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Insignes peints
sur les fuselages

Premier insigne collectif de l'escadrille 29 - Le Cne Maurice Happe fit arborer une Croix de Guerre avec palme sur tous les avions de l'escadrille, pour marquer l'obtention par la 29, de la citation à l'ordre de l'armée, le 19 ocotbre 1915 - Dessin d'après photo Albin Denis.

Le second insigne collectif a été adopté par le Ltt le Barazer en mars 1917 - C'est une reprise du fanion qui ornait le voilier familial de son enfance, une manière de rendre hommage à son grand-père, marin accompli - La première version du fanion reprend le type d'appareil qui équipe l'unité (S pour Sopwith) et 29 (pour 29ème escadrille) - Dessin Albin Denis.

Troisième insigne collectif de l'escadrille 29 - Il reprend l'organisation de fanion précédent en l'adaptant à l'utilisation du Breguet 14 B2 que l'unité utilise désormais - Dessin Albin Denis.

Insigne métallique de
l'escadrille SOP 29

Insigne personnel du Ltt Georges Le Barazer, pilote de l'escadrille SOP 29 - Fabriqué par Kauffer à Nancy - Insigne collection Jean-Luc Gantlet que je remercie pour son aide.

Barrette d'épaule en métal découpé de la BR 29 ayant appartenu au Ltt Le Barazer - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Symbolique

Le premier insigne collectif de l'escadrille MF 29 a d'abord été la Croix de Guerre, peinte sur les avions de l'escadrille pour commémorer la première citation à l'ordre de l'armée, en date du 14 septembre 1915. En mars 1917, un insigne, plus conventionnel, a été choisi par le Ltt Jean-François le Barazer, commandant l'unité à cette époque. Il s'agit de la reprise du fanion qui ornait le voilier de son grand-père, qui était un marin accompli. Au fanion, il ajouta "S 29" pour marquer l'utilisation des avions Sopwith par l'escadrille. Cette inscription sera modifiée en "BR 29" au cours de l'année 1918. Pendant cette dernière année de guerre, la BR 29 utilisa des lettres code de reconnaissance. Parmi celles-ci, on a pu voir le "C" comme avion du Cne Hubert Cauchy.

Fanions de
l'escadrille 29

Fanion de l'escadrille SOP 29 de 1917 - Il mesure 38 x 22 cm hors passants et présente de nombreuses traces d'utilisation - Ce fanion étant beaucoup plus petit que la taille réglementaire, il s'agit probablement d'un fanion d'avion car il a été fabriqué en très solide - Collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide précieuse.

Fanion de l'escadrille SOP 29 - Il mesure 46 x 27 cm hors passants, taille très proche des dimensions réglementaires - Il est beaucoup plus grand que le précédent - Etant en très bon état, quasiment neuf, il est peu probable que ce soit un fanion datant de la Grande Guerre - Plusieurs fanions d'escadrilles de la Grande Guerre ayant été refabriqués dans les années 30, il s'agit probablement de l'un d'eux - Il appartient à la collection de Vincent Riegel que je remercie pour son aide précieuse - Photo Vincent Riegel.

Comparaison des deux fanions - Le plus grand, issu de la collection Riegel, est conforme en taille aux fanions réglementaires, mais celui-ci a probablement été fabriqué dans les années 30 tandis que le plus petit est probablement un fanion d'avion - Photos Jean-Laurent Truc et Vincent Riegel que je remercie pour leur aide.

Fanion de l'escadrille BR 29 - Il est conservé dans la salle traditions de la base aérienne 116 de Luxeuil - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par l'Adc Laurent Bellet que je remercie pour son aide.

1er régiment de bombardement de jour
de Metz-Frescaty

Fanions des escadrilles formant le 1er régiment d'aviation de bombardement de jour stationné à Metz-Frescaty du 1er janvier au 1er août 1920 - Au centre, le portrait du Cdt Joseph Vuillemin, commandant du 1er RB - Au-dessus de son portrait, l'insigne de l'escadre de bombardement n° 12 généralement associé à une bombe - Dans le sens des aiguilles d'une montre, en partant du haut à droite, les fanions des escadrilles BR 66 - R XI 239 - BR 111 - R XI 240 - BR 123 - BR 117 - BR 129 - BR 127 - BR 29 - BR 120 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Delcampe.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de la 5ème escadrille du 11ème régiment de bombardement de jour de Metz-Frescaty - Cette unité a repris l'insigne de la SAL 74, le 1er janvier 1920 - Fixation par une épigle à bascule - Sans marque de fabricant - Insigne collection Thierry Leclere que je remercie pour son aide.

Insigne de la 5ème escadrille du 11ème Régiment de bombardement - Valable pour la période allant du 1er août 1920 au 1er octobre 1932 - Fixation par deux anneaux - Il est plus récent que l'exemplaire juste au dessus - Pas de marque de fabricant - Photo Albin Denis.

 

 

 

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille BR 29

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de la 1ère escadrille du GB I/11 - Photo Albin Denis.

Insigne du Groupe de Bombardement I/11 - Cette unité était détentrice des traditions des escadrilles BR 29 et BR 123 de la Grande Guerre - Photo Albin Denis.

Insigne métallique de la 1ère escadrille de l'EH 1/67 "Pyrénées" - Il a été homologué sous le n° A 1498 par le service Symbolique et Traditions de SHD du Château de Vincennes - Il est valable à partir du 5 décembre 2019 - Fabrication FIA - Fixation par une épingle - Insigne collection Yves Genty que je remercie pour son aide.

 

Historique de l'escadrille 29

L'escadrille 29 est créée le 29 mai 1915 pour remplacer l'escadrille V 29 dissoute le 15 mai 1915. Elle devient l'escadrille de bombardement de Belfort. Cette unité est placée sous le commandement du Cne Maurice Happe, un des pionniers de l'aviation de bombardement en France.

Naissance de l'escadrille MF 29, le 4 juin 1915 :

L'escadrille reçoit l'appellation de MF 29, le 4 juin 1915. Ses personnels et le matériel roulant font la liaison entre Lyon-Bron et Belfort par chemin de fer. Il arrive sur place, le 4 juin 1915.
L'échelon volant est parti du Bourget entre 14h10 et 14h15, le 3 juillet 1915. Les premiers avions, six MF 11, arrivent le même jour entre 18h55 et 19h15. Les pilotes de ces avions sont respectivement le Cne Maurice Happe, Ltt Devin, Adj Vincent Almonacid, Sgt Cochet, Sgt Fencels, Caporal Sallès. Un 7ème MF 11, piloté par le Ltt Parent, se posa à Mailly en raison d'un mauvais réglage de l'incidence. Cet avion rejoindra finalement Belfort, le 4 juillet à 8h. Le 8ème et dernier appareil, piloté par le Caporal Lemaire atterrit à Mailly, puis à Brienne, lui auusi victime d'un mauvais réglage de l'incidence et des ailerons. Il rejoindra l'escadrille à Belfort, le 4 juillet à 19h. C'est donc un total de 8 MF 11 qui forment la dotation initiale de l'escadrille MF 29.

Dès le 5 juillet, le Cne Happe teste les vols en formation de 7 appareils. Cette mission, sur l'itinéraire Belfort - Luxeuil - Lure - Belfort, soit 77 km, a été réalisée en 2 heures de vol et a necessiter 210 l d'essence et 35 l d'huile. Il a fallu aux avions entre 45 mn et 1 heure pour monter à 2000 m. Du 8 au 12 juillet, les pilotes et la mécanique terminent la mise au point des avions et des moteurs. Le 16, l'Adj Almonacid, aux commandes du MF 11 n° 748, brise son appareil en heurtant le hangar lors de son atterrisage. L'aile droite, en bouillie, sera changée. Du 17 au 19 juillet, les pilotes s'entrainent au tir à la mitrailleuse.

Le 20 juillet 1915, première mission de bombardement :

Le 20 juillet, première mission opérationnelle de bombardement. Il s'agit d'empêcher les trains de débarquer des troupes en gare de Colmar pendant l'attaque de la division sur Münster. Six avions décollent et deux autres restent sur place, en panne.

Avions disponibles :

  • Cne Maurice Happe et soldat Louis Pautrat - MF 11 n° 747 - Bombardier.
  • Sgt Maxime Cochet et Soldat Lucien Pauty - MF 11 n° 746 - Bombardier.
  • Sgt Roger Fénech et soldat René Péault - MF 11 n° 742 - Bombardier.
  • Cap Etienne Lemaire et sold Maurice Grenez - MF 11 n° 745 - Bomb.
  • Ltt Eugène Parent et soldat Louis Pauty - MF 11 n° 744 - Escorte.
  • Sgt Alexandre Sallès et Soldat Modeste Leclerc - MF 11 n° 740 - Escorte.

Avions indisponibles :

  • Ltt Charles Devin - MF 11 n° 741 - moteur cassé.
  • Adj Vincent Almonacid - MF 11 n° 748 - en panne.

On voit que déjà des avions sont prévus pour bombarder, et d'autres pour les protèger (n° 740 et 744). Le capitaine Happe a imposé des formations pour le vol en formation et pour le bombardement. Voila une présentation générale de ces dispositifs.

Formation de vol adoptée par le Cne Maurice Happe.
Quatre MF 11 de bombardement et deux MF 11 de protection avec mitrailleuse. Les bombardiers croisent entre 2100 et 2400 m et les avions de protection entre 2600 et 2700 m, de manière à profiter de l'avantage de l'altitude en cas d'attaque. Dessin Albin Denis d'après archives.

Formation de bombardement adoptée par le Cne Maurice Happe.
Les MF 11 de bombardement passent en ligne et les deux MF 11 de protection en position avant et arrière, de manière à couvrir les différents secteurs. Dessin Albin Denis d'après archives.

L'itinéraire choisit pour arriver sur zone a été le suivant : Belfort - Saint-Amarin - Gebweiler - Colmar. Chaque avion emporte 2 obus de 155 mm et 2 obus de 90 mm. Les résultats de tir sont les suivants : un obus de 155 explose sur les rails de la gare de marchandises, un autre tombe sur la grande gare et finalement 4 obus de 90 mm tombent sur les rails de la gare de marchandises où étaient stationnés les trains. Tous les autres projectiles ont ratés leur cible mais n'ont pas touché la ville. Le retour se fait par le même itinéraire.

Le soir du même jour, une autre mission est réalisée contre la gare de Colmar et ses environs immédiats. La mécanique ayant bien travaillée, c'est cette fois huit MF 11 qui vont être engagés dans cette mission.

Liste des équipages engagés :

  • Sgt Maxime Cochet et soldat Lucien Pauly - MF 11 n° 746 - Bomb.
  • Adj Vincent Almonacid et soldat Georges Friès - MF 11 sans nmr - Bomb.
  • Sgt Roger Fénech et soldat René Péault - MF 11 n° 742 - Bomb.
  • Caporal Etienne Lemaire et soldat Maurice Greniez - MF 11 n° 745 - Bomb
  • Cne Maurice Happe et soldat Louis Pautrat - MF 11 n° 747 - Bomb.
  • Ltt Charles Devin et soldat Clément Vérité - MF 11 n° 741 - Bomb.
  • Ltt Eugène Parent et soldat Louis Pauly - MF n° 744 - Protection.
  • Sgt Alexandre Sallès et soldat Modeste Leclerc - MF 11 n° 740 - Protect.

Vue du dispositif de vol à 8 avions. Les 6 MF 11 assurent une formation serrée qui permet aux mitrailleurs de couvrir les zones d'attaque et de croiser leurs tirs. Les deux avions de protection, évoluant plus haut que leurs camarades, engagent l'adversaire en piquant pour bénéfier de l'avantage de la vitesse. Dessin Albin Denis d'après archives.

Premier mort de l'escadrille :

Les opérations ne se passent pas comme prévues. Seulement deux MF 11 bombardiers passent les lignes, les autres font demi-tour. Les deux MF 11 d'escorte perdent le convoi et rentrent. Malgré tous ces péripéties, les deux équipages restant larguent chacun 2 obus de 155 et deux autres de 90 sur les voies à proximité immédiate de la gare de Colmar. Au retour de la mission, deux Aviatik attaquent les deux MF 11 bombardiers du Cne Happe et du Sgt Fenech. Le MF 11 n° 742 de l'équipage Fenech et Péault est mitraillé. Le soldat René Péault est tué alors qu'il allait s'apprétait à riposter aux tirs ennemis. Il est le premier mort au combat de l'escadrille.

Le 28 juillet, le MF 11 n° 748 brisé par l'Adj Almonacid est réparé. Les pilotes et leurs mitrailleurs s'entrainent au tir à la mitrailleuse et au mousqueton (carabine courte de cavalerie) au champ de tir du Martinet.

Le 29 juillet, nouvelle mission importante pour l'escadrille. L'objectif est cette fois la fabrique de gaz asphyxiants Roessler. Un seul avion est engagé, le MF 11 n° 748 de l'équipage Adj Vincent Almonacid / Soldat Georges Friès qui largue sur l'objectif 2 obus de 155 et 2 de 90. En fait, plusieurs tomberont aussi sur l'usine Schaffer et Cie, spécialisée dans l'impression de tissus, voisine de la première.

Bombardement de Fribourg-en-Brisgau :

Le 30 juillet, les 8 avions de l'escadrilles sont engagés dans le bombardement de la gare de Fribourg-en-Brisgau.

  • Sgt Maxime Cochet et soldat Lucien Pauly - MF 11 n° 746 - Bomb.
  • Adj Vincent Almonacid et soldat Georges Friès - MF 11 n° 748 - Bomb.
  • Sgt Roger Fénech et soldat Modeste Leclerc - MF 11 n° 742 - Bomb.
  • Caporal Etienne Lemaire et soldat Maurice Grenez - MF 11 n° 745 - Bomb
  • Cne Maurice Happe et soldat Louis Pautrat - MF 11 n° 747 - Bomb.
  • Ltt Charles Devin et soldat Clément Vérité - MF 11 n° 741 - Bomb.
  • Caporal Marius Chatain et soldat Carlo de Biagioni- MF n° 744 - Protect.
  • Sgt Alexandre Sallès et soldat Marcel Grélat - MF 11 n° 740 - Protection.

Après un décollage en pleine nuit (4h15), seulement 3 avions (Cne Happe - Ltt Devin - Sgt Cochet) atteignent Fribourg et bombardent comme prévu la gare et ses voies ferrées. Ils larguent un total de 6 obus de 155 et 6 de 90. Les avions ont été pris à parti par des batteries de DCA dans les environs de Cernay et de Fribourg. Le général commandant en chef adresse ses félicitations aux pilotes et bombardiers de l'escadrille pour l'expédition accomplie ce matin dans des circonstances difficiles.

Premiers prisonniers de l'escadrille :

Le 31 juillet 1915, les objectifs sont cette fois la gare de Fribourg et l'usine Aviatik. Sept avions décollent à 4h00 du matin. L'Adj Almonacid doit faire demi-tour car son avion n'arrive pas à monter à plus de 1400 m. L'équipage Sgt Cochet / Soldat Pizay doit atterrir, au retour de mission, entre Grissheim et Eshbach, suite à une panne moteur. Les deux hommes sont faits prisonniers après avoir brûlé leur avion et leurs papiers militaires. On apprendra plus tard, après réception d'une lettre envoyée par Cochet depuis le camp de prisonniers de Henberg, qu'un éclat d'obus a détruit l'hélice, une poutre de réunion et 2 commandes.

Changement des moteurs de Dion pour des Renault :

Le 2 août, la totalité des moteurs de Dion qui équipent les MF 11 de l'escadrille sont échangés contre des moteurs Renault de 80 HP. Plusieurs jours seront nécessaires pour effectuer les réglages des commandes et des capots des moteurs.

Accident du caporal Marcel Fafiotte :

Le 15 août, le caporal Marcel Fafiotte, chargé de ramener un avion neuf du RGAé (MF 11 n° 750), doit se poser à Brouvelieures en raison de la pluie et des nuages. Au moment de redécoller, son avion s'engage dans un fossé que le pilote n'avait pas remarqué. Les poutres de réunion, une semelle de patin sont cassés, ainsi que l'hélice. Deux camions sont immédiatement envoyés avec tout le matériel nécessaire pour démonter l'avion et le ramener à Belfort. Le lendemain, l'avion est chargé sur sa remorque et arrivera à Belfort, le 17 août. Le 16 août 1915, l'Adj Almonacid convoie du Bourget un MF 11 neuf (n° 751).

Le 21 août, après une longue période de tests d'avions, de séances de tir au stand du Martinet, une nouvelle mission de bombardement est affectée à la MF 29. A 4h, décollage des 7 avions suivants dans l'ordre donné :

  • Cne Maurice Happe / Soldat Louis Pautrat - MF 11 n° 747 - Bombardier.
  • Sgt Roger Fenech / Soldat Clément Varnet - MF 11 n° 742 - Bombardier.
  • Sgt Etienne Lemaire / Soldat Maurice Grenez - MF 11 n° 745 - Bomb.
  • Adj Vincent Almonacid / Soldat Georges Priès - MF 11 n° 751 - Bomb.
  • Caporal Marcel Fafiotte / Soldat Carlo de Biagioni - MF 11 n° 744 - Escort
  • Caporal Rolland Longueteau / Sold Marcel Grélat - MF 11 n° 740 - Escort.
  • Ltt Charles Devin / Soldat Clément Vérité - MF 11 n° 741 - Bombardier.

Les objectifs sont l'usine Reichweiler et les trains sur la voie reliant Mulhouse à Lutterbach. Trois équipages rentrent prématurément, le 751 sur mauvais réglage, le 742 sur moteur défectueux et le 745 par peur de travers la mer de nuages. Deux obus de 90 sont largués sur l'usine, 2 obus de 155 n'ont pas dû éclater car leurs explosions n'a pas été observé. Six autres obus de 90 ont été lachés sur un train mais les résultats n'ont pu être observés en raison des nombreux nuages sur la zone d'attaque. Le Sgt Lemaire, qui a annulé deux fois ses missions en vol, est renvoyé à la RGAé pour complément de formation.

Bombardement de Cernay :

Le 24 août 1915, une mission avec pour objectif la ville de Cernay est effectué en testant un nouveau type de formation.

  • Cne Maurice Happe / Soldat Louis Pautrat - MF 11 n° 747 - Bombardier.
  • Caporal Marcel Fafiotte / Soldat Devilliers - MF 11 n° 749 - Bombardier.
  • Adj Vincent Almonacid / Soldat Georges Priès - MF 11 n° 751 - Bomb.
  • Caporal Rolland Longueteau / Sold Marcel Grélat - MF 11 n° 740 - Escort.

Dans cette formation, l'avion de protection se place à l'arrière du dispositif en se positionnant alternativement à droite ou à gauche, selon la menace qui se présente. Dessin Albin Denis d'après archives.

Six obus de 155 et 12 de 90 sont largués sur la ville de Cernay. Deux des projectiles manquent la ville et seulement 2 obus de 155 ont éclaté. l'Adj Almonacid, malgré les problèmes récurants de son MF 11 n° 751, a tenu à participer à la mission malgré que son biplan ne puisse monter à plus de 1600m. (les autres de 2000 à 2600 m)

Bombardement de la gare de Lorrach :

Le 25 août, l'équipage Ltt Charles Devin / soldat Clément Vérité décolle à 21 h avec pour objectif la gare de Lorrach. Ils larguent de nuit 5 obus hors de la ville et un seul sur la ville. Ces projectiles n'ont pas fait grand mal à l'objectif visé. Jamais les projecteurs de DCA de la ville d'Altkirch ne les ont pris dans leurs faisceaux. La MF 29 réalise une autre mission sur la ville de Cernay en engageant 5 avions.

  • Ltt Charles Devin et Soldat Clément Vérité - MF 11 n° 747 - Bomb.
  • Caporal Marcel Fafiotte / Soldat Devilliers - MF 11 n° 749 - Bomb.
  • Caporal Henri Pigot / Soldat Clément Varnet - MF 11 n° 742 - Bomb.
  • Caporal Gaston Vial / Soldat Marcel Nepveu - MF 11 n° 745 - Bomb.
  • MdL Pierre de Gromard / Soldat Carlo de Biagioni - MF 11 n° 744 - Esc
  • Caporal Rolland Longueteau / Soldat Marcel Grélat - MF 11 n° 740 - Esc.

Les résultats de tir sont directement observés par le Cne Happe et l'Adj Almonacid en place au poste d'observation en première ligne devant le Vieux Thann. Les aviateurs de la 29 larguent 8 obus de 90 directement sur le village et ratent les autres tirs qui tombent à coté (2 de 90 et 4 de 155). Seul l'avion du caporal Fafiotte n'a pas participé car n'ayant pu atteindre l'altitude de croisière. A l'atterrissage, le MF 11 n° 747 piloté par le Ltt Devin capote dans un fossé. Le Ltt Devin souffre d'une entorse légère et le soldat Vérité de blessures légères aux jambes et au nez.

Le 26 août, l'équipage Adj Almonacid / Soldat Friès sur le MF 11 n° 741 décolle à 20h45 pour bombarder une ville sur la rive droite du Rhin. Fortement géné par le brouillard, le pilote doit descendre en-dessous de 1000 m. Ne voyant la ville de Mulhouse qu'arrivé à sa verticale, les aviateurs jugent qu'il vaut mieux ne pas pousser plus loin. Ils larguent, à une altitude de 500 m, 6 obus de 90 sur l'usine de gaz asphyxiants Roessler à Doenach.

Bombardement de Müllheim :

Le 27 août, décollage au petit matin de 6 avions pour bombarder le transformateur de Müllheim. Participent à cette mission les équipages suivants :

  • Adj Vincent Almonacid / Soldat Georges Priès - MF 11 n° 741 - Bomb.
  • Caporal Marcel Fafiotte / Soldat Devilliers - MF 11 n° 749 - Bomb.
  • Caporal Henri Pigot / Soldat Georges Gallié - MF 11 n° 742 - Bomb.
  • Caporal Gaston Vial / Soldat Marcel Nepveu - MF 11 n° 745 - Bomb.
  • Caporal Rolland Longueteau / Soldat Marcel Grélat - MF 11 n° 740 - Esc
  • MdL Pierre de Gromard / Soldat Carlo de Biagioni - MF 11 n° 744 - Esc.

Les avions larguent les projectiles suivants :

  • Un obus de 155 et 10 de 90 sur Müllheim.
  • Un obus de 155 tomé en dehors de la ville.
  • deux obus de 155 et 4 de 90 tombés dans les alentours de batteries.

L'équipage Vial / Nepveu, dont le moteur présentait des ratés, a largué ses obus sur 6 emplacements de pièces à l'Ouest de Mulhouse vers Niedermorschweiler. Un des obus de 155 n'a pas explosé. La mission permet de ramener des renseignements précieux sur les mouvements de trains et sur le terrain d'aviation de Niederweiler, à l'Est de Mulhouse. L'Adj Almonacid, qui a effectué la mission de nuit, bombarde la ville de Müllheim à moins de 1500 m pour être sûr de toucher sa cible.

Exercice de bombardement près de Belfort :

Le Cne Happe se rend compte qu'il est nécessaire d'entraîner ses équipages au bombardement, surtout ceux arrivant du RGAé et n'ayant jamais largués une bombe. Avec l'autorisation du général, commandant la région fortifiée de Belfort, il peut mettre en place un exercice de tir réel sur une zone dégagée à 15 km au Nord-Ouest de Belfort.

Liste des équipages participant à cet exercice :

  • Adj Vincent Almonacid / Soldat Georges Priès - MF 11 n° 741 - Bomb.
  • Caporal Marcel Fafiotte / Soldat Devilliers - MF 11 n° 749 - Bomb.
  • Caporal Henri Pigot / Soldat Georges Gallié - MF 11 n° 742 - Bomb.
  • Caporal Gaston Vial / Soldat Marcel Nepveu - MF 11 n° 745 - Bomb.

La direction et la porté sera donnée par l'avion du Cdt Dorand. Les munitions larguées seront 35 obus de 90 et 12 obus de 155. Les résultats observés sont les suivants :

  • Cercle des 100 mètres : 2 bombes
  • Cercle des 200 mètres : 10 bombes
  • Cercle des 300 mètres : 14 bombes.

Les viseurs de bombardement nécessitant des calculs en plein vol avec maniement de planchette semblent trop compliqués. La verticale est difficile à obtenir avec un niveau à bulle car la bulle se sépare en plusieurs plus petites lorsque l'avion est fortement secoué. Le champ de tir nécessaire pour un tel exercice doit au minimum mesurer 3 x 3 km. Trois obus de 155 mm, qui n'ont pas explosé, ont été retrouvé sans leur empennage. Il est demander de prêter une attention particulière à la fixation de ces élements sur les obus. Un des obus de 155 non explosé, a été retrouvé à plat avec son empennage.

Le 3 septembre, le Caporal Gaston Vial, seul à bord, teste le MF 11 n° 750 cassé par le Caporal Fafiotte, le 15 août. Le Cne Happe apprend que le MF 11 n° 748 destiné à son unité sera prêt à Saint-Cyr, le 8 septembre. A 9h30, l'escadrille assite aux obséques du Slt Adolphe Pégoud de l'escadrille MS 49 à Fontaine. Il a été tué au cours d'un combat aérien contre un Aviatik par une balle de mitrailleuse qui l'a touché à l'aorte.

L'escadrille expérimente un viseur de tir de bombardement mis au point par le Ltt Charles Denin. Des tests sur les obus de 155 sont réalisés pour améliorer leur fiabilité. Les ratés observés semblent venir de la trop faible charge de l'amorce qui ne permet pas de mettre à feu le bouchon porte-retard du détonateur. Trois grammes de poudre sont interposés entre l'amorce et le fond de la douille, le trou étant obsturé avec de la cire. Sur les 6 obus modifiés, 4 ont éclaté normalement, le 5ème est tombé non amorcé en raison de la rupture d'un crochet de suspension, la 6ème bombe n'a pas été larguée.
Dans la soirée, départ du Ltt Charles Devin et du Soldat Clément Vérité pour Saint-Cyr pour convoyer le MF 11 n° 748 destiné à l'escadrille.

Projet d'aide à l'atterrissage de nuit :

Le Ltt Charles Devin, suite à l'accident mortel du pilote britannique Lord après la destruction d'un Zeppelin, propose un système simple d'aide à l'atterrissage de nuit. Ce procédé consiste à définir, à l'aide de 4 lampes, la direction de l'atterrissage, la pente suivant laquelle l'avion doit descendre et la hauteur à laquelle on doit toucher le sol. En outre, il définit un couloir d'accés à la piste à l'aide de draps blancs.

Le caporal Marcel Fafiotte est rayé du personnel navigant :

Le 4 septembre, le caporal Marcel Fafiotte est rayé du personnel navigant car il était responsable de l'accident du MF 11 n° 750, le 15 août. Il n'avait pas fait de reconnaissance du terrain avant de décoller et avait causé la perte de son avion. De plus, deux fois engagé en mission de bombardement, il avait fait demi-tour en donnant de faux prétextes. Il ne mangeait plus, faisait des cauchemars. En fait, il n'était plus capable de maitriser sa peur. Il est muté au dépot du 171ème régiment d'infanterie de Belfort.

Bombardement de Fribourg-en-Brisgau :

Le 7 septembre, une mission de bombardement sur la ville de Fribourg-en-Brisgau est ordonnée par le général commandant en chef en représailles. Les équipages suivants ont participé à cette mission :

  • Cne Maurice Happe / Soldat Louis Pautrat - MF 11 n° 749 - Bomb.
  • Caporal Henri Pigot / Soldat Georges Varnet - MF 11 n° 742 - Bomb.
  • Caporal Gaston Vial / Soldat Marcel Nepveu - MF 11 n° 745 - Bomba.
  • Caporal Rolland Longueteau / Soldat Marcel Grélat - MF 11 n° 740 - Esc.
  • MdL Pierre de Gromard / Brig Carlo de Biagioni - MF 11 n° 744 - Esc.

Cinq obus de 155 et un de 90 tombent sur la ville. L'équipage MdL de Gromard / Brigadier Carlo de Biagioni tire 100 cartouches contre un Drachen. L'équipage Caporal Rolland Longueteau / Soldat Marcel Grélat tire 100 cartouches sur un Aviatik. Le MF 11 de l'équipage Caporal Gaston Vial / Soldat Nepveu prend de l'altitude trop difficilement. Son équipage, pour gagner du poids, se déleste de 2 obus de 90.

Nouvel exercice de bombardement :

Le 8 septembre, nouvel exercice pratique de bombardement. Liste des équipages engagés :

  • Caporal Henri Pigot / Soldat Georges Varnet - MF 11 n° 742.
  • Caporal Gaston Vial / Soldat Marcel Nepveu - MF 11 n° 745.
  • Caporal Rolland Longueteau / Soldat Marcel Grélat - MF 11 n° 750.
  • MdL Pierre de Gromard / Brigadier Carlo de Biagioni - MF 11 n° 751.

Le MF 11 de l'équipage Pigot / Varnet, dont le moteur arrête net, largue tous ses obus en une seule passe sur l'objectif indiqué par 5 draps dont un central. Il atterrit ensuite dans un champ. Les deux hommes découvrent que la cause de la panne est la magnéto, qu'ils peuvent réparer. Ils redécollent et peuvent se poser à Belfort sans autre problème.

Huit obus de 155 et 16 de 90 ont été largués, seulement 11 ont éclatés. Les résultats de tir sont les suivants : 3 obus dans le cercle des 100 mètres, 7 dans celui des 200 et 12 dans celui des 300 mètres.

Bombardements de Lutterbach et de Nonnenbruch :

Le 10 septembre 1915, six MF 11 sont envoyés pour bombarder la gare de Lutterbach et le bois de Nonnenbruch. Participent à cette mission, les équipages suivants :

  • Cne Maurice Happe / Soldat Louis Pautrat - MF 11 n° 749 - bomb.
  • Adj Vincent Almonacid / Soldat Georges Priès - MF 11 n° 751 - Bomb.
  • Caporal Henri Pigot / Soldat Georges Varnet - MF 11 n° 742 - Bomb.
  • Caporal Gaston Vial / Soldat Marcel Nepveu - MF 11 n° 745 - Bomb.
  • Caporal Rolland Longueteau / Soldat Marcel Grélat - MF 11 n° 740 - Esc.
  • MdL Pierre de Gromard / Brigadier Carlo de Biagioni - MF 11 n° 744 - Esc.

Deux avions n'arrivent pas au but, l'Adj Almonacid, malade avant de décoller, ne peux poursuivre, doit faire demi-tour après une demi-heure de vol et le MdL de Gromard, dont le moteur présentait des ratés, est obligé de faire demi-tour. Sur les 6 obus de 155 et les 6 de 90 largués, les équipages ont observé les résultats suivants :

  • Un obus de 155 a explosé près de la gare de Lutterbach. Après l'explosion du projectile, une grande flamme a été vue sortant d'un batiment annexe.
  • Un obus de 155 a explosé dans une usine à l'Est de Lutterbach.
  • Un obus de 155 a explosé dans une usine au Sud-Est de la même ville.
  • Deux obus de 90 ont éclaté sur les voies ferrées.

Le MF 11 n° 742 de l'équipage Pigot / Varnet a reçu 5 éclats d'obus dont un a brisé le longeron du plan rabattant gauche. Le 745 de Vial / Nepveu a été touché par 2 éclats et finalement le 740 de Longueteau / Grélat en a pris un.

