Les hommes
Ltt Marie Pierre René comte de Malherbe - Né le 27 juin 1881 à Veilleins (Loir-et-Cher) - Fils de Louis Paul Christian vicomte de Malherbe (propriétaire) et d'Henriette Marie Antoinette Zoé d'Espinay Saint-Luc (propriétaire) - Demeurant au Château de Foulletorte sur la commune de St-Georges-sur-Erve (Mayenne) - Ce château appartient toujours à la famille de Malherbe - Classe 1901 - Recrutement de Laval (Mayenne) sous le matricule n° 584 - Classé 330ème sur 352 au concours d'entrée de l'école militaire spéciale de St-Cyr de 1902 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre de l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 18 octobre 1902 - Arrivé à l'école, le 27 octobre 1902 - Elève de 1ère classe, le 3 novembre 1903 - Remis élève de 2ème classe, le 1er avril 1904 - Classé 98ème sur 437 à l'examen de sortie de St-Cyr - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 17ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1904 - Affecté au 14ème régiment de Dragons, le 8 août 1905 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1906 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 26 octobre 1910 - Brevet de pilote civil FAI n° 334 délivré par l'Aéroclub de France délivré le 23 décembre 1910 - Brevet de pilote militaire n° 2 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 7 février 1911 - Insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° B 135 - Placé en position "Hors cadre" au titre de l'aéronautique militaire, le 21 août 1911 - Affecté au 25ème bataillon d'aérostiers du 1er régiment du Génie, le 6 septembre 1911 - Affecté au 1er groupe d'aviation, centre d'aviation de Pau - A perçu, pour le compte du centre d'aviation militaire de Pau, le Blériot XI n° 228 baptisé "Béarn et Pays Basque" offert lors de la souscription du département des Basses-Pyrénées - Affecté au 2ème groupe d'aviation, centre d'aviation de Reims, le 9 juin 1914 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, le 1er janvier 1912 - Pilote de l'escadrille BL 18 stationnée sur le terrain d'Avord d'août 1913 au 15 juin 1914 - Pilote de l'escadrille BLC 4 du 15 juin 1914 au XX septembre / octobre 1914 - Commandant de l'escadrille BLC 2 du XX septembre / octobre 1914 au 10 janvier 1915 - Nommé Capitaine, le 1er novembre 1914 - Commandant de l'escadrille MS 26 / N 26 du 6 février 1915 au 7 juin 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, le 11 février 1915 - Mission à Villacoublay du 3 au 14 mars 1915 - Citation n° 2 à l'ordre de l'aviation (régiment), le 5 avril 1915 - Mission au RGA de Dugny-le-Bourget du 24 au 29 mai 1915 - Mission au RGA du Bourget, le 16 juin 1915 - Mission au RGA du Bourget du 11 au 15 août 1915 - Nommé Chef d'escadron, à titre temporaire, le 5 octobre 1916 - Convoyage avion du 15 au 21 décembre 1915 - Hospitalisation et convalescence du 13 février au 6 juin 1916 - Blessé par une rupture musculaire de la cuisse droite suite à un capotage provoqué par un essui coupé par un éclat d'obus en mars 1916 - Commandant de la Division Nieuport de l'école d'aviation militaire d'Avord du 11 juin au 5 octobre 1916 - Nommé Chef d'Escadron (Cdt), le 5 octobre 1916 - Commandant de la mission de Roumanie du 6 octobre 1916 au 29 décembre 1916 - Marié avec Mlle Yvonne Gibert à Paris, le 23 janvier 1917 - Ils ont eu un fils, Patrice né en 1918 - Replacé au grade de Capitaine et maintenu au service aéronautique, le 15 février 1917 - Affecté à l'état-major particulier du ministre de la Guerre à compter du 23 mars 1917 - Nommé Chef d'escadron à titre temporaire, le 7 octobre 1917 - Mis à la disposition du centre d'instruction du GDE, le 13 février 1918 - Nommé Chef d'escadron à titre définitif, le 25 mars 1919 - Affecté à l'instruction du GDE, le 1er mai 1919 - Nommé Commandant de la commission aéronautique militaire de contrôle en Prusse, le 10 septembre 1919 - Nommé Commandant en second du 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, le 10 novembre 1920 - En mission en Allemagne, le 12 novembre 1920 - Classé dans les cadres de l'arme de l'aéronautique, le 5 décembre 1922 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 27 décembre 1923 - Chevalier de l'ordre de Léopold de Belgique - Croix de Guerre belge - Officier de la couronne d'Italie - Officier de l'étoile de Roumanie - Commandeur de la couronne de Roumanie - Commandeur de la couronne du Siam - Distingued Service Order britannique - Médaille commémorative de la bataille de l'Yser - Nommé Lieutenant-Colonel, le 25 juin 1928 - Affecté à l'entrepot spécial d'aviation n° 1, le 8 octobre 1929 - A rejoint son affectation, le 1er janvier 1930 - Nommé président de la commission de contre-réception des avions au service technique de l'aéronautique - Proposé pour une pension d'invalidité de 20 % pour cal difforme du péroné gauche au 1/3 supérieur avec limitation à 80° de la flexion du cou du pied, reliquat de fracture double fermée des deux clavicules (chute), cal un peu gros avec gêne dans l'abduction des deux bras, reliquat de fracture fermée du 5ème métacarpien droit, lombalgie suite de chute d'avion par la commission de réforme de Versailles (Yvelines), le 19 novembre 1930 - Tué au cours d'une collision aérienne survenue à 150 mètres d'altitude, au Sud du terrain de Villacoublay, le 11 mai 1931 - Il a été provoqué par la présence d'une brume de chaleur qui rendait la visibilité difficile - L'avion, piloté par l'Adc Joseph Armand Duclos, est entré en collision avec celui du lieutenant-colonel de Malherbe, au cours d'un vol de réception d'un Wilbeau et d'un Gourdou - Les deux hommes appartenaient à la commission de contre-réception des avions du STA - Après la collision, l'avion piloté par de Malherbe a eu la queue tranchée - Il n'a pu s'extraire du cockpit de son appareil qui s'est écrasé sur le dos - L'autre pilote a vainement sauté en parachute mais d'une altitude bien trop faible de 25 m et a été tué - Cette photo a été prise au cours d'une visite à l'école d'application de la cavalerie qui l'a formé, pendant sa période d'affectation à l'escadrille BL 18 - Le Ltt de Malherbe est à gauche sur la photo - Photo Archives municipales de la ville de Saumur que je remercie d'avoir mis en ligne ce document. - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 11) de la commune de Veilleins (Loir-et-Cher) - Pam (2 fiches) - CCC de l'escadrille BL 18 - CCC de l'escadrille MS 26 / N 26 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Mayenne - Etat des services - LO - JORF - Revue L'Aérophile - Date de la dernière mise à jour : 30 janvier 2023.
* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Marie Pierre René de Malherbe, commandant l'escadrille MS 26, le 11 février 1915 : "A, depuis le début de la campagne, fait preuve du plus grand courage et de la plus belle audace. A fait en particulier plusieurs atterrissages et effectué plusieurs départs sous un feu intense de l'ennemi. A rapporté fréquemment, soit à la cavalerie, soit à l'artillerie, des renseignements d'une grande valeur et d'une parfaite exactitude."
* Citation n° 2 à l'ordre de l'aviation (régiment), le 5 avril 1915 : "Ayant pris, dans des conditions difficiles, le commandement d'une escadrille Morane nouvellement créée, en afait rapidement une excellente unité qui rend de grands services pour les reconnaissances, la chasse et le bombardement grâce à l'entrain qu'il a su communiquer à tous et à la façon judicieuse dont il a su utiliser les aptitudes de chacun. Toujours sur la brèche donne le meilleur exemple à son personnel ."
* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du chef d'escadron Marie Pierre René au 3ème régiment d'aviation, en date du 27 décembre 1923 : "Chevalier du 30 décembre 1911; 26 ans de services, 5 campagnes, une blessure, une citation."
Adj Gaston Emile Guidon - Né le 11 juin 1883 à Osne-le-Val (Haute-Marne) - Fils d'Auguste Guidon et d'Armanda Brodard - Service militaire au 3ème régiment de Tirailleurs Algériens stationné à Bône (Algérie), le 2 avril 1902 - Médaille coloniale du Maroc - Brevet de pilote civil de l'Aéroclub de France n° 1497 - Brevet de pilote militaire n° 423 en date du 16 février 1914 - Affecté au centre d'aviation militaire de Dijon - Pilote de l'escadrille BL 18 du 2ème trimestre 1914 au 15 février 1915 - Médaille Militaire, le 14 août 1914 - Hospitalisé du 9 au 25 août 1914 - Convalescence puis rayé des contrôles de la C 18 le 25 février 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 26 août 1915 - Croix de Guerre - Pilote convoyeur du GDE du Plessis-Belleville du 7 février au 30 août 1916 - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Sopwith 1A2, sur l'aérodrome de la RGA de Dugny, le 15 décembre 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.
Cne Armand Pierre Jules Marie Des Prez de la Morlais - pilote escadrille BL 18 - Brevet de pilote militaire n° 90 en date du 9 mars 1912 - Né le 6 août 1878 à Saint Léry (Morbihan) - Engagé, le 16 novembre 1897 au 13ème régiment de Hussards passé à l'aviation, le 1er juin 1911 comme élève pilote - Différentes unités : 4ème chasseur à cheval - Service aéronautique au Maroc - Escadrille BL 18 - Escadrille VB 102 - GDE - Adjoint au commandant de l'aéronautique du CRP - Chef des sections aéronautiques au Maroc - Escadrille SOP 128 - Légion d'Honneur du 13.07.1913 - Croix de Guerre - Médaille Coloniale Maroc - 3 citations (1915 - 1915 - 06.1917) - Carte postale d'époque d'avant guerre.
* Citation à l'ordre de l'armée : "A fait comme observateur volontaire, étant chef d'escadrille, un grand nombre de reconnaissances des plus audacieuses et des plus fructueuses. "
Ltt Armand Pierre Jules Marie Des Prez de la Morlais - pilote escadrille BL 18 - Brevet de pilote militaire n° 90 en date du 9 mars 1912 - Né le 6 août 1878 à Saint Léry (Morbihan) - Engagé, le 16 novembre 1897 au 13ème régiment de Hussards passé à l'aviation, le 1er juin 1911 comme élève pilote - Différentes unités : 4ème chasseur à cheval - Service aéronautique au Maroc - Escadrille
BL 18 - Escadrille VB 102 - GDE - Adjoint au commandant de l'aéronautique du CRP - Chef des sections aéronautiques au Maroc - Escadrille SOP 128 - Légion d'Honneur du 13.07.1913 - Croix de Guerre - Médaille Coloniale Maroc - 3 citations (1915 - 1915 - 06.1917) - Carte postale d'époque d'avant guerre.
Cne Max Edmond Boucher - pilote et commandant de l'escadrille BL 18 - Né le 11 avril 1879 à Voiron (Isère) - Engagé à l'école de Saint-Cyr, le 1er octobre 1900 - Passé à l'aviation,comme élève pilote, le 15 novembre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 413 du 15 décembre 1913 - Cmdt l'escadrille BL 18 du 2 août 1914 au 17 janvier 1915 - Escadrille suivante N 15 à partir du 30 mars 1915 - Escadrille VB 103 - Commandant de l'école d'Avord - CRP - STAé - Chevalier de la Légion d'Honneur - Croix de Guerre - 2 citations à l'ordre du régiment le 31 juillet 1914 - le 15 août 1915 - 3 citations à l'ordre de l'armée, le 10 octobre 1914 - le 8 août 1915, le 15 septembre 1915.
* Citation à l'ordre de l'armée : "Bien que commandant d'escadrille, a pris part, depuis le début de la campagne, à de nombreuses reconnaissances en arrière des lignes ennemies, soit comme passager observateur, soit comme pilotes dans des conditions souvent très périlleuses. Donne contamment l'exemple de l'audace et du sang-froid aux jeunes pilotes de son escadrille. S'est particulièrement distingué le 25 décembre, en allant lancer des obus sur des positions ennemies importantes."
Ltt André Auguste Eugène Landre - Né à Verdun (55), le 4 février 1894 - Fils de Ferdinand Landre, officier d'artillerie et de Louise Gérard - Appelé au 29ème bataillon de Chasseurs à Pied de Verdun, le 10 octobre 1912 - Mobilisé comme sous-lieutenant au 29ème bataillon de Chasseurs à Pied de Mamers dans la Sarthe en décembre 1914 - Passé à l'aéronautique comme observateur en mai 1915 - Formation à la fonction d'observateur en aéroplane en 19h30 de vol au centre RGA du Bourget du 20 mai au 12 juin 1915 - Observateur de l'escadrille C 18 - Tué au combat dans les environs de Récicourt (55), le 5 mai 1916 - Photo André Landré transmis par M. André Landre que je remercie pour son aide.
Voir la page qui lui est dédiée
Soldat de 1ère classe Couratier - pilote de l'escadrille BL 18 - Brevet de pilote militaire n° 527 en date du 15 août 1914.
* Citation à l'ordre de l'armée : "A effectué déjà plusieurs reconnaissances dans des conditions périlleuses; s'est particulièrement distingué le 30 décembre 1914 en allant en pleine nuit lancer 4 obus de 90 mm sur une gare ennemie."
Adj Jean Luciani - Observateur de l'escadrille C 18 - Né le 25 mai 1883 à Poggio di Lozzi (Corse) - Appelé au 13ème régiment d'artillerie à pied, le 15 novembre 1904 - Passé à l'aviation comme observateur, le 19 novembre 1904 - Brevet de pilote militaire n° 10813 en date du 5 janvier 1918 - Différentes mutations : 5ème régiment d'artillerie à pied - 102ème régiment d'artillerie - escadrilles F 2 - F 7 - F 13 - C 18 - GB 6 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 8 mars 1917 - Médaille Militaire, le 28 juin 1915 - Croix de Guerre - 4 citations à l'ordre de l'armée, le 8 avril 1915 - 28 juin 1915 - 8 octobre 1915 - 8 mars 1917.
* Citation à l'ordre de l'armée : "Excellent sous-officier observateur qui a effectué des reconnaissances périlleuses. Toujours plein d'entrain et de hardiesse, a été légèrement blessé à la suite d'un accident d'atterrissage, le 21 mars 1915. N'a pas voulu interrompre son service. S'est distingué en exécutant depuis le début de la campagne un grand nombre de reconnaissances, de réglages, de lancement de fléchettes et de poursuites d'avions ennemis. S'est acquitté notamment, le 8 juin 1915, d'une mission des plus périlleuses et a réussi, malgré un feu extrêmement violent et efficace de l'artillerie, à prendre 24 photographies excellentes de la batterie ennemie de 380. Le 20 septembre 1915, au cours d'une reconnaissance, a fait preuve des plus brillantes qualités d'intelligence, de décision et d'énergie; l'avion ayant eu le plan supérieur traversé de plein fouet par un obus et ayant de ce fait sa stabilité fortement menacée, n'a pas hésité à continuer sa mission jusqu'au bout."
Brigadier Jean Faur photographié à côté d'un Nieuport 24 ou 27 n° 4583 codé "18" de la division Nieuport de l'école d'aviation militaire d'Avord en septembre-octobre 1917 - Photo Claude Babec que je remercie pour son aide.
Brig Jean André Pacha Faur - Né le 30 septembre 1896 à Uston (Ariège) - Fils d'André Faur et de Marie Barran - Profession avant guerre Employé - Classe 1914 (à l'engagement) - Recrutement de Foix sous le n° matricule 771 - Engagé au 3ème régiment de chasseurs d'Afrique, le 12 novembre 1914 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre du régiment, le 11 septembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 11 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8193 obtenu sur Caudron G 4, à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 25 août 1917 - Nommé Brigadier 26 septembre 1917 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 11 octobre 1917 - GDE du 11 octobre 1917 au (je n'ai pas trouvé la date) - RGA du (je n'ai pas trouvé la date) au 20 avril 1918 - Pilote de l'escadrille SAL 18 du 20 avril au 16 mai 1918 - Tué en combat aérien, à bord d'un Salmson 2A2, dans les environs du mont de Guny, (02), le 16 mai 1918 - Il faisait équipage avec le Caporal Marcel Leyat (mitrailleur) qui a également été tué.
* Une citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, au Brigadier Jean André Faur, du 3ème régiment de chasseurs d'Afrique, détaché à l'escadrille C 18 en date du 31 mai 1918 : "Excellent pilote, très allant et très courageux, le 16 mai 1918, la mission photographique qu'il était chargé de protéger étant attaquée par une patrouille de sept avions de chasse ennemis, a résolument accepté le combat inégal au cours duquel il a trouvé une mort glorieuse. A permis ainsi à l'avion de reconnaissance de rentrer dans nos lignes, sa mission remplie."
Slt Jean Louis Lasnier - Né le 24 août 1894 à Arnouville-les-Gonesse - Fils de Jules Lasnier et de Florence Parrot - Domiciliés 2, rue Félix Bourguelet à Provins - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1914 - Recrutement de Fontainebleau sous le matricule n° 1672 - Service militaire au 2ème groupe d’aviation de St-Cyr, le 23 octobre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 406 obtenu à St-Cyr, le 8 décembre 1913 - Pilote de l’escadrille BL 18 (avant guerre --> je n’ai pas trouvé les dates) - Nommé caporal, en juin 1914 - Nommé Sergent en décembre 1914 - Pilote de l’escadrille C 18 du 19 février au 29 juillet 1915 - Une citation à l’ordre du corps d’armée, le 1er mai 1915 - Une citation à l’ordre de l’armée, le 22 juin 1915 - Médaille militaire et Croix de Guerre avec palme, le 22 juin 1915 - Pilote du RGA du 29 juillet au 21 septembre 1915 - Pilote de l’escadrille C 64 du 21 septembre 1915 au 13 février 1916 - Nommé Adjudant, le 1er décembre 1915 - Pilote du RGA du 23 janvier au 6 février 1916 - Evacué sur l’hôpital de Châlons, le 13 février 1916 au 19 mars 1916 - Détaché au GDE du Plessis-Belleville pour assurer des convoyages d’avions au du 19 mars du 7 avril 1916 - Pilote de l’escadrille C 61 du 12 avril au 7 mai 1916 - Entraînement sur Caudron R 4 au GDE du Plessis-Belleville à partir du 7 mai 1916 - Pilote de l’escadrille F 33 du 12 juin au 12 août 1916 - Hospitalisé à l’hôpital du Mans jusqu’au 10 août 1916 - Pilote de l’escadrille C 56 du 9 septembre au 22 décembre 1916 - Pilote de l’escadrille R 214 du 22 décembre 1916 au 4 septembre 1917 - Une citation à l’ordre de l’armée en juin 1917 - Nommé Sous-lieutenant, le 20 juillet 1917 - Tué au cours d’un combat aérien, aux commandes d’un Letord, dans les environs de la forêt de Hesse (Meuse), le 4 septembre 1917 - Il faisait équipage avec le Ltt André Garret-Flandy (observateur), Sgt Dominique Paolaggi (mitrailleur), qui ont également perdu la vie - Leur adversaire était probablement le Ltn Karl Odebrett du Jasta 16b (sa 7ème victoire) - Photo Jean Lasnier transmise par Claude Levet que je remercie pour son aide.
* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Jean Lasnier, pilote de l'escadrille C 18 matricule 1672 : "Jeune pilote, tout à fait remarquable par son endurance, sa hardiesse et son sang-froid.
A l'escadrille 18 depuis le mois de février, a déjà à son actif plus de cent heures de vol au-dessus de l'ennemi, exécutées dans des conditions extrêmement périlleuses. N'a pas hésité à attaquer des avions allemands (13 avril, 23 mai, 30 mai, 7 juin 1915). A eu, à plusieurs reprises, son appareil atteint par des éclats d'obus. A montré en particulier un sang-froid remarquable les 15 et 16 juin où son appareil a eu un montant de la queue arraché, deux cylindres du moteur touchés, et l'hélice brisée par des éclats d'obus."
Sol Henri Louis Albert Lebouc - Né le 7 mars 1894 à Vibraye (Sarthe) - Fils d’Henri Clément Lebouc et de Louise Laurence Bourguet - Classe 1914 - Recrutement de Mamers (Sarthe) sous le matricule n° 1131 - Mobilisé au 2ème groupe d’aviation de Lyon-Bron, à compter du 10 septembre 1914 - Mécanicien affecté au service du Cne Maxime Delafond - Le Cne Delafond est pilote de l’escadrille C 34 du XXX au 24 mai 1915 - Le Cne Delafond est pilote de l’escadrille C 18 du 24 mai au 24 août 1915 puis est nommé commandant de l’escadrille C 18 du 24 août 1915 au 18 juin 1916 - Lebouc, toujours affecté au service du Cne Delafond, est affecté comme mécanicien de l’escadrille C 18 du 24 août 1915 au 18 juin 1916 - Delafond est ensuite nommé commandant de l’aéronautique de la 2ème armée (1916) puis de la 8ème armée (1918) - Lebouc reste affecté au service du Cne Delafond et le suivra ensuite au fil de ses mutations - Mécanicien en subsistance (nourri et logé) à l’escadrille F 58 du 30 avril au 21 juin 1917 - Mécanicien en subsistance (nourri et logé) à l’escadrille F 45 / AR 45 du 21 juin 1917 au 26 mars 1918 - Hospitalisé du 1 er au 27 septembre 1917 - Démobilisé, le 9 septembre 1919 - Domicilié 32, rue du Château à Puteaux, à compter du 29 octobre 1919 - Profession après guerre Commerçant en automobiles - Domicilié au 131, rue de Bapaume à Arras, à compter du 27 décembre 1922 - Domicilié au 88, boulevard Faidherbe à Arras, à compter du 29 janvier 1926 - Rattaché au 22 ème régiment d’aviation n° 22, le 1 er août 1927 - Profession Patron de garage en 1937 - Affecté au Bataillon de l’air n° 104, à compter du 18 avril 1939 - Classé en affectation spéciale pour une durée indéterminée comme gérant co-directeur de la Société Lebouc-Marmonnier, garagiste à Arras, le 11 novembre 1939 - Décédé à Arras, le 19 mars 1942 - Sources : Fiche matricule du département de la Sarthe - CCC de l’escadrille C 18 - CCC de l’escadrille F 45 / AR 45 - CCC de l’escadrille F 58 - Dernière mise à jour : 9 juin 2017.
Slt Pierre Nautet - Né le 12 avril 1887 à Navarreux (Basse-Pyrénéees) - Fils d'Auguste Nautet et de Françoise Salanbert - Service militaire au 14ème régiment d'artillerie à cheval à compter du 6 octobre 1908 - Mobilisé dans la même unité, le 2 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 421 obtenu le 16 février 1914 - Pilote de l'escadrille BL 18 du 2ème trimestre 1914 au 27 août 1914 - Nommé Adjudant, le 20 mars 1915 - Pilote de l'escadrille C 28 du 2 février au 26 octobre 1915 - Détaché à la RGA du 29 avril au 2 mai 1915 - Détaché à la RGA du 26 octobre 1915 au 18 janvier 1916 - Evacué sur l'hôpital complémentaire de Rennes, à compter du 26 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille C 34 du 18 janvier au 18 juin 1916 - GDE à compter du 18 juin 1916 - Convoyage d'un Caudron R 4 du 28 au 31 juillet 1916 - Détaché à l'escadrille MF 16 du 7 au 11 août 1916 - Pilote de la RGA du 11 au 13 août 1916 - Convoyage d'un Caudron R 4 de la GDE du 13 au 20 août 1916 - Pilote de l'escadrille MF 52 du 24 août au 25 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille R 213 du 25 décembre 1916 au 2 février 1919 - Nommé sous-lieutenant à titre temporaire, le 23 mars 1918 - En subsistance à l'escadrille R 207 du 1er au 5 novembre 1918 - Affecté au Parc 117 à compter du 2 février 1919 - Médaille Militaire - Croix de Guerre - 2 citation à l'ordre de l'armée.
Adj Marcel Jules Léon Thierry - Né le 2 décembre 1894 à Châlons-sur-Marne (Marne) - Fils d'Henri Florentin Camille Thierry et Jeanne Buche - Domiciliés au 64, rue de la Monnaie à Troyes (Aube) - Profession avant guerre Elève de l'école des Art et Métiers - Classe 1914 - Recrutement de Châlons-sur-Marne (Marne) sous le matricule n° 989 - A obtenu un sursis d'incorporation pour continuation d'étude - Mobilisé au 10ème régiment de chasseurs à cheval, le 5 septembre 1914 - Nommé Brigadier, le 9 novembre 1914 - Affecté au 5ème régiment de chasseurs, le 5 février 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 24 juillet 1915 - Dirigé (équipé de relève) sur le dépôt de Poitiers, le 30 décembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 27 mars 1916 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 4676 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy (Somme), le 3 octobre 1916 - Insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° B 2977 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux du 5 au 31 octobre 1916 - Pilote du GDE du 31 octobre au 30 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 18 / SAL 18 du 31 décembre 1916 au 20 août 1918 - Stage au GDE du 4 au 10 avril 1917 - Citation n° 68 à l'ordre de la 163ème division d'infanterie, en date du 27 mai 1917 - Nommé Adjudant, le 1er janvier 1918 - Citation n° 145 à l'ordre du 30ème corps d'armée, en date du 29 janvier 1918 - Citation n° 1646 à l'ordre du 30ème corps d'armée, en date du 23 janvier 1918 - Stage Salmson 2A2 au GDE du 6 au 11 février 1918 - Convoyage d'un Salmson 2A2 depuis la RGA du Bourget du 22 au 26 février 1918 - En mission du 7 au 20 avril 1918 - En mission à la RGA d'Etampes du 1er au 5 mai 1918 - Grièvement blessé au cours d'un accident d'atterrissage, aux commandes d'un Salmson 2A2, au retour d'une mission sur le terrain d'aviation de Russy-Bémont (Oise), le 17 août 1918 - Evacué et décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 16/22 de Villers-Cotterets (Aisne), le 20 août 1918 - Le Slt Stanislas Bonnaffé, l'observateur qui faisait équipage avec lui, n'a pas été blessé - Citation n° 342 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 17 septembre 1918 - Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 20 juillet 1923 - Sources : Pam - Fiche matricule du département de la Marne - CCC de l'escadrille C 18 / SAL 18 - MpF - Dernière mise jour : 23 octobre 2018.
* Citation n° 68 à l'ordre de la 163ème division d'infanterie, en date du 27 mai 1917 : "Excellent pilote, brave et courageux, a rempli de nombreuses missions de réglages et de photographies au cours desquelles il a livré plusieurs combats, en particulier les 25 février et 19 avril 1917."
* Citation n° 145 à l'ordre du 30ème corps d'armée de l'Adj Marcel Thierry, pilote à l'escadrille C 18, en date du 29 janvier 1918 : "Pilote de tout premier ordre, alliant un courage à toute épreuve à sentiment très élevé du devoir. Spécialisé dans les missions photographiques, est revenu fréquemment avec son avion atteint par des balles ou des éclats d'obus, particulièrement les 8 et 30 novembre 1917 et 6 janvier 1918. Le 19 janvier, au cours d'une mission photographique, attaqué par cinq avions ennemis, il leur tient tête, permet à son mitrailleur de tirer 40 cartouches sur l'un d'eux qui tombe désemparé, poursuit sa mission et rentre avec son observateur blessé et son appareil très sérieusement endommagé par des éclats d'obus."
* Citation n° 1646 à l'ordre du 30ème corps d'armée du MdL Marcel Jules Léon Thierry, pilote à l'escadrille C 18, en date du 23 janvier 1918 : "Pilote particulièrement habile, conscencieux et ardent, spécialisé depuis 6 mois dans les missions photographiques, montre toujours le même entrain et le même souci de bien faire, est un exemple constant pour ses camarades. Appareil sérieusement atteint par obus, le 3 août, 8 novembre, 2 décembre 1917, 6 janvier 1918 par mitrailleuse, le 30 novembre 1917. Réussit le 30 octobre 1917 à altitude moyenne, sans protection, une reconnaissance photographique à 8 kilomètres dans les lignes ennemies. Le 2 décembre 1917, attaqué par un avion, le met en fuite et remplit stictement sa mission."
* Citation n° 342 à l'ordre de la 10ème armée de l'Adj Marcel Jules Léon Thierry du 5ème régiment de chasseurs à cheval, pilote à l'escadrille SAL 18, en date du 17 septembre 1918 : "Pilote adroit, courageux et dévoué. Le 18 juillet 1918, au cours d'une mission de reconnaissance pendant l'attaque française, a eu son avion attaqué par cinq appareils ennemis, alors qu'il se trouvait en arrière dans les lignes allemandes. Son observateur ayant été blessé, son appareil criblé de balles et atteint dans ses organes essentiels, a pu, grâce à son habilité et à son sang-froid, parvenir à rentrer dans nos lignes et à atterrir normalement sur un terrain auxiliaire. 265 heures de vol sur l'ennemi. Déjà trois fois cité à l'ordre."
* Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, de l'Adj Marcel Thierry du 5ème régiment de chasseurs à cheval, pilote à l'escadrille SAL 18, en date du 20 juillet 1923 : "Pilote adroit, courageux et dévoué. Le 18 juillet 1918, au cours d'une mission de reconnaissance pendant l'attaque française, a eu son avion attaqué par cinq appareils ennemis, alors qu'il se trouvait très en arrière dans les lignes allemandes. Son observateur ayant été blessé, son appareil criblé de balles et atteint dans ses organes essentiels, a pu, grâce à son habilité et à son sang-froid, parvenir à rentrer dans nos lignes. S'est blessé grièvement en atterrissant. Mort pour la France des suites de ses blessures. A été cité. "
Cne Pierre André Escot - Né le 10 janvier 1886 à St-Symphorien d'Ozon (Rhône) - Fils de Laurent Escot (vétérinaire) et de Jeannette Francon - Classe 1906 - Recrutement de Vienne (Isère) sous le matricule n° 322 - Classé 101éme sur 170 à l'examen d'entrée à l'école Polytechnique en septembre 1906 - Engagé volontaire, pour 4 ans, au titre de l'école Polytechnique, le 6 octobre 1906 - La première année d'engagement au sein du 19ème régiment d'artillerie, comme année de service militaire - Arrivé au régiment et nommé 2ème canonnier conducteur, le 8 octobre 1906 - Nommé Brigadier, le 9 février 1907 - Entré à l'école Polytechnique, le 10 octobre 1907 - Nommé Maréchal des Logis, le 10 octobre 1907 - Passé 148ème sur 153 en 2ème année - Nommé Sous-lieutenant d'artillerie coloniale, le 1er octobre 1908 - Sorti 149ème sur 153 en fin de cycle de Polytechnique en 1909 - Entré à l'école d'application de l'artillerie et du génie, le 10 octobre 1909 - Nommé Lieutenant en second et affecté au 3ème régiment d'artillerie coloniale, le 1er octobre 1910 - Médaille commémorative "Maroc" - Brevet FAI n° 624 obtenu sur avion Blériot et décerné par l'Aéroclub de France, le 8 septembre 1911 - Brevet de pilote militaire n° 68 en date du 14 novembre 1911 - Affecté, pour convenance personnelle, au 1er régiment d'artillerie coloniale caserné à Lorient, le 9 novembre 1912 - Affecté au camp d'aviation d'Avord, le 22 août 1913 - Affecté au centre de Versailles (Yvelines), le 9 avril 1914 - A reçu le Blériot XI n° 162 baptisé "Le Prévoyant de l'Avenir" suite à la souscription nationale au profit de l'aviation militaire - Il a été financé par la société civile de retraite "Les Prévoyants de l'Avenir" - Pilote de l'escadrille BL 18 du (2) août 1913 au 3 décembre 1914 - Blessé par une balle au bras gauche au cours d'une reconnaissance en avion, en compagne du Cne Marin Julliard, le 24 août 1914 - Il pose son avion en zone occupée par les Allemands mais réussissent à s'échapper grâce à des chevaux trouvés sur place - L'observateur a été blessé, probablement pendant l'atterrissage en campagne - Citation à l'ordre de la 1ère armée, en date du 25 août 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 26 août 1914 - Rentre à la BL 18, le 23 septembre 1914 - Détaché à l'état-major de l'aviation de la 1ère armée, le 28 septembre 1914 - Détaché, avec son ordonnance, le soldat Cervoni, à l'état-major de l'aéronautique de la 1ère armée, le 3 décembre 1914 - Affecté à l'EM de l'aéronautique de la 1ère armée du 3 décembre 1914 au 6 février 1915 - Pilote de l'escadrille C 9, à compter du 6 février 1915 - Commandant l'escadrille C 9 du 18 février à 18 juillet 1915 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 17 mai 1915 - Détaché du 24 au 30 mai 1915 - Affecté au service aéronautique du GQG, le 18 juillet 1915 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 juillet 1915 - Décédé des suites d'une tuberculose généralisée à l'hôpital de Mirambeau (Charente-Maritime), le 6 août 1916 - Carte postale collection de Jean-Paul Bonora que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 1) de la commune de Saint-Symphorien-d'Ozon (Rhône) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Isère - CCC de l'escadrille BL 18 - CCC de l'escadrille C 9 - Liste des avions de la souscription nationale au profit de l'aéronautique militaire - MpF - JORF - Revue "L'Aerophile" - Site internet "Mémorial Gen Web" - Dernière mise à jour : 26 février 2022.
* Citation à l'ordre de la 1ère armée du Ltt Pierre André Escot du 1er régiment d'artillerie coloniale, pilote à l'escadrille BL 18, en date du 25 août 1914 : "A exécuté de nombreuses reconnaissances aériennes au cours desquelles il a montré des qualités de sang-froid et de courage remarquables ayant été blessé survolant les lignes ennemies, le 24 août 1914. Il dut atterrir et parvint à échapper aux patrouilleurs ennemis, grâce à une monture qu'il trouva."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Pierre André Escot du 1er régiment d'artillerie coloniale, pilote à l'escadrille BL 18, en date du 26 août 1914 : "Blessé au cours d'une reconnaissance aérienne accomplie sous un feu violent."
* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée du Cne Pierre André Escot, commandant de l'escadrille C 9, en date du 24 juillet 1915 : "Pilote hardi et adroit payant toujours de sa personne; a exécuté de nombreuses reconnaissances périlleuses, a su par son exemple quotidien et ses belles qualités de commandement, entrainer les pilotes de son escadrille qui a rendu les services les plus signalés."
