Les hommes
Personnels de l'escadrille DO 22 en août 1914 - Au centre, le caporal Marcel Brindejonc des Moulinais - Les militaires portant l'insigne des troupes de l'aéronautique sur la manche gauche sont des pilotes - Quand cet insigne était porté à droite, les hommes ne font pas partie du personnel navigant (pilote, observateur, mitrailleur) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Maurice Seneuze transmise par Mme Monique Champeaux sa fille que je remercie pour son aide.
Mécaniciens de l'escadrille 22 - Le soldat de 2ème classe Maurice Seneuze, mécanicien est au premier rang, le 3ème à partir de la droite - Il a appartenu à cette unité du 4ème trimestre 1914 au 23 septembre 1917 - J'ignore quand cette photo a été faite, je ne peux donc préciser la dénomination exacte de l'escadrille - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Maurice Seneuze transmise par Mme Monique Champeaux sa fille que je remercie pour son aide.
Laboratoire photo de la 51ème section de photos aériennes intégrée à l'escadrille F 22 sur le terrain d'Auve, le 25 mars 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Pierre Sautour transmise par Thierry Michon, son petit neveu, que je remercie pour son aide.
Laboratoire photo de la 51ème section de photos aériennes intégrée à l'escadrille F 22 sur le terrain d'Auve, le 25 mars 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Pierre Sautour transmise par Thierry Michon, son petit neveu, que je remercie pour son aide.
Laboratoire photo de la 51ème section de photos aériennes intégréeà l'escadrille F 22 sur le terrain d'Auve, le 25 mars 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Pierre Sautour transmise par Thierry Michon, son petit neveu, que je remercie pour son aide.
Voiture photo n° 54851 de l'escadrille F 22 sur le terrain d'Auve, le 25 mars 1917 - Le Sgt Pierre Sautour, photographe, est à l'extrême droite - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Pierre Sautour transmise par Thierry Michon, son petit neveu, que je remercie pour son aide.
Personnels de la 51ème section de photos aériennes intégrée à l'escadrille AR 22 - Photo prise sur le terrain de Nove-di-Bassano (Italie) pendant l'été 1918 - L'escadrille AR 22 / SAL 22 a stationné sur ce terrain du 13 mars 1918 au 18 mars 1919 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Pierre Sautour transmise par Thierry Michon, son petit neveu, que je remercie pour son aide.
Cne Pierre Henri Louis Chrysostome Hadengue - Né le 24 janvier 1893 à Etalon (Somme) - Fils d'Albert Hadengue et de Madeleine Pluchet - Profession avant guerre Agriculteur - Engagé au 4ème régiment de cuirassiers, le XX octobre 1913 - Nommé Sous-lieutenant - Brevet de pilote militaire n° 2078 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 14 décembre 1915 - Présent à l'école militaire d'aviation de Chartres, jusqu'au 21 décembre 1915 - Pilote du GDE (Groupement des Division d'Entrainement) du 21 décembre 1915 au 8 février 1916 - Affecté à l'escadrille MF 22 par l'ordre d'affectation n° 18697 du GQG, en date du 2 février 1916 - Pilote de l'escadrille MF 22 / F 22 du 13 février 1916 au 3 octobre 1917 - Nommé Lieutenant, le 5 juillet 1916 (JO de la République française du 12 juillet 1916) - Commandant par Intérim de l'escadrille F 22 du 16 au XX novembre 1916 - Pilote de l'escadrille SOP 13 du 4 octobre 1917 au 16 février 1918 - Mission au RGA (convoyage d'un Sopwith 1A2) du 25 au 30 octobre 1917 - Commandant de l'escadrille SOP 270 / SAL 270 du 16 février 1918 au 5 avril 1919 - Détaché pour l'entrainement sur Salmson 2A2 du 5 au 13 juillet 1918 - Nommé Capitaine de réserve, à titre temporaire, le 14 août 1918 - Evacué sur l'hôpital mixte de Rambervillers (88), le 19 mars 1919 - Le Slt Fernand Roussel, observateur, assure la permanence du commandement jusqu'au 5 avril 1919, date de la dissolution de l'escadrille - Affecté au 11ème régiment d'aviation - Nommé Capitaine à titre définitif, le 15 juillet 1925 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 11 novembre 1938 - Photo Pierre Hadengue transmise par Olivier Demoinet, son petit-fils que je remercie pour son aide.
Slt Marcel de St-André - Né en 1884 - Pilote de l'escadrille DO 22 / MF 22 du (avant le 2 août 1914) au 7 mars 1915 - Nommé Sous-lieutenant, le 25 décembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 98 T du front d'Orient du 24 mars au 25 août 1915 - Tué au cours d'un accident d'avion dans les environs de Moudros, dans les Dardanelles, le 25 août 1915 - Photo Marcel de St-André - Collections des archives départementales de la Loire.
