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Symbolique

L'escadrille 210 a adopté comme insigne des escargots de différentes couleurs, à grandes ailes déployées, dessinées par le Ltt Marcel Plateau. Ce motif a été choisi pour symboliser les performantes très limitées des premiers avions Voisin à moteur Salmson Canton-Unné qui équipèrent l'unité.

Insignes peints sur les fuselages

Représentation initiale de l'escargot dessiné par le Slt Jules Plateau à l'origine observateur du 107ème RA - Très tôt après la création de la Section d'artillerie lourde 210, cette unité a adopté l'escargot ailé qui a été peint en rouge ou bleu - Voir les autochromes associés qui montrent ces variantes - Dessin Albin Denis d'après photo.

Les Voisin LA de la section d'artillerie lourde ont porté simultanément des escargots de couleur rouge et de couleur bleu - Ces gastéropodes étaient généralement associés à un insigne personnel - Dessin Albin Denis d'après photo.

Variante blanche de l'escargot porté sur les Farman F 40 / 41 / 42 de la F 210 puis R 210 - Le même dessin existait en noir pour les Letord, les Sopwith 2A2, le Nieuport 23 TSF - Dessin Albin Denis d'après photo.

Appellations successives

Carte des différents stationnements

Numéros des départements français

Rattachements de l'escadrille

Décorations

Types d'avions utilisés

Numéros des avions connus

Toutes photos collection Louis Thébault
Organisation de la planche Albin Denis

Quelques morts de l'escadrille 210

  • n° 1 - Sgt Robert Chasles - Pilote - tué dans un accident à la Fère-en-Tradenois, le 22 septembre 1916.
  • n° 2 - Sgt Evremond Lentrain - Mitrailleur - Tué au combat, le 13 avril 1917.
  • n° 3 - Slt André Cazier - Observateur - Tué au combat près de Reims, le 6 avril 1917.
  • n° 4 - Slt Georges Moro - Observateur - Blessé mortellement au combat près d'Anizy et décédé de ses blessures à l'hôpital de Buzancy, le 30 octobre 1917.
  • n° 5 - Sol Théodore Bonzon - Mécanicien électricien - Mort de la grippe, le 24 février 1919.
  • n° 6 - Sgt Jean-Baptiste Berger - Pilote - Grièvement blessé par des éclats de bombes allemandes sur le terrain de Sommesous où il avait été muté (Ecole de perfectionnement des observateurs en avions), le 25 juillet 1918. Décédé à l'hôpital du Camp de Mailly (Marne).
  • n° 7 - Slt Robert Masson - Pilote - Tué au combat près de Villers-Cotterets, le 13 juin 1918. Il avait été muté à l'escadrille BR 35.
  • n° 8 - Ltt Marcel Laville - Observateur - Tué dans un accident aérien à Laigneville (Oise), le 26 septembre 1916. Il avait été muté à l'escadrille BR209, le 7 juillet 1918.
  • n° 9 - MdL Jean-François Tornare - Pilote - Tué au combat, le 29 juillet 1918.
  • n° 10 - Sgt Albert Bernardi - Pilote - Tué au combat dans la région de Pommiers (Aisne), le 18 juillet 1918.
  • n° 11 - Ltt Léon Ribière - Pilote - Mort de la grippe espagnole à l'ambulance 5/5 de l'hôpital Auban Moët d'Epernay, le 26 octobre 1918. Affecté à la 210 du 10 août au 26 octobre 1917. Il était alors pilote de l'escadrille BR 209 depuis le 26 octobre 1917.
  • n° 12 - Sgt Marc Lheureux - Pilote - Tué dans un accident aérien près de Gageac-Rouillac, le 15 janvier 1924.

Victoires de l'escadrille 210

Pertes de l'escadrille 210

Insignes personnels peints
sur les fuselages des avions

Ps : Le "Mady" n'est pas dessiné comme il était dans la réalité, j'attends une photo en plus grande résolution pour pouvoir refaire cet élément.

Détails des différents insignes personnels observés sur les avions de la 210 - Dessin Albin Denis.

Insigne métallique
de l'escadrille 210

Insigne en argent de l'escadrille R 210 de la Grande Guerre - Il est doté d'une épingle à bascule - Photo collection William Chesneau que je remercie pour son aide.

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne du GAO 2/551 - Pas de marquage avec une attache à deux anneaux - Insigne collection William Chesneau que je remercie pour son aide.

 

Historique de l'escadrille 210
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Commandants de l'escadrille

Lieux de stationnements

Pertes : Morts / disparus / blessés au combat
Morts / blessés par accident

Morts: en rouge / Blessés et indemnes : en jaune


Unités détentrices des traditions de l'escadrille BR 210

 

 

 

Les hommes

Le Sgt Louis Laniepce, Photographe de l'escadrille R 210 du 18 juin 1916 au 24 mars 1917, pose devant un Caudron G 4 de l'escadrille C 17 lors d'une affectation ultérieure dans cette unité - Photo Louis Laniepce transmise par Richard Laniepce, son arrière-petit-fils, que je remercie pour son aide.

Sgt Louis Pierre Nicolas Laniepce - Né le 10 juillet 1885 à Paris (75) - Fils de Nicolas Louis Auguste Laniepce et de Françoise Félicie Leluan - Profession avant guerre Photograveur - Classe 1905 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 559 - Service militaire au 25ème bataillon d'aérostiers appartenant au 1er régiment du Génie, à compter du 8 octobre 1906 - Mobilisé à la 3ème compagnie d'aérostiers, le 2 août 1914 - Affecté à la 23ème compagnie d'aérostiers - Affecté à la 33ème compagnie d'aérostiers - Passé à l'aéronautique militaire comme photographe, le 12 juin 1916 - Photographe de l'escadrille R 210 du 18 juin 1916 au 24 mars 1917 - Nommé Caporal, le 27 novembre 1916 - Stage au GDE du XXX au 23 mars 1917 - Photographe de l'escadrille C 17 du 24 mars 1917 au 2ème trimestre 1918 - Nommé Sergent, le 25 août 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 octobre 1917 - En stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 1er au 18 février 1918 - Nommé Adjudant - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 1er janvier 1920 - Médaille Militaire, en date du 6 février 1923 - Décédé, le 9 février 1976 - Louis Laniepce repose dans le cimetière parisien de Bagneux (75) - Sources : Pam - CCC de l'escadrille R 210 - CCC de l'escadrille C 17 - JORF - Dernière mise à jour : 13 mars 2017.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Louis Laniepce, au 25ème bataillon du Génie, observateur photographique à l'escadrille C 17, en date du 25 octobre 1917 : "Observateur photographe de premier ordre. Le 2 octobre 1917, au cours d'une mission photographique, attaqué par trois avions à .... dans les lignes ennemies, leur a tenu tête et a rapporté des clichés de sa reconnaissance. N'a abandonné sa mission que son avion complétement désemparé et son pilote blessé."