Photo du Ltt Maurice Cappart
Cne Maurice Clovis Cappart - Né le 24 juin 1891 à Douai (Nord) - Fils de (non reconnu) et de Valentine Georgina Cappart - Profession avant engagement Sténo-dactylographe - Classe 1911 - Recrutement de Verdun (Marne) sous le matricule n° 429 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 19ème régiment d'artillerie, à compter du 2 février 1912 - Nommé Maréchal des Logis - Marié avec Mlle Victorine Bélot à Nimes (Gard), le 20 avril 1914 - Blessé par un éclat d'obus à la tête à Bertincourt, le 7 mai 1915 - A obtenu le certificat d'aptitude à la fonction de chef de section, le 7 octobre 1915 - Admis au cours de perfectionnement des sous-officiers d'artillerie et du train des équipages, le 30 décembre 1915 - A suivi les cours de l'école militaire de l'artillerie à Fontainebleau, le 29 janvier 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 1er avril 1916 - Affecté au centre d'instruction des canons de tranchées (75ème batterie) du 1er régiment d'artillerie, le 1er avril 1916 - Affecté à la 110ème batterie du 42ème régiment d'artillerie, le 2 juillet 1916 - Citation à l'ordre de l'artillerie divisionnaire en septembre 1916 - Croix de guerre et citation à l'ordre de la 131ème division d'infanterie, en date du 2 décembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 4 mars 1917 - Formation au centre GDE du Plessis-Belleville, à compter du 4 mars 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, à compter du 3 avril 1917 - Affecté comme observateur au service de l'aéronautique de la 7ème armée, le 3 avril 1917 - Observateur de l'escadrille MF 54 du 16 juin au 2 septembre 1917 - Titularisé observateur, le 12 juillet 1917 - Insigne métallique d'observateur en aéroplane n° B 948 - Observateur de l'escadrille C 18 du 2 au 26 septembre 1917 - Stage au CIAO jusqu'au 13 septembre 1918 - Observateur de l'escadrille BR 234 du 13 septembre 1918 au 29 mars 1919 - Affecté à l'état-major de la 134ème division d'infanterie, le 26 septembre 1917 - Citation à l'ordre de la 134ème division d'infanterie, le 22 mars 1918 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire, le 1er avril 1918 - Citation à l'ordre du 34ème corps d'armée, le 9 juillet 1918 - Deux Drachens abattus et un avion allemand, au Nord de Montfaucon, le 26 septembre 1918 - Citation à l'ordre du groupe d'aviation d'observation de l'escadrille BR 234, le 21 octobre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 9 novembre 1918 - Nommé Commandant par intérim de l'escadrille BR 234 du 23 février au 29 mars 1919 - Envoyé à l'école militaire d'aviation d'Istres comme élève pilote, le 24 avril 1919 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 19 mai 1919 - Lâché sur Bleriot à moteur Anzani, le 13 juin 1919 - Lâché sur Caudron G III à moteur Rhone, le 1er juillet 1919 - Lâché sur avion Nieuport, le 26 août 1919 - Brevet de pilote militaire n° 18.164 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 30 juillet 1919 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation d'Avord - Lâché sur Sopwith 1A2, le 26 septembre 1919 - Lâché sur Breguet 14 A2, le 8 octobre 1919 - Stagiaire à la section d'entrainement du groupement aéronautique n° 5 à Lyon-Bron puis affecté à la même section, le 20 novembre 1919 - Vols sur les Salmson 2A2 de l'escadrille SAL 32 - Vols d'entrainement et de perfectionnement - Médaille de la Victoire, en date du 27 novembre 1919 - Continue ses vols au sein de la SAL 32 - Affecté au 5ème régiment d'aviation d'observation, le 1er janvier 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté au 35ème régiment d'aviation (changement de désignation du régiment) de Lyon-Bron, le 1er août 1920 - Tout en restant affecté au 35ème régiment d'aviation, est envoyé à l'aéronautique de l'armée d'Orient - Rapatrié de l'aéronautique du corps d'occupation de Constantinople et affecté à l'aéronautique de l'armée du Levant, le 8 juillet 1922 - Il reste affecté au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron - Affecté au 39ème régiment d'aviation , le 1er octobre 1923 - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 24 mars 1924 - Marié avec Mlle Victorine Joséphine Augustine Guérin à Nantes (Loire-Atlantique), le 15 juillet 1924 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, pour mission auprès du gouvernement turc, le 8 septembre 1924 - Affecté à l'inspection du matériel technique et des installations techniques de l'aéronautique militaire et de l'inspection des essais pratiques et techniques de l'aéronautique militaire - Nommé Capitaine en 1926 - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique militaire (par changement de désignation de l'unité précédente), le 2 août 1927 - Officier de la Légion d'Honneur, le 5 janvier 1931 - Décoration remise par le général de division Maurice Barès devant les troupes du 34ème régiment d'aviation du Bourget, le 15 juin 1931 - Entre novembre et décembre 1933, relie Dakar, Thiès, St-Louis du Sénéga, Tambacounda, Bamako, Mopsi, Gao avec reconnaissances sur le Niger, Kayes, Dakar - Affecté à l'inspection générale technique du matériel, de la sécurité et des installations de l'air, le 27 avril 1934 - Vols sur Potez 25 TOE, Caudron C 59, Lioré et Olivier LeO 20 - Breguet 19 A2, Bloch MB 200, Caudron C 400 en 1934 - Lettre de félicitations par l'ordre général n°6, en date du 15 juin 1934 - Nommé Chef de bataillon, le 25 juin 1934 - Lettre de félicitations décernée par le général Delafond suite à l'ordre général n° 7, en date du 17 août 1934 - Vols sur Amiot 143, Lioré et Olivier Léo 20, Potez 25 TOE en 1935 - Titre de "Premier Pilote de Nuit", le 30 mars 1935 - Titularisé "Chef de bord" - Titularisé "Commandant d'avion" n° 98 - Affecté à la 22ème escadre aérienne et à la base aérienne n° 138 - Commandant d'un groupe de bombardement de la 22ème escadre de bombardement de Chartres sur Amiot 143, le 15 octobre 1935 - Voyage en Afrique du Nord des Amiot 143 de la 22ème escadre de bombardement comme pilote, chef de bord en reliant Chartres, Toulouse, Alcazares, Meknès, Oran, Blida, Tunis, Oran, Meknès, Perpignan, Toulouse du 16 juin au 1er juillet 1936 - Commandant du parc de la base aérienne 138 de Metz-Frescaty, le 2 septembre 1936 - Lettre de félicitations du Ministre de l'Air, Pierre Cot, le 9 septembre 1936 - Commandeur de l'ordre du Nichan Iftikhar, le 20 mars 1937 - Au cours d'un vol de nuit, au départ du terrain de Metz-Frescaty, à bord d'un Potez 540, atterrissage sur le terrain de Frankfort-sur-le-Main au cours de manoeuvres antiaériennes en octobre 1938 - A été interrogé pendant trois jours puis libéré par les Allemands - Mis aux arrêts de rigueur à son retour en France - Nommé Lieutenant-colonel, le 21 janvier 1939 - Sous-directeur administratif des ateliers de réparation de l'armée de l'Air de Toulouse-Blagnac, le 1er avril 1939 - Lettre de félicitations du Général Bouscat, le 8 décembre 1939 - Affecté à la direction et création d'une école de bombardement à la base aérienne de Châteauroux, le 14 décembre 1939 - Affecté au groupement aérien des Pyrénées à Argeles en juin 1940 - Affecté au 4ème bureau de l'état-major de l'Air à Vichy, le 16 juillet 1940 - N'a pas rejoint ce poste - Placé en congéndéfinitif du personnel navigant, le 1er octobre 1940 - Nommé Colonel de réserve, le 20 octobre 1940 - Agent P 1 du réseau "Beryl" du 1er avril 1941 au 17 août 1943 - Sous couvert de carbonisation du charbon de bois, recherche de terrains d'atterrissage et de parachutage dans la région de Mont-de-Marsan et des Landes en mai 1941 - Le Général Martial Valin lui demande de rejoindre la France Libre, le 12 août 1942 - A procédé au relevé d'un terrain propice à un parachutage de matériels et d'armes au lieu-dit "La lande du Duc d'Uzès" entre Franquevielle et les Tourreilles à la fin 1942 - Entre mars et avril 1943, le gouvernement de Vichy lui propose un poste d'intendant général de Police à la préfecture de Toulouse - Il refuse ce poste - Quitte la france, via l'Espagne, en compagnie de 9 pilotes US et GB via la réseau libreté égalité fraternité (LEF), via Barcelone, Gibraltar et Arzew, le 17 août 1943 - Arrivé à Oran, le 23 septembre 1943 - Rejoint les AFL à Alger, le 27 septembre 1943 - Chef d'état-major du général de corps d'armée aérien Cochet, directeur du DMOS en octobre 1943 - Directeur de la DGSS pour la Corse avec organisation des réseaux de renseignements pour l'île d'Elbe, l'Italie et le Sud de la France, le 13 octobre 1943 - Chef d'état-major du DMOS, le 16 mars 1944 - Ordre de mission permanent par le commissaire National de l'Intérieur de la France Livre Pierre Bloch à Alger, le 6 juin 1944 - Commandant de la 7ème subdivision aérienne à Toulouse, le 10 septembre 1944 - Commandant de la 9ème subdivision aérienne, le 13 novembre 1944 - Nommé Général de brigade, le 25 décembre 1944 - Commandant de la section Air de Châteauroux en 1944 - Lettre de félicitations émise par la général Mollard, gouverneur militaire de la Corse, le 20 février 1945 - Commandant de la 3ème région aérienne à Bordeaux, le 15 juin 1945 - Médaille de la résistance française avec rosette décernée, le 16 novembre 1945 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 19 novembre 1945 - Place en 2ème section (réserve) de l'état-major général de l'armée de l'Air, le 1er mars 1946 - Directeur du contrôle du désarmement industruel et scientifique de l'Allemagne, le 13 mars 1946 - Médaille des Evadés avec citation n° 707 au titre de l'armée de l'Air, le 15 janvier 1947 - Citation n° 149 à l'ordre de l'armée de l'Air, le 23 juin 1947 - Fin de la mission en Allemagne comme directeur du désarmement, le 1er mai 1948 - De 1949 à 1957, expret agréé auprès du MRU en matière de dommage de guerre aéronautique - Membre du syndicat professionnel des experts et techniciens agréés par le MRU et assermentés, le 12 mars 1953 - En retraite domicilié à La Maillerie à Magnac-sur-Touvre (Charente) - Décédé à l'hôpital du Val de Grâce à Paris 5ème, le 21 août 1958 - Obséques en la chapelle du val de Grâce - Le général Maurice Cappart repose dans le caveau familial au cimetière de Douai (Nord) - Sources : Acte de naissance de la mairie de Douai - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de la Meuse - CCC de l'escadrille MF 54 - CCC de l'escadrille C 18 - CCC de l'escadrille BR 234 - LO - JORF - Dernière mise à jour : 9 mai 2024.
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Maurice Clovis Cappart du 42ème régiment d'artillerie, observateur à l'escadrille BR 234, en date du 9 novembre 1918 : "Officier doué d'une haute énergie et d'une belle bravoure. A toujours manifesté les plus précieuses qualités d'observateur, suscitant l'admiration de ses chefs par son ardeur incomparable. S'est dépensé sans compter au cours des dernières opérations, volant trois par jour et sollicitant les missions particulièrement délicates et les plus périlleuses, qu'il a toujours accomplies avec le plus brillant succès. Trois citations."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Maurice Cappart au 35ème régiment d'aviation, en date du 16 juin 1920 : "Après une brillante carrière dans l'artillerie est devenu un observateur modèle par son intelligence et son audace. Une blessure. Sept citations. Une victoire."
* Officier de la Légion d'Honneur du Cne Maurice Clovis Cappart de l'inspection du matériel et des installations des forces aériennes, le 5 janvier 1931 : "18 ans de services, 11 campagnes, 1 blessure, 1 citation, 7 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier du 16 juin 1920."
Photo du Ltt Henri Lassus
Ltt Léon Henri Lassus (dit Pomès) - Né à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), le 12 mars 1892 - Fils d'Athanase Jean Marie Amédée Lassus et de Marie Catherine Ketty Russac - Domiciliés au 8, rue Ozenne à Toulouse (Haute-Garonne) - Classe 1912 - Recrutement de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) sous le matricule n° 1221 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 57ème Régiment d’artillerie, le 8 octobre 1913 - Nommé brigadier, le 14 janvier 1914 - Nommé maréchal des logis, le 13 juillet 1914 - Nommé sous-lieutenant à titre temporaire, le 21 septembre 1914 - Citation n° 73 à l’ordre du 17ème corps d'armée, en date du 14 avril 1915 - Nommé lieutenant à titre définitif, le 21 septembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur d'artillerie, au bénéfice de la 132ème division d'infanterie, le 10 octobre 1916 - Observateur stagiaire à l'escadrille C 18 du 10 octobre au 20 décembre 1916 - Observateur de l'escadrille C 66 du 20 décembre 1916 au 6 février 1917 - Observateur de l'escadrille F 50 du 28 février au 21 avril 1917 - Observateur de l'escadrille F 22 du 11 au 28 mai 1917 - Observateur de l'escadrille C 60 du 28 mai au 25 juillet 1917 - Observateur de l'escadrille C 18 du 25 juillet 1917 au 4 septembre 1917 - Rejoint l'artillerie divisionnaire 132, le 18 septembre 1917 - Observateur de l'escadrille C 6 du 26 octobre au 6 novembre 1917 - Observateur de l'escadrille C 18 du 6 novembre 1917 au 26 janvier 1918 - Observateur de l'escadrille SOP 278 / SPAbi 278 du 26 janvier 1918 au 18 avril 1919 - Stage à Etampes du 21 au 30 juin 1918 - Citation n° 339 à l’ordre de la 10ème armée, en date du 23 juillet 1918 - Citation à l’ordre de la 10ème armée, en date du 15 octobre 1918 - Evacué sur un hôpital, le 29 octobre 1918 - Nommé lieutenant à titre définitif, au titre de l’armée d’active, le 7 novembre 1918 - Rentré de convalescence, le 22 décembre 1918 - Observateur de l’escadrille SAL 19 du 19 mai au 18 juin 1919 - Affecté à l'entrepot général d'aviation de Nanterre du 18 juin 1919 au 19 mai 1920 - Affecté au 14ème Régiment d’artillerie, le 19 mai 1920 - Croix de guerre avec étoile de vermeil et deux palmes - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté au 2ème groupe du 99ème régiment d'artillerie lourde portée (RALP), le 1er janvier 1921 - Envoyé en renfort immédiat au 9ème régiment d'artillerie de campagne portée (armée du Rhin) du 11 mai au 20 septembre 1921 - Affecté au 14ème régiment d'artillerie de campagne portée (RACP), le 22 février 1922 - Nommé Capitaine, le 27 décembre 1922 - Affecté au 196ème régiment d'artillerie lourde à tracteur (RALT), le 1er janvier 1924 - Proposé pour le maintien en activité avec pension temporaire de 40 % pour slérose accentuée des sommets avec atteinte marquée par la commission de réforme de Bordeaux, le 10 août 1927 - Affecté à l'état-major de la 18ème région militaire, le 22 octobre 1929 - Nommé chef d'état-major de l'artillerie de la 18ème région militaire, le 21 décembre 1933 - Nommé Chef d'escadron, le 25 décembre 1933 - Affecté au 64ème régiment d'artillerie , le 7 janvier 1936 - Embarqué à Bordeaux (Gironde), le 13 février 1936 - Débarqué à Casablanca, le 15 févroer 1936 - Rapatriable, le 15 février 1938 - Autorisé à accomplir un nouveau séjour de deux ans au Maroc, à compter du 9 août 1938 - Affecté au CMAA n° 2 à Oran, en renfort d'Algérie, le 2 septembre 1939 - Nommé Commandant du 62ème régiment d'artillerie - Nommé Lieutenant-colonel, à titre temporaire, le 1er mars 1940 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 1er septembre 1940 - Nommé Colonel - Domicilié au château de Licérasse à Saint-Etienne-de-Baïgorry (Pyrénées-Atlantiques) - En retraite, le 25 juin 1947 Domicilié au 17, rue Revoil à Rabat - Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 11 juillet 1947 - Décédé à Urrugne (Pyrénées-Atlantiques), le 17 janvier 1964 - Sources : Fiche matricule conservée aux archives départementales des Pyrénées-Atlantiques - LO - CCC de l'escadrille C 18 - CCC de l'escadrille C 66 - CCC de l'escadrille F 22 - CCC de l'escadrille C 60 - CCC de l'escadrille C 6 - CCC de l'escadrille SPAbi 278 - CCC de l'escadrille SAL 19 - JORF - Dernière mise à jour : 23 mars 2021.
* Citation n° 73 à l’ordre du 17ème corps d'armée du Slt Henri Léon Lassus du 57ème régiment d'artillerie, en date du 14 avril 1915 : " A exécuté au cours des opérations de février et de mars, au nord de Perthes, une série de reconnaissances périlleuses et occupe ces journées entières des postes d’observation choisis avec l’unique souci d’avoir des vues permettant aux diverses batteries de l’artillerie de corps à exécuter des tirs qui eussent été irréalisables sans son action personnelle. "
* Citation n° 339 à l’ordre de la 10ème armée du Ltt Henri Léon Lassus du 57ème régiment d'artillerie, détaché à l'escadrille SPAbi 278, en date du 23 juillet 1918 : " Observateur remarquable d’endurance, de courage et de sang-froid. A rendu de très grands services depuis le 27 mai 1918 en rapportant des renseignements très précis obtenus en descendant personnellement à moins de 100 mètres au-dessus des lignes ennemies, en particulier les 28 et 29 mai 1918 est rentré avec un avion criblé de balles. Le 30 mai contraint d’atterrir immédiatement derrière les 1ères lignes a ramené ses armes et ses instruments de bord. 147 heures de vol au-dessus de l’ennemi. "
* Citation à l’ordre de la 10ème armée du Ltt Henri Léon Lassus du 57ème régiment d'artillerie, détaché à l'escadrille SPAbi 278, en date du 15 octobre 1918 : " Officier courageux et énergique. Observateur en avion depuis le 11 octobre 1916. Sait exécuter ses mémoires avec une maîtrise et une habileté qui fait l’admiration de tous ses camarades. S’est particulièrement distingué dans les opérations au Nord de l’Ourcq et de l’Aisne en exécutant 2 ou 3 fois par jour de nombreuses mémoires à très basse altitude. Les 20, 21 et 29 août 1918 a vu son avion atteint au point d’en compromettre gravement la solidité. 230 heures de vol. Deux citations antérieures. "
* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Henri Léon Lassus au 19ème régiment d'artillerie, en date du 16 juin 1920 : "Brillant officier qui s'est distingué pendant toute la campagne par son courage, son énergie, son entrain. Trois citations."
* Commandeur de la Légion d'Honneur du Col Léon Henri Lassus, en date du 11 juillet 1947 : "33 ans de service, 13 campagnes. A été cité. Officier du 1er septembre 1940."
Photo du Slt Pierre For
Slt Pierre Jean Raymond For - Né le 23 juillet 1888 à Géret (Pyrénées-Orientales) - Fils de Jean For et de Thérèse Delos - Classe 1908 - Recrutement de Perpignan (Pyrénées-Orientales) sous le matricule n° 1096 - Entré en service actif au 80ème régiment d'infanterie, à compter du 27 avril 1907 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 80ème régiment d'infanterie, le 25 avril 1907 - Nommé Caporal, le 28 novembre 1907 - Nommé Sergent, le 14 septembre 1908 - Nommé Sergent fourrier, le 5 juillet 1909 - Passé à l'aéronautique militaire et affecté à l'établissement central du matériel aéronautique militaire de Chalais-Meudon, le 5 janvier 1912 - Classé en position hors cadre et affecté au service de l'aviation militaire, le 8 mars 1912 - Affecté au 1er groupe aéronautique, le 1er octobre 1912 - Détaché à la 13ème section, le 18 août 1913 - Cesse de faire partie du personnel navigant - Nommé Sergent-fourrier, le 7 novembre 1913 - Passé pour organisation au 1er groupe d'aviation, le 1er janvier 1914 - Nommé Adjudant, le 24 décembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 1174 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 10 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille C 18 du 22 juillet 1915 au 28 janvier 1918 - Nommé Adjudant-chef, le 11 avril 1916 - Détaché à l'escadrille C 34 du 24 avril au 20 juin 1916 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er août 1916 - Hospitalisé au HOE de Montdidier pour la gale du 13 au 16 novembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 24 décembre 1916 - En mission à la RGA du 18 février au 10 mars 1917 - En stage au GDE du 3 au 10 avril 1917 - Evacué sur l'ambulance 3/60 et convalescence du 30 août au 30 septembre 1917 - Tué au cours d'une mission, quand le Caudron G 6 qu'il pilotait, a été abattu par la DCA allemande, au Nord de St-Hilaire-le-Grand (Marne), le 28 janvier 1918 - Il faisait équipage avec le Slt Emile Auquier, observateur, qui a également perdu la vie - La batterie allemande était probablement la K-Flak batterie 3, commandée par le Ltn Petzke - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 4 février 1918 - Pierre Jean For repose dans la nécropole nationale de Suippes (Marne) - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 18 - MpF - Bailey / Cony - Fiche Matricule du département des Pyrénées Orientales - JORF - Dernière mise à jour : 3 octobre 2016.
