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Insignes peints
sur les fuselages

Le premier emblème collectif de l'unité a été adopté pendant l'automne 1915 lors la période de commandement du Cne François de Castel - Il consistait en une fleur de lys, symbole hérardique figurant sur le blason de sa famille - Dessin Albin Denis.

Le 31 mars 1917, une nouvelle escadrille est créée - Il s'agit de la SM 106 entièrement équipée de Salmson-Moineau SM 1 - Ses équipages adoptent alors un losange rouge ou bicolore qui sont peints sur les capots moteur blancs - Dessin Albin Denis.

Symbolique

L'escadrille VB 106 a d'abord utilisé des lettres ou des chiffres pour identifier ses appareils lors de son affectation au GB 2, stationné sur le plateau de Malzéville, à l'été 1915. A cette époque, plus de dix escadrilles étaient cantonnées sur cet immense terrain et il était important de reconnaitre les unités entre elles. Je ne suis pas encore arrivé à préciser la nature de ce symbole.
Le premier emblème collectif de l'unité a été adopté pendant l'automne 1915 lors la période de commandement du Cne François de Castel. Il consistait en une fleur de lys, symbole hérardique figurant sur le blason de sa famille.

L'escadrille C 106 devient l'escadrille C 227, le 1er février 1917. Le 31 mars 1917, une nouvelle escadrille 106 est re-créée. Cette fois, il s'agit de la SM 106 entièrement équipée de Salmson-Moineau SM 1. Ses équipages adoptent alors un losange rouge ou bicolore qui sont peints sur les capots moteur blancs.

 

Historique succinct
de l'escadrille 106

A venir

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SAL 106

Les traditions de la SAL 106 n'ont pas été reprises depuis février 1919.

Insignes métalliques
de l'escadrille VB 106 / C 106

Insigne métallique de l'escadrille VB 106 / C 106 - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Commandants

 

Avions utilisés

 

Relevés quantitatifs et
numéros avions

 

Rattachements de l'escadrille

 

Décorations

 

Citations collectives

* Citation n° 83 à l'ordre de l'aéronautique de la 10ème armée des groupes de bombardement GB 102 - GB 103 - GB 104, commandés par le chef d'Escadron de Rose, en date du 5 juillet 1915 : "Malgré les attaques des avions ennemis et malgré le feu d'une artillerie spéciale redoutable, sont intervenus sur le champ de bataille en liaison avec les autres armes. Ont opéré à plusieurs reprises sur les voies de communication de l'ennemi et sur ses réserves, causant un effet morel et matériel certain."

Citation à l’ordre de l’armée de l’Escadrille SAL 106, en date du 20 juillet 1918 : "A pris part aux opérations de la Malmaison où elle a rendu des services remarquables qui ont contribué au succès de sa division. Du 28 mai au 2 juin 1918, sous le commandement énergique du capitaine Robert a déployé une activité et une audace qui ont fait l’admiration du Commandement et de la troupe. A exécuté pendant cette période, en dehors des missions d’artillerie et de photographie, cinquante-trois missions de liaison d’infanterie qui ont fourni au commandement des renseignements de la plus haute importance. Volant à moins de 100 mètres pour préciser la situation, attaquant continuellement les formations ennemies à coups de mitrailleuses, a subi du fait du feu de l’ennemi des pertes sévères, mais n’a jamais cessé d’assurer ses missions avec le même entrain et la même confiance."

 

 

 

 

 

Les personnels

Liste à venir

 

Les hommes

Ltt Charles Eugène Jules Marie Nungesser - Né le 15 mars 1892 à Paris - Fils d'Eugène Laurent Nungesser et de Laure Adèle Prignet - Domiciliés 5, rue de la Fraternité à Saint-Mandé - Interne de l'école nationale professionnelle d'Armentières (Nord), à compter du 18 août 1905 - Classe 1912 - Recrutement de Valenciennes (Nord) sous le matricule n° 933 - A renoncé à son sursis, le 18 mai 1914 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre - Affecté au 2ème régiment de Hussards, le 25 mai 1914 - Se couvre de gloire en capturant une voiture d'état-Major allemande de la marque Mors et en rapportant des documents très important, le 3 septembre 1914 - Devient alors "Le Hussard de la Mors" - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée - Nommé Brigadier, le 5 décembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire, comme élève pilote, à partir du 22 janvier 1915 - Brevet de pilote militaire n° 703 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 2 mars 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 28 mars 1915 - Pilote de l'escadrille VB 106 du 8 avril 1915 au 9 septembre 1915 - Blessé par éclats d'obus en patrouille, en avril 1915 - Nommé adjudant, le 18 mai 1915 - A effectué 53 missions de bombardement sur Voisin LAS - Affecté à l'escadrille CEP 115 du 1er octobre 1915 au 30 mars 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 4 décembre 1915 - Blessé au cours d'un accident d'avion, à bord d'un CEP 1 B2 n° 10, le 19 janvier 1916 - Détaché à l'escadrille N 65 du 26 octobre 1915 au 30 mars 1916 - Grièvement blessé avec fracture maxillaire et jambe au cours de l'essai d'un Ponnier, le 7 février 1916 - A sa sortie de l'hôpital, a refusé le congé de convalescence de trois mois et est retourné au front - Pilote affecté à l'escadrille N 65 du 30 mars au 12 juillet 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 14 avril 1916 - Blessé par éclats d'obus en patrouille en mai 1916 - Détaché à l'escadrille américaine N 124 "La Fayette" du 12 juillet au 15 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 65 du 15 août 1916 au 26 mars 1917 - Détaché comme pilote de l'escadrille VB 116 du 26 mars 1917 au 30 septembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 4 avril 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 3 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 65 du 30 septembre 1917 au 13 septembre 1918 - Blessé au cours d'un accident d'automobile, le 9 octobre 1917 - Son mécanicien en 1er Roger Pochon est tué dans l'accident - Officier de la Légion d'Honneur en date du 19 mai 1918 - Fini la guerre avec 43 victoires aériennes homologuées et 15 non homologuées ou probables - Douze citations à l'ordre de l'armée et deux étoiles - Dix-sept blessures - Affecté au service technique d'aéronautique (STA) en décembre 1918 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 1er janvier 1920 - En congé sans solde de deux ans, à compter du 25 mars 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation d'observation, le 6 juin 1920 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse, le 16 septembre 1920 - Démission d'officier d'active, le 29 août 1922 - Nommé Capitaine de réserve, le 28 août 1923 - Affectation, dans la réserve, maintenue au 2ème régiment d'aviation de chasse, le 2 septembre 1923 - Créateur d'une école de pilotage civile portant son nom - Disparu au cours d'une tentative de traversée de l'Atlantique, en compagnie de François Coli, le 8 mai 1927 - Sources : Pam - FM Nord - LO - CCC VB 106 - CCC CEP 115 - CCC N 65 /SPA 65 - CCC N 124 "La Fayette" - CCC VB 116 - JORF - Dernière mise à jour : 15 septembre 2015.

* Médaille Militaire, Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée du Brig Charles Nungesser du 2ème régiment de Hussards du 21 janvier 1915 : "Le 3 septembre 1914, son officier ayant été blessé au cours d’une reconnaissance, le mit d’abord à l’abri ; puis, avec l’aide de quelques fantassins, après avoir mis les officiers qui l’occupaient hors de combat, s’empara d’une auto et rapporta les papiers qu’elle contenait en traversant une région battu par les feux de l’ennemi."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Charles Eugène Jules Marie Nungesser du 2ème régiment de Hussard, pilote à l'escadrille N 65 du 1er groupe de bombardement, en date du 4 décembre 1915 : "Pilote détaché à sa demande d'une escadrille actuellement à l'arrière, n'a cessé depuis son arrivée de rechercher l'occasion, volant jusqu'à quatre heures trente par jour, malgré la rigueur de la température. Au cours de son dernier combat, a donné les preuves des plus belles qualités morales en approchant jusqu'à dix mètres l'appareil qu'il poursuivait, essuyant son feu sans répondre jusqu'au dernier moment, a réussi à abattre son adversaire dont l'apapreil a pris feu et explosé devant les tranchées françaises."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Charles Eugène Jules Marie Nungesser du 2ème régiment de Hussard, pilote à l'escadrille N 65, en date du 11 mai 1916 : "Le 25 avril 1916, a attaqué avec son courage et son sang-froid habituels un groupe de trois avions ennemis et en a abattu un qui est tombé sur les tranchées françaises. Le 27 avril, a abattu son cinquième avion au cours d'un combat livré seul contre six; a eu ses vêtement et son appareil criblés de balles et bien qu'ayant les organes essentiels de son avion atteints (moteur et commandes) a réussià le ramener donnant ainsi une fois de plus les preuves de la plus belle énergie et de la plus grande bravoure."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Charles Eugène Jules Marie Nungesser du 2ème régiment de Hussard, pilote à l'escadrille N 65, en date du 8 juin 1916 : "Sollicitant toujours les missions les plus périlleuses et volant parfois jusqu'à sept heures dans sa journée; a réussi à abattre, le 19 mai 1916, son septième avion allemand. le 22 mai, s'est porté à l'attaque d'un Drachen ennemi qu'il a fait descendre en flammes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Charles Eugène Jules Marie Nungesser du 2ème régiment de Hussard, pilote à l'escadrille N 65, en date du 15 juillet 1916 : "Ne cesse de donner à tous les plus beaux exemples d'énergie et de bravoure. Le 22 juin 1916, apercevant deux biplaces de combat allemands, croisant de conserve, n'a pas hésité à les attaquer bien qu'étant seul. A forcé l'un à piquer précipitamment dans ses lignes et a abattu l'autre sur les tranchées ennemies où il s'est écrasé."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Charles Eugène Jules Marie Nungesser du 2ème régiment de Hussard, pilote à l'escadrille N 124, en date du 14 août 1916 : "N'a pas attendu d'être guéri d'une nouvelle blessure pour reprendre sa place en escadrille. A recommencé à se dépenser sans compter, volant jusqu'à huit heures par jour. A abattu, le 21 juillet, son dixième avion ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Charles Eugène Jules Marie Nungesser du 2ème régiment de Hussard, pilote à l'escadrille N 65, en date du 5 septembre 1916 : "D'un allant inlassable, fait preuve du plus extrême mordant en poursuivant jusque sur leurs propres terrains d'aviation les appareils ennemis, s'il n'a pas réussi à les abattre. Le 25 août 1916, son onzième avion."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Charles Eugène Jules Marie Nungesser du 2ème régiment de Hussard, pilote à l'escadrille N 65, en date du 14 octobre 1916 : "Pilote de chasse hors ligne, d'une ardeur magnifique, a abattu dans la matinée du 27 septembre 1916 deux avions et un Drachen allemands, ce qui porte à dix-sept le nombre des appareils ennemis détruits par lui."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Charles Eugène Jules Marie Nungesser du 2ème régiment de Hussard, pilote à l'escadrille N 65, en date du 13 décembre 1916 : "Merveilleux pilote de chasse, faisant l'admiration de tous. A abattu, le 23 novembre 1916, son 18ème appareil ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Charles Eugène Jules Marie Nungesser du 2ème régiment de Hussard, pilote à l'escadrille V 116, en date du 1er juin 1917 : "Pilote incomparable, d'un courage et d'une énergie exceptionnels. Bien qu'en convalescence illimitée, à la suite de graves blessures, livre bataille presque chaque jour à des avions allemands. Le 1er mai, a fait preuve d'un absolu mépris du danger en attaquant à lui seul six avions ennemis. En a abattu un, contraint un autre à atterriri désemparé et a mis les quatre autres en fuite."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Charles Eugène Jules Marie Nungesser du 2ème régiment de Hussard, pilote à l'escadrille V 116, en date du 1er juin 1917 : "Officier d'une endurance, d'une audace et d'un sang-froid extraordinaires. Bien que souffrant encore de ses blessures, exécute des vols de chasse dont la durée totale ateint jusqu'à neuf heures par jour. A livré combat le 2 mai 1917 à quatre avions ennemis et a obligé l'un d'eux à atterrir. Le 3 mai, a abattu son 24ème appareil; le 9 mai, a remporté sa 25ème victoire en abattant un avion ennemi, qui est tombé en flammes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Charles Eugène Jules Marie Nungesser du 2ème régiment de Hussard, pilote à l'escadrille V 116, en date du 5 juillet 1917 : "Pilote incomparable. Ne cesse de faire preuve d'un allant magnifique. Le 26 juin 1917; seul contre six, a abattu coup sur coup deux de ses adversaires et mis en fuite les quatre autres."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Charles Eugène Jules Marie Nungesser du 2ème régiment de Hussard, pilote à l'escadrille SPA 65, en date du 11 mai 1918 : "Chasseur légendaire, vient de confirmer à nouveau ses brillantes qualités, en remportant ses 31ème et 32ème victoires, les 12 et 31 mars 1918."

* Officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Charles Eugène Jules Marie Nungesser du 2ème régiment de Hussard, pilote à l'escadrille SPA 65, en date du 19 mai 1918 : "Pilote aviateur : incomparable pilote de chasse, d'une science exceptionnelle et d'une éclatante bravoure, en qui se reflètent la force et l'inflexible volonté de la race. Dans la cavalerie où, dès les premiers engagements, il gagna la médaille miltaire, puis dans un groupe de bombardement où de quotidiennes prouesses le firent plusieurs fois citer à l'ordre et décorer de la Légion d'Honneur, enfin dans une escadrille de chasse qu'il illustre depuis trente mois de ses prodigieux exploits, s'est partout imposé comme un superbe exemple de ténacité, d'audace et d'orgueilleux mépris de la mort. Eloigné à plusieurs reprises du front par des chutes et des blessures qui n'ont pu entamé sa farouche énergie, est rentré chaque fois dans la bataille avec une âme plus ardente, et est monté, de victoire en victoire, jusqu'à la gloire d'être le plus redoutable adversaire de l'aviation allemande. Trente et un avions ennemis abattus. Trois ballons incendiés. Deux blessures. Quinze citations."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Charles Eugène Jules Marie Nungesser du 2ème régiment de Hussard, pilote à l'escadrille SPA 65, en date du 28 août 1918 : "Le 14 août, dans une seule sortie, a mis en flammes deux Drachen ennemies (40 et 41ème victoires)."

Caporal Eugène Lesire - Né le 19 janvier 1871 à Ris-Orangis (Essonne) - Fils de XX Lesire et d'Elisa Vachez - Domicilés 8, rue du Portugal à Tunis - Service militaire au 136ème régiment d'infanterie à St-Lô à compter du 13 septembre 1891 - Profession avant guerre Mécanicien - Marié à Clémentine Héren et domiciliés 29, rue du Passeleu à Vincennes - Mobilisé au 136ème RI, le 2 août 1914 - Affecté à l'artillerie - Brevet de pilote militaire n° 796 obtenu à l'école d'Avord, le 12 avril 1915 - Pilote de l'escadrille VB 106 / C 106 du 26 mai 1915 au 18 juin 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 9 août 1915 - Mission au RGA du 11 au 19 août 1915 - Mission au RGA du 6 au 14 septembre 1915 - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 24 janvier 1916 - Croix de Guerre - Photo Eugène Lesire transmise par Maurice Lesire, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Mécaniciens et mitrailleurs de l'escadrille VB 106 pendant l'été 1915 - L'Adj Charles Nungesser est aux commandes du Voisin à l'arrière plan - Photo Nicolas Bouisson transmise par Pascal Ordoquy que je remercie pour son aide.

