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Etude réalisée par David Méchin - Je lui adresse tous mes remerciements pour son aide efficace.

Insignes de l'escadrille 504
peints sur les fuselages

Insigne de l'escadrille MF 88 - MF 388 - Croix de Lorraine rouge posée sur un écu blanc bordé de rouge - Insigne peint sur l'avant des nacelles des MF 11 et F 40 - Dessin Albin Denis

Insigne de l'escadrille F 388 et 504 - Croix de Lorraine rouge posée sur un losange blanc bordé de rouge - Dessin Albin Denis

Insigne de l'escadrille 504 en 1918 - Observée sur les Breguet 14 A2 de l'escadrille - Croix de Lorraine rouge posée sur une bande blanche bordée de rouge - On trouve également la croix de Lorraine seule (Dorand AR 1) - Dessin Albin Denis

Insignes métalliques de l'escadrille 504
et des unités détentrices de ses traditions

Insigne métallique de l'escadrille BR 504 ayant appartenu à l'Adj Maurice Lanoix, pilote de l'unité d'avril à juin 1918 - Photo transmise par Serge Lanoix, son fils, que je remercie pour son aide.

Symbolique

L'escadrille a adopté une croix de lorraine rouge dans un écusson ou entre deux lignes rouges.

Historique succinct

L’escadrille MF 88 débarque à Salonique le 1er décembre 1915 et stationne quelque temps au camp Allatini, où ses appareils sont monté et testés. Le premier d’entre eux, le Farman MF XI n°967 est pris en main par le MdL Koechlin emmenant pour passager le commandant Denain, chef de l’aviation d’Orient. Le 12 décembre, la MF 88 gagne sa base attitrée, construite à 5 km de Salonique, sur la route de Sedès près de l’école d’agriculture. Ses premières missions consistent à surveiller les mouvements des troupes grecques que le général Sarrail a fermement prié de quitter la ville de Salonique. L’adjudant Louis Noël, pilote civil célèbre ayant participé aux Aerial Derby en Angleterre, conduit la première surveillance le 14 décembre 1915. La MF 88 est une escadrille de corps d’armée, chargée de réaliser des missions de reconnaissance et d’observation pour les troupes terrestres. Elle se voit dans un premier temps affectée à la disposition de l’armée britannique de Salonique qui ne dispose pas encore de force aérienne. L’escadrille se dédouble le 1er février 1916. La MF 88 bis, qui partage sa base, est crée pour réaliser des missions d’observations pour le compte de la 17ème division coloniale française, et sera dissoute le 20 juin.

Quand les troupes alliées sortent du camp retranché de Salonique pour gagner l’arrière pays, la MF 88 gagne Kukus le 23 juillet 1916, à l’Est du lac Amatovo, puis à Snevce, plus près du front, le 9 septembre 1916. C’est de cet aérodrome qu’elle se dédouble encore pour donner naissance à une section de trois Farman mis à dispositions des troupes italiennes de Salonique, confiée au capitaine Lucien Galloy et qui perdurera jusqu’au début de l’année 1917. Le 16 septembre 1916, le sous-lieutenant Noël (avec le Ltt Leseur en mitrailleur) réalise avec trois autres Farman de l’armée d’Orient un raid sur Sofia, la capitale bulgare, qu’il bombarde et rejoint la Roumanie en vol.

Avec l’offensive française dans la région de Monastir, l’escadrille MF 388 est affectée à l’AFO (Armée Française d’Orient) et migre vers ce secteur, vers le terrain de Boresnica le 3 novembre puis Negocani le 1er décembre 1916, où elle restera jusqu’à l’armistice, en conduisant nombre de reconnaissances pour les troupes locales mais aussi des bombardements en commun avec les autres escadrilles du secteur (501, 503, 505, 508 et 509). Outre deux victoires aériennes remportées par ses Nieuport d’escorte et quelques pertes, le seul évènement marquant est le splendide vol exploratoire conduit par le Slt Noël, spécialiste des vols à grande distance, qui parvient en juillet 1917 à rallier Salonique à partir de la ville italienne d’Otrante, sur un Sopwith 1A2, inaugurant ainsi une route pour les livraisons aériennes à l’armée d’Orient.

Quand survient l’armistice d’Orient le 1er novembre, l’escadrille 504 est maintenue et complétée par des effectifs venus d’escadrilles dissoutes. Elle est envoyée avec l’escadrille 510 dans l’armée du Danube en Roumanie où ses Breguet 14 et SPAD d’escorte feront le coup de feu contre les bolcheviques. Initialement basée à Arcis, elle gagne la base de Galatz en juillet 1919. Sa dissolution intervient quelques mois plus tard à une date inconnue, en même temps sans toute que le rapatriement des troupes françaises de ce théâtre d’opérations.

Fanion de l'escadrille 504

Fanion de l'escadrille 504 dessinée d'après photo ci-dessous - Dessin Albin Denis

Fanion de l'escadrille 504 en 1918 - A l'arrière plan, on aperçoit des Dorand AR 1 de l'escadrille - Photo Lucien Million-Rousseau transmise par son petit-fils Patrick Bediez que je remercie pour son aide.

 

Unités détentrices des traditions de l'escadrille 504

Les traditions de l'escadrille n'ont pas été reprises depuis sa dissolution, le 1er août 1920.

 

 

Carte de la zone d'opérations

 

Appellations successives

Rattachements de l'escadrille


Lieux de stationnements

 

Types d'avions utilisés

Numéros des avions connus

Victoires de l'escadrille 504

Pertes : Morts / disparus / blessés au combat
Morts / blessés par accident

Morts: en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

Le pilote de l'escadrille 508 fait prisonnier en compagnie
de l'observateur de la 504 est compté dans son unité.

