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Insignes de l'escadrille 6
peints sur les fuselages

Premier insigne peint sur le fuselage - Dessin Albin Denis.

Insigne de fuselage de la 16ème escadrille du 33ème RAO - Dessin Albin Denis.

Symbolique

L'escadrille 6 utilise à ses débuts une bande de fuselage "bleu Louise / rouge carmin / bleu Louise" puis un aigle héraldique égyptien dont la représentation n'a pas été retrouvée. Avec l'arrivée des Salmson 2A2 en fin 1917, elle se choisit un insigne métallique dénommé "Nenette et Rintintin". Représentant un jeune homme sautant au cou d'une femme sous la forme de petites pelotes de laine colorées. Il évoquait le fait que chaque aviateur ou "Rintintin" de l'escadrille s'était assuré la bienveillance d'une marraine ou "Nénette" personnelle, jeune femme ou grand-mère. Les couleurs variables de ces deux personnages étaient reprises sur chaque appareil et appliquées en étoile sur les capots moteur. Trois couples de couleurs ont été recensé : rouge / bleu, jaune / vert, blanc / marron.
La 16ème escadrille du 33ème Règiment d'Observation reprend uniquement les traditions de la SAL 6 et adopte comme insigne une "mouette du Rhin" sur un disque bleu.

Historique succinct

Créée avant la guerre à Reims, et dépendant du 2ème groupe d'aviation, l'escadrille D 6 prit part aux manoeuvres de 1913, sous le commandement du Capitaine Aubry. Equipée de Deperdussin au début de la guerre, cette escadrille est d'abord affectée à la Vème armée du général Lanrezac, avec laquelle elle participa aux opérations menées en Belgique. Elle comptait alors sept pilotes, dont quatre officiers et quatre sous-officiers.
Comptant dans ses rangs, le Lieutenant Anthonin Brocard, qui devait devenir le chef des Cigognes, l'escadrille est engagée dans les combats de l'Aisne en octobre 1914, puis stationne sur le terrain de Baslieux-les-Fismes à partir du mois de mai 1915, sous les ordres du capitaine Desorges.
Dans l'intervalle, en mars, la D 6 prend en compte des Caudron et est rebaptisée C 6. Quelques mois plus tard, en juillet, elle devient escadrille organique du 18ème Corps d'armée.

Affectée à la IIème armée, dans le secteur de Verdun en mai 1916, elle occupe la base de Lemmes, avant de partir pour l'Argonne et Sainte-Ménéhould. Après avoir transité par Mailly-le-Camp en vue de s'y entraîner, la C 6 passa sous la responsabilité de la IIIème armée, dans la Somme en février 1917. Elle participe à l'offensive du Chemin des Dames avec la Xème armée, avant d'être tranférée à Luxeuil puis à Fontaine, sur le territoire de Belfort.

En janvier 1918, la C 6 prit en compte des Salmson 2A2 et des Sopwith 1 1/2 Strutter, devenant la Sal 5. Commandée par le lieutenant Latour, cette formation fut engagée dans les actions par lesquelles les armées alliées s'opposèrent aux grandes attaques allemandes du printemps et de l'été de 1918.

Quand la guerre prend fin, la Sal 6 se trouve sous les ordres de la IIIème armée. Dissoute en juillet 1919, elle légue ses traditions à la 4ème escadrille de la 33ème escadre en février 1933. Après avoir été désignée 16ème escadrille du 33ème régiment d'aviation, elle devient 4ème escadrille du groupe II / 33.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SAL 6

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Variante à aile déployée de l'insigne métallique d'une unité héritière des traditions de l'escadrille SAL 6 - Fixation par une épingle - Aile avant déployée - Probablement ancien - Epoque précise à déterminer - Photo droits réservés.

Insigne métallique de la 4ème escadrille du GO II / 33 - Photo droits réservés.

Insigne de la 33ème escadre de reconnaissance valable pour la période allant du 1er avril 1937 au 1er mai 1939 - Elle était composée de deux groupes de reconnaissance, les GR I/33 (traditions des BR 11 (1ère escadrille) + BR 244 (2ème escadrille) sur Potez 25A2 et GR II/33 (traditions des SAL 33 (3ème escadrille) + SAL 6 (4ème escadrille) sur Potez 542 - Ces unités étaient stationnées sur le terrain de Nancy-Essey - Fixation par deux anneaux - Photo droits réservés.

Insigne métallique de la 1ère escadrille du GR II / 33 "Savoie" - Stationnée à Luxeuil-Saint Sauveur de 1945 à 1953 - Fixation par une épingle - Insigne collection Yves Genty.

Insigne du GR II/33 valable pour une période d'avant 1939 - Fabrication A. Augis Lyon - Fixation par une épingle - Photos droits réservés.

Insigne d'une escadrille héritière des traditions de la SAL 6 - Elle se caractérise par la représentation de l'aile entièrement pliée et touchant le cercle bleu - Fixation par une épingle - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

A gauche, l'Insigne du Sgt Lobelle de l'ER II/33 - Cet aviateur a servi ensuite au groupe 1/25 "Tunisie" (347ème Squadron RAF) - A droite, un exemplaire en argent différent avec les gravures en relief - Photo de gauche Philippe Lobelle via M. Yves Genty - Insigne de droite collection Jean-Pierre Mehl - Je les remercie pour leur aide.

Insigne de la 1ère escadrille du GR 2/33 - Fabrication Augis Lyon entre 1945 à 1947 - Ils ont été fabriqués respectivement à 575 et 510 exemplaires - Aile avant pliée à un angle supérieur à 90 ° et touchant l'anneau - Fixation par une épingle - Photo collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

 

 

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne métallique de la 1ère escadrille de l'ER 2/33 "Savoie" - Cette unité était stationnée sur la base de Strasbourg-Entzheim - Fabrication Drago Paris - Fixation par deux anneaux et une épingle - Aile avant pliée à 90° mais ne touchant pas l'anneau - Fixation Drago Paris - Photos droits réservés.

Insigne métallique de la 33ème escadre de reconnaissance stationnée à Strasbourg-Entzheim - Insigne homologué au SHD section Air de Vincennes sous le numéro A 803 en 1959 - L'unité volait alors sur F-84G Thunderjet sur la base de Cognac - Elle était stationnée sur la base aérienne de Strasbourg-Entzheim à partir de mars 1960 - Fixation par une épingle - Fabrication Drago Paris - Photos droits réservés.

Insigne métallique de la 1ère escadrille de l'ER 2/33 "Savoie" - Cette unité est stationnée sur la base de Strasbourg-Entzheim puis à Reims - Fabrication Drago Paris - Fixation par une épingle - Aile avant pliée à 90 ° - Insigne homologué sous le numéro A 1073 - Fixation par une épingle - Fixation DRago Paris - Photos droits réservés.

Insigne métallique de l'ER 2/33 "Savoie" - Insigne homologué au SHD sous le n° 1248, le 20 octobre 1993 - Insigne valable d'octobre 1993 à nos jours - L'ER 2/33 "Savoie" a successivement été stationnée sur la BA 124 de Strasbourg-Entzeim, la BA 112 de Reims-Champagne et la BA 118 de Mont-de-Marsan depuis le 14 juillet 2011 - On trouve des variantes de cet insigne avec un fond bleu plus ou moins clair - Définition héraldique de l'insigne : "Croix de Lorraine d’azur bordée d’or, chargée en cœur d’une cocotte en papier de gueules, accompagnée en chef d’un étendard de candide bordé d’azur foncé, chargé de l’inscription "C 53" en lettres capitales de sable et emmanché de même, et en pointe d’un besant de candide bordé d’azur foncé, à une mouette en vol brochante" - Fixation par une épingle munie d'un verrou - Photo collection Droits réservés.

Insigne métallique réalisé à l'occasion de la dissolution de ER 2/33 "Savoie" et la fin du Mirage F 1CR, le 24 juillet 2014 - L'unité était stationnée sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan - Fixation par une épingle - Marquages en relief "1943-2014" - Photos droits réservés.

Insigne métallique de l'ED 2/33 "Savoie" - Il est stationné sur la base aérienne 709 de Cognac-Châteaubernard - Homologué sous le numéro A 1533 par le SHD du château de Vincennes - Fixation par une épingle - Fabrication Duseaux - Photos transmises par l'Adj David Dotsabide des traditions de l'escadron 2/33 "Savoie" que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de la 1ère escadrille de l'ED 2/33 "Savoie" à partir du 12 octobre 2020 - Elle reprend les traditions de la 1ère escadrille de l'ER 2/33 "Savoie" stationnée sur la base aérienne de Mont-de-Marsan - Cet escadron a été dissous, le 24 juillet 2014 - Fixation par deux attaches type Pin's - Fabrication Duseaux - Photos transmises par l'Adj David Dotsabide des traditions de l'escadron 2/33 "Savoie" que je remercie pour son aide.

Fanions des unités détentrices
des traditions de la SAL 6

Fanion du groupe de reconnaissance 2/33 "Savoie" daté de la période allant du 1er novembre 1943 au 1er janvier 1945 - Ce groupe était composé de deux escadrilles héritières des traditions des SAL 33 et SAL 6 de la Grande Guerre - Il est conservé par les traditions de l'ED 2/33 "Savoie" stationné sur la base aérienne 709 de Cognac-Châteaubernard - Photos transmises par l'Adj David Dotsabide des traditions de l'escadron 2/33 "Savoie" que je remercie pour son aide.

Fanion du GR 2/33 "Savoie" valable pour la période allant du 1er janvier 1945 au 1er février 1953 - Après cette date, le groupe 2/33 est devenu l'escadron de reconnaissance tactique 2/33 "Savoie" - Ce groupe possédait les traditions de la SAL 6 de la Grande Guerre - Il est conservé par les traditions de l'ED 2/33 "Savoie" stationné sur la base aérienne 709 de Cognac-Châteaubernard - Photos transmises par l'Adj David Dotsabide des traditions de l'escadron 2/33 "Savoie" que je remercie pour son aide.

Fanions des unités détentrices
des traditions de la SAL 6

Fanion de la 1ère escadrille de l'ER 2/33 "Savoie" - Il est détenu par l'ED 2/33 "Savoie" stationné sur la base aérienne 709 de Cognac-Châteaubernard - Photos transmises par l'Adj David Dotsabide des traditions de l'escadron 2/33 "Savoie" que je remercie pour son aide.

Fanion de l'ER 2/33 "Savoie" valable pour la période allant du 1er mai 1964 au 24 juillet 2014 - Il était composé de trois escadrilles, respectivement détentrices des traditions de SAL 6 (1ère), BR 11 (2ème) et SPAbi 53 (3ème) - Il était stationné sur la base aérienne de Strasbourg-Entzeim, puis sur celle de Reims à l'été 1994 et pour finir celle de Mont-de-Marsan, jusqu'à sa disolution, le 24 juillet 2014 - Il est détenu par l'ED 2/33 "Savoie" qui compte trois escadrilles, respectivement détentrices des traditions de la SAL 6 (1ère), SPAbi 53 (2ème) et BR 244 (3ème) - Photos transmises par l'Adj David Dotsabide des traditions de l'escadron 2/33 "Savoie" que je remercie pour son aide.

Fanion de l'escadron de drones 2/33 "Savoie" valable de mars 2023 à nos jours - Il reprend les décorations de cette unité et sa dénomination sur une face et son insigne à la Croix de Lorraine ornée de ses trois escadrilles et du numéro d'homologation du fanion par le SHD du château de Vincennes, ici le n° AF 726 - Photos transmises par l'Adj David Dotsabide des traditions de l'escadron 2/33 "Savoie" que je remercie pour son aide.

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Rattachements de l'escadrille

 

 

 

Batailles et missions
importantes de l'escadrille 6

L'escadrille 6 a d'abord été affectée à la 5ème Armée, puis au 18ème Corps d'armée jusqu'à la fin de la guerre.

Nota : ce tableau ne donne que les unités principales (Di et DM)
Di : division d'infanterie - DM : division motorisée.
Les unités et dates sont données pour le début des événements ou des batailles. Les changements en cours d'opérations n'ont pas été étudiés pour ne pas compliquer le récit.

 

Commandants

Personnels célébres

Décorations

Citation collective n° 228 à l'ordre du 18ème corps d'armée de l'escadrille C 6 en date du 1er juillet 1917 : "Escadrille de corps d'armée de tout premier ordre. Faisant preuve d'un remarquable esprit de corps. Sous les ordres du Capitaine Degorge, a, dès le premier jour de mobilisation exécuté des reconnaissances importantes dans le Palatinat, pris part à la campagne de Belgique, et avec le 18ème corps, en 1915, aux opérations sur l'Aisne, en 1916 à la bataille de Verdun, sous les ordres du Capitaine de Lavergne, aux opérations devant C ..... A exécuté depuis la mobilisation jusqu'au 25 mai 1917, 2224 reconnaissances aériennes, livré 30 combats dont 317 reconnaissances et 9 combats dans le dernier mois, pilotes et observateurs faisant preuve d'une vaillance, d'une endurance peu communes, volant par tous les temps, à toutes les heures, à toutes les altitudes, les appareils parfois fatigués et touchés par le feu ennemi." - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Citation transmise par le fils d'Eugène Boutet qui a été mécanicien en 2ème de l'escadrille C6 / SOP 6 / SAL 6 du 24 novembre 1915 au 15 janvier 1918.

Citation n° 228 à l'ordre du 18ème corps d'armée de l'escadrille C 6, en date du 1er juillet 1917 - Exemplaire remis au Soldat de 2ème classe Tony Garioud, conducteur de tracteur d'aviation (camion) de l'escadrille C 6 du 13 septembre 1917 au 24 février 1919 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Stéphane Collon, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

Avions Utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

 

Les hommes

Slt William Jacques Hostein - Né le 9 mars 1889 à Bordeaux - Fils de Edmond Hostein et de Marguerite Faurie - Profession avant guerre Mécanicien de précision - Appelé au 49ème régiment d’infanterie, le 10 octobre 1911 - Passé à l’aviation comme élève pilote en septembre 1912 - Brevet de l’Aéroclub de France n° 1256 - Brevet de pilote militaire n° 285 obtenu à l’école d’aviation militaire de Reims, le 29 mai 1913 - Pilote de l’escadrille D 6 et C 6 du 2 août 1914 au 14 janvier 1916 - Médaille Militaire et une ciattion à l'ordre de l'armée en date du 1er novembre 1914 - Nommé Adjudant, le 4ème trimestre 1914 - Une victoire homologué en compagnie du caporal Amédé de Fiers de la Motte Ango mitrailleur contre un biplace,le 14 juin 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'odre de l'armée en date du 14 juin 1915 - Une victoire non homologuée contre un avion, le 30 juin 1915 - Nommé sous-lieutenant à titre temporaire, le 8 octobre 1915 - Pilote réceptionnaire de la maison Salmson à compter du 14 janvier 1916 - Nommé sous-lieutenant à titre définitif, le 12 avril 1916 - Croix de Guerre 14-18 - Pilote de l’escadrille C 46 du 26 avril 1918 à la fin de la guerre - Nommé Lieutenant - Affecté au 31 ème régiment d’aviation d’observation, le 27 mai 1923 à 1932 - Chef de la section entraînement (SE) du 31ème RAO - Mission avec le 4ème groupe du 31 ème RAO en Tchécoslovaquie du 18 au 25 juin 1928.

* Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée en date du 1er novembre 1914 : "A fait preuve, depuis le début de la campagne, de qualités remarquables d’audace, d’énergie et d’adresse. A exécuté, du 6 août au 5 septembre, six reconnaissances à longue portée, dont deux de plus de trois heures, au cours desquelles son appareil a reçu des projectiles ennemis. A été employé au 18ème corps d’armée, pour le réglage du tir de l’artillerie."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée (ordre n° 1017 D) en date du 14 juin 1915 : "A fait preuve d'une résolution et d'une intrépidité au dessus de tout éloge et d'une habileté professionnelle hors de pair en sollicitant et exécutant deux fois en 15 jours, d'une façon exceptionnellement audacieuse, une mission délicate et périlleuse au cours de laquelle, il a forcé à atterrir, après un vif combat au dessus des lignes allemandes, un avion allemand qui tentait de lui barrer le passage."

Slt Camille Paul Monteillet - Né le 4 Juin 1891 à Arcueil Cachan - Fils de Camille Félix Monteillet (fabricant de conserves alimentaires) et de Julienne Valentine Lemadre - Engagé au 105ème régiment d'artillerie lourde - Nommé Maréchal des Logis - Affecté au 118ème régiment d'artillerie lourde - Nommé Sous-lieutenant - Observateur de l'escadrille C 6 du 11 février 1917 au 3 juin 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux à compter du 15 février 1917 - Observateur de l'escadrille C 202 du 3 au 16 juin 1917 - Observateur de l'escadrille C 6 du 24 juin 1917 à la fin de la guerre - Blessé au combat, le 20 juillet 1918 - Rentré de convalescence, le 23 - Marié avec Maxime Augustine Jeanne Garnier, le 31 mai 1919 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 27 décembre 1920 - Passé à l'arme de l'aéronautique et affecté au 35ème régiment d'aviation, le 29 juin 1923 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 juin 1931 - Décédé à Sainte-Geneviève-des-Bois (Seine et Oise), le 25 février 1965 - Sources : Bulletin de naissance - JORF - Dernière mise à jour : 05/11/2014 - Photo Camille Monteillet, transmise par Jean-Claude Monteillet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Camille Paul Monteillet, du 2ème groupe d'aviation, détaché à l'escadrille C 6, en date du 19 juin 1918 : "A, au cours des dernières attaques, effectué souvent par mauvais temps, à très faible altitude, un grand nombre de missions photographiques, de liaisons d'infanterie, de destructions de batteries. Le ..., notre infanterie attaquant sur ...., est parti dans la pluie et a, pendant une heure, assuré sous un feu nourri de mitrailleuses, la liaison de notre infanterie avec le commandement; est revenu avec un avion criblé de balles. A attaqué audacieusement six fois, bas dans les lignes, l'infanterie allemande à la mitrailleuse."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Camille Paul Monteillet, du 118ème régiment d'artillerie lourde, observateur en avion, en date du 9 novembre 1918 : "Officier observateur remarquable par son énergie, son allant et son sang-froid. Le 20 juillet 1918, a effectué à basse altitude, malgré un vent violent, une reconnaissance important poussée profondement dans les lignes ennemies. Violemment pris à partie par l'artillerie anti-aérienne, est rentré grièvement blessé après avoir accompli sa mission. Revenu sur le front à peine rétabli, a continué dès le premier jour à manisfester les mêmes qualités. Le 13 octobre 1918, est parti, malgré la pluie et la brume très dense, effectuer à moins de 100 mètres la reconnaissance des lignes ennemies. Quatre citations."