Convoi automobile appartenant probablement à l'escadrille VB 106 pendant un changement de terrain pendant l'été 1915 - Si vous possèdez cette photo légendée, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Nicolas Bouisson transmise par Pascal Ordoquy que je remercie pour son aide.

De droite à gauche, le Sgt Jean-Baptiste Villa, pilote de l'escadrille VB 114 et le Cne Emile Villomé, observateur, posent à bord d'un Voisin LA codé "VI" - Jean-Baptiste Villa a été pilote de l'escadrille SM 106 du 17 juin au 19 août 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Sgt Jean-Baptiste Villa - Né le 8 octobre 1894 à Bastia (Haute-Corse) - Fils de Paul Villa et d'Olivia Marie Muzio - Domiciliés au 17, rue Paolo à Bastia (Haute-Corse) - Profession avant guerre Industriel - Classe 1912 (engagement) / 1914 (normale) - Recrutement d'Ajaccio (Corse-du-Sud) sous le matricule n° 1501 - Engagé volontaire au titre du 8ème régiment du Génie, le 7 mai 1913 - Passe à l'aéronautique militaire comme conducteur automobile du 2ème groupe aéronautique de Reims (Marne), le 5 avril 1914 - Conducteur automobile de l'escadrille D 6 du (avant le 2 août) 1914 au 24 février 1915 - Nommé Caporal, le 2 février 1915 - Parti à l'école d'aviation militaire d'Avord comme élève pilote, le 13 mars 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1262 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 26 juillet 1915 - Stage de perfectionnement "Bombardement" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Pilote de la RGA du Bourget du 28 août au 30 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille VB 111 du 1er octobre au 29 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille VB 114 du 29 novembre 1915 au 14 avril 1916 - Hospitalisé du XXX au 14 avril 1916 - Citation à l'ordre du GB 4 en avril 1916 - Pilote détaché à l'escadrille VB 110 canon du 14 avril au 18 mai 1916 - Nommé Sergent, le 20 avril 1916 - Pilote de l'escadrille SM 106 du 17 juin au 19 août 1917 - Le 19 août 1917, au cours d’une mission photo, l'observateur qui faisait équipage avec lui, le Ltt André Bouttiaux (observateur) est tué au combat - Villa est blessé mais réussit à ramener son appareil au terrain - Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 septembre 1917 - Hospitalisé et convalescence du 19 août au 5 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 51 du 19 novembre 1917 au 30 janvier 1918 - Etant en permission à Bastia, est hospitalisé à l'hôpital de la ville, le 2 janvier 1918 - Pilote du GDE du XXX au 9 mars 1918 - Pilote de l'escadrille V 484 de La Baule du 9 mars au 16 août 1918 - En déplacement à l'île d'Yeu du 9 au 11 avril 1918 - En mission du 24 avril au 1er mai 1918 - Trouve la mort lors du naufrage du vapeur "Balkan" appartenant à l’armement Fraissinet, qui assurait la liaison Marseille-Calvi, le 16 août 1918 - Le navire a été torpillé par le U-boot UB-48 commandé par le KL Wolfgang Steinbauer, à 8 miles au nord-est de Calvi (Haute-Corse) - 417 passagers perdent la vie dans le naufrage pour seulement 102 survivants - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille D 6 - CCC de l'escadrille VB 111 - CCC de l'escadrille VB 114 - CCC de l'escadrille SM 106 - CCC de l'escadrille SOP 51 - CCC de l'escadille V 484 - Fiche matricule archivée aux archives départementale de la Corse du Sud - MpF - Dernière mise à jour : 30 janvier 2019.

Slt Charles Suder, observateur de l'escadrille SAL 106 à son poste de combat, à bord d'un Salmson 2A2 de son unité - Le fanion est l'insigne personnel du pilote - Photo transmise par Chritian Rebière que je remercie pour son aide.

Slt Charles Suder - Né le 3 septembre 1894 au 159, rue d'Angoulème à Périgueux (Dordogne) - Fils de Stanislas Suder (charpentier) et de Marguerite Eliès (lisseuse) - Profession avant guerre Elève dentiste - Domicilié à Porto (Portugal) - Classe 1914 - Recrutement de Périgueux (Dordogne) sous le matricule n° 1690 - Mobilisé au 100ème régiment d'infanterie, le 5 septembre 1914 - Nommé Caporal, le 11 janvier 1915 - Affecté au 151ème régiment d'infanterie, le 15 janvier 1915 - Nommé Sergent, le 21 février 1915 - Affecté au 3ème bataillon de chasseurs à pied, le 31 mai 1915 - Citation n° 72 à l'ordre du bataillon, en date du 9 septembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 26 septembre 1916 - Passé dans la réserve de l'armée d'active, le 11 septembre 1917 - Citation n° 12 à l'ordre du bataillon, en date du 7 mars 1918 - Citation n° 200 à l'ordre du corps d'armée, en date du 5 avril 1918 - Détaché dans l'aéronautique militaire comme observateur - Observateur de l'escadrille SAL 106 du 6 avril au 6 octobre 1918 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre temporaire, le 18 septembre 1918 - Blessé par balles par des tirs d'infanterie, au cours d'une mission de reconnaissance à très basse altitude, à bord d'un Salmson 2A2, le 4 octobre 1918 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 4 octobre 1918 - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital complémentaires d'Auve (Marne), le 6 octobre 1918 - Croix de guerre avec une palme et deux étoiles de bronze - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 487) de la commune de Périgueux (Dordogne) - CCC de l'escadrille SAL 106 - MpF (2 fiches) - JORF - Dernière mise à jour : 8 février 2022.

* Citation n° 72 à l'ordre du bataillon, en date du 9 septembre 1915 : "Excellent sous-officier, s'est montré dans toutes les circonstances très courageuses, notamment le 8 août où se proposant comme chef de patrouille il a brillamment exécuté une patrouille périlleuses."

* Citation n° 12 à l'ordre du bataillon, en date du 7 mars 1918 : "Le 4 mars 1918, a occupé seul un poste d'écoute où un violent bombardement venait de faire des victimes et engageant par son exemple l'escouade qui avait évacué ce poste, a repoussé celui-ci."

* Citation n° 200 à l'ordre du corps d'armée, en date du 5 avril 1918 : "Jeune officier de tout premier ordre a, par son autorité personnelle et par sa grand influence sur ses chasseurs, contribué pour une grande part à la réussite d'un coup de main particulièrement difficile."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Slt Charles Suder au 3ème bataillon de chasseurs à pied, observateur à l'escadrille SAL 106, en date du 4 octobre 1918 : "Officier d'une haute valeur morale, brillant chef de section dans l'infanterie, s'est révélé dans l'aviation un observateur plein de sang-froid, tenace et très brave. Le 4 octobre 1918, ayant eu la mission de préciser l'occupation de l'ennemi d'une ligne de défense qui arrêtait la progression de notre infanterie, a survolé à très basse altitude de cette organisation ennemie et a été très grièvement blessé par des balles de terre. Trois Citations."

 

Photo du Ltt Emile Rochette

Ltt Emile Léon Rochette - Né le 18 juin 1889 à Fay (Sarthe) - Fils d'Emile Rochette et de Léontine Charlot - Classe 1909 - Recrutement du Mans sous le n° matricule 1495 - Appelé au 103ème régiment d'infanterie, le 5 octobre 1910 - Nommé Caporal, le 13 février 1911 - Engagé, le 25 septembre 1912 - Nommé Sergent, le 26 septembre 1912 - Affecté au 117ème régiment d'infanterie, le 13 septembre 1913 au 5 février 1917 - Dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Blessé à Tracy-le-Mont, le 13 septembre 1914 - Nommé Adjudant, le 18 mars 1915 - Croix de Guerre en septembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 23 octobre 1915 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 24 août 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 5 février 1917 - Affecté au GDE du Plessis-Belleville du 5 février au 6 mars 1917 - Observateur de l'escadrille C 106 du 6 au 20 mars 1917 - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux à compter du 20 mars 1917 - Observateur de l'escadrille SOP 229 du XXX au 13 novembre 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 10 septembre 1917 - Affecté à l'école militaire d'aviation de Chartres, comme élève pilote, le 13 novembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 11.182 obtenu à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 31 janvier 1918 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation d'Avord du 15 février au 11 mars 1918 - Stage de spécialisation à l'école de bombardement aérien du Crotoy du 11 mars au 15 avril 1918 - GDE du 15 avril au 8 octobre 1918 - Pilote de l'escadrille SPAbi 255 du 8 octobre 1918 au 21 avril 1919 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 23 mars 1919 - Pilote de l'escadrille C 53 du 21 avril au 15 octobre 1919 - En mission du 22 au 28 avril 1919 - En mission du 3 au 9 juillet 1919 - Affecté au 1er régiment d'aviation d'observation, le 1er janvier 1920 - Détaché à Bordeaux pour suivre les cours de perfectionnement, le 12 mars 1920 - Mis en position hors cadres aéronautiques au 4ème régiment d'aviation d'observation (encadrement des escadrilles du 3ème RA à l'armée du Rhin), le 5 juin 1920 - Affecté au 33ème régiment d'aviation d'observation, le 1er août 1920 - Affecté au 31ème régiment d'aviation, le 25 avril 1921 - Détaché à Coëtquidan, le 7 mars 1922 - Affecté à la Commision d'essais et d'expériences du centre d'instruction de tir et de bombardement de Cazaux, le 5 avril 1922 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 13 juillet 1923 - Nommé Capitaine, le 24 septembre 1924 - Classé officier chronométreur militaire, le 21 mai 1927 - Affecté au Parc du centre d'instruction des spécialistes de l'aviation, le 7 novembre 1930 - Commandant du Parc du CISA, le 12 mai 1931 - Grièvement blessé au cours d'un accident d'avion - Hospitalisé à l'hôpital de Talance, le 19 octobre 1932 - Décédé des suites de ses blessures, des fractures multiples, dans le même établissement hospitalier, le 20 octobre 1932 - Citation à titre posthume à l'ordre de la 18ème région aérienne, le 13 novembre 1932.

* Citation à l'ordre de la 16ème brigade, en date du 24 XX 1915 : "Parti au front commer Sergent, a donné dès le début de la campagne, des preuves de son courage et de son sang-froid. Blessé à la bataille de la Marne, est revenu prendre sa place comme chef de section mitrailleur. A pris part aux combats de Champagne en février et en septembre et s'y est particulièrement distingué."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 septembre 1917 : "Observateur de l'escadrille C 229. Officier d'une grande bravoure. le 20 août, a attaqué résolument un avion ennemi qui tentait d'incendier nos Drachens, l'a mis en fuite et l'a obligé à atterrir précipitamment à proximité de ses premières lignes. A ainsi dégagé nos Drachen. Une citation à l'ordre de la brigade."

* Citation n° 166 à l'ordre de la 18ème région aérienne, en date du 13 novembre 1932 : "Tué accidentellement au cours d'un vol en service commandé. Officier énergique et franc. Magnifique combattant qui laisse à ses fils et à ses camarades, l'exemple d'une vie de labeur désintéressé et de dévouement."

 

Photo du Slt Ernest Gilleron

Slt Louis Ernest Gilleron - Né le 2 décembre 1885 à Hermes (Oise) - Fils d'Arsène Gilleron (laitier) et de Clémence Cauet (ménagère) - Domiciliés à Bresles (Oise) - Classe 1905 - Recrutement de Beauvais sous le matricule n° 1451 - Service militaire au 5ème régiment de Dragons, à compter du 7 octobre 1906 - Affecté au 54ème régiment d'infanterie, caserné à Compiègne, le 5 décembre 1906 - Nommé Caporal, le 21 mars 1907 - Nommé Sergent, le 1er octobre 1907 - Fin de service militaire et renvoyé dans la disponibilité, le 25 septembre 1908 - A obtenu le certificat d'aptitude à l'emploi de chef de section, le 18 septembre 1908 - Nommé Adjudant de réserve, le 24 décembre 1909 - Marié avec Suzanne Laure Roussel, à Bresles (Oise), le 20 janvier 1910 - Naissance d'un fils, Louis Arsène, le 20 février 1912 - Rappelé à l'activité en raison de la mobilisation générale, le 1er août 1914 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 3 août 1914 - Affecté au service des convois automobiles, le 8 novembre 1915 - Affecté au 94ème régiment d'infanterie, le 25 novembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur - Observateur du GDE du XXX au 12 mai 1916 - Observateur en subsistance à l'escadrille N 62 du 12 au 16 mai 1916 - Observateur de l'escadrille N 62 du 16 mai 1916 au XXX - Observateur de l'escadrille C 106 du XXX au 6 juillet 1916 - Fait prisonnier au cours d'une mission de protection d'ALGP au Mesnil-Bruntel, près de Péronne, le 6 juillet 1916 - Il faisait équipage avec le Cal Marcel Riess (pilote), qui a également été fait prisonnier - Interné à Mayence, Landshut et Weilburg en Allemagne - Rapatrié d'Allemagne, le 16 décembre 1918 - Démobilisé, le 25 mars 1919 - Domicilié au 49, rue Galland à Amiens, à compter du 6 septembre 1920 - Profession après guerre Comptable puis directeur de différentes laiteries - Réaffecté, dans la réserve, au 94ème régiment d'infanterie, le 19 juillet 1921 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 22 juillet 1921 - Domicilié au 4, rue Desaix à Montluçon, à compter du 24 octobre 1921 - Domicilié Hameau des Etoquies à Landrecies (Nord) - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 30 juillet 1922 - Affecté au 127ème régiment d'infanterie, le 30 août 1922 - Affecté au 28ème régiment de tirailleurs, le 15 juin 1923 - Domicilié à Essigny-le-Petit (Aisne), à compter du 31 août 1923 - Affecté au 65ème régiment de tirailleurs marocains, le 4 mars 1924 - Affecté au 67ème régiment d'infanterie, le 11 août 1926 - A accompli une période volontaire au 67ème régiment d'infanterie du 11 février au 6 mars 1932 - A accompli une période obligatoire d'instruction du 28 au 30 juin 1937 - Décoré de la Croix de 3ème classe des services militaires volontaires, le 25 septembre 1937 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 24 décembre 1938 - Rappelé à l'activité et affecté au 24ème régiment de travailleurs, le 24 septembre 1938 - Renvoyé dans ses foyers, le 4 novembre 1938 - Rappelé à l'activité et affecté au 21ème régiment, le 20 mars 1939 - Renvoyé dans ses foyers, le 17 avril 1939 - Rappelé à l'activité et affecté à la 4ème compagnie auto transport groupe régulateur n° 2, le 23 août 1939 - Démobilisé à Châteauroux (Indre), le 30 juillet 1940 - Domicilié rue Condorcet à St-Quentin, à compter du 21 octobre 1949 - Sources : Fiche matricule du département de l'Oise - Bailey/Cony - JMO de l'aéronautique de la 6ème armée - CCC escadrille N 62 - CICR - Dernière mise à jour : 2 septembre 2016.

* Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée du Slt Louis Ernest Gilleron, observateur à l'escadrille C 106, en date du 27 juillet 1916 : "Officier remarquable d'entrain et d'énergie. A disparu, le 6 juillet 1916, dans les lignes ennemies au cours d'une mission de protection."

* Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée du Slt Louis Ernest Gilleron, observateur à l'escadrille C 106, en date du 27 juillet 1916 : "Officier remarquable d'entrain et d'énergie. A disparu, le 6 juillet 1916, dans les lignes ennemies au cours d'une mission de protection."