Ltt Jean Marie Louis de la Motte de la Motte-Rouge - Né le 22 avril 1881 à Cherbourg (Manche) - Domicilié au 18, rue Saint-Pierre à St-Brieuc (Côtes-d'Armor) - Fils d'Alphonse Marie Victor de la Motte de la Motte Rouge et d'Elise de Nas de Tourris - Classe 1901 - Recrutement de St-Brieuc (Côtes-d'Armor) sous le matricule n° 979 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 24ème régiment de Dragons, le 29 janvier 1902 - Nommé Brigadier, le 30 juillet 1902 - Nommé Maréchal des Logis, le 30 septembre 1903 - Rengagé pour deux ans, à compter du 29 janvier 1906 - Rengagé pour un an, à compter du 29 janvier 1908 - Rengagé pour un an au titre du 28ème régiment de Dragons, à compter du 29 janvier 1909 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 13ème régiment de cuirassiers, le 1er octobre 1909 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 1er octobre 1911 - Placé en position de "non activité" par suspension d'emploi, le 18 juillet 1912 - Rappelé à l'activité et affecté au 3ème régiment de cuirassiers, le 23 décembre 1912 - Blessé d'une fracture de la clavicule droite au cours d'une chute de cheval, le 28 octobre 1913 - Citation à l'ordre de la 4ème division de cavalerie, le XX septembre 1914 - Affecté au 5ème régiment de Cuirassiers, le 25 juin 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur en septembre 1916 - Observateur de l'escadrille N 62 au 25 septembre 1916 au (3ème trimestre 1916) - Observateur de l'escadrille C 43 pednant le 3ème trimestre 1916 - Observateur de l'escadrille R 210 du (3ème trimestre 1916) au 20 janvier 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée en février 1917 - Observateur de l'escadrille N 31 du 6 avril au 18 mai 1917 - Observateur de l'escadrille F 24 du 18 mai au 8 juin 1917 - Passé élève pilote à l'école de Chartres, à compter du 8 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7473 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 13 juillet 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, à compter du 17 juillet 1917 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 15 septembre 1917 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 15 septembre au 23 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille N 96 du 23 octobre 1917 au 14 janvier 1918 - Hospitalisé à l'hôpital de l'école Polytechnique à Paris du 30 novembre au 19 décembre 1917 - Affecté à l'escadrille SPA 161 annulée, en date du 4 janvier 1918 - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Nieuport, sur le terrain d'aviation de Lhéry (Marne), le 14 janvier 1918 - Son corps a été évacué sur l'ambulance 16/1 de Lhéry (Marne) - Il a été tué par des fractures multiples et lésions internes - Il a été inhumé dans le cimetière de Jonchery-sur-Vesle (Marne) - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 30 janvier 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 5ème régiment de Cuirassiers, à titre posthume, en date du 28 novembre 1920 - Photo Gilles de la Motte de la Motte Rouge que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département des Côtes d'Armor - CCC de l'escadrille R 210 - CCC de l'escadrille N 31 - CCC de l'escadrille F 24 - CCC de l'escadrille N 96 - JORF - MpF (2 fiches) - Dernière mise à jour : 21 février 2018.

* Citation à l'ordre de la 4ème division de cavalerie, le XX septembre 1914 : "Pour avoir fait preuve des meilleures qualités de décision et d'une énergie remarquable en effectuant au cours d'une reconnaissance à longue portée un parcours de 300 km dont 200 à travers les lignes ennemies, à la suite duquel cet officier a rejoint son régiment après n'avoir perdu qu'un cavalier."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 30 janvier 1918 : "Officier d'un moral très élevé, ayant au plus haut point le respect de la tradition et le sentiment du devoir. A trouvé une mort glorieuse au départ d'une mission sur l'ennemi."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 5ème régiment de Cuirassiers, à titre posthume, du Ltt Jean Marie Louis de la Motte de la Motte Rouge, en date du 28 novembre 1920 : "Officier d'un moral très élevé, ayant au plus haut point le respect de la tradition et le sentiment du devoir. A trouvé une mort glorieuse, le 14 janvier 1918, au départ d'une mission sur l'ennemi. A été cité."

Sgt Albert Loewert - Né le 13 décembre 1896 à Nancy (Meurthe-et-Moselle) - Fils de Joseph Bernard Loewert et de Madeleine Marx - Domiciliés au 202, rue de Strasbourg à Nancy (Meurthe-et-Moselle) - Profession avant guerre Peintre en bâtiment - Classe 1914 (engagement) / 1916 (normale) - Recrutement de Toul (Meurthe-et-Moselle) sous le matricule n° 1132 - Engagé volontaire au titre du 2ème régiment du génie, le 8 septembre 1914 - Citation à l'ordre du 2ème régiment du Génie, en date du 9 mai 1915 - Nommé Caporal, le 14 juin 1916 - Citation à l'ordre du 2ème régiment du Génie en date du 15 décembre 1916 - Nommé Sergent, le 2 août 1917 - Citation à l'ordre du 2ème régiment de Génie, en date du 23 octobre 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 25 novembre 1917 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 11.588 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 17 février 1918 - Stage de perfectionnnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 21 avril 1918 - Pilote du GDE du 21 avril au 11 juillet 1918 - Lâché sur Caudron G 4 et G 6, le 3 mai 1918 - Lâché sur Breguet 14 A2, le 17 mai 1918 - Pilote de l'escadrille BR 210 du 11 juillet 1918 au 18 mai 1919 - Après guerre Maître artisan peintre décorateur - Conseiller municipal de la ville de Nancy - Affecté au centre de mobilisation du Génie n° 1, le 26 août 1939 - Démobilisé, le 24 juillet 1940 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille BR 210 - JORF - Fiche matricule du département de la Meurthe-et-Moselle (sans renseignement militaire) - Archives du journal l'Est Républicain - Dernière mise à jour : 30 septembre 2018.