Voir l'étude de l'escadrille 508

Commandants de l'escadrille

Personnel de l'escadrille 504

Décorations

Pas de décorations collectives pour l'escadrille 504

 

Les Hommes

Ltt Jean Germer Mortureux de Faudoas - Né le 19 mai 1885 au quartier Montaran du 30ème régiment d'artillerie à Fleury-les-Aubrais (Loiret) - Fils de Germer Alfred Mortureux (lientenant au 30ème régiment d'artillerie) et de Louise Lucienne Marie Eugénie Marguerite Hennebert - Le père est alors en garnison au quartier Montaran à Fleury-les-Aubrais (Loiret) - Domiciliés au 57, rue l'Illiers à Orléans en 1885 - Domiciliés à Poitiers (Vienne) en 1905 - Classe 1905 - Recrutement de Poitiers (Vienne) sous le matricule n° 1531 - Classé 131ème sur 296 au concours d'entrée à l'école de St-Cyr - Engagé volontaire pour trois ans, au titre de l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 22 octobre 1904 - Entré à l'école de St-Cyr, le 28 octobre 1904 - La 89ème promotion dite "Du Centenaire d'Austerlitz", composée de 305 élèves dont il appartenait, a donné 298 sous-lieutenants à l'armée française, soit 183 à l'infanterie, 35 à l'infanterie coloniale, 80 à la cavalerie - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 27ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1906 - Affecté au 22ème régiment de Dragons, le 10 août 1907 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1908 - Elève pilote de l'école Deperdussin de Reims - Brevet de pilote civil FAI n° 893 délivré par l'Aéroclub de France, le 26 juin 1912 - A effectué la première épreuve du brevet militaire sur un Deperdussin à moteur Gnôme sur le parcours Reins-Vouziers-Milly-Reims - Brevet de pilote militaire n° 141 obtenu à l'école d'aviation militaire de Reims, le 3 août 1912 - Mis hors cadre Aéronautique, le 24 août 1912 - A effectué une ascension à bord du ballon "Abeille" de 1600 m3 à partir du parc de l'Aéro-club de France, le 6 avril 1913 - Ce vol d'initiation a été effecté par M. Omer Decugis (pilote) et emportait comme passagers les Ltts Mortureux, Jourdain, Zappelu et le Sgt Florentin - Affecté comme pilote au centre d'aviation de Reims, le 2 août 1914 - Affecté à l'escadrille D 6, d'abord stationnée à Etampes, puis à Reims- Au sein de cette unité, il participe aux manoeuvres d'armée du Sud-Ouest en 1913 pendant lesquelles il pilotait le Deperdussin type TT n° 59 baptisé "Français de Moscou" acheté aux armées par la colonie française de Moscou au moyen des fonds versés au trésor public à l'occasion de la souscrition nationale au profit de l'aéronautique militaire en 1913 - Pilote de la BLC 5 de cavalerie du 15 juin 1914 au 11 novembre 1914 - Le 21 octobre 1914, il est récompensé par une citation à l'ordre de la 10ème armée - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de la 10ème armée, en date du 21 octobre 1914 - A la RGAé du Bourget Dugny pour percevoir un avion, le 21 février 1915 - Pilote de l'escadrille MF 22 du 21 février au 1er mars 1915 - Commandant de l'escadrille MF 50 du 1er mars au 1er novembre 1915 - Nommé Capitaine, le 2 juillet 1915 - En mission à la RGAé du Bourget-Dugny du 13 au 14 août 1915 - Pilote de l'escadrille MF 88 d'Orient (future escadrille 504) du 1er décembre 1915 au 23 juin 1916 - Décoré de la Valeur militaire grecque - Commandant de l'école d'aviation de Tours du 15 août 1916 au 30 mai 1917 - Affecté au détachement d'aviation de la mission militaire de Russie, à compter du 23 avril 1917 - Rentré en France, le 1er juin 1918 - Décoré de l'ordre de St-Stanislas de Russie - Nommé Adjoint technique du 16ème corps d'armée, le 1er juin 1918 - Nommé Adjoint technique à la 7ème armée, le 5 janvier 1919 - Affecté à la mission militaire en Grèce du 10 février au 7 octobre 1919 - En prévision de sa rentrée en France, il est affecté administrativement au 14ème régiment de chasseurs, à compter du 12 septembre 1919 - Affecté à l'organe de coordination générale de l'aéronautique, le 27 septembre 1919 Nommé Commandant de l'annexe du STA de Villacoublay, le 7 octobre 1919 - Mis en position "Hors cadre Aéronautique", le 20 mai 1920 - Affecté au 32ème régiment d'aviation d'observation, le 8 septembre 1920 - Nommé Commandant du 1er groupe du 32ème régiment d'aviation d'observation, le 7 octobre 1920 - Marié avec Mlle Antoinette Clicquot de Mentque à Paris, le 16 décembre 1920 - La cérémonie religieuse a eu lieu en l'église Saint-Honoré d'Eylau à Paris, le 16 décembre 1920 - Détaché à l'état-major de la 2ème brigade aéronautique, le 11 novembre 1921 - Affecté à l'arme de l'aéronautique, le 25 décembre 1922 - Désigné pour servir à la mission aéronautique auprès de l'armée polonaise et affecté pour ordre au 33ème régiment d'aviation, le 23 avril 1923 - En Pologne du 25 avril 1923 au 20 août 1924 - Affecté au 32ème régiment d'aviation, le 10 août 1924 - Titularisé observateur en avion, le 18 septembre 1925 - Affecté à l'état-major de la 3ème brigade mixte aérienne, le 20 janvier 1926 - Effectue un stage d'information pour les officiers d'état-major à l'école des liaisons et transmissions du 27 avril au 19 mai 1926 - Affecté comme commandant de groupe au 32ème régiment d'aviation de Dijon-Longvic, le 8 mars 1927 - Nommé Chef de bataillon, le 25 mars 1927 - La famille a déposé une demande auprès du Garde des Sceaux pour modifier le partronyme de "Mortureux" en "Mortureux de Faudoas" du nom de leur grand-mère, le 8 novembre 1929 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, le 5 janvier 1931 - Décoré du l'ordre du Soleil Levant du Japon - Directeur du magasin général d'aviation n° 2, le 22 août 1931 - Cette modification de changement de patronyme a été entérinée par jugement du tribunal civil de Dijon (Côte d'Or), le 25 novembre 1931 - Affecté provisoirement à la base aérienne n° 102, le 15 octobre 1934 - Nommé Lieutenant-colonel et affecté à l'état-major de la 2ème sub-division aérienne à Dijon, le 1er octobre 1936 - Affecté au bataillon de l'air 108, le 16 septembre 1939, date de la dissolution du bataillon de l'air 102 - Décédé à Paris 17ème, le 31 octobre 1958 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 14) de la commune de Fleury-les-Aubrais (Loiret) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Vienne - CCC de l'escadrille MF 22 - CCC de l'escadrille MF 50 - CCC de l'escadrille MF 88 d'Orient - LO - JORF - Site Internet "Geneanet" - Journal "L'Aéro" - Revue "Les Ailes" - Revue "L'Aérophile" - Page dédiée - Dernière mise à jour : 27 janvier 2023.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Germer Mortureux, pilote de l'escadrlle BLC 5 du 1er corps de cavalerie, en date du 21 octobre 1914 : "Nombreuses reconnaissances au-dessus des lignes ennemies dans des circonstances périlleuses. A essuyé fréquemment le feu de l'ennemi, notamment le 9 septembre, où son avion a été criblé de balles."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de la 10ème armée du Ltt Jean Germer Mortureux, pilote de l'escadrlle BLC 5, du 1er corps de cavalerie, en date du 21 octobre 1914 : "Officier aviateur possédant beaucoup d'allant et d'audace. A accompli plusieurs reconnaissances périlleuses avec plein succès en particulier, le 9 septembre 1914 où il fut obligé d'atterrir son avion criblé de balles."

