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Etude réalisée par David Méchin - Je lui adresse tous mes remerciements pour son aide efficace.

Insignes de l'escadrille 508
peints sur les fuselages

Insigne de la Section d'artillerie lourde n° 1 puis de l'escadrille 508 - Dessin Albin Denis

Insignes métalliques de l'escadrille 508
et des unités détentrices de ses traditions

Pas d'insigne métallique connu.

 

Unités détentrices des traditions de l'escadrille 508

Les traditions de l'escadrille n'ont pas été reprises depuis sa dissolution, le 1er août 1920.

Symbolique

L'escadrille avait pour insigne deux canons rouges croisés dans un écu surmonté d'une grenade.

Historique succinct

La création de cette escadrille remonte au mois de septembre 1916, avec le détachement d’une section de quelques Farman F 40 ou F 60 issus de l’escadrille F 383 destinés à se spécialiser dans les réglages d’artillerie lourde, sous les ordres du Ltt de Lavalette. Elle est alors dénommée indifféremment dans les documents officiels "Détachement Lavalette", "Détachement Farman d’Armée", ou encore "Escadrille F 383bis". Elle partage effectivement le terrain de l’escadrille F 383 de Kladerop (Nord de Florina), mais un document daté du 4 décembre 1916 la situe sur le terrain avancé de Kravari, au sud de Monastir, commun à toutes les escadrilles de l’armée française d’orient. Ses effectifs se limitent à 5 appareils et 4 pilotes, elle prend part à l’offensive lancée sur ce front en novembre 1916. Alors que ses appareils sont attestés d’avoir eu l’insigne des canons croisés dès le mois de novembre, un premier document l’officialise le 22 décembre 1916 comme "Section d’Artillerie Lourde n°1", dénomination qui sera constamment reprise par la suite.

L’un de ses appareils est détruit par une tornade le 1er janvier 1917 et un document daté du 13 mars 1917 fait état de 3 Farman opérationnels. A une date indéterminée de 1917, l’escadrille migre avec l’escadrille F 383 sur le terrain de Batch (toujours dans le secteur de Monastir) et y restera quand la F 383 sera déployée à Koritza. Renommée Escadrille 508 en juin 1917, elle atteint effectivement l’effectif d’une escadrille et reçoit des AR 1, puis des Breguet 14 sans oublier une poignée de Nieuport d’escorte. Elle partage ses missions entre les réglages d’artillerie et les reconnaissances sur secteur, ainsi que, plus occasionnellement, des bombardements en commun avec les autres escadrilles de l’AFO. Durant l’été 1918, ses appareils sont durement malmenés par la chasse allemande qui en descend trois en six mois.

L’escadrille 508 est maintenue en activité après l’armistice, étant stationnée en Serbie puis participant aux forces d’occupation de la Hongrie en 1919. Sa date de dissolution est inconnue mais très vraisemblablement située en 1920, au départ des troupes françaises.

 

Carte de la zone d'opérations

 

Appellations successives

Rattachements


Lieux de stationnements


Différentes périodes

 

Commandants de l'escadrille

 

Types d'avions utilisés

Numéros des avions connus

 

Décorations

Pas de décorations collectives pour l'escadrille 508.

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

L'observateur de l'escadrille 504 fait prisonnier en compagnie
d'un pilote de la 508 est compté dans son unité.

Voir l'étude de l'escadrille 504

 