 

Photo du Sgt Robert Melchior

Sgt Eugène Antoine Robert Melchior - Né le 18 juin 1891 à La Terrasse (Isère) - Fils de Nicolas Joseph Melchior et de Anne Marie Louise Suzanne Micoud - Domiciliés au Chalet "Moselle" à La Tronche (Isère) - Classe 1911 - Recrutement de Grenoble sous le matricule n° 700 - Exempté pour le service militaire pour faiblesse générale en 1912 - Exempté pour le service militaire pour endocardite en 1913 - Brevet de pilote civil n° 1171 délivré par l'Aéroclub de France - Profession avant guerre Aviateur - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au titre du 1er groupe d'aérostation, à compter du 26 août 1914 - Affecté à la réserve du 1er groupe de St-Cyr - Passé élève pilote à l'école d'aviation militaire d'Avord - Brevet de pilote militaire n° 730 obtenu à l'école d'aviation militaire de d'Avord, le 18 mars 1915 - Pilote de la RGA du Bourget du 18 mars au 6 avril 1915 - Nommé Caporal, le 10 avril 1915 - Pilote de l'escadrille VB 106 du 6 avril au 12 mai 1915 - Pilote de l'escadrille de protection du GQG (Cdmt Cne Maillefer) à la Vidamée du 2 juillet au 29 août 1915 - Nommé Sergent, le 20 juillet 1915 - Départ pour La Melette, le 9 septembre 1915 - Pilote de la 8ème section d'avions canons puis de l'escadrille VC 111 (regroupement des sections canons 5, 8, 9 en unité constituée) du 1er avril au 2 mai 1916 - Pilote convoyeur de la RGA du 2 mai au 31 août 1916 - Pilote du détachement de protection du GQG de la Vidamée du 31 août 1916 au 19 mai 1917 - Nommé Adjudant, le 25 avril 1917 - Pilote de l'escadrille cotière G 482 / LET 482 des Sables d'Olonne du 26 juin au 15 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille 307 DCA / LET 442 du 26 décembre 1917 au 18 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 65 du 20 janvier au 12 juillet 1918 - Evacué sur la maison de santé de Viry-Châtillon, le 12 juillet 1918 - Rengagé pour deux ans, le 12 septembre 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation stationné au Bourget, le 1er janvier 1920 - Affecté au 34ème régiment d'observation stationné au Bourget (changement de dénomination du régiment), le 1er août 1920 - Affecté à l'escadrille n° 8 (traditions de l'escadrille BR 224) du régiment, à la même date - Affecté au 33ème régiment d'aviation stationné à Mayence (Allemagne), le 13 octobre 1920 - Rengagé pour deux ans, le 12 septembre 1921 - Rengagé pour deux ans, le 10 septembre 1923 - Médaille Militaire, en date du 29 décembre 1923 - Rengagé pour deux ans, le 8 septembre 1925 - Rengagé pour 18 mois, le 1er septembre 1927 - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière, le 4 juillet 1928 - Affecté au 39ème régiment d'aviation, le 15 septembre 1931 - A opté pour la spécialité de mécanicien photographe breveté - Radié du personnel navigants - Certificat de perfectionnement technique, spécialité photographe, en date du 20 octobre 1932 - Nommé Adjudant-chef, le 12 avril 1928 - Affecté à la base aérienne du Levant, le 1er janvier 1935 - Affecté au service photo de la 39ème escadre aérienne du Levant, à la même date - Autorisé à se faire libérer au Levant pour occuper un emploi à la régie des travaux cadastres des états de Syrie et du Liban à Beyrouth, le 20 décembre 1935 - Décoré du mérite Libanais de 4ème classe, le 5 juin 1936 - Rayé des contrôles de l'armée active et admis à la retraite, le 18 juin 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne du Levant n° 139, le 23 juin 1936 - Se retire à Beyrouth (Liban) - Nommé Aspirant de réserve, le 16 septembre 1938 - Maintenu sur sa demande en activité de service pour la durée des hostilités, le 1er septembre 1939 - Rappelé à l'activité et affecté à la base aérienne n° 139, le 2 septembre 1939 - Sources : Pam - Fiche matricule du département de l'Isère - Liste des brevets militaires - CCC escadrille VB 106 - CCC escadrille VC 111 - CCC escadrille SPA 65 - JORF - Dernière mise à jour : 3 septembre 2016.

* Médaille Militaire de l'Adj Robert Eugène Antoine Melchior au 33ème régiment d'aviation, en date du 29 décembre 1923 : "9 ans de services, sept campagnes."

 

Photo du Cne Albert Thouvenin

Cne Robert Marius Marguerite Ernest Eugène Thouvenin - Né le 22 juin 1888 à Sedan (Ardennes) - Fils d'Albert Henri Thouvenin et de Laure Eugénie Fraison - Classe 1908 - Recrutement de Mézières (Ardennes) sous le matricule n° 469 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre de l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 10 octobre 1909 - Affecté, pour une année de service militaire, au 45ème régiment d'infanterie, le 16 octobre 1909 - Nommé Caporal, le 24 février 1910 - Elève de l'école spéciale militaire de St-Cyr à compter du 13 octobre 1910 - Nommé Aspirant, le 13 octobre 1910 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 162ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1911 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 1er octobre 1913 - Blessé par balle à l'épaule gauche à Pierrepont, le 22 août 1914 - Hospitalisé et convalescence du 22 août au 5 décembre 1914 - Présent au dépôt du 162ème régiment d'infanterie du 6 décembre 1914 au 5 février 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 6 février 1915 - Envoyé à l'école d'Avord, le 10 mars 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1040 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 5 juin 1915 - Présent à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 15 juillet 1915 - Marié avec Mlle Jeanne Galichet, le 17 juillet 1915 et domiciliés au 21, avenue du Château à Vincennes - Parti pour une formation pour le matériel d'escadrille au dépôt de Lyon du 9 au 24 août 1915 - Affecté au GB 104 du 24 août au 9 septembre 1915 - Nommé Capitaine, le 3 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille VB 106 du 9 septembre 1915 au 21 juin 1916 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 3 septembre 1915 - Commandant de l'escadrille BM 119 du 21 juin au XX novembre 1916 - Commandant de l'escadrille VB 109 du XX novembre 1916 au 1er juin 1917 - Croix de Guerre et citation n° 229 à l'ordre du 10ème corps d'armée, en date du 12 mars 1917 - Commandant de l'escadrille G 482 des Sables d'Olonne du 1er juin au 20 septembre 1917 - Lettre de félicitations du ministère de la Marine portée à la division des patrouilles de Gascogne - Commandant de l'escadrille VR 25 du 20 février au 22 avril 1918 - Citation n° 78 à l'ordre de l'escadre, en date du 3 février 1919 - Citation n° 134 à l'ordre du 162ème régiment d'infanterie, en date du 9 juillet 1919 - Rentré au dépôt du 162ème régiment d'infanterie, le 16 juillet 1919 - Nommé Adjoint au Major commandant la compagnie hors rang, le 10 novembre 1919 - Décoré de la Croix de Guerre belge, le 4 mai 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté au 3ème bataillon de chasseurs mitrailleurs à Labry (Meurthe-et-Moselle) (création d'unité) et nommé Adjoint au chef de corps, le 2 mars 1923 - Occupation de la Rhur du 27 mars 1923 au 20 janvier 1924 - Embarqué pour le Levant du 21 novembre au 1er décembre 1925 - En opérations au Levant du 2 décembre 1925 au 8 décembre 1926 - Citation n° 657 à l'ordre des TOE, en date du 15 juillet 1926 - Affecté au 18ème régiment d'infanterie, le 30 septembre 1926 - Retour vers la métropole via Marseille du 9 décembre 1926 au 1er janvier 1927 - Affecté au 146ème régiment d'infanterie, le 7 janvier 1927 - N'a pas rejoint cette affectation - Citation n° 846 à l'ordre du corps d'armée, en date du 14 février 1927 - Affecté au 22ème régiment de tirailleurs algériens, le 23 mars 1927 - Bénéficie d'une pension d'invalidité temporaire de 15 % par la commission spéciale de réforme de Nancy (Meurthe-et-Moselle) pour séquelles de dysentrie amibienne avec diarrhées fréquentes, le 7 octobre 1930 - Maintenu en activité avec pension d'invalidité inférieure à 10 % par la commission spéciale de réforme de Nancy, le 23 août 1932 - Nommé Chef de bataillon, le 22 janvier 1934 - Officier de la Légion d'Honneur, le 20 décembre 1935 - Affecté à l'état-major du secteur fortifié de Rohrbach à Sarrebourg, le 10 février 1937 - Nommé Lieutenant-colonel, le 23 septembre 1938 - Affecté au 25ème régiment de tirailleurs algériens, le 26 juillet 1939 - Fait prisonnier à Toul (Meurthe-et-Moselle), le 23 juin 1940 - Interné à l'Oflag XII D - Rapatrié pour maladie et démobilisé, le 13 novembre 1943 - Décédé, le 30 octobre 1959 - Sources : Bulletin de naissance de la ville de Sedan - Pam (2 fiches) - Etat des services - Fiche matricule du département des Ardennes - CCC de l'escadrille VR 25 - CCC de l'escadrille VB 106 - CCC de l'escadrille VB 109 - LO - Liste des brevets militaires - Dernière mise à jour : 3 juin 2018.

* Croix de Guerre et citation n° 229 à l'ordre du 10ème corps d'armée, en date du 12 mars 1917 : "Chef d'escadrille plein d'allant, a pris part à la tête de son unité à 15 combats de nuit."

* Lettre de félicitations du ministre de la Marine parue à l'ordre n° 65 de la division des patrouilleurs de Gascogne (date non précisée) : "Comme suite au compte-rendu des opérations effectuées le 25 juin 1917 par l'Adj pilote Heliot, le Sgt pilote Hubert et le Cal pilote Darnis de l'escadrille d'avions côtiers 482 a qui vous avez accordé un témoignage officiel de satisfaction. Je vous prie de vouloir bien transmettre au capitaine Thouvenin commandant cette escadrille ainsi, qu'aux pilotes, observateurs qui se sont distingués en cette circonstance, le témoignage de ma satisfaction pour les services rendus, ainsi que pour la rapidité avec laquelle cette escadrille a été mise en état de rendre des services et les qualités d'allant et de dévouement dont les pilotes et observateurs font preuve en toute circonstances."

* Citation n° 78 à l'ordre de l'escadre, en date du 3 février 1919 : "Pilote ancien et expert, a exécuté en un an, 27 bombardements de nuit et est revenu à 3 reprises différentes avec des éclats d'obus, ou des balles dans son appareil, a allumé un incendie."

* Citation n° 134 à l'ordre du 162ème régiment d'infanterie, en date du 9 juillet 1919 : "Belle attitude au feu, a été blessé le 22 août 1914. A prit part sous un feu très vif le commandement de la portion du 1er bataillon qui se trouvait engagée dans son secteur, son capitaine ayant été blessé."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 : "Blessé au début de la campagne comme lieutenant d'infanterie, est passé dans l'aviation où il a continué à rendre les plus grands services par son courage, sa bravoure et son intrépidité. Une fois blessé, plusieurs fois cité."

* Citation n° 657 à l'ordre des TOE, en date du 15 juillet 1926 : "Envoyé en renfort au Levant avec une unité d'infanterie métropolitaine, a demandé à passer comme observateur dans l'aéronautique, pour participer aux opérations actives dans le Djebel Druze, s'est immédiatement fait remarquer par son allant, exécutant depuis le 11 avril 1927, 27 missions de guerre, dont plusieurs liaisons avec l'infanterie à faible altitude, spécialité des reconnaissances à toujours ramené des renseignements précieux."

* Citation n° 846 à l'ordre du corps d'armée, en date du 14 février 1927 : "Officier observateur de grande valeur, rendant de précieux services au commandement. Au cours des dernières opérations, s'est dépensé sans compter , malgré son état de santé fragile, a accompli plus de 40 missions dont 30 liaisons d'infanterie à basse altitude, ramenant plusieurs fois des balles dans son appareil."

 

Photo du Sgt Maurice Robin

Sgt Maurice Marc Robin - Né le 17 avril 1895 à Monts-sur-Guesnes (Vienne) - Fils de Jean-Baptiste Robin (maçon) et de Mélanie Clémence Laurier - Profession avant guerre Etudiant - Mobilisé au 125ème régiment d'infanterie de Poitiers, le 17 décembre 1914 - Engagé dans l'offensive d'Artois et de Roclincourt en mai 1915 - Neuville-Saint-Vaast, Chemin des Carrières, fosse Calonne, Loos-en-Gohelle en juin-juillet 1915 - Dans la Somme : Rosières, Lihons en août-septembre 1915 - au Sud d’Arras, Wailly puis Loos-en-Gohelle et Neuville-Saint-Vaast de septembre à mars 1916 en Artois - à Verdun : cote 304, pentes d’Avocourt en mai 1916 - en Champagne, Epine de Védégrange, Aubérive, les Marquises, Prosnes puis Tahure de juin à août 1916 - Bataille de la Somme, Sailly-Saillisel, bois des Bouleaux, Morval d'octobre à décembre 1916 - la Somme, Biaches de janvier à mars 1917 - Le Chemin des Dames, Courcy, Loivre en avril mai 1917 - Sapigneul en juin-juillet 1917 - Passe à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 2 juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9138 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 2 octobre 1917 - Nommé Caporal, le 14 octobre 1917 - Nommé Sergent, le 5 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SAL 106 du 4 janvier 1918 au 26 septembre 1919 - Blessé au combat par une balle qui traverse son siège et le blesse à une fesse, le 6 septembre 1918 - Croix de Guerre avec 2 étoiles de vermeil - Médaille militaire - Marié avec Marie Lucienne Deleve, le 13 septembre 1919 - Démobilisé, le 26 septembre 1919 - Second mariage avec Marie Thérèse Peletier, le 4 octobre 1934 - Réserviste au 31ème régiment d'aviation stationné sur la base aérienne 705 de Tours - Affecté au 2e groupe d'ouvriers aéronautiques d'Istres, le 27 juin 1930 - Rayé du personnel naviguant, le 15 mars 1939 - Mobilisé au Bataillon de l'Air 109 de Tours, le 1er avril 1940 - Démobilisé, le 15 août 1940 - Chevalier de la Légion d'Honneur en date du 6 juillet 1979 - Décèdé à Tours, le 21 avril 1981.