Cne Antonin Félix Brocard - Né le 14 novembre 1885 à Biol-le-Haut (Isère) - Fils d'Antoine Brocard et de Constance Marmonnier - Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr en 1905 - Affecté comme sous-lieutenant, au 30ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1907 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1909 - Brevet de l'Aéroclub de France n° 770 obtenu le 17 février 1911 - Ecole de Reims, le 20 mars 1912 - Brevet de pilote militaire n° 123 obtenu à l'école d'aviation de Pau, le 6 juillet 1912 - Moniteur du centre d'aviation de Maubeuge du 14 novembre 1912 au 17 février 1913 - Moniteur du centre d'aviation de Reims, du 17 février 1913 au 2 août 1914 - Réalise un tour de France aérien en 1913 en reliant la Tour-du-Pin (Isère) - Challes-les-Eaux (Savoie) - Annecy (Haute-Savoie) - Montélimar-Ancône (Drôme) - Détenteur du record du monde d'altitude avec 2 passagers, avec 2300 mètres, à bord d'un monoplan Deperdussin triplace, le 28 avril 1913 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 3 décembre 1914 - Pilote de l'escadrille D 6 du 2 août 1914 au 26 février 1915 - Nommé capitaine, le 22 mars 1915 - Pilote et commandant de l'escadrille MS 3 et N 3 du 21 mars 1915 au 10 juin 1916 - Une victoire aérienne homologuée, le 3 juillet 1915 - 2ème victoire homologuée, le 28 août 1915 - Blessé au cours d'un combat aérien d'une balle à la machoire, le 19 mars 1916 - Commandant du groupement d'escadrilles de Cachy (Somme) du 10 juin au 25 octobre 1916 - Nommé Chef de Bataillon (commandant) à titre temporaire, le 16 octobre 1916 - Officier de la Légion d'Honneur, le 18 février 1917 - Commandant du Groupe de Chasse 12 du 25 octobre 1916 au 13 septembre 1917 - Croix de Guerre 14-18 avec 6 palmes de bronze - 6 citations à l'ordre de l'armée : une à l'ordre de la 5ème armée, le 2 janvier 1915 - 4 à l'odre de la 6ème armée, le 28 août 1915, le 19 mars 1916, le 22 mars 1916, le 13 septembre 1916 - Une à l'ordre du Groupe d'armée du Nord (GAN), le 5 décembre 1916 - Chef de cabinet de M. Jacques-Louis Dumesnil, sous-secrétaire d'état à l'aviation du 13 septembre 1917 au 12 septembre 1919 - Commandant du 2ème régiment d'aviation à partir du 1er janvier 1920 - Nommé Chef de Bataillon (cdt) à titre définitif, le 15 juin 1921 - Mariage avec Mlle Paule Mathieu, le 12 septembre 1923 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 10 juillet 1927 - Député de la 3ème circonscription de la Seine (Ivry-sur-Seine) groupe des Républicains de gauche du 11 mai 1924 au 31 mai 1928 puis groupe des députés indépendants du 29 avril 1928 au 31 mai 1932 - Nommé Lieutenant-Colonel, le 20 décembre 1925 - Nommé Colonel, le 25 juin 1930 - Député de l'Isère (Grenoble) groupe des Indépendants du 20 novembre 1932 au 31 mai 1936 - Nommé Général de Brigade (réserve), le 21 janvier 1937 - Rappelé par décret de mobilisation, le 28 août 1939 - Commandant de l'école principale de pilotage d'Etampes du 2 septembre 1939 au 1er mai 1940 - Adjoint au Général Commandant la 2ème région aérienne du 1er au 25 mai 1940 - Commandant des organismes d'instruction des forces aériennes polonaises à Lyon du 25 mai au 1er juillet 1940 - Commandant de la base aérienne 745 d'Aulnat du 1er juillet au 30 juillet 1940 - Replacé dans la réserve (2ème section), le 30 juillet 1940 - Décédé dans le 16ème arrondissement de Paris, le 28 mai 1950 - Repose dans le Mémorial La Fayette de Marnes-la-Coquette - Carte postale d'époque.

Slt Camille Guinot - Né le 25 septembre 1889 à Lantages (Aube) - Marié, le 23 août 1913 - Profession avant guerre Instituteur dans le village de Dierrey-St-Pierre en 1914 - Mobilisé au 237ème r égiment d’infanterie, le 3 août 1914 - Affecté au 4ème régiment d’infanterie en 1916 - Une citation pendant la bataille de Verdun en 1916 - Nommé Sous-Lieutenant, le 16 février 1916 - Une citation pendant la bataille du Chemin des Dames en 1917 - Blessé par balle au visage, le 16 avril 1917 - Détaché dans l'aéronautique militaire comme observateur, le 5 janvier 1918 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 16 février 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux jusqu'au 28 février 1918 - Observateur de l'escadrille SAL 6 du 28 février au 18 octobre 1918 - Blessé au cours d'un accident aérien, le 15 juin 1918 - Rejoint le 8ème régiment d'infanterie, le 18 ocotbre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur - Croix de Guerre 1914-1918 - Médaille interalliées de la Victoire - Démobilisé le 24 mars 1919 - Après guerre Instituteur et secrétaire de la Mairie de Dierrey-St-Pierre puis à Jeugny - Directeur d'école à Ste-Savine près de Troyes - Décédé, le 24 octobre 1972 - Photo Camille Guinot transmise par Evelyne Durbecq, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Slt François Gélin - Né le 31 décembre 1891 à Lyon (69) - Fils de Jean Claude Gélin et de Marie Biguet - Domiciliés 3, rue Tavernier à Lyon (69) - Classe 1911 - Profession avant engagement Mécanicien - Recrutement du bureau de Rhône Central sous le matricule n° 864 - Engagé volontaire au 6ème régiment de chasseurs d'afrique, le 14 janvier 1910 - Médaille commémorative du Maroc - Médaille coloniale - Affecté au 2ème régiment de chasseurs d'afrique, le 9 mars 1913 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 5 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1993 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 26 novembre 1915 - Nommé Brigadier, le 21 décembre 1915 - Pilote de la RGAé du 11 décembre 1915 au 19 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille C 6 / SAL 6 du 20 janvier 1916 au 12 mai 1918 - Hospitalisé du 29 février au 11 mars 1916 - Nommé Sergent, le 8 avril 1916 - Citation n° 138 à l'ordre de la 5ème division d'infanterie (2ème armée), le 3 juin 1916 - Citation n° 145à l'ordre du 18ème corps d'armée, le 25 septembre 1916 - En mission du 9 au 20 décembre 1916 - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 1er avril 1917 - Citation n° 138 à l'ordre du 18ème corps d'armée, le 12 mai 1917 - Nommé Adjudant, le 21 mai 1917 - En mission au GDE du 14 au 22 juin 1917 - En subsistance à l'escadrille F 16, stationnée à Hourges, du 24 juin au 5 juillet 1917 - Nommé Adjudant-chef, le 1er janvier 1918 - Citation n° 328 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 30 mars 1918 - Citation n° 407 à l'ordre de la 3ème armée, en date du 8 mai 1918 - Pilote de l'escadrille C 239 du 25 mai au 11 juin 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 31 mai 1918 - Décédé au cours d'un accident en service à Ognon (Oise), le 13 août 1918 - Sources : Pam - FM 69 - CCC 6 - CCC 239 - Dernière mise à jour : 29/01/2015 - Photo collection Thierry Nicolo que je remercie pour son aide.

Adj Jean Edouard Loilier - Né le 28 octobre 1892 à Reims (Marne) - Fils de Charles Jean Baptiste Loilier et d'Octavie Catherine Delpoux - Domiciliés au 34 bis, boulevard St-Marcel à Paris 5ème (75) puis à Variscourt (Aisne) - Profession avant guerre Employé de commerce - Classe 1912 - Recrutement de Laon (Aisne) sous le matricule n° 253 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 2ème groupe aéronautique, le 19 mars 1913 - (Mécanicien) de l'escadrille C 6 du (avant le 1er août 1914) au 22 septembre 1914 - Nommé Caporal, le 16 décembre 1913 - Passé au 2ème groupe d'aviation (suite réorganisation des unités d'aviation), le 1er janvier 1914 - Mécanicien du Parc n° 1 du 22 septembre 1914 au 2 novembre 1916 - Nommé Sergent, le 23 novembre 1914 - Nommé Sgt-major, le 21 juillet 1915 - Passé élève pilote, tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon, le 2 novembre 1916 - Parti à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu du 7 décembre 1916 au 10 mars 1917 - Brevet de pilote militaire n° 5570 obtenu l'école d'aviation militaire d'Ambérieu (Ain), le 5 mars 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord (Cher) du 10 au 31 mars 1917 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux (Indre) du 31 mars au 16 avril 1917 - Pilote du GDE du 16 avril au 4 mai 1917 - Pilote de l'escadrille R 46 / C 46 du 4 mai 1917 au 15 août 1918 - Stage au GDE du 3 au 17 octobre 1917 - Nommé Adjudant, le 5 décembre 1917 - Stage Caudron R 11 du 11 au 16 février 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un Caudron R 11, dans les environs de la ferme d'Attiche, sur le territoire de la commune de Cannectancourt (Oise), le 15 août 1918 - Il faisait équipage avec le 2st Ltn Paul Penfield (obs USA) et le MdL François Anceau (mitrailleur) qui ont également perdu la vie lors de ce combat - Leur adversaire était probablement le Vfw Gustav Klaudat du Jasta 15 (sa 1ère victoire) - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 12 mai 1920 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 6 - CCC de l'escadrille R 46 / C 46 - Fiche matricule du département de l'Aisne - MpF - JORF - Bailey / Cony - Site The Aerodrome - Dernière mise à jour : 4 novembre 2018.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume de l'Adj Jean Edouard Loilier, pilote de l'escadrille C 46, en date du 12 mai 1920 : "Excellent sous-officier, pilote d'une adresse et d'un sang-froid merveilleux. Toujours volontaire pour les missions périlleuses. A fait à l'escadrille un service remarquable, remplissant de nombreuses missions lointaines et livrant de fréquents combats. A, le 15 août 1918, résolument engagé la lutte contre une patrouille de six monoplaces ennemis; a été abattu au cours d'un combat inégal. Une citation antérieure. A été cité."

Ltt Jean Germer Mortureux de Faudoas - Né le 19 mai 1885 au quartier Montaran du 30ème régiment d'artillerie à Fleury-les-Aubrais (Loiret) - Fils de Germer Alfred Mortureux (lientenant au 30ème régiment d'artillerie) et de Louise Lucienne Marie Eugénie Marguerite Hennebert - Le père est alors en garnison au quartier Montaran à Fleury-les-Aubrais (Loiret) - Domiciliés au 57, rue l'Illiers à Orléans en 1885 - Domiciliés à Poitiers (Vienne) en 1905 - Classe 1905 - Recrutement de Poitiers (Vienne) sous le matricule n° 1531 - Classé 131ème sur 296 au concours d'entrée à l'école de St-Cyr - Engagé volontaire pour trois ans, au titre de l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 22 octobre 1904 - Entré à l'école de St-Cyr, le 28 octobre 1904 - La 89ème promotion dite "Du Centenaire d'Austerlitz", composée de 305 élèves dont il appartenait, a donné 298 sous-lieutenants à l'armée française, soit 183 à l'infanterie, 35 à l'infanterie coloniale, 80 à la cavalerie - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 27ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1906 - Affecté au 22ème régiment de Dragons, le 10 août 1907 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1908 - Elève pilote de l'école Deperdussin de Reims - Brevet de pilote civil FAI n° 893 délivré par l'Aéroclub de France, le 26 juin 1912 - A effectué la première épreuve du brevet militaire sur un Deperdussin à moteur Gnôme sur le parcours Reins-Vouziers-Milly-Reims - Brevet de pilote militaire n° 141 obtenu à l'école d'aviation militaire de Reims, le 3 août 1912 - Mis hors cadre Aéronautique, le 24 août 1912 - A effectué une ascension à bord du ballon "Abeille" de 1600 m3 à partir du parc de l'Aéro-club de France, le 6 avril 1913 - Ce vol d'initiation a été effecté par M. Omer Decugis (pilote) et emportait comme passagers les Ltts Mortureux, Jourdain, Zappelu et le Sgt Florentin - Affecté comme pilote au centre d'aviation de Reims, le 2 août 1914 - Affecté à l'escadrille D 6, d'abord stationnée à Etampes, puis à Reims- Au sein de cette unité, il participe aux manoeuvres d'armée du Sud-Ouest en 1913 pendant lesquelles il pilotait le Deperdussin type TT n° 59 baptisé "Français de Moscou" acheté aux armées par la colonie française de Moscou au moyen des fonds versés au trésor public à l'occasion de la souscrition nationale au profit de l'aéronautique militaire en 1913 - Pilote de la BLC 5 de cavalerie du 15 juin 1914 au 11 novembre 1914 - Le 21 octobre 1914, il est récompensé par une citation à l'ordre de la 10ème armée - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de la 10ème armée, en date du 21 octobre 1914 - A la RGAé du Bourget Dugny pour percevoir un avion, le 21 février 1915 - Pilote de l'escadrille MF 22 du 21 février au 1er mars 1915 - Commandant de l'escadrille MF 50 du 1er mars au 1er novembre 1915 - Nommé Capitaine, le 2 juillet 1915 - En mission à la RGAé du Bourget-Dugny du 13 au 14 août 1915 - Pilote de l'escadrille MF 88 d'Orient (future escadrille 504) du 1er décembre 1915 au 23 juin 1916 - Décoré de la Valeur militaire grecque - Commandant de l'école d'aviation de Tours du 15 août 1916 au 30 mai 1917 - Affecté au détachement d'aviation de la mission militaire de Russie, à compter du 23 avril 1917 - Rentré en France, le 1er juin 1918 - Décoré de l'ordre de St-Stanislas de Russie - Nommé Adjoint technique du 16ème corps d'armée, le 1er juin 1918 - Nommé Adjoint technique à la 7ème armée, le 5 janvier 1919 - Affecté à la mission militaire en Grèce du 10 février au 7 octobre 1919 - En prévision de sa rentrée en France, il est affecté administrativement au 14ème régiment de chasseurs, à compter du 12 septembre 1919 - Affecté à l'organe de coordination générale de l'aéronautique, le 27 septembre 1919 Nommé Commandant de l'annexe du STA de Villacoublay, le 7 octobre 1919 - Mis en position "Hors cadre Aéronautique", le 20 mai 1920 - Affecté au 32ème régiment d'aviation d'observation, le 8 septembre 1920 - Nommé Commandant du 1er groupe du 32ème régiment d'aviation d'observation, le 7 octobre 1920 - Marié avec Mlle Antoinette Clicquot de Mentque à Paris, le 16 décembre 1920 - La cérémonie religieuse a eu lieu en l'église Saint-Honoré d'Eylau à Paris, le 16 décembre 1920 - Détaché à l'état-major de la 2ème brigade aéronautique, le 11 novembre 1921 - Affecté à l'arme de l'aéronautique, le 25 décembre 1922 - Désigné pour servir à la mission aéronautique auprès de l'armée polonaise et affecté pour ordre au 33ème régiment d'aviation, le 23 avril 1923 - En Pologne du 25 avril 1923 au 20 août 1924 - Affecté au 32ème régiment d'aviation, le 10 août 1924 - Titularisé observateur en avion, le 18 septembre 1925 - Affecté à l'état-major de la 3ème brigade mixte aérienne, le 20 janvier 1926 - Effectue un stage d'information pour les officiers d'état-major à l'école des liaisons et transmissions du 27 avril au 19 mai 1926 - Affecté comme commandant de groupe au 32ème régiment d'aviation de Dijon-Longvic, le 8 mars 1927 - Nommé Chef de bataillon, le 25 mars 1927 - La famille a déposé une demande auprès du Garde des Sceaux pour modifier le partronyme de "Mortureux" en "Mortureux de Faudoas" du nom de leur grand-mère, le 8 novembre 1929 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, le 5 janvier 1931 - Décoré du l'ordre du Soleil Levant du Japon - Directeur du magasin général d'aviation n° 2, le 22 août 1931 - Cette modification de changement de patronyme a été entérinée par jugement du tribunal civil de Dijon (Côte d'Or), le 25 novembre 1931 - Affecté provisoirement à la base aérienne n° 102, le 15 octobre 1934 - Nommé Lieutenant-colonel et affecté à l'état-major de la 2ème sub-division aérienne à Dijon, le 1er octobre 1936 - Affecté au bataillon de l'air 108, le 16 septembre 1939, date de la dissolution du bataillon de l'air 102 - Décédé à Paris 17ème, le 31 octobre 1958 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 14) de la commune de Fleury-les-Aubrais (Loiret) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Vienne - CCC de l'escadrille MF 22 - CCC de l'escadrille MF 50 - CCC de l'escadrille MF 88 d'Orient - LO - JORF - Site Internet "Geneanet" - Journal "L'Aéro" - Revue "Les Ailes" - Revue "L'Aérophile" - Page dédiée - Dernière mise à jour : 27 janvier 2023.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Germer Mortureux, pilote de l'escadrlle BLC 5 du 1er corps de cavalerie, en date du 21 octobre 1914 : "Nombreuses reconnaissances au-dessus des lignes ennemies dans des circonstances périlleuses. A essuyé fréquemment le feu de l'ennemi, notamment le 9 septembre, où son avion a été criblé de balles."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de la 10ème armée du Ltt Jean Germer Mortureux, pilote de l'escadrlle BLC 5, du 1er corps de cavalerie, en date du 21 octobre 1914 : "Officier aviateur possédant beaucoup d'allant et d'audace. A accompli plusieurs reconnaissances périlleuses avec plein succès en particulier, le 9 septembre 1914 où il fut obligé d'atterrir son avion criblé de balles."