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Pierre Jean Raymond For, pilote à l'escadrille C 18, en date du 1er août 1916 : "Excellent pilote, audacieux et plein d'allant, toujours prêt à remplir, par tous les temps, les missions qui lui sont confiées. Déjà cité, a déjà reçu la Croix de Guerre."
* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Pierre Jean Raymond For, pilote à l'escadrille C 18, en date du 4 février 1918 : "Officier pilote hors pair, ayant une haute conception de ses devoirs militaires; en escadrille depuis trente mois, n'a cessé pendant ce laps de temps d'être un modèle de devoir pour ses camarades. Le 28 janvier 1918, effectuant une reconnaissance à faible altitude, a eu son avion atteint par un obus en plein fouet et est venu s'écraser à quelques centaines de mètres des tranchées de première ligne."
Photo de l'Adj Charles Casin
Adj Charles Casin - Né le 5 novembre 1892 à Avril par Briey (Meurthe-et-Moselle) - Fils de Jean Nicolas Casin et de Marie Sponville - Classe 1912 - Recrutement de Thionville-Nancy sous le matricule n° 1413 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 5ème régiment d'artillerie à pied, le 10 novembre 1911 - Nommé Brigadier, le 26 septembre 1912 - Nommé Maréchal des Logis, le 8 octobre 1913 - Profession avant guerre Commerçant - Marié avec Mlle Jeanne Simon et domicilié au 17, rue du Bourg à Bar-le-Duc (Meuse) - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 17 novembre 1914 - Observateur de l'escadrille MF 2 du 18 novembre 1914 au 8 janvier 1915 - Observateur de l'escadrille HF 7 du 8 janvier au 5 avril 1915 - Observateur de l'escadrille HF 13 du 5 avril 1915 au (2ème trimestre) 1915 - Observateur de l'escadrille C 18 du (2ème trimestre) 1915 au 24 avril 1915 - Observateur de l'escadrille C 11 du 24 avril 1915 au XXX - Observateur de l'escadrille MF 22 - Observateur de l'escadrille C 18 - Passé à l'école d'aviation militaire du Crotoy comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 3751 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 22 juin 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 2 novembre 1916 - Pilote de la RGA du 2 novembre 1916 au 5 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 45 du 5 janvier au 16 juin 1917 - Nommé Adjudant, le 15 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 90 / SPA 90 du 17 juin 1917 au 9 juin 1918 - Nommé Adjudant-chef, le 5 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille BR 128 du 10 juin au 17 juillet 1918 - Placé en sursis d'appel en qualité de cultivateur à Avril (Meurthe-et-Moselle) jusqu'au 31 juillet 1919 - Démobilisé, le 1er août 1919 - Domicilié à Ruffey-les-Beaune (Côte-d'Or), à compter du 16 août 1919 - Rengagé pour un an au titre du 32ème régiment d'aviation d'observation, le 16 septembre 1920 - Rengagé pour deux ans au titre du 32ème régiment d'aviation d'observation, à compter du 13 septembre 1921 - Médaille Militaire, en date du 1er janvier 1922 - Commissionné pour trois ans, à compter du 13 septembre 1923 - Commissionné pour cinq ans au titre du 32ème régiment d'aviation, à compter du 21 juin 1927 - Admis dans le cadre des sous-officiers de carrière, le 27 avril 1928 - Passé à la base aérienne de Dijon, le 1er octobre 1932 - Passé à la base aérienne n° 102, le 1er janvier 1934 - En congé sans solde de trois mois du 1er juillet au 30 septembre 1936 - Admis à la retraite, le 1er octobre 1936 - Se retire à Ruffey-les-Beaune (Côte-d'or) à compter du 15 octobre 1936 - Rappelé à l'activité et affecté au 81ème régiment régional, le 24 septembre 1938 - Libéré, le 2 octobre 1938 - Rappelé à l'activité, le 10 novembre 1939 - Profession après guerre Commis d'architecte - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de la Moselle - Dernière mise à jour : 8 décembre 2017.
* Croix de guerre avec étoile d'argent et citation n° 198 à l'ordre de la 1ère division aérienne, en date du XX XXX 1918 : "Pilote d'une conscience à toute épreuve. les 22 août, 4 et 11 septembre, par son calme et la sureté de sa protection, a permis aux avions de la division de réaliser leur programme photographique malgré une aviation ennemie très active. Le 19 août, par le mauvais temps, a exécuté une reconnaissance à vue, à basse altitude, sur les lignes ennemies."
* Médaille Militaire de l'Adc Charles Casin au 32ème régiment d'aviation, en date du 1er janvier 1922 : "9 ans de services, 5 campagnes."
Photo du Slt Rodolphe Bordas
Slt Rodolphe Othmar Lucien Bordas - Né le 12 mai 1876 à Angoulème (Charente) - Fils de Rodolphe Pardoux, Joseph Bordas (Commis principal des postes) et de Madeleine Emma Eléonore Seguy - Domiciliés au 18, rue Rose à St-Jean-d’Angely (Charente) - Classe 1893 (engagement) / 1896 (normale) - Recrutement de Périgueux (Périgord) sous le matricule n° 1598 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 7ème régiment d’infanterie de Marine, à compter du 28 mai 1894 - Nommé Caporal, le 16 mai 1895 - Affecté au 9ème régiment d’infanterie de Marine, le 1 er novembre 1897 - Affecté au 10ème régiment d’infanterie de Marine, le 5 février 1898 - Nommé Sergent, le 26 juin 1898 - Fin de service et passage dans la réserve, le 28 mai 1899 - Domicilié à "La Khouan", province de Nam-Dinh (Tonkin), à compter du 5 septembre 1899 - Domicilié à Haïphong, à compter du 1 er mars 1905 - A effectué trois campagnes au Tonkin du 1er novembre 1897 au 28 mai 1899 - Profession après engagement Contrôleur des Douanes et Régies en Indochine - Marié avec Mlle Marguerite Marie Cécile de Lapeyre de Bellair, le 1 er août 1904 - Affecté sur sa demande au 93ème régiment territorial d’infanterie, le 19 janvier 1915 - Est Rentré en métropole - Affecté au service automobile du 13ème régiment d’artillerie, caserné à Boulogne-sur-Seine (Hauts-de-Seine), le 24 mars 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 21 mai 1915 - Passé à l’aéronautique militaire comme élève pilote de l’école de Chartres, le 12 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1299 obtenu à l’école d’aviation militaire d’Ambérieu, le 31 juillet 1915 - Pilote de la RGA du 20 août au 20 septembre 1915 - Affecté à l’escadrille VB 103 du 20 septembre au 4 octobre 1915 - Embarqué pour l’armée d’Orient, le 4 octobre 1915 - Pilote de l’escadrille V 90 Sde l’armée d’Orient (future 506) du 10 octobre 1915 au 1er juin 1916 - Citation à l’ordre de l’armée d’Orient, en date du 2 avril 1916 - Pilote de l’escadrille N 90 de l’armée d’Orient (future 506) du 1 er juin au 12 août 1916 - Entré à l’hôpital de Salonique, le 12 juillet 1916 - Embarqué pour la France et en convalescence, le 12 août 1916 - Arrivé à Marseille, le 16 août 1916 - Affecté à l’école d’aviation militaire de Pau, le 20 octobre 1916 - Affecté au GDE, le 1 er mars 1917 - Commandant du détachement de chasse 518 du 11 mars au 20 mai 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 1 er juin 1917 - Convoyage d’un avion depuis le GDE du 14 au 19 mars 1917 - Pilote de l’escadrille N 95 du 20 mai 1917 au 11 juin 1917 - Pilote de l’escadrille C 18 du 11 juin au 1 er juillet 1917 - En stage au GDE du 13 au 20 juin 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 28 juin 1917 - Affecté au GC 11, le 1 er juillet 1917 - Affecté au GDE, le 1 er septembre 1917 - Pilote de l’escadrille SOP 123 (GB 4) du 24 septembre au 22 octobre 1917 - Commandant de l’annexe 5 de la RGA de Luxeuil, le 24 octobre 1917 - Chevalier de la Légion d’Honneur et citation à l’ordre de l’armée, en date du 10 juillet 1918 - Démobilisé, le 8 janvier 1919 - Profession après guerre Employé de commerce - Affecté, dans la réserve, au 4 ème escadron du Train des équipages, le 12 avril 1922 - Mis à la disposition de la direction des troupes coloniales, le 15 février 1923 - Décédé à Hanoï (Tonkin), le 15 mars 1923 - Sources : Acte de naissance - Photo L'Aérophile - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département du Périgord - LO - Etat des services - JORF - CCC de l’escadrille SOP 123 - CCC de l’escadrille N 95 - CCC de l’escadrille C 18 - Dernière mise à jour : 17 juin 2017.
* Citation à l’ordre de l’armée d’Orient du Slt Rodolphe Othmar Lucien Bordas, pilote à l’escadrille V 90 S, en date du 2 avril 1916 : "Fonctionnaire colonial ; engagé volontaire pour la durée de la guerre. Déjà cité pour sa brillante conduite au retour d’un bombardement. Le 17 février, attaqué par un Albatros, a fait preuve d’habileté et sang-froid dans ses manœuvres et a permis à son bombardier d’atteindre l’avion ennemi."
Photo du Cne Jean Delafond
Cne Jean Maurice Gabriel Maxime Delafond - Né le 3 novembre 1879 à Villié-Morgon (Rhône) - Fils de Jean Alfred Delafond (propriétaire) et d'Etiennette Barbe Jeanne Berthe Laison - Classe 1898 - Recrutement du Rhône sous le matricule n° 151 - Engagé volontaire pour trois ans au titre de l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 24 octobre 1899 - Promotion d'In Salah (1899-1901) - Sorti 159ème sur 550 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 22ème régiment d'infanterie coloniale, le 1er octobre 1901 - Affecté au 11ème régiment d'infanterie coloniale, le 1er janvier 1909 - Campagne de Cochinchine du 1er janvier au 16 avril 1903 - Campagne du cambodge du 17 avril au 6 décembre 1903 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1903 - Campagne de Cochinchine du 7 décembre 1903 au 25 février 1904 - Campagne du Tonkin du 26 février au 22 mars 1904 - Campagne de Cochinchine du 23 mars 1904 au 20 mars 1905 - Affecté à l'état-major particulier en Cochinchine, le 18 mars 1906 - Campagne de Cochinchine du 18 mars au 25 novembre 1906 - Affecté au 4ème régiment d'infanterie coloniale, le 3 novembre 1906 - Affecté à l'état-major particulier à Paris, le 16 décembre 1907 - Officier de l'ordre royal du Cambodge, en date du 29 mars 1909 - Affecté au 23ème régiment d'infanterie coloniale, le 24 août 1909 - Campagne du corps expéditionnaire en Chine du 15 août 1909 au 25 octobre 1912 - Affecté au 4ème régiment d'infanterie coloniale, le 17 septembre 1912 - Affecté au 23ème régiment d'infanterie coloniale, le 26 février 1913 - Affecté au 6ème régiment de cuirassiers, le 7 septembre 1913 - Affecté au 19ème régiment de Dragons, le 23 décembre 1913 - Médaille du Porodom Kim Kakom - Trésor sacré du Japon - 4ème classe du Soleil Levant - Passé à l'aéronautique militaire de la 1ère armée, par décision du général commandant cette armée, en date du 4 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille C 34 du 14 avril 1915 au 24 avril 1915 - Brevet de pilote militaire n° 806 obtenu à l'escadrille C 34, le 15 avril 1915 - Pilote de l'escadrille C 17 du 26 mai au 24 août 1915 - Citation n° 248 à l'ordre de la 1ère armée, en date du 5 août 1915 - Commandant de l'escadrille C 18 du 25 août 1915 au 18 juin 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 28 octobre 1915 - Citation n° 360 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 26 août 1916 - Nommé Chef d'escadrons, à titre temporaire, le 17 novembre 1916 - Nommé Chef d'escadrons, à titre définitif, le 19 avril 1918 - Nommé Commandant du 34ème régiment d'aviation d'observation du Bourget, le 1er janvier 1920 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 12 juillet 1921 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1922 - Nommé Chef d'état-major du général commandant la 2ème division aérienne, le 6 avril 1924 - Nommé Colonel, le 25 juin 1926 - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique, le 23 janvier 1928 - Nommé Général de brigade aérienne - Chargé de l'inspection du matériel et des installations des forces aériennes - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 30 juin 1932 - Commandant le centre d'instruction de chasse de Montpellier en 1933 - Domicilié au 11, villa Saïd à Paris 16ème (75) - Grand-officier de la Légion d'Honneur, en date du 30 octobre 1936 - Décédé, le 17 juillet 1956 - Ses obséques ont eu lieu en l'église de Saint-Louis-des-Invalides à Paris, le 20 juillet 1956 - Le général Maxime Delafond repose dans le cimetière municipal de Loyasse dans le 5ème arrondissement de Lyon (Rhône) - Sources : Acte de naissance - Fiche matricule du département du Rhône - LO - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 34 - CCC de l'escadrille C 18 - JORF - Site Internet "Geneanet" - Dernière mise à jour : 26 avril 2022.
* Citation n° 248 à l'ordre de la 1ère armée du Cne Maxime Jean Maurice Gabriel Delafond, en date du 5 août 1915 : "Officier complet qui est devenu très rapidement un chef d'escadrille remarquable à tous les égards. Obtient de son unité le meilleur rendement par l'action personnelle qu'il exerce sur ses pilotes et ses observateurs, par sa compréhension parfaite de son rôle et des besoins du commandement. Donne l'exemple à tous malgré ses fonctions absorbantes en exécutant fréquemment lui-même des reconnaissances périlleuses."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Maxime Jean Maurice Gabriel Delafond, commandant l'escadrille C 18, en date du 28 octobre 1915 : "Chef d'escadrille de premier ordre, donnant l'exemple à tous, malgré des fonctions absorbantes en exécutant lui-même des reconnaissances périlleuses."
* Citation n° 360 à l'ordre de la 2ème armée du Cne Maxime Jean Maurice Gabriel Delafond, commandant l'aéronautique des groupements Z, AB, C, en date du 26 août 1916 : "Officier de haute valeur intellectuelle et morale, qui s'est dépensé sans compter en organisant et en dirigeant d'une façon parfaite depuis plus de six mois, l'aéronautique d'une partie de l'armée. A réussi par la précision de ses dispositions , son activité, sa liaison étroite après les états-majors de corps d'armée, à obtenir un rendement remarquable des escadrilles sous ses ordres. A exécuté personnellement, comme pilote et observateur, un grand nombre de reconnaissance, donnant toujours à son personnel le meilleur exemple de dévouement et d'énergie "
* Citation n° 240 à l'ordre de la 8ème armée du Chef d'escadrons Maxime Jean Maurice Gabriel Delafond, en date du 6 décembre 1918 : "Comme commandant de l'aéronautique d'une armée, a communiqué son entrain et son audace à ses escadrilles, obtenant dans des reconnaissances lointaines les renseignements les plus importants pour le commandement et interdisant les incursions ennemies, grâce à une vigilance incessante. Paie de sa personne dès que les opérations le demandent et va survoler lui-même les lignes pour établir ses liaisons."
* Commandeur de la Légion d'Honneur du général de Brigade Jean Maurice Gabriel Maxime Delafond, de l'inspection du matériel et des installations de forces aériennes, en date du 30 juin 1932 : "32 ans de services, 11 campagnes, 2 citations, 4 ans de bonifications de services aériens. Officier du 12 juillet 1921."
* Commandeur de la Légion d'Honneur du général de Brigade Jean Maurice Gabriel Maxime Delafond, de l'inspection du matériel et des installations de forces aériennes, en date du 30 juin 1932 : "32 ans de services, 11 campagnes, 2 citations, 4 ans de bonifications de services aériens. Officier du 12 juillet 1921."
