Menu
Cliquez sur la bande titre pour revenir sur le menu

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant corriger ou compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Etude réalisée par David Méchin - Je lui adresse tous mes remerciements pour son aide efficace.

Symbolique

En 1916, l'escadrille est supposée avoir, d'après une note de service, le capot de ses Nieuport peint en vert. Une photo l'atteste, mais les marquages verts de capot disparaissent ensuite. L'escadrille ne semble avoir eu aucun insigne si l'on en croit les photos de la collection Henriet, datant de fin 1917.

Marquages personnels

Insigne de l'escadrille 507

Pas d'insigne pour cette unité.

Insignes métalliques de l'escadrille 507
et des unités détentrices de ses traditions

Pas d'insigne métallique connu pour cette escadrille.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille 507

Les traditions de cette escadrille n'ont pas été reprises depuis avril 1919, date de sa dissolution.

Rattachements de l'escadrille

Lieux de stationnements

Périodes des différents stationnements

Appellations successives

Commandants de l'escadrille

Types d'avions utilisés

Numéros des avions connus

Morts: en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

Historique

Des chasseurs pour les Serbes :

Tout comme les C 89 S et V 90 S, l’escadrille N 91 S est créée dans le but de venir en aide à la Serbie qui se bat courageusement contre son puissant voisin austro-hongrois depuis les premiers jours de la guerre. La N 91 S est ainsi rassemblée à Lyon le 29 septembre 1915, c’est une escadrille de chasse dotée de 6 pilotes volant sur Nieuport 10 biplaces et dont le commandement est confié au lieutenant Pierre Cahuzac, un officier toulousain de 29 ans ayant combattu à la MS 26. Le départ de Lyon a lieu le 15 octobre pour Marseille, d’où elle embarque le 26 octobre en direction de Salonique sur le vapeur "Amiral Olry". Quand l’escadrille débarque à Salonique le 2 novembre 1915, la situation de la Serbie est déjà désespérée. Tandis que son front Nord est enfoncé par les troupes germano-autrichiennes, la Bulgarie se joint à la curée en attaquant par l’Est et coupant par là même toute possibilité de retraite au gros de l’armée serbe vers la ville de Salonique.
Une expédition de secours a néanmoins et montée par l’armée française le 14 octobre 1915, en remontant le long de la vallée du Vardar suivant l’unique voie ferrée reliant la Serbie à Salonique. Faute de disposer de suffisamment de troupes en état de combattre, le général Sarrail ne souhaite pas envoyer ses forces plus loin que le village de Gradsko (qui sera atteint le 7 novembre) sans risquer de s’exposer dangereusement aux attaques de flanc des troupes bulgares. Les troupes serbes ainsi relevées par l’armée française dans la garde de la voie ferrée tentent une contre-offensive pour permettre l’évacuation du gros de l’armée serbe réfugiée à Prizen, attaque qui tourne court et qui conduit au repli de toute l’expédition vers Salonique le 1er décembre, ce qui sera effectif 12 jours plus tard.

La N 91 S a reçu l’ordre le 8 novembre 1915, conjointement avec la V 90 S, de se rendre non loin de Gradsko à l’extrême nord des positions françaises, à Krivolak où les échelons roulants se rendent par voie ferrée. Dès la sortie de la gare, des obus tombent à proximité, tirés par les bulgares à partir de la rive nord du Vardar… Un champ d’aviation est alors monté en sécurité plus au sud, sur un plateau dénommé "cote 262" situé sur la route entre Negotin et Kavadar. Un premier appareil, le Nieuport 10 n° 369 du sergent Fétu, s’y pose le 13 novembre 1915, bientôt suivi d’autres Nieuport et Voisin qui débuteront les sorties opérationnelles. Celles-ci vont vite tourner court : la neige recouvre les terrains, et la brume les zones à observer – les températures extrêmes des montagnes de Macédoine font souffrir le personnel comme le matériel. Ainsi, le 25 novembre 1915, les Nieuport des équipages composés du sergent Fétu + Slt Minteguiega et sergent Terme + Slt Merle reçoivent l’ordre d’effectuer des reconnaissances sur la vallée de la Cerna. Le brouillard les empêche de voir quoi que ce soit. Le ciel n’est cependant pas vide d’avions ennemis : si les forces aériennes bulgares sont embryonnaires, les allemands ont plusieurs escadrilles qui ont participé à l’invasion de la Serbie et font des incursions en Macédoine, dont le Feld Flieger Abteilung 1 (FFA 1). La première rencontre aérienne de la campagne d’orient a lieu le 5 décembre 1915, quand le Nieuport de l’équipage du sergent Terme + Slt Vuillet effectue une mission de reconnaissance qui tourne court en raison du brouillard. Revenant se poser au terrain de la cote 262, ils voient un avion allemand de type Albatros qui survole le terrain et continue vers le Sud… Ils décollent aussitôt le prendre en chasse, mais abandonnent la poursuite peu avant Strumiza quand l’allemand, bien plus haut qu’eux, descend se poser en direction d’Istip vers le nord. Le gros de l’escadrille s’est replié sur le terrain de Guevgueli le 1er décembre, puis tous les Nieuport rejoignent le 10 décembre le terrain de Topcin à proximité de Salonique.

Les succès des Nieuport :

Après le retrait de l’expédition du Vardar, les troupes bulgares restent à la frontière grecque tandis que les troupes franco-britanniques se replient à Salonique. Malgré l’opposition des autorités grecques, ils transforment la ville en camp retranché, construisant des fortifications et y aménageant de nombreux camps et dépôts, entraînant l’ironie en France des opposants à l’expédition d’Orient tels Georges Clémenceau qui ricanent sur les "terrassiers de Salonique" ne combattant aucun ennemi. Les aviateurs d’Orient sont en fait les seuls à combattre les forces allemandes dont les appareils multiplient les vols et attaques sur la ville grecque. L’escadrille N 91, dont le "S" disparaît parfois des documents officiels, se retrouve en première ligne avec ses Nieuport qui vont obtenir certains résultats durant l’année 1916.
Dès le 28 décembre 1915, un Aviatik survole le terrain de l’escadrille et est pris en chasse par le Nieuport du sergent Fétu emmenant pour observateur le Slt Mintéguiéga, qui attaque l’ennemi à coup de mousqueton, endommageant son plan supérieur. Le lendemain, le même scénario se répète et 3 Nieuport partent à la poursuite d’un Avion ennemi, un seul (sergent Fétu + adjudant Roth (Serbe)) peut le rejoindre et le raccompagner dans ses lignes à coup de mousqueton. Le 30 décembre, quatre avions allemands bombardent Salonique et causent des dégâts assez symboliques. Il apparaît que l’organisation des interceptions sont insuffisantes : quand les Nieuport 10 décollent à vue sur un ennemi signalé, il leur faut 25 minutes pour monter à 2000 mètres ce qui est suffisant à l’ennemi pour lâcher ses bombes sur Salonique et en revenir sans être inquiété. Le lieutenant Cahuzac cherche alors à améliorer le réseau de guet et les communications avec son poste de commandement. Après plusieurs accrochages durant le mois de janvier 1916, la première victoire aérienne est obtenue le 1er février 1916.
Ce jour là, alors que Salonique vient d’essuyer pendant la nuit le bombardement conduit par le Zeppelin LZ 85, un avion allemand est vu survolant le terrain de Topcin à 12h15. Le Nieuport du sergent Terme et du sergent Astor (mitrailleur) décolle et prend de l’altitude en le suivant sur Salonique, puis sur le chemin du retour vers l’ouest de la ville. A 12h45, ils sont à 100 mètres derrière et dessous leur poursuivant, permettant à Astor d’ouvrir le feu avec sa mitrailleuse Lewis. Bon tireur, Astor touche l’allemand au réservoir et celui-ci est contraint d’atterrir au sud du village de Palihor, dans la zone contrôlée par les militaires grecs qui font tampon entre les troupes françaises et germano-bulgares. Les deux aviateurs français se posent à proximité de leur victime et font prisonniers les deux aviateurs allemands. L’affaire se complique quand des militaires grecs accourus sur les lieux font prisonniers français et allemands. Astor réussit à négocier sa libération, il accourt avertir ses supérieurs à Topcin qui mettent en branle tout un détachement de cavaliers français, qui obtiennent manu militari des grecs qu’on leur confie avions et pilotes. L’appareil allemand sera aussitôt exposé devant l’état-major français, venant à point nommé pour redorer le blason de l’aviation, à qui l’on reproche de n’avoir pu s’opposer au raid nocturne du Zeppelin qui a fait de sérieux dégâts contre des entrepôts. Terme et Astor deviennent célèbres parmi l’armée d’Orient ainsi que dans la presse française où les journaux d’information parlent volontiers de leur exploit. Ils en auront d’autres… Le lendemain 2 février, le lieutenant Cahuzac affronte un appareil ennemi qui ne lui sera pas confirmé. Il partira d’ailleurs le 15 février pour la France et laissera son commandement au lieutenant Jean Potin, fils du célèbre épicier parisien, sous les ordres duquel les pilotes de la N 91 vont remporter d’autres succès.

Le 17 février 1916, c’est au tour du Nieuport piloté par le sergent Fétu avec pour observateur le Slt Minteguiaga d’abattre un avion allemand dans les lignes alliées. Si l’équipage allemand prend la clé des champs, l’appareil est capturé et sera exposé pendant quatre jours face à la tour blanche. Le 27 mars 1916, les allemands font décoller les 12 appareils du FA 30 et 4 du FFA 1 pour lancer un raid de masse sur Salonique à l’aube. L’alerte est bien donnée à l’escadrille N 91 dont tous les 6 appareils décollent à 5h15 et attaquent tous individuellement l’ennemi qu’ils repèrent sans difficulté en suivant les nuages noirs causés par la DCA. Les autres escadrilles de l’armée d’orient font aussi décoller des avions et plusieurs accrochages ont lieu; pour sa part la N 91 réussit deux interceptions. La première par son chef d’escadrille, le Slt Potin avec le soldat Ponnelle en mitrailleur, qui affrontent un appareil allemand qui ne leur sera pas confirmé. Plus habile est le Nieuport de l’équipage du Sgt Terme et du Sgt Astor, qui vident 3 rouleaux et demi de mitrailleuse Lewis sur leur proie, qui s’abat dans le lac Amatovo où on repêchera ses restes. La victoire (leur 2eme) leur est contestée par le Voisin LAS du Ltt Mézergues de la V 90, mais leur est finalement attribuée de façon exclusive après enquête sur les impacts relevés sur le fuselage de l’allemand. Ils vont récidiver le 25 avril suivant en abattant un autre biplace allemand qui fera un atterrissage forcé à l’est du lac d’Ostrovo, l’équipage prenant la fuite. L’avion est saisi par une compagnie de chasseurs français et ramené à Salonique où il est exposé le 1er mai et sera largement photographié, étant même édité en carte postale… Les deux aviateurs sont promus au grade de sous-lieutenant.

Missions sur le Vardar :

Le 27 mai 1916, l’armée grecque évacue sans combattre le fort Rumpel sur ordre de son Roi, ouvrant ainsi la porte de la Thrace à l’armée bulgare qui envahit la région et se heurte aux troupes franco-britanniques qui sortent de leur périmètre, le front d’orient devenant ainsi un front continu. Le 6 juin 1916, la N 91 participe d’ailleurs à une escorte à longue distance des bombardiers Voisin du groupe de bombardement d’orient qui réalisent leur dernière sortie en bombardant la ville bulgare de Petric. L’armée française mène pour sa part une offensive vers l’ouest vers la ville de Monastir, occasionnant un engagement général de l’aviation qui est réorganisée.

L’essentiel des escadrilles d’Orient sera rattachée à l’aviation française d’orient (AFO) dans le secteur de Monastir, tandis que le général Sarrail conservera la main sur les forces aériennes du Commandement des Armées Alliées (CAA) à Salonique chargées de la défense de la ville et des missions de grande reconnaissance. L’escadrille N 91, gardienne de Salonique, est rattachée de fait au CAA avec l’escadrille MF 85 et le détachement du Parc Aérien. Si les incursions ennemies sur la ville se réduisent pendant l’été, l’activité des Nieuport ne faiblira pas avec de nombreuses reconnaissances lancées régulièrement le long de la voie ferrée du Vardar (jusqu’à Gradsko) ainsi que sur fort Rumpel. Au mois de juin, la N 91, renumérotée N 391, reçoit ses premiers chasseurs Nieuport 11 monoplaces puis dès l’automne des Nieuport 21 qui deviennent les chasseurs standard du front d’orient : petits, maniables, mais sans grande puissance ni armement. Les biplaces sont toujours utilisés pour les missions de grande reconnaissance mais les Nieuport 10 sont remplacés par des Nieuport 12 plus puissants. C’est précisément au cours d’une telle mission de reconnaissance sur biplace le long de la vallée du Vardar que le 23 octobre 1916 l’équipage du sergent major Emile Sicot et du lieutenant Jean Leune abat un biplace ennemi qui est vu tomber en vrille près d’Hudova – la victoire leur est homologuée par le récit d’un prisonnier confirmant la mort de l’équipage. Six jours plus tard, le 29 octobre 1916, Sicot vole avec le meilleur mitrailleur de l’escadrille, le Slt Astor, pour une nouvelle reconnaissance le long du Vardar. Sur le chemin du retour un avion allemand à la malchance de croiser leur route et la Lewis d’Astor l’abat à proximité du lac Doiran, remportant ainsi sa 4eme victoire homologuée et en faisant le meilleur tireur de l’aviation d’orient.
Le 19 novembre 1916 a lieu une mission spéciale pour l’escadrille, consistant en la dépose en territoire ennemi d’un saboteur chargé de faire sauter la voie ferrée du Vardar dans les environs de Grasko. Le sergent Lambert se charge de la mission et pose son Nieuport dans un champ, mais son espion, un certain Dimo Christo, tente de quitter le Nieuport avant qu’il ne soit totalement arrêté, et pèse sur l’appareil si bien qu’une des roues du train d’atterrissage se trouve faussée. Lambert ne peut plus décoller et se résout à tenter sa chance à pied après avoir saboté son appareil. Repérés par des troupes irrégulières bulgares, les deux hommes se séparent chacun de leur côté mais Lambert est capturé et sera envoyé en captivité en Allemagne d’où il s’évadera par la Hollande au début de l’année 1918 et retournera à son escadrille… La malchance est toujours là pour l’escadrille car le lendemain, le sous-lieutenant Astor est victime d’un enrayement de sa mitrailleuse Lewis qui le prive de sa 5eme victoire contre un allemand qui s’enfuit sans demander son reste. La chasse allemande se renforce à ce moment là car la première unité de chasse en Macédoine, la Jasta 25, est crée le 28 novembre 1916. C’est un Nieuport 12 de l’escadrille 391 qui en fera les frais le 10 décembre 1916, au cours d’une mission sur Hudova le long du Vardar, où le leutnant Bodo Von Lynker ouvre le palmarès de son unité en tuant en combat aérien le Sgt Guillot (pilote), tandis que l’observateur français, le Slt Soulié, survit au crash sérieusement blessé et finit la guerre dans un camp de prisonniers.

