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Insignes peints
sur les fuselages

Variante de l'insigne de l'escadrille 50 - L'hirondelle est posée sur un drapeau jaune à lignes verticales rouges - Dessin Albin Denis.

Variante de l'insigne de l'escadrille 50 - L'hirondelle est posée sur un fanion triangulaire jaune bordé de rouge - Dessin Albin Denis.

Insignes métalliques
de l'escadrille SAL 50

Insigne métallique de l'escadrille AR 50 / SAL 50 - A comparer avec l'insigne des 50 ans - Le même mais orienté à l'inverse - Fixation par une épingle - Il s'agit d'une fabrication par un professionnel, un bijoutier - Insigne collection Jean-François Bouvier que je remercie pour son aide.

 

 

Symbolique

L'insigne collectif de l'escadrille 50 était une hirondelle en vol, d'abord posée sur un drapeau jaune à lignes verticales rouges, puis sur un fanion triangulaire jaune brodé de rouge.

 

Historique succinct

Créée le 11 février 1915 sur le terrain de Villacoublay, l'escadrille perçoit six Voisin LA. Elle prend la dénomination d'escadrille V 21 bis (bis pour se démarquer de l'escadrille V 21 créée en décembre 1913). A la date du 1er avril 1915, elle est entierement équipée de Maurice Farman MF 11 à moteur de Dion et devient l'escadrille MF 50. Elle est sous les ordres du Cne Benjamin Lefort et dépend hiérarchiquement de l'aéronautique de la 5ème armée. En juin 1915, elle passe sous les ordre du Cne Jean Mortureux. En août 1916, ses MF 11 et MF 11 bis, bien fatigués, sont remplacés par des Farman F 40, elle devient alors l'escadrille F 50. Elle passe sous les ordres du Cne François de Raucourt.

Il faudra attendre 1917 pour que l'unité touche un nouvel appareil, en l'occurance le Dorand AR 1, appareil de travail aérien pour unités de corps d'Armée, conçu par le colonel Dorand et fabriqué en série par Renault (AR : Avion Renault). Cet appareil restera en service au sein de l'AR 40 jusqu'au 9 février 1918. Le Ltt Pierre Deramond prend son commandement à la fin de l'année 1917. En ce début d'année, c'est le triplace Salmson 2A2, spécialement conçu pour les unités aéronautique de corps d'Armée, qui arrive. Il est un excellent appareil qui va permettre d'accomplir dans de bonnes conditions toutes les missions affectées à ce type d'unité. Les six Salmson 2A2 seront renforcés, à partir du 20 février 1918, par des deux bimoteurs Letord 2. A cette date, l'escadrille SAL 50 compte 8 appareils. Elle finit la guerre comme escadrille affectée à l'aéronautique du détachement d'armée du Nord. Elle est alors sous le commandement du Ltt Hubert Zimberlin. Ses personnels ont remporté trois victoires (non homologuées) et ont obtenu une citation à l'ordre du corps d'armée. Elle a reçu la Croix de Guerre 14-18 avec une étoile de Vermeil. Elle est dissoute sur le terrain de Pars-lès-Romilly, le 20 mars 1919.

Il faudra attendre le 15 janvier 1937 pour que la 1ère escadrille du GAR I /551 reprenne ses traditions. Devenue 1ère escadrille du GAO I /551, le 2 septembre 1938, elle est définitivement dissoute, le 1er juillet 1940. Depuis ses traditions n'ont pas été reprises.

 

Insignes métalliques
de l'escadrille SAL 50

Insigne de la SAL 50 de 1918 - Emaillé, il a été fabriqué à 30 exemplaires par Duseaux en avril 1918 - Fixation par une épingle à bascule - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Fanion de l'escadrille SAL 50

Fanion de l'escadrille SAL 50 de 1918 - Collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne "anniversaire" réalisé par le GAR I/551 ou le GAO I/551 pour commémorer la création de l'escadrille 50 en 1915 - Fixation par une épingle - Sans marque de fabricant mais réalisée par un professionnel - Si un des lecteurs de ce site connait le détail de sa création, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Insigne collection Yves Genty que je remercie pour son aide.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SAL 50

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne métallique de la 1ère escadrille du GAO I/551 - Insigne valable pour la période allant du 2 septembre 1938 au 1er juillet 1940 - Photo Albin Denis.

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Commandants

Rattachements de l'escadrille

 

Personnels de l'escadrille 50

La liste sera donnée ultérieurement

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Décorations

 

 

Citation collective

Ordre général n° 270 - Citation à l'ordre du 16ème corps d'armée de l'escadrille SAL 50, le 14 juin 1918 : "Pilotes et observateurs, sous l'impulsion de leur chef, le Capitaine Deramond, n'ont cessé de donner le plus bel exemple de bravoure et d'entrain et de montrer en toute circonstance qu'ils ont de leur devoir la notion la plus haute. Au cours des opérations de juillet-août 1917 et de mai 1918, ont contribué pour une large part au succès en fournissant au commandement et à la troupe des renseignements d'une importance capitale." Signé par le Général Corvisart, commandant le 16ème corps d'armée, le 14 juin 1918.

 

Batailles et missions importantes
de l'escadrille 50

A venir

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

NB : La mort par accident du MdL Albert Coulet, pilote de la C 34, n'est pas comptée dans les pertes de la 50. Elle y est dans celles de son escadrille.

 

Les hommes

Cne Pierre Deramond - Commandant de l'escadrille SAL 50 du 22 juillet 1917 au 16 janvier 1919 - Photo Charles Dumont transmise par Eric Dumont, son fils, que je remercie pour son aide.

Cne Pierre Joseph Laurent Deramond - Né le 14 août 1888 à Chartres - Fils de Marcelin Deramond et de Blanche Marie Marguerite Pointeau - Domiciliés 7, rue Rieussec à Viroflay (Seine-et-Oise) - Profession avant guerre Ingénieur des Mines - Classe 1908 - Recrutement de Versailles sous la matricule n° 3338 - Engagé volontaire pour 6 ans, le 8 octobre 1909 - Engagement spécial comme élève à l'école nationale supérieure des Mines au titre du 24ème régiment d'artillerie de Tarbes, à compter du 9 octobre 1909 - Nommé Brigadier, le 13 février 1910 - Nommé Maréchal des logis, le 25 septembre 1910 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 32ème régiment d'artillerie, le 8 juin 1914 - Rappelé à l'activité au 32ème régiment d'artillerie, le 1er août 1914 - Blessé aux jambes par éclats d'obus, le 20 septembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 20 juin 1915 - Observateur de l'escadrille MF 36 du 20 juin 1915 au 26 avril 1916 - Stage du 3 au 26 janvier 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3049 obtenu le 24 mars 1916 - Fait prisonnier aux pays-Bas, au cours d'une chasse au Zeppelin , le 26 avril 1916 - Citation n° 36 à l'ordre de l'armée, en date du 19 juin 1916 - Nommé Lieutenant, le 20 juin 1916 - Citation n° 4 à l'ordre de l'aéronautique du 36ème corps d'armée, en date du 9 septembre 1916 - Evadé des Pays-Bas et débarqué à Calais, le 21 septembre 1916 - Pilote de la division Farman du GDE du 21 octobre au 10 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille F 36 du 10 novembre 1916 au 22 juillet 1917 - En stage du 5 au 26 février 1917 - Stage au GDE du 30 mars au 2 avril 1917 - Citation n° 475 à l'ordre de la 4ème armée, le 24 mai 1917 - Commandant de l'escadrille AR 50 / SAL 50 du 22 juillet 1917 au 16 janvier 1919 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 10 février 1918 - Stage Salmson 2A2 à la GDE du 14 au 22 février 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 18 avril 1918 - Citation n° 270 à l'ordre du 16ème corps d'armée, en date du 12 juin 1918 - Affecté aux armées de Sarrebruck à compter du 16 janvier 1919 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 26 juin 1919 - Démobilisé, le 25 août 1919 - Affecté pour la mobilisation au 33ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Pilote observateur, le 1er juillet 1931 - Nommé Chef de Bataillon, le 25 juin 1932 - Affecté au Bataillon de l'Air n° 121, le 22 avril 1939 - Rappelé à l'activité, le 26 août 1939 - Affecté au commandement des forces aériennes de corps d'armée n° 20 - Affecté au Bataillon de l'Air n° 105, le 20 septembre 1939 - Affecté à la zone d'opérations aériennes "Est", le 23 janvier 1940 - Affecté au Bataillon de l'Air n° 117, le 7 février 1940 - Pierre Deramond repose dans le cimetière de la Trinité-sur-Mer (Morbihan) - Sources : Pam - FM Yvelines - JORF - Dernière mise à jour : 14/01/2015.

* Citation n° 36 à l'ordre de l'armée, en date du 19 juin 1916 : "Au cours d'un réglage de tir, a été surpris à 50 mètres par le feu d'une mitrailleuse d'un avion ennemi, a engagé le combat avec lui et l'a forcé à fuir dans ses lignes. A poursuivi sa mission malgré un violent tir d'artillerie."

* Citation n° 4 à l'ordre de l'aéronautique du 36ème corps d'armée, en date du 9 septembre 1916 : "Observateur qui a fait preuve pendant un an, des plus belles qualités d'intelligence et de caractère au cours des reconnaissances, des réglages, de bombardements et de combats. Le 26 avril 1916, pendant une reconnaissance de nuit, a poursuivi le combat jusqu'à épuisement de ses munitions et a dû atterrir en pays neutre, l'avion criblé de balles gravement endommagé."

* Citation n° 475 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 24 mai 1917 : "Officier d'une valeur exceptionnelle. Classé dans l'artillerie, s'est distingué pendant 9 mois comme observateur en avion au cours de nombreux réglages et de combats aériens. A donné un bel exemple d'énergie et de dévouement en exécutant journellement pendant les opérations d'avil et mai 1917 des missions de photographies à basse altitude qui ont rapporté les renseignements les plus précieux pour la préparation des attaques."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Cne Pierre Joseph Laurent Deramond, au 32ème régiment d'artillerie, commandant de l'escadrille AR 50, en date du 18 avril 1918 : "Officier d'une bravoure exceptionnelle qui n'a cessé depuis le début de la campagne de donner un magnifique exemle d'entrain et d'abnégation. A fait preuve dans des circonstances difficiles d'une endurance et d'une énergie et d'un sang-froid remarquables. A Pris avec son unité une part brillante aux affaires de l'Aisne et de Verdun, rentrant fréquemment au terrain avec un avion gravement atteint. Quatre blessures, trois citations."

* Citation n° 270 à l'ordre du 16ème corps d'armée, en date du 12 juin 1918 : "Escadrille SAL 50. Pilotes et observateurs sous l'impulsion de leur chef, le Capitaine Deramond ne cesse de donner le plus bel exemple de bravoure et d'entrain et de montrer en toutes circonstances qu'ils ont de leur devoir la notion la plus haute. Au cours des opérations de juillet, août 1917 et de mai 1918, ont contribué pour une large part au succès en fournissant au commandement et à la troupe des renseignements d'une importance capitale."