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Les hommes
Cne Georges Marie Bellenger - Né le 19 septembre 1878 à Evreux (Eure) - Fils de Marie Pierre René Emile Bellenger (avoué) et de Marie Eugénie Aglaé Gibert - Domiciliés au 3, rue Saint-Nicolas à Evreux (Eure), puis au 35, rue Joséphine à Evreux (Eure) - A passé l'examen d'entrée à l'école Polytechnique à Paris - Classé 139ème au concours d'entrée à l'école - Classe 1898 - Recrutement d'Eveux sous le matricule n° 610 - Engagé volontaire pour trois ans au titre de l'école Polytechnique, à compter du 14 octobre 1898 - Elève boursier - Passé à la 1ère division de l'école Polytechnique en 1899 classé 179ème sur 200 élèves - Déclaré admissible dans les services publics en 1900, classe 151ème sur 192 élèves - Admis dans le service de l'artillerie en 1900, classé 41ème sur 60 élèves - Elève de l'école d'application de l'artillerie et du Génie, le 1er octobre 1900 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 29ème régiment d'artillerie, le 1er octobre 1901 - Affecté au 40ème régiment d'artillerie, le 1er novembre 1902 - Affecté au 5ème bataillon d'artillerie à pied caserné à Verdun (Meuse), le 26 septembre 1905 - Brevet de pilote de ballon libre n° 95 délivré par l'Aéroclub de France, le 3 octobre 1907 - Nommé Lieutenant, le 24 décembre 1907 - Détenteur de la coupe Antonetti pour ballon de 600 m3 en 1908 - 2ème au concours international de photographie aérienne de 1908 - 5ème prix de l'Aéroclub de France pour la trajet Paris-les-Thuileries à Saint-Martin-d'Estraux (Loire), soit 318 km à bord d'un ballon de 1575 m3, le 4 et 5 octobre 1908 - Coupe de La Vaulx sur un ballon de 2200 m3 entre Saint-Cloud à Schweich (15 km de Trèves), le 30 octobre 1908 - Record de distance en ballon 600 m3 entre Saint-Cloud et Barth-Stralsund sur la Baltique, soit 951 km, les 8 et 9 décembre 1908 - Brevet d'aérostation militaire n° 43 délivré le 30 janvier 1909 - Détaché à l'établissement d'aviation de Vincennes sous le commandement du Lcl Etienne du 15 janvier 1910 au 30 novembre 1912 - En stage à Vincennes pour recevoir l'instruction sur le pilotage des avions, le 18 janvier 1910 - Affecté au 3ème régiment d'artillerie à pied, le 1er mars 1910 - Brevet de pilote civil n° 45 obtenu à l'école d'aviation de Pau et délivré par l'Aéroclub de France, le 5 avril 1910 - Nommé Officier d'académie, le 11 juin 1910 - Cette décotation a été remise à l'Aéroclub de France, le 16 juin 1910 - Mérite militaire de 5ème classe avec couronne de Bulgarie remise le 25 juin 1910 - Affecté à la 1ère batterie du 3ème régiment d'artillerie à Pied, le 9 juillet 1910 - Participe aux manoeuvres de Picardie en septembre 1910 - Nommé Capitaine en 2ème, le 28 septembre 1910 - Nommé Témoignage de satisfaction du 4 janvier 1911 pour le raid remarquable qu'il a exécuté en avion entre Vincennes et Mourmelon, le 9 décembre 1910 - Relie Paris à Pau sur avion Blériot, le 1er février 1911 - A fait partie de la commission chargée de créer un brevet militaire de pilote d'avion - Brevet de pilote militaire n° 3 obtenu, le 8 février 1911 - Classé Hors cadres comme officier aviateur à l'école d'aviation de Moumelon et affecté au 25ème bataillon de sapeurs aérostiers du 1er régiment du Génie, comme aviateur, le 21 août 1911 - Décoré de l'ordre de l'aigle blanc de Serbie remis le 18 novembre 1911 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 14 octobre 1911 - Commandant du premier centre aéronautique militaire à Avord, le 9 septembre 1912 - Quinze monoplans monoplaces et biplaces ont été mis en place - Commandant de l'escadrille BL 3 du 9 septembre au 2 octobre 1912 - Nommé Capitaine en titre, le 1er octobre 1912 - A participé aux grandes manoeuvres de l'Ouest de 1912 - A été affecté à l'armée de l'Ouest du parti bleu - L'escadrille BL 3 mettait en oeuvre 6 biplaces Blériot IX-2 qui étaient stationnés au centre d'aviation de Voultegon, placé sous le commandement du Lcl Etienne - Il était accompagné des pilotes suivants : Ltt Jacquet, Ltt Boucher, Ltt de Silvestre, MdL Feierstein, Sap Le Tort - Mis à la disposition du lieutenant-colonel commandant du 3ème groupe aéronautique, le 28 mars 1913 - Témoignage de satisfaction du Ministère de la Guerre pour le voyage d'études dans les Balkans, le 1er octobre 1913 - Réintégré à son arme et affecté à l'état-major particulier de l'artillerie, le 1er novembre 1913 - Détaché à l'école supérieure de guerre, le 1er novembre 1913 - Affecté, comme adjoint au commandant de l'aéronautique de la 1ère armée, le 2 août 1914 - A pris part aux combats de Mulhouse-Dornach en août 1914 - Commandant de l'aéronautique de la 7ème armée, le 14 août 1914 - A pris part aux combats de Rambervillers du 27 au 30 août 1914 - Commandant de l'aéronautique militaire de la 6ème armée, le 31 août 1914 - A pris part à la bataille de l'Ourcq du 5 au 10 septembre 1914 - A pris part aux combats sur l'Aisne avec la 6ème armée de septembre 1914 au 4 mars 1915 - A contribué, par ses reconnaissances aériennes sur la 1ère armée allemande de Von Klucke, à la victoire de la bataille de la Marne - Affecté à la section technique aéronautique du ministère de la guerre, le 27 mars 1915 - Affecté à l'état-major de la 157ème division d'infanterie, le 19 mai 1915 - Citation n° 13 à l'ordre de la 157ème division d'infanterie, en date du 4 octobre 1915 - A pris part aux combats de la bataille de Champagne du 27 septembre au 8 octobre 1915 - Affecté à l'état-major de l'artillerie de la 7ème armée, le 30 novembre 1915 - Affecté à l'état-major de la 164ème division d'infanterie, le 25 novembre 1915 - A pris part aux combats du plateau de Vauclerc en mai 1917 - A pris part aux combat de la caverne du Dragon à Hurtebise en juin 1917 - Citation n° 59 à l'ordre de la 164ème division d'infanterie, en date du 30 juin 1917 - A pris part aux combats sur le plateau de Californie en juillet 1917 - Citation n° 297 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 26 août 1917 - Affecté à l'état-major du 5ème corps d'armée, le 17 septembre 1917 - A pris part aux combats contre l'offensive allemande de Noyon du 22 au 31 mars 1918 - Affecté au commandement du 2ème groupe du 230ème régiment d'artillerie, le 1er avril 1918 - A pris part aux combats contre l'offensive allemande de Barisis du 6 au 10 avril 1918 - A pris part aux combats contre l'offensive allemande du Chemin des Dames du 29 mai au 2 juin 1918 - Nommé Chef d'escadron à titre temporaire, le 12 juin 1918 - A pris part aux combats de Moulin-sous-Torment en juillet 1918 - A pris part aux combats lors de l'offensive française entre l'Aisne et l'Oise en août 1918 - Blessé avec plaie pénétrante dans la partie supérieure du bras droit et la face postérieure de l'épaule par éclats d'obus avec fracture de l'humérus droit à Trosly-Loire (Oise), le 23 août 1918 - Citation n° 337 à l'ordre du 204ème régiment d'infanterie, en date du 3 septembre 1918 - Evacué sur l'hôpital complémentaire n° 23 de Houlgate, le 5 septembre 1918 - Transféré sur l'hôpital complémentaire n° 5 d'Evreux, le 18 septembre 1918 - Citation n° 277 à l'ordre du 7ème corps d'armée du 230ème régiment d'artillerie de campagne, en date du 29 octobre 1918 - En convalescence de 90 jours, à compter du 17 décembre 1918 - Croix de guerre 1914-18 avec une palme, deux étoiles de vermeuil, 2 étoiles d'argent - Décoré de la Military Cross britannique, le 20 février 1919 - Retour au dépôt du 30ème régiment d'artillerie de campagne, le 17 mars 1919 - Commandant provisoire de l'ERG de Châteaudun, le 8 avril 1919 - Affecté à l'état-major du 6ème corps d'armée, le 8 mai 1919 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Marié avec Mlle Marie Fanny Bidet-Desportes en mairie d'Evreux, le 16 juillet 1919 - Ils ont ensemble une fille Marguerite - Mariée avec M. Louis Moreau, ingénieur civil des mines - En congé sans solde de deux ans, à compter du 1er septembre 1920 - Affecté au 30ème régiment d'artillerie de campagne, le 25 octobre 1920 - Admis en position de réserve spéciale et nommé Chef d'escadron à titre définitif, le 25 décembre 1921 - Affecté au 43ème régiment d'artillerie de campagne, le 30 décembre 1921 - Affecté au 43ème régiment d'artillerie de campagne, le 15 janvier 1922 - Affecté au 13ème régiment d'artillerie de campagne, le 20 juin 1923 - Proposé pour le maintien dans les cadres avec pension de 10 % pour séquelles de plaie à l'épaule droite, cicatrices de 23 cms et 12 cms, diminution de la force sur blessure de guerre, diminution de l'acuité auditive droite, non imputable au service par la commission de réforme de Rouen (Seine-Maritime), le 6 novembre 1924 - Affecté au 32ème régiment d'artillerie - Classé en position dite "en disponibilité", le 29 décembre 1925 - Proposé pour le maintien dans les cadres avec pension de 10 % pour séquelles de fracture de l'humérus droit, perte de substance musculaire suite à blessure de guerre, surdité droite, non imputable au service par la commission de réforme de Rouen (Seine-Maritime), le 31 août 1926 - Nommé Chef de bataillon de réserve et admis à faire valoir ses droits à retraite, le 10 janvier 1927 - Affecté, dans la réserve, au 43ème régiment d'artillerie divisionnaire, le 3 mars 1928 - Maintien dans les cadres avec pension définitive de 10 % pour séquelles de fracture de l'humérus droit, diminution de force suite à blessure de guerre, surdité droite, non imputable au service par la commission de réforme de Rouen (Seine-Maritime), le 15 octobre 1928 - Nommé Lieutenant-colonel de réserve, le 15 juin 1931 - Rappelé à l'activité sur sa demande, au titre du 43ème régiment d'artillerie de campagne en 1939 - Affecté à un régiment de batteries anti-chars de 47 mm pour la réserve générale d'artillerie destiné à renforcer les secteurs actifs du front - Convoqué au camp de Mailly en janvier 1940 - Après démobilisation, il emménage avec sa famille à Annecy (Haute-Savoie) - Entre en résistance sous le nom de Lcl Benoit - Participe à l'entrainement des maquisards du plateau des Glières - A servi dans les forces françaises de l'Intérieur dans le secteur de Faverges en Haute-Savoie du 1er janvier au 19 août 1944 - Domicilié au 53, rue de Paris à Le Pecq (Yvelines) - Décédé à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), le 22 décembre 1977 - Georges Bellenger repose dans le caveau familial du cimetière municipal d'Evreux (Eure), depuis le 28 décembre 1977 - Sources : Extrait de naissance de la commune d'Evreux (Eure) - Liste des brevets militaires - Etat des services - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Eure - Certificat d'appartenance aux forces françaises de l'Intérieur - Site internet "Leonore" - Site internet de la Bibliothèque centrale de L'école Polytechnique - JORF - Revue "L'Aérophile" - Revue "L'Aéro" - Revue "Icare" - Dernière mise à jour : 30 avril 2020.
* Chevalier de la Légion d'Honneur du Cne Georges Marie Bellenger, hors cadre au service de l'aviation militaire, en date du 18 octobre 1911 : "15 ans de services, services exceptionnels rendus à l'aviation militaire."
* Citation n° 13 à l'ordre de la 157ème division d'infanterie, en date du 4 octobre 1915 : "A diverses reprises pendant les combats des 28 et 29 septembre est allé faire des reconnaissances jusque sur la ligne de feu et rapporté des renseignements importants."
* Citation n° 59 à l'ordre de la 164ème division d'infanterie, en date du 30 juin 1917 : "Officier d'un moral élevé et d'un courage tranquilles, s'offrant toujours pour les missions dangereuses. A exécuté lors des attaques du 22 mai eu du 30 juin, une série de reconnaissances périlleuses en première ligne."
* Citation n° 297 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 26 août 1917 : "Détaché auprès d'une division voisine à la disposition de laquelle avait été mis plusieurs bataillons de sa propre division. A parcouru le front d'engagement avecune bravoure et une cranerie superbes. A le premier renseigné le commandement et permis d'établir exactement la ligne atteinte. A fait une reconnaissance des plus périlleuses avec un calme, un sang-froid et une modestie tout à fait remarquables. Avait déjà fait ses preuves comme un aviateur hors de pair dont les reconnaissances audacieuses ont fourni au commandement des renseignements d'une valeur inestimable lors de la bataille de la Marne."
* Citation n° 196 à l'ordre du 30ème corps d'armée, en date du 21 juin 1918 : "Officier d'une ardeur infatigable, vient pendant cinq jours de combats de donner de magnifiques preuves de sa conscience et de ses qualités professionnelles, réglant rapidement l'action de ses batteries, dont il a obtenu une efficacité et une précision de tir qui ont fait l'admiration de l'infanterie et ont entrainé l'entière confiance de nos fantassins."
* Citation n° 337 à l'ordre du 204ème régiment d'infanterie, en date du 3 septembre 1918 : "Commandant le groupe d'artillerie, appuyant le plus ordinairement le régiment, s'est acquis, pendant 4 mois qu'il a vécu à ses côtés, l'admiration et la confiance absolue des fantassons. N'a jamais manqué un jour d'aller les visiter en première ligne, les quitte avec une blessure reçue en tirant à leur profit en laissant un souvenir inoubliable de sa science et de sa modestie."
* Citation n° 277 à l'ordre du 7ème corps d'armée du 230ème régiment d'artillerie de campagne, en date du 29 octobre 1918 : "Excellent régiment, qui sous le commandement du LcL Hesse, des commandants de groupe Barre, Bellenger et Couder, a donné au cours des opérations entre l'Aisne et Ailette du 17 au 24 août 1918, des preuves brillantes de la valeur technique de ses officiers du courage et du haut moral de son personnel par la façon dont pendant huit jours de combats ininterrompus, ses tirs ont été dirigés, les groupes déplacés sans délai tandis que des batteries d'accompagnement suivaient à courte distance l'infanterie dans toute sa progression. A contribué ainsi puisamment aux succès de sa division."
Slt Pierre Carretier - Né le 13 février 1896 à Saubens (Haute-Garonne) - Fils de Lucien Jean Pierre Carretier et de Jeanne Réoule - Profession avant guerre Coureur cycliste - Classe 1916 - Recrutement de Foix (Ariège) sous le n° matricule 50 - Engagé au 17ème régiment d'infanterie, le 5 septembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 25 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3073 obtenu, le 29 mars 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, jusqu'au 2 mai 1916 - Pilote de l'escadrille C 18 du 25 juin au 29 août 1916 - Nommé Sergent, le 13 juillet 1916 - Blessé au cours d'un accident aérien, aux commandes d'un Caudron G 4, au retour d'une mission de reconnaissance, le 29 août 1916 - Il faisait équipage avec le Ltt Pierre Dautriche, qui a également été blessé - Médaille Militaire, Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée, le 13 septembre 1916 - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 22 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille C 39 / SOP 39 / SAL 39 du 6 février 1917 à la fin de la guerre - Nommé Adjudant, le 25 avril 1917 - Nommé Sous-lieutenant, le 15 avril 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 20 juin 1918 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 28 novembre 1918 - Affecté au 12ème régiment d'aviation, le 7 août 1920 - Affecté à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 27 septembre 1920 - Mis à la disposition du Maréchal de France, commandant en chef, les troupes d'occupation du Maroc, le 16 mai 1919 - Nommé Lieutenant à titre définitif et à titre rétroactif, le 8 mars 1918 - Affecté au 39ème régiment d'aviation, le 1er octobre 1923 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 21 novembre 1925 - Nommé Capitaine - Officier de la Légion d'Honneur, le 2 juillet 1929 - Mis en disponibilité sur sa demande, pendant 5 ans, à compter du 1er octobre 1930 - Général de Brigade commandant l'armée de l'Air au Maroc - Décédé à Rabat en 1945.
* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Pierre Carretier, pilote de l'escadrille C 18 en date du 13 septembre 1916 : "Engagé volontaire dans l'infanterie au début de la guerre, a été grièvement blessé. Réformé ç la suite de sa blessure, a repris du service dans l'aviation où il s'est de suite classé parmi les meilleurs pilotes. A été atteint d'une seconde blessure très grave, le 30 août, en effectuant une reconnaissance particulièrement dangereuse."
Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Slt à titre temporaire Pierre Carretier, du 17ème régiment d'infanterie, pilote aviateur de l'escadrille SAL 39, en date du 20 juin 1918 : "Officier pilote d'un brillant courage et d'une remarquable audace. S'est distingué dans de récentes actions, livrant fréquemment combat à l'adversaire. Apercevant un avion ennemi au cours d'une de ses missions, l'a attaqué et abattu. Attaqué à son tour par quatre appareils allemands, a accepté résolument le combat, abattu l'un de ses adversaires et obligé les autres à abandonner la lutte. Malgré les graves atteintes faites à son appareil, a réussi, grâce à son énergie, a ramener au terrain son, avion criblé de balles et son observateur blessé. Trois blessures. Médaillé militaire pour faits de guerre. Trois citations."
Citation à l'ordre de l'armée du Slt Pierre Carretier, du 17ème régiment d'infanterie, détaché à l'escadrille SAL 39, en date du 28 novembre 1918 : "Officier pilote d'une audace et d'une adresse remarquables. le 21 ocotbre 1918, au cours d'une reconnaissance, attaqué dans les lignes ennemies par cinq monoplaces, parvient à remplir sa mission après avoir dispersé ses adversaires dont un est vu piquant dans ses lignes désemparé. Le 22 octobre 1918, au cours d'une mission d'infanterie, attaque un biplace ennemi et rentre au terrain avec plusieurs balles de terre dans les œuvres vives de son appareil. Le 23 octobre , au cours d'une reconnaissance, attaque à plusieurs reprises un biplace ennemi. Blessé de deux balles au cours du combat parvient à rentrer au terrain sa mission terminée."
Officier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Cne Pierre Carretier du 34ème régiment d'infanterie, le 2 juillet 1929 : "14 ans de services, 10 campagnes, 4 blessures, 2 citations, 7 ans de bonification pour service aériens. Chevalier du 14 juin 1918."
Adj Robert Pascal Delplanque - Né le 17 mai 1896 à Betz (Oise) - Fils de Richard Charles Delplanque (cantonnier du chemin de fer) et d'Adèle Papier (garde barrière) - Domiciliés au 43, rue de la Barre à Deuil) - Profession avant guerre Electricien - Réside à Deuil (Val d'Oise) - Classe 1916 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 5734 - Mobilisé au 1er groupe d'aérostation (dépôt de St-Cyr), le 12 avril 1915 - Passé au 1er groupe d'aviation de l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 7 octobre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2747 obtenu le 22 février 1916 - Nommé Caporal, le 11 mai 1916 - Pilote de l'escadrille C 28 du 1er juin au 29 décembre 1916 - Nommé Sergent, le 16 août 1916 - Pilote de l'escadrille C 21 du 25 janvier au 9 juillet 1917 - Affecté à l'aviation du Maroc du 9 au 24 juillet 1917 - Affectation annulée et transformée - Affecté à l'escadrille C 18 / SAL 18 du 24 juillet 1917 au 16 février 1918 - Nommé Adjudant, le 1er janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPAbi 278 du 16 février au 26 avril 1918 - Affecté au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron pour affectation en Tunisie, à compter du 26 avril 1918 - Affecté à l'aviation de Tunisie du 18 mai 1918 au 10 septembre 1919 - Classé "Service Auxiliaire" pour maladie aggravée en service, le 27 octobre 1919 - Démobilisé, le 28 octobre 1919 - Profession après guerre Ouvrier spécialiste machine - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment d'aérostation - Affecté, dans la réserve, au 32ème régiment d'aviation d'observation - Sur sa demande et après être passé devant la 5ème commision de réforme de la Seine, repasse "Service Armé", le 27 novembre 1923 - A accompli une période d'entrainement au 32ème régiment d'aviation d'observation de Dijon-Longvic, du 12 au 26 mai 1924 - A accompli une période d'entrainement à la division d'entrainement d'Orly, du 16 au 30 juin 1925 - A accompli une période d'entrainement de pilote d'avion à la division d'entrainement d'Orly, du 16 au 30 avril 1926 - A accompli une période d'entrainement de pilote d'avion à la division d'entrainement aérien d'Orly, du 17 au 31 mai 1927 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 27 juin 1930 - Affecté, dans la réserve, au Bataillon de l'Air 127 d'Avord, le 25 janvier 1939 - Radié du personnel navigant et classé dans le personnel non navigant du service général, le 10 février 1939 - Rappelé à l'activité par ordre de mobilisation générale, le 4 septembre 1939 - Affecté à la base aérienne de Romorantin, le 5 décembre 1939 - Décédé à Alberville (Savoie), le 19 juillet 1961 - Photo Robert Delplanque transmise par Sébastien Legrand, son arrière-petit-neveu que je remercie pour son aide - Sources : Pam - CCC escadrille C 28 - CCC escadrille C 21 - CCC escadrille C 18 / SAL 18 - CCC escadrille SPAbi 278 - FM département des Yvelines - Dernière mise à jour : 16 avril 2016.