Le Ltt Charles Eliès, alors qu'il était commandant de l'escadrille SPAbi 64 du 15 mai 1918 au 26 mars 1919 - Il a été observateur de l'escadrille C 6 / SOP 6 du 11 mars 1916 au 13 octobre 1917 - Photo transmise par Emmanuel d'Hérouville que je remercie pour son aide.

Ltt Charles Joseph François Eliès - Né le 17 septembre 1890 à Châteaubriant (Loire-Atlantique) - Fils de Louis Marie Eliès et de Théonie Marie Pigrée - Domiciliés au 27, rue de Versailles à Nantes (Loire-Atlantique) - Classe 1910 - Recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) sous le matricule n° 131 - Ajourné de service militaire en 1911 pour faiblesse - Engagé volontaire pour cinq ans au titre de l'école centrale des Arts et Manufactures, le 27 décembre 1912 - Affecté au 50ème régiment d'artillerie , le 20 août 1914 - Nommé Brigadier, le 6 octobre 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 3 décembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 3 janvier 1915 - Affecté au 24ème régiment d'artillerie, le 3 janvier 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 15 février 1916 - Observateur du GDE du 15 février au 11 mars 1916 - Observateur de l'escadrille C 6 / SOP 6 du 11 mars 1916 au 13 octobre 1917 - Citation n° 46 à l'ordre de la brigade, en date du 18 juillet 1916 - En stage d'électricité à Versailles du 6 au 22 août 1916 - Affecté au 118ème régiment d'artillerie lourde, le 24 septembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 8 novembre 1916 - Citation n° 175 à l'ordre du 18ème corps d'armée, en date du 12 février 1917 - Stage au GDE du 25 février au 17 mars 1917 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 25 mars 1917 - Blessé par fracture du palais et contusions multiples au cours d'un accident d'avion, le 14 avril 1917 - Evacué sur l'hôpital de Courlandon du 14 avril au 4 mai 1917 - Citation à l'ordre de la 35ème division d'infanterie, en date du 21 mai 1917 - Stage au GDE du 1er au 16 juin 1917 - Malade et évacué sur l'HOE de Belfort du 1er août au 7 septembre 1917 - Officier de renseignement du 18ème corps d'armée, le 13 octobre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 11.893 obtenu au GDE, le 6 mars 1918 - Commandant de l'escadrille SPAbi 64 du 15 mai 1918 au 26 mars 1919 - Détaché à l'école d'Etampes du 11 au 14 août 1918 - Entrainement sur SPAD XVI au GDE du 24 au 29 août 1918 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 27 septembre 1918 - Evacué du 14 novembre 1918 au 13 janvier 1919 - Citation à l'ordre du 13ème corps d'armée, en date du 28 janvier 1919 - Dirigé sur le GDE, le 25 mars 1919 - Subsistant au dépôt de matériels aéronautiques (DMAé) - Croix de Guerre 14-18 avec 4 étoiles - Démobilisé, le 12 août 1919 - Domicilié au 23, rue Collange à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), à compter du 12 août 1919 - Profession après guerre Ingénieur - Affecté au 3ème régiment de chasse, le 22 juin 1920 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 7 juillet 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 octobre 1920 - Affecté au 19ème régiment de Train des Equipages, le 17 avril 1924 - Affecté au centre de mobilisation du Train n° 21, le 24 février 1924 - Domicilié au 38, rue Damas à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), à compter du 4 juillet 1928 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 décembre 1929 - Domicilié au 5, boulevard Voltaire à Paris 11ème (75), à compter du 1er août 1933 - Affecté au centre de mobilisation du Train n° 24, le 15 novembre 1935 - Domicilié au 37, rue Faidherbe à Paris 12ème (75), à compter du 21 octobre 1937 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Site Internet Leonore (non communicable) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Loire Atlantique - CCC de l'escadrille C 6 / SOP 6 - JORF - CCC de l'escadrille SPAbi 64 - Dernière mise à jour : 21 janvier 2020.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Charles Joseph François Eliès au 3ème régiment d'aviation, en date du 15 octobre 1920 : "Excellent officier de complément, qui n'a cessé de faire preuve du plus grand courage joint à une ténécité digne d'éloges. A accompli un grand nombre de missions périlleuses, montrant par son activité et son exemple les qualités d'un chef. Une blessure. Quatre citations."

Slt Paul Marie Pierre Camion - Né le 10 juin 1893 à Vivier-au-Court (Ardennes) - Fils de CHarles Camion et de Lecoq Poulin - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1913 - Recrutement de Mézières (Ardennes) sous le matricule n° 1477 - Mobilisé au titre du 9ème régiment du Génie, le 3 août 1914 - Affecté au 20ème régiment d'artillerie de campagne, le 17 octobre 1914 - Nommé Brigadier, le 28 décembre 1914 - Nommé Marécahl des Logis, le 28 janvier 1915 - Nommé Aspirant de réserve, à titre temporaire, le 1er mars 1915 - Affecté au 24ème régiment d'artillerie, le 11 mars 1915 - Affecté à la 4ème batterie du 24ème régiment d'artillerie, le 3 mai 1915 - Dirigé sur le dépôt du 24ème régiment d'artillerie, le 9 novembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 11 mars 1916 - Revenu au front avec la 4ème batterie, le 13 mars 1916 - Affecté à l'état-major de l'artillerie divisionnaire de la 35ème division, le 23 juin 1916 - Observateur de l'escadrille SOP 6 / SAL 6 du 20 mars 1917 au 18 janvier 1918 - Classé à l'état-major de la 35ème division, le 18 juin 1917 - A été affecté à l'escadrille AR 268, le 18 janvier 1918 - A été tué avant de rejoindre sa nouvelle affectation - Grièvement blessé au cours d'un accident d'avion, à bord du Caudron G 6 n° C 5175, sur le terrain d'aviation de la Cheppe (Marne), le 19 janvier 1918 - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 7 du 2ème corps d'armée, le 19 janvier 1918 - Il faisait équipage avec le MdL Marcel Lucien Henri Woog qui a été tué sur le coup - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 2ème groupe d'aviation, à titre posthume, en date du 19 mai 1920 - Sources : CCC de l'escadrille SOP 6 / SAL 6 - CCC de l'escadrille AR 268 - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Ardennes - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 5 février 2023.

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 2ème groupe d'aviation, à titre posthume, du Slt Paul Marie Pierre Camion, observateur de l'escadrille C 6, en date du 19 mai 1920 : "Observateur de premier ordre, remarquable par son allant, son sang-froid et son pépris du danger. Glorieusement mort pour la France, le 19 janvier 1918. A été cité."

Slt Daniel Bayard - Observateur de l'escadrille C 6.

* Citation à l'ordre de l'armée : "S'est signalé, dès son arrivée à l'escadrille, par son dévouement, son adresse et son mépris absolu du danger. Le 9 août 1915, a attaqué, à 1200 mètres d'altitude, un ballon captif allemand dans une région particulièrement dangeureuse et est revenu dans nos lignes avec un moteur endommagé et un appareil criblé d'éclats d'obus."

Ltt Félix Robo - Observateur de l'escadrille C 6.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Observateur de premier ordre. N'a cessé depuis le début de la campagne de donner des preuves de sa valeur et de son entrain. S'est acquis une inconstestable maîtrise pour le réglage de tirs exécutés dans des circonstance souvent périlleuses."

Slt Georges Thévenin - Observateur de l'escadrille C 6.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Observateur consciencieux et plein d'allant qui a exécuté de nombreux réglages dans les lignes ennemies. Le 14 mars 1916, n'a pas hésité à poursuivre dans leurs lignes deux avions allemands et à leur livrer combat à courte distance. N'est pas Rentré." Le jour de sa mort, il faisait équipage avec le Sgt Gaston Delpech qui a perdu la vie au cours du même combat, contre un avion du FAA 203.

Ltt Jean Devienne - Pilote de l'escadrille D 6 - Brevet de pilote militaire n° 256 en date du 29 avril 1913.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Excellent officier et pilote remarquable, a rendu des services signalés au début de la campagne en exécutant au-dessus de l'ennemi de fructueuses reconnaissances au cours desquelles son appareil a été criblé de balles. A trouvé la mort au cours de l'une d'elles, le 4 septembre 1914."

 

Photo de l'Adj Georges Barbot

Adj Georges Barbot - Né le 9 septembre 1894 à Langon (Gironde) - Fils de Louis Adolphe Barbot (négociant) et de Gabrielle Antoinette Alexandrine Vivès - Domiciliés au Cours du 14 juillet à Langon (Gironde) - Brevet de pilote civil FAI n° XXX délivré par l'Aéroclub de France, le XX mars 1913 - Classe 1914 - Recrutement de Bordeaux (Gironde) sous le matricule n° 1580 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 3ème groupe aéronautique, le 3 octobre 1913 - Nommé Aérostier de 2ème classe, le 4 octobre 1913 - Passé au 1er groupe d'aviation, le 1er janvier 1914 - Affecté comme mécanicien au centre d'aviation militaire d'Avord - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Tours - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Pau pour effectuer sa formation élémentaire de pilote militaire - Brevet de pilote militaire n° 758 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 26 mars 1915 - En prison, le 19 février 1915 - Probablement une faute ou une imprudence de pilotage - N'est pas inscrite sur sa fiche matricule - Peine militaire mais pas civile - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation de Buc - Pilote de la RGAé - Pilote de l'escadrille C 6 / SOP 6 du 6 avril 1915 au 6 janvier 1917 - Livre le jour de son arrivée un Caudron à son unité en provenance de la RGAé du Bourget - Nommé Caporal, le 27 avril 1915 - Convoyage d'un avion depuis la RGAé du Bourget du 11 au 12 mai 1915 - Convoyage d'un avion depuis la RGAé du BOurget du 31 mai au 2 juin 1915 - Nommé Sergent, le 14 juin 1915 - Citation n° 12 à l'ordre de l'aéronautique d'armée, le 31 décembre 1915 - Convoyage d'un avion depuis la RGAé du Bourget du 15 au 22 janvier 1916 - Nommé Adjudant, le 21 mai 1916 - Citation à l'ordre du 18ème corps d'armée, en date du 27 juillet 1916 - En mission sur le terrain de La Cheppe du 19 août au 2 septembre 1916 - Evacué sur l'hôpital d'évacuation de Verrières, le 30 septembre 1916 - En déplacement du 9 au 15 décembre 1916 - En repos pour surmenage à la maison de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon du 6 au 19 janvier 1917 - Pilote du GDE du 19 janvier au 7 février 1917 - Pilote de l'escadrille C 222 du 7 février au 26 avril 1917 - Hospitalisé du 10 au 22 février 1917 - Pilote de l'escadrille C 64 du 26 avril au 2 mai 1917 - En mission du 29 au 30 avril 1917 - Pilote de l'escadrille C 39 du 2 mai au 14 octobre 1917 - Détaché sur l'aérodrome de Châteaufort comme pilote réceptonnaire de la société des moteurs Salmson, le 14 octobre 1917 - Retour de sursis, le 17 août 1918 - Evacué sur l'hôpital mixte de Chartres, le 24 août 1918 - Evacué à l'hôpital 18 de Chartres du 13 au 17 septembre 1918 - En congé de convalescence de 15 jours passé à Langon du 19 septembre au 3 octobre 1918 - Entré à l'hôpital St-Louis de Paris, le 2 octobre 1918 - Démobilisé, le 19 août 1919 - Pilote de la ligne Paris-Londres de 1919 à 1921 - Pilote d'essai de la société Dewoitine - A testé 29 prototypes des sociétés Weyman, Bernard, Dewoitine et réceptionnés 1500 avions - Affecté, dans la réserve, au 36ème groupe d'aviation de Pau, le 8 mai 1923 - Le 6 mai 1923, aux commandes de l'aviette Dewoitine D 7 équipé d'un moteur Clerget-Renault à deux cylindres à plat, a réalisé la double traversée de la Manche dans la journée - Il s'est adjugé le prix de 25.000 francs offert par le journal "Le Matin" - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 2 juillet 1923 - A accompli une période d'entrainement volontaire à la division d'entrainement aérien d'Orly comme pilote d'avion du 13 au 17 juin 1928 - Médaille Militaire, le 7 janvier 1930 - A accompli une période d'entrainement volontaire à la division d'entrainement aérien d'Orly comme pilote d'avion du 1er au 15 avril 1930 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 27 juin 1930 - A accompli une période d'entrainement de réserve au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique du 7 au 21 juillet 1932 - Marié avec Mlle Clémentine Augustine Yvonne Renaud à la mairie de 4ème arrondissement de Paris (75), le 8 novembre 1932 - En 1933, il totalise 6000 heures de vol - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 17 janvier 1933 - A accompli une période d'entrainement volontaire à la base aérienne n° 4 du Bourget-Dugny du 2 au 7 octobre 1933 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 25 décembre 1936 - Domicilié au 7 bis, rue de Coulmiers à Toulouse, à compter du 2 juin 1937 - Domicilié au 16, route d'Arcachon à Pessac, à compter du 12 juillet 1939 - Affecté au bataillon de l'Air n° 122 de Chartres, le 15 septembre 1939 - Admis à l'honorariat de son grade, le 17 août 1949 - Marié avec Mlle Marguerite Vigneron à la mairie du 16ème arrondissement de Paris, le 22 juin 1955 - Décédé à Nice (aLpes-Maritimes), le 27 février 1988 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 57) de la commune de Langon (Gironde) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Gironde - CCC de l'escadrille C 6 / SOP 6 - CCC de l'escadrille C 222 - CCC de l'escadrille C 64 - CCC de l'escadrille C 39 - Dernière mise à jour : 28 septembre 2021.

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur de pilote aviateur Georges Barbot de la maison Dewoitine, en date du 2 juillet 1923 : "13 ans de pratique professionnelle et de services militaires, dont 3 ans de mobilisation. Titres exceptionnels : breveté pilote dès 1913. S'est toujours signalé pendant la guerre comme depuis le rétablissement de la paix par son adresse et sa science de la conduite des appareils. S'est acquis des titres tout particuliers par ta participation, dès l'année 1922, aux essais et expériences de vol à voile. A réalisé à Biskra la magnifique performance de voler 8 heures 36 minutes 55 secondes dans un avion sans moteur, le 31 janvier 1923. A réussi brillamment à traverser deux fois la Manche, le 6 mai 1923, sur un avion à faible puissance La Moto-Aviette."

* Médaille Militaire de l'Adj Georges Barbot du centre de mobilisation d'aviation n° 36, en date du 7 janvier 1930 : "15 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité. A accompli une période d'entrainement aérien volontaire."

 

Photo du Cne Léon Clarysse

Cne Léon Charles Clarysse - Né le 24 avril 1884 à Sedan (Ardennes) - Fils d'Henri Joseph Clarysse et de Marie Augustine Dussart - Profession avant guerre Employé de commerce - Classe 1904 - Recrutement de Mézières sous le matricule n° 811 - Service militaire au 150ème régiment d'infanterie de Chartres, à compter du 7 octobre 1906 - Nommé Caporal, le 18 juin 1907 - Nommé Sergent, le 20 novembre 1907 - Engagé pour deux ans comme caporal à défaut de place de sous-officier, le 10 octobre 1908 - Nommé Sergent fourrier, le 3 novembre 1908 - Nommé Sergent major, le 1er mars 1912 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 20 novembre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 359 obtenu à l'école de Reims, le 12 septembre 1913 - Marié avec Léonie Noizet, le 12 novembre 1913 - Pilote moniteur de l'école de Reims, le 1er mars 1914 - Pilote de l'escadrille D 6 / C 6 du 1er août 1914 au 24 avril 1916 - Nommé Adjudant, le 23 septembre 1914 - Nommé Adjudant-chef, le 27 avril 1915 - Citation n° 110 à l'ordre de la 5ème armée, le 30 juin 1915 - Médaille Militaire, le 1er octobre 1915 - Citation n° 1693 à l'ordre de la 5ème armée, le 2 octobre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 8 octobre 1915 - Pilote de l'annexe RGAé du Plessis-Belleville du 25 avril au 3 décembre 1916 - Pilote convoyeur au GDE du 3 décembre 1916 au 1er janvier 1917 - Chargé de convoyer les avions Caudron R 4 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 31 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille R 217 du 1er janvier au 24 mars 1917 - Pilote de l'escadrille F 32 du 24 mars au 18 juillet 1917 - Pilote de la division bombardement de l'annexe GDE de Sacy du 1er octobre 1917 au 2 décembre 1918 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 14 février 1918 - Affecté à la RGAé d'Etampes du 2 décembre 1918 au 18 mars 1919 - Commandant de l'annexe RGAé de Mondreville pour effectuer sa dissolution du 4 juillet au 15 septembre 1919 - Adjoint du commandant de l'annexe d'Etampes de l'entrepot spécial d'aviation n° 1 de Villacoublay du 15 septembre 1919 au 1er janvier 1920 - Affecté à l'entrepot spécial d'aviation n° 1 de Villacoublay du 1er janvier 1920 au 1é septembre 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 10 janvier 1921 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 25 juin 1925 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 1er janvier 1936 - Décédé à Attigny, le 30 juin 1938 - Sources : Bulletin de naissance - JORF - PAM - LO - CCC 6 - CCC 32 - Dernière mise à jour : 23 avril 2015.