A gauche, le Ltt Pierre Debect, observateur de l'escadrille R 210 / F 210 / C 210 / BR 210 du 2 décembre 1916 au 9 juillet 1918, pose en compagnie du Ltt Paul Lesec, devant un Sopwith 1A2 de leur unité - Debect a été blessé d'une balle à la cuisse gauche pendant un combat aérien contre six avions ennemis, le 16 mars 1917 - Photo Pierre Yves Edouard Debect transmise par Jean-Christophe Vidé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Ltt Pierre Marie Robert Bladinières - Né le 25 janvier 1883 au n° 17, quai Louis XVIII à Bordeaux (Gironde) - Fils de Louis Philippe Bladinières (négociant) et d'Anne Marie Augiéras - Domiciliés au 72, rue Nollet à Paris 17ème en 1903 - Classe 1903 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1331 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 20ème régiment de Dragons, le 6 février 1901 - Arrivé à l'unité, le 9 février 1901 - Nommé Brigadier, le 18 janvier 1902 - Nommé Brigadier Fourrier, le 24 décembre 1902 - Nommé Maréchal des logis, le 18 septembre 1903 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 23 octobre 1904 - Rengagé successivement pour 2 ans puis 5 fois pour un an - Nommé Aspirant à l'école d'application de cavalerie de Saumur, le 1er octobre 1910 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 2ème escadron du 31ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1911 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1913 - Citation n° 6 à l'ordre de la 2ème division de cavalerie, le 27 août 1914 - Blessé par une fracture parcellaire du tibia droit partie externe 1/3 inférieur et entorse tibio-tarsienne, le 9 septembre 1914 - Transféré sur l'hôpital auxiliaire n° 3 de Marseille (Bouiches-du-Rhône) - Citation n° 17 à l'ordre de la 148ème brigade d'infanterie, en date du 17 juillet 1915 - Passé à l'aéronautique militaire, comme observateur, le 20 juillet 1916 - Formation au centre aéronautique d'Esquennoy et observateur stagiaire de l'escadrille VB 107 du 20 juillet au 25 septembre 1916 - Observateur stagiaire de l'escadrille N 62 du 25 septembre au 1er décembre 1916 - Observateur de l'escadrille R 210 du 1er décembre 1916 au 20 janvier 1917 - Citation n° 219 à l'ordre du 6ème corps d'armée, en date du 9 janvier 1917 - Observateur de l'escadrille N 31 du 20 janvier au 18 mai 1917 - Observateur de l'escadrille F 24 du 18 mai au 8 juin 1917 - Passé élève pilote à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 8 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7472 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 13 juillet 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 14 juillet 1917 - Stage de Haute Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau, le 23 août 1917 - Pilote du GDE, le 14 septembre 1917 - Affecté à l'aéronautique du groupe de chasse 11, le 20 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 31 (GC 11), le 22 octobre 1917 - Commandant de l'escadrille N 75 du 23 décembre 1917 au 19 février 1919 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 25 février 1918 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 28 juin 1918 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 28 septembre 1918 - Citation n° 343 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 16 octobre 1918 - Citation collective n° 12.513 à l'ordre de l'armée de l'escadrille SPA 75, en date du 13 décembre 1918 - Croix de Guerre avec deux palmes en bronze et une étoile de vermeil - Nommé Adjoint au commandant de l'aéronautique de l'armée d'Orient - Débarqué à Salonique, le 21 mars 1919 - En Orient du 21 mars au 20 novembre 1919 - Embarqué sur le Souirah, le 20 novembre 1919 - Croix de guerre grecque - Affecté au groupement aéronautique n° 3 à Châteauroux, le 13 novembre 1919 - Commandant du groupement de chasse n° 3, le 19 novembre 1919 - Arrivé en métropole, le 19 décembre 1919 - Commandant du 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux-La-Martinerie, le 1er janvier 1920 - Classé en position "Hors cadre aéronautique", le 20 mai 1920 - Affecté au 2ème bureau de l'état-major de l'aéronautique, le 22 janvier 1922 - Désigné pour suivre le cycle dinstruction des chefs de bataillons ou d'escadrons du 31 mars au 28 mai 1924 - Marié avec Mlle Marie Pauline Henriette de Benoist à Waly (Meuse), le 7 août 1924 - Titularisé observateur en avion, en date du 11 décembre 1924 - Nommé Chef de Bataillon et Chef d'état-major de la 1ère division aérienne à Metz, le 25 décembre 1924 - Grade d'officier de la légion d'Honneur, en date du 13 janvier 1929 - Affecté au service général de ravitaillement en matériel d'aviation, le 7 février 1929 - Détaché à la division de l'aéronatique marchande - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1930 - Affecté au 2ème régiment d'aviation d'observation de Tours, le 9 mai 1933 - Arrivé à l'unité et affecté à la compagnie hors rang (CHR), le 1er juin 1933 - Affecté au 2ème régiment d'aviation d'observation de Tours, le 26 août 1933 - Arrivé à Tours le 13 septembre 1933 - Suite à la dissolution du 2ème RAO et la création de la base aérienne n° 3 - Commandant du 2ème escadre aérienne de Tours, le 1er janvier 1934 - La base aérienne n° 3 devient, par changement de dénomination, la base aérienne n° 131, le 1er janvier 1934 - Chef d'état-major de la 3ème région aérienne - Nommé Colonel, le 25 décembre 1934 - Marié avec Mlle Simone Martie Charlotte Tangre à Nice (Alpes-Maritimes), le 30 décembre 1961 - Décédé à Waly (Meuse), le 28 avril 1969 - Photo Daniel Porret (+) que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (section 1 - acte n° 123) de la ville de Bordeaux (Gironde) - Etat des services - Registre d'état-civil (n° 123) de la ville de Bordeaux (Gironde) - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - LO - Extrait d'acte de décès - Dernière mise à jour : 4 décembre 2023.

