Les hommes

Cne Louis Dubuis - Né le 13 avril 1888 à Roanne (Loire) - Fils de Jean-Marie Dubuis et de Jeanne Tournaire - Appelé au 98ème RI de Roanne, le 7 octobre 1909 - Nommé caporal, le 22 février 1910 - Nommé sergent, le 1er octobre 1910 - Détaché dans l'aviation, le 8 décembre 1913 comme élève pilote - Incorporé officiellement dans ce corps à partir du 6 juin 1914 - Brevet de pilote militaire n° 477 en date du 1er juillet 1914 - Insigne de pilote militaire n° 2588 - Pilote breveté à la 21ème section du Camp de Châlons du 25 juillet au 2 août 1914 - Pilote de l'escadrille V 14 du 2 août au 31 décembre 1914 - Pilote de l'escadrille VB 101 du GB 1 du 1er janvier au 1er juillet 1915 - Pilote de la section avions canons du GB 3 du 2 juillet au 31 août 1915 - Ltt cdmt section d'avions canons 8 et 9 du 1er au 24 septembre 1915 - Ltt cdmt l'escadrille VC 111 du 25 septembre 1915 au 3 février 1917 - Ltt cdmt l'annexe du RGAé de Luxeuil du 4 février au 2 mars 1917 - Ltt cdmt les escadrilles BM 120 et 121 du 3 mars au 22 avril 1917 - Ltt adjoint au cdmt du GB 1 du 23 avril au 25 mai 1917 - Cne cdmt parc 103 du 26 mai au 10 octobre 1917 - Cne adjoint au cdmt de l’école de Sommesous (CIAO) du 11 octobre 17 au 12 février 1918 - Cne chef du service avion adjoint au cdmt de la RGAé du 13 février à octobre 1918 - Cne cdmt l’annexe RGAé de Saint-Dizier et de Malzéville de octobre 1918 à juillet 1919 - Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

Slt Antoine Joseph Henri Louis Paillard - Né le 23 août 1897 à St-James d'Audigne par Ségré (Maine-et-Loire) - Fils de Gérôme Paillard et de Marie Arrouet - Profession avant guerre Mécanicien - Entré en service actif au 2ème groupe d'aviation comme mécanicien, le 26 avril 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2246 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 4 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille SOP 111 du 14 mars 1916 au 7 juillet 1917 - Une citation à l'ordre du GB, le 7 juillet 1916 - En mission de bombardement de nuit sur Essen, son Sopwith 1B1 n° 115 est victime d'ennui moteur - Il est contraint de se poser à Meylum (Pays-Bas), le 7 juillet 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, le 20 juillet 1917 - Citation à l'ordre de l'armée en août 1917 - Il s'évadera le 4 novembre 1917 - Affecté au SFA de Nanterre, le 14 mars 1918 - Pilote de l'escadrille BR 132 du 22 mars 1918 au 11 janvier 1919 - Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 avril 1918 - Décédé en 1931 - Antoine Paillard repose dans le cimetière de Bagneux à Paris (75) - Dernière mise à jour : 13 avril 2016 - Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

Cne Gaston Jules Henri de Serre - Né le 22 mars 1882 à Copenhague (Danemark) - Fils d'Emile Gaston de Serre (chargé de chancellerie à la légation de France à Copenhague) et de Magda Clara Henriette Mammien Pfeiffer - Domicilié au 72, rue Blanche à Paris 9ème - Elève du collège Stanislas de Paris, à partir d'octobre 1893 - Sa mère était domiciliée au 6, rue St-Philippe à Nice (Alpes-Maritimes) pendant la Grande Guerre - A été reçu à l'école militaire spéciale de St-Cyr suite au concours de 1903 - Classé 243ème sur 330 au concours d'entrée - Classe 1902 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 927 - Admis à l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 14 octobre 1903 - Arrivé à l'école de St-Cyr, le 28 octobre 1903 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 35ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1905 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1907 - Brevet de pilote FAI n° 1470 obtenu sur avion Blériot, le 16 août 1913 - Passé à l'aéronautique militaire en 1913 - Brevet de pilote militaire n° 407 obtenu, le 8 décembre 1913 - Pilote de la BL 3 du 1er août 1914 au 18 avril 1915 - Pilotait le Blériot IX n° BL 262 - Citation à l'ordre de l'armée d'Alsace, en date du 28 janvier 1915 - Détaché à St-Cyr du 21 au 25 novembre 1914 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1914 - Citation à l'ordre de la 7ème armée, en date du 20 août 1914 - Citation n° 19 à l'ordre de la 9ème armée, en date du 2 octobre 1914 - Citation n° 67 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 18 novembre 1914 - Citation à l'ordre de l'armée d'Alsace, en date du 28 janvier 1915 - Affecté à la RGA du 18 avril au 2 mai 1915 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 avril 1915 - Commandant de l'escadrille VB 111 du 2 mai au 1er novembre 1915 - En déplacement à Nancy du 16 au 20 juillet 1915 - En mission à la RGAé du Bourget-Dugny pour y percevoir un avion neuf du 2 au 8 septembre 1915 - En déplacement à Matouges du 17 au 20 septembre 1915 - Affecté à une escadrille en formation qui doit gagner le front de Serbie, le 1er novembre 1915 - Départ de Lyon, le 1er décembre 1915 - Départ du port de Marseille, le 3 décembre 1916 - Arrivée à Salonique, le 13 décembre 1915 - En Orient du 3 décembre 1915 au 26 septembre 1916 - Installation de l'escadrille sur le terrain de Samli, à 12 km à l'Ouest de Salonique - Commandant de la section d'avions -canons de l'armée d'Orient / escadrille V 83 d'Orient (future 501) du 3 décembre 1915 au 28 janvier 1916 - Nommé chef du groupe de bombardement de l'armée d'Orient, le 28 janvier 1916 - Citation n° 26 à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 1er février 1916 - Blessé par une fracture du bras lors d'un atterrissage forcé, le 24 mars 1916 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 avril 1916 - En Orient du 3 décembre 1915 au 15 novembre 1919 - Citation n° 55 à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 18 décembre 1917 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 décembre 1917 - Nommé Chef de bataillon, à titre temporaire, le 27 mars 1918 - Citation n° 256 à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 24 octobre 1918 - Nommé Chef de bataillon à titre définitif, le 25 décembre 1918 - Commandant de l'aéronautique des armées alliées en Roumanie et en Russie mérodionale, le 10 janvier 1919 - Commandant de l'aéronautique de l'armée du Danube, le 1er mai 1919 - Rapatrié en France, le 15 novembre 1919 - Décoré de l'ordre royal Aigle Blanc avec glaive de 4ème classe - Décoré de l'ordre du Karageorges de 4ème classe de Serbie - Officier du Sauveur de Grèce - Croix de Guerre Héllénique - Couronne de Roumanie - Ordre de l'Epee de Suède - Décoré de la Royal Air Force cross - Nommé Adjoint aéronautique aux services de l'attaché militaire de France à Stockholm (Suède), le 13 décembre 1919 - Affecté pour ordre au 4ème régiment d'aviation d'observation et reste en poste en Suède, le 25 mai 1920 - Maintenu aéronautique militaire et classé "Hors cadre aéronautique", le 25 mai 1920 - Le 4ème régiment d'aviation devient le 34ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Affecté comme adjoint au commandant du 2ème régiment d'aviation de Chasse de Strasbourg-Neuhof, le 8 décembre 1921 - Stage à l'école d'aviation militaire d'Istres du 6 au 17 janvier 1922 - Commandant en second du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 18 janvier 1922 - Pension permanente de 65 % avec maintien en activité pour perte presque totale de l'usage du membre supérieur gauche par pseudarthrose (fracture mal consolidée) complète de l'humérus par la commission de réforme de Strasbourg, le 7 avril 1922 - Nommé Commandant du 2ème régiment d'aviation de chasse, le 7 juin 1924 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 septembre 1925 - Titularisé comme obserateur en avion, le 22 mars 1926 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 23 décembre 1927 - Nommé Colonel, le 25 juin 1929 - Affecté au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique à Avord, le 9 mars 1931 - Commandant de l'aviation d'Algérie, le 9 mai 1932 - Affecté à l'école militaire d'application de l'armée de l'Air et désigné pour suivre les cours des Hautes Etudes militaires (CHEM), le 11 juillet 1934 - Nommé Général de Brigade, le 3 septembre 1934 - Désigné par suivre les cours du centre d'études tactiques d'artillerie au 5, rue aux Ours à Metz du 1er au 30 octobre 1934 - A suivi le cycle d'information des officiers généraux et colonels de Versailles, à compter du 2 novembre 1934 - Affecté au commandement de la 4ème brigade aérienne et de la 4ème subivision de la région aérienne, le 30 décembre 1934 - Continue à suivre les cours de l'école militaire de l'application de l'armée de l'Air pendant les cours en 1935 - Nommé commandant de la 2ème brigade aérienne, le 7 mai 1935 - Commandant de la 5ème subdivision aérienne à Tours, le 17 août 1936 - Commandant, par intérim, de la 3ème région aérienne, le 14 janvier 1937 - Nommé Général de Division aérienne, le 5 mars 1937 - Nommé adjoint du général inspecteur général des forces aériennes des théatres d'opérations terrestres et des réserves de l'air, le 22 février 1938 - Admis en congé du personnel navigant, le 30 avril 1939 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Journal de marche du Centre d'information de Belfort mis en ligne sous le n° 1A 311/2 par le site "Mémoire des Hommes" - CCC de l'escadrille BL 3 - CCC de l'escadrille VB 111 - CCC de l'escadrille 501 - JORF - Annuaire du collège Stanislas de Paris - Journal "L'Aérophile" - Dernière mise à jour : 22 mars 2023.