Remise de décorations par le Lieutenant-colonel Barrès :

Le 10 septembre 1915, le LcL Barrès, chef du service aéronautique au GQG vient remettre la Médaille Militaire à l'Adj Vincent Almonacid et la Croix de Guerre au soldat Georges Priès. Voici les détails de leurs citations :

Ordre n° 1473 D - La Médaille Militaire est décernée à l'Adj Vicente Almonacid, pilote de l'escadrille MF 29 : "Officier de l'armée argentine a tenu à servir dans l'armée française comme simple soldat et à gagner successivement tous ses grades. Depuis le mois d'octobre, n'a cessé de montrer l'exemple de courage et d'esprit d'entreprise au cours de nombreuses expéditions de jour et du nuit faites dans les conditions les plus difficiles. Le 26 août 1915, a exécuté à 4 heures d'intervalle, deux bombardements à longue distance, dont l'un de nuit. La nomination ci-dessus comporte l'attribution de la Croix de Guerre avec palme."

Ordre n° 1474 D - La Croix de Guerre est décernée au soldat Georges Priès, mécanicien bombardier de l'escadrille MF 29 : "A accompagné son pilote dans de nombreuses expéditions faites de jour et de nuit dans des circonstances difficiles, franchissant fréquemment les lignes à faible hauteur sans se soucier des atteintes de projectiles. A fait toujours preuve du plus grand sang-froid et d'une remarquable habileté dans le lancement des projectiles. Le 26 août 1915, a exécuté à 4 heures d'intervalle, deux bombardements à longue distance, dont un de nuit."

Le 11 septembre, nouvelle exercice pratique de bombardement dans les environs de Belfort.

  • Cne Maurice Happe / Soldat Louis Pautrat - MF 11 n° 749.
  • Caporal Henri Pigot / Soldat Georges Varnet - MF 11 n° 742.
  • Caporal Rolland Longueteau / Soldat Marcel Grélat - MF 11 n° 751.
  • MdL Pierre de Gromard / Brigadier Carlo de Biagioni - MF 11 n° 741.

Les résultats des tirs donnent 15 obus, ayant explosés, sont tombés dans un rectangle de 600 sur 400 m. Sur un total de 6 obus de 155 et 18 de 90 lancés, un de 155 et huit de 90 n'ont pas explosés. Ce qui fait quand même une fort pourcentage d'échec de mise à feu.

Bombardement de Donasneschingen et mitraillage de trains :

Le 13 septembre, mission de bombardement de la gare de Donaneschingen. En outre, il est donné ordre aux mitrailleurs de tirer un rouleau de 200 cartouches sur un train à la plus faible altitude possible.

Equipages engagés dans cette mission :

  • Cne Maurice Happe / Soldat Louis Pautrat - Bomb.
  • Caporal Henri Pigot / Soldat Georges Varnet - Bomb.
  • Adj Vincent Almonacid / Soldat Georges Priès - Bomb.
  • Caporal Gaston Vial / Soldat Marcel Nepveu - Bomb.
  • Caporal Rolland Longueteau / Soldat Marcel Grélat - Prot.
  • MdL Pierre de Gromard / Brigadier Carlo de Biagioni - Prot.

Pour cette mission qui durera 4 heures, le chargement de bombes a été allégé. Chaque MF 11 emporte un obus de 155 et un de 90. Sur la ville, à défaut de la gare, les 8 obus sont largués et explosent sans incident. Trois colonnes de fumées sont visibles après le bombardement. La seconde phase de la mission est réalisée par les deux MF 11 d'escorte, plus particulièrement par leurs mitrailleurs, les soldats Grélat et de Biagioni. Les deux avions encadrent un train de voyageurs allant de Donaneschingen à Marbach par la droite et la gauche et tirent 350 cartouches à la hauteur des portières des wagons. Très vite, les voyageurs agitèrent leurs mouchoirs, sans doute pour faire cesser le feu. Certains passagers ont préfèré sauter en marche plutôt que de subir ces tirs venu du ciel. Quarante balles furent tirées sur la locomotive. Au départ des avions, le bras du conducteur de la locomotive pendait au dehors, l'homme ayant été certainement touché.

Deux avions n'ont pas atteint l'objectif en raison de pannes mécaniques. L'équipage Almonacid / Priès, avec un fil de bougie cassé, atterrit avant d'avoir passé les lignes allemandes. L'équipage Vial / Nepveu, à 120 km de Belfort, avec des ratés moteurs, passent les lignes près du Hartmannsweiler et se pose à proximité sans savoir s'il était de coté français ou allemand. heureusement pour eux, le soldat Nepveu trouve un fil de bougie cassé, le répare. Ils peuvent redécoller sans dommage et regagner Belfort.

Suite du texte colonne de droite

Explosion d'un obus de 90 au sol - 5 morts - 1 blessé grave - 3 légers :

Le 14 septembre, un nouvel exercice pratique de bombardement a été organisé par le Cne Happe. A 5h30, les mécaniciens s'activaient aux montages des obus sur les avions. Le MF 11 n° 741 affecté au Ltt Devin absent, devait être monté par l'équipage Caporal Longueteau / MdL Grélat. Avant de sortir le biplan du hangar, les mécaniciens Léon Dits, Georges Gallié, Louis Pauly et Modeste Leclerc mettaient en place les 6 obs de 90 sur le lance-bombes du Ltt Very, que seul cet appareil possédait. Cette étape était délicate car il fallait ôter la sécurité d'origine des percuteurs pour en mettre une plus petite. C'est à ce moment qu'un obus a échappé à l'un des opérateurs, est venu frappé le sol et a explosé. Les quatres mécaniciens ont été tués sur le coup, deux ont été complétement déchiquetés. L'avion a presque été entièrement détruit. De plus, le Caporal Rolland Longueteau, qui attendait à proximité que l'avion soit disponible, a été grièvement blessé. Les docteurs seront obligés de l'amputer d'une jambe. Un autre blessé grave est à déplorer, le Caporal Albert Deux, mécanicien très compétant, observait la manoeuvre de chargement et était placé à l'avant de l'avion. Il a été soufflé par l'explosion et a été très grièvement blessé aux deux jambes que les chirurgiens seront obligés d'amputer. Trois autres mécaniciens, les soldats Alexandre Charlaisse, Auguste Dalbéra et Jules Dupouy, ont reçu des éclats qui ont occasionné des blessures légères. Deux autres militaires ont eu beaucoup de chance, le MdL Marcel Grélat qui n'a pas été touché grâce à une caisse de bidons d'essence qui l'a protégé et l'Adj Vincent Almonacid, qui a été soufllé par l'explosion, mais n'a été touché par aucun éclat. Les autres avions, qui se trouvaient, soit dans le hangar, soit à proximité, sont tous plus ou moins endommagés. Cette maladresse coûte à l'escadrille 4 morts, 2 blessés graves, 3 blessés lègers, un avion détruit, un difficilement réparable et plusieurs autres détériorés.

Sur son lit d'hôpital, le Cne Happe remet la Croix de Guerre au Caporal Albert Deux, par ordre du lieutenant-colonel, chef du service aéronautique au GQG. Etaient présents à cette petite cérémonie, le Caporal Henry Dieterlen mécanicien, le Caporal Henri Pigot pilote, le Brigadier Carlo de Biagioni mitrailleur et le soldat Sartous mécanicien.

Choix de la Croix de Guerre comme insigne d'unité :

A 17 h, le capitaine Happe rassemble l'escadrille dans un hangar et s'adresse à ses hommes dans ces termes :

"Escadrille MF 29, je lis de peur que l'émotion, signe de ma faiblesse momentanée, n'influe sur les paroles que je veux vous dire. Voilà 12 heures que nous pleurons, c'est assez. Je salue, dans ce hangar où ils sont tombés les 4 mécaniciens Leclerc, Pauly, Dits et Gallié. Pensons à eux toujours, pour nous rappeler qu'au poste de danger, nul n'a faibli jamais. Ne parlons jamais d'eux, de peur que nos paroles, sur des coeurs moins trempés, n'émoussent le courage.
Je salue les blessés, le sergent Longueteau, médaillé militaire, amputé d'une jambe, dont l'héroïsme d'hier ne s'est pas démenti un instant ce matin. Je salue le caporal Deux, décoré de la Croix de Guerre, amputé des 2 jambes, dont le travail et le caractère furent une xemple pour nous tous.
Et après avoir salué très bas, je relève la tête.

Escadrille MF 29, voilà 12 heures que nous pleurons, c'est assez. Dans quelques jours, sur tous les appareils, à l'avant des capots, la Croix de Guerre sera peinte. Je donne l'ordre que sur toutes les portes des casernements, que sur tous les tracteurs, que sur tous les camions, la Croix de Guerre figure.

Escadrille MF 29, le Lieutenant-Colonel Barès, au nom du général commandant en chef, vous décore de la Croix de Guerre. Vous tous qui fûtes à la peine : pilote qui m'avez donné tout votre dévouement, mitrailleurs et bombardiers, grâce auxquels l'effort des pilotes fut fructueux. Mécaniciens, dont le rôle parassait moins dangereux mais dont le deuil d'aujourd'hui nous a révélé la tâche périlleuse. Conducteurs et divers, vous qui nous aidez à tout instant et qui contoyez les mêmes dangers. gradés et hommes de l'échelon de ravitaillement et de la division d'escadrille qui ne ménagez pas votre peine dans les cas nombreux où vous nous êtes indispensables.

Vous tous qui fûtes à la peine. Vous pourrez dire aujourd'hui que nous sommes tous égaux devant la peine comme devant l'honneur. Escadrille MF 29 - Citée à l'ordre de l'Armée - Décorée de la Croix de Guerre - Je vous salue."

En fin de soirée, le Ltt Devin, en compagnie de son mécanicien / mitrailleur Vérité, se pose sous une pluie battante, aux commandes du MF 11 n° 748, en provenance de Saint-Cyr. A 23 heures, le caporal Albert Deux décéde des suites de ses blessures à l'hôpital militaire.

Le 15 septembre, le MF 11 à moteur 80 HP promis par le GQG est en fait un MF 11 équipé d'un moteur Mercédès, incompatible avec une utilisation à l'escadrille MF 29. Le 16 septembre, obséques des 5 victimes de l'accident du 14 septembre. Après la cérénomie religieuse, les 5 cercueils sont placés sur une remorque décorée par l'escadrille et emmenés au cimetière devant les familles et les nombreux militaires venu honorer une dernière fois ces hommes morts pour leur pays. Parmi eux, le général de brigade, commandant le noyau central de Belfort, le Cne Voisin, chef du service aéronautique de la 7ème armée et des représentants de toutes les escadrilles du secteur.

L'escadrille MF 29 propose de nouveaux équipements :

Le 21 septembre, le Cne Happe expédie au GQG les plans des équipements suivants :

  • un support avant pour mitrailleuse Colt à monter sur MF 11.
  • un support arrière pour mitrailleuse Colt à monter sur MF 11.
  • un chariot servant à manoeuvrer les MF 11 au sol.
  • un lance-bombes pour obus de 90 et 155 à monter sur MF 11.

Bombardement de nuit sur la gare de Lorrach :

A 21h, l'équipage Ltt Charles Devin / Soldat Clément Vérité effectue un bombardement de nuit, à bord du MF 11 n° 750, sur la gare de Lorrach. Les deux hommes larguent 2 obus de 155 et un obus de 90. Aucun éclairage n'était visible sur la ville. A cette date, le Ltt Devin cumule 281h55 de vol dont 178h au front.

Bombardement de la gare d'Offenbourg :

Le 23 septembre, une mission de bombardement de la gare d'Offenbourg est réalisée par les équipages suivants :

  • Cne Maurice Happe / Soldat Louis Pautrat - MF 11 n° 749 - Bomb.
  • Caporal Henri Pigot / Soldat Georges Varnet - MF 11 n° 742 - Bomb.
  • Caporal Gaston Vial / Soldat Marcel Nepveu - MF 11 n° 745 - Bomb.

Ils larguent 6 obus de 155 et 12 de 90. Onze éclatements sont distinctement vus, dont 5 obus de 155. Les avions rentrent au terrain au bout de 3h50. Au retour, l'équipage Caporal Gaston Vial / Soldat Nepveu est obligé d'atterrir près de Le Girmont, près de Rupt-de-Moselle, le moteur du 745 fonctionnant mal. Ils penvent rentrer sur Belfort en fin de soirée. Trois pilotes n'ont pu participer à cette mission, le Ltt Devin victime d'une entorse, Adj Almonacid qui a encore mal aux yeux depuis l'explosion du 14 septembre et le MdL de Gromard victime d'une dysenterie sévère.
L'escadrille MF 29 reçoit un lot de munitions en destination de la 2ème reserve :

  • 140 obus incendiaires (J.L) de 75 mm.
  • 120 obus incendiaires (J.L) de 90 mm.

Citation à l'ordre de l'armée de l'escadrille MF 29 :

Le général commandant en chef, cite à l'ordre de l'armée, l'escadrille MF 29 : "A exécuté sous la direction de son chef, le Cne Happe, de nombreux bombardements à longue distance au-dessus de l'ennemi, dans les circonstances les plus difficiles et les plus périlleuses, sans se laisser arrêter par les menaces de l'aviation ennemie qu'elle a toujours contrebattue victorieusement." Au Grand Quartier Général, le 20 septembre 1915 - Le général commandant en chef - Signé J. Joffre.

Deux tués et deux prisonniers :

Le 25 septembre, une mission de bombardement est effectuée sur la poudrerie de Rottweil. Les équipages suivants participaient à cette mission :

  • Cne Maurice Happe / Soldat Louis Pautrat - MF 11 n° 749 - Bomb.

    Ltt Charles Devin et Soldat Clément Vérité - MF 11 n° 750 - Bomb.
  • Caporal Henri Pigot / Soldat Georges Varnet - MF 11 n° 742 - Bomb.
  • Caporal Gaston Vial / Soldat Marcel Nepveu - MF 11 n° 745 - Bomb.

L'équipage Caporal Gaston Vial / Soldat Nepveu n'a pû participer normalement à la mission car leur avion n'a pu monter qu'à 1300 m. En désespoir de cause, il largue 2 obus de 155 sur la gare de Lutterbach et 4 obus de 75 mm (à la panclastite) sur la bifurcation de Riegel, à l'Ouest d'Emmendingen. Le caporal Vial a été légèrement blessé à la main par un éclat d'obus.

L'équipage Cne Maurice Happe / Soldat Louis Pautrat larguent leurs 2 obus de 155 et 4 de 75 mm (à la panclastite) sur la poudrerie. Tous les projectiles tombent sur l'objectif. Une épaisse fumée noire, couvrant entièrement la zone, s'éléve après le bombardement. Les batteries de DCA du secteur ont bien tiré et ont été dangeureuses, nous le verrons plus tard. Au retour de la mission, les avions sont attaqués par un monoplan et un Aviatik dans les environs de Lorrach. Le mitrailleur Pautrat tire 150 balles. Les mécaniciens au retour trouveront un longeron, un mat, une nervure brisés par des balles, l'hélice traversée par un projectile, 7 impacts de balles sur les entoilages et deux éclats d'obus ont touché le capot moteur.

L'équipage Caporal Henri Pigot / Soldat Georges Varnet est attaqué par un monoplan entre Elzach et Triberg. Pigot descend en piqué, le mitrailleur ripostant en même temps, son arme dirigée en secteur arrière. Arrivé à basse altitude, le MF 11 tangea fortement, Pigot tenta un atterrissage en campagne qui se termina par le bris du train. Le mitrailleur a été tué par une balle mais le pilote est indemme. Après l'atterrissage en zone ennemie, il est fait prisonnier. L'avion de Happe les a couvert comme il a pu, son mitrailleur a d'ailleurs tiré 20 balles sur l'avion adverse.

L'équipage Ltt Charles Devin et Soldat Clément Vérité est lui aussi pris à parti par un avion qui les mitraille et les oblige à atterrir en zone ennemie. Le Ltt Devin est tué par l'attaque ennemie mais le soldat Vérité parvient à poser l'avion en zone ennemie et est fait prisonnier. Cette mission se solde par deux tués et deux prisonniers.

Arrêt de rigueur pour le MdL Pierre de Gromard :

Le matin à 5h00, avant de décoller, le MdL Pierre de Gromard a refusé de décoller. Seul pilote d'avion mitrailleur, il était important qu'il participe à cette mission et pourtant il a refusé. Le Cne Happe le met aux arrêts de rigueur dans l'attente d'une décision supérieure et demande son renvoi du personnel navigant. La décision du Lcl Barès arrivera la 10 octobre. Pierre de Gromard sera cassé de son grade, remis au grade de cavalier de 2ème classe et muté au service aéronautique du 36ème corps d'armée comme pilote.

Médaille Militaire et Croix de Guerre pour le Caporal Longueteau :

Le Caporal Rolland Longueteau reçoit la Médaille Militaire et la Croix de Guerre des mains du général Chatelain, commandant la place de Belfort.

Texte de sa citation accompagnant la Médaille Militaire - Ordre n° 1565 D - Caporal Rolland Longueteau, pilote de l'escadrille MF 29 : "Pilote de permier ordre. A exécuté plusieurs bombardements à longue distance au cours desquels il n'a pas hésité à descendre à très faible hauteur pour assurer la précision de son tir. A été blessé, le 14 septembre 1915, par l'explosion d'un obus, alors qu'il procédait au chargement de son avion. Amputé d'une jambe." La présente nomination comporte l'attribution de la Croix de Guerre avec palme.

MdL Marcel Grélat est envoyé à l'escadrille C 61 :

Le 27 septembre, le MdL Marcel Grélat est envoyé d'urgence vers l'escadrille C 61 stationnée à Sommevesle avec le dispositif Roneth et boîte de mitrailleuse Colt pour réaliser la mise au point de ces armes sur les avions de cette unité. Il rentrera mission accomplie, le 2 octobre. Il établiera un rapport pour expliquer les enrayages de la mitrailleuse Colt de cette unité. Les cartouches sortent trop facilement de la bande dû à un manque de rigidité du dispositif, aux cartouches enfoncées trop profondément dans le maillon de la bande d'alimentation et par le dispositif porte-rouleau d'alimentation et boite à douilles qui est défectueux.
Il propose donc, pour remédier à ses problèmes les recommandations suivantes :

  • remplacer le dispositif porte-rouleau d'alimentation par un plus rigide.
  • rectifier l'appareil à charger les rouleaux de munitions pour que les cartouches soient enfoncées sur la bande toutes de la même manière (3 mm de cuivre doit dépasser)
  • consolider les attaches des porte-bandes d'alimentation et de la boite à douilles par l'adjonction de 2 boulons qui permettront d'atténuer les vibrations trop fortes.
  • ne plus utiliser les bandes qui ont déjà servi plusieurs fois. Les cartouches ne reprennant pas la bonne place.
  • ne pas trop graisser les armes car en altitude, la graisse gèle, ce qui provoque des enrayages.
  • ne pas trop serrer les flasques de la mitrailleuse avec le porte-rouleau et la boite à douilles, ce qui provoquerait à coup sûr un enrayage.

Il constate également que l'escadrille C 61 a mis au point une méthode très efficace qui permet d'actionner plus facilement le bouton servant à déclencher la bande. Beaucoup d'enrayages ont pu être corrigés par une simple traction sur le levier d'armement. Il ne faut pas oublier qu'il est très difficile de passer le bras en raison de passage à proximité des hélices. La mécanique de la C 61 étudie un système par câble pour actionner cette commande.

Citation à l'ordre de l'armée du Caporal Albert Deux :

Le 29 septembre 1915, le Caporal Albert Deux, mécanicien de l'escadrille MF 29 est cité à l'ordre de l'armée : "A donné des marques d'aptitude au commandement, de compétance et d'esprit militaire remarquable. Amputé des deux jambes à la suite de l'éclatement d'un obus, a montré une force de caractère et un sang-froid peu communs. Est mort de ses blessures."

Le même jour, l'Adj Vincent Almonacid et le soldat mécanicien Jean Sartous se déplacent à Corcieux pour rendre visite à l'escadrille MF 14 qui a conçu une installation de mitrailleuse sur avion. Ils rentrent déçus, trouvant que l'installation est mal conçue et qu'il n'y a rien à en tirer de bon.

Instructions des artilleurs en place dans les forts :

Le 30 septembre 1915, l'Adj Almonacid commence ses instructions techniques visant à reconnaitre les avions en vol. Il s'agit principalement d'éviter les méprises et que les MF 11 de l'escadrille ne soient plus pris pour cible à chaque fois qu'ils passent dans les parages d'une batterie contre les avions (DCA). Pour cette première série, ce sont les artilleurs des forts de Delle, de Mérizé, du Mont-Bart et de Lachaux qui sont concernés.

Le 1er octobre, les renforts en personnel, demandés après l'accident tragique du 14 septembre, arrivent enfin. Il s'agit d'un pilote, le caporal Louis Happe, de trois mécaniciens, les Caporaux Paul Belin et Louis Orgeval, du soldat Bernard Larrieu et de trois conducteurs, les soldats Georges Hennequin, Emile Chanlon et René Fèvre.

Le 2 octobre, l'Adj Almonacid continue ses instructions techniques pour faciliter la reconnaissance des avions en vol. Cette fois, il instruit les artilleurs des batteries de DCA des forts de Roppe, du Salbert, de Rondot, des Fougerais et de la Justice.

Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Charles Devin :

Le Ltt Gustave, Charles Devin, lieutenant du Génie et pilote de l'escadrille MF 29 disparu le 25 septembre 1915 a été nommé dans l'ordre de la Légion d'Honneur au grade de Chevalier : "Officier pilote d'une bravoure et d'un sang-froid au-dessus de tout éloge. A effectué de nombreux réglages d'artillerie et de reconnaissance au-dessus de l'ennemi. S'est également signalé par de nombreux bombardements de jour et de nuit et par sept combats contre des avions allemands. Vient d'exécuter un bombardement de nuit sur une gare ennemie, ce qui constitue une des plus longues opérations aériennes effectuée de nuit au-dessus du territoire ennemi." La présente nomination comporte l'attribution de la Croix de Guerre avec palme.

Etude comparative du MF 11 (80 HP) et du MF 11 bis (130 HP) :

Le 4 octobre, le Cne Happe établit un rapport comparatif entre les MF 11 type 1914 et les MF 11 bis.

  • MF 11 type 1914 à moteur Renault de 80 HP (surface alaire 18 m²)
    • poids à vide 450 kg
    • pilote + passager 150 kg
    • mitrailleuse et son support 28 kg
    • 2 fusils et les cartouches 8 kg.
    • carburant et poids de bombes pour une mission de 450 km / 6 h de vol :
      • essence 225 litres soit 158 kg.
      • huile 18 litres soit 18 kg.
      • munitions et bombes 88 kg.
    • carburant et poids de bombes pour une mission de 520 km / 7 h de vol :
      • essence 255 litres soit 179 kg.
      • huile 20 litres soit 20 kg.
      • munitions et bombes 65 kg.
  • MF 11 bis à moteur Renault de 130 HP (surface alaire 18 m²)
    • poids à vide 525 kg
    • pilote + passager 150 kg
    • mitrailleuse et son support 28 kg
    • 2 fusils et les cartouches 8 kg.
    • carburant et poids de bombes pour une mission de 470 km / 5 h de vol :
      • essence 360 litres soit 252 kg.
      • huile 27 litres soit 27 kg.
      • munitions et bombes 60 kg.

Pour Maurice Happe, qui a testé les deux apapreils, il s'avère que le modèle à moteur 80 Hp est plus intéressant pour son unité que le modèle de moteur 130 HP qui est beaucoup plus gourmand en carburant et en huile. Le MF 11 bis plus récent emporte en finale moins de bombes sur la même distance que le MF 11 modèle 1914.

Un moyen existerait pour augmenter le rayon d'action trop faible du MF 11 bis serait d'agrandir ses reservoirs d'essence et d'huile, mais cela se ferait au détriment de sa charge en bombe qui est déjà inférieure à l'autre modèle. Pour couronner le tout, le MF 11 à moteur 80 HP, avec son rayon d'action de 300 km, peut remplir plusieurs autres missions que le bombardement à grande distance, comme le mitraillage des trains. Il peut atterrir facilement en territoire ennemi et redécoller de la même façon, ce que ne peut pas faire le MF 11 bis. Le Capitaine propose d'augmenter le réservoir d'huile du modèle MF 11 de 1914 en passant celui-ci de 16 litres à 30 litres. Il conclut que le modèle MF 11 à moteur de 80 HP est plus approprié mais pour avoir un rendement optimal, il lui faudrait 20 avions de ce type et 20 pilotes, ce qu'il n'a malheureusement pas.

Le principal danger du MF 11 (80 HP) est sa vitesse au niveau du sol, pendant les phases de décollage et d'atterrissage, qui est seulement de 105 km/h. Il demande donc que des avions plus rapides soient en mesure de les escorter pendant ces phases délicates. Le MF 11 bis (130 HP) est plus adapté pour la simplicité des rechanges et beaucoup plus rapide pendant les phases critiques, soit 135 km/h. Il demande donc 5 appareils de ce type et 5 pilotes capables de les piloter.

Le 7 octobre, la MF 29 expédie 20 plans du chariot de manutention au sol du MF 11 au GQG à destination des unités aériennes de la VIIème armée.

Mission contre un Drachen :

Le 8 octobre, l'équipage Sgt Gaston Vial / MdL Marcel Grélat décolle à 16 heures pour bombarder un Drachen. Pour cela, ils emportent 6 obus de 90. Arrivé sur zone, le ballon allemand a été redescendu et est invisible. Les obus sont lancés sur un cantonnement allemand à proximité du bois de Nonnenbruck. Le 17 octobre, des avions allemands bombardent Belfort.

Arrivées de nouveaux avions pour la MF 11 :

Du 16 à la fin du mois d'octobre 1915, les convoyages d'avions de la RGAé du Bourget vers Belfort vont se succéder. Il s'agit de remplacer les avions détruits le 14 septembre et d'amener du sang neuf dans les rangs de la 29. Deux modèles sont concernés, des MF 11 (80 HP) et des MF 11 bis (130 HP).

  • Le 19 octobre, l'équipage Caporal Happe / Lescadié pose le MF 11 bis (130 HP) n° 1087.
  • Le 20, l'équipage Gaston Vial / Marcel Nepveu pose le MF 11 (80 HP) n° 1088
  • Le 25, l'équipage Jean Louis Canivet / Henri Vauselle pose le MF 11 bis (130 HP) n° 1135.
  • Le 27, l'équipage Ltt Dutreuil / Vache avec le MF 11 (80 HP) n° 1090.
  • Le 27, l'équipage MdL Collin / Deragon avec le MF 11 bis (130 HP) n° 1124.
  • Le 27, l'équipage Caporal Leroy / Lande avec le MF bis (130 HP) n° 1130.

Le 18 octobre, l'équipage Faure / Devillers doivent atterrir à Quers, entre Lure et Luxeuil, victime d'une culasse fendue sur le MF 11 n° 743. Le lendemain, les mécaniciens Diéterlen et Dalbéra amènent une culasse neuve aisni que les segments et remettent en état le moteur. Faure et Devillers peuvent décoller et se posent sans problème à Belfort.

Accident du MF 11 sans numéro :

Les nouveaux pilotes mutés à l'escadrille doivent effectuer cinq à dix vols sur l'avion école de l'escadrille en compagnie du Slt Vincent Almonacid. En fait, il s'agit d'un MF 11 double commande qui n'a pas de numéro. A chaque fois que le capitaine Happe cite cet appareil, il écrit "l'avion sans numéro", ce qui est quand même étrange. Le 20 octobre, le pilote Mamy, pour son premier vol seul à bord, n'est pas maître de ses commandes et atterrit mal à Bas-Evette. Notre MF 11 mystère est endommagé. Il sera démonté le lendemain et renvoyé à l'arrière pour être réparé. Le MF 11 n° 740 remplacera l'avion sans numéro dans la tache d'avion école au sein de l'escadrille MF 29.

Liste de avions de l'escadrille MF 29 en octobre 1915 :

  • MF 11 à moteur 80 HP : 740 - 743 - 744 - 745 - 748 - 749 - 751 - 1088 - 1090.
  • MF 11 bis à moteur 130 HP : 1077 - 1087 - 1124 - 1130 - 1135.

Citations à l'ordre de l'armée des mitrailleurs Grélat et de Biagioni :

MdL Marcel Grélat et MdL Carlo de Biagioni, mitrailleurs de l'escadrille MF 29 : "Mitrailleurs en aéroplane, sont descendus à 4 mètres au niveau du sol pour mitrailler un train dans une région où les transports de troupes avaient été signalés."

Exercice de bombardement non concluant :

Le 30 octobre, l'escadrille organise un nouvel exercice de bombardement, principalement pour tester ses mouveaux équipages. Prennent part à cette exercice, les équipages et avions suivants :

  • MdL Collin / Vachet - MF 11 n° 743 puis MF 11 bis n° 1124.
  • Brig Leroy seul à bord - MF 11 n° 744 puis MF 11 bis n° 1130.
  • Adj Jean Louis Canivet / Mamy - MF 11 bis n° 1135.
  • Ltt Dutreuil / Noudet - MF 11 n° 749.
  • Sgt Vial / Nepveu - MF 11 n° 1088.
  • Caporal Happe / Lescadié - MF 11 n° 748.

Les résultats globaux ne sont pas terribles : 1 obus à moins de 100 m - 3 dans le cercle des 200 m - 5 dans celui des 300 m - 5 dans celui des 400 m - 4 dans celui des 500 m.

Demande pour des hangars et des baraques :

Le 31 octobre, le Cne Happe fait une demande pour trois hangars Bessonneau et deux barraques démontables Espitalier.

Arrivée de l'escadrille C 61 à Belfort et création du GBB :

Le 3 novembre 1915, l'échelon de ravitaillement de l'escadrille C 61, arrivant de Sommenesle, près de Châlons, arrive à Belfort. Cette unité devra former un groupe de bombardement qui passera sous les ordres du Cne Happe. Ce groupe sera dénommé "Groupe de Bombardement de Belfort" ou GBB.

Un avion de la MF 29 devant la commision d'Etude d'Armement :

Le 3 novembre, départ d'un MF 11 de la 29 équipé du lance-bombes mis au point à l'unité et armé d'une mitrailleuse Colt munie de son masque de levier d'armement et de sa boite à douilles. Ces matériels avaient été présentés au Cne Féquant et à l'Enseigne de Vaisseau Nepveu. L'avion et ses inovations techniques seront présentés et expliqués à la Commision d'Etude d'Armement. L'escadrille C 34 fera de même avec un de ses Caudron G 4.

Bombardement de l'usine Roessler de Dornach :

Le 4 novembre, une mission de bombardement va être effectuée par les escadrilles de la 7ème armée. Elle mettra en oeuvre des avions des escadrilles C 34 - MF 20 - MF 14 - N 49 - MF 29. Elle a pour objectif, les usines Roessler de Dornach.

L'aéronautique de la 7ème armée met en oeuvre les avions suivants :

  • trois Caudron G 4 de l'escadrille C 34.
  • un MF 11 bis (130 ch) et deux MF 11 (80 ch) de l'escadrille MF 14.
  • huit Nieuport de l'escadrille N 49.
  • Quatre MF 11 (80 ch) de l'escadrille MF 29.

Les avions sont chargés de :

  • 32 bombes Aasen pour les avions de la C 34 et MF 14
  • 8 obus de 155 et 16 de 90 pour les avions de la MF 29.

Les équipages de la MF 29 ayant participé à cette mission :

  • Cne Maurice Happe / Soldat Louis Pautrat - MF 11 bis n° 1087 - Bomb.