Les hommes

Slt Charles Jean Pierre Froissart - Né le 4 janvier 1896 à Levallois-Perret - Fils d'Anatole Froissart et Adrienne Françoise Lerique - Domicilés 36 rue Voltaire à Levallois-Perret - Profession avant guerre Etudiant des Arts et Métiers - Engagé volontaire pour 4 ans au 3ème régiment du Génie, le 25 août 1914 - Sapeur-Mineur affecté à la section des projecteurs, le 5 septembre 1914 - Croix de guerre avec citation à l'ordre du régiment - 5ème régiment d'artillerie à pied du 4 septembre au 1er octobre 1916 - 62ème régiment d'artillerie du 1er octobre 1916 au 28 février 1917 - Blessé au bras gauche par un éclat d'obus au réduit d'Avaucourt (Verdun) - Nommé Brigadier, le 10 mai 1917 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 28 février 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6315 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 10 mai 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord du 23 mai au 24 juin 1917 - Brevet de l'Aéroclub de France, le 12 juin 1917 - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau du 24 juin au 9 juillet 1917 - 2ème groupe d'aviation à Lyon-Bron du 9 juillet au 15 août 1917 - Nommé MdL, le 11 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille 508 du 15 août 1917 au 16 décembre 1917 - Evacué pour paludisme à compter du 16 décembre 1917 - Convalescence jusqu'au 18 février 1918 - Pilote au GDE du 18 mars au 15 avril 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 157 du 15 avril au 1er avril 1919 - 3 victoires homologuées - Nommé Adjudant, le 1er août 1918 - Détaché à la RGA de Dugny-Le Bourget pour convoyage avion, du 2 au 5 septembre 1918 - Nommé Sous-lieutenant, le 3 octobre 1918 - CIACB de Perthes du 14 février au 1er avril 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 94 du 1er avril 1919 au 1er janvier 1920 - Epouse Reine Georgette Flanet, le 10 juin 1919 - Passe au 1er régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz avec la SPA 94, le 1er janvier 1920 - Affecté dans la réserve au 1er régiment d'aviation - Passé à l'arme de l'aéronautique, le 20 juin 1923 - Affecté au 38ème régiment d'aviation mixte, le 1er janvier 1924 - Promu sous-lieutenant de réserve, le 25 juillet 1924 - Légèrement blessé au cours d'un accident d'avion sur le champ de course d'Enghein, le 3 juillet 1927 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 2 janvier 1928 - Promu capitaine de réserve, le 25 décembre 1932 - Epouse à Jeanne Fernande Capdeville, le 1er août 1937 - Situation d'activité à la 5ème escadre de chasse, le 1er août 1937 - Affecté au GAR 561 du 1er octobre 1939 au 1er janvier 1940 - Commandant en second du GARC I/561, le 1er octobre 1939 - Le GAR 561 devient le GC II/10, le 1er janvier 1940 - Renvoyé à ses foyers, le 19 août 1940 - Officier de la Légion d'Honneur, le25 décembre 1940 - Promu commadnant de réserve, le 1er janvier 1941 - Actions de résistance dans la région de marmande de 1940 à 1944 - Rappelé sous les drapeaux et affecté à l'EM de la 3ème RA de Bordeaux, le 1er avril 1945 - Démobilisé, le 27 juillet 1946 - Moniteur de l'Aéroclub de Marmande en juillet 1946 - Affecté dans la réserve au CMA 223 de Toulouse, le 3 juin 1948 - Nommé Lieutenant-colonel de réserve, le 1er janvier 1950 - rayé des cadres, le 1er janvier 1957 - Décédé à Marmande, le 9 novembre 1978 - Cette photo est postérieure à l'escadrille 508 et date de l'escadrille SPA 157 - Le nom de baptème "Ma Reine" est le souvenir féminin de son hospitalisation qui a mis fin à sa période d'Orient - Son prénom et son patronyme sont rappelés dans un petit écu "FC", les lettres étant superposées - Photo collection René Lemaire via Michel Baron que je remercie tous deux pour leur aide.

 