* Citation n° 19 à l'ordre de la 9ème armée, en date du 2 octobre 1914 : "N'a pas hésité à voler pour aller chercher un renseignement important dans des conditions atmosphériques qui l'obligèrent à voler très bas pendant sa mission pénible et périlleuses."
* Citation à l'ordre de l'armée d'Alsace, en date du 28 janvier 1915 : "A exécuté le 20 août, une reconnaissance dans une région très difficile en présence d'un ennemi retranché, n'a pas hésité à atterrir pour renseigner des troupes amies."
* Citation n° 67 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 18 novembre 1914 : "Excellent officier à tous points de vue. Actif et zelé, très bon pilote. A fournir dès le début de la campagne d'intéressantes reconnaissances stratégiques en Haute Alsace et dans le Grand Duché de Bade franchissant le premier le Rhin. A, en outre, fourni de nombreuses reconnaissances tactiques au dessus de l'ennemi dans les Vosges et la région de Lunéville, sur la Marne et sur l'Aisne. A rendu de très grands services dans la recherche des objectifs et le réglage du tir de l'artillerie."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 823 à l'ordre de l'armée, en date du 24 avril 1915 : "Excellent pilote actif et zelé. Très bon pilote confirmé par de nombreux réglage de tir de l'artillerie. A fourni depuis le début de la campagne, 96 ascensions comportant un total de 74 heures de vol. A été l'objet de trois citations à l'ordre de l'armée pour ses reconnaissances exécutées dans des conditions particulièrement difficiles et périlleuses."
* Citation n° 26 à l'ordre de l'armée d'Orient du Cne Gaston Henri Jules De Serre, commandant l'escadrille V 83, en date du 1er février 1916 : "Commandant d'escadrille expérimenté et ardent. A su, un peu de temps, former avec de jeunes pilotes un groupe de bombardement homogène et hardi à la tête duquel il a exécuté en territoire bulgare une série de raids particulièrement heureux."
* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Cne Gaston Henri Jules De Serre au 35ème régiment d'infanterie, détaché à l'aviation d'une armée, en date du 12 avril 1916 : "A la tête d'un groupe d'escadrilles qu'il commande avec méthode et hardiesse. A conduit douze grands bombardements faisant personnellement preuve des plus belles qualités militaires et professionnelles. A été victime d'un grave accident dans son dernier raide et a refusé de se laisser évacuer. Cité cinq fois à l'ordre de l'armée."
* Citation n° 55 à l'ordre de l'armée d'Orient du Cne Gaston Henri Jules De Serre, commandant l'aéronautique de l'armée d'Orient, en date du 18 décembre 1917 : "Pilote habile et très brave. Dirige depuis neuf mois avec la plus grande compétance une aéronautique d'armée. A pris part au 1er mai au 15 septembre 1917 à quinze bombardements, entrainent par son exemple le personnel navigant navigant placé sous ses ordres."
* Citation n° 256 à l'ordre de l'armée d'Orient du Chef de bataillon Gaston Henri Jules De Serre, commandant l'aéronautique de l'armée française d'Orient, en date du 24 octobre 1918 : "Officier supérieur de très haut valeur qui a rendu les plus grands services à la tête de l'aviation de l'armée. Par son énergie et son exemple constant portant au plus haut point l'entrainement et l'esprit de sacrifices de ses escadrilles, a obtenu les résultats les plus brillants au cours des bombardements, reconnaissances et attaques de colonnes ennemies, précédant, accompagnant et suivant l'offensive"
* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du LcL Gaston Henri Jules De Serre, commandant du 2ème régiment d'aviation, en date du 23 décembre 1927 : "Officier du 12 avril 1916; 23 ans de services, 5 campagnes, une blessure, 6 citations."

Portrait d'un mitrailleur de l'escadrille BR 111 - Remarquez l'insigne de l'escadrille fixé sur la patte d'épaule, le prix de tir fixé sur le 3ème bouton en partant du haut et finalement la Croix de Guerre avec une étoile - Photo je n'ai pas marqué la source - Si le propriétaire de cette photo se reconnait, je lui serais reconnaissant s'il voulait bien prendre contact avec moi.

Ltn Ralph Noble - Officier au 342ème régiment d'infanterie (US) - Tué au combat dans les environs de Rosières (Somme), avec l'Adj Emile Doux, pilote de l'escadrille BR 111, le 10 mai 1918 - Leur adversaire était probablement le Ltn Paul Wenzel du Jasta 6 - Il a été inhumé dans le cimetière américain de Bony (Somme) - Dernière mise à jour 28 février 2016 - Photo famille Noble via la Rugby History Society - Transmise par Frédéric Humbert que je remercie pour son aide.

Asp Alexis Pierre Bourrier - Né le 16 Mai 1895 à Condat-en-Feniers (Cantal) - Fils de Pierre Sylvain Bourrier (propriétaire marchand) et de Marie Attilie Verdier - Dans ses jeunes années, il est mis en pension à Cherbourg - Ses parents faisaient le commerce de la toile - Ils l'achetaient l'été dans les fermes d'Auvergne où elle avait été tissée durant l'hiver, et passaient le reste de l'année à voyager pour la vendre un peu dans toute la France, mais particulièrement en Normandie où elle était très appréciée - C'est pourquoi ils avaient choisi Cherbourg, pour le voir de temps en temps - Après la mort de son père, survenue alors qu'il était âgé de 9 ans à peine, il a rejoint Clermont-Ferrand - Il est resté pensionnaire au lycée Massillon tout le reste de sa scolarité - Profession avant guerre Etudiant (bachelier) - Classe 1915 - Recrutement d'Aurillac (Cantal) sous le matricule n° 895 - Mobilisé au 98ème régiment d'Infanterie caserné à Aurillac, à compter du 16 décembre 1914 - Nommé Caporal, le 30 mars 1916 - Cassé de son grade pour manque d'énergie sur le champ de bataille, le 19 novembre 1916 - Nommé Caporal, le 14 août 1917 - Croix de Guerre avec étoile d'argent et citation à l'ordre de l'ID n° 81, en date du 10 septembre 1917 - Nommé Caporal fourrier, le 3 octobre 1917 - A accompli un stage pour observateurs en avion à l'école d'observation de Sommesous (Marne), le 10 mars 1918 - Elève aspirant du centre d'instruction de Saint-Maixent - Nommé Aspirant, le 25 avril 1918 - Observateur de l'escadrille BR 111 du 28 août 1918 au 29 avril 1919 - Détaché à l'escadrille R XI 240 du 2 au 11 septembre 1918 - En mission du 24 au 25 septembre 1918 - Citation à l'ordre de la 1ère division aérienne, en date du 6 décembre 1918 - Observateur de l'escadrille BR 117 du 29 avril au 22 septembre 1919 - Titularisé observateur en avion, le 4 juillet 1919 - A reçu l'insigne d'observateur n° 2922 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 1er mai 1919 - Démobilisé, le 22 septembre 1919 - Domicilié à Condat (Cantal), à compter du 22 septembre 1919 - Affecté dans la réserve, au 1er régiment d'aviation de bombardement, le 22 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 11ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 10 décembre 1920 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 10 février 1924 - Domicilié au 39, rue des Lois à Toulouse, à compter du 10 septembre 1926 - Marié avec Eugènie Jeanne Francine Campmas en mairie de Lyon 3ème (Rhône), le 20 février 1931 - A accompli une période d'exercices obligatoire au 11ème régiment d'aviation du 9 au 29 novembre 1932 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 9 août 1932 - Affecté au 5ème bataillon de l'air, le 1er avril 1933 - Cesse, sur sa demande, de faire partie du personnel navigant pour raisons de santée, le 10 octobre 1935 - A accompli un stage de six jours au bataillon de l'air n° 105 du 18 au 23 juillet 1938 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'air n° 105, le 28 mars 1939 - Rappelé, par la mobilisation générale, le 2 septembre 1939 - Affecté à la commission de contrôle de la correspondance postale intérieure, le 2 septembre 1939 - Ré-affecté au bataillon de l'air n° 105, le 10 avril 1940 mais n'a pas réjoint car affecté au bataillon de l'air n° 117, le 8 avril 1940 - Décédé à Condat, le 31 juillet 1982 - Sources : Familliales - CCC de l'escadrille BR 111 - CCC de l'escadrille BR 117 - CCC de l'escadrille R XI 240 - Acte de naissance de la commune de Condat (Cantal) - Fiche matricule du département du Cantal - JORF - Dernière mise à jour : 6 juin 2017.