Cne Léon Auguste Brulé - Né le 31 juillet 1882 à St-Amant-Tallende (Puy-de-Dôme) - Fils de Léon Amédé Brulé et de Celeste marie Biguet - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1902 - Recrutement de Moulins (Allier) sous le matricule n° 1458 - Engagé volontaire pour trois ans à la mairie de Paris au titre de l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 29 octobre 1900 - Affecté au 99ème régiment d'infanterie, le 30 octobre 1900 - Une entorse du pied droit en tombant d'un escalier, le 6 décembre 1900 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 99ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1902 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1904 - Détaché aux sapeurs aérostier et désigné pour recevoir l'instruction de pilote aviateur, le 26 octobre 1910 - Détaché aux sapeurs aérostier de Versailles, le 12 décembre 1910 - Affecté à l'école d'aviation du camp de Châlons-sur-Marne (51), le 24 janvier 1911 - Affecté au 144ème régiment d'infanterie, le 9 février 1911 - Affecté à l'école d'aviation de Pau, comme élève pilote, le XX décembre 1911 - Brevet de pilote militaire n° 87 obtenu à l'école d'aviation de Pau, le 5 mars 1912 - Adjoint au chef du service des moteurs de l'établissement central de matériel aéronautique militaire, le 24 septembre 1912 - Chef des ateliers du centre d'aviation de Pau, le 9 octobre 1912 - Nommé Inspecteur du matériel d'aviation, le 9 juillet 1914 - Nommé sous-inspecteur du matériel de l'aviation à l'aéronautique de la 4ème armée, le 2 août 1914 - Adjoint au commandant de la 1ère réserve de ravitaillement n° 4, le 28 août 1914 - Commandant de la 1ère réserve de ravitaillement n° 3, le 2 novembre 1914 - Nommé Capitaine, le 2 novembre 1914 - Pilote de l'escadrille V 21 bis (future escadrille 50) du 11 février au 8 mars 1915 - Commandant de l'escadrille VB 8 / VB 108 du 8 mars au 9 septembre 1915 - Détaché auprès du ministère de la guerre (comme chef de section à la 12ème direction, 2ème bureau) du 9 septembre 1915 au 13 mars 1917 - Adjoint technique de l'aéronautique de la 4ème armée du 13 mars au 23 juillet 1917 - Adjoint au commandant de l'aéronautique du 32ème corps d'armée du 23 juillet 1917 au 24 mars 1918 - Affecté à l'inspection du matériel d'aviation aux armées du 24 mars 1918 au 24 janvier 1919 - Nommé Adjoint au commandement supérieur des dépôts de matériel aéronautique du 24 janvier au 31 mai 1919 - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique du 31 mai au 1er septembre 1919 - Détaché à l'organe de coordination générale de l'aéronautique (3ème bureau) du 1er septembre 1919 au 6 novembre 1926 - Officer de la Légion d'Honneur, le 26 juillet 1926 - Nommé Chef de bataillon, le 25 juin 1923 - Passé au service technique et industriel, par changement de dénomination, le 6 novembre 1926 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 juin 1929 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 9 juillet 1929 - Passé, par voie de réorganisation, à la base aérienne du Bourget-Dugny, le 1er juillet 1932 - Nommé Commandant par intérim du 39ème régiment d'aviation, le 9 janvier 1933 - Embarqué à Marseille (13) sur le vapeur s/s "Providence", le 24 février 1933 - Débarqué à Beyrouth, le 2 mars 1933 - Prends le commandement, par intérim, du 39ème RA, le 6 mars 1933 - Nommé Commandant du 39ème régiment d'aviation, le 16 mai 1933 au 1er janvier 1935, date de la dissolution du régiment - Nommé Colonel, le 25 juin 1933 - Commandant de l'Air au Levant et de la 39ème 1/2 brigade aérienne du Levant, le 1er janvier 1935 - Médaille d'Honneur du Mérite Syrien de 2ème classe - Embarqué à Beyrouth sur le vapeur s/s "Pierre Loti", le 4 juillet 1935 - Débarque à Marseille (13), le16 juillet 1935 - Affecté à la direction du matériel aérien militaire, le 5 novembre 1935 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 10 mars 1936 - En congé définitif du personnel navigant, le 15 octobre 1936 - Hospitalisé au Val-de-Grâce de Paris, le 29 juillet au 13 août 1939 - Pris en compte par la base aérienne d'Istres, le 1er août 1939 - Rappelé au bataillon de l'air n° 125 (Istres), le 27 août 1939 - En convalescence du 27 août au 25 septembre 1939 - Affecté à l'état-major de la 4ème région militaire (bataillon de l'air n° 108), le 26 septembre 1939 - Détaché au contrôle des affectés spéciaux de la 15ème région militaire à Marseille, le 1er janvier 1940 - Remis à la disposition de la 8ème subdivision aérienne, le 27 juin 1940 - Replacé en congé du personnel navigant, le 30 juillet 1940 - En retraite, le 31 juillet 1941 - Décédé à Aix-en-Provence, le 4 mai 1950 - Photo collection Frédéric Domblides que je remercie pour son aide - Sources : Pam - CCC VB 108 - FM Allier - JORF - Dernière mise à jour : 1er octobre 2015.

* Citation n° 1056 à l'ordre de l'armée du Cne Léon Auguste Brulé, en date du 25 juin 1915 : "Commande d'une façon particulièrement brillante une escadrille de bombardement. A pris part comme pilote à de nombreuses expéditions de bombardement. Le 4 juin 1915 a eu son appareil gravement endommagé par un éclat d'obus et a pu réussir grâce à son sang-froid à rentrer dans nos lignes."

* Citation n° 1112 à l'ordre de l'armée du Cne Léon Auguste Brulé, en date du 9 juillet 1915 : Ne cesse de se signaler à la tête de son escadrille en donnant à ses pilotes le plus brillant exemple d'audace et de sang-froid au cours d'opérations de bombardement particulièrement périlleuses. A toujours réussi à remplir les missions dont il était chargé sans se laisser détourner par la canonnade et en repoussant les attaques de l'aviation ennemie."

Ltt Jean Germer Mortureux de Faudoas - Né le 19 mai 1885 au quartier Montaran du 30ème régiment d'artillerie à Fleury-les-Aubrais (Loiret) - Fils de Germer Alfred Mortureux (lientenant au 30ème régiment d'artillerie) et de Louise Lucienne Marie Eugénie Marguerite Hennebert - Le père est alors en garnison au quartier Montaran à Fleury-les-Aubrais (Loiret) - Domiciliés au 57, rue l'Illiers à Orléans en 1885 - Domiciliés à Poitiers (Vienne) en 1905 - Classe 1905 - Recrutement de Poitiers (Vienne) sous le matricule n° 1531 - Classé 131ème sur 296 au concours d'entrée à l'école de St-Cyr - Engagé volontaire pour trois ans, au titre de l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 22 octobre 1904 - Entré à l'école de St-Cyr, le 28 octobre 1904 - La 89ème promotion dite "Du Centenaire d'Austerlitz", composée de 305 élèves dont il appartenait, a donné 298 sous-lieutenants à l'armée française, soit 183 à l'infanterie, 35 à l'infanterie coloniale, 80 à la cavalerie - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 27ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1906 - Affecté au 22ème régiment de Dragons, le 10 août 1907 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1908 - Elève pilote de l'école Deperdussin de Reims - Brevet de pilote civil FAI n° 893 délivré par l'Aéroclub de France, le 26 juin 1912 - A effectué la première épreuve du brevet militaire sur un Deperdussin à moteur Gnôme sur le parcours Reins-Vouziers-Milly-Reims - Brevet de pilote militaire n° 141 obtenu à l'école d'aviation militaire de Reims, le 3 août 1912 - Mis hors cadre Aéronautique, le 24 août 1912 - A effectué une ascension à bord du ballon "Abeille" de 1600 m3 à partir du parc de l'Aéro-club de France, le 6 avril 1913 - Ce vol d'initiation a été effecté par M. Omer Decugis (pilote) et emportait comme passagers les Ltts Mortureux, Jourdain, Zappelu et le Sgt Florentin - Affecté comme pilote au centre d'aviation de Reims, le 2 août 1914 - Affecté à l'escadrille D 6, d'abord stationnée à Etampes, puis à Reims- Au sein de cette unité, il participe aux manoeuvres d'armée du Sud-Ouest en 1913 pendant lesquelles il pilotait le Deperdussin type TT n° 59 baptisé "Français de Moscou" acheté aux armées par la colonie française de Moscou au moyen des fonds versés au trésor public à l'occasion de la souscrition nationale au profit de l'aéronautique militaire en 1913 - Pilote de la BLC 5 de cavalerie du 15 juin 1914 au 11 novembre 1914 - Le 21 octobre 1914, il est récompensé par une citation à l'ordre de la 10ème armée - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de la 10ème armée, en date du 21 octobre 1914 - A la RGAé du Bourget Dugny pour percevoir un avion, le 21 février 1915 - Pilote de l'escadrille MF 22 du 21 février au 1er mars 1915 - Commandant de l'escadrille MF 50 du 1er mars au 1er novembre 1915 - Nommé Capitaine, le 2 juillet 1915 - En mission à la RGAé du Bourget-Dugny du 13 au 14 août 1915 - Pilote de l'escadrille MF 88 d'Orient (future escadrille 504) du 1er décembre 1915 au 23 juin 1916 - Décoré de la Valeur militaire grecque - Commandant de l'école d'aviation de Tours du 15 août 1916 au 30 mai 1917 - Affecté au détachement d'aviation de la mission militaire de Russie, à compter du 23 avril 1917 - Rentré en France, le 1er juin 1918 - Décoré de l'ordre de St-Stanislas de Russie - Nommé Adjoint technique du 16ème corps d'armée, le 1er juin 1918 - Nommé Adjoint technique à la 7ème armée, le 5 janvier 1919 - Affecté à la mission militaire en Grèce du 10 février au 7 octobre 1919 - En prévision de sa rentrée en France, il est affecté administrativement au 14ème régiment de chasseurs, à compter du 12 septembre 1919 - Affecté à l'organe de coordination générale de l'aéronautique, le 27 septembre 1919 Nommé Commandant de l'annexe du STA de Villacoublay, le 7 octobre 1919 - Mis en position "Hors cadre Aéronautique", le 20 mai 1920 - Affecté au 32ème régiment d'aviation d'observation, le 8 septembre 1920 - Nommé Commandant du 1er groupe du 32ème régiment d'aviation d'observation, le 7 octobre 1920 - Marié avec Mlle Antoinette Clicquot de Mentque à Paris, le 16 décembre 1920 - La cérémonie religieuse a eu lieu en l'église Saint-Honoré d'Eylau à Paris, le 16 décembre 1920 - Détaché à l'état-major de la 2ème brigade aéronautique, le 11 novembre 1921 - Affecté à l'arme de l'aéronautique, le 25 décembre 1922 - Désigné pour servir à la mission aéronautique auprès de l'armée polonaise et affecté pour ordre au 33ème régiment d'aviation, le 23 avril 1923 - En Pologne du 25 avril 1923 au 20 août 1924 - Affecté au 32ème régiment d'aviation, le 10 août 1924 - Titularisé observateur en avion, le 18 septembre 1925 - Affecté à l'état-major de la 3ème brigade mixte aérienne, le 20 janvier 1926 - Effectue un stage d'information pour les officiers d'état-major à l'école des liaisons et transmissions du 27 avril au 19 mai 1926 - Affecté comme commandant de groupe au 32ème régiment d'aviation de Dijon-Longvic, le 8 mars 1927 - Nommé Chef de bataillon, le 25 mars 1927 - La famille a déposé une demande auprès du Garde des Sceaux pour modifier le partronyme de "Mortureux" en "Mortureux de Faudoas" du nom de leur grand-mère, le 8 novembre 1929 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, le 5 janvier 1931 - Décoré du l'ordre du Soleil Levant du Japon - Directeur du magasin général d'aviation n° 2, le 22 août 1931 - Cette modification de changement de patronyme a été entérinée par jugement du tribunal civil de Dijon (Côte d'Or), le 25 novembre 1931 - Affecté provisoirement à la base aérienne n° 102, le 15 octobre 1934 - Nommé Lieutenant-colonel et affecté à l'état-major de la 2ème sub-division aérienne à Dijon, le 1er octobre 1936 - Affecté au bataillon de l'air 108, le 16 septembre 1939, date de la dissolution du bataillon de l'air 102 - Décédé à Paris 17ème, le 31 octobre 1958 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 14) de la commune de Fleury-les-Aubrais (Loiret) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Vienne - CCC de l'escadrille MF 22 - CCC de l'escadrille MF 50 - CCC de l'escadrille MF 88 d'Orient - LO - JORF - Site Internet "Geneanet" - Journal "L'Aéro" - Revue "Les Ailes" - Revue "L'Aérophile" - Page dédiée - Dernière mise à jour : 27 janvier 2023.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Germer Mortureux, pilote de l'escadrlle BLC 5 du 1er corps de cavalerie, en date du 21 octobre 1914 : "Nombreuses reconnaissances au-dessus des lignes ennemies dans des circonstances périlleuses. A essuyé fréquemment le feu de l'ennemi, notamment le 9 septembre, où son avion a été criblé de balles."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de la 10ème armée du Ltt Jean Germer Mortureux, pilote de l'escadrlle BLC 5, du 1er corps de cavalerie, en date du 21 octobre 1914 : "Officier aviateur possédant beaucoup d'allant et d'audace. A accompli plusieurs reconnaissances périlleuses avec plein succès en particulier, le 9 septembre 1914 où il fut obligé d'atterrir son avion criblé de balles."

Ltt Paul Henri Louis Jules Marius Sourgnes - Né le 15 octobre 1890 à St-Laurent-la-Cabrerisse (Aude) - Fils de Léopold Sourgnes et d'Irma Laviale - Domiciliés à St-Laurent-de-la-Cabrerisse (Aude) - Elève de l'école de Pau - Classe 1910 - Recrutement de Narbonne (Aude) sous le matricule n° 604 - Engagé volontaire pour 5 ans au titre du 24ème régiment d'artillerie, le 16 octobre 1908 - Nommé Brigadier, le 26 juillet 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 26 décembre 1909 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 18 juillet 1911 - Fin d'engagement et passage dans la réserve, le 16 octobre 1913 - Affecté au 56ème régiment d'artillerie de campagne caserné à Montpellier - Nommé Maréchal des logis chef de réserve, le 15 avril 1914 - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté au 3ème régiment d'artillerie, le 22 juin 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au 3ème régiment d'artillerie, le 2 août 1914 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date de mai 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur - Observateur de l'escadrille MF 50 / F 50 du 20 août 1915 au 14 juillet 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er juin 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 28 juin 1916 - Nommé Lieutenant, le 14 juillet 1916 - Détaché au groupe d'escadrilles de Vadelaincourt (Meuse) du 23 juillet au 5 août 1916 - Détaché au centre de Béhonne, à partir du 22 septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3968 obtenu le 19 juillet 1916 - Pilote et observateur de l'escadrille F 50 du 14 juillet 1916 au 23 mars 1917 - Citation à l'ordre du groupement BC, en date du 22 mars 1917 - Tué au cours d'un accident aérien sur le terrain d'aviation de Vadelaincourt (Meuse), le 23 mars 1917 - Le Farman F 60, qu'il occupait en compagnie du MdL Maurice Renard (pilote), s'est écrasé pendant la phase d'atterrissage, les deux hommes ont été tués - Son corps a été transporté à l'hôpital 12 de Vadelaincourt (Meuse) - Un Potez 36 du groupement de tourisme aérien du terrain de Pont-Long à Pau a porté son nom en avril 1931 - Photo transmise par Cyril Monties que je remercie pour son aide - Sources : Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Aude - CCC de l'escadrille MF 50 / F 50 / AR 50 - MpF (2 fiches) - JORF - Bailey/Cony - Site Gallica - Dernière mise à jour : 6 novembre 2020.