Ltt Paulin André Jean Le Bleu - Né le 11 septembre 1879 à Tannois (Meuse) - Fils de Marie Nicolas Charles Le Bleu (capitaine adjudant-major au 77ème régiment d'infanterie) et de Jeanne Emilie Marie Bompard - Domiciliés alors à Angers (Maine-et-Loire) - Tannois était la commune de résidence du père de sa femme - Domiciliés au 3, rue Legendre à Paris 17ème en 1899 - Classé 473ème sur 550 au concours d'entrée de l'école spéciale militaire de St-Cyr en 1899 - Classe 1899 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le n° 1507 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre de l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 25 octobre 1899 - Arrivé à l'école de St-Cyr, le 25 octobre 1899 - Promotion d'In Salah - Elève de 1ère classe, le 15 août 1900 - Classé 301 sur 545 à l'examen de sortie de l'école de St-Cyr - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 9ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1901 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1903 - A effectué un vol militaire, à bord le ballon D-182 chargé avec 800 m3 d'hydrogène, le 30 juin 1911 - L'équipage du ballon était composé du Cne Berrier, Ltts Le Bleu, de Marbiès et Bon - Brevet de pilote civil FAI n° 643 obtenu sur avion Blériot et décerné par l'aéro-club de France, le 6 octobre 1911 - Brevet de pilote militaire n° 76 obtenu à l'école d'aviation militaire de (Reims), le 6 décembre 1911 - Détaché au sein de l'aéronautique militaire comme pilote de Blériot XI-2, le 9 janvier 1912 - Affecté au 1er régiment de Dragons, le 18 janvier 1912 - Marié avec Mlle Victorine Marthe Lauranceau à la mairie du 10ème arrondissement de Paris, le 13 avril 1912 - La cérémonie religieuse a eu lieu en l'église Saint-Honoré d'Eylay (Paris 16ème), le 15 avril 1912 - Placé en position "Hors cadre aéronautique" - Création de dix sections d'aéronautique, le 28 août 1912 - Affecté à la 31ème section d'aéronautique de Lyon, affectée au 3ème groupe d'aéronautique de Lyon, le 28 août 1912 - A participé aux grandes manoeuvres de cavalerie de la Côte-d'Or de 1912 - Le Cne de Rose, les Ltts Jean Le Bleu, Sylvestre et Gouin sont arrivés à Bèze, le 27 août 1912 - A participé aux grandes manoeuvres de Touraine, à partir du 9 septembre 1912 - Il faisait partie du parti rouge (armée de l'Est), commandé par le Général Marion - Le directeur du service de l'aviation du parti rouge était le LcL Estienne - Le Ltt Le Bleu pilotait un Blériot monoplace (à vision totale), détaché au service de la cavalerie, en compagnie des Ltts de Malherbe et Gouin - Désigné pour faire partie des cadres des groupes d'aéronautique, le 1er octobre 1912 - Commandant de la 31ème section d'aéronautique du 3ème groupe d'aviation au camp d'aviation d'Avord, le 1er octobre 1912 - Commandant de l'école d'aviation militaire d'Avord du 28 mars au 23 septembre 1913 - Conserve provisoirement son commandement de la 31ème section d'aéronautique - Nommé Capitaine, le 27 mars 1913 - Comme commandant de l'école, a été pilote de l'escadrille BL 18 du 28 mars au 23 septembre 1913 - Cette unité a été créée sur le terrain d'aviation d'Avord - A quitté sa position "Hors cadre aéronautique" et a été réintégré dans son arme, le 23 septembre 1913 - Affecté au 23ème régiment de Dragons, le 23 septembre 1913 - A débuté la Grande Guerre comme commandant d'un escadron du 23ème régiment de Dragons, le 2 août 1914 - A servi également comme observateur en avion au cours d'une mission, en équipage avec le Sgt Faux, un pilote de l'escadrille V 29 (future VB 112), le 24 novembre 1914 - Citation n° 33 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 26 novembre 1914 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 14 février 1915 - Affecté au 156ème régiment d'infanterie, le 26 mai 1915 - Blessé devant Beauséjour, le 25 septembre 1915 - Hospitalisation du 25 septembre au 10 novembre 1915 - Blessé, le 19 mars 1916 - Hospitalisation du 19 mars au 9 avril 1916 - Citation n° 388 à l'ordre du 156ème régiment d'infanterie, en date du 5 septembre 1916 - Citation n° 176 à l'ordre du corps d'armée, en date du 6 décembre 1915 - Grièvement blessé par balle lors des combats de la Somme, le 30 juillet 1916 - Hospitalisation et convalescence du 30 juillet 1916 au 25 février 1917 - Affecté au 1er bataillon de chasseurs à pied, le 22 novembre 1916 - Nommé Chef de bataillon, le 6 juillet 1917 - Citation n° 496 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 2 août 1917 - Blessé, le 29 mai 1918 - Hospitalisé du 29 mai 1918 au 28 mai 1919 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 juillet 1918 - Proposé pour une pension d'invalidité de 30 % pour séquelles d'intoxication par gaz et par blessure par balle au poumon droit par la commission de réforme de Strasbourg, le 22 septembre 1922 - Mis à la disposition de l'état-major de l'armée en vue de son affectation à la commission militaire interalliée de contrôle en Hongrie, le 11 mai 1923 - Maintenu provisoirement au 1er BCP - Affecté au 8ème régiment d'infanterie et détaché en mission en Hongrie, le 25 juin 1923 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 mars 1924 - Maintenu en mission en Hongrie - Maintenu en activité de service et pension d'invalidité de 30 % pour bronchite chronique simple du poumon droit, adhésions pleuritiques, rétraction thoracique du côté droit et légère dilatation cylindrique de l'aorte par la 3ème commission de réforme de la Seine, le 15 mai 1925 - Affecté au 31ème régiment d'infanterie, le 8 août 1925 - Affecté au 106ème régiment d'infanterie, le 9 avril 1926 - Nommé Colonel, le 25 mars 1929 - Maintenu commandant du régiment - Détaché à l'école de Versailles (Yvelines) pour suivre le cycle information de la 1ère série, le 4 novembre 1929 - Nommé sous-chef du cabinet militaire, le 14 novembre 1929 - Classé à l'état-major particulier de l'infanterie, le 21 novembre 1929 - Commandant en second du 24ème régiment d'infanterie, le 20 août 1930 - Rejoint l'unité, le 1er octobre 1930 - Commandant du 24ème régiment d'infanterie, le 7 septembre 1931 - Détaché au service PM et OR de la région de Paris, le 9 janvier 1932 - Désigné pour suivre la 2ème série des cours du centre d'études tactiques d'artillerie du 26 septembre au 29 octobre 1932 - Désigné pour suivre les cours du centre des hautes études militaires (cycle d'information) de Versailles du 4 au 26 novembre 1932 - Affecté à la préparation militaire et instruction des officiers de réserve de la région de Paris, le 24 septembre 1933 - Nommé Général de Brigade en 1935 - Grade de Grand Officier de la Légion d'Honneur, en date du 30 décembre 1938 - Placé dans la section de réserve, le 11 septembre 1939 - Décédé à Tannois (Meuse), le 18 novembre 1962 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 9) de la commune de Tannois (Meuse) - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Liste des brevets militaires - JORF - Site Internet "Geneanet" - Revue "L'Aérophile" - Journal "Le Figaro" - Dernière mise à jour : 7 février 2023.
* Citation à l'ordre de la 10ème armée du Cne Jean Le Bleu du 23ème Dragons, détaché comme observateur en aéroplane à l'état-major de la 10ème armée et du Sgt Faux, pilote à l'escadrille V 29, en date du 26 novembre 1914 : "Le 24 novembre, par un temps nuageux et un vent très violent, ont survolé audacieusement les lignes allemandes; ont recueilli des renseignements intéressants sur la situation de ces lignes et les mouvements de l'ennemi en arrière."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 619 à l'ordre de l'armée du Cne Jean Paulin André Le Bleu au 23ème régiment de dragons, en date du 14 février 1915 : "A exécuté de nombreuses reconnaissances, a pris des photographies des lignes ennemies. A, le 5 février, au cours d'une reconnaissance, engagé le combat avec un avion allemand, l'a obligé à rentrer dans ses lignes après avoir reçu six balles dans son appareil."
* Citation n° 176 à l'ordre du corps d'armée, en date du 6 décembre 1915 : "Officier venu de la cavalerie, d'une énergie et d'un entrain remarquables. Le 29 septembre 1915, a poussé quelques fractions de sa compagnie jusqu'au point le plus avançé qui a été atteint sur le front de la division, ne pouvant s'y maintenir, a cherché à accrocher du terrain un peu en arrière les éléments épars de divers régiments qui se trouvaient près de lui. Blessé au même moment et évacué, a rejoint dès sa sortie de l'hopital le régiment au front bien qu'à peine guéri de sa blessure."
* Citation n° 388 à l'ordre du 156ème régiment d'infanterie du Chef de bataillon Jean Paulin André Le Bleu au 153ème régiment d'infanterie, en date du 5 septembre 1916 : "A donné la mesure de sa valeur en conduisant remarquablement son bataillon aux attaques de juillet 1916 au cours desquelles il obtient avec le minimum de perte les plus beaux résultats. Grièvement blessé le 30 juillet 1916 au moment où le premier de son bataillon il abordait les tranchées ennemies défendues par de nombreuses mitrailleuses."
* Citation n° 496 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 2 août 1917 : "Chef de corps d'élite du 28 mars au 7 juin 1917 par ses belles dispositions, sa prudence ... comme parmi les plus formidablement organisées, s'est jeté à l'assaut baïonnette haute et a enlevé la position d'un seul élan, fait prisonnier le bataillon ennemi qui le défendait et forçant l'admiration des l'adversaire lui-même. Les 27 et 28, a continué à combattre avec la même ardeur emportant tous les objectifs, capturant en ces trois jours d'assaut plus de 700 prisonniers dont un chef de bataillon, 14 officiers et 10 canons de 77, plusieurs minewefer, plus de 100 mitrailleuses ainsi qu'un matériel considérable, munitions, armes, voitures, attelages, etc.."
* Grade d'officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 juillet 1918 : "Chef militaire de 1er ordre, d'une bravoure légendaire, entrainant par son exemple ses subordonnés, a successivement mené à l'attaque une compagnie puis un bataillon à la tête desquels il a obtenu de brillants résultats. Commande depuis 1916 un bataillon de chasseurs avec lequel il s'est distingué aux opérations d'octobre 1917 trois blessures, cinq citations. A déjà reçu la Croix de Guerre."
* Grade de Grand Officier de la Légion d'Honneur du général de brigade Paulin André Jean Le Bleu, commandant du secteur fortifié de Boulay, le 30 décembre 1938 : "38 ans de services, 8 campagnes. A été blessé et cité. Commandeur du 3 juillet 1918."
Ltt Edmond François Léonce Verdier - Né le 4 janvier 1889 à Melle (Deux-Sèvres) - Fils de Louis Gaston François Edmond Verdier et de Anais Marie Léonie Lydie Gide - Domiciliés au 6, rue St-Thomas à Nimes (Gard) - Profession avant service militaire Etudiant - Classe 1909 - Recrutement de Nimes (Gard) sous le matricule n° 256 - Service militaire au titre du 38ème régiment d'artillerie, à compter du 5 octobre 1910 - Brevet d'aptitude militaire, le 20 juillet 1910 - Nommé Brigadier, le 11 février 1911 - Nommé Elève officier de réserve, le 12 setembre 1911 - A suivi le cours spécial des élèves officiers du 4 octobre 1911 au 12 mars 1912 - A réussi les examens de fin de cours - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté, dans la réserve, au 56ème régiment d'artillerie, le 26 mars 1912 - Affecté, dans la réserve, au 38ème régiment d'artillerie, le 25 avril 1914 - Rappelé à l'activité au 38ème régiment d'artillerie par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Affecté au 55ème régiment d'artillerie, le 27 octobre 1914 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 5 janvier 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 1er février 1915 - Observateur de l'escadrille BL 18 du 1er février au 25 avril 1915 - Observateur de l'escadrille MF 5 du 25 avril 1915 au (1er trimestre) 1916 - Citation à l'ordre de l'armée en date du 4 février 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3779 en date du 25 juin 1916 - Pilote de la section d'artillerie lourde C 228 du (3ème trimestre 1916) au 19 mars 1917 - Commandant de la section d'artillerie lourde C 228 / de l'escadrille C 228 / SPAbi 228 / BR 228 du 19 mars 1917 au 24 décembre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée en date du 14 août 1916 - Stage au GDE du 6 au 22 octobre 1916 - En mission du 18 au 20 mars 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er octobre 1917 - En mission du 25 au 28 décembre 1917 - En mission (stage SPAD XVI) au GDE du 13 au 27 janvier 1918 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 20 septembre 1918 - Nommé au commandement du dépôt démobilisateur de la 16ème région militaire à Montpellier, le 22 décembre 1918 - Affecté au 2ème bureau de la direction de l'aéronautique - En congé sans solde pendant deux ans, à compter du 3 juin 1920 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation du Bourget, en date du 8 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation, le 16 septembre 1920 - A accompli une période de réserve au 31ème régiment d'aviation du 22 mai au 5 juin 1922 - A accompli une période de réserve au 31ème régiment d'aviation du 5 au 31 juillet 1922 - A accompli une période de réserve au 31ème régiment d'aviation du 1er au 15 juin 1927 - A accompli une période de réserve au 31ème régiment d'aviation du 2 au 16 mai 1922 - A accompli une période de réserve au 31ème régiment d'aviation du 2 au 16 mai 1929 - A accompli une période de réserve de ilote d'avion du 16 au 30 mai 1930 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 31 (écoles de perfectionnement) - A accompli une période d'entrainement aérien volontaire à Orly du 1er au 15 mai 1931 - Nommé Chef de bataillon de réserve, le 27 août 1931 - A accompli une période de réserve obligatoire du 26 juin au 8 juillet 1933 - A accompli une période de réserve volontaire du 10 au 15 juillet 1933 - Domicilié au 42, rue Pergolèse à Paris 16ème (75), à compter du 4 juillet 1934 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 28 décembre 1934 - Affecté à la 17ème compagnie de l'air, le 22 novembre 1935 - Nommé Lieutenant-colonel de réserve, le 25 décembre 1937 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne d'Issy-les-Moulineaux, le 20 mai 1938 - Sources : Pam - CCC de l'escadrille BL 18 - CCC de l'escadrille MF 5 - CCC de la section d'artillerie lourde C 228 / de l'escadrille C 228 / SPAbi 228 / BR 228 - Fiche matricule du déartement du Gard - JORF - Revue l'Aérophile - Dernière mise à jour : 16 août 2018.
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Edmond Verdier, observateur à l'escadrille MF 5, en date du 4 février 1916 : "Observateur très sûr, d'un zèle et d'un dévouement inlassables. A fait preuve d'une belle crânerie en attaquant des avions ennemis, cependant mieux armés et plus rapides, notamment le 9 juillet, le 27 août, le 23 septembre 1915. Le 26 novembre a mis en fuite un avion ennemi qui s'opposait à sa mission, et a ensuite repris son réglage. pendant 5 mois de bataille, a fait de longs et nombreux réglages de tir exécutés parfois de nuit. N'a pas hésité à pénétrer fréquemment et seul à de grandes profondeur dans les lignes allemandes, soutenant à plusieurs reprises des combats heureux avec des avions ennemis, notamment le 22 mai 1916 contre 3 avions de chasse. Tout en assurant son service d'observateur, a appris à pilote en moins de 3 semaines, et, depuis ce moment, emmène en reconnaissance les jeunes observateurs pour lesquels il est un modèle d'expérience et de courage."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Edmond Verdier, pilote à l'escadrille F 228, en date du 14 août 1916 : "Pendant cinq mois de bataille, a fait de longs et nombreux réglages de tir exécutés parfois de nuit. N'a pas hésité à pénétrer fréquemment et seul à de grandes profondeurs dans les lignes allemandes, soutenant à lusieurs reprises des avions ennemis, notamment le 22 mai 1916, contre trois avions de chasse. Tout en assurant son service d'observateur, a apris en moins de trois semaines et, deuis ce moment emmène en reconnaissance les jeunes observateurs pour lesquels il est un modèle d'expérience et de courage."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Edmond Verdier, commandant l'escadrille C 228, en date du 1er octobre 1917 : "Dans l'aviation depuis plus de deux ans, a rendu les plus grands services, aussi bien que pilote que comme observateur d'artillerie. Comme commandant d'une escadrille, s'est distingué ar son courage, son entrain et son dévouement, donnant journellementnle lus bel exemle à son personnel. A fait de son escadrille, une unité de premier ordre. Trois citations."
* Officier de la Légion d'Honneur du Chef de bataillon Edmond François Léonce Verdier, du centre de mobilisation d'aviation n° 31, en date du 28 décembre 1934 : "24 ans de services, 5 campagnes. A été cité; un an de bonifications pour services aériens. Chevalier de la Légion d'Honneur du 8 octobre 1917. A accompli 14 périodes d'entrainement aérien volontaires."
Sgt Maurice Bourdon - pilote de l'escadrille C 18 - Né le 27 février 1893 à Paris - Entré en service actif, le 4 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 10475 en date du 12 décembre 1917 à Chartres - Différentes unités : C 18 - R 217 - 2 citations à l'ordre de l'armée, le 5 janvier 1916 et le 28 juin 1915 - Médaille Militaire, le 28 juin 1915 - Croix de Guerre -
* Citation à l'ordre de l'armée : "Pilote d'une adresse consommée, ayant exécuté depuis le début de la campagne de nombreux vols extrêmement audacieux. A, le 8 juin 1915, survolé à moins de 1800 mètres, une batterie de 380 et permit à son observateur de prendre d'excellentes photographies malgré un feu violent d'artillerie qui avait endommagé son appareil et compromis sa stabilité."