 

Cne Jean Mortureux chef de l'escadrille MF 88, contemplant le paysage enneigné de la route de Sedes début 1916 - Photo Réunion des Musées Nationaux.

Slt Lucien Million-Rousseau, observateur de l'escadrille 504, posant devant un Spad VII - Cet officier fur le dernier prisonnier de guerre des aviateurs d'Orient, le 27 septembre 1918 (un mois avant l'armistice), ce qui lui valut de longs mois de captivité en Prusse, ne rentrant en France qu'en 1919. Photo Lucien Million-Rousseau transmise par son petit-fils Patrick Bediez que je remercie pour son aide.

Adj Jean-Louis Souléguieu, pilote de l'escadrille 504 du 1er novembre 1916 au 6 novembre 1918 - Photo Jean-Louis Souléguieu transmise par Marie-Claude Crouigneau, sa petite-nièce, que je remercie pour son aide.

Adj Jean-Louis Souléguieu - Né le 4 février 1896 à Montory (Pyrénées-Atlantiques) - Fils de Jean Souléguieu et de Louise Grassa - Profession avant guerre Chauffeur - Classe 1916 - Recrutement de Bayonne sous le matricule n° 2110 - Mobilisé au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, le 9 avril 1915 - Affecté à la 1ère compagnie d'ouvriers d'aviation de Chalais-Meudon, le 22 juillet 1915 - Passé Elève pilote au dépôt du 1er groupe d'aviation de Dijon, le 6 mars 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3956 obtenu à l'école d'aviation militaire de Dijon, le 16 juillet 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 26 juillet 1916 - Pilote du GDE du 24 août 1916 - Nommé Caporal - Affecté au service aéronautique de la 2ème armée, le 7 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 224 du 10 septembre au 5 octobre 1916 - Affecté à l'aviation militaire en Serbie, le 5 octobre 1916 - Arrivé au dépôt du 2ème groupe d'aviation, le 10 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille 504 de l'armée d'Orient du 1er novembre 1916 au 6 novembre 1918 - Nommé Sergent, le 1er juillet 1917 - Nommé Adjudant, le 1er juillet 1918 - Tué au cours d'un accident d'atterrissage sur le terrain d'aviation de Négonaci (Macédoine), le 6 novembre 1916 - Sources : MpF - Liste des brevets militaires - FM Pyrénées-Atlantiques - Dernière mise à jour : 11 février 2016.