* Croix de Guerre avec étoile d'argent et citation à l'ordre de l'ID n° 81, en date du 10 septembre 1917 : "Le 20 août 1917, au cours de l'attaque, a commandé son escouade avec calme et sang-froid et a largement contribué à l'enlévement d'une mitrailleuse ennemie qui enrayait l'avance de sa section."
* Citation à l'ordre de la 1ère division aérienne de l'Asp Alexis Pierre Bourrier, observateur à l'escadrille BR 111, en date du 6 décembre 1918 : "Observateur d'un courage calme et réfléchi et d'une très grande adresse comme mitrailleur. Accomplit des missions avec une joyeuse humeur et une intelligence remarquable. Venant de l'infanterie, a exécuté ses premiers vols sur l'ennemi en protégeant bravement ses camarades sur avion triplace: dans une escadrille de bombardement, a mené à bien 19 missions audacieuses au cours desquelles il a recueilli des renseignements de la plus haute importance pour le commandement. Une citation."

Cal René Paul Courtet de l'Isle - Né le 13 novembre 1893 à Tarascon (Bouches-du-Rhône) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1913 - Recrutement de (Tarascon ou de Marseille) (Bouches-du-Rhône) sous le matricule n° 2853 - Entré en service actif, le 10 septembre 1914 - Affecté au 7ème régiment du génie - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote - Brevet de pilote aviateur n° 2151 obtenu sur avion Voisin et décerné par l'Aéroclub de France, le 2 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1182 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 10 juillet 1915 - Présent à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 18 juillet 1915 - Pilote de la RGAé du Bourget du 18 juillet au 19 août 1915 - Pilote de l'escadrille VB 111 (du GB 104 puis GB 4) du 19 au 25 août 1915 - Tué au cours d'une mission de bombardement dans les environs de Denting (Moselle), le 25 août 1915 - Il faisait équipage avec le Slt François Jean (observateur) qui a également perdu la vie - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 4 octobre 1915 - Les deux aviateurs ont été initialement inhumés dans le cimetière communal de Denting (Moselle) - Le Slt Jean y repose toujours - Le corps du Cal Courtet de l'Isle a été exhumé en 1921 et rapatrié sur le caveau familial du cimetière St-Veran d'Avignon (Vaucluse) - Photo transmise avec l'autorisation de Mr René et Marthe Chieusse, née Courtet de l'Isle ainsi que celle de Cécile Herrero - Mes remerciements à Jean-Michel Schmitt pour son intervention - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille VB 111 - Fiche matricule du département des Bouches-du-Rhône - Bailey/Cony - MpF - JORF - Revue L'Aérophile - Dernière mise à jour : 27 janvier 2019.
* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cal René Paul Courtet de l'Isle, pilote à l'escadrille VB 111, en date du 4 octobre 1915 : "Le 25 août 1915, au retour d'une expédition de bombardement à très longue distance, ont engagé vaillammment un combat aérien au cours duquel ils ont dû, dans des conditions particulièrement difficiles, atterrir en territoire ennemi et se sont tués."

A droite, le MdL Léon Oudart, pilote de l'escadrille BR 111, pose en compagnie du Sgt Marcel Paillard, mitrailleur, qui faisait équipage avec lui lors de ses 2ème et 3ème victoires - Oudart a remporté trois victoires homologuées lors de son affectation à la BR 111 - Il comptait 420 heures de vol à son départ de l'unité - Photo Léon Oudart transmise par Didier Louis, son petit-fils que je remercie pour son aide - Mes remerciements à Philippe Guillermin pour m'avoir transmis les photos.
MdL Léon Emile Célestin Oudart - Né le le 15 mai 1890 à la Gênevroye à Rocourt-Saint-Martin (Aisne) - Fils de Célestin Alfred Oudart (cultivateur) et de Marie Victorine Guillaume - Profession Valet de chambre - Domicilié à Coincy (Aisne) - Classe 1910 - Recrutement de Soissons (Aisne) sous le matricule n° 308 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 154ème régiment d'infanterie caserné à Bar-le-Duc (Meuse), le 9 octobre 1911 - A accompli un stage d'ordonnance au 3ème bataillon de chasseurs à Sampigny du 4 au 30 mars 1912 - A accompli un second stage d'ordonnance au 3ème bataillon de chasseurs à Sampigny du 31 mars au 29 avril 1912 - Fonction Ordonnance d'officier supérieur - Fin de service militaire et passage dans la réserve de l'armée d'active, le 8 novembre 1913 - Domicilié au 19, rue Nationale à Lérouville (Meuse), à compter du 8 novembre 1913 - Rappelé à l'activité, par le mobilisation générale, au titre du 354ème régiment d'infanterie, le 2 août 1914 - Blessé par une balle au genou droit à Souastre (Pas-de-Calais), le 10 février 1915 - Réformé n° 2 par la commission de réforme de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) pour faiblesse et tuberculose pulmonaire, le 7 août 1915 - Rayé des contrôles, le 10 août 1915 - Domicilié au 14, avenue de la Rochelle à Bar-le-Duc, à compter du 10 août 1915 - Considéré apte au service armé, ne s'étant pas présenté devant la commission de réforme - Rappelé à l'activité, au titre du 57ème régiment d'infanterie, le 7 févier 1916 - Affecté au 31ème régiment d'artillerie de tranchée pour inaptitude physique, le 10 mars 1916 - Affecté au 5ème régiment d'artillerie de campagne, le 23 juin 1916 - Intoxication par les gaz à Proyard (Somme), le 28 août 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève-pilote, le 24 mars 1917 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic - Envoyé à l'école d'Ambérieu pour suivre la formation élémentaire de pilote militaire, le 31 mars 1917 - Nommé Brigadier, le 2 avril 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6439 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 17 mai 1917 - Stage de perfectionnement "bombardement" à l'école d'Avord, le 19 mai 1917 - Stage de spécialisation "vol de nuit" à Miramas du 3 juillet au 22 septembre 1917 - Pilote du GDE du 22 septembre 1917 au 29 mars 1918 - Lâché sur Breguet 14B2 au GDE - Marié avec Mlle Marie Angélique Hézonen à la mairie du 8ème arrondissement de Paris, le 16 octobre 1917 - Domiciliés au 17, avenue Mongolfier à Paray-Vieille-Poste (Seine-et-Oise) - Ils ont eu trois enfants ensemble : Madeleine (2 février 1918), Edmée (29 avril 1920), Léone (22 décembre 1927) - Affecté au sercice aéronautique de l'escadre de bombardement n° 12, le 29 mars 1918 - Pilote de l'escadrille BR 108 du 30 mars au 21 avril 1918 - En mission du 12 au 17 avril 1918 - Pilote de l'escadrille BR 111 du 21 avril au (4ème trimestre) 1918 - En déplacement du 8 au 12 mai 1918 - Première victoire homologuée contre un avion, le 2 juin 1918 - Citation n° 29 à l'ordre de l'escadre n° 12, le 27 juin 1918 - Deuxième victoire homologuée contre un avion, le 21 juillet 1918 - Il était en équipage avec le Sgt Marcel Paillard - Nommé Maréchal des logis, en date du 31 juillet 1918 - Troisième victoire homologuée, le 11 août 1918 - Il était en équipage avec le Sgt Marcel Paillard - Cette victoire est partagée avec un autre équipage de la BR 111 (Ltn Georg Hall pilote) - En