Photo du Cal Charles Castaing

Cal Charles Castaing - Né le 11 août 1896 à St-Vincent-de-Tyrosse (Landes) - Fils de Jean Castaing et de Léontine Lembey - Domiciliés à Bon-Can (Pyrénées-Atlantiques) - Profession avant guerre Comptable - Classe 1916 - Recrutement de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) sous le matricule n° 1438 - Mobilisé au 24ème régiment d'infanterie, le 9 avril 1915 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 12 octobre 1915 - Nommé Caporal, le 16 mars 1916 - Affecté au 132ème régiment d'infanterie, le 17 avril 1916 - Citation n° 401 à l'ordre du 132ème régiment d'infanterie, en date du 22 octobre 1916 - Blessé par éclats d'obus à la cuisse droite, mollet et cuisse gauche à Soupir, le 16 avril 1917 - Croix de Guerre et citation n° 82 à l'ordre du 132ème régiment d'infanterie, en date du 6 mai 1917 - Evacué et convalescence du 16 avril au 21 mai 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote du 1er groupe d'aviation, le 5 décembre 1917 - Détaché à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 12 décembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 12.534 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, en date du 25 mars 1918 - Dirigé sur l'école d'aviation militaire de Pau, le 29 mars 1918 - Affecté à l'aéronautique de l'armée d'Orient, le 6 juin 1918 - Pilote de l'escadrille 508 d'Orient du 10 juillet au 15 novembre 1918 - Citation n° 31 à l'ordre de l'aéronautique de l'armée d'Orient, en date du 11 octobre 1918 - Nommé Sergent, le 20 janvier 1919 - Démobilisé, le 29 septembre 1919 - Domicilié à partir de cette date à Hendaye (Pyrénées-Atlantiques) - Affecté dans la réserve au 2ème régiment d'aérostation, le 1er juin 1921 - Domicilié chez M. Graciet, à Tarnos (Landes), à compter du 17 juin 1921 - Domicilié Maison Lafitte, Quartier Rey au Boucau, à compter du 19 juillet 1922 - Classé en affectation spéciale au titre des Forges et Aciéries de la marine et d'Homécourt au Boucau (Pyrénées-Atlantiques) comme Comptable pointeur, le 10 février 1925 - Maintenu "Service armé" avec pension temporaire de 20 % pour tiraillement des cicatrices du mollet gauche suite de plaie par éclat d'obus et séquelles de paludisme par la commission de réforme de Bayonne, le 23 octobre 1928 - Maintenu "Service armé" par la commission de réforme de Bayonne pour cicatrice au mollet gauche et paludisme, le 10 novembre 1930 - Médaille Militaire en date du 23 avril 1931 - Maintenu "Service armé" par la même commission, le 27 septembre 1932 - Rayé de l'affectation spéciale, le 15 octobre 1934 - Classé en affectation spéciale pour trois mois renouvelable au titre des Forges de l'Adour au Boucau (Pyrénées-Atlantiques) comme contremaître, à compter du 1er décembre 1938 - Croix de combattant volontaire 1939-1945, en date du 28 août 1969 - Sources : Fiche matricule du département des Pyrénées-Atlantiques JORF - Dernière mise à jour : 26 décembre 2017.

* Citation n° 401 à l'ordre du 132ème régiment d'infanterie, en date du 22 octobre 1916 : "Très bon caporal, a, en toutes circonstances, fait preuve d'une réelle bravoure. Pendant les combats de 15 au 25 juin 1916, s'est dépensé sans compter faisant l'admiration de tous par son calme et son courage. Dans la période du 25 septembre au 15 octobre 1916, a par l'exemple de son courage, maintenu son escouade en bon ordre sous les bombardements violents."

* Croix de guerre et citation n° 82 à l'ordre du 132ème régiment d'infanterie, en date du 6 mai 1917 : "Gradé très énergique, d'un sang-froid et d'une audace remarquable. Blessé le 16 avril 1917."

* Citation n° 31 à l'ordre de l'aéronautique de l'armée d'Orient du Cal Charles Castaings, pilote à l'escadrille 508, en date du 11 octobre 1918 : "Jeune pilote plein d'ardeur, volant plusieurs fois par jour. Le 14 septembre a soutenu un combat très dur contre deux monoplaces ennemis, rentrant avec un avion criblé de balles et très endommagé."

 