* Citation N° 1693 à l'ordre de la 5ème armée de l'Adc Léon Clarysse, pilote à l'escadrille C 6, en date du 1er octobre 1915 : "Excellent pilote, plein d'allant et très militaire. A rendu d'excellents services comme chef pilote avant la guerre et sert sans interruption depuis le début de la campagne. A donné de nombreuses preuves de son entrain et de son dévouement dans les reconnaissances à longue portée et au cours de réglages journaliers exécutés au milieu des obus ennemis. En attaquant de très près un Drachen, a eu son appareil criblé d'éclats d'obus."

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Léon Charles Clarysse de l'entrepot spécial d'aviation n° 1, en date du 10 janvier 1921 : "16 ans de services, 5 campagnes, une citation."

* Officier de la Légion d'Honneur du Cne Léon Charles Clarysse, en congé du personnel navigant de la 11ème compagnie de l'air, en date du 1er janvier 1936 : "28 ans de service, 5 campagnes, 13 ans de bonification pour services aériens, 2 blessures, une citation. Chevalier de la Légion d'Honneur du 10 janvier 1921."

 

Photo du Cal Joseph Rousselot

Cal Joseph Scipion Désiré Dominique Germain Rousselot - Né le 3 mai 1884 à Paris (75) - Fils de Jean Charles Scipion Rousselot et d'Elise Amélie Bourré - Domiciliés au 4, rue La Ferrière à Paris 9ème (75) - Classé 1904 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 432 - Engagé au 129ème régiment d'infanterie, le 28 février 1905 - Profession avant guerre Impresario - Rappelé à l'activité en raison de la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Affecté à la 9ème section d'infirmiers militaires - Nommé Caporal, le 9 septembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire, le 14 septembre 1914 - Affecté au 2ème groupe d'aviation - Brevet de pilote militaire n° 4628 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 28 septembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Tours - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 1er novembre 1916 - Pilote du RGA du 1er novembre 1916 au 25 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille C 6 du 25 janvier 1917 au 5 mars 1917 - Pilote de l'annexe RGA de Luxeuil du 22 mars au 7 mai 1917 - Tué au cours d'un accident d'atterrissage, le 7 mai 1917 - Corps déposé à l'ambulance 10/21 de St-Gilles (Marne) - Joseph Rousselot repose dans la nécropole nationale La Croix-Ferlin de Bligny - Sources : Pam - MpF - CCC escadrille C 6 - Liste des brevets militaires - Dernière mise à jour : 21 août 2016.

 

Photo du Sol Tony Garioud

Soldat de 2ème classe Tony Garioud - Né le 3 août 1898 à Lyon (Rhône) - Pupille du Rhône - Profession avant guerre Cultivateur - Domicilié à Boffres-de-Vernoux (Ardèche) - Classe 1918 - Recrutement de Privas (Ardèche) sous le matricule n° 433 - Mobilisé au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, le 5 mai 1917 - Formation et affectation à Lyon-Bron, jusqu'au 27 août 1917 - Affecté au Parc n° 9 (RGA) à destination de l'escadrille C 6, le 10 septembre 1917 - Conducteur de tracteur d'aviation (camion) de l'escadrille C 6 / SOP 6 / SAL 6 du 13 septembre 1917 au 24 février 1919 - Affecté au 8ème escadron du Train des Equipages, le 24 février 1919 - Affecté au 6ème escadron du Train des Equipages, le 31 décembre 1919 - Démobilisé, le 4 juin 1920 - Profession après guerre Employé de commerce - Affecté, dans la réserve, au 14ème escadron du Train des Equipages - Affecté, dans la réserve, au 14ème bataillon d'ouvriers d'artillerie, le 3 octobre 1922 - Domicilié Quai de la Véon à Romans, à compter du 24 février 1928 - Affecté, dans la réserve, au 194ème régiment d'artillerie lourde tractée - Sources : Pam - FM Ardèche - CCC C 6 - Dernière mise à jour : 17 septembre 2015.

Les hommes

Cne Jules Aubry - pilote et commandant de l'escadrille D 6 - Brevet de pilote militaire n° 175 en date du 8 octobre 1912 - La photo le montre aux commandes d'un Deperdussin type école sur le terrain de Reims à la mi-1914. Plus tard, il sera commandant de l'escadrille C 43, du 1er avril au 26 mai 1915. Il se tuera aux commandes d'un Caudron G 3 de cette unité, sur le terrain de Moreuil, le 26 mai 1915. Photo Paul Cottave-Claudet transmise par son petit-fils Jean-Paul Milliand que je remercie pour son aide.

La voiture photographique de l'escadrille C 6 - Ltt Antonin Brocard à l'extrème gauche - Ltt Robo sur le capot - Ltt de Marliavec premier à droite de la roue avant gauche - Lieutenant Gabriel Pelège dans la voiture - Ltt Alfred Zappelli à droite de Pelège - Ltt Henri de Kerellis derrière Zappeli - Photo SHD section Air de Vincennes.

Cinq pilotes et observateurs de l'escadrille C 6 entre Janvier et mars 1915 - De droite à gauche : Ltt Félix Robo - Médecin Philippe Chatelain - Ltt X - Slt René Chambe (observateur du 15 janvier au 5 mars 1915) - sous-officier pilote à identifier - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Philippe Chatelain transmise par Patrick Chatelain son fils, que je remercie pour son aide

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Une partie des officiers pilotes et observateurs de l'escadrille SAL 6 en 1918 - Le Slt Camille Monteillet est à droite, au premier rang - Si un lecteur peut identifier ces aviateurs, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Camille Monteillet, transmise par Jean-Claude Monteillet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Des personnels navigants de l'escadrille SAL 6 prenent un moment de repos en attendant de partir en mission en 1918 - Si vous possèdez cette photo annotée et que vous pouvez identifier ces militaires, je vous serais reconnaissant de bien vouloir prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Camille Monteillet, transmise par Jean-Claude Monteillet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

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De droite à gauche, le Sgt Jean-Baptiste Villa, pilote de l'escadrille VB 114 et le Cne Emile Villomé, observteur, posent à bord d'un Voisin LA codé "VI" - Jean-Baptiste Villa a été conducteur automobile de l'escadrille D 6 du (avant le 2 août) 1914 au 24 février 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Sgt Jean-Baptiste Villa - Né le 8 octobre 1894 à Bastia (Haute-Corse) - Fils de Paul Villa et d'Olivia Marie Muzio - Domiciliés au 17, rue Paolo à Bastia (Haute-Corse) - Profession avant guerre Industriel - Classe 1912 (engagement) / 1914 (normale) - Recrutement d'Ajaccio (Corse-du-Sud) sous le matricule n° 1501 - Engagé volontaire au titre du 8ème régiment du Génie, le 7 mai 1913 - Passe à l'aéronautique militaire comme conducteur automobile du 2ème groupe aéronautique de Reims (Marne), le 5 avril 1914 - Conducteur automobile de l'escadrille D 6 du (avant le 2 août) 1914 au 24 février 1915 - Nommé Caporal, le 2 février 1915 - Parti à l'école d'aviation militaire d'Avord comme élève pilote, le 13 mars 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1262 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 26 juillet 1915 - Stage de perfectionnement "Bombardement" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Pilote de la RGA du Bourget du 28 août au 30 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille VB 111 du 1er octobre au 29 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille VB 114 du 29 novembre 1915 au 14 avril 1916 - Hospitalisé du XXX au 14 avril 1916 - Citation à l'ordre du GB 4 en avril 1916 - Pilote détaché à l'escadrille VB 110 canon du 14 avril au 18 mai 1916 - Nommé Sergent, le 20 avril 1916 - Pilote de l'escadrille SM 106 du 17 juin au 19 août 1917 - Le 19 août 1917, au cours d’une mission photo, l'observateur qui faisait équipage avec lui, le Ltt André Bouttiaux (observateur) est tué au combat - Villa est blessé mais réussit à ramener son appareil au terrain - Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 septembre 1917 - Hospitalisé et convalescence du 19 août au 5 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 51 du 19 novembre 1917 au 30 janvier 1918 - Etant en permission à Bastia, est hospitalisé à l'hôpital de la ville, le 2 janvier 1918 - Pilote du GDE du XXX au 9 mars 1918 - Pilote de l'escadrille V 484 de La Baule du 9 mars au 16 août 1918 - En déplacement à l'île d'Yeu du 9 au 11 avril 1918 - En mission du 24 avril au 1er mai 1918 - Trouve la mort lors du naufrage du vapeur "Balkan" appartenant à l’armement Fraissinet, qui assurait la liaison Marseille-Calvi, le 16 août 1918 - Le navire a été torpillé par le U-boot UB-48 commandé par le KL Wolfgang Steinbauer, à 8 miles au nord-est de Calvi (Haute-Corse) - 417 passagers perdent la vie dans le naufrage pour seulement 102 survivants - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille D 6 - CCC de l'escadrille VB 111 - CCC de l'escadrille VB 114 - CCC de l'escadrille SM 106 - CCC de l'escadrille SOP 51 - CCC de l'escadille V 484 - Fiche matricule archivée aux archives départementale de la Corse du Sud - MpF - Dernière mise à jour : 30 janvier 2019.

Slt Henri Richard - Observateur de l'escadrille C 6 -

* Citation à l'ordre de l'armée : "Officier plein d'audace et de dévouement, a pendant les mois de septembre et d'octobre 1915, exécuté de nombreux bombardements et de multiples reconnaissances photographiques dans une région violemment canonnée. Le 10 octobre, attaqué au-dessus d'un champ d'aviation ennemi, à plus de 30 km dans les lignes allemandes, par un avion très rapide et puissamment armé, a soutenu un brillant combat au cours duquel son adversaire a été forcé de renoncer à la lutte. Le 2 avril 1916, au cours d'un réglage, a attaqué successivement et mis en fuite des avions, a continué sa mission malgré le tir de l'artillerie ennemie qui a gravement endommagé son appareil. Chargé d'accomplir une mission très importante au-dessus des lignes ennemies en a poursuivi l'exécution par un très mauvais temps, à une hauteur de 300 mètres. Soumis à un feu violent de mitrailleuses qui endommagea gravement son appareil et son pilote s'étant évanoui, après avoir été grièvement blessé, a eu le sang-froid de quitter sa place et de diriger la chute de l'appareil vers les lignes françaises. Atteint lui-même d'une grave blessure pendant cette manoeuvre, a tenté aussitôt arrivé à terre de faire parvenir son rapport. Déjà cité deux fois à l'ordre de l'armée."

Ltt René Michel Jules Joseph Chambe - Né le 3 avril 1889 au 22 rue Jarente à Lyon 2ème (69) - Fils d'Emile Augustin François Joseph Chambe (avocat) et de Berthe Emilie Chantillin - Domiciliés 31, rue Auguste Comte à Lyon 2ème en 1909 - Classe 1909 - Recrutement du bureau central de Lyon sous le n° matricule 740 - Engagé volontaire pour trois ans au 10ème régiment de Hussards, caserné à Tarbes, le 9 octobre 1908 – Nommé Brigadier, le 25 février 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 28 septembre 1910 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 6 mai 1911 - Rengagé pour un an, à compter du 9 octobre 1911 - Rengagé pour un an, à compter du 9 octobre 1912 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 20ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1913 - Toujours au 20ème régiment de Dragons lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Campagne d'Alsace-Lorraine en août 1914 - Bataille de la Marne - Opération de l'Yser en Belgique - Citation à l'ordre du 20ème régiment de Dragons, le 12 octobre 1914 - Détaché à l'aéronautique militaire comme observateur, le 3 décembre 1914 - Observateur de l'escadrille D 6 du 15 janvier au 5 mars 1915 - Observateur de l'escadrille MS 12 du 5 mars 1915 en novembre 1915 - Chevalier de la Légion d’Honneur et citation à l'ordre de l'armée le 3 avril 1915 - Blessé au cours d’un accident aérien, au départ d’une mission avec Navarre, le 29 avril 1915 - Leur avion s’est retourné à grande vitesse au cours d'un vol à basse altitude - Chambe a été blessé à la cuisse - Nommé Lieutenant, le 5 mai 1915 - Elève pilote à partir de novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2710 obtenu le 20 février 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 5ème armée, en date du 2 juillet 1916 - Nommé capitaine à titre temporaire, le 24 décembre 1917 - Affecté à la Mission Française en Roumanie - Parti de France en bateau, le 7 août 1916 - Après avoir relié Le Havre, Southampton, Newcastle, Bergen, Tornéa, Moscou, Kiev, il arrive à Bucarest, le 25 août 1916 - Commandant de l'escadrille N 1 de Roumanie de la fin octobre 1916 au 24 juillet 1917 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 24 décembre 1916 - Blessé au combat, au cours d’un combat aérien dans les environs de Maraseti (Roumanie), par une balle au pied droit, le 24 juillet 1917 - Ne pouvant être soigné sur place, il est contraint de rentrer en France en passant par la Russie en octobre 1917 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 juillet 1917 - Citation à l'ordre du régiment, le 7 octobre 1917 - Nommé Capitaine à titre définitif, le XX mars 1918 - Médaille de l’ordre de l’étoile de Roumanie - Médaille de l’ordre de St Wladimir de Russie - Médaille de l’ordre de Stanislas de Pologne - Marié avec Mlle Suzanne Maurat-Ballage à Limoges, le 2 février 1918 - Adjoint au commandant de l'aéronautique du 10ème corps d'armée à partir du 24 avril 1918 - Commandant de l'aéronautique du 10ème corps d'armée - Croix de Guerre 14-18 - Officier d'état-major, chargé des questions d'aéronautique au 14ème corps d'armée - Affecté au 5ème régiment d’aviation d’observation, le 30 janvier 1920 - Maintenu en activité de service avec invalidité temporaire de 25 % pour reliquat de pleurésie purulente gauche, cicatrice à la région dorsale du pied droit par le centre spécial de réforme de Lyon, le 27 juin 1921 - Maintenu en activité de service avec invalidité temporaire de 25 % pour reliquat de pleurésie purulente gauche, cicatrice du pied droit par le centre spécial de réforme de Lyon, le 29 octobre 1923 - Maintenu en activité de service avec invalidité permanente de 25 % pour séquelles de pleurésie purulente gauche, cicatrice de plaie du pied droit dorsale par le centre spécial de réforme de Lyon, le 17 mars 1925 - Chef d'état-major du groupement d'aviation de bombardement - Nommé Chef de Bataillon, le 25 décembre 1929 - Affecté au 35ème régiment d’aviation, le 25 décembre 1929 - Affecté à l’état-major de la 2ème division aérienne - Sous-chef de cabinet, chargé des questions d'informations et d'expansion aérienne en 1934 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 septembre 1934 - Comme lieutenant-colonel, crée le service historique de l'armée de l'Air en 1936 - Directeur des études à l'Ecole de l'Air - Commandant de la 35ème escadre de bombardement de nuit à Lyon en 1938 - Nommé Colonel en 1938 - Citation à l'ordre de l'armée les forces aériennes et les forces terrestres anti-aériennes de la 7ème armée, en date du 9 juillet 1940 - Citation délivrée par le général Giraud, en date du 4 février 1943 - Ministre de l'information du gouvernement provisoire d'Afrique du Nord du général Giraud - Nommé Général de division aérienne par le Général Giraud, le 4 février 1943 - Chef du cabinet militaire du général Giraud, le 1er juin 1943 - Citation n° 395 à l'ordre de la brigade, en date du 8 juin 1944 - Citation n° 85 à l'ordre de la 3ème division d'infanterie algérienne, en date du 28 juillet 1944 - Médaille de la Résistance - Médaille des Evadés, en date du 16 juin 1945 - Croix de guerre 1939-1945 avec citation à l'ordre de l'escadre aérienne, en date du 12 novembre 1945 - Grand Croix de la Légion d'Honneur - Croix de Guerre 39-45 - Décédé à Baudinard-sur-Verdon (Var), le 24 novembre 1983 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 811) de la mairie du 2ème arrondissement de Lyon (Rhône) - Pam - CCC de l'escadrille C 6 - CCC de l'escadrille MS 12 - Fiche matricule du bureau central de Lyon conservée aux archives départementales du Rhône - LO - JORF - Dernière mise à jour : 6 septembre 2023.