Slt Pierre Marcel Meunier - Né le 11 août 1888 à Flers (Orne) - Fils de Joseph François Meunier (négociant) et de Marie Léontine Mahelin - Domiciliés 15, rue de Marseille à Paris 10ème arrondissement (75) - Classe 1908 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 439 - Engagé volontaire pour 3 ans au 5ème régiment de Génie, le 8 octobre 1908 - Passé dans la réserve, le 1er octobre 1910 - Profession avant guerre Menuisier - Rappelé à l'activité et affecté à la 22ème section de commis ouvriers militaires d'administration, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote de l'école militaire d'aviation de Pau, le 15 novembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 859 obtenu à l'école de Pau, le 28 avril 1915 - Pilote de l'escadrille MF 22 / F 22 du 1er juin 1915 au 16 janvier 1917 - Nommé Caporal, le 13 mai 1915 - Blessé au combat par deux balles de mitrailleuses, le 23 août 1915 - Médaille Militaire et citation n° 1411 à l'ordre de l'armée, en date du 28 août 1915 - En convalescence jusqu'au 17 février 1916 - Nommé Sergent, le 10 avril 1916 - Citation n° 22 à l'ordre de l'armée, en date du 10 juin 1916 - Blessé au cours d'un accident d'avion, le 2 août 1917 - Affecté à la mission militaire française d'aviation en Russie - Escadrille SOP 582 du 20 janvier 1917 au 1er avril 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 11 février 1917 - Affecté au sous-secrétariat d'état à l'aéronautique militaire er maritime, le 1er avril 1918 - Pilote réceptionnaire à Villacoublay, le 1er juin 1918 - Citation à l'ordre de l'armée en date du 2 septembre 1918 - Affecté au Service des Fabrications de l'Aviation (SFA) - Affecté au dépot du 1er groupe d'aviation de Dijon - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 11 février 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 6 juillet 1919 - Démobilisé, le 12 juillet 1919 - Affecté au Magasin Général d'Aviation n° 1 (MGA 1), le 27 décembre 1920 - Nommé sous-lieutenant à titre définitif, le 4 juin 1920 - Classé dans les cadres de l'aéronautique militaire, le 20 juin 1923 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 4 juin 1924 - Affecté au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 23 janvier 1925 - Une période d'exercice obligatoire au 5ème GOA du 5 au 25 août 1929 - Affecté au 5ème bataillon de l'air (par changement de dénomination), le 1er août 1933 - Une période d'exercice obligatoire au 5ème BA du 1er au 21 avril 1935 - Passé dans la réserve à la base aérienne d'Avord, le 15 octobre 1936 - Nommé Lieutenant de réserve, le 15 octobre 1936 - Nommé Capitaine - Officier de la Légion d'Honneur, le 25 décembre 1940 - Domicilié au 7, rue Raffaelli à Paris 16ème arrondissement (75) - Décédé au 9, avenue Charles de Gaulle à Boulogne-Billancourt, le 19 septembre 1975 - Sources : Extrait de naissance - Etats de service - Pam - LO - Acte de décès - Dernière mise à jour : 14/12/2014.
* Médaille Militaire et citation n° 1411 à l'ordre de l'armée, en date du 28 août 1915 : "Pilote plein de hardiesse et de sang-froid, s'offrant toujours pour les missions dangeureuses. Le 23 août 1915, blessé de deux balles au cours d'une reconnaissance en avion, a ramené néanmoins son appareil avec son observateur."
* Citation n° 22 à l'ordre de l'armée, en date du 10 juin 1916 : "Pilote de tout premier ordre rendant les meilleurs services. Les 21 et 22 mai 1916, a survolé longuement les lignes ennemies à moins de 200 mètres de hauteur pour assurer l'efficacité des observations de l'officier qui l'accompagnait. A, par son adresse et son intelligence permis à son observateur d'assister à l'assaut donné contre une position ennemie et de fournir immédiatement au commandement des renseignements précis et des photographies du plus haut intêret."
* Citation n° 22 à l'ordre de l'armée du Slt Pierre Meunier au sous-secrétariat d'état de l'aéronautique, en date du 2 septembre 1918 : "Officier aviateur de très haute valuer, d'un allant et d'un courage exceptionnels, a actuellement plus de 500 heures de vol au-dessus de l'ennemi, 2 blessures de guerre. Est titulaire de 2 citations à l'ordre de l'armée avec des motifs très élogieux, à fourni un très bon travail en Russie, dans des circonstances particulièrement périlleuses et difficiles. Le 1er aôut 1917, sur le front de la Galicie, a reçu une blessure de guerre."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 6 juillet 1919 : "Officier pilote d'un courage et d'un habileté remarquables. A rempli avec plein succès les missions les plus variées et rendu au commandement de précieux services."