Photo du Adj Charles Dutheil

Adj Charles François Georges Jean Dutheil - Né le 30 janvier 1893 au 197, rue Basse à Caen (Calvados) - Fils de Jean Dutheil et d'Anne Louis dit Portal - Domiciliés au 24, rue de la Cerisaie à Paris 4ème (75) - Profession avant engagement Mécanicien - Classe 1913 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 218 - Engagé volontaire pour cinq ans au titre du 1er régiment du Génie, le 13 juillet 1912 - Affecté au 25ème bataillon d'aérostiers, à compter du 18 juillet 1912 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien du 3ème groupe aéronautique à Lyon, le 22 avril 1912 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 20 mars 1913 - Nommé Maître ouvrier, le 14 juillet 1913 - Nommé Caporal, le 11 novembre 1913 - Affecté, par réorganisation des unités, au 1er groupe d'aviation, le 1er février 1914 - Affecté comme mécanicien moteurs Gnôme, de Dion et Renault au camp d'Avord - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Affecté à la réserve générale aéronautique (RGA) au Bourget-Dugny, le 17 février 1915 - Mécanicien en 1er affecté au service du Ltt Paul Picheral - Affecté comme mécanicien, avec son pilote, à l'escadrille MF 55 du 4 au 14 mai 1915 - Mécanicien de la RGA du 14 mai 1915 au XXX - Mécanicien de la division Maurice Farman (de la RGA) - Nommé sergent, le 1er juillet 1915 - Passé élève-pilote à la RGA et s'entraine sur avion Maurice Farman, à compter du 22 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1757 obtenu à la RGA du Bourget, le 13 octobre 1915 - Pilote de la RGA du 13 octobre au 27 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 63 du 28 novembre 1915 au 10 avril 1916 - Désigné" pour être affecté à l'armée d'Orient - Pilote de l'escadrille MF 82 / F 382 / escadrille 521 à Salonique / Corfou (Grèce) et Serbie du 22 avril 1916 au 23 février 1917 - Hospitalisé du 20 juillet au 25 août 1916 - Nommé Adjudant, le 19 décembre 1916 - Croix de guerre avec étoile d'argent et citation n° 15 à l'ordre de la division (2ème armée serbe), en date du 15 mars 1917 - Atteint par le paludisme, il est rapatrié en France - Rentre de convalescence, le 1er  août 1917 - Pilote moniteur du centre GDE du Plessis-Belleville du 1er août 1917 au 9 mai 1918 - Citation n° 218 à l'ordre de la division, en date du 14 octobre 1917 - Affecté au front d'Orient, et transféré sur Lyon-Bron, le 9 mai 1918 - Pilote de l'escadrille 508 du front d'Orient du 2 juin 1918 au 22 février 1919 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 25 mars 1919 - Décoré de la Médaille d'Or pour la bravoure de Serbie - Affecté à l'instruction technique de l'école d'aviation d'Avord, le 30 avril 1919 - Marié avec Mlle Germaine Kauffmann en mairie du 15ème arrondissement de Paris (75), le 30 juin 1919 - Pilote de l'escadrille BR 117 du 20 juin 1919 au 1er janvier 1920 - Changement de désignation des escadrilles et création des régiments d'aviation (chasse, bombardement, observation), le 1er janvier 1920 - La BR 117 devient l'escadrille 201 du 1er régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty (Moselle) - Changement de désignation des régiments d'aviation, le 1er RAB devient le 11ème régiment d'aviation de bombardement - Affecté au 11ème régiment d'aviation à Metz-Frescaty (Moselle), le 1er août 1920 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 23 mars 1921 - Affecté au centre d'instruction des spécialistes de l'aviation de Bordeaux (Gironde), le 8 avril 1922 - Affecté au 34ème régiment d'aviation pour affectation en Indochine, le 22 octobre 1926 - Cette date marque son embarquement à destination de l'Indochine - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 13 janvier 1929 - Nommé chef des ateliers et adjoint au directeur de l'établissement technique de Bach-Maï au Tonkin - Restera à ce poste jusqu'en 1930 - Nommé Capitaine - Détaché comme conseiller aéronautique auprès du gouvernement de la province chinoise du Ssé-Tchouan jusqu'en juillet 1931 - Quitte Saïgon pour Marseille en juillet 1931 - Affecté au parc d'aviation n° 35 de Lyon, le 25 août 1931 - Affecté au parc n° 5 de la base aérienne de Lyon, par changement d'appellation, le 1er juillet 1932 - Affecté à la base aérienne n° 5, le 1er juin 1933 - Désigné pour exercer les fonctions de contrôleur de l'école civile d'aviation d'Ambérieu, pour convenances personnelles, le 17 février 1934 - Mis en congé définitif du personnel navigant, le 30 janvier 1939 - Commandant de la base aérienne d'Ambérieu-en-Bugey (Ain) du 26 août au 1er septembre 1939 - Tué au cours d'un accident aérien à Ambérieu-en-Bugey (Ain), le 1er septembre 1939 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine archivée par les archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille MF 63 - CCC escadrille MF 82 / F 382 / 521 - JORF - Dernière mise à jour : 23 janvier 2019.

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Charles François Georges Jean Dutheil au 34ème régiment d'aviation, aéronautique de l'Indochine, en date du 13 janvier 1929 : "15 ans de services, 6 campagnes."

Les hommes

A droite, le brigadier Léopold Michel Montoya, tué en combat aérien, le 5 avril 1918 - Brevet de pilote militaire n° 6484 en date du 22 mai 1917 à l'école d'Etampes - L'autre militaire est son mécanicien en 1er, le soldat de 2ème classe André Perrotin - Cette photo a été prise à l’école d'aviation militaire d’Etampes, le 22 mai 1917 - Photo Léopold Montoya transmise par son petit neveu Christian Montoya que je remercie pour son aide.