* Citation à l'ordre du corps d'armée du Slt Paul Sourgues du 16ème régiment d'artillerie, en date de mai 1915 : "Pendant toute la période d'hiver, a rendu les plus grands services comme observateur du groupe aux premières tranchées, n'hésitant pas à occuper les postes les plus dangeureux pour mieux rendre compte des effets du tir. N'a pas hésité, sous un feu nourri de mitrailleuses, à parcourir 400 mètres à découvert, entre deux tranchées de première ligne, pour reconnaitre l'emplacement d'une batterie ennemie signalée par le chef de bataillon."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Paul Sourgues, observateur à l'escadrille MF 50, en date du 1er juin 1916 : "Excellent observateur énergique et allant. S'est distingué le 25 avril 1916, en attaquant à deux reprises un ballon captif , qu'il a obligé chaque fois à descendre; et le 20 mai 1916, où, malgré une violente canonnade qui atteignit plusieurs fois son appareil, il a poursuivi pendant deux heures quarante des réglages en restant au-dessus des lignes ennemies qu'il a dû franchir au retour à moins de 1000 m à la suite d'un arrêt du moteur."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Paul Sourgues, observateur à l'escadrille MF 50, en date du 28 juin 1916 : "Très bon observateur, a donné à de maintes reprises les preuves de son audace. Le 18 juin, au cours d'un réglage, son appareil est atteint de plus de 10 éclats; il ne renonce à sa mission qu'après avoir eu son appareil très gravement touché (bord d'attaque du plan rabattant droit brisé, commande de direction coupée)."

* Citation à l'ordre du groupement BC du Slt Paul Sourgues, observateur à l'escadrille MF 50, en date du 22 mars 1917 : "Officier de grand mérite, rend à l'escadrille d'éminents services tant comme observateur que comme pilote. A eu de nombreuses fois son appareil atteint par des projectiles, au cours de missions néanmoins menées à bien. En particulier, le 11 mars 1917, a accompli jusqu'au bout une reconnaissance photographique, bien que son appareil ait été gravement atteint par le feu de l'infanterie ennemie."

Ltt Jean Léon Daguillon - Né le 27 juin 1896 à Paris 16ème (75) - Fils d'Alfred Edouard Daguillon et de Marie Thiffaine - Domiciliés au 21, rue Franklin à Paris 16ème (75) puis au 33, rue Greuze à Paris 16ème (75) - Classe 1916 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 2353 - A réussi le concours d'entrée à l'école Polytechnique - Engagé volontaire pour huit ans, au titre du 2ème régiment d'artillerie de campagne, le 11 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire et affecté au 56ème régiment d'artillerie de campagne, le 26 février 1915 - Affecté au 3ème régiment d'artillerie de campagne, le 24 avril 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 25 avril 1915 - Affecté à l'état-major de l'artillerie de la 32ème division, le 27 avril 1915 - Croix de Guerre et citation n° 183 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 22 décembre 1915 - Citation n° 127 à l'ordre du corps d'armée, en date du 16 décembre 1915 - Détaché à l'école d'artillerie de Fontainebleau pour suivre le cours de tir, le 15 novembre 1916 - Blessé d'une balle à la tête, le 24 mars 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève observateur, le 4 avril 1917 - Envoyé au GDE du Plessis-Belleville, le 4 avril 1917 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 25 avril 1917 - Citation n° 723 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 27 avril 1917 - Observateur de l'escadrille F 50 du 5 avril 1917 au 14 février 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, le 2 mai 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 9 septembre 1917 - Evacué sur l'hôpital de Belfort, le 9 novembre 1917 - En convalescence jusqu'au 4 décembre 1917 - Observateur de l'escadrille AR 274 du 13 au 23 février 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, le 23 février 1918 - Il faisait équipage avec le Sgt Joseph Piton (pilote) qui a également perdu la vie - Leur Dorand AR 1 s'est écrasé en flammes dans la carrière entre Gutemberg et le bois de Niederschlag, à l'Est de Roderen (Alsace) - Citation n° 69 à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 20 mars 1918 - A été initialement mis en terre dans le cimetière de la Chapelle (Haut-Rhin) - Il repose désormais dans la division 17 du cimetière Montparnasse de Paris - Sources : Pam - LO - CCC escadrille F 50 - CCC escadrille AR 274 - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - MpF - JORF - Site Internet de la Bibliothèque Centrale de l'Ecole Polytechnique - Dernière mise à jour : 7 novembre 2021.

* Croix de guerre et citation n° 723 à l'ordre de la 2ème armée du Slt Jean Léon Daguillon au 3ème régiment d'artillerie, en date du 27 avril 1917 : "Jeune et brillant officier. Le 18 mars 1917, à la suite d'une violente attaque, a traversé par deux fois une zone soumise à un bombardement intense de gros calibre et d'obus asphyxiants. A été blessé par une balle à la tête, le 24 mars 1917, au cours d'une reconnaissance en première ligne."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Léon Daguillon au 3ème régiment d'artillerie, observateur à l'escadrille F 50, en date du 9 septembre 1917 : "Excellent observateur qui s'est distingué en maintes circonstances par son courage et son audace. le 17 juillet 1917, au cours d'une attaque, n'a pas hésité à affronter à basse altitude le feu de l'ennemi; a su recueillir et transmettre des renseignements de la plus grande importance. Une blessure. Trois fois cité à l'ordre."

 

Photo du Ltt Henri Lassus

Ltt Léon Henri Lassus (dit Pomès) - Né à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), le 12 mars 1892 - Fils d'Athanase Jean Marie Amédée Lassus et de Marie Catherine Ketty Russac - Domiciliés au 8, rue Ozenne à Toulouse (Haute-Garonne) - Classe 1912 - Recrutement de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) sous le matricule n° 1221 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 57ème Régiment d’artillerie, le 8 octobre 1913 - Nommé brigadier, le 14 janvier 1914 - Nommé maréchal des logis, le 13 juillet 1914 - Nommé sous-lieutenant à titre temporaire, le 21 septembre 1914 - Citation n° 73 à l’ordre du 17ème corps d'armée, en date du 14 avril 1915 - Nommé lieutenant à titre définitif, le 21 septembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur d'artillerie, au bénéfice de la 132ème division d'infanterie, le 10 octobre 1916 - Observateur stagiaire à l'escadrille C 18 du 10 octobre au 20 décembre 1916 - Observateur de l'escadrille C 66 du 20 décembre 1916 au 6 février 1917 - Observateur de l'escadrille F 50 du 28 février au 21 avril 1917 - Observateur de l'escadrille F 22 du 11 au 28 mai 1917 - Observateur de l'escadrille C 60 du 28 mai au 25 juillet 1917 - Observateur de l'escadrille C 18 du 25 juillet 1917 au 4 septembre 1917 - Rejoint l'artillerie divisionnaire 132, le 18 septembre 1917 - Observateur de l'escadrille C 6 du 26 octobre au 6 novembre 1917 - Observateur de l'escadrille C 18 du 6 novembre 1917 au 26 janvier 1918 - Observateur de l'escadrille SOP 278 / SPAbi 278 du 26 janvier 1918 au 18 avril 1919 - Stage à Etampes du 21 au 30 juin 1918 - Citation n° 339 à l’ordre de la 10ème armée, en date du 23 juillet 1918 - Citation à l’ordre de la 10ème armée, en date du 15 octobre 1918 - Evacué sur un hôpital, le 29 octobre 1918 - Nommé lieutenant à titre définitif, au titre de l’armée d’active, le 7 novembre 1918 - Rentré de convalescence, le 22 décembre 1918 - Observateur de l’escadrille SAL 19 du 19 mai au 18 juin 1919 - Affecté à l'entrepot général d'aviation de Nanterre du 18 juin 1919 au 19 mai 1920 - Affecté au 14ème Régiment d’artillerie, le 19 mai 1920 - Croix de guerre avec étoile de vermeil et deux palmes - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté au 2ème groupe du 99ème régiment d'artillerie lourde portée (RALP), le 1er janvier 1921 - Envoyé en renfort immédiat au 9ème régiment d'artillerie de campagne portée (armée du Rhin) du 11 mai au 20 septembre 1921 - Affecté au 14ème régiment d'artillerie de campagne portée (RACP), le 22 février 1922 - Nommé Capitaine, le 27 décembre 1922 - Affecté au 196ème régiment d'artillerie lourde à tracteur (RALT), le 1er janvier 1924 - Proposé pour le maintien en activité avec pension temporaire de 40 % pour slérose accentuée des sommets avec atteinte marquée par la commission de réforme de Bordeaux, le 10 août 1927 - Affecté à l'état-major de la 18ème région militaire, le 22 octobre 1929 - Nommé chef d'état-major de l'artillerie de la 18ème région militaire, le 21 décembre 1933 - Nommé Chef d'escadron, le 25 décembre 1933 - Affecté au 64ème régiment d'artillerie , le 7 janvier 1936 - Embarqué à Bordeaux (Gironde), le 13 février 1936 - Débarqué à Casablanca, le 15 févroer 1936 - Rapatriable, le 15 février 1938 - Autorisé à accomplir un nouveau séjour de deux ans au Maroc, à compter du 9 août 1938 - Affecté au CMAA n° 2 à Oran, en renfort d'Algérie, le 2 septembre 1939 - Nommé Commandant du 62ème régiment d'artillerie - Nommé Lieutenant-colonel, à titre temporaire, le 1er mars 1940 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 1er septembre 1940 - Nommé Colonel - Domicilié au château de Licérasse à Saint-Etienne-de-Baïgorry (Pyrénées-Atlantiques) - En retraite, le 25 juin 1947 Domicilié au 17, rue Revoil à Rabat - Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 11 juillet 1947 - Décédé à Urrugne (Pyrénées-Atlantiques), le 17 janvier 1964 - Sources : Fiche matricule conservée aux archives départementales des Pyrénées-Atlantiques - LO - CCC de l'escadrille C 18 - CCC de l'escadrille C 66 - CCC de l'escadrille F 22 - CCC de l'escadrille C 60 - CCC de l'escadrille C 6 - CCC de l'escadrille SPAbi 278 - CCC de l'escadrille SAL 19 - JORF - Dernière mise à jour : 23 mars 2021.

* Citation n° 73 à l’ordre du 17ème corps d'armée du Slt Henri Léon Lassus du 57ème régiment d'artillerie, en date du 14 avril 1915 : " A exécuté au cours des opérations de février et de mars, au nord de Perthes, une série de reconnaissances périlleuses et occupe ces journées entières des postes d’observation choisis avec l’unique souci d’avoir des vues permettant aux diverses batteries de l’artillerie de corps à exécuter des tirs qui eussent été irréalisables sans son action personnelle. "

* Citation n° 339 à l’ordre de la 10ème armée du Ltt Henri Léon Lassus du 57ème régiment d'artillerie, détaché à l'escadrille SPAbi 278, en date du 23 juillet 1918 : " Observateur remarquable d’endurance, de courage et de sang-froid. A rendu de très grands services depuis le 27 mai 1918 en rapportant des renseignements très précis obtenus en descendant personnellement à moins de 100 mètres au-dessus des lignes ennemies, en particulier les 28 et 29 mai 1918 est rentré avec un avion criblé de balles. Le 30 mai contraint d’atterrir immédiatement derrière les 1ères lignes a ramené ses armes et ses instruments de bord. 147 heures de vol au-dessus de l’ennemi. "

* Citation à l’ordre de la 10ème armée du Ltt Henri Léon Lassus du 57ème régiment d'artillerie, détaché à l'escadrille SPAbi 278, en date du 15 octobre 1918 : " Officier courageux et énergique. Observateur en avion depuis le 11 octobre 1916. Sait exécuter ses mémoires avec une maîtrise et une habileté qui fait l’admiration de tous ses camarades. S’est particulièrement distingué dans les opérations au Nord de l’Ourcq et de l’Aisne en exécutant 2 ou 3 fois par jour de nombreuses mémoires à très basse altitude. Les 20, 21 et 29 août 1918 a vu son avion atteint au point d’en compromettre gravement la solidité. 230 heures de vol. Deux citations antérieures. "

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Henri Léon Lassus au 19ème régiment d'artillerie, en date du 16 juin 1920 : "Brillant officier qui s'est distingué pendant toute la campagne par son courage, son énergie, son entrain. Trois citations."

* Commandeur de la Légion d'Honneur du Col Léon Henri Lassus, en date du 11 juillet 1947 : "33 ans de service, 13 campagnes. A été cité. Officier du 1er septembre 1940."