Bousculés par les Gothas :

Si l’hiver gèle quelque peu les vols et les hostilités, le réveil est brutal pour les pilotes de la N 391 avec l’arrivée à Hudova d’une escadre de bombardiers lourds, le Kaghol 1, qui va semer sévir sur l’ensemble du front d’orient dès son arrivée autour du 15 février 1917. Utilisant de puissants bimoteurs de marques différentes (Gotha, Friedrichafen, Rumpler, AEG), l’unité allemande conduit ses raids qui frappent d’abord les aérodromes autour de Salonique dans une relative impunité, en raison de la haute altitude à laquelle ils volent. C’est la panique dans le secteur du Vardar : l’escadrille 385 de Gorgop est pulvérisée au sol le 27 février 1917 et, en milieu d’après-midi, les bimoteurs allemands prennent directement la ville de Salonique pour cible, sur laquelle ils lâchent leurs bombes qui font près de 330 victimes, tuées ou blessées. On ne connait pas précisément, faute de documents, l’activité de l’escadrille N 391 qui ne revendique aucune victoire mais réalise plusieurs interceptions contre les Gotha : le témoignage d’un pilote allemand du Kaghol 1, le leutnant der Réserve Braun, fait état d’un bombardier fortement endommagé pendant le raid par le tir de 4 avions français et qui se brise à l’atterrissage à Hudova. Les "représailles" tentées par quelques Farman attaquant de nuit l’aérodrome d’Hudova ne donnent que peu de résultats…

A la N 391, on cherche à faire feu de tout bois pour contrer l’ennemi. Le matériel performant depuis si longtemps demandé finit par arriver de France : des Nieuport 23 de 110 hp finissent par remplacer les Nieuport 21 80 hp bien poussifs, un premier SPAD VII étant même livré à l’escadrille. Ces renforts arrivent cependant au compte-gouttes et on en vient à utiliser un biplace Sopwith 1A2 en tant que chasseur alors qu’il n’est pas précisément conçu pour ce rôle. Peu importe, car le Slt Astor avec sa Lewis en sera le mitrailleur. On lui adjoint comme pilote un jeune casse-cou tout juste muté à l’escadrille, un certain adjudant Dieudonné Costes… Le 18 mars ils affrontent quatre bimoteurs sur Mahukovo : la mitrailleuse avant de Costes s’enraye et Astor vide son arme sur quatre cibles différentes sans leur causer de dommages apparents. Après un deuxième combat sans succès le 24 mars sur Pardovica, l’équipée de Costes sur Sopwith va tourner court le 1er avril quand lui-même et Astor, en partant bombarder la base des bombardiers à Hudova sont interceptés au nord de Gjevgueli par deux chasseurs Halberstadt. Un furieux combat s’engage dans lequel la mitrailleuse de Costes s’enraye dès le début, laissant Astor seul à tirer. Le Sopwith, sérieusement malmené, parvient tout de même à regagner sa base mais dans un tel état qu’il sera bientôt réformé.

Faute de biplaces à utiliser, Astor sera muté en France où il partira en école de pilotage. Sa carrière de pilote de chasse sera moins brillante que ses exploits de mitrailleur puisqu’il sera abattu et capturé le 15 décembre 1917 près de Juvincourt, moins d’un mois après sa mutation à la SPA 80. Resté en Orient, Costes se verra désormais affecter un Nieuport 23 (110 hp) armé de deux mitrailleuses, sur lequel il va vite faire ses preuves. Le commandant Denain, qui a obtenu quelques renforts de Paris, réorganise la chasse en cherchant à la concentrer contre les bombardiers ennemis et en la coordonnant avec l’aviation britannique. Après avoir attaqué des objectifs sur le secteur britannique et sur le Vardar, le Kaghol 1 s’en prend désormais à des objectifs situés à l’ouest du front dans le secteur de l’AFO : Denain ordonne à la N 391 de partir renforcer l’escadrille N 390 le 15 avril 1917 sur son terrain de la côte 619, près de Negocani, dans un groupement de chasse dont le commandement est confié au lieutenant Potin. A Salonique-Topcin restera un détachement de 5 chasseurs dirigé par le Ltt Noël et composé d’un SPAD VII, 2 Nieuport 23 et 2 Nieuport 21 qui ne verront guère d’activité.
Le gros de l’escadrille parti à Negocani ne va pas tarder à voir de l’action contre les bombardiers et les chasseurs allemands qui n’escortent pas ces derniers mais se chargent de nettoyer au préalable leur itinéraire de toute opposition adverse. Le 24 avril 1917, le groupement de chasse poursuit les bombardiers dans la direction de Prilep mais ne peut les rejoindre – un autre combat a lieu dans la journée dans lequel le Slt Cousinéry revendique un bimoteur qui pique dans un nuage mais ne lui sera pas confirmé. Le 29 avril voit le premier succès homologué obtenu par les chasseurs français, lors d’un raid sur le village de Skocivir (rive Sud de la boucle de la Cerna) sur lequel est lâché près de 2300 kg de bombes. Les Nieuport sont cette fois-ci en bonne position pour l’interception des Gotha, mais doivent d’abord faire face aux chasseurs à croix noire. Le MdL Christmas, de la N 391, parvient à glisser son Nieuport 21 entre les chasseurs et rejoindre un bombardier sur lequel il vide – sans résultat – le chargeur de 100 cartouches de sa mitrailleuse Lewis. L’adjudant Costes, sur son Nieuport 23, est plus chanceux (et également mieux armé) et tire un bombardier qui tire une fusée de détresse et continue son chemin en perdant de l’altitude. Costes est alors pris à partie par deux chasseurs et doit lâcher sa proie, la victoire lui sera néanmoins reconnue. Le succès des chasseurs est cependant tout relatif, car, au sol, 12 hommes et 50 chevaux ont été tués ou blessés… et le Slt Cousinéry, porté disparu avec son Nieuport lors du combat. Le 1er mai 1917 voit le dernier combat des bimoteurs du Kaghol 1, qui bombardent le village de Batch où stationne une escadrille française, qui perd 2 Farman F 40 au sol et son dépôt d’essence. Les chasseurs français, Costes en tête, réussissent l’interception et engagent le combat qui ne cause aucune perte de part et d’autres. Le Kaghol 1, dont les appareils sont vulnérables au sol sur leur terrain d’Hudova qui commence à se faire attaquer par l’aviation franco-britannique, est alors muté par l’état major allemand vers la Flandre pour mener des raids contre l’Angleterre, après avoir conduit près de deux mois et demi de raids ayant bousculé tous les arrières du front.
Le N 391 va cependant rester quelque temps sur le secteur de Monastir où son action va permettre de regagner la supériorité aérienne sur l’aviation allemande locale comprenant le Jasta 25 de chasse stationnant à Prilep. Quatre chasseurs survolent le terrain de la N 391 le 3 mai 1917 : l’adjudant Costes s’approche d’eux par derrière et par-dessous, et, avec sa mitrailleuse Lewis d’aile, fusille à bout portant un des chasseurs qui part en piquant à la verticale, les autres s’égayant dans la nature. Si la victoire ne sera pas confirmée à Costes, il aura en revanche le rare privilège de se voir confier le SPAD VII n°1083 avec lequel il participera aux ultimes missions de la N 391 sur le secteur de Monastir, consistant en des patrouilles et vols de barrage.

Sans ennemi sur Salonique :

La N 391, renumérotée N 507 en juin, retourne alors à sa base de Topcin et va conduire plusieurs combats contre l’aviation allemande dans le secteur du Vadar, notamment le 26 juillet 1917 où l’adjudant-chef Costes va surprendre au nord de Guevgueli un avion ennemi qu’il abat d’un tir vertical avec la mitrailleuse d’aile de son Nieuport. La victoire ne lui sera pas homologuée bien que reprise dans le bulletin de l’armée d’orient. On note que cette victoire n’est pas obtenue sur SPAD : Costes a cassé son n° 1083 le 8 juillet, victime du décollement en vol de la toile du plan supérieur, ce dont il a réchappé au prix d’un atterrissage forcé.

Le 30 juillet 1917, l’escadrille 507 va quitter la base de Topcin pour s’installer non loin, au nord-est de Salonique, sur le terrain de Lembet. C’est là qu’elle va terminer la guerre, chargée de défendre la ville de Salonique contre l’aviation ennemie qui n’y mettra plus guère son nez. Pour ne pas laisser les chasseurs inemployés, ceux-ci seront fréquemment utilisés pour des patrouilles offensives sur le front plus au Nord, ou envoyés ponctuellement en renfort à d’autres escadrilles comme c’est le cas vers le 15 août 1917 où la 507 repart pour Monastir renforcer l’escadrille 506 (ancienne N 390) avec un contingent de chasseurs britanniques. A cette occasion, un chasseur de la 507 piloté par le MdL Christmas obtient une victoire aérienne confirmée contre un chasseur ennemi qui tombe sur son terrain à Kanatlarci. Revenus à Lembet, on leur livre de nouveaux SPAD dont la colle du revêtement entoilé n’apprécie décidément pas le climat de Salonique puisque Dieudonné Costes est victime d’un nouvel accident le 29 août, d’où il réchappe de nouveau en se crashant sur le Mont Karakorum près de Salonique…
Le mois de septembre voit le départ du Ltt Potin, remplacé à la tête de l’escadrille par le lieutenant Jean Callon. Le 3 septembre, le MdL Moine lors d’une mission sur le front revendique un biplace ennemi qui est vu tomber dans les lignes britanniques. L’épave ne sera pas retrouvée et la victoire ne sera pas homologuée. C’est également ce mois-ci qu’arrive à l’escadrille deux pilotes qui deviendront les équipiers favoris de Dieudonné Costes, le MdL Maurice Lashermes et le sergent Paul Andrillon.
Ce dernier nous a laissé dans la correspondance qu’il entretient avec ses parents un témoignage fidèle de la vie de l’escadrille : "Du terrain de Lembet nous partons faire des barrages quelquefois sur le camp retranché de Salonique, la plupart du temps au front, secteur ouest du lac Doiran (les Anglais sont à l’Est). De temps en temps une patrouille ou un accompagnement d’avion photo dans les lignes, pour cela on opère dans la région d’Hudova (sur le Vardar). Quand je parle d’atterrissage chez des amis, il s’agit de l’escadrille de Gorgop (près du Vardar), ou celle de Vertekop (tout à fait à l’ouest).
Comme existence ça vaut à peu près la vie d’escadrille en France ; on est bien installé chacun dans sa chambre, le ravitaillement ne laisse rien à désirer, il n’y a que le fait d’être si loin de la France qui fasse moche dans le tableau. Pour le travail, les avions de chasse boches ne se lancent guère sur les lignes, car ils sont moins rapides que les monoplaces français ; donc guère de rencontre en l’air. Pour les batteries, elles tirent médiocrement à part une ou deux exceptions, il faut être en dessous de 4000 m pour être tiré, mais comme on se ballade souvent à 5000 et plus, là-haut il n’y a pas de pétard.
Voilà la situation telle qu’elle est, sans exagération je vous assure ; vous pouvez me croire. Pour les fois ou l’on va faire du sport avec un obus sur les genoux, c’est simple et de bon goût, il suffit d’un temps couvert avec quelques trous dans les nuages. Ca permet de se balader bas chez l’ennemi, et on pique dans un trou sur un objectif, sitôt le pruneau lâché, plein gaz dans les nuages, et adieu ! L’autre jour j’avais emporté un obus de 90 ainsi que mes deux copains, on est partis à 3000 sur les nuages, ont a piqué dans une éclaircie jusqu'à 2000 sur Dedeli (région d’Hudova), on a vu les crottes tomber contre et dans le village, et par là-dessus, demi-tour et la fuite."

L’automne et l’hiver 1917-1918 s’écoulent sans évènements marquants autre que la perte au combat du MdL Lefresne tombé près du Lac Doiran le 28 novembre 1917, abattu par le Vicefelwebel Lage de la Jasta 38. Le mois de janvier 1918 voit l’essence se raréfier et les vols se limiter. Le Ltt Callon cède sa place à la tête de l’escadrille au Ltt Nast, un ancien de la 506 qui y est muté avec le MdL Hébert, un pilote confirmé. Les deux hommes remportent le 27 janvier 1918 le dernier succès de l’escadrille contre un avion de reconnaissance DFW qui s’aventure sur Salonique à près de 4 400 mètres d’altitude. Une patrouille de Nieuport déjà en barrage peut le croiser et lui tirer quelques rafales avant de se faire distancer. Le restant de l’escadrille décolle mais seuls les deux SPAD VII, pilotés par Nast et Hébert, peuvent le rejoindre en compagnie d’un appareil britannique et le raccompagner dans ses lignes en vidant sur lui leurs chargeurs. L’ennemi, vu piquant fortement vers sa base, et ayant reçu près de 1000 cartouches, ne sera pas homologué.