    Ltt Dutreuil et Soldat Bondet - MF 11 n° 1090 - Bomb.
  • Caporal Gaston Vial / Soldat Marcel Nepveu - MF 11 n° 1088 - Bomb.
  • Caporal Cellard / Soldat Mamy - MF 11 n° 745 - Bomb.

Les avions de la 29 larguent 4 obus de 90 et 4 obus de 155 sur les voies de la gare de marchandises, un de 155 près de l'usine. En réalité, les bombes ne sont pas tombées sur les établissements Roessler, la cible de l'attaque, mais sur l'usine Dollfus Mieg & Cie, située à 600 m au Sud.

Le 8 novembre, le Slt Almonacid et le mécanicien Friès livrent à Belfort, en provenance du RGAé du Bourget, le MF 11 (80 ch) n° 1089. Le lendemain, l'équipage Faure / Devillers termine son atterrissage en catastrophe à Quers, près de Lure. Le MF 11 n° 745, qu'ils montaient, est complétement détruit. Les deux hommes sont indemnes. Le 11, le 745, démonté par la mécanique, est ramené à Belfort.

Arrêts de rigueur pour le caporal Faure :

Suite à son atterrissage non justifié à Quers qui s'est terminé par la destruction du 745, le Caporal Faure écope de 8 jours d'arrêts de rigueur: "A atterri à 40 km de Belfort sans avoir demandé l'autorisation. A cassé complétement son appareil; a rendu compte qu'il avait seulement cassé son train d'atterrissage, nécessitant ainsi, un voyage inutile. Le soir, a découché dans autorisation. Le lendemain, ne s'est plus occupé de son appareil. En prison le 13 novembre au soir."

Remise des drapeaux de l'aviation et de l'aérostation :

Le 14 novembre, pour la remise des drapeaux de l'aviation et de l'aérostation sur le plateau de Malzéville, l'aviation de la 7ème armée détache le Cne Maurice Happe de la MF 29, le Ltt de Peyrecave de l'escadrille C 61, le Slt Vincent Almonacid pilote de la MF 29, le Sgt Vial pilote de la MF 29 et du MdL Grélat mitrailleur de la MF 29. Le 15 décembre, départ des MF 11 n° 1092 (Caporal Leroy) et 1093 (MdL Collin) du RGAé du Bourget.

Nouveau exercice de bombardement :

Le 16 novembre, un nouvel exercice de bombardement a lieu. Il met en oeuvre les équipages suivants :

  • Ltt Dutreuil / Soldat Bondet - MF 11 n° 749.
  • Caporal Cellard / Soldat Devilliers - MF 11 n° 748.
  • Caporal Auzanneau / Soldat Rivette - MF 11 n° 751.
  • Caporal Poznanski / Soldat Delecourt - MF 11 n° 749.

Les résultats sont les suivants :

  • 3 obus dans le cercle des 100 m.
  • 5 obus dans le cercle de 200 m.
  • 2 obus dans le cercle de 300 m.
  • 6 obus dans le cercle de 400 m.
  • 3 obus d ans le cercle de 500 m.
  • les autres dans le cercle de 600 m ou non éclatés.

L'équipage Cellard / Devilliers est victime d'une panne moteur, largue ses bombes en une seule passe et doit atterrir à Trétudans. Réparé, l'avion rejoindra normalement Belfort.

Visite d'une mission japonaise :

Le 17 novembre, une mission japonaise en provenance du GQG visite l'escadrille MF 29. Liste des militaires ayant participé à cette visite : Colonel Shozaburo Hoshens du Génie, LcL Heitaro Uéara de l'Infanterie, Cdt Shiro Husahari du Génie, Major Fadashi Sugiyama, LV Hideho Wada de la Marine, Cne Shiro Yamanonchi et accompagnés du Cne Pierrat du GQG. Le 19 novembre, arrivée à Belfort des MF 11 n° 1093 (MdL Collin) et MF 11 n° 1092 (Brig Leroy)

Activation d'une section météorologique :

Le 20 novembre, une section météo, commandée par le Ltt Grandpierre, et placée sous les ordres du Cne Happe, est activée à Belfort. Elle enverra ses prévisions du temps et sondages atmosphériques au GAE, à la 7ème armée, au DAL et à la RFB. Elle sera composée de l'officier commandant, un sergent, deux caporaux et 3 soldats. Le Caporal Happe, Lescalié son mécanicien, ainsi que le MF 11 (80 ch) n° 1094 regagnent le terrain de Belfort.

Viseurs de bombardement en expérimentation :

Le 21 novembre, le chef du service aéronautique du GQG demande à l'escadrille MF 29 d'expérimenter plusieurs viseurs de bombardement, le Bory, le Dorand et le Lafay. Ces équipements seront livrés par la 2ème réserve aéronautique de Versailles.

Bombardement du terrain d'Habsheim :

Le 28 novembre, la MF 29 envoit 10 avions pour bombarder les hangars d'avions du terrain d'Habsheim. Liste des équipages et des avions utilisés :

  • Cne Maurice Happe / Soldat Louis Pautrat - MF 11 n° 1087 - Bombardier.
  • Ltt Dutreuil / Soldat Bondet - MF 11 n° 1090 - Bombardier.
    Slt Almonacid / Soldat Mamy - MF 11 n° 1089 - Bombardier.
  • Sgt Vial / Soldat Nepveu - MF 11 n° 1088 - Bombardier.
  • Caporal Happe / Soldat Lescalié - MF 11 n° 748 - Bombardier.
  • Caporal Auzanneau / Soldat Pivette - MF 11 n° 1093 - Bombardier.
  • Caporal Faure / Soldat Rey - MF 11 n° 1091 - Bombardier.
  • Caporal Cellard / Soldat Goeury - MF 11 n° 1092 - Bombardier.
  • Adj Canivet / MdL Grelat - MF 11 n° 744 - Escorte.
  • Caporal Leroy / Cne Bacon - MF 11 n° 1130 - Escorte.
  • Ltt Bourgeat / Ltt Lhuillier - Nieuport 10 de l'escadrille N 49.
  • Sgt Max Bruyères - Nieuport 10 monoplace de l'escadrille N 49.
  • Sgt Marchal - Nieuport 10 monoplace de l'escadrille N 49.

Pendant la mission, trois avions sont victimes de pannes diverses et n'arriveront jusqu'au but. Les MF 11 n° 1089, 1091 et 1092 se posent après 10 mn et 30 mn de vol. Les autres survoleront comme prévu le terrain ennemi. Deux combats contre un Aviatik seront livrés. Les résultats de cette mission sont les suivants : 6 obus sont tombés à moins de 200 mètres des hangars, un Aviatik semble avoir été touché au sol. Quatre cartouches ont été tirées contre un Aviatik qui a immédiatement fait demi-tour. Un Fokker a tenté une montée pour les intercepter, mais vraisemblablement victime d'une panne moteur, a dû renoncer. Un autre Aviatk est vu en train de capoter dans un champ, près de Lutterbach.

Lance-bombes révolver pour Caudron G 4 :

Le 29 novembre, le GQG avertit le Cne Happe, chef du GBB, que la 2ème réserve aéronautique possède des lance-bombes révolver pour Caudron G 4 et permettront d'équiper 10 avions de ce type destinés à l'escadrille C 61.

Le viseur de bombardement du Cdt Dorand :

Comme nous l'avons vu précédemment, la MF 29, et plus particulièrement ses bombardiers, teste les différents viseurs de bombardement mis à sa disposition par le GQG. Celui mis au point par le Cdt Dorand en forme de triangle avec un poids oscillant. Avec cet équipement, tous les projectiles, y compris ceux de réglage, tombent dans le carré des 200 m. 20 % des bombes tombent dans celui des 100 mètres. Ces résultats sont probants, il suffit de les comparer au dernier tir du 16 novembre.

Les mésaventures du Caporal Poznanski :

Le 28 novembre, le Caporal Poznanski décolle, à 14h00, de la RGAé du Bourget aux commandes du MF 11 n° 1097. Arrivé dans les environs de Provins, il doit atterrir en raison du mauvais temps. Sur place, il n'y a pas de hangar, seules des housses seront placées pour protéger le poste de pilotage et les moteurs. Le 30, après un essai concluant de ses moteurs, Poznanski redécolle. Peu de temps après, une forte explosion dûe à une rupture de bielle retentit. Le pilote a beaucoup de chance et réussit à atterrir à 200 m de la gare de Provins, dans un camp à 20 m de la route. A part le moteur et quelques éclats qui ont percé le carter, l'entoilage et touché l'hélice, l'avion est intact.
Durant la nuit du 30 novembre au 1er décembre, une tempête de vent a complétement soulevé le MF 11 n° 1907, qui était simplement maintenu au sol par des cordes et des piquets. Il était gardé par un brigadier et 4 hommes de troupe. Après démontage du MF 11, Poznanski reçoit l'ordre de repartir sur la RGAé du Bourget où sept MF 11 neufs sont disponibles.

Parc aéronautique de l'escadrille MF 29 :

Le 1er décembre 1915, l'escadrille MF 29 rend compte au QGQ de ses moyens aériens et humains. Ils sont les suivants :

  • huit MF 11 (80 ch) - voilure 18 m².
  • trois MF 11 (80 ch) destiné à l'entraînement - voilure 18 m².
  • trois MF 11 à réservoir de 290 litres d'essence, dont deux à double commande.
  • quatre MF 11 bis (130 ch)
  • sept MF 11 (80 ch) - voilure 18 m² - encore à la RGAé du Bourget.
  • 10 pilotes qualifiés MF 11 (80 ch)
  • 3 pilotes qualifiés MF 11 bis (130 ch)

Le Ltt Dutreuil prend le commandement de la MF 29 :

Le 4 décembre 1915, le Cne Maurice Happe, étant commandant du GBB (MF 29, C 61, MF 20 et C 34), passe le commandement de l'escadrille MF 29 au Ltt Dutreuil. Pendant la prise d'armes, le capitaire remet la Croix de guette aux MdL Grélat et de Biagioni.

En décembre 1915, ses MF 11 sont complétement dépassés. En janvier 1916, la MF 29 perçoit 5 MF 11 bis (moteur de 130 HP) qui sont immédiatement modifiés par l'adjonction d'un réservoir de carburant supplémentaires. Ces avions prendront la dénomination de "Farman type Happe". Le groupe de bombardement de Belfort change de dénommination et devient le GB 4. Celui est toujours sous les ordres du Cne Maurice Happe. A cette époque, le GB 4 est composé des escadrilles MF 29, C 61 et d'une section de chasse.

Le 5 février 1916, l'escadrille MF 29 donne naissance, par dédoublement, à l'escadrille MF 123. C'est à dire qu'une partie du personnel navigant et technique de l'unité la plus ancienne va grossir les rangs de l'unité nouvellement constituée. On amène ainsi des personnels expérimentés, déjà formés aux missions de guerre. L'unité devient opérationnelle beaucoup plus rapidement que s'il avait fallu former et aguerrir l'ensemble du personnel. Cette méthode sera utilisée par l'aviation française pendant toute la première guerre mondiale.

Successivement employée sur l'Allemagne et sur l'Alsace occupée, la MF 29 est envoyée à Luxeuil où étaient stationnés les escadrilles britanniques chargées de bombarder le territoire allemand. De très nombreuses missions sur l'Allemagne vont être réalisées mais les pertes seront vite insupportables avec 12 morts au combat. Deux équipages, complétement à la merci des chasseurs adverses, préfèreront entrer en collision volontaire avec leur adversaire et l'entrainer dans la mort, plutôt que de périr seul. Ces raids devenant trop coûteux en vies humaines sont remplacés par des missions exclusivement nocturnes.

En janvier 1917, les Farman F 42 et F 43 de l'unité sont exangues et sont remplacés par des Sopwith 1B1 et 1B2. La 29 prend la dénomination de SOP 29. Stationnée à Ochey, au Sud de Nancy, l'unité est engagée dans le bombardement des hauts fourneaux et des objectifs stratégiques situés en Alsace-Lorraine occupée. Le 14 avril 1917, le GB 4 au complet s'installe à Luxeuil d'où il va réaliser de nombreuses missions sur l'Alsace et l'Allemagne. Le reste de l'année 1917 sera consacré aux bombardements des terrains d'aviation, des gares, des dépots de matériels et tous objectifs concernés dans le ravitaillement des troupes allemandes.

Au début 1918, le GB 4, maintenant sous le commandement du Cne Willermoz, comprend six escadrilles toutes équipées de Sopwith 1B1 et 1B2. Ces escadrilles sont respectivement les SOP 29 - SOP 123 - SOP 129 - SOP 131 - SOP 132 - SOP 134 et étaient toutes stationnées à Luxeuil. Le 18 janvier 1918, les personnels de l'escadrille 29 sont transformés sur Breguet 14 B2 et l'unité prend alors, comme c'est l'usage, la dénomination de BR 29.

Le 1er avril 1918, les escadrilles BR 29, BR 123 et BR 129 forment le GB 9 à partir du terrain du Plessis-Belleville. Le GB 9 se joignant au GB 5 et GB 6, forment maintenant une grande unité spécialisée dans le bombardement, l'escadre de bombardement n° 12 (ou EB 12) placée sous le commandement du Chef d'escadron (Cdt) Joseph Vuillemin. Cet officier, 20 ans plus tard, deviendra chef d'état-major de l'armée de l'Air lors de la campagne de 1939-1940.

Maintenant intégrée à l'EB 12, la BR 29 participe à la série de bataille visant à stopper l'offensive allemande du 21 mars 1918 dans la région de Moreuil, Montdidier et Ressons. Le 16 mai 1918, une nouvelle étape est franchie avec la création de la 1ère division aérienne qui concentre une grande majorité des moyens aériens offensifs de l'aviation militaire française. Cette grande unité est placée sous le commandement du général Duval.

Suite à l'offensive allemande sur le Chemin des Dames, le 27 mai 1918, l'intégralité de la 1ère division aérienne est engagée pour faire tourner la balance qui n'est guère favorable pour les troupes alliées. Les combats aériens font faire rage et les pertes seront terribles avec les engagements de Villers-Cotterêts et de Lassigny au début du mois de juin 1918. Ensuite se seront les batailles du Matz et du Soissonnais, puis en juillet celle de Champagne. Les opérations aériennes se comtinueront lors de la contre-offensive française du 18 juillet et l'offensive franco-britannique du Santerre en août.

L'escadrille BR 29 était installé sur le terrain de Plivot (51) quand l'armistice fut signé. Ses équipages avaient remporté 15 victoires homologuées et 2 probables. Elle avait eu à déplorer la perte de 37 tués au combat, 12 par accident. De plus, elle a eu 11 blessés au combat et 12 par accident. Sept membres d'équipage ont été faits prisonniers pendant les opérations aériennes. L'escadrille 29 est l'une des unité de l'aéronautique militaire française de la Grande Guerre qui a subit le plus de pertes humaines. Pratiquement le triple des autres !

Le 1er août 1920, l'escadrille devient la 5ème escadrille du 1er régiment de bombardement. En 1933, la 1ère escadrille du GB I/11 devient détentrice des traditions de l'escadrille BR 29 de la Grande Guerre. C'est au sein de cette unité qu'elle participera à la campagne de 1939-1940.

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Commandants

Personnels de l'escadrille 29

La liste sera donnée ultérieurement

Décorations

Citations

* Citation à l'ordre de l'armée de l'escadrille MF 29, en date du 17 septembre 1915 : "A exécuté, sous la direction de son chef, le Capitaine Happe, de nombreux bombardements à longue distance au-dessus de l'ennemi, dans les circonstances les plus difficiles et les plus périlleuses, sans se laisser arrêter par les menaces de l'aviation ennemies, qu'elle a toujours contrebattue victorieusement."

* Comprise dans la citation collective ci-après, l'escadre de bombardement de jour comprenant le GB 5 (escadrilles BR 117, BR 120, BR 127), le GB 6 (BR 66, BR 108, BR 111) et le GB 9 (BR 29, BR 123, BR 129) : "Entraînée par l'exemple magnifique de son commandant, le chef d'escadron Vuillemin, et de ses chefs de groupe, les capitaines Petit, de la Morlas, de la Vergne, constitue par son entrain et son audace une unité d'aviation redoutable. A maintes fois fait sentir à l'ennemi la valeur de son esprit offensif en le mitraillant et le bombardant près du sol. Du 27 mars au 27 mai, est intervenue dans la bataille de Picardie, lancant 132 tonnes de projectiles. Du 29 mai au 9 juin, a participé aux opérations entre Aisne et Marne, lançant plus de 191 tonnes de projectiles. S'est distingué particulièrement le 4 juin en arrêtant dans son germe une attaque allemande, par le bombardement en masse des troupes ennemies rassemblées en vue de l'action dans le ravin de la Savière. depuis le 15 juillet, a contribué pussamment à rendre très difficile à l'ennemi le passage de la Marne, lui coupant les passerelles par ses bombes; a vigoureusement poursuivi les troupes allemandes dans leur repli, lançant 147 tonnes de projectiles. Au cours de ces diverses opérations, a abattu 43 avions ennemis qui cherchaient à lui barrer la route de ses objectifs." (ordre du 19 septembre 1918)

 

Rattachements de l'escadrille

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

 

 

 

 

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune


 

Les Hommes

Adj Louis Arthur Happe - Né le 17 novembre 1896 à Vaucresson (Seine et Oise) - Fils d'Ernest Pierre Happe et de Louise Tiercelin - Profession avant guerre mécanicien ajusteur - Appelé au 129ème RI du Hâvre, le 12 avril 1915 - Passé à l'aviation comme élève pilote en juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1472 à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 31 août 1915 - Pilote de l'escadrille MF 29 du 29 septembre 1915 au 11 septembre 1916 - Pilote moniteur à l'école d'aviation militaire de Chartres - RGAé du Bourget, le 3 mars 1919 - Médaille Militaire en date du 21 août 1916 - Croix de Guerre - 2 citations à l'ordre de l'armée, le 31 juillet 1916 et le 21 août 1916 - 1 citation à l'ordre du groupe de bombardement, le 7 juillet 1916 - Nommé adjudant, le 21 mai 1917 - Voir l'insigne en forme de rapace de fabrication "Fix" - En juillet 1921, il assure le convoyage de Breguet 14 vers le Maroc pour Latécoère avec Delrieu, Favreau, Paris (Grands Express Aériens) - Probablement Happe travaillait également pour les GEA qui se créaient et faisaient apparemment des vols de prestation de service - Ils se sont posés à Lasarte / Saint Sébastien le 13 juillet et le 14 ont fait un peu de spectacle et des baptêmes de l'air avant de repartir ver Madrid, Séville puis Casa - Happe a eu des ennuis de moteur en décollant pour un baptême de l'air avec son Breguet 14 n° 7749 et s'est posé en catastrophe, heurtant un arbre - Son passager a sauté, mais lui était encore dans l'appareil lorsque le réservoir a explosé - Il est décédé dans l'incendie - Il a été enterré sur place, mais sa dépouille a été rapatriée dans les années 30 - Photo mise en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France - Précisions sur la carrière après guerre de Louis Arthur Happe par Michel Barrière que je remercie pour son aide.

Cne Vicente Almandos Almonacid - Né le 24 décembre 1881 à San Miguel de Anguinan province de la Rioja (Argentine) - Fils de Vicente Almonacid et de Esmeralda Castro - Profession avant guerre Ingénieur - Brevet de l'Aéroclub de France n° 1698 - Engagé au 1er régiment Etranger de la Légion etrangère au titre de l'aviation, le 10 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 620 obtenu à l'école de St-Cyr, le 9 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille F 35 du 3ème trimestre 1914 au 2 juin 1915 - Nommé Sergent, le 31 décembre 1914 - Nommé Adjudant, le 4 mai 1915 - RGA du 2 au 3 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille F 29 / SOP 29 du 3 juillet 1915 au 30 novembre 1917 - En mission à la RGA du Bourget du 6 au 17 août 1915 - Médaille Militaire, le 1er septembre 1915 - Croix de Guerre - Nommé Lieutenant en mars 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée en septembre 1916 - En convalescence, jusqu'au 21 janvier 1918 - CIACB de Perthes à compter du 23 août 1918 - Première traversée des Andes en vol de nuit en mars 1920 - Participe à l'élaboration de la ligne Natal (Brésil) à Buenos Aires - Fondateur et directeur de l'Aeroposta Argentina SA en septembre 1927 - Représentant de l'Aéropastale en Argentine en 1938 - Directeur général de l'aéronautique du Paraguay en 1932 - Nommé Consul d'Argentine à Boulogne-sur-Mer en 1938 - Décédé à Buenos Aires, le 16 décembre 1953 - Photo Archivo general de la Nacion argentina via Bernard Bacqui que je remercie pour son aide.

Le 16 Mars 1917, le Sopwith 1A2 n° 1534 piloté par le Sgt Louis Pivette de la SOP 29 a été contraint à l'atterrissage en zone adverse par le Ltn Hugo Kämmel de la Jasta 23, au sud de Pagny - Louis Pivette a été légèrement blessé et a été fait prisonnier - Photo collection Bruno Schmaeling via Bruno Couplez que je remercie tous deux pour leur aide.

MdL Edouard Albert Joseph Leroy - Né le 20 mai 1890 à Saint-Omer (Pas-de-Calais) - Fils d'Albert Amédée Leroy et de Marie Josephe Roland - Domiciliés au 22, rue Hendrieck à St-Omer - Classe 1910 - Recrutement de Saint-Omer (Pas-de-Calais) sous le matricule n° 950 - Service militaire au 8ème régiment d'infanterie, à compter du 7 octobre 1911 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 10 avril 1912 - Nommé Caporal, le 25 avril 1912 - Passé dans la réserve de l'armée d'active, le 8 novembre 1913 - Profession avant guerre Industriel - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 3 août 1914 - Classé dans les service auxiliaire par la commision de réforme d'Hesdin, pour affection cardiaque, le 7 novembre 1914 - Détaché comme conducteur d'automobile au dépôt de remonte d'Hesdin du 1er octobre 1914 au 27 janvier 1915 - Détaché comme conducteur d'automobile à l'état-major de la région Nord à Boulogne du 27 janvier au 15 mars 1915 - Affecté au 20ème escadron de Train des équipages du 15 mars au 10 juillet 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 10 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1487 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 3 septembre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Etampes - Pilote de l'escadrille MF 29 du 23 octobre 1915 au 18 mars 1916 - Nommé Sergent, le 21 février 1916 - Tué au combat dans les environs de Mulhouse (Haut-Rhin), pendant une mission de bombardement du terrain d'aviation d'Habsheim (Haut-Rhin), le 18 mars 1916 - Il faisait équipe avec le Cne Victor Emile Ferdinand Bacon, observateur qui a également perdu la vie lors de ce combat contre le Vfw Ernst Udet du KekH (sa 1ère victoire) - Citation n° 2592 à l'ordre de l'armée du 4ème groupe de bombardement, en date du 25 mars 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 28 mars 1916 - Sources : Pam - Fiche Matricule du département du Pas-de-Calais - MpF - Dernière mise à jour : 21 août 2017.

* Citation n° 2592 à l'ordre de l'armée du 4ème groupe de bombardement, en date du 25 mars 1916 : "Le 4ème groupe de bombardement a exécuté dans la journée du 18 mars 1916 sous le commandement de son chef, le capitaine Happe, un bombardement auquel ont pris part 23 appareils. Au cours de l'expédition, le groupe a livré une série de combats ininterrompus à une forte aviation ennemie. Quatre équipages : Ltt Floch, Slt Loumiet, MdL Leroy et Caporal Rins, pilotes, Cne Bacon, Sgt Vaysset et soldats Dubar et Rode tireurs, ont trouvé une mort glorieuse pendant la lutte aérienne qui ont couté à l'ennemi également la perte de quatre de ses avions." Le MdL Edouard Leroy a pris part au raid du 18 mars 1916. Signé le capitaine Happe.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du MdL Edouard Albert Joseph Leroy, pilote à l'escadrille MF 29, en date du 28 mars 1916 : "Excellent pilote mitrailleur, d'un courage et d'un sang-froid au-dessus de tout éloge, d'un dévouement remarquable. Tombé au cours d'un combat, avec un avion ennemi."

Sol Georges Fries - bombardier mitrailleur de la MF 29 - Né le 16 février 1893 à Puteau - Avant guerre Mécanicien - Entré en service, le 27 novembre 1913.

* Citation à l'ordre de l'armée : "A accompagné son pilote dans de nombreuses expéditions faites de jour et de nuit, dans des circonstances difficiles, franchissant fréquemment les lignes à faible hauteur sans se soucier des atteintes des projectiles. A fait toujours preuve du plus grand sang-froid et d'une remarquable habileté dans le lancement des projectiles. Le 26 août 1915, a exécuté, à 4 heures d'intervalle, deux bombardements à longue distance, dont l'un de nuit."

Ltt Cyrille Yves Marie Le Barbu - Né le 17 octobre 1891 à Plouézec (Côtes-d'Armor) - Fils de François Marie Grille Cyrille Le Barbu (enseignant) et de Marie Renée Nédellec - A obtenu son baccalauréant au lycée Anatole Le Braz de St-Brieuc (Côtes-d'Armor) - Profession avant engagement étudiant - Classe 1911 - Recrutement de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) sous le matricule n° 1991 - Admis à l'école Polytechnique suite au concours de 1912 - Engagé volontaire pour quatre ans, le 7 octobre 1912 - Affecté au 7ème régiment d'artillerie pour effectuer son année de service militaire - Nommé Brigadier, le 11 février 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 18 août 1913 - Entré à l'école Polytechnique et nommé Aspirant, le 10 octobre 1913 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 3ème régiment d'artillerie lourde, le 5 août 1914 - Citation à l'ordre du 5ème corps d'armée, en date du 28 septembre 1914 - Observateur de l'escadrille C 17 du 8 mars 1915 au 17 avril 1915 - Observateur de l'escadrille MF 44 du 17 avril 1915 au 10 février 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 juin 1915 - Stage d'un mois au 31ème corps d'armée du 15 novembre au 16 décembre 1915 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 2 au 21 février 1916 - En stage du 25 avril au 31 mai 1916 - Affecté au 105ème régiment d'artillerie lourde, le 13 mai 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 juillet 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5349 obtenu au GQG, le 10 février 1917 - Stage au GDE du 25 février au 16 mars 1917 - Pilote de l'escadrille F 44 / AR 44 du 10 février 1917 au 23 mars 1918 - En mission à la IVème armée du 1er au 6 mai 1917 - Détaché à la direction de l'aéronautique de la 2ème armée, le 31 mai 1917 - Détaché à la direction de l'aéronautique de Souilly du 11 au 24 juin 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er janvier 1918 - Décoré de la Médaille d'argent de la valeur militaire Italienne - Pilote au GDE du 23 mars au 26 mai 1918 - Nommé Lieutenant, le 30 mai 1918 - Pilote et commandant l'escadrille BR 29 du 26 au 30 mai 1918 - Tué au combat, en compagnie du Sgt Victor Schwartz (mitrailleur), à bord d'un Breguet 14B2 dans les environs de Grisolles (Aisne), le 30 mai 1918 - Son avion était décoré de l'image de Katy, son caniche - Leur adversaire était probablement le Ltn Hans Pippart du Jasta 19 (sa 14ème victoire) - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 13 juin 1918 - Les corps des aviateurs n'ont pas été retrouvés - Ils ont été déclarés décédés, le 4 janvier 1921 - Photo transmise par Morgan Le Dez que je remercie pour son aide. - Sources : Fiche matricule conservée aux archives départementales des Côtes-d'Armor - Liste des brevets militaires - CCC C 17 - MF 44 / F 44 / AR 44 - BR 29 - JORF - MpF - Bailey/Cony - Article de presse écrit par Morgan Le Dez - Dernière mise à jour 22 février 2020 - Photos transmise par Morgan Le Dez que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre du 5ème corps d'armée du Slt Cyrille Le Barbu, au 3ème régiment d'artillerie lourde, en date du 28 septembre 1914 : "S'est offert spontanément pour aller chercher sous un feu terrible, au poste d'observation du commandant de groupe, le corps du chef d'escadron Latour qui venait d'y être tué, le 9 septembre. A réussi à ramener le corps de cet officier supérieur dans un village avec l'aide de deux canonniers et malgré une canonnade incessante."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Cyrille Yves Le Barbu, observateur à l'escadrille MF 44, en date du 21 juin 1915 : "Le 4 juin, a engagé résolument le combat avec deux appareils allemands, dont un armé d'une mitrailleuse et les a obligés à faire demi-tour. Au cours du combat avec le second, a eu son appareil atteint de 18 balles et a dû repasser les lignes à peine à 1.000 mètres d'altitude."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Ltt Cyrille Yves Marie Le Barbu, observateur d'artillerie à l'escadrille MF 44, en date du 30 juillet 1916 : "N'a cessé de faire preuve des plus belles qualités d'énergie et de ténacité. Déjà cité deux fois à l'ordre de l'armée. Se dépense sans compter, n'hésite jamais à livrer combat pour remplir jusqu'au bout les missions qui lui ont été confiées. Le 21 juillet 1916, a attaqué un avion ennemi et l'a abattu."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Cyrille Yves Marie Le Barbu, à la section aéronautique du ? ème corps d'armée, en date du 1er janvier 1918 : "Très ancien observateur qui s'était déjà signalé lors des attaques de Verdun : octobre 1916, janvier 1917. Pilote audacieux et brave, se réservant toujours les missions les plus difficiles. Le 17 décembre 1917, s'est acquitté brillamment d'une mission photographique, où, parti seul à l'intérieur des lignes ennemies, a mené à bin sa mission, malgré le tir de l'artillerie ennemies, et est rentré avec son appareil criblé d'éclats d'obus (146 éclats)."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Cyrille Yves Marie Le Barbu, commandant 1'escadrille BR 29, en date du 13 juin 1918 : "Chef d'escadrille admirable, modèle de bravoure et d'énergie. Animé d'un esprit d'abnégation superbe, a été dernièrement grièvement atteint au cours d'un combat contre de nombreux avions ennemis, après avoir abattu l'un de ses adversaires. Chevalier de la Légion d'Honneur pour faits de guerre. Trois citations."

Sgt Frédéric Louis Pautrat - Né le 30 septembre 1896 à Loges-en-Josas (Yvelines) - Fils de Frédéric Noël Pautrat (Charron) et d'Aurélie Pauline Gadon (Blanchisseuse) - Profession avant guerre Mécanicien tourneur - Classe 1916 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 985 - Mobilisé au 1er groupe d'aviation, le 12 avril 1915 - Bombardier/ mitrailleur de l'escadrille MF 29 du 13 juin 1915 au 16 février 1916 - Nommé Mécanicien en 1er, le 21 juillet 1915 - Faisait équipage avec le Cne Félix Happe, commandant la MF 29 - A participé à de nombreuses missions de bombardement avec son chef - En mission à la RGA du 3 au 12 août 1915 - Citation n° 2448 à l'ordre de l'armée, en date du 22 février 1916 - Nommé Caporal, le 21 mars 1916 - Citation n° 3183 à l'ordre de l'armée, en date du 3 juillet 1916 - Médaille militaire et citation n° 3717 à l'ordre de l'armée, en date du 21 août 1916 - Victime d'une commotion cérébrale au cours d'un accident d'avion, probablement en 1916 (je n'ai pas trouvé la date) - Sa commotion cérébrale lui laissera des séquelles importantes comme des absences, des cépahlées et des étourdissements - Mitrailleur de l'escadrille SOP 123 / BR 123 du 16 février 1917 au 28 septembre 1918 - Nommé Sergent, le 25 juin 1917 - Citation n° 24 à l'ordre de l'armée, en date du 22 août 1917 - Marié avec Angèle Victorine Chaignot à Vesoul, le 6 avril 1918 - Affecté au CIACB de Perthe, le 28 septembre 1918 - Démobilisé, le 22 septembre 1919 - Domiciliés au 6 rue de Beuvron aux-Loges-en-Josas (Yvelines), à compter du 14 février 1920 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment de DCA - Affecté, dans la réserve, au 403ème régiment de DCA - Affecté dans la réserve au 155ème régiment d'artillerie à pied, le 16 décembre 1926 - Domicilié Grande Rue aux-Loges-en-Josas, à compter du 19 juillet 1931 - Décédé aux-Loges-en-Josas, le 17 septembre 1936 - Photo Frédéric Pautrat du 28 avril 1915 transmise par Jennifer Pautrat, son arrière-petite-fille, que je remercie pour son aide - Sources : CCC escadrille MF 29 - Certificat de mariage - FM départements des Yvelines - Dernière mise à jour : 25 février 2016.