* Citation n° 6 à l'ordre de la 2ème division de cavalerie, le 27 août 1914 : "A executé plusieurs reconnaissances d'officier et y a déployé de grandes qualités de sang-froid et d'intrépidité en particulier les 5 et 6 août autour de Château-Salins où il a pénétré dans les lignes ennemies pour en rapporter de précieux renseignements."

* Citation n° 17 à l'ordre de la 148ème brigade d'infanterie, en date du 17 juillet 1915 : "Détaché à l'état-major de la 148ème brigade pendant une période d'attaque, a rendu de précieux services comme officier de liaison, remplissant avec une conscience et une intelligence tactique appréciées les missions qui l'amenaient à traverser un terrain fortement battu jusqu'à la première ligne, de nuit comme de jour, sans jamais connaitre, ni fatigue, ni le danger."

* Citation n° 219 à l'ordre du 6ème corps d'armée, en date du 9 janvier 1917 : "Officier énergique et très brave qui, pendant une période d'offensive particulièrement active, a assuré la prise de photographies éloignées dans les lignes ennemies, et cela dans les conditions les plus périlleuses et au cours de nombreux et durs combats aériens."

* Citation n° 343 à l'ordre de la 10ème armée du Cne Pierre-Marie-Robert Bladinières, de 1'escadrille SPA 75, groupe de combat 14, en date du 16 octobre 1918 : "Excellent pilote et chef d'escadrille, apportant à l'accomplissement de sa tâche une volonté et une ardeur inlassables. A su obtenir de son unité un rendement supérieur. Le 17 août 1918 a attaqué un drachen ennemi. qu'il a descendu en flammes."

* Citation collective n° 12.513 à l'ordre de l'armée de l'escadrille SPA 75, en date du 13 décembre 1918 : "Unité remarquable par son entrain et son activité inlassable. Entrainé par son chef, le capitaine Bladinières, sans cesse lui-même en tête de ses patrouilles, n'a cessé d'être pour le commandement un auxiliaire précieux, tant dans la chasse des avions ennemis que dans la protection de nos propres appareils de corps d'armée. Dans les dernières attaques, a abattu sept avions ennemis et sept Drachen, portant ainsi à 31 le nombre de ses victoires."

* Officier de la Légion d'Honneur du Chef de bataillon Pierre Marie Robert Bladinières à l'état-major de la 1ère division aérienne, en date du 13 janvier 1929 : "27 ans de services, 5 campagnes, une blessure, deux citations. Chevalier du 28 septembre 1918."

Les hommes

Ltt Léon Louis Henri Ribière - Né le 24 novembre 1893 à Béconne (Drôme) - Fils d'Henri Casimir Ribière (directeur de l'usine hydro-électrique de Béconne) et de Claire Fabre (ménagère) - Domiciliés dans un logement de fonction de l'usine hydro-électrique de Béconne - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1913 - Recrutement de Montélimar (Drôme) sous le matricule n° 661 -  Engagé volontaire pour cinq ans au titre du 12ème régiment de Dragons, le 29 novembre 1911 - Arrivé à l'unité, le 2 décembre 1911 - Nommé Brigadier, le 25 février 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 20 janvier 1914 - Engagé dans les combats de Lorraine d'août à septembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire et affecté au 28ème bataillon de chasseurs alpins, le 20 février 1915 - Blessé par fracture complète de la jambe droite par chute de cheval à la forêt de Paroy, le 20 février 1915 - Engagé dans les combats de Metzéral, Hartmannswillerkopf et Lingekopf en 1915 - Blessé par balle au genou droit à Metzeral en 1915 - Croix de guerre et citation n° 556 à l'ordre de la division, en date du 21 décembre 1915 - Engagé dans les combats de Hartmannswillerkopf en 1916 - Engagé dans les combats de la Somme en 1916 - Blessé à la cuisse droite avec rupture de la veine poplitée par éclat d'obus aux bois de Marières à Turlu (Somme), le 4 septembre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 octobre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote et dirigé vers l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 28 octobre 1916 - Insigne d'élève pilote n° 631 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 2 novembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5777 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 26 mars 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord du 28 mars au 10 juin 1917 - Blessé avec plaies multiples à la face et au dos de la main gauche au cours d'un accident d'avion sur le terrain d'aviation militaire d'Avord, le 26 avril 1917 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire d'Istres-Miramas du 10 au 26 juin 1917 - Pilote du GDE du 26 juin au 21 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille F 7 du 21 juillet au 9 août 1917 - Pilote du GDE du 9 au 10 août 1917 - Pilote de l'escadrille R 210 du 10 août au 25 octobre 1917 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire, le 11 août 1917 - Pilote de l'escadrille BR 209 du 25 octobre 1917 au 26 octobre 1918 - Une victoire aérienne homologuée, en équipage avec le Ltt François Letanche (obs) contre un monoplace abattu en flammes dans les environs de Roye-Montdidier, le 30 mars 1918 - L'avion adverse appartenait à un groupe de sept avions - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 19 avril 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 avril 1918 - Marié avec Marie Lucie Amélie Michel (infirmière principale des infirmières militaires de la place d'Abbeville), à Grillon (84), le 13 Mai 1918 - Evacué sur l'ambulance 16/4 de Clermont (Oise), le 24 août 1918 - Affecté pendant sa convalescence au commandement de l'escadrille C 46, le 12 octobre 1918 - Décédé des suites d'une broncho-pneumonie grippale à l'ambulance 5/5 de l'hôpital Auban Moët d'Epernay (Marne), le 26 octobre 1918 - A été inhumé dans le cimetière Auban Moët à Epernay, le 6 avril 1922 - Léon Ribière repose désormais dans la Nécropole nationale "La Ferme de Suippes" à Suippes (Marne) - Tombe 1273 - Il a eu un fils, conçu avant sa mort, Léon André Henri, né à Grillon (84), le 9 mars 1919 - Photo Florence Thomas que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - LO - Fiche matricule du département de la Drôme - CCC escadrille R 210 - CCC escadrille MR 209 - Dossier militaire individuel archivé au SHD de Vincennes sous la cote GR5Ye126495 - MpF - Sépultures de France - JORF - Dernière mise à jour : 2 novembre 2016.