Le 22 mars 1918 voit la création d’une nouvelle escadrille de chasse dans laquelle sont affectés les meilleurs pilotes, l’escadrille 531 ou 2ème escadrille hellénique qui s’installe à Gorgop et prend en charge tout le secteur du Vardar, et qui remportera rapidement quelques succès. Lors de l’attaque de l’armée grecque sur la montagne du Serka Di Legen, les chasseurs français sont sollicités pour des missions d’attaque au sol sur les positions fortifiées bulgares et l’escadrille 507 va y déployer plusieurs appareils. Celui du sergent Gollion aura la malchance d’être touché par un tir direct de DCA – le pilote, le pied arraché par l’obus ennemi, trouve cependant la force de revenir se poser dans les premiers lignes d’où il sera promptement extrait et conduit dans un hôpital de campagne où il sera sauvé. Le 17 juillet 1918 voit la dernière perte de l’escadrille, le Ltt Bordes qui s’écrase accidentellement lors d’un vol à Dimitric, à l’Est du front où vient de l’installer l’escadrille hellénique 533 et dont il devait vraisemblablement fournir une escorte.

Quand s’élance l’offensive finale des forces alliées le 15 septembre 1918, l’escadrille 507 est dotée de 11 SPAD mais qui sont inemployés en gardant Salonique contre un ennemi qui a fort mieux à faire. Quelques-uns de ses appareils partent prêter main forte aux troupes sur le front pour des missions d’attaque au sol. L’offensive conduite par la cavalerie française à travers les montagnes qu’ont au préalable conquises les troupes serbes s’enfonce loin dans les lignes ennemies et coupe les troupes bulgares en deux, conduisant ce pays à demander l’armistice, et permettant aux troupes alliées de s’enfoncer en profondeur dans les Balkans. On retrouve ensuite trace de l’escadrille 507 et de ses 12 SPAD avec l’armée française du Danube en Roumanie du général Berthelot, où elle dépend du parc de Galatz. Elle n’est cependant pas engagée contre les troupes bolcheviques et disparaît ensuite des documents officiels, vraisemblablement dissoute au retour des troupes françaises de ce pays. Ainsi prend fin une campagne de plus de trois années dans laquelle l’escadrille aura remporté 10 victoires homologuées et 5 probables contre 3 tués au combat et 2 prisonniers.

 

Décorations

Pas de décoration collective pour cette unité.

 

 

Carte de la zone d'opérations

 

Les hommes

MdL Gabriel René Emile Hébert - Né le 3 février 1890 à Courcelles-lès-Gisors (Oise) - Fils d'Auguste Eugène Hébert et de Marie Louise Legrand - Profession avant guerre Mécanicien conducteur d'auto - Engagé volontaire pour 4 ans au 1er Chasseurs d'Afrique du 14 avril 1908 au 28 mai 1909 - Affecté au 12ème régiment de Hussards du 28 mai 1909 au 13 avril 1912 - Marié avec Marie Isabelle Ziégler, le 3 avril 1911 - Domicilés au n° 15 avenue des Capucins à Gray - Affecté spécial complémentaires des chemins de fer de l'Est, comme ajusteur à Cholindrey, le 20 juin 1914 - Remis à la disposition de l'autorité militaire et affecté au 1er groupe d'aviation de Dijon comme mécanicien à partir du 30 novembre 1914 - Arrivé dans l'unité, le 5 décembre 1914 - Mécanicien de l'escadrille N 37 du 4 février 1915 au 1er juillet 1916 - Passe élève pilote à l'école d'aviation militaire de Pau du 6 août 1915 au 31 mars 1916 - Premier essai de Blériot rouleur, le 14 septembre 1915 - A réalisé les différentes épreuves du brevet de pilote militaire du 26 novembre au 3 décembre 1915 - Nommé Brigadier en novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2039 obtenu à l'école d'aviation de Pau sur Blériot 60 HP, le 3 décembre 1915 - A cette date, il cumule 26h45 de vol pour 558 km parcourus - Affecté à la division Morane-Saulnier de l'école de Pau du 26 février au 9 mars 1916 - Affecté à la division Nieuport de l'école de Pau, le 9 au 31 mars 1916 - Totalise 12h25 de vol sur Morane-Saulnier et Nieuport - Stage de perfectionnement à la division des vols de nuit de l'école d'aviation militaire d'Avord du 30 mars au 19 avril 1916 - Stage du tir aérien à l'école de Cazaux du 20 avril au 7 mai 1916 - Une seule sortie aérienne pendant ce stage - Stage à la division d'application de combat (DAC) à l'école d'aviation militaire de Pau du 8 au 26 mai 1916 - Il comprend des vols de protection d'avion de réglage, de tir à la mitrailleuse - Nommé Maréchal des Logis en mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 95 du CRP (Camp retranché de Paris) (future escadrille 461) du 26 mai au 16 juin 1916 - Entrainement au tir des fusées Le Prieur - Pilote de l'escadrille N 62 du 16 juin 1916 au 23 mars 1917 - Perçu un Nieuport 23 m² à moteur Clerget de 110 HP - Une citation à l'ordre de l'armée, le 24 août 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 17 octobre 1916 - Médaille Militaire, le 31 novembre 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 31 décembre 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 15 février 1917 - Transfert par Fismes, Lyon-Bron, Marseille, Tarente - Dirigé vers l'armée d'Orient, le 27 mars 1917 au 22 février 1918 - Embarquement à bord du Duc d'Aumale, le 25 avril 1917 - Débarquement à Salonique, le 30 avril 1917 - Pilote de l'escadrille 506 du 18 mai 1917 au 30 décembre 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 24 août 1917 - Pilote de l'escadrille 507 du 30 décembre 1917 au 25 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille 531 du 25 juillet au 15 août 1918 - Affecté au 3ème groupe d'aviation de Bordeaux - STAé de Paris à compter du 16 décembre 1918 - Domicilé 22 rue de l'Amiral Mouchez dans le 14ème arrondissement de Paris (75) - Décédé à l'hôpital Saint-Antoine de Paris, le 7 juillet 1954 - Photo Gabriel Hébert transmise par son arrière petit-fils Xavier Hébert que je remercie pour son aide.

Ltt André Jean Hector Trédicini-de-Saint-Séverin - Né le 8 juillet 1890 à Douvaine (Haute Savoie) - Fils d'Hector Joseph Louis Marie Laure Trédicini-de-Saint-Séverin (rentier) et de Marie Pauline Charlotte Yvonne Michet-de-Varine-Bohan - Classe 1910 - Recrutement d'Annecy (Haute-Savoie) sous le matricule n° 1088 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre de l'école spéciale de St-Cyr, le 27 septembre 1911 - A effectué sa première année de service militaire au sein du 9ème régiment de cuirassiers du 9 octobre 1911 au 10 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 15 février 1912 - Nommé Maréchal des logis, le 24 septembre 1912 - Entré à l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 10 octobre 1912 - Termine sa formation à St-Cyr en 104ème position sur 290 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 7ème régiment de Cuirassiers, le 23 décembre 1913 - Blessé au visage et à l'épaule au combat de Paschendale (Belgique) Citation à l'ordre de la 6ème division de cavalerie, le 29 novembre 1914 - Nommé Lieutenant, le 23 février 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 25 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1727 à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 9 octobre 1915 - A Chartres, jusqu'au 12 octobre 1915 - Affecté au front d'Orient et parti pour Lyon, le 14 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 86 (future 503) du front d'Orient du XX novembre 1915 au 23 août 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique, le XX juillet 1916 - Commandant de l'escadrille N 91 d'Orient (future escadrille 507) du 23 août au 19 novembre 1916 - Commandant de la section de bombardement de l'armée d'Orient du 19 novembre 1916 au XX février 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du XX décembre 1916 - Rentré en métropole - Pilote du GDE du XXX au 30 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 79 du 30 mai 1917 au 25 juin 1917 - Grièvement blessé au cours d'un combat contre un avion du Jasta 1, le 23 juin 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 juin 1917 - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance chirurgicale 2/73 de Chauny (Aisne), le 25 juin 1917 - Sources : Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de Haute-Savoie - CCC de l'escadrille 503 d'Orient - CCC de l'escadrille 507 - CCC de l'escadrille N 79 - LO - MpF (2 fiches) - JORF - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 6 mars 2019.

* Citation à l'ordre de la 6ème division de cavalerie, le 29 novembre 1914 : "Le 20 octobre 1914, à Paschendale, a assuré la défense d'une barricade avec beaucoup de vigueur et d'intelligence."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, du Ltt André Jean Saint Séverin, pilote à l'escadrille N 79, en date du 24 juin 1917 : "Officier d'élite, excellent pilote, d'une bravoure et d'un dévouement au-dessus de tout éloge. Le 23 juin 1917, au cours d'une croisière de chasse, ayant rencontré un groupe de huit avions ennemis dans les lignes allemandes, s'est porté résolument à l'attaque avec le plus complet mépris du danger. A été grièvement blessé au cours de cette lutte inégale. Déjà blessé et trois fois cité à l'ordre."

Sgt André François Lallet - Brevet de pilote militaire n° 7720 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 26 juillet 1917 - Pilote escadrille 507 du 3 janvier au 1er août 1918 - Photo Paul Andrillon transmise par son neveu Benoit Henriet que je remercie pour son aide.

Mdl Pierre Lefresne, pilote de l'escadrille 507, pose à bord de son Nieuport 24 baptisé "Chloe" et codé "9" sur le terrain de Lembet à la fin 1917 - Voir les couleurs de cet avion dans la rubrique "couleurs des avions" - Brevet de pilote militaire n° 5301 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 1er février 1917 - Tué en combat aérien par l'Vfw Lage du Jasta 38 (sa 1ère victoire) dans les environs de Stoyanovo dans la région de Doiran-Pobreg, le 28 novembre 1917 - Photo Paul Andrillon transmise par son neveu Benoit Henriet que je remercie pour son aide.

Caporal Maurice Ripoche - Brevet de pilote militaire n° 5674 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 16 mars 1917 - Photo Paul Andrillon transmise par son neveu Benoit Henriet que je remercie pour son aide.

Sgt Paul Pavelka - Né à New-York (USA), le 26 octobre 1890 - Engagé au 1er régiment de la Légion Etrangère, le 17 novembre 1914 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 3 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2756 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 23 février 1916- Pilote de l'escadrille N 124 "La Fayette" du 11 aôut 1916 au 24 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille 507 du 26 juillet 1917 au 24 septembre 1917 - Décédé des suites d'une chute de cheval à l'hôpital général n° 64 de Salonique, le 11 novembre 1917 - La photo date de la sa période N 124 - Photo collection Willis B. Haviland transmise par son petit-fils Lamm que je remercie pour son aide.

Slt Gabriel Thomas, pilote de l'escadrille SPA 88 du 6 mai 1917 au 4 septembre 1918 - Photo François d'Astier de la Vigerie transmise par Geoffroy d'Astier de la Vigerie, que je remercie pour son aide.

Slt Gabriel Joseph Thomas - Né le 4 janvier 1896 à Ligré (Indre-et-Loire) - Fils d'Auguste Thomas et de Catherine Humbert - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1916 - Recrutement de XXX sous le matricule n° 91 - Engagé au 2ème groupe d'aviation à St-Cyr comme mécanicien, à compter du 10 novembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 1700 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 5 octobre 1915 - Affecté au front d'Orient - Pilote de l'escadrille MF 98 T du 7 octobre 1915 au 1er mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 391 (future 507) du 1er mai 1916 au 18 avril 1917 - Nommé Sergent, le 26 mai 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 1er octobre 1916 - Nommé Adjudant, le 7 janvier 1917 - Pilote du GDE du 18 avril au 6 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 88 / SPA 88 du 6 mai 1917 au 2 septembre 1918 - Nommé Sous-lieutenant, le 5 décembre 1917 - Commandant de l'escadrille SPA 88 du 28 juin au 7 juillet 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 juillet 1918 - Blessé au combat et hospitalisé, le 2 septembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 septembre 1918 - Rentré de convalescence, le 17 octobre 1918 - Fait partie des pionniers de l'Aéropostale puis d'Air France en Amérique du Sud - Sept victoires homologuées toutes remportées à l'escadrille 88 - Officier de la Légion d'Honneur, le 28 juillet 1928 - Nommé Capitaine de réserve, le 9 juin 1937 - Sources : Pam - CCC de l'escadrille N 88 / SPA 88 - JORF - Dernière mise à jour : 5 juin 2017.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Gabriel Thomas, pilote à l'escadrille SPA 88, en date du 29 juillet 1918 : "Pilote d'une bravoure au-dessus de tout éloge et d'une habileté remarquable. A attaqué récemment à la tête de sa patrouille un groupe d'avions de chasse ennemis. A réussi, après un dur combat, à abattre l'un d'eux, qui s'est écrasé dans nos lignes (3ème victoire). Trois citations."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Gabriel Joseph Thomas, pilote à l'escadrille SPA 88, escadre de combat n° 2 du GC 13, en date du 12 octobre 1918 : "Chef de patrouille exceptionnel, donnant journellement à ses pilotes un admirable exemple d'entrain et de courage réfléchi. Le 23 août 1918, a abattu un avion ennemi, remportant ainsi sa quatrième victoire."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Gabriel Joseph Thomas, pilote à l'escadrille SPA 88, en date du 24 septembre 1918 : "Officier du plus haut mérite, exemple de courage, de tenacité et de modestie, chef de patrouille de premier ordre , mène chaque jour au combat les pilotes de son escadrille, sur lesquels il a su prendre, par sa science de chasseur et sa bravoure incontestée, un merveilleux ascendant. Le 24 août 1918, a remporté sa cinquième victoire. Le 2 septembre, au cours d'un dur combat contre un biplace ennemi, a été sérieusement blessé. Quatre citations."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Gabriel Joseph Thomas, pilote à l'escadrille SPA 88, en date du 25 novembre 1918 : "Officier dont les qualités merveilleuses de pilote sont mise en oeuvre par des qualités morales de tout premier ordre. A peine remis d'une blessure sérieuse, a abattu dans nos lignes, le 23 octobre 1928, un biplace ennemi (6ème victoire). Le 28 octobre, a remporté sa 7ème victoire. Une blessure. Quatre citations."