* Citation à l'ordre du 5ème Corps d'Armée (ordre n° 77 du Général Pellé, Commandant le 5ème Corps d'Armée du 6 août 1918) : "Excellent pilote, courageux et dévoué. Fait preuve du plus bel allant et d'un grand esprit de sacrifice. Pendant les batailles de l'Oise et de la Somme, a accompli de nombreuses missions d'infanterie et de reconnaissances éloignées. S'est particulièrement distingué en exécutant des reconnaissances à basse altitude loin dans les lignes adverses, ramenant souvent son appareil criblé de balles. S'est offert récemment pour porter un ordre à un bataillon encerclé par l'ennemi. A exécuté sa mission malgré la pluie à 150 mètres d'altitude sans s'occuper du feu intense des mitrailleuses à terre"

* Citation à l'ordre du 5ème corps d'armée (Ordre n° 96 du Général Pellé, Commandant le 5ème Corps d'Armée du 23 septembre 1918) : "Pilote de 1er ordre, d'un entrain et d'une audace incomparables, volontaire pour toutes les missions périlleuses. Attaqué par neuf avions de chasse ennemis, et son observateur ayant été blessé dès le début du combat, a résolument tenu tête à ses adversaires, et avec l'aide d'un avion de protection, en a abattu deux, a été forcé d'atterrir, son réservoir étant percé et son avion criblé de balles"

 

Photo du Slt Henri Malot

Slt Henri Malot - Né le 12 septembre 1896 à Paris 1er (75) - Fils de Joseph Malot et de Marie Pasquet - Domiciliés au début de la guerre au 16, rue Gounod à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) - Profession avant guerre Etudiant en sciences - Classe 1916 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 3782 - Mobilisé au 1er régiment d'artillerie lourde, le 13 avril 1915 - Les élèves admis à l'école centrale des arts et manufactures et à l'école nationale supérieure des mines à la suite du concours de 1914 sont admis comme élève officier sans examen - Nommé Aspirant et affecté au 102ème régiment d'artillerie lourde, le 1er octobre 1915 - Affecté au centre d'instruction des canosn de tranchées du 1er régiment d'artillerie de campagne, le 28 octobre 1915 - Affecté au 58ème régiment d'artillerie de campagne, le 13 janvier 1916 - Grièvement blessé par balle au cours d'une reconnaissance à proximité des lignes ennemies, le 27 mars 1916 - Croix de guerre et citation n° 21 à l'ordre du corps d'armée, en date du 5 avril 1916 - Nommé sous-lieutenant à titre temporaire et affecté au 83ème régiment d'artillerie lourde, le 1er mai 1917 - En formation à l'école de Fontainebleau - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 4 mai 1917 - Observateur du GDE 4 mai au 6 juin 1917 - Observateur à l'escadrille SM 106 du 6 juin au 4 décembre 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 23 juillet au 6 août 1917 - Observateur de l'escadrille SOP 252 du 4 décembre 1917 au 15 mars 1918 - Affecté au 53ème régiment d'artillerie de ligne, le 1er octobre 1917 - Tué au cours d'un combat aérien, à bord du Sopwith 1A2 n° 3476, dans les environs de Lautenbach (Haut-Rhin), le 15 mars 1918 - Il faisait équipage avec le Sgt Joseph Gacon (pilote) qui a également perdu la vie dans ce combat - Leur adversaire était probablement le Ltn Walter Böning du Jasta 76b - Les deux aviateurs ont été inhumés initialement dans le cimetière dit de la promenade de Guebwiller - Son corps a été repris après guerre par sa famille - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 3 avril 1918 - Sources : Pam - Fiche matricule du département des Yvelines - CCC de l'escadrille SM 106 / SOP 106 - CCC de l'escadrille SOP 252 - MpF - JORF - Bailey/Cony - Dernière mise à jour : 20 juin 2018.

* Croix de guerre et citation n° 21 à l'ordre du corps d'armée en date du 5 avril 1916 : "Aspirant de la classe 1916. Affecté à une batterie de tranchée. Très courageux, blessé grièvement, le 27 mars 1915 en effectuant une reconnaissance périlleuses à proximité des lignes ennemies."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Henri malot au 83ème régiment d'artillerie lourde, observateur à l'escadrille SOP 252, en date du 3 avril 1918 : "Officier d'une haute valeur morale, qui avait conquis l'admiration de tous par sa modestie et son courage calme. Exécutant une mission photographique dans les lignes allemandes, a été attaqué par sept avions. A succombé glorieusement dans une lutte inégale."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Henri malot au 83ème régiment d'artillerie lourde, observateur à l'escadrille SOP 252, en date du 3 avril 1918 : "Officier d'une haute valeur morale, qui avait conquis l'admiration de tous par sa modestie et son courage calme. Exécutant une mission photographique dans les lignes ennemies, a été attaqué par sept avions. A succombé glorieusement dans une lutte inégale, le 15 mars 1918. A été cité. "

 

Photo du Cal André Pichard

Cal André Emile Sylvain Pichard - Né le 25 janvier 1895 à Tours (Indre-et-Loire) - Classe 1915 - Appelé au 125ème régiment d'infanterie de Poitiers, le 17 décembre 1914 - Parti au front, le 11 mars 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 11 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3115 obtenu, le 31 mars 1916 - GDE du 25 mars au 15 avril 1916 - Pilote de la Section d'artillerie lourde 202 de mai à juin 1916 - Pilote de l'escadrille C 106 de juin au 15 juillet 1916 - Son avion est abattu derrière les lignes ennemies - Prisonnier du 15 juillet au 25 décembre 1916 - Emprisonné à Dulmen (Westphalie) - Evadé, le 25 décembre 1916 - Après une évasion par les Pays-Bas via la Grande-Bretagne, il rentre en France par le train Londres-Paris, le 8 janvier 1917 - Moniteur de vol de l'école militaire d'aviation de Juvisy de février au 14 juillet 1917 - Moniteur de vol de l'école militaire d'aviation de Tours du 14 juillet au 20 novembre 1917 - Blessé au cours d'un accident aérien, le 20 novembre 1917 - Médaille Militaire, le 29 décembre 1917 - Après convalescence, affecté à l'école militaire d'aviation d'Avord en février 1918 - Désigné pour passer sur hydravon à Hourtin, le 1er mars 1918 - Brevet de pilote d'hydravion, le 25 avril 1918 - Affecté à l'entrainement de l'école de St-Raphael - Affecté à l'escadrille maritime de Guernesey - Après le 11 novembre 1918, affecté à Dijon - Adjoint au commandant de la mission aéronautique en Suisse en février 1919 - Démobilisé, le 22 septembre 1919 - Se retire au 85, rue du commerce à Paris (75) - Affecté dans la réserve au 33ème régiment d'aviation, le 27 juin 1922 - Nommé Lieutenant de réserve, le 13 mars 1926 - Chevalier de la Légion d'Honneur - Admis à servir dans l'active, à compter du 27 décembre 1937.

 

Photo du Sol Francis Coat

Soldat de 2ème classe Francis Coat - Né à Saint-Méen-le-Grand (Ille-et-Vilaine), le 22 octobre 1894 - Fils de Jean Coat et Joséphine Morel - Profession mécancien représentant - Classe 1914 - Recrutement de Rennes sous le n° matricule 16 - Mobilisé au 2ème groupe d'aviation comme mécancien, le 9 septembre 1914 - Affecté à la 2ème réserve de ravitaillement de St-Cyr, le 31 octobre 1914 - Mécanicien de l'escadrille VB 6 / VB 106 / C 106 du 29 janvier 1915 au 1er juillet 1916 - Fait prisonnier dans les environs d'Ham, alors qu'il faisait équipage avec le Sgt Eugène Lesire, après que leur avion ait été contraint d'atterrir dans un zone occupée par les Allemands, le 1er juillet 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 27 juillet 1916 - Interné à Giessen et Meschede - Rapatrié d'Allemagne, le 3 janvier 1919 - Réaffecté au 3ème groupe d'aviation - Démobilisé, le 15 septembre 1919 - Décédé à Nantes le 17 février 1962 - Médaille Militaire, le 31 décembre 1962.

* Citation à l'ordre de l'armée du soldat Francis Coat, mitrailleur de l'escadrille C 106, en date du 27 juillet 1916 : "Mitrailleur courageurs et dévoué, ayant accompli de nombreux vols au-dessus de l'ennemi. Disparu le 1er juillet 1916 dans les lignes ennemies au cours d'une mission de protection."

Les hommes

Cne Albert Marie Adrian - Né le 21 mai 1877 à Bellefosse - Fils de Victor Adrian et de Célestine Etienne - Engagé au 21ème régiment d'infanterie, le 17 septembre 1897 - Intégre l'école militaire en 1902 - Affecté successivement au 35ème RI - 10ème RI - 109ème RI en 1909 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 1er avril 1912 - Brevet de l'Aéroclub de France n° 1141 obtenu en novembre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 266 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 19 mai 1913 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 1er novembre 1914 - Pilote et commandant de l'escadrille D 4 du 15 juin au 11 décembre 1914 - Stage à l'école de St-Cyr à compter du 11 décembre 1914 - Pilote et commandant de l'escadrille VB 106 du 24 février au 1er avril 1915 - RGA du Bourget du 1er avril 1915 au 20 janvier 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 28 octobre 1915 - Croix de Guerre - Pilote et commandant de l'escadrille VP 114 du 19 septembre 1916 au 27 janvier 1917 - Commandant du Groupe de bombardement Paul Shmitt du 27 janvier au 9 mai 1917 - GB 3 à compter du 2 juin 1917 - Occupation de la Rhénanie de 1919 à 1920 - Fin du premier carnet de vol avec 529 heures de vol - Prends sa retraite avec le grade de lieutenant-colonel en 1934 - Décédé à Bordes-de-Rivière en septembre 1963 - Carte postale d'époque.

Cne Pierre Henri Jacques Beauté - Né le 3 octobre 1891, à Paris (75) - Fils d'André Beauté et d'Henriette Levoyer - Domiciliés 11, avenue de la République à Paris (75) - Classe 1911 - Recrutement au 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1135 - Profession avant guerre Ingénieur en construction aéronautique et mécancique chez Panhard et Levassor - Engagé au 1er groupe aéronautique, à compter du 8 octobre 1912 - Affecté au dépôt de l'Aérostation, le 2 août 1914 - Affecté à la compagnie de la SFA, le 15 septembre 1914 - Affecté à l'école militaire d'aviation de Pau, le 15 novembre 1914 - Affecté à l'école militaire d'aviation d'Avord du 7 janvier au 20 avril 1915 - Brevet de pilote militaire n° 800 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Avord, le 13 avril 1915 - Pilote à la RGA du Bourget-Dugny du 13 avril au 10 mai 1915 - Pilote de l'escadrille VB 106 du 11 mai 1915 au 1er février 1917 - En mission à la RGA du 12 au 18 juillet 1915 - Une citation à l'ordre du 2ème groupe de bombardement, en date du 15 août 1915 - Citation n° 2094 à l'ordre de l'armée, en date du 20 novembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant, le 5 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille C 227 du 1er février au 2 août 1917 - Nommé Lieutenant, le 2 avril 1917 - Pilote de l'escadrille VB 110 du 2 au 21 août 1917 - Commandant de l'escadrille SOP 131 / BR 131 du 23 août 1917 au 25 mai 1918 - Citation n° 33 à l'ordre de l'armée, en date du 20 septembre 1917 - En mission du 12 au 18 novembre 1917 - En mission du 5 au 10 décembre 1917 - Hospitalisé à Luxeuil et convalescence du 4 janvier au 1er avril 1918 - Reprend son commandement de la 131, le 9 avril 1918 - En mission à la GDE du 13 au 18 avril 1918 - A réalisé des missions, les 27 avril et 2, 3, 4, 16, 17, 19 mai - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 10 juillet 1918 - Pendant la Grande guerre, il a réalisé 51 bombardements de jour dans les lignes ennemies, un bombardement de nuit à 200 km dans les lignes adverses, 22 réglages d'artillerie lourde à longue portée de plus de trois heures, dont trois sur des objectifs entre 27 et 30 km, 36 vols de protection de réglage, 22 receonnaissances d'armée ou de corps d'armée, 4 surveillances de secteur, 13 combats aérien et 505 heures de vol dont 312h40 au dessus de l'ennemi - Affecté au CIAB à compter du 25 mai 1918 - Nommé Capitaine - Affecté, dans la réserve, au 11ème régiment d'aviation, le 29 juin 1923 - Médaille du Nicham Ftikar - Nommé aux écoles de perfectionnement du Gouvernement militaire de Paris - Nommé Chef de Bataillon en 1932 - Affectation spéciale à la 2ème région aérienne, le 7 août 1936 - Sources : Livre d'or de la BR 131 - Pam - CCC - JORF - Dernière mise à jour : 17/11/2014 - Photo collection Marc Dantlo que je remercie pour son aide.

* Une citation à l'ordre du 2ème groupe de bombardement du Sgt Pierre Henri Jacques Beauté, pilote de l'escadrille VB 106, en date du 15 août 1915 : "Très bon pilote audacieux et réfléchi. par deux fois (3 juin et 7 juin) a été seul à réussir une opération particulièrement difficule. A pris part avec succès au raid du 30 huillet (Pechelbronn) exécuté dans des circonstances atmosphériques très défavorables."

* Croix de Guerre et Citation n° 2094 à l'ordre de l'armée du Sgt Pierre Henri Jacques Beauté au groupe de bombardement n° 2, pilote à l'escadrille VB 106, en date du 20 novembre 1915 : "Excellent pilote, plein de hardiesse et de sang-froid. A pris part avec succès à de nombreux bombardements et en particulier à tous les bombardements à grande distance exécutés par son groupe. A eu à sept reprises son avion atteint par la mitraille ou les balles de mitrailleuses."

* Citation n° 33 à l'ordre de l'armée du Ltt Pierre Henri Jacques Beauté, commandant de l'escadrille SOP 131, en date du 20 septembre 1917: "Chef d'escadrille d'une haute valeur. Admirable entraineur d'hommes. A effectué de nombreuses missions dans des circonstances particulièrement difficiles."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Ltt Pierre Henri Jacques Beauté, du génie, pilote aviateur, en date du 10 juillet 1918 : "Officier d'une haute valeur morale. Pilote remarquable, plein d'adresse et de sang-froid, chef d'escadrille énergique, modèle de courage et d'allant. Au front sans interruption depuis près de quatre ans dans des formations aériennes combattantes; a, par une inlassable énergie, exécuté de très nombreuses missions loin dans les lignes ennemies. Grièvement blessé au départ pour une expédition lointaine, a repris, à peine remis, son commandement avec le même entrain. Attaqué quatre fois après dès le passage des lignes à l'aller par une patrouille de chasse supérieure en nombre à la formation qu'il commandait, a non seulement exécuté sa mission de bombardement tout en combattant jusqu'au retour dans nos lignes , mais par une manoeuvre habile et pleine de sang-froid, a sauvé un de ses équipages isolé qui aurait, sans son intervention, été capturé par l'ennemi. Une blessure. Quatre citations. A déjà reçu la Croix de Guerre."

Sgt Nicolas Bouisson, mécanicien / mitrailleur de l'escadrille VB 106 pose à côté d'un Voisin LA de son unité sur le terrain de Malzéville, le 12 septembre 1915 - Il a été décoré de la Médaille Militaire et la Croix de Guerre, le 17 juin 1915 - Remarquez les 6 obus de 80 empennés qui vont être chargés à bord et l'insigne peint sur le fuselage - Photo Nicolas Bouisson transmise par Pascal Ordoquy que je remercie pour son aide.

