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Insignes peints
sur les fuselages

Version du lapin trimardeur, portant un baluchon, sur un cercle rouge - Dessin d'après photo Albin Denis.

Version du lapin trimardeur sans fond - Elle a été observée, peinte sur les dérives de plusieurs Breguet 14 B2 - Vous en trouverez de nombreux exemples sur cette page - Le cercle rouge faisant probablement office de cible, il a été préférable de l'enlever - Il ne s'agissait pas de faciliter le travail des aviateurs allemands - Le graphisme change parfois avec un bâton tenu beaucoup plus droit - Dessin d'après photo Albin Denis.

Version minimaliste du lapin trimardeur - Elle reprend uniquement les contours du dessin initial et a été observée sur le Breguet 14 B2 n° 1211 - Si vous connaissez d'autres avions qui ont porté cette version, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Dessin d'après photo Albin Denis.

Ultime version de l'insigne de l'escadrille BR 129 - Le lapin trimardeur, posé sur un ovale rouge, est associé aux bandes rayonnantes jaunes et au marquage "BR 129" - Dessin d'après photo Albin Denis.

Insignes métalliques de
l'escadrille BR 129

1er insigne métallique de l'escadrille 129 - Il s'agit d'un modèle émaillé, de la période "SOP 129 - Fabrication Moret et fixation par deux anneaux - Insigne collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

2ème insigne métallique de l'escadrille 129 - Il s'agit d'un modèle émaillé, de la période "BR 129" - Fabrication Moret et fixation par une épingle - Insigne collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Entoilage d'époque
Insigne personnel

Découpe de fuselage provenant du Breguet XIV B2 de l'Adj Jean Rocques, pilote de l'escadrille SOP 129 / BR 129 du 22 juillet 1917 au début de l'année 1920 - Il a été prélevé lors des réparations effectuées après le combat où a été blessé Marcel Pouget, son mitrailleur habituel, le 5 juin 1918 - La cocote jaune était son insigne personnel - Il était associé au mot "Gosse" pour rappeler qu'il était le plus jeune pilote de l'escadrille, engagé volontaire à seulement 17 ans - Vous pouvez voir cette cocote sur plusieurs photos de cette page - La cocote a été peinte sur le Breguet XIV B2 qui a pris la suite - Photo transmise par Jean-Marie Rocques, son fils, que je remercie pour son aide.

 

Symbolique

Le Ltt Albert Mézergues a choisi le lapin trimardeur, portant un baluchon, comme insigne. Adapté d'un dessin de Benjamin Rabier, le célèbre illustrateur de la littérature enfantine, il a d'abord été peint dans un ovale ou un rond rouge, puis placé sur un fanion bleu associé à des bandes rayonnantes jaunes.

Historique

Création à Avord :

L'escadrille SOP 129 a été créée sur le terrain d'Avord, le 2 juin 1917. Elle est placée sous le commandement du Ltt Albert Mézergues. Cet officier, issu du 12ème régiment de Hussards, a été successivement pilote en Orient, au sein des escadrilles V 90, V 84 S puis sur le front Ouest au sein de l'escadrille N 79. En Orient, il a remporté trois victoires homologuées et une non homologuée à l'escadrille N 79. C'est donc un pilote reconnu et d'une grande expérience qui prend la tête de cette jeune escadrille.

Ses personnels, pour la plupart très jeunes, commencent une phase initiale d'entrainement à l'école d'Avord. Les moyens aériens sont maigres avec seulement deux avions à bout de souffle. Après un premier vol sans histoire du Ltt Mézergues, le suivant, réalisé par le Ltt Imbert, termine sa course dans les Nieuport de l'école. Ca commence Mal ! Le troisième vol, réalisé par l'Adj Bellet, même s'il donne lieu à quelques frayeurs aux témoins, se termine sans casse.

Des débuts difficiles :

Le 20 juillet 1917, trois pilotes partent pour Etampes, avec leurs mécaniciens, pour convoyer les trois premiers Sopwith 1B2 neufs perçus par l'escadrille. Le 22, le Ltt Imbert rate son décollage et termine sa course dans un champ de pommes de terre, l'avion est détruit mais les deux membres d'équipages sont saufs. L'Adj Bellet, après avoir fait plusieurs étapes, est lâché par son moteur et capote dans un terrain à vaches. Ayant vécu quelques frayeurs, avec un avion sur le dos et de l'essence qui noie sa combinaison, il préfère rejoindre le terrain en train. Seul le Ltt Jean Istria est arrivé à bon port à Luxeuil-St-Sauveur. Le 27 juillet, sur les 15 Sopwith 1B2 livrés, seulement quatre avions ont pu rejoindre le terrain, cinq ont été accidentés et seront renvoyés à l'arrière pour réparation et 6 sont dispersés en panne entre Etampes et Luxeuil. L'orientation en vol n'a pas été acquise par certains jeunes pilotes, l'un d'eux s'est posé au Creusot au lieu de Luxeuil ! Heureusement qu'il n'a pas franchi les lignes, il aurait très bien pu livrer un avion neuf aux Allemands.

Cliquez sur ce lien pour lire le journal de guerre de l'Adj Benoit Bellet

Intégration au GB 4 :

Le 4 août, l'escadrille est affectée au groupe de bombardement 4, commandé par le Cdt Willermoz, qui opére à partir de la région de Luxeuil et bombarde de jour les objectifs militaires en Alsace et en Allemagne. Le GB 4 est maintenant composé des escadrilles SOP 29 - SOP 123 - SOP 129. Comme chaque unité a adopté un insigne, Mézergues choisit un lapin trimardeur blanc portant un baluchon.
La préparation des avions et la formation des équipages ayant pris plus de temp que prévu, le Ltt Mézergues, qui veux reprendre au plus vite les missions de guerre, parvient à obtenir un Sopwith 1B1, un monoplace de bombardement.

Le 22 août, il part à son bord, en compagnie du MdL Edouard Laâge de l'escadrille SOP 123, pour bombarder Fribourg. Au décollage, il constate vite que son moteur n'a pas la puissance désirée mais il poursuit quand même, ne voulant pas laisser son camarade Seul. Bien lui à pris, son moteur rend l'âme et il est contraint de se poser au Nord de Colmar, où il est fait prisonnier. La 129 n'a plus de chef. Le Ltt Pierre Garret, un observateur, assure l'intérim en attendant l'arrivée d'un nouveau commandant d'escadrille.

Premières missions de guerre :

A partir du 12 septembre 1917, le Cne André Darnaud, commandant de la SOP 123, accepte d'emmener en mission les équipages de la 129 qui sont prêts. Petit à petit, ils vont prendre part à des missions de plus en plus importantes, comme le bombardement de la gare de Colmar. Malheureusement, l'aviation allemande ne reste pas inactive. Le 16 septembre 1917, au cours d'une mission sur l'usine de Legelbach, deux Sopwith de la SOP 131 sont rapidement abattus, leurs équipages réalisaient leur première mission de guerre. Les Allemands s'en prennent aux avions restants qui ripostent avec leurs mitrailleurs. Un des assaillants est abattu, malheureusement dans une zone qui interdit toute homologation. Parmi les trois équipages des SOP 29 et 129 qui revendiquent cette victoire, l'équipage Adj Benoit Bellet (pilote) et Sol Paul Sauvaget (mitrailleur) sont les premiers à obtenir un résultat en combat aérien.

Le Ltt Henri Danglade prend le commandement :

Le 19 septembre, le Ltt Henri Danglade prend le commandement de l'escadrille SOP 129. Cet officier arrive de l'escadrille C 226.

Première perte :

Le 14 janvier 1918, l'escadrille déplore sa première victime. Pendant une mission en Alsace, le Brigadier Victor Piel est mortellement blessé au cours d'un combat aérien contre des avions du Jasta 41 dans les environs de Guebswiller. Il trouve l'énergie de ramener au sol son avion pour sauver son mitrailleur. L'avion se disloque en touchant le sol, mais le MdL Maurice Rusé est indemne. Le 4 février, le Sopwith 1B2 piloté par le Sgt Henri Cordonnier a été touché en combat aérien et le mitrailleur Charles Allais tué par une rafale. L'avion se traine jusqu'au terrain, en laissant échapper de grandes volutes de fumée. Il n'arrivera pas à se poser et s'écrase sur le terrain où Cordonnier est évacué, très grièvement brûlé. Il décédera 4 heures après son admission à l'hôpital de Luxeuil.

Transformation sur Breguet 14 B2 :

En février 1918, l'escadrille 129 est transformée sur Breguet 14 B2. Le frêle Sopwith 1B2 laisse place à la version de bombardement du Breguet 14. Celle-ci est doté d'un excellent plafond opérationnel, d'une bonne vitesse en charge et un chargement en bombes plus que consistant de 350 kg.

Formation du GB 9 :

Le 1er mars 1918, le GB 4 se dédouble pour former le GB 9, qui est placé sous le commandement du Cne de Lavergne. La nouvelle entité comprend les escadrilles BR 29 du Cne Le Barazer, BR 123 du Cne Darraud et BR 129 du Ltt Allégret. Le GB 9 est lui-même intégré à l'escadre de bombardement n° 12, qui est sous le commandement du Cdt Joseph Vuillemin. L'EB n° 12 comprend les GB 5, GB 6 et GB 9.

Le 21 mars, une vaste offensive allemande en Picardie contraint le GB 9 à faire mouvement sur le terrain du Plessis-Belleville (Oise), où est normalement implanté le principal centre GDE de l'aéronautique militaire. Le GB 9 est alors engagé sur les arrières de l’ennemi, bombardant la gare de Saint-Quentin, le 11 avril.

Le 10 avril, la BR 129 perd un équipage. Pendant une mission de bombardement sur la bifurcation de Jussy, la DCA allemande se déchaine et arrose copieusement les assaillants. Dans un permier appareil, le Sgt Paul Sauvaget est tué sur le coup par un obus qui explose sous le fuselage. Après un atterrissage en catastrophe dans les lignes, l'Adj Benoit Bellet est récupéré par des fantassins, après qu'il se soit évanoui. Dans un autre avion, un jeune équipage sans expérience, composé du caporal Georges Grebil et de l'Aspirant Edmond Carron, se perd au milieu des explosions de DCA et part en direction de St-Quentin. Ayant traversé les lignes allemandes et posé leur avion du mauvais coté, ils sont faits prisonniers.

Le 1er mai, la BR 129 s'installe à Feuilloy dans la Somme pour être engagée entre Corbie, Péronne et Ham. Le 4 mai, le Breguet 14B2 de l'équipage Sgt Hilaire Boureau / 2st Ltn Raymond B. Parker est abattu par un chasseur du Jasta 6 entre Montdidier et Etelfay. Ils appartenaient à un dispositif de 19 avions du GB 9 qui visait la gare de Chaulnes. Le 29 mai, nouveau déménagement, cette fois pour Fourneuil. A partir de ce terrain, les escadrilles du GB 9 s'oppose à l'offensive allemande sur le Chemin des Dames qui a commençé, quelques jours auparavant. Ses Breguet 14 B2 se concentrent sur les voies ferrées, les gares, les zones de triages et parvinrent à ralentir l’acheminement des renforts et des matériels vers le champs de bataille.

Le 31 mai, un équipage est abattu au cours d'une mission de bombardement à l'Est de Soissons. Ses membres d'équipage, le Caporal René Lecomte, pilote, accompagné du MdL Maurice Garcette, mitrailleur, sont tués. Le 2 juin, c'est au tour du Slt Jean Istria et du Cal Pierre Charvet d'être abattus dans les environs de Troesnes.

