise par Marie-Claude Robinot, son arrière-petite-nièce, que je remercie pour son aide.

Spad VII n° S 254 "Vieux Charles" du Slt Georges Guynemer accidenté sur la terre gélée, le 24 janvier 1917 - L'avion, réparé, reviendra en unité, le 4 février 1917 - Photo collection Jean-Paul Bonora que je remercie pour son aide.

Epave du Gotha G III du Kagohl 2 abattu dans la région de Bouconville par le Ltt Georges Guynemer (31ème victoire homologuée) et l'Adj André Chainat (11ème victoire homologuée), le 8 février 1917 - L'équipage allemand de 3 hommes a été fait prisonnier - Le bombardier Allemand est exposé sur la place Stanislas de Nancy - Carte postale d'époque.

Epave du Gotha G III du Kagohl 2 abattu dans la région de Bouconville par le Ltt Georges Guynemer (31ème victoire homologuée) et l'Adj André Chainat (11ème victoire homologuée), le 8 février 1917 - Le Kagohl 2 était stationné sur le terrain de Fribourg-en-Brisgau (Allemagne) - L'équipage allemand de 3 hommes a été fait prisonnier - Le bombardier Allemand a été exposé sur la place Stanislas de Nancy - Voir la photo de l'empennage de ce bombardier conservé au musée Lorrain de Nancy dans la partie "souvenirs en rapport" - Carte postale d'époque.

Spad VII n° S 314, ex avion de Dome, utilisé ensuite par Bucquet, Hénin et de Marcy en 1917 - La banderole cache l'ancienne inscription "Père Dorme IV" - Photo collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

Ce Roland D II du Jasta 32 a été abattu par Georges Guynemer, aux commandes du SPAD VII n° 254 baptisé "Vieux Charles VIII", le 16 mars 1917 - Le pilote, blessé pendant le combat, a fait un atterrissage en campagne, au Nord d'Hoéville - Visiblement, une roue est tombée dans un trou, l'avion est parti en pylône et a terminé sur le dos - Le pilote allemand, le Ltn Lothar von Hausen, est décédé des suites de ses blessures, le 15 juillet 1917 - Photo mise en ligne par le Site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Spad VII de l'escadrille SPA 3 photographié sur le terrain de Villeneuve-les-Vertus en 1917 - Photo collection Albin Denis

Les souverains belges, Albert 1er et Elisabeth se font présenter l'escadrille N 3 par le Cdt Antonin Brocard, commandant du groupe de combat n° 12 en 1917 - Photo collection Serge Chalvet que je remercie pour son aide.

Slt René Dorme pose à côté de son SPAD VII n° S 392 à moteur surcomprimé Hispano 180 HP baptisé "Père Dorme" codé "12" - Il a essayé cet avion à Buc, le 28 mars 1917 - Il a utilisé cet avion en missions de guerre du 8 avril au 25 mai 1917, le jour de sa mort au combat - C'est à ses commandes qu'il a remporté ses six dernières victoires et qu'il a été tué dans les environs du fort de la Pompelle, près de Reims - Photo collection Serge Chalvet que je remercie pour son aide.

SPAD VII n° S 401 de l'escadrille N 3 en 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Gilbert Duval transmise par Mathieu Duval, son arrière-petit-neveu que je remercie pour son aide.

Spad VII n° S 1416 de l'escadrille N 3 - Il a d'abord été l'avion du Cne Auger puis du Sgt Georges Silberstein - L'avion du Sgt Silberstein était codé "6" - Le pilote s'est tué à ses commandes, lors d'un accident d'avion, à Chéry-Chartreux, le 6 juillet 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Terrain d'aviation du Mesnil-St-Georges - L'escadrille SPA 3 l'a utilisé du 24 au 28 mars 1918 - Comparez avec la photo actuelle - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo actuelle du village du Mesnil-St-Georges avec superposition des installations de l'aéronautique militaire de la période 1917/1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Google Earth - Montage Albin Denis.