* Citation n° 2448 à l'ordre de l'armée, en date du 22 février 1916 : "Bombardier mitrailleur qui a fait de nombreux bombardements à longue distance dans les conditions les plus dangeureuses et grâce à la précision de son tir, a obtenu des résultats très efficaces. A livré de nombreux combats contre des avions ennemis au cours desquels il a fait preuve d'un courage exemplaire. A eu, à plusieurs reprises, son apapreil sérieusement atteint par les éclats d'obus et les balles ennemies."

* Citation n° 3183 à l'ordre de l'armée, en date du 3 juillet 1916 : "A pris part à de nombreuses expéditions à grande distance. le 22 juin 1916, au retour d'un raid en territoire ennemi, a livré quatre combats au cours desquels un Fokker a piqué en vrille dans les lignes allemandes."

* Médaille militaire et citation n° 3717 à l'ordre de l'armée, en date du 21 août 1916 : "A toujours montré un sang-froid et un courage de premier ordre au cours des combats qu'il a livrés et des nombreux bombardements qu'il a effectués en pays ennemi, a obtenu chaque fois d'excellents résultats. Déjà deux fois cité à l'ordre de l'armée. Le 22 juin 1916, a livré quatre combats au cours d'un bombardement très important à longue distance et a réussi à abattre un avion ennemi."

* Citation n° 24 à l'ordre de l'armée, en date du 22 août 1917 : "Mitrailleur d'une audace remarquable. Blessé le 4 juin 1917 au passage des lignes, a poursuivi sa mission jusqu'au bout. Le 17 août 1917, a abattu un avion ennemi."

Slt Marcel Félix Emile Boissan - Né le 25 décembre 1894 à Grenoble (Isère) - Fils de Joseph Pierre Emile Boissan (industriel) et de Marthe Phanie Guillet - Domiciliés au 16, rue Docteur Mazet à Grenoble (Isère) - Classe 1914 - Recrutement de Grenoble (Isère) sous le matricule n° 679 - Autorisé à subir les épreuves orales du concours d'admission à l'école navale en 1914 - Mobilisé au 30ème régiment d'infanterie caserné à Annecy, à compter du 4 septembre 1914 - Affecté au 22ème régiment d'infanterue, le 18 janvier 1915 - Affecté au 414ème régiment d'infanterie, le 1er mars 1915 - Suit les cours d'élèves officiers au 414ème régiment d'infanterie - Nommé Aspirant - Nommé Sous-Lieutenant, à titre temporaire, le 4 septembre 1915 - Engagé dans la vallée de Souchez pour conquérir le plateau de Lorette, en septembre 1915 - Grièvement blessé par un éclat d'obus à la jambe à Souchez (Pas-de-Calais), le 3 octobre 1915 - Hospitalisé puis transféré sur l'hôpital militaire de Brest (Finistère) - Inapte à la marche - Volontaire pour passer dans l'aviation militaire - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 5 janvier 1916 - Envoyé à l'école de Chartres, le 6 janvier 1916 - Affecté au 157ème régiment d'infanterie, le 22 février 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3158 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 2 avril 1916 - Pilote de l'escadrille MF 29 du 17 au 30 juillet 1916 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes du F 42 n° 2118 dans les environs de Cernay (Haut-Rhin), le 30 juillet 1916 - Il faisait équipage avec le Brig Félix Vermillet qui a également perdu la vie - Leur adversaire était probablement le Ltn Hartmuth Baldamus de l'AOK 3 (sa 5ème victoire) - Leur avion s'est écrasé entre les lignes françaises et allemandes - Les Allemands n'ont pu s'approcher de l'épave que la nuit tombée - Leurs corps ont été inhumé par les Allemands dans une tombe individuelle à la sortie sud-est de Cernay, près de la route menant à Lutterbach - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 6 août 1916 - Son corps a été repris après la guerre - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 3 avril 1920 - Marcel Boissan repose depuis dans le caveau familial dans le cimetière de Grenoble - Photo transmise par Yves Boissan que je remercie pour son aide - Sources : Fiche matricule du département de l'Isère - Liste des brevets militaires - MpF - Bailey/Cony - JORF - Notice historique écrite par Yves-Tristan Boissan - L'armorial de la Gloire - Dernière mise à jour : 14 mai 2018.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Marcel Félix Emile Boissan, pilote à l’escadrille MF 29, en date du 6 août 1916  : "Pilote audacieux et plein d’énergie. A effectué deux bombardements à grande distance dans les lignes ennemies, à la tête d’une escadrille qu’il commandait provisoirement. A été obligé d’atterrir dans les lignes ennemies."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Marcel Félix Boissan, du 44ème régiment d'infanterie, pilote à l’escadrille MF 29, en date du 3 avril 1920 : "Pilote audacieux et plein d’énergie. A effectué deux bombardements à grande distance dans les lignes ennemies, à la tête d’une escadrille qu’il commandait provisoirement. Est tombé glorieusement dans les lignes ennemies, le 30 juillet 1916. A été cité."

Slt Marie Joseph Antoine Jacques Augier de Moussac - Né le 23 mars 1893 à Compiègne (Oise) - Fils de M. Marie Laurent Georges Augier de Moussac et de Mme Marguerite Louise Du Bos d'Hornicourt - Domicilié au n° 6, boulevard Victor Hugo à Compiègne (Oise) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1913 - Recrutement du bureau de Compiègne (Oise) sous le matricule n° 3 - Admis à l'école militaire spéciale de Saint-Cyr suite au concours d'entrée de 1913 - Engagé volontaire pour huit ans, au titre de l'école militaire spéciale de Saint-Cyr, le 30 octobre 1913 - Elève de l'école de St-Cyr, promotion de "La Croix du Drapeau", à compter du 6 novembre 1913 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 11ème régiment de Dragons, le 12 août 1914 - Blessé à la main droite et au genou droit par la chute de son cheval à Dannemarie, le 16 décembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 10 août 1915 - Observateur du groupe de bombardement affecté au plateau de Malzéville, sur les hauteurs de Nancy, le 16 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2313 à l'école d'aviation de Chartres, en date du 11 janvier 1916 - Affecté au groupe de bombardement de Belfort, le 15 février 1916 - Pilote de l'escadrille MF 29 - Pilote de l'escadrille MF 123 - Pilote escadrille MF 62 du 18 au 24 mai 1916 - Pilote de l'escadrille MF 54 / F 54 du 25 mai 1916 au 9 juin 1917 - Nommé Lieutenant, le 16 août 1916 - Citation n° 225 à l'ordre de l'armée, en date du 22 août 1916 - En stage au GDE du 29 janvier au 28 février 1917 - Stage avion Nieuport au GDE du 9 au 23 juin 1917 - Pilote de l'escadrille N 49 / SPA 49 du 23 juin 1917 au 6 août 1918 - En mission à la RGA du 19 au 19 octobre 1917 - Citation n° 77 à l'ordre de la 7ème armée, en date du 3 avril 1918 - En stage à l'école de tir aérien de Cazaux du 9 mai au 1er juin 1918 - Citation n° 89 à l'ordre de la 7ème armée, en date du 12 juillet 1918 - Commandant de la SPA 166 du 16 août 1918 au 31 mars 1919 - Nommé Capitaine à titre provisoire, le 10 novembre 1918 - Termine la guerre avec deux victoires homologuées, une blessure et trois citations à l'ordre de l'armée - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 13.518 à l'ordre du GQG, en date du 13 février 1919 - En subsistance au parc 114 de la RGA, le 1er mars 1919 - Passé au dépot des matériels d'aviation n° 2, le 3 mars 1919 - Détaché à l'école militaire spéciale de St-Cyr pour un stage, le 30 mai 1919 - Stage à l'école de Saint-Cyr du 1er juin au 30 septembre 1919 - Affecté à l'entrepot spécial d'aviation n° 2 de Nanterre, le 12 août 1919 - Suit un cours à l'école d'application de cavalerie du 15 novembre au 26 mars 1920 - Affecté au 4ème régiment d'aviation du Bourget, le 1er janvier 1920 - Affecté au 28ème régiment de Dragons, le 11 avril 1920 - Affecté au 37ème régiment d'aviation (Maroc), le 6 avril 1921 - Détaché à l'école de tir aérien de Cazaux du 13 au 20 avril 1921 - Embarqué, à destination du Maroc, le 10 mai 1921 - Détaché à Casablanca, le 14 mai 1921 - Désigné comme adjoint au commandant du groupe de bombardement du Maroc (GBM) pendant les opérations, le 14 mai 1921 - En opérations au Maroc du 10 mai 1921 au 4 avril 1922 - Adjoint au commandant du 4ème groupe, le 1er juillet 1921 - Adjoint au commandant du GBM, le 5 novembre 1921 - En Agérie du 4 au 6 avril 1922 - En opérations au Maroc du 25 avril au 23 décembre 1922 - Affecté à l'état-major du 5ème groupe du 37ème régiment d'aviation, le 29 août 1922 - Embarqué pour la France, le 19 décembre 1922 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 25 décembre 1922 - Effectue un stage au centre des spécialistes de l'aviation à Bordeaux (Gironde) du 3 janvier au 14 avril 1923 - Classé dans les cadres de l'armée de l'aéronautique, le 8 décembre 1922 - Affecté au 2ème régiment d'aviation, le 22 janvier 1923 - Rejoint le 2ème RA, le 23 avril 1923 - Détaché au centre d'études aéronautiques de Versailles (Yvelines) pour suivre le cours d'arme du stage de franchissement de grade de lieutenant pour capitaine du 1er octobre au 17 novembre 1923 - Détaché à Lyon (Rhône) du 11 au 23 février 1924 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 23 août 1924 - Affecté au 3ème régiment d'aviation, le 22 juillet 1927 - Affecté à la base aérienne n° 3, le 1er octobre 1933 - Affecté à la base aérienne n° 103, le 1er janvier 1934 - Nommé Chef de bataillon en 1934 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 28 décembre 1934 - En soins à l'hôpital mixte de Châteauroux les 2 et 3 juillet 1935 - Commandant adjoint au commandant de la 8ème escadre aérienne, le 6 décembre 1935 - Nommé Lieutenant-colonel, le 15 mars 1938 - Affecté à la base aérienne de Chartres, le 1er décembre 1938 - Affecté au groupe de chasse 25 en 1940 - Nommé Colonel - Décédé le 22 janvier 1985 - Photo famille de la Porte que je remercie pour son aide - Sources : Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Oise - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 62 - CCC de l'escadrille MF 54 / F 54 - CCC de l'escadrille N 49 / SPA 49 - CCC de l'escadrille SPA 166 - JORF - Site internet Généanet - Dernière mise à jour : 2 juin 2021.

* Citation n° 225 à l'ordre de l'armée, en date du 22 août 1916 : "Officier pilote d'une bravoure et d'un allant remarquable sur le front depuis le début de la guerre. Dans l'aviation depuis sept mois, a pris part à de nombreuses et périlleuses missions de bombardement à grande distance au cours desquelles il a livré de nombreux combats contre les avions ennemis. Le 8 août, chargé d'une reconnaissance photographique, a eu dès le début, son avion très gravement endommagé dans ses parties essentielles et a été lui-même contisionné par un éclat d'obus, n'en a pas moins poursuivit sa mission jusqu'au bout."

* Citation n° 77 à l'ordre de la 7ème armée, en date du 3 avril 1918 : "Pilote ardent et brave, a déjà livré de nombreux combats. Est allé à 300 mètres bombarder un dépôt de matériel à 20 km chez l'ennemi, quelques jours après obligé par une attaque impétueuse un triplace ennemi à atterrir dans nos lignes."

* Citation n° 89 à l'ordre de la 7ème armée, en date du 12 juillet 1918 : "Officier d'élite. Pilote brave et audacieux. Le 28 juin, a attaqué un triplan ennemi et l'a abattu, descendant ainsi son deuxième avion."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 13.518 à l'ordre du GQG, en date du 13 février 1919 : "Excellent officier énergique et très brave chef d'escadrille, toujours en tête de ses patrouilles qu'il sait entrainer par son brillant exemple. Le 9 novembre, survolant le village de Glageon, descendit au ras des maisons pour mitrailler à six reprises différentes une colonne ennemie en formation, la disloquant et lui mettant hors de combat un officier et plusieurs hommes, son appareil criblé de balles et son moteur hors d'usage l'obligeant seul à abandonner la lutte pour venir échouer aux avants postes anglais, légèrement atteint par une balle. Deux victoires officielles, une blessure, trois citations."

* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du Chef de bataillon Marie Josephg Antoine Jacques Augier de Moussac de la 3ème escadre aérienne, en date du 28 décembre 1934 : "20 ans de services, 8 campagnes, 3 citations, 6 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier de la Légion d'Honneur du 13 février 1919."

Photo du Sgt Alexandre Sallès

Sgt Alexandre Théophile Sallès - Né le 6 septembre 1879 à Vincennes (Val-de-Marne) - Fils de Louis Alexandre Sallès (ébéniste) et de Marie Aimée Prévost (modiste) - Domicilié au 41, rue de l'hotel de ville à Vincennes - Classe 1899 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous la matricule n° 2147 - Service militaire au 6ème régiment d'artillerie à pied, cantonné à Toul (Meurthe-et-Moselle), à compter du 14 novembre 1900 - Nommé Maitre-pointeur - Fin de service militaire en fin 1902 - Profession Ebéniste, d'abord à Lille (Nord) puis à Paris (75) - Marié avec Hélène Emma Baillard, le 21 février 1903 - Brevet de pilote civil n° 1029 obtenu sur avion Blériot, délivré par l'Aéroclub de France, le 6 septembre 1912 - Participe à plusieurs meetings, notamment à Valenciennes (Nord) et Dampierre à la fin 1912 - Déclare son ébénisterie en faillite, le 29 novembre 1912 - S'installe au Portugal et s'illustre par le survols de plusieurs villes portugaises et est le premier à sa poser à Amadora, aux commandes d'un Blériot XI à moteur Gnône de 50 ch - Il baptise ensuite son avion "Amadora" - Il effectue ensuite treize vols, à bord d'un Deperdussin pendant les fêtes de la ville de Lisbonne en juin 1913 - Mobilisé au 6ème régiment d'artillerie cantonné à Toul (Meurthe-et-Moselle), le 2 août 1914 - Observateur de l'escadrille BL 9 du 5 décembre 1914 au 30 janvier 1915 - Affecté à la 2ème réserve, le 30 janvier 1915 - Transféré en école d'aviation comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 764 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 31 mars 1915 - A Chartres jusqu'au 5 avril 1915 - Pilote de l'escadrille MF 52 du 21 avril au 14 juin 1915 - Il effectue dans cette unité une formation avant son affectation à l'escadrille MF 29 du Cne Happe - Nommé Caporal, le 17 mai 1915 - Pilote de la RGA du 14 au 28 juin 1915 - Pilote de l'escadrille MF 29 du 28 juin au 13 août 1915 - En déplacement du 29 juin au 3 juillet 1915 - Nommé Sergent, le 4 juillet 1915 - Mis au repos à la maison de convalescence VR 75 de Viry-Chatillon, le 13 août 1915 - En convalescence jusqu'au 25 octobre 1915 - Pilote de la RGA du 25 octobre au 16 novembre 1915 - Mis à la disposition des ateliers Monge à Etampes comme chef d'atelier et pilote d'essai, à compter du 16 novembre 1915 - Marié avec Jeanne Bourden à Montreuil, le 3 janvier 1942 - Décédé à Nouzilly (Indre-et-Loire), le 1er décembre 1956 - Sources : Acte de naissance - L'Aérophile - Pam - Liste des brevets militaires - CCC escadrille BL 9 - CCC escadrille MF 52 - CCC escadrille MF 29 - Dernière mise à jour : 9 mars 2016.

Photo du Sgt André Terrés

Sgt André Alexandre Gustave Terrés - Mitrailleur de l'escadrille BR 29 - Deux victoires homologuées - Né le 15 avril 1891 à Orléans (Loiret) - Fils de Jean Harman Raoul Terrés et de Marie Madeleine Anne Boisseau - Appelé au 5ème compagnie du 6ème régiment d'infanterie, au 3 octobre 1912 - Mobilisé au 6ème régiment d'infanterie en août 1914 - Citation n° 13 à l'ordre de la 245ème brigade d'infanterie, en date du 5 juin 1916 - Citation n° 92 à l'ordre de 6ème régiment d'infanterie, en date du 7 juillet 1916 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 24 avril 1917 - Présélection PN à l'école d'aviation militaire de Dijon - Stage pour l'obtention du brevet de pilote militaire à l'école d'aviation militaire de Chartres - Echoue à l'école d'aviation militaire de Chartres - redirigé vers Dijon - Stage de Mitrailleur / bombardier à partir du 1er janvier 1918 d'abord à l'école du tir aérien de Cazaux puis à l'école du bombardement du Crotoy - Stage au centre d'instruction du bombardement, le 23 mars 1918 - Mitrailleur / bombardier de l'escadrille BR 29 à partir du 3 août 1918 - Croix de Guerre 14-18 - Citation n° 56 à l'ordre de l'escadre n° 12, en date du 5 octobre 1918 - Une première victoire homologuée - Citation n° 11.311 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 7 novembre 1918 - Une seconde victoire homologuée - Il s'agit d'une victoire contre un avion au-dessus de la Champagne - Victoire en collaboration pour 4 équipages : Asp Desmoulins / Soldat Terrés - MdL de Savy / Ltt Chardenot - MdL Bourrey / Asp Pesset - MdL Cesbron / Adj Besset - Citation n° 11.925 à l'ordre de l'armée, en date du 25 novembre 1918.

* Citation n° 13 à l'ordre de la 245ème brigade d'infanterie, en date du 5 juin 1916 : "Agent de liaison très courageux, très dévoué, a circulé pendant quatre heures sous un feu violent d’artillerie lourde pour orienter les différents groupes du Bataillon en dehors des zones plus fortement bombardées."

* Citation n° 92 à l'ordre de 6ème régiment d'infanterie, en date du 7 juillet 1916 : "Agent de liaison très courageux - Pendant 7 jours et pendant l’attaque très violente et malgré les plus furieux bombardements a assuré son service avec calme, le plus grand zèle et le plus grand dévouement. A été blessé grièvement."

* Citation n° 56 à l'ordre de l'escadre n° 12, en date du 5 octobre 1918 : "Terrés André soldat mitrailleur de l’escadrille BR 29 – Excellent mitrailleur allant et brave – Ayant eu le 2 octobre 1918 son pilote blessé (Asp Weil), l’a aidé à ramener son appareil dans nos lignes après avoir accompli sa mission."

Une première victoire homologuée - Citation n° 11.311 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 7 novembre 1918 : "Jeune mitrailleur qui a débuté brillamment à l’escadrille en abattant le 24 août dans un combat un avion en flammes - une blessure (4ème citation)."

* Citation n° 11.925 à l'ordre de l'armée, en date du 25 novembre 1918 : "Mitrailleur animé du plus bel allant et du plus grand courage. Le 9 octobre 1918 a abattu un avion ennemi (deuxième) - une blessure (5ème citation)."

Photo du Ltt Charles Devin

Ltt Charles Gustave Devin - Né le 9 novembre 1876 à Paris (75) - Admis à passer les épreuves du second degré du concours d'admission à l'école normale supérieure, le 17 juillet 1897 - Admis à l'école Polytechnique en octobre 1897 - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté au 7ème régiment de Génie, le 1er octobre 1899 où il doit effectuer sa troisième année de service - Affecté au 5ème régiment du Génie - Nommé Lieutenant d'active en date du 27 septembre 1908 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 644 obtenu, le 9 décembre 1914 - Convoyage d'un avion entre Toul (Meurthe-et-Moselle) et Chartres du 15 au 23 janvier 1915 - Pilote de l'escadrille MF 32 du XXX au 15 juin 1915 - Pilote de la RGA du 15 juin au 4 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille MF 29 du 4 juillet au 25 septembre 1915 - Vole sur le MF 11 n° 741 - Participe au bombardement de la gare de Fribourg-en-Brisgau, réunissant huit MF 11, en équipage avec le Sol Clément Vérité, son mécanicien, le 30 juillet 1915 - Seul trois avions arrivent sur l'objectif, dont celui du Ltt Devin, et larguent 6 obus de 155 et 6 de 90 sur l'objectif - Participe au bombardement de l'usine Reichweiler et les trains entre Mulhouse à Lutterbach, le 21 août 1915 - Réalise un bombardement de nuit sur le gare de Lorrach, le 25 août 1915 - Vole maintenant sur le MF 11 n° 747 - Le même jour, dirige une mission de bombardement sur le ville de Cernay qui réunit six MF 11 - A l'atterrissage, le 747 du Ltt Devin capote dans un fossé, Devin souffre d'une légère entorse et le Sol Vérité de blessures légères aux jambes et au nez - En début septembre 1915, propose un système d'aide à l'atterrissage de nuit - Ce procédé consiste à définir, à l'aide de 4 lampes, la direction de l'atterrissage, la pente suivant laquelle l'avion doit descendre et la hauteur à laquelle on doit toucher le sol. En outre, il définit un couloir d'accés à la piste à l'aide de draps blancs - En mission de convoyage avion à la RGA du 4 au 14 septembre 1915 - Se pose sous une pluie battante, aux commandes du MF 11 n° 748, qu'il vient de convoyer avec son mécanicien depuis le terrain de Saint-Cyr, le 14 septembre - Effectue un bombardement de nuit, à bord du MF 11 n° 750, sur la gare de Lorrach, le 21 septembre - Totalise ce jour 281h55 de vol dont 178h au front - Participe à une mission de bombardement sur la poudrerie de Rottweil, avec quatre avions, le 25 septembre 1915 - Au cours de la mission, son MF 11 est mitraillé par un avion dans les environs de Fribourg-en-Brisgau (Allemagne) - Le Ltt Devin est tué pendant l'attaque ennemie mais le soldat Clément Vérité parvient à poser l'avion en zone ennemie dans les environs d'Elzach et a été fait prisonnier - Sources : Pam - Liste des brevets militaires- CCC de l'escadrille MF 32 - CCC de l'escadrille MF 32 - JMO de l'escadrille MF 29 - JORF - LO - CICR - MpF (2 fiches) - Dernière mise à jour : 8 juillet 2017.

* Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Charles Gustave Devin du Génie, pilote à l'escadrille MF 29, en date du 26 septembre 1915 : "Officier pilote d'une bravoure et d'un sang-froid au-dessus de tout éloge. A effectué de nombreux réglages d'artillerie et de reconnaissance au-dessus de l'ennemi. S'est également signalé par de nombreux bombardements de jour et de nuit et par sept combats contre des avions allemands. Vient d'exécuter un bombardement de nuit sur une gare ennemie, ce qui constitue une des plus longues opérations aériennes effectuée (de nuit) au-dessus du territoire ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée à titre posthume, du Ltt Charles Devin, pilote à l'escadrille MF 29, en date du 25 février 1922 : "Officier aviateur d'un courage et d'une audace à toute épreuve. S'était déjà signalé antérieurement à maintes reprises par sa brillante attitude au combat. Tombé glorieusement au champ d'honneur, au cours d'une mission aérienne, le 25 septembre 1915."

Photo du Sol Christian Mahé

Sol Christian Alexandre Mahé - Né le 26 novembre 1897 à Saint-Joachim (Loire-Atlantique) - Fils de François Ferdinand Mahé et de Marie Joseph Désirée Moyon - Classe 1917 - Recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) sous le matricule n° 255 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au titre du 2ème groupe d'aviation, le 11 juillet 1915 - Arrivé à l'unité comme Sapeur de 2ème classe, le 19 juillet 1915 - Formé à Lyon-Bron, jusqu'au 19 novembre 1915 - Affecté au Parc 9 du 19 novembre 1915 au XX XXX 1916 - Mécanicien moteur rotatif / mitrailleur de l'escadrille MF 29 (GB 4) du XX XXX 1916 au 27 octobre 1916 - Décédé au cours d'un accident d'avion, au cours du transfert de l'escadrille du plateau de Malzéville vers Pont-St-Vincent, le 27 octobre 1916 - Le Voisin, piloté par le Ltt Brice se retourne complétement et s'écrase sans que le pilote ne puisse le reprendre en mains, près de Sainte-Catherine, près de Nancy (Meurthe-et-Moselle) - Les deux aviateurs sont tués sur le coup - Citation n° 28 à l'ordre du GB 4, à titre posthume, en date du 27 octobre 1916 - Christian Mahé repose dans le carré militaire du cimetière du Sud à Nancy - Sources : Fiche matricule du département de la Loire Atlantique - JMO GB 4 - MpF - Dernière mise à jour : 17 septembre 2017.

* Citation n° 28 à l'ordre du groupe de bombardement n° 4, à titre posthume, du Soldat Christian Alexandre Mahé, à l'escadrille MF 29, en date du 27 octobre 1916 : "Mitrailleur de l'escadrille 29, très bon soldat, excellent tireur, est un exemple constant pour ses camarades. Le 12 octobre 1916, bien que malade, a tenu à accompagner son pilote pour un bombardement à longue distance en territoire ennemi. Tué accidentellement en avion, le 27 octobre 1916."

 

Photo du Cal Edmond Nidert

Cal Abel Edmond Nidert dans le cimetière de la commune de Charmentray - Né le 13 août 1893 à Charmentray (Seine-et-Marne) - Fils d'Edmond Eugène Nidert et de Elise Marie Troisvallets - Domicilés à Charny - Profession avant guerre Comptable - Classe 1913 - Recrutement de Coulommiers (Seine-et-Marne) sous le matricule n° 542 - Déclassé pour faiblesse en 1913 et 1914 - Classé en service auxiliaire en raison d'une accuité visuelle insuffisante en 1914 - Mobilisé au 82ème régiment d'infanterie, le 4 mars 1915 - Maintenu en service auxiliaire par la commision des trois médecins à Montargis, le 25 juin 1915 - Déclaré apte à faire campagne par la commission de réforme de Montargis, le 23 janvier 1918 - Passé au 3ème groupe d'aviation de l'aéronautique militaire comme secrétaire, le 17 février 1918 - Nommé Caporal et affecté à l'annexe du 2ème groupe d'aviation de Bordeaux, le 3 au 5 mars 1918 - Affecté au Parc n° 104 à destination de l'escadrille BR 29 du 6 au 9 mars 1918 - Secrétaire de l'escadrille BR 29 du 9 mars 1918 au 10 mai 1919 - En mission, les 14 et 15 novembre 1918 - Décédé des suites d'une maladie contactée en service, à l'ambulance 1/61 de Landau (Allemagne), le 12 mai 1919 - Sources : Pam - MpF - CCC escadrille BR 29 - Fiche matricule département de Seine-et-Marne - Dernière mise à jour : 22 mars 2016.

Photo du Cal Abel Nidert

Cal Abel Edmond Nidert - Né le 13 août 1893 à Charmentray (Seine-et-Marne) - Fils d'Edmond Eugène Nidert et de Elise Marie Troisvallets - Domicilés à Charny - Profession avant guerre Comptable - Classe 1913 - Recrutement de Coulommiers (Seine-et-Marne) sous le matricule n° 542 - Déclassé pour faiblesse en 1913 et 1914 - Classé en service auxiliaire en raison d'une accuité visuelle insuffisante en 1914 - Mobilisé au 82ème régiment d'infanterie, le 4 mars 1915 - Maintenu en service auxiliaire par la commision des trois médecins à Montargis, le 25 juin 1915 - Déclaré apte à faire campagne par la commission de réforme de Montargis, le 23 janvier 1918 - Passé au 3ème groupe d'aviation de l'aéronautique militaire comme secrétaire, le 17 février 1918 - Nommé Caporal et affecté à l'annexe du 2ème groupe d'aviation de Bordeaux, le 3 au 5 mars 1918 - Affecté au Parc n° 104 à destination de l'escadrille BR 29 du 6 au 9 mars 1918 - Secrétaire de l'escadrille BR 29 du 9 mars 1918 au 10 mai 1919 - En mission, les 14 et 15 novembre 1918 - Décédé des suites d'une maladie contactée en service, à l'ambulance 1/61 de Landau (Allemagne), le 12 mai 1919 -   Abel Nidert repose dans le cimetière de la commune de Charmentray - Sources : Pam - MpF - CCC escadrille BR 29 - Fiche matricule département de Seine-et-Marne - Dernière mise à jour : 22 mars 2016.