Sgt Maurice Lanoix - Né le 1er juillet 1896 à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) - Fils de Louis Lanoix et de Blanche Célinie Deprez - Domiciliés au 46, rue Poccard à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) - Profession avant guerre Etudiant - Au moment de la déclaration de guerre, il était étudiant en langues à Darmstadt (Allemagne) - Avec un camarade, passe en Suisse avant de rentrer sur Paris - Classe 1916 - Recrutement du 2ème bureau de Paris sous le matricule n° 5285 - Mobilisé au 1er groupe d'aviation de l'aéronautique militaire, le 12 avril 1915 - Passé élève pilote, pour formation initiale, à l'école d'aviation militaire de Pau au début juin 1915 - Premier tour Blériot 3 cylindres à Pau, le 4 juin 1915 - Passé à l'école d'aviation militaire de Buc pour préparation à l'obtention du brevet de pilote militaire, le (25 juillet) 1915 - A volé sur les Caudron G 3 n° 223 - 232 - 274 - 303 - 305 - 410 - 416 - 456 - 485 - Nommé Caporal, le 2 septembre 1915 - A passé les épreuves du brevet de pilote militaire du 24 août au 5 septembre 1915 - Brevet FAI n° 2236 délivré par l'Aéroclub de France, le 14 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1494 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc (Yvelines), le 5 septembre 1915 - A terminé son cycle de formation de pilote militaire avec 25h05 de vol - Pilote de la division Caudron de la RGAé du Bourget du 15 au 22 septembre 1915 - A volé pendant cette période sur les Caudron G 3 n° 318 - 477 - 585 et effectué 2h35 de vol - Pilote de l'escadrille C 11 du 9 septembre 1915 au 24 juin 1916 - Premier vol au sein de la C 11, le 1er octobre 1915 - Nommé Sergent, le 21 janvier 1916 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 15 février 1916 - A effectué un total de 82 heures de vol au sein de cette escadrille - Evacué sur l'hôpital de Bar-le-Duc (Meuse) suite à un accident d'avion, au retour d'une mission de guerre, le 26 avril 1916 - Convalescence puis retour, via le dépôt de convalescents d'Autun et affecté comme pilote convoyeur du RGAé du Bourget - Renvoyé pour un mois à la maison de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon, le 9 juin 1916 - Rentré de Viry-Châtillon et affecté au GDE (ordres du Cne de Geyer), le 15 juillet 1916 - Jugé inapte temporairement à servir au front, affecté comme pilote moniteur d'avions à doubles commandes à l'école d'aviation militaire de Tours du 30 août 1916 au 28 mars 1917 - Premier vol au sein de cette école, le 30 août 1916 - Sur place, a servi de pilote réceptionneur (avions neufs et déclassés) et d'essais des avions doubles commandes - A effectué 86h05 comme pilote réceptionneur et 81h15 comme moniteur pour un total de 1104 atterrissages, au sein de cette école - Moniteur de pilotage à l'école d'aviation militaire d'Istres du 3 avril 1917 au (début avril) 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 507 et BR 504 du front d'Orient du (début) avril au 15 septembre 1918 - Nommé Adjudant, le 9 février 1918 - Affecté au 3ème groupe d'aviation, le 3 septembre 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire - Démobilisé, le 1er octobre 1919 - Domicilié au 46, rue Poccard à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), à compter de cette date - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation d'observation, stationné au Bourget, le 14 mai 1923 - Profession après guerre Représentant en automobiles puis Vérificateur chez Renault - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers aéronautique, le 23 mars 1926 - Cette unité est devenue le 2ème bataillon de l'air - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 31, le 7 février 1936 - Passé en position de "Sans affectation", le 9 avril 1938 - Passé dans le cadre des sous-officiers de réserve du personnel non navigant, le 19 avril 1938 - Titulaire du certificat d'aptitude au grade de sous-lieutenant d'administration du commisariat des subsistances - Nommé sous-lieutenant d'administration du commisariat de l'intendance, le 1er septembre 1939 - Affecté à la 22ème section de commis et ouvriers d'administration, le 9 septembre 1939 - Affecté à la région de Paris (75) - Classé en affectation spéciale de la région de Versailles au titre des établissements Fordain à Poissy (Yvelines), le 11 octobre 1939 - Transféré à l'intendance de la région de Paris, le 21 décembre 1939 - Pension d'invalidité de 10 % pour séquelles de fracture de la jambe droite, hypertension artérielle bien compensée, douleurs précardiales du cadres de type angineux, pas de signe clinique d'affection pulmonaire en évolution par la commission de réforme de Châlons-sur-Saône (Marne), le 22 août 1962 - Domicilié à Artaix-par-Marcigny (Saône-et-Loire), le 9 décembre 1963 - Sources : Pam (2 fiches avec l'orthographe Lanois) - Liste des brevets militaires - Livret matricule - Fiche matricule des archives départementales de Paris - Carnet de soins gratuits - Dernière mise à jour : 4 décembre 2018.

* Citation n° 5891 à l'ordre du régiment : "De la classe 1916 et résidant en Allemagne en août 1914, a réussi à gagner la frontière suisse pour venir se mettre à la disposition de l'autorité militaire."

* Citation n° 130 à l'ordre du 2ème corps d'armée, en date du XX novembre 1915 : "Excellent pilote d'un sang-froid et d'un courage à toute épreuve. S'est particulièrement distingué à différentes reprises et à toujours continuer ses reconnaissances malgré les attaques des avions ennemis et des éclats d'obus qui a attaqué son appareil."