* Citation à l'ordre du 20ème régiment de Dragons, le 12 octobre 1914 : "Le 1er octobre 1914, en reconnaissance sur St-Léger, occupé par l’ennemi, est arrivé à force d’habileté et de courage, à donner les renseignements les plus précis sur les positions des allemands. Renseignements très bien rédigés qui ont permis à l'artillerie de faire un tir efficace. Le 7 octobre 1914, envoyé en reconnaissance sur Ervillers, a approché, sous un feu violent d’infanterie, la ligne ennemie et a envoyée de nombreux renseignements qui ont été d’un précieux secours pour le commandement. A eu la bombe de son casque traversé par une balle."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt René Chambe au 20ème régiment de Dragons, observateur à l'escadrille MS 12, le 3 avril 1915 : "A donné la mesure de son audace et de son sang-froid en abattant après un combat presque à bout portant un avion ennemi qui venait de lancer des bombes sur une localité."

* Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 5ème armée du Ltt René Chambe, pilote à l'escadrille N 12, en date du 2 juillet 1916 : "Officier pilote de très grande bravoure. Exemple de l’escadrille. Volontaire pour les missions les plus lointaines et les plus périlleuses. Le 20 juin 1916, au retour d’une reconnaissance, ayant aperçu un camarade d’une escadrille voisine attaqué par quatre avions ennemis, s’est précipité à son secours, l’a dégagé et est rentré avec son appareil criblé de balles."

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée du Cne René Michel Jules Joseph Chambe, commandant l'escadrille N 1, en date du 29 juillet 1917 : "Très bon pilote et excellent chef d'escadrille, entraînant par son exemple personnel les pilotes de son unité. Le 23 juillet 1917, a attaque seul deux appareils ennemis qu'il a mis en fuite. A été dans ce combat sérieusement blessé d'une balle dans le pied."

* Citation à l'ordre de l'armée les forces aériennes et les forces terrestres anti-aériennes de la 7ème armée, en date du 9 juillet 1940 : "Durant toute la campagne et jusqu’à la fin des hostilités, les forces aériennes et les forces terrestres anti-aériennes de la 7ème armée n’ont cessé d’apporter aux troupes de terre l’appui le plus précieux et le plus efficace. Constamment sur la brèche et sous l’impulsion d’un chef énergique, payant à toute heure de sa personne, le colonel Chambe, les équipages des Forces Aériennes, malgré leur grande infériorité numérique, se sont dépensés sans compter, tenant tête avec acharnement à leurs adversaires, tant dans l’observation, que dans la chasse et le bombardement.  Au prix des plus lourdes pertes et avec une magnifique camaraderie de combat, qui ne s’est jamais démentie, même aux pires heures de la retraite, ils ont fait preuve d’un esprit de sacrifice et d’abnégation au-dessus de tout éloge. C’est en particulier, pour une grande part, grâce aux renseignements fournis sans arrêt par l’aviation, que le général commandant la 7ème armée a pu être informé à toute heure de la situation et que la plus grande partie des effectifs et du matériel de l’Armée a pu être sauvée de la captivité et de la destruction."

* Citation délivrée par le général Giraud, au général de brigade aérienne René Michel Jules Joseph Chambe, en date du 4 février 1943 : "Malgré tous les périls qu'il a dû affronter, le général Chambe est parvenu à me rejoindre et à reprendre les armes."

* Citation n° 156 émise par le général de division de Goislard de Monsabert, commandant la 3ème division d'infanterie algérienne, nomme au grade de soldat de 1ère classe au 3ème régiment de tirailleurs algériens, le général de brigade aérienne René Chambe, en date du 5 juin 1944 : "Ayant enlevé les insignes de son grade, le Général Chambe a, comme simple soldat à la 1ère compagnie du 1er Bataillon du 3ème régiment de tirailleurs algériens, participé en première ligne aux combats contre l’armée allemande qui, en juin 1944, ont ouvert aux armées françaises et alliées les portes de Rome."

* Citation n° 395 à l'ordre de la brigade, émise par le Général Duval, commandant l'infanterie divisionnaire de la 3ème division d'infanterie algérienne, le général René Chambe de l'armée de l'Air, en date du 8 juin 1944 : "Le Général Chambe, ayant enlevé les insignes de son grade, a participé comme simple soldat au 3ème et 7ème régiments de tirailleurs algériens, à tous les combats de la marche sur Rome, en particulier les 2 et 3 Juin 1944, à Valmontone, où l’ennemi a été rejeté de ses positions à la suite d’une violente bataille. Le Général Chambe a donné ainsi un bel exemple de bravoure et de désintéressement qui a hautement été apprécié à tous les échelons, aussi bien des soldats que des Chefs."

* Citation n° 85 à l'ordre de la 3ème division d'infanterie algérienne, émise par le général Duval, commandant l'infanterie divisionnairte de la 3ème DIA cite à l'ordre de la brigade le général René Chambe, en date du 28 juillet 1944 : "A participé comme 2ème classe aux opération d’une Compagnie de voltigeurs du 3 au 4 Juin 1944 entre le Colle Ferro et Valmontone, faisant ainsi preuve de courage jeune et d’une compréhension parfaite de ses devoirs de chef et de soldat. A donné à cette occasion un bel exemple d’attachement à la troupe, hautement apprécié de tous, chefs et soldats."

* Croix de guerre 1939-1945 avec citation à l'ordre de l'escadre aérienne, en date du 12 novembre 1945 : "Appartenait à l’un des deux équipages qui, le 21 septembre 1943 ont accompli une mission spéciale particulièrement importante. Partis d’Alger de nuit, sur des avions non armés, ont longé les atterrages de la Sardeigne occupée par l’ennemi. Se sont posés à la pointe du jour à Ajaccio, alors que la Corse était défendue par 40.000 Allemands, que 85.000 Italiens y avaient une attitude incertaine et que les terrains d’aviation de Bastia et de Ghisonnacia étaient occupés à plein. En ont imposé par leur attitude aux Italiens chargés de la défense du Campo-Del-Oro. Ont ainsi pu prendre contact avec les chefs de la résistance, ont galvanisé par leur présence les patriotes corses dont l’action héroïque a été l’élément majeur de la libération de l’île. Sont rentrés de jour à Alger dans les mêmes conditions, les abords aériens de la Corse étant patrouillés sans arrêt par l’aviation ennemie."

Ltt Jean Germer Mortureux de Faudoas - Né le 19 mai 1885 à Fleury (Loiret) - Fils d'Alfred Germer Mortureux (militaire) et de Louise Lucienne Marie Eugènie Marguerite Hennebert - Domiciliés 44, rue de Satory à Versailles - Classe 1905 - Recrutement d'Orléans (Loiret) sous le matricule n° XXX - Engagé à l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 1er octobre 1904 - Nommé Sous-lieutenant, le 1er octobre 1906 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1908 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote - Brevet de pilote civil n° 893 délivré par l'Aéroclub de France, le 26 juin 1912 - Brevet de pilote militaire n° 141 obtenu à l'école d'aviation militaire de Reims, le 3 août 1912 - Pilote de l'escadrille D 6 - Participe aux manoeuvres d'armée du Sud-Ouest en 1913 - Pilotait le Deperdussin type T baptisé "Français de Moscou" - Pilote de l'escadrille BLC 5 de cavalerie du 15 juin au 11 novembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 5 du 11 novembre 1914 au 17 février 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 21 novembre 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 octobre 1914 - Pilote de la RGA du XXX au 21 février 1915 - Pilote de l'escadrille MF 22 du 21 février 1915 au XX juin 1915 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 2 juillet 1915 - Commandant de l'escadrille MF 50 du XX juin 1915 au XX novembre 1915 - Commandant de l'escadrille MF 88 d'Orient (future 504) du 1er décembre 1915 au 23 juin 1916 - Commandant de l'école d'aviation de Tours du 22 août 1916 au 30 mai 1917 - Affecté au détachement aviation de la mission militaire de Russie, à compter de juin 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 582 de juin 1917 à mars 1918 - Rentré en France, le 6 mai 1918 - Commandant du service aéronautique du 8ème corps d'armée, le 5 juin 1918 - Affecté à l'annexe de Villacoublay du service technique de l'aéronautique au sous-secrétariat d'état de l'aéronautique et des transports aériens - Affecté au 33ème régiment d'aviation - Marié avec Antoinette Clicquot de Mentque à Paris, le 16 décembre 1920 - Affecté au 32ème régiment d'aviation d'observation, le 8 août 1924 - Affecté à l'état-major de la 3ème brigade mixte aérienne, le 7 janvier 1926 - Nommé Chef de bataillon, le 22 mars 1927 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 5 janvier 1931 - Décédé, le 31 octobre 1958 - Sources : Pam - CCC escadrille MF 22 - CCC escadrille MF 5 - CCC escadrille MF 50 - CCC escadrille MF 88 d'Orient - LO - JORF - Dernière mise à jour : 23 juin 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Germer Mortureux, pilote de l'escadrlle BLC 5 du 1er corps de cavalerie : "Nombreuses reconnaissances au-dessus des lignes ennemies dans des circonstances périlleuses. A essuyé fréquemment le feu de l'ennemi, notamment le 9 septembre, où son avion a été criblé de balles."

La famille Maillaut en 1916 - Au premier plan, de gauche à droite : Juliette, Marguerite, Jeanne et debout derrière Alfred, André, Félix - Alfred est l'arrière grand-père de Marc et André, son grand-père - Photo transmise par Marc Maillaut, son arrière petit-neveu que je remercie pour son aide.

Sgt Eugène Félix Maillaut - Né le 23 février 1871 à Paris 12ème (75) - Fils d'Alexandre Maillaut et d'Alexandrine Louise Duplain - Classe 1891 - Recrutement de Alençon (Orne) sous le matricule n° 356 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 29ème bataillon de chasseurs à pied, le 16 novembre 1892 - Fin de service militaire et envoyé en congé en attendant de passer dans la réserve, le 24 septembre 1895 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de réserve de chasseurs à pied - Domicilié à Tinchebray (Orne), à compter du 28 juillet 1897 - A effectué une première période d'exercices au 104ème régiment d'infanterie du 6 juin au 3 juillet 1898 - A effectué une seconde période d'exercices au 104ème régiment d'infanterie du 10 juin au 7 juillet 1901 - Domicilié Grand Rue à Mortagne (Orne), à compter du 21 juillet 1904 - Domicilié au 65, avenue des Gobelins à Paris 13ème, à compter du 19 avril 1906 - Profession avant guerre Horloger - Passé dans l'armée territoriale, le 1er novembre 1905 - Domicilié au 37, rue Lebrun à Paris 11ème, à compter du 28 décembre 1908 - A effecté une période d'exercice au 31ème régiment territorial d'infanterie du 5 au 13 juin 1909 - Domicilié rue St-Martin à Caen (Calvados), à compter du 31 octobre 1911 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre du 31ème régiment territorial d'infanterie, le 19 octobre 1914 - Placé en disponibilité, le 3 décembre 1914 - Rappelé à l'activité, le 3 mars 1915 - Passé au 2ème groupe d'aviation de l'aéronautique militaire, le 14 juin 1915 - Affecté à la section photographie aérienne du Bourget / Dugny, à la même date - Affecté comme photographe à la section photo de l'escadrille C 6 / SOP 6 / SAL 6 du 19 juin 1915 au 20 décembre 1918 - Nommé Caporal, le 1er février 1916 - Nommé Sergent, le 18 mai 1916 - Démobilisé, le 20 décembre 1918 - Après guerre photographe et éditeur de cartes postales, dont certaines sur le thème de l'aviation - Sources : Fichier partiel d'état civil reconstitué de la mairie du 12ème arrondissement de Paris (le registre original a été détruit lors de la commune) - Fiche matricule conservée aux archives départementale de l'Orne - CCC de l'escadrille C 6 / SOP 6 / SAL 6 - Dernière mise à jour : 28 octobre 2020.

Sol Eugène Valentin Antonin Boutet - Né à la Forêt-sur-Sèvre (Deux-Sèvres), le 18 décembre 1897 - Fils de Valentin Delphin Boutet et de Marie Guignard - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1915 (engagement) / 1917 (normale) - Recrutement de Parthenay (Deux-Sèvres) sous le matricule n° 1719 - Engagé volontaire, pour la durée de la guerre, au titre du 1er groupe d'aviation, le 20 juillet 1915 - Formation théorique et pratique de mécanicien sur moteur rotatif à l'école d'aviation militaire de Dijon, jusqu'au 19 novembre 1915 - Mécanicien au parc aéronautique n° 1 d’Angers du 20 au 23novembre 1915 - Mécanicien en 2ème de l'escadrille C6 / SOP 6 / SAL 6 du 24 novembre 1915 au 15 janvier 1918 - Mécanicien en 2ème de l’escadrille AR 268 / SPAbi 268 du 12 février 1918 au 21 février 1919 - En stage à Chaumont du 21 au 26 mars 1918 - En subsistance au 121ème régiment d'artillerie lourde du 21 au 24 mars 1918 - En subsistance à l'escadrille SOP 224 du 25 au 26 mars 1918 - Passé Mécanicien en 1er (en charge de l'avion d'un seul pilote) pendant le 1er trimestre 1918 - En mission de convoyage avion avec son pilote à l'annexe de la RGA d'Etampes du 27 août au 2 septembre 1918 - En subsistance à l'escadrille SAL 21 du 29 septembre au 1er octobre 1918 - Affecté à la DPTA, le 21 février 1919 - Dissolution de l'escadrille SPAbi 268, le 4 mars 1919 - Démobilisé, le 13 septembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 6ème régiment du génie, le 16 décembre 1924 - Affecté à la manufacture d'armes de Chatellerault, le 6 juillet 1935 - Rappelé à l'activité comme ouvrier de renforcement, le 7 septembre 1939 - Classé en "Affectation Spéciale" pour une durée indéterminée au titre de la manufacture d'armes de Chatellerault, le 30 avril 1940 - Démobilisé par le centre de la Forêt-sur-Sèvre - Photo Eugène Boutet transmise par son fils que je remercie pour son aide - Sources : Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Deux-Sèvres - CCC de l'escadrille C 6 / SOP 6 / SAL 6 - CCC de l'escadrille AR 268 / SPAbi 268 - Dernière mise à jour : 31 mars 2021.

Sol Eugène Valentin Antonin Boutet - Mécanicien en 2ème de l'escadrille C6 / SOP 6 / SAL 6 du 24 novembre 1915 au 15 janvier 1918 - Mécanicien en 2ème de l’escadrille AR 268 / SPAbi 268 du 12 février 1918 au 21 février 1919 - En subsistance à l'escadrille SOP 224 du 25 au 26 mars 1918 - Passé Mécanicien en 1er (en charge de l'avion d'un seul pilote) pendant le 1er trimestre 1918 - En mission de convoyage avion avec son pilote à l'annexe de la RGA d'Etampes du 27 août au 2 septembre 1918 - En subsistance à l'escadrille SAL 21 du 29 septembre au 1er octobre 1918 - Affecté à la DPTA, le 21 février 1919 - Dissolution de l'escadrille SPAbi 268, le 4 mars 1919 - Photo Eugène Boutet transmise par son fils que je remercie pour son aide.

Ltt Maurice Jean Munier - Né le 27 juin 1889 à Frouard (Meurthe-et-Moselle) - Fils de Jules Jean-Baptite Munier (Conducteur Chaudronnier puis industriel) et de Jeanne Marguerite Pêcheur - Domicilié au 17, rue du Faubourg Stanislas à Nancy - Classe 1909 - Recrutement de Toul (Meurthe-et-Moselle), sous le matricule n° 1049 - Affecté au 39ème régiment d'artillerie, le 1er octobre 1910 - Passé à l'aéronautique militaire, le 2 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2878 obtenu à l'école d'aviation militaire de XXXX, le 9 mars 1916 - Brevet de pilote FAI n° 3399 obtenu sur avion Caudron G 3 et décerné par l'Aéro-club de France, le 29 avril 1916 - Pilote du GDE du 16 au 25 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille C 6 du 25 juillet au 26 septembre 1916 - Tué au cours d'une mission photographique, aux commandes du Caudron G 4 n° C 2208 dans les environs de Binarville (Marne), le 26 septembre 1916 - Il faisait équipage avec le Ltt André Dellon (observateur) qui a également perdu la vie - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 2ème groupe d'aviation, à titre posthume, en date du 8 novembre 1929 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 49) de la commune de Frouard (Meurthe-et-Moselle) - Photo Maurice Munier mise en ligne par le site Image'Est et transmise par Bruno Gsell - Pam - CCC de l'escadrille C 6 - Liste des brevets militaires - Fiche matricule reconstituée conservée aux archives départementales de la Meurthe-et-Moselle - La fiche matricule d'origine a été détruite en juin 1940 - MpF - JORF - Site Internet du CICR - Revue L'Aérophile - Dernière mise à jour : 28 janvier 2023.

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 2ème groupe d'aviation, à titre posthume, en date du 8 novembre 1929 : "Excellent officier, ayant toujours fait preuve de bravoure et des plus nobles sentiments. Spécialisé dans les missions photographiques. A trouvé une mort glorieuse, le 26 septembre 1916, dans la forêt de l'Argonne, après avoir soutenu un combat inégal à l'intérieur des lignes ennemies. A été cité."