Le Cdt Antonin Brocard faisant l'éloge funèbre de deux mécaniciens de l'escadrille N 3, les soldats mécaniciens Eugène Koch et Pierre Royal, tués au cours d'un bombardement nocture allemand du terrain de Bonne Maison, dans la nuit du 4 au 5 juin 1917 - La cérémonie s'est déroulée dans le cimetière de Saint-Gilles (51), le 6 juin 1917 - Elle a été l'occasion de mettre en terre les tués des escadrilles N 3 (Bonnemaison) et F 35 (Fismes-Ville-Savoye) - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Les avions des escadrilles SPA 3 et SPA 73 sont présentés pour la revue du Général Franchet d'Esperey, commandant le groupe d'armées du Nord, sur le terrain de Bonne-Maison, le 5 juillet 1917 - Elle sera suivie d'une remise de décorations et d'un défilé des troupes - Le Cne Georges Guynemer sera fait Officier de la Légion d'Honneur - Voir la photo de détail pour l'identification les avions présents - Cette photo est à associer aux deux présentant la revue du Général Franchet d'Esperey - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Gaston Rameau transmise par Laurence Denis, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Détail de l'alignement des SPAD des escadrilles SPA 3 et SPA 73 sur le terrain de Bonne-Maison, le 5 juillet 1917. Du premier plan vers l'arrière, on compte les avions suivants : Spad VII n° S 413 de Georges Guynemer puis les Spad VII n° S 1329, n° S 1416 (codé "6") du Cne Auger, n° S 1339 (codé7"), n° S 382 (codé "2") sans ailes de Georges Guynemer, n° S 1422 (codé "9") de Raymond, n° S 1639 (codé "10") de Rabatel, n° S 424, n° S 420 (codé "13") de Guillaumot - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Gaston Rameau transmise par Laurence Denis, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

SPAD VII codé "7" de l'escadrille SPA 3 sur le terrain de Villeneuve-les-Vertus (Marne) en 1917-1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Ebay France.

SPAD VII n° S 1639 codé "10" baptisé "Dick" du Slt Henri Rabatel, pilote de l'escadrille N 3 du 22 avril au 16 août 1917, capturé près de Roulers, le 16 août 1917 - Il a été blessé par balle au cours d'un combat aérien et a été fait prisonnier dans les environs de Roulers (Belgique) le 16 août 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide précieuse.

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Terrain d'aviation de Hétomesnil (60), le 8 mai 1918 - L'escadrille SPA 3 a occupé ce terrain à trois reprises du 9 avril au 6 juin 1918, du 8 juin au 17 juillet 1918 et du 29 juillet au 3 septembre 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides à Paris mis en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

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Terrain d'aviation de Sacy-le-Grand en juillet 1918 - L'escadrille SPA 3 a occupé ce terrain du 6 au 8 juin 1918 - Photo collections du Centre Régional de I'image de Nancy que je remercie pour leur aide.

Un pilote de la SPA 3, qu'il reste à identifier, pose devant son SPAD XIII en 1918, ou dans l'immédat après-guerre - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

SPAD XIII codé "17" de l'escadrille SPA 3 détruit dans des circonstances non connues, probablement au cours d'un accident juste après guerre - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

Les SPAD XIII de l'escadrille SPA 3 sur le terrain de Haguenau entre le 5 et le 15 décembre 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Robert Huguenin transmise par Olivier Walter, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Ltt Jacques Henri Lefebvre aux commandes de son SPAD XIII baptisé "Bagheera VII" sur le terrain de Germersheim, le 26 décembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 76 du 28 décembre 1917 au 13 mars 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 3 du 13 avril au 30 septembre 1919 - Pilotait un SPAD XIII baptisé "Bagheera VII" - Affecté au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, le 31 janvier 1920 - Affecté à la 2ème escadrille (traditions de l'escadrille SPA 26 de la Grande Guerre) du 2ème régiment d'aviation de chasse, le 8 novembre 1921 - Victime d'un grave accident d'avion sur le terrain d'aviation de Strasbourg-Neudorf, le 24 octobre 1922 - Lors d'un vol d'entrainement aux commandes du Nieuport 29 n° 12.134, à l'atterrissage, a percuté une voiture hippomobile d'un laitier qui traversait la piste - A été évacué avec de graves blessures, dont une commotion cérébrale avec fractures du maxillaire supérieur et du nez, sur l'hôpital militaire Gaujet de Strasbourg - Le conducteur de la camionnette, Michel Kauffmann habitant rue des Alouettes à Neudorf, a été tué - Sorti de l'hôpital de Strasbourg, le 6 mars 1923 - Photo Jacques Lefebvre transmise par Olivier Genest, son petit-fils que je remercie pour son aide.