 

 

Les Hommes

Photo du Cne Tony Lucien Galloy

Cne Tony Lucien Galloy - Né le 31 juillet 1883 à Passins (Isère) - Fils de Jean Germain Galloy et de Célestine Sophie Bergeret - Domicilié en 1914 à Laverdines par Nérondes (Cher) - Elève de l'école des Arts et Manufactures - Classe 1901 (engagement) / 1903 (normale) - Recrutement de Bourges (Cher) sous le matricule n° 899 - Engagé volontaire pour 4 ans à compter du 1er octobre 1902 au titre de l'école Centrale - Fin de service et passage dans la réserve, le 1er octobre 1906 - Profession avant guerre Ingénieur de l'école Centrale de Paris - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté au 1er régiment d'artillerie de campagne, le 27 août 1905 - A effectué une période d'instruction au 1er régiment d'artillerie de campagne du 19 août au 3 septembre 1910 - Nommé Lieutenant, le 12 septembre 1910 - A assisté au cours de tir de campagne à Poitiers du 10 au 20 avril 1912 - Rappelé à l'activité par ordre de mobilisation générale - Blessé, 13 janvier 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 1er mars 1915 - Observateur d'artillerie de l'escadrille MF 5 du 28 mars au 7 novembre 1915 - Nommé Capitaine de réserve, à titre définitif, le 1er mai 1915 - Citation à l'ordre du 8ème corps d'armée, en date du 11 septembre 1915 - Maintenu au 1er régiment d'artillerie et désigné comme observateur au corps, le 4 novembre 1915 - Observateur de l'escadrille MF 88 d'Orient du 7 novembre 1915 au 2 avril 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4644 obtenu à Salonique (Grèce), le 21 avril 1916 - Commandant d'une section d'avions mis à disposition de l'armée italienne du 3 septembre au 3 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille F 388 d'Orient (future 504 d'Orient) du 3 novembre 1916 au 3 avril 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 16, le 1er juin au 2 juillet 1917 - Commandant de l'escadrille R 209 du 4 juillet 1917 au (1er trimestre) 1918 - En stage du 19 au 31 août 1917 - Citation à l'ordre du 37ème corps d'armée, en date du 8 janvier 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 juin 1918 - Affecté au sous-secrétariat de l'aéronautique militaire et maritime - Chevalier de la Légion d'honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 juillet 1918 - Commandant de l'aéronautique du 7ème corps d'armée, le 5 août 1918 - Chevalier de l'Ordre de Léopold de Belgique - Croix de guerre belge - Remis à disposition du Ministre de la guerre pour raisons de santé par décision du général, commandant en chef les armées alliées en Orient, 17 février 1919 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 5 janvier 1919 - Démobilisé, le 17 février 1919 - Affecté, dans la réserve, au magasin général d'aviation n° 1 de Romilly-sur-Seine, le 27 septembre 1920 - Domicilié au 23, rue d'Alsana à Angers (Maine-et-Loire), compter du 7 avril 1923 - Classé définitivement dans les cadres de l'aéronautique, le 2 juin 1923 - Nommé Chef de bataillon, le 15 juillet 1925 - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation pour ordre et mis à disposition du général commandant supérieur des troupes du groupe de l'Indochine, le 27 août 1927 Officier de la Légion d'Honneur en date du 2 février 1940 - Résistant FFc pendant la 2ème guerre mondiale - Sources : Sources : Pam - Fiche matricule du département du Cher - CCC de l'escadrille MF 5 - CCC de l'escadrille 504 d'Orient - CCC de l'escadrille F 16 - Liste des brevets militaires - LO dossier non communicable - JORF - Dossiers administratifs des résistants - Dernière mise à jour : 11 octobre 2018.

* Citation à l'ordre du 8ème corps d'armée, en date du 11 septembre 1915 : "Officier observateur très méritant . A rendu à l'artillerie de son corps d' armée des services de premier ordre pour les réglages de tir par avion . A effectué de nombreuses reconnaissances difficiles au cours desquelles il a fait preuve de beaucoup d' audace et de sang froid."

* Citation n° 17 à l'ordre de l'armée, en date du 16 janvier 1917 : "Excellent observateur d 'artillerie devenu rapidement pilote d' escadrille. Commandant depuis un an la section d'avions mis à disposition de l' armée italienne .A rempli depuis un an en Orient de nombreuses missions de guerre au cours desquelles il a toujours fait preuve de sang froid, adresse et bravoure. A la tête d'un détachement d'aviation mis à la disposition d'une grande unité alliée a parfaitement réussi".

* Citation n° 272 à l'ordre du 37ème corps d'armée, en date du 8 janvier 1918 : "Officier animé au plus haut degré du sentiment de son devoir . Vivant exemple de dévouement et d ' énergie pour ses subordonnés. A rendu comme chef d'une escadrille d' A.L. de C.A. Des services signalés s'offrant à tout moment à remplir les missions les plus difficiles ".

* Citation n° 609 à l'ordre de l'armée, en date du du 20 juin 1918 : "Dès son arrivée à la tête de l' escadrille lui a imprimé un allant remarquable entrainant par son exemple pilotes et observateurs . Le …..au cours d'une mission sur les lignes , a attaqué par 8 avions de chasse, leur a fait tête et n'a abandonné la combat que lorsque son avion a pris feu par suite d'atteintes de balles incendiaires. Grâce à son sang froid a réussi à sauver son passager blessé dans la chute ".

* Citation n° 683 à l'ordre de l'armée, en date du 5 janvier 1919 : "Au cours de l'offensive des Flandres a obtenu des unités placées sous ses ordres un magnifique rendement grâce à son entrain et son autorité. A donné en outre maintes preuve de sa grande bravoure et a su développer au plus haut point chez son personnel navigant des escadrilles la notion élevée du devoir et du sacrifice".

* Officier de la Légion d'Honneur du Cdt Tony Lucien Galloy, en date du 2 février 1940 : "34 ans de services, 4 campagnes. A été blessé et cité. Chevalier de la Légion d'honneur du 10 juillet 1918."

L'ensemble des personnels officiers, sous-officiers et hommes du rang de l'escadrille MF 88 d'Orient - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Mortureux de Faudoas transmise par Yorick Bazin, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide.