mission de convoyage avion depuis la RGAé du Bourget-Dugny du 17 au 19 septembre 1918 - Croix de Guerre et citation n° 11.283 à l'ordre de l'armée, le 7 novembre 1918 - En mission à la RGAé d'Etampes du 4 au 15 décembre 1918 - Trois victoires homologuées au cours de son affectation à la BR 111 - Comptait alors 420 heures de vol - Pilote de l'escadrille BR 117 du (4ème trimestre) 1918 au 1er janvier 1920 - Nommé Adjudant, le 1er septembre 1919 - Affecté à la 201ème escadrille du 1er régiment de bombardement de Metz-Frescaty, le 1er janvier 1920 - Affecté à la 1ère escadrille du 11ère régiment d'aviation de bombardement de jour du 1er janvier au 1er août 1920 - Affecté à la 52ème escadrille du Levant au 1er août 1920 au 1er octobre 1923 - La 52ème escadrille possédait les traditions de la BR 117 de la Grande Guerre - Médaille Militaire, en date du 1er septembre 1920 - Rengagé pour deux ans, à compter du 19 juin 1921 - A effectué 821h15 de vol entre la fin de la guerre et 1921 - Blessé au cours d'un accident d'avion, le 7 juillet 1921 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 7 juillet 1921 - Rengagé pour deux ans, à compter du 19 juin 1923 - Affecté à la 1ère escadrille du 39ème RAO du 1er octobre 1923 au 18 août 1930 - Cette escadrille, qui possédait les traditions de l'escadrille BR 117, était basée à Rayack au Levant et volait sur Breguet 14A2 - Nommé Adjudant-chef, le 30 juin 1924 - Rengagé pour deux ans, à compter du 16 mars 1925 - Rengagé pour deux ans, jusqu'au 23 décembre 1927 - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière, le 24 avril 1928 - Affecté au 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 18 juillet 1930 - A rejoint son unité, le 16 août 1930 - Affecté à la 4ème compagnie à Orly, le 1er janvier 1932 - Affecté au 1er bataillon de l'air, par changement de dénomination du 1er groupe d'ouvriers aéronautique, le 1er août 1933 - Affecté à la 3ème compagnie du 3ème bataillon de l'air, 1er avril 1934 - Affecté à la 18ème compagnie de l'Air, le 1er avril 1935 - Affecté au bataillon de l'Air n° 118 sur la base aérienne d'Orly, le 1er janvier 1937 - Renvoyé dans ses foyers (retraite) après 25 ans de service, le 30 décembre 1937 - Domicilié à Selaincourt (Meurthe-et-Moselle), à compter de cette date - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne d'Orly - Rappelé à l'activité au bataillon de l'air n° 118 à Orly du 27 septembre au 3 octobre 1938 - Domicilié au 17, rue Montgolfier à Paray (Yvelines), à compter du 19 juin 1939 - Nommé Aspirant de réserve, le 10 août 1939 - Rappelé à l'activité du 26 septembre au 3 novembre 1939 - A effectué 3150 heures de vol depuis sa nomination au grade de Chevalier de la Légion d'Honneur - Comptait à la fin de sa carrière militaire 4391h15 de vol - Décédé à Juvisy-sur-Orge (Essonne), le 8 juillet 1970 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 6) de la commune de Rocourt-Saint-Martin (Aisne) - Pam - Livret militaire - Etat signalétique des services - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Aisne - CCC de l'escadrille BR 108 - CCC de l'escadrille BR 111 - CCC de l'escadrille BR 117 - JORF - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 30 novembre 2022.
* Croix de guerre et citation n° 11.283 à l'ordre de l'armée du MdL Léon Emile Oudart au 5ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille BR 111, en date du 7 novembre 1918 : "Sous-officier pilote, audacieux, habile et dévoué. En quelques mois d'escadrilles a exécuté trente-neuf bombardements dont la plupart à faible altitude, S'est distingué au cours de nombreux et violents combats, notamment les 2 juin, 21 juillet et 11 août 1918, où par sa discipline de marche dans le peloton, il a contribué à la chute d'avions ennemis. Dans les opérations en cours, a donné de nouvelles preuves de sa valeur en allant de nuit, comme volontaire, bombarder et mitrailler à basse altitude les convois et dépôts ennemis. Le 3 octobre 1918, après avoir effectué deux missions pénibles dans la journée, est reparti volontairement à la tombée de la nuit et a réussi un bombardement important. Deux blessures. Une citation."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur d'Adj Léon Emile Célestin, au 11ème régiment d'aviation, en date du 7 juillet 1921 : "Titres exceptionnels; sous-officier parfait, modèle de calme, d'allant et de conscience. Employé comme moniteur dans une section d'entraînement, a fait preuve depuis un an, d'une activité inlassable, rendant par son habileté et son dévouement les plus signalés services. Très grièvement blessé, le 7 juillet 1921, lors d'une chute d'avion. 2 blessures antérieures, 2 citations."
Photo du Sgt Bernard Clément
Sgt Raoul Pierre Bernard Clément - Né le 14 avril 1892 à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) - Fils d'Emile Magloire Clément et de Marguerite Hirschauer - Sa mère est domicilié au 61, rue Stephenson à Paris 18ème en 1913 - Profession avant guerre Dessinateur - Classe 1912 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous la matricule n° 2450 - Appelé au titre du 9ème régiment de cuirassiers, le 1er octobre 1913 - Passé au 1er groupe d'aérostiers comme dessinateur, le 2 février 1914 - Arrivé à l'unité, le 11 février 1914 - Affecté à la compagnie d'aviation du camp retranché de Paris, le 5 septembre 1914 - Affecté à la 11ème section aéronautique - Nommé Caporal-fourrier, le 9 octobre 1915 - Comptable de l'escadrille F 60 du (4ème trimestre) 1915 au 1er décembre 1916 - Nommé Sergent, le 29 janvier 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 1er au 15 décembre 1916 - Breveté mitrailleur en avion en décembre 1916 - Mitrailleur de l'escadrille F 60 du 15 décembre 1916 au 19 mai 1917 - Mitrailleur de l'escadrille SOP 111 du 20 mai au 5 juin 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 5 au 22 juin 1917 - Affecté comme moniteur de tir à l'école d'aviation militaire de Cazaux du 22 juin 1917 à la fin de la guerre - Démobilisé, le 23 août 1919 - Profession Représentant carrossier en 1921 - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment de défense contre-avions - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 31 - Rayé du personnel navigant des forces aériennes, le 16 septembre 1931 - Domicilié au 27, rue Defresne-Bast à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine) à compter du 1er septembre 1939 - Sources : Pam - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine conservée par les archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille F 60 - CCC de l'escadrille SOP 111 - Dernière mise à jour : 13 février 2023.
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Les hommes
L'ensemble des personnels navigant et mécanicien de l'escadrille BR 111 à l'été 1918 - Le MdL Léon Oudart est au premier rang, le 2ème à partir de la gauche - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Léon Oudart transmise par Didier Louis, son petit-fils que je remercie pour son aide - Mes remerciements à Philippe Guillermin pour m'avoir transmis les photos.