Photo du MdL Marius Tirefort

MdL Marius Joseph Tirefort - Né le 26 novembre 1893 à Bize (Aude) - Fils de Jean (dit Séver) Tirefort (domestique) et de Marguerite Lautier - Profession avant engagement Viticulteur - Classe 1913 - Recrutement de Narbonne (Aude) sous le matricule n° 1250 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 1er régiment de Hussards caserné à Béziers (Aude), le 26 décembre 1911 - Blessé de contusion au coude et d'une fracture de l'extrémité supérieure du radius gauche à cause d'une chute de cheval, le 19 juin 1912 - Nommé Hussard de 1er classe, le 26 décembre 1912 - Nommé Brigadier, le 26 avril 1913 - Marié avec Mlle Angèle Thérèse Baralel à la mairie de Aigues-Vives (Hérault), le 7 juin 1913 - Toujours au 1er régiment de Hussards lors de la mobilisation générale du 1er août 1914 - Affecté au 322ème régiment d'infanterie - Blessé par balle au mollet gauche à Tahure, le 10 octobre 1915 - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 13 juillet 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 22 juin 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 5 octobre 1915 - Croix de Guerre et citation n° 1512 à l'ordre du régiment, en date du 10 octobre 1915 - Brevet mitrailleur à l'école de tir aérien de Cazaux, le 30 juin 1916 - Stage à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 15 juillet 1916 - Mitrailleur de la RGA - Mitrailleur de l'escadrille MF 29 du 13 août au 30 décembre 1916 - Mitrailleur du GDE du 30 décembre 1916 au 31 janvier 1917 - Mitrailleur de l'escadrille R 209 du 5 février au 11 mars 1917 - Blessé au cours d'un accident d'atterrisage, après un très dur combat pendant lequel le pilote a été grièvement blessé et l'observateur tué, le 11 mars 1917 - Hospitalisation en convalescence, jusqu'au 1er mai 1917 - Citation n° 305 à l'ordre de la 3ème armée, en date du 30 avril 1917 - Envoyé au repos à la maison de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon du 11 mai au 3 août 1917 - Affecté au Parc n° 2, avant envoi en escadrille, le 3 août 1917 - Mitrailleur de l'escadrille SPA 62 du 5 août 1917 au 15 août 1918 - Elève pilote de l'école d'aviation militaire d'Istres-Miramas, le 15 août 1918 - Brevet de pilote militaire n° 17.845 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 31 janvier 1919 - Stage à l'école d'aviation militaire de Pau, le 1er février 1919 - Démobilisé, le 7 août 1919 - Domicilié au 14, avenue de la gare à Narbonne (Aude), à compter du 8 août 1919 - Rengagé pour deux ans au titre du 1er groupe d'aviation en occupation des Pays Rhénans, le 29 septembre 1919 - Affecté à l'état-major de la division aérienne - En occupation des Pays Rhénans du 10 octobre 1919 au 8 juillet 1926 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation de bombardement, le 1er janvier 1920 - Nommé Adjudant, le 6 février 1920 - Médaille Militaire, le 1er septembre 1920 - Rengagé pour un an au titre du 12ème régiment d'aviation de bombardement à Neustadt (Allemagne), à compter du 28 septembre 1921 - Rengagé pour un an au titre du 12ème régiment d'aviation de bombardement à Neustadt (Allemagne), à compter du 29 septembre 1922 - Rengagé pour six mois au titre du 12ème régiment d'aviation de bombardement à Neustadt (Allemagne), à compter du 29 septembre 1923 - Rengagé pour six mois au titre du 12ème régiment d'aviation de bombardement à Neustadt (Allemagne), à compter du 29 mars 1924 - Rengagé pour un an au titre du 12ème régiment d'aviation de bombardement à Neustadt (Allemagne), à compter du 29 septembre 1924 - Rengagé pour un an au titre du 12ème régiment d'aviation de bombardement à Neustadt (Allemagne), à compter du 29 septembre 1925 - Nommé Adjudant-chef, le 1er avril 1926 - Affecté au 2ème groupe d'ouviers d'aviation, le 9 juillet 1926 - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière, le 30 mars 1928 - A obtenu le certificat d'aptitude à l'emploi de chef de section, le 3 mars 1932 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 2 juillet 1932 - Affecté au 2ème bataillon de l'air, le 1er juillet 1933 - Affecté à la 4ème brigade aéronautique pour affectation à la base aéronautique de l'Afrique Occidentale Française à Dakar (Sénégal), le 22 juillet 1933 - Dirigé sur le port de Marseille (Bouches-du-Rhône), le 14 septembre 1933 - Fin de séjour et embarqué à Dakar, le 17 septembre 1935 - Débarqué à Marseille, le 28 septembre 1935 - Affecté à la base aérienne n° 101 de Toulouse-Francazal, le 28 septembre 1935 - A la retraite sur sa demande, le 26 novembre 1938 - Placé, dans la réserve, en position "Sans affectation", le 26 novembre 1938 - Maintenu "service armé" par la commission de réforme de Toulouse, le 27 février 1939 - Mais pas d'affectation car en accès de fièvre paludienne - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 28 juillet 1939 - Affecté au bataillon de l'air n° 101 de Toulouse-Francazal - Nommé Sous-lieutenant honoraire de l'armée de l'Air, le 24 novembre 1949 - Domicilié au 112, avenue de la Gloire à Toulouse (Haute-Garonne) - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 30 juin 1958 - Pension définitifive de 100 % accordée pour hypertension artérielle avec coronarite 100 % et réduction de la vision de l'oeil droit à 27 % par la commission de réforme de Toulouse du 11 juin 1962 - Décédé, le 8 octobre 1962 - Sources : Acte de naissance n° 33 de la commune de Bize (Aude) - Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Aude - Liste des brevets militaires - CCC dse l'escadrille MF 29 - CCC de l'escadrille R 209 - Etat signalétique et des sercvices - CCC de l'escadrille SPA 62 - LO - JORF - Dernière mise à jour : 12 octobre 2021.

* Croix de Guerre et citation n° 1512 à l'ordre du régiment, en date du 10 octobre 1915 : "S'est présenté volontairement pour une mission dangeureuse, malgré le feu violent de l'artillerie ennemie et a été blessé après avoir accompli sa mission."

* Citation n° 305 à l'ordre de la 3ème armée du MdL Marius Joseph Tirefort, mitrailleur à l'escadrille R 209, en date du 30 avril 1917 : "Mitrailleur remarquable, plein de courage et de sang-froid, le 11 mars 1917 au cours d'une reconnaissance lointaine, a soutenu contre un avion ennemi un dur combat au cours duquel l'observateur a été tué et le pilote grièvement blessé. A été lui-même gravement blessé à l'atterrissage, atteint de contusions multiples et de plaies à la face à la suite du combat."

Photo du Cne Jean Lavidalie

Cne Jean Joseph Lavidalie - Né le 22 juillet 1883 à Bordeaux (Gironde) - Fils de Jean Louis Lavidalie et de Marthe Loubat - Domiciliés à Lormont (Gironde) - Classe 1903 - Recrutement de Bordeaux sous le matricule n° 334 - Service militaire au 103ème régiment d'infanterie, à compter du 16 novembre 1904 - Nommé Caporal, le 2 octobre 1905 - Nommé Sergent, le 28 septembre 1906 - Fin de service militaire et envoi dans la disponibilité, le 8 novembre 1906 - Profession avant guerre Négociant en vins - Affecté au 18ème section de commis et ouvriers militaires d'administration, le 24 septembre 1908 - Habite au Guatémala, à compter du 17 mars 1910 - Domicilié à Lormont (Gironde), à compter du 20 mai 1911 - A effectué une période d'exercices à la 18ème section de commis et ouvriers militaires d'administration du 28 octobre au 13 novembre 1912 - Rappelé à l'activité à la 18ème section de commis et ouvriers militaires d'administration par la mobilisation générale, le 4 août 1914 - Nommé officier d'administration d'intendance de 3ème classe, à titre temporaire, le 27 juin 1915 - Affecté à la BOA de St-Dizier du XXX au 4 octobre 1917 - Nommé Officier d'administration de 2ème classe, à titre temporaire, le 27 juin 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, à compter du 4 octobre 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 3 au 23 novembre 1917 - Observateur de l'escadrille SOP 29 / BR 29 (GB 9) du 23 novembre 1917 au 12 septembre 1918 - En mission à Cazaux du 4 au 25 février 1918 - Nommé officier d'administration de 3ème classe, à titre temporaire, en date du 29 août 1918 - Tué au cours d'une mission de bombardement, le 12 septembre 1918 - Il faisait équipage avec le Ltt Georges Mariage qui a également perdu la vie - Le Breguet 14 B2, qu'ils occupaient, a été détruit par les bombes qu'ils venaient de larguer à basse altitude - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 1er août 1922 - Jean Lavidalie repose dans le cimetière militaire de la ville de Neufchâteau (88) - Sources : Pam - Fiche matricule du département de la Gironde - CCC de l'escadrille SOP 29 / BR 29 - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 30 septembre 2017.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Jean Joseph Lavidalie, observateur à l'escadrille BR 29, en date du 1er août 1922 : "Officier modèle, venu comme volontaire de l'administration dans l'aviation. A toujours fait preuve dans l'accomplissement de son devoir d'un zèle et d'une conscience dignes d'éloges. A été mortellement blessé, le 12 septembre 1918, au retour d'un bombardement effectué dans des circonstances très difficiles. A été cité."

Photo du Cal Marius Chatain

Cal Marius Louis Chatain - Né le 30 mars 1881 à Pontcharra (Isère) - Fils de Pierre Chatain (forgeron) et de Marie Césarine Villermoz (ménagère) - Domiciliés à Pontcharra (Isère) - Classe 1901 - Recrutement de Grenoble (Isère), sous le matricule n° 66 - Service militaire au 159ème régiment d’infanterie alpine, à compter du 15 novembre 1902 - Fin de service et passage dans la disponibilité, le 23 septembre 1905 - Domicilié au 22, rue Vaudecour à Lyon (Rhône), le 24 septembre 1905 - Profession avant guerre Mécanicien - Domicilié au 68, rue Auguste Comté à Lyon (Rhône), à compter du 27 décembre 1905 - Domicilié 33, Calli Luchana à Madrid (Espagne), à compter du 8 mars 1907 - Domicilié au 10, rue du Débarcadère à Paris 17 ème (75) - Domicilié au 47 boulevard du Cannet à Cannes, à compter du 1 er juin 1909 - A effectué une période d’exercices au 140ème régiment d’infanterie du 30 août au 21 septembre 1909 - Domicilié au garage "Meunier", boulevard Félix Faure à Beaulieu (Alpes-Maritimes), à compter du 20 avril 1911 - Domicilié au 11, rue Roélie à Issy-les-Moulineaux, à compter du 26 septembre 1911 - Domicilié au 18, rue des Acacias à Paris (75), à compter du 27 janvier 1912 - A effectué une période d’exercices au 14ème escadron de train des équipages du 25 novembre au 11 décembre 1912 - Rappelé à l’activité par la mobilisation générale et affecté au 14ème escadron du Train des équipages, le 3 août 1914 - Passé à l’aéronautique militaire comme observateur, à compter de novembre 1914 - Observateur de l’escadrille BL 18 du 6 décembre 1914 au 27 janvier 1915 - Passé élève pilote et détaché à l’école d’aviation militaire de Chartres - Brevet de pilote militaire n° 765 obtenu à l’école d’aviation militaire de Chartres, le 31 mars 1915 - Nommé Caporal, le 5 mai 1915 - Pilote de la RGA du XXXau 24 juillet 1915 - Pilote de l’escadrille MF 29 du 24 juillet au23 septembre 1915 - Le 30 juillet 1915, fait équipage avec le sol Carlo de Biagioni (mitrailleur), à bord du MF n° 744 pour la protection d’une mission de bombardement sur la gare de Fribourg-en-Brisgau - Hospitalisé du 20 août au 20 septembre 1915 - Dirigé sur la maison de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon, à compter du 23 septembre 1915 - Pilote de la RGA - Pilote moniteur à l’école d’aviation militaire d’Avord, à compter du 26 novembre 1915 - Pilote à l’école d’aviation militaire de Pau, jusqu’au 2 janvier 1917 - Nommé Sergent - Pilote de l’escadrille N 37 du 21 janvier au 4 février 1917 - Pilote de l’escadrille N 38 du 21 mars au 18 avril 1917 - Détaché à la SFA de Villacoublay du 18 au 27 avril 1917 - Affecté au service aéronautique de la 2ème armée, le 27 avril 1917 - Pilote de l’escadrille N 95 du 20 mai au 15 juin 1917 - Affecté au 20ème escadron de train des équipages, le 15 juin 1917 - Démobilisé, le 6 mars 1919 - Domicilié au 18, rue des Acacias à Paris (75), à compter du 7 mars 1919 - Affecté, dans la réserve, au 14 ème escadron de train hippomobile - Décédé à Paris 20 ème, le 20 octobre 1946 - Sources : Bulletin de naissance de la commune de Pontcharra (Isère) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de l’Isère - JORF -Dernière mise à jour : 22 juin 2017.

Photo du Sgt Marcel Puy

Sgt Marcel Puy - Né le 12 février 1895 à Poitiers (Vienne) - Fils d'Emile René Puy et de Lucette Poirier - Domiciliés au 2, rue Jean Alexandre à Poitiers (Vienne) - Profession Employé de commerce / photographe - Classe 1915 - Recrutement de Poitiers (Vienne) sous le matricule n° 1005 - Mobilisé au titre du 1er groupe d'aviation, le 17 décembre 1914 - Formation théorique de photographe à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic, jusqu'au 6 mars 1915 - Photographe de la section photo de l'escadrille MF 32 du 6 mars au 18 avril 1915 - Photographe affecté au magasin de la RGAé du 18 avril au 27 novembre 1915 - Formation élémentaire de pilote militaire à l'école d'aviation militaire du Crotoy, à compter du 28 novembre 1915 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 3 au 25 mars 1916 - Déclassé provisoirement mitrailleur, le 2 avril 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4583 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 23 septembre 1916 - Nommé Caporal, le 20 novembre 1916 - Mitrailleur de la RGAé - Mitrailleur de l'escadrille MF 29 / F 29, à compter du 11 juin 1916 - Reclassé pilote militaire - Pilote de l'escadrille F 29 (plus de CCC) - Pilote de l'escadrille F 123 / SOP 123 du (plus de CCC) au 5 juin 1917 - Citation n° 162 à l'ordre du régiment, en date du 11 janvier 1917 - En mission à l'escadrille SOP 29 du 26 janvier au 18 février 1917 - Pilote convoyeur provisoire d'avions Sopwith de la RGAé n° 4 du 15 au 22 avril 1917 - En subsistance à l'escadrille C 42 du 26 avril au 5 juin 1917 - Brevet de pilote civil FAI n° 5837 décerné sur sa demande par l'Aéro-club de France et obtenu sur Maurice Farman, le 18 mai 1917 - Pilote de l'escadrille C 42 / SPAbi 42 du 5 juin au 5 décembre 1917 - Nommé Sergent, le 25 juin 1917 - Pilote convoyeur depuis la GDE de Plessis-Belleville du 16 au 18 juillet 1917 - En déplacement, le 1er septembre 1917 - Citation n° 406 à l'ordre du 35ème corps d'armée, en date du 15 septembre 1917 - En entrainement sur SPAD XI au GDE du 17 octobre au 9 novembre 1917 - Tué au cours d'un combat aérien, quand le SPAD XI n° S 6007, qu'il pilotait, a été abattu dans les environs de Foreste (Aisne), le 5 décembre 1917 - Son corps a été transféré à l'ambulance 4/10 - Le Ltt Jean Mathé-Dumaine (obs), qui faisait équipage avec lui, a été grièvement blessé - Il est décédé des suites de ses blessures, le lendemain - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 20 décembre 1917 - Marcel Puy a été inhumé initialement dans le cimetière civil de Ham - Il repose désormais dans la nécropole nationale d'Attencourt (Aisne) - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Vienne - CCC de l'escadrille SOP 123 - CCC de l'escadrille C 42 / SPAbi 42 MpF - JORF - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 8 décembre 2022.

* Citation n° 162 à l'ordre du régiment, en date du 11 janvier 1917 : "A exécuté trois bombardements à longue distance. A chaque fois atteint son objectif, surpris par la brume au cours du dernier bombardements a pu atterrir par nuit noire dans nos lignes, sans mal pour le pilote, ni pour le passager."

* Croix de Guerre et citation n° 406 à l'ordre du 35ème corps d'armée, en date du 15 septembre 1917 : "Excellent pilote, modeste consciencieux et brave le 30 et 31 août 1917, dans les conditions atmosphériques, très défavorables, a exécuté le réglage à 300 mètres d'altitude, à continuer sa mission pour la terminer, est rentré de nuit au terrain."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sgt Marcel Puy, pilote à l'escadrille SPA 42, en date du 20 décembre 1917 : "Excellent pilote, volontaire pour toutes les missions périlleuses. Le 5 décembre 1917, au cours d'une mission photographique à l'intérieur des lignes allemandes, a trouvé une mort glorieuse dans un combat contre deux avions ennemis."

 

Photo du Ltt Michel Pellissier de Féligonde

Ltt Michel Marie Jean Pellissier de Féligonde - Né à Nevers (Nièvre), le 20 avril 1907 - Fils d'Emile Ange Marie Jules de Féligonde (officier) et de Marie Jeanne de Maumigny - Domiciliés au 25, avenue Rapp à Paris 7ème en 1933 - Reçu au concours de l'école spéciale militaire de Saint-Cyr en 1929 - Classé 274 sur 404 au concours d'entrée - A intégré l'école de St-Cyr, le 2 octobre 1929 - Engagé volontaire pour huit ans, le 2 octobre 1929 - Nommé Sous-lieutenant, le 1er octobre 1931 - Elève de l'école militaire et d'application de l'aéronautique du quartier des Petites Ecuries à Versailles, à compter du 1er octobre 1931 - Formation de pilote militaire à l'école pratique d'aviation d'Avord - Brevet de pilote militaire n° 23.782 obtenu à l'école pratique d'aviation d'Avord, le 13 septembre 1933 - Affecté comme pilote à la 5ème escadrille (traditions de l'escadrille BR 29 de la Grande Guerre) de la 11ème escadre aérienne lourde de défense, stationnée sur la base aérienne de Metz-Frescaty (Moselle) - Nommé Lieutenant, le 27 août 1933 - Tué au cours d'un accident d'avion, le 5 octobre 1933 - L'avion triplace de reconnaissance, un Amiot 122 BP3, affecté à la 5ème escadrille de la 11ème escadre aérienne lourde de défense de Metz-Frescaty, s'est écrasé entre les villages de Tremblecourt et Manoncourt-en-Woëvre, à une quinzaine de kilomètres de Toul (Meurthe-et-Moselle) - Il faisait équipage avec l'Adj Bragard (mitrailleur) et le Cal Verleyen (radio) qui ont également trouvé la mort dans l'accident - Citation à l'ordre de la 1ère région, en date du 7 octobre 1933 - Sa nomination dans l'ordre de la Légion d'Honneur reprend le texte de la citation du 7 octobre 1933 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre posthume, en date du 17 octobre 1933 - Sources : Liste des brevets militaires - JORF - Revue "Les Ailes" - Journal "Le Temps" - Acte de décès émis par la mairie de Manoncourt-en-Woëvre - Mémoire de proposition pour Chevalier de la Légion d'Honneur - Dernière mise à jour : 16 décembre 2022.

* Citation à l'ordre de la 1ère région du Ltt Michel Marie Jean Pellissier de Féligonde à la 11ème escadre aérienne lourde de défense, en date du 7 octobre 1933 : ""Officier distingué, animé d'une foi ardente et de l'esprit de devoir le plus élevé. Entouré de l'estime de ses chefs, de l'amitié de ses camarades et du respect de ses subordonnés. Jeune pilote plein d'allant et de feu, avide de progrès et de science. A trouvé une mort glorieuse, le 5 octobre 1933, en service aérien commandé."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre posthume du Ltt Michel Marie Jean Pellissier de Féligonde à la 11ème escadre aérienne lourde de défense, en date du 17 octobre 1933 : "Officier distingué, animé d'une foi ardente et de l'esprit de devoir le plus élevé. Entouré de l'estime de ses chefs, de l'amitié de ses camarades et du respect de ses subordonnés. Jeune pilote plein d'allant et de feu, avide de progrès et de science. A trouvé une mort glorieuse, le 5 octobre 1933, en service aérien commandé."

Photo du Cal Louis Mangeolle

Cal Louis Mangeolle - Né le 8 mars 1891 à Paris 10ème (75) - Fils de Charles Louis Mangeolle et de Jeanne Le Jeune - Domiciliés au 6, rue Saussier Leroy à Paris 17ème (75) - Profession avant guerre Carrossier - Domicilié au 5, rue du Débarcadère à Paris 10ème (75) - Classe 1911 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1692 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 9ème régiment de cuirassiers, le 1er octobre 1912 - Classé comme "Soutien indispensable de famille", le 4 septembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 14 juin 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien jusqu'au 26 mai 1916 - Mitrailleur de l'escadrille MF 123 / SOP 123 du 26 mai 1916 au 19 février 1917 - Nommé Caporal, le 16 juillet 1916 - Mitrailleur détaché à l'escadrille SOP 29 du 19 février au 1er mars 1917 - Mitrailleur de l'escadrille F 130 du 12 mars au 24 avril 1917 - En mission à Luxeuil du 12 au 17 avril 1917 - Tué au cours d'un accident d'avion, à bord d'un Farman F 40, au retour d'une mission de bombardement sur les usines de Neneubourg, au Nord de Mulhouse (Haut-Rhin), à l'atterrissage sur le terrain de Luxeuil (Haute-Saône), le 24 avril 1917 - L'avion a capoté et s'est disloqué - Le pilote, le Sgt Carton est blessé avec de graves blessures au crâne et le Cal Mangeolle, mitrailleur, a été tué - Ses obséques ont eu lieu, le 27 avril - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 mai 1917 - Louis Mangeolle repose tombe individuelle n° 37 dans le carré militaire du cimetière municipal de Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône) - Sources : Pam - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine conservée aux archives départementale de Paris - CCC de l'escadrille SOP 123 - CCC de l'escadrille SOP 29 - CCC de l'escadrille F 130 - MpF - Site internet Sépultures de Guerre - Dernière mise à jour : 22 avril 2020.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du Cal Louis Mangeolle, mitrailleur à l'escadrille F 130 (groupe de bombardement n° 4), en date du 8 mai 1917 : "Caporal bombardier très courageux, très conscencieux. A pris part à quatre bombardements à longue distance. Tué accidentellement au retour de la dernière expédition."

Les Hommes

Cne Félix Louis Maurice Happe - Né le 17 avril 1882 à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) - Fils de Arthur Henri Happe (marchand de bois) et de Juliette Thoron - Domiciliés au 73 bis rue de Pologne à St-Germain-En-Laye - Classe 1902 - Recrutement de Versailles sous le matricule n° 2359 - Engagé à l'école spéciale de St-Cyr en octobre 1903 - Nommé sous-lieutenant et affecté au 82ème régiment d'infanterie en octobre 1906 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1908 - Affecté au 43ème régiment d'artillerie en novembre 1909 - Passé à l'aéronautique militaire, le 25 janvier 1912 - Brevet de pilote militaire n° 224 en date du 19 février 1913 - Nommé Capitaine en novembre 1914 - Pilote de l'escadrille DO 14 du 8 janvier 1915 au XXX - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 20 février 1915 - Remise à Belfort, le 6 mars 1915 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, le 28 mars 1915 - Citation à l'ordre de l'armée en avril 1915 - Croix de Sainte-Anne de Russie de 3ème classe, le 13 avril 1915 - Commandant de l'escadrille MF 29 du 4 juin au 4 décembre 1915 - Commandant le 4ème groupe de bombardement (GB 4) - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 juillet 1916 - Officier de la Légion d'Honneur, le 18 février 1917 - Nommé Chef de Bataillon à titre temporaire - Nommé inspecteur des écoles d'aviation en juin 1917 - Retourne dans l'infanterie - Commandant du 1er bataillon du 50ème régiment d’infanterie - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 août 1918 - Affecté au 24ème régiment d'infanterie et détachés dans l'armée polonaise, le 13 octobre 1919 - Nommé Chef de bataillon à titre définitif, le 30 juin 1921 - Admis à accomplir un stage au centre d'instruction des spécialistes de l'aviation militaire - Effectue son stage pratique au sein du 34ème régiment d'aviation, en mars 1923 - Stage au centre d'études de l'aéronautique de Versailles, à compter du 17 septembre 1923 - Détaché (pour plus de six mois) dans l'aéronautique militaire comme commandant de groupe du 12ème régiment d'aviation, à compter du 23 novembre 1923 - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire, le 31 juillet 1925 - Stage d'information des officiers supérieurs à l'école normale de gymnastique et d'escrime de Joinville du 1er au 14 avril 1926 - Désigné pour suivre les cours du centre d'études tactiques d'artillerie de Metz (5, rue aux Ours), du 13 septembre au 16 octobre 1926 - En outre, il assistera aux tirs de démonstrations à Mailly en 1927 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 mars 1929 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 2 juillet 1929 - Décédé au cours d'un accident aérien dans la Marne (51), le 20 octobre 1930 - Photo droits réservés datant de sa période Chef de bataillon - Sources : Extrait de naissance - Pam - LO - FM département des Yvelines - JORF - Dernière mise à jour 22 octobre 2019.

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Maurice Happe, pilote à l'escadrille DO 14, en date du 7 mars 1915 : "A exécuté avec un plein succès une mission de bombardement sur un obkjectif situé à grande distance à l'intérieur du pays ennemi."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Félix Louis Maurice Happe, du 43ème régiment d'artillerie, pilote, en date du 20 février 1915 : "Exécute chaque jour, souvent même à plusieurs reprises, les plus longues missions de reconnaissance et de bombardement à l'intérieur du territoire ennemi, faisant preuve des plus belles qualités d'audace et de mépris absolu du danger. Le 11 février, ayant été par deux fois violemment attaqué par un avion ennemi, armé d'une mitrailleuse, et son appareil ayant, au cours du combat dans lequel il eut l'avantage, subi de graves avaries qui en compromettaient très sérieusement la sécurité, n'a pas hésité néanmoins à accomplir jusqu'au bout la mission spéciale qui lui avait été confiée."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'escadrille MF 29, en date du 17 septembre 1915 : "A exécuté, sous la direction de son chef, le Capitaine Happe, de nombreux bombardements à longue distance au-dessus de l'ennemi, dans les circonstances les plus difficiles et les plus périlleuses, sans se laisser arrêter par les menaces de l'aviation ennemies, qu'elle a toujours contrebattue victorieusement."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Félix Louis Maurice Happe, commandant du 4ème groupe de bombardement, en date du 3 juillet 1916 : "Officier d'une énergie et d'une bravoure incomparables. A toujours réussi à exécuter les missions, malgré les efforts de l'aviation ennemie. Le 22 juin 1916, au cours d'une expédition sur la rive droite, a engagé un combat contre un Fokker que son mitrailleur a pu abattre."

* Citation à l'ordre du 4ème groupe de bombardement, en date du 20 mars 1916 : "A exécuté dans la journée du 18 mars 1916, sous le commandement de son chef, le capitaine Happe, un bombardement auquel ont pris part vingt-trois appareils. Au cours de l'expédition, le groupe a livré une série de combats ininterrompus à une forte escadrille d'aviation ennemie."

* Citation à l'ordre de l'armée du Chef d'escadron Félix Louis Maurice Happe, commandant le 1er bataillon du 50ème régiment d'infanterie, en date du 19 août 1918 : "Chargé de l'exécution d'un coup de main dans la nuit du (censuré) au (censuré), a brillamment rempli sa mission. A la tête de sa troupe, a nettoyé d'ennemis la zone qui lui avait été assignée, tuant de nombreux ennemis, capturant 247 prisonniers, dont 5 officiers, détruisant un canon de campagne et ramenant dans nos lignes 2 canons de tranchée et 5 mitrailleuses."

* Commandeur de la Légion d'Honneur du LCL Félix Paul Alexandre Happe du 12ème régiment d'aviation, en date du 2 juillet 1929 : "Officier du 26 mars 1917; 25 ans de services, 10 campagnes, 1 blessure, 6 citations."

Remise de la Croix de Ste-Anne de Russie au Cne Maurice Happe sur le terrain de Belfort - Elle lui a été décernée, le 13 avril 1915 et remise quelques jours plus tard - Il avait reçu la croix de chevalier de la Légion d'Honneur, le 20 février 1915 - Photo Alexandre Sallès conservée par Mme Huguette Sallès, sa petite-fille et transmise par Jonathan Leclerc que je remercie tous deux pour leur aide.

Sgt Rolland Longueteau - N é le 5 décembre 1892 - Avant guerre étudiant en droit - Entré en service actif au 10ème escadron de train des équipages, le 10 octobre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 1131 en date du 1er juillet 1915 - Pilote de l'escadrille MF 29 - Amputé d'une jambe après l'explosion accidentelle d'un obus de 90 sous son avion que des mécanciens étaient en train de chargés. Cinq mécaniciens ont perdu la vie lors de cette explosion.

* Citation à l'ordre de l'armée : " Pilote de premier ordre. A exécuté plusieurs bombardements à longue distance, au cours desquels il n'a pas hésité à descendre à très faible altitude pour assurer la précision de son tir. A été blessé le 14 septembre 1915 par l'explosion d'un obus, alors qu'il procédait au chargement de son avion."

1st Ltn Charles Raymond Blake - pilote américain de l'escadrille BR 29 - Né le 8 novembre 1897 à Westhely (USA) - Avant guerre étudiant - Engagé au 1er régiment étranger / troupes d'aviation, le 18 juillet 1917 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 19 juillet 1917 - Breveté pilote militaire, le 30 octobre 1917 - Différentes unités : 1er régiment étranger - Ecole d'Avord (brevet de pilote militaire) - Ecole de Tours - Ecole d'Avord - Pilote de l'escadrille BR 101 du 8 mars 1918 - Photo Collection Grégory Van Wyngarden.

Ltt Georges Charles Jean Baptiste Camille Mariage - Né le 20 octobre 1887 à Carvin (62) - Fils de Charles Mariage et de Jeanne Lecomte - Service militaire au 4ème régiment de cuirassiers à compter du 1er octobre 1908 - Profession avant guerre Stagiaire de notariat - Mobilisé en août 1914 au 4ème régiment de Cuirassiers - Affecté au 9ème régiment de Cuirassiers - Passe à l'aviation militaire comme élève pilote, le janvier 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6074 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 25 avril 1917 - Nomme Sous-Lieutenant à titre définitif, le 13 février 1917 - Pilote de l'escadrille F 206 / SOP 206 du front d'Italie du 25 mai 1917 au XX avril 1918 - Médaille de la Campagne d'Italie - Officier technique du GB 9 (il effectuait des missions avec les escadrilles de ce groupe) du avril-mai 1918 au 12 septembre 1918 - Croix de Guerre avec palme - Tué au cours d'un accident aérien, aux commandes d'un Breguet XIV B2 de la BR 29, sur le terrain d'aviation de Neufchâteau (88), le 12 septembre 1918 - Il faisait équipage avec le Ltt Jean Lavidalie qui a également perdu la vie - Plusieurs bombes se sont détachées et ont explosé, entrainant les équipages Mariage / Lavidalie de la BR 29 et de Quatrebarbes / Delhommeau de la BR 129 dans la mort - Les circonstances exactes restent à préciser - Photo collection Jean-Pierre Crépieux que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée - Ltt de Réserve Georges Mariage du 9ème régiment de Cuirassiers - Pilote aviateur : "Officier modeste et dévoué, d'une haute conscience, qui a toujours donné entière satisfaction à ses chefs par son exactitude et son désir de bien faire. Ayant demandé d'être à sa place de bataille à toutes les expéditions, a été très grièvement blessé le 12 septembre 1918, au retour de l'une d'elles, après avoir volé deux heures par un vent violent au-dessus de l'ennemi." Signé Le Général commandant en chef les armées françaises de l'Est : Pétain.

Sgt Henri Charles Alphonse Martin - Né le 28 mai 1894 à Versailles (Seine-et-Oise) - Fils d'Angel Achille Martin (employé de mairie) et de Olympe Valérie Lefebvre (directrice d'école maternelle) - Domicilés Impasse Montbauron à Versailles - Classe 1914 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1856 - Profession avant engagement Etudiant - Engagé au 32ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1912 - Nommé Caporal, le 2 février 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 2 février 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 24 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2215 obtenu à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 30 décembre 1915 - Pilote du GDE du début janvier 1916 au 24 février 1916 - Pilote de l'escadrille F 94 (future 466) du 24 février au 18 août 1916 - Pilote de l'escadrille F 393 (future 464) du 18 août 1916 au 10 mai 1917 - Nommé Adjudant, le 1er juin 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 29 / BR 29 du 10 mai 1917 au 18 janvier 1918 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de la division, le XX juillet 1917 - En mission du 3 au 7 janvier 1918 - Affecté comme pilote de l'usine Henriot, le 18 janvier 1918 - Marié avec Jeanne Georgette Delmard, le 22 septembre 1921 - Marié avec Yvette Jeanne Marie Mahéo, le 10 avril 1968 - Décédé à Paris (75), le 16 juillet 1969 - Sources : Bulletin de naissance - Pam - CCC.