* Avis du Cne Christin, commandant le 3ème escadron du 12ème régiment de Dragons pour le 1er trimestre 1914 : "Nature ouverte, intelligent et animé du désir de bien faire. S'est mis avec beaucoup de zèle au courant de la comptabilité. A déjà pu rendre de bons services comme fourrier pendant ces derniers temps. Fera certainement de rapides progrès et sera un excellent comptable en même temps qu'un vigoureux cavalier."

* Avis du Cne Christin, commandant le 3ème escadron du 12ème régiment de Dragons pour le 2ème trimestre 1914 : "Sous-officier énergique, s'est montré depuis le début de la campagne débrouillard, dévoué et plein d'entrain. Ayant été souffrant, a demandé, dès qu'il a été guéri à rejoindre le front."

* Croix de Guerre avec étoile d'argent et citation n° 556 à l'ordre de la division, en date du 21 décembre 1915 : "Chef de section très brave et énergique. Le 21 décembre 1915 a exécuté avec sa section une mission de liaison difficile, malgré la résistance de l'ennemi, a occupé un rocher au sommet duquel il s'est dressé sous le feu. A personnellement mis deux ennemis hors de combat et a brillamment  enlevé sa section à l'attaque en payant d'exemple et d'audace."

* Avis du Chef de Bataillon Coquet, commandant le 28ème bataillon de chasseurs à pied, en date du 28 février 1916 : "Officier d'un entrain et d'une bravoure rares. Très bon chef de section."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 octobre 1916 : "Officier du plus brillant courage  et de la plus belle énergie. Étant en permission et apprenant que son bataillon était dirigé sur un secteur important, a rejoint avant les délais afin de pouvoir prendre part aux opérations projetées. Ayant reçu à son arrivée au corps, notification de son affectation au service de l'aviation, a demander à user du reste de sa permission pour participer à l'attaque du 4 septembre 1916, s'est vaillamment conduit au cours de cette action et a été atteint d'une grave blessure à son poste de combat. Déjà blessé et cité à l'ordre de la division antérieurement."

* Avis du Chef de bataillon Jacquin, commandant l'école d'aviation d'Ambérieu, le 7 avril 1917 : "Très bon officier, fait toujours preuve d'énergie et d'entrain. Adroit pilote, semble apte à monter les avions rapides."

* Avis du Chef de bataillon Voisin, commandant le GDE pour 1917 : "Officier extrêmement consciencieux et dévoué. Doit devenir un excellent pilote. Est devenu un très bon pilote de BR. AV."

* Avis du Chef de bataillon Voisin, commandant de l'aéronautique de la 2ème armée pour le 1er semestre 1917 : "Jeune pilote, ne s'est nullement décourager par un dur combat au cours duquel son avion a été descendu. A fait preuve de sang-froid en le ramenant dans nos lignes, dans des conditions difficiles."

* Avis du Chef de bataillon Précardin, commandant de l'aéronautique de la 3ème armée pour le 2ème semestre 1917 : "Bon pilote, brillant Officier, beaucoup d'allant et d'entrain. Connaissance techniques : très bonnes. Proposé pour prendre le commandement d'une escadrille de C.A. ou d'A.L."

* Citation n° 385 à l'ordre de la 3ème armée du Slt Léon Louis Henri Ribière, du 12ème régiment de dragons, détaché à l'escadrille BR 209, en date du 24 avril 1918 : "Etant en reconnaissance à 10 km à l'intérieur des lignes ennemies, a fait face à sept avions ennemis qui l'attaquaient et abattu l'un d'eux en flammes."

* Citation à l'ordre de la 3ème armée du Ltt Léon Louis Henri Ribière, du 12ème régiment de dragons, détaché à l'escadrille BR 209, en date du 9 août 1918 : "Après avoir rempli de nombreuses missions d'artillerie et d'infanterie, au cours desquelles il est rentré au terrain avec son avion souvent atteint par les balles, est devenu spécialiste des missions photographiques à longue portée. Le 29 juin 1918, a poussé audacieusement une reconnaissance jusqu'à l'extrême limite de ce que lui permettait sa prévision d'essence."