Slt Henri Augustin Rabatel - Né le 14 août 1894 à Montagien (Isère) - Fils de Joseph Jean Rabatel et de Fidéline Euphroisine Chevallier - Engagé volontaire pour 3 ans au 3ème régiment de Cuirassiers, le 7 avril 1913 - Nommé Brigadier, le 2 mars 1914 - Détaché au 2ème groupe d'aviation de Reims, le 2 juin 1914 - Observateur de l'escadrille BL 4 du 2 août 1914 au 1er février 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 15 octobre 1914 - RGA (Réserve Générale d'Aviation) du 1er février au 13 mars 1915 - Affecté comme élève pilote à l'école d'aviation militaire d'Avord du 13 mars au XX octobre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 985 ontenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 26 mai 1915 - Instructeur au GDE (groupement des Divisions d'entraînement) du XX octobre au 14 novembre 1915 - RGA du 14 novembre au 29 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille VC 111 du 30 décembre 1915 au 22 avril 1917 - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 2 mars 1916 - Croix de Guerre 1914-1918 et citation à l'ordre de l'armée, le 2 mars 1916 - Nommé sous-lieutenant à titre temporaire, le 2 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 3 du 22 avril au 16 août 1917 - Pilote le SPAD VII n° 1639 codé "10" nom de baptème "Dick" - Blessé par balle en combat aérien et fait prisonnier, aux commandes du SPAD VII n° 1639, dans les environs de Roullers (Belgique) le 16 août 1917 - Nerf ciatique coupé en partie à la hauteur de la hanche - Rapatrié d'Allemagne comme grand blessé à Lyon-Bron, le 8 juillet 1918 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 2 août 1918 - 4 victoires homologuées - Croix de Guerre belge - 2000 heures de vol - Affecté comme instructeur à l'école d'aviation militaire de Pau a compter du 25 septembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 12 décembre 1918 - Détaché à l'école d'aviation militaire d'Avord pour convoyage d'avions du 18 février 1919 au 15 avril 1919 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 9 mars 1919 - Détaché à l'organe de coordination Générale de l'Aéronautique du 31 juillet 1919 au 1er juin 1920 - Classé hors cadres aéronautique au sous-secrétariat de l'Aéronautique et des transports aériens du 1er juin au 1er septembre 1920 - Désigné pour un stage d'essai à la section d'expériences de navigation aérienne de l'annexe de Villacoublay du 22 septembre au 6 décembre 1920 - Affecté au service technique de l'aéronautique à compter du 6 décembre 1920 - Démissionnaire de l'armée d'active, le 12 mars 1926 - Nommé Capitaine de Réserve, le 25 juin 1931 - Officier de la Légion d'Honneur, le 28 décembre 1934 - Attaché à la direction de la société Hispano-Suiza - Décédé au 8 avenue Foch à Paris 16ème arrondissement, le 18 juillet 1973 - Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.
* Citation à l'ordre de l'armée en date du 2 mars 1916 comportant l'attribution de la Croix de Guerre avec palme : "Rabatel Henri, matricule 2.113, Maréchal des Logis pilote au 3ème groupe de bombardement, escadrille VC 111 : "Très bon pilote d'avion-canon d'une excellente tenue. le 6 février 1916, au cours d'une mission de surveillance sur les lignes s'est porté seul à l'attaque d'un Drachen ennemi, malgré un violent vent pouvant contrarier son retour et dans une region très fréquenté des avions ennemis. n'a pas craint de descendre de plusieurs centaines de mètres pour faciliter son attaque et a incendié le drachen après avoir tiré 10 projectiles. A été l'objet d'une violente cannonnade qui a entamé fortement un longeron et une commande, a pu néanmoins, grâce à son sang-froid et à son adresse, ramener jusqu'à nos lignes, son avion qui portait 14 atteintes, son pointeur ayant eu ses vêtements traversés par un éclat."
* Citation à l'ordre de l'armée en date du 30 juin 1917 : "Jeune et bon pilote de combat. Le 25 mai 1917 a abattu son deuxième avion ennimi qui s'est écrasé dans ses lignes."
* Citation à l'ordre de l'armée et attribution du grade de Chevalier de la Légion d'Honneur en date du 12 septembre 1918 : M. Rabatel, Henri, Augustin, sous-lieutenant au 2ème groupe d'aviation, pilote aviateur a été nommé dans l'ordre de la Légion d'Honneur au grade de Chevalier : "Pilote hors de pair qui, dans l'aviation de bombardement, puis dans l'aviation de chasse, a toujours fait preuve des plus belles qualités militaires et morales. Le 19 août 1917, n'a pas hésité à engager contre 5 avions ennemis un combat inégal, au cours duquel il tomba grièvement blessé dans les lignes allemandes. Médaille Militaire pour faits de guerre - Une citation - Légion d'Honneur pour prendre rang du 12 décembre 1918."

Slt Antoine Maxime Gallois - Né le 19 octobre 1879 à Blois - Fils de Julien Jean Gallois et de Marguerite Anne Radel - Domiciliés à Menneton-sur-Cher (Loir-et-Cher) - Classe 1899 - Recrutement de Blois sous le n° matricule 580 - Service militaire au 1er régiment de Dragons, à compter du 15 novembre 1900 - Nommé Maréchal de Logis dans la réserve, le 15 janvier 1912 - Profession avant guerre Représentant de commerce - Mobilisé à l'escadron territorial de Dragons de la 5ème région, le 5 août 1914 - Affecté au 13ème régiment de Dragons - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 12 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3307 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 26 avril 1916 - Stage de perfectionnement bombardement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux jusqu'au 23 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille VC 111 / SOP 111 du 10 octobre 1916 au 20 juin 1918 - Auteur du premier bombardement de nuit des usines Krupp d'Essen - Stage au GDE jusqu'au 13 janvier 1917 - RGA du 24 janvier au 2 février 1917 - GDE du 16 février au 16 mars 1917 - Nommé Adjudant, le 14 juillet 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée avec Médaille Militaire et Croix de Guerre, le 14 juillet 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 11 octobre 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 10 octobre 1917 - Convoyage avion à la RGA du Bourget-Dugny, les 21 et 22 avril 1918 - GDE du Plessis-Belleville, les 1er et 2 mai 1918 - En mission du 12 au 15 mai 1918 - Pilote de l'escadrille BR 134 du 21 juin 1918 au 18 février 1919 - Convoyage d'un Breguet 14 B2 du 28 au 29 juin 1918 - En mission les 9 et 10 juillet 1918 - Dirigé vers le centre de groupement de Nancy, le 18 février 1919 - Titulaire de plus de 100 bombardements de jour et de nuit et 2 victoires aériennes homologuées - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 30 avril 1920 - Affecté au Service Technique de l'aéronautique (STA), le 27 septembre 1920 - Affecté au 12ème régiment d'aviation, le 18 avril 1924 - Officier de la Légion d'Honneur, le 19 septembre 1931 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1931 - En retraite, le 28 janvier 1938 - Photo revue l'Image de août 1917 transmise par Alain Fouillade, du forum "Pages 14-18" que je remercie pour son aide.
* Médaille militaire et une citation à l'ordre de l'armée au MdL (territorial) Antoine Maxime Gallois, pilote à l'escadrille SOP 111, en date du 14 juillet 1917 : "Brillant pilote qui, durant ces derniers mois, a effectué dans un secteur d'attaque de très nombreux bombardements. Dans la nuit du 6 et 7 juillet 1917, seul à son bord et malgré des circonstances atmosphériques défavorables, a exécuté un raid de bombardement de plus de 750 kilomètres, atteignant l'industrie ennemie en plein coeur. Tenant l'air pendant plus de sept heures consécutives, a fait preuve, au cours de ce magnifique exploit, d'un courage et d'une endurance extraordinaires. Déjà cité à l'ordre."
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Antoine Maxime Gallois du 13ème régiment de Dragons, pilote du 1er groupe de bombardement en date du 13 octobre 1917 : "Sous-officier pilote brave et énergique. dans la nuit du 4 au 5 septembre 1917, bien qu'ayant eu ses commandes de profondeur coupées par un éclat d'obus au passage des lignes, a poursuivi l'exécution de sa mission et accompli un raid en territoire ennemi."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Antoine Maxime Gallois du 13ème régiment de Dragons, détaché à l'escadrille BR 134 en date du 30 juin 1918 : "Ne cesse de donner à son escadrille à son escadrille et à son groupe le plus bel exemple d'endurance énergique et de mépris du danger. A livré plusieurs combats victorieux notamment le ..., où, assailli par de nombreux avions ennemis, il en abattit un en flammes et ramené son appareil criblé de balles."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée au Slt Antoine Maxime Gallois, au 13ème régiment de Dragons, pilote aviateur de l'escadrille BR 134 en date du 25 juin 1918 : "Brillant officier et pilote hors de pair. Témoigne, en toutes circonstances, d'une audace et d'un mépris du danger dignes des plus grands éloges. Légendaire dans l'aviation par les raids à grande distance de jour et de nuit qu'il a été un des premiers à exécuter, continue à donner à tous le plus bel exemple de devoir et de courage. S'est dépensé sans compter dépuis le début de l'offensive allemande, sortant par tous les temps et à faible altitude pour attaquer les rassemblements ennemis. A abattu récemment un avion ennemi. Une blessure. Médaille Militaire pour faits de guerre. Deux Citations."