Le 5 juin 1918, un jour noir pour la BR 129 :

Le 5 juin 1918, l'escadrille BR 129 perd 3 membres d'équipage au combat, les MdL Marie Coutel (pilote), Sgt Georges Lescoueur (mitrailleur) et 1st Ltn Karl H. Eymann (observateur américain) lors de missions de bombardement sur les rassemblements allemands dans le ravin de Nouvron-Vingré. A ces tués, viennent s'ajouter trois blessés par balles ou par éclats d'obus de DCA, les Sgt Marius Grebil, Brig Henri Moine et Slt Marcel Pouget.

Le GB 9 réalise une série de raids sur Soissons, Neuilly-Saint-Front et Château Thierry. En début juillet, les avions de la 129 s'en prennent aux passerelles construites sur la Marne par les Allemands en vue de franchir le fleuve. C'est au cours d'une de ces missions que le 1st Ltn Richard W. Moody, un observateur américain est grièvement blessé d'une balle qui lui tranche l'artère fémorale. Malgré un retour rapide au terrain par Ltt Dominique Rich, il décédera de ses blessures, ayant perdu tout son sang.

Plusieurs victoires homologuées :

Le 18 juillet 1918, l’escadrille prit part à la contre-offensive française en attaquant Rumigny, Jonchery-sur-Vesle et Fère-en-Tardenois. Un équipage 100 % américain, composé des 1st Ltn Williams Calkins et F. Borckers, abat un avion allemand à cette occasion. Quelques jours plus tard, le 22, trois nouveaux avions ennemis sont homologués par les équipages de la 129. Calkins et Borckers ajoute une victoire à leur palmarès ainsi que le Ltt Pierre pascal / Sgt Léo Delhommeau et Sgt Jean Roques / Asp Pierre Lambert. Maintenant stationnée sur le terrain de Lormaison prés de Méru, les équipages de la BR129 multiplièrent les sorties offensives lors de la bataille de Santerre. Le 11 août, le Sgt Joseph Rey, mitrailleur, abat un avion adverse et le 29 du même mois, un monoplace est descendu par un équipage d'aspirants, Gaston Briaumont et Edmond Clausse.

Le 5 septembre, elle s'installe à Neufchâteau, dans les Vosges, pour participer à l’offensive américaine contre le saillant de Saint-Mihiel, dans laquelle fut impliquée la division aérienne. Le 12 septembre, une autre tragédie vient endeuiller la BR 129. Partis malgré des conditions météorologiques défavorables, les avions ne peuvent trouver leurs objectifs et rentrent au terrain. Malheureusement, ils doivent larguer leurs bombes, qui sont armées, avant de se poser. Deux équipages de la BR 29 et BR 129 le font beaucoup trop bas et sont tués par l'explosion de leurs propres bombes. Pour la BR 129, le Ltt Marie de Quatrebarbes et le Sgt Léo Delhommeau sont tués. Le 2 octobre, l'Asp Gaston Briaumont et Asp Jacques Brunet abattent un monoplace en Champagne.

8ème et dernière victoire homologuée :

Le 9 octobre, au cours d'une mission de bombardement, trois équipages se défendent comme ils peuvent et abattent un avion qui les attaquait en Champagne. Ce victoire aérienne homologuée est la 8ème et dernière à mettre au compte des équipages de la BR 129. Les équipages consernés sont : MdL Albert Morel / Asp Germain Bras - Asp Gaston Briaumont / Asp Jacques Brunet - MdL Paul Boucher / Asp André Alcouffe.

L'armistice :

Quand la guerre prit fin, le GB 9 se trouvait à Ochey, en vue de participer à la vaste offensive sur Metz qui n’eut jamais lieu. La BR 129 a été cité deux fois pendant le premier conflit mondial et a perdu 16 navigants au combat ou par accident. Ses équipages ont remporté 8 victoires homologuées et 4 probables.

Occupation de l'Allemagne :

A partir du 24 avril 1919, elle prend part à l'occupation de l'Allemagne en s'installant sur le terrain de Landau, dans le Palatinat. Le 1er janvier 1920, avec la création des régiments d'aviation, l’escadrille BR 129 devient la 210ème escadrille du 1er régiment de bombardement, stationné à Metz-Frescaty. Le 1er août 1920, après une simplification dans les désignations des unités, elle devint la 7ème escadrille du 11ème régiment de bombardement.

 

Insignes métalliques des unités
héritières de ses traditions

Insigne de la 4ème escadrille du GB II/23 - Fabrication Béraudy et Vaure de 1940 - La patte est décollée du sac - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Autre fabrication de l'insigne de la 4ème escadrille du GB II/23 - La patte est collée au sac - Insigne collection Jean-Pierre Mehl que je remercie pour son aide.

Insigne du GB II/23 - Insigne valable de la période allant de 1936 à 1943 - Cette unité comptait deux escadrilles héritées de la Grande Guerre, la 3ème escadrille héritière de la BR 66 et la 4ème escadrille héritière de la BR 129 - Elle était stationnée à Toulouse de 1936 à 1940 et volait sur Bloch 200 - Fabrication A. Augis Lyon - Photo Albin Denis.

Insigne de l'EB 1/93 "Guyenne" - Petit modèle - ailes dorées - Valable pour l'époque allant de 1959 à 1962 - Photo collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille BR 129

1er régiment de bombardement de jour
de Metz-Frescaty

Fanions des escadrilles formant le 1er régiment d'aviation de bombardement de jour stationné à Metz-Frescaty du 1er janvier au 1er août 1920 - Au centre, le portrait du Cdt Joseph Vuillemin, commandant du 1er RB - Au-dessus de son portrait, l'insigne de l'escadre de bombardement n° 12 généralement associé à une bombe - Dans le sens des aiguilles d'une montre, en partant du haut à droite, les fanions des escadrilles BR 66 - R XI 239 - BR 111 - R XI 240 - BR 123 - BR 117 - BR 129 - BR 127 - BR 29 - BR 120 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Delcampe.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Insignes métalliques des unités
héritières de ses traditions

Insigne de l'EB 1/93 "Guyenne" homologué au SHD du château de Vincennes sous le n° A 937, le 2 mars 1967 - Cette unité était basée sur la BA 125 d'Istres-le-Tubé et équipée de Dassault Mirage IV A - Elle était composée de deux escadrilles héritières des traditions des escadrilles BR 66 et BR 129 de la Grande Guerre - Définition héraldique de l'insigne : "Rondache de gueules chargées d'un lapin d'émail blanc portant besace brochant du chef une rondache bleu foncé chargée d'une aigle égyptienne d'or et de gueules" - L'EB 1/93 "Guyenne" a été dissous, le 9 juin 1976 - Insigne collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

 

Appellations successives

Périodes de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Commandants

Rattachements de l'escadrille

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Décorations

Citations

Comprise dans la citation collective ci-après, l'escadre de bombardement de jour comprenant le GB 5 (escadrilles BR 117, BR 120, BR 127), le GB 6 (BR 66, BR 108, BR 111) et le GB 9 (BR 29, BR 123, BR 129) : "Entraînée par l'exemple magnifique de son commandant, le chef d'escadron Vuillemin, et de ses chefs de groupe, les capitaines Petit, de la Morlas, de la Vergne, constitue par son entrain et son audace une unité d'aviation redoutable. A maintes fois fait sentir à l'ennemi la valeur de son esprit offensif en le mitraillant et le bombardant près du sol. Du 27 mars au 27 mai, est intervenue dans la bataille de Picardie, lancant 132 tonnes de projectiles. Du 29 mai au 9 juin, a participé aux opérations entre Aisne et Marne, lançant plus de 191 tonnes de projectiles. S'est distingué particulièrement le 4 juin en arrêtant dans son germe une attaque allemande, par le bombardement en masse des troupes ennemies rassemblées en vue de l'action dans le ravin de la Savière. depuis le 15 juillet, a contribué pussamment à rendre très difficile à l'ennemi le passage de la Marne, lui coupant les passerelles par ses bombes; a vigoureusement poursuivi les troupes allemandes dans leur repli, lançant 147 tonnes de projectiles. Au cours de ces diverses opérations, a abattu 43 avions ennemis qui cherchaient à lui barrer la route de ses objectifs." (ordre du 19 septembre 1918)

 

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune


 

Les hommes

Chef de bataillon Albert Edmond Mézergues - Né le 5 novembre 1886 à St Chaptes (Gard) - Fils de Jean Mézergues et de Pauline Amelhat - Classe 1906 - Recrutement de Toulouse sous le n° matricule 1672 - Engagé volontaire pour 5 ans au 12ème régiment de Hussards, le 5 novembre 1904 - Nommé Brigadier, le 11 mai 1905 - Nommé Maréchal de Logis, le 6 mars 1906 - Marié avec Eugènie Carrière, le 7 juillet 1913 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 9 décembre 1913 - Brevet de pilote civil n° 1677 décerné par l'Aéroclub de France, obtenu sur avion Voisin, le 10 juillet 1914 - Brevet de pilote militaire n° 537 obtenu à l'école de Reims, le 30 août 1914 - Médaille militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 21 octobre 1914 - Pilote de l'escadrille V 21 du 3ème trimestre 1914 au 19 mai 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 5 mai 1915 - Pilote de la 2ème section d'avions canon - Convalescence jusqu'au 3 août 1915 - Pilote réceptionneur des avions Voisin sur le terrain de St-Cyr du 11 août au 8 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille VC 113 du 8 septembre au 20 octobre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée le 1er février 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 12 avril 1916 - Pilote de l'escadrille de l'escadrille V 90 S du 27 mars au 19 mai 1916 - Pilote de l'escadrille V 84 S du 19 mai au 17 août 1916 - Nommé Lieutenant, le 27 juin 1916 - Convalescence d'août 1916 au 30 octobre 1916 - Chevalier de la Couronne Roumanie - Pilote de l'escadrille N 79 du 29 janvier au 6 juillet 1917 - Gelure complète de la figure au cours d'une expédition, le 23 mars 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, le 11 avril 1917 - Pilote et commandant de l'escadrille SOP 129 du 4 août au 22 août 1917, date de sa capture - Citation à l'ordre de l'armée le 14 août 1917 - Fait prisonnier au retour d'une mission de bombardement sur Fribourg-en-Brigsau, le 22 août 1917 - Interné à Mulheim, Carlsruhe, Lanfshut, Burg bei Maddeburg, Francfort-sur-le Mein - Evadé d'Allemagne en compagnie du Ltt Marchal, le 26 février 1918 - Habillé en ouvrier, sort du camp caché dans une voiture bachée - Voyage en chemin de fer de Francfort-sur-le-Mein à Aix-la-Chapelle - Passe la frontière, le 28 février - Lauréat de la grande médaille d'or de l'Aéro-club de France - Pilote du GDE du 17 avril au 18 mai 1918 - Pilote de l'escadrille BR 134 du 18 au 23 mai 1918 - Pilote et commandant de l'escadrille BR 131 du 23 mai au 13 octobre 1918 - Blessé à la tête en combat aérien, entre Montdidier et Roye, le 25 juin 1918 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 14 août 1918 - Sept victoires homologuées pendant la 1ère guerre mondiale - Nommé Capitaine à titre définitif, le 25 décembre 1918 - Dirigé sur la STAé pour être affecté à la mission temporaire aux Etats-Unis, le 1er mars 1919 - Nommé Commandant l'escadrille VR 541 (devenue 7ème escadrille de l'aviation militaire d'Afrique) du 18 avril 1919 au 10 mars 1920 - Officier de la Légion d'Honneur, le 9 juillet 1919 - Marié avec Mlle Isabelle Louise Albertine Pélisson, le 19 juillet 1919 - Dirigé sur l'école des mécaniciens de Bordeaux pour suivre un cours de trois mois, le 10 mars 1920 - Placé en position de "Hors cadre Aéronautique", le 21 mai 1920 - Affecté au 36ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Affecté au 35ème régiment d'aviation, pour le compte de l'aéronautique de l'armée française du Levant, le 25 décembre 1920 - Affecté au 12ème régiment d'aviation, le 2 septembre 1922 - Commandant la 2ème escadrille du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt, le 3 septembre 1922 - Désigné pour suivre le cours de tir et de bombardement au centre d'instruction de Cazaux, le 17 janvier 1923 - Nommé Adjoint au commandant du 1er groupe du 12ème RAB, le 17 octobre 1923 - Commandant du 1er groupe de bombardement du 12ème RAB de Neustadt, le 8 février 1924 - Désigné comme directeur des cours d'observateurs et de mitrailleurs de Meknès, le 17 octobre 1924 - Nommé Chef de bataillon, le 24 mars 1925 - Commandant du 37ème régiment d'aviation - Blessé au combat par une balle au coude gauche, le 28 avril 1925 - Grièvement blessé, d'une balle au ventre, au cours d'une mission de reconnaissance, en basse altitude, sur le plateau de l'Ourtzagh (Maroc) pendant la guerre du Rif, le 14 mai 1925 - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital Auvert de Fès (Maroc), le 15 mai 1925 - Commandeur de la Légion d'Honneur à titre posthume, le 15 mai 1925 - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

* Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée en date du 21 octobre 1914 : "Fait preuve chaque jour d'un dévouement, d'une tenacité et d'un mépris absolu du danger, volant jusqu'à l'extémité de ses forces et celle de son avion. Exécute jusqu'à 4 vols par jour pour revenir bombarder plusieurs fois de suite les objectifs les mieux défendus par l'artillerie allemande. A lancé dans une même journée jusqu'à 18 bombes et 5.500 fléchettes. N'a pas hésité à poursuivre un avion ennemi jusque dans ses lignes et a attaquer à plusieurs reprises un Drachen."

* Citation n° 26 à l'ordre de l'armée d'Orient du Slt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille V 90, en date du 1er février 1916 : "Bravoure au-dessus de tout éloge, exécutant quand le temp le permet plusieurs bombardements par jour."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Slt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille V 90, en date du 12 avril 1916 : "Pilote ardent, brave et adroit. Se distingue presque journellement, volant de jour et de nuit jusqu'au surmenage. Le 23 mars , au cours d'un bombardement, a livré combat dans les lignes adverses à un avion ennemi qui a été abattu. Le 27 mars a, par l'habileté de sa manoeuvre, permis à son observateur d'abattre un avion ennemi. A déjà reçu la croix de guerre."

* Citation n° 293 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille N 79, en date du 1er avril 1917 : "Officier au-dessus de toute éloge, toujours prêt à courir au danger et réclamant les missions les plus difficiles et les plus dangereuses. Le 17 mars, sans protection, a continué sa mission jusqu'au bout, loin dans les lignes ennemies, malgré un combat avec cinq avions. Le 18 mars, poursuivant l'ennemi en retraite, l'a mitraillé à moins de 200 mètres, semant la panique. Le 21 mars, a exécuté une reconnaissance mointaine à très basse altitude, revenant avec son avion criblé de balles et d'éclats d'obus, mitraillant les servants d'une batterie. Le 23 mars, par une température exceptionnellement rigoureuse, a complétement terminé sa mission, revenant avec les renseignements les plus précieux, la figure complétement gelée. Déjà cité trois fois à l'ordre du jour."

* Citation n° 23 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille SOP 129, en date du 14 août 1917 : "Officier d'une bravoure légendaire, a 500 heures de vol au-dessus de l'ennemi, a abattu deux avions et un Drachen ennemi. Le 11 août 1917, a exécuté un raid de bombardement de 500 km dans les lignes allemandes."

* Citation n° 576 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille SOP 129, en date du 12 mai 1918 : "Officier d'une modestie qui égale sa bravoure légendaire est pour tous un superbe exemple d'énergie inlassable et de courage réfléchi. Le 22 août 1917, au cours d'un bombardement sur Fribourg, ayant son gouvernail de profondeur atteint par la DCA à son arrivée sur l'objectif, néanmoins exécute sa mission. Recherchant à regagner nos lignes, attaqué par plusieurs avions ennemis. Son moteur perçé de balles, a dû atterrir près de Colmar. Blessé à l'atterrissage. Pendant toute sa captivité, a constamment préparé son évasion rendue de plus en plus difficile par de nombreux changements de camps. par son opiniatre volonté, a réussi à s'évader le 26 février après 6 mois seulement de captivité. Aussitôt arrivé en France, a demandé à reprendre sa place parmi les camarades du groupe de bombardement n° 4."

* Citation n° 8445 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, commandant de l'escadrille BR 131, en date du 13 juillet 1918 : "Pilote du plus grand courage assurant le commandement d'une escadrille de bombardement avec la vigueur et l'entrain qui ne l'ont jamais quitté. Toujours en tête de son unité, la conduisant jusqu'à trois fois par jour loin chez l'ennemi, a ramené son avion criblé de balles dans de violents combats. Exécutant son entier bombardement au cours d'une lutte contre des adversaires supérieurs en nombre, a abattu son quatrième avion ennemi. Une blessure. Médaille Militaire pour faits de guerre. Quatre citations."

* Citation n° 8629 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, commandant de l'escadrille BR 131, en date du 19 juillet 1918 : "Excellent commandant d'escadrille et brillant pilote de guerre et pour tous ses subordonnés, un exemple d'énergie, de magnifique bravoure en même temps que de modestie. Au cours d'une expédition de bombardement après un premier combat, a soutenu une seconde attaque contre de nombreux adversaires. Blessé grièvement, son mitrailleur hors de combat, a réussi à atterrir dans nos lignes sous le feu de l'ennemi. Une blessure antérieure. Médaille Militaire pour faits de guerre. Six citations."

* Citation n° 10.509 à l'ordre de l'armée du Cne Albert Edmond Mézergues du 12ème régiment de Hussards, commandant de l'escadrille BR 131, en date du 10 octobre 1918: "Ne cesse de prodiguer les preuves d'une éclatante et audacieuse bravoure et communique à son escadrille, son entrain et son invincible confiance dans le succès de toutes ses entreprises. Dans les offensives d'août et septembre, intervenant avec une fougue admirable, à la tête de ses pelotons, dans la poirsuite de l'ennemi, bombardant et mitraillant les rassemblements et les convois à très basse altitude, a contribué au succès de nos armes. Le 12 septembre 1918, a exécuté ainsi deux expéditions par un temps extrêmement pénible, attaquant l'ennemi à 300 mètres. Le 14 septembre, a conduit son escadrille sur une gare éloignée du champ de bataille et a réussi à l'atteindre en combattant pendant toute la route contre un ennemi trois fois supérieur en nombre. Au cours de la lutte, a abattu son sixième avion ennemi. Deux blessures. Médaillé Militaire et Chevalier de la Légion d'honneur pour faits de guerre. Six citations."

* Citation n° 84 à l'ordre de la 1ère division de l'armée du Levant du Cne Albert Edmond Mézergues, en date du 22 novembre 1921 : "Officier doué des plus belles qualités militaires et qui a exercé avec maitrise le commandement des escadrilles de la 1ère division du Levant. D'une audace devenue légendaire dans son arme, n'a cessé de donner à son personnel l'exemple de dévouement et de l'abnégation. A toujours pris part en tête de ses avions aux mission les plus périlleuses et a rendu ainsi aux troupes de la 1ère division les plus signalés services."

* Citation n° 148 à l'ordre de l'armée du Cne Albert Edmond Mézergues, en date du 23 septembre 1922 : "Officier d'un allant, d'une bravoure et d'un mérite tout à fait exceptionnel. Toujours au premier rang dans l'action. Vient encore de se signaler pour la manière remarquable par laquelle il a conduit son escadrille lors des bombardements des 24 et 27 dans le Djbil druze et a obtenu un superbe rendement."

* Citation n° 166 à l'ordre de la DOE du Cne Albert Edmond Mézergues : "A accompli brillamment un raid aérien de reconnaissance et a fait preuve des plus belles qualités d'énergie et d'endurance en couvrant en 11 heures 15 une distance de 1300 km dans des conditions atmosphériques très défavorables."

* Commandeur de la Légion d'Honneur et citation n° 84 à l'ordre de l'armée du Chef de bataillon Albert Edmond Mézergues, en date du 10 juillet 1925 : "Mézergues (Albert), chef de bataillon au 37ème régiment d'aviation. Officier au 16 juin 1920. Pour prendre rang du 15 mai 1925. Titres exceptionnels : d'une bravoure légendaire, ayant un magnifique passé de guerre et des qualités de commandement qui faisait de lui un chef d'aviation hors pair. A donné le plus bel exemple pendant plusieurs semaines à ses équipages dans une période critique. Blessé une première fois. A repris presque aussitôt son poste de combat et a été blessé bientôt après très grièvement dans une mission effectuée à basse altitude pour mieux reconnaitre l'ennemi. Croix de Guerre des TOE avec palmes."

* Citation n° 529 à l'ordre de l'armée du Chef de bataillon Albert Edmond Mézergues, en date du 5 juin 1925 : "Magnifique soldat. Chef d'aviation remarquable. Entraineur d'hommes, d'un courage inlassable. Donne constamment à son groupe le plus bel exemple d'énergie, d'allant, de dévouement aux autres armes et d'esprit de sacrifice. A eu son appareil plusieurs fois traversé par des balles, alors qu'il cherchait à déterminer exactement l'objectif de ses escadrilles. A eu le 15 avril 1925 son avion descendu à proximité d'un poste. Le 28, a été blessé d'une balle au bras, a néanmoins continué sa mission jusqu'au bout, indiqué l'emplacement des dissidents à la colonne puis à ses équipages avant de songer à se faire soigner."

Slt Benoit Bellet - Né le 25 décembre 1890 à Lapeyrouse (Ain) - Fils de Jean Bellet et de Victorine Ecochard - Profession avant guerre Instituteur - Classe 1910 - Recrutement de Bourg-en-Bresse sous le n° matricule 770 - Incorporé à la 14ème section d'infirmiers militaires à Lyon, le 7 octobre 1911 - Nommé Caporal, le 1er avril 1912 - Nommé Sergent, le 26 septembre 1912 - Passé dans la réserve, le 8 novembre 1913 - Mobilisé à la 14ème section d'infirmiers militaires, le 3 août 1914 - Affecté à la 17ème section d'infirmiers militaires, le 1er octobre 1916 - Nommé Adjudant, le 21 septembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er mars 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6493 obtenu à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, le 22 mai 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Pilote de l'escadrille BR 129 du 3 mars 1918 au 10 août 1919 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 8 août 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 26 décembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 juillet 1919 - Démobilisé, le 10 août 1919 - Affecté dans la réserve, au 11ème régiment d'aviation, le 6 juillet 1920 - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

* Citation n° 15 à l'ordre de la direction du service de la santé du 14ème corps d'armée en date du 22 octobre 1915 : "Très belle attitude au feu pendant les combats du 27 au 29 septembre 1915. A assuré l'évacuation d'un poste de secours soumis à un vilonet bombardement avec le plus grand sang-froid."

* Citation n° 33 à l'ordre de l'armée en date du 20 septembre 1917 : "Le 17 septembre 1917, a effectué deux bombardements dans la même journée. A abattu un avion ennemi."