Sgt Nicolas Joseph Bouisson - Né le 22 août 1891 à Toulon (Var) - Fils de Louis Félix Bouisson (limonadier) et de Marie Joséphine Françoise Augié - Profession avant guerre charpentier sur fer aux Forges et Chantiers de la Méditerranée - Incorporé pour son service militaire, au 3ème groupe d’aviation à Lyon-Bron, comme mécanicien, le 8 octobre 1912 - Mécanicien sur le terrain d'aviation d’Avord de mai 1913 à mai 1914 - Ecole d'aviation militaire de Toussus-le-Noble de mai à août 1914 - Mécanicien de l'escadrille VB 29 (future VB 112) du 1er août 1914 au 16 mai 1915 - Nommé caporal, le 15 mars 1915 - Mécanicien / mitrailleur de l’escadrille VB 106 du 16 mai 1915 au 16 janvier 1916 - Le 13 juin 1915, une mission avec le Cne Jules Roux pour bombarder le terrain d'aviation de La Brayelle, à 2km à l'Ouest de Douai. Ce terrain comptait 12 hangars avant que les troupes françaises n'abandonnent le secteur en 1914. Leur avion est violemment canonné par la DCA allemande au-dessus de Vitry-en-Artois. Plusieurs obus explosent à proximité, criblant l’avion d’éclats. Le pilote a le mollet droit traversé par un éclat d’obus. Grièvement blessé, il perds son sang avec abondance et manque de s’évanouir. Le mitrailleur, qui a été touché à l'épaule gauche, prend les commandes, fait remonter l’appareil et le dirige vers les lignes françaises. Le pilote, revenu à lui, reprend les commandes. Les 6 obus de 80 sont toujours sous l’avion, toutes armés et que l’on ne peut plus désarmer. Trois sont largués sur les voies ferrées entre Vitry-en-Artois et Brebières et les trois derniers sur des convois allemands à proximité du village de Fresnes-lès-Montauban. Malgré sa blessure et le sang qu’il a perdu, le capitaine pose son avion sur le terrain - Leur Voisin LA a été touché par deux éclats au fuselage, deux longerons et deux ailerons sont été troués et l'arc boutant droit du train d'atterrissage tranché net - Nicolas Bouisson qui a été blessé par des éclats d’obus à l’épaule gauche bénéficiera de trois mois de convalescence - Première citation à l’ordre de l’armée - Médaille militaire et Croix de Guerre, le 17 juin 1915 - Détaché RGA du 29 août au 3 octobre 1915 - Nommé Sergent, le 18 août 1915 - Mécanicien / mitrailleur de l'escadrille C 106 du 16 janvier au XX juin 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4217 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 12 août 1916 - Stage de transformation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux juqu'au 1er septembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 43 du 25 octobre au 30 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 106 du 30 novembre au 20 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 227 du 1er au 10 février 1917 - Pilote de l’escadrille N 15 du 7 mars au 15 avril 1917 - A perçu un SPAD VII, le 14 mars 1917 - A perçu le SPAD VII (n° 373 ?), le 13 avril 1917 - Le 15 avril 1917, au cours d'une mission de reconnaissance au-dessus de Rethel et de Laon, trois SPAD VII de la N 15 sont capturés par les Allemands - Leurs pilotes étaient les Ltt Paul Bergeron (n° 1059)- Adj Denis Epitalon (n° 1234) - Sgt Nicolas Bouisson (n° 373). Le Sgt Nicolas Bouisson a été légèrement blessé - Une dizaine de jours après, les Allemands signalent qu'ils ont capturés le Ltt Bergeron, qui est indemne et le Sgt Bouisson, qui a été légèrement blessé. Il est soigné à l’hôpital de Stettin, puis sera maintenu en captivité au camp de Puchheim (à l’Ouest de Munich)

Voir l'étude qui lui est consacré - Cliquez sur ce lien.

* 2ème citation à l’ordre de l’armée décernée par le Général Maistre en date du 29 mai 1917 : "Ancien pilote, qui dans l’aviation de corps d’armée, avait donné toute sa pleine mesure et pr.tait d’être un pilote de chasse hors pair. Parti le 15 avril 1917 pour une reconnaissance, a disparu à l’ennemi, après un combat sans merci."

Sgt Pierre Henri Ernest Tabuteau - Né le 3 juin 1889 à Lathus (Vienne) - Fils de René Ernest Tabuteau (cultivateur) et Désirée Marie Montjaud (ménagère) - Domiciliés la Sagne à Lathus - Orphelin de père à 5 ans, sa mère disparaît sans laisser de traces vers 1903 - Classe 1909 - Recrutement de Poitiers-Le Blanc sous le matricule n° 171 - Service militaire au 134e régiment d'infanterie, à compter du 5 octobre 1910 - Renvoyé dans ses foyers en fin de service, le 25 septembre 1912 - Passé dans la réserve, le 1er octobre 1912 - Domicilié 3, rue du Congo à Paris à compter du 25 octobre 1912 - Mobilisé au 134ème régiment d'infanterie à compter du 3 août 1914 - Nommé caporal, le 5 décembre 1914 - Nommé Sergent, le 7 octobre 1915 - Croix de Guerre et une citation n° 214 à l'ordre du 134ème régiment, en date du XXX - Passé dans l'aéronautique militaire comme mitrailleur, à compter du 23 mars 1916 - Mitrailleur de l'escadrille C 106 du 23 mars au 15 juillet 1916 - En équipage avec le Cal André Pichard, leur Caudron G 4 n° 2149 a été abattu en combat aérien dans les lignes allemandes dans les environs de Péronne, le 15 juillet 1916 - Leur adversaire était probablement l'Obtln Franz Walz du Kst 2 (sa 5ème victoire) - Les deux aviateurs ont été faits prisonniers - Une citation à l'ordre de l'armée, en date du 27 juillet 1916 - Evacué de Péronne, le 24 juillet 1916 puis interné dans les camps allemands de Dülmen, Hameln, Minden - En captivité du 15 juillet 1916 au 14 mars 1919 - Marié avec Justine Rosine Léger (dite Augustine), à Paris (11ème arrondissement), le 14 juin 1919 - Elle était sa marraine de guerre - Réformé définitivement pour tuberculose pulmonaire à forme fibro-caséeuse et présence de bacilles, le 1er octobre 1919 - Il est déclaré invalide à 100 % avec une tuberculose pulmonaire bactériologiquement confirmée avec condensation à droite et ramollissement à gauche - Mauvais état général - Fièvre continue - Décédé à l'hôpital Andral de Paris, le 30 novembre 1921 - Sources : Bulletin de naissance n° 31 - JORF - FM (86) - CICR - Sa famille - Dernière mise à jour : 11/11/2014.

* Croix de Guerre avec citation n° 214 à l'ordre du régiment, en date du XXX : "Au front depuis le début. Très bon sous-officier, par son courage et son sang-froid a toujours su inspirer la plus grande confiance à ses hommes et à ses chefs".

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Pierre Tabuteau, mitrailleur de l'escadrille C 106, en date du 27 juillet 1916 : "Sous-officier courageux et déjà cité pour sa belle conduite dans l'infanterie. A disparu, le 15 juillet 1916, au cours d'une reconnaissance aérienne."

MdL Gaston Charles Marie Valadon - Né le 24 avril 1885 à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) - Fils de Charles Léger Valadon (banquier) et d'Amélie Marie Ecorcheville - Domiciliés au 12, avenue de Tourville à Paris (75) - profession avant guerre Banquier - Classe 1905 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 634 - Entré en service au 39ème régiment d'artillerie, le 2 octobre 1906 - - Affecté à la section d'autos canons du 13ème régiment d'artillerie, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 6 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3481 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 19 mai 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Nommé Brigadier, le 20 juin 1916 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 1er septembre 1916 - Pilote du GDE du 1er septembre 1916 au 4 février 1917 - Pilote de l'escadrille SM 229 du 4 février au 2 mars 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 106 du 2 mars 1917 au 17 mars 1918 - En mission à la RGA du 3 au 4 mars 1917 - En mission à la RGA du 16 au 19 mars 1917 - En subsistance à l'escadrille C 112 du 27 mars au 1er avril 1917 - Nommé Maréchal des Logis, le 21 mai 1917 - Une citation à l'ordre du corps d'armée en juin 1917 - Blessé au combat, le 8 août 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 8 août 1917 - En mission au GDE, le 3 novembre 1917 - En subsistance à l'escadrille SOP 17 du 22 au 30 novembre 1917 - Le 17 mars 1918, à la tombée de la nuit, il s’envole, à bord d'un Sopwith 1A2 et en compagnie du Slt Maurice Bessec (obs) pour une reconnaissance sur les lignes allemandes - Après avoir passé les lignes, il est attaqué par deux avions de chasse ennemis, un combat aérien s’engage immédiatement - Son avion est touché, prend feu et s'écrase dans les environs de Coinchimont (Vosges) - Sources : Pam - Liste PN - CCC SOP 106 - CCC SM 229 - JORF - Dernière mise à jour : 25 octobre 2014.

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Gaston Charles Marie Valadon, pilote à l'escadrille SOP 106, en date du 16 août 1917 : "Pilote photographe d'une audace et d'une habileté remarquables. Le 6 juillet 1917, escorté par un avion de chasse dont le pilote et le mitrailleur se sont tués accidentellement au départ, a continué seul la mission. Le 15 juillert, au cours d'une mission importante exécutée à moins de mille mètres, a reçu sept balles de terre qui ont endommagé son avion. Le 24 juillet, a exécuté complétement une mission malgré l'attaque de plusieurs avions ennemis qui avaient descendu son avion de protection. Le 8 août, a été blessé à la jambe par une balle de terre en prenant des photographies à moins de mille mètres d'altitude."

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Gaston Charles Marie Valadon, pilote de l'escadrille SOP 106, en date du XX mars 1918 : "Pilote remarquable de bravoure qui s’est spécialisé dans les missions photographiques. Le 21 février 1918, au cours d’une mission photographique, malgré une patrouille de cinq avions ennemis et un violent tir de DCA, a continué sa mission et n’est rentré qu’après avoir reçu un éclat d’obus provoquant l’arrêt complet du moteur."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du MdL Gaston Charles Marie, pilote de l'escadrille SOP 106, en date du 3 avril 1918 : "Excellent pilote, d'une remarquable bravoure, volontaire à plusieurs reprises pour des missions périlleuses. Au cours d'une reconnaissance, a trouvé une mort glorieuse dans un combat aérien contre deux avions de chasse ennemis."

Sgt Raoul Charles Poitou - Né le 20 juillet 1888 à Fleurigny (Yonne) - Fils de Louis Poitou et d'Augustine Elisabeth Angault - Domiciliés au 22, rue Victor Guichard à Sens (Yonne) - Profession Mécanicien - Classe 1908 - Recrutement de Sens (Yonne) sous le matricule n° 268 - Service militaire au 160ème régiment d'infanterie, à compter du 1er octobre 1909 - Fin de service militaire et envoi dans la disponibilité, le 24 septembre 1911 - A appris à piloter sur un avion De Pishof en 1912 mais n'a pas passé le brevet de pilote civil de l'Aéroclub de France - Engagé pour deux ans, comme mécanicien, au titre du 1er groupe aéronautique à Versailles, à compter du 22 mars 1913 - Nommé Maître ouvrier, le 11 novembre 1913 - Affecté au 1er groupe d'aviation (changement de dénomination du 1er groupe aéronautique), le 1er janvier 1914 - Nommé Caporal, le 6 mars 1914 - Profession avant guerre Mécanicien automobile - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Affecté à la 23ème section aéronautique, le 2 août 1914 - Passé élève pilote, le 15 février 1915 - Tests de sélection et cours théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 855 obtenu sur avion Henrin Farman à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 27 avril 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord du 28 avril au 28 mai 1915 - Pilote de la RGA du 28 mai au 21 août 1915 - Pilote de l'escadrille VB 106 (GB 2) du 21 août au 7 octobre 1915 - En mission à la RGA du 1er au 12 septembre 1915 - Victime d'un capotage avion à Rémigny (Aisne), le 6 septembre 1915 - Affecté à la RGA pour entrainement sur Voisin canon du 7 octobre au 6 novembre 1915 - Pilote de la section d'avions canon n° 12 du 6 novembre 1915 au 1er février 1916 - Nommé Sergent, le 27 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille VB 116 du 1er février 1916 au 29 avril 1918 - En mission du 21 octobre au 16 novembre 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'aéronautique, en date du 4 décembre 1916 - Nommé Adjudant, le 16 décembre 1916 - Détaché à Calais en février 1917 - Victime d'un accident d'avion dû à la neige et à des travaux sur le terrain d'aviation de St-Pol-sur-Mer, le 16 mars 1917 - Contribue, de manière indirecte, à la mise au point d'un canon sur avion et à la victoire contre le premier avion allemand abattu sur Londres - Décoré de la Distinguisted Service Military Medal britannique, le 6 juin 1917 - Affecté à la mission aéronautique en Angleterre du 3 juillet au 24 octobre 1917 - Victime d'un accident d'avion dû à un terrain mou avec affaissement du train avant sur le terrain d'aviation du Crotoy, le 14 octobre 1917 - En mission du 7 au 13 janvier 1918 - En mission à la RGA du 23 au 28 janvier 1918 - En mission à Sacy du 14 février 1918 au 29 avril 1918 - Victime d'un accident d'avion, lors d'un atterrissage de nuit, avec le projecteur orienté sur un arbre, sur le terrain d'aviation de Sacy-le-Grand, le 9 mars 1918 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 20 avril 1918 - Décoré de la Service Cross britannique, le 1er septembre 1918 - Pilote au CIACB du 19 février au 19 mai 1919 - Démobilisé, le 25 juillet 1919 - Domicilié au 21, rue des quatre Vents à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne), à compter du 26 novembre 1920 - Profession après guerre Motoriste - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation d'observation - Affecté, dans la réserve, à la 8ème section d'ouvriers d'aviation - Affecté, dans la réserve, au 89ème régiment d'infanterie, le 8 novembre 1921 - Affecté, dans la réserve, au 146ème régiment d'infanterie, le 28 décembre 1923 - Domicilié au 9, rue des Jardiniers à Paris (75), à compter du 5 mars 1924 - Nommé Lieutenant de réserve, en date du (16 janvier) 1927 - A effectué une période d'exercice au camp de Bitche au sein du 23ème RTA du 12 juin au 2 juillet 1933 - Domicilié Boulevard de la Villette à Paris 10ème (75), à compter du 19 juillet 1933 - Domicilié au 64, boulevard de la République à Boulogne-sur-Seine (Hauts-de-Seine), à compter du 13 novembre 1933 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 4 août 1936 - A effectué une période d'instruction au 22ème RTA du 21 août au 13 septembre 1936 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille VB 106 - CCC de l'escadrille VB 116 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Yonne - Dernière mise à jour : 15 octobre 2017 - Photo Raoul Poitou transmise par Françoise Nicaise, née Poitou, sa petite-fille, que je remercie pour son aide.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'aéronautique, en date du 4 décembre 1916 : "Sous-officier, modeste pilote, adroit et concencieux. En escadrille depuis 13 mois, a exécuté avec un avion terrestre de nombreuses reconnaissances en mer au large des côtes belges dans des conditions atmosphériques souvent difficiles en raison des brumes de la Mer du Nord."