 

Photo du Slt Georges Domino

Slt Georges Auguste Louis Domino - Né le 7 mai 1894 à Bellegarde-en-Marche (Creuse) - Fils de Lazare Louis Philippe Domino et de Marie Gabrielle Janicaud - Profession avant guerre Etudiant - Engagé au 3ème régiment de Chasseurs à Cheval de Moulins, à compter du 11 novembre 1913 - Nommé Brigadier, le 9 août 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 13 mars 1915 - Nommé Maréchal de Logis chef, le 1er mai 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire et affecté au 80ème régiment d'infanterie, le 29 décembre 1915 - Détaché au 342ème régiment d'infanterie, le 18 janvier 1916 -Commandant de la 20ème compagnie du 342ème RI du 15 mai au 8 juillet 1916 - Blessé au bras droit par une balle explosive pendant les combats de Thiaumont (55), le 23 août 1916 - Hospitalisé  sur l'hôpital auxiliaire n° 37 avec fracture compliquée du bras droit, paralysie radiale et convalescence jusqu'au 5 février 1917 - Une citation à l'ordre du corps d'armée n° 173, le 12 septembre 1916 - Détaché dans l'aéronautique militaire comme observateur au GDE (Groupement des Divisions d'Entrainement) du Plessis-Belleville, du 28 janvier au 3 mars 1917 - Observateur de l'escadrille F 221 du 3 mars au 16 avril 1917 - Une citation à l'ordre de la 2ème armée, le 6 avril 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 22 mars au 10 avril 1917 - Observateur de l'escadrille F 50 du 16 avril au 10 décembre 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 2 novembre 1917 -  Blessé au cours d'une chute d'avion touché par des éclats d'obus de DCA près de Verdun, le 8 juin 1917 - Hospitalisé, avec fracture de l'épaule gauche, écrasement du bras droit et convalescence jusqu'au 10 décembre 1917 - Marié avec Suzanne Legras, à Paris, le 16 février 1918 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 4 mars 1918 - Observateur de l'escadrille SPA 76 du 7 mai au 16 juillet 1918 - Observateur de l'escadrille VB 25 du 18 juillet au 28 août 1918 - Évacué, le 28 août 1918 - Croix de guerre avec deux palmes de bronze et une étoile de vermeil) - Affecté au au CIAO (Centre d'instruction d'aviation d'observation), le 12 janvier 1919 -  Affecté au SRA (service des réparations de l'aviation), le 17 février 1919 - Nommé Adjoint technique du commandant de l'atelier de réparation de l'aviation (ARA) de St-Cyr, le 18 avril 1919 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif et Lieutenant à titre définitif, le 14 juin 1918 (JO du 10 novembre 1919) - Brevet de pilote militaire n° 18.355 obtenu à l'atelier de réparation de l'aviation de St-Cyr, le 19 mars 1920 - Affecté à l'entrepôt spécial d'aviation n° 3 de St-Cyr, le 1er avril 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 - Affecté au Centre d'Etudes de l'Aéronautique de Versailles, le  7 avril 1925 - Nommé Capitaine, le 25 juin 1925 -   Nommé Commandant - Affecté au cabinet militaire du Ministre de l'Air - Officier de la Légion d'Honneur, le 10 décembre 1936 - Nommé Général de Brigade aérienne - Commandant de la 2ème région aérienne - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 19 mars 1947 - Domicilié 12, square Desnouettes Paris 15ème - Décédé, le 24 février 1959 - Georges Domino repose dans le cimetière de Bagneux à Paris (75) - Dernière mise à jour : 13 avril 2016.

 

Photo du Ltt Robert Benoist

Ltt Robert Albert Benoist - Né le 16 février 1890 à Acy-Romance (Ardennes) - Fils d'Henri Edmond Benoist (sous-officier au 14ème régiment de chasseurs à cheval caserné à Dôle, 22 ans) et de Marie Lesieur (couturière 21 ans) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1910 - Recrutement de Mézières (Ardennes) sous le matricule n° 12 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 14ème régiment de chasseurs à cheval caserné à Dôle (Jura), le 8 avril 1908 - Nommé Brigadier, le 23 septembre 1908 - Nommé Maréchal des Logis, le 15 mai 1910 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 6 janvier 1911 - Rengagé pour un an, à compter du 8 avril 1913 - Rengagé pour un an, à compter du 8 avril 1914 - Nommé Aspirant, le 7 août 1914 - Citation à l'ordre de la division, en date du 30 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 12 octobre 1914 - Nommé sous-lieutenant, à titre définitif, le 25 décembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 3 octobre 1916 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 12 octobre 1916 - Observateur au centre GDE du Plessis-Belleville, le 1er novembre 1916 - Formation à la fonction d'observateur du 1er novembre au 2 décembre 1916 - Affecté au service aéronautique de la 2ème armée, le 2 décembre 1916 - Observateur de l'escadrille C 4 du 3 décembre 1916 au 7 février 1917 - Observateur de l'escadrille F 40 du 7 février au 2 avril 1917 - Observateur de l'escadrille F 14 du 2 avril au 23 juin 1917 - Détaché au 63ème division d'infanterie du 17 au 23 avril 1917 - Observateur de l'escadrille F 50 du 23 juin 1917 au 19 août 1917 - Blessé par une luxation à l'épaule gauche au Mort-Homme (Meuse) au cours d'une chute d'avion, le 19 août 1917 - Evacué et hospitalisé jusqu'au 21 mai 1918 - Brevet de pilote militaire n° 16.353 obtenu à l'école militaire d'aviation de Châteauroux-Vineuil, le 5 octobre 1918 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Pau du 20 octobre au 10 novembre 1918 - Stage de tir à l'école d'aviation militaire de Biscarrosse du 10 au 14 novembre 1918 - Stage de Haute-Ecole à l'école militaire d'aviation de Pau du 14 novembre 1918 au 15 janvier 1919 - Stage de spécialisation à l'école militaire d'aviation d'Avord, le 15 janvier 1919 - Affecté au 2ème régiment d'aviation d'observation, le 27 mars 1920 - Marié avec Mlle Marcelle Germaine Laselle à Reims (Marne), le 7 avril 1920 - Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 1er juin 1920 - Affecté au 32ème régiment d'aviation de Dijon-Longvic, le 1er août 1920 - Rentré au bataillon de Joinville, le 23 juin 1921 - Affecté au 37ème régiment d'aviation au Maroc, le 16 janvier 1923 - Nommé Capitaine, le 25 juin 1923 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 12 juillet 1923 - Citation n° 424 à l'ordre de la division, en date du 28 juin 1924 - Citation n° 570 à l'ordre de l'armée, en date du 15 juin 1925 - Autorisé à prolonger son séjour au Maroc de deux ans, le 5 août 1925 - Citation n° 317 à l'ordre de l'armée, en date du 20 mars 1926 - Citation n° 43 à l'ordre de l'armée, en date du 1er octobre 1928 - Citation n° 22 à l'ordre de la division, en date du 27 juillet 1929 - Nommé Chef de bataillon, le 24 décembre 1929 - Embarqué au Maroc, le 19 juillet 1930 - Débarqué à Marseille, le 22 juillet 1930 - Médaille coloniale attaches "Maroc" et "Maroc 1925" - Officier du Ouissam Alaouite - Affecté au 12ème régiment d'aviation stationné sur le terrain d'aviation de Reims-Courcy, le 22 juillet 1930 - Passé à la 12ème escadre de bombardement à Reims-Courcy, le 1er octobre 1932 - Officier de la Légion d'Honneur du 7 juillet 1933 - Affecté à la 2ème compagnie administrative de la 12ème escadre aérienne, le 1er septembre 1933 - Affecté à l'état-major de la 12ème escadre aérienne comme adjoint technique, le 1er septembre 1933 - Commandant du 1er groupe de la 12ème escadre lourde de défense de Reims-Courcy, le 10 août 1936 - Affecté à la base aérienne de Reims-Courcy, le 1er décembre 1936 - Commandant du centre d'instruction de la 19ème escadre aérienne, le 1er avril 1937 - Nommé Lieutenant-colonel, le 14 décembre 1937 - Nommé Colonel - Affecté, dans la réserve, au centre mobilisateur n° 225 - Radié des cadres des officiers de réserve de l'armée de l'Air, pour avoir atteint la limite d'âge de son grade, le 16 février 1951 - Nommé à l'honoriat du personnel navigant, le 22 juin 1951 - Domicilié au 22, rue Papillon à St-Eugène / Alger (Algérie) - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 31 décembre 1951 - Cumule 1094 heures de vol dont 50 heures de vol de guerre n° 1 et 500 heures de guerre n° 2 en TOE - Décédé à Châlons-sur-Marne (Marne), le 13 mai 1969 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 2) de, le la commune d'Acy février (Ardennes) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Ardennes - Etat des services - CCC de l'escadrille C 4 - CCC de l'escadrille F 40 - CCC de l'escadrille F 14 - CCC de l'escadrille F 50 - LO - JORF - Dernière mise à jour : 11 mars 2024.

* Citation n° 105 à l'ordre de la 8ème division de cavalerie, en date du 30 août 1914 : "S'est maintes fois offert pour des missions périlleuses. Le 24 août a réussi à assurer la liaison de la 8ème division de cavalerie avec le détachement du général Bataille à Turckeim. N'a pu rejoindre la division en marche sur Remiremont que le lendemain soir après avoir traversé les Vosges dans une zone infestée de patrouilles ennemies."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Robert Albert Benoist au 37ème régiment d'aviation (Maroc), en date du 12 juillet 1923 : "15 ans de services, 5 campagnes, une blessure."

* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du Col Robert Albert Benoist du centre mobilisateur air n° 225, en date du 31 décembre 1951 : "42 ans de services, 13 ans de campagnes, 10 ans de bonifications pour services aériens commandés, 22 ans de majorations diverses. A été blessé et cité. Officier de la Légion d'Honneur du 7 juillet 1933."

 

Photo du Sol Alfred Selvez

Sol Alfred Selvez - Né le 9 février 1889 à Paris 18ème (75) - Fils de Désiré Joseph Selvez (serrurier) et de Marie Eugénie Augustine Besnard - Domiciliés au 52, rue Senthal à Paris 20ème (75) - Profession avant guerre Manoeuvre - Classe 1909 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 2137 - Appelé pour faire son service militaire au titre du 152ème régiment d'infanterie, le 8 octobre 1910 -  Classé en service auxiliaire par la commission de réforme d'Epinal, le 14 novembre 1910 - Fin de service et retour dans ses foyers, le 27 septembre 1912 - Affecté, dans la réserve, au 21ème régiment d'infanterie coloniale - Domiciliés au 11, cité Leclaire à Paris 20ème (75), à compter du 28 juillet 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au 21ème régiment d'infanterie coloniale, le 3 août 1914 - Renvoyé dans ses foyers, le 27 août 1914 - Classé dans le service armé par la 1ère commission de réforme de la Seine, le 24 octobre 1914 - Rappelé à l'activité - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien, le 11 juillet 1915 - Venu de Lyon-Bron, le 18 août 1915 - Affecté à l'escadrille MF 50 comme 1er mécanicien du Slt Charles Orine du 1er septembre au 26 décembre 1915 - Marié avec Mlle Georgette Evelina Morpho à la mairie du 20ème arrondissement de Paris, le 9 novembre 1915 - Affecté à l'escadrille MF 32 / AR 32 avec le Slt Orine (toujours son 1er mécanicien), le 26 décembre 1915 - Restera son 1er mécanicien jusqu'au 10 février 1917, date à laquelle le Ltt Orine sera mis au repos à la maison de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon - Mécanicien de l'escadrille MF 32 / F 32 / AR 32 / SAL 32 du 26 décembre 1915 au 21 juillet 1919 - En mission à la SFA d'Etampes du 27 novembre au 1er décembre 1917 - Détaché au GDE du 9 au 30 décembre 1917 - Détaché à la RGAé du 14 janvier au 26 février 1918 - En mission de convoyage avion à la RGAé du Bourget-Dugny du 2 au 4 juillet 1918 - Hospitalisé du 6 juillet au 20 août 1918 - Démobilisé, le 22 juillet 1919 - Affecté, dans la réserve, à la 10ème section d'ouvriers d'aviation - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation, le 1er octobre 1922 - Domicilié au 4, rue Custine à Paris 18ème (75), à compter du 7 septembre 1923 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux - Dégagé des obligations du service militaire - Maintenu à la disposition du ministre de la Guerre pour la défense passive en 1934 - Sources : Registre d'état-cvil (acte n° 682) de la mairie du 18ème arrondissement de Paris - Pam (2 fiches) - Fiche matricule du 1er bureau de la Seine conservé aux archives départementales de Paris (75) - CCC de l'escadrille MF 50 - CCC de l'escadrille MF 32 / F 32 / AR 32 / SAL 32 - JORF - Dernière mise à jour : 9 octobre 2021.

 

 

 

Les hommes

Le personnel navigant de l'escadrille SAL 50 sur le terrain de Eringhem (59), le 30 mai 1918 - Au centre, le Cne Pierre Deramond, commandant de l'escadrille AR 50 / SAL 50 du 22 juillet 1917 au 16 janvier 1919 - A l'extrême gauche, le Sgt Charles Dumont - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Dumont transmise par Eric Dumont, son fils, que je remercie pour son aide.