Ltt Frédéric Georges Marcel André Léonard Cochet (dit Forthuny) - Né le 14 mai 1895 à Rouen (Seine-Maritime) - Fils de Pascal Georges Léopold Forthuny (journaliste au journal "Le Matin", peintre et critique d'art) et de Mathilde Ernestine Fréville - Domiciliés au 4, rue Bochand de Saron à Paris 9ème - Membre de la société astronomique de France - Profession avant guerre Artiste décorateur - Classe 1915 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 458 - Mobilisé au titre de la 29ème compagnie du 160ème régiment d'infanterie, stationné à Nevers, le 19 décembre 1914 - Avec son régiment, rejoint Paris, Dunkerque puis Wormhouldt (Belgique) - Sur le front à Aubigny, le 20 avril 1915 - A reçu son baptème du feu, en l'occurrence lors d'un pilonnage allemand par des obus de 10,5 cm (les calibres allemands sont toujours donnés en centimètres), le 23 avril 1915 - Blessé à l'avant-bras droit par un éclat d'obus pendant la bataille de la Targette / Neuville-Saint-Vaast, le 11 mai 1915 - Evacué sur l'hôpital militaire n° 59 de Saint-Quai-Portrieux (Côtes-d'Armor) du 15 mai au 7 juin 1915 - En traitemant à Ville-Evrard du 7 juin au 22 août 1915 - En convalescence, jusqu'au 23 septembre 1915 - Volontaire pour rejoindre l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 27 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 5461 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 24 février 1917 - Nommé Caporal, le 11 mars 1917 - Pilote de l'escadrille 391 du front d'Orient du 10 mai au 3 septembre 1917 - Effectue sa première mission de protection d'avions Farman, aux commandes d'un Nieuport monoplace sur le front, le 29 mai 1917 - Son camarade Marturé, contraint de poser son avion sur panne, est fait prisonnier des Bulgares, le 19 juin 1917 - Sur demande de son ami et par l'intermédiaire d'un message largué par un avion adverse, il lui enverra des vêtements et de l'argent, en volant à 5000 mètres au-dessus de Kanatlarci - Il fera l'aller-retour sans problème - Il livre un combat aérien, son 3ème, le 10 juillet 1917 - Avec sa mitrailleuse enrayée et le moteur en panne, il est contraint d'atterrir dans les champs - L'atterrissage se termine mal avec la rupture de la queue de son monoplace - Il est indemne - Nommé Sergent, le 15 août 1917 - Il participe au bombardements de Resna, Prilep et de Capari - Citation n° 14 à l'ordre de l'aéronautique de l'armée d'Orient, le 26 août 1917 - Pilote de l'escadrille 506 du 3 septembre 1917 au 30 décembre 1918 - Pilote un SPAD VII - Livre combat contre un biplace allemand, le 11 septembre 1917 - Pendant une reconnaissance de Monastir au lac de Pespa, il mitraille un convoi de 37 voitures, le 16 septembre 1917 - Effectue un bombardement de Resna, au retour, son avion est mitraillé par les fantassins, le 24 septembre 1917 - Effectue un bombardement sur Prilep, un des Nieuport de la 506 est abattu - En mission pour abattre un avion adverse qui effectuait un réglage d'artillerie dans les environs de Monastir, il est victime d'un grave incident mécanicique, le 18 novembre 1917 - Une pièce de sa mitrailleuse se détache sur bris de goupille et vient frapper une pale de l'hélice qui se brise - Le moteur rotatif est imméditament déséquilibré et vibre si fort que tous ses points de fixation sont brisés - Un des cylindres vient crever le réservoir d'huile et le carburateur percute le réservoir d'essence - L'essence se répand dans la carlingue et les longerons supérieurs se brisent - Les commandes de vol sont bloquées - Attendant sa mort proche, il parvient néanmoins à poser son avion au creux d'un vallon, près d'une rivière - Il est indemne - Suite à un combat aérien, son SPAD VII tombe en panne et il est contraint d'atterrir au plus vite, le 30 janvier 1918 - Son avion termine en pylône et il s'en sort encore une fois indemne - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 18 février 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 24 mars 1918 - Il livre combat, en coopération avec l'Adj Perrier et le Cal Aumaître, à un chasseur ennemi qui part en vrille, semblant tocuhé, le 13 avril 1918 - Néanmois, les unités d'artillerie présentes sur site, ont vu l'appareil se redresser à 10 mètres du sol et regagner ses lignes - Pendant un combat avec l'Adj Sauné, il tente une atterrissage forcé, le 16 juin 1918 - Son avion sera finalement détruit par un obus allemand mais il s'en tire encore - Au cours d'un combat aérien, en équipe avec l'Adj Sauné, il livre combat à trois chasseurs Allemand, le 20 juin 1918 - L'un des pilote est l'As allemand Guerhard Fieseler, qui abat l'avion de Sauné - Frédéric rentre de justesse au terrain, moteur fumant - Citation n° 229 à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 30 juin 1918 - Au cours d'une reconnaissance photo sur Struga, son SPAD VII rentre avec 4 éclats d'obus et une hélice endommagée mais les photos sont réussies, le 18 juillet 1918 - Il reçoit les 12 insignes qu'il a dessinés et que M. Dubret a réalisés et offerts, le 30 juillet 1918 - Ils les distribue à ses camarades d'escadrille , ils représentent une queue de billard traversant un avion - Il remporte une victoire aérienne, en équipe avec l'Adj Perreau et le Sgt Lehman, contre un avion abattu entre Prilep et Monastir, le 5 août 1918 - En vol, il est victime de problèmes de carburation en raison du froid en altitude, le 12 septembre 1918 - Il est intercepté par un avion adverse et les deux adversaires échangent quelques rafales de mitrailleuses - Il fait un atterrissage forcé dans Monastir et tue une vache et un taureau - Il quitte son avion détruit avec une plaie au front - Les avions effectuent trois missions par jour pour mitrailler les convois adverses en retraite, le 1er octobre 1918 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 octobre 1918 - Citation n° 46 à l'ordre de l'armée d'Orient, le 15 octobre 1918 - L'escadrille 506 est dissoute, le 30 décembre 1918 - En compagnie de trois pilote de l'escadrille 506, il gagne Sofia - Il part pour Odessa, via Constantinople et Contanza, le 11 mars 1919, et arrive sur place, le 28 mars 1919 - Sur place, il prendra la direction des ateliers de montage du parc, la réception des avions et la surveiullance de la piste - Ne pouvant rien faire sur place devant l'avance des Rouges, ils sont contraint de se replier sur Bucarest, le 11 avril 1919 - En route pour rejoindre le camp d'aviation, les français sont contraint de livrer combat à des prisonniers de droit commun, libérés par les extrémistes - Ils se dégagent facilement avec le tir nourri de leurs 6 mitrailleuses dont leur colonne est dotée - Arrivé au terrain, ils sont contraint de détruire par le feu l'ensemble du matériel aéronautique français entreposé dans les usines russe Anatra - Les avions, moteurs, munitions, stocks d'essence et d'huile, voitures, tout part en fumée - La route du retour sera longue car ils seront contraint de contourner la Dniester et traverser la Transylvanie - Il est chargé d'organiser un camp d'aviation à Galatz (Galati), proche de la frontière russe, le 26 avril 1919 - Le premier SPAD VII est assemblé sur place, le 10 mai 1919 - Le parc déménagera sur Sofia, dès que l'assemblage des avions, actuellement sans ailes, sera terminé - A livré un Breguet 14 sur le terrain de Kotrocheni, près de la ville de Bucarest, le 15 juin 1919 - Le jour où l'on apprit que les Allemands allaient signer les accords de paix à Versailles, le 25 juin 1919, le Slt Cochet-Forthuny décolla pour effectuer un vol d'essai, avec des drapeaux français accrochés à son appareil - Celui-ci s'écrasa dans le cimetière de la ville de Galati (Roumanie) - Il n'a pas été possible de connaitre les causes de cet accident, imprudence du pilote ou incident mécanique - Frédéric Cochet-Forthuny repose dans le carré militaire de Galatz (Galati) - Sa sépulture porte l'inscription "Tombé en célébrant la paix" - Photo transmise par sa famille que je remercie pour son aide - Sources : Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Liste des brevets militaires - MpF (2 fiches) - LO - Site Internet des ACVG de la Côte-d'Or - Archives du Col Gabriel Porcherot - Dernière mise à jour : 19 décembre 2022.

 

Photo du Sgt Emile Echassoux

Sgt Emile Michel Echassoux - Né le 29 septembre 1890 à Les-Martres-de-Veyre (Puy-de-Dôme) - Fils de Pierre Echassoux et de Marie Bournaud - Domiciliés à Tralaigues (Puy-de-Dôme) - Classe 1910 - Recrutement de Riom (Puy-de-Dôme) sous le matricule 580 - Service militaire à la 13ème section de commis et d'ouvriers d'administration (COA) à Clermont-Ferrand, à partir du 10 octobre 1911 - Nommé Caporal, le 1er octobre 1912 - Fin de service militaire, le 8 novembre 1913 - Profession avant guerre Mécanicien électricien - Domicilié chez Arnault au Grand Pressigny, à compter du 7 janvier 1914 - Mobilisé à la 13ème section de COA, le 3 août 1914 - Affecté à la 13ème section de secrétaires d'état-major, le 12 juin 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote à la 32ème section de l'école d'aviation militaire de Pau, à compter du 7 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2043 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 4 décembre 1915 - Pilote du GDE du 12 mars au 18 avril 1916 - Affecté au front d'Orient via le centre de Lyon-Bron et a destination de Salonique, le 18 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 391 d'Orient (future 507) du 5 mai 1916 au 7 janvier 1917 - Nommé Sergent, le 30 juillet 1916 - Croix de Guerre et citation n° 6 à l'ordre de l'aéronautique de l'armée d'Orient, en date du 30 septembre 1916 - Rapatrié sanitaire pour paludisme et hospitalisé, le 7 janvier 1917 - Fin de convalescence, le 14 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPAbi 63 du 19 décembre 1917 au 4 mars 1918 - Pilote de l'escadrille SPAbi 284 du 4 au 23 mars 1918 - En subsistance à l'escadrille SPAbi 63 du 4 au 7 mars 1918 - En subsistance à l'escadrille SPAbi 63 du 12 au 23 mars 1918 - Citation n° 570 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 13 avril 1918 - Malade et évacué sur un hôpital de l'intérieur, le 26 juin 1918 - Reprend sa place, le 6 septembre 1918 - Blessé au cuir chevelu (cicatrice de 8 cm) et commotion cérébrale au cours d'un accident d'automobile, le 10 octobre 1918 - Nommé Adjudant, le 5 novembre 1918 - Termine la guerre avec la Croix de Guerre avec une palme et une étoile de bronze - Affecté à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 22 décembre 1918 - Placé en position de sursis, le 20 février 1919 - Démobilisé, le 15 août 1919 - Domicilié au 23, rue Boyet-Barret à Paris (75), à compter du 9 mars 1920 - Profession après guerre Transports automobiles et exploitation forestière - Domicilié à la Maison Cangior à Puget Theniers (Nice), à compter du 18 janvier 1921 - Affecté, dans la réserve, à la 13ème section de commis et d'ouvriers d'administration, le 1er juin 1921 - A souffert de crises de paludisme et de séquelles de son accident de voiture qui lui ont valu une pension d'invalidité de 35 % - Médaille Militaire, le 21 mars 1923 - Domicilié au 9, rue Frédéric Passy à Nice, à compter du 18 avril 1930 - Domicilié à la Villa Sainte-Philomène au Cap de Croix à Nice, à compter du 21 août 1930 - Domicilié Villa de Lucioles, avenue Masséna à Nice, à compter du 9 octobre 1930 - Sources : Pam - CCC de l'escadrille SPAbi 63 - CCC de l'escadrille SPAbi 284 - Liste des brevets militaires - Fiche Matricule du département du Puy-de-Dôme - Dernière mise à jour : 25 avril 2017.

* Croix de Guerre et citation n° 6 à l'ordre de l'aéronautique de l'armée d'Orient, en date du 30 septembre 1916 : "Excellent pilote très brave et très ardent dans la chasse aux avions ennemis avec lesquels il a eu plusieurs combats heureux. A fait dans l'été, malgré un état de santé précaire, de longues reconnaissances d'armes presque journalières."

* Citation n° 570 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 13 avril 1918 : "Pilote plein de sang-froid et de courage, s'est signalé à l'escadrille C 89 en Orient en exécutant avec beaucoup d'allant des missions périlleuses de bombardement et de protection. Au cours d'une mission de protection, a réussi, en soutenant un combat rapporché contre trois monoplanes ennemis, a dégager l'avion qu'il protégeait, a forcé deux de ses adversaires à abandonner le combat et à piquer dans leurs lignes. par gros temps, avec un appareil criblé de balles, ayant de nombreux câbles de cellule sectionnés, une commande d'ailerons et un câble de direction coupés, a réussi à regagner son terrain."

* Médaille Militaire de l'Adj Emile Michel Echassoux, à la 13ème section, en date du 21 mars 1923 : "10 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité."