Sol Joannès Eugène Michard - Né le 15 mai 1896 à Saint-Galmier (Loire) - Fils de Benoit Hyppolyte Michard et de Pierrette Desgeorges - Domiciliés au 7, rue Jacques Oulagnier à St-Etienne (Loire) - Profession avant guerre Tourneur mécanicien - Classe 1916 - Recrutement de St-Etienne (Loire) sous le matricule n° 2114 - Mobilisé au 2ème régiment d'artillerie de campagne, à compter du 9 avril 1915 - Passé au 1er groupe d'aérostation, le 3 juin 1916 - Passé au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron comme mécanicien, le 8 juin 1916 - Mécanicien de l'escadrille N 76 du 30 août au 22 septembre 1916 - Mécanicien de l'escadrille R 210 du 22 septembre 1916 au 7 juillet 1918 - Détaché au DPTA (Parc n° 8) du 29 décembre 1917 au 8 janvier 1918 - Détaché à l'escadrille C 4 du 2 au 5 février 1918 - Détaché à l'école des observateurs de Sommesous du 15 février au 9 mars 1918 - Détaché à Courcy du 30 mars au 1er avril 1918 - En subsistance à l'escadrille SAL 13 du 21 au 22 juin 1918 - Affecté à la section de vol de nuit de la 3ème armée du 7 juillet au 9 août 1918 - Détaché à l'usine de la "Société des moteurs Chaléassière" à St-Etienne, le 9 août 1918 - Cette usine fabriquait le moteur V 8 Hispano-Suiza - Démobilisé, le 20 septembre 1919 - Domicilié au "Vieux Marais", Maison Devidal à St-Etienne, à compter du 14 janvier 1922 - Classé en affectation spéciale au titre de la "Société des établissements Leflaive" à St-Etienne, le 31 décembre 1925 - L'usine "Leflaive" est devenue "la Société Nouvelle des Usines de la Chaléassière", route de Roanne à St-Etienne - Médaille Interallièe délivrée le 6 février 1935 - Classé en affectation spéciale comme tourneur aux usines de la Chaléassière, le 1er novembre 1938 - Domicilié "Maison Laforge" rue Scheurer Kestner à St-Etienne, à compter du 30 juillet 1940 - Sources : Pam - Fiche matricule du département de la Loire - CCC escadrille N 76 - CCC escadrille R 210 / C 210 / BR 210 - Dernière mise à jour : 4 novembre 2016 - Photo Joannès Michard transmise par Patrick que je remercie pour son aide.

Ltt Pierre Yves Edouard Debect - Né le 3 janvier 1881 à Melle (Deux-Sèvres) - Fils de Jean Baptiste Alexandre Debect (procureur de la République) et de Marie Emilie Valentine Fontaneau - Domiciliés rue de Bourgneuf à Melle (Deux-Sèvres) puis à La Rochelle (Charente- Maritime) puis à St-Médard-de-Drôme (Dordogne) - Profession avant engagement Etudiant en droit - Classe 1901 (normale) - Recrutement de La Rochelle (Charente-Maritime) sous le matricule n° 940 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 10ème régiment de Hussards, le 13 novembre 1902 - Nommé Brigadier, le 26 mai 1903 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 20 novembre 1903 - Nommé Maréchal des Logis, dans la réserve, le 26 février 1906 - A accompli une période d'exercices au 10ème régiment de Hussards du 8 février au 7 mars 1906 - A obtenu le certificat d'aptitude à l'emploi de chef de peloton pendant sa 1ère période d'exercices - A accompli une période d'exercices au 10ème régiment de Hussards du 1er au 23 décembre 1909 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, affecté au 10ème régiment de Hussards et détaché au régiment d'infanterie de la Rochelle, le 1er octobre 1910 - Profession avant guerre Avocat - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre du 123ème régiment d'infanterie, le 2 août 1914 - Nommé Lieutenant de réserve, le 1er octobre 1914 - Affecté au 144ème régiment d'infanterie, le 25 avril 1915 - Affecté au 8ème régiment d'infanterie, le 14 mai 1915 - Affecté au 144ème régiment d'infanterie, le 3 juin 1915 - Affecté au 18ème escadron de train des équipages militaires du 11 juin 1915 au 17 octobre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 17 octobre 1916 - Affecté au centre GDE du Plessis-Belleville du 17 octobre au 2 décembre 1916 - Affecté au service aéronautique de la 3ème armée, le 2 décembre 1916 - Observateur de l'escadrille R 210 / F 210 / C 210 / BR 210 du 2 décembre 1916 au 9 juillet 1918 - Blessé d'une balle à la cuisse gauche pendant un combat aérien contre six avions ennemis, le 16 mars 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée en date du 23 mars 1917 - Détaché à l'école d'observateur de Sommesous du 1er au 30 avril 1918 - Détaché au parc n° 6 du 27 mai au 9 juillet 1918 - Affecté au parc n° 104 du 6 août 1918 - Démobilisé, le 19 mars 1919 - Marié avec Mlle Madeleine Jeanne Bourdonnay à la mairie de Nancy (Meurthe-et-Moselle), le 8 juin 1920 - Ensemble, ils ont eu trois filles - Nommé, dans la réserve, adjoint d'un chef de bataillon d'infanterie de la Rochelle (Charente-Maritime) - Affecté dans la réserve, au service évetuel des remontes de la 18ème région militaire, le 15 octobre 1920 - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation de Tours (Indre-et-Loire), le 9 janvier 1923 - Affecté au 36ème groupe d'aviation de Pau (Pyrénées-Atlantiques), le 1er avril 1923 - Profession après guerre Avocat à parir de 1925 - A été batonnier du barreau de la Rochelle (Charente-Maritime) - A accompli une période d'entrainement volontaire comme pilote d'avion au 36ème groupe d'aviation de Pau (Pyrénées-Atlantiques) du 7 au 13 juin 1927 - A accompli une période d'entrainement comme observateur au 36ème groupe d'aviation de Pau (Pyrénées-Atlantiques) du 14 au 20 novembre 1927 - A accompli une période d'entrainement volontaire comme pilote d'avion au 36ème groupe d'aviation de Pau (Pyrénées-Atlantiques) du 10 au 17 avril puis du 25 juin au 1er juillet 1928 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 5 novembre 1928 - A accompli une période d'entrainement volontaire comme observateur en avion au 36ème groupe d'aviation de Pau-Pont-Long (Pyrénées-Atlantiques) du 1er au 8 avril et 1er au 7 juillet 1929 - A accompli une période d'instruction volontaire comme observateur au 36ème groupe d'aviation de Pau (Pyrénées-Atlantiques) du 20 au 27 avril 1930 - A accompli une période d'instruction volontaire comme observateur au 36ème groupe d'aviation de Pau-Pont-Long (Pyrénées-Atlantiques) du 10 au 18 juin 1930 - Nommé Capitaine, le 25 juin 1930 - A accompli une période d'instruction volontaire comme observateur au 36ème groupe d'aviation d'observation de Pau (Pyrénées-Atlantiques) du 26 mai au 6 juin 1931 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Pau, le 1er décembre 1936 - Affecté au bataillon de l'air n° 106, le 1er février 1938 - Nommé Commandant de réserve, le 25 décembre 1938 - Affecté au bataillon de l'air n° 101, le 25 janvier 1939 - Photo Pierre Yves Edouard Debect transmise par Jean-Christophe Vidé, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances de la commune de Melle (Deux-Sèvres) - Pam - CCC de l'escadrille R 210 / F 210 / C 210 / BR 210 - Fiche matricule du département de la Charente-Maritime - JORF - Dernière mise à jour : 9 novembre 2018.