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Ltt Jean Gabriel Alphonse Quentin de Gromard - Né le 10 juin 1894 à Eu (Seine-Maritime)  - Fils de Raoul Quentin de Gromard et de Marie Rousselin - Profession avant guerre Etudiant - Mobilisé au 7ème régiment de Chasseurs à Cheval, le 1er septembre 1914 - Nommé brigadier (caporal), le 2 septembre 1914 - Une citation à l'ordre de la brigade en septembre 1915 - Médaille Coloniale - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 29 janvier 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3599 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 1er juin 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Chartres - Stages de spécialisation aux écoles d'Avord et Châteauroux, jusqu'au 25 août 1916 - Pilote de l'escadrille F 50 / AR 50 du 31 octobre 1916 au 7 janvier 1918 - Une citation à l'ordre du corps d'armée en juillet 1917 - Nommé Maréchal des Logis (Sergent) en juillet 1917 - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 20 août 1917 - Une citation à l'ordre du corps d'armée en novembre 1917 - Nommé Adjudant, le 5 décembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 8 février 1918 - GDE (Groupement des divisions d'entrainement) jusqu'au 26 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 99 du 26 mai 1918 au (après le 1er trimestre 1919) - Chevalier de la Légion d'Honneur en date du 17 août 1918 (JO du 6 novembre 1918) - Hospitalisé sur l'hôpital de Bar-le-Duc et convalescence du 3 octobre au 3 novembre 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 26 décembre 1918 (JO du 27 février 1919) - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 27 décembre 1920 - Passé à l'arme de l'aéronautique, le 29 juin 1923 (JO du 7 juillet 1923) - Reste affecté au 34ème régiment d'aviation - Nommé Lieutenant de réserve de l'aéronautique, le 18 avril 1922 - Affecté au 5ème groupe d'ouvriers de l'aéronautique, le 26 mai 1930 - Décédé, le 27 décembre 1963 - Jean Quentin de Gromard repose dans le cimetière privé qui jouxte la chapelle du château de Trefforest, dans la commune de Mesnil-Mauger (Seine Maritime).

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 20 août 1917 - Maréchal de Logis (active) Alphonse Gabriel Jean Quentin de Gromard au 7ème régiment de Chasseurs à cheval, pilote de l'escadrille F 50 : "Pilote d'une grande bravoure et d'une activité remarquable. S'est dépensé sans compter pendant les dernières opérations offensives. Le 20 août 1917, attaqué par trois avions ennemis, a brillamment soutenu le combat et a réussi, par son énergie et sa hardiesse, à ramener indemne son observateur dans un appareil criblé de balles. Déjà deux fois cité à l'ordre."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée en date du 17 août 1918 : Sous-lieutenant à titre temporaire (réserve) Alphonse Gabriel Jean Quentin de Gromard au 7ème régiment de Chasseurs à chavel, pilote aviateur : "Officier de la plus haute valeur morale, combattant aussi brillant que modeste.Montre depuis près de deux ans dans l'aviation une éclatante bravoure, remplissant les missions les plus périlleuses. A rapporté de reconnaissances faites au raz du sol, en pleine bataille, des renseignements précieux. Abattu par six avions ennemis et tombé dans un bois, dans les lignes allemandes, a traversé ces lignes au prix des plus grands efforts, franchi une rivière à la nage et fourni après son exploit, à notre infanterie, des renseignements sur la retraite de l'ennemi. Médaillé Militaire pour faits de guerre. Trois citations."

Slt Maurice Marie Ludovic Moullard - Né le 28 avril 1894 à Marseille (13) - Fils de Louis Marie Amédée Moullard et de Amélie Germaine Elanie Roux - Domicilié Château de la Torse - Petit chemin du Tholonet - Aix-en-Provence - Profession avant guerre Etudiant en droit - Classe 1914 - Recrutement à Digne sous le numéro matricule 820 - Mobilisé au 24ème bataillon de Chasseurs à pied, le 4 septembre 1914 - Nommé Caporal, le 5 novembre 1914 - Nommé Aspirant, le 25 décembre 1914 - Affecté au 7ème bataillon de chasseurs à pied, le 12 janvier 1915 - Affecté au 115ème bataillon de chasseurs à pied, le 8 mars 1915 - Blessé au visage et aux mains par des éclats de grenade au Reichackerkopff, le 23 janvier 1916 - Une citation à l'ordre de la 47ème division, le 18 mars 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 2 septembre 1916 - Affecté au 27ème bataillon de chasseurs à pied, le 8 septembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 10 avril 1917 - Détaché au centre aéronautique du GDE à la même date - Affecté au service aéronautique de la 10ème armée (66ème division d'infanterie) , le 2 mai 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 6 juillet 1917 - Observateur de l'escadrille C 123 du 16 juillet au 22 novembre 1917 - Observateur de l'escadrille AR 50 du 22 novembre au 7 décembre 1917 - Tué au cours d'un combat aérien contre 3 avions allemands, dans les environs de Guervenheim (68), le 7 décembre 1917 - Une citation à l'ordre de la division, le 16 janvier 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée à titre posthume, le 31 mars 1920 - Inhumé à la chappelle-sous-Rougemont (Territoire de Belfort) - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

* Citation n° 23 à l'ordre de la 47ème division en date du 18 mars 1916 : "Jeune aspirant plein d'entrain et de courage. A fait preuve depuis son arrivée au front, des plus belles qualités militaires qui lui ont permis, malgré son jeune âge, de s'imposer à ses hommes. Blessé à son poste de combat en première ligne en utilisant lui-même un nouvel engin de tranchée."

* Citation n° 744 à l'ordre de la division en date du 16 janvier 1918 : "Excellent officier plein d'entrain et de courage. A rendu de précieux services au commandement pendant les combats du Chemon des Dames en juillet, août 1917, et en octobre 1917, par ses reconnaissances audacieuses et ses réglages de tir."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 17 janvier 1918 : "Excellent observateur, toujours volontaire pour les missions les plus périlleuses. A rendu de très grands service à l'escadrille. Le 7 décembre, au cours d'une mission de surveillance, a été attaqué par trois avions de chasse allemands et a trouvé une mort glorieuse au cours de ce combat inégal, après avoir mis en fuite deux de ses adversaires, dont un a été probablement abattu dans ses lignes."

Sgt Henri Cadousteau - Né le 26 mars 1890 à Papeete (Tahiti) - Fils de François Cadousteau et de Renehaorea a Fanaurai - Profession avant guerre Forgeron - Classe 1910 - Recrutement de Nouméa sous le matricule n° 52 - Mobilisé à la Compagnie Coloniale de Nouvelle Calédonie, le 15 août 1914 - En sursis d'appel, le 16 avril 1915 - Rappelé à l'activité, le 12 mai 1915 - Renvoyé dans ses foyers, le 24 septembre 1915 - Mobilisé le 29 décembre 1915 - Arrivé à la Compagnie Coloniale de Nouvelle Calédonie n° 1, le 29 février 1916 - Affecté à la Compagnie Coloniale de Nouvelle Calédonie n° 2, le 4 juin 1916 - Affecté au 7ème régiment d'infanterie coloniale, le 27 octobre 1916 - Affecté au 37ème régiment d'infanterie coloniale - Affecté au 6ème régiment d'infanterie coloniale, le 27 novembre 1916 - Affecté au 48 ème régiment d'infanterie coloniale - Affecté au 24ème régiment d'infanterie coloniale, le 16 octobre 1917 - Passé au 1er groupe d'aviation de l'aéronautique militaire, le 19 décembre 1917 - Admis comme élève pilote, le 4 janvier 1918 - Brevet de pilote militaire n° 12.797 obtenu à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, le 18 avril 1918 - Insigne métallique de pilote militaire n° ??542 délivré le 23 mai 1918 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation d'Avord - Stage de spécialisation à l'école militaire d'aviation de Voves, jusqu'au 19 juillet 1918 - Nommé Caporal, le 10 septembre 1918 - Pilote du GDE du 19 juillet au 23 septembre 1918 - Pilote de l'escadrille SAL 50 du 23 septembre 1918 au 8 mars 1919 - Nommé Sergent, le 8 novembre 1918 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'aéronautique, en date du 31 décembre 1918 - Permission coloniale accordée, à partir du 28 janvier 1919 - Embarqué à Marseille sur le "El Kantara", le 10 mai 1919 à destination de Nouméa - Affecté à la compagnie d'infanterie coloniale de la Nouvelle Calédonie, le 10 mai 1919 - Débarqué le 18 juin 1919 - Démobilisé, le 27 août 1919 - Affecté dans la réserve au détachement d'infanterie coloniale stationné à Papeete (Tahiti) - Après guerre Cultivateur - Photo transmise par Jean-Christophe Teva Shigetomi que je remercie pour son aide - Sources : Pam - FM (ANOM) - CCC SAL 50 - Dernière mise à jour : 31/10/2014.

* Citation à l'ordre de l'aéronautique du Sgt Henri Cadousteau, pilote de l'escadrille SAL 50, en date du 31 décembre 1918 : "Pilote d'une habileté remarquable et d'un rare sang-froid. A exécuté en trois mois de nombreuses et très brillantes missions au cours desquelles il a eu beaucoup de combats. Le 3 novembre 1918, lors de l'avance de nos troupes sur la Serre, a eu son avion atteint de 2 éclats d'obus dont plusieurs dans les commandes."

Cne Thélis Joseph Jean Vachon - Né le 13 décembre 1893 à Dôle (Jura) - Fils de Maurice Joseph Jean Martin Vachon et de Jeanne Marie Caroline Barba - Classe 1911 - Recrutement de St-Brieuc (35) sous le n° matricule 111 - Engagé volontaire pour 3 ans au 50ème régiment d'artillerie, le 8 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 10 février 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 27 septembre 1913 - Elève officier de réserve, le 1er octobre 1913 - Nommé Sous-lieutenant au 62ème régiment d'artillerie de Campagne, le 1er avril 1914 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur stagiaire de l'escadrille C 34 du 1er au 26 mars 1915 - Affecté comme observateur du service aéronautique du DAL, le 14 juin 1915 - Une citation à l'ordre de la 71ème division d'infanterie, le 5 septembre 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 19 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2969 en date du 14 mars 1916 - Nommé Lieutenant de réserve, le 6 mai 1916 - Pilote de l'escadrille MF 41, le 23 juin 1916 - Pilote de l'escadrille MF 7, le 5 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille MF 5, le 21 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille MF 2, le 1er août 1916 - Pilote de l'escadrille MF 50, le 6 août 1916 - Citation n° 178 à l'ordre du groupe, le 27 septembre 1916 - Insigne de pilote militaire n° B 2018 décerné le 5 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 104, le 22 décembre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 28 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille F 8, le 6 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 50, le 26 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 44, le 27 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 50, le 1er février 1917 - Pilote de l'escadrille F 41, le 4 mars 1917 - Pilote de l'escadrille F 44, le 6 avril 1917 - Pilote de l'escadrille F 71, le 11 mai 1917 - Pilote de l'escadrille C 21, le 2 juin 1917 - Pilote de l'escadrille C 39, le 20 juin 1917 - Une citation à l'ordre de la 8ème division d'infanterie, le 12 août 1917 - Pilote de l'escadrille F 60, le 20 juillet 1917 - Commandant de l'escadrille SOP 39 / SAL 39 du 17 novembre 1917 au 14 octobre 1918 - Citation n° 259 à l'ordre de l'AD, le 14 novembre 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 28 décembre 1917 - Citation n° 293 à l'ordre de la 5ème armée, le 15 mars 1918 - Citation n° 27 à l'ordre du régiment, le 25 avril 1918 - Citation n° 308 à l'ordre du 38ème corps d'armée, le 18 mai 1918 - Croix de Guerre 14-18 - Grièvement blessé au cours d'un combat aérien contre cinq avions allemands - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 18 de l'HOE de Villers-Daucourt (51), le 14 octobre 1918 - Officier de la Légion d'Honneur, le 15 octobre 1918 - Photo collection Christian Tollet que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 19 septembre 1915 : "D'une grande énergie et d'un grand courage rendant journellement les plus grands services. Le 9 août 1915, ils ont provoqué l'admiration de toute une division en achevant un réglage de tir malgré le feu intense et ajuste des canons ennemis qui ont tiré sur eux plus de 140 obus. Le 8 septembre 1915 au cours d'un réglage ont reçu un obus de plein fouet qui a traversé leur appareil l'obligeant à une descente rapide que l'habileté seule du pilote a empêché d'être fatale."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 28 décembre 1916 : "Vaillant officier qui a donné de nombreuses preuves de son courage et de son énergie. Le 2 décembre 1916, au cours d'un réglage, s'est porté au secours d'un camarade attaqué par 2 avions allemands et a attiré sur lui le feu de l'ennemi, après avoir dérouté lui-même l'adversaire qui le poursuivait, a continué l'accomplissement de sa mission bien que son appareil ait été très gravement atteint par les balles et que sa mitrailleuse ait été rendu inutilisable. Déjà 9 fois cité à l'ordre."

* Citation à l'ordre du régiment, en date du 25 avril 1918 : "Excellent chef d'escadrille possédant au plus haut point des qualités de courage et son sang-froid. Toujours en tête de ses missions aériennes a eu à maintes reprises son appareil gravement par des éclats d'obus et les balles de mitrailleuses. Attaqué par une patrouille de trois avions ennemis, a réussi à abattre l'un d'eux à mettre en fuite les deux autres."