 

Photo de l'Adj Rolland Drozière

Adj Rolland Gaston Drozière - Né le 9 avril 1896 à Neuilly l'Evêque (Haute-Marne) - Fils de Charles Gustave Drozière et de Marie Berthe Augustine Vallée - Domiciliés au 22, avenue de Grammont à Tours (Indre-et-Loire) - Profession avant guerre Ajusteur Mécanicien - Classe 1916 - Recrutement de Tours (Indre-et-Loire) sous le matricule n° 1865 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, le 18 décembre 1914 - Affecté au 2ème groupe d'aviation comme mécanicien, à compter du 20 décembre 1914 - Formation de mécanicien aéronautique à l'école de Lyon-Bron jusqu'au 25 mai 1915 - Mécanicien sur avion Voisin de l'escadrille de protection du GQG du 6 juillet au 25 novembre 1915 - Affecté comme second mécanicien du caporal Robert Melchior - Passé à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 25 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2596 obtenu à l'école d'Avord, le 2 février 1916 - Nommé Brigadier, le 15 février 1916 - Pilote du GDE jusqu'au 27 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 68 du 27 mai au 8 octobre 1916 - Nommé Sergent, le 16 août 1916 - Transféré sur le dépôt du 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, le 8 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille N 91 de l'armée d'Orient (future escadrille 507) du 17 octobre 1916 au XXX - Citation à l'ordre du régiment, le 1er avril 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, le 21 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 506 du XXX au 1er août 1918 - Nommé Adjudant, le 10 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 69 du 13 août 1918 au (2ème trimestre) 1919 - Croix de Guerre 1914-1918 - Médaille commémorative de Serbie - Nommé Adjudant-chef, le 10 septembre 1919 - Affecté à la mission militaire française en Pologne, le 1er novembre 1919 - Rengagé pour un an devant le sous-intendant militaire des étapes à Varsovie (Pologne), le 8 décembre 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation (RAO), le 1er janvier 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Rengagé pour un an, devant le sous-intendant militaire des étapes à Varsovie (Pologne), à compter du 8 décembre 1920 - Rengagé pour 6 mois, devant le sous-intendant militaire à Varsovie (Pologne), à compter du 8 décembre 1921 - Rengagé pour 6 mois, devant le sous-intendant militaire à Varsovie (Mission militaire française de Pologne), à compter du 8 juin 1922 - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 17 décembre 1922 - Rengagé pour 6 mois, devant le sous-intendant militaire à Varsovie, au titre de la mission militaire française à Varsovie, le 8 décembre 1922 - Rengagé pour deux ans, devant le sous-intendant militaire à Varsovie, au titre de la mission militaire française à Varsovie, le 8 juin 1923 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 20 juillet 1923 - Affecté au 31ème régiment d'aviation, le 29 août 1923 - Rengagé pour quatre ans à Tours, le 8 juin 1925 - Passé dans le cadre des sous-officiers de carrière, le 19 décembre 1928 - Médaille Militaire, le 28 décembre 1931 - Affecté à la 31ème 1/2 brigade base aérienne n° 151, le 1er janvier 1934 - Proposé pour mise en congé de longue durée en raison d'une tuberculose pulmonaire bactériologiquement confirmée, le 27 avril 1935 - Admis à rester en service sous conditions - Obtient un congé pour soins de 6 mois, à compter du 14 juin 1935 - Hospitalisé à Montconseil St-Symphorien - Obtient un second congé de 6 mois, le 14 décembre 1935 - Affecté à la 2ème compagnie de la base aéronautique 131 au GR 3, suite à réorganisation du 1er janvier 1936 - Admis à la retraite, le 1er mai 1936 - Réformé définitivement pour tuberculose pulmonaire avérée, le 6 avril 1937 - N'a pas été mobilisé en 1939 en raison de sa réforme définitive - Décédé en 1966 - Roland Drozière repose au cimetière de La Salle à Tours - Sources : Pam - FM département de l'Indre-et-Loire - CCC escadrille N 68 - CCC escadrille 507 - CCC escadrille SPA 69 - JORF - Dernière mise à jour : 25 mars 2016 - Photo Didier Lecoq que je remercie pour son aide.

Les hommes

Cne Jean Marie Denis Callon - Né le 3 mars 1888 à paris (75) - Fils d'Eugène Callon et de Marie Chalmeton de Croye - Engagé au 9ème régiment de Dragons, le 3 octobre 1907 - Mobilisé au 18ème régiment de Dragons - Passé à l'aviation comme observateur en septembre 1915 - Observateur de l'escadrille N 68 du 25 septembre 1915 au 18 avril 1916 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3704 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 19 juin 1916 - Pilote et commandant de l'escadrille 507 de septembre 1917 à janvier 1918 - Je cherche une photo plus nette de cet officier - Photo site Internet Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Ltt Paul Andrillon - Né le 25 décembre 1892 à Paris (75) - Fils d'Auguste Andrillon et Anne-Marie Sauvageot - Profession avant guerre Etudiant en droit - Appelé au 3ème escadron du Train des équipages militaires, le 8 octobre 1913 - Muté à sa demande au 119ème régiment d'infanterie du 7 novembre 1914 au 1er juin 1916 - Une citation à l'ordre de la 6ème Division d'infanterie, le 14 octobre 1915 - Passé à l'aviation, le 1er juin 1916 - Passé mitrailleur après un stage à l'école du tir aérien de Cazaux, le 28 juillet 1916 - Mitrailleur de l'escadrille F 36, du 14 septembre au 16 décembre 1916 - 1er groupe d'aviation de Dijon à partir du 17 février 1917 - Insigne de pilote militaire n° 6825 - Brevet de pilote militaire n° 6889 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 9 juin 1917 - License FAI n° 6825 en date du 2 août 1917 - Pilote de l'escadrille 507 du 2 septembre 1917 au 19 mars 1918 - Pilote de l'escadrille 531 du 19 mars 1918 à la fin de la guerre - Médaille militaire, le 29 octobre 1918 - Croix de Guerre - Croix de Guerre hellénique, le 27 mai 1918 - Photo Paul Andrillon transmise par son neveu Benoit Henriet que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de la division, en date du 14 octobre 1915 : "A été grièvement blessé en se portant résolument en avant à la tête de l'unité qu'il commandait. Quoique blessé, a continué à entrainer ses hommes."

* Citation à l'ordre de l'Aéronautique du Sgt Paul Andrillon, pilote de l'escadrille 507, en date du 8 avril 1918 : "Pilote de chasse brave, ardent et habile. 125 heures de vol de guerre dans le premier trimestre 1918. Volant à faible altitude, a récemment attaqué avec succés, à plusieurs reprises, à la mitrailleuse et à la grenade, les tranchées et les campements ennemis."

* Croix de Guerre hellénique au Sgt Paul Andrillon, pilote de l'escadrille 531, en date du 10 mai 1918 : "Excellent pilote de chasse, consiencieux et résolu. Près de 300 heures de vol de guerre. Affecté le 19 mars 1918, à la 2ème escadrille héllénique, compte déjà plusieurs combats. Au cours de patrouille, loin dans les lignes adverses, mitraille souvent à faible altitude les ouvrages et campements ennemis, faisant toujours preuve d'une bravoure et d'un sang-froid remarquables."

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Paul Andrillon, pilote de l'escadrille 531, en date du 21 mai 1918 : "Pilote brave et adroit; attaque chaque jour en mitraillant tranchées et campements ennemis à faible altitude. Le 1er mai 1918, au cours d'une patrouille, a attaqué un avion ennemi dans ses lignes, et a contribué à l'abattre après un dur combat en vue de nos observatoires terrestres."

* Médaille d'Or de la Bravoure au Sgt Paul Andrillon, pilote de l'escadrille 531 en date du 4 juin 1918.

* Médaille Militaire, en date du 29 octobre 1918 : "Pilote de chasse habile et très audacieux. Beaux états de services dans l'infanterie où il a été grièvement blessé et dans l'aviation où il a contribué à abattre un avion ennemi. Trois fois cité, dont une fois à l'armée. Vient encore de se faire remarquer a cours des récentes opérations en mitraillant sans relache à faible altitude et enattaquant les avions ennemis dans des conditions de nombre souvent très inférieures. A été ainsi abattu, le 10 septembre 1918, devant les trachées ennemies, et a réussi à s'échapper."

MdL Georges Louis Pierre Lefresne - Né à Rouen (Seine-Maritime), le 4 avril 1894 - Fils de Jules Pierre Lefresne (Docteur en droit, subsitut du procureur de la République au tribunal de première instance de Rouen) et de Noémie Marie Eugénie Coulombe - Domiciliés au 18, rue Beffroy à Rouen - Classe 1914 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1640 - Ajourné pour un an pour faiblesse - Engagé volontaire pour quatre années, le 5 septembre 1914 - Affecté au 21ème régiment de chasseurs à cheval stationné à Limoges, le 8 septembre 1914 - Nommé Brigadier, le 7 mars 1915 - Eclaireur de cavalerie rattaché à la 401ème régiment d'infanterie - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 5301 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 1er février 1917 - Affecté à l'aéronautique militaire du front d'Orient - Embarque pour Salonique, le 5 avril 1917 - Pilote de l'escadrille 507 du XX avril au 28 novembre 1917 - Nommé Maréchal des Logis, le 6 août 1917 - Tué au cours d'un combat aérien contre quatre appareils ennemis dans les environs de Stoyanovo (Bulgarie), le 28 novembre 1917 - Son adversaire était probablement le Vfw Lage du Jasta 38 (sa 1ère victoire) - Inhumé dans le cimetière du 4ème régiment bulgare - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 23 mars 1918 - Photo envoyée par Marie-Anne Barrabé que je remercie pour son aide - Sources : Liste brevets militaires - MpF - FM Paris - JORF - Dernière mise à jour : 10 janvier 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du MdL Georges Louis Pierre Lefresne, pilote à l'escadrille 507, en date du 23 mars 1918 : "Pilote habile, brave et consciencieux. Le 27 novembre 1917, a été abattu en combat aérien, après avoir lutté vaillamment contre quatre avions ennemis."

Sgt Maurice Lanoix, pilote de l'escadrille SPA 507, pose en compagnie de ses mécaniciens - Né le 1er juillet 1896 à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) - Fils de Louis Lanoix et de Blanche Célinie Deprez - Domiciliés au 46, rue Poccard à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) - Profession avant guerre Etudiant - Au moment de la déclaration de guerre, il était étudiant en langues à Darmstadt (Allemagne) - Avec un camarade, passe en Suisse avant de rentrer sur Paris - Classe 1916 - Recrutement du 2ème bureau de Paris sous le matricule n° 5285 - Mobilisé au 1er groupe d'aviation de l'aéronautique militaire, le 12 avril 1915 - Passé élève pilote, pour formation initiale, à l'école d'aviation militaire de Pau au début juin 1915 - Premier tour Blériot 3 cylindres à Pau, le 4 juin 1915 - Passé à l'école d'aviation militaire de Buc pour préparation à l'obtention du brevet de pilote militaire, le (25 juillet) 1915 - A volé sur les Caudron G 3 n° 223 - 232 - 274 - 303 - 305 - 410 - 416 - 456 - 485 - Nommé Caporal, le 2 septembre 1915 - A passé les épreuves du brevet de pilote militaire du 24 août au 5 septembre 1915 - Brevet FAI n° 2236 délivré par l'Aéroclub de France, le 14 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1494 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc (Yvelines), le 5 septembre 1915 - A terminé son cycle de formation de pilote militaire avec 25h05 de vol - Pilote de la division Caudron de la RGAé du Bourget du 15 au 22 septembre 1915 - A volé pendant cette période sur les Caudron G 3 n° 318 - 477 - 585 et effectué 2h35 de vol - Pilote de l'escadrille C 11 du 9 septembre 1915 au 24 juin 1916 - Premier vol au sein de la C 11, le 1er octobre 1915 - Nommé Sergent, le 21 janvier 1916 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 15 février 1916 - A effectué un total de 82 heures de vol au sein de cette escadrille - Evacué sur l'hôpital de Bar-le-Duc (Meuse) suite à un accident d'avion, au retour d'une mission de guerre, le 26 avril 1916 - Convalescence puis retour, via le dépôt de convalescents d'Autun et affecté comme pilote convoyeur du RGAé du Bourget - Renvoyé pour un mois à la maison de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon, le 9 juin 1916 - Rentré de Viry-Châtillon et affecté au GDE (ordres du Cne de Geyer), le 15 juillet 1916 - Jugé inapte temporairement à servir au front, affecté comme pilote moniteur d'avions à doubles commandes à l'école d'aviation militaire de Tours du 30 août 1916 au 28 mars 1917 - Premier vol au sein de cette école, le 30 août 1916 - Sur place, a servi de pilote réceptionneur (avions neufs et déclassés) et d'essais des avions doubles commandes - A effectué 86h05 comme pilote réceptionneur et 81h15 comme moniteur pour un total de 1104 atterrissages, au sein de cette école - Moniteur de pilotage à l'école d'aviation militaire d'Istres du 3 avril 1917 au (début avril) 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 507 et BR 504 du front d'Orient du (début) avril au 15 septembre 1918 - Nommé Adjudant, le 9 février 1918 - Affecté au 3ème groupe d'aviation, le 3 septembre 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire - Démobilisé, le 1er octobre 1919 - Domicilié au 46, rue Poccard à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), à compter de cette date - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation d'observation, stationné au Bourget, le 14 mai 1923 - Profession après guerre Représentant en automobiles puis Vérificateur chez Renault - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers aéronautique, le 23 mars 1926 - Cette unité est devenue le 2ème bataillon de l'air - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 31, le 7 février 1936 - Passé en position de "Sans affectation", le 9 avril 1938 - Passé dans le cadre des sous-officiers de réserve du personnel non navigant, le 19 avril 1938 - Titulaire du certificat d'aptitude au grade de sous-lieutenant d'administration du commisariat des subsistances - Nommé sous-lieutenant d'administration du commisariat de l'intendance, le 1er septembre 1939 - Affecté à la 22ème section de commis et ouvriers d'administration, le 9 septembre 1939 - Affecté à la région de Paris (75) - Classé en affectation spéciale de la région de Versailles au titre des établissements Fordain à Poissy (Yvelines), le 11 octobre 1939 - Transféré à l'intendance de la région de Paris, le 21 décembre 1939 - Pension d'invalidité de 10 % pour séquelles de fracture de la jambe droite, hypertension artérielle bien compensée, douleurs précardiales du cadres de type angineux, pas de signe clinique d'affection pulmonaire en évolution par la commission de réforme de Châlons-sur-Saône (Marne), le 22 août 1962 - Domicilié à Artaix-par-Marcigny (Saône-et-Loire), le 9 décembre 1963 - Sources : Pam (2 fiches avec l'orthographe Lanois) - Liste des brevets militaires - Livret matricule - Fiche matricule des archives départementales de Paris - Carnet de soins gratuits - Dernière mise à jour : 4 décembre 2018.