Brig Léopold Michel Montoya, pilote de l’armée d’Orient, est né le 12 avril 1891 dans le quartier de Carpinet à Blanquefort en Gironde. Après des études au petit séminaire de Bordeaux, il s’engage pour 3 ans le 11 octobre 1909 au 65ème Régiment d’infanterie. Il sert en Algérie du 15 juillet 1911 au 2 juillet 1912. Il se réengage pour 3 ans à compter du 11 octobre 1912 au 58ème régiment d’artillerie, puis passe au 3ème groupe d’artillerie de campagne d’Afrique basé dans les environs de Casablanca. Il rejoint ensuite le 3ème Groupe d’aviation le 21 août 1917. Il est breveté pilote militaire n° 6484 sur avion Farman à l’école d’Etampes le 22 mai 1917 avec 25h10 de vol (99 atterrissages en double commande dont 25 atterrissages seul). Il effectue un stage de perfectionnement sur avion Nieuport du 3 juin 1917 au 12 juillet 1917 avec 16h20 de vol (chef pilote  Sadi Lecointe). Il est envoyé à l'école de Pau du 18 juillet au 28 juillet 1917. Il est formé sur les vols de groupe et à l'acrobatie aérienne. Il est affecté dans l’escadrille 501 de l’armée d’Orient. Le 12 novembre 1917, il assure le convoyage du Nieuport 24 bis n° 4464. Il est affecté successivement aux escadrilles 506 et 508. Du 17 novembre 1917 au 5 avril 1918, il est engagé dans les missions de guerre. Le 5 avril 1918, il décolle du terrain à 7 heures 35 pour une protection d’artillerie. Vers 8 heures, il est attaqué par quatre avions ennemis. Il est abattu à 8h45. L’équipage de l'avion de reconnaissance qu'il couvrait, a indiqué l’avoir vu tomber en vrille entre le rocher plat et la cote 1000. Sa famille a reçu des autorités allemandes une lettre, via la croix rouge, qui témoigne qu’il a lutté longtemps avec courage avant d’être abattu. Cette lettre était accompagnée de son carnet de pilote contenant son emploi du temps, dans lequel sont mentionnés avec précision tout ces renseignements. En raison de sa bravoure, il a été inhumé avec les honneurs militaires par les aviateurs allemands. A la fin des hostilités, de nombreuses recherches ont été entreprises en vain, pour retrouver sa sépulture. Hors, le 24 décembre 2005, soit 87 ans après ces faits, des gendarmes français déployés en Macédoine auraient retrouvé le lieu où il repose. En effet, par un miraculeux concours de circonstance, ces militaires en poste à Skopje dans le cadre de la mission Proxima, ont fait la connaissance d’un antiquaire. Celui-ci, leur a présenté une plaque matricule règlementaire portant le nom de Montoya Léopold. Ayant montré un intérêt certain pour les souvenirs militaires de la grande guerre, ils se sont rendus ensemble sur les lieux de découverte de la dite plaque. Des témoignages leur ont indiqué avec précision l’endroit du crash et l’emplacement prés de l’avion où il a été mis en terre. Ainsi, Léopold Montoya ne se trouve dans aucun cimetière de Skopje, de Bitola et de Krucevica mais repose toujours dans un site montagneux très retiré. Des démarches visant à rapatrier le corps en France sont en cours.