* Citation à l'ordre du corps d'armée en date du 23 mars 1917 : "Faisant partie d'un groupe de deux appareils attaqués par six avions ennemis, leur a tenu tête malgré une blessure reçue au début de l'action et a permis à son pilote de ramener l'appareil désemparé dans nos lignes."

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Pierre Yves Edouard Debect du 36ème groupe d'aviation, en date du 5 novembre 1928 : "25 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité. A accompli une période d'entrainement aérien volontaire."

 

Photo du Slt Alexandre Perugia

Slt Alexandre Auguste Perugia - Né le 2 mai 1897 à Nice (Alpes-Maritimes) - Fils d'Alexandre Perugia et de Marie Anne Musso - Domiciliés au 25, boulevard Raimbaldi à Nice (Alpes-Maritimes) puis au 21, avenue Notre-Dame à Nice (Alpes-Maritimes) - Profession avant guerre Etudiant en architecture - Domicilié à Fontenay-sur-Bois (Val-de-Marne) - Classe 1917 - Recrutement de Nice (Alpes-Maritimes) sous le matricule n° 2545 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 12ème régiment d'artillerie, le 2 janvier 1915 - Nommé Brigadier, le 23 avril 1916 - Croix de Guerre et citation n° 117 à l'ordre de l'artillerie de la 68ème division, en date du 5 juillet 1916 - Affecté au 62ème régiment d'artillerie, le 19 octobre 1916 - Nommé Maréchal des Logis, le 20 janvier 1917 - Affecté au 58ème régiment d'artillerie, le 21 janvier 1917 - Affecté au 224ème régiment d'artillerie de campagne, le 1er avril 1917 - Stage à l'école d'artillerie de Fontainebleau - Nommé Aspirant, à titre temporaire, le 25 juillet 1917 - Détaché auprès des 71ème et 78ème régiment d'artillerie lourde à longue portée (ALGP) du 25 juillet au 5 septembre 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 5 septembre 1917 - Observateur de l'escadrille C 210 / BR 210 du 5 septembre 1917 au 7 mai 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux pendant deux semaines, à compter du 2 octobre 1917 - Nommé Sous-lieutenant,à titre temporaire, le 1er janvier 1918 - Observateur à l'escadrille SAL 16 du 9 mai au 18 juillet 1918 - Blessé mortellement par balle à la poitrine et au cou au cours d'un combat aérien au-dessus du bois de Courars - Mort des suites de ses blessures à l'hôpital de Comantre (Marne), le 18 juillet 1918 - Le Cal Laserre (pilote) qui faisait équipage avec lui, n'a pas été touché - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 10 juin 1920 - Alexandre Pérugia repose tombe n° 9483 dans le carré militaire du cimetière communal de Nice (Alpes-Maritimes) - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Alpes-Maritimes - CCC de l'escadrile C 210 / BR 210 - CCC de l'escadrille SAL 16 - MpF - Site Internet "Mémorial Gen Web" - Dernière mise à jour : 27 août 2021.

* Croix de Guerre et citation n° 117 à l'ordre de l'artillerie de la 68ème division du MdL Alexandre Auguste Perugia, en date du 5 juillet 1916 : "Le 26 juin, au cours d'un violent bombardement de gros calibre a assuré la transmission des ordres entre le poste de commandement et la batterie. Blessé, ne s'est fait panser qu'après avoir rempli sa mission."

 

 

Couleurs des avions

 


Couleurs des avions

Voisin LAS de la Section d'artillerie lourde V 210 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

 

Photos aériennes prises
par les équipages

Section d'artillerie lourde F 210 - Photo verticale des cavaliers de Courcy - Détails de la prise de vues : focale de l'appareil 0,26 m - altitude de prise de vue 1900 m - le 18 juin 1916 - Photo Jules Brunswick transmise par son petit-fils Jean-Michel Roche que je remercie pour son aide.

Section d'artillerie lourde F 210 - Photo oblique des cavaliers de Courcy - Détails de la prise de vues : focale de l'appareil 0,26 m - altitude de prise de vue 1900 m - le 18 juin 1916 - Photo Jules Brunswick transmise par son petit-fils Jean-Michel Roche que je remercie pour son aide.

Photos aériennes prises
par les équipages

Escadrille R 210 - Photo verticale du nord de Chenay - Sur le haut de l'image, on distingue parfaitement la redoute qui était annexée au Fort de Saint-Thierry - Elle fut construite de 1879 à 1884 - Altitude de prise de vues 2400 m - Focale F 50 - 21ème Section Photo - 23 janvier 1917 - Photo Jules Brunswick transmise par son petit-fils Jean-Michel Roche que je remercie pour son aide.

Photo verticale du nord du Vieux Laon prise par un équipage de l'escadrille R 210, le 26 janvier 1917 - Focale de l'appareil de prise de vue 0,50 m - Altitude de prise de vue 3200 mètres - Ce cliché a été développé par la section photo n° 22 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Kohn, transmise par Jacques Beilin, son arrière petit-neveu, que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombes du Slt André Cazier (obs) et du Caporal Max Brasseur (mit) photographiées dans le cimetière de Bouleuse en avril 1917 - Les deux hommes ont été tués au combat, le 6 du même mois - Photo de Jules Brunswick transmise par son petit-fils M. Jean-Michel Roche que je remercie pour son aide.

Tombe du soldat Max Brasseur - mitrailleur de l'escadrille 210 - Tué au combat, le 6 avril 1917 - Sa tombe se trouve, de nos jours, à la nécropole nationale de Cormicy - Photo Ludovic Spy que je remercie pour son aide.