* Proposition de citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Benoit Bellet, pilote de l'escadrille BR 129, en date du 23 février 1918 : "Excellent pilote faisant preuve en toutes circonstances du plus grand courage et de superbe allant, prenant part comme volontaire aux missions les plus dangereuses. Après une citation dans l'infanterie, a obtenu le 20 septembre 1917, dans l'aviation une citation à l'ordre de l'armée, pour avoir livré un combat acharné à un avion ennemi qu'il a abattu (homologué). Depuis son arrivée à l'escadrille SOP 129, l'adjudant Bellet a accompli près de trente bombardements. En moins de quarante huit heures, les 12, 13 & 14 novembre 1917 dans des conditions atmosphériques les plus difficiles, a accompli quatre bombardements consécutifs en monoplace, totalisant plus de 90 heures de vol sur les lignes. Soutenu par son énergie, vient en moins d'un mois de faire deux raids de plus de 500 kilomètres dans les lignes ennemies dans des circonstances particulièrement difficiles, bombardant à très basse altitude un des centres industriels ennemis des plus importants (Ludwigshafen)."

* Citation n° 46 à l'ordre de l'armée de l'Adj Benoit Bellet, pilote de l'escadrille BR 129, en date du 18 mars 1918 : "Excellent pilote faisant preuve en toutes circonstances du plus grand courage et de superbe allant, prenant part comme volontaire aux missions les plus dangereuses. A exécuté de nombreux bombardements, dont plusieurs sur des objectifs très éloignés."

* Médaille Militaire, Croix de Guerre et citation n° 7521 à l'ordre du GQG à l'Adj Benoit Bellet du 2ème groupe d'aviation, pilote aviateur, en date du 26 mai 1918 : "Pilote hors de pair, d'un allant et d'une énergie sans borne. N'a cessé depuis entrée à l'escadrille, de susciter l'émulation de tous ses camarades par ses vols répétés de jour et de nuit exécutés dans des conditions souvent périlleuses. Au cours d'un bombardement à très faible altitude sur les lignes de communication ennemies, son mitrailleur ayant été mis hors de combat et son avion très gravement endommagé, a réussi grâce à son adresse et son courage, à ramener son appareil jusqu'au tranchées de première ligne. Trois citations."

* Citation n° 33 à l'ordre de l'escadre de bombardement n° 12 de l'Adj Benoit Bellet, pilote de l'escadrille BR 129, en date du 31 juillet 1918 : "Le 15 juin 1918, au cours d'une mission de bombardement à basse altitude, a contribué à abattre un avion ennemi dans ses lignes."

* Une citation à l'ordre de la division n° 18.531 du Slt Benoit Bellet, en date du 31 décembre 1918.

 

Photo du Sgt Octave Lebrun

Sgt Octave Pierre Lebrun - Né le 3 janvier 1894 à la Rouge-Mare de Martagny (Eure) - Fils de Florimond Constant Lebrun (maréchal-ferrant) et de Franceline Louise Damont (ménagère) - Classe 1914 - Recrutement de Rouen-Sud (Seine-Maritime) sous le matricule n° 1236 - Mobilisé au titre du 6ème régiment de Dragons, le 2 septembre 1914 - Affecté au 23ème régiment de Dragons - Affecté au 6ème régiment de Dragons - Affecté au 4ème régiment de Cuirassiers - Croix de Guerre et citation à l'ordre du 4ème régiment de Cuirassiers, le 3 septembre 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur-bombardier, le 1er novembre 1917 - Breveté mitrailleur en avion à l'école de tir aérien de Cazaux, le 28 novembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation du Crotoy, jusqu'au 6 janvier 1918 - Envoyé avant affectation en escadrille, à l'école der Cernon, le 26 février 1918 - Mitrailleur de l'escadrille SOP 129 / BR 129 du 24 mars 1918 au 11 juillet 1919 - Nommé Brigadier, le 11 juin 1918 - Une victoire homologuée pendant son affectation à l'escadrille 129 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 13 juin 1918 - Nommé Sergent, le 14 septembre 1918 - En mission du 7 au 8 mai 1919 - Marié avec Mlle Lucienne Mercier à Eve (Oise), le 5 juin 1919 - Dirigé vers le dépôt du 1er groupe d'aviation de Dijon-Longvic pour démobilisation, le 11 juillet 1919 - Médaille Militaire, en date du 29 décembre 1923 - Décédé des suites d'une crise cardiaque à Gisors (Eure), le 23 février 1972 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 1) de la commune de Martagny (Eure) - CCC de l'escadrille SOP 129 / BR 129 - Pam - JORF - Dernière mise à jour : 11 novembre 2024.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sol Octave Pierre Lebrun du 4ème régiment de cuirassiers, mitrailleur à l'escadrille BR 129, en date du 13 juin 1918 : "Jeune et ardent mitrailleur, qui n'a cessé de faire preuve de courage et de sang-froid au cours des nombreuses missions qu'il a accomplies. Attaqué dernièrement par cinq avions de chasse ennemis, a abattu un de ses adversaires. Deux blessures. Une citation."

* Médaille Militaire du MdL Octave Pierre Lebrun au bureau de recrutement de Rouen-Sud, en date du 29 décembre 1923 : "8 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité."

Photo de groupe des personnels de l'escadrille SOP 129 - Remarquez le fanion de l'escadrille au lapin trimardeur sur fond de bandes rayonnantes jaunes - Cliquez sur l'image pour agrandir - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

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De gauche à droite : Adj Benoit Bellet (pilote) - MdL Etienne Coutel (pilote) - MdL Maurice Garcette (bombardier) - MdL André Rué (pilote) - Adj Jean Rocques (pilote) - Cette photo a été prise lors de la perception de Sopwith 1B2 neuf, destinés à l'escadrille SOP 129, en formation sur le terrain d'Etampes en juillet 1917 - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

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Sergent mitrailleur de l'escadrille SOP 129 / BR 129 - Il porte une barrette de rappel de chevalier de la Légion d'Honneur, une autre décoration, ainsi que l'insigne métallique de l'escadrille - Si vous pouvez mettre un nom à cet homme, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Sergent mitrailleur de l'escadrille SOP 129 / BR 129 - Il porte une barrette de rappel de chevalier de la Légion d'Honneur, l'insigne métallique de l'escadrille et deux barrettes de présence - Si vous pouvez mettre un nom à cet homme, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Sergent mitrailleur de l'escadrille SOP 129 / BR 129 - Il porte la Médaille Militaire, la Croix de Guerre avec plusieurs palmes, ainsi que l'insigne métallique de l'escadrille - Si vous pouvez mettre un nom à cet homme, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Sous-lieutenant pilote de l'escadrille SOP 129 / BR 129 - Il porte une barrette de rappel de chevalier de la Légion d'Honneur - Si vous pouvez mettre un nom à cet homme, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Sergent mitrailleur de l'escadrille BR 129 pose devant le gouvernail de profondeur du Breguet 14B2 n° 2615 pendant l'occupation de l'Allemagne en 1919 - Il porte la croix de guerre dotée d'une mini fourragère ainsi que l'insigne métallique de l'unité - Si vous pouvez mettre un nom à cet homme, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Observateur de l'escadrille BR 129 - Si vous pouvez mettre un nom à cet homme, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Sergent mitrailleur de l'escadrille BR 129 venu constater les dégats d'une collision au sol entre un Salmson 2A2 et un Breguet 14B2 de son unité - Photo prise sur le terrain de Landau (Allemagne) en 1919 - Si vous pouvez mettre un nom à cet homme, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Pilote de l'escadrille BR 129 venu constater les dégats d'une collision au sol entre un Salmson 2A2 et un Breguet 14B2 de son unité - Photo prise sur le terrain de Landau (Allemagne) en 1919 - Si vous pouvez mettre un nom à cet homme, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Sous-lieutenant pilote de l'escadrille BR 129 - Si vous pouvez mettre un nom à cet homme, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

La guerre est finie - Les personnels navigants attendent leur démobilisation - Seuls les militaires de carrière et les engagés poursuivront au sein des escadrilles qui ne seront pas dissoutes - Si vous pouvez mettre un nom à ces hommes, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les hommes

Slt Baptiste Jean Toussaint Istria - Né le 13 janvier 1891 à Pila-Canale (Corse du Sud) - Fils de Jacques Pierre Istria et de Marie Pauline Andréucci - Profession avant engagement Forgeron - Maréchal-ferrant - Classe 1908 (engagement) / 1911 (normale) - Recrutement d'Ajaccio sous le n° matricule 144 - Engagé volontaire pour cinq ans au titre du 7ème régiment de Hussards, le 23 septembre 1909 - Affecté au 9ème régiment de Hussards, le 27 novembre 1910 - Nommé Brigadier, le 5 novembre 1912 - Nommé Maréchal des Logis, le 24 novembre 1913 - Rengagé pour un an, à compter du 23 septembre 1914 - Nommé Adjudant, le 29 novembre 1916 - Citation à l'ordre du régiment en novembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 14 mars 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6494 obtenu à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, le 22 mai 1917 - Stage bombardement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Pilote de l'escadrille SOP 129 / BR 129 du 13 juillet 1917 au 2 juin 1918 - Nommé Adjudant-chef, le 1er janvier 1918 - Une citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 janvier 1918 - Tué au combat, aux commandes d'un Breguet 14B2, aux cours d'une mission de bombardement dans les environs de Troësnes (02), le 2 juin 1918 - Il faisait équipage avec le Caporal Pierre Charvet qui a également perdu la vie - A été inhumé provisoirement au lieu-dit Vaux-Parfond, sur les lieux même de sa chute, sur la pelouse devant une bergerie - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 10 juin 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 17 avril 1920 - Son corps a été repris par sa famille après guerre et repose désormais dans le cimetière de son village natal de Pila-Canale (Corse-du-Sud) - Le mitrailleur qui l'accompagnait, le Cal Pierre Charvet repose dans le cimetière militaire de Villers-Cotterêts (Aisne) - Tombé de l'avion avant l'impact final, le corps du mitrailleur n'a été retrouvé que 15 jours plus tard et a été inhumé dans le cimetière provisoire de la commune, avant d'être transféré sur Villers-Cotterêts où il repose désormais - Sources : Pam - CCC de l'escadrille SOP 129 / BR 129 - Fiche matricule du département de la Corse du Sud - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 27 mars 2018 - Photo Benoit Bellet, datée du 25 octobre 1917, transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

* Croix de Guerre et une citation à l'ordre du régiment, le 29 juillet 1916 : "N'a cessé depuis le début de la campagne, de montrer les plus grandes qualités de dévouement, d'énergie et de superbe courage. A participé volontairement 3 jours de suite a des reconnaissances ou patrouilles en avant des lignes ennemies dont une à durée de 2 à 21 heures. A fait preuve d'une bravoure et d'un entrain remarquable notamment dans l'attaque d'un petit poste, se glissant sous les fils de fer pour essayer d'enlever une sentinelle."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Jean Toussaint Istria, pilote de l'escadrille SOP 129 en date du 15 janvier 1918 : "Sous-officier de carrière, énergique et d'une belle attitude militaire. passé dans l'aviation sur sa demande, a montré en peu de temps des qualités remarquables comme pilote. Depuis son arrivée à l'escadrille, a accompli de nombreux bombardements de jour et de nuit. d'une endurance à toute épreuve, vient de faire, pendant deux nuits consécutives, deux raids de 500 kms dans les lignes ennemies par vent très violent, bombardement à faible hauteur des positions ennemies et des points les plus sensibles de l'industrie allemande"