Sgt Jean Baptiste Dart - Né le 11 mai 1891 à Peyrehorade (Landes) - Fils de Pierre Louis Dart et de Marie Peyrard - Profession avant guerre élève ingénieur des Arts et Métiers - Classe 1911 - Recrutement de Bayonne (Landes) sous le matricule n° 347 - Appelé pour effectuer son service militaire au titre du 18ème régiment d'infanterie, le 8 octobre 1912 - Nommé Caporal, le 9 novembre 1913 - Blessé par balle au genou droit, le 29 août 1914 - Evacué et convalescence, jusqu'au 21 décembre 1914 - Passé au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron comme conducteur, le 21 décembre 1914 - Formation théorique et pratique à l'école de Lyon-Bron - Conducteur de l'escadrille VB 106 du 17 janvier au 26 août 1915 - Conducteur en subsistance à l'escadrille VB 105 du 26 août au 1er septembre 1915 - Conducteur de l'escadrille VB 102 du 1er septembre 1915 au 11 mars 1916 - Tests de sélection et cours théorques à l'école d'aviation militaire de Dijon, le 12 mars 1916 - Passé à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 12 mars 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4482 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 14 septembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 1er octobre 1916 - Pilote du GDE du 1er octobre au 3 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 207 du 3 novembre 1916 au 28 octobre 1917 - Blessé au cours d'un accident d'avion et évacué sur l'hôpital HOE 18 , le 5 février 1917 - Nommé Sergent, le 21 mai 1917 - Rentré de convalescence, le 16 avril 1917 - Détaché à l'école des observateurs de Sommesous du 18 au 28 octobre 1917 - Citation n° 238 à l'ordre du 3ème corps d'armée, en date du 27 octobre 1917 - Pilote de l'école des observateurs de Sommesous du 28 octobre 1917 au XXX - Probablement victime d'un accident d'avion à l'école de Sommesous car rayé du personnel navigant de l'aéronautique, le 12 mars 1918 - Nommé contrôleur en usine de moteurs d'avions - Maintenu comme contrôleur en usines de moteurs d'avions, le 25 juin 1918 - Nommé Adjudant, le 17 avril 1919 - Démobilisé, le 21 août 1919 - Domicilié au 3, rue de Constantinople à Paris (75), à compter du 21 août 1919 - Domicilié Villa "Ori", avenue de la Reine Victoria à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), à compter du 8 septembre 1919 - Profession après guerre Dessinateur puis directeur de garage - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation d'observation de Tours / Pau, le 1er juin 1921 - Affecté, dans la réserve, au 4ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 1er août 1924 - Domicilié Garage Laporte, avenue de la Marne à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), à compter du 22 octobre 1924 - Domicilié au 22 rue Gambetta à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), à compter du 22 octobre 1924 - Placé en position "Sans affectation", le 1er mai 1929 - Position "Sans affectation" confirmée, le 15 janvier 1938 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'infanterie n° 181, le 20 février 1938 - Rappelé à l'activité et affecté au 181ème régiment d'artillerie, le 26 août 1939 - Maintenu "Service armé" pour troubles visuels et vertiges lymphatiques et digestifs par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 13 septembre 1939 - Affecté au bataillon d'infanterie 183, le 21 octobre 1939 - Renvoyé dans ses foyers, le 17 octobre 1939 - Passé en position "Affectation réservée", pour une durée indéterminée, au titre de la garage Dart à Biarritz, le 4 avril 1940 - Domicilié à Pau (Pyrénées-Atlantiques), à compter du 12 juin 1940 - Membre du conseil d'administration du syndicat unique des employeurs de la famille de la trasformation des métaux des Basses-Pyrénées et du canton de Saint-Martin-de-Seignaux (Landes), le 9 janvier 1944 - Photo Jean Dart transmise par Frank Charriaut, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départemetales des Landes - CCC de l'escadrille VB 102 - CCC de l'escadrille VB 105 - CCC de l'escadrille VB 106 - CCC de l'escadrille C 207 - JORF - Dernière mise à jour : 24 novembre 2019.

* Citation n° 238 à l'ordre du 3ème corps d'armée du Sgt Jean Baptiste Dart, pilote à l'escadrille C 207, en date du 27 octobre 1917 : "Excellent pilote conscencieux et dévoué. Blessé, le 5 février 1917, dans un accident d'aviation, a repris son service sur le front avant d'être complétement rétabli. A rempli sans aucune défaillance des missions longues et pénibles. S'est particulièrement distingué, le 22 septembre, attaqué par un avion ennemi, il l'a mis en fuite et a pu continuer sa mission."

Sgt Henri Emile Laurent est né le 28 novembre 1892 à Dieulouard (Meurthe-et-Moselle). Il est le fils d'Emile François Laurent (forgeron) et de Mme Valentine Lucot qui sont domiciliés au 15, rue de la Bouillante à Dieulouard (Meurthe-et-Moselle). Après ses études, il devient mécanicien-ajusteur. Appartenant à la classe 1912, c'est le bureau de Bar-le-Duc (Meuse) qui assure son recrutement pour le service militaire sous le matricule n° 1905. Il signe un engagement volontaire de trois ans, au titre du 2ème groupe aéronautique, le 29 avril 1913. Il est affecté comme mécanicien de l'escadrille MS 15 dès la fin de la période de formation. Dès l'arrivée de l'ordre de mobilisation générale, le 1er août 1914, l'escadrille se met en ordre de bataille et prépare ses matériels aériens et roulants. Ce sera fait le 7 août. Les quatre moteurs Le Rhône de réserve sont assemblés et mis au point par la mécanique. Du 5 au 7 août, une partie des mécaniciens part en ville pour préparer et transformer les automobiles réquisitionnées. Le 8, l'escadrille quitte Reims pour rejoindre Stenay. Normalement, l'ensemble aurait du faire mouvement à minuit mais comme une partie de la mécanique n'a pas rejoint, le départ n'a pu se faire qu'à 3 h et 1/2 du matin avec 15 jours de prison pour les retardataires. Le 11 août, nouveau transfert, cette fois sur Autrecourt, puis le 13, sur Belval, près de Mézières. Le 19, la REP 15 quitte Belval pour Philippeville. Henri Laurent part par la voie des airs, en compagnie du Sgt Constant Bourkadam. A leur arrivée, les aviateurs sont très bien reçus par la population. Le 23 août, toutes les unités aériennes doivent quitter vite fait les alentours de la ville car l'avance des troupes allemandes devient très menaçante. Deux des REP, qui ne sont pas en état de voler, sont brûlés sur place. La REP 15 retourne à Belval. Le 25 août, départ de Belval pour Laigny, via Aubenton. Deux jours plus tard, départ pour Sissonne. Le convoi est victime de nombreuses pannes automobiles. L'avion du Sgt Bourkadam est démonté, fait le voyage sur un plateau et sera remonté le lendemain. Le 29 août, départ pour Montdidier avec trois heures sur place avant de rejoindre St-Just-en-Chaussée. Laurent fait le trajet en avion comme passager, mais n'ayant pas mangé depuis la veille, est très malade pendant le trajet qui se fait à seulement 150 mètres d'altitude. Le 30 août, nouveau transfert, cette fois pour Creil. Son pilote part en reconnaissance en compagnie du Cne Geibel. Leur avion est touché, un éclat d'obus vient trancher une tige de culbuteur provoquant son arrêt total. Ils atterrissent près de batteries françaises et capotent. Ils rejoignent l'unité le lendemain, leur avion posé sur une plate-forme réquisitionnée sur place à un paysan à Roy. Le moteur est immédiatement démonté et expédié pour réparation par voie ferrée. L'avion n'aura pas cette chance et sera capturé par les Allemands qui prennent possession de la zone dès le lendemain. Henri Laurent était logé chez l'habitant, plus précisément chez M. et Mme Emile Decroix, contremaître à Creil. Le 1er septembre, départ précipité pour Berne-sur-Oise. L'aviateur Rongier, en réserve à Buc, arrive aux commandes d'un REP tout neuf destiné à son pilote. Le 2 septembre, Laurent décolle avec son pilote pour Ecouen. Le nouvel avion fonctionne normalement, le réglage moteur étant parfait. Arrivé sur place, Henri blinde les sièges avec des plaques d'acier chromé de 2 mm. Le 3 septembre, il part pour Vincennes afin de réparer un pneu éclaté. Pendant son séjour, il fera de nombreuses sorties en ville. Le 7, départ pour Compans-la ville comme passager du REP de Bourkadam. Il récupére de nombreuses bouteilles de vin blanc pillées dans un château par les anglais. Tous les jours, il accompagne son pilote en reconnaissance en partant de Saint-Souplet. Le 9 septembre, ils décollent pour Saint-Souplet. Le 12, ils décollent pour Villers-Cotterets. Pendant le trajet, ils observent de nombreux cadavres dans les champs. Sur place, ils vont réaliser de nombreuses reconnaissances. A l'occasion de l'une d'elle, ils atterrissent près de Belleu, au sud de Soissons. Le soir, voulant décoller pour Villers-Cotterets, ils sont contraints de renoncer, le moteur rotatif de leur REP ne donnant pas sa pleine puissance. Dans le noir, il leur est impossible de dépanner. En désespoir de cause, ils cachent leur avion derrière une meule et se couchent à côté, dans la paille. A 3 heures du matin, ils ont tellement froid qu'ils sont contraint d'allumer un feu pour se réchauffer. A 6 h, quand l'aube pointe son nez, Laurent nettoie la magnéto qui était sale, rendant l'étincelle trop faible. Ils peuvent enfin décoller. En vol, la tuyauterie de la pompe à essence se brise, 30 litres d'essence s'évanouissent dans la nature. Ils atterrissent sur une hauteur, mais de loin, les Allemands qui les ont repérés, réglent leur tir. Plusieurs obus explosent à 30 mètres de Laurent qui est à nouveau en plein dépannage. Encore une fois, il répare et les deux aviateurs peuvent rentrer sans mal au terrain. Le 3 octobre, un transfert est prévu vers Doullens. Les deux hommes partent en reconnaissance et sont encore victimes d'une panne mécanique, cette fois d'un cylindre fendu. Rentrés au terrain, Laurent démonte le moteur, change la pièce défectueuse. Pendant ce temps, l'escadrille a fait mouvement sur St-Pol. Le temps du dépannage, nos deux aviateurs restent seuls à Doullens pendant trois jours. Chaque jour, vers midi, un Taube allemand vient leur lâcher quatre bombes mais heureusement qui tombent à plus de 300 mètres de leur appareil. Le 7 octobre, ils peuvent enfin décoller de Doullens et gagner St-Pol où le reste de la REP 15 les attends. Sur place, ils réalisent deux missions de réglage d'artillerie sur Noeud-les-Mines et Berneville. Le 23 octobre, départ pour Bruay-en-Artois. Sur place, il alterne les sorties en ville à la recherche de conquêtes féminines et la réalisation d'un lance-bombe qui donne entière après essais. Bourkadam, le pilote auquel il est affecté, demande au commandant d'unité une récompence pour le travail accompli. Avec un avis favorable, la demande est transmise à l'état-major. Le 29 décembre, à 20 heures, un gros coup de vent balaie le terrain d'aviation. Toutes les tentes abritant les avions sont déchirées et les avions très endommagés. Une d'elle prend même feu, réduisant en cendres le REP qu'il contient. Les dégats sont évalués à 160.000 fr. La mécanique passe le reste de la nuit à veiller sur les avions et à vérifier que les attaches, les liant au sol, tiennent bien. Le 2 janvier 1915, départ par voie routière pour Béthune. L'escadrille REP 15 ne disposant plus d'appareil, les hommes sont logés chez l'habitant dans l'attente du remplacement du parc aérien de l'unité. Le 10 janvier, des avions neufs arrivent de Lyon. Laurent et son pilote en percoivent un. Henri passe les trois jours suivant à la mise au point du moteur et de ses équipements. Il est de nouveau proposé au grade de caporal, le 12 janvier. C'est la 5ème demande dans ce sens ! La maison REP récompense de 20 fr tous les mécaniciens de l'escadrille 15 qui ont assuré un parfait réglage des appareils livrés. Henri est logé chez Mme Carru, au 58, avenue de Bruay à Béthune et mène la belle vie pendant trois mois. Hélas toutes les bonnes choses ont une fin. Le 26 mars 1915, l'escadrille REP 15 quitte Béthune et s'installe à Bryas (Pas-de-Calais). Henri, quitte un bon lit douillet pour dormier les deux premières nuits sur la paille. Le changement est radical et le cafard bien grand. Le 1er avril 1915, la dotation de l'escadrille 15 change, les avions REP sont remplacés par des Morane-Saulnier type L. Henri Laurent devient 1er mécancien du Sgt Paul Pierre Joseph Schneider. Le 8 avril, le Morane-Saulnier piloté par le Sgt Schneider capote en atterrissant. Les deux hommes doivent partir pour la RGA du Bourget afin de percevoir un avion neuf. Sur place, plus occupé à compter fleurette à sa copine Jeanne, Henri écope de 8 jours de prison pour s'être présenté au décollage avec beaucoup de retard. Le retour vers Bryas s'est fait dans des conditions extrêmes, par un froid terrible. Ils mettent 1 heure 45 pour faire le trajet à 1600 mètres d'altitude. A l'atterrissage, Henri est frigorifié. A la 15ème demande, Henri est enfin nommé caporal, le 15 mai 1915. Le 1er juin, Schneider et Laurent partent en mission de chasse. Arrivé à 300 mètres d'altitude, le moteur cafouille sérieusement. Ils se posent et Laurent se met immédiatement au travail pour dépanner. C'est en fait la magnéto qui est grippée. L'incident étant identifié et la panne réparée, ils repartent. Au décollage, le fuselage se brise en deux et l'avion termine dans les paquerettes. Le 17 juin, après une mission de chasse de 4 heures, ils repartent pour un vol de réglage. A l'altitude de croisière, leur moteur cafouille et ils sont contraints d'atterrir dans un champ de blé, près de Tincques, à 10 km de Brias. En fin de course, leur avion part en capotage et est gravement endommagé. Le Sgt Schneider est indemne mais Henri est blessé par des contusions aux jambes, au bras et à la tempe gauche. Il aura des difficultés à se déplacer pendant quatre jours. Le 21 juin, ils partent pour la RGA du Bourget pour convoyer un nouvel avion. Il est proposé pour le grade de sergent, le 10 juin mais il faudra attendre le 12 août 1915 pour le voir promu dans ce grade. Il cumule maintenant 234 heures de vol. Le 24 août, le MS 15 déménage pour le terrain de Savy-Berlette dans le Pas-de-Calais. Le 11 septembre, le Cne René Turin, commandant de l'escadrille MS 15, en équipage avec le Slt Antoine Laplace, est blessé à la jambe droite au cours d'un combat aérien contre deux Aviatik. Son avion tombe de l'altitude de 2700 mètres et ne peut être rétabli qu'à seulement 700 mètres. Toujours en zone ennemie, ils passent les lignes à 300 mètres en se faisant copieusement arroser par l'artillerie ennemie. Le Morane est violement posé à 150 mètres des lignes adverses. Le soir même, Laurent reçoit un télégramme du capitaine expliquant les circonstances de l'incident et qu'il comptait sur lui pour aller récupérer ce qui pouvait l'être, le moteur, les armes et autres équipements. Henri part avec 6 mécaniciens et ils travaillent une partie de la nuit dans un silence absolu pour éviter d'attirer l'attention des Allemands vraiment très près. A 4 heures du matin, le travail de récupération est terminé, ils rentrent tous sains et saufs au terrain pour 8 heures. Désirant prendre une plus grande part dans les combats, il se porte volontaire pour le personnel navigant, le 13 octobre 1915. Sa demande étant acceptée, il quitte l'escadrille N 15, le 20 octobre 1915 pour être affecté comme bombardier / mitrailleur à l'escadrille VB 104 du 21 octobre 1915 au 21 mars 1916 puis dans le même rôle à l'escadrille VB 106 du 21 mars 1916 au 9 avril 1916. Au sein de ces unités de bombardement, il a accomplit de nombreuses missions de bombardements et de reconnaissances. En avril 1916, dix pilotes, dix observateurs sont mis à la disposition de l'armée russe. Avant de partir, ils ont tous été nommés sous-lieutenants, à titre temporaire. Laurent est affecté à l'aviation russe, à compter du 9 avril 1916 et nommé sous-lieutenant, à titre temporaire, le 10 avril 1916. Il est parti en Russie par voie maritime pour intégrer l'aviation russe, le 20 avril 1916 et est arrivé sur place, le 25 avril. A leur arrivée, les aviateurs français sont répartis dans les différentes divisions d'aviation russe. Laurent, avec le mécanicien Marius Delolme qui a été détaché à son service, est affecté à la 5ème division d'aviation. A son arrivée à l'escadrille russe 19, stationnée sur le terrain de Dvinsk, le 30 avril 1916, il ne dispose pas d'avion et reprend provisoirement ses fonctions de mécanicien. Dès que c'est possible, il prend part aux missions de chasse et est engagé dans trois combats aériens. Lors du premier, il échappe miraculeurement à la mort. Au cours du second, le 23 août 1916, il est blessé en livrant un dur combat pendant plus d'une demi-heure avec une mitrailleuse déréglée et avec laquelle il est contraint de tirer 165 cartouches en coup par coup, étant obligé de réarmer l'arme entre chaque coup. Lors de la troisième mission, le 27 août 1916, à bord du Nieuport 10 n° N 711, l'équipage, composé du porte-enseigne O. Pankratov (pilote russe issu du Génie) et du Ltt Henri Laurent (observateur français), est engagé contre une formation adverse bien supérieure en nombre. Laurent est à peine remis d'une blessure reçue, le 23 août 1916. Pendant le combat aérien qui suit, un des avions adverses est touché et s'écrase au sol. Un autre place une rafale de flanc et tue le pilote russe d'une balle explosive. Laurent, qui vient d'être blessé au bras, prend les commandes, redresse le Nieuport 10 et tente de rentrer. Ne disposant que d'une main, il essaie d'atterrir sur un terrain difficile, mais malheureusement, son appareil capote. Il décéde sur place quelques minutes plus tard. Les deux aviateurs ont eu de grandes funérailles à Dvinsk sous la présidence du Général Dragomiroff. La dépouille mortelle d'Henri Laurent a ensuite été transférée par voie ferrée sur Pétrograd, pour être finalement inhumée dans le cimetière catholique de la ville (Saint-Pétersbourg de nos jours), le 11 septembre 1916. Il y repose toujours. Le nom d'Henri Laurent est inscrit sur le monument aux morts de la commune de Dieulouard, où il est né. Ce monument a été inauguré, le 11 novembre 1920 - Sources : Registre des naissances de la commune de Dieulouard - Bulletin de naissance n° 56 de la commune de Dieulouard pour l'année 1892 - Journal de guerre d'Henri Laurent des années 1914 et 1915 - Archives familiales - Pam - MpF - CCC de l'escadrille MS 15 / N 15 - CCC de l'escadrille VB 104 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Moselle - Hommage posthume du Lcl H. Olivari, attaché militaire de l'ambassade de France en Russie lu lors de l'inhumation d'Henri Laurent dans le cimetière catholique de Pétrograd (Saint-Pétersbourg de nos jours) - Citation russe décernée à Petrograd, le 5/18 octobre 1916 - Télégramme annoncant sa mort, le 13 septembre 1916 - Lettre à ses parents du Cdt H. Berger, chef de la mission d'aviation française en Russie, datée du 22 octobre 1916 - Dernière mise à jourt : Le 18 décembre 2019.