Adj Firmin Hippolyte Thouéry - Né le 26 septembre 1891 à Beaumont-de-Lomagne (Tarn-et-Garonne) - Fils de Germain Pierre Dominique Thouéry et de Françoise Miramont - Domiciliés à Tonneins (Lot-et-Garonne) - Profession avant service militaire grossiste en denrées alimentaires - Classe 1911 - Recrutement de Marmande (Lot-et-Garonne) sous le matricule n° 662 - Service militaire au 126ème régiment d'infanterie, à compter du 1er octobre 1912 - Nommé Caporal, le 9 novembre 1913 - Nommé Sergent, le 21 avril 1914 - Affecté au 326ème régiment d'infanterie, le 2 août 1914 - Citation n° 150 à l'ordre du régiment, le 7 octobre 1915 - Passé au 1er groupe d'aviation de l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 16 mars 1916 - Affecté à l'école militaire d'aviation d'Etampes, le 4 juin 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4467 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Etampes, le 12 septembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, du 14 septembre au 1er octobre 1916 - Pilote de l'escadrille F 22 / AR 22 / SAL 22 du 10 décembre 1916 au 25 mars 1919 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de la division, le 15 mars 1917 - Hospitalisé et convalescence du 29 juillet au 17 novembre 1917 - Nommé Adjudant, le 31 mars 1918 - Détaché du 10 mai au 1er juin 1918 - Blessé au cours d'un accident d'avion, à bord d'un Salmson 2A2, le 21 mai 1918 - Hospitalisé jusqu'au 11 juin 1918 - Citation à l'ordre du 12ème corps d'armée, le (été) 1918 - Citation n° 405 à l'ordre du 12ème corps d'armée, le 22 novembre 1918 - A réalisé 174 missions de guerre - Médaille de la valeur militaire Italienne (Medaglia al Valore Militare) - Affecté à l'annexe du GDE de Romilly-sur-Seine, le 25 mars 1919 - Démobilisé, le 23 août 1919 - Médaille Militaire, le 16 juin 1920 - Nommé Adjudant-chef de réserve - Affecté dans la réserve au 31ème régiment d'aviation - Affecté dans la réserve au 2ème groupe d'ouvriers d'aviation - Chevalier de la légion d'Honneur, en date du 31 décembre 1952 - Décédé, le 29 novembre 1993 - Sources : Pam - FM Lot-et-Garonne - Liste brevets - CCC escadrille 22 - Bailey/Cony - Mémoires de Guerre de Firmin Thouéry - Dernière mise à jour : 02/02/2015 - Photo Firmin Thouéry transmise par Quentin Thouéry que je remercie pour son aide.
* Citation n° 150 à l'ordre du régiment, le 7 octobre 1915 : "N'a cessé depuis le début de la campagne de faire preuve de courage et de sang-froid. A pris à l'attaque du 25 septembre le commandement de la section privée de son chef et l'a brillamment conduite à l'assaut des tranchées allemandes."
* Citation à l'ordre du 12ème corps d'armée, le (été) 1918 : "Pilote habile courageux malgré les aviations et l'artillerie ennemies. A pris de nombreuses photographies des organisations allemandes, fournissant au commandement de précieux renseignements, est rentré souvent avec son avion notamment le 22 juillet 1917."
* Citation n° 405 à l'ordre du 12ème corps d'armée, le 22 novembre 1918 : "Sous-officier pilote d'un dévouement et d'une conscience qui ne se démentent jamais. A exécuté plusieurs missions de longues distances dans les lignes ennemies, notamment le 6 novembre et le 22 octobre, au cours de l'offensive sur le Piave, a fait à très basse altitude plusieurs reconnaissances mitraillant des rassemblements ennemis.
* Chevalier de la Légion d'Honneur de l'Adj Firmin Hippolyte Touery de la direction régionale du recrutement et de la statistique de la 4ème région militaire, en date du 31 décembre 1952 : "28 ans de services, 5 ans de campagnes. A été blessé et cité. Médaillé militaire du 16 juin 1920."
Ltt Victor Marie Louis Rouanet - Né le 1er juin 1888 à Castres (Tarn) - Classe 1908 - Affecté au 21ème régiment de chasseurs à cheval - A effectué un stage à l'escadrille pour être formé aux techniques de liaison (TSF - Signaux- Messages lestés - mouvements d'avions) entre les avions de réglage et l'infanterie sur le terrain de Baslieux-lès-Fismes, le 24 août 1916 - Nommé Lieutenant de réserve, le 1er octobre 1917 - Affecté dans la réserve au 19ème régiment de dragons - Sources : JORF - Site Internet Léonore - Dernière mise à jour : 28 octobre 2019.