MdL Marie Octave Guy Augier de Moussac - Né le 7 septembre 1890 à la rue des Récollets à Montmorillon (Vienne) - Fils de Marie Félix Roger Augier de Moussac (propriètaire) et de Marie Clémentine Antoinette Joséphine Germaine Estienne Montluc de La Rivière - Classe 1910 - Recrutement du bureau de Poitiers / Le Blanc (Vienne) sous le matricule n° 377 - A obtenu un sursis d'incorporation pour études en 1911 - A renoncé ce sursis, le 10 juillet 1911 - Appelé pour effectuer son service militaire au titre du 8ème régiment de cuirassiers, le 7 octobre 1911 - Nommé Brigadier, le 25 septembre 1912 - Maintenu sous les drapeaux - Fin de service militaire et passage dans la réserve, le 8 novembre 1913 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre du 8ème régiment de cuirassiers, le 2 août 1914 - Affecté au 2ème escadron du 8ème régiment de Cuirassiers du 2 août 1914 au 8 juillet 1917 - Nommé Maréchal des Logis, le 27 avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire, comme élève pilote, de l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 26 mars 1917 - A percu un casque de vol, une veste en cuir, un pantalon en cuir, un chandail, un passe-montagne, des chaussures fourrées et des lunettes de vol, le 26 mars 1917 - A reçu l'insigne de pilote militaire n° B 303 - Hospitalisé du 29 mars au 16 avril 1917 - Passe l'épreuve des 2 épingles et d'une spirale pour l'obtention du brevet de pilote militaire, le 25 juin 1917 - A perçu une combinaison de vol, le 25 juin 1917 - Passé l'épreuve du 2ème triangle pour le brevet militaire, le 29 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7334 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 6 juillet 1917 - Totalise alors 27h30 de vol - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châtearoux du 16 juillet au 13 août 1917 - A effecté à Châteauroux 11 atterrissages et 1h50 mn en Caudron G 4 en double commandes, puis 6h15mn et 25 atterrissages comme pilote seul à bord - A effectué 7h65 de vol à Châteauroux - Stage de tir puis affectation à l'école de tir aérien de Cazaux du 16 août 1917 au 17 juillet 1918 - A perçu à Cazaux, un badin, un altimètre et une montre - Pendant son stage, étudie les différentes armes de bord, les mitrailleuses, effectue des séances de tir au stand, sur manches tractées - Des vols sur hydravion FBA, sur Nieuport, sur Caudron G4 et R 4, sur Sopwith 1A2 - Comme pilote affecté à l'école, effectue de nombreux vols de tractage de cible, aux commandes de Caudron G 4 - Totalise 403h00 de vol à son départ de Cazaux - Affecté à l'aéronautique de l'armée d'Orient, le 17 juillet 1917 - Arrivée à Salonique, le 21 juillet 1918 - Affectation au centre d'entrainement de Sedès (CES) pour entrainement sur Breguet XIV A2 - Premier vol sur Breguet XIV A2, le 25 août 1918 - Effectue 2h10 de vol au CES jusqu'au 12 septembre 1918 - Totalise alors 405h10 de vol - Pilote de l'escadrille 508 du front d'Orient du 7 décembre 1918 au 31 juillet 1919 - Vole aux commandes des Breguet 14A n° 2347 et 1341 - A son départ de l'escadrille 508, totalise huit missions de guerre pour 23h15 de vol de guerre - Démobilisé, le 3 octobre 1919 - Marié avec Mlle Marguerite Clergeau à la mairie du 6ème arrondissement de Paris, le 8 mars 1924 - Domicilié à l'Abbaye, commune du Grand Pressigny, à compter du 29 août 1924 - Affecté au 5ème groupe d'ouvriers d'aviation, le 29 janvier 1926 - Domicilié à Sidi-Tabet à Tunis, à compter du 2 janvier 1927 - Domicilié au Djebel Mansouin à Zaghouan, à compter du 19 avril 1928 - Affecté au 4ème groupe d'aviation d'Afrique, le 22 mai 1928 - Décédé à Montmorillon (Vienne), le 28 avril 1964 - Repose dans le cimetière de Montmorillon (Vienne) - Photo transmise par Thomas Augier de Moussac, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances (acte n° 80) de la commune de Montmorillon (Vienne) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Vienne - Liste des brevets militaires - Carnet d'emploi du temps - Site internet "Généanet" - Site internet "Grand Mémorial" - JORF - Dernière mise à jour : 2 juin 2021.

 