 

Equipages et avions
adverses

Cortège funéraire de l'équipage allemand abattu près de Serres (54), par le Cne Georges Guynemer de l'escadrille N 3 (sa 32ème victoire), le 16 mars 1917. Il s'agissait de l'Uffz August Reichenbach (pilote) et l'Obltn Wilfried Buchdrucker de la FLAbt 12. Leur avion, un Albatros type C, est tombé près de la ferme Foucrey (à l'Est du village). Ce 16 mars, Guynemer venait d'être nommé capitaine. La photo présentée a été prise le 18 mars. Le prêtre officiant était l'Adj Etienne de la CHR, père Franciscain. Le second cercueil est à peine visible sur la gauche de l'image. Les deux aviateurs ont été mis en terre contre le mur du cimetière du village. Photo Jérémie Raussin que je remercie pour son aide.

La même maison, le 28 décembre 2008. Elle se trouve à peine à 50 mètres du cimetière du village (à gauche sur le cliché). Le muret en face de la maison a disparu. Des maisons plus récentes, construites en face ne m'ont pas permis de réaliser une prise de vue avec l'angle de prise de vue de 1917. Les deux aviateurs allemands ne reposent plus à Serres. Leurs corps ont été repris par leurs familles ou ré-inhumés dans un cimetière militaire. Photo Albin Denis

 

 
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Photos Passé - Présent

Slt Georges Guynemer photographié devant le 21, rue de l'abbé Corson à Sacy-le-Grand. Il venait de rendre visite, avec sa Sygma, aux officiers de l'escadrille C 43 logés à cette adresse. On connait parfaitement cette photo mais moins celle présentée aujourd'hui qui montre l'autre coté et surtout le batiment qui est toujours debout de nos jours. Photo : Famille Moineville que je remercie pour son aide.

La photo prise en opposition de la précédente. Sur les autres photos qui seront présentées sur la page de la C 43, on aperçoit le Cne Albert Pastier, chef de l'escadrille entouré de ses officiers. Photo et recherches Eric Fardel que je remercie pour son aide.

Officiers de l'escadrille C 43 logés au 21, rue de l'abbé Corson à Sacy-le-Grand en mai 1916 - De gauche à droite : Ltt Henri Graff (pilote) - Cne Marion (obs) - Cne Albert Pastier pilote et chef C 43) - Ltt Paul Lartigue (pilote) - Ltt François Moineville (obs) - Ltt Jean de Fontenillat (pilote) - Photo François Moineville transmise par sa famille que je remercie.

La maison du 21, rue de l'abbé Corson à Sacy-le-Grand de nos jours. Rien n'a bougé, un vrai voyage dans le temps, on tourne la tête pour chercher Guynemer ! Photo et recherches Eric Fardel que je remercie pour son aide.

 

Unités héritières des traditions
de l'escadrille SPA 3

Nieuport-Delage NiD 29 de la 1ère escadrille du 2ème régiment d'aviation de chasse stationnée à Strasbourg - Photo Marius Guers transmise par Clara Lacoste, son arrière grand-père, que je remercie pour son aide.

Nieuport-Delage NiD 29 de la 1ère escadrille du 2ème régiment d'aviation de chasse stationné à Strasbourg - Photo Marius Guers transmise par Clara Lacoste, son arrière grand-père, que je remercie pour son aide.

Unités héritières des traditions
de l'escadrille SPA 3

Nieuport-Delage NiD 29 de la 1ère escadrille du 2ème régiment d'aviation de chasse stationné à Strasbourg (Bas-Rhin) - Le NiD 29 a été utilisé par la 1ère escadrille de ce régiment de chasse de 1924 à 1928 - Photo Marius Guers transmise par Clara Lacoste, son arrière grand-père, que je remercie pour son aide.