Sgt Carlo Célio de Biagioni - mitrailleur de l'escadrille MF 29. Né le 10 avril 1877 à Marseille - Avant guerre Economiste - Engagé au 13ème régiment d'artillerie de Vincennes, le 9 août 1914 - Passé à l'aviation comme mitrailleur - Brevet de pilote militaire n° 4789 en date du 17 octobre 1916 - Différentes unités : 13ème RA - Escadrille MF 29 - Elève pilote au GDE - Escadrille F 204 - Ecole de Voves - Photo La Guerre Aérienne Illustrée.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Mitrailleur en aéroplane, est descendu à 4 mètres au-dessus du sol pour mitrailler un train, dans une région où des transports de troupes avaient été signalés."

MdL Pierre Quentin de Gromard - Brevet de pilote militaire n° 1228 en date du 19 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille MF 29 du 25 août au 10 octobre 1915 - A participé à la mission du mitraillage des trains, le 13 septembre 1915 - Pour avoir refusé de participer à la mission du 25 septembre 1915 pendant laquelle 2 avions seront abattus (2 morts et 2 prisonniers), le MdL Pierre de Gromard est cassé de son grade, remis au grade de cavalier de 2ème classe et muté au service aéronautique du 36ème corps d'armée comme pilote - Il se tuera au cours d'un accident aérien, aux commandes d'un Farman F 48 sur le terrain de Saint-Mard, le 25 novembre 1916 - Photo La Guerre Aérienne Illustrée.

Ltt Jean François Marie Georges Le Barazer - Né le 8 décembre 1888 à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées) - Fils de Noël Emmanuel Marie Joseph Georges Le Barazer et de Jeanne Denise Henriette Demay - Domiciliés au 23, rue de la Croix Blanche à Bordeaux (Gironde) - Classe 1908 - Recrutement de Libourne (Gironde) sous le matricule n° 283 - Engagé volontaire pour cinq ans au titre du 8ème régiment de Hussards, le 30 septembre 1907 - Nommé Brigadier, le 7 février 1908 - Maréchal des Logis, le 25 septembre 1908 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 1er octobre 1909 - Nommé Aspirant, le 1er octobre 1913 - Admis à l'école de cavalerie de Saumur (Maine-et-Loire) pour la session 1913-1914 - Nommé Sous-lieutenant, le 1er août 1914 - Affecté au 3ème régiment de Hussards, le 1er août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, à compter du 17 août 1915 - Observateur puis pilote de l'escadrille VB 107 du 18 août 1915 au 28 décembre 1916 - Citation à l'ordre du groupe de bombardement, en date du 13 octobre 1915 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 28 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3581 obtenu à l'escadrille VB 107, le 31 mai 1916 - Insigne de pilote d'avion militaire (macaron) n° 2484 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 13 septembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 juin 1917 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 31 octobre 1917 - Commandant de l'escadrille SOP 29 / BR 29 du 7 mars 1917 au 26 mai 1918 - Stage sur Breguet 14 B2 au GDE, le 13 au 27 janvier 1918 - En mission à Matouges du 6 au 9 mars 1918 - En mission du 27 mars au 1er avril 1918 - Victime d'une otite labyrinthique au cours d'un bombardement à haute altitude, le 11 avril 1918 - Affecté au GB 9 du 26 mai 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 avril 1919 - Affecté au service des fabrications de l'aéronautique, le 10 mai 1919 - Détaché à l'état-major du 1er corps d'armée, le 29 décembre 1919 - Réaffecté au SFA, le 9 février 1920 - Affecté au service des fabrications de l'aéronautique du sous-secrétariat d'état de l'aéronautique et des transport aériens, le 1er juin 1920 - Classé en position de réserve spéciale, le 8 janvier 1921 - Affecté au 6ème régiment de Dragons, le 19 février 1921 - Affecté au SFA, le 14 mars 1921 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 14 juillet 1922 - A accompli une période de cinq semaines du 18 décembre 1922 au 21 janvier 1923 - Domicilié au 7, rue Pierre Levée à Paris 11ème (75), à compter du 29 octobre 1924 - A accompli une période d'instruction au SFA de cinq semaines du 1er décembre 1924 au 4 janvier 1925 - Passé en disponibilité, le 6 mai 1926 - A accompli une période de cinq semaines au SFA du 2 août au 4 septembre 1926 - Affecté au 34ème régiment d'aviation stationné au Bourget, le 8 décembre 1926 - En retraite, le 30 septembre 1937 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'Air n° 104, le 13 janvier 1938 - Affecté au bataillon de l'Air n° 117, le 1er mars 1938 - Rappelé à l'activité par appel individuel de prémobilisation générale et affecté à l'état-major de la défense active de la défense anti-aérienne, le 27 août 1939 - Affecté au commandement de la chasse de nuit de la région parisienne (bataillon de l'Air n° 122) de Chartres - Affecté à l'état-major de la zone d'opérations aériennes du Nord, le 5 janvier 1940 - Sources : Pam - CCC escadrille VB 107 - CCC escadrille SOP 29 / BR 29 - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de la Gironde - JORF - Dernière mise à jour : 1er février 2017 - Photo Georges Le Barazer transmise par Jean le Barazer, son fils, que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean François Le Barazer, observateur à l'escadrille VB 107, en date du 13 septembre 1916 : "Officier de grande valeur et excellent pilote, plein d'allant. A exécuté 11 bombardements de jour et 15 de nuit, souvent dans des conditions très défavorables."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean François Le Barazer, pilote à l'escadrille SOP 29 du groupe de bombardement n° 4, en date du 29 juin 1917 : "Ancien observateur. A fait son apprentissage de pilote sans quitter le front. Commande brillamment l'escadrille SOP 29. S'est particulièrement distingué le 14 avril et le 19 juin 1917, où son moteur s'étant arrêté très loin en territoire ennemi, il a réussi à rentrer en repassant les lignes à faible altitude, poursuivi par des avions ennemis."

Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Jean François Marie Georges Le Barazer au 8ème régiment de Hussards, commandant l'escadrille BR 29, en date du 23 avril 1919 : "Observateur plein d'allant et de sang-froid, pilote hardi et courageux, chef d'escadrille de grande valeur. A exécuté de nombreux bombardement de jour, de nuit, se trouvant fréquemment aux prises avec des avions ennemis supérieurs en nombre et remplissant toujours, même dans les circonstances les plus difficiles, les missions qui lui avaient été confiées. Le 24 février 1918, au cours d'une expédition de bombardement, a eu un violent combat avec des avions ennemis supérieurs en nombre. Une blessure. Trois citations."

Ltt Marcel Brice-Bretocq - Né le 22 avril 1889 à Paris (75) - Fils d'Antonin Brice-Bretocq et de XXX - Classe 1909 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° XX - Service militaire ou engagement au 9ème régiment de Dragons, à compter du 23 juillet 1907 - Profession avant guerre Colon - Mobilisé, le 16 juillet 1914 - Croix de guerre et citation à l'ordre de la division, en date du XX octobre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le XX Septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2196 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 29 décembre 1915 - A Chartres jusqu'au 4 janvier 1916 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 4 janvier au 20 février 1916 - Affecté à l'aviation maritime - Envoyé au centre d'aviation maritime de St-Raphael (Var) du 20 février 1916 au XXX - Brevet de pilote d'hydravion - Pilote du CAM de Dunkerque du XXX au 1er mai 1916 - Commandant et pilote de l'escadrille MF 29 du 1er mai au 27 octobre 1916 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre temporaire, en date du 18 juin 1916 - Blessé d'une balle à la cuisse pendant une mission de bombardement sur la gare et les casernes de Mulhouse, le 22 juin 1916 - Son mitrailleur, le Cal Julien Cayré est blessé d'une balle dans l'épaule qui lui a brisé l'omoplate - Ils sont rentrés avec un avion criblé de 30 balles - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 juillet 1916 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre temporaire, en date du 13 août 1916 - Convoyage d'un MF 11 type Happe depuis la RGA du Bourget du 7 au 11 septembre 1916 - Décédé au cours d'un accident d'avion, au cours du transfert de l'escadrille du plateau de Malzéville vers Pont-St-Vincent, le 27 octobre 1916 - Le Voisin se retourne complétement et s'écrase sans que le pilote ne puisse le reprendre en mains, près de Sainte-Catherine, près de Nancy (Meurthe-et-Moselle) - Il faisait équipage avec le Sol Christian Mahé, qui a également perdu la vie dans l'accident - Les deux aviateurs sont tués sur le coup - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 27 octobre 1916 - Marcel Brice-Bretocq repose dans le carré militaire du cimetière du Sud à Nancy - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - JMO GB 4 - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 19 septembre 2017 - Photo Albin Denis du 6 septembre 2017.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Marcel Brice-Bretocq, à l'escadrille MF 29, en date du 3 juillet 1916 : "Au retour du raid du 22 juin 1916, a été attaqué par trois avions allemands. Blessé au cours du combat, a pu néanmoins ramener son avion dans nos lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Marcel Brice-Bretocq, commandant l'escadrille MF 29, en date du 27 octobre 1916 : "A conduit son escadrille de la façon la plus brillante, dans un raid de bombardement à grande distance exécuté le 12 octobre 1916. A, en toutes circonstances , donné de beaux exemples de courage. Tué accidentellement en avion, le 27 octobre 1916."

Sgt Henri Jean Albrecht - Né le 17 avril 1897 à Revel (Haute-Garonne) - Fils de Hermann Albrecht (mécanicien d'origine Suisse) et de Marie Apollonie Massip (couturière) - Domiciliés d'abord au faubourg du Temple et Fuziès à Revel (Haute-Garonne) - puis au boulevard de la République à Revel, en 1906 - puis au 10, boulevard de la République à Revel (Haute-Garonne) - Cette adresse correspond au magason Hermann, magasin et réparation de vélos - Profession avant guerre Mécanicien - Fils d'étranger, a renoncé à sa qualité d'étranger devant le juge de paix - Classe 1916 (engagement) / 1917 (normale) - Recrutement de Toulouse (Haute-Garonne) sous le matricule n° 1473 - Engagé volontaire au titre du 2ème groupe d'aviation, le 15 juillet 1915 - Mécanicien / mitrailleur de l'escadrille MF 29 / SOP 29 du 5 octobre 1915 au 28 février 1918 - Croix de Guerre et citation n° 33 à l'ordre de l'armée, en date du 20 septembre 1917 - Passé au 3ème groupe d'aviation, le 1er janvier 1916 - Nommé Caporal, le 5 novembre 1917 - Nommé Sergent, le 20 février 1918 - Grièvement blessé au cours d'un combat aérien au cours d'une mission de bombardement, en compagnie de l'Adj André Lévy (pilote), le 24 février 1918 - Ils volaient à bord du Breguet 14 A2 n° 1354 qui est tombé dans les environs de Lutterbach (68) - Ce jour, trois avions de la SOP 29 ont été abattus, tous par des avions du Jasta 41 - Les pilotes allemands qui ont revendiqués des victoires ce jour, étaient les Ltn Hans Weiss (8ème victoire), Georg Schlenker (12ème victoire) et Albert Dietlen (5ème victoire) - Albrecht est décédé des suites de ses blessures à Niederaszach, au sud de Cernay (Haut-Rhin), le 24 mars 1918 - Il a initialement été inhumé dans le cimetière militaire de Mulhouse par les Allemands - Son corps a été transféré dans le cimetière militaire du village de Lutterbach (Haut-Rhin), le 3 février 1922 - Repose à Lutterbach avec son camarade de combat, André Lévy - Photo collection Bernadette Desplats transmise par Jean-Paul Calvet que je remercie tous deux pour leur aide - Sources : Fiche matricule du département de la Haute-Garonne - JORF - Etude personnelle de Jean-Paul Calvet - Dernière mise à jour : 6 mai 2018.

* Croix de Guerre et citation n° 33 à l'ordre de l'armée du Sol Henri jean Albrecht, mitrailleur à l'escadrille SOP 29 (GB 4), en date du 20 septembre 1917 : "Jeune mitrailleur. Le 16 septembre 1917, a effectué deux bombardements dans la même journée. A abattu un avion ennemi."

Slt Paul Marie Simon de Peyerimhoff de Fontenelle - Né le 11 avril 1897 à Moulins (Allier) - Fils de Marie Joseph Hercule Henri de Peyerimhoff de Fontenelle (auditeur au conseil d'état à la naissance de Simon puis gouverneur général de l'Algérie / Président du comité central des Houillères) et de Paule Anne Marie Méplain - Domiciliés au 27 rue Saint-Dominique à Paris (75) en 1897, puis au 16, rue Segier à Paris (75) en 1917 - Ils ont eu cinq enfants : Bernard, Simon, Jacques, Nicole, Ariane - Classe 1917 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1366 - Engagé volontaire, au titre du 1er groupe d'aviation, comme élève pilote, le 15 juillet 1915 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 2575 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 31 janvier 1916 - Nommé Caporal en janvier 1916 - Pilote de l'escadrille SOP 29 du 1er trimestre 1916 au 25 janvier 1917 - Nommé Sergent en juillet 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique, en juillet 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en septembre 1916 - En subsistance à l'escadrille F 123 du 25 au 31 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 123 / SOP 123 / BR 123 du 31 janvier 1917 au 1er octobre 1919 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, jusqu'au 16 février 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en juillet 1917 - Nommé Adjudant, le 29 août 1917 - En mission au GDE du 10 au 18 février 1918 - Pilote du CIACB de La Perthes - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 31 mai 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 juin 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 août 1918 - En déplacement, le 16 août 1918 - En déplacement du 28 au 29 septembre 1918 - Affecté à la mission française à Prague du 8 novembre 1918 au 8 avril 1919 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 novembre 1918 - Hospitalisé du 2 au 29 août 1919 - En subsistance à l'escadrille BR 129 du 29 septembre au 1er octobre 1919 - Démobilisé par le centre démobilisateur de St-Cyr, le 11 octobre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 11ème régiment d'aviation de bombardement de jour de Metz-Frescaty, le 1er août 1920 - Nommé Lieutenant de réserve, le 21 janvier1921 - Nommé Capitaine de réserve - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 34, le 26 décembre 1935 - Marié avec Mlle Germaine Denise Rappeneau à Villemonble (Seine-St-Denis), le 12 janvier 1944 - Marié avec Mlle Yvonne Maria Marguerite Laget à la mairie du 8ème arrondissement de Paris, le 10 décembre 1957 - Décédé à Gassin (Var), le 28 décembre 1982 - Photo transmise par Laurent Bellet que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 130) de la ville de Moulins (Loir) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SOP 29 / BR 29 - CCC de l'escadrille F 123 / SOP 123 / BR 123 - CCC de l'escadrille SOP 29 - JORF - Fichier des décès de l'INSEE - Revue L'Aérophile - Dernière mise à jour : 25 novembre 2021.

Citation à l'ordre de l'armée du Slt Paul Marie Simon de Peyerimhoff, pilote à l'escadrille BR 123, en date du 20 juin 1918 : "Pilote de tout premier ordre, superbe exemple de courage et d'énergie. Accomplit journellement les plus beaux exploits avec une rare modestie. A exécuté de nombreux bombardements éloignés et soutenu de nombreux combats contre des adversaires supérieurs en nombre. A abattu récemment son troisième avion ennemi. Trois citations."

Citation à l'ordre de l'armée du Slt Paul Marie Simon de Peyerimhoff du 21ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille BR 123, en date du 12 août 1918 : "Officier pilote d'une adresse et d'un allant qui forcent l'admiration de ses camarades d'escadrille. Récemment, a soutenu un combat contre plusieurs avions ennemis et en a abattu un dans nos lignes (4ème victoire). Chevalier de la Légion d'honneur pour faits de guerre. Trois citations."

Citation à l'ordre de l'armée du Slt Paul Marie Simon de Peyerimhoff du 2ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille BR 123, en date du 15 novembre 1918 : "Officier pilote remarquable, d'un courage et d'une énergie à toute épreuve. A participé avec succès à toutes les expéditions de l'escadrille pendant les dernières offensives, accomplissant jusqu'à trois bombardements dans la même journée, Le 1er novembre 1918, ayant eu son appareil gravement endommagé par un obus, reçu de plein fouet, a réussi, grâce à sa maîtrise, et quoique blessé, à regagner nos lignes où il atterrit normalement en plein secteur de bataille. Malgré un violent bombardement, n'a consenti à abandonner son avion qu'après avoir enlevé son armement et ses instruments de bord. Chevalier de la Légion d'honneur pour faits de guerre. Cinq citations."

Ltt Robert Emile Floch - Né le 8 mai 1889 à Brest (Finistère) - Fils de Théodore Floch (commis principal des postes) et de Emilie Augustine Tollemer - Domiciliés au 37, rue du Commerce à Vannes (Morbihan) en 1909 puis à l'Hôtel des Postes à Châteaubriand (Loire-Atlantique) - Classe 1909 - Recrutement de Vannes (Morbihan) sous le matricule n° 1158 - Admis à l'école Polytechnique en 65ème place sur 220, le 5 octobre 1910 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 7ème régiment d'artillerie, le 5 octobre 1910 - Arrivé à l'unité, le 10 octobre 1910 - Nommé Brigadier, le 7 février 1911 - Arrivé à l'école Polytechnique après une année de service militaire, le 1er octobre 1911 - Passé en seconde année 158ème - Sorti de l'école Polytechnique 148ème sur 187 élèves - Nommé Sous-lieutenant du Génie, le 1er octobre 1912 - En formation à l'école militaire du Génie, le 1er octobre 1913 - Affecté au 6ème régiment du Génie, le 2 août 1914 - Blessé au combat, le 30 août 1914 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1914 - Citation à l'ordre de l'armée en date du 21 décembre 1914 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 janvier 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 28 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2269 à l'école d'aviation de Chartres, le 7 janvier 1916 - A l'école de CHartres, jusqu'au 13 janvier 1916 - Pilote de la GDE du 8 au 13 janvier 1916 - Pilote de la RGAé du 13 janvier au 17 février 1916 - Brevet de pilote FAI n° 2803 délivré sur sa demande par l'Aéro-club de France, le 4 février 1916 - Pilote de l'escadrille MF 29 du 17 février au 18 mars 1916 - Aux commandes d'un MF 11, attaqué par un avion allemand, il est entré volontairement en collision avec son adversaire dans les environs de Mulhouse, le 18 mars 1916 - Il faisait équipage avec le Sol Paul Rode, mitrailleur - Leur avion s'est écrasé au lieu dit "la Rondelle" sur le territoire de la commune de Sausheim - Les deux hommes ont été tués - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 28 mars 1916 - Initialement, il reposait avec son camarade, dans un petit cimetière érigé par les soldats du FFA 48 dans les environs du terrain d'aviation d'Habstheim - Il repose désormais dans le cimetière de Cernay (Haut-Rhin) - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Morbihan - CCC de l'escadrille MF 29 - MpF - JORF - Site internet de la Bibliothèque Centrale de l'Ecole Polytechnique - Revue L'Aérophile - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Robert Emile Floch de la compagnie 10/13 du 6ème régiment du Génie, le 7 janvier 1915 : "Blessé précédemment au combat du 30 août, a fait preuve d'une remarquable énergie en entraînant sa section à l'assaut. Est resté à découvert pendant plusieurs heures, avec quelques hommes sous un feu violent de mousqueterie et d'artillerie."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Robert Emile Floch, pilote à l'escadrille MF 29, en date du 28 mars 1916 : "Officier du plus grand courage. Entré dans l'aviation après avoir été grièvement blessé comme commandant d'une compagnie de sapeurs-mineurs. Déjà cité deux fois a l'ordre de l'armée. A été tué à la tête de l'escadrille qu'il commandait au moment où, sous les yeux de tous ses pilotes, il abattait un avion ennemi."

Ltt Jean Marc Léopold Dutreuil - Né le 11 avril 1884 à Sérignac (Charente) - Fils de François Hippolyte Dutreuil et de Marie Fanny Marguerite Raffin - Domiciliés au 21, rue du Général Féry à Châlons-sur-Marne (Marne) - Profession avant engagement Etudiant - A réussi le concours d'entrée à l'école militaire spéciale de St-Cyr en 1904 - Classé 79ème sur 296 au concours d'entrée - Classe 1904 - Recrutement du bureau de Châlons-sur-Marne (Marne) sous le matricule n° 1502 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre de l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 24 octobre 1904 - Entré à l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 28 octobre 1904 - Au cours des sous-lieutenant à l'école d'application de cavalerie de Saumur, jusqu'au 1er novembre 1906 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 7ème régiment de Hussards, le 1er novembre 1906 - Affecté au 10ème régiment de Hussards, le 10 août 1907 - Affecté au 6ème régiment de chasseurs d'Afrique, le 25 mai 1908 - En campagne en Algérie du 13 juin 1908 au 1er mars 1911 - Nommé Lieutenant, le 1er novembre 1908 - En opérations militaires au Maroc Occidental du 2 mars au 29 octobre 1911 - Affecté, sur convenance personnelle au 20ème régiment de Chasseurs, le 9 septembre 1912 - Il a permuté avec le Ltt de Ferron qui prend sa place au 6ème régiment de chasseurs d'Afrique - En Algérie du 4 janvier au 3 août 1912 - Affecté au 1er régiment de Spahis du 23 mars 1914 au 19 juillet 1915 - En Algérie du 30 avril au 1er juillet 1914 - Au Maroc occidental du 1er au 2 juillet 1914 - En opération contre l'Allemagne au Maroc du 2 au 28 août 1914 - En opération en métropole, à compter du 29 août 1914 - Détaché aux TAM (Spahis marocains) en septembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1549 obtenu à l'école de Chartres, le 11 septembre 1915 - A l'école de Chartres, le 3 octobre 1915 - Pilote du GDE du 3 au 14 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 29 du 14 octobre au 14 décembre 1915 - Commandant de l'escadrille MF 29 du 4 au 14 décembre 1915 - Le MF 11 n° 1090, qu'il pilotait lors d'une mission de bombardement sur Mulhouse, a été abattu par la DCA au-dessus de la forêt de Hartz (Haut-Rhin), le 14 décembre 1915 - Il faisait équipage avec le Sol Alcide Boudet, mitrailleur - Les deux hommes ont été tués - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 15 janvier 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 1er régiment de Spahis, à titre posthume, du Ltt Jean Marc Léopold Dutreuil, en date du 1er novembre 1921 - Ils reposent tous les deux dans le cimetière de Cernay (Haut-Rhin) - Photo extraite du site internet de l'école militaire de Saint-Cyr - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Haute-Marne - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 7 juin 2022.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Jean Marc Léopold Dutreuil, pilote à l'escadrille MF 29, en date du 15 janvier 1916 : "Donnant l'exemple des plus belles qualités militaires, chef aimé de ses hommes et les entrainant merveilleusement ; a été tué au cours d'un bombardement à la tête de 1'escadrille qu'il commandait."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 1er régiment de Spahis, à titre posthume, du Ltt Jean Marc Léopold Dutreuil, en date du 1er novembre 1921 : "Brillant officier, d'une bravoure et d'un allant
remarquables. Tombé glorieusement au cours d'un bombardement aérien dans la forêt de Hardt. Croix de guerre avec palme."

Ltt Marcel Charles Albert Guillot - Né le 26 mars 1893 à Tergnier (Aisne) - Fils d'Armand Lucien Albert Guillot (instituteur) et de Marie Constance Charlotte Degagny (institutrice) - Domiciliés à Caudebec-en-Caux (Seine-Maritime) en 1913 - Elève de l'école Normale de Laon de 1909 à 1913 - Titulaire du brevet supérieur - Profession avant guerre Instituteur Licencié Es Lettres - Domicilié à Chauny (Aisne) - Classe 1913 - Recrutement de Laon (Aisne) sous le matricule n° 793 - Engagé volontaire, par devancement d'appel, pour trois ans, au titre du 87ème régiment d'infanterie, le 27 septembre 1913 - Affecté au 128ème régiment d'infanterie, pour convenances personnelles, le 8 juin 1914 - Blessé par coup de baïonnette au bras gauche à Saint-Lumier-la-Populeuse (Marne), le 7 septembre 1914 - Nommé Sergent fourrier, le 4 novembre 1914 - Nommé Aspirant, le 25 janvier 1915 - Blessé par plaie légère au niveau de la tête du péroné droit à Beauséjour, le 4 mars 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire et affecté au 402ème régiment d'infanterie, le 25 août 1915 - Affecté au 401ème régiment d'infanterie, le 25 août 1915 - Affecté au 107ème bataillon de chasseurs à pied, le 6 décembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 31 décembre 1915 - Citation n° 30 à l'ordre de la 157ème division d'infanterie, en date du 1er mars 1916 - Affecté au 213ème régiment d'infanterie, le 19 avril 1916 - Citation n° 117 à l'ordre du 34ème corps d'armée, en date du 19 novembre 1916 - Citation n° 39 à l'ordre de la 164ème division d'infanterie, en date du 20 juillet 1917 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 16 août 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 25 août 1917 - Affecté au 16ème régiment d'infanterie, le 26 septembre 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 12 novembre 1917 - Envoyé à l'école d'aviation militaire d'Etampes pour effectuer sa formation initiale, le 17 novembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 11.745 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 24 février 1918 - Stage de perfectionnement bombardement à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 14 avril 1918 - Pilote au centre de Chartres du 14 avril au 17 juin 1918 - Pilote de l'escadrille BR 29 du 17 juin au 15 juillet 1918 - Au cours d'un combat aérien lors d'une mission de bombardement, le Breguet XIV B2, qu'il pilotait en équipage avec le Sgt André Héraud (mitrailleur), a été contraint d'atterrir en zone occupée par les Allemands dans les environs de Ronchères (Aisne), le 15 juillet 1918. Les deux membres d'équipage ont été faits prisonniers - Le mitrailleur a été blessé lors du combat aérien - Interné à Karlsruhe (Allemagne), puis à Landshut, à compter du 6 septembre 1918 - Interné à Marienberg-Würzburg (Allemagne), à compter du 21 septembre 1918 - Rentré de captivité en fin 1918 / début 1919 - Croix de guerre 14-18 avec une palme, 2 étoiles d'argent et une étoile vermeil - Citation n° 13.522 à l'ordre de l'armée, en date du 14 février 1919 - Affecté à l'escadrille BR 543 à La Sénia du début 1919 au 15 novembre 1919 - Affecté au groupement aéronautique n° 4 du Bourget, pour convenances personnelles, le 15 novembre 1919 - Affecté, pour ordre, au 54ème régiment d'infanterie, le 31 janvier 1920 - Mis en position "Hors cadre aéronautique" au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 5 juin 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation d'observation, le 1er août 1920 - Affecté au centre d'Instruction d'aviation d'Istres, le 10 février 1922 - Affecté au 2ème groupe d'ouvriers d'aviation, le 1er juillet 1922 - Nommé Capitaine, le 25 mars 1923 - Affecté au Centre d'Etudes de l'Aéronautique - Lettre de félicitations n° 2656 du ministre en date du 19 juin 1923 - Détaché au Centre d'études des liaisons et transmissions de Versailles, le 8 octobre 1923 - Nommé Professeur d'aéronautique au centre d'études des liaisons et transmission à Versailles, le 23 octobre 1923 - Affecté au 37ème régiment d'aviation au Maroc, le 24 septembre 1925 - Embarqué à Bordeaux (Gironde), le 7 octobre 1925 - Débarqué à Casablanca, le 11 octobre 1925 - Affecté provisoirement à la 1ère escadrille à Rabat (traditions de l'escadrille 551 de la Grande Guerre), le 15 octobre 1925 - Affecté à la 8ème escadrille (traditions de l'escadrille SAL 8 de la Grande Guerre) - Nommé Directeur des études d'observations, le 26 octobre 1925 - Citation n° 468 à l'ordre du corps d'armée (TOE), en date du 6 décembre 1926 - Autorisé à prolonger son séjour de trois mois, à compter du 11 janvier 1927 - Croix de guerre des TOE - Médaille coloniale avec agrafe vermeil "Maroc" - Affecté à l'école militaire et d'application de l'aéronautique, le 9 juin 1927 - Nommé Chef de bataillon, le 20 mars 1930 - Affecté au 39ème régiment d'aviation à destination du Levant - Mis en route sur le dépôt des Isolés métropolitains de Marseille, le 25 mai 1931 - Embarqué à Marseille, le 26 mai 1931 - Débarqué à Beyrouth (Liban), le 9 juin 1931 - Affecté provisoirement à l'état-major pour stage d'études, le 18 juin 1931 - Rapatrié sanitaire - Embarqué à Beyrouth sur le vapeur M. Pacha, le 10 septembre 1931 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 7 novembre 1931 - En congé de convalescence de deux mois - Passé par voie de réorganisation à la base aérienne du Bourget-Dugny, le 1er juillet 1932 - Affecté à la direction de l'instruction pré-post militaire à l'état-major particulier de la 2ème région aérienne, le 15 octobre 1933 - Passé à la base aérienne d'Algérie n° 201, le 11 février 1935 - Passé à l'école de l'Air à Versailles, le 16 août 1936 - Nommé Lieutenant-colonel, le 15 mars 1937 - Commandant du Centre Ecole n° 351 - Désigné pour suivre les cours des Hautes Etudes Aériennes - Affecté au bataillon de l'air 117, le 21 octobre 1938 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 13 décembre 1938 - Nommé Colonel du cadre navigant, le 2 septembre 1939 - Nommé Général de brigade aérienne, après demande de réparation de préjudice de carrière, le 1er décembre 1942 - Domicilié à Gordes (Vaucluse) - Conseiller technique du Maquis du Ventoux de 1941 à 1943 - Chef de mission de 2ème classe du réseau de résistance "Andromède-Athénée" (Sud-Est) sous le pseudo "Sirius" du 1er août 1943 au 30 septembre 1944 - A transmis aux alliés les plans de défense de la coteer août méditerranéenne et des Alpes - A été arrêté à son domicile, avec son épouse, par la Gestapo, le 9 novembre 1943 - Son épouse est libérée rapidement - Interné aux Beaumettes à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Torturé et comdanné à mort - Evadé de l'hôpital Salvator de Marseille où il était en traitement, le 11 juin 1944 - Reprend son action dans la résistance, dans la région d'Aix-en-Provence et participe à la libération de Marseille - De la libération jusqu'en 1945, affecté au cabinet du commissaire de la République de Marseille - Nommé Général de division aérienne, le 25 septembre 1944 - Général inspecteur régional des forces républicaines de sécurité (FRS) de septembre 1944 à février 1945 - Placé en position de disponibilité du 1er octobre 1944 au 1er avril 1945 - Officier adjoint au commandant militaire en Allemagne (Berlin) - Citation n° 673 à l'armée de l'armée, en date du 26 mars 1945 - Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 19 novembre 1945 - Croix de guerre 39/45 - Croix de 1ère classe des SMV - Placé en position d'activité du 1er avril 1945 au 26 mars 1946 - Placé en congé du personnel navigant, le 26 mars 1946 - Président de la commission de dégagement des cadres de l'armée de l'air (examen de l'attitude patriotique de 1940 à 1945, puis attitude professionnelle et générale), le 6 avril 1946 - Médaille de la Résistance avec rosette, en date du 24 avril 1946 - Nommé Chef de service à l'administration centrale du ministère de l'armement, le 15 mai 1946 - Commandant de la direction du bureau de la sécurité ratachée au cabinet du ministre, le 15 mai 1946 - Affecté au cabinet du Ministre - Domicilié au 32, avenue Lazare Hoche à Chaville (Seine-et-Oise) jusqu'en 1949 - Placé en 2ème section (réserve), le 1er avril 1950 et s'installe définitivement au hameau "Aux Imberts" à Gorde au s (Vaucluse) - Totalise 958h15 de vol en 1958 - Elevé au grade de Grand Officier de la Légion d'Honneur, en date du 19 janvier 1958 - Décédé au hameau des Imberts à Gordes (Vaucluse), le 29 novembre 1960 - Photo transmise par Patrick Van Henden que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Aisne - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille BR 29 - LO - JORF - Bailey / Cony - Site Internet du CICR - Base de données des "Médaillés de la Résistance" mise en ligne par le site "Mémoire des Hommes" - Base de données des "Titres, homologations et services pour faits de résistance" du site "Mémoire des Hommes" cotes GR 16 P 279503, GR 28 P 4.212.156, GR 28 P 11.109 - Site Internet "Traditions des escadrilles de l'armée de l'Air" - Site Internet "Polices mobiles" - Dernière mise à jour : 2 juillet 2021.