* Citation à l'ordre de l'armée au Slt Antoine Maxime Gallois, au 13ème régiment de Dragons, pilote de l'escadrille BR 131 en date du 25 novembre 1918 : "Officier d'un mérite et d'une conscience remarquables, exemple de sang-froid, de dévouement et de bravoure. Par le prestige des ses belles qualités militaires et de ses actions d'éclat, par le succès de ses entreprises, n'a cessé de soutenir la confiance de ses jeunes compagnons et d'éveiller en eux les plus nobles émulations. Travaillant sans relâche, a dépassé par une suite ininterrompue d'expéditions à basse altitude et d'audacieuses missions, sa centième sortie chez l'ennemi. Une blessure. Médaillé Militaire et Chevalier de la Légion d'Honneur pour fait de guerre. Trois citations."
* Officier de la Légion d'Honneur au Ltt Antoine Maxime Gallois du centre de mobilisation d'aviation n° 12 : "29 ans de services, 5 campagnes. A été cité. Chevalier de la Légion d'Honneur, le 23 juin 1918. A accompli deux périodes d'entrainement aérien volontaires."

Recto de la photo du Sgt Robert Melchior, pilote de la section avion canon 111, envoyée à Mme Monique en souvenir de son séjour à Bassevelle (Seine-et-Marne) pendant le Noël 1915, le 25 décembre 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Anne-Marie Langou que je remercie pour son aide.

Verso de la photo envoyée à Mme Monique en souvenir de son séjour à Bassevelle (Seine-et-Marne) pendant le Noël 1915 - Photo transmise par Anne-Marie Langou que je remercie pour son aide.
Sgt Eugène Antoine Robert Melchior - Né le 18 juin 1891 à La Terrasse (Isère) - Fils de Nicolas Joseph Melchior et de Anne Marie Louise Suzanne Micoud - Domiciliés au Chalet "Moselle" à La Tronche (Isère) - Classe 1911 - Recrutement de Grenoble sous le matricule n° 700 - Exempté pour le service militaire pour faiblesse générale en 1912 - Exempté pour le service militaire pour endocardite en 1913 - Brevet de pilote civil n° 1171 délivré par l'Aéroclub de France - Profession avant guerre Aviateur - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au titre du 1er groupe d'aérostation, à compter du 26 août 1914 - Affecté à la réserve du 1er groupe de St-Cyr - Passé élève pilote à l'école d'aviation militaire d'Avord - Brevet de pilote militaire n° 730 obtenu à l'école d'aviation militaire de d'Avord, le 18 mars 1915 - Pilote de la RGA du Bourget du 18 mars au 6 avril 1915 - Nommé Caporal, le 10 avril 1915 - Pilote de l'escadrille VB 106 du 6 avril au 12 mai 1915 - Pilote de l'escadrille de protection du GQG (Cdmt Cne Maillefer) à la Vidamée du 2 juillet au 29 août 1915 - Nommé Sergent, le 20 juillet 1915 - Départ pour La Melette, le 9 septembre 1915 - Pilote de la 8ème section d'avions canons puis de l'escadrille VC 111 (regroupement des sections canons 5, 8, 9 en unité constituée) du 1er avril au 2 mai 1916 - Pilote convoyeur de la RGA du 2 mai au 31 août 1916 - Pilote du détachement de protection du GQG de la Vidamée du 31 août 1916 au 19 mai 1917 - Nommé Adjudant, le 25 avril 1917 - Pilote de l'escadrille cotière G 482 / LET 482 des Sables d'Olonne du 26 juin au 15 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille 307 DCA / LET 442 du 26 décembre 1917 au 18 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 65 du 20 janvier au 12 juillet 1918 - Evacué sur la maison de santé de Viry-Châtillon, le 12 juillet 1918 - Rengagé pour deux ans, le 12 septembre 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation stationné au Bourget, le 1er janvier 1920 - Affecté au 34ème régiment d'observation stationné au Bourget (changement de dénomination du régiment), le 1er août 1920 - Affecté à l'escadrille n° 8 (traditions de l'escadrille BR 224) du régiment, à la même date - Affecté au 33ème régiment d'aviation stationné à Mayence (Allemagne), le 13 octobre 1920 - Rengagé pour deux ans, le 12 septembre 1921 - Rengagé pour deux ans, le 10 septembre 1923 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 décembre 1923 - Rengagé pour deux ans, le 8 septembre 1925 - Rengagé pour 18 mois, le 1er septembre 1927 - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière, le 4 juillet 1928 - Affecté au 39ème régiment d'aviation, le 15 septembre 1931 - A opté pour la spécialité de mécanicien photographe breveté - Radié du personnel navigants - Certificat de perfectionnement technique, spécialité photographe, en date du 20 octobre 1932 - Nommé Adjudant-chef, le 12 avril 1928 - Affecté à la base aérienne du Levant, le 1er janvier 1935 - Affecté au service photo de la 39ème escadre aérienne du Levant, à la même date - Autorisé à se faire libérer au Levant pour occuper un emploi à la régie des travaux cadastres des états de Syrie et du Liban à Beyrouth, le 20 décembre 1935 - Décoré du mérite Libanais de 4ème classe, le 5 juin 1936 - Rayé des contrôles de l'armée active et admis à la retraite, le 18 juin 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne du Levant n° 139, le 23 juin 1936 - Se retire à Beyrouth (Liban) - Nommé Aspirant de réserve, le 16 septembre 1938 - Maintenu sur sa demande en activité de service pour la durée des hostilités, le 1er septembre 1939 - Rappelé à l'activité et affecté à la base aérienne n° 139, le 2 septembre 1939 - Sources : Pam - Fiche matricule du département de l'Isère - Liste des brevets militaires - CCC escadrille VB 106 - CCC escadrille VC 111 - CCC escadrille SPA 65 - Dernière mise à jour : 3 septembre 2016.
* Médaille Militaire de l'Adj Robert Eugène Antoine Melchior au 33ème régiment d'aviation, en date du 29 décembre 1923 : "9 ans de services, sept campagnes."
De droite à gauche, le Sgt Jean-Baptiste Villa, pilote de l'escadrille VB 114 et le Cne Emile Villomé, observteur, posent à bord d'un Voisin LA codé "VI" - Jean-Baptiste Villa a été pilote de l'escadrille VB 111 du 1er octobre au 29 novembre 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.
Sgt Jean-Baptiste Villa - Né le 8 octobre 1894 à Bastia (Haute-Corse) - Fils de Paul Villa et d'Olivia Marie Muzio - Domiciliés au 17, rue Paolo à Bastia (Haute-Corse) - Profession avant guerre Industriel - Classe 1912 (engagement) / 1914 (normale) - Recrutement d'Ajaccio (Corse-du-Sud) sous le matricule n° 1501 - Engagé volontaire au titre du 8ème régiment du Génie, le 7 mai 1913 - Passe à l'aéronautique militaire comme conducteur automobile du 2ème groupe aéronautique de Reims (Marne), le 5 avril 1914 - Conducteur automobile de l'escadrille D 6 du (avant le 2 août) 1914 au 24 février 1915 - Nommé Caporal, le 2 février 1915 - Parti à l'école d'aviation militaire d'Avord comme élève pilote, le 13 mars 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1262 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 26 juillet 1915 - Stage de perfectionnement "Bombardement" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Pilote de la RGA du Bourget du 28 août au 30 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille VB 111 du 1er octobre au 29 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille VB 114 du 29 novembre 1915 au 14 avril 1916 - Hospitalisé du XXX au 14 avril 1916 - Citation à l'ordre du GB 4 en avril 1916 - Pilote détaché à l'escadrille VB 110 canon du 14 avril au 18 mai 1916 - Nommé Sergent, le 20 avril 1916 - Pilote de l'escadrille SM 106 du 17 juin au 19 août 1917 - Le 19 août 1917, au cours d’une mission photo, l'observateur qui faisait équipage avec lui, le Ltt André Bouttiaux (observateur) est tué au combat - Villa est blessé mais réussit à ramener son appareil au terrain - Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 septembre 1917 - Hospitalisé et convalescence du 19 août au 5 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 51 du 19 novembre 1917 au 30 janvier 1918 - Etant en permission à Bastia, est hospitalisé à l'hôpital de la ville, le 2 janvier 1918 - Pilote du GDE du XXX au 9 mars 1918 - Pilote de l'escadrille V 484 de La Baule du 9 mars au 16 août 1918 - En déplacement à l'île d'Yeu du 9 au 11 avril 1918 - En mission du 24 avril au 1er mai 1918 - Trouve la mort lors du naufrage du vapeur "Balkan" appartenant à l’armement Fraissinet, qui assurait la liaison Marseille-Calvi, le 16 août 1918 - Le navire a été torpillé par le U-boot UB-48 commandé par le KL Wolfgang Steinbauer, à 8 miles au nord-est de Calvi (Haute-Corse) - 417 passagers perdent la vie dans le naufrage pour seulement 102 survivants - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille D 6 - CCC de l'escadrille VB 111 - CCC de l'escadrille VB 114 - CCC de l'escadrille SM 106 - CCC de l'escadrille SOP 51 - CCC de l'escadille V 484 - Fiche matricule archivée aux archives départementale de la Corse du Sud - MpF - Dernière mise à jour : 30 janvier 2019.