MdL Jules Claude Etienne Maurice Hégay - Né le 21 février 1896 à Auxerre (Yonne) - Fils de Jean Paul Hegay et de Louise Blandet - Domiciliés à Villefranche (Alpes-Maritimes) en 1914 - Profession avant guerre étudiant en droit - Classe 1916 - Recrutement de Nice (Alpes-Maritimes) sous le matricule n° 503 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 13ème régiment d'artillerie, le 17 avril 1914 - Blessé par éclat d'obus au pied gauche à Longuyon, le 23 août 1914 - Evacué sur un poste de secours de Longuyon, le 23 août 1914 - Dirigé sur l'hôpital complémentaire n° 23, le 24 août 1914 - Citation n° 113 à l'ordre du 13ème régiment d'artillerie, en date du 27 août 1914 - Sorti de l"hôpital, le 21 septembre 1914 - Rejoint le dépôt du 13ème régiment d'artillerie, à la même date - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 15 novembre 1914 - Affecté au centre d'aviation de St-Cyr - Affecté au Parc 102 comme conducteur moto du XXX au 17 novembre 1915 - Citation n° 1419 à l'ordre de l'aéronautique du corps d'armée, en date du 5 août 1915 - Mitrailleur de l'escadrille VB 105 à compter du 17 novembre 1915 - Mitrailleur de l'escadrille C 66 - Mitrailleur de l'escadrille F 50 jusqu'au 13 juillet 1917 - Nommé Brigadier, le 25 janvier 1917 - Nommé Maréchal des Logis, le 27 juin 1917 - Au cours d'une patrouille réunissant l'Adj Colombier (pilote), Slt Laburthe (obs) et MdL Hégay (mitrailleur), leur Letord est attaqué par trois Albatros, le 13 juillet 1917 - L'Adj Colombier est blessé de trois balles, Hégay par quatre balles - Malgré ses blessures, le pilote réussit à atterrir normalement entre Parois et Brabant - L'observateur n'a pas été blessé, une balle a traversé son bonnet de police a la hauteur de l'oreille sans le toucher - Hégay est évacué sur l'hôpital central de Bar-le-Duc, le 22 juillet 1917 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, le 15 août 1917 - Transféré sur l'hôpital n° 9 de Chambéry, le 23 août 1917 - Sorti d'hospitalisation, le 2 septembre 1917 - A bénéficié d'un congé de convalescence de deux mois du 3 septembre au 2 novembre 1917 - Rejoint le dépôt, le 4 novembre 1917 - Démobilisé, le 1er septembre 1919 - Domicilié au 94, rue de la Tour à Paris (75), en date du 1er septembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'artillerie n° 315, le 1er mai 1929 - Domicilié au 146, rue de la Pompe à Paris 16ème (75), en date du 15 juin 1930 - Profession après guerre Représentant commercial de la Société Philips - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'artillerie n° 15, le 1er février 1935 - Affecté au recrutement central de la Seine, le 21 mai 1937 - Classé en affectation spéciale comme Employé des établissements industriels de la radio technique SA, au 51, rue Carnot à Suresnes - Rayé de l'affectation spéciale, le 24 septembre 1939 - Placé en position "Sans affectation", le 24 septembre 1939 - Décédé en 1946 - Sources : Pam - CCC VB 105 - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Alpes-Maritimes - JORF - Cahier d'ordre de l'escadrille F 50 - Dernière mise à jour : 6 janvier 2020 - Photo Jules Hegay transmise par Claude Hegay, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

* Citation n° 113 à l'ordre du 13ème régiment d'artillerie, en date du 27 août 1914 : "Servant courageux et plein d'allant, a été blessé à son poste de combat."

* Citation n° 1419 à l'ordre de l'aéronautique du corps d'armée, en date du 5 août 1915 : "Mitrailleur ayant beaucoup de sang-froid et d'énergie, remplit cranement son devoir."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du MdL Jules Claude Etienne Maurice Hegay au 13ème régiment d'artillerie, mitrailleur à l'escadrille F 50, en date du 15 août 1917 : "Excellent mitrailleur, brave et plein d'allant. Grièvement blessé de quatre balles, le 13 juillet 1917, au cours d'un combat entre seize avions ennemis, a fait preuve de la plus belle énergie en continuant la lutte jusqu'à ce que sa mitrailleuse ait cessé de fonctionner, obligeant un de ses adversaires visiblement atteint à piquer dans les lignes. Déjà blessé et trois fois cité à l'ordre."

Ltt Auguste Marie Bernard - Né le 28 avril 1885 au 30, rue de l'Annonciade à Lyon 1er arrondissement (Rhône) - Fils de Petrus Marie François Bernard (président de la société lyonnaise de dépôt et compte et maire de la commune de Francheville) et de Maria Elisabeth Bavoget - Domiciliés au 12, place Morand à Lyon 6ème (Rhône) - Profession Etudiant - Classe 1905 - Recrutement du bureau Central de Lyon (Rhône) sous le matricule n° 2267 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 14ème régiment de chasseurs à cheval, le 29 novembre 1904 - A obtenu un sursis d'arrivée de 15 jours pour maladie - A obtenu un 2ème sursis d'arrivée de 20 jours pour maladie - Arrivé au 14ème régiment de chasseurs à cheval, le 3 janvier 1905 - Nommé Brigadier, le 4 juillet 1905 - Nommé Brigadier-fourrier, le 23 septembre 1905 - Nommé Maréchal des Logis, le 26 mars 1906 - Affecté au 2ème régiment de Spahis, le 21 septembre 1906 - En campagne en Algérie du 6 octobre 1906 au 17 juillet 1907 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 17 juillet 1907 - Domicilié au 31, rue Chenavard à Lyon (Rhône), le 17 juillet 1907 - Passage dans la réserve, le 21 novembre 1907 - Profession Ingénieur - Domicilié à Brazzaville Congo) pour la compagnie des Mines, à compter du 16 octobre 1909 - Brevet de pilote civil n° 505 obtenu sur avion Sommer à l'école nationale d'aviation de Lyon-Bron, le 24 mai 1911 - Domicilié à l'usine des Plans à St-Jean-de-Mauriennes, à compter du 13 août 1911 - A effectué une période d'exercices au 14ème régiment de chasseurs à cheval du 2 au 18 décembre 1912 - Domicilié à Eydehavn (Norvège), à compter du 9 avril 1914 - Directeur d'une usine - Domicilié à Arendal (Norvège), à compter du 3 juin 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au titre du 14ème régiment de chasseurs à cheval, le 2 août 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 4 septembre 1914 - Nommé Adjudant, le 2 novembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote en 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1255 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 23 juillet 1915 - Présente à l'école de Chartres, jusqu'au 30 juillet 1915 - Pilote du GDE du 30 juillet au 26 août 1915 - Pilote de l'escadrille MF 50 du 28 août 1915 au 2 février 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 8 octobre 1915 - Pilote du centre GDE du Plessis-Belleville du 2 février 1916 au (3ème trimestre) 1916 - Pilote de l'escadrille 394 du CRP (future escadrille 466 du CRP) stationnée au Bourget du (3ème trimestre) 1916 au (14 octobre 1916) - Pilote de l'escadrille C 546 / VR 546 du (14 octobre 1916) au 15 juin 1917- Commandant de l'escadrille F 306 / VR 547 en Algérie du 15 juin 1917 au 17 juillet 1918 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire, le 8 octobre 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 14 octobre 1917 - A effectué, à l'aide de trois Farman MF 11 à moteur 80 Hp, un raid sur plus de 800 kilomètres entre Ourgla et In Salah - La distance a été couverte en une journée après 7h30 de vol - Les équipages des trois avions étaient les suivants : Ltt Auguste Bernard / Cne Signonnet - Adj Audit / Ltt Lemaitre - Sgt Terpeau / M. Souguenet (guide) - Citation n° 126 à l'ordre de la division en Algérie, en date du XX mars 1918 - Affecté en Allemagne (unité ?) du 20 novembre 1918 au 31 mai 1919 - Démobilisé, le 31 mai 1919 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 9 juillet 1919 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation d'observation, le 30 novembre 1920 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 25 février 1920 - En résidence en Indochine, est affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation et mis à la disposition du général commandant des troupes du groupe de l'Indochine, le 20 novembre 1923 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation, le 2 septembre 1924 - A effectué une période d'exercices au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron du 1er au 15 juillet 1926 - Cesse de faire partie du personnel navigant de l'aéronautique militaire, le 10 septembre 1931 - A accompli une période d'instruction de réserve au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron du 18 juillet au 7 août 1931 - Domicilié au 43, cours de la Liberté à Lyon (Rhône), à compter du 11 juin 1934 - Domicilié au 13, rue d'Aguesseau à Paris (75), à compter du 14 novembre 1935 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Lyon-Bron, par suite à la réorganisation territoriale de l'armée de l'Air, le 21 décembre 1936 - Affecté à la base aérienne de Marignane, le 24 juin 1937 - Domicilié au 33, rue de Longchamp à Paris (75), à compter du 21 juillet 1937 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'air 105, le 16 février 1938 - Rappelé à l'activité, le 26 septembre 1938 - Renvoyé dans ses foyers, le 27 septembre 1938 - Domicilié au 14, quai Général Sarrail à Lyon 6ème (Rhône), à compter du 11 novembre 1938 - Nommé Lieutenant honoraire, le 2 octobre 1948 - Photo datant de son affectation à l'escadrille 394 du CRP - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 50 - JMO de l'escadrille MF 50 - CCC de l'escadrille 394 du CRP (future escadrille 466) - Fiche matricule du bureau central de Lyon conservée aux archives départementales du Rhône - JORF - Revue La vie aérienne - Dernière mise à jour : 17 mars 2022.

* Citation n° 126 à l'ordre de la division en Algérie, en date du XX mars 1918 : "Pilote remarquable par son sang-froid, son courage, sa froide énergie. A organisé, avec une sûre méthode et dirigé avec une calme ténacité, le raid accompli le 14 mars 1918 par trois avions au cours duquel la distance de 900 kilomètres qui sépare Ouargla d'In Salah a été parcourue en une seule journée. A particulièrement contribué par ce raid admirable, dont la répercussion a été immense au Sahara, à maintenir très haut aux yeux des indigènes de la France."

Sgt Charles Louis Henri Lucien Dumont - Né le 14 février 1898 à Troyes (Aube) - Fils d'Henri Dumont et de Lucie Baltet - Domiciliés 21 rue Jaillant à Troyes (Aube) - Profession avant guerre Etudiant des Beaux-Arts - Mobilisé au 81ème régiment d'artillerie lourde, le 26 décembre 1915 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 5 octobre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 11.338 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 5 février 1918 - Nommé caporal, le 24 février 1918 - Stage de transformation à l'école d'aviation militaire du Crotoy jusqu'au 7 avril 1918 - Pilote du GDE (Groupement des Divisions d'Entrainement) du Bourget-Dugny du 18 au 27 avril 1918 - Pilote de l'escadrille SAL 50 du 27 avril 1918 au 20 mars 1919 - Un convoyage avion au RGA, le 4 octobre 1918 - En mission à l'école d'aviation militaire de Buc du 5 février au 3 mars 1919 - Muté pour démobilisation à la 43ème compagnie d'ouvriers d'aviation, le 20 mars 1919 - Photo Charles Dumont transmise par Eric Dumont, son fils, que je remercie pour son aide.

Sgt Charles Louis Henri Lucien Dumont - Pilote de l'escadrille SAL 50 du 27 avril 1918 au 20 mars 1919 - Photo Charles Dumont transmise par Eric Dumont, son fils, que je remercie pour son aide.

 

Photo du Slt Joseph Morer

Slt Joseph Jean Louis Morer - Né le 27 juin 1896 à Espira de l'Agly (Pyrénées-Orientales) - Fils de Joseph Sébastien Sennen Morer et de Marie Elise Rivière - Domiciliés à Cases de Pène (Pyrénées-Orientales) - Profession avant guerre Instituteur - Classe 1916 - Recrutement de Perpignan (Pyrénées-orientales) sous le matricule n° 243 - Mobilisé au 52ème régiment d'infanterie, à compter du 12 avril 1915 - Nommé Aspirant, le 15 octobre 1915 - Affecté au 140ème régiment d'infanterie, le 28 février 1916 - Blessé par plaie en seton drainée dans la région delto-dorsale droite et bras gauche par éclat de grenade, le 1er avril 1916 - Affecté au 416ème régiment d'infanterie, le 2 novembre 1916 - A eu les pieds gelés, le 5 février 1917 - Blessé par séton à la fesse gauche par éclat de grenade à Craonne, le 10 mai 1917 - Citation à l'ordre du régiment, en date du 16 novembre 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 octobre 1917 - Tests de sélection et cours théoriques l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 10.454 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 12 décembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 15 février 1918 - Pilote de l'escadrille SAL 50 du 10 mai au 17 octobre 1918 - Citation à l'ordre de la division, en date du 28 juillet 1918 - Nommé Sous-lieutenant de réserve à titre temporaire, le 1er août 1918 - Pilote de l'escadrille SAL 33 du 17 octobre 1918 au 26 septembre 1919 - Démobilisé le 4 octobre 1919 - Profession après guerre Vérificateur des douanes - Pension temporaire de 20 % pour arthrite traumatique de l'épaule gauche et légère diminution fonctionnelle du poumon gauche par la commission de réforme de Béziers, le 20 avril 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté au 80ème régiment d'infanterie, le 25 février 1921 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 12 juillet 1921 - Pension temporaire de 20 % pour arthrite traumatique de l'épaule gauche et légère diminution fonctionnelle du poumon gauche par la commission de réforme de Béziers, le 21 avril 1922 - Domicilié au 83, rue Rambuteau à Paris 1er (75), à compter du 1er avril 1924 - Nommé Lieutenant de réserve, le 4 septembre 1926 - Pension permanente de 10 % pour reliquat d'une pleurite gauche avec gêne dans les deux pieds surtout droite par la 3ème commission de réforme de la Seine, le 26 juin 1931 - Affecté au centre de mobilisation d'infanterie n° 163, le 28 novembre 1928 - Domicilié au 6, rue Léopold Robert à Paris 14ème (75), à compter du 2 juin 1931 - Placé en affectation spéciale, région de Paris, le 4 février 1932 - Nommé attaché au cabinet du ministre du travail en 1936 - Médaille d'argent de l'éducation physique en mai 1936 - Nommé sous-chef et chargé des relations avec le parlement, au cabinet du ministre de l'éducation nationale, le 4 juillet 1937 - Nommé Capitaine de réserve, le 15 mars 1940 - Maire de Caudiès de Fenouillèdes de 1953 à 1959 - Domicilié au 247, rue de Vaugirard à Paris 15ème (75), à compter du 24 avril 1961 - Décédé en 1976 - Inhumé dans le cimetière de Caudiès - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département des Pyrénées-orientales - CCC de l'escadrille SAL 33 - JORF - Dernière mise à jour : 4 novembre 2018.