Sgt André Varène - pilote de l'escadrille C 18 - Né le 30 septembre 1892 à Paris - Avant guerre Industriel céramiste - Entré en service actif, le 8 octobre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 927 en date du 11 mai 1915 - Différentes mutations : Escadrille C 18 - Escadrille C 46 - RGAé comme pilote convoyeur - GDE comme pilote convoyeur - SFA Chalais Meudon, le 8 janvier 1917 - Croix de Guerre - Une citation à l'ordre de l'armée, le 30 décembre 1915 - Une citation à l'ordre du corps d'armée, le 5 janvier 1916.
* Citation à l'ordre de l'armée : "Pilote de premier ordre, plein d'énergie, de courage et d'adresse. S'est particulièrement distingué dans ses reconnaissances et ses missions de chasse. A eu à plusieurs reprises son avion atteint par des éclats d'obus, notamment les 19 septembre, 7 et 20 décembre 1915."
Sol Pierre Jacques Lefortier - Né le 19 août 1893 à Saint-Maur - Mitrailleur de l'escadrille C 18 du 25 septembre 1914 au 31 janvier 1916 - Décédé des suites de ses blessures à l'hopital mixte de Verdun (55), le 31 janvier 1916.
* Citation à l'ordre de l'armée : "Le 29 janvier 1916, au cours d'un vol de barrage, comme mitrailleur, s'est porté hardiment au-devant d'un avion ennemi, lui a livré combat et l'a obligé à piquer dans ses lignes. A été grièvement blessé au cours du combat."
Personnels navigants de l'escadrille SAL 18 pendant l'automne 1918 - Photo Camille Sérusclat transmise par Philippe Serusclat, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
Personnels navigants de l'escadrille SAL 18 pendant l'hiver 1918-1919 - Le fanion de la 18 est maintenant orné des noms des principales batailles auxquelles l'escadrille a participées - Photo Camille Sérusclat transmise par Philippe Serusclat, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
Personnel de l'escadrille Sal 18 pendant l'hiver 1918-1919 - De gauche à droite, un soldat mécanicien, le MdL Camille Serusclat pilote, un pilote non identifié, le Ltt André Picart observateur - Photo Camille Sérusclat transmise par Philippe Serusclat, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
MdL Camille Sérusclat - Pilote de la SAL 18 - Il est arrivé à l'escadrille le 2 juin 1918 - Il a été formé aux écoles de Dijon - Istres - Avord - Photo Camille Sérusclat transmise par Philippe Serusclat, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
* Citation à l'ordre du 1er régiment d'artillerie de montagne du Sgt Camille Eugène Sérusclat, pilote de l'escadrille SAL 18 en date du 13 août 1918 : " Pilote plein de zèle et de dévouement, donnant journellement les preuves du plus bel enthousiasme et de la plus grande bravoure. A rempli pendant les attaques ennemies de nombreuses missions qu'il exécuta à très faible altitude permettant à son observateur de rapporter au commandement d'utiles renseignements. Le 7 juin 1918, attaqué par deux monoplaces, a soutenu le combat forçant ses adversaires à abandonner Est rentré au terrain avec huit balles dans son appareil."
* Citation à l'ordre de la 10ème Armée du MdL Camille Eugène Serusclat, n° matricule 17725 du 1er regiment d'artillerie de montagne, pilote à l'escadrille SAL 18 en date du 15 octobre 1918 : " Pilote courageux, plein d'entrain, donnant constamment un exemple des plus solides qualités militaires. Le 6 septembre 1918, au cours d'une mission photographique, a été attaqué par deux fortes patrouilles ennemies, l'une de dix, l'autre de vingt avions, s'est magnifiquement défendu pendant une demie-heure d'un dur combat pendant lequel un appareil ennemi fut abattu et un autre tomba désemparé. A réussi grâce à son énergie et son sang-froid à ramener au terrain son avion criblé de balles permettant à son observateur de rapporter le résultat de sa mission."
Slt Antoine - Observateur de l'escadrille C 18 du XXX au 30 avril 1917 - Détaché à l'escadrille C 34 du 24 avril au 17 juin 1916 - Rentré à l'hôpital de Vadelaincourt, le 30 avril 1917.
* Citation à l'ordre de l'armée : "A été le premier à mettre au point dans l'armée, le réglage des tirs par télégraphie sans fil. Maréchal des logis d'artillerie unissant, aux plus belles qualités d'audace et de sang-froid, le coup d'oeil et le jugement qui font les bons observateurs. Rend de brillants services, soit pour les reconnaissances photographiques, soit pour le réglages de tir. N'a pas hésité à attaquer des avions allemands (13 avril, 23 mai, 30 mai, 7 juin 1915). A eu, à plusieurs reprises, son appareil atteint par des éclats d'obus. Le 16 juin, tandis que le pilote réussissait à force d'adresse et de sang-froid à ramener son avion gravement endommagé, a pris tranquillement 12 clichés photographiques."
Slt Victor Joseph Jean François Esperon du Tremblay - Né le 8 août 1886 à Saint-Martin Vésubie (Alpes-maritimes) - Fils de Paul du Tremblay et de marie Machaud fe Beauretour - Entré en service actif au 111ème régiment d'infanterie, le 9 octobre 1905 - Brevet de pilote militaire n° 388 obtenu le 20 octobre 1913 - Pilote de l'escadrille BL 18 du XXX au 17 février 1915 - Pilote de l'escadrille VB 110 du 13 avril 1915 au 10 décembre 1915 - Moniteur de l'école d'aviation d'Avord à partir du 26 décembre 1915 - Chef pilote de l'école d'aviation militaire d'Avord - Chef pilote de l'école d'aviation militaire d'Istres - Pilote de l'escadrille SPA 90 en 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 159 du 20 janvier au 9 juin 1918 - Blessé au combat, aux commandes d'un Spad XIII, le 9 juin 1918 - Muté GC 12, le 29 août 1918 - Médaille Militaire en septembre 1914 - 3 citations à l'ordre de l'armée, en septembre 1914, juin 1915 et juillet 1917
* Citation à l'ordre de l'armée : "A effectué plus de 20 reconnaissances au-dessus de l'ennemi dans des circonstances souvent difficiles et sous le feu de canons spéciaux ; s'est fait remarquer par son habileté, son sang-froid, ses aptitudes à se diriger parfaitement ; tous les observateurs qu'il a emmenés sont unanimes dans leurs éloges à son égard. Ayant et son appareil gravement endommagé par 6 éclats d'obus, dont un traversa le capot de part en part, a fait preuve du plus grand courage, poursuivant la mission de bombardement qui lui était confiée."
Slt François Marie Noël Battesti - Né le 5 mai 1890 à Azzana (Corse du Sud) - Fils de Nicolas Battesti (notaire) et d'Angèle Antoinette Battesti - Profession avant guerre aviateur - Classe 1910 - Recrutement d'Ajaccio (Corse-du-Sud) sous le matricule n° 1259 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 108ème régiment d'infanterie, caserné à Bergerac (Dordogne), le 14 octobre 1908 - Nommé Caporal, le 28 septembre 1909 - Nommé Sergent, le 26 septembre 1910 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er juillet 1913 - Rengagé pour un an, au titre du 24ème régiment d'infanterie, à compter du 14 octobre 1913 - Affecté au 24ème régiment d'infanterie, caserné à Bernay (Eure) du 21 octobre au 3 décembre 1913 - Placé en position "Hors Cadre", au titre du 1er groupe d'aéronautique, le 3 décembre 1913 - Passé à l'aéronautique militaire, le 1er janvier 1914 - Brevet de pilote militaire n° 453 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 3 avril 1914 - Pilote de l'escadrille BL 18 de Dijon du XX avril au 4 août 1914 - Pilote de l'escadrille BL 3 du 4 au 10 août 1914 - Blessé à la face et fracture de la jambe droite lors d'un accident d'avion, le 10 août 1914 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 27 décembre 1914 - Stage à l'école d'aviation militaire de Pau du 6 au 25 janvier 1915 - Pilote du GDE du 25 janvier au 20 mars 1915 - Pilote de l'escadrille BL 10 / C 10 du 20 mars 1915 au 9 juillet 1916 - Nommé Adjudant, le 9 mai 1915 - En mission de convoyage avion depuis la RGAé du Bourget du 1er au 3 juin 1915 - En mission de convoyage avion depuis la RGAé du Bourget, le 30 septembre 1915 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 décembre 1915 - Blessé à la face lors d'un accident d'avion (capotage), le 9 février 1916 - En mission de convoyage avion depuis la RGAé du Bourget du 22 au 28 février 1916 - Blessé, en compagnie du Slt Clément lors d'un accident aérien, le 8 juillet 1916 - Il est évacué avec une fracture de la clavicule droite - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 27 juillet 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, le 27 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille C 10 du (avant le 1er octobre) 1916 au 1er février 1917 - Pilote de la GDE du 1er février au 12 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 73 du 12 mars 1917 au 1er janvier 1920 - En déplacement, le 25 mars 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 14 juin 1917 - Convoyage d'un SPAD VII depuis la RGAé du Bourget du 16 au 21 juin 1917 - Nommé Lieutenant, le 6 juillet 1917 - En déplacement du 10 au 12 juillet 1917 - Convoyage d'un SPAD VII depuis la RGAé du Bourget du 1er au 6 octobre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 décembre 1917 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 décembre 1917 - Convoyage d'un SPAD VII depuis la RGAé du Bourget du 11 au 24 janvier 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 13 juin 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 17 juillet 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 novembre 1918 - Termine la guerre avec 7 victoires homologuées et une non homologuée ou probable, toutes réalisées à l'escadrille SPA 73 - Détaché à l'état-major de l'escadre de combat n° 1 du 10 janvier au 24 décembre 1919 - En occupation des Pays Rhénans du 24 octobre au 31 décembre 1919 - Le 1er janvier 1920, l'escadrille SPA 73 devient la 107ème escadrille du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) - Commandant de la 108ème escadrille (traditions de la SPA 95 de la Grande Guerre) du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) du 1er janvier 1920 au 1er août 1920 - Commandant de la 8ème escadrille du 1er RAC de Thionville-Basse-Yutz, du 1er août 1920 au 18 mai 1921 - Affecté à l'aéronautique de l'armée du Levant, le 18 mai 1921 - Rapatrié pour raisons de santé (paludisme), le 30 octobre 1921 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de Châteauroux, le 8 décembre 1921 - Affecté au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron, le 1er octobre 1922 - Nommé Capitaine, le 25 juin 1924 - Maintenu en activité de service, proposé pour une pension d'invalidité de 25 % pour reliquat de fractures des os de la face, fracture du col du fémur droit, fracture de la clavicule droite, par la commission de réforme de Lyon, le 21 avril 1925 - Marié avec Mlle Gabrielle Guilminot, le 11 mars 1926 - Pension de 600 fr concédée, le 27 octobre 1926 - Maintien en activité avec pension de 65 % pour les mêmes raisons et reliquats de paludisme en Syrie par la commission de réforme de Lyon, le 29 novembre 1926 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 13 août 1927 - Proposé pour le maintien en activité de service, avec pension d'invalidité de 65 % pour reliquat de fractures des os de la face avec réduction de l'acuité visuelle, séquelles de fracture du col du fémur droit, fracture de la jambe droite, reliquat de paludisme, pas de séquelles de la fracture de la clavicule par la commission de réforme de Lyon, le 15 juin 1928 - Affecté au 39ème régiment d'aviation, le 10 avril 1931 - Embarqué à Marseille, le 29 septembre 1931 - Débarqué à Beyrouth (Liban), le 6 octobre 1931 - Nommé Adjoint au commandant du groupe d'Alep - Rapatrié du Levant et affecté à la 3ème escadre aérienne, le 17 mai 1934 - Débarqué à Marseille, le 30 mai 1934 - Affecté à l'école de formation des sous-officiers à Istres, le 12 septembre 1934 - Blessé d'une commotion lors d'un accident d'aviuon, le 5 avril 1935 - Demande de mise en congé définitif du personnel navigant, 15 juin 1935 - Change d'avis et réintégre le personnel navigant, le 3 février 1936 - Nommé Commandant, le 15 mars 1937 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 29 juin 1938 - Affecté à la base aérienne de Marrakech (Maroc) - Affecté à la base aérienne du Levant, le 15 décembre 1939 - A la déclaration de guerre, demande à servir dans une unité combattante - Affecté au Levant et débarque à Beyrouth, le 23 janvier 1940 - Commandant du groupe n° 3 du Levant, le 5 juin 1940 - Commandant de la base aérienne de Beyrouth, le 4 juillet 1940 - Atteint par le limet d'âge de son grade, il est radié des cadres de l'armée d'active et placé dans la réserve, le 30 septembre 1940 - Reste au Levant - S'installe ensuite à Marseille, puis à Aix-en-Provence - Adhère au Parti Populaire Français (PPF) de Jacques Doriot, un mouvement collaborationniste - Participe à la chasse aux réfractaires au STO dans sa région, à partir de l'été 1942 - Après le débarquement allié en Afrique du Nord, le 8 novembre 1942, il demande à reprendre du service - Ce qui est refusé par le Gal Jannekeyn, secrétaire d'état à l'air du gouvernement de Vichy - Adhère à la Milice ou à une organisation équivalente - Participe au pillage des plusieurs fermes dans la région de Charleval, au Nord-Ouest d'Aix-en-Provence, le 5 août 1944 - Le 15 août il s'enfuie en Allemagne, accompagné de sa femme et de sa bonne - Cette dernière sera tuée dans un bombardement - En Allemagne, suit une formation dans une école de renseignement et de sabotage - Arrêté à la fin des hostolités, il est inculpé d'atteinte à la sécurité esxtérieure de l'état et incarcéré à la prison des Beaumettes à Marseille - Le 6 février 1946, il est interné à l'hospice de la Timone, réservé aux aliénés mentaux, à la demande du médecin de la prison - La cour de justice des Bouches-du-Rhône le condamne à 20 ans de travaux forcés, 20 ans d'interdiction de séjour, à la dégradation nationale et à la confiscation de ses biens, le 17 juin 1947 - Radié des cadres de réserve de l'armée de l'Air, le lendemain - Son grade de Commandeur de la Légion d'Honneur lui est retiré - Interné ensuite au centre d'hygiène sociale de Marseille puis libéré sans avoir excécuté la totalité de sa peine - S'installe ensuite à Alger et devient le réprésentant local de l'association des Vieilles Tiges - Mais il restera interdit de toutes activités en rapport avec l'armée de l'Air et d'accès aux bases aériennes - A l'indépendance de l'Algérie, il rentre à Azzana (Corse), son village natal et y décède, le 24 août 1977 - Photo transmise par M. Jean Caillou, que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 6) de la commune d'Azzana (Corse-du-Sud) - Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Corse - CCC de l'escadrille BL 3 - CCC de l'escadrille C 10 - CCC de l'escadrille N 73 / SPA 73 - Dossier individuel d'officier conservé au SHD sous la cote 1P 30853/1 - JORF - Dernière mise à jour : 25 septembre 2021.
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj François Marie Noël Battesti, pilote à l'escadrille C 10, le 27 juillet 1916 : "Excellent pilote d'un sang-froid et d'une énergie à toute épreuve, toujours prêt à remplir les missions les plus périlleuse ; a rendu les plus grands services au cours des 250 heures de vol qu'il a effectuées jusqu'à présent au-dessus de l'ennemi. Le 8 juillet, surpris par une panne de moteur alors qu'il volait à très faible altitude à l'intérieur des lignes ennemies sous un feu violent d'infanterie, ne put rentrer jusqu'au terrain de l'escadrille et fut sérieusement blessé en atterrissant."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt François Marie Noël Battesti, pilote à l'escadrille N 73, en date du 14 juin 1917 : "Bon pilote de combat. Plein d'entrain et d'audace, a livré de nombreux combats pendant toutes les attaques de Champagne. Le 24 avril 1917, a abattu un avion ennemi qui s'est écrasé dans ses lignes."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt François Marie Noël Battesti au 24ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 73,, en date du 10 décembre 1917 : "Combattant magnifique d'audace et d'allant. Après s'être distingué comme pilote de corps d'armée, est passé dans l'aviation de chasse sur sa demande; livre journellement de durs combats et fait preuve du plus bel esprit d'offensive. Le 12 novembre 1917, a abattu un avion ennemi dans ses lignes."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt François Marie Noël Battesti au 24ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 73, en date du 29 décembre 1917 : "Officier magnifique d'audace et d'allant. S'est distingué comme pilote de corps d'armée, exécutant sur les lignes allemandes de nombreux réglages à longue portée et des missions à très faible altitude, malgré les avions ennemis. Passé dans l'aviation de chasse sur sa demande, livre journellement de durs combats et fait preuve du plus bel esprit offensif. A abattu plusieurs appareils ennemis, qui se sont écrasés dans leurs lignes, notamment les 4 juillet et 12 novembre 1917. Trois blessures, trois citations (Croix de guerre)."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt François Marie Noël Battesti au 24ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 73, en date du 13 juin 1918 : "Remarquable pilote de chasse. A attaquié un groupe d'appareils ennemis et a abattu l'un d'eux qui s'est écrasé dans ses lignes (4ème victoire). Trois blessures. Médaillé militaire et Chevalier de la Légion d'honneur pour faits de guerre. Trois citations."
* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du Cne François Marie Noël Battesti au 35ème régiment d'aviation, en date du 13 août 1927 : "18 ans de services, 6 campagnes, trois blessures, 6 citations, Chevalier du 29 décembre 1917."
* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du Cdt François Marie Noël Battesti de la 31ème brigade aérienne, en date du 29 juin 1938 : "29 ans de services, 9 campagnes, 24 ans de bonifications pour services aériens. A été blessé et cité. Officier de la Légion d'Honeur du 13 août 1927."