* Citation n° 5891 à l'ordre du régiment : "De la classe 1916 et résidant en Allemagne en août 1914, a réussi à gagner la frontière suisse pour venir se mettre à la disposition de l'autorité militaire."

* Citation n° 130 à l'ordre du 2ème corps d'armée, en date du XX novembre 1915 : "Excellent pilote d'un sang-froid et d'un courage à toute épreuve. S'est particulièrement distingué à différentes reprises et à toujours continuer ses reconnaissances malgré les attaques des avions ennemis et des éclats d'obus qui a attaqué son appareil."

Cal Georges Louis Gillet - Né le 20 avril 1889 à Albin (Tarn) - Fils de Louis Justin Bernard Gillet et de Julie Louise Thérèse Vaché - Domiciliés au château de Paulin (Tarn), puis rue de la République à Albi (Tarn) - Profession avant guerre ajusteur mécanicien - Classe 1909 - Recrutement d'Albi (Tarn) sous le matricule n° 318 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 57ème régiment d'infanterie, le 31 octobre 1908 - Au Maroc du 24 mars au 30 août 1911 - Rengagé pour trois ans, au titre du 8ème régiment d'infanterie coloniale, à compter du 31 octobre 1911 - Médaille coloniale - Affecté au 1er bataillon du Maroc, le 24 mars 1911 - Affecté au 8ème régiment d'infanterie coloniale, le 24 août 1911 - Réformé n° 2 pour ectopie testiculiare double et douloureuse par la commission de réforme des troupes colonailes de Toulon, le 21 juin 1912 - Renvoyé dans ses foyers, le 23 juin 1912 - Profession avant guerre chauffeur mécanicien service automobile - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre de conducteur du service automobile du 16ème escadron du train des équipages militaires, le 11 août 1914 - Affecté au 14ème escadron du train des équipages militaires, le 28 juin 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 24 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2651 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 6 février 1916 - A l'école d'aviation d'Avord, jusqu'au 14 février 1916 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 14 février 1916 au 6 mars 1917 - Affecté au 8ème escadron du train des équipages des militaires, le 31 mai 1916 - Cassé de son grade, le 10 octobre 1916 - Nommé Caporal, le 12 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 106 du 6 mars 1917 au XXX - Pilote de l'escadrille N 507 du XXX au 5 août 1917 - Réformé n° 2 pour ectopie testiculaire double avec atrophie des 2 testicules, à Salonique (Grèce), le 6 août 1917 - Réformé n° 2 définitivement avec invalidité 70 % pour ectopie testiculaire double (affection congénitale) par la commission de réforme de Toulouse, le 16 janvier 1929 - Sources : Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Tarn - PAM - CCC de l'escadrille C 106 - Photo collection Gérard Faux que je remercie pour son aide.

Sgt Joannès Clausier - Né le 6 septembre 1894 à Pierre-Bénite (Rhône) - Fils de Jean Marie Roch Clausier (horloger) et de Clothilde Cagnin (modiste) - Domiciliés au 77, grand rue à Pierre-Bénite (Rhône) - Certificat d'études primaires avec mention dessin, le 3 juillet 1905 - Elève de la Martinière à Lyon (Rhône) - Cours par correspondance de conducteur des ponts et chaussées par l'école spéciale des travaux publics d'octobre 1910 à février 1914 - Travaille ensuite au canal de Marseille au Rhône à Marignane - Classe 1914 - Recrutement du bureau central de Lyon (Rhône), sous le matricule n° 235 - Mobilisé au titre du 1er régiment d'aérostation, le 5 septembre 1914 - Affecté à l'armée d'Orient à Salonique - Nommé Caporal, le 6 décembre 1914 - Nommé Sergent, le 29 janvier 1915 - Affecté au 1er régiment du Génie, le 1er mai 1915 - Opérateur topographique pour la création de la ligne de Salonique à Mikra, pour train Decauville et aiguillages de novembre 1916 à la fin mars 1917 - Affecté au 2ème régiment du génie, le 1er janvier 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève observateur, le 8 août 1917 - Observateur de l'escadrille 507 du front d'Orient du 8 août 1917 au XX mars 1918 - Médaille de Serbie - Observateur de l'escadrille AR 274 du 20 mars au 8 mai 1918 - En équipage avec le MdL Marcel Jacques Singla (pilote), ils partent pour exécuter une mission photo, à 8 heures - La mission n'ayant pas réussi, ils repartent à 11 h - Arrivé à l'altitude de 600 mètres, le pilote fait un virage assez sec et selon toutes vraisemblances croise ses commandes - Le Dorand AR 1 part en vrille, jusqu'à 200 mètres où il semble se rétablir, pour retomber en vrille dans le sens inverse et s'écraser dans les environs de Proven (Belgique) - Le pilote est tué sur le coup et l'observateur grièvement blessé avec une fracture de la cuisse gauche et une luxation du genou - Il est évacué sur l'hôpital d'Arnecke - Les funérailles du MdL Singla ont eu lieu à Haringhe, près de Roesbrugge, le 10 mai 1918 - Marié avec Mlle Adrienne Léontine Collin en mairie de Pierre-Bénite, le 1er mars 1919 - Réformé, le 29 mars 1919 - Proposé pour une réforme n° 1 avec gratification renouvelable de 50 % pour raideur très serrée de la hanche gauche par la commission de réforme de Rhône Sud, le 29 mars 1919 - Médaille militaire, croix de guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 août 1919 - Après guerre, employé des ponts et chaussées à Marignane, jusqu'en 1920 - Diplômé conducteur de travaux des ponts et chaussées en 1920 - Proposé pour une réforme n° 1 avec gratification renouvelable de 60 % pour ankylose de la hanche gauche par la commission de réforme de Lyon, le 13 juin 1921 - Chef du service hydraulique et aérodynamique de la Société lyonnaise de machines agricoles, établissements Plissonnier à Oullins (Rhône) de février 1922 à la fin octobre 1926 - Invalidité permanente de 60 % pour relicats de fracture de la hanche gauche avec ankylose de la hanche par la commission de réforme de Lyon, le 10 septembre 1923 - Développe un bureau d'études et projets et dépose plusieurs brevets, tels qu'un dispositif pour la commande mécanique des aiguilles de tramway, un pont à chariot roulant pour le jouet instructif moderne (JIM) - Le 12 mars 1923, dépôt du brevet du permier modèle de petits rails destinés à des jouets - Entre chez Edouard Baud, fondeur à Villeurbanne comme directeur technique des usines Ciprian, le 1er novembre 1926 - A partir de 1927, dessine les premiers matériels d'usine, tant pour les établissements Baud, qu'à titre personnel dans la catégorie "jouets" - Ses productions sont reprises par les établissements Edobaud Sarl, créés par Edouard Baud et la famille Billoud, en tant que directeur technique et commercial, le 1er février 1931 - Dépose d'autres brevets, tels qu'un peigne électrique, le 14 août 1931 pour les établissements Billoud qui sont spécialisés dans la fabrication de peignes, alors qu'il dessine depuis la fin juillet, le matériel roulant Grand Modèle - Dirige la Sidri, spécialisée dans la fabrication de bouteilles isolentes, à partir de 17 juillet 1933 - Quitte la Ste Edobaud, le février 1934 - Pension d'invalidité de 70 % pour séquelles de fracture de la cavité cotyloïde gauche avec pénétration intra-pelvienne de la tête fémorale, arthrite traumatique du genou gauche, traumatisme rénal avec hématome par la commission de réforme du Rhône, le 12 avril 1940 - Dégagé des obligations militaires, le 1er juin 1943 - En retraite en octobre 1954 - Dépose plusieurs brevets dont la JC 36, voiturette à moteur à explosion, construite à plus d'une dizaine d'exemplaires, le compas à verge, le ventilateur de bureau (1935), un plateau tournant pour la vitrine, un dispositif supprimant l'antenne de TSF, un classeur à rideau, un appareil de signalisation pour carrefours (1936) - Pension d'invalidité de 100 % pour séquelles d'enfoncement de la cavité cotyloïde gauche avec irradiation du trait de fracture à la tubérosité ischiatique et avec luxation intra-pelvienne de la tête fémorale, ankylose de la hanche en mauvaise position (150° de flexion) entraiant un raccourcissement du memebre de 5 cms par la commission de réforme du Rhône, le 4 janvier 1961 - Sa blessure du 8 mai 1918 a été homologuée comme blessure de guerre, le 29 mai 1963 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 novembre 1964 - Décédé à Aveize (Rhône), le 21 juin 1976 - Sources : Acte de naissance n° 31 inscrit au registre des naissances de la commune de Pierre-Bénite (Rhône) - Fiche matricule du bureau central de Lyon conservée aux archives départementales du Rhône - JMO de l'escadrille AR 274 - Familiales - Bailey/Cony - Dernière mise à jour : 24 mars 2021.

* Médaille militaire, croix de guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée du Sgt Joannès Clausier du génie, observateur à l'escadrille AR 274, en date du 24 août 1919 : "Le 8 mai 1918, a accompli une mission photographique au-dessus des lignes ennemies dans des conditions particulièrement dangeureuses. S'est déclaré volontaire à peine rentré, pour en exécuter une seconde. A été très grièvement blessé pendant ce dernier vol au cours duquel son pilote a trouvé la mort. Une citaton."

Voir la page consacrée au Sgt Joannès Clausier

L'Adj René Lesech, pilote de l'escadrille DM 36, aux commandes de son Duperdussin T, va décoller pour une mission de bombardement improvisée en janvier-février 1915 - L'obus d'artillerie doté d'un empennage, qu'il emporte pour cette mission, est fixé dans une goulotte qui le maintient en position - Les origines bretonnes du pilote sont rappelées avec l'inscription "Breiz" inscrite derrière le poste de pilotage, sur le sommet du fuselage - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.

Adj René Paul Ernest Lesech - Né le 29 avril 1895 rue Fardel à St-Brieuc (Côtes-d'Armor) - Fils d'Ernest François Lesech (quartier maître de timonerie de la Marine) et de Pauline Victorine Bertheaume - Domiciliés au 17, rue St-Pierre à St-Brieuc (Côtes-d'Armor) - Profession avant guerre Pilote - Classé 1915 - Recrutement de St-Brieuc (Côtes-d'Armor) sous le matricule n° 2271 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre comme pilote, au titre du 2ème groupe d'aviation, le 6 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 657 obtenu au centre d'aviation de St-Cyr, le 30 décembre 1914 - Pilote de la 2ème réserve d'aviation de St-Cyr - Nommé Caporal, le 9 décembre 1914 - Blessé en service commandé à Denain (Nord) - Nommé Sergent, le 2 février 1915 - Pilote de l'escadrille DM 36 du 9 octobre 1914 au 27 septembre 1915 - Blessé à la jambe et à la mâchoire au cours d'un accident d'avion à Adinkerque (Belgique), le 7 mai 1915 - Pilote de la RGAé du Bourget-Dugny du 27 septembre au 20 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille N 37 du 20 octobre 1915 au 1er mars 1916 - Nommé Adjudant, le 21 janvier 1916 - Le 6 février 1916, en équipage avec le Cne Besnier, il part en reconnaissance - Ils sont attaqués par deux avions allemands - L'observateur est grièvement blessé par balle - Le pilote réussit à rentrer en vol plané, le moteur ayant été atteint, en survolant les tranchées ennemies à 400 mètres d'altitude - Il finit sa couse dans les barbelés mais du côté français - L'avion est très endommagé mais restera sur place jusqu'à la nuit - Vers 18 heures, on put le ramener en arrière - Le Cne Besnier est décédé des suites de ses blessures - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 février 1916 - Pilote du centre de réception des avions de la SFA de Chalais-Meudon du 1er mars au 2 septembre 1916 - Affecté à l'armée d'Orient, le 2 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 391 / SPA 507 d'Orient du 19 septembre 1916 au 24 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille F 385 / BR 502, le 9 décembre 1916 au 28 mai 1917 - Evacué pour paludisme sur l'hôpital de Salonique (Grèce), le 28 mai 1917 - Transféré sur l'hôpital de Nice (Alpes-Maritimes), le 6 août 1917 - Après soins et convalescence, affecté au GDE du Plessis-Belleville du 23 octobre au 18 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 81 (GC 15) du 18 novembre au 10 décembre 1917 - Pilote-moniteur de l'école de tir aérien de Cazaux du 24 décembre 1917 au 15 juin 1918 - Pilote-moniteur de l'école de perfectionnement au tir de Biscarrosse, le 15 juin 1918 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre temporaire, le 26 novembre 1918 - Démobilisé, le 8 octobre 1919 - Médaille commémorative d'Orient avec agrafe "Orient" - Médaille des blessés - Médaille de l'Yser - Médaille interalliée - Profession après guerre Employé de bureau - Domicilié au 33bis, boulevard Herbet Fournet à Lisieux (Calvados), en date du 15 novembre 1919 - Affecté, dans la réserve, comme officier de complément, au 22ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Luxeuil (Haute-Saône), le 1er août 1920 - Marié avec Mlle Yvonne Marcelle Gabrielle Delpy à la mairie du 18ème arrondissement de Paris, le 23 novembre 1920 - Rengagé pour un an, au titre du 22ème RABN de Luxeuil (Haute-Saône), le 6 août 1921 - Démission d'officier de réserve accepté, le 9 août 1921 - Rengagé pour deux ans, le 6 août 1922 - Détaché sur l'aérodrome du Bourget-Dugny, le 25 mai 1923 - Médaille Militaire, en date du 27 septembre 1923 - Détaché à l'aérodrome d'Avord, le 27 juin 1924 - Rengagé pour deux ans au titre du 22ème RABN à Chartres (Eure-et-Loir), à compter du 6 août 1924 - Rengagé pour deux ans au titre du 22ème RABN à Chartres (Eure-et-Loir), à compter du 6 août 1926 - Dirigé sur le centre de rassemblement des isolés métropolitains de Marseille (Bouches-du-Rhône) avant son affectation au Levant, le 3 mars 1926 - Embarqué pour le Levant, le 14 mars 1926 - Débarqué, le 19 mars 1926 - Dirigé sur Rayack, le 26 mars 1926 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 25 mars 1926 avec rang du 26 novembre 1918 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire, le 25 mars 1928, avec rang du 26 novembre 1920 - Affecté au 39ème régiment d'aviation au Levant, le 8 avril 1926 - Citation n° 657 à l'ordre du corps d'armée, en date du 24 août 1926 - Autorisé à effectuer un nouveau séjour de deux ans au Levant, le 19 mars 1928 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 13 janvier 1929 - Rapatriable en métropole, le 19 mars 1930 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 25 décembre 1929 - Autorisé à prolonger son séjour de six mois, à compter du 29 juillet 1930 - Embarqué à Beyrouth sur le navire "Théophile Gautier" pour rapatriement en métropole, le 4 février 1931 - Débarqué à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 12 février 1931 - En congé de fin de campagne du 13 février au 3 juin 1931 - Médaille commémorative de Syrue-Cilicie - Affecté à la 2ème escadrille (traditions de la BR 104) du 31ème régiment d'aviation d'observation de Tours (Indre-et-Loir), le 4 juin 1931 - Affecté à la 1ère escadrille (traditions de la SAL 19) du 31ème régiment d'aviation d'observation de Tours (Indre-et-Loir), le 21 août 1931 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 25 décembre 1931 - Condamné pour abus de confiance à 500 francs d'amende par le tribunal correctionnel de Tours -Indre-et-Loir, le 14 janvier 1933 - Remis Soldat de 2ème classe et passage dans la réserve, le 25 janvier 1933 - Domicilié rue Carnot à St-Symphorien (Indre-et-Loir), à compter du 25 janvier 1933 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 31, le 12 juin 1933 - Rayé du personnel navigant, par mesure disciplinaire, le 29 juillet 1935 - Placé en position "Sans affectation", le 9 septembre 1935 - Domicilié à Argences (Calvados), en date du 26 novembre 1935 - Est suspendu pendant un an, à compter du 14 octobre 1936, de porter ses décorations de Chevalier de la Légion d'Honneur et de la Médaille Militaire suite à sa condamnation - Décédé, le 26 mars 1959 - Sources : Registre d'état-civil (n° 173) de la ville de St-Brieuc (Côtes-d'Armor) - Registre d'état civil (mariages) acte n° 302 de la commune de Lisieux (Calvados) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Côtes-d'Armor - CCC de l'escadrille DM 36 / MF 36 - CCC de l'escadrille N 37 - CCC de l'escadrille N 391 / SPA 507 d'Orient - CCC de l'escadrille F 385 / 502 - CCC de l'escadrille SPA 81 - JORF - LO - Registre des décès de l'INSEE - Site Internet Geneanet - Journal "L'Ouest Eclair" - Dernière mise à jour : 13 novembre 2024.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 février 1916 : "Excellent pilote sur le front depuis le début de la campagne, a effectué de nombreux réglages d'artillerie bien que son avion ait été atteint par le feu de l'ennemi. A également à son actif de nombreux bombardements de nuit."

* Citation n° 657 à l'ordre du corps d'armée, en date du 24 août 1926 : "Officier pilote brave et modeste. Arrivé depuis peu au Levant, s'est immédiatement fait remarquer par ses qualités d'allant et d'entrain. A exécuté au cours des dernières opérations dans le Djebel Druze (région de Soueida 25 avril - 15 mai) 23 missions de liaisons et de bombardements, se distinguant aux combats des 25 avril et 15 mai."

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

 

Photo du Ltt Albert Achard

Ltt Albert Achard - Né le 26 mars 1894 à Briançon (Hautes-Alpes) - Fils de Gabriel Denis Achard (commercant) et de Florentine Hôté-Thiévos - Classe 1914 - Recrutement de Lyon Sud sous le matricule n° 122 - Engagé volontaire pour huit ans, le 7 août 1913 - Arrivé à l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 6 septembre 1913 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 9ème régiment de Hussards, le 12 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 17 mars 1915 - Observateur de la RGA du Bourget du 17 mars au 3 avril 1915 - Observateur de l'escadrille MS 48 du 3 avril au 29 septembre 1915 - Nommé Lieutenant, le 30 juin 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 mai 1915 - Affecté au SFA du 29 septembre au 12 octobre 1915 - Observateur de l'escadrille N 91 S du front d'Orient (future 507) du 12 octobre 1915 au (2ème trimestre 1916) - Nommé Lieutenant, le 8 juillet 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en septembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 1er février 1916 - Elève pilote à l'école de pilotage de Salonique - Brevet de pilote militaire n° 4642 décerné à l'école militaire d'aviation de Salonique, le 20 avril 1916 - Pilote de l'escadrille MF 98 T du front d'Orient (future 524) du (2ème trimestre) 1916 au 25 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille F 203 du 24 octobre 1916 au 1er janvier 1917 - Pilote de la RGA du 1er janvier au 9 mars 1917 - Pilote du détachement de chasse n° 510 (sous subsistance de l'escadrille F 44) du 9 mars au 1er juillet 1917 - Abat un avion allemand dans les environs de Taon-les-Vosges (88), le 2 mai 1917 - Ses adversaires étaient probablement le Vfw Seifert et l'UffzWilhelm Niess de la SchuSta 7 - Ils ont été faits prisonniers - Une citation à l'ordre de l'armée, en date du 31 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 85 au 1er juillet au 12 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 78 / SPA 78 du 12 septembre 1917 au 26 août 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 146 à l'ordre de l'armée, en date du 13 septembre 1917 - Evacué sur l'hôpital de Clermont du 2 mai au 7 juin 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 150 du 26 août 1918 au 2 avril 1919 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 27 octobre 1918 - Affecté au 4ème régiment d'aviation du Bourget, le 1er janvier 1920 - Affecté au 5ème régiment d'aviation d'observation, le 1er juin 1920 - Affecté au 35ème régiment d'aviation - En congé sans solde de 3 ans - Classé dans l'arme de l'aéronautique, le 25 décembre 1922 - Démissionnaire de l'armée active - Affecté dans la réserve avec le grade de lieutenant au 36ème groupe d'aviation, le 5 novembre 1924 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 12 juillet 1926 - Affecté dans la réserve à la base aérienne de Pau, le 1er décembre 1936 - Affecté au bataillon de l'air 113, le 1er février 1938 - Domicilié 1, rue St-Cécile à Albi - Rayé des personnels navigants sur sa demande - A accompli une période d'exercices au centre de renseignements et d'alerte de Carcassonne du 25 septembre au 5 octobre 1938 - A accompli une période obligatoire à la base de Rochefort du 21 octobre au 3 novembre 1938 - Affecté au bataillon de l'air 109, le 1er novembre 1938 - Rappelé à l'activité (mobilisation), le 2 septembre 1939 et affecté au centre de renseignements et d'alerte de Carcassonne - Affecté à la base aérienne 109, le 8 novembre 1939 - Affecté à l'état-major de la 2ème subdivision aérienne de Bordeaux, le 9 janvier 1940 - Sources : FM (Rhône) - Pam - CCC N 48 - CCC N 85 - CCC SPA 78 - CCC SPA 150 - JORF - Dernière mise à jour : 19/12/2013.

* Citation à l'ordre de la division du Slt Albert Achard du 9ème régiment de Hussard, observateur de l'escadrille MS 48, en date du 6 juin 1915 : "Sous-lieutenant de cavalerie observateur à l'escadrille MS 48, le 15 avril 1915, armé d'un mousqueton, a attaqué un avion allemand muni d'une mitrailleuse, et après avoir eu son aile perçée, l'a forcé à atterrir. Le 24 avril,, au cours d'une reconnaissance d'où il a rapporté des renseignements très importants, a eu son appareil perçé d'éclats d'obus."

* Citation n° 52 à l'ordre de la division du Ltt Albert Achard du 9ème régiment de Hussard, observateur de l'escadrille MS 48, en date du 1er juillet 1915 : "Au cours d'un vol de barrage, a attaqué, armé seulement d'un mousqueton, un Albatros armé d'une mitrailleuse. L'a approché à 50 mètres en essuyant trois bandes de mitrailleuses, dont les balles ont perçé, à hauteur de la tête du pilote et ont coupé un montant de la cabane supérieure. Malgré le danger d'une rupture de l'appareil, a continué l'attaque en tirant sur l'ennemi 81 cartouches et le poursuivant bien au delà de nos lignes jusqu'au moment où l'appareil piqua brusquement."

* Citation à l'ordre de l'armée d'Orient du Ltt Albert Achard, observateur de l'escadrille N 91 S, en date du 1er février 1916 : "Observateur remarquablement entraîné aux grandes reconnaissances d'armée d'où il rapporte des renseignements nombreux et toujours précis. A pris part à une reconnaissance de 350 kilomètres dont 175 au-dessus des lignes ennemies."

* Citation n° 761 à l'ordre de la 2ème armée du Ltt Albert Achard, pilote du détachement N 510, en date du 31 mai 1917 : "Le 2 mai 1917, après un dur combat, a abattu un avion ennemi tout prêt de nos lignes. Déjà trois fois cité à l'ordre de l'armée."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 146 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Achard, pilote de l'escadrille SPA 78, en date du 13 septembre 1917 : "Excellent pilote de chasse d'une ardeur inlassable, qui ne cesse de faire preuve des plus belles qualités d'audace et d'intrépidité. le 27 juin 1917, après un dur combat, a abattu un 2ème avion ennemi."

* Citation à l'ordre du groupe d'armée de réserve du Ltt Albert Achard, pilote de l'escadrille SPA 78, en date du 2 août 1918 : "Officier pilote d'une adresse et d'une énergie peu communes. Le 19 juillet 1918, a rapporté sa quatrième victoire en abattant un avion de chasse ennemi qui s'est écrasé dans nos lignes

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Achard, pilote de l'escadrille SPA 78, groupe de combat 16, en date du 10 octobre 1918 : "A poursuivi loin dans ses lignes et abattu en flammes un triplace ennemi; attaqué par une forte patrouille de monoplaces, en a probablement abattu un et, bien que blessé et ayant son appareil sérieusement atteint, est parvenu à regagner les lignes françaises."

 

Les avions

Nieuport 10 n° 347 de l'Adj Clément Bonnard de l'escadrille N 91 S photographié sur le camp de Zeitenlick, le 18 novembre 1915 - A l'arrière plan, un Voisin LAS de l'escadrille V 90 - Photo site Internet Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

L'Albatros, capturé le 1er février 1916, a été démonté et placé sur une remorque pour être convoyé vers Salonique où il va être présenté à la population - Une belle prise de guerre - Cet avion a été contraint à l'atterrissage, au sud de Palihor, par l'équipage composé par le Sgt Alain Terme (pilote) et MdL Henri Astor (mitrailleur) de l'escadrille N 91 S - Photo collection David Méchin que je remercie pour son aide.

Le tracteur d'aviation (camion) de l'escadrille N 91 ramène l'Albatros contraint à l'atterrissage par l'équipage Terme /Astor - Photo Joannès Clausier transmise par Michel Clausier, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le sergent Henri Astor (mitrailleur, à gauche) et le sergent Alain Terme (en manteau de fourrure) sont félicités par le sous-lieutenant Pierre Cahuzac pour leur première victoire qui est exposée devant l’état-major français à Salonique - Collection Boris Ciglic via David Méchin que je remercie tous deux pour leur aide.

L'Albatros capturé intact après le combat contre le Sgt Alain Terme et le MdL Henri Astor, du 1er février 1916 - Il est exposé devant le Quartier Général des armées d'Orient dans la ville de Salonique - Les équipages victorieux, qui volaient à bord de Nieuport 10, posent fièrement à côté de leur proie - Photo site Internet Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Autre vue de l'Albatros capturé par l'équipage Terme et Astor, le 1er février 1916 - Photo site Internet Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

L'Albatros contraint à l'atterrissage par l'équipage Sgt Adrien Fétu et du Slt Paul de Minteguiaga dans les environs de Karasuli, le 17 février 1916, est convoyé vers Salonique pour y être exposé à la population au pied de la tour blanche - Carte postale d'époque colorisée - Légende à compléter.

Vue de l'Albatros contraint à l'atterrissage par l'équipage Sgt Adrien Fétu et du Slt Paul de Minteguiaga dans les environs de Karasuli, le 17 février 1916 - Cet avion a été exposé au pied de la tour blanche dans le port de Salonique - Carte postale d'époque.

Alignements des Nieuport 10 de l'escadrille N 91 S sur le terrain de Topcin, le 28 mars 1916 - Photo site Internet Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Nieuport 10 de l'escadrille N 91 S sur le terrain de Topcin, le 27 mars 1916 - Photo site Internet Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Les 1er et 2ème mécaniciens responsables de la mise en oeuvre et de l'entretien du Nieuport 10 A 2 n° 703 de l'escadrille N 91 S posent avec le pilote - Photo collection Mario Hrelja, transmise par David Méchin que je remercie pour leur aide.

La 3ème victoire du Sgt Alain Terme et du MdL Henri Astor contraint à l'atterrissage sur la côte 385, au Sud de Kar, le 25 avril 1916 - L'Altabros a été démonté sur place et transportée à dos d'hommes par les hommes de la 58ème Compagnie de chasseurs jusqu'à Salonique - Photo Archives nationales - collection Painlevé.

L'Albatros, contraint à l'atterrisage au Sud de Kar par le Sgt Terme et du MdL Astor, le 25 avril 1916, est exposé au pied de la tour blanche de Salonique - Photo Archives nationales - collection Painlevé.