* Citation n° 382 à l'ordre de la 151ème division, en date du 19 novembre 1917 : "Aspirant très courageux, ayant eu les pieds gelés au bois des Caurirès, mais n'a voulu se laisser évacuer qu'après la relève du régiment et sur l'ordre de son commandant de compagnie. De nouveau a été blessé, le 8 mai 1917 à Craonne au cours d'actions qui ont été motivé la citation de sa compagnie à l'ordre de l'armée."

* Citation n° 2 à l'ordre de la 176ème division, en date du 25 juillet 1918 : "Jeune pilote récemment arrivé à l'escadrille et qui a déjà montré les plus belles qualités militaires. Le 15 juillet 1918, attaqué à deux reprises par des avions de chasse ennemis, a soutenu bravement le combat et a continué sa mission faisant preuve de beaucoup de courage et de dévouement."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Joseph Jean Louis Morer au 80ème régiment d'infanterie, en date du 16 juin 1920 : "Jeune officier plein d'ardeur ayant fait preuve de courage et de dévouement en maintes circonstances; a rendu les meilleurs services comme chef de section, puis comme pilote dans l'aviation. Trois fois blessé, plusieurs fois cité."

* Officier de la Légion d'Honneur de Joseph Jean Louis Morer, attaché au cabinet du ministre du Travail, en date du 22 janvier 1936 : "22 annuités de services civils et militaires. Chevalier au titre militaire du 16 juin 1920."

* Médaille d'or de la Mutualité de Joseph Jean Louis Morer, en date du 25 janvier 1936 : "Services rendus à la Mutualité à Paris."

 

Photo du Ltt Charles Orine

Cne Charles Orine - Né le 8 septembre 1891 à Paris 11ème (75) - Fils de Charles Orine et de Zelie Vauchère - Domiciliés au 86, rue d’Angoulême à Paris 11ème (75) - Elève du lycée Voltaire en 1899 - Bac sciences et langues vivantes en 1908 - Classe 1911 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1914 - Affecté au 67ème régiment d'infanterie, le 10 octobre 1912 -  Nommé Caporal, le 26 février 1913 - Elève officier de réserve, ayant suivi le cours spécial des EOR, rattaché au 94ème régiment d'infanterie à Bar-le-Duc - En subsistance au 94ème régiment d'infanterie, à compter du 1er octobre 1913 - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté au 129ème régiment d'infanterie, le 1er avril 1914 - Fin de service et retour dans ses foyers, le 1er avril 1914 - Profession  avant guerre Employé de commerce - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au 129ème régiment d'infanterie le 2 août 1914 - Passe la frontière belge, le 17 août 1914 - Rentré en France, le 25 août 1914 - Blessé par balle aux fesses à Courcy, près de Reims (Marne), le 13 septembre 1914 - Cette blessure a touché le nerf sciatique gauche - Entré à l'hôpital auxiliaire n° 144 de Paris, le 17 septembre 1914 - Hospitalisation et convalescence jusqu'au 18 mai 1915 - Citation n° 122 à l'ordre de la 5ème division d'infanterie, en date du 24 mars 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1208 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 19 juillet 1915 - A l'école de Chartres, jusqu'au 21 juillet 1915 - Pilote de la RGAé du 21 juillet au 31 août 1915 - Pilote de l'escadrille MF 50 du 1er septembre au 26 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 32 / F 32 du 26 décembre 1915  au 10 février 1917 -  Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 5 janvier 1916 - Citation n° 198 à l'ordre de la 3ème armée, en date du 22 mars 1916 - Blessé d'une entorse compliquée des deux pieds suite à un accident d'avion en rentrant d'une mission de guerre en Argonne, le 5 mai 1916 - Evacué sur une ambulance 12/10 du 5 au 28 mai 1916 - En convalescence jusqu'au 28 juin 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 2969 à l'ordre de l'armée, en date du 24 mai 1916 - Passé dans l'armée d'active et nommé Lieutenant d'active, à titre définitif, le 5 octobre 1916 - Envoyé au repos (dépression nerveuse) au centre de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon, le 10 février 1917 - Transféré sur l'hôpital 17bis d'Enghien-les-Bains jusqu'au 12 septembre 1917 - Affecté au GDE, le 12 septembre 1917 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 24 décembre 1917 - Lâché sur Breguet XIV A2 au GDE, le 15 mai 1918 - Démobilisé, le 24 mars 1919 - Mis à la disposition du Sous-secrétaire d'état - Affecté au 4ème bureau de la direction de l'aéronautique, le 19 août 1919 - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation d'observation du Bourget, le 6 novembre 1920 - Détaché à l'état-major de la 2ème division aérienne - Proposé pour maintien en activité - Proposé pour pension temporaire de 20 % pour induration des sommets et reliquat de blessure par balle avec atteinte légère du sciatique gauche par la 4ème commission de réforme de la Seine, le 8 mars 1923 - Proposé pour pension temporaire de 25 % pour induration des sommets et reliquat de blessure par balle avec atteinte légère du sciatique gauche par la 5ème commission de réforme de la Seine, le 3 mai 1923 - Maintenu en activité après décision - Pension temporaire de 35 % pour sclérose pulmonaire plus marquée au sommet droit, reliquat de blessure par balle des 2 fesses avec lésion du sciatique gauche par la 2ème commission de réforme de la Seine, le 21 février 1925 - Pension temporaire de 60 % pour sclérose pulmonaire du sommet droit, névrite sciatique gauche consécutive à une blessure de guerre par balle ayant touchée les deux fesses avec atteinte du sciatique gauche par la 4ème commission de réforme de la Seine, le 4 mai 1927 - Affecté à l'état-major du général inspecteur de l'aéronautique, le 23 mars 1929 - Nommé Chef de bataillon, le 25 juin 1930 - Affecté au service général du ravitaillement en matériel d'aéronautique, et mis à la disposition du Général Barès, membre du Conseil Supérieur de l'Air - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, le 29 décembre 1931 - Inscrit dans le tableau de classement pour le grade de contrôleur adjoint de l'administation de l'aéronautique, le 27 mai 1935 - Nommé Contrôleur adjoint de l'administation de l'aéronautique, le 1er août 1935 - Nommé Contrôleur général de 2ème classe de l'administation de l'aéronautique en janvier 1940 - Mis à la retraite d'office, le 15 janvier 1945 - Il a été considéré que par ses fonctions de contrôleur général de 2ème classe, il a eu la confiance du gouvernement de Vichy, ce qui a entrainé sa mise en retraite d'office - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 1er septembre 1961 - Décédé au 61, avenue de la République à Paris 11ème (75), le 3 septembre 1961 - Charles Orine repose dans la 93ème section du cimetière du Père Lachaise à Paris - Sources : Pam (2 fiches) - Fiche matricule du 4ème bureau de la Seine conservé aux archives départementales de Paris (75) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 50 - CCC de l'escadrille MF 32 / F 32 - LO - JORF - Revue L'Aérophile - Revue Les Ailes - Dernière mise à jour : 9 octobre 2021.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Charles Orine, du service aéronautique, pilote à l'escadrille MF 32, en date du 22 mars 1916 : "Officier de la plus d'une valeur ; bien qu'incomplètement guéri d'une grave blessure de guerre, donne à tous journellement le plus bel exemple de courage, de calme et de sang-froid. Le 20 février, pour exécuter une mission reçue, n'a pas hésité à survoler les lignes ennemies à très faible altitude; est rentré avec son appareil criblé de balles d'infanterie jusque dans le capot et le pare-brise."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 2969 à l'ordre de l'armée du Ltt Charles Orine, pilote à l'escadrille MF 32, en date du 24 mai 1916 : "Parti à la mobilisation comme officier d'infanterie, s'est vaillamment conduit au cours de tous les combats auxquels il a pris part et a été blessé grièvement le 13 septembre 1914 en faisant seul une reconnaissance périlleuse. Bien qu'incomplètement guéri, est rentré, sur sa demande, dans l'aviation où il n'a cessé de rendre les plus grands services, donnant à tous l'exemple des plus belles qualités militaires et s'offrant constamment pour accomplir les missions les plus dangereuses. Le 5 mai 1916, surpris par l'orage au-dessus des tranchées ennemies, a pu, grâce à son sang froid et à son adresse, ramener son appareil dans les lignes françaises. A été blessé à l'atterrissage."

 

Photo du Slt Maurice Moullard

Slt Ludovic Marie Maurice Moullard (de Roux) - Né le 28 avril 1894 au 11, boulevard Rabattu à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Fils de Louis Marie Amédée Moullard et d'Amélie Germaine Marie de Roux - Domiciliés au château de la Torré, petit Chemin du Tholonet à Aix-en-Provence en 1916 - Profession avant guerre Etudiant en droit - Classe 1914 - Recrutement de Marseille-Digne (Bouches-du-Rhône) sous le matricule n° 820 - Mobilisé au titre du 24ème bataillon de chasseurs alpins, le 4 septembre 1914 - Nommé Caporal, le 5 novembre 1914 - Nommé Aspirant, le 25 décembre 1914 - Affecté au 7ème bataillon de chasseurs alpins, le 12 janvier 1915 - Affecté au 115ème bataillon de chasseurs alpins, le 8 mars 1915 - Blessé au visage et aux mains par des éclats de grenade au Reichackerkopf (Haut-Rhin), le 23 janvier 1916 - Hospitalisation et convalescence du 23 janvier 1916 au 23 janvier 1917 - Citation n° 23 à l'ordre de la 47ème division, en date du 18 mars 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 2 septembre 1916 - Affecté au 27ème bataillon de chasseurs alpins, le 8 septembre 1916 au 10 avril 1917 - Membre de l'Aéro-club de France - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 10 avril 1917 - Détaché au centre aéronautique du GDE, le 10 avril 1917 - Affecté au service aéronautique de la 10ème armée, au titre de la 66ème division d'infanterie, le 2 mai 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 6 juillet 1917 - Observateur de l'escadrille C 123 du 16 juillet au 22 novembre 1917 - Observateur de l'escadrille AR 50 du 22 novembre au 7 décembre 1917 - Tué au cours d'un combat aérien, contre trois avions allemands, lors d'un vol de reconnaissance en Alsace, le 7 décembre 1917 - A bord d'un Letord, il faisait équipage avec le Brig Machetay (pilote) et le Sol Michel (mitrailleur) - Pendant le combat, ils abattent un de leurs adversaires, oblige un second à renoncer, mais sont touchés par le 3ème qui réussit à toucher les réservoir d'essence - Ce qui provoqua la chute de leur avion qui s'écrasa dans les environs de Guewenheim (Haut-Rhin) - Les trois français ont été tués - Ils ont été inhumés initialement dans le cimetière de La Chapelle-sous-Rougemont (Territoire de Belfort) - Citation n° 744 à l'ordre de la division, en date du 16 janvier 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 17 janvier 1918 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée par les archives départementales des Bouches-du-Rhône - CCC de l'escadrille AR 50 - MpF - JORF - Journal "L'Aérophile" - Journal "L'Echo de France" - Dernière mise à jour : 4 février 2023.

* Citation n° 23 à l'ordre de la 47ème division, en date du 18 mars 1916 : "Jeune aspirant bien d'entrain et de courage. A fait preuve depuis son arrivée au front des plus belles qualités militaires qui lui ont permis malgré son jeune âge de s'imposer à ses hommes. Blessé à son poste de combat en première ligne en utilisant lui-même un nouvel engin de tranchée."

* Citation n° 744 à l'ordre de la division, en date du 16 janvier 1918 : "Excellent officier, plein d'entrain et de courage. A rendu de précieux services au commandement pendant les combats du Chemin des Dames en juillet, août 1917, et en octobre 1917, par ses reconnaissances audacieuses et ses réglages de tir."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 17 janvier 1918 : "Excellent observateur, toujours volontaire pour les missions les plus périlleuses. A rendu de très grands services à l'escadrille. Le 7 décembre, au cours d'une mission de surveillance, a été attaqué par trois avions de chasse allemands et a trouvé une mort glorieuse au cours de ce combat inégal, après avoir mis en fuite deux de ses adversaires, dont un a été probablement abattu dans ses lignes."