Adj Fernand Adolphe Mayerhoffer - Né le 21 septembre 1892 à Alger (Algérie) - Fils de Louis Jean Mayerhoffer et de Rosine Berthe Reine Huré - Domiciliés à Larbatache (Algérie) - Classe 1912 - Recrutement d'Alger (Algérie) sous la matricule n° 1688 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 1er régiment de cuirassiers, le 23 mai 1913 - Nommé Brigadier, le 18 novembre 1913 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 30 décembre 1915 - Envoyé à l'école d'aviation militaire pour suivre les cours théoriques - Envoyé à l'école d'aviation militaire d'Avord pour suivre la formation élémentaire de pilote militaire - Brevet de pilote militaire n° 3017 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 18 mars 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 10 juin 1916 - Pilote du GDE du 10 juin au 17 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille MF 24 / F 24 du 17 juillet 1916 au 5 septembre 1917 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de la division, le 7 septembre 1916 - Nommé Maréchal des logis, le 15 septembre 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique, en date du 23 décembre 1916 - Evacué sur l'hôpital de Beauvais du 24 janvier au 30 mars 1917 - Stage Breguet 14 B2 au GDE du 5 au 22 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 111 / BR 111 du 22 septembre 1917 au 31 mars 1918 - Nommé Adjudant, le 5 novembre 1917 - Evacué sur l'hôpital complémentaire n° 37 de Châlons puis convalescence du 17 janvier au 23 février 1918 - En mission de convoyage d'un Breguet 14 B2 à la RGAé du Bourget-Dugny du 12 au 16 mars 1918 - Grièvement blessé par balle au cours d'une mission de bombardement dans les lignes, le 29 mars 1918 - Médaille militaire et citation n° 7086 à l'ordre de l'armée, en date du 30 mars 1918 - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 222 de Ressons-sur-Matz (Oise), le 31 mars 1918 - Photo Fernard Mayerhoffer transmise par Olivier Denonain, son petit-neveu que je remercie pour son aide - Rita était son amie de coeur - Photo datant de sa période d'affectation à la F 24 - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives nationales d'outre-mer - CCC de l'escadrille MF 24 / F 24 - CCC de l'escadrille SOP 111 / BR 111 - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 15 janvier 2023.
* Citation à l'ordre de la division, le 7 septembre 1916 : "Pilotant un avion d'infanterie, à l'attaque du 18 août 1916, a rempli sa mission malgré un orage, survolant les lignes à moins de 400 mètres d'altitude où il a dû subir la fusillade ennemie qui a criblé son appareil de balles."
* Citation à l'ordre de l'aéronautique, en date du 23 décembre 1916 : "Excellent pilote, a toujours fait preuve de beaucoup d'énergie et de courage. A accompli plus de 100 heures de vol sur la Somme. Le 2 novembre 1916, au cours d'un réglage quoique violemment canonné et ayant son appareil atteint de nombreux éclats d'obus, a continué sa mission jusqu'au bout."
* Médaille militaire et citation n° 7086 à l'ordre de l'armée, en date du 30 mars 1918 : "Pilote d'une bravoure remarquable, toujours volontaire pour les missions difficiles. A accompli de nombreux bombardements de jour et de nuit. A été très grièvement blessé dans une combat aérien au cours d'une reconnaissance poussée très loin dans les lignes ennemies en plein secteur de bataille (deux citations)."
Photo du Ltt Ernest de Carheil
Ltt Ernest Marie Roger de Carheil - Né le 29 novembre 1894 à Le Palais à Belle-Ile-en-Mer (Morbihan) - Fils d'Yvan Marie de Carheil et d'Henriette Joseph Hascouët de St-Georges - Domiciliés au 6 rue de Corbin à Rennes puis au Contour de la Motte à Rennes (Ille-et-Vilaine) - Profession avant guerre Etudiant en droit, en préparation d'entrée à l'école spéciale militaire de St-Cyr - Classe 1914 - Recrutement de Rennes (Ille-et-Vilaine) sous le matricule n° 1527 ou 13.201 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 3ème régiment de dragons, le 21 août 1914 - Nommé Brigadier, le 1er décembre 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 3 mars 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire et affecté temporairement au 319ème régiment d'infanterie, le 9 août 1916 - En subsistance au 205ème régiment d'infanterie du 26 février au 9 mars 1917 - Citation n° 135 à l'ordre du 13ème corps d'armée, en date du 26 octobre 1916 - Croix de Guerre et citation n° 145 à l'ordre du 13ème corps d'armée, en date du 31 mars 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 novembre 1917 - Tests de sélection et cours théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 11.227 obtenu l'école d'aviation militaire de Chartres, le 2 février 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 3 février au 11 mars 1918 - Stage bombardement à l'école de bombardement aérien du Crotoy du 11 mars au 15 avril 1918 - Pilote du GDE du 15 avril au 17 juin 1918 - Pilote de l'escadrille BR 111 du 17 juin au 17 septembre 1918 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 9 août 1918 - Fait prisonnier au cours d'un vol d'essai, en équipage avec le Sgt Albert Puel, le 17 septembre 1918 - Ce jour, ils devaient faire un exercice de tir aérien, à bord d'un Breguet 14 B2, dans les environs de Commercy (Meuse), mais pour une raison qui n'est pas connue, ils sont partis dans la direction opposée - Ils ont peut-être volontairement changé de but de mision ou été victimes d'une panne d'instrument de bord car après avoir décollé de Tantonville (Meurthe-et-Moselle), ils auraient dû partir au nord-ouest et ils sont partis au nord-est - Leur avion a été abattu entre Many et Faulquemont par le Ltn Georg Weiner du Jasta 3 (sa 7ème victoire) - Le mitrailleur a été tué et le pilote, blessé, est décédé des suites de ses blessures à Morhange (Moselle), le 17 octobre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 27 septembre 1918 - Ernest de Carheil repose dans la nécopole nationale de Riche (Moselle) tombe individuelle n° 530 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille BR 111 - Fiche matricule du département de l'Ille-et-Vilaine - MpF - Sépultures de Guerre - JORF - Dernière mise à jour : 26 août 2018.
* Citation n° 135 à l'ordre du 13ème corps d'armée, en date du 26 octobre 1916 : "Officier très courageurs, très allant. A conduit lui-même, avec un entrain remarquable qu'il a su communiquer à ses hommes de très nombreuses patrouilles jusqu'au première ligne ennemie. En particulier la nuit du 16 au 17 octobre 1916 a mené ses patrouilles jusque dans un porte allemand dont les occupants ont été mis hors de combat à coup de grenade."
* Croix de guerre et citation n° 145 à l'ordre du 13ème corps d'armée, en date du 31 mars 1917 : "Officier d'une bravoure au dessus de tous éloge. A dirigé le 7 mars 1917 avec un rare courage, un esprit de décision et un entrain remarquables un des groupes qui a participé à un brillant coup de main sur les tranchées allemandes."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Ernest Roger Marie de Carheil, du 3ème régiment de dragons, pilote à l'escadrille BR 111, en date du 27 septembre 1918 : "Officier d'élite, pilote remarquable, d'une habilité consommée et d'un courage au-dessus de tout éloge. Depuis son arrivée à l'escadrille, a exécuté avec le plus grand brio et en très peu de temps, vingt et un bombardements du champ de bataille; s'est particulièrement distingué le 26 août 1918, en allant par deux fois, à basse altitude, jusqu'à dix kilomètres dans les lignes ennemies pour attaquer les rassemblements. Le 2 septembre, a abattu un avion ennemi qui s'est écrasé dans ses lignes. Deux citations."