Pour ses faits d'armes dans la nuit du 11 au 12 septembre 1915, Henri Laurent reçoit la Croix de Guerre accompagnée d'une citation à l'ordre du service aéronautique de la 10ème armée (compte comme une citation à l'ordre du régiment) du Sgt Henri Laurent à l'escadrille N 15, en date du 13 septembre 1915 : "A assuré avec beaucoup de calme et de sang-froid, à proximité immédiate des tranchées ennemies et dans la zone des fusées éclairantes, le démontage et le transport de tout ce qui restait utilisable d'un avion de leur escadrille."

* Médaille de l'ordre de St-Georges de 4ème classe et citation à l'ordre des armées russes du front nord, en date du 5 / 18 octobre 1916 : "Les officiers de la (censuré) section d'avions de chasse, porte-enseigne du génie O. Pankratov et observateur mitrailleur lieutenant français Henri Laurent, ayant été avisé de l'arrivée d'une escadrille d'avions ennemis et bien que que le second d'entre eux ne fût pas encore rétabli d'une blessure reçue le 23 août prirent leur vol et entrèrent en lutte avec un adversaire supérieur en force. Le résultat du combat fut la chute rapide d'un des appareils ennemis. Peu après, notre appareil fut à l'improviste attaqué de flanc par un adversaire, l'aviateur Pankratov fut blessé mortellement par une balle explosive. Le lieutenant Laurent, malgré une seconde blessure reçue pendant le combat, prit la direction de l'appareil, le redressa, mais il perdit évidemment ses forces, et l'appareil glissant sur l'aile, tomba. Le lieutenant Laurent expira quelques minutes après."

Slt Jean Zuber - Né le 14 décembre 1897 à Boussières (Doubs) - Fils de Jean Zuber (directeur de papeterie) et de Berthe Eugénie Risler - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1917 - Recrutement de Besançon (Doubs) sous le matricule n° 143 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au titre du 4ème régiment d'artillerie de campagne, le 8 avril 1915 - Affecté au 48ème régiment d'artillerie comme 2ème canonnier conducteur, le 18 mai 1915 - Réaffecté au 4ème régiment d'artillerie de campagne, le 7 juin 1915 - Dirigé sur l'école militaire d'artillerie de Fontainebleau, pour y suivre le cours de perfectionnement comme élève officier de réserve, le 3 octobre 1915 - Nommé Aspirant à titre temporaire au 5ème régiment d'artillerie, le 1er février 1916 - Blessé par éclats d'obus au bras et au pied gauche à la côte 138, le 19 mars 1916 - Citation n° 110 à l’ordre du régiment, en date du 30 août 1916 - Nommé Sous-lieutenant d'active, à titre temporaire, le 5 février 1917 - Affecté au 12ème régiment d'artillerie, le 15 février 1917 - Brevet d'observateur obtenu en avril 1917 - Observateur de l'escadrille SM 106 / SOP 106 / SAL 106 du 4 avril 1917 au (probablement jusqu'à la fin de la guerre) - En stage TSF à Vignolle du 24 au 28 juillet 1917 - Citation n° 526 à l'ordre de l'armée, en date du 9 novembre 1917 - Citation n° 333 à l’ordre de la 43ème division, en date du 2 juillet 1918 - Citation à l’ordre du 21ème corps d’armée, en date du 18 octobre 1918 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire, le 8 février 1919 - Admis dans l'armée d'active, le 16 août 1919 - Congé de deux ans sans solde accordé, à compter du 23 octobre 1919 - Démissionnaire de son grade d'officier d'active - Démission acceptée, le 29 octobre 1919 - Domicilié à Boussières (Doubs) - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du 16 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 33ème régiment d'aviation d'observation, le 30 novembre 1920 - Nommé Lieutenant de réserve, le 23 mai 1921 - Pension d'invalidité temporaire de 20 % pour séquelles de résection partielle du coude gauche décernée par la commission de réforme de Besançon (Doubs), le 22 juin 1923 - Pension d'invalidité temporaire de 20 % pour perte de l'extension active de l'avant bras gauche décernée par la commission de réforme de Besançon (Doubs), le 30 janvier 1925 - Marié avec Mlle Edmée Jeanne Alix Braun à la mairie du 16ème arrondissement de Paris, le 16 avril 1926 - Pension d'invalidité définitive de 20 % pour perte de l'extension de l'avant bras gauche décernée par la commission de réforme de Besançon (Doubs), le 21 janvier 1927 - Domicilié à l'Ile Napoléon à Illzach (Haut-Rhin) à compter du 11 février 1928 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 33, le 1er février 1929 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 21, le 7 juillet 1930 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 33, le 1er octobre 1930 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 21, le 25 février 1931 - A effectué au période d'exercices au 33ème régiment d'aviation du 15 mai au 4 juin 1933 - A effectué au période d'exercices au 33ème escadre du 3 au 23 juin 1935 - A effectué au période d'exercices sur la base aérienne de Nancy-Essey du 13 au 26 septembre 1937 - Rappelé à l'activité, le 24 septembre 1938 - Affecté au bataillon de l'air 121, le 25 septembre 1938 - Renvoyé dans ses foyers, le 6 octobre 1938 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 21 juin 1939 - Rappelé à l'activité, le 24 août 1939 - Affecté à la 6ème brigade mixte, le 25 août 1939 - Rattaché au bataillon de l'air n° 109, le 20 septembre 1939 - Affecté au bataillon de l'air n° 117, le 12 février 1940 - Nommé Capitaine de réserve du cadre navigant, le 15 mars 1940 - Décédé à Annecy (Haute-Savoie), le 10 octobre 1976 - Photo Jean Zuber envoyée par Jean-Louis Zuber, son petit-fils que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 11) de la commune de Boussières (Doubs) - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Doubs - CCC de l'escadrille SM 106 / SOP 106 / SAL 106 - JORF - Site Internet du fichier des décès de l'INSEE - Dernière mise à jour : 8 février 2023.

* Citation n° 526 à l'ordre de l'armée du Slt Jean Zuber, observateur à l'escadrille SM 106, en date du 9 novembre 1917 : "Officier observateur d'un courage admirable, sollicite toujours les missions périlleuses. Le 16 avril, est spontanément parti pour assurer une liaison d'infanterie pour laquelle un équipage venait d'être abattu. Perdu dans la brume, a atterri en campagne pour s'orienter, est reparti aussitôt, malgré le brouillard, et a réussi à donner de précieux renseignements. Le 15 mai, attaqué par des chasseurs ennemis pendant un réglage important, s'est vaillamment défendu. Contraint d'atterrir, son hélice brisée par les balles, est reparti aussitôt sur un autre appareil et a terminé son observation. Le 17 octobre, a conduit, pendant sept heures, deux réglages consécutifs d'artillerie de très gros calibre sur ouvrage allemand qui, bouleversé, a pu être pris par notre infanterie."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Zuber de l'ex 2ème groupe d'aviation, en date du 16 juin 1920 : "D'origine alsacienne. S'est engagé à dix-sept ans pour la durée de la guerre; a toujours et partout donné l'exemple du courage et de l'abnégation. Une blessure, quatre citations."

* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du Ltt Jean Zuber, en date du 21 juin 1939 : "24 ans de services, 5 campagnes, 1 blessure de guerre, 3 citations, 45 annuités. Chevalier de la Légion d'Honneur du 16 juin 1920. Combattant volontaire."

 

Photo du Cne François de Castel

Cne François Marie Gobrien Joseph de Castel - Né le 17 janvier 1886 à St-Servant (Morbihan) - Fils de Raymond Marie de Castel et de Charlotte Elisabeth Anne Marie Buisson - Profession avant guerre Etudiant à Nantes - Domicilié au 8, rue d’Aguesseau à Nantes (Loire-Atlantique) - Classe 1906 - Recrutement de Vannes (Morbihan) sous le matricule n° 1406 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 124ème régiment d’infanterie, à compter du 9 octobre 1907 - Nommé Caporal, le 12 février 1908 - Nommé Sergent, le 2 septembre 1908 - Passé comme élève à l’école spéciale militaire de St-Cyr, le 8 octobre 1908 - Promotion du "Maroc" - Nommé Aspirant, le 16 mai 1910 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 118ème régiment d’infanterie, le 1 er octobre 1910 - Passé à l’aéronautique militaire comme élève pilote, le 1 er septembre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 468 obtenu, le 3 juin 1914 - Pilote de l’escadrille V 21 (future escadrille 219) du 1er mai au 20 novembre 1914 - Commandant de la 3ème compagnie du 118ème régiment d’infanterie, le 20 novembre 1914 - Blessé par éclat d’obus à la tête, le 28 décembre 1914 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 7 janvier 1915 - Ré-affecté à l’aéronautique militaire comme pilote, le 6 mars 1915 - Pilote de l’escadrille VB 106 du 16 mars 1915 au 12 septembre 1915 - En mission à la RGA du 4 au 9 août 1915 - Commandant de l’escadrille VB 105 du 12 septembre 1915 au 1er novembre 1915 - Citation à l’ordre du GB 102, en date du 15 septembre 1915 - En mission à la RGA du 16 au 23 octobre 1915 - Affecté à l’aéronautique de l’armée serbe - Commandant de l’escadrille V 84 (future 522) du 19 octobre 1915 au 25 juillet 1916 - Et aussi commandant du GBO, à compter du 25 mars 1915 au 25 juillet 1916 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 12 décembre 1915 - Citation à l’ordre de l’armée d’Orient, en date du 6 février 1916 - Médaille commémorative serbe de la Grande Guerre - Rapatrié, suite à maladie (paludisme), le 2 août 1916 - En convalescence jusqu’au 13 janvier 1917 - Chef de pilotage de l’école d’aviation militaire d’Ambérieu - Stage de perfectionnement à l’école d’aviation militaire de Pau - Stage de tir à l’école d’aviation militaire de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l’école d’aviation militaire de Pau, jusqu’au 17 mars 1917 - Pilote du GDE du 17 mars au 3 avril 1917 - Pilote de l’escadrille N 77 du 3 avril 1917 au 27 mai 1917 - Commandant de l’escadrille N 95 du 27 mai au 19 juin 1917 - Commandant de l’escadrille N 97 du 1 er juillet au 18 octobre 1917 - Citation à l’ordre de l’aéronautique de la 6ème armée, en date du 26 octobre 1917 - Chevalier de la Légion d’Honneur et citation à l’ordre de l’armée, en date du (10 ou 16) juillet 1918 - Evacué sur l’hôpital complémentaire n° 8 à Troyes (Aube), le 20 février 1919 - Volontaire pour la mission en Chine, le 19 mars 1919 - Croix de Guerre belge avec palme, en date du 5 mai 1920 - Marié avec Mlle Marie de Cornulier-Lucinière (je n’ai pas la date) - Affecté à l’aéronautique du Maroc, le 15 juin 1919 - Mis hors cadre à l’aéronautique du régiment d’aviation du Maroc, le 15 mai 1920 - Affecté au 37ème régiment d’aviation du Maroc, le 1 er août 1920 - Lettre de félicitations du Ministre, en date du 18 décembre 1921 - Maintenu au Maroc, jusqu’au 31 décembre 1921 - Mais embarqué à Casablanca, le 6 novembre 1921 - Médaille Coloniale agrafe "Maroc" - Affecté au Parc d’Aviation n° 2, le 22 janvier 1922 - Affecté à la 12ème section d’ouvriers d’aviation, encadrement du 4ème groupe d’ouvriers d’aéronautique - Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1923 - Officier de la Légion d’Honneur, le 15 décembre 1932 - Nommé Lieutenant-colonel, le 22 mars 1930 - Commandant, par intérim, du 31ème régiment d’aviation, le 2 avril 1933 - Commandant de la 31ème demi-brigade aérienne, le 1 er janvier 1934 - Affecté à l’entrepôt spécial d’aviation n° 3, le 12 septembre 1934 - Rejoint l’unité, le 18 novembre 1934 - Nommé Colonel, le 15 mars 1936 - Commandant de l’Air Régional n° 11 à Nantes, le 2 septembre 1936 - Affecté à la 2ème subdivision aérienne à Ouges-Longvic, le 5 avril 1937 - Affecté au bataillon de l’air 102 de Dijon, le 5 mai 1937 au 1er décembre 1938 - Affecté à la 6ème brigade aérienne à Avord, le 28 octobre 1938 - Nommé Général de brigade, à compter du 1er mai 1939 - Commandant de la 6ème brigade aérienne à Avord, le 28 octobre 1938 - Passé sous l’administration du bataillon de l’air 103 de Châteauroux, le 23 octobre 1939 - Commandant de la 2ème subdivision aérienne, le 9 octobre 1939 - Sources : Pam - LO non communicable - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département du Morbihan - CCC de l’escadrille VB 105 - CCC de l’escadrille VB 106 - CCC de l’escadrille 522 - CCC de l’escadrille N 77 - CCC de l’escadrille N 95 - JORF - Dernière mise à jour : 18 juin 2017.