 

Photo du Ltt André Dellon

Ltt André Prosper Joseph Dellon - Né le 24 mars 1892 au 16, rue des Francs Maçons à Tarbes (Hautes-Pyrénées) - Fils de Jean Didier Joseph Dellon (Chef d'escadron au 24ème régiment d'artillerie) et de Marie Gervais - Elève de l'école Massillon de 1908 à 1910 - A réussi le concours de l'école Polytechnique en 1910 - Classé 25ème sur 185 au concours d'entrée - Entré à l'école Polytechnique, le 23 septembre 1910 - Engagé volontaire pour quatre ans, le 7 octobre 1910 - Classe 1912 - Recrutement de Tarbes (Hautes-Pyrénées) sous la matricule n° 1220 - Dirigé sur le 56ème régiment d'artillerie caserné à Montpellier, le 10 octobre 1910 - Nommé Brigadier, le 15 février 1911 - Entré à l'école Polytechnique et nommé Aspirant, le 9 octobre 1911 - Classé 34ème à l'examen de passage en 2ème année en 1912 - Classé 62ème sur 187 à l'examen de sortie en 1913 - Déclaré admissible dans les services publics, le 31 juillet 1913 - Nommé sous-lieutenant de réserve et affecté au 24ème régiment d'artillerie, le 10 août 1913 - A quitté l'école Polytechnique, le 1er octobre 1913 - Affecté à la 4ème batterie du 58ème régiment d'artillerie, le 1er août 1915 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 10 août 1915 - Observateur de l'escadrille C 6 du 4 février au 26 septembre 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 juillet 1916 - Tué au cours d'une mission photographique, aux commandes du Caudron G 4 n° C 2208 dans les environs de Binarville (Marne), le 26 septembre 1916 - Il faisait équipage avec le Ltt Maurice Munier (pilote) qui a également perdu la vie - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 14 octobre 1919 - Sources : CCC de l'escadrille C 6 - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Hautes-Pyrénées - MpF - JORF - Site Internet de la Bibliothèque Centrale de l'Ecole Polytechnique - Sitye Internet du CICR - Dernière mise à jour : 28 janvier 2023.

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt André Dellon, observateur de l'escadrille C 6, en date du 24 juillet 1916 : "Observateur en avion, a déployé, au cours de toutes les missions qui lui ont été confiées de remarquables qualités d'intelligence et de courage. A livré cinq combats aériens. Le 2 juillet 1916, attaqué à 15 kilomètres des lignes par un avion de chasse puissamment armé, a fait face à cinq reprises et, bien qu'ayant un de ses moteurs atteint, a réussi à abattre son adversaire."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume du Ltt André Prosper Dellon au 58ème régiment d'artillerie de campagne, détaché comme observateur à l'escadrille C 6, en date du 14 octobre 1919 : "Observateur de grande valeur, toujours volontaire pour les missions les plus délicates. A trouvé une mort glorieure en combat aérien, le 26 septembre 1916."

 

Photo du Ltt Paul Antoni  

Ltt Paul Marius Philippe Antoni - Né le 6 mars 1894 à Port Terrefick (Suez-Egypte) - Fils de Louis Antoni et Berthe Joséphine Sirven - Domiciliés 18, rue des Fossés St-Jacques à Paris (75) - Profession avant engagement étudiant - Classe 1912 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine, sous le matricule n° 660 - Engagé volontaire pour 3 ans, à compter du 17 octobre 1913 - Affecté au 12 ème régiment cuirassiers, le 23 octobre 1913 - Nommé Brigadier, le 21 avril 1914 - Une citation à l'ordre du 12ème régiment de Cuirassiers, en date du 19 août 1914 - Nommé Aspirant, le 24 décembre 1914 - Détaché à l’école d'aviation de Pau, le 5 août 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 5 août 1915 - Affecté à l’École de Buc, le 9 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1652 obtenu sur Caudron G III à l’école d’aviation militaire de Buc, le 23 septembre 1915 - Brevet de pilote civil n° 2393 délivré par l’Aéroclub de France, le 15 septembre 1915 - Pilote de l’escadrille C 89 S (future 505) de Salonique du 11 octobre 1915 au 13 juin 1916 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'aéronautique de l'armée d'Orient, en date du 29 janvier 1916 - En subsistance au dépôt du 2ème groupe d’aviation d'Orient à compter du 13 juin 1916 - Pilote du GDE du 30 juin au 5 juillet 1916 - Pilote de l’escadrille C 6 du 17 juillet 1916 au 12 mai 1918 - Une citation à l'ordre du 18ème corps d'armée, en date du 12 septembre 1916 - Military Cross britannique, le 1er mars 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 4 avril 1917 - Blessé par balle à la jambe gauche par un tir d'infanterie, le 9 mai 1917 - Evacué sur l'hôpital de Coulandon - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 10 juin 1917 - Pilote de l’escadrille R XI 239 du 13 mai au 4 juin 1918 - Nommé Adjoint technique du GC 22 du 4 juin au 9 juin 1918 - Pilote de l’escadrille SPA 92 du 9 juin au 23 août 1918 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 28 juin 1918 - Blessé par balle en combat aérien à la jambe droite, le 27 juillet 1918 - Contraint d'atterrir dans les premières lignes françaises, dans les environs de Marfaux - Evacué sur l’hôpital puis convalescence jusqu'au 4 octobre 1918 - Citation n° 1331 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 8 août 1918 - Pilote de l’escadrille SPA 92 du 4 octobre au 1er novembre 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, au sud de Château-Porcien (Ardennes), le 1er novembre 1918 - Paul Antoni repose tombe n° 205 de la Nécropole Nationale de Rethel - Sources : Bulletin de naissance - Etats de services - Pam – MpF – LO - JORF - CCC 505 - CCC C 6 - CCC R XI 239 - CCC SPA 92 - Bailey/Cony - Dernière mise à jour 24 mai 2015 - Rédaction Albin Denis et Olivier Tattu que je remercie pour son aide.

* Une citation à l'ordre du 12ème régiment de Cuirassiers, en date du 19 août 1914 : "Avec un autre brigadier et deux cavaliers,voyant le Ltt de Balose, grièvement blessé, sont allés spontanément se mettre à ses côtés pour le protéger par leur feu et permettre son évacuation."

* Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'aéronautique de l'armée d'Orient, en date du 29 janvier 1916 : "Pilote énergique et plein d'allant. Possède à son actif plusieurs belles reconnaissances en territoire bulgare."

* Citation à l'ordre du 18ème corps d'armée, en date du 12 septembre 1916 : "Pilote plein d'allant et de courage. A assuré à plusieurs reprises en combattant la défense des avions qu'il escortait. le 24 avril 1916, alors qu'il protégeait une mission photo, a mis complétement hors de combat un Fokker, le forcant à atterrir dans ses lignes, lui même ayant son appareil gravement endommagé par le tir de son adversaire."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Paul Marius Philippe Antoni, pilote à l'escadrille C 6, en date du 10 juin 1917  : "Excellent pilote courageux et habile, qui s'est particulièrement distingué par son entrain et son sang froid dans les combats d'avril et mai 1917. Blessé grièvement, le 9 mai 1917, au cours d'une liaison d'infanterie, a réussi grâce à sa remarquable énergie, a terminer sa mission et à rentrer normalement dans nos lignes. Trois fois cité à l'ordre."

Citation n° 1331 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 8 août 1918 : "Pilote de chasse d'une rare audace, plein d'entrain, d'une xemple superbe pour tous ses camarades. A livré de nombreux combats au cours de l'offensive allemande. Le 25 juillet 1918, chargé d'assurer la protection d'avions d'observation, a soutenu contre quatre avions de chasse ennemis un dur combat. Sérieusement blessé à la jambe droite et son avion gravement endommagé, n'a du qu'à son endurance de pouvoir ramener son appareil jusqu'à nos premières lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée à titre posthume du Ltt Paul Marius Philippe Antoni, du 12ème régiment de cuirassiers, pilote à l'escadrille SPA 92, en date du XXX : "Officier de très grande valeur. Pilote de chasse faisant l'admiration de tous par sa bravoure, son ardeur toujours égale et l'élévation de ses sentiments. Tombé glorieusement, le 1er novembre 1918."

 

Photo du Ltt Henri Lassus

Ltt Léon Henri Lassus (dit Pomès) - Né à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), le 12 mars 1892 - Fils d'Athanase Jean Marie Amédée Lassus et de Marie Catherine Ketty Russac - Domiciliés au 8, rue Ozenne à Toulouse (Haute-Garonne) - Classe 1912 - Recrutement de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) sous le matricule n° 1221 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 57ème Régiment d’artillerie, le 8 octobre 1913 - Nommé brigadier, le 14 janvier 1914 - Nommé maréchal des logis, le 13 juillet 1914 - Nommé sous-lieutenant à titre temporaire, le 21 septembre 1914 - Citation n° 73 à l’ordre du 17ème corps d'armée, en date du 14 avril 1915 - Nommé lieutenant à titre définitif, le 21 septembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur d'artillerie, au bénéfice de la 132ème division d'infanterie, le 10 octobre 1916 - Observateur stagiaire à l'escadrille C 18 du 10 octobre au 20 décembre 1916 - Observateur de l'escadrille C 66 du 20 décembre 1916 au 6 février 1917 - Observateur de l'escadrille F 50 du 28 février au 21 avril 1917 - Observateur de l'escadrille F 22 du 11 au 28 mai 1917 - Observateur de l'escadrille C 60 du 28 mai au 25 juillet 1917 - Observateur de l'escadrille C 18 du 25 juillet 1917 au 4 septembre 1917 - Rejoint l'artillerie divisionnaire 132, le 18 septembre 1917 - Observateur de l'escadrille C 6 du 26 octobre au 6 novembre 1917 - Observateur de l'escadrille C 18 du 6 novembre 1917 au 26 janvier 1918 - Observateur de l'escadrille SOP 278 / SPAbi 278 du 26 janvier 1918 au 18 avril 1919 - Stage à Etampes du 21 au 30 juin 1918 - Citation n° 339 à l’ordre de la 10ème armée, en date du 23 juillet 1918 - Citation à l’ordre de la 10ème armée, en date du 15 octobre 1918 - Evacué sur un hôpital, le 29 octobre 1918 - Nommé lieutenant à titre définitif, au titre de l’armée d’active, le 7 novembre 1918 - Rentré de convalescence, le 22 décembre 1918 - Observateur de l’escadrille SAL 19 du 19 mai au 18 juin 1919 - Affecté à l'entrepot général d'aviation de Nanterre du 18 juin 1919 au 19 mai 1920 - Affecté au 14ème Régiment d’artillerie, le 19 mai 1920 - Croix de guerre avec étoile de vermeil et deux palmes - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté au 2ème groupe du 99ème régiment d'artillerie lourde portée (RALP), le 1er janvier 1921 - Envoyé en renfort immédiat au 9ème régiment d'artillerie de campagne portée (armée du Rhin) du 11 mai au 20 septembre 1921 - Affecté au 14ème régiment d'artillerie de campagne portée (RACP), le 22 février 1922 - Nommé Capitaine, le 27 décembre 1922 - Affecté au 196ème régiment d'artillerie lourde à tracteur (RALT), le 1er janvier 1924 - Proposé pour le maintien en activité avec pension temporaire de 40 % pour slérose accentuée des sommets avec atteinte marquée par la commission de réforme de Bordeaux, le 10 août 1927 - Affecté à l'état-major de la 18ème région militaire, le 22 octobre 1929 - Nommé chef d'état-major de l'artillerie de la 18ème région militaire, le 21 décembre 1933 - Nommé Chef d'escadron, le 25 décembre 1933 - Affecté au 64ème régiment d'artillerie , le 7 janvier 1936 - Embarqué à Bordeaux (Gironde), le 13 février 1936 - Débarqué à Casablanca, le 15 févroer 1936 - Rapatriable, le 15 février 1938 - Autorisé à accomplir un nouveau séjour de deux ans au Maroc, à compter du 9 août 1938 - Affecté au CMAA n° 2 à Oran, en renfort d'Algérie, le 2 septembre 1939 - Nommé Commandant du 62ème régiment d'artillerie - Nommé Lieutenant-colonel, à titre temporaire, le 1er mars 1940 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 1er septembre 1940 - Nommé Colonel - Domicilié au château de Licérasse à Saint-Etienne-de-Baïgorry (Pyrénées-Atlantiques) - En retraite, le 25 juin 1947 Domicilié au 17, rue Revoil à Rabat - Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 11 juillet 1947 - Décédé à Urrugne (Pyrénées-Atlantiques), le 17 janvier 1964 - Sources : Fiche matricule conservée aux archives départementales des Pyrénées-Atlantiques - LO - CCC de l'escadrille C 18 - CCC de l'escadrille C 66 - CCC de l'escadrille F 22 - CCC de l'escadrille C 60 - CCC de l'escadrille C 6 - CCC de l'escadrille SPAbi 278 - CCC de l'escadrille SAL 19 - JORF - Dernière mise à jour : 23 mars 2021.

* Citation n° 73 à l’ordre du 17ème corps d'armée du Slt Henri Léon Lassus du 57ème régiment d'artillerie, en date du 14 avril 1915 : " A exécuté au cours des opérations de février et de mars, au nord de Perthes, une série de reconnaissances périlleuses et occupe ces journées entières des postes d’observation choisis avec l’unique souci d’avoir des vues permettant aux diverses batteries de l’artillerie de corps à exécuter des tirs qui eussent été irréalisables sans son action personnelle. "

* Citation n° 339 à l’ordre de la 10ème armée du Ltt Henri Léon Lassus du 57ème régiment d'artillerie, détaché à l'escadrille SPAbi 278, en date du 23 juillet 1918 : " Observateur remarquable d’endurance, de courage et de sang-froid. A rendu de très grands services depuis le 27 mai 1918 en rapportant des renseignements très précis obtenus en descendant personnellement à moins de 100 mètres au-dessus des lignes ennemies, en particulier les 28 et 29 mai 1918 est rentré avec un avion criblé de balles. Le 30 mai contraint d’atterrir immédiatement derrière les 1ères lignes a ramené ses armes et ses instruments de bord. 147 heures de vol au-dessus de l’ennemi. "

* Citation à l’ordre de la 10ème armée du Ltt Henri Léon Lassus du 57ème régiment d'artillerie, détaché à l'escadrille SPAbi 278, en date du 15 octobre 1918 : " Officier courageux et énergique. Observateur en avion depuis le 11 octobre 1916. Sait exécuter ses mémoires avec une maîtrise et une habileté qui fait l’admiration de tous ses camarades. S’est particulièrement distingué dans les opérations au Nord de l’Ourcq et de l’Aisne en exécutant 2 ou 3 fois par jour de nombreuses mémoires à très basse altitude. Les 20, 21 et 29 août 1918 a vu son avion atteint au point d’en compromettre gravement la solidité. 230 heures de vol. Deux citations antérieures. "

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Henri Léon Lassus au 19ème régiment d'artillerie, en date du 16 juin 1920 : "Brillant officier qui s'est distingué pendant toute la campagne par son courage, son énergie, son entrain. Trois citations."

* Commandeur de la Légion d'Honneur du Col Léon Henri Lassus, en date du 11 juillet 1947 : "33 ans de service, 13 campagnes. A été cité. Officier du 1er septembre 1940."

 

 

Carnets de guerre du
médecin Philippe Chatelin

8 Août 1914 - Je suis détaché comme médecin auxiliaire auprès d’une escadrille d’aviation et envoyé à Tournes, petit village que je connais bien sur la grand route d’Hirson, à 7 kilomètres de Charleville.
29 Août - L’escadrille part pour Philippeville (Belgique) par Rocroi.
20 Août - Ce matin sont apparus les premiers avions allemands. Ils viennent se rendre compte des forces qui montent vers Charleroi. De tous les points de la petite ville la fusillade est montée vers eux, des canons ont ouvert le feu suivant ces grands oiseaux sombres qui se sont enfuis parmi les nuages.
21 août - Cet après-midi, nouveaux avions. Le drame recommence plus intense qu’hier. Chaque fois que l’explosion d’un 75 approche d’un Taube ou d’un Albatros, on entend des applaudissements et des cris. Toute la ville contemple cette chasse fantastique.
22 Août - Lutte d’un Voisin contre un Taube dans le ciel bleu inondé de lumière, on voit s’enfoncer à l’ouest les deux appareils, on entend les coups précipités de la mitrailleuse qui partent de ce point infime perdu dans l’azur.

Pour la première fois ce matin nous avons entendu les roulements sourds du canon . Depuis l’aube on écoutait ce grondement avec une secrète angoisse. C’étaient les premiers appels de la bataille vers Tamine, vers la Sambre..
A midi nous avons vu passer en hâte de grandes autos grises dans un nuage de poussière. C’était l’Etat Major de l’armée française de Belgique qui se dirigeait vers le champ de bataille .

Vers la fin de l’après-midi nous avons vu l’arrivée des émigrants des villages au nord de la Sambre.. A huit heures ce soir l’Etat Major repasse ….. Les voitures sont arrêtées sur la place, les généraux sont penchés sur leurs cartes dans la voiture …. Dix heures du soir les Officiers d’artillerie retraversent la ville venant du front. Ils vont prendre des positions plus au sud. En quelques mots ils nous disent que les forces françaises n’ont pu avancer, un corps d’armée a même dû reculer. L’ennemi est en force supérieure.