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L'ensemble des sous-officiers et officiers pilotes de l'escadrille MF 88 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Mortureux de Faudoas transmise par Yorick Bazin, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide.

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Sous-officiers pilotes de l'escadrille MF 88 d'Orient - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Mortureux de Faudoas transmise par Yorick Bazin, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide.

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Des pilotes et observateurs des escadrilles d'Orient posent devant un Farman F 40 de l'escadrille F 388 sur le terrain de Vrberi en novembre 1916 - Si vous possédez cette photo légendée, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Liens en haut et bas de cette page - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Musée de l'aviation militaire yougoslave transmise par M. Boris Ciglic que je remercie pour son aide.

A droite, le brigadier Léopold Michel Montoya, tué en combat aérien, le 5 avril 1918 - Brevet de pilote militaire n° 6484 en date du 22 mai 1917 à l'école d'Etampes - L'autre militaire est son mécanicien en 1er, le soldat de 2ème classe André Perrotin - Cette photo a été prise à l’école d'aviation militaire d’Etampes, le 22 mai 1917 - Photo Léopold Montoya transmise par son petit neveu Christian Montoya que je remercie pour son aide.

Brig Léopold Michel Montoya, pilote de l’armée d’Orient, est né le 12 avril 1891 dans le quartier de Carpinet à Blanquefort en Gironde. Après des études au petit séminaire de Bordeaux, il s’engage pour 3 ans le 11 octobre 1909 au 65ème Régiment d’infanterie. Il sert en Algérie du 15 juillet 1911 au 2 juillet 1912. Il se réengage pour 3 ans à compter du 11 octobre 1912 au 58ème régiment d’artillerie, puis passe au 3ème groupe d’artillerie de campagne d’Afrique basé dans les environs de Casablanca. Il rejoint ensuite le 3ème Groupe d’aviation le 21 août 1917. Il est breveté pilote militaire n° 6484 sur avion Farman à l’école d’Etampes le 22 mai 1917 avec 25h10 de vol (99 atterrissages en double commande dont 25 atterrissages seul). Il effectue un stage de perfectionnement sur avion Nieuport du 3 juin 1917 au 12 juillet 1917 avec 16h20 de vol (chef pilote  Sadi Lecointe). Il est envoyé à l'école de Pau du 18 juillet au 28 juillet 1917. Il est formé sur les vols de groupe et à l'acrobatie aérienne. Il est affecté dans l’escadrille 501 de l’armée d’Orient. Le 12 novembre 1917, il assure le convoyage du Nieuport 24 bis n° 4464. Il est affecté successivement aux escadrilles 506 et 508. Du 17 novembre 1917 au 5 avril 1918, il est engagé dans les missions de guerre. Le 5 avril 1918, il décolle du terrain à 7 heures 35 pour une protection d’artillerie. Vers 8 heures, il est attaqué par quatre avions ennemis. Il est abattu à 8h45. L’équipage de l'avion de reconnaissance qu'il couvrait, a indiqué l’avoir vu tomber en vrille entre le rocher plat et la cote 1000. Sa famille a reçu des autorités allemandes une lettre, via la croix rouge, qui témoigne qu’il a lutté longtemps avec courage avant d’être abattu. Cette lettre était accompagnée de son carnet de pilote contenant son emploi du temps, dans lequel sont mentionnés avec précision tout ces renseignements. En raison de sa bravoure, il a été inhumé avec les honneurs militaires par les aviateurs allemands. A la fin des hostilités, de nombreuses recherches ont été entreprises en vain, pour retrouver sa sépulture. Hors, le 24 décembre 2005, soit 87 ans après ces faits, des gendarmes français déployés en Macédoine auraient retrouvé le lieu où il repose. En effet, par un miraculeux concours de circonstance, ces militaires en poste à Skopje dans le cadre de la mission Proxima, ont fait la connaissance d’un antiquaire. Celui-ci, leur a présenté une plaque matricule règlementaire portant le nom de Montoya Léopold. Ayant montré un intérêt certain pour les souvenirs militaires de la grande guerre, ils se sont rendus ensemble sur les lieux de découverte de la dite plaque. Des témoignages leur ont indiqué avec précision l’endroit du crash et l’emplacement prés de l’avion où il a été mis en terre. Ainsi, Léopold Montoya ne se trouve dans aucun cimetière de Skopje, de Bitola et de Krucevica mais repose toujours dans un site montagneux très retiré. Des démarches visant à rapatrier le corps en France sont en cours.

Page du carnet de vol du brigadier Léopold Montoya - La dernière ligne a bien entendu été inscrite par un de ses camarades - Photo transmise par M. Christian Montoya, son petit neveu, que je remercie chaleureusement pour son aide et pour ses efforts pour honorer la mémoire de son grand oncle.