Photo de l'Adj Henri Chan

Adj Henri Ernest Marcel Jules Chan - Né le 23 septembre 1891 à Paris (75) - Fils de Martin Bernard Raphaël Jacques Chan (rentier) et de Juliette Alix Flèche - Classe 1911 - Recrutement de Marseille (Bouches-du-Rhône) sous le matricule n° 4031 - Engagé volontaire au titre du 9ème régiment de Hussards, caserné à Marseille (Bouches-du-Rhône), à compter du 28 octobre 1909 - Nommé Brigadier, le 24 décembre 1910 - Nommé Brigadier fourrier, le 24 septembre 1911 - Remis soldat de 2ème classe, sur sa demande, le 25 mars 1912 - Affecté au 6ème régiment de chasseurs d'Afrique, le 25 mars 1912 - En Algérie du 13 avril 1912 au 21 juillet 1913 - Rengagé pour deux ans, à compter du 28 octobre 1912 - Nommé brigadier, le 6 juillet 1913 - Affecté au 7ème régiment de chasseurs à cheval, le 10 juillet 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 9 novembre 1913 - Nommé Adjudant, le 17 septembre 1914 - Brevet de pilote miliaire n° 4356 obtenu, le 24 août 1916 - Pilote de la section d'artillerie lourde n° 1 de l'armée d'Orient puis de l'escadrille 508 de front d'Orient du 22 décembre 1916 au 16 juillet 1917 - Citation à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 6 avril 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 septembre 1917 - Blessé au cours d'un atterrissage de nuit, au sud de Batch, en rentrant d'un bombardement sur le campement de Baranci avec six bombes, le 16 juillet 1917 - L'avion a été détruit - Chan souffrait de la fracture des deux os de la jambe gauche et évacué - Soins et convalescence jusqu'au 15 février 1918 - Pilote au GDE du 15 février au 10 avril 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 94 du 10 avril au 10 mai 1918 - Pilote du SPAD XIII codé "10" portant l'insigne du crabe et de la République - En mission du 14 au 17 avril 1918 - Le 10 mai 1918, la patrouille, composée du Ltt Guy de la Rochefordière, de l'Adj Henri Chan et du Cal André Martin, attaquent deux biplans allemands qui naviguent sur l'Avre, aux environs de Contoire - Elle est elle-même attaquée par sept monoplaces Pfalz - Dans la mêlèe, le SPAD XIII de l'Adj Henri Chan est touché - Son adversaire était probablement le Ltn Josef Veltjens du Jasta 15 (sa 12ème victoire) - Le pilote français a été contraint d'atterrir en zone occupée par les Allemands dans les environs de La Neuville, au Nord de Montdidier - Il a été successivement interné à Giessen, Landshut, Bernau et Lechfeld - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 13 juin 1918 - Evadé d'Allemagne à la 6ème tentative et rentré en France, le 28 novembre 1918 - Démobilisé, le 15 juillet 1919 - Domicilié au 21, boulevard du Roi à Versailles (Yvelines), à compter du 10 août 1919 - Profession après guerre Agent commercial - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation - Médaille Militaire, le 16 juin 1920 - Domicilié au 28, rue Foncelles à Paris 17ème (75), à compter du 20 avril 1921 - Domicilié à l'établissement "Liberty, rue Houpillaux à Rethel (Ardennes), à compter du 19 septembre 1922 - Affecté, dans la réserve, à la 1ère section d'ouvriers d'aviation de Villacoublay - Domicilié au 5, rue Leborteux à Paris (75), à compter du 18 juillet 1928 - Affecté, dans la réserve, au 1er groupe d'ouvriers aéronautique à Etampes - Domicilié au 237, boulevard Pereine à Paris 17ème (75), à compter du 28 février 1930 - Placé dans la position sans affectation, le 19 juin 1930 - Domicilié au 17, square de Bocqueville à Paris 17ème (75), à compter du 26 avril 1936 - Médaille des évadés avec citation à l'ordre de la brigade, en date du 14 avril 1935 - Croix du Combattant volontaire, en date du 25 mai 1938 - Dégagé de toute obligation militaire, le 15 octobre 1940 - Domicilié chez M. Daniel au 91, cours Gambetta à Lyon 3ème (Rhône), à compter du 17 avril 1942 - Appartient aux forces françaises de l'Intérieur (FFI) - A servi au sein des forces françaises combattantes comme agent P 2, chargé de mission de 1ère classe du 1er octobre 1942 au 23 octobre 1944 - Interné du 6 mars au 1er juillet 1944 - Déporté du 2 juillet au 27 octobre 1944 - Décédé en déportation à Flossenburg (Allemagne), le 23 octobre 1944 - Déclaré déporté résistant du 6 mars au 23 octobre 1944 - Nommé Capitaine, le 23 août 1947 - Déclaré "Mort en déportation", en date du 8 juillet 2009 - Sources : Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 94 - Bailey / Cony - Fiche matricule du département des Bouches-du-Rhône - JORF - Dernière mise à jour : 19 janvier 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 6 avril 1917 : "Pilote à la section d'artillerie lourde n° 1. D'une énergie au-dessus de tout éloge, raméne à chaque sortie son apapreil criblé de balles et d'éclats d'obus. Le 17 février, blessé d'un éclat à la fugure au début d'un vol, a continué son réglage jusqu'au bout. Le 25 février, a eu les doigts gelés en l'air sans vouloir interrompre son travail. Le 19 mars, attaqué par cinq avions, est revenu quatre fois au combat, descendant jusqu'à 150 mètres en territoire ennemi et a réussi à ramener dans nos lignes l'avion criblé de balles."

* Citation n° 159 à l'ordre de l'armée de l'Adj Henri Chan, pilote à l'escadrille 508, en date du 3 septembre 1917 : "D'un courage inépuisable. Le 20 juin parvient de justesse à ramener dans nos lignes un avion criblé de balles explosives. Grièvement blessé à l'atterrissage le 16 juillet après avoir été bombarder des campements ennemis par une nuit exceptionnellement sombre."