 

Les avions

MF 11 bis à moteur 130 ch piloté par l'Adj René Colombier accidenté sur le terrain d'Auve entre le 1er et le 8 avril 1916 - Le pilote s'en est tiré indemne mais le mécanicien qui l'accompagnait, le soldat Rémy Chandellier, a été blessé et hospitalisé - Photo collection Richard Tupin que je remercie pour son aide.

Les avions

SPAD XI n° 601 portant la version triangulaire de l'insigne de l'escadrille AR 50 sur le terrain de Fontaine (territoire de Belfort) en janvier 1918 - A l'arrière plan, un Dorand AR 1 portant la version rectangulaire de l'insigne de l'unité - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Collections du Général Guy François que je remercie pour son aide.

Sgt Charles Dumont, pilote de l'escadrille SAL 50 du 27 avril 1918 au 20 mars 1919, pose à côté d'un Salmson 2A2 codé "11" de l'escadrille SAL 50 en 1918 - Le train d'atterrissage est brisé en son milieu consécutivement à un atterrissage trop dur ou la chute d'une roue dans une ornière - Photo Charles Dumont transmise par Eric Dumont, son fils, que je remercie pour son aide.

 

Photos aériennes prises
par les équipages

Escadrille F 50 - Béthincourt - ravin de la Louvière, le 28 mai 1917 - Altitude de prise de vue 3000 m - Focale F 50 (0,50 m) - Auteur de la photographie Ltt Pinard. Cette photo complète le bas de la photo de droite. Photo Collection Jean Thevenet que je remercie pour son aide.

Escadrille F 50 - Ravin de Billemont et Nord-Ouest, le 28 mai 1917 - Altitude de prise de vue 3000 m - Focale F 50 (0,50 m) - Auteur de la photographie Ltt Pinard - Cette photo compléte le haut de la photo de gauche - Photo collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.


 

Photos aériennes prises
par les équipages

Terrain d'aviation de Fontaine, à 12 km à l'Est de Belfort, en août 1916 - Il a été utilisé par l'escadrille AR 50 / SAL 50 du 12 octobre 1917 au 13 avril 1918 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Terrain d'Osches (55) en octobre 1917 - Il a été occupé par l'escadrille AR 50 du 21er au 12 octobre 1917 - Photo collection Jean-Luc Kaluzko que je remercie pour son aide.

Terrain de Villers-les-Nancy (54) - L'escadrille SAL 50 a stationné sur place du 31 juillet au 22 août 1918 - Cette photo a été prise en octobre 1918 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Terrain de Villers-les-Nancy (54) - L'escadrille SAL 50 a stationné sur place du 31 juillet au 22 août 1918 - Cette photo a été prise en octobre 1918 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

 

Documents en rapport

Citation à l'ordre de l'aéronautique de la IIIème armée décernée par le Chef de Bataillon (Cdt) au Sgt Charles Dumont, pilote de la SAL 50 par ordre R 248 / AI du 18 novembre 1918 - Photo Eric Dumont que je remercie pour son aide.
Le sergent Dumont, Charles, Louis, Henri, Lucien, pilote de l'escadrille SAL 50 : " Pilote plein d'entrain et de bravoure. A exécuté avec brio de très nombreuses missions. A plusieurs reprises, notamment le 5 octobre , a attaqué à basse altitude des éléments ennemis à coups de mitrailleuses. Le 14 octobre a volé dans la brume et la pluie pour ravitailler en vivres nos éléments avancés pendant leur progression."

Timbre émis par l'Office des Postes et Télécommunications de la Polynésie française avec le concours documentaire de l'association les Polynésiens dans la guerre (aujourd'hui Mémoire polynésienne) et dédié au Sgt Henri Cadousteau, pilote de l'escadrille SAL 50 - Sa valeur est de 80 F Pacifique (0,67 euros) - Photo Jean-Christophe Teva Shigetomi que je remercie pour son aide.

Planche de 10 timbres consacrés au Sgt Henri Cadousteau, pilote de l'escadrille SAL 50 et émis par l'Office des Postes et Télécommunications de la Polynésie française - Photo Jean-Christophe Teva Shigetomi que je remercie pour son aide.

Documents en rapport

Brevet d'aviateur militaire n° 11.338 décerné au soldat Charles Louis Henri Dumont, futur pilote de l'escadrille SAL 50, le 5 février 1918 - Le brevet papier a été délivré par le STA, le 14 juin 1918 - Ce pilote a reçu l'insigne de poitrine n° B 9215 - Photo Eric Dumont que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Monument des résistants sur le territoire de la commune de Peypin (Bouches-du-Rhône) - Le souvenir du Ltt Maurice Moullard de Roux y est rappelé - Slt Ludovic Marie Maurice Moullard (de Roux) - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 10 avril 1917 - Observateur de l'escadrille C 123 du 16 juillet au 22 novembre 1917 - Observateur de l'escadrille AR 50 du 22 novembre au 7 décembre 1917 - Tué au cours d'un combat aérien, contre trois avions allemands, lors d'un vol de reconnaissance en Alsace, le 7 décembre 1917 - A bord d'un Letord, il faisait équipage avec le Brig Machetay (pilote) et le Sol Michel (mitrailleur) - Pendant le combat, ils abattent un de leurs adversaires, oblige un second à renoncer, mais sont touchés par le 3ème qui réussit à toucher les réservoir d'essence - Ce qui provoqua la chute de leur avion qui s'écrasa dans les environs de Guewenheim (Haut-Rhin) - Les trois français ont été tués - Ils ont été inhumés initialement dans le cimetière de La Chapelle-sous-Rougemont (Territoire de Belfort) - Photos Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Photo de la tombe du Cne Pierre Deramond, commandant de l'escadrille AR 50 / SAL 50 du 22 juillet 1917 au 16 janvier 1919 - Il repose dans le cimetière communal de la Trinité-sur-Mer (56) - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Photo de la tombe du Cne Pierre Deramond, commandant de l'escadrille AR 50 / SAL 50 du 22 juillet 1917 au 16 janvier 1919 - Il repose dans le cimetière communal de la Trinité-sur-Mer (56) - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Tombe du Ltt Jean Gabriel Alphonse Quentin de Gromard - Né le 10 juin 1894 à Eu (Seine-Maritime)  - Fils de Raoul Quentin de Gromard et de Marie Rousselin - Profession avant guerre Etudiant - Mobilisé au 7ème régiment de Chasseurs à Cheval, le 1er septembre 1914 - Nommé brigadier (caporal), le 2 septembre 1914 - Une citation à l'ordre de la brigade en septembre 1915 - Médaille Coloniale - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 29 janvier 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3599 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 1er juin 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Chartres - Stages de spécialisation aux écoles d'Avord et Châteauroux, jusqu'au 25 août 1916 - Pilote de l'escadrille F 50 / AR 50 du 31 octobre 1916 au 7 janvier 1918 - Une citation à l'ordre du corps d'armée en juillet 1917 - Nommé Maréchal des Logis (Sergent) en juillet 1917 - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 20 août 1917 - Une citation à l'ordre du corps d'armée en novembre 1917 - Nommé Adjudant, le 5 décembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 8 février 1918 - GDE (Groupement des divisions d'entrainement) jusqu'au 26 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 99 du 26 mai 1918 au (après le 1er trimestre 1919) - Chevalier de la Légion d'Honneur en date du 17 août 1918 (JO du 6 novembre 1918) - Hospitalisé sur l'hôpital de Bar-le-Duc et convalescence du 3 octobre au 3 novembre 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 26 décembre 1918 (JO du 27 février 1919) - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 27 décembre 1920 - Passé à l'arme de l'aéronautique, le 29 juin 1923 (JO du 7 juillet 1923) - Reste affecté au 34ème régiment d'aviation - Nommé Lieutenant de réserve de l'aéronautique, le 18 avril 1922 - Affecté au 5ème groupe d'ouvriers de l'aéronautique, le 26 mai 1930 - Décédé, le 27 décembre 1963 - Jean Quentin de Gromard repose dans le cimetière privé qui jouxte la chapelle du château de Trefforest, dans la commune de Mesnil-Mauger (Calvados) - Photo Hubert Derode que je remercie pour son aide précieuse.

Tombe du général de brigade aérienne Georges Domino dans le cimetière parisien de Bagneux - Il repose dans la division 77 - Avenue des Érables Champêtres / Avenue des Sophoras - ligne 3 Nord - 32ème tombe Ouest - Il a été observateur de l'escadrille F 221 du 3 mars au 16 avril 1917 - Observateur de l'escadrille F 50 du 16 avril au 10 décembre 1917 - Observateur de l'escadrille SPA 76 du 7 mai au 16 juillet 1918 - Observateur de l'escadrille VB 25 du 18 juillet au 28 août 1918 - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Tombe du général de brigade aérienne Georges Domino dans le cimetière parisien de Bagneux - Il a été observateur de l'escadrille F 221 du 3 mars au 16 avril 1917 - Observateur de l'escadrille F 50 du 16 avril au 10 décembre 1917 - Observateur de l'escadrille SPA 76 du 7 mai au 16 juillet 1918 - Observateur de l'escadrille VB 25 du 18 juillet au 28 août 1918 - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Avis de décès du Ltt Jean Daguillon, observateur à l'escadrille AR 274 - Tué au cours d'un combat aérien en Haute-Alsace, sur le front de la 7ème armée, le 23 février 1918 - Leur Dorand AR 1 s'est écrasé dans la carrière entre Gutemberg et le bois de Niederschlag (Alsace) - Le Sgt Joseph Piton, le pilote qui faisait équipage avec lui, a également perdu la vie - Collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Tombe du Ltt Jean Léon Daguillon, observateur de l'escadrille AR 274, tué au cours d'un combat aérien, le 23 février 1918 - Il repose dans la division 17 du cimetière Montparnasse de Paris - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Détail de la tombe du Ltt Jean Léon Daguillon, observateur de l'escadrille AR 274, tué au cours d'un combat aérien, le 23 février 1918 - Il repose dans la division 17 du cimetière Montparnasse de Paris - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Tombe du contrôleur général de 2ème classe de l'aéronautique Charles Orine - Charles Orine - Pilote de l'escadrille MF 50 du 1er septembre au 26 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 32 / F 32 du 26 décembre 1915  au 10 février 1917 -  Nommé Contrôleur général de 2ème classe de l'administation de l'aéronautique en janvier 1940 - Décédé au 61, avenue de la République à Paris 11ème (75), le 3 septembre 1961 - Charles Orine repose dans la 93ème section du cimetière du Père Lachaise à Paris - Photo Jean-Michel Lasaygues que je remercie pour son aide précieuse.

Tombe du MdL Maurice Gustave Charles Renard, pilote de l'escadrille MF 50 - Tué, le 23 mars 1917, au cours d'un accident d'atterrissage sur le terrain de Vadelaincourt (55) , à bord d'un Farman F 60 - Le Ltt Paul Henri Sourgnes (obs) qui l'accompagnait, a également perdu la vie - Repose à la Nécropole Nationale de Vadelaincourt (55) - Photo Mikaël Embry à qui j'adresse un grand coup de chapeau pour son aide de terrain et sa disponibilité.

 

 

Remerciements :

- M. Jean Thévenet pour l'envoi de la photo de reconnaissance.
- M. Mikaël Embry pour l'envoi des photos de la tombe de Maurice Renard.
- M. Olivier Baillon pour l'envoi de la photo de reconnaissance.
- M. Jean-Luc Kaluzko pour l'envoi de la photo du terrain d'Osches.
- M. Eric Dumont pour l'envoi des documents de Charles Dumont, son père.
- M. Jean-Pierre Amigues pour la communication des archives de Jean Amigues, son grand-père.
- M. Richard Tupin pour l'envoi de la photo du MF 11 bis accidenté.
- M. Hubert Derode pour l'envoi de la photo de la tombe de Jean Quentin de Gromard.
- M. Jean-Laurent Truc pour l'envoi de la photo de l'entoilage de la SAL 50.
- M. Michel Mallet pour l'envoi du Slt Maurice Moullard.
- M. Jean-Christophe Teva Shigetomi pour la transmission de la photo du Sgt Henri Cadousteau.
- M. Roland Kissel pour l'envoi des archives de Roger Kissel, son père.
- M. Yves Gentil pour l'envoi de l'insigne anniversaire de la SAL 50.
- M. Frédéric Domblides pour l'envoi de la photo du Cne Léon Brulé.
- M. Claude Hegay pour l'envoi de la photo de Jules Hegay, son grand-père.
- M. Alain Octavie pour l'envoi des photos des tombes des cimetières parisiens.
- M. Guy François pour l'envoi de la photo du SPAD XI de l'escadrille AR 50.
- M. Christian Tollet pour l'envoi de la photo du Cne Thélis Vacon.
- M. Cyril Monties pour l'envoi de la photo du Ltt Paul Sourgnes.
- M. Jean-Michel Lasaygues pour l'envoi des photos de la tombe de Charles Orine.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Jean-François Bouvier pour l'envoi de l'insigne de l'escadrille SAL 50.
- M. Claude Dannau pour l'envoi des photos du monument des résistants de Peypin.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Eugène Gonthier pour l'envoi des archives du Col Robert Benoist.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- Les insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 par Philippe Bartlett - Publié par les éditions Indo Editions en 2002.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

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