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adc Baptiste Jean Toussaint Istria, du 9ème régiment de Hussards, pilote à l'escadrille BR 129, en date du 13 juin 1918 : "Pilote hors de pair, d'une bravoure et d'une modestie sans égales. N'a cessé d'être l'âme de l'escadrille, entrainant tous ses camarades par son exemple. Toujours volontaire pour les missions les plus périlleuses, a été très grièvement atteint dans un combat inégal contre douze avions de chasse ennemis. Deux Citations."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre du 9ème régiment de Hussards, à titre posthume, du Slt Baptiste Jean Toussaint Istria, en date du 17 avril 1920 : "Sous-lieutenant pilote plein d'audace, d'endurance et dévouement. A rempli des actes de suprême bravoure qui lui valurent deux citations. Tué au cours d'un bombardement, le 2 juin 1918. Croix de guerre avec palme. "

Slt Pierre Bardou, bombardier-mitrailleur de l'escadrille SOP 129 / BR 129 - Il porte une barrette de rappel de chevalier de la Légion d'Honneur - Il était l'ancien mitrailleur du capitaine La Cour Grandmaison - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Asp Jacques Brunet, mitrailleur de l'escadrille BR 129 du 27 juillet 1918 au 11 avril 1919 - Il porte la croix de guerre avec pluseiurs citation ainsi que l'insigne métallique de l'unité - Identification par Lionel Brunet, son petit-fils - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Asp Jacques François Joseph Brunet - Classe 1918 - Unité d'origine 66ème bataillon de chasseurs à pied - Mitrailleur de l'escadrille BR 129 du 27 juillet 1918 au 11 avril 1919 - Stage au CIACB du XXX au 10 octobre 1918 - Une victoire homologuée contre un monoplace abattu en Champagne, le 2 octobre 1918 - Il appartenait à un groupe de six avions adverses qui a attaqué la formation à deux reprises - Il faisait équipage avec l'Asp Gaston Briaumont qui a ramené leur Breguet 14 B2 complétement criblé de balles - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 novembre 1918 - Sources : CCC de l'escadrille BR 129 - JORF - Dernière mise à jour : 11 avril 2017.

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Asp Jacques Brunet, du 66ème bataillon de chasseurs à pied, mitrailleur à l'escadrille BR 129, en date du 7 novembre 1918 : "Jeune mitrailleur, qui dès son arrivée à l'escadrille, s'est imposé par ses belles qualités de calme et de bravoure. Le 2 octobre 1918, attaqué à deux reprises et à courte distance par une patrouille de six avions ennemis, a soutenu le combat avec une grande énergie et un absolu mépris du danger; a abattu l'un d'eux, est rentré avec un appareil criblé de balles."

Lieutenant observateur de l'escadrille SOP 129 / BR 129 - Il porte une barrette de rappel de chevalier de la Légion d'Honneur, une autre décoration, ainsi que l'insigne métallique de l'escadrille - Si vous pouvez mettre un nom à cet homme, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Sgt Hilaire Boureau - Né le 24 juillet 1893 à Tours (Indre-et-Loire) - Fils de Baptiste Boureau et de Marie Joséphine Girard - Domicilié au 115, rue de la Fuye à Tours (Indre-et-Loire) - Profession avant guerre Menuisier en voitures - Classe 1913 - Recrutement de Tours (Indre-et-Loire) sous le matricule n° 753 - Service militaire au 66ème régiment d'infanterie, à compter du 27 novembre 1913 - Nommé Caporal, le 16 septembre 1914 - Nommé Sergent, le 21 octobre 1914 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 février 1915 - Blessé par commotion lombaire produite par l'éclatement d'obus à Ypres (Belgique), le 1er mai 1915 - Affecté au 409ème régiment d'infanterie, le 21 mars 1916 - Citation à l'ordre de la brigade, en date du 29 septembre 1916 - Citation à l'ordre de la division, en date du 20 octobre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 28 février 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6424 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 15 mai 1917 - Insigne de poitrine (macaron) n° 4921 - Brevet de pilote FAI n° 6653 délivré par l'Aéroclub de France, le 2 août 1917 - Stage de perfectionnement bombardement à l'école d'aviation militaire d'Avord du 16 mai au 22 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille BR 129 du 22 juillet 1917 au 4 mai 1918 - Félicitations du général commandant en chef les armées de l'est, en date du 27 octobre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 janvier 1918 - Tué au cours d'une mission de bombardement, aux commandes d'un Breguet 14 B2, entre Montdidier et Etelfray (Somme), le 4 mai 1918 - Il faisait équipage avec le 2st Ltn Raymond B. Parker (obs USA) qui a également perdu la vie - La mission, qui comptait 19 appareils, visait la gare de Chaulnes - Leur adversaire était probablement le Ltn Moritz Bretscheider du Jasta 6 (sa 2ème victoire) - Croix de Guerre avec deux palmes, une étoile de bronze et une étoile d'argent - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 1er décembre 1923 - Sources : Fiche matricule du département de l'Indre et Loire - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SOP 129 / BR 129 - MpF - Bailey/Cony - JORF - Dernière mise à jour : 11 janvier 2019.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Hilaire Boureau, au 66ème régiment d'infanterie, en date du 25 février 1915 : "A donné un bel exemple d'énergie et de courage, en se précipitant à l'attaque en avant de ses hommes, et en entrant à leur tête dans la tranchée ennemie. Combat du 20 février."

* Citation à l'ordre de la brigade du Sgt Hilaire Boureau au 409ème régiment d'infanterie, en date du 29 septembre 1916 : "Excellent sous-officier volontaire pour une reconnaissance dans les lignes ennemies, a montré le plus bel exemple de bravoure et de sang-froid, en marchant nuitamment en tête de ses hommes comme grenadier. A atteint son objectif."

* Citation à l'ordre de la division du Sgt Hilaire Boureau au 409ème régiment d'infanterie, en date du 20 octobre 1916 : "Désigné pour nettoyer une portion de tranchée conquise, s'est porté en avant avec ses grenadiers, aussitôt sa mission terminée, pour renforcer la première ligne. A montré beaucoup de sang-froid le lendemain en repoussant une contre-attaque à la grenade."

* Félicitations du général commandant en chef les armées de l'est, en date du 27 octobre 1917 : "A fait preuve d'énergie et de courage lors de la poursuite du Zeppelin L 49, le 20 octobre 1917."

* Citation n° 61 à l'ordre de l'armée du Sgt Hilaire Boureau du 9ème régiment de hussard, pilote à l'escadrille SOP 129, en date du 19 janvier 1918 : "Très bon pilote, venu dans l'aviation, après avoir été blessé deux fois grièvement dans l'infanterie et cité trois fois dont une fois à l'ordre de l'armée. Est d'un courage qui fait l'admiration de tous ses camarades; a exécuté de nombreux bombardements de jour et de nuit. Dans la nuit du 3 au 5 janvier a accompli un raid lointain dans les lignes ennemies par un vent très violent, n'ayant plus d'essence. N'a dû qu'à son endurance de pouvoir ramener son appareil jusqu'à nos premières lignes et sous le feu des mitrailleuses allemandes. Légèrement blessé à l'atterrissage."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sgt Hilaire Boureau, pilote à l'escadrille BR 129, en date du 1er décembre 1923 : "Sous-officier d'une bravoure réputée, toujours au premier rang dans les moments difficiles. Après avoir donné pendant toute la campagne, les plus belles preuves de son héroïsme, est tombé glorieusement pour la France, le 9 mai 1918 au cours d'un combat aérien au-dessus de Montdidier. Croix de Guerre avec palme." --> La date est fausse. Il a été tué le 4 mai et l'enregistrement de son décès date du 9 mai 1918.

Le Slt Jean Adrien Garnier du Biolt (à gauche), pilote de l'escadrille SOP 129 / BR 129 du 5 décembre 1917 au 19 juin 1918 puis après soins et convalescence du 18 octobre 1918 au 16 août 1919, pose en compagnie de son mitrailleur - Photo Jean Garnier du Biolt transmise par Aline de Corday, que je remercie pour son aide.

Slt Jean Adrien Garnier du Biolt - Né le 3 août 1894 au Sap-André (Orne) - Fils d'Alfred Joseph Marie Garnier du Biolt et de Jeanne Emilie de Corday - Domiciliés La Ferrière-aux-Etangs (Orne) - profession avant guerre Etudiant - Classe 1911 - Recrutement d'Argentan sous le n° matricule 613 - Engagé volontaire pour 3 ans au 15ème escadron du train des Equipages Militaires, le 3 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 4 février 1913 - Nommé Brigadier Fourrier, le 4 février 1913 - Victime d'une chute de cheval, le 10 février 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 8 juin 1914 - Admis au cours de perfectionnement de Montauban du 1er février au 2 avril 1916 - Sorti 3ème sur 56 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 1er avril 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 23 avril 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8488 obtenu à l'école d'aviation de Juvisy, le 10 septembre 1917 - Insigne de pilote militaire n° 6661 - Stage de bombardement à l'école d'aviation militaire d'Avord du 13 septembre au 8 novembre 1917 - GDE du Plessis-Belleville du 8 novembre au 5 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 129 / BR 129 du 5 décembre 1917 au 19 juin 1918 puis après soins et convalescence du 18 octobre 1918 au 16 août 1919 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 1er avril 1918 - Blessé par balle à l'épaule gauche, le 2 juin 1918 - Il en gardera une cicatrice au thorax avec perte musculaire du Grand Pectoral - Une citation à l'ordre de l'armée en date du 23 juin 1918 - Rentré de convalescence, le 18 octobre 1918 - Entré à l'hôpital complémentaire n° 2 à Evreux (Eure) - Démobilisé, le 19 août 1919 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 14 décembre 1917 (rétroactif) - Domicilié au 14bis boulevard Ste-Anne à Lisieux, le 8 janvier 1920 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 7 avril 1920 - Profession après guerre Propriètaire éleveur - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 1er juillet 1920 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 7 avril 1921 - Affecté, dans la réserve, au 3ème escadron du Train des équipages militaires, le 8 avril 1921 - Domicilié à St-Martin-de-Mailloc, à compter du 5 octobre 1922 - Marié avec Henriette Irma Saint-Blancat à Toulon, le 6 avril 1929 - Domicilié route de Lisieux à Anquainville, à compter du 10 mars 1931 - Domicilié au 11, rue de la Rampe à Rouen, à compter du 28 novembre 1933 - Nommé Capitaine de réserve, le 12 juillet 1937 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 24 décembre 1938 - Domicilié 65, rue L. Ricard à Rouen - Décédé à Rouen, le 10 octobre 1966 - Sources : Fiche matricule du département de l'Orne - Dernlère mise à jour : 9 février 2017.

* Croix de Guerre et citation n° 7853 à l'ordre de l'armée en date du 23 juin 1918 : "Jeune officier venu comme volontaire du train dans l'aviation. N'a cessé de faire preuve, pendant son séjour à l'escadrille des plus belles qualités de courage et de sang-froid prenant part à toutes les expéditions et menant à bien toutes les missions qui lui étaient confiées. Au cours d'un combat contre de nombreux avions de chasse ennemies et quoique grièvement blessé, a réussi à force d'énergie et d'adresse à échapper à ses adversaires et à rejoindre nos lignes avec un avion criblé de balles."

 

Pilote de l'escadrille SOP 129 / BR 129 - Il porte une croix de guerre avec palme- Si vous pouvez mettre un nom à cet homme, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Mitrailleur de l'escadrille SOP 129 / BR 129 - Il porte une croix de guerre avec palme ainsi que l'insigne métallique de l'unité et pose devant une découpe de fuselage portant le lapin trimardeur - Si vous pouvez mettre un nom à cet homme, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Photo de groupe de l'ensemble des personnels de l'escadrille SOP 129 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Zoller que je remercie pour son aide.