Remerciements à :

- M. Bernard Klaeylé pour ses corrections de la partie historique de cette étude.
- la Famille Blamoutier
pour le prêt de ses photos.
- la Famille de Guibert pour le prêt de ses photos.
- la Famille Moineville pour le prêt de ses photos.
- M. Eric Fardel pour l'envoi de ses photos du monument de Breuil-le-Sec.
- M. Jérémie Raussin pour sa photo du cortége funéraire du 18 mars 1917.
- M. Jean-Paul Milliand pour la communication des archives de son grand-père Paul Cottave-Claudet.
- Mme Annie Malfoy pour ses photos du monument Guynemer.
- M. Fabrice Rond pour sa notice concernant sur son arrière grand oncle, l'As Benjamin Bozon-Verduraz.
- M. Géraud Guillerez pour la fiche du Sgt Jules Védrines et la photo du calot du Slt Louis Risacher.
- M. André Beaumard pour l'envoi des photos prises par son grand-père, pilote de l'escadrille VC 113.
- M. Frédéric Domblides pour l'envoi de la photo de l'entoilage conservé au MAE du Bourget.
- M. Bruno Couplez pour l'envoi des photos de Jos Gelissen (Pays-Bas).
- M. Jos Gelissen pour la communication de ses photos de la tombe du caporal Marcel Cornet.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. David Méchin pour l'envoi des profils couleur des avions de l'escadrille 3.
- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Gilles de la Roche de Saint André pour la communication des photos prises par son grand-père Jean.
- Mme Laurence Denis
pour la communication des photos prises par son grand-père Gaston Rameau.
- M. Michel Delannoy pour l'envoi de la photo du Cne Brocard.
- M. Diego Valvatore pour l'envoi de la photo du Nieuport 10 n° 320 de Georges Guynemer.
- M. Lance Bronnenkant pour l'envoi de la photo du Caporal Perot fait prisonnier.
- M. Jean-Pierre Puton, chef de projet du Centre Régional de l'Image de la ville de Nancy.
- M. Blaise Aurora, chargé de documentation du Centre Régional de l'image de la ville de Nancy.
- M. Jean-Pierre Amigues pour la communication des archives de Jean Amigues, son grand-père.
- M. Serge Chalvet pour l'envoi de la photo du Slt René Dorme posant avec son SPAD VII n° 392.
- M. Marc Chassard pour ses précisions sur les numéros des avions de l'escadrille.
- Mme Béatrice Biras pour l'envoi des photos de Gabriel Foucault, son grand oncle.
- M. Rainer Absmeier pour l'envoi des photos de sa collection.
- Mme Marie-Claude Robinot pour l'envoi des photos de Gaston Verdier, son arrière grand-oncle.
- M. François Colcomb pour l'envoi des photos prises par le Capitaine René Colcomb, son grand-père.
- M. Alain Octavie pour l'envoi des photos de la tombe du Cne Maximilien Münch.
- M. François Vincent pour l'envoi des deux photos de Georges Guynemer extraites de sa collection.
- Mme Clara Lacoste pour l'envoi des photos de Marius Guers, son arrière grand-père.
- M. Géraud Guillerez pour l'envoi de la lettre de René Dorme.
- M.
Jean-Marc Ortéga pour l'envoi de la photo de Hubert Jacquet, son arrière grand-oncle.
- M. Alain Raoult pour l'envoi des photos de l'entoilage d'un SPAD VII du Slt Georges Guynemer.
- M. Denis Rolland pour l'envoi de la photo de la remise de la rosette d'officier de la Légion d'Honneur du Cne Georges Guynemer.
- M. Jean-Yves Balitout pour l'envoi de la photo du Cal Louis Marrec.
- M. Mathieu Duval pour la transmission des photos de Gilbert Duval, son arrière-grand-oncle.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Michel Julien pour l'envoi des citations parue dans le livre d'or de la faculté de droit.
- M. Alain Boursin pour la transmission des photos d'Eugène Boursin, son grand-père.
- M Olivier Genest pour l'envoi des archives de Jacques Lefebvre, son grand-père.

- M. Olivier Walter pour l'envoi des photos de Robert Huguenin, son grand-père.
- M. Corentin Villemur pour l'envoi des photos du Slt Roger Goubeau.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- Guynemer - Les avions d'un As - par Bernard Klaeylé, Philippe Osché et Christophe Cony - publié par les éditions Lela Presse en novembre 1998.
- René Dorme et Joseph Guiguet - La guerre aérienne de deux As - par Marc Chassard publié aux Editions aux Arts en 2002.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet en hommage au Cne Albert Deullin par Patrick Deullin, son petit neveu - Voir le lien
- Site Internet "Les traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Forum "Pages 14-18" de Joel Huret.

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Escadrille 3 page 1 Escadrille 3 page 3

 

 

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