* Citation n° 30 à l'ordre de la 157ème division d'infanterie, en date du 1er mars 1916 : "Le 12 février 1916, sous un violent bombardement d'artillerie lourde, a été renversé et enseveli par un éclatement d'obus, et malgré la commotion ressentie, a demandé à rester à son poste de commandement."

* Citation n° 117 à l'ordre du 34ème corps d'armée, en date du 19 novembre 1916 : "Officier brave et actif, a su mener à bien de nombreuses patrouilles particulièrement fructueuses en résultats. Le 12 novembre a organisé et dirigé pour appuyer une opération locale et à la suite de reconnaissances personnelles des plus hardies, un ùmportant groupement de mitrailleuses avec lesquelles il a réussi à aveugler tous les flanquements, apportant ainsi à l'opération l'aide la plus efficace."

* Citation n° 39 à l'ordre de la 164ème division d'infanterie, en date du 20 juillet 1917 : "Jeune officier d'une bravoure et d'un entrain remarquable, a commandé la compagnie de mitrailleuses du bataillon, pendant la période en secteur du 14 juin au 4 juillet s'imposant à tous, à la fois par ses exemples de mépris du danger et sa compétance tactique et technique. A notamment effectué de nombreuses reconnaissances en avant de nos lignes, tant pour l'établissement d'un programme de tir de harcélement des mitrailleuses sur les pistes ennemies que pour l'étude et la vérification des flanquements de ses mitrailleuses en première ligne."

* Citation n° 13.522 à l'ordre de l'armée du Ltt Marcel CHarles Guillot au 16ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille BR 29, en date du 14 février 1919 : "Officier pilote d'un courage tenace et froid. Le 15 juillet 1918, quoique des obus ennemis aient blessé son mitrailleur, a tenu à remplir sa mission ; a engagé le combat avec huit avions allemands, dont le feu a blessé très grièvement son passager et arrêté le moteur de son avion ; a réussi à atterrir normalement avec un appareil criblé de balles dans un terrain battu par l'artillerie ; a dégagé son mitrailleur évanoui et a été capturé par des cavaliers ennemis, au moment où il se disposait à incendier son appareil. Deux blessures. Trois citations."

* Citation n° 468 à l'ordre du corps d'armée (TOE), en date du 6 décembre 1926 : "Officier pilote observateur de valeur. A rendu de grands services au cours des opérations de 1926 dans la région d'Ouezzan comme adjoint à un commandant de groupe. Officier de liaison auprès du général commandant la 128ème division pendant les opérations en pays Ghezzaoua, a donné au commandement les renseignements les plus précieux en prenant part lui-même à de nombreuses missions de guerre dans cette région. A exécuté plusieurs bombardements très réussis en pays Ghezzaoua."

* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Lcl Marcel Charles Albert Guillot, en date du 13 décembre 1938 : "24 ans de services, 8 campagnes, 10 ans de bonifications pour services aériens. A été blessé et cité. Chevalier de la Légion d'Honneur du 16 juin 1920."

 

Slt Pierre Charles Joseph Mouquet - Né au 43, rue d'Angleterre à Lille (Nord), le 4 avril 1888 - Fils de Jules Louis Joseph Mouquet (peintre) et de Clémence Eugénie Marchand - Profession Etudiant - Domicilié au 28, boulevard Vauban à Lille (Nord) - Classe 1908 - Recrutement de Lille (Nord) sous le matricule n° 6215 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 20ème régiment de chasseurs à cheval, le 12 avril 1906 - Nommé Brigadier, le 19 novembre 1906 - Nommé Maréchal des Logis, le 11 février 1908 - Passé dans la réserve de l'armée d'active, le 12 avril 1909 - Rengagé pour deux ans, au titre du 20ème régiment de chasseurs à cheval, à compter du 5 mai 1909 - Remis, sur sa demande, comme cavalier de 2ème classe, le 1er janvier 1910 - Manquants aux appels, le 5 mai 1910 - Déclaré déserteur, le 11 mai 1910 - Rentré volontairement, le 4 août 1914 - Amnistié, le 5 août 1914 - A rejoint son unité, le 7 août 1914 - Nommé Brigadier, le 2 septembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 18 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2592 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Etampes, le 2 février 1916 - Au centre militaire d'aviation d'Etampes, jusqu'au 12 février 1916 - Pilote de l'escadrille F 393 (future escadrille AR 464) du centre retranché de Paris (CRP) du 10 février 1916 au 1er avril 1917 - Nommé Maréchal des logis, le 15 mars 1916 - Nommé Adjudant, le 15 mars 1917 - Pilote de l'escadrille F 353 (future escadrille LET 465) du centre retranché de Paris (CRP) du 1er au 16 avril 1917 - Pilote du GDE du 17 avril au 10 mai 1917 - Pilote détaché à l'escadrille SOP 29 du 10 mai au 10 juin 1917 - Pilote affecté à l'escadrille SOP 29 (GB 4) du 10 juin au 1er novembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 septembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 14 octobre 1917 - Stage SPAD VII et XIII au GDE du 1er au 14 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 78 / SPA 78 (GC 15) du 14 novembre 1917 au 31 mars 1919 - Une victoire homologuée, en coopération avec le Sgt Emile Frick (SPA 78) et le Ltt Marcel Hugues (SPA 81), contre un biplace abattu en flammes dans les environs du bois de Landricourt (Meuse), le 23 décembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 février 1918 - En mission du 1er au 7 avril 1918 - Affecté, comme pilote, à la réserve générale d'aviation, le 1er septembre 1919 - Nommé Lieutenant, le 28 octobre 1919 - Affecté au 20ème régiment de Dragons - Marié avec Mlle Marcelle Julie Rey à Paris 16ème, le 23 septembre 1919 - Domiciliés au 28, boulevard Vauban à Lille (Nord) - Affecté au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, le 22 novembre 1920 - Détaché à l'école des spécialistes à Bordeaux, le 15 février 1922 - A obtenu un congé sans solde de trois ans, le 25 avril 1922 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 29 décembre 1922 - Admis en position dite de réserve spéciale, le 27 juin 1923 - Classé dans la disponibilité, le 16 décembre 1925 - A effectué une période obligatoire de cinq semaines du 27 janvier au 3 mars 1927 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 septembre 1928 - Classé en surnombre à l'état-major particulier de l'aéronautique, le 29 septembre 1928 - A effectué une période obligatoire d'exercices de 5 semaines, à compter du 29 août 1932 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne n° 3 de Châteauroux, le 1er octobre 1933 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne n° 103, le 1er janvier 1934 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne 104, le 12 juin 1934 et maintenu en disponibilité - Rappelé à l'activité, le 26 août 1939 - Affecté au bataillon de l'Air 117, le 24 septembre 1939 - Démobilisé, le 18 août 1940 - Décédé au 119 bis, rue Cardinet.à Paris 17ème, le 18 février 1946 - Photo datant du 25 juin 1916 alors qu'il était pilote de l'escadrille F 393 transmise par Edouard Derville que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 1660) de la ville de Lille (Nord) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille F 393 / AR 464 - CCC de l'escadrille F 353 / LET 465 - CCC de l'escadrille SOP 29 - CCC de l'escadrille N 78 / SPA 78 - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Nord - JORF - Dernière mise à jour : 16 octobre 2024.

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Pierre Mouquet, pilote de l'escadrille SOP 29, en date du 11 septembre 1917 : "Pilote remarquable. A exécuté de nombreux bombardements de jour, dont deux à grande distance. Le 17 août, a effectué trois bombardement consécutifs."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Pierre Charles Joseph Mouquet, au 20ème régiment de Dragons, pilote à l'escadrille SPA 78 (GC 15), en date du 6 février 1918 : "Excellent pilote, passé du bombardement dans la chasse où il s'est tout de suite distingué et abattu un avion ennemi qui est tombé en flammes dans nos lignes."

 

Photo du Cne Victor Bacon

Cne Emile Ferdinand Victor Bacon - Né le 13 juillet 1874 à St-Ouen-de-Thouberville (Eure) - Fils de Narcisse Bacon (Employé de commerce) et de Lucile Henriette Lemaire - Marié avec Eloïse Girard (1884-1932) - Classe 1894 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1003 - Affecté au 1er régiment du Génie - Nommé Interprète de réserve, le 14 octobre 1899 - Nommé Lieutenant de réserve, le 30 mars 1908 - Trésorier puis vice-président de l'aéronautique-Club de France (ACF) - Affecté au 1er régiment d'aérostation, le 2 août 1914 - Nommé Commandant de la 2ème compagnie d'aérostiers au centre d'aéronautique de Belfort (90) - Affecté au centre d'aviation de Toul - Remarquable tireur, ayant remporté plusieurs prix de tir dans des concours internationnaux, il se porte volontaire comme mitrailleur - Observateur de l'escadrille MF 29 du (1er trimestre 1916) au 18 mars 1916 - Tué au combat au cours d'un combat aérien, au cours d'une mission de bombardement dans les environs de Mulhouse (Haut-Rhin), le 18 mars 1916 - Le MF 11 bis (moteur 130 Hp) ayant pris feu, il s'est jeté dans le vide d'une altitude de 1500 mètres - Il faisait équipe avec le MdL Edouard Leroy, pilote qui a également perdu la vie lors de ce combat contre le Vfw Ernst Udet du KekH (sa 1ère victoire) - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 28 mars 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 20 novembre 1919 - Sources : MpF - JORF - L'Aérophile - Dernière mise à jour : 17 février 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cne Emile Ferdinand Victor Bacon, observateur mitrailleur à l'escadrille MF 29, en date du 28 mars 1916 : "Capitaine aérostier, volontaire comme mitrailleur en avion. Etait sur le point de piloter au front lorqu'il est tombé au cours d'un combat avec un avion ennemi."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cne Emile Fernand Victor Bacon, observateur mitrailleur à l'escadrille MF 29, en date du 20 novembre 1919 : "Excellent officier, ayant toujours fait preuve des plus belles qualités militaires. Le 18 mars 1916, chargé d'une mission de bombardement près de Mulhouse, son avion ayant été atteint par un obus, a trouvé une mort glorieuse en servant son pays. A été cité."

Photo du Sgt Marcel Carton

Sgt Marcel Alexandre Jules Carton - Né le 17 janvier 1893 à Noyon (Oise) - Fils de Désiré Jules Alfred Carton (entrepreneur de maçonnerie) et de Marie Louise Anna Coutant - Domiciliés rue de Lille à Noyon (Oise), puis au 6, boulevard de l'Orangerie à Montmorency (Val d'Oise), puis au 16, rue de Chauny à Noyon (Oise) - Profession avant guerre Mécanicien - Domicilié au 16, rue de Chauny à Noyon (Oise) - Classe 1913 - Recrutement de Compiègne (Oise) sous le matricule n° 218 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 1er groupe aéronautique de l'aéronautique militaire comme mécanicien, le 27 octobre 1913 - Mécanicien de l'escadrille MF 16 du 1er novembre 1913 au 28 août 1915 - Reçoit en dotation la carabine n° F 7213 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 21 septembre 1914 - En mission du 17 au 20 avril 1915 - Nommé Caporal, le 30 juin 1915 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon - Nommé Sergent, le 6 janvier 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3325 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 28 avril 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux du 5 mai au 1er juillet 1916 - Pilote de l'escadrille MF 29 / SOP 29 du 18 juillet 1916 au 28 février 1917 - Convoyage d'un MF 11 type Happe du 7 au 11 septembre 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique, en date du 28 octobre 1916 - Détaché à l'escadrille F 123 du 13 au 31 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 123 du 1er au 12 mars 1917 - Pilote de l'escadrille F 130 du 12 mars au 24 avril 1917 - Très grièvement blessé au cours d'un accident d'avion, à bord d'un Farman F 40, au retour d'une mission de bombardement sur les usines de Neneubourg, au Nord de Mulhouse (Haut-Rhin), à l'atterrissage sur le terrain de Luxeuil-les-Bains, le 24 avril 1917 - L'avion a capoté et s'est disloqué - Le Sgt Carton (pilote) est blessé avec de graves blessures au crâne et son mitrailleur, le Cal Mangeolle a été tué - Citation n° 11 à l'ordre de l'armée, en date du 27 mai 1917 - Hospitalisé à l'hôpital de Luxeuil-les-Bains - Evacué sur un hôpital de l'intérieur, le 17 juillet 1917 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 28 septembre 1918 - Croix de guerre avec deux palmes de bronze - Proposé à la pension de retraite de 5ème classe pour perte de substance cranio-frontale d'environ de 12,5 cm avac autoplastie par le centre de réforme de Faidherbe, le 16 novembre 1918 - Marié avec Mlle Louise Kiache en mairie d'Asnières en février 1919 - Réformé n° 1 avec pension temporaire de 75 % pour séquelles d'une vaste mutilation de la face et du front, perte de substance importante du frontal droit et effondrement du maxilaire supérieur droit par la commission de réforme d'Amiens, le 28 avril 1922 - Réformé n° 1 avec pension temporaire de 75 % pour perte osseuse consodérable du frontal droit avec effondrement du maxiliaire droit, perte de trois dents par la commission de réforme d'Amiens, le 19 avril 1923 - Décision confirmée avec pension permanente de 85 % par la 1ère commission de réforme de la Seine, le 12 mai 1926 - Décision confirmée avec pension de réforme de 90 % par la 6ème commission de réforme de la Seine, le 3 janvier 1929 - Décision confirmée, le 4 septembre 1931 - Pension permanente de 95 % par la 3ème commission de réforme de la Seine, le 21 novembre 1932 - Décision confirmée, le 15 février 1933 - Décision confirmée par la 6ème commission de réforme de la Seine, le 14 novembre 1933 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 27 mars 1935 - Pension de réforme de 100 % par la commission de réforme d'Amiens, le 6 novembre 1936 - Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 22 octobre 1947 - Décédé à Ham (Somme), le 16 février 1951 - Sources : Registre des naissances de la commune de Noyon (Oise) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Oise - CCC de l'escadrille MF 16 - CCC de l'escadrille MF 29 - CCC de l'escadrille F 123 - CCC de l'escadrille F 130 - JORF - Dernière mise à jour : 22 avril 2020.

* Citation à l'ordre de l'aéronautique, en date du 28 octobre 1916 : "Pilote de l'escadrille 29, a participé brillamment à un raid à grande distance effectué le 12 octobre 1916, malgré les difficultés de toutes natures rencontrés en cours de route."

* Citation n° 11 à l'ordre de l'armée, en date du 27 mai 1917 : "Pilote très courageux. A exécuté plusieurs bombardements de nuit à longue distance. A été grièvement blessé."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du Sgt Marcel Carton, pilote à l'escadrille F 130, en date du 28 septembre 1918 : "Sous-officier pilote très conscencieux ayant toujours donné satisfaction à ses chefs. A été grièvement blessé à l'atterrissage le 24 avril 1917 au retour d'une expédition de bombardement. Une citation."

Photo du MdL André Farcis

MdL André Alphonse Farcis - Né le 16 juillet 1889 au Havre (Seine Maritime) - Fils de Charles Albert Farcis et de Louise Marie Letartre - Marié - 2 garçons - Profession avant guerre représentant en automobiles - Engagé (service militaire) au 13ème régiment de Hussards, le 23 septembre 1908 - Réformé en 1909 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre en 1914 - Mobilisé au 13ème régiment de Hussards - Nommé Maréchal des Logis, le 28 février 1915 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 31 mars 1917 - Tests de présélection PN à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 6322 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 10 mai 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage à l'école d'aviation militaire d'Istres-Miramas - Pilote de l'escadrille SOP 29 / BR 29 (affecté au GB 4) du 24 septembre 1917 au 3 juin 1918 - Mission au GDE du 12 janvier au 2 février 1918 - Mission à Matouges du 1er au 9 mars 1918 - Muté GDE à compter du 3 juin 1918 - Rayé du personnel navigant par décisions du commandant en chef n° 32352 en date du 26 juin 1918 et du GDE du 29 juin 1918 - Muté au 13ème régiment de Hussards à compter du 30 juin 1918 - Décédé des suites d'une maladie contactée en service à l'hôpital temporaire n° 37 de Sainte-Radegonde (Indre et Loire), le 10 février 1919 - André Farcis repose au cimetière Sainte-Marie du Havre.

 

Escadrille MF 29

Alignement des MF 11 de l'escadrille MF 29 sur le terrain de Belfort, le 30 juillet 1915 - Ce jour, huit avions de l'escadrille sont engagés dans le bombardement de la gare de Fribourg-en-Brisgau - Sur le coté droit de l'image, on aperçoit un des deux hangars à dirigeables du terrain - Photo n° 93 du fond Maurice Happe déposé au Musée du l'Air du Bourget et transmise par Peter Kilduff que je remercie pour son aide.

Départ de quatre MF 11 80 HP de l'escadrille MF 29 sur le terrain de Belfort en 1915 - Derrière eux, les deux hangars à dirigeables du terrain comme toutes les autres bases de l'Est - Le plus grand des deux abritait le dirigeable "Lieutenant Chauré" - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alexandre Sallès conservée par Mme Huguette Sallès, sa petite-fille et transmise par Jonathan Leclerc que je remercie tous deux pour leur aide.

Détail de la même photo et montrant un MF 11 de l'escadrille MF 29 sur le terrain de Belfort, le 30 juillet 1915 - On distingue nettement les deux lance-bombes fixés sous le fuselage de l'appapreil - Photo n° 93 du fond Maurice Happe déposé au Musée du l'Air du Bourget et transmise par Peter Kilduff que je remercie pour son aide.

MF 11 n° 742 de l'équipage composé par le Sgt Fenech (pilote) et le soldat de 2ème classe Modeste Leclerc (mitrailleur / bombardier) et qui a pris part à la mission sur Fribourg-en-Brisgau, le 31 juillet 1915 - On aperçoit sous le nez de l'appareil les deux lance-bombes de conception MF 29 - Photo fond Maurice Happe - photo n° 99 déposée au Musée du l'Air du Bourget et transmise par Peter Kilduff que je remercie pour son aide.

MF 11 de la MF 29 photographié sur le terrain de Belfort, le 15 août 1915 - Cet avion porte le nom de baptème "Vampire" du coté gauche - Photo Patrick Bediez que je remercie pour son aide.

MF 11 de la MF 29 photographié sur le terrain de Belfort, le 15 août 1915 - Cet avion porte le nom de baptème "Vampire" - Photo Patrick Bediez que je remercie pour son aide.

Le MF 11 n° 750 de l'équipage Ltt Charles Devin (pilote) et Sol Clément Vérité (mitrailleur) a été abattu dans les lignes allemandes, près d'Elzach, le 25 septembre 1915 - Le pilote a été tué et le mitrailleur fait prisonnier - Photo Ebay Allemagne.

Le MF 11 n° 750 de l'équipage Ltt Charles Devin (pilote) et Sol Clément Vérité (mitrailleur) a été abattu dans les lignes allemandes, près d'Elzach, le 25 septembre 1915 - Le pilote a été tué et le mitrailleur fait prisonnier - Photo Ebay Allemagne.

Terrain d'aviation de Belfort photographié entre le 23 octobre 1915 et le 18 mars 1916 - Au fond et au centre, on aperçoit les deux hangars à dirigeables du terrain - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Edouard Leroy transmise par André Genel, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

MdL Edouard Albert Joseph Leroy, aux commandes d'un MF 11 de l'escadrille MF 29 - Il a été pilote de cette unité du 23 octobre 1915 au 18 mars 1916 - Tué au combat dans les environs de Mulhouse (Haut-Rhin), pendant une mission de bombardement du terrain d'aviation d'Habsheim (Haut-Rhin), le 18 mars 1916 - Il faisait équipe avec le Cne Victor Emile Ferdinand Bacon, observateur, qui a également perdu la vie lors de ce combat contre le Vfw Ernst Udet du KekH (sa 1ère victoire) - Photo Edouard Leroy transmise par André Genel, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

MF 11 bis n° MF 1415 appartenant à l'escadrille MF 29 et détruit dans les environs de Merxheim, le 23 juin 1916 - Ce jour, le MdL Martin était parti en mission spéciale, pour déposer un espion derrière les lignes allemandes - Lors de l'atterrissage, l'avion a capoté rendant le redécollage impossible - Le pilote y a mis le feu - Les deux hommes ne sont pas rentrés - L'espion, Marcel Bloch, fut pris et fusillé à l'île Napoléon, près de Mulhouse, le 31 juillet 1916 - - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Identification réalisée par Damien Kuntz de l'association d'Histoire de Lutterbach - Photo collection Alain Kiffer que je remercie pour son aide.

MF 11 bis n° MF 1415 appartenant à l'escadrille MF 29 et détruit dans les environs de Merxheim, le 23 juin 1916 - Ce jour, le MdL Martin était parti en mission spéciale, pour déposer un espion derrière les lignes allemandes - Lors de l'atterrissage, l'avion a capoté rendant le redécollage impossible - Le pilote y a mis le feu - Les deux hommes ne sont pas rentrés - L'espion, Marcel Bloch, fut pris et fusillé à l'île Napoléon, près de Mulhouse, le 31 juillet 1916 - Des recherches complémentaires sont en cours - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Identification réalisée par Damien Kuntz de l'association d'Histoire de Lutterbach - Photo droits réservés.

David Bloch, le jeune espion, déposé par le MdL Martin, pilote de l'escadrille MF 29, le 23 juin 1916, a été fait prisonnier par les Allemands - Jugé comme espion, il a été fusillé à l'île Napoléon, près de Mulhouse, le 31 juillet 1916 - Photo droits réservés.

Escadrille MF 29

Défilé des pilotes, observateurs et mitrailleurs décorés ce jour - Le Sgt Alexandre Sallès est marqué d'une croix - Ils sont suivis des sous-officiers et hommes du rang composant l'escadrille MF 29, alors stationnée sur le terrain de Belfort pendant l'été 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alexandre Sallès conservée par Mme Huguette Sallès, sa petite-fille et transmise par Jonathan Leclerc que je remercie tous deux pour leur aide.

L'ensemble des personnels navigants, mécaniciens et administratifs composant l'escadrille MF 29, alors stationnée sur le terrain de Belfort pendant l'été 1915, va rendre les armes, puis défiler après la remise de décorations à leur chef, le Cne happe et plusieurs navigants, dont le Sgt Alexandre Sallès - Photo Alexandre Sallès conservée par Mme Huguette Sallès, sa petite-fille et transmise par Jonathan Leclerc que je remercie tous deux pour leur aide.

Cérémonie de remise de la Médaille militaire aux équipages appartenant au GB 4 sur le terrain de Belfort, le 8 décembre 1916 - Photo n° 104 du fond Maurice Happe déposé au Musée du l'Air du Bourget et transmise par Peter Kilduff que je remercie pour son aide.

Détail de la même cérémonie de remise de la Médaille militaire aux équipages appartenant au GB 4 sur le terrain de Belfort, le 8 décembre 1916 - Si un lecteur de cette page est capable de donner les noms de ces militaires, veuillez contacter l'auteur du site - Photo n° 104 du fond Maurice Happe déposé au Musée du l'Air du Bourget et transmise par Peter Kilduff que je remercie pour son aide.

Vue du dirigeable "Lieutenant Chauré" sortant de son hangar sur le terrain de Belfort. La garnison de la ville était dotée de 2 hangars destinés à abriter de tels engins aériens. Un autre dirigeable stationné dans cette ville, qui rejoingna Belfort après les grandes manoeuvres de Picardie de 1910, était le "Liberté" - C'est ce hangar que l'on voit sur les photos supérieures - Carte postale d'époque.

Cne Maurice Happe, à droite, commandant l'escadrille MF 29, pose en compagnie du Cne Berthaut qu'il va emmener en vol, à bord un MF 11 bis de son unité. L'avion porte le premier insigne de l'unité, une Croix de Guerre, adoptée pour commémorer la citation à l'ordre de l'armée à l'occasion de la mort de cinq mécaniciens et de la blessure très grave du caporal Longueteau lors de l'explosion au sol d'un obus de 90, le 14 septembre 1915 - Photo SHD section Air de Vincennes - Photo n° B 88/3129 origine Maurice Happe.

Les deux hommes ont pris place à bord du MF 11 bis et vont décoller du terrain de Belfort pendant l'automne/hiver 1915 - Photo Librairie du Congrès à Washington (USA).

MF 11 modifié avec la pose de deux lance-obus verticaux de l'escadrille MF 29 dans le hangar du terrain de Belfort - Photo collection Jean-Loup Frommer que je remercie pour son aide.

L'avion de l'équipage composé du caporal Henri Rins (pilote) et du Sgt Charles Dubar (mitrailleur / bombardier) est entré volontairement en collision avec son adversaire dans les environs de Mulhouse, le 18 mars 1916 - Les trois aviateurs ont été tués - L'aviateur allemand était le Flg Ludwig Fischer - Cette photo montre les débris du MF 11 français - Les membres de l'équipage français n'ont pas encore été dégagés des débris - Mentions au verso : Feld-Postexp 8ème Bayer.Réserve. Division. Le 24 avril 1916 - Tampon de l'unité : Armierungs-Bataillon n° 69.4.Kompagnie. Armée Abt. v. Gaede - Photo collection Maurice Sublet que je remercie pour son aide.

Dépouilles mortelles du Ltt Robert Floch et le soldat Paul Rode de l'escadrille MF 29 tombées au lieu dit "la rondelle" sur le territoire de la commune de Sausheim, le 18 mars 1916 - Voir la tombe de ces deux hommes plus bas dans la page - Carte postale d'époque.

Slt Marcel Félix Emile Boissan, pilote de l'escadrille MF 29 du 17 au 30 juillet 1916 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes du MF 42 n° 2118 dans les environs de Cernay (Haut-Rhin), le 30 juillet 1916 - Il faisait équipage avec le Brig Félix Vermillet qui a également perdu la vie - Leur adversaire était probablement le Ltn Hartmuth Baldamus de l'AOK 3 (sa 5ème victoire) - Leur avion s'est écrasé entre les lignes françaises et allemandes - Les Allemands n'ont pu s'approcher de l'épave que la nuit tombée - Leurs corps ont été inhumé par les Allemands dans une tombe individuelle à la sortie sud-est de Cernay, près de la route menant à Lutterbach - Photo transmise par Yves Boissan que je remercie pour son aide.

Débris du Nieuport 12 n° N 1282 de l'escadrille MF 29 abattu dans les environs de Mulhouse, le 22 juillet 1916 - Son équipage se composait de l'Adj Pierre Collin (pilote) et du Sol Lucien Pauly (mitrailleur) - Le pilote a été fait prisonnier et le mitrailleur tué - Cet avion a été abattu par le Ltt Kurt Haber du KEK Habsheim - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

Farman F 42 de l'escadrille MF 29 sur le terrain de Luxeuil pendant l'été 1916 - Le Sgt Marcel Carton, pilote de l'escadrille MF 29 / SOP 29 du 18 juillet 1916 au 28 février 1917, pose avec son manteau de fourrure, bien utile en altitude - Remarquez le premier insigne de l'escadrille, la Croix de Guerre qui a été adoptée à partir du 14 septembre 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Marcel Carton transmise par Gilles Melon, son grand-père par alliance, que je remercie pour son aide.

 

Escadrille SOP 29

Adj Pierre Charles Joseph Mouquet, pilote de l'escadrille SOP 29 du du 10 juin au 1er novembre 1917, pose devant son Sopwith 1B1 en octobre 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Edouard Derville, que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Sopwith 1A2 de l'escadrille SOP 29 pendant l'hiver 1917-1918 - Photo SHD section Air de Vincennes - n° B 76 / 1699 origine Rivière.

Le Sopwith 1A2 n° 1534 du Sgt Louis Pivette capturé intact au Sud de Pagny, après un combat aérien contre le Ltn Hugo Kâmmel, le 16 mars 1917. Le pilote français a été légèrement blessé et fait prisonnier - Photo collection Bruno Schmaeling via Bruno Couplez que je remercie tous deux pour leur aide.

Breguet 14 B2 de l'escadrille BR 29 en 1918 - Identification des différents avions de l'unité par marquage personnel (ici un "H") - Fanion du dernier type - Photo Collection Gregory Van Wyngarden que je remercie pour son aide.

Escadrille BR 29

Terrain de Bar-le-Duc - Béhonne - L'escadrille BR 29 a stationné sur ce terrain du 14 au 18 juillet 1918 - Cette photo, d'origine allemande, est datée du 15 mai 1918 - Photo collection Dieter Gröschel que je remercie pour son aide.

Breguet 14 B2 de l'escadrille BR 29 en 1918 - L'identification de l'avion est réalisée par de larges étoiles américaines qui rappelent la présence d'aviateurs d'outre-Atlantique au sein de l'unité - Fanion du dernier type - Photo SHD Section air de Vincennes - Photo D04 / 099 - Origine Général Mutin.

Breguet 14 B2 codé "13" de l'escadrille BR 29 en 1918 - Remarquez la présence de l'insigne escadrille associé à un insigne personnel dont on aperçoit seulement le haut du triangle - Photo collection Daniel Gilberti que je remercie pour son aide.

Collision au sol entre deux Breguet 14B2 appartement aux escadrilles BR 29 (n° 4414 codé "N" au premier plan) et BR 129 (à l'arrière plan) sur le terrain de Landau, pendant l'occupation de l'Allemagne en 1919 - Nous ne connaissons pas le sort des équipages - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

 

Avions des escadrilles
héritières de ses traditions

 

 

Avions des escadrilles
héritières de ses traditions

Breguet 19 B2 de la 5ème escadrille du 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty entre 1926 et 1932 - Le 1er janvier 1920, le 205ème escadrille du 1er régiment d'aviation de bombardement, qui détenait les traditions de la BR 29, a choisit l'insigne de la SAL 74 qui avait été dissoute, le 17 mars 1919, tout en conservait les traditions de la BR 29 - Le 1er août 1920, la 205ème est devenue, par changement de désignation des régiments d'aviation, la 5ème escadrille de 11ème régiment d'aviation de bombardement, toujours stationné sur le terrain d'aviation de Mezt-Frescaty (Moselle) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jeanne Girard que je remercie pour son aide.

 

Couleurs des avions

MF 11 n° 747 de l'équipage Cne Maurice Happe (pilote) et Sol Louis Pautrat (mitrailleur) appartenant à l'escadrille MF 29 pendant la période de juillet à août 1916 - Cet avion a été utilisé pour la première mission de bombardement, le 20 juillet 1915 - Il a été accidenté lors d'un capotage dans un fossé au retour d'une mission de bombardement, le 25 août 1915 - Pour cette mission, il était piloté par le Ltt Devin - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

MF 11 bis n° 1087 du Cne Maurice Happe, commandant de l'escadrille MF 29 du 4 juin au 4 décembre 1915 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Couleurs des avions

Breguet 14 B2 n° 4414 codé "N" de l'escadrille BR 29 sur le terrain de Landau pendant l'occupation de l'Allemagne en 1919 - Dessin Alexandrer Kazakov que je remercie pour son aide.