Sgt Charles Léopold Adrien Harant - Né le 23 juin 1891 à Verdonnet (Côte-d'Or) - Fils d'Alexandre François Harant et de Marie Lucille Nicolle - Domiciliés à Verdonnet (Côte-d'Or) - Profession avant guerre Chauffeur automobile - Domicilié 69, rue de Varennes à Paris (75) - Classe 1911 - Recrutement de Dijon (Côte-d'Or) sous matricule n° 971 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 21ème régiment d'infanterie, caserné à Langres (Haute-Marne), le 1er octobre 1912 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Affecté au 171ème régiment d'infanterie, caserné à Belfort (Territoire-de-Belfort), le 14 août 1915 - Affecté au 21ème régiment d'infanterie, le 2 mai 1916 - Brevet de pilote militaire n° 7318 délivré à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 4 juillet 1917 - Insigne métallique de pilote militaire n° B 5756 - Nommé Caporal, le 15 juillet 1917 - Pilote des escadrilles 504 et 503 du front d'Orient du 8 août 1917 au 28 avril 1918 - Nommé Sergent, le 11 août 1918 - Marié avec Marcelle Clémence Vadureau à Saint-Michel-sur-Orge (Essonne), le 19 mars 1919 - Démobilisé le 20 août 1919 - Domicilié 27, rue Pierre Chapron à Paris (75) - Citation n° 248 à l'ordre du 21ème régiment d'infanterie, à l'ordre du 7 mars 1919 - Rayé du personnel navigant, le 2 juin 1919 - Affecté, dans la réserve, au 32ème régiment d'aviation - Domicilié à Arpajon (Essonne), à compter du 12 mars 1920 - Domicilié au Château de Pont-Chevron à Ouzouer-sur-Trézée (Loiret), à compter du 28 août 1921 - Domicilié au 123, rue de l'Université à Paris 7ème, à compter du 26 avril 1922 - Domicilié à Ouzouer-sur-Trézée (Loiret), à compter du 15 août 1922 - Domicilié au 123, rue de l'Université à Paris 7ème, à compter du 15 janvier 1923 - Domicilié au 85, rue de Villiers à Paris 17ème (75), à compter du 16 avril 1924 - Domicilié au 83, rue St-Dominique à Parie 7ème (75), à compter du 26 avril 1922 - Affecté, dans la réserve, au 8ème régiment de train des équipages, service automobile - Médaille Serbe, délivrée le 1er février 1933 - Décédé à Verdonnet (Côte-d'Or), le 15 avril 1953 - Inhumé dans le cimetière communal de Verdonnet (Côte-d'Or) - Photo Charles Harant transmise par René Harant, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Côte d'Or - Site Geneanet - Dernière mise à jour : 15 janvier 2020.

* Citation n° 248 à l'ordre du 21ème régiment d'infanterie, à l'ordre du 7 mars 1919 : "Chargé dans la soirée du 15 au 16 août 1914, comme agent de liaison de porter au commandant Faivre un pli urgent concernant le colonel griévement blessé, s'est trouvé à un certain moment et par suite de l'obscurité entre les avants postes des deux partis, a néanmoins continué sa route au mépris du danger remplissant sa mission malgré les balles tirées sur lui et dont trois ont traversé sa musette et son bidon et écorné sa bicyclette.

 

Les avions

Deux Farman F 40 de l'escadrille F 388 dans leur hangar du terrain d'aviation de Negocani (Grèce), le 13 juin 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Nieuport 10 n° 632 de l'escadrille MF 388 en novembre 1916 - C'était un avion réformé qui servait aux servitudes (vols de liaison) - A droite, on remarque le bâtiment de l'école d'agriculture - Photo collection Boris Ciglic que je remercie pour son aide.

Sopwith 1A2 du MdL Jean-Louis Souléguieu, pilote de l'escadrille 504 du 1er novembre 1916 au 6 novembre 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean-Louis Souléguieu transmise par Marie-Claude Crouigneau, sa petite-nièce, que je remercie pour son aide.

Le Sgt Charles Harant pose, en compagnie de plusieurs de ses camarades de l'escadrille 504, devant un Dorand AR 1 de son unité - Photo Charles Harant transmise par René Harant, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Dorand AR 1 de l'escadrille 504 après un cheval de bois en 1918 - Photo Lucien Million-Rousseau transmise par son petit-fils Patrick Bediez que je remercie pour son aide.

Breguet 14 A2 de l'escadrille 504 en 1918 - Photo Lucien Million-Rousseau transmise par son petit-fils Patrick Bediez que je remercie pour son aide.

Le Sgt Charles Harant, pilote de l'escadrille 503 et ancien de l'escadrille 504, au départ d'une mission secrète sur la Bulgarie depuis le terrain d'aviation de Négocaci (Grèce), le 20 octobre 1918 - Photo Charles Harant transmise par René Harant, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les avions

Un des terrains utilisé par l'escadrille 504 - La présence de Farman F 40 devant les hangars permet de dater ce cliché de la période allant de juillet 1916 à la fin 1917. Photo Collection Boris Ciglic que je remercie pour son aide.

Breguet 14 B2 n° 2883 de l'escadrille 504 en 1918 - La référence "Léon" est peut-être un hommage au Sgt Léon Diéval, blessé au combat et décédé de ses blessures, le 23 mai 1916 - Photo SHD section Air de Vincennes - n° B 76 1676.

Breguet 14 A2 de l'escadrille 504 en 1918 - Voir l'insigne peint sommairement - Photo Lucien Million-Rousseau transmise par son petit-fils Patrick Bediez que je remercie pour son aide.

Inhumation de l'Adj Jean-Louis Souléguieu, pilote de l'escadrille 504 tué au cours d'un accident d'atterrissage sur le terrain de Négocani (Macédoine), le 6 novembre 1918 - Photo Jean-Louis Souléguieu transmise par Marie-Claude Crouigneau, sa petite-nièce, que je remercie pour son aide.