23 Août - 4 heures du matin sur le terrain d’aviation au Sud de la ville. Vers Six heures, il bruine. Les mécaniciens lèvent les tentes des appareils. L’ordre de partir peut survenir d’un moment à l’autre. 4 heures de l’après-midi : départ ….
A Sept heures retour à notre cantonnement de Belval Tournes . Nous devons repartir au milieu de la nuit………. 3 heures du matin ; on part il faut reculer.
24 Août - Hanappe - Les officiers cherchent un champ d’atterrissage pour les avions …. Après-midi, nous passons en gare de Vervins. Un train de blessés venant de Charleroi est arrêté. Lagny (vers 6 heures du soir) quelques pauvres fermes en bordure du champ où doivent atterrir les avions.
25 Août - Route de Sissonne.
28 Août - camp de Sissonne - Nous allons le capitaine D.( Degorge) et moi vers le nord pour avoir des nouvelles de la bataille.
Arrivé à 3 heures à Nouvion-Catillon, nous arrivons à progresser au delà du village jusqu’à un point qui domine la plaine. Devant nous s’étend un champ de bataille ……….
2 Septembre - Départ pour Champaubert en passant par Epernay.
Jeudi 3 septembre – Les aviateurs nous racontent qu’ils voient les longs serpents gris des armées allemandes sur toutes les routes de Champagne !!!
4 septembre - Romilly sur Seine.
5 septembre - journée de grand vent et de pluies.
10 septembre - Les nouvelles nous parviennent par les officiers d’Etat Major de la 5ème armée. Effort allemand brisé. Recul des troupes germaniques sur tout le front
14 septembre - par ce temps les avions ne peuvent pas voler. ….
15 septembre - Nous avons quitté Romilly ce matin. Ciel couvert.
16 septembre - Champfleury, 10 kms au sud de Reims.
17 septembre - Cette nuit bombardement de Reims où nous couchions à la maison. Réveillés par le tonnerre des explosions, nous nous décidions Degorge et Marliave (et moi) à descendre au sous sol où nous attendons le petit matin pour regagner Champfleury.
18 septembre - Nuages affolés, pluie, vent. Bombardement de Reims.
19 septembre - hier matin a eu lieu par une pluie diluvienne l’enterrement d’un pilote et de son mécanicien. Ils s’étaient tués hier soir en atterrissant par la tempête..
20 septembre Dimanche - 7 heures du matin . Au dessus de notre campement rôde un Albatros qui de temps en temps disparaît parmi les nuages. On entend le ronronnement de son moteur qui nous parvient à travers les rafales de vent. Le voilà qui descend, semble hésiter sur sa route, incliné se redresse puis tout à coup parmi les hurlements et les applaudissements des hommes tombe en "feuille morte". Un pli de terrain nous masque le terme de sa chute à deux ou trois cents mètres de là. Nous arrivons , l’appareil brûle et la flamme gronde haute de plusieurs mètres. A quelques pas le pilote regarde hébété, la bouche en sang . L’observateur casqué, assis les bras croisés, figé dans le choc qui provoqua sa mort se consume avec la carcasse de l’avion …… dure vision ! Les hommes font un grand cercle silencieux autour de ce brasier. On emmène le prisonnier au QG de la 5ème armée. Midi, départ pour Ville en Tardenois. 6 heures du soir - sur les plateaux au nord de Ville en Tardenois. On installe le camp des aviateurs … Nous allons cantonner dans une ferme du voisinage au creux d’un vallon.

26 septembre - Ce matin un "Taube" est venu nous bombarder . La bombe a raté notre champ d’une centaine de mètres.
30 Septembre - Les avions partent toutes les fois que le temps le permet pour repérer les batteries sur les positions ennemies.. Sur le terrain les mécaniciens revoient et nettoient les moteurs, raccommodent leurs affaires , bricolent.

7 octobre - Bombardement par avion de notre champ. Les appareils ne sont pas atteints. Deux bombes incendiaires se sont perdues dans les carrés de légumes au voisinage mais la troisième tomb dans le village et très vite l’incendie s’étend.
28 Octobre - L’escadrille part pour Merval, petit village de la rive gauche de l’Aisne en face d’Heurtebise et du plateau de Vauclerc.
31 Octobre - Avons trouvé notre cantonnement à Serval.
3 Novembre - …Les avions font le réglage de l’artillerie et rapportent une foule de détails intéressants sur les tranchées et positions ennemies.
15 janvier 1915 - grande conversation avec le lieutenant B (Brocard). en nous promenant sur le plateau entre Fismes et Serval.
13 mars - Cet après-midi le lieutenant Brocard m’a donné le baptêne de l’air sur son Deperdussin. Vol au dessus de Fismes, de Jonchery puis de la vallée de l’Aisne que nous avons longée entre Roucy et Merval à 1800 mètres de hauteur environ. ……
Mon pilote le lieutenant Brocard est un fils de paysan du Dauphiné , garcon robuste, décidé et précis. Il m’a raconté qu’étant gamin il observait longuement les oiseaux, leurs vols planés, leurs courbes, la façon dont ils utilisaient le vent ou luttaient contre lui. ……. Il est bien l’âme de son avion et il lui donne la vie et la souplesse d’une belle bête parente des grands rapaces.
26 Mars - Sortie avec Hostein, pilote de la C6 sur un "Caudron". Le temps est plus clair que la dernière fois. Montée rapide d’abord à mille mètres. A l’Est, j’aperçois Reims et sa cathédrale. ……. Cette fois je distingue à merveille le lacis des tranchées. …….. l’avion atteint 2400 mètres.
Cependant ici dans cette escadrille C 6 il y a quelques beaux types de soldats, des caractères vigoureux et fiers. En dehors de Brocard, il y a Kerillis qui est arrivé il y a quelques semaines, convalescent d’une grave blessure reçue au cours d’une aventure inouïe dans les lignes allemandes, lors de la bataille de la Marne. Visage fin et tourmenté avec je ne sais quelle étincelle bretonne et puis tout à coup la flamme et l’ardeur du "dragon" quand il raconte son aventure. Perdu dans les lignes ennemie avec son peloton, blessé de nuit au cours d’une folle attaque contre un parc d’aviation qu’ils incendient, deux de ses cavaliers après la bagarre arrivent à le tirer dans un champ et à le transporter chez le curé du village voisin..
Il est là silencieux, quasi sans pansement, ramassé sous ses couvertures, exsangue. On le fait passer pour un réfugié belge tuberculeux ( mort il y a quelques jours et dont on lui donne les papiers). L’ennemi ignore ce moribond. Sans le découvrir on le laisse s’éteindre. Deux ou trois jours se passent, c’est la bataille de la Marne, le canon fait rage, le village est repris par les français …Il raconte cela avec une simplicité ardente, par petites phrases comme des éclairs sans grondements. Mais quelle violence dans le désir de la lutte jusqu'au bout !

Un autre trait : au cours de la retraite dans une forêt, il fait prisonnier deux officiers allemands. Mais l’ordre arrive qu’il ne faut pas s’embarrasser d’ennemi. "Messieurs" leur dit-il, "je regrette mais je suis obligé de vous fusiller" ….

De Marliave, officier d’artillerie, observateur en avion, fils lui ussi d’un amiral présente un autre type où pétille tout le feu de la Gascogne. Les cheveux, les sourcils, la moustache courte d’un roux doré très clair, le teint rose, l’œil bleu. Vif, tantôt chantant à gorge déployée des thèmes d’opéra, tantôt plein d’imprcations et de jutons colorés ; violent et bon enfant, étourdi et très brave, mêlant les naïvetés et les ruses, une grande foi au cœur et des souvenirs de vieilles passions q’il n’évoque que pour les répudier et les maudire, il met sur le terrain de l’escadrille comme dans la maison de Serval une note éclatante et originale. Il porte un superbe chandail orange qu’il traîne partout sous son veston de cuir t de loin on l’aperçoit sur les routes, le calot sur l’oreille, les pieds dans des sabots , un énorme gourdin à la main et fumant sa pipe.

Un aumônier du 18ème corps, l’abbé Berger, qui vient parfois nous voir à cheval, engage avec Marliave des conversations facétieuses et bourrées de savoureux accents. Puis tout à coup Marliave pose à l’abbé une colle de théologie et les yeux en coulisse attend la réponse.

D’autres silhouettes encore ..

Le capitaine Degorge, spirituel, ingénieux, bon diplomate. Doué d’un merveilleux sens du comique, il excelle à tirer des rapports militaires ou des événements de la troupe l’étincelle de bouffonerie qui allume tous les rires. ….

Les autres pilotes et observateurs de l’escadrille sont de milieux et de terroirs très divers venant de l’Ile de France, de Bretagne, de Corse mais tous sont courageux et vivent en bonne camaraderie unis par leur passionnant et dangereux métier sur ces machines volantes qui essaient leurs forces et keurs aptitudes dans cette vaste guerre.

Quant aux mécanos, la plupart ont des mines d’ouvriers de Paris intelligentes, ironiques ou futées. Ils soignent leurs appareils avec une sorte de ferveur et quand les pilotes sont en l’air ils guettent leur retour avec anxiété, retrouvant le sourire et la blague lorsque le patron atterrit.

Ce groupement d’hommes. Le regard et l’esprit tendus constamment vers l’espace et l’état de l’atmosphère est pour moi d’une nouveauté fascinante. On observe, on éprouve en quelque sorte les commencements d’une immense aventure.. .

10 Mai 1915 - Cet après-midi vers 4 heures le terrain de l’escadrille a été bombardé par du 130 autrichien. Les observateurs ont su qu’ils tiraient de La Croix Sans Tête à une douzaine de kilomètres de là. Un coup trop long à cent mètres sur la route de Merval nous a aussitôt dispersés. Pendant une demi heure nos tentes et plusieurs appareils ont été massacrés.

Le silence est revenu . Nous nous sommes rapprochés pour évaluer le désastre mais tout à coup le tir a repris plus étendu et nous nous sommes plaqués contre le talus de la route. … par miracle aucun blessé . Enfin l’ennemi se tait. .. les mécaniciens récupèrent quelques appareils intacts et deux des pilotes montent en hâte pour aller repérer les pièces qui nous firent tant de dégâts.

Le lendemain cantonnement un peu plus au Sud à Baslieux les Fismes.

29 Juillet - Nommé à l’ambulance de Fismes.

 

Les avions

Cne Jules Aubry - Pilote et commandant de l'escadrille D 6 - Brevet de pilote militaire n° 175 en date du 8 octobre 1912 - La photo le montre aux commandes d'un Deperdussin sur le terrain de Reims à la mi-1914. Plus tard, il sera commandant de l'escadrille C 43, du 1er avril au 26 mai 1915 - Il se tuera aux commandes d'un Caudron G 3 de cette unité, sur le terrain de Moreuil, le 26 mai 1915 - Carte postale collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

Mécaniciens de l'escadrille C 6 posant devant un des Caudron G 3 de l'unité pendant le séjour sur le terrain de Bayeux-les-Fismes - Photo Ernest Barthoux transmise par son petit-fils Denis Aufevre que je remercie pour son aide précieuse.

Le Caudron G 4, de l'équipage composé du Cal René Blanc (pilote) et du Slt Daniel Bayard-Gaillard-Liaudon (obs), vient de s'écraser dans les lignes allemandes, près de Binarville (51), le 24 juillet 1916. Un officier allemand, témoin de la scéne, va constater les dégats et voir s'il y a encore quelque chose à faire pour les membres d'équipage. Leur bimoteur a vraisemblablement été abattu par le Ltt Hartmut Baldamus du AOK 3. Les deux français ont été tués. Photo Collection Pierre Pécheux que je remercie pour son aide.

L'officier allemand pose maintenant devant l'épave de l'avion - Photo Collection Pierre Pécheux que je remercie pour son aide.

Vue macabre du corps de l'un des deux membres d'équipage reposant à proximité immédiate de l'épave de son avion. Les deux aviateurs sont été tués, soit par les balles de leur assaillant, le Ltn Hartmut Baldamus, soit lors de l'écrasement du Caudron G 4 dans les environs de Binarville (51) - Photo Collection Pierre Pécheux que je remercie pour son aide.

L'épave du Caudron G 4 n° 2236 de l'escadrille C 6 tombé près de Binarville, le 24 juillet 1916. Dans quelques instants, l'épave va se disloquer et l'aile dressée, s'effondrer au milieu des débris - Photo Collection Pierre Pécheux que je remercie pour son aide.

Le Caudron G 4, de l'équipage composé du Cal René Blanc (pilote) et du Slt Daniel Bayard-Gaillard-Liaudon (obs), s'est s'écrasé dans les lignes allemandes, près de Binarville (51), le 24 juillet 1916 - Leur bimoteur a été abattu par le Ltt Hartmut Baldamus du AOK 3 - Les deux français ont été tués - Photo Collection Philippe Seither que je remercie pour son aide.

Mise en terre de l'équipage français tué près de Binarville (51), le 24 juillet 1916 - Vue de la cérémonie militaire allemande en honneur au Cal René Blanc, pilote et le Slt Daniel Bayard-Gaillard-Liaudon, observateur de l'escadrille C 6 abattus en combat aérien, par le Ltn Hartmut Baldamus du AOK 3 - Photo Collection Pierre Pécheux que je remercie pour son aide.

Débris du Caudron G 4 n° 2208 de l'équipage composé du Ltt Maurice Munier (pilote) et Ltt André Dellon (obs) abattu dans les environs de Binarville (Marne), le 26 septembre 1916 - Les corps des aviateurs français sont toujours sur place - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Alain Kiffer que je remercie pour son aide.

Le Ltt Camille Monteillet, observateur, pose en compagnie d'un pilote, devant un des Salmson 2A2 de la SAL 6 en 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Camille Monteillet, transmise par Jean-Claude Monteillet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

 

Les avions

Pilotes de l'escadrille D 6 posant devant un Deperdussin TT - Photo SHD section Air de Vincennes.

Caudron G 4 n° 3211 de l'escadrille C 6 en 1915 - Cet avion est équipé de moteurs rotatifs Le Rhône de 80 HP et de rails de fixation pour l'emport et le largage de bombes - Photo Ernest Barthoux transmise par son petit-fils Denis Aufevre que je remercie pour son aide précieuse.

Caudron G 4 à moteurs Anzani de l'escadrille C 6 en 1915 - Remarquez les bombes de différents modèles et les mousquetons d'artillerie posés sur la cabine. Ces armes, désormais remplacées par la mitrailleuse de bord, une Hotchkiss ou une Colt, servaient à faire le coup de feu en cas d'enrayage de l'arme mis en oeuvre par l'observateur - Photo Ernest Barthoux transmise par son petit-fils Denis Aufevre que je remercie pour son aide précieuse.

Caudron G 4 n° 1404 de l'équipage composé du Sgt Gaston Delpech (pilote) / Slt Georges Thévenin (observateur) de l'escadrille C 6 posé en zone occupée par les Allemands, le 14 mars 1916 - La cause, combat ou panne, n'est pas connue par l'auteur - Les deux hommes ont été faits prisonniers - Photo Collection Rainer Anton que je remercie pour son aide - Un grand merci à Bruno Couplez pour avoir joué l'intermédiaire.

Le Slt Camille Monteillet, observateur de l'escadrille C 6 du 11 février 1917 au 3 juin 1917 - Observateur de l'escadrille C 202 du 3 au 16 juin 1917 - Observateur de l'escadrille SOP 6 / SAL 6 du 24 juin 1917 à la fin de la guerre, pose à bord d'un Caudron G 6 de son unité en 1917 - Photo Camille Monteillet, transmise par Jean-Claude Monteillet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Sopwith 1A2 en école - Cette photo sera remplacée quand je trouverais une photo adaptée à l'escadrille 6 - Photo : famille Talenton que je remercie pour son aide.

Letord 1 du Cne Guy Devezeaux de Lavergne, commandant l'escadrille SOP 6 du 6 décembre 1916 au 14 septembre 1917 - Né le 9 septembre 1889 à Usson-du-Poitou (Vienne) - Engagé à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr, le 1er octobre 1909 - Passé à l'aviation comme observateur, le 5 décembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° XXX en date du 18 novembre 1916 - Escadrille C 4 du 28 septembre au 23 octobre 1916 - Escadrille C 6 - Après sa période de commandement de l'escadrille SOP 6, le capitaine a été nommé chef de l'aéronautique du 31ème corps d'Armée, à partir du 17 septembre 1917 GB 11 à partir du 19 mars 1918 - Photo SHD section Air de Vincennes - n° photo B 92 / 4181 Origine Bevezeaux de Lavergne.

Salmson 2A2 (codé "1") du commandant de l'escadrille SAL 6 accidenté en 1918 - Je n'ai pas marqué l'origine du document - Si vous possédez une tirage d'époque de cette photo, veuillez prendre contact avec l'auteur du site.

Le Slt Camille Monteillet, observateur de la SAL 6 du 11 février au 3 juin 1917 puis du 24 juin 1917 à la fin de la guerre, pose à son poste de combat, en compagnie du pilote avec lequel il va partir en mission en 1918 - Au premier plan, la génératrice équipée d'une éolienne qui sert à alimenter en vol l'installation TSF qui équipa l'avion - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Camille Monteillet, transmise par Jean-Claude Monteillet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Officiers pilote et observateurs de l'escadrille SAL 6 en visite dans une unité de chasse en 1918 - Derrière eux, le SPAD VII n° 112 qui appartenait à l'escadrille N 65 en septembre 1916 - Si vous possèdez cette photo annotée et que vous pouvez identifier ces militaires, je vous serais reconnaissant de bien vouloir prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Camille Monteillet, transmise par Jean-Claude Monteillet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Breguet XIV A2 de la 16ème escadrille du 33ème régiment d'aviation basé à Mayence (Allemagne) - Cette escadrille est héritière des traditions de l'escadrille SAL 6 de la Grande Guerre - Photo collection Nicolas Legrand que je remercie pour son aide.

 

Couleurs des avions

Caudron G 4 n° C 3211 de l'escadrille C 6 en 1916 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Couleurs des avions

Caudron G 6 de l'escadrille C 6 en 1916 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

 

Photos aériennes prises
par les équipages

Photo verticale du plateau au Sud de la Bovelle (Aisne) prise par un équipage de l'escadrille C 6, le 2 mai 1916 - Altitude de prise de vue 1400 m - Photo collection Albin Denis.