Tombe du Slt André Moro (obs) photographiée en octobre 1917 - L'officier a été tué au combat, le 30 octobre 1917 - Photo de Jules Brunswick transmise par son petit-fils M. Jean-Michel Roche que je remercie pour son aide.

Tombe du Slt André Moro (obs) photographiée en octobre 1917 - L'officier a été tué au combat, le 30 octobre 1917 - Photo de Jules Brunswick transmise par son petit-fils M. Jean-Michel Roche que je remercie pour son aide.

De gauche à droite, les tombes de l'Adj Julien Lanjard (pilote) et Ltt Pierre de Lignières (observateur) de l'escadrille SPAbi 42 tués au cours d'un accident d'avion, à bord d'un SPAD XI, le 11 février 1918 - Le pilote est décédé d'une fracture du crâne à l'ambulance 16/1 de Treslon (Marne) et l'observateur décédé d'une fracture de la colonne vertébrale, le même jour - Le troisième tombe est celle du Ltt Jean de la Motte de la Motte-Rouge, pilote de l'escadrille N 96, tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Nieuport, le 14 janvier 1918 - Il avait été observateur de l'escadrille R 210 - Photo prise dans le cimetière de Jonchery-sur-Vesle (Marne) - Photo collection André Chorew que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Vue du cimetière de Cormicy où repose le soldat Max Brasseur - Photo Philippe Crozet que je remercie pour son aide.

Panneau de présentation du cimetière de Cormicy - Photo Philippe Crozet que je remercie pour son aide.

Slt Georges Moro

Tombe actuelle du Slt Georges Moro - Observateur de l'escadrille 210 - Tué à Buzancy, le 30 octobre 1917 - Photo Serge Hoyet que je remercie pour son aide.

Tombe actuelle du Slt Georges Moro - Observateur de l'escadrille 210 - Tué à Buzancy, le 30 octobre 1917 - Photo Serge Hoyet que je remercie pour son aide.

Détail de l'épitaphe de la Tombe actuelle du Slt Georges Moro - Observateur de l'escadrille 210 Tué à Buzancy, le 30 octobre 1917 - Photo Serge Hoyet que je remercie pour son aide.

Détail de la tombe actuelle du Slt Georges Moro - Photo Pierre Commeine que je remercie pour son aide.

Tombe Ltt Léon Ribière - Pilote de l'escadrille R 210 du 10 août au 25 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille BR 209 du 25 octobre 1917 au 26 octobre 1918 - Affecté pendant sa convalescence au commandement de l'escadrille C 46, le 12 octobre 1918 - Décédé des suites d'une broncho-pneumonie grippale à l'ambulance 5/5 de l'hôpital Auban Moët d'Epernay (Marne), le 26 octobre 1918 - A été inhumé dans le cimetière Auban Moët à Epernay, le 6 avril 1922 - Léon Ribière repose désormais tombe 1273 dans la Nécropole Nationale "La Ferme de Suippes" à Suippes (Marne) - Photo Florence Thomas que je remercie pour son aide.

 

Souvenirs en rapport

Photo souvenir du Slt Georges Moro, observateur de l'escadrille BR 210, tué au combat, le 30 octobre 1917 - Carte transmise par Erwan Vanegue que je remercie pour son aide.


Souvenirs en rapport

Sculpture réalisée par Léon Brunswick, sculpteur de métier - Photo Jean-Michel Roche que je remercie pour son aide.

 

Tous mes remerciements à :

- M. Jean-Michel Roche, petit-fils du Cdt Jules Brunswick pour l'envoi de ses archives familiales.
- Mme Roche née Brunswick, fille de Jules Brunswick.
- M. Serge Hoyet pour les photos de la tombe de Georges Moro.
- M. le Général Guy François pour ses précisions sur l'artillerie ALGP de la Vème armée et l'envoi des photos.
- M. Philippe Crozet pour ses photos du cimetière de Cornicy.
- M. Ludovic Spy pour sa photo de la tombe du mitrailleur Max Brasseur.
- M. Pierre Commeine pour l'envoi de sa photo.
- M. William Chesneau pour l'envoi des photos des insignes des R 210 et GAO 2/551.
- M. David Méchin pour ses profils couleur.
- M. Richard Laniepce pour l'envoi de la photo de Louis Laniepce, son arrière-grand-père.
- M. Jacques Beilin pour l'envoi des archives de Georges Kohn, son arrière grand-oncle.
- M. André Chorew pour l'envoi de la photo de la tombe des aviateurs Lanjard, de Lignières et de la Motte de la Motte-Rouge.
- M. Gilles de la Motte de la Motte Rouge pour l'envoi des photos de Jean et Raoul de la Motte de la Motte Rouge.
- Mme Florence Thomas pour l'envoi de la photo de la tombe de Léon Ribière.
- M. Jean-Christophe Vidé pour l'envoi des photos de Pierre Edouard Debect, son grand-père.
- M. Erwan Vanegue pour l'envoi de la photo souvenir du Slt Georges Moro.

Bibliographie :

- L'escadrille 210 - 1er janvier 1916 - 11 novembre 1918 par le Capitaine Louis Thébault publié par les éditions Jouve en 1925.
- Carnets de comptabilité en campagne de l'escadrille 210 détenus par la Section Air du SHD de Vincennes - Mis en ligne sur le Site "Mémoire des Hommes".
- Carnets de heures de vol de l'escadrille BR 210 détenu par la Section Air du SHD de Vincennes - Mis en ligne sur le site "Mémoire des Hommes".
- Journal des Marches et des opérations du 107ème RAL - Conservé au SHD section terre de Vincennes.
- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920
- Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- Les insignes de l'Aéronautique militaire française jusqu'en 1918 par Philippe Bartlett et le Colonel François Blech (+) publié par Indo éditions en 2002.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les Ailes Françaies sous l'uniforme 1912 - 1945 par Bruno Chapelle édité à compte d'auteur en 2004.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "La bible des insignes de l'Armée de l'Air" de Yves Genty - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien

 

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