Les personnel navigants de l'escadrille SOP 129 posent à l'intérieur du bar de leur unité sur le terrain de Luxeuil-St-Sauveur - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

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Les personnel navigants de l'escadrille SOP 129 posent à l'intérieur du bar de leur unité sur le terrain de Luxeuil-St-Sauveur en 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Personnels navigants de l'escadrille SOP 129 posent devant le bar de leur unité sur le terrain de Luxeuil-St-Sauveur en 1917 - Cliquez sur l'image pour agrandir - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

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Personnels navigants de la SOP 129 partis à la RGA du Bourget pour percevoir des Breguet 14 B2 neufs, après un voyage arrosé au wagon-bar - Remarquez les observateurs américains qui sont intégrés à l'unité - Si vous possèdez cette photo annotée, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Personnels navigants de la SOP 129 partis à la RGA du Bourget pour percevoir des Breguet 14 B2 neufs - Benoit Bellet est au second rang et en 5ème position à partir de la droite - Remarquez les observateurs américains intégrés à l'escadrille - Si vous possèdez cette photo annotée, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Personnels navigants sous-officiers de l'escadrille BR 129 - Debouts de gauche à droite : X - MdL Maurice Garcette (mitrailleur) - Cal Paul Sauvaget (mitrailleur) - MdL Benoit Bellet (pilote) - Sgt Marie Petit (mitrailleur) - Sgt Jean Rocques (pilote) - Cal Gendraud (mitrailleur) - MdL Paul Boucher (pilote) - Sgt Lucien Coquard (pilote) - Sgt Marius Grebil (pilote) - Cal Octave Lebrun (mitrailleur) - Cal Charles Allais (mitrailleur) - X - Assis : Sgt Pierre Truchot (pilote) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Légende de Joseph Rey transmise par Jean-Louis Wszolek que je remercie pour son aide.

 

Photo du Cal Victor Piel

Cal Victor Henri Raymond Piel - Né le 27 mars 1896 à Ger (Manche) - Fils de Louis Denis Piel et de Victorine Lemoine - Avant guerre employé de commerce - Classe 1916 - Recrutement de Grandville (Manche) sous le matricule n° 924 - Engagé volonatire pour la durée de la guerre, au titre du 46ème régiment d'artillerie de campagne, à compter du 4 mai 1915 - Affecté au 2ème régiment d'artillerie de campagne, le 15 avril 1916 - Affecté au 6ème Régiment d'artillerie de campagne, le 16 mai 1916 - Nommé Brigadier, le 2 juin 1916 - Citation à l'ordre du régiment, le 12 septembre 1916 - Citation à l'ordre du régiment , le 5 novembre 1916 - Citation n° 64 à l’ordre de la brigade, en date du 21 janvier 1917 - Une blessure par éclat d'obus à la paupière inférieure droite, sans atteinte du globe occulaire, le 3 avril 1917 - Citation n° 183 à l’ordre de la division, en date du 11 avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 20 mai 1917 - Parti à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 25 mai 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7614 à l'école d'aviation de Chartres, le 21 juillet 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation de Chateauroux du 4 au 14 août 1917 - Pilote de l'annexe du GDE de Pierrefonds du 14 août au 26 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 129 du 26 octobre 1917 au 14 janvier 1918 - Le caporal Piel a été tué et le mitrailleur, le MdL Ruse fait prisonnier quand leur Sopwith 1B2 a été abattu par un pilote du Jasta 41 (Vfw Josef Schwendemann ou Vfw Hermann Reisch), dans les environs de Guebwiller (68), le 14 janvier 1918 - Citation à l’ordre de l’Armée, à titre posthume, en date du 27 mars 1918 - Victor Piel repose dans la nécropole nationale de Guebwiller (68) - Sources : Pam - Fiche matricule du département de la Manche - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 31 mai 2017.

* Croix de guerre et citation n° 229 à l’ordre du régiment, en date du 12 septembre 1916 : "Brigadier téléphoniste d’un sang-froid remarquable. A réparé des lignes téléphoniques constamment pendant la période du 28 août au 6 septembre, sous un bombardement intense, faisant preuve d’un profond mépris du danger."

* Citation n° 64 à l’ordre de la brigade, en date du 21 janvier 1917 : "Attaché à une batterie d’artillerie de tranchée chargée d’un tir de destruction sur une position avancée de l’ennemi a tenu à partir avec la reconnaissance d’infanterie, chargée d’aller constater les effets du tir ; au cours de l’opération, s’est distingué par sa bravoure, son bel entrain en refoulant les groupes ennemis qui s’opposaient à la marche du détachement."

* Citation n° 183 à l’ordre de la division, en date du 11 avril 1917 : "Excellent brigadier plein de bravoure et d’entrain, toujours volontaire pour les entreprises difficiles, dangereuses. La corvée qu’il commandait se trouvant pris sous un violent bombardement, a fait partir ses hommes un à un de la zone périlleuse, étant resté le dernier a été atteint d’un éclat d’obus au-dessus de l’œil au moment où il se disposait à suivre sa troupe."

* Citation à l’ordre de l’armée, à titre posthume, du Brig Victor Piel, au 84ème régiment d'artillerie lourde, pilote à l'escadrille SOP 129 (groupe de bombardement n° 4), en date du 27 mars 1918 : "Jeune pilote plein d’ardeur et d’entrain. Est tombé glorieusement au cours d’un combat livré à plusieurs avions de chasse ennemis."

 

Photo de l'Adj Jean Rocques

Adj Jean Emile Rocques - Né à Paris 11ème (75), le 24 juillet 1897 - Fils de Xavier Louis Paul Rocques et d'Emilie Palmyre Trouslard - Domiciliés au 6, place Voltaire à Paris XIème (75) - Classe 1917 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 2077 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 1er groupe d'aviation, le 5 janvier 1916 - Formation militaire et cours théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon jusqu'au 13 février 1916 - Conducteur de véhicules légers et lourds de la section d'artillerie lourde MF 215 / F 215 du 14 février 1916 au 27 mars 1917 - Passé élève pilote, le 27 mars 1917 - Cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon - Envoyé à l'école d'Istres pour sa formation initiale de pilote militaire - Brevet de pilote militaire n° 6813 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 4 juin 1917 - Stage de perfectionnement "bombardement" à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 22 juillet 1917 - Nommé Caporal, le 20 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 129 / BR 129 du 22 juillet 1917 au début 1920 - Nommé Sergent, le 1er janvier 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 27 mars 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 13 juin 1918 - Nommé Adjudant, le 25 juin 1918 - Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 juillet 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 31 octobre 1918 - Citation n° 11.774 à l'ordre de l'armée, en date du 20 décembre 1918 - En mission de convoyage pour aller chercher un avion à Arcis-sur-Aube du 21 au 30 juillet 1919 - Détaché au STGA de Juvisy, le 1er septembre 1919 - Détaché à Landau (Allemagne) et permission, jusqu'au 8 décembre 1919 - Démobilisé en 1920 - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation, le 27 décembre 1920 - Affecté, dans la réserve, au 11ème régiment d'aviation, le 30 juin 1921 - Nommé Lieutenant de réserve d'aéronautique, le 31 juillet 1924 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 11 - Domicilié au 8, rue Belgram à Paris 20ème (75), à compter du 23 mars 1926 - A accompli une période d'instruction volontaire au 11ème régiment d'aviation du 24 au 29 juillet 1933 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 2 aout 1935 - Nommé Capitaine de réserve, en date du 15 mars 1940 - Evacué sur l'hôpital complémentaire St-Martin d'Amiens, le 31 mai 1940 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de la section d'artillerie lourde MF 215 / F 215 - CCC de l'escadrille SOP 129 / BR 129 - Fiche matricule du 4ème bureau de la Seine archivée aux archives départementales de Paris - JORF - Dernière mise à jour : 15 août 2021.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Jean Rocques, pilote à l'escadrille BR 129 (GB 4), en date du 27 mars 1918 : "Jeune pilote de la classe 1917, montre en toutes circonstances un courage joyeux et une bonne volonté admirable. Vient de réussir une longue série de raids individuels dans des circonstances atmosphériques difficiles, sur des objectifs très éloignés."

* Citation n° 7853 à l'ordre de l'armée du Sgt Jean Emile Rocques, pilote à l'escadrille BR 129 (GB 4), en date du 13 juin 1918 : "Jeune et brillant pilote, doué des plus belles qualités de courage, de modestie et de sang-froid. S'est dépensé sans compter à l'escadrille au cours de nombreuses expéditions de jour et de nuit, remplissant les fonctions de chef de peloton; a toujours conduit l'escadrille en expédition avec une bravoure et une intelligence au-dessus de toute éloge. Tout récemment, malgré la présence d'avions de chasse ennemis très supérieurs en nombre, n'en a pas moins accompli la mission qui lui était confiée, forçant un de ses adversaires à piquer, décemparé, dans ses lignes. Une citation."

* Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Jean Emile Rocques, pilote à l'escadrille BR 219, en date du 25 juillet 1918 : "Pilote remarquable, d'un allant digne des plus grands éloges, toujours en tête du groupe qu'il conduit souvent lui-même au combat. A participé avec succès à tous les bombardements du champ de bataille pendant la dernière offensive. Récemment, a contribué à abattre un avion ennemi, au cours d'un bombardement. Quelques jours après, a renouvelé son exploit en abattant un nouvel avion ennemi dans nos lignes . Deux citations."

* Citation n° 11.774 à l'ordre de l'armée de l'Adj Jean Emile Rocques, du 1er groupe d'aviation, pilote à l'escadrille BR 129, en date du 20 décembre 1918 : "Pilote d'une énergie et d'un sang-froid à toute épreuve, forçant l'admiration de toute son escadrille. Prend part à toutes les expéditions. Dans la journée du 1er novembre 1918, au cours d'une expédition à 10 kilomètres à l'intérieur des lignes ennemies, un obus de plein fouet ayant mis le feu à son réservoir d'essence, a fait preuve de remarquables qualités de pilote et d'un splendide courage en ramemant son avion dans nos lignes. A effectué 30 bombardements depuis sa dernère citation. Médaillé militaire pour faits de guerre. Deux citations."

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Jean Emile Rocques du centre de mobilisation d'aviation n° 11/38, en date du 2 aout 1935 : "19 ans de services, 4 campagnes. A été cité. Médaillé militaire du 20 août 1918. A accompli 4 périodes d'entrainement aérien volontaires."

 

Photo du MdL Maurice Garcette

MdL Maurice Garcette - Né le 7 avril 1893 à Mouvaux (Nord) - Fils d'Henri Joseph Garcette (emballeur) et d'Honorine Céline Leruste (bobineuse) - Domiciliés rue Wasquehal à Mouvaux (Nord) - Classe 1913 - Recrutement de Lille (Nord) sous le matricule n° 6771 - Engagé volontaire pour trois ans au 41ème régiment d'artillerie, à compter du 7 mars 1913 - Nommé Brigadier, le 8 novembre 1913 - Cassé de son grade, le 2 août 1914 - Affecté au 15ème régiment d'artillerie, à compter du 2 août 1914 - Nommé Brigadier, le 12 septembre 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 23 octobre 1915 - Affecté au 101ème régiment d'artillerie lourde, le 12 mars 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote de l'école d'aviation militaire d'Avord, le 2 juin 1917 - A échoué lors de sa formation de pilote militaire - Bombardier / mitrailleur de l'escadrille SOP 127 / BR 127 du 22 juillet 1917 au 31 mai 1918 - Tué au cours d'une mission de bombardement, à l'Est de Soissons (Aisne), le 31 mai 1918 - Sources : Fiche Matricule du département du Nord - MpF - Dernière mise à jour : 7 avril 2017.