 

Documents en rapport


Détail de la page principale du carnet d'habillement du soldat Frédéric Louis Pautrat, bombardier-mitrailleur de l'escadrille MF 29 en 1915 - Il s'agit ici des tenues et effets de vol qui n'ont rien à voir avec le paquetage du militaire qui était consigné dans son livret - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jennifer Pautrat, son arrière-petite-fille, que je remercie pour son aide.

Documents en rapport

Carnet d'habillement du soldat Frédéric Louis Pautrat, bombardier mitrailleur de l'escadrille MF 29 en 1915 - Il faisait équipage avec le Cne Happe, commandant l'unité dont il était le 1er mécanicien - Sur ce carnet est retranscrit les vêtements ou accessoires de vol perçus ou réintégrés par le militaire au sein de l'escadrille - Photo Jennifer Pautrat, son arrière-petite-fille, que je remercie pour son aide.

 

Avis mortuaire

Avis mortuaire du Ltt Georges Mariage, tué sur le terrain de Neufchâteau (88), le 12 septembre 1918 - Photo collection Jean-Pierre Crépieux que je remercie pour son aide.
* Ltt Georges Charles Jean Baptiste Camille Mariage - Né le 20 octobre 1887 à Carvin (62) - Fils de Charles Mariage et de Jeanne Lecomte - Service militaire au 4ème régiment de cuirassiers à compter du 1er octobre 1908 - Profession avant guerre Stagiaire de notariat - Mobilisé en août 1914 au 4ème régiment de Cuirassiers - Affecté au 9ème régiment de Cuirassiers - Brevet de pilote militaire n° 6074 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 25 avril 1917 - Nomme Sous-Lieutenant à titre définitif, le 13 février 1917 - Pilote de l'escadrille F 206 / SOP 206 du front d'Italie du 25 mai 1917 au XX avril 1918 - Médaille de la Campagne d'Italie - Officier technique du GB 9 (il effectuait des missions avec les escadrilles de ce groupe) du avril-mai 1918 au 12 septembre 1918 - Croix de Guerre avec palme - Tué au cours d'un accident aérien, aux commandes d'un Breguet XIV B2 de la BR 29, sur le terrain d'aviation de Neufchâteau (88), le 12 septembre 1918 - Il faisait équipage avec le Ltt Jean Lavidalie qui a également perdu la vie - Plusieurs bombes se sont détachées et ont explosé, entrainant les équipages Mariage / Lavidalie de la BR 29 et de Quatrebarbes / Delhommeau de la BR 129 dans la mort - Les circonstances exactes restent à préciser.

Grades et insignes

Patte de col du Sergent Henri Charles Alphonse Martin, pilote de l'escadrille SOP 29 / BR 29 du 10 mai 1917 au 18 janvier 1918 sur fond de bleu horizon - Photo collection Guillaume Hirsch que je remercie pour son aide.

Grades et insignes

Grade et insignes aéronautiques du Sgt Edouard Albert Joseph Leroy - Pilote de l'escadrille MF 29 - Brevet de pilote militaire n° 1487 en date du 3 septembre 1915 - Tué au combat dans les environs de Mulhouse, le 18 mars 1916 - Voir sa fiche ci-dessus.
De haut en bas : patte de col de sergent de couleur orange (couleur adoptée après le 28 janvier 1915) - découpe d'un brassard pour sous-officier des troupes de l'aéronautique militaire française - découpe d'un insigne pour sous-officier sur fond noir (brassard) - découpe d'un insigne pour sous-officier sur fond noir (tenue bleue horizon) - Photos Vincent Leroy que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du cal Albert Deux mitrailleur de l'escadrille MF 29 - Tué lors de l'explosion accidentelle d'une bombe au sol sur le terrain de Belfort. Ont également perdu la vie Sgt Roland Longueteau (pilote), le soldat Georges Gallie (mécanicien) Il repose au carré militaire du cimetière Saint-Pierre d'Amiens - Photo Jacques Foure-Larivière que je remercie pour son aide.

Tombe du Sol Georges Auguste Gallié - Né le 30 mars 1896 à Lunéville (54) - Formé à Lyon-Bron jusqu'au 18 août 1915 - RGA du 15 au 25 août 1915 - Mécanicien en 1er de l'escadrille MF 29 du 22 août au 14 septembre 1915 - Désaffecté comme mécanicien en 1er, le 5 septembre 1915 - Tué par l'explosion accidentelle d'un obus de 90 sur le terrain d'aviation de Belfort - 4 tués sur le coup, un décédé des suites de ses blessures, le 14 septembre 1915 - Georges Gallié repose dans le carré militaire du cimetière de Brasse à Belfort - Photo Patrice Pruniaux que je remercie pour son aide.

Tombe du Ltt Jean Marc Léopold Dutreuil - Né le 11 avril 1884 à Sérignac (Charente) - Fils d'Hippolyte Dutreuil et de Marguerite Raffin - Appelé dans les Spahis, le 1er octobre 1904 - Mobilisé dans la cavalerie - 1er corps de cavalerie jusqu'au 19 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1549 à l'école de Chartres, le 11 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 29 du 14 octobre au 14 décembre 1915 - Le MF 11 n° 1090, qu'il pilotait lors d'une mission de bombardement sur Mulhouse, a été abattu par la DCA au-dessus de la forêt de Hartz (68), le 14 décembre 1915 - Il faisait équipage avec le soldat de 2ème classe Alcide Boudet, mitrailleur - Les deux hommes ont été tués - Ils reposent tous les deux dans le cimetière de Cernay (Haut-Rhin) - Photo Cédric Scheppler que je remercie pour son aide.

Tombe du Sol Alcide Fréjus Boudet - Mitrailleur de l'escadrille MF 29 - Né le 27 juillet 1892 à Soulaires (Eure et Loir) - Appelé au 1er régiment de Spahis marocains, le 19 mars 1913 au 20 juillet 1915 - Nommé ordonnance du Ltt Dutreuil, le 20 juillet 1915 - Mitrailleur de l'escadrille MF 29 du 14 octobre au 14 décembre 1915 - Le MF 11 n° 1090, où il avait pris place comme mitrailleur a été abattu par la DCA, au-dessus de la forêt de Hartz (68), le 14 décembre 1915 - Il faisait équipage avec le Ltt Jean-Marc Dutreuil, pilote - Les deux hommes ont été tués - Ils reposent tous les deux dans le cimetière de Cernay (68) - Photo Cédric Scheppler que je remercie pour son aide.

Petit cimetière érigé par les Allemands en hommage des aviateurs français tués dans les environs du terrain d'aviation d'Habsheim, le 14 décembre 1915 et le 18 mars 1916 - Au centre, sous la croix, une plaque en hommage au Ltt Jean Dutreuil, pilote du MF 11 n° MF 1090 de la MF 29, abattu par la Flak au-dessus de la forêt de la Hardt et qui s'est écrasé à proximité de Kingersheim, MdL François Marcot, pilote du Caudron G 4 de l'escadrille C 61, abattu par un Aviatik dans les environs de Richwiller, Sol Philippe Alloncle, mitrailleur sur Caudron G 4 de l'escadrille C 61 - Il manque un nom, celui du Sol Alcide Fréjus Boudet, mitrailleur du MF 11 n° MF 1090 de la MF 29 qui faisait équipage avec le Ltt Jean Dutreuil - L'état de son corps n'a pas permis son identification - Sur les côtés, une autre plaque en hommage aux quatre aviateurs français tués le 18 mars 1916 - Précisions historiques transmises par Jean-Loup Frommer que je remercie - Photo collection Jürgen Ehret que je remercie pour son aide.

Détail de la croix dressée dans le petit cimetière érigé par les Allemands dans les environs du terrain d'aviation d'Habsheim - Cette plaque est en hommage aux aviateurs français tués, le 14 décembre 1915 - L'espace laissé était destiné au 4ème aviateurs, le Sol Alcide Boudet, qui n'a pu être identifié - Photo Yves Didio que je remercie pour son aide.

Toujours le même cimetière, mais cette fois photo d'une des plaques placée dans l'extrémité du monument - Elle rend hommage aux quatre aviateurs français de la MF 29 tués au combat, dans les environs du terrain d'aviation d'Habstheim, le 18 mars 1916 - Il s'agissait du Ltt Robert Floch (pilote), Sol Paul Rode (mitrailleur) et Sgt Henri Rins (pilote), Sgt Robert Dubar (mitrailleur) - Le point d'impact se situait à quelques centaines de mètres du Nord du terrain d'aviation allemand - Elle a été érigée par les soldats du FFA 48 en avril 1916 - La partie du monument en hommage aux aviateurs allemand a été transférée dans le cimetière militaire allemand de Illfurth (Haut-Rhin) - Précisions historiques transmises par Jean-Loup Frommer que je remercie - Photo collection Jürgen Ehret que je remercie pour son aide.

Traduction du document transmis par la Kommandantur de Mulhouse, pour le comité International de la Croix Rouge, à destination de la famille du Ltt Dutreuil, tué le 14 décembre 1915 - Il rend compte de la perte de l'avion de la MF 29, de la mort de son équipage et du lieu de sépulture des aviateurs - Document transmis par M. Yves Didio que je remercie pour son aide.

Tombe du Ltt Cyrille Yves Marie Le Barbu - Né le 17 octobre 1890 à Plouézec (22) - Arme d'origine artillerie - Pilote de l'escadrille C 17 du 8 mars 1915 au 17 avril 1915 - Pilote de l'escadrille MF 44 du 17 avril 1915 au 23 mars 1918 - Pilote au GDE du 23 mars 1918 au 26 mai 1918 - Commandant l'escadrille BR 29 du 26 au 30 mai 1918 - Tué au combat, en compagnie du Sgt Victor Schwartz (mitrailleur), à bord d'un Breguet 14 B2 dans les environs de Grisolles (02), le 30 mai 1918 - Cyrille le Barbu ne repose pas dans cette tombe au cimetière de Plouézec car son corps n'a jamais été retrouvé - Photos Morgan Le Dez que je remercie pour son aide.

Plaque en hommage au Ltt Cyrille Le Barbu apposée sur sa maison natale à Plouezec (Côte d'Armor) - Il a été pilote de l'escadrille C 17 du 8 mars 1915 au 17 avril 1915 puis de l'escadrille MF 44 du 17 avril 1915 au 23 mars 1918, et finalement commandant l'escadrille BR 29 du 26 au 30 mai 1918 - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Détail de la plaque en hommage au Ltt Cyrille Le Barbu, commandant de l'escadrille BR 29, apposée sur sa maison natale à Plouezec (Côte d'Armor) - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

MdL André Alphonse Farcis - Pilote de l'escadrille SOP 29 / BR 29 (affecté au GB 4) du 24 septembre 1917 au 3 juin 1918 - Rayé du personnel navigant par décisions du commandant en chef n° 32352 en date du 26 juin 1918 et du GDE du 29 juin 1918 - Muté au 13ème régiment de Hussards à compter du 30 juin 1918 - Décédé des suites d'une maladie contactée en service à l'hôpital temporaire n° 37 de Sainte-Radegonde (Indre et Loire), le 10 février 1919 - André Farcis repose au cimetière Sainte Marie du Havre (Seine-Maritime) - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Détail de la tombe du MdL André Farcis - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Tombe du Cal Abel Edmond Nidert dans le cimetière de la commune de Charmentray - Affecté au Parc n° 104 à destination de l'escadrille BR 29 du 6 au 9 mars 1918 - Secrétaire de l'escadrille BR 29 du 9 mars 1918 au 10 mai 1919 - Décédé des suites d'une maladie contactée en service, à l'ambulance 1/61 de Landau (Allemagne), le 12 mai 1919 - Photo Daniel Clément que je remercie pour son aide.

Tombe du Sgt Edouard Leroy, pilote de l'escadrille MF 29 du 23 octobre 1915 au 18 mars 1916, tué au combat dans les environs de Mulhouse, le 18 mars 1916 - L'inscription gravée sur la tombe est "A notre fils chéri Edouard Leroy, sergent aviateur, né le 20 mai 1890, tombé héroïquement à Mulhouse en combat aérien, le 18 mars 1916." - Edouard Leroy repose dans le caveau de sa famille dans le cimetière communal de Setques (Pas-de-Calais) - Photo Alain Laurent que je remercie pour son aide.

Avis mortuaire du MdL Ernest Barthélémy Pierre de Gromard - Brevet de pilote militaire n° 1228 en date du 19 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille MF 29 du 25 août au 10 octobre 1915 - A participé à la mission du mitraillage des trains, le 13 septembre 1915 - Médaille Militaire - Croix de Guerre avec une citation à l'ordre de l'armée - Pour avoir refusé de participer à la mission du 25 septembre 1915 pendant laquelle deux avions seront abattus (2 morts et 2 prisonniers), le MdL Pierre de Gromard est cassé de son grade, remis au grade de cavalier de 2ème classe et muté au service aéronautique du 36ème corps d'armée comme pilote - Tué au cours d'un accident aérien, aux commandes d'un Farman F 48, sur le terrain de Saint-Mard, le 25 novembre 1916 - Photo Hubert Derode que je remercie pour son aide précieuse.

Tombe du Sol Christian Alexandre Mahé - Mécanicien moteur rotatif / mitrailleur de l'escadrille MF 29 (GB 4) du XX XXX 1916 au 27 octobre 1916 - Décédé au cours d'un accident d'avion, au cours du transfert de l'escadrille du plateau de Malzéville vers Pont-St-Vincent, le 27 octobre 1916 - Le Voisin, piloté par le Ltt Brice se retourne complétement et s'écrase sans que le pilote ne puisse le reprendre en mains, près de Sainte-Catherine, près de Nancy (Meurthe-et-Moselle) - Les deux aviateurs sont tués sur le coup - Christian Mahé repose dans le carré militaire du cimetière du Sud à Nancy - Photo Albin Denis du 6 septembre 2017.

Tombe du Cne Jean Joseph Lavidalie - Observateur de l'escadrille SOP 29 / BR 29 (GB 9) du 23 novembre 1917 au 12 septembre 1918 - Tué au cours d'une mission de bombardement, le 12 septembre 1918 - Il faisait équipage avec le Ltt Georges Mariage qui a également perdu la vie - Le Breguet 14 B2, qu'ils occupaient, a été détruit par les bombes qu'ils venaient de larguer à basse altitude - Jean Lavidalie repose dans le cimetière militaire de la ville de Neufchâteau (88) - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.

Caveau de la famille de Féligonde dans le cimetière communal de Limon (Nièvre) - Le Ltt Michel Marie Jean Pellissier de Féligonde y repose - Brevet de pilote militaire n° 23.782 obtenu à l'école pratique d'aviation d'Avord, le 13 septembre 1933 - Affecté comme pilote à la 5ème escadrille (traditions de l'escadrille BR 29 de la Grande Guerre) de la 11ème escadre aérienne lourde de défense, stationnée sur la base aérienne de Metz-Frescaty (Moselle) - Tué au cours d'un accident d'avion, le 5 octobre 1933 - L'avion triplace de reconnaissance, un Amiot 122 BP3, affecté à la 5ème escadrille de la 11ème escadre aérienne lourde de défense de Metz-Frescaty, s'est écrasé entre les villages de Tremblecourt et Manoncourt-en-Woëvre, à une quinzaine de kilomètres de Toul (Meurthe-et-Moselle) - Il faisait équipage avec l'Adj Bragard (mitrailleur) et le Cal Verleyen (radio) qui ont également trouvé la mort dans l'accident - Photos Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Lcl Félix Louis Maurice Happe dans le vieux cimetière de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) - Photos Ronan Furic que je remercie pour son aide.

Tombe initiale de l'Adj Henri Lévy (pilote) et Sgt Henri Albrecht (mitrailleur) dans le cimetière militaire de Mulhouse - Leur avion, un Breguet 14 B2, a été abattu, le 24 février 1918 - Les corps des deux aviateurs de l'escadrille SOP 29 ont été transférés dans le carré militaire du cimetière de Lutterbach (Haut-Rhin), le 3 février 1922 - Photo collection Bernadette Desplats transmise par Jean-Paul Calvet que je remercie tous deux pour leur aide.

Tombe de l'Adj André Levy, pilote de l'escadrille SOP 29 - Né le 8 décembre 1887 à Florence (Italie) - Profession avant guerre négociant - Appelé au 115ème RI, le 3 octobre 1908 - Passé à l'aviation comme mitrailleur de l'escadrille MF 29, le 3 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3795 à l'école de Chartres, le 26 juin 1916 - Ecole d'aviation d'Avord (Stage de perfectionnement) - Ecole d'aviation de Châteauroux (stage de spécialisation) - Pilote de l'escadrille SOP 29 puis BR 29 du 14 janvier au 24 février 1918 - Tué en combat aérien au cours d'une mission de bombardement, en compagnie du caporal Jean Albrecht (mitrailleur), le 24 février 1918 - Ils volaient à bord du Breguet 14 A2 n° 1354 - Ce jour, 3 avions de la SOP 29 ont été abattus tous par des avions du Jasta 41 - Les pilotes allemands qui ont revendiqués des victoires ce jour, étaient les Ltn Hans Weiss (8ème victoire), Georg Schlenker (12ème victoire) et Albert Dietlen (5ème victoire) - Il repose avec son camarade de combat dans le cimetière militaire du village de Lutterbach (68) - Photo Damien Kuntz que je remercie pour son aide.

Tombe du Sgt Henri Jean Albrecht, mitrailleur de l'escadrille SOP 29 - Fils de Hermann Albrecht et de Marie Nasoit - Engagé au 2ème groupe d'aviation, le 15 juillet 1915 - Mécanicien / mitrailleur de l'escadrille SOP 29 - Tué en combat aérien au cours d'une mission de bombardement, en compagnie de l'Adj André Lévy (pilote), le 24 février 1918 - Ils volaient à bord du Breguet 14 A2 n° 1354 qui est tombé dans les environs de Lutterbach (68) - Ce jour, 3 avions de la SOP 29 ont été abattus tous par des avions du Jasta 41 - Les pilotes allemands qui ont revendiqués des victoires ce jour, étaient les Ltn Hans Weiss (8ème victoire), Georg Schlenker (12ème victoire) et Albert Dietlen (5ème victoire) - Il repose avec son camarade de combat dans le cimetière militaire du village de Lutterbach (68) - Photo Damien Kuntz que je remercie pour son aide.

Sergent Joseph Vaysset - Bombardier mitrailleur de l'escadrille MF 29 - Né le 11 février 1894 à Paris (75) - Le MF 11, où il avait pris place en compagnie du Slt Roger Loumiet pilote, a été abattu en flammes au cours d'un combat aérien, dans les environs de Mulhouse, pendant une mission de bombardement, le 18 mars 1916 - Les 2 hommes ont été tués - Il repose au cimetière de Cernay (68) - Photo Cédric Scheppler que je remercie pour son aide.

Tombe du Sgt Charles Henri Rins - Pilote de l'escadrille MF 29 - Né le 17 septembre 1895 à Paris (75) - Fils d'Alphonse Rins et de Ida Jauniault - Appelé au 5ème régiment de Hussards, le 10 novembre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 2337 à l'école d'Etampes, le 12 janvier 1916 - A bord d'un MF 11, est entré volontairement en collision avec son adversaire, le Flg Ludwig Fischer dans les environs de Mulhouse, le 18 mars 1916 - Il faisait équipage avec le Sgt Robert Dubar, mitrailleur - Les 2 hommes ont été tués ainsi que le pilote allemand. Charles Rins repose au cimetière de Cernay (68) - Photo Cédric Scheppler que je remercie pour son aide.

Tombe du Soldat de 2ème classe Paul Lucien Armand Rode - Mitrailleur de l'escadrille MF 29 - Né le 19 décembre 1894 à Paris - Attaqué par un avion allemand, le pilote, le Ltt Robert Floch est volontairement entré en collision avec son adversaire, dans les environs de Mulhouse, le 18 mars 1916 - Les deux hommes ont été tués - Il repose au cimetière de Cernay (68) - Photo Cédric Scheppler que je remercie pour son aide.

Tombe du Ltt Robert Emile Floch - Pilote de l'escadrille MF 29 - Né le 8 mai 1889 à Brest (29) - Fils de Théodore Floch et de Emilie Tellemer - Appelé au 6ème régiment de Génie, en octobre 1910 - Brevet de pilote militaire n° 2269 à l'école d'aviation de Chartres, le 7 janvier 1916 - Pilote du GDE du 13 janvier au 17 février 1916 - Pilote de l'escadrille MF 29 du 17 février au 18 mars 1916 - Aux commandes d'un MF 11, attaqué par un avion allemand, il est entré volontairement en collision avec son adversaire dans les environs de Mulhouse, le 18 mars 1916 - Il faisait équipage avec le Soldat de 2ème classe Paul Rode, mitrailleur - Les deux hommes ont été tués - 2 citations à l'ordre de l'armée, le 21 décembre 1914 et en février 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur en février 1915 - Croix de Guerre 1914-1918 - Il repose au cimetière de Cernay (68) - Photo Cédric Scheppler que je remercie pour son aide.

Caveau de la famille Girard dans le cimetière du Père Lachaise à Paris (75) - Le Cne Victor Bacon, observateur de l'escadrille MF 29, tué au combat, le 18 mars 1916, y repose - Il avait épousé Eloïse Girard qui est décédée en 1932 - Photo Alain Octavie transmise par Régis Biaux que je remercie tous les deux pour leur aide.

Caveau de la famille Girard dans le cimetière du Père Lachaise à Paris (75) - Le Cne Victor Bacon, observateur de l'escadrille MF 29, tué au combat, le 18 mars 1916, y repose - Photo Alain Octavie transmise par Régis Biaux que je remercie tous les deux pour leur aide.

Plaque en hommage au Cne Victor Bacon, observateur de l'escadrille MF 29, tué au combat, le 18 mars 1916 - Il repose dans le caveau de la famille Girard dans le cimetière du Père Lachaise à Paris (75)- Photo Alain Octavie transmise par Régis Biaux que je remercie tous les deux pour leur aide.

Monument commémoratif en hommage aux huit Alsaciens fusillés sur l'île Napoléon en 1915 et 1916 - Etat du monument avant la restauration du 26 avril 2015 - Photo Jean-Loup Frommer de la Société Philomatique Vosgienne que je remercie pour son aide.

Monument commémoratif en hommage aux huit Alsaciens fusillés sur l'île Napoléon en 1915 et 1916 - Ces Alsaciens étaient Alfred Meyer - Jules Adam - Marie Gustave Lettermann - Victor Binder - Joseph Boltz - Geoffroi KoHler - David Bloch - Charles Loewenguth - Parmi eux, le jeune David Bloch, déposé dans les lignes allemandes par le MdL Martin, pilote de l'escadrille MF 29, le 23 juin 1916 - Il a été fait prisonnier par les Allemands, jugé comme espion et fusillé à l'île Napoléon, près de Mulhouse (Haut-Rhin), le 31 juillet 1916 - Ce monument a été rénové par le Souvenir Français, le 26 avril 2015 - Photo Jean-Loup Frommer de la Société Philomatique Vosgienne que je remercie pour son aide.

Détail de la plaque du monument commémoratif en hommage aux huit Alsaciens fusillés sur l'île Napoléon en 1915 et 1916 - Ces Alsaciens étaient Alfred Meyer - Jules Adam - Marie Gustave Lettermann - Victor Binder - Joseph Boltz - Geoffroi KoHler - David Bloch - Charles Loewenguth - Parmi eux, le jeune David Bloch, déposé dans les lignes allemandes par le MdL Martin, pilote de l'escadrille MF 29, le 23 juin 1916 - Il a été fait prisonnier par les Allemands, jugé comme espion et fusillé à l'île Napoléon, près de Mulhouse, le 31 juillet 1916 - Ce monument a été rénové par le Souvenir Français, le 26 avril 2015 - Photo Jean-Loup Frommer de la Société Philomatique Vosgienne que je remercie pour son aide.

Tombe du Ltt Marcel Brice-Bretocq - Commandant et pilote de l'escadrille MF 29 du 1er mai au 27 octobre 1916 - Blessé d'une balle à la cuisse pendant une mission de bombardement sur la gare et les casernes de Mulhouse, le 22 juin 1916 - Son mitrailleur, le Cal Julien Cayré est blessé d'une balle dans l'épaule qui lui a brisé l'omoplate - Ils sont rentrés avec un avion criblé de 30 balles - Décédé au cours d'un accident d'avion, au cours du transfert de l'escadrille du plateau de Malzéville vers Pont-St-Vincent, le 27 octobre 1916 - Le Voisin se retourne complétement et s'écrase sans que le pilote ne puisse le reprendre en mains, près de Sainte-Catherine, près de Nancy (Meurthe-et-Moselle) - Il faisait équipage avec le Sol Christian Mahé, qui a également perdu la vie dans l'accident - Les deux aviateurs sont tués sur le coup - Marcel Brice-Bretocq repose dans le carré militaire du cimetière du Sud à Nancy - Photo Albin Denis du 6 septembre 2017.

Tombe du Sgt Marcel Puy dans la nécropole nationale d'Attencourt (Aisne) - Photographe de la section photo de l'escadrille MF 32 du 6 mars au 18 avril 1915 - Brevet de pilote militaire n° 4583 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 23 septembre 1916 - Mitrailleur de l'escadrille MF 29 / F 29, à compter du 11 juin 1916 - Pilote de l'escadrille F 29 (plus de CCC) - Pilote de l'escadrille F 123 / SOP 123 du (plus de CCC) au 5 juin 1917 - Pilote de l'escadrille C 42 / SPAbi 42 du 5 juin au 5 décembre 1917 - Tué au cours d'un combat aérien, quand le SPAD XI n° S 6007, qu'il pilotait, a été abattu dans les environs de Foreste (Aisne), le 5 décembre 1917 - Marcel Puy a été inhumé initialement dans le cimetière civil de Ham - Il repose désormais dans la nécropole nationale d'Attencourt (Aisne) - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

 

Remerciements à :

- M. Gregory Van Wyngarden pour l'envoi de la photo du Breguet 14 B2.
- M. Patrick Bediez pour l'envoi des photos des MF 11.
- M. Peter Kilduff, rédacteur en chef de la revue "Over the Front" pour l'envoi des photos de la MF 29.
- M. Damien Kuntz pour l'envoi des photos des tombes du village de Lutterbach et pour l'identification du pilote du MF 11 bis n° MF 1415.
- M. Cédric Scheppler pour l'envoi des photos des cimetières de Cernay et Guebwiller.
- M. Morgan Le Dez pour l'envoi de la photo du Ltt Cyrille Le Barbu.
- M. Dieter Gröschel pour l'envoi de la photo du terrain de Bar-le-Duc - Béhonne.
- M. Jürgen Ehret pour l'envoi des photos du cimetière allemand de l'aérodrome d'Habsheim.
- M. Patrice Pruniaux pour l'envoi des photos du cimetière de Brasse de Belfort.
- M. Bruno Schmaeling pour l'envoi des photos de Louis Pivette.
- M. Bruno Couplez pour l'envoi des photos de Bruno Schmaeling.
- M. Jean-Pierre Crépieux pour l'envoi de la photo du Ltt Georges Mariage.
- M. Maurice Sublet pour l'envoi de la photo du MF 11 de l'équipage Rins / Dubar.
- M. Bernard Bacqui pour l'envoi de la photo du Cne Vicente Almandos Almonacid.
- M. Daniel Gilberti pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Yves Didio pour l'envoi des photos du monument et de compte-rendu allemand.
- M. Michel Barrière pour ses précisions sur la carrière de Louis Arthur Happe.
- M. Hubert Derode pour l'envoi de l'avis mortuaire du MdL Pierre de Gromard.
- M. Alain Le Breus pour l'envoi des archives de Benoit Bellet, son grand-père.
- M. Jean-Laurent Truc pour l'envoi des photos du fanion de l'escadrille SOP 29.
- M. Guillaume Hirsch pour l'envoi de la photo et de la patte de col de l'Adj Henri Martin.
- M. David Méchin pour l'envoi du profil du MF 11 bis du Cne Maurice Happe.
- M. Vincent Riegel pour l'envoi des photos du fanion de l'escadrille SOP 29.
- M. Régis Biaux pour la communication des photos d'Alain Octavie.
- M. Alain Octavie pour ses photos de tombes d'aviateurs.
- Mme Jennifer Pautrat pour l'envoi des documents de Frédéric Pautrat, son arrière-grand-père.
- Mme Huguette Sallès pour l'autorisation de publication des photos d'Alaxandre Sallès, son grand-père.
- M. Jonathan Leclerc pour la communication des photo de Mme Hughette Sallès.
- M. Daniel Clément pour l'envoi de la photo de la tombe d'Abel Nidert.
- M. Jean-Luc Gantlet pour l'envoi des photos de l'insigne du Ltt Georges Le Barazer.
- M. Jean Le Barazer pour la communication de la photo de Georges Le Barazer, son père.
- M. Rainer Absmeier pour l'envoi de la photo du Nieuport 12 n° N 1282 de l'équipage Collin / Pauly.
- M. Jean-Loup Frommer pour l'envoi des photos du monument de l'Ile Napoléon.
- M. Alain Laurent pour l'envoi de la photo de la tombe du MdL Edouard Leroy.
- M. Yves Castelain pour l'envoi de la photo de la tombe du Cne Jean Lavidalie.
- M. André Genel pour l'envoi des photos d'Edouard Leroy, son grand-oncle.
- M. Alexandrer Kazakov pour l'envoi du dessin du Breguet 14 B2 de l'escadrille BR 29.
- Mme Bernadette Desplats pour la mise à disposition des archives d'Henri Albrecht.
- M. Jean-Paul Calvet pour la transmission des archives d'Henri Albrecht.
- M. Ronan Furic pour l'envoi des photos de la tombe du Lcl Maurice Happe.
- M. Yves Genty pour l'envoi des photos de l'insigne de la 1ère escadrille de l'EH 1/67 "Pyrénées".
- M. Laurent Bellet pour l'envoi des photos des fanions de la salle traditions de la base aérienne 116 de Luxeuil.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi de la photo du Ltt Robert Floch.
- Mme Jeanne Girard pour l'envoi de la photo du Breguet 19 B2 de la 5ème escadrille du 11ème RAB de Metz-Frescaty.
- M. Claude Dannau pour l'envoi des photos des tombes du Sgt Marcel Puy et du Ltt Michel Pellissier de Féligonde.
- M. Alain Kiffer pour l'envoi de la photo du MF 11 bis n° 1415 de l'équipage Martin / Bloch.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Thierry Leclere pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Patrick Van Henden pour l'envoi de la photo du Cne Marcel Guillot.
- M. Edouard Derville pour l'envoi des archives de Georges Blondel et Pierre Mouquet.

Bibliographie :

- JMO de l'escadrille MF 29 du 4 juin au 4 décembre 1915 - SHD section Air de Vincennes - Côte Z 26912/3.
- Carnets de Comptabilité en Campagne de l'escadrille 29
- SHD section Air de Vincennes - Côtes 2A 116/10 à 14 et 2A 117/1 à 10.
- Escadrille BR 29 : souvenirs d'escadrille d'André Duvau Sergent mitrailleur par Pierre Debofle - SHAA - 1976.
- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920
- Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- Les insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 par Philippe Bartlett - Publié par les éditions Indo Editions en 2002.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

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