* Citation à l’ordre du GB 102 du Cne François de Castel, pilote à l’escadrille VB 105, en date du 15 septembre 1915 : "Très bon pilote. A pris part avec succès à de nombreux bombardements."

* Citation à l’ordre de l’armée d’Orient du Cne François Marie Joseph Gabriel de Castel, commandant de l’escadrille V 84, en date du 6 février 1916 : "Grièvement blessé dans l’infanterie, le 28 décembre 1914. A pris part comme pilote, puis comme commandant d’escadrille à plusieurs grands raids, ainsi qu’à tous les bombardements exécutés pendant les attaques de (censuré). En Orient, est de tous les bombardements où il entraine son escadrille, obtenant sans perte le rendement maximum, grâce à son sang-froid, sa méthode et sa hardiesse."

 

Photo du Sgt Auguste Riteau

Sgt Auguste Joseph Marie Riteau - Né à Jaille-Yvon (Maine-et-Loire), le 6 décembre 1891 - Fils d'Henri Riteau et de Marie Hamond - Domiciliés à Le Lion d'Angers (Maine-et-Loire) - Profession avant guerre Valet de Chambre - Domicilié à Paris (75) - Classe 1911 - Recrutement d'Angers (Maine-et-Loire) sous le matricule n° 462 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 77ème régiment d'infanterie, caserné à Cholet (Maine-et-Loire), le 9 octobre 1912 - Réformé temporairement n° 2 pour dyspepsie chronique par la commission spéciale de Cholet, le 13 mai 1913 - Déclaré apte au service armée par la commission spéciale de réforme d'Angers, le 7 avril 1914 - Dirigé vers le 77ème régiment d'infanterie, le 16 mai 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme conducteur, le 26 décembre 1914 - Conducteur de tracteur d'aviation de l'escadrille VB 106 du 23 décembre 1914 au 2 juin 1915 - Hospitalisé à l'hôpital de Versailles (Yvelines) du 16 février au 25 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2530 obtenu, le 28 janvier 1916 - Nommé Caporal, le 11 mai 1916 - Nommé Sergent, le 31 août 1916 - Parti à Avord du 13 septembre au 3 octobre 1916 - Envoyé au CRP (camp retranché de Paris) avant affectation à la mission aéronautique française en Roumanie, le 3 octobre 1916 - En Roumanie du 8 octobre 1916 au 20 septembre 1917 - Décoré de la Médaille de St-Georges de Russie, le 30 octobre 1917 - A été radié du personnel navigant pour raison médicale - Affecté au 12ème régiment d'infanterie, le 10 novembre 1917 - Proposé pour un changement d'arme "Artillerie de campagne" pour varices des 2 jambes et gêne à la marche par décision de la commission spéciale de réforme de Tarbes, le 19 juin 1918 - Affecté au 14ème régiment d'artillerie, le 10 juillet 1918 - Affecté au 30ème régiment d'artillerie, le 5 octobre 1918 - Affecté au 85ème régiment d'artillerie lourde, le 28 décembre 1918 - Démobilisé, le 8 août 1919 - Domicilié au 7, rue Plantagenet à Angers, à compter du 8 août 1919 - Domicilié au 29, rue Marchand à Château-du-Loir, à compter du 2 août 1923 - Affecté, dans la réserve, au 11ème régiment d'aviation - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 2ème bureau de Paris conservée aux archives départementales de Paris - Dernière mise à jour : 31 mars 2021.

 

Les avions

Terrain d'aviation de Buc (Yvelines) - L'escadrille VB 6 (future VB 106) a stationné sur place du 29 janvier au 3 mars 1915 - Photo prise par un avion de l'escadrille allemande FlAbt 260, le 8 juin 1918 - Focale de prise de vue F 50 - Altitude de prise de vue 6000 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lionel Luttebacher que je remercie pour son aide.

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Cockpit d'un Voisin LA de l'escadrille VB 106 pendant l'été 1915 - Photo collection François Cory que je remercie pour son aide.

Caporal Nicolas Bouisson pose avec un capitaine pilote, probablement le Cne Jules Roux, avec qui il faisait équipage, à côté de leur Voisin LA chargé de 6 obus de 80 empennés et munis d'une éolienne équipée d'un prolongateur - Photo datée de juin 1915 - Photo Nicolas Bouisson transmise par Pascal Ordoquy que je remercie pour son aide.

Autre vue de l'Albatros C contraint à l'atterrissage après un combat contre l'équipage composé de l'Adj Charles Nungesser (VB 106) et du soldat Gaston André (VB 103) et la DCA dans les environs de Nancy, le 30 juillet 1915 - On aperçoit, à l'arrière plan, la statue de Stanislas Leszczyński, roi de Pologne et duc de Lorraine - Carte postale d'époque.

Albatros C abattu conjointement par l'équipage Adj Charles Nungesser (VB 106) et Soldat Gaston André (VB 103) et la DCA française dans les environs de Nancy, le 30 juillet 1915 - L'avion allemand a été touché alors qu'il attaquait à la bombe un ballon d'observation français dans les environs de Bezaumont - Son équipage l'a posé devant les tranchées à 1 km à l'Est de Nomény - Les deux aviateurs allemands ont pu regagner leurs lignes mais l'avion a pu être capturé par les troupes françaises - Il a été exposé sur la place Stanilas - Carte postale d'époque.

L'Albatros C, contraint à l'atterrissage, après un combat contre l'équipage composé de l'Adj Charles Nungesser (VB 106) et du soldat Gaston André (VB 103) et la DCA, dans les environs de Nancy, le 30 juillet 1915 - Cet avion est exposé sur la célèbre place Stanislas de Nancy - Photo collection Albin Denis.

Autre vue de l'Albatros C contraint à l'atterrissage après un combat contre l'équipage composé de l'Adj Charles Nungesser (VB 106) et du soldat Gaston André (VB 103) et la DCA dans les environs de Nancy, le 30 juillet 1915 - Photo Nicolas Bouisson transmise par Pascal Ordoquy que je remercie pour son aide.

Voisin LA n° 256 de l'escadrille VB 106 sur le terrain du plateau de Malzéville pendant l'été 1915 - Il a été affecté à cette escadrille à partir du 15 mars1915 - Son pilote était le Sgt Paul de Lesseps - Photo collection François Cory que je remercie pour son aide.

Les avions

L'Adj Charles Nungesser a été pilote de l'escadrille VB 106 du 8 avril au 9 septembre 1915 - Il a effectué 53 missions de bombardement sur Voisin pendant cette période - Il est photographié à bord de son avion portant une tête de mort, en compagnie de ses deux mécaniciens, dont Roger Pochon avec qui il sera inséparable, sur le terrain du plateau de Malzéville sur les hauteurs de Nancy - Pendant cette période, il a volé, entre autres, sur les Voisin LA et LAS n° 361 - 537 - 647 - Photo SHD de Vincennes.

L'Adj Charles Nungesser pose à bord d'un Voisin LA de l'escadrille VB 106 - Il est équipé pour les mission de bombardement avec un ratelier portant 8 obus de 80 - Remarquez la mitrailleuse Hotchkiss qui arme l'appareil - Nungesser réalisera un total de 53 missions de ce type lors de son affectation au sein de la 106 - Après sa victoire aérienne du 31 juillet 1915, il rejoindra la chasse et sera affecté à l'escadrille N 65 - Photo SHD de Vincennes.

L'équipage composé de l'Adj Charles Nungesser (pilote VB 106) et du Soldat Gaston André (mitrailleur VB 103) au retour de leur victoire contre un Albatros C dans les environs de Nancy, le 31 juillet 1915 - Découvrant un avion allemand qui bombardait un ballon d'observation à Bezaumont, ils attaquent - Très vite, la mitrailleuse arrière s'enrayée, l'appareil ennemi perd son hélice - Le pilote réussit à atterrir sans dommage devant ses tranchées à 1km à l'Est de Nomeny - Les aviateurs ennemis réussissent à rentrer dans leurs lignes mais l'Albatros est récupéré et sera exposé sur la place Stanislas - Cette victoire aérienne sera homologuée conjointement à cet équipage et à la DCA du secteur - L'appareil est un Voisin LA - Photo origine SHD de Vincennes via collection Guy Rufray que je remercie pourt son aide.

Un équipage de la VB 106 pose sur le terrain de Malzéville devant un Voisin LA de l'unité, le 2 novembre 1915 - De droite à gauche : le mécanicien en 1er, qui a la charge de l'entretien de l'appareil; un sous-officier mitrailleur; le pilote, un capitaine et le mécanicien en 2ème - Remarquez l'insigne de l'unité qui s'était généralisé à cette époque - Photo Nicolas Bouisson transmise par Pascal Ordoquy que je remercie pour son aide.

Capotage et retournement du Voisin piloté par le caporal Maurice de la Perche, pilote de l'escadrille VB 106, à côté de Pagny-sur-Meuse, le 23 février 1916 - Ce pilote a appartenu à la VB 106 du 10 novembre 1915 au 25 mai 1916 - Photo Nicolas Bouisson transmise par Pascal Ordoquy que je remercie pour son aide.

Voisin LA n° V 443 du Caporal Eugène Lesire, pilote de l'escadrille VB 106 pendant l'été 1916 - Les trois avions présents sur cette photo sont armés d'obus fixés le long des fuselages et de mitrailleuses - Photo collection Richard Tupin que je remercie pour son aide.

Caudron G 4 n° C 2235 de l'équipage composé du Sgt Eugène Lesire (pilote) et Sol Francis Coat (mécanicien / mitrailleur) - Après un combat aérien, ils ont été contraints d'atterrir dans les lignes allemandes dans les environs d'Ham (Somme) et ont été faits prisonniers, le 1er juillet 1916 - Les deux aviateurs ont été siccessivement internés dans les camps de Giessen et Meschede - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Caudron G 4 n° C 2149 de l'escadrille C 106 qui a été abattu au cours d'un combat aérien contre l'Obltn Franz Walz du KSt 2, le 15 juillet 1916 - Il s'agit de la 5ème victoire de ce pilote - Les deux membres d'équipage, le Cal André Pichard (pilote) et Sgt Pierre Tabateau (mitrailleur) ont été faits prisonniers - Le pilote s'est évadé, le 25 décembre 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

Terrain d'aviation de Corcieux (Vosges) - L'escadrille SOP 106 a stationné sur place du 13 mars au XX juillet 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lionel Luttenbacher que je remercie pour son aide.

 

Couleurs des avions

 


Couleurs des avions

Voisin LAS de l'Adj Charles Nungesser à l'escadrille VB 106 - Il a été pilote de cette unité du 8 avril au 9 septembre 1915 - Il a effectué 53 missions de bombardement sur Voisin LAS - Remarquez son insigne personnel de l'époque une tête de mort ornée de deux tibias entrecroisés - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

 

Souvenirs en rapport

Montre fournie par l'aviation militaire au caporal Eugène Lesire, pilote de l'escadrille VB 106 / C 106 du 26 mai 1915 au 18 juin 1916 - Elle fonctionne toujours - Photo Maurice Lesire, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Brevet de pilote FAI n° 4839 délivré au Sgt Jean Dart par l'Aéroclub de France, le 20 novembre 1916 - Conducteur de l'escadrille VB 106 du 17 janvier au 26 août 1915 - Conducteur en subsistance à l'escadrille VB 105 du 26 août au 1er septembre 1915 - Conducteur de l'escadrille VB 102 du 1er septembre 1915 au 11 mars 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4482 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 14 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 207 du 3 novembre 1916 au 28 octobre 1917 - Pilote de l'école des observateurs de Sommesous du 28 octobre 1917 au XXX - Nommé contrôleur en usine de moteurs d'avions - Photo M. Frank Charriaut, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Documents administratifs

Brevet "papier" n° 4217 décerné par le service technique de l'aéronautique au sergent Nicolas Bouisson, le 26 mars 1917 - Il a obtenu son brevet de pilote militaire à l'école d'aviation militaire de Tours, le 12 août 1916 - Incorporé pour son service militaire, au 3ème groupe d’aviation à Lyon-Bron, comme mécanicien, le 8 octobre 1912 - Mécanicien sur le terrain d'aviation d’Avord de mai 1913 à mai 1914 - Ecole d'aviation militaire de Toussus-le-Noble de mai à août 1914 - Mécanicien de l'escadrille VB 29 (future VB 112) du 1er août 1914 au 16 mai 1915 - Mécanicien / mitrailleur de l’escadrille VB 106 du 16 mai 1915 au 16 janvier 1916 - Détaché RGA du 29 août au 3 octobre 1915 - Mécanicien / mitrailleur de l'escadrille C 106 du 16 janvier au XX juin 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4217 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 12 août 1916 - Stage de transformation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux juqu'au 1er septembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 43 du 25 octobre au 30 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 106 du 30 novembre au 20 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 227 du 1er au 10 février 1917 - Pilote de l’escadrille N 15 du 7 mars au 15 avril 1917, date à laquelle il a été fait prisonnier - Blessé pendant ce combat, il a été soigné à l’hôpital de Stettin, puis sera maintenu en captivité au camp de Puchheim (à l’Ouest de Munich) - Photo Pascal Ordoquy que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Monument commémoratif en hommage au Sgt Georges Damez, pilote de l'escadrille SM 106 - Brevet de pilote militaire n° 3559 en date du 27 mai 1916 - Le 19 août 1917, le Sopwith 1A2 de l'équipage Sgt Georges Damez (pilote) et MdL Louis Alexandre Vitecoq (mitrailleur) a été abattu pendant d'un combat aérien et est tombé en cet endroit du plateau de Laffaux (02). Les deux hommes ont été tués - Photo Michel Chevalier que je remercie pour son aide.

 

 

Monuments commémoratifs
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Détail de la plaque du monument en hommage au Sgt Georges Damez - Une pensée au MdL Louis Alexandre Vitecoq qui a lui aussi perdu la vie pour la défense de son pays - Photo Michel Chevalier que je remercie pour son aide.

 

Remerciements :

- M. Guy Rufray pour l'envoi de la photo du Voisin de Nungesser.
- M. Michel Chevalier pour l'envoi des photos du monument en hommage au MdL Louis Vitecoq.
- M. François Cory pour l'envoi des photos du Voisin LA n° 256.
- M. Pascal Ordoquy pour la communication des archives de son grand-père.
- M. Richard Tupin pour l'envoi de la photo du Voisin LA n° V 443.
- M. Maurice Lesire pour l'envoi des photos de son grand-père.
- Mme Isabelle Lesire, arrière petite-fille d'Eugène Lesire, pour m'avoir mis en contact avec son père.
- M. Alain Bourreau pour l'envoi de la fiche matricule de Maurice Robin, pilote de la SAL 106.
- M. Rainer Absmeier pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi de la photo du Sgt Jean-Baptiste Villa.
- M. Frank Charriaut pour l'envoi des photos de Jean Dart, son grand-père.
- M. Jean-Jacques Liégeois pour la communication des archives d'Henri Laurent, son grand-oncle.
- M. Lionel Luttenbacher pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Jean-Louis Zuber pour l'envoi de la photo de jean Zuber, son grand-père.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.

Bibliographie :

- JMO du GB 2 - Côte 1A284 / 2 - Site Mémoire des Hommes.
- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920
- Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet "Pages 14-18 " de Joël Huret

 

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Escadrille 105 Escadrille 107

 

 

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