* Citation n° 214 à l'ordre du régiment, en date du 2 novembre 1915 : "Sous-officier téléphoniste de grande valeur. S'est particulièrement distingué les 15, 16, 17 avril et 10, 11, 12 mai 1915 en réparant des lignes téléphoniques sous des bombardements de gros calibre en refusant de se mettre à l'abri malgré les ordres donnés."

* Citation à l'ordre de l'aéronautique, en date du 18 mars 1918 : "Excellent sous-officier mitrailleur énergique et dévoué au cours d'un bombardement, le 24 février 1918, a soutenu un combat périlleux contre plusieurs monoplanes ennemis bimitrailleurs."

 

Les avions

Sopwith 1 B2 codé "7" porteur d'un insigne personnel, probablement un (symbole) chinois ou japonais - Il est probable que cet appareil a été un des premiers livré par le centre aéronautique de St-Cyr car on retrouve le même type de marquage sur l'avion mis en pylône par l'Adj Bellet - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Adj Benoit Bellet, aux commandes du Sopwith 1B2 codé "4", en panne moteur, termine sa course d'atterrissage en pylône dans un champ, aux environs du village de Salbris, le 23 juillet 1917 - Il s'agissait d'un avion neuf qui venait d'être livré par le centre de St-Cyr - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Vue des bancs tests pour moteurs rotatifs sur le terrain de Luxeuil-St-Sauveur en 1917 - Il s'agit de chariots hippomobiles sur lesquels sont fixés les moteurs à tester en fonctionnement - Au centre, une structure en bois protège le personnel mécanicien des déplacements des pâles d'hélice - Ce dispositif évite les blessures aux personnels et limite fortement la propagation d'éclats de bois en cas de rupture - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Vue générale du batiment abritant les chariots bancs tests pour moteurs rotatifs sur le terrain de Luxeuil-St-Sauveur en 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Trois personnels navigants de l'escadrille SOP 129, qui restent à identifier, posent devant un des hangars en dur du terrain de Luxeuil-St-Sauveur pendant l'automne / hiver 1917 - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Alignement de neuf Sopwith 1B2 sur le terrain de Luxeuil-St-Sauveur pendant l'automne 1917 - Cliquez sur l'image pour agrandir - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Préparatifs sur le terrain de Luxeuil-St-Sauveur sur les Sopwith 1B2 de l'escadrille SOP 129 qui vont partir en mission sur l'Alsace ou l'Allemagne, pendant l'hiver 1917-1918 - Cliquez sur l'image pour agrandir - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Départ en mission des Sopwith 1B2 de l'escadrille SOP 129 depuis le terrain de Luxeuil-St-Sauveur, pendant l'hiver 1917-1918 - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les équipages de ces deux Sopwith 1B2 de l'escadrille SOP 129 se préparent à partir en mission, à partir du terrain de Luxeuil-Saint-Sauveur pendant l'hiver 1917-1918 - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Chaque matin, appel du personnel et rapport du capitaine, commandant l'escadrille SOP 129 - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Ensuite, remise de décorations par le commandant l'escadrille SOP 129 aux personnels cités - Cliquez sur l'image pour agrandir - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Remise d'une décoration au Slt Benoit Bellet, pilote de l'escadrille BR 129 du 3 mars 1918 au 10 août 1919 - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

L'équipage Sgt Reynaud (pilote à gauche) et Sol Paul Sauvaget (mitrailleur au centre) pose, en compagnie de leur 1er mécanicien (à droite), devant un Sopwith 1B2 de leur unité sur le terrain de Luxeuil-St-Sauveur, pendant l'automne 1917 - Paul Sauvaget a été tué au cours d'une mission de bombardement, quand un obus de DCA a éclaté sous le ventre du Breguet 14B2, le 10 avril 1918 - Il faisait alors équipage avec le Slt Benoit Bellet - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Deux Sopwith 1B2 de l'escadrille SOP 129 s'apprêtent à partir en mission de bombardement à partir du terrain de Luxeuil-St-Sauveur pendant l'automne 1917 - L'appareil, au premier plan, est l'avion de l'Adj Jean Istria, pilote de l'escadrille SOP 129 / BR 129 du du 13 juillet 1917 au 2 juin 1918 - Remarquez les deux bandes d'identification qui courent sur le fuselage - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Terrain de Luxeuil-Saint-Sauveur en 1917 - L'escadrille SOP 129 a été stationnée sur place du 27 juillet 1917 au 29 mars 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Sopwith 1 B2 n° 3374 codé "13" de l'équipage Cal Victor Piel / MdL Maurice Rusé tombé dans les environs de Guebswiller, le 14 janvier 1918 - Le pilote, mortellement blessé en combat aérien contre des pilotes du Jasta 41, a eu l'énergie de ramener au sol son avion, avant de décéder - Le mitrailleur, indemne, a été fait prisonnier - Remarquez la bande d'identification, ainsi que l'insigne du lapin trimardeur dans un cercle rouge - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Zoller que je remercie pour son aide.

Sopwith 1 B2 n° 3374 codé "13" de l'équipage Cal Victor Piel / MdL Maurice Rusé abattu dans les environs de Guebswiller, le 14 janvier 1918 - Le pilote, mortellement blessé en combat aérien contre des pilotes du Jasta 41, a eu l'énergie de ramener au sol son avion, avant de décéder - Le mitrailleur, indemne, a été fait prisonnier - Remarquez la bande d'identification, ainsi que l'insigne du lapin trimardeur dans un cercle rouge - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Breguet 14 B2 codé "1" à moteur Renault du commandant de la BR 129, photographié pendant l'été 1918 - Remarquez le damier rouge et blanc qui permettait aux autres pilotes de reconnaitre l'avion de leur chef au sein des formations de bombardement - La tourelle arrière est armée d'un jumelage Lewis doté de chargeurs circulaires de 97 cartouches - Les avions du chef et des chefs de pelotons, les numéros "1", "2" et "3", étaient identifiés différemment des autres appareils de la BR 129 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Garnier du Biolt transmise par Aline de Corday, que je remercie pour son aide.

Le Slt Benoit Bellet pose à côté du Breguet 14 B2 codé "1" à moteur Renault du Ltt Jean Luciani, commandant de la BR 129, photographié entre le 6 mai au 17 août 1919 - La tourelle arrière est démontée, pour alléger l'appareil, probablement pour servir de transport de passagers ou pour les liaisons rapides entre différents terrains d'aviation - La bande de couleur a été simplifiée par rapport à la version de 1918 - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le Slt Benoit Bellet, faisant équipage avec le soldat Joseph Rey (mitrailleur), pose à bord du Breguet 14 B2 n° 12171 codé "2" à moteur Renault de la BR 129 - Cette photographie a été prise entre le 6 mai au 17 août 1919 - Remarquez l'intégralité des marquages : sur la dérive, le lapin trimardeur blanc sur fond rouge, le numéro codé "2" noir et blanc sur un ovale rouge sur bande blanche - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le Slt Benoit Bellet, faisant équipage avec le soldat Joseph Rey (mitrailleur), pose à côté du Breguet 14 B2 n° 12171 codé "2" à moteur Renault de la BR 129 - Cette photographie a été prise entre le 6 mai au 17 août 1919 - A associer avec la photo immédiatement supérieure - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un pilote, qui reste à identifier, pose à côté du Breguet 14 B2 n° 14268 affecté à l'escadrille BR 129 photographié pendant la période allant du 6 mai au 17 août 1919 - Le numéro d'ordre dans l'escadrille, ici le "3", est posé sur une bande blanche, probablement la marque de la section de commandement qui comprenait au minimum les trois avions codé "1", "2" et "3" - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un mitrailleur de la BR 129, qui reste à identifier, pose à côté du Breguet 14 B2 n° 1224X de son unité en 1919 - Remarquez la dérive entièrement rouge qui sert de fond au lapin trimardeur - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le Slt Germain Bras, observateur faisant équipage avec l'Adj Jean Rocques, pose avec le Breguet 14 B2 n° 1211 de l'escadrille BR 129 pendant la période allant du 6 mai au 17 août 1919 - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

A gauche, le Slt Benoit Bellet, pilote de l'escadrille SOP 129 / BR 129 du 13 juillet 1917 au 4 juillet 1919, pose en compagnie de son premier mécanicien (celui en charge de son avion), probablement entre le 6 mai au 17 août 1919 - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un mécanicien, qui reste à identifier, pose en compagnie d'un Breguet 14 B2 de l'escadrille Br 129 probalement en 1918 - Cet avion porte sur le fuselage l'ultime insigne de l'unité, un fanion bleu aux bandes rayonnnantes jaunes et au lapin trimardeur posé sur un ovale rouge - Il est armé de toutes ses armes de bord, une Vickers synchronisé avec le pas de l'hélice monté du côté gauche, place pilote, une tourelle arrière armée de deux Lewis et un bon chargement de bombes - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un premier mécanicien pose en compagnie du Breguet 14B2 dont il a la charge à l'escadrille BR 129 - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un mitrailleur, qui reste à identifier, avec son chien pose, dans un angle inhabituel, près du Breguet 14 B2 n° 12.289 de la BR 129 en 1919 - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un pilote de la BR 129, qui reste à identifier, pose près de son Breguet 14 B2 pendant la période d'occupation de l'Allemagne de 1919 - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Breguet 14 B 2 à moteur Renault codé "9" de l'escadrille BR 129 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Les avions

Un Breguet 14 B 2 de l'escadrille BR 129 en 1918 - On aperçoit les racks lance-bombes sous les ailes du bombardier - Ils sont malheureusement vides - La tourelle arrière est armée de ses deux mitrailleuses Lewis - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Breguet 14 B2 baptisé "Gesontio" appartenant à l'escadrille BR 129 en 1918 - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Breguet 14 B2 n° 1376 de l'escadrille BR 129 accidenté près de Rozières-sur-Crise (02), le 12 avril 1918 - A cette époque, l'unité était stationnée sur le terrain du GDE du Plessis-Belleville - Photo fond Berthelé conservé aux archives municipales de Toulouse.

Réglage de la mitrailleuse Vickers, montée du côté gauche (par rapport à la place pilote) à la butte de tir - Pour éviter de surélever l'avion inutilement, une fosse a été creusée - Il reste à immobiliser les roues au sol par des cales, pour éviter que l'avion bouge au moment du tir et à soulever la queue, pour symboliser la position de vol - Un mécanicien avion monte en place pilote, démarre le moteur et réaliser un tir réel après que les personnels aient dégagé la zone - Généralement, les cibles étaient placées à 50 ou 100 mètres - Ce tir d'essai permettait de valider la synchronisation du régime moteur avec le tir des munitions - Si aucun projectile ne touchait au passage les pâles de l'hélice, ce réglage était validé - Restait ensuite faire coincider la ligne de visée avec les impacts des balles sur la cible - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Accident consécutif à une perte de vitesse en phase d'atterrissage de l'équipage MdL Lucien Coquard (pilote) - Sol Fouilloy, à bord d'un Breguet 14 B2 - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le Ltt Benoit Bellet, pilote de la BR 129 du 13 juillet 1917 au 4 juillet 1919 pose à bord du Breguet 14 B2 codé "8" de son unité - L'absence du jumelage arrière Lewis identifie peut-être une photo prise dans l'immédiat après guerre - Si un lecteur possède la même photo légendée, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un membre d'équipage de la BR 129, qui reste à identifier, pose à côté d'un Breguet 14B2 probablement entre le 6 mai et le 17 août 1919 - Cette version de Breguet 14 se différencie principalement par deux fenêtres visibles sur chacun des côtés du fuselage et par des dispositifs d'emport de bombes sous l'emplanture des ailes - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Sgt Marcel Barrey pilote, pose à côté du Breguet 14 B2 n° 12203 affecté à l'escadrille BR 129 photographié pendant la période du 6 mai au 17 août 1919 - Le numéro d'ordre dans l'escadrille, ici le "16", est posé sur une bande rouge associée à des ronds blancs - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Lieutenant pilote, qui reste à identifier, pose à côté du Breguet 14 B2 n° 12231 de l'escadrille BR 129 - Il porte l'insigne métallique de l'unité - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un 1er mécanicien de l'escadrille BR 129 pose devant le Breguet 14B2 qu'il a en charge - Ces spécialistes étaient généralement affectés au service d'un pilote et changeait d'unité avec lui - Si vous pouvez identifier cet homme, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Deux mécaniciens de l'escadrille BR 129 - Si vous pouvez identifier ces hommes, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un 1er mécanicien de l'escadrille BR 129 pose devant le Breguet 14B2 qu'il a en charge - Si vous pouvez identifier cet homme, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Breguet 14 B2 du Ltt Jean Garnier du Biolt, photographié pendant l'été 1918 - Cet officier a été pilote de l'escadrille BR 129 du 5 décembre 1917 au 19 juin 1918 puis après soins et convalescence du 18 octobre 1918 au 16 août 1919 - Remarquez son insigne personnel dont la signification reste inconnue - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Garnier du Biolt transmise par Aline de Corday, que je remercie pour son aide.

