Menu
Cliquez sur la bande titre pour revenir sur le menu

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant corriger ou compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Insignes de l'escadrille BR 274
peints sur les fuselages

 

 

Insigne métallique de
l'escadrille BR 274

Symbolique

 

 

 

Historique succinct

 

 

 

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

 

 

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille BR 274

 

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

 

 

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

 

 

Carte des différents stationnements

Numéros des départements français

 

Rattachements de l'escadrille

 

Batailles et missions importantes
de l'escadrille BR 274

 

Commandants de l'escadrille

 

 

Personnel de l'escadrille BR 274

Liste à venir

Types d'avions utilisés

 

Numéros des avions connus


 

Victoires de l'escadrille BR 274

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jauBR 257ne


 

 

Décorations

 

 

Les hommes

Ltt Jean Léon Daguillon - Né le 27 juin 1896 à Paris 16ème (75) - Fils d'Alfred Edouard Daguillon et de Marie Thiffaine - Domiciliés au 21, rue Franklin à Paris 16ème (75) puis au 33, rue Greuze à Paris 16ème (75) - Classe 1916 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 2353 - A réussi le concours d'entrée à l'école Polytechnique - Engagé volontaire pour huit ans, au titre du 2ème régiment d'artillerie de campagne, le 11 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire et affecté au 56ème régiment d'artillerie de campagne, le 26 février 1915 - Affecté au 3ème régiment d'artillerie de campagne, le 24 avril 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 25 avril 1915 - Affecté à l'état-major de l'artillerie de la 32ème division, le 27 avril 1915 - Croix de Guerre et citation n° 183 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 22 décembre 1915 - Citation n° 127 à l'ordre du corps d'armée, en date du 16 décembre 1915 - Détaché à l'école d'artillerie de Fontainebleau pour suivre le cours de tir, le 15 novembre 1916 - Blessé d'une balle à la tête, le 24 mars 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève observateur, le 4 avril 1917 - Envoyé au GDE du Plessis-Belleville, le 4 avril 1917 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 25 avril 1917 - Citation n° 723 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 27 avril 1917 - Observateur de l'escadrille F 50 du 5 avril 1917 au 14 février 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, le 2 mai 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 9 septembre 1917 - Evacué sur l'hôpital de Belfort, le 9 novembre 1917 - En convalescence jusqu'au 4 décembre 1917 - Observateur de l'escadrille AR 274 du 13 au 23 février 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, le 23 février 1918 - Il faisait équipage avec le Sgt Joseph Piton (pilote) qui a également perdu la vie - Leur Dorand AR 1 s'est écrasé en flammes dans la carrière entre Gutemberg et le bois de Niederschlag, à l'Est de Roderen (Alsace) - Citation n° 69 à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 20 mars 1918 - A été initialement mis en terre dans le cimetière de la Chapelle (Haut-Rhin) - Il repose désormais dans la division 17 du cimetière Montparnasse de Paris - Sources : Pam - LO - CCC escadrille F 50 - CCC escadrille AR 274 - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - MpF - JORF - Site Internet de la Bibliothèque Centrale de l'Ecole Polytechnique - Dernière mise à jour : 7 novembre 2021.

* Croix de guerre et citation n° 723 à l'ordre de la 2ème armée du Slt Jean Léon Daguillon au 3ème régiment d'artillerie, en date du 27 avril 1917 : "Jeune et brillant officier. Le 18 mars 1917, à la suite d'une violente attaque, a traversé par deux fois une zone soumise à un bombardement intense de gros calibre et d'obus asphyxiants. A été blessé par une balle à la tête, le 24 mars 1917, au cours d'une reconnaissance en première ligne."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Léon Daguillon au 3ème régiment d'artillerie, observateur à l'escadrille F 50, en date du 9 septembre 1917 : "Excellent observateur qui s'est distingué en maintes circonstances par son courage et son audace. le 17 juillet 1917, au cours d'une attaque, n'a pas hésité à affronter à basse altitude le feu de l'ennemi; a su recueillir et transmettre des renseignements de la plus grande importance. Une blessure. Trois fois cité à l'ordre."