* Citation n° 7851 à l'ordre de l'armée de l'Adj Henri Chan, du 7ème régiment de Chasseurs, pilote à l'escadrille SPA 94, en date du 13 juin 1918 : "S'est signalé pendant six mois dans l'aviation de corps d'armée, où il a reçu seccessivement trois blessures. A peine arrivé dans l'aviation de chasse, s'y est fait remarquer par son entrain et son audace. Disparu dans les lignes ennemies, au cours d'un combat contre sept avions. Deux citations."

 

Les avions

Gros plan du Farman F 60 de la Section d'artillerie Lourde n° 1. Terrain de Négotin, le 1er janvier 1917. On aperçoit l'insigne sur le nez de l'appareil. Photos Archives Nationales - collection Painlevé.

Farman F 60 n° 3073 brisé par la chute de son hangar, le 1er janvier 1917. Photo Archives Nationales - collection Painlevé.

 

 

 

 

Je recherche des photos
en rapport avec cette escadrille

Les avions

Dégats de la Tornade du 1er janvier 1917 - Terrain de Négotin - La section d'artillerie lourde n° 1 perd tous ses avions à l'exception d'un seul intact et un autre endommagé mais réparable. L'autre section artillerie lourde, la n° 2 stationnée sur le terrain de Sorovicevo, perd le Farman F 60 n° 3084 qui est détruit et le n° 3256 endommagé. Photos Archives Nationales - collection Painlevé.

Autre vue des dégats occasionnés aux installations de l'escadrille 508 sur le terrain de Negotin - Photo collection Benoit Henriet que je remercie pour son aide précieuse.

Des personnels de l'escadrille BR 508 posent en compagnie d'un Breguet 14A2 à moteur Renault de leur unité sur le terrain de Novi Sad (Neusatz en Allemand), le 14 janvier 1919 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

 

Couleurs des avions

Farman F 60 n° 3073 de la section d'artillerie lourde n° 1 détruit par la chute de son hangar lors de la tornade du 1er janvier 1917 - Dessin David Méchin

Couleurs des avions

Dorand AR 1 de l'escadrille 508 - Décoration théorique en attendant de disposer d'une photo - Photo David Méchin.

 

Documents en rapport

 

 

 

Documents en rapport

Brevet de pilote militaire n° 7334 délivré au MdL Guy Marie Augier de Moussac à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 6 juillet 1917 - Insigne métallique d'élève pilote militaire n° B 303 - Il a été pilote de l'escadrille 508 - Photo transmise par Thomas Augier de Moussac, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe de la famille Montoya dans le cimetière de Parempuyre (Gironde) - Le Brigadier Léopold Michel Montoya, pilote de l’armée d’Orient n'y repose pas. Porté disparu depuis le 5 avril 1918, son lieu de sépulture était inconnu. Il faudra attendre la fin 2005 pour que les choses changent (Voir l'article qui lui est consacré un peu plus haut dans cette page) - Sa jeune épouse Madeleine Marie née Bos, décédée à 22 ans, le 18 juin 1916, l'attends depuis 92 ans - Photo Serge Dumartin que je remercie pour son aide.

 

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe de la famille Montoya dans le cimetière de Parempuyre (Gironde) - Le Brigadier Léopold Michel Montoya, pilote de l’armée d’Orient n'y repose pas. Porté disparu depuis le 5 avril 1918, son lieu de sépulture était inconnu. Il faudra attendre la fin 2005 pour que les choses changent (Voir l'article qui lui est consacré un peu plus haut dans cette page) - Sa jeune épouse Madeleine Marie née Bos, décédée à 22 ans, le 18 juin 1916, l'attends depuis 92 ans - Photo Serge Dumartin que je remercie pour son aide.

 

Remerciements :

- M. David Méchin pour son étude sur l'escadrille 508.
- M. Benoit Henriet pour l'envoi de la photo du Farman F 60 détruit au sol.
- M. Jean Perrotin pour l'envoi des archives de son père, André Perrotin, mécanicien des escadrilles 504 et 508.
- M. Christian Montoya pour l'envoi des photos de Léopold Montoya, son grand oncle.
- M. Thomas Augier de Moussac pour l'envoi des archives de Guy Augier de Moussac, son grand-père.

Bibliographie :

- JMO de l'Armée Française d'Orient - Références : 26N78/6 - 26N80/1 - 26N81/1 - 26N85/1 - 26N86/1 - Service Historique de Défence section Terre de Vincennes.
- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920
- Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site "Chemins de Mémoire" du Ministère de la Défense - Le front d'Orient 1915-1919 - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien

 

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Escadrille 507 Escadrille 509

 

 

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