Détail de l'insigne personnel du Ltt Jean Garnier du Biolt (à droite), pilote de l'escadrille BR 129 - Son mitrailleur est à gauche - Cette photo date de la période comprise du 6 mai au 17 août 1919 - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Cet équipage de la BR 129, composé du Slt Pierre Pascal (pilote) et Ltt Henri Briset (observateur), pose à côté du Breguet 14B 2 peint d'un superbe insigne personnel (celui du pilote), avant de partir en mission de bombardement, sur le terrain de Feuilloy en mai 1918 - L'escadrille BR 129 a stationné sur ce terrain du 1er au 29 mai 1918 - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Atterrissage du Breguet 14B2 de la BR 129 sur un terrain en Allemagne en 1919 - Il s'agit, soit de Landau ou de Germersheim - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un atterrissage qui se termine dans les arbres et sur le ventre pendant l'occupation de l'Allemagne en 1919 - Visiblement, il n'y a pas eu de victime parmi l'équipage - Remarquez la dérive rouge ornée du lapin trimardeur - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un autre accident qui se termine sur le ventre pendant l'occupation de l'Allemagne en 1919 - L'équipage indemne pose devant l'avion gravement endommagé - Remarquez la dérive rouge ornée du lapin trimardeur - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Collision aux sol entre deux Breguet 14B2 appartement aux escadrilles BR 29 (n° 4414 codé "N" au premier plan) et BR 129 (à l'arrière plan) sur le terrain de Landau, pendant l'occupation de l'Allemagne en 1919 - Nous ne connaissons pas le sort des équipages - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Breguet 14 B2 codé "4" baptisé "Gosse" de l'escadrille BR 129 pendant la période allant du 6 mai au 17 août 1919 - L'Adj Jean Roques a adopté la cocote comme emblème personnel - Sur les photos de l'autre côté de l'appareil, la mitrailleuse Vickers, montée à demeure du coté gauche, côté pilote, a été déposée - Il avait baptisé son avion "Gosse" car engagé à 17 ans, il était le plus jeune de l'escadrille - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

L'Adj Jean Roques (pilote) pose devant le Breguet 14 B2 codé "4" baptisé "Gosse" de l'escadrille BR 129 pendant la période allant du 6 mai au 17 août 1919 - Il a adopté la cocote comme emblème personnel - Il est visible de l'autre côté du fuselage et sur d'autres photos présentées dans cette page - La mitrailleuse Vickers, montée à demeure du coté gauche, côté pilote, a été déposée - Les combats sont maintenant bien loin - Il avait baptisé son avion "Gosse" car engagé à 17 ans, il était le plus jeune de l'escadrille - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

L'Adj Jean Roques pose de l'autre côté du Breguet 14 B2 codé "4" baptisé "Gosse" de l'escadrille BR 129 - On aperçoit nettement la cocote, l'insigne personnel de ce pilote qui a remporté plusieurs victoires aériennes - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le Cal Marcel Pouget, mitrailleur qui faisait équipage avec l'Adj Jean Roques, pose devant le Breguet 14 B2 codé "4" baptisé "Gosse" de l'escadrille BR 129 pendant la période allant du 6 mai au 17 août 1919 - Roques avait baptisé son avion "Gosse" car engagé à 17 ans, il était le plus jeune de l'escadrille - Cet équipage a remporté plsueirs victoires aériennes - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide

Le Sgt Nicolas Bouisson, après son affectation à l'escadrille BR 108 stationnée à Villers-les-Nancy, est muté comme pilote de l'escadrille BR 129 en occupation de l'Allemagne à partir des terrains de Landau et de Germersheim - Photo Nicolas Bouisson transmise par Pascal Ordoquy que je remercie pour son aide.

Breguet 14 B2 n° 11151 affecté à l'escadrille BR 129 durant la période allant du 6 mai au 17 août 1919 - Remarquez l'insigne du lapin trimardeur sur la dérive de l'appareil - Photo Nicolas Bouisson transmise par Pascal Ordoquy que je remercie pour son aide.

Breguet 14 B2 de l'escadrille BR 129 en pylône pendant son séjour en Allemagne du 24 avril au 28 septembre 1919 - Cet avion porte, en plus du lapin trimardeur, une croix de Lorraine comme insigne personnel - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Autre photo du Breguet 14 B2 de l'escadrille BR 129 en pylône pendant son séjour en Allemagne du 24 avril au 28 septembre 1919 - Remarquez l'insigne personnel peint sur les flancs du fuselage - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Photo envoyée, le 11 août 1919, à Nicolas Bouisson par le Ltt Jean Garnier de Biolt, pilote de l'escadrille BR 129 actuellement stationnée sur le terrain de Landau - Elle montre le Breguet 14 B2 n° 11151 - Cet officier a été démobilisé le 16 août 1919 - Photo Nicolas Bouisson transmise par Pascal Ordoquy que je remercie pour son aide.

 

Couleurs des avions

 

 

Couleurs des avions

Breguet 14 B2 n° 14.268 codé "3" de l'escadrille BR 129 en 1918 - Dessin Alexander Kazakov que je remercie pour son aide.

 

Pièces en rapport

Pattes de col de l'Adj Benoit Bellet - Photo Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Lunettes de vol du Slt Benoit Bellet - En bas, lunette pour la protection contre le vent et en haut, pour le soleil - Photo Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Plaque d'identité militaire du Slt Jean Adrien Garnier du Biolt - Pilote de l'escadrille SOP 129 / BR 129 du 5 décembre 1917 au 19 juin 1918 puis après soins et convalescence du 18 octobre 1918 au 16 août 1919 - Photo Aline de Corday que je remercie pour son aide.

Médaille militaire, Croix de guerre avec deux palmes et deux étoiles, et insigne de pilote militaire n° B 4921 du Sgt Hilaire Boureau, pilote de l'escadrille BR 129 du 22 juillet 1917 au 4 mai 1918 - Tué au cours d'une mission de bombardement, aux commandes d'un Breguet 14 B2, entre Montdidier et Etelfray (Somme), le 4 mai 1918 - Il faisait équipage avec le 2st Ltn Raymond B. Parker (obs USA) qui a également perdu la vie - La mission, qui comptait 19 appareils, visait la gare de Chaulnes - Leur adversaire était probablement le Ltn Moritz Bretscheider du Jasta 6 (sa 2ème victoire) - Photo Frédéric Madelin, son arrière petit neveu que je remercie pour son aide.

 

Pièces en rapport

La Croix de Guerre du Slt Benoit Bellet - Elle porte quatre palmes, 3 étoiles de bronze et une étoile d'argent, marques d'autant de citations - Photo Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Brevet métallique (macaron) de pilote militaire du Slt Benoit Bellet - Brevet de pilote militaire n° 6493 obtenu à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, le 22 mai 1917 - Pilote de l'escadrille BR 129 du 3 mars 1918 au 10 août 1919 - Photo Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Insigne de poitrine de pilote breveté aviateur militaire B.6661 du Slt Jean Garnier du Biolt - Ecole ayant délivré cet insigne de poitrine : Juvisy - Brevet "papier" n° 8488 délivré le 10 septembre 1917 - Photo Aline de Corday que je remercie pour son aide.

Insigne de poitrine de pilote breveté aviateur militaire B.4921 du Sgt Hilaire Boureau - Brevet de pilote militaire n° 6424 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 15 mai 1917 - Photo Frédéric Madelin, son arrière petit neveu que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du MdL Maurice Garcette, bombardier / mitrailleur de l'escadrille BR 129, tué au combat, à bord d'un Breguet 14 B2, pendant une mission de bombardement, à l'Est de Soissons (Aisne), le 31 mai 1918 - Maurice Garcette repose dans le cimetière communal de Mouvaux (Nord) - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.

Tombe du 1st Ltn Richard Willard Moody, observateur américain de l'escadrille BR 129, blessé au cours d'un combat aérien, à bord d'un Breguet 14 B2, au cours d'une mission de bombardement des passerelles sur la Marne entre Château-Thierry et Verneuil, le 15 juillet 1918 - Il est décédé des suites de ses blessures, le 16 juillet 1918 - Une balle lui avait tranché l'artère fémorale - Il repose au cimetière militaire américain de la Fère-en-Tardenois (Aisne) - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Cal Victor Henri Raymond Piel, pilote de l'escadrille SOP 129 du 26 octobre 1917 au 14 janvier 1918 - Le caporal Piel a été tué et le mitrailleur, le MdL Ruse fait prisonnier quand leur Sopwith 1B2 a été abattu par un pilote du Jasta 41 (Vfw Josef Schwendemann ou Vfw Hermann Reisch), dans les environs de Guebwiller (68) - Victor Piel repose dans la nécropole nationale de Guebwiller (68) - Photo Jean-Loup Frommer que je remercie pour son aide.

 

 

 

Remerciements :

- M. Patrice Gout pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Eric Gonin pour l'envoi des photo du bar de la BR 129.
- M. Alain Le Breus pour l'envoi des archives de Benoit Bellet, son grand-père.
- M. Pascal Ordoquy pour la communication des archives de Nicolas Buisson, son grand-père.
- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. David Méchin pour l'envoi de la photo du Ltt Albert Mézergues.
- M. Cédric Scheppler pour l'envoi de la photo du Cal Victor Piel.
- M. Zoller pour l'envoi de la photo du Sopwith 1B2 abattu à Guebswiller.
- M. Paul Istria pour l'envoi de la photo du Slt Jean Istria.
- M. Jean-Pierre Mehl pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- Mme Aline de Corday pour l'envoi des photos de Jean Garnier du Biolt.
- M. Yves Castelain pour l'envoi des photos des tombes de Richard Moody et Maurice Garcette.
- M. Jean-Loup Frommer pour l'envoi des photos de la tombe du Cal Victor Piel.
- M. Alexandrer Kazakov pour l'envoi du dessin du Breguet 14 B2 n° 14.268.
- M. Frédéric Madelin pour l'envoi des photos du Sgt Hilaire Boureau.
- M. Jean-Marie Rocques pour l'envoi de la photo de l'entoilage du Breguet XIV B2 de Jean Rocques, son père.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- Les insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 de Philippe Bartlett - publié par les éditions Indo Editions en 2002.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 128 Escadrille 130

 

 

pas de fiche > 1918

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