 

 

 

Les hommes

Sgt Joannès Clausier - Né le 6 septembre 1894 à Pierre-Bénite (Rhône) - Fils de Jean Marie Roch Clausier (horloger) et de Clothilde Cagnin (modiste) - Domiciliés au 77, grand rue à Pierre-Bénite (Rhône) - Certificat d'études primaires avec mention dessin, le 3 juillet 1905 - Elève de la Martinière à Lyon (Rhône) - Cours par correspondance de conducteur des ponts et chaussées par l'école spéciale des travaux publics d'octobre 1910 à février 1914 - Travaille ensuite au canal de Marseille au Rhône à Marignane - Classe 1914 - Recrutement du bureau central de Lyon (Rhône), sous le matricule n° 235 - Mobilisé au titre du 1er régiment d'aérostation, le 5 septembre 1914 - Affecté à l'armée d'Orient à Salonique - Nommé Caporal, le 6 décembre 1914 - Nommé Sergent, le 29 janvier 1915 - Affecté au 1er régiment du Génie, le 1er mai 1915 - Opérateur topographique pour la création de la ligne de Salonique à Mikra, pour train Decauville et aiguillages de novembre 1916 à la fin mars 1917 - Affecté au 2ème régiment du génie, le 1er janvier 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève observateur, le 8 août 1917 - Observateur de l'escadrille 507 du front d'Orient du 8 août 1917 au XX mars 1918 - Médaille de Serbie - Observateur de l'escadrille AR 274 du 20 mars au 8 mai 1918 - En équipage avec le MdL Marcel Jacques Singla (pilote), ils partent pour exécuter une mission photo, à 8 heures - La mission n'ayant pas réussi, ils repartent à 11 h - Arrivé à l'altitude de 600 mètres, le pilote fait un virage assez sec et selon toutes vraisemblances croise ses commandes - Le Dorand AR 1 part en vrille, jusqu'à 200 mètres où il semble se rétablir, pour retomber en vrille dans le sens inverse et s'écraser dans les environs de Proven (Belgique) - Le pilote est tué sur le coup et l'observateur grièvement blessé avec une fracture de la cuisse gauche et une luxation du genou - Il est évacué sur l'hôpital d'Arnecke - Les funérailles du MdL Singla ont eu lieu à Haringhe, près de Roesbrugge, le 10 mai 1918 - Marié avec Mlle Adrienne Léontine Collin en mairie de Pierre-Bénite, le 1er mars 1919 - Réformé, le 29 mars 1919 - Proposé pour une réforme n° 1 avec gratification renouvelable de 50 % pour raideur très serrée de la hanche gauche par la commission de réforme de Rhône Sud, le 29 mars 1919 - Médaille militaire, croix de guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 août 1919 - Après guerre, employé des ponts et chaussées à Marignane, jusqu'en 1920 - Diplômé conducteur de travaux des ponts et chaussées en 1920 - Proposé pour une réforme n° 1 avec gratification renouvelable de 60 % pour ankylose de la hanche gauche par la commission de réforme de Lyon, le 13 juin 1921 - Chef du service hydraulique et aérodynamique de la Société lyonnaise de machines agricoles, établissements Plissonnier à Oullins (Rhône) de février 1922 à la fin octobre 1926 - Invalidité permanente de 60 % pour relicats de fracture de la hanche gauche avec ankylose de la hanche par la commission de réforme de Lyon, le 10 septembre 1923 - Développe un bureau d'études et projets et dépose plusieurs brevets, tels qu'un dispositif pour la commande mécanique des aiguilles de tramway, un pont à chariot roulant pour le jouet instructif moderne (JIM) - Le 12 mars 1923, dépôt du brevet du permier modèle de petits rails destinés à des jouets - Entre chez Edoaurd Baud, fondeur à Villeurbanne comme directeur technique des usines Ciprian, le 1er novembre 1926 - A partir de 1927, dessine les premiers matériels d'usine, tant pour les établissements Baud, qu'à titre personnel dans la catégorie "jouets" - Ses productions sont reprises par les établissements Edobaud Sarl, créés par Edouard Baud et la famille Billoud, en tant que directeur technique et commercial, le 1er février 1931 - Dépose d'autres brevets, tels qu'un peigne électrique, le 14 août 1931 pour les établissements Billoud qui sont spécialisés dans la fabrication de peignes, alors qu'il dessine depuis la fin juillet, le matériel roulant Grand Modèle - Dirige la Sidri, spécialisée dans la fabrication de bouteilles isolentes, à partir de 17 juillet 1933 - Quitte la Ste Edobaud, le février 1934 - Pension d'invalidité de 70 % pour séquelles de fracture de la cavité cotyloïde gauche avec pénétration intra-pelvienne de la tête fémorale, arthrite traumatique du genou gauche, traumatisme rénal avec hématome par la commission de réforme du Rhône, le 12 avril 1940 - Dégagé des obligations militaires, le 1er juin 1943 - En retraite en octobre 1954 - Dépose plusieurs brevets dont la JC 36, voiturette à moteur à explosion, construite à plus d'une dizaine d'exemplaires, le compas à verge, le ventilateur de bureau (1935), un plateau tournant pour la vitrine, un dispositif supprimant l'antenne de TSF, un classeur à rideau, un appareil de signalisation pour carrefours (1936) - Pension d'invalidité de 100 % pour séquelles d'enfoncement de la cavité cotyloïde gauche avec irradiation du trait de fracture à la tubérosité ischiatique et avec luxation intra-pelvienne de la tête fémorale, ankylose de la hanche en mauvaise position (150° de flexion) entraiant un raccourcissement du memebre de 5 cms par la commission de réforme du Rhône, le 4 janvier 1961 - Sa blessure du 8 mai 1918 a été homologuée comme blessure de guerre, le 29 mai 1963 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 novembre 1964 - Décédé à Aveize (Rhône), le 21 juin 1976 - Sources : Acte de naissance n° 31 inscrit au registre des naissances de la commune de Pierre-Bénite (Rhône) - Fiche matricule du bureau central de Lyon conservée aux archives départementales du Rhône - JMO de l'escadrille AR 274 - Familiales - Bailey/Cony - Dernière mise à jour : 24 mars 2021.