Photo du Cal Marius Chatain
Cal Marius Louis Chatain - Né le 30 mars 1881 à Pontcharra (Isère) - Fils de Pierre Chatain (forgeron) et de Marie Césarine Villermoz (ménagère) - Domiciliés à Pontcharra (Isère) - Classe 1901 - Recrutement de Grenoble (Isère), sous le matricule n° 66 - Service militaire au 159ème régiment d’infanterie alpine, à compter du 15 novembre 1902 - Fin de service et passage dans la disponibilité, le 23 septembre 1905 - Domicilié au 22, rue Vaudecour à Lyon (Rhône), le 24 septembre 1905 - Profession avant guerre Mécanicien - Domicilié au 68, rue Auguste Comté à Lyon (Rhône), à compter du 27 décembre 1905 - Domicilié 33, Calli Luchana à Madrid (Espagne), à compter du 8 mars 1907 - Domicilié au 10, rue du Débarcadère à Paris 17 ème (75) - Domicilié au 47 boulevard du Cannet à Cannes, à compter du 1 er juin 1909 - A effectué une période d’exercices au 140ème régiment d’infanterie du 30 août au 21 septembre 1909 - Domicilié au garage "Meunier", boulevard Félix Faure à Beaulieu (Alpes-Maritimes), à compter du 20 avril 1911 - Domicilié au 11, rue Roélie à Issy-les-Moulineaux, à compter du 26 septembre 1911 - Domicilié au 18, rue des Acacias à Paris (75), à compter du 27 janvier 1912 - A effectué une période d’exercices au 14ème escadron de train des équipages du 25 novembre au 11 décembre 1912 - Rappelé à l’activité par la mobilisation générale et affecté au 14ème escadron du Train des équipages, le 3 août 1914 - Passé à l’aéronautique militaire comme observateur, à compter de novembre 1914 - Observateur de l’escadrille BL 18 du 6 décembre 1914 au 27 janvier 1915 - Passé élève pilote et détaché à l’école d’aviation militaire de Chartres - Brevet de pilote militaire n° 765 obtenu à l’école d’aviation militaire de Chartres, le 31 mars 1915 - Nommé Caporal, le 5 mai 1915 - Pilote de la RGA du XXXau 24 juillet 1915 - Pilote de l’escadrille MF 29 du 24 juillet au23 septembre 1915 - Le 30 juillet 1915, fait équipage avec le sol Carlo de Biagioni (mitrailleur), à bord du MF n° 744 pour la protection d’une mission de bombardement sur la gare de Fribourg-en-Brisgau - Hospitalisé du 20 août au 20 septembre 1915 - Dirigé sur la maison de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon, à compter du 23 septembre 1915 - Pilote de la RGA - Pilote moniteur à l’école d’aviation militaire d’Avord, à compter du 26 novembre 1915 - Pilote à l’école d’aviation militaire de Pau, jusqu’au 2 janvier 1917 - Nommé Sergent - Pilote de l’escadrille N 37 du 21 janvier au 4 février 1917 - Pilote de l’escadrille N 38 du 21 mars au 18 avril 1917 - Détaché à la SFA de Villacoublay du 18 au 27 avril 1917 - Affecté au service aéronautique de la 2ème armée, le 27 avril 1917 - Pilote de l’escadrille N 95 du 20 mai au 15 juin 1917 - Affecté au 20ème escadron de train des équipages, le 15 juin 1917 - Démobilisé, le 6 mars 1919 - Domicilié au 18, rue des Acacias à Paris (75), à compter du 7 mars 1919 - Affecté, dans la réserve, au 14 ème escadron de train hippomobile - Décédé à Paris 20 ème, le 20 octobre 1946 - Sources : Bulletin de naissance de la commune de Pontcharra (Isère) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de l’Isère - JORF -Dernière mise à jour : 22 juin 2017.
Photo du Ltt Pierre Seyer
Ltt Pierre Seyer - Né le 27 janvier 1893 à Reims (Marne) - Fils d'Emile Constant Seyer (chef de bureau des chemins de fer de l'Est) et d'Alice Mangeot - Domiciliés au n° 2 bis allée Nicolas Carnot au Raincy (Seine-et-Oise) - Classe 1913 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 6235 - Reçu au concours de l'école normale supérieure (section des sciences), le 8 août 1912 - Classé 3ème sur 22 - Admis à l'école Polytechnique et classé 2ème sur 230 à son admission - Affecté au 25ème régiment d'artillerie, caserné à Châlons-sur-Marne (Marne) pour effectuer son année de service militaire, à compter du 17 septembre 1912 - Arrivé à l'unité et nommé 2ème canonnier conducteur, le 10 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 21 février 1913 - Entré à l'école Polytechnique, le 10 octobre 1913 - Classé 9ème en 1914 - Mobilisé avant d'avoir terminé son cycle d'étude à l'école - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 5 août 1914 - Affecté à la 21ème batterie du 25ème régiment d'artillerie, le 10 août 1914 - Blessé par éclat d'obus, le 3 octobre 1914 - Citation n° 8 à l'ordre de l'artillerie divisionnaire, en date du 15 octobre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur - Observateur de l'escadrille C 28 - Citation n° 500 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 27 juin 1915 - Citation n° 447 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 15 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2615 obtenu le 3 février 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 4 avril 1916 - Pilote de l'escadrille C 18 du 27 juin au 20 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille C 28 du 20 juillet au 16 septembre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 25 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 69 du 16 septembre 1916 au 10 août 1917 - Citation n° 270 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 24 mai 1917 - Blessé par un éclat d'obus dans la région fronto-pariétale droite, le 31 mai 1917 - Affecté à la direction de l'aéronautique de la 10ème armée du 10 août 1917 au 13 février 1918 - Commandant de l'escadrille SAL 28 du 13 février au 19 avril 1918 - Rejoint l'escadrille SAL 28, le 23 février 1918 - Citation à l'ordre de la 10ème armée, en date du 25 février 1918 - Chef de la section photographique de la 2ème armée et pilote de l'escadrille SPA 23 du 21 avril au 7 août 1918 - Citation n° 277 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 19 juillet 1918 - Commandant de l'escadrille BR 45 du 19 août au 24 octobre 1918 - Nommé Capitaine, le 3 octobre 1918 - Evacué sur un hôpital, le 18 octobre 1918 puis transféré sur un hôpital de l'intérieur, le 24 octobre 1918 - Rentré de convalescence, le 3 novembre 1918 - Croix de Guerre 3 palmes et une étoile de bronze - Rentre à l'école Polytechnique, le 14 mars 1919 - Termine sa scolarité à l'école Polytechnique et sort 3ème sur 137 en 1919 - Classé dans le service des mines, le 30 décembre 1919 - Démissionnaire de l'armée, le 21 octobre 1920 - Domicilié, à compter de cette date, au 14, avenue du Maine à Paris (75) - Affecté dans la réserve au 25ème régiment d'atillerie de campagne, à compter du 21 octobre 1919 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation, le 1er décembre 1921 - Ingénieur à Constantine de 1921 à 1925 - Affecté, dans la réserve, au 25ème régiment d'artillerie de campagne, le 1er mars 1922 - Affecté, dans la réserve, au 46ème régiment d'artillerie de campagne, le 12 avril 1923 - Affecté, dans la réserve, au 3ème groupe d'artillerie d'Afrique, le 4 septembre 1925 - Directeur de la société de la Grande Ile à Tatanarive (Madagascar) de 1926 à 1930 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe autonome d'artillerie à Oran, le 2 décembre 1927 - Affecté au centre de mobilisation d'artillerie d'Afrique n° 2, le 1er janvier 1928 - Passé dans la réserve de l'artillerie coloniale, le 3 mai 1928 - Affecté dans la réserve au centre de mobilisation d'artillerie coloniale n° 28 - Directeur des mines de cuivre de Bolivie - Nommé Chef d'escadron de réserve, le 25 décembre 1930 - A réalisé de nombreux travaux sur la concentration des minerais, notamment le Wolfram et sur les usines de concentration de celui-ci - Changement d'arme et passage dans l'aéronautique militaire, le 18 février 1931 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 34, le 23 février 1931 - Mis, dans la réserve, à la disposition du commandant supérieur des troupes du groupe des Antilles, le 23 juin 1931 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 34, le 17 octobre 1931 - Nommé chargé de mission au cabinet du sous-secretaire d'état aux travaux publics (mines, électricité et combustibles liquides), le 8 septembre 1936 - Affecté à la base aérienne du Bourget-Dugny, le 1er décembre 1936 - Affecté à la base aérienne de Paris-Issy-les-Moulineaux, le 27 avril 1937 - Chef du service des mines OAF à Dakar de 1937 à 1940 - Nommé Ingénieur en chef de 2ème classe, le 1er avril 1939 - Chef de l'arrondissement de Limoges de 1941 à 1948 - Ingénieur général à Paris (75) de 1948 à 1963 - Domicilié au 2 bis, allée Nicolas Carnot au Raincy (Seine-et-Oise) - Décédé, le 7 avril 1977 - Sources : Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Seine et Oise - JORF - Site Internet de l'école Polytechnique - Fiche matricule de l'école Polytechnique - Dernière mise à jour : 9 janvier 2019.
* Citation n° 8 à l'ordre de l'artillerie divisionnaire du Slt Pierre Seyer à la 21ème batterie, en date du 15 octobre 1914 : " Officier ayant montré depuis le début de la campagne les plus belles qualités militaires. Blessé à deux reprises à son poste de lieutenant de tir, le 3 octobre 1914, ne s'est laissé emporter qu'après s'être assuré que les cononniers blessés par la même rafale avaient reçu les soins nécessaires."
* Citation n° 500 à l'ordre de la 2ème armée du Slt Pierre Seyer, observateur et du Sgt Albert Poulain, pilote, à l'escadrille C 28, en date du 27 juin 1915 : "Se sont distingués depuis trois semaines par la perfection des reconnaissances exécutées par eux, avec une lunette de fort grossissement dans des conditions matérielles défavorables et sous des feux, reconnaissances qui ont grandement contribué au succès d'une attaques. Ont eu au cours d'une de ces reconnaissances leur avion gravement atteint par le tir de l'ennemi et ont été obligés d'atterrir dans des conditions très périlleuses."
* Citation n° 447 à l'ordre de la 4ème armée du Slt Pierre Seyer, observateur à l'escadrille C 28, en date du 15 décembre 1915 : "S'étant spécialisé dans la photographie aérienne, est arrivé à des résultats remarquables par son habileté technique et l'audace de ses reconnaissances. A pris, le 28 novembre une longue série de clichés d'objectifs très intéressants, sous un feu très violent d'artillerie qui a criblé son avion d'éclats et en a atteint gravement un organe essentiel."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 3537 à l'ordre du général en chef du Ltt Pierre Seyer, observateur à l'escadrille C 28, en date du 25 août 1916 : "Officier d'une intrépidité et d'un courage exemplaires, spécialisé depuis 15 mois dans la photographie aérienne, n'a cessé d'obtenir dans les conditions les plus périlleuses les résultats les plus brillants et les plus précieux pour le commandement. Le 9 août 1916, bien qu'ayant eu son appareil criblé d'éclats d'obus au cours d'une mission exécutée à très basse altitude, n'en a pas moins pris tous ses clichés."
* Citation n° 270 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 24 mai 1917 : "Modèle de courage et de sang-froid, a plus de 500 heures de vol au-dessus des lignes, toujours prêt à remplir les missions les plus périlleuses. Pendant l'offensive, a rendu de très grands services, exécutant sans escorte et presque tous les jours des missions photographiques à très grande distance a couvert à lui tout seul tout le front de l'armée sur une profondeur de 20 kilomètres."
* Citation à l'ordre de la 10ème armée du Ltt Pierre Seyer au 25ème régiment d'artillerie, chef de la section photographique de l'armée, en date du 25 février 1918 : "Chef de la section photographique de l'armée depuis le mois d'août 1917, en a obtenu le plus grand rendement par l'exploitation et la diffusion des renseignements pendant la fin des opérations sur le Chemin des Dames. Au mois d'octobre, a réussi en monoplace des renseignements à longue portée qui ont couvert toute la zone ennemie, à 80 km en profondeur (région de Laon, Hirson, Guise) et sur 60 km de front et donné ainsi le détail des organisations défensives arrières de l'ennemi, de ses chemins de fer et de ses champs d'aviation. En Italie, a exécuté encore quelques reconnaissances photographiques extrêmement audacieuses sur les arrières de l'ennemi, dans la région montagneuse. A montré dans toutes ces occasions les plus belles qualités de courage, d'organisation et de vigueur dans l'exécution."
* Citation n° 277 à l'ordre de la 2ème armée du Ltt Pierre Seyer, du 25ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille SPA 23, en date du 19 juillet 1918 : "Modèle d'audace, d'énergie et de bravoure. A exécuté sur monoplace de nombreuses missions photographiques éloignées, pénétrant jusqu'à plus de 100 kilomètres en arrière des lignes ennemies, malgré le tir de l'artillerie anti-aérienne et l'activité de l'aviation de chasse ennemie. A rapporté des renseignements précieux pour le commandement. Six fois cité."
Photo du Cal Georges Nal
Cal Stanislas Marcel (dit Georges) Nal - Né à Châtillon-en-Diois (Drôme), le 19 décembre 1896 - Fils de Stanislas Léon Daniel Nal (percepteur) et de Rosalie Nino - Domiciliés rue des Vieilles Ursulines à Saint-Pol-de-Léon (Finistère) - Profession avant guerre Employé des ponts et chaussée - Classe 1916 - Recrutement de Brest (Finistère) sous le matricule n° 916 - Mobilisé au 6ème régiment du Génie, le 8 avril 1915 - Croix de guerre et citation à l'ordre de la division, en date du 22 mars 1916 - Affecté à la 13ème compagnie du 4ème régiment du génie, le 20 mai 1916 - Nommé Caporal, le 1er juin 1917 - Passé l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 10 octobre 1917 - Tests de sélection et cours théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 11.105 obtenu à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, le 29 janvier 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 14 avril 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 avril 1918 - Pilote du GDE du 14 avril au 2 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SAL 18 du 2 juillet au 7 septembre 1918 - Au cours d'un combat aérien contre vingts avions adverses, son avion a été abattu et s'est écrasé en brûlant au sol, le 6 septembre 1918 - Le lendemain, les troupes au sol évacuent son corps et celui de son mitrailleur, le Sol Jeandemange - Il a été touché par une rafale de quatre balles et son corps porte des brulûres profondes - Leurs corps ont été transférés sur l'ambulance 16/22 de Villers-Cotterets (Aisne), le 7 septembre 1918 - Leur adversaire était probablement le Ltn Hans Rolfes du Jasta 45 (sa 15ème victoire) - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 15 octobre 1918 - Sources : Registre des naissances de la commune de Châtillon-en-Diois (Drôme) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SAL 18 - Fiche matricule du département du Finistère - MpF - Dernière mise jour : 1er novembre 2018.
* Citation à l’ordre de la 10ème armée, à titre posthume, du Cal Georges Marcel Nal du 4ème régiment du Génie, pilote l'escadrille SAL 18, en date du 15 octobre 1918 : "Pilote courageux et dévoué, a soutenu de durs combats au cours de missions périlleuses qu’il a accompli pendant les offensives dernières. Le 6 septembre 1918, il est tombé glorieusement dans un combat qu’il a soutenu contre vingt avions ennemis. Déjà cité une fois."
Photo du MdL Georges Erb
MdL Georges Gaston Edmond Erb - Né le 1er février 1880 à St-Claude (Jura) - Fils d'Edmond Erb et de Marie Chateriat - Domiciliés au 3, rue du Pré à St-Claude-sur-Bienne (Jura) - Classe 1900 - Recrutement de Lons-le-Saulnier (Jura) sous le matricule n° 1530 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 23ème régiment d'infanterie, le 9 octobre 1900 - Nommé Caporal, le 21 septembre 1902 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 19 septembre 1903 - Profession avant guerre Industriel - Affecté, dans la réserve, au service automobile du 7ème escadron de train des équipages militaires, le 27 avril 1912 - A effectué une période d'exercices au 44ème régiment d'infanterie du 8 octobre au 24 octobre 1908 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 6 août 1914 - Affecté au service automobilie du 13ème régiment d'artillerie, le 5 octobre 1915 - Affecté à la 71ème batterie du 81ème régiment d'artillerie lourde, le 8 juin 1916 - Affecté au 27ème régiment de dragons, le 1er juillet 1916 - Affecté au 7ème groupe mixte de mitrailleuses et canons - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 26 juin 1916 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon - Formation initiale de pilote militaire à l'école d'aviation militaire de Chartres - Croix de Guerre et citation à l'ordre de la division, en date du 6 juillet 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4714 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 9 octobre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, à compter du 10 octobre 1916 - Nommé Maréchal des logis, le 23 octobre 1916 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stages aux école d'Istres-Miramas, Avord et Châteauroux jusqu'au 5 février 1917 - Pilote du GDE du 5 au 26 février 1917 - Pilote de l'escadrille C 18 du 26 février au 1er mai 1917 - Grièvement blessé au cours d'un accident d'atterrissage, aux commandes d'un Caudron G 4, le 1er mai 1917 - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 9/2 de la ferme de Maujouy (Marne), le 1er mai 1917 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 18 - MpF - Dernière mise à jour : 21 octobre 2018.
Photo du Slt François Auquier
Slt François Jules Emile Auquier - Né le 14 août 1893 à Nimes (Var) - Fils d'Eugène Paul Jacques Auquier et de Juliette Adèle Augustine François Vézian - Domiciliés rue Puech du Teil à Nimes (Gard) - Profession avant engagement Propriétaire - Classe 1913 - Recrutement de Nimes (Gard) sous le matricule n° 138 - Engagé volontaire pour trois ans au 56ème régiment d'artillerie, le 1er octobre 1913 - Nommé Brigadier, le 27 janvier 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 13 novembre 1915 - Affecté au 273ème régiment d'artillerie de campagne, le 1er avril 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 27 mai 1917 - Observateur de l'escadrille C 18 du 27 octobre 1917 au 28 janvier 1918 - Grièvement blessé au cours d'une mission, quand le Caudron G 6 qu'il occupait, a été abattu par la DCA allemande, au Nord de St-Hilaire-le-Grand (Marne), le 28 janvier 1918 - Il faisait équipage avec le Slt Pierre Jean For, qui a également perdu la vie - La batterie allemande était probablement la K-Flak batterie 3, commandée par le Ltn Petzke - Il est décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 3/60, le même jour - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, le 24 août 1929 - Emile Auquier repose dans la nécropole nationale de Suippes - Sources : CCC escadrille C 18 - MpF - Bailey / Cony - Fiche matricule du département du Gard - JORF - Dernière mise à jour : 8 octobre 2016.
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt François Jules Emile Auquier, du 278ème régiment d'artillerie de campagne, observateur à l'escadrille C 18, le 24 août 1929 : "Très bon observateur, toujours prêt à remplir des missions. d'un allant hors pair. Le 28 janvier 1918, effectuant une reconnaissance à faible distance, en Champagne, a eu son avion atteint par un obus, de plein fouet, et est venu s'écraser à quelques centaines de mètres des tranchées de première ligne. A été cité."
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