Photo du MdL René Lejour
MdL René Lejour - Né le 6 mars 1890 à Marey-sur-Tille (Côte d'Or) - Fils d'Auguste Lejour et de Marie Catherine Buzenet - Classe 1910 - Recrutement de Dijon (Côte-d'Or) sous le matricule n° 777 - Engagé volontaire pour cinq ans au titre du 12ème régiment de Hussards, le 27 janvier 1909 - Nommé Brigadier, le 20 octobre 1911 - Fin d'engagement et passage dans la réserve, le 27 janvier 1914 - Profession avant guerre Cultivateur - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 3 août 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 12 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2452 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 20 janvier 1916 - Stage de perfectionnement "Bombardement" à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 1er mars 1916 - Pilote du GDE du 1er mars au 24 avril 1916 - Pilote de l'escadrille VC 111 du 24 avril 1916 au 15 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille VB 108 du 15 décembre 1916 au 16 mars 1917 - Griévement blessé au cours d'un accident d'avion, le 16 mars 1917 - Décédé des suites de brûlures profondes et multiples de la face, des membres inférieurs, des fesses à l'ambulance E 246 à Breteuil-sur-Noye (Oise), le 16 mars 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 31 mars 1917 - René Lejour repose dans la Nécropole Nationale de Marissel à Beauvais - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de la Côte d'Or - CCC de l'escadrille VC 111 - CCC de l'escadrille VB 108 - Bailey / Cony - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 22 décembre 2017.
* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du MdL René Lejour au 3ème groupe de bombardement, en date du 31 mars 1917 : "Pilote audacieux, recherchant toutes les missions des plus dures autant par tempérament que par devoir. A exécuté de nombreux bombardements de nuit, et est tombé, victime d'un accident, au cours d'une importante mission de nuit."
Photo du Sgt Albert Puel
Sgt Albert Georges René Maurice Puel - Né le 16 février 1897 à Pau (Pyrénées-Atlantiques) - Fils d'Elie Léon Joseph Puel et de Julie Lacrampe - Domiciliés au 11, rue Faubourg de Lattes à Montpellier (Hérault) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1914 (engagement) / 1917 (normale) - Recrutement de Montpellier (Hérault) sous le matricule n° 1729 - Engagé volontaire, pour la durée de la guerre, au titre du 9ème régiment d'artillerie de campagne, le 24 décembre 1914 - Affecté, par voie de changement d'armes au 76ème régiment d'infanterie, le 1er avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 25 juillet 1916 - Stage à l'école d'aviation militaire de Pau, à compter du 3 août 1916 - Stage de tir l'école de tir aérien de Cazaux jusqu'au 2 octobre 1916 - Breveté mitrailleur, le 28 septembre 1916 - Mitrailleur du centre d'aviation militaire de Villacoublay, le 30 novembre 1916 - Mitrailleur de l'escadrille F 35 du 15 janvier au 21 août 1917 - En déplacement les 22 et 28 janvier 1917 - Détaché à l'école de tir aérien de Cazaux du 1er juin au 10 juillet 1917 - Mitrailleur de l'escadrille SOP 111 / BR 111 du 21 août 1917 au 17 septembre 1918 - En mission du 17 au 22 février 1918 - Nommé Sergent, le 22 mars 1918 - Evacué sur l'hôpital de Senlis du 6 au 10 juin 1918 - Tué au cours d'un vol d'essai, en équipage avec le Slt Ernest de Carheil, le 17 septembre 1918 - Ce jour, ils devaient faire un exercice de tir aérien, à bord d'un Breguet 14 B2 dans les environs de Commercy (Meuse), mais pour une raison inconnue, ils sont partis dans la direction opposée - Ils ont peut-être volontairement changé de but de mission ou été victimes d'une panne d'instrument de bord car après avoir décollé de Tantonville (Meurthe-et-Moselle), ils auraient dû partir au nord-ouest et ils sont partis au nord-est - Leur avion a été abattu entre Many (Niederum en allemand) et Faulquemont (Falkenberg en allemand) par le Ltn Georg Weiner du Jasta 3 (sa 7ème victoire) - Les deux membres d'équipage ont été tués - Sources : Pam - CCC de l'escadrille F 35 - CCC de l'escadrille BR 111 - Fiche matricule du département de l'Hérault - MpF - JORF - Site internet du CICR - Dernière mise à jour : 26 août 2018.
Photo du Slt François Jean
Slt Françis Aimé Alcide Jean - Né le 10 mars 1885 à Paris 2ème (75) - Fils de Jean François Jean et de Marie Aimée Desmont - Domiciliés au Faubourg de la Butte à Montesson (Yvelines) - Elève diplômé de l'école nationale d'agriculture de Thiverval-Grignon (Yvelines) - Classe 1905 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 2602 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 18ème régiment de dragons, à compter du 6 octobre 1905 - Nommé Brigadier, le 6 avril 1906 - Nommé Maréchal des Logis, le 18 septembre 1906 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 18 septembre 1906 - Domicilié rue de Mazières à Bourges (Cher), à compter du 2 juillet 1907 - Domicilié au 24, rue de St-Pétersbourg à Paris 8ème (75), à compter du 11 février 1908 - A accompli une période d'exercices au 27ème régiment de Dragons du 17 août au 13 septembre 1908 - A obtenu le certificat d'aptitude à l'emploi de chef de peloton, le 12 septembre 1908 - Passé à la colonie française de la Guinée et domicilié à Conakry (Guinée), à compter du 9 juillet 1910 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Affecté au 27ème régiment de Dragons caserné à Versailles (Yvelines), le 28 septembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 28 octobre 1914 - Affecté à l'aéronautique militaire comme observateur, le 10 août 1915 - Observateur bombardier de l'escadrille VB 111 (du GB 4) du 10 au 25 août 1915 - Tué au cours d'une mission de bombardement dans les environs de Denting (Moselle), le 25 août 1915 - Il faisait équipage avec le Cal Paul René Courtet de l'Isle (pilote) qui a également perdu la vie - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 4 octobre 1915 - Les deux aviateurs ont été initialement inhumés dans le cimetière communal de Denting (Moselle) - Le corps du Slt François Jean y repose toujours - Sources : CCC de l'escadrille VB 111 - Fiche matricule du département des Yvelines - MpF (2 fiches) - JORF - Dernière mise à jour : 27 janvier 2019.
* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Françis Jean, observateur bombardier à l'escadrille VB 111, en date du 4 octobre 1915 : "Le 25 août 1915, au cours d'une expédition de bombardement à très longue distance, ont engagé vaillammment un combat aérien au cours duquel ils ont dû, dans des conditions particulièrement difficiles, atterrir en territoire ennemi et se sont tués."
Photo de l'Adj Emile Doux
Adj Emile Bazile Doux - Né le 1er décembre 1887 à Galez (Haute-Pyrénées) - Service militaire au 7ème régiment de Chasseurs à cheval à compter d'octobre 1908 - Profession avant guerre Jockey - Domicilé avec son épouse 8 avenue Béranger à Maisons-Laffite - Mobilisé au 18ème régiment de chasseurs à cheval, le 2 août 1914 - Affecté au 19ème escadron de Train des Equipages - Affecté au 82ème régiment d'artillerie lourde - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 1er février 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3346 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 1er mai 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 8 août 1916 - Pilote de l'escadrille F 209 du 27 septembre 1916 au 2ème trimestre 1917 - Nommé Maréchal des Logis en mars 1917 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée, le 25 juin 1917 - Stage à l'escadrille F 33 du 6 au 24 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 111 / BR 111 du 24 septembre 1917 au 10 mai 1918 - Nommé Adjudant, le 25 janvier 1918 - Convoyage avion au RGA du Bourget du 12 au 15 mars 1918 - Mission au GDE du Plessis-Belleville, les 1er et 2 mai 1918 - Tué au combat, aux commandes du Breguet XIV B2 n° 1408, au cours d'une mission de bombardement, le 10 mai 1918 - Il faisait équipage avec le 1er Ltn Ralph M. Noble, observateur américain - Leur adversaire était probablement le Ltn Paul Wenzel du Jasta 6 (sa 2ème victoire).
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