* Médaille militaire, croix de guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée du Sgt Joannès Clausier du génie, observateur à l'escadrille AR 274, en date du 24 août 1919 : "Le 8 mai 1918, a accompli une mission photographique au-dessus des lignes ennemies dans des conditions particulièrement dangeureuses. S'est déclaré volontaire à peine rentré, pour en exécuter une seconde. A été très grièvement blessé pendant ce dernier vol au cours duquel son pilote a trouvé la mort. Une citaton."

Voir la page consacrée au Sgt Joannès Clausier

 

Photos aériennes prises
par les équipages

 

Les avions

Le Sgt Joannès Clausier, observateur de l'escadrille AR 274 du 20 mars au 8 mai 1918 - En équipage avec le MdL Marcel Jacques Singla (pilote), ils partent pour exécuter une mission photo, à 8 heures - La mission n'ayant pas réussi, ils repartent à 11 h - Arrivé à l'altitude de 600 mètres, le pilote fait un virage assez sec et selon toutes vraisemblances croise ses commandes - Le Dorand AR 1 part en vrille, jusqu'à 200 mètres où il semble se rétablir, pour retomber en vrille dans le sens inverse et s'écraser dans les environs de Proven (Belgique) - Le pilote est tué sur le coup et l'observateur grièvement blessé avec une fracture de la cuisse gauche et une luxation du genou - Photo Joannès Clausier transmise par Michel Clausier, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Ltt Jean Léon Daguillon, observateur de l'escadrille AR 274, tué au cours d'un combat aérien, le 23 février 1918 - Il repose dans la division 17 du cimetière Montparnasse de Paris - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Détail de la tombe du Ltt Jean Léon Daguillon, observateur de l'escadrille AR 274, tué au cours d'un combat aérien, le 23 février 1918 - Il repose dans la division 17 du cimetière Montparnasse de Paris - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Avis de décès du Ltt Jean Daguillon, observateur à l'escadrille AR 274 - Tué au cours d'un combat aérien en Haute-Alsace, sur le front de la 7ème armée, le 23 février 1918 - Leur Dorand AR 1 s'est écrasé dans la carrière entre Gutemberg et le bois de Niederschlag (Alsace) - Le Sgt Joseph Piton, le pilote qui faisait équipage avec lui, a également perdu la vie - Collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

 

Remerciements à :

- M. Michel Clausier pour l'envoi des archives de Joannès Clausier, son grand-père.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi de l'avis de décès du Ltt Jean Daguillon.
- M. Alain Octavie pour l'envoi des photos de la tombe de Jean Daguillon.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- Les As de l'aviation française 1914-1918 de David Méchin,Philippe Guillermin, Claude Thollon-Pommerol publié par les Cahiers des As oubliés n° 25.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les Insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 par Philippe Bartlett publié par Indo Editions en 2002.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "The Train collectors Association" - page "Edobaud Trains" - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 275 Escadrille 273

 

 

pas de fiche > 1918

Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir