Les hommes
MdL Gabriel René Emile Hébert - Né le 3 février 1890 à Courcelles-lès-Gisors (Oise) - Fils d'Auguste Eugène Hébert et de Marie Louise Legrand - Profession avant guerre Mécanicien conducteur d'auto - Engagé volontaire pour 4 ans au 1er Chasseurs d'Afrique du 14 avril 1908 au 28 mai 1909 - Affecté au 12ème régiment de Hussards du 28 mai 1909 au 13 avril 1912 - Marié avec Marie Isabelle Ziégler, le 3 avril 1911 - Domicilés au n° 15 avenue des Capucins à Gray - Affecté spécial complémentaires des chemins de fer de l'Est, comme ajusteur à Cholindrey, le 20 juin 1914 - Remis à la disposition de l'autorité militaire et affecté au 1er groupe d'aviation de Dijon comme mécanicien à partir du 30 novembre 1914 - Arrivé dans l'unité, le 5 décembre 1914 - Mécanicien de l'escadrille N 37 du 4 février 1915 au 1er juillet 1916 - Passe élève pilote à l'école d'aviation militaire de Pau du 6 août 1915 au 31 mars 1916 - Premier essai de Blériot rouleur, le 14 septembre 1915 - A réalisé les différentes épreuves du brevet de pilote militaire du 26 novembre au 3 décembre 1915 - Nommé Brigadier en novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2039 obtenu à l'école d'aviation de Pau sur Blériot 60 HP, le 3 décembre 1915 - A cette date, il cumule 26h45 de vol pour 558 km parcourus - Affecté à la division Morane-Saulnier de l'école de Pau du 26 février au 9 mars 1916 - Affecté à la division Nieuport de l'école de Pau, le 9 au 31 mars 1916 - Totalise 12h25 de vol sur Morane-Saulnier et Nieuport - Stage de perfectionnement à la division des vols de nuit de l'école d'aviation militaire d'Avord du 30 mars au 19 avril 1916 - Stage du tir aérien à l'école de Cazaux du 20 avril au 7 mai 1916 - Une seule sortie aérienne pendant ce stage - Stage à la division d'application de combat (DAC) à l'école d'aviation militaire de Pau du 8 au 26 mai 1916 - Il comprend des vols de protection d'avion de réglage, de tir à la mitrailleuse - Nommé Maréchal des Logis en mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 95 du CRP (Camp retranché de Paris) (future escadrille 461) du 26 mai au 16 juin 1916 - Entrainement au tir des fusées Le Prieur - Pilote de l'escadrille N 62 du 16 juin 1916 au 23 mars 1917 - Perçu un Nieuport 23 m² à moteur Clerget de 110 HP - Une citation à l'ordre de l'armée, le 24 août 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 17 octobre 1916 - Médaille Militaire, le 31 novembre 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 31 décembre 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 15 février 1917 - Transfert par Fismes, Lyon-Bron, Marseille, Tarente - Dirigé vers l'armée d'Orient, le 27 mars 1917 au 22 février 1918 - Embarquement à bord du Duc d'Aumale, le 25 avril 1917 - Débarquement à Salonique, le 30 avril 1917 - Pilote de l'escadrille 506 du 18 mai 1917 au 30 décembre 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 24 août 1917 - Pilote de l'escadrille 507 du 30 décembre 1917 au 25 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille 531 du 25 juillet au 15 août 1918 - Affecté au 3ème groupe d'aviation de Bordeaux - STAé de Paris à compter du 16 décembre 1918 - Domicilé 22 rue de l'Amiral Mouchez dans le 14ème arrondissement de Paris (75) - Décédé à l'hôpital Saint-Antoine de Paris, le 7 juillet 1954 - Photo Gabriel Hébert transmise par son arrière petit-fils Xavier Hébert que je remercie pour son aide.
Ltt André Jean Hector Trédicini-de-Saint-Séverin - Né le 8 juillet 1890 à Douvaine (Haute Savoie) - Fils d'Hector Joseph Louis Marie Laure Trédicini-de-Saint-Séverin (rentier) et de Marie Pauline Charlotte Yvonne Michet-de-Varine-Bohan - Classe 1910 - Recrutement d'Annecy (Haute-Savoie) sous le matricule n° 1088 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre de l'école spéciale de St-Cyr, le 27 septembre 1911 - A effectué sa première année de service militaire au sein du 9ème régiment de cuirassiers du 9 octobre 1911 au 10 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 15 février 1912 - Nommé Maréchal des logis, le 24 septembre 1912 - Entré à l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 10 octobre 1912 - Termine sa formation à St-Cyr en 104ème position sur 290 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 7ème régiment de Cuirassiers, le 23 décembre 1913 - Blessé au visage et à l'épaule au combat de Paschendale (Belgique) Citation à l'ordre de la 6ème division de cavalerie, le 29 novembre 1914 - Nommé Lieutenant, le 23 février 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 25 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1727 à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 9 octobre 1915 - A Chartres, jusqu'au 12 octobre 1915 - Affecté au front d'Orient et parti pour Lyon, le 14 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 86 (future 503) du front d'Orient du XX novembre 1915 au 23 août 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique, le XX juillet 1916 - Commandant de l'escadrille N 91 d'Orient (future escadrille 507) du 23 août au 19 novembre 1916 - Commandant de la section de bombardement de l'armée d'Orient du 19 novembre 1916 au XX février 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du XX décembre 1916 - Rentré en métropole - Pilote du GDE du XXX au 30 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 79 du 30 mai 1917 au 25 juin 1917 - Grièvement blessé au cours d'un combat contre un avion du Jasta 1, le 23 juin 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 juin 1917 - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance chirurgicale 2/73 de Chauny (Aisne), le 25 juin 1917 - Sources : Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de Haute-Savoie - CCC de l'escadrille 503 d'Orient - CCC de l'escadrille 507 - CCC de l'escadrille N 79 - LO - MpF (2 fiches) - JORF - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 6 mars 2019.
* Citation à l'ordre de la 6ème division de cavalerie, le 29 novembre 1914 : "Le 20 octobre 1914, à Paschendale, a assuré la défense d'une barricade avec beaucoup de vigueur et d'intelligence."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, du Ltt André Jean Saint Séverin, pilote à l'escadrille N 79, en date du 24 juin 1917 : "Officier d'élite, excellent pilote, d'une bravoure et d'un dévouement au-dessus de tout éloge. Le 23 juin 1917, au cours d'une croisière de chasse, ayant rencontré un groupe de huit avions ennemis dans les lignes allemandes, s'est porté résolument à l'attaque avec le plus complet mépris du danger. A été grièvement blessé au cours de cette lutte inégale. Déjà blessé et trois fois cité à l'ordre."
Sgt André François Lallet - Brevet de pilote militaire n° 7720 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 26 juillet 1917 - Pilote escadrille 507 du 3 janvier au 1er août 1918 - Photo Paul Andrillon transmise par son neveu Benoit Henriet que je remercie pour son aide.
Mdl Pierre Lefresne, pilote de l'escadrille 507, pose à bord de son Nieuport 24 baptisé "Chloe" et codé "9" sur le terrain de Lembet à la fin 1917 - Voir les couleurs de cet avion dans la rubrique "couleurs des avions" - Brevet de pilote militaire n° 5301 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 1er février 1917 - Tué en combat aérien par l'Vfw Lage du Jasta 38 (sa 1ère victoire) dans les environs de Stoyanovo dans la région de Doiran-Pobreg, le 28 novembre 1917 - Photo Paul Andrillon transmise par son neveu Benoit Henriet que je remercie pour son aide.
Caporal Maurice Ripoche - Brevet de pilote militaire n° 5674 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 16 mars 1917 - Photo Paul Andrillon transmise par son neveu Benoit Henriet que je remercie pour son aide.
Sgt Paul Pavelka - Né à New-York (USA), le 26 octobre 1890 - Engagé au 1er régiment de la Légion Etrangère, le 17 novembre 1914 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 3 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2756 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 23 février 1916- Pilote de l'escadrille N 124 "La Fayette" du 11 aôut 1916 au 24 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille 507 du 26 juillet 1917 au 24 septembre 1917 - Décédé des suites d'une chute de cheval à l'hôpital général n° 64 de Salonique, le 11 novembre 1917 - La photo date de la sa période N 124 - Photo collection Willis B. Haviland transmise par son petit-fils Lamm que je remercie pour son aide.
Slt Gabriel Thomas, pilote de l'escadrille SPA 88 du 6 mai 1917 au 4 septembre 1918 - Photo François d'Astier de la Vigerie transmise par Geoffroy d'Astier de la Vigerie, que je remercie pour son aide.
Slt Gabriel Joseph Thomas - Né le 4 janvier 1896 à Ligré (Indre-et-Loire) - Fils d'Auguste Thomas et de Catherine Humbert - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1916 - Recrutement de XXX sous le matricule n° 91 - Engagé au 2ème groupe d'aviation à St-Cyr comme mécanicien, à compter du 10 novembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 1700 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 5 octobre 1915 - Affecté au front d'Orient - Pilote de l'escadrille MF 98 T du 7 octobre 1915 au 1er mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 391 (future 507) du 1er mai 1916 au 18 avril 1917 - Nommé Sergent, le 26 mai 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 1er octobre 1916 - Nommé Adjudant, le 7 janvier 1917 - Pilote du GDE du 18 avril au 6 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 88 / SPA 88 du 6 mai 1917 au 2 septembre 1918 - Nommé Sous-lieutenant, le 5 décembre 1917 - Commandant de l'escadrille SPA 88 du 28 juin au 7 juillet 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 juillet 1918 - Blessé au combat et hospitalisé, le 2 septembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 septembre 1918 - Rentré de convalescence, le 17 octobre 1918 - Fait partie des pionniers de l'Aéropostale puis d'Air France en Amérique du Sud - Sept victoires homologuées toutes remportées à l'escadrille 88 - Officier de la Légion d'Honneur, le 28 juillet 1928 - Nommé Capitaine de réserve, le 9 juin 1937 - Sources : Pam - CCC de l'escadrille N 88 / SPA 88 - JORF - Dernière mise à jour : 5 juin 2017.
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Gabriel Thomas, pilote à l'escadrille SPA 88, en date du 29 juillet 1918 : "Pilote d'une bravoure au-dessus de tout éloge et d'une habileté remarquable. A attaqué récemment à la tête de sa patrouille un groupe d'avions de chasse ennemis. A réussi, après un dur combat, à abattre l'un d'eux, qui s'est écrasé dans nos lignes (3ème victoire). Trois citations."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Gabriel Joseph Thomas, pilote à l'escadrille SPA 88, escadre de combat n° 2 du GC 13, en date du 12 octobre 1918 : "Chef de patrouille exceptionnel, donnant journellement à ses pilotes un admirable exemple d'entrain et de courage réfléchi. Le 23 août 1918, a abattu un avion ennemi, remportant ainsi sa quatrième victoire."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Gabriel Joseph Thomas, pilote à l'escadrille SPA 88, en date du 24 septembre 1918 : "Officier du plus haut mérite, exemple de courage, de tenacité et de modestie, chef de patrouille de premier ordre , mène chaque jour au combat les pilotes de son escadrille, sur lesquels il a su prendre, par sa science de chasseur et sa bravoure incontestée, un merveilleux ascendant. Le 24 août 1918, a remporté sa cinquième victoire. Le 2 septembre, au cours d'un dur combat contre un biplace ennemi, a été sérieusement blessé. Quatre citations."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Gabriel Joseph Thomas, pilote à l'escadrille SPA 88, en date du 25 novembre 1918 : "Officier dont les qualités merveilleuses de pilote sont mise en oeuvre par des qualités morales de tout premier ordre. A peine remis d'une blessure sérieuse, a abattu dans nos lignes, le 23 octobre 1928, un biplace ennemi (6ème victoire). Le 28 octobre, a remporté sa 7ème victoire. Une blessure. Quatre citations."
Ltt Frédéric Georges Marcel André Léonard Cochet (dit Forthuny) - Né le 14 mai 1895 à Rouen (Seine-Maritime) - Fils de Pascal Georges Léopold Forthuny (journaliste au journal "Le Matin", peintre et critique d'art) et de Mathilde Ernestine Fréville - Domiciliés au 4, rue Bochand de Saron à Paris 9ème - Membre de la société astronomique de France - Profession avant guerre Artiste décorateur - Classe 1915 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 458 - Mobilisé au titre de la 29ème compagnie du 160ème régiment d'infanterie, stationné à Nevers, le 19 décembre 1914 - Avec son régiment, rejoint Paris, Dunkerque puis Wormhouldt (Belgique) - Sur le front à Aubigny, le 20 avril 1915 - A reçu son baptème du feu, en l'occurrence lors d'un pilonnage allemand par des obus de 10,5 cm (les calibres allemands sont toujours donnés en centimètres), le 23 avril 1915 - Blessé à l'avant-bras droit par un éclat d'obus pendant la bataille de la Targette / Neuville-Saint-Vaast, le 11 mai 1915 - Evacué sur l'hôpital militaire n° 59 de Saint-Quai-Portrieux (Côtes-d'Armor) du 15 mai au 7 juin 1915 - En traitemant à Ville-Evrard du 7 juin au 22 août 1915 - En convalescence, jusqu'au 23 septembre 1915 - Volontaire pour rejoindre l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 27 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 5461 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 24 février 1917 - Nommé Caporal, le 11 mars 1917 - Pilote de l'escadrille 391 du front d'Orient du 10 mai au 3 septembre 1917 - Effectue sa première mission de protection d'avions Farman, aux commandes d'un Nieuport monoplace sur le front, le 29 mai 1917 - Son camarade Marturé, contraint de poser son avion sur panne, est fait prisonnier des Bulgares, le 19 juin 1917 - Sur demande de son ami et par l'intermédiaire d'un message largué par un avion adverse, il lui enverra des vêtements et de l'argent, en volant à 5000 mètres au-dessus de Kanatlarci - Il fera l'aller-retour sans problème - Il livre un combat aérien, son 3ème, le 10 juillet 1917 - Avec sa mitrailleuse enrayée et le moteur en panne, il est contraint d'atterrir dans les champs - L'atterrissage se termine mal avec la rupture de la queue de son monoplace - Il est indemne - Nommé Sergent, le 15 août 1917 - Il participe au bombardements de Resna, Prilep et de Capari - Citation n° 14 à l'ordre de l'aéronautique de l'armée d'Orient, le 26 août 1917 - Pilote de l'escadrille 506 du 3 septembre 1917 au 30 décembre 1918 - Pilote un SPAD VII - Livre combat contre un biplace allemand, le 11 septembre 1917 - Pendant une reconnaissance de Monastir au lac de Pespa, il mitraille un convoi de 37 voitures, le 16 septembre 1917 - Effectue un bombardement de Resna, au retour, son avion est mitraillé par les fantassins, le 24 septembre 1917 - Effectue un bombardement sur Prilep, un des Nieuport de la 506 est abattu - En mission pour abattre un avion adverse qui effectuait un réglage d'artillerie dans les environs de Monastir, il est victime d'un grave incident mécanicique, le 18 novembre 1917 - Une pièce de sa mitrailleuse se détache sur bris de goupille et vient frapper une pale de l'hélice qui se brise - Le moteur rotatif est imméditament déséquilibré et vibre si fort que tous ses points de fixation sont brisés - Un des cylindres vient crever le réservoir d'huile et le carburateur percute le réservoir d'essence - L'essence se répand dans la carlingue et les longerons supérieurs se brisent - Les commandes de vol sont bloquées - Attendant sa mort proche, il parvient néanmoins à poser son avion au creux d'un vallon, près d'une rivière - Il est indemne - Suite à un combat aérien, son SPAD VII tombe en panne et il est contraint d'atterrir au plus vite, le 30 janvier 1918 - Son avion termine en pylône et il s'en sort encore une fois indemne - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 18 février 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 24 mars 1918 - Il livre combat, en coopération avec l'Adj Perrier et le Cal Aumaître, à un chasseur ennemi qui part en vrille, semblant tocuhé, le 13 avril 1918 - Néanmois, les unités d'artillerie présentes sur site, ont vu l'appareil se redresser à 10 mètres du sol et regagner ses lignes - Pendant un combat avec l'Adj Sauné, il tente une atterrissage forcé, le 16 juin 1918 - Son avion sera finalement détruit par un obus allemand mais il s'en tire encore - Au cours d'un combat aérien, en équipe avec l'Adj Sauné, il livre combat à trois chasseurs Allemand, le 20 juin 1918 - L'un des pilote est l'As allemand Guerhard Fieseler, qui abat l'avion de Sauné - Frédéric rentre de justesse au terrain, moteur fumant - Citation n° 229 à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 30 juin 1918 - Au cours d'une reconnaissance photo sur Struga, son SPAD VII rentre avec 4 éclats d'obus et une hélice endommagée mais les photos sont réussies, le 18 juillet 1918 - Il reçoit les 12 insignes qu'il a dessinés et que M. Dubret a réalisés et offerts, le 30 juillet 1918 - Ils les distribue à ses camarades d'escadrille , ils représentent une queue de billard traversant un avion - Il remporte une victoire aérienne, en équipe avec l'Adj Perreau et le Sgt Lehman, contre un avion abattu entre Prilep et Monastir, le 5 août 1918 - En vol, il est victime de problèmes de carburation en raison du froid en altitude, le 12 septembre 1918 - Il est intercepté par un avion adverse et les deux adversaires échangent quelques rafales de mitrailleuses - Il fait un atterrissage forcé dans Monastir et tue une vache et un taureau - Il quitte son avion détruit avec une plaie au front - Les avions effectuent trois missions par jour pour mitrailler les convois adverses en retraite, le 1er octobre 1918 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 octobre 1918 - Citation n° 46 à l'ordre de l'armée d'Orient, le 15 octobre 1918 - L'escadrille 506 est dissoute, le 30 décembre 1918 - En compagnie de trois pilote de l'escadrille 506, il gagne Sofia - Il part pour Odessa, via Constantinople et Contanza, le 11 mars 1919, et arrive sur place, le 28 mars 1919 - Sur place, il prendra la direction des ateliers de montage du parc, la réception des avions et la surveiullance de la piste - Ne pouvant rien faire sur place devant l'avance des Rouges, ils sont contraint de se replier sur Bucarest, le 11 avril 1919 - En route pour rejoindre le camp d'aviation, les français sont contraint de livrer combat à des prisonniers de droit commun, libérés par les extrémistes - Ils se dégagent facilement avec le tir nourri de leurs 6 mitrailleuses dont leur colonne est dotée - Arrivé au terrain, ils sont contraint de détruire par le feu l'ensemble du matériel aéronautique français entreposé dans les usines russe Anatra - Les avions, moteurs, munitions, stocks d'essence et d'huile, voitures, tout part en fumée - La route du retour sera longue car ils seront contraint de contourner la Dniester et traverser la Transylvanie - Il est chargé d'organiser un camp d'aviation à Galatz (Galati), proche de la frontière russe, le 26 avril 1919 - Le premier SPAD VII est assemblé sur place, le 10 mai 1919 - Le parc déménagera sur Sofia, dès que l'assemblage des avions, actuellement sans ailes, sera terminé - A livré un Breguet 14 sur le terrain de Kotrocheni, près de la ville de Bucarest, le 15 juin 1919 - Le jour où l'on apprit que les Allemands allaient signer les accords de paix à Versailles, le 25 juin 1919, le Slt Cochet-Forthuny décolla pour effectuer un vol d'essai, avec des drapeaux français accrochés à son appareil - Celui-ci s'écrasa dans le cimetière de la ville de Galati (Roumanie) - Il n'a pas été possible de connaitre les causes de cet accident, imprudence du pilote ou incident mécanique - Frédéric Cochet-Forthuny repose dans le carré militaire de Galatz (Galati) - Sa sépulture porte l'inscription "Tombé en célébrant la paix" - Photo transmise par sa famille que je remercie pour son aide - Sources : Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Liste des brevets militaires - MpF (2 fiches) - LO - Site Internet des ACVG de la Côte-d'Or - Archives du Col Gabriel Porcherot - Dernière mise à jour : 19 décembre 2022.
Photo du Sgt Emile Echassoux
Sgt Emile Michel Echassoux - Né le 29 septembre 1890 à Les-Martres-de-Veyre (Puy-de-Dôme) - Fils de Pierre Echassoux et de Marie Bournaud - Domiciliés à Tralaigues (Puy-de-Dôme) - Classe 1910 - Recrutement de Riom (Puy-de-Dôme) sous le matricule 580 - Service militaire à la 13ème section de commis et d'ouvriers d'administration (COA) à Clermont-Ferrand, à partir du 10 octobre 1911 - Nommé Caporal, le 1er octobre 1912 - Fin de service militaire, le 8 novembre 1913 - Profession avant guerre Mécanicien électricien - Domicilié chez Arnault au Grand Pressigny, à compter du 7 janvier 1914 - Mobilisé à la 13ème section de COA, le 3 août 1914 - Affecté à la 13ème section de secrétaires d'état-major, le 12 juin 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote à la 32ème section de l'école d'aviation militaire de Pau, à compter du 7 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2043 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 4 décembre 1915 - Pilote du GDE du 12 mars au 18 avril 1916 - Affecté au front d'Orient via le centre de Lyon-Bron et a destination de Salonique, le 18 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 391 d'Orient (future 507) du 5 mai 1916 au 7 janvier 1917 - Nommé Sergent, le 30 juillet 1916 - Croix de Guerre et citation n° 6 à l'ordre de l'aéronautique de l'armée d'Orient, en date du 30 septembre 1916 - Rapatrié sanitaire pour paludisme et hospitalisé, le 7 janvier 1917 - Fin de convalescence, le 14 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPAbi 63 du 19 décembre 1917 au 4 mars 1918 - Pilote de l'escadrille SPAbi 284 du 4 au 23 mars 1918 - En subsistance à l'escadrille SPAbi 63 du 4 au 7 mars 1918 - En subsistance à l'escadrille SPAbi 63 du 12 au 23 mars 1918 - Citation n° 570 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 13 avril 1918 - Malade et évacué sur un hôpital de l'intérieur, le 26 juin 1918 - Reprend sa place, le 6 septembre 1918 - Blessé au cuir chevelu (cicatrice de 8 cm) et commotion cérébrale au cours d'un accident d'automobile, le 10 octobre 1918 - Nommé Adjudant, le 5 novembre 1918 - Termine la guerre avec la Croix de Guerre avec une palme et une étoile de bronze - Affecté à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 22 décembre 1918 - Placé en position de sursis, le 20 février 1919 - Démobilisé, le 15 août 1919 - Domicilié au 23, rue Boyet-Barret à Paris (75), à compter du 9 mars 1920 - Profession après guerre Transports automobiles et exploitation forestière - Domicilié à la Maison Cangior à Puget Theniers (Nice), à compter du 18 janvier 1921 - Affecté, dans la réserve, à la 13ème section de commis et d'ouvriers d'administration, le 1er juin 1921 - A souffert de crises de paludisme et de séquelles de son accident de voiture qui lui ont valu une pension d'invalidité de 35 % - Médaille Militaire, le 21 mars 1923 - Domicilié au 9, rue Frédéric Passy à Nice, à compter du 18 avril 1930 - Domicilié à la Villa Sainte-Philomène au Cap de Croix à Nice, à compter du 21 août 1930 - Domicilié Villa de Lucioles, avenue Masséna à Nice, à compter du 9 octobre 1930 - Sources : Pam - CCC de l'escadrille SPAbi 63 - CCC de l'escadrille SPAbi 284 - Liste des brevets militaires - Fiche Matricule du département du Puy-de-Dôme - Dernière mise à jour : 25 avril 2017.
* Croix de Guerre et citation n° 6 à l'ordre de l'aéronautique de l'armée d'Orient, en date du 30 septembre 1916 : "Excellent pilote très brave et très ardent dans la chasse aux avions ennemis avec lesquels il a eu plusieurs combats heureux. A fait dans l'été, malgré un état de santé précaire, de longues reconnaissances d'armes presque journalières."
* Citation n° 570 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 13 avril 1918 : "Pilote plein de sang-froid et de courage, s'est signalé à l'escadrille C 89 en Orient en exécutant avec beaucoup d'allant des missions périlleuses de bombardement et de protection. Au cours d'une mission de protection, a réussi, en soutenant un combat rapporché contre trois monoplanes ennemis, a dégager l'avion qu'il protégeait, a forcé deux de ses adversaires à abandonner le combat et à piquer dans leurs lignes. par gros temps, avec un appareil criblé de balles, ayant de nombreux câbles de cellule sectionnés, une commande d'ailerons et un câble de direction coupés, a réussi à regagner son terrain."
* Médaille Militaire de l'Adj Emile Michel Echassoux, à la 13ème section, en date du 21 mars 1923 : "10 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité."
Photo de l'Adj Rolland Drozière
Adj Rolland Gaston Drozière - Né le 9 avril 1896 à Neuilly l'Evêque (Haute-Marne) - Fils de Charles Gustave Drozière et de Marie Berthe Augustine Vallée - Domiciliés au 22, avenue de Grammont à Tours (Indre-et-Loire) - Profession avant guerre Ajusteur Mécanicien - Classe 1916 - Recrutement de Tours (Indre-et-Loire) sous le matricule n° 1865 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, le 18 décembre 1914 - Affecté au 2ème groupe d'aviation comme mécanicien, à compter du 20 décembre 1914 - Formation de mécanicien aéronautique à l'école de Lyon-Bron jusqu'au 25 mai 1915 - Mécanicien sur avion Voisin de l'escadrille de protection du GQG du 6 juillet au 25 novembre 1915 - Affecté comme second mécanicien du caporal Robert Melchior - Passé à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 25 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2596 obtenu à l'école d'Avord, le 2 février 1916 - Nommé Brigadier, le 15 février 1916 - Pilote du GDE jusqu'au 27 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 68 du 27 mai au 8 octobre 1916 - Nommé Sergent, le 16 août 1916 - Transféré sur le dépôt du 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, le 8 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille N 91 de l'armée d'Orient (future escadrille 507) du 17 octobre 1916 au XXX - Citation à l'ordre du régiment, le 1er avril 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, le 21 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 506 du XXX au 1er août 1918 - Nommé Adjudant, le 10 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 69 du 13 août 1918 au (2ème trimestre) 1919 - Croix de Guerre 1914-1918 - Médaille commémorative de Serbie - Nommé Adjudant-chef, le 10 septembre 1919 - Affecté à la mission militaire française en Pologne, le 1er novembre 1919 - Rengagé pour un an devant le sous-intendant militaire des étapes à Varsovie (Pologne), le 8 décembre 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation (RAO), le 1er janvier 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Rengagé pour un an, devant le sous-intendant militaire des étapes à Varsovie (Pologne), à compter du 8 décembre 1920 - Rengagé pour 6 mois, devant le sous-intendant militaire à Varsovie (Pologne), à compter du 8 décembre 1921 - Rengagé pour 6 mois, devant le sous-intendant militaire à Varsovie (Mission militaire française de Pologne), à compter du 8 juin 1922 - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 17 décembre 1922 - Rengagé pour 6 mois, devant le sous-intendant militaire à Varsovie, au titre de la mission militaire française à Varsovie, le 8 décembre 1922 - Rengagé pour deux ans, devant le sous-intendant militaire à Varsovie, au titre de la mission militaire française à Varsovie, le 8 juin 1923 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 20 juillet 1923 - Affecté au 31ème régiment d'aviation, le 29 août 1923 - Rengagé pour quatre ans à Tours, le 8 juin 1925 - Passé dans le cadre des sous-officiers de carrière, le 19 décembre 1928 - Médaille Militaire, le 28 décembre 1931 - Affecté à la 31ème 1/2 brigade base aérienne n° 151, le 1er janvier 1934 - Proposé pour mise en congé de longue durée en raison d'une tuberculose pulmonaire bactériologiquement confirmée, le 27 avril 1935 - Admis à rester en service sous conditions - Obtient un congé pour soins de 6 mois, à compter du 14 juin 1935 - Hospitalisé à Montconseil St-Symphorien - Obtient un second congé de 6 mois, le 14 décembre 1935 - Affecté à la 2ème compagnie de la base aéronautique 131 au GR 3, suite à réorganisation du 1er janvier 1936 - Admis à la retraite, le 1er mai 1936 - Réformé définitivement pour tuberculose pulmonaire avérée, le 6 avril 1937 - N'a pas été mobilisé en 1939 en raison de sa réforme définitive - Décédé en 1966 - Roland Drozière repose au cimetière de La Salle à Tours - Sources : Pam - FM département de l'Indre-et-Loire - CCC escadrille N 68 - CCC escadrille 507 - CCC escadrille SPA 69 - JORF - Dernière mise à jour : 25 mars 2016 - Photo Didier Lecoq que je remercie pour son aide.
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Les hommes
Cne Jean Marie Denis Callon - Né le 3 mars 1888 à paris (75) - Fils d'Eugène Callon et de Marie Chalmeton de Croye - Engagé au 9ème régiment de Dragons, le 3 octobre 1907 - Mobilisé au 18ème régiment de Dragons - Passé à l'aviation comme observateur en septembre 1915 - Observateur de l'escadrille N 68 du 25 septembre 1915 au 18 avril 1916 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3704 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 19 juin 1916 - Pilote et commandant de l'escadrille 507 de septembre 1917 à janvier 1918 - Je cherche une photo plus nette de cet officier - Photo site Internet Gallica de la Grande Bibliothèque de France.
Ltt Paul Andrillon - Né le 25 décembre 1892 à Paris (75) - Fils d'Auguste Andrillon et Anne-Marie Sauvageot - Profession avant guerre Etudiant en droit - Appelé au 3ème escadron du Train des équipages militaires, le 8 octobre 1913 - Muté à sa demande au 119ème régiment d'infanterie du 7 novembre 1914 au 1er juin 1916 - Une citation à l'ordre de la 6ème Division d'infanterie, le 14 octobre 1915 - Passé à l'aviation, le 1er juin 1916 - Passé mitrailleur après un stage à l'école du tir aérien de Cazaux, le 28 juillet 1916 - Mitrailleur de l'escadrille F 36, du 14 septembre au 16 décembre 1916 - 1er groupe d'aviation de Dijon à partir du 17 février 1917 - Insigne de pilote militaire n° 6825 - Brevet de pilote militaire n° 6889 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 9 juin 1917 - License FAI n° 6825 en date du 2 août 1917 - Pilote de l'escadrille 507 du 2 septembre 1917 au 19 mars 1918 - Pilote de l'escadrille 531 du 19 mars 1918 à la fin de la guerre - Médaille militaire, le 29 octobre 1918 - Croix de Guerre - Croix de Guerre hellénique, le 27 mai 1918 - Photo Paul Andrillon transmise par son neveu Benoit Henriet que je remercie pour son aide.
* Citation à l'ordre de la division, en date du 14 octobre 1915 : "A été grièvement blessé en se portant résolument en avant à la tête de l'unité qu'il commandait. Quoique blessé, a continué à entrainer ses hommes."
* Citation à l'ordre de l'Aéronautique du Sgt Paul Andrillon, pilote de l'escadrille 507, en date du 8 avril 1918 : "Pilote de chasse brave, ardent et habile. 125 heures de vol de guerre dans le premier trimestre 1918. Volant à faible altitude, a récemment attaqué avec succés, à plusieurs reprises, à la mitrailleuse et à la grenade, les tranchées et les campements ennemis."
* Croix de Guerre hellénique au Sgt Paul Andrillon, pilote de l'escadrille 531, en date du 10 mai 1918 : "Excellent pilote de chasse, consiencieux et résolu. Près de 300 heures de vol de guerre. Affecté le 19 mars 1918, à la 2ème escadrille héllénique, compte déjà plusieurs combats. Au cours de patrouille, loin dans les lignes adverses, mitraille souvent à faible altitude les ouvrages et campements ennemis, faisant toujours preuve d'une bravoure et d'un sang-froid remarquables."
* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Paul Andrillon, pilote de l'escadrille 531, en date du 21 mai 1918 : "Pilote brave et adroit; attaque chaque jour en mitraillant tranchées et campements ennemis à faible altitude. Le 1er mai 1918, au cours d'une patrouille, a attaqué un avion ennemi dans ses lignes, et a contribué à l'abattre après un dur combat en vue de nos observatoires terrestres."
* Médaille d'Or de la Bravoure au Sgt Paul Andrillon, pilote de l'escadrille 531 en date du 4 juin 1918.
* Médaille Militaire, en date du 29 octobre 1918 : "Pilote de chasse habile et très audacieux. Beaux états de services dans l'infanterie où il a été grièvement blessé et dans l'aviation où il a contribué à abattre un avion ennemi. Trois fois cité, dont une fois à l'armée. Vient encore de se faire remarquer a cours des récentes opérations en mitraillant sans relache à faible altitude et enattaquant les avions ennemis dans des conditions de nombre souvent très inférieures. A été ainsi abattu, le 10 septembre 1918, devant les trachées ennemies, et a réussi à s'échapper."
MdL Georges Louis Pierre Lefresne - Né à Rouen (Seine-Maritime), le 4 avril 1894 - Fils de Jules Pierre Lefresne (Docteur en droit, subsitut du procureur de la République au tribunal de première instance de Rouen) et de Noémie Marie Eugénie Coulombe - Domiciliés au 18, rue Beffroy à Rouen - Classe 1914 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1640 - Ajourné pour un an pour faiblesse - Engagé volontaire pour quatre années, le 5 septembre 1914 - Affecté au 21ème régiment de chasseurs à cheval stationné à Limoges, le 8 septembre 1914 - Nommé Brigadier, le 7 mars 1915 - Eclaireur de cavalerie rattaché à la 401ème régiment d'infanterie - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 5301 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 1er février 1917 - Affecté à l'aéronautique militaire du front d'Orient - Embarque pour Salonique, le 5 avril 1917 - Pilote de l'escadrille 507 du XX avril au 28 novembre 1917 - Nommé Maréchal des Logis, le 6 août 1917 - Tué au cours d'un combat aérien contre quatre appareils ennemis dans les environs de Stoyanovo (Bulgarie), le 28 novembre 1917 - Son adversaire était probablement le Vfw Lage du Jasta 38 (sa 1ère victoire) - Inhumé dans le cimetière du 4ème régiment bulgare - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 23 mars 1918 - Photo envoyée par Marie-Anne Barrabé que je remercie pour son aide - Sources : Liste brevets militaires - MpF - FM Paris - JORF - Dernière mise à jour : 10 janvier 2016.
* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du MdL Georges Louis Pierre Lefresne, pilote à l'escadrille 507, en date du 23 mars 1918 : "Pilote habile, brave et consciencieux. Le 27 novembre 1917, a été abattu en combat aérien, après avoir lutté vaillamment contre quatre avions ennemis."
Sgt Maurice Lanoix, pilote de l'escadrille SPA 507, pose en compagnie de ses mécaniciens - Né le 1er juillet 1896 à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) - Fils de Louis Lanoix et de Blanche Célinie Deprez - Domiciliés au 46, rue Poccard à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) - Profession avant guerre Etudiant - Au moment de la déclaration de guerre, il était étudiant en langues à Darmstadt (Allemagne) - Avec un camarade, passe en Suisse avant de rentrer sur Paris - Classe 1916 - Recrutement du 2ème bureau de Paris sous le matricule n° 5285 - Mobilisé au 1er groupe d'aviation de l'aéronautique militaire, le 12 avril 1915 - Passé élève pilote, pour formation initiale, à l'école d'aviation militaire de Pau au début juin 1915 - Premier tour Blériot 3 cylindres à Pau, le 4 juin 1915 - Passé à l'école d'aviation militaire de Buc pour préparation à l'obtention du brevet de pilote militaire, le (25 juillet) 1915 - A volé sur les Caudron G 3 n° 223 - 232 - 274 - 303 - 305 - 410 - 416 - 456 - 485 - Nommé Caporal, le 2 septembre 1915 - A passé les épreuves du brevet de pilote militaire du 24 août au 5 septembre 1915 - Brevet FAI n° 2236 délivré par l'Aéroclub de France, le 14 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1494 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc (Yvelines), le 5 septembre 1915 - A terminé son cycle de formation de pilote militaire avec 25h05 de vol - Pilote de la division Caudron de la RGAé du Bourget du 15 au 22 septembre 1915 - A volé pendant cette période sur les Caudron G 3 n° 318 - 477 - 585 et effectué 2h35 de vol - Pilote de l'escadrille C 11 du 9 septembre 1915 au 24 juin 1916 - Premier vol au sein de la C 11, le 1er octobre 1915 - Nommé Sergent, le 21 janvier 1916 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 15 février 1916 - A effectué un total de 82 heures de vol au sein de cette escadrille - Evacué sur l'hôpital de Bar-le-Duc (Meuse) suite à un accident d'avion, au retour d'une mission de guerre, le 26 avril 1916 - Convalescence puis retour, via le dépôt de convalescents d'Autun et affecté comme pilote convoyeur du RGAé du Bourget - Renvoyé pour un mois à la maison de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon, le 9 juin 1916 - Rentré de Viry-Châtillon et affecté au GDE (ordres du Cne de Geyer), le 15 juillet 1916 - Jugé inapte temporairement à servir au front, affecté comme pilote moniteur d'avions à doubles commandes à l'école d'aviation militaire de Tours du 30 août 1916 au 28 mars 1917 - Premier vol au sein de cette école, le 30 août 1916 - Sur place, a servi de pilote réceptionneur (avions neufs et déclassés) et d'essais des avions doubles commandes - A effectué 86h05 comme pilote réceptionneur et 81h15 comme moniteur pour un total de 1104 atterrissages, au sein de cette école - Moniteur de pilotage à l'école d'aviation militaire d'Istres du 3 avril 1917 au (début avril) 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 507 et BR 504 du front d'Orient du (début) avril au 15 septembre 1918 - Nommé Adjudant, le 9 février 1918 - Affecté au 3ème groupe d'aviation, le 3 septembre 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire - Démobilisé, le 1er octobre 1919 - Domicilié au 46, rue Poccard à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), à compter de cette date - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation d'observation, stationné au Bourget, le 14 mai 1923 - Profession après guerre Représentant en automobiles puis Vérificateur chez Renault - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers aéronautique, le 23 mars 1926 - Cette unité est devenue le 2ème bataillon de l'air - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 31, le 7 février 1936 - Passé en position de "Sans affectation", le 9 avril 1938 - Passé dans le cadre des sous-officiers de réserve du personnel non navigant, le 19 avril 1938 - Titulaire du certificat d'aptitude au grade de sous-lieutenant d'administration du commisariat des subsistances - Nommé sous-lieutenant d'administration du commisariat de l'intendance, le 1er septembre 1939 - Affecté à la 22ème section de commis et ouvriers d'administration, le 9 septembre 1939 - Affecté à la région de Paris (75) - Classé en affectation spéciale de la région de Versailles au titre des établissements Fordain à Poissy (Yvelines), le 11 octobre 1939 - Transféré à l'intendance de la région de Paris, le 21 décembre 1939 - Pension d'invalidité de 10 % pour séquelles de fracture de la jambe droite, hypertension artérielle bien compensée, douleurs précardiales du cadres de type angineux, pas de signe clinique d'affection pulmonaire en évolution par la commission de réforme de Châlons-sur-Saône (Marne), le 22 août 1962 - Domicilié à Artaix-par-Marcigny (Saône-et-Loire), le 9 décembre 1963 - Sources : Pam (2 fiches avec l'orthographe Lanois) - Liste des brevets militaires - Livret matricule - Fiche matricule des archives départementales de Paris - Carnet de soins gratuits - Dernière mise à jour : 4 décembre 2018.
* Citation n° 5891 à l'ordre du régiment : "De la classe 1916 et résidant en Allemagne en août 1914, a réussi à gagner la frontière suisse pour venir se mettre à la disposition de l'autorité militaire."
* Citation n° 130 à l'ordre du 2ème corps d'armée, en date du XX novembre 1915 : "Excellent pilote d'un sang-froid et d'un courage à toute épreuve. S'est particulièrement distingué à différentes reprises et à toujours continuer ses reconnaissances malgré les attaques des avions ennemis et des éclats d'obus qui a attaqué son appareil."
Cal Georges Louis Gillet - Né le 20 avril 1889 à Albin (Tarn) - Fils de Louis Justin Bernard Gillet et de Julie Louise Thérèse Vaché - Domiciliés au château de Paulin (Tarn), puis rue de la République à Albi (Tarn) - Profession avant guerre ajusteur mécanicien - Classe 1909 - Recrutement d'Albi (Tarn) sous le matricule n° 318 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 57ème régiment d'infanterie, le 31 octobre 1908 - Au Maroc du 24 mars au 30 août 1911 - Rengagé pour trois ans, au titre du 8ème régiment d'infanterie coloniale, à compter du 31 octobre 1911 - Médaille coloniale - Affecté au 1er bataillon du Maroc, le 24 mars 1911 - Affecté au 8ème régiment d'infanterie coloniale, le 24 août 1911 - Réformé n° 2 pour ectopie testiculiare double et douloureuse par la commission de réforme des troupes colonailes de Toulon, le 21 juin 1912 - Renvoyé dans ses foyers, le 23 juin 1912 - Profession avant guerre chauffeur mécanicien service automobile - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre de conducteur du service automobile du 16ème escadron du train des équipages militaires, le 11 août 1914 - Affecté au 14ème escadron du train des équipages militaires, le 28 juin 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 24 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2651 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 6 février 1916 - A l'école d'aviation d'Avord, jusqu'au 14 février 1916 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 14 février 1916 au 6 mars 1917 - Affecté au 8ème escadron du train des équipages des militaires, le 31 mai 1916 - Cassé de son grade, le 10 octobre 1916 - Nommé Caporal, le 12 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 106 du 6 mars 1917 au XXX - Pilote de l'escadrille N 507 du XXX au 5 août 1917 - Réformé n° 2 pour ectopie testiculaire double avec atrophie des 2 testicules, à Salonique (Grèce), le 6 août 1917 - Réformé n° 2 définitivement avec invalidité 70 % pour ectopie testiculaire double (affection congénitale) par la commission de réforme de Toulouse, le 16 janvier 1929 - Sources : Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Tarn - PAM - CCC de l'escadrille C 106 - Photo collection Gérard Faux que je remercie pour son aide.
Sgt Joannès Clausier - Né le 6 septembre 1894 à Pierre-Bénite (Rhône) - Fils de Jean Marie Roch Clausier (horloger) et de Clothilde Cagnin (modiste) - Domiciliés au 77, grand rue à Pierre-Bénite (Rhône) - Certificat d'études primaires avec mention dessin, le 3 juillet 1905 - Elève de la Martinière à Lyon (Rhône) - Cours par correspondance de conducteur des ponts et chaussées par l'école spéciale des travaux publics d'octobre 1910 à février 1914 - Travaille ensuite au canal de Marseille au Rhône à Marignane - Classe 1914 - Recrutement du bureau central de Lyon (Rhône), sous le matricule n° 235 - Mobilisé au titre du 1er régiment d'aérostation, le 5 septembre 1914 - Affecté à l'armée d'Orient à Salonique - Nommé Caporal, le 6 décembre 1914 - Nommé Sergent, le 29 janvier 1915 - Affecté au 1er régiment du Génie, le 1er mai 1915 - Opérateur topographique pour la création de la ligne de Salonique à Mikra, pour train Decauville et aiguillages de novembre 1916 à la fin mars 1917 - Affecté au 2ème régiment du génie, le 1er janvier 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève observateur, le 8 août 1917 - Observateur de l'escadrille 507 du front d'Orient du 8 août 1917 au XX mars 1918 - Médaille de Serbie - Observateur de l'escadrille AR 274 du 20 mars au 8 mai 1918 - En équipage avec le MdL Marcel Jacques Singla (pilote), ils partent pour exécuter une mission photo, à 8 heures - La mission n'ayant pas réussi, ils repartent à 11 h - Arrivé à l'altitude de 600 mètres, le pilote fait un virage assez sec et selon toutes vraisemblances croise ses commandes - Le Dorand AR 1 part en vrille, jusqu'à 200 mètres où il semble se rétablir, pour retomber en vrille dans le sens inverse et s'écraser dans les environs de Proven (Belgique) - Le pilote est tué sur le coup et l'observateur grièvement blessé avec une fracture de la cuisse gauche et une luxation du genou - Il est évacué sur l'hôpital d'Arnecke - Les funérailles du MdL Singla ont eu lieu à Haringhe, près de Roesbrugge, le 10 mai 1918 - Marié avec Mlle Adrienne Léontine Collin en mairie de Pierre-Bénite, le 1er mars 1919 - Réformé, le 29 mars 1919 - Proposé pour une réforme n° 1 avec gratification renouvelable de 50 % pour raideur très serrée de la hanche gauche par la commission de réforme de Rhône Sud, le 29 mars 1919 - Médaille militaire, croix de guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 août 1919 - Après guerre, employé des ponts et chaussées à Marignane, jusqu'en 1920 - Diplômé conducteur de travaux des ponts et chaussées en 1920 - Proposé pour une réforme n° 1 avec gratification renouvelable de 60 % pour ankylose de la hanche gauche par la commission de réforme de Lyon, le 13 juin 1921 - Chef du service hydraulique et aérodynamique de la Société lyonnaise de machines agricoles, établissements Plissonnier à Oullins (Rhône) de février 1922 à la fin octobre 1926 - Invalidité permanente de 60 % pour relicats de fracture de la hanche gauche avec ankylose de la hanche par la commission de réforme de Lyon, le 10 septembre 1923 - Développe un bureau d'études et projets et dépose plusieurs brevets, tels qu'un dispositif pour la commande mécanique des aiguilles de tramway, un pont à chariot roulant pour le jouet instructif moderne (JIM) - Le 12 mars 1923, dépôt du brevet du permier modèle de petits rails destinés à des jouets - Entre chez Edouard Baud, fondeur à Villeurbanne comme directeur technique des usines Ciprian, le 1er novembre 1926 - A partir de 1927, dessine les premiers matériels d'usine, tant pour les établissements Baud, qu'à titre personnel dans la catégorie "jouets" - Ses productions sont reprises par les établissements Edobaud Sarl, créés par Edouard Baud et la famille Billoud, en tant que directeur technique et commercial, le 1er février 1931 - Dépose d'autres brevets, tels qu'un peigne électrique, le 14 août 1931 pour les établissements Billoud qui sont spécialisés dans la fabrication de peignes, alors qu'il dessine depuis la fin juillet, le matériel roulant Grand Modèle - Dirige la Sidri, spécialisée dans la fabrication de bouteilles isolentes, à partir de 17 juillet 1933 - Quitte la Ste Edobaud, le février 1934 - Pension d'invalidité de 70 % pour séquelles de fracture de la cavité cotyloïde gauche avec pénétration intra-pelvienne de la tête fémorale, arthrite traumatique du genou gauche, traumatisme rénal avec hématome par la commission de réforme du Rhône, le 12 avril 1940 - Dégagé des obligations militaires, le 1er juin 1943 - En retraite en octobre 1954 - Dépose plusieurs brevets dont la JC 36, voiturette à moteur à explosion, construite à plus d'une dizaine d'exemplaires, le compas à verge, le ventilateur de bureau (1935), un plateau tournant pour la vitrine, un dispositif supprimant l'antenne de TSF, un classeur à rideau, un appareil de signalisation pour carrefours (1936) - Pension d'invalidité de 100 % pour séquelles d'enfoncement de la cavité cotyloïde gauche avec irradiation du trait de fracture à la tubérosité ischiatique et avec luxation intra-pelvienne de la tête fémorale, ankylose de la hanche en mauvaise position (150° de flexion) entraiant un raccourcissement du memebre de 5 cms par la commission de réforme du Rhône, le 4 janvier 1961 - Sa blessure du 8 mai 1918 a été homologuée comme blessure de guerre, le 29 mai 1963 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 novembre 1964 - Décédé à Aveize (Rhône), le 21 juin 1976 - Sources : Acte de naissance n° 31 inscrit au registre des naissances de la commune de Pierre-Bénite (Rhône) - Fiche matricule du bureau central de Lyon conservée aux archives départementales du Rhône - JMO de l'escadrille AR 274 - Familiales - Bailey/Cony - Dernière mise à jour : 24 mars 2021.
* Médaille militaire, croix de guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée du Sgt Joannès Clausier du génie, observateur à l'escadrille AR 274, en date du 24 août 1919 : "Le 8 mai 1918, a accompli une mission photographique au-dessus des lignes ennemies dans des conditions particulièrement dangeureuses. S'est déclaré volontaire à peine rentré, pour en exécuter une seconde. A été très grièvement blessé pendant ce dernier vol au cours duquel son pilote a trouvé la mort. Une citaton."
Voir la page consacrée au Sgt Joannès Clausier
L'Adj René Lesech, pilote de l'escadrille DM 36, aux commandes de son Duperdussin T, va décoller pour une mission de bombardement improvisée en janvier-février 1915 - L'obus d'artillerie doté d'un empennage, qu'il emporte pour cette mission, est fixé dans une goulotte qui le maintient en position - Les origines bretonnes du pilote sont rappelées avec l'inscription "Breiz" inscrite derrière le poste de pilotage, sur le sommet du fuselage - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Adj René Paul Ernest Lesech - Né le 29 avril 1895 rue Fardel à St-Brieuc (Côtes-d'Armor) - Fils d'Ernest François Lesech (quartier maître de timonerie de la Marine) et de Pauline Victorine Bertheaume - Domiciliés au 17, rue St-Pierre à St-Brieuc (Côtes-d'Armor) - Profession avant guerre Pilote - Classé 1915 - Recrutement de St-Brieuc (Côtes-d'Armor) sous le matricule n° 2271 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre comme pilote, au titre du 2ème groupe d'aviation, le 6 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 657 obtenu au centre d'aviation de St-Cyr, le 30 décembre 1914 - Pilote de la 2ème réserve d'aviation de St-Cyr - Nommé Caporal, le 9 décembre 1914 - Blessé en service commandé à Denain (Nord) - Nommé Sergent, le 2 février 1915 - Pilote de l'escadrille DM 36 du 9 octobre 1914 au 27 septembre 1915 - Blessé à la jambe et à la mâchoire au cours d'un accident d'avion à Adinkerque (Belgique), le 7 mai 1915 - Pilote de la RGAé du Bourget-Dugny du 27 septembre au 20 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille N 37 du 20 octobre 1915 au 1er mars 1916 - Nommé Adjudant, le 21 janvier 1916 - Le 6 février 1916, en équipage avec le Cne Besnier, il part en reconnaissance - Ils sont attaqués par deux avions allemands - L'observateur est grièvement blessé par balle - Le pilote réussit à rentrer en vol plané, le moteur ayant été atteint, en survolant les tranchées ennemies à 400 mètres d'altitude - Il finit sa couse dans les barbelés mais du côté français - L'avion est très endommagé mais restera sur place jusqu'à la nuit - Vers 18 heures, on put le ramener en arrière - Le Cne Besnier est décédé des suites de ses blessures - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 février 1916 - Pilote du centre de réception des avions de la SFA de Chalais-Meudon du 1er mars au 2 septembre 1916 - Affecté à l'armée d'Orient, le 2 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 391 / SPA 507 d'Orient du 19 septembre 1916 au 24 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille F 385 / BR 502, le 9 décembre 1916 au 28 mai 1917 - Evacué pour paludisme sur l'hôpital de Salonique (Grèce), le 28 mai 1917 - Transféré sur l'hôpital de Nice (Alpes-Maritimes), le 6 août 1917 - Après soins et convalescence, affecté au GDE du Plessis-Belleville du 23 octobre au 18 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 81 (GC 15) du 18 novembre au 10 décembre 1917 - Pilote-moniteur de l'école de tir aérien de Cazaux du 24 décembre 1917 au 15 juin 1918 - Pilote-moniteur de l'école de perfectionnement au tir de Biscarrosse, le 15 juin 1918 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre temporaire, le 26 novembre 1918 - Démobilisé, le 8 octobre 1919 - Médaille commémorative d'Orient avec agrafe "Orient" - Médaille des blessés - Médaille de l'Yser - Médaille interalliée - Profession après guerre Employé de bureau - Domicilié au 33bis, boulevard Herbet Fournet à Lisieux (Calvados), en date du 15 novembre 1919 - Affecté, dans la réserve, comme officier de complément, au 22ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Luxeuil (Haute-Saône), le 1er août 1920 - Marié avec Mlle Yvonne Marcelle Gabrielle Delpy à la mairie du 18ème arrondissement de Paris, le 23 novembre 1920 - Rengagé pour un an, au titre du 22ème RABN de Luxeuil (Haute-Saône), le 6 août 1921 - Démission d'officier de réserve accepté, le 9 août 1921 - Rengagé pour deux ans, le 6 août 1922 - Détaché sur l'aérodrome du Bourget-Dugny, le 25 mai 1923 - Médaille Militaire, en date du 27 septembre 1923 - Détaché à l'aérodrome d'Avord, le 27 juin 1924 - Rengagé pour deux ans au titre du 22ème RABN à Chartres (Eure-et-Loir), à compter du 6 août 1924 - Rengagé pour deux ans au titre du 22ème RABN à Chartres (Eure-et-Loir), à compter du 6 août 1926 - Dirigé sur le centre de rassemblement des isolés métropolitains de Marseille (Bouches-du-Rhône) avant son affectation au Levant, le 3 mars 1926 - Embarqué pour le Levant, le 14 mars 1926 - Débarqué, le 19 mars 1926 - Dirigé sur Rayack, le 26 mars 1926 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 25 mars 1926 avec rang du 26 novembre 1918 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire, le 25 mars 1928, avec rang du 26 novembre 1920 - Affecté au 39ème régiment d'aviation au Levant, le 8 avril 1926 - Citation n° 657 à l'ordre du corps d'armée, en date du 24 août 1926 - Autorisé à effectuer un nouveau séjour de deux ans au Levant, le 19 mars 1928 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 13 janvier 1929 - Rapatriable en métropole, le 19 mars 1930 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 25 décembre 1929 - Autorisé à prolonger son séjour de six mois, à compter du 29 juillet 1930 - Embarqué à Beyrouth sur le navire "Théophile Gautier" pour rapatriement en métropole, le 4 février 1931 - Débarqué à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 12 février 1931 - En congé de fin de campagne du 13 février au 3 juin 1931 - Médaille commémorative de Syrue-Cilicie - Affecté à la 2ème escadrille (traditions de la BR 104) du 31ème régiment d'aviation d'observation de Tours (Indre-et-Loir), le 4 juin 1931 - Affecté à la 1ère escadrille (traditions de la SAL 19) du 31ème régiment d'aviation d'observation de Tours (Indre-et-Loir), le 21 août 1931 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 25 décembre 1931 - Condamné pour abus de confiance à 500 francs d'amende par le tribunal correctionnel de Tours -Indre-et-Loir, le 14 janvier 1933 - Remis Soldat de 2ème classe et passage dans la réserve, le 25 janvier 1933 - Domicilié rue Carnot à St-Symphorien (Indre-et-Loir), à compter du 25 janvier 1933 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 31, le 12 juin 1933 - Rayé du personnel navigant, par mesure disciplinaire, le 29 juillet 1935 - Placé en position "Sans affectation", le 9 septembre 1935 - Domicilié à Argences (Calvados), en date du 26 novembre 1935 - Est suspendu pendant un an, à compter du 14 octobre 1936, de porter ses décorations de Chevalier de la Légion d'Honneur et de la Médaille Militaire suite à sa condamnation - Décédé, le 26 mars 1959 - Sources : Registre d'état-civil (n° 173) de la ville de St-Brieuc (Côtes-d'Armor) - Registre d'état civil (mariages) acte n° 302 de la commune de Lisieux (Calvados) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Côtes-d'Armor - CCC de l'escadrille DM 36 / MF 36 - CCC de l'escadrille N 37 - CCC de l'escadrille N 391 / SPA 507 d'Orient - CCC de l'escadrille F 385 / 502 - CCC de l'escadrille SPA 81 - JORF - LO - Registre des décès de l'INSEE - Site Internet Geneanet - Journal "L'Ouest Eclair" - Dernière mise à jour : 13 novembre 2024.
* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 février 1916 : "Excellent pilote sur le front depuis le début de la campagne, a effectué de nombreux réglages d'artillerie bien que son avion ait été atteint par le feu de l'ennemi. A également à son actif de nombreux bombardements de nuit."
* Citation n° 657 à l'ordre du corps d'armée, en date du 24 août 1926 : "Officier pilote brave et modeste. Arrivé depuis peu au Levant, s'est immédiatement fait remarquer par ses qualités d'allant et d'entrain. A exécuté au cours des dernières opérations dans le Djebel Druze (région de Soueida 25 avril - 15 mai) 23 missions de liaisons et de bombardements, se distinguant aux combats des 25 avril et 15 mai."
Photo du Ltt Albert Achard
Ltt Albert Achard - Né le 26 mars 1894 à Briançon (Hautes-Alpes) - Fils de Gabriel Denis Achard (commercant) et de Florentine Hôté-Thiévos - Classe 1914 - Recrutement de Lyon Sud sous le matricule n° 122 - Engagé volontaire pour huit ans, le 7 août 1913 - Arrivé à l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 6 septembre 1913 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 9ème régiment de Hussards, le 12 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 17 mars 1915 - Observateur de la RGA du Bourget du 17 mars au 3 avril 1915 - Observateur de l'escadrille MS 48 du 3 avril au 29 septembre 1915 - Nommé Lieutenant, le 30 juin 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 mai 1915 - Affecté au SFA du 29 septembre au 12 octobre 1915 - Observateur de l'escadrille N 91 S du front d'Orient (future 507) du 12 octobre 1915 au (2ème trimestre 1916) - Nommé Lieutenant, le 8 juillet 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en septembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 1er février 1916 - Elève pilote à l'école de pilotage de Salonique - Brevet de pilote militaire n° 4642 décerné à l'école militaire d'aviation de Salonique, le 20 avril 1916 - Pilote de l'escadrille MF 98 T du front d'Orient (future 524) du (2ème trimestre) 1916 au 25 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille F 203 du 24 octobre 1916 au 1er janvier 1917 - Pilote de la RGA du 1er janvier au 9 mars 1917 - Pilote du détachement de chasse n° 510 (sous subsistance de l'escadrille F 44) du 9 mars au 1er juillet 1917 - Abat un avion allemand dans les environs de Taon-les-Vosges (88), le 2 mai 1917 - Ses adversaires étaient probablement le Vfw Seifert et l'UffzWilhelm Niess de la SchuSta 7 - Ils ont été faits prisonniers - Une citation à l'ordre de l'armée, en date du 31 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 85 au 1er juillet au 12 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 78 / SPA 78 du 12 septembre 1917 au 26 août 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 146 à l'ordre de l'armée, en date du 13 septembre 1917 - Evacué sur l'hôpital de Clermont du 2 mai au 7 juin 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 150 du 26 août 1918 au 2 avril 1919 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 27 octobre 1918 - Affecté au 4ème régiment d'aviation du Bourget, le 1er janvier 1920 - Affecté au 5ème régiment d'aviation d'observation, le 1er juin 1920 - Affecté au 35ème régiment d'aviation - En congé sans solde de 3 ans - Classé dans l'arme de l'aéronautique, le 25 décembre 1922 - Démissionnaire de l'armée active - Affecté dans la réserve avec le grade de lieutenant au 36ème groupe d'aviation, le 5 novembre 1924 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 12 juillet 1926 - Affecté dans la réserve à la base aérienne de Pau, le 1er décembre 1936 - Affecté au bataillon de l'air 113, le 1er février 1938 - Domicilié 1, rue St-Cécile à Albi - Rayé des personnels navigants sur sa demande - A accompli une période d'exercices au centre de renseignements et d'alerte de Carcassonne du 25 septembre au 5 octobre 1938 - A accompli une période obligatoire à la base de Rochefort du 21 octobre au 3 novembre 1938 - Affecté au bataillon de l'air 109, le 1er novembre 1938 - Rappelé à l'activité (mobilisation), le 2 septembre 1939 et affecté au centre de renseignements et d'alerte de Carcassonne - Affecté à la base aérienne 109, le 8 novembre 1939 - Affecté à l'état-major de la 2ème subdivision aérienne de Bordeaux, le 9 janvier 1940 - Sources : FM (Rhône) - Pam - CCC N 48 - CCC N 85 - CCC SPA 78 - CCC SPA 150 - JORF - Dernière mise à jour : 19/12/2013.
* Citation à l'ordre de la division du Slt Albert Achard du 9ème régiment de Hussard, observateur de l'escadrille MS 48, en date du 6 juin 1915 : "Sous-lieutenant de cavalerie observateur à l'escadrille MS 48, le 15 avril 1915, armé d'un mousqueton, a attaqué un avion allemand muni d'une mitrailleuse, et après avoir eu son aile perçée, l'a forcé à atterrir. Le 24 avril,, au cours d'une reconnaissance d'où il a rapporté des renseignements très importants, a eu son appareil perçé d'éclats d'obus."
* Citation n° 52 à l'ordre de la division du Ltt Albert Achard du 9ème régiment de Hussard, observateur de l'escadrille MS 48, en date du 1er juillet 1915 : "Au cours d'un vol de barrage, a attaqué, armé seulement d'un mousqueton, un Albatros armé d'une mitrailleuse. L'a approché à 50 mètres en essuyant trois bandes de mitrailleuses, dont les balles ont perçé, à hauteur de la tête du pilote et ont coupé un montant de la cabane supérieure. Malgré le danger d'une rupture de l'appareil, a continué l'attaque en tirant sur l'ennemi 81 cartouches et le poursuivant bien au delà de nos lignes jusqu'au moment où l'appareil piqua brusquement."
* Citation à l'ordre de l'armée d'Orient du Ltt Albert Achard, observateur de l'escadrille N 91 S, en date du 1er février 1916 : "Observateur remarquablement entraîné aux grandes reconnaissances d'armée d'où il rapporte des renseignements nombreux et toujours précis. A pris part à une reconnaissance de 350 kilomètres dont 175 au-dessus des lignes ennemies."
* Citation n° 761 à l'ordre de la 2ème armée du Ltt Albert Achard, pilote du détachement N 510, en date du 31 mai 1917 : "Le 2 mai 1917, après un dur combat, a abattu un avion ennemi tout prêt de nos lignes. Déjà trois fois cité à l'ordre de l'armée."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 146 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Achard, pilote de l'escadrille SPA 78, en date du 13 septembre 1917 : "Excellent pilote de chasse d'une ardeur inlassable, qui ne cesse de faire preuve des plus belles qualités d'audace et d'intrépidité. le 27 juin 1917, après un dur combat, a abattu un 2ème avion ennemi."
* Citation à l'ordre du groupe d'armée de réserve du Ltt Albert Achard, pilote de l'escadrille SPA 78, en date du 2 août 1918 : "Officier pilote d'une adresse et d'une énergie peu communes. Le 19 juillet 1918, a rapporté sa quatrième victoire en abattant un avion de chasse ennemi qui s'est écrasé dans nos lignes
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Achard, pilote de l'escadrille SPA 78, groupe de combat 16, en date du 10 octobre 1918 : "A poursuivi loin dans ses lignes et abattu en flammes un triplace ennemi; attaqué par une forte patrouille de monoplaces, en a probablement abattu un et, bien que blessé et ayant son appareil sérieusement atteint, est parvenu à regagner les lignes françaises."
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