Breguet 14A2 de l'escadrille 504 en février 1919 - Photo Charles Harant transmise par René Harant, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le Sgt Charles Harant pose en compagnie de son mitrailleur (ou de son mécanicien) en février 1919 - L'avion est un Breguet 14 A2 qui est maintenant dépourvu d'armement - L'escadrille 504 sera dissoute en 1920 - Photo Charles Harant transmise par René Harant, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Une photo complémentaire à la précédente - Les deux hommes ont échangés leur place à bord d'un Breguet 14 A2 de l'escadrille 504 - Photo de février 1919 - Photo Charles Harant transmise par René Harant, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Documents
en rapport

Brevet de pilote militaire n° 7318 délivré au Caporal Charles Harant à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 4 juillet 1917 - Insigne métallique de pilote militaire n° B 5756 - Il a été pilote de l'escadrille 504 - Photo René Harant, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Rappel de décorations du Slt Maurice Lanoix, pilotes des escadrilles C 11, SPA 507 et BR 504 et moniteur de pilotage des écoles de Tours et d'Istres pendant la Grande Guerre - Photo Serge Lanoix, son fils, que je remercie pour son aide.

 

Documents
en rapport

Diplôme associé à la médaille serbe décernée, le 1er février 1933, au Sgt Charles Harant, détaché au 3ème groupe d'aviation et pilote de l'escadrille 504 - Photo René Harant, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Titre de permission de retour de séjour en Orient du Slt Maurice Lanoix, pilote de l'escadrille BR 504 - Il est rentré d'Orient, le 15 septembre 1918 et a eu droit à 55 jours de permission - Photo Serge Lanoix, son fils, que je remercie pour son aide.

 

Couleurs des avions

 

Breguet 14 B2 n° 2883 de l'escadrille 504 en 1918 - Peut-être un hommage au Sgt Léon Diéval, blessé au combat et décédé de ses blessures, le 23 mai 1916 - Profil David Méchin

Breguet 14 A2 n° 909 du Slt Lucien Million-Rousseau de l'escadrille 504 en 1918 - Profil David Méchin

Breguet 14 A2 n° 908 de l'escadrille 504 en 1918 - L'escadrille 504 a perçu ses premiers Breguet 14 A2 en janvier 1918 et les a utilisés jusqu'à sa dissolution - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Couleurs des avions

Nieuport 10 n° 632 de l'escadrille MF 388 en novembre 1916 - C'était un avion réformé qui servait aux servitudes (vols de liaison) - Profil David Méchin

Dorand AR 1 de l'escadrille 504 en fin 1917 - 1918 d'après une photo prise par le Slt Lucien Million-Rousseau et transmise par Patrick Bediez, son petit fils - Profil David Méchin

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Slt Donatien Lamprou - Né le 27 avril 1890 à Echiré (Deux-Sèvres) - Fils de Donatien Lamprou et de Marie-Louise Gaborit - Profession avant guerre Mécanicien - Service militaire au 109ème régiment d'infanterie, à compter du 1er ocotbre 1911 - Mobilisé au 24ème régiment d'infanterie, le 2 août 1914 - Passé à l'aviation comme mécanicien, le 3 mai 1915 - Passé élève pilote, le 1er septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1849 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 23 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 88 d'Orient - Une citation à l'ordre de l'aéronautique, le 10 août 1916 - Croix de Guerre - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 29 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 1 de Roumanie jusqu'au 14 novembre 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 15 février 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 6 juillet 1917 - GDE du 14 au 26 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 49 du 26 novembre 1917 au 12 juin 1918 - En mission du 12 janvier au 5 février 1918 - En mission du 13 au 15 février 1918 - En mission au Plessis-Belleville (GDE) du 1er au 6 avril 1918 - En mission du 15 au 17 mai 1918 - Nommé Sous-Lieutenant, le 12 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 152 du 13 au 14 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 87 du 14 juin au 18 octobre 1918 - Blessé au combat et hospitalisé, le 7 septembre 1918 - Décédé des suites d'une pneumonie grippale à l'hôpital auxiliaire n° 10 de Tours (37), le 18 octobre 1918 - Donatien Lamprou repose au cimetière de La Salle à Tours - Photo Didier Lecoq que je remercie pour son aide.


Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe de la famille Montoya dans le cimetière de Parempuyre (Gironde) - Le Brigadier Léopold Michel Montoya, pilote de l’armée d’Orient n'y repose pas. Porté disparu depuis le 5 avril 1918, son lieu de sépulture était inconnu. Il faudra attendre la fin 2005 pour que les choses changent (Voir l'article qui lui est consacré un peu plus haut dans cette page) - Sa jeune épouse Madeleine Marie née Bos, décédée à 22 ans, le 18 juin 1916, l'attends depuis 92 ans - Photo Serge Dumartin que je remercie pour son aide.

 

Remerciements :

- M. David Méchin pour son étude sur l'escadrille 504 et ses dessins des avions de l'aéronautique militaire.
- M. Patrick Bediez pour l'envoi des photos de son grand-père Lucien Million-Rousseau.
- M. Boris Ciglic pour l'envoi des 2 photos issues de sa collection.
- M. Christian Montoya pour l'envoi des photos de son grand oncle Léopold Montoya.
- M. Serge Dumartin pour l'envoi des photos de la tombe de la famille Montoya.
- M. Didier Lecoq pour l'envoi des photos des tombes des différents cimetières de la ville de Tours.
- M. René Harant pour l'envoi des archives du Sgt Charles Harant, son grand-père.
- Mme Marie-Claude Crouigneau pour l'envoi des photos de Jean-Louis Souléguieu, son grand-oncle.
- M. Yorick Bazin pour la transmission des archives de Jean Mortureux de Faudoas, son arrière-grand-père.
- M. Serge Lanoix pour l'envoi des archives et souvenirs de Maurice Lanoix, son père.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- JMO du 12 décembre 1916 jusqu'au 24 août 1917 - Service historique de défense de Vincennes - Section Air - Cote 26 N 95/2.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 503 Escadrille 505

 

 

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