Photo verticale de la Ferme de Malval (Aisne), le 18 mars 1916 - Photo Collection Albin Denis

Le fort de Douaumont photographié par un avion de la C 6, le 20 mai 1916. - Altitude de prise de vues 1200 m - L'escadrille était stationnée à Lemmes (55) - Photo Réunion des Musées de France.

Photo verticale du fort de Douaumont, aux angles Ouest et Sud-Ouest, photographié par un avion de la C 6, le 21 mai 1916 - Altitude de prise de vues 1200 m - L'escadrille était stationnée à Lemmes (55) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Eugène Lemoine transmis par Gérard Soumillon que je remercie pour son aide.

Photo verticale du fort de Douaumont, à l'angle nord-est, photographié par un avion de la C 6, le 21 mai 1916 - Altitude de prise de vues 1200 m - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Eugène Lemoine transmis par Gérard Soumillon que je remercie pour son aide.

Photo verticale de la région au Sud-Est de Cernay-en-Dormois (Marne), le 17 mai 1916 - Altitude de prise de vue : 2400 m - Photo collection Albin Denis.

Photo verticale de Bagatelle, près du bois de la Gruerie, au Nord-Est de Vienne-le-Château (Marne) prise par un équipage de l'escadrille C 6, le 1er août 1916 - Altitude de prise de vue 2500 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Florentin Ducroc envoyée par Brigitte Ballard, sa petite-nièce, que je remercie pour son aide.

Photo verticale de la mine Guérin dans le ravin St-Hubert, au Nord-Est de Vienne-le-Château (Marne) prise par un équipage de l'escadrille C 6, le 17 septembre 1916 - Altitude de prise de vue 2500 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Florentin Ducroc envoyée par Brigitte Ballard, sa petite-nièce, que je remercie pour son aide.

Photo verticale du Sud-Est de la Harazée - La Placardelle, à l'Est de Vienne-le-Château, prise par un équipage de l'escadrille C 6, le 13 septembre 1916 - Altitude de prise de vue 1600 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Florentin Ducroc envoyée par Brigitte Ballard, sa petite-nièce, que je remercie pour son aide.

Photo verticale de la tranchée de l'Eglantine, dans les environs du village de Cizancourt, prise par un équipage de l'escadrille C 6, le 24 janvier 1917 - Altitude de prise de vue 1400 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo verticale des environs du village de Cizancourt, prise par un équipage de l'escadrille C 6, le 24 janvier 1917 - Altitude de prise de vue 1400 mètres - Elle détaille les différentes positions d'artillerie allemandes qui sont identifiées par quatre chiffres (ex : 1588, 1888) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo verticale des abords Est de Craonne, prise par un équipage de l'escadrille C 6, le 22 avril 1917 - Altitude de prise de vue 1600 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Kohn, transmise par Jacques Beilin, son arrière petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Photos aériennes prises
par les équipages

Photo oblique du bois d'Ems prise par un équipage de l'escadrille C 6, le 26 avril 1917 - Focale de prise de vue 0,50 m - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Kohn, transmise par Jacques Beilin, son arrière petit-neveu, que je remercie pour son aide.

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Photo panoramique du Sud-Ouest du village de Craonne, sur le Chemin des Dames, prise par un équipage de l'escadrille C 6, le 30 avril 1917 - Altitude de prise de vue 300 mètres - Focale de l'appareil photo 1,20 m (F 120) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Kohn, transmise par Jacques Beilin, son arrière petit-neveu, que je remercie pour son aide.

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Photo verticale du jalonnement de la ligne par panneaux sur la tranchée du Versant, sur le Chemin des Dames, prise par un équipage de l'escadrille C 6, le 1er mai 1917 - Altitude de prise de vue 800 mètres - Focale de l'appareil photo 0,26 m - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Kohn, transmise par Jacques Beilin, son arrière petit-neveu, que je remercie pour son aide.

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Photo verticale du bois de Clam, sur le chemin des Dames, prise par un équipage de l'escadrille C 6, le 3 mai 1917 - Altitude de prise de vue 1100 mètres - Focale de l'appareil de prise de vue 0,50 m - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Kohn, transmise par Jacques Beilin, son arrière petit-neveu, que je remercie pour son aide.

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Photo verticale du plateau de Californie, sur le chemin des Dames, prise par un équipage de l'escadrille C 6, le 3 mai 1917 - Altitude de prise de vue 1100 mètres - Focale de l'appareil photo 0,50 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Kohn, transmise par Jacques Beilin, son arrière petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Photo verticale du secteur au Nord-Est du bois B 1 sur le Chemin des Dames, prise par un équipage de l'escadrille C 6, le 7 mai 1917 - Sur la partie centrale, l'observateur précise qu'il n'y a pas de trace d'occupation, ni de restauration d'ouvrage dans cette région - La tranchée occupée par les Allemands est marquée d'une ligne noire - Altitude de prise de vue 1200 mètres - Focale de l'appareil photo 0,50 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Kohn, transmise par Jacques Beilin, son arrière petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Photo verticale de la région Nord-Est du plateau de Californie, sur le chemin des Dames, prise par un équipage de l'escadrille C 6, le 19 mai 1917 - En haut à gauche, les ruines de la ferme St-Victor - Altitude de prise de vue 1200 mètres - Focale de l'appareil photo 0,50 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Kohn, transmise par Jacques Beilin, son arrière petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Photo verticale de la tranchée Von Boehn, prise par un équipage de l'escadrille C 6, le 19 mai 1917 - En haut, au centre, les ruines de la ferme St-Victor - Altitude de prise de vue 1200 mètres - Focale de l'appareil photo 0,50 mètre (F 50) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Kohn, transmise par Jacques Beilin, son arrière petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Photo verticale de la batterie allemande 2743 à l'Est du bois de la Biche - Ce cliché en relief (tirage double lisible avec un lecteur à double foyer) est malheureusement non daté. La flèche blanche identifie la position du Nord - Photo Olivier Baillon que je remercie pour son aide régulière.

Vue de détail de la batterie allemande 2743 à l'Est du bois de la Biche - Les ronds rouges marquent les emplacements aménagés. C'est surtout les traces au sol des mouvements routiers qui révèlent les différents élèments du dispositif ennemi, facilitant grandement le travail des observateurs aériens français - Photo Olivier Baillon que je remercie pour son aide régulière.

Photo verticale du bois de la cote 152, le 30 octobre 1917 - Altitude de prise de vue 2000 m - focale de l'appareil 0,26 m - Photo Collection Albin Denis.

Photo verticale du plateau Nord-Ouest du plateau d'Ailles, le 2 mai 1918 - Altitude 1500 m - Photo Collection Albin Denis.

Assemblage de quatre photos verticales des environs de Conchy-les-Pots (Oise) prise par un équipage de l'escadrille SAL 16, le 16 mai 1918 - Altitude de prise de vue 900 mètres - Focale de l'appareil de prise de vue F 50 (0,50 mètre) - A cette date, l'escadrille SAL 16 était stationnée sur le terrain d'Epineuse, à 26 km de là - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

 

Terrains occupés
par l'escadrille

Terrain de Lemmes (55) - L'escadrille C 6 a stationné sur place du 5 mai au 16 juin 1916 - Cette photo, postérieure à la période concernée, a été prise en août 1917 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Terrain d'aviation de Fontaine, à 12 km à l'Est de Belfort, en août 1916 - Il a été utilisé par l'escadrille SOP 6 du 12 juillet au 10 septembre 1917 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Terrains occupés
par l'escadrille

Terrain d'aviation de Sacy-le-Grand en juillet 1918 - L'escadrille SAL 6 a occupé ce terrain du 26 mars au 2 avril 1918 - Photo collections du Centre Régional de I'image de Nancy que je remercie pour leur aide.

 

Souvenirs en rapport

Licence FAI de pilote aviateur de André César Charles Auguste Casiez délivrée le 25 juin 1915 - Né le 31 décembre 1894 à Busigny (59) - Avant guerre mécanicien électricien - Engagé au 2ème groupe d'aviation comme élève pilote, le 10 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 1340 du 14 août 1915 - Brevet de pilote FAI n° 2104 - Différentes mutations : Ecole d'aviation de Saint-Cyr - Ecole de Reims - SFA de Villacoublay - Ecole de Pau - Escadrille C 6 - Escadrille C 21 - Croix de Guerre - Une citation à l'ordre du corps d'armée en date du 9 septembre 1916 - une citation à l'ordre de l'aéronautique en date du 23 juin 1916 - Photo collection Eric Mattutini que je remercie pour son aide.

Décorations du Cne Camille Paul Monteillet - Observateur de l'escadrille C 6 du 11 février 1917 au 3 juin 1917 - Observateur de l'escadrille C 202 du 3 au 16 juin 1917 - Observateur de l'escadrille C 6 du 24 juin 1917 à la fin de la guerre - Blessé au combat, le 20 juillet 1918 - Rentré de convalescence, le 23 - Photo Jean-Claude Monteillet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Barette de rappels de décorations du Cne Camille Paul Monteillet - Photo Jean-Claude Monteillet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Cadre souvenir du Slt Pierre Camion, observateur de l'escadrille C 6 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Documents en rapport

Menu de l'escadrille SAL 6 pour le réveillon de 1918 - Elle était alors stationnée sur le terrain de Berny-Loisy (Somme) - Un moment de paix et de fraternité après cinq années de guerre et la certitude pour tous ces hommes de rentrer sains et saufs dans leur famille - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean-Claude Monteillet, petit-fils du Slt Camille Monteillet, que je remercie pour son aide.

Dessin réalisé pour l'aviateur Pierre Barge, affecté à la 16ème escadrille du 33ème régiment d'aviation mixte stationnée sur le terrain de Mayence (Allemagne) en octobre 1924 - L'avion représenté est le Breguet 14A2 n° 17.341 portant l'insigne de l'escadrille, héritière des traditions de la SAL 6 de la Grande Guerre - L'artiste sous les drapeaux semble être le Sol N. Sellaigue - Le "chauffeur" est le pilote, le "voyeur" est l'observateur / mitrailleur et le "mécano", s'il n'était pas là, rien ne volerait - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Document transmis par Pierre Laroche, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Autre dessin réalisé au profit de l'aviateur Pierre Barge, affecté à la 16ème escadrille du 33ème régiment d'aviation mixte stationnée sur le terrain de Mayence (Allemagne) en octobre 1924 - Les avions représentés sont des Breguet 14A2 qui équipait l'unité - Le dessin porte la même signature, celle du Sol N. Sellaigue - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Document transmis par Pierre Laroche, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Equipements

Appareil photographique ayant appartenu à l'Adj Clément Pierre Victor Engerer - Né le 19 décembre 1885 à Paris (75) - Fils de Victor Engerer et de Pauline Maugeard - Service militaire au 120ème régiment d'infanterie d'Ancenis, le 10 octobre 1906 - Profession avant guerre Métreur - Domicilié 112 rue du Vert Bois à Paris - Mobilisé au 320ème régiment d'infanterie - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 30 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1685, obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 3 octobre 1915- GDE (Groupe des Divisions d'entrainement) du 25 février au 11 mars 1916 - Pilote de l'escadrille C 53 du 15 mars au 17 mai 1916 - Pilote à la division Caudron du GDE du Plessis-Belleville du 17 mai au 16 juin 1916 - Pilote de l'escadrille C 6 du 16 juin au 7 juillet 1916 - Blessé au cours d'un accident aérien, le 6 juillet 1916 - En convalescence jusqu'au 10 septembre 1916 - Pilote de la division Caudron du GDE du Plessis-Belleville du 10 au 27 septembre 1916 - Tué au cours d'un accident aérien dans les environs d'Eve (Oise), le 27 septembre 1916 - Cet appareil a été renvoyé par l'armée à sa famille après la mort de Clément Engerer - Photo Marie-Claude Déprez que je remercie pour son aide.

 

 

Equipements

Autre vue de l'appareil photographique ayant appartenu à l'Adj Clément Engerer - Photo Marie-Claude Déprez que je remercie pour son aide.

Pochette de transport de l'appareil photo et supports de plaques sensibles - Photo Marie-Claude Déprez que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémotatifs
ou tombes

Détail de la tombe du Cne Léon Clarysse (1884-1938) et de sa femme Léonie (1891- 1979) - Ils reposent dans le cimetière municipal de la ville de Sedan (08) - Photo Bernard Demet que je remercie pour son aide.

Cal Joseph Rousselot - Joseph Rousselot repose dans la nécropole nationale La Croix-Ferlin de Bligny - Pilote de l'escadrille C 6 du 25 janvier 1917 au 5 mars 1917 - Pilote de l'annexe RGA de Luxeuil du 22 mars au 7 mai 1917 - Tué au cours d'un accident d'atterrissage, le 7 mai 1917 - Corps déposé à l'ambulance 10/21 de St-Gilles (Marne) - Joseph Rousselot repose dans la nécropole nationale La Croix-Ferlin de Bligny - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
ou tombes

Avis mortuaire du Slt Pierre Camion du 24ème régiment d'artillerie, observateur de l'escadrille C 6, tué au cours d'un accident d'avion sur le terrain d'aviation de La Cheppe, le 19 janvier 1918 - Photo droits réservés.

Tombe du Cne Léon Clarysse (1884 - 1938) - Pilote militaire des escadrilles D 6 / R 217 / F 32 - Officier de la Légion d'Honneur - Médaille Militaire - Croix de Guerre 14-18 - Léon Clarysse repose avec sa femme Léonie, née Noizet, dans le cimetière municipal de la ville de Sedan (08) - Photo Bernard Demet que je remercie pour son aide.

 

Remerciements à :

- M. Jean-Paul Milliand, pour la communication des archives de son grand-père Paul Cottave-Claudet.
- M. Olivier Baillon pour l'envoi des photos de reconnaissance et de l'insigne du GR 2/33.
- M. Eric Mattutini pour la transmission de la licence FAI d'André Casiez.
- M. Pierre Pécheux pour l'envoi des photos de la chute du Caudron G 4 n° 2236.
- M. Denis Aufèvre pour l'envoi des photos prises par son grand-père Ernest Barthoux, mécanicien de la C 6.
- M. Nicolas Legrand pour l'envoi de la photo du Breguet 14A2 de la 16ème escadrille du 33ème RAO.
- M. Rainer Anton pour l'envoi de la photo du Caudron G 4 n° 1404.
- M. Bruno Couplez pour avoir été l'intermédaire auprès de M. Anton.
- M. Philippe Bentresque pour l'envoi de la CP du Cne Jules Aubry.
- Mme Marie-Claude Déprez pour l'envoi des photos de l'appareil photo de Clément Engerer.
- M. Jean-Pierre Amigues pour la communication des archives de Jean Amigues, son grand-père.
- M. Jean-Pierre Puton, chef de projet du Centre Régional de l'Image de la ville de Nancy.
- M. Blaise Aurora, chargé de documentation du Centre Régional de l'image de la ville de Nancy.
- Mme Evelyne Durbecq pour l'envoi des archives de Camille Guinot, son grand-père.
- M. Jean-Claude Monteillet pour l'envoi des archives de Camille Monteillet, son grand-père.
- M. Roland Kissel pour l'envoi des archives de Roger Kissel, son père.
- Mme Thérèse Copin pour l'autorisation de diffusion des archives de Paul Lemoine, son père.
- M. Gérard Soumillon pour la communication des archives de Paul Lemoine.
- M. Jacques Beilin pour l'envoi des archives de Georges Kohn, son arrière grand-oncle.
- M. Thierry Nicolo pour l'envoi de la photo du Slt François Gélin.
- M. Bernard Demet pour l'envoi des photos de la tombe du Cne Léon Clarysse.
- M. Stéphane Collon pour l'envoi de la citation à l'ordre du 18ème corps d'armée.
- Mme Brigitte Ballard pour l'envoi des archives de Florentin Ducrocq, son grand-oncle.
- M. Yves Castelain pour l'envoi de la photo de la tombe de Joseph Rousselot.
- M. Patrick Chatelain pour l'envoi des archives de Philippe Chatelain, son père.
- M. Philippe Seither pour l'envoi de la photo du Caudron G 4 de l'équipage Blanc / Bayard-Gaillard-Liaudon.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi de la photo du Sgt Jean-Baptiste Villa.
- M. Jean-Marc Loilier pour l'envoi de la photo de Jean Loilier, son grand-oncle.
- M. Emmanuel d'Hérouville pour l'envoi de la photo du Ltt Charles Eliès.
- au fils d'Eugène Boutet pour l'autorisation de diffusion des photos de son père.
- Mme Marie Thérèse Lhériau pour la communication des photos d'Eugène Boutet.
- M. Pierre Laroche pour l'envoi des dessins conservés par Pierre Barge, son petit-fils.
- M. Alain Kiffer pour l'envoi de la photo de l'avion de l'équipage Munier / Dellon.
- M. David Méchin pour l'envoi des dessins des avions de l'aéronautique militaire.
- Adj David Dotsabide des traditions de l'escadron 2/33 "Savoie" pour l'envoi des photos des fanions et insignes de son unité.

Bibliographie :

- Carnets de Comptabilité en Campagne de l'escadrille 6 - Site Mémoire des Hommes - SHD section Air de Vincennes.
- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920
- Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les Insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 par Philippe Bartlett publié par Indo Editions en 2002.
- De l'Aéronautique militaire "1912" à l'Armée de l'Air "1976" par Myrone N. Cuich publié à compte d'auteur en 1978.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 5 Escadrille 7

 

 

pas de fiche > 1918

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