Nieuport 10 de l'escadrille N 91 prêts à décoller du terrain de Topcin , le 19 mai 1916 - Photo site Internet Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Nieuport 10 de l'escadrille N 91 cotoyant un MF 11 sur le terrain de Topcin, le 19 mai 1916 - Photo site Internet Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Le Ltt Jean Callon, commandant de l'escadrille 507 de septembre 1917 à janvier 1918, pose à bord du Farman F 41 n° 1719 appartenant à l'unité - Cet appareil complétement dépassé en 1917-1918 était utilisé exclusivement pour les missions de nuit - Photo site Internet Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Sgt Joannès Clausier, observateur de l'escadrille 507 du front d'Orient du 8 août 1917 au XX mars 1918 - Photo Joannès Clausier prise pendant la traversée au départ de Marseille et transmise par Michel Clausier, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Sgt Joannès Clausier, opérateur topographique pour la création de la ligne de Salonique à Mikra, pour train Decauville et aiguillages de novembre 1916 à la fin mars 1917 - Il est passé à l'aéronautique militaire comme élève observateur, le 8 août 1917 - Observateur de l'escadrille 507 du front d'Orient du 8 août 1917 au XX mars 1918 - Photo Joannès Clausier transmise par Michel Clausier, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Dorand AR 1 n° 1026 de l'escadrille 507 sur le terrain de Lembet, au Nord-est de Salonique, en août 1917 - Photo site Internet Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Les avions

Dorand AR 1 n° 1026 de l'escadrille 507 sur le terrain de Lembet, au Nord-est de Salonique, en août 1917 - Photo site Internet Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Alignement de Nieuport 17 (premier plan) et de SPAD VII (second plan) sur le terrain de Lembet (Nord-Est de Salonique) en août 1917 - Photo site Internet Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Fuselage du SPAD VII n° 1083 de l'Adc Dieudonné Costes, victime d’un décollement de la toile des ailes et posé en catastrophe par son pilote, le 8 juillet 1917 - Photo Paul Andrillon transmise par son neveu Benoit Henriet que je remercie pour son aide.

Spad VII n° 1083 codé "3" de l'Adj Dieudonné Costes accidenté à l’Est du mont Karakorum (au Sud de Salonique), le 29 août 1917 - Ce crash en pleine campagne est dû au décollement, en vol, de la toile du plan supérieur - Photo site Internet Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Spad VII n° 1083 codé "3" de l'Adj Dieudonné Costes accidenté à l’Est du mont Karakorum (au Sud de Salonique), le 29 août 1917 - Photo site Internet Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Le Spad VII n° 1083 codé "3" de l'Adj Dieudonné Costes accidenté vient d'être remis d'aplomb suite à son accident - Photo site Internet Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Baraque d'habitation occupée par le Sgt Paul Pavelka, pilote américain de l'escadrille 507, sur le terrain de Lembet, en octobre 1917 - Photo Paul Andrillon transmise par son neveu Benoit Henriet que je remercie pour son aide.

Autre baraque du terrain de Lembet à la fin 1917 - Faite en bois à partir des caisses d'aviation, de récupérations, un vrai camp de nomades ! - Photo Paul Andrillon transmise par son neveu Benoit Henriet que je remercie pour son aide.

Les appartements du caporal Paul Andrillon sur le terrain de Lambet en septembre 1917 - En fait, une grande caisse d'aviation séparée en deux et abritant 2 pilotes - Le tout confort made in Orient - Photo Paul Andrillon transmise par son neveu Benoit Henriet que je remercie pour son aide.

Les installations de l'escadrille 507 du terrain de Lembet après un gros coup de vent en septembre 1917 - A l'arrière plan, les baraquements du personnel faits en caisse d'aviation - Photo Paul Andrillon transmise par son neveu Benoit Henriet que je remercie pour son aide.

Les "appartements" du Ltt Jean Vallon, commandant de l'escadrille 507, soulevés comme un fétu de paille par le gros coup de vent qui balaya le terrain de Lembet en septembre 1917 - La caisse repose sur l'esplanade, au pied du mat du drapeau - Photo site Internet Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Le Ltt Jean Vallon, commandant et pilote de l'escadrille 507, pose devant les restes de ses "quartiers" après le coup de vent de Lembet de septembre 1917 - Photo site Internet Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Mlle de la Fargues infirmière de la SBM vient déjeuner à l'escadrille 507 en novembre 1917 - De gauche à droite : XX Sicard - XX Gaudin - Ltt Lemoine (pilote 507) - Mlle de La Fargues (infirmière en visite) - Ltt Jean Callon (pilote 507) - Pivain sur le terrain de Lembet en novembre 1917 - Photo Paul Andrillon transmise par son neveu Benoit Henriet que je remercie pour son aide.

XX Gardin - Slt Marcel Pasteris (obs 507) - XX Sicard - Ltt Jean Callon (pilote 507) posent sur le terrain de Lembet, en novembre 1917 - Photo Paul Andrillon transmise par son neveu Benoit Henriet que je remercie pour son aide.

Le Nieuport de l'Adc Dieudonné Costes décolle sur alerte à partir du terrain de Lembet, en mars 1918 - Photo Paul Andrillon transmise par son neveu Benoit Henriet que je remercie pour son aide.

Nieuport 24 n° 4408 codé "8" affecté au Caporal Paul Andrillon, pilote de l'escadrille 507 - Cette photo a été prise sur le terrain de Lembet, en mars 1918 - Photo Paul Andrillon transmise par son neveu Benoit Henriet que je remercie pour son aide.

Le Cal Paul Andrillon pose à bord de son Nieuport 24 n° 4408 codé "8" en mars 1918 - Il a été baptisé "Pussy" - Photo Paul Andrillon transmise par son neveu Benoit Henriet que je remercie pour son aide.

Vue du cockpit du Nieuport 24 n° 4408 codé "83 du Cal Paul Andrillon, pilote de l'escadrille 507 - Terrain de Lembet en mars 1918 - Photo Paul Andrillon transmise par son neveu Benoit Henriet que je remercie pour son aide.

Adj Maurice Lanoix, pilote de l'escadrille SPA 507 du front d'Orient, pose aux commandes de son SPAD VII entre avril et septembre 1918 - Ce pilote a conservé, comme insigne personnel, l'insigne de l'escadrille C 11, première unité opérationnelle où il a été muté après sa phase d'écolage - Photo Maurice Lanoix transmise par Serge Lanoix, son fils, que je remercie pour son aide.

 

Les couleurs des avions

Nieuport 10 n° 377 de l'escadrille N 91 S utilisé par l’équipage composé du Sgt Alain Terme (pilote) et MdL Henri Astor (mitrailleur) qui a remporté 3 victoires en 1916 - Dessin David Méchin.

Nieuport 10 n° 347 de l’adjudant Clément Bonnard de l'escadrille N 91 S sur le terrain de Topcin en 1916 - Dessin David Méchin

Nieuport 10 n° 363 affecté à l'escadrille N 91 S stationné sur le terrain de Topcin en 1916 - Plusieurs Nieuport 10 de l’escadrille portent une cocarde de fuselage - Certains ont un revêtement en toile qui apparaît jaune, d’autres un revêtement bleu - Dessin David Méchin.

Nieuport 21 n° 2217 affecté au Ltt André Trédicini de Saint-Séverin - Il porte un capot moteur vert, la couleur affectée initialement à l'escadrille N 91 S - Elle sera vite abandonnée - Dessin David Méchin.

Nieuport 23 n° 3858 pilote par l'Adc Dieudonné Costes, pilote de l'escadrille N 391 - Dessin David Méchin.

Les couleurs des avions

Nieuport 24 baptisé "Chloe" codé "9" affecté au Sgt Pierre Lefresne, pilote de l'escadrille 507 sur le terrain de Lembet à la fin 1917 - Le numéro est illisible sur la photo - Dessin David Méchin.

Nieuport 24 affecté au Sgt Maurice Lashermes, pilote de l'escadrille 507 sur le terrain de Lembet à la fin 1917 - Dessin David Méchin.

Nieuport 24 n° 4408 codé "8" du Sgt Paul Andrillon de l'escadrille 507 sur le terrain de Lembet en mars 1918 - Dessin David Méchin.

Sopwith 1A2 de l'équipage composé de l’adjudant Dieudonné Costes et du Slt Henri Astor sur le terrain de Lembet au début 1917 - Dessin David Méchin.

SPAD VII n° 1083 codé "1" piloté par Dieudonné Costes, pilote de l'escadrille 507 sur le terrain de Lembet en 1917 - Cet avion a été victime d’un décollement de la toile des ailes et posé en catastrophe par son pilote, le 8 juillet 1917 - Dessin David Méchin.

 

Photos des terrains

Terrain de Negocani occupé par l'escadrille 507 du 15 avril au 30 juillet 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Viallet transmise par Jean Vaissade, son petit neveu, que je remercie pour son aide.

Photos des terrains

Terrain de Lembet, au Nord-Est de Salonique occupé par l'escadrille 507 en août 1917 - Cliquer sur l'image pour agrandir - La 507 a occupé ce terrain du 30 juillet 1917 à 1919, année de son départ pour la Roumanie - Photo Site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

 

Souvenirs en rapport


Souvenirs en rapport

Rappel de décorations du Slt Maurice Lanoix, pilotes des escadrilles C 11, SPA 507 et BR 504 et moniteur de pilotage des écoles de Tours et d'Istres pendant la Grande Guerre - Photo Serge Lanoix, son fils, que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Adj Roland Gaston Drozières - Né le 9 avril 1896 à Neuilly l'Evêque (52) - Fils de Charles Gustave Drozière et de Berthe Vallée - Profession avant guerre Mécanicien - Engagé au 2ème groupe d'aviation comme mécanicien, le 18 décembre 1914 - Formation de mécanicien aéronautique à l'école de Lyon-Bron jusqu'au 25 mai 1915 - Mécanicien sur avion Voisin de l'escadrille de protection du GQG du 6 juillet 1915 au XXX - Affecté comme second mécanicien du caporal Robert Melchior - Brevet de pilote militaire n° 2596 obtenu à l'école d'Avord, le 2 février 1916 - Nommé Brigadier, le 15 février 1916 - GDE jusqu'au 7 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 68 du 7 mai au 8 octobre 1916 - Nommé sergent, le 16 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 91 de l'armée d'Orient (future escadrille 507) du 8 octobre 1916 au XXX - Une citation à l'ordre du régiment, le 1er avril 1917 - Une citation à l'ordre du corps d'armée, le 21 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 502 du XXX au 1er août 1918 - Nommé Adjudant, le XX décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 69 du 13 août 1918 au 2ème trimestre 1919 - Décédé en 1966 - Roland Drozière repose au cimetière de La Salle à Tours - Photo Didier Lecoq que je remercie pour son aide.

Caveau de la famille Trédicini-de-Saint-Séverin dans le cimetière communal de Douvaine (Haute-Savoie) - Le Ltt André Jean Hector Trédicini-de-Saint-Séverin, pilote de l'escadrille N 79 du 28 mai 1917 au 25 juin 1917 y repose - Photo Michel Charbonnier que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Monument initial en hommage au Ltt Cochey Forthuny dans le cimetière militaire de Galatz (Galati) - Photo collection Claude Dannau qie je remercie pour son aide.

Tombe du Ltt Cochey Forthuny dans le cimetière militaire de Galatz (Galati) - Brevet de pilote militaire n° 5461 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 24 février 1917 - Pilote de l'escadrille 391 du front d'Orient du 10 mai au 3 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille 506 du 3 septembre 1917 au 30 décembre 1918 - L'escadrille 506 est dissoute, le 30 décembre 1918 - Il part pour Odessa, via Constantinople et Contanza, le 11 mars 1919, et arrive sur place, le 28 mars 1919 - Sur place, il prendra la direction des ateliers de montage du parc, la réception des avions et la surveiullance de la piste - A livré un Breguet 14 sur le terrain de Kotrocheni, près de la ville de Bucarest, le 15 juin 1919 - Le jour où l'on apprit que les Allemands allaient signer les accords de paix à Versailles, le 25 juin 1919, le Slt Cochet-Forthuny décolla pour effectuer un vol d'essai, avec des drapeaux français accrochés à son appareil - Celui-ci s'écrasa dans le cimetière de la ville de Galati (Roumanie) - Il n'a pas été possible de connaitre les causes de cet accident, imprudence du pilote ou incident mécanique - Sa sépulture porte l'inscription "Tombé en célébrant la paix" - Photo transmise par sa famille que je remercie pour son aide.

 

 

 

 

Remerciements :

- M. David Méchin pour son étude de l'escadrille 507.
- M. Benoit Henriet pour la communication des archives de Paul Andrillon, son grand-oncle.
- M. Xavier Hébert pour la communication des archives de Gabriel Hébert, son arrière grand-père.
- M. Jean Vaissade pour l'envoi des photos du MdL Georges Viallet, son grand-oncle.
- M. Didier Lecoq pour l'envoi des photos des tombes des différents cimetières de la ville de Tours.
- Mme Marie-Anne Barrabé pour l'envoi des documents concernant Pierre Lefresne.
- M. Serge Lanoix pour l'envoi des archives et souvenirs de Maurice Lanoix, son père.
- M. Michel Charbonnier pour l'envoi des photos de tombes d'aviateurs de la Haute-Savoie.
- M. Michel Gauthier pour l'envoi de la photo du Ltt André Trédicini de Saint-Séverin.
- M. Gérard Faux pour l'envoi de la photo du Cal Georges Gillet.
- M. Michel Clausier pour l'envoi des archives de Joannès Clausier, son grand-père.
- M. Claude Dannau pour la communication des photos de la tombe du Ltt Frédéric Cochey-Forthuny.
- M. Philippe Thiry pour la communication du fond d'archives de Jérôme Médeville.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- De l'Aéronautique militaire "1912" à l'Armée de l'Air "1976" par Myrone N. Cuich publié à compte d'auteur en 1978.
- Carnets de Comptabilité en Campagne de l'escadrille 507
conservés au SHD section Air de Vincennes.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet "Gallica" de la Bibliothèque Nationale de France - Voir le lien

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 506 Escadrille 508

 

 

pas de fiche > 1918

Terrain de Lembet Cliquez sur l'image