Photo de l'Adj Charles Casin
Adj Charles Casin - Né le 5 novembre 1892 à Avril par Briey (Meurthe-et-Moselle) - Fils de Jean Nicolas Casin et de Marie Sponville - Classe 1912 - Recrutement de Thionville-Nancy sous le matricule n° 1413 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 5ème régiment d'artillerie à pied, le 10 novembre 1911 - Nommé Brigadier, le 26 septembre 1912 - Nommé Maréchal des Logis, le 8 octobre 1913 - Profession avant guerre Commerçant - Marié avec Mlle Jeanne Simon et domicilié au 17, rue du Bourg à Bar-le-Duc (Meuse) - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 17 novembre 1914 - Observateur de l'escadrille MF 2 du 18 novembre 1914 au 8 janvier 1915 - Observateur de l'escadrille HF 7 du 8 janvier au 5 avril 1915 - Observateur de l'escadrille HF 13 du 5 avril 1915 au (2ème trimestre) 1915 - Observateur de l'escadrille C 18 du (2ème trimestre) 1915 au 24 avril 1915 - Observateur de l'escadrille C 11 du 24 avril 1915 au XXX - Observateur de l'escadrille MF 22 - Observateur de l'escadrille C 18 - Passé à l'école d'aviation militaire du Crotoy comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 3751 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 22 juin 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 2 novembre 1916 - Pilote de la RGA du 2 novembre 1916 au 5 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 45 du 5 janvier au 16 juin 1917 - Nommé Adjudant, le 15 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 90 / SPA 90 du 17 juin 1917 au 9 juin 1918 - Nommé Adjudant-chef, le 5 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille BR 128 du 10 juin au 17 juillet 1918 - Placé en sursis d'appel en qualité de cultivateur à Avril (Meurthe-et-Moselle) jusqu'au 31 juillet 1919 - Démobilisé, le 1er août 1919 - Domicilié à Ruffey-les-Beaune (Côte-d'Or), à compter du 16 août 1919 - Rengagé pour un an au titre du 32ème régiment d'aviation d'observation, le 16 septembre 1920 - Rengagé pour deux ans au titre du 32ème régiment d'aviation d'observation, à compter du 13 septembre 1921 - Médaille Militaire, en date du 1er janvier 1922 - Commissionné pour trois ans, à compter du 13 septembre 1923 - Commissionné pour cinq ans au titre du 32ème régiment d'aviation, à compter du 21 juin 1927 - Admis dans le cadre des sous-officiers de carrière, le 27 avril 1928 - Passé à la base aérienne de Dijon, le 1er octobre 1932 - Passé à la base aérienne n° 102, le 1er janvier 1934 - En congé sans solde de trois mois du 1er juillet au 30 septembre 1936 - Admis à la retraite, le 1er octobre 1936 - Se retire à Ruffey-les-Beaune (Côte-d'or) à compter du 15 octobre 1936 - Rappelé à l'activité et affecté au 81ème régiment régional, le 24 septembre 1938 - Libéré, le 2 octobre 1938 - Rappelé à l'activité, le 10 novembre 1939 - Profession après guerre Commis d'architecte - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de la Moselle - Dernière mise à jour : 8 décembre 2017.
* Croix de guerre avec étoile d'argent et citation n° 198 à l'ordre de la 1ère division aérienne, en date du XX XXX 1918 : "Pilote d'une conscience à toute épreuve. les 22 août, 4 et 11 septembre, par son calme et la sureté de sa protection, a permis aux avions de la division de réaliser leur programme photographique malgré une aviation ennemie très active. Le 19 août, par le mauvais temps, a exécuté une reconnaissance à vue, à basse altitude, sur les lignes ennemies."
* Médaille Militaire de l'Adc Charles Casin au 32ème régiment d'aviation, en date du 1er janvier 1922 : "9 ans de services, 5 campagnes."
Photo du Cne René Drouot
Cne René Jean Pierre Drouot - Né le 22 mars 1883 à Vannes (Morbihan) - Fils d'Emile Drouot (militaire de carrière) et de Camile Gigleux - Domiciliés en 1914 rue Boussicault à Paris (75) - Classe 1903 - Recrutement d'Amiens (Somme) sous le matricule n° XXX - Engagé à l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 1er octobre 1904 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 1er octobre 1906 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 1er octobre 1908 - Brevet de pilote civil n° 1074 obtenu sur avion Maurice Farman et délivré par l'aéroclub de France, le 22 octobre 1912 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 8 juillet 1912 - Brevet de pilote militaire n° 208 obtenu, le 11 février 1913 - Pilote de l'escadrille V 24 du 24 août au 21 septembre 1914 - Commandant de l'escadrille DO 22 / MF 22 / F 22 du 21 septembre 1914 au 31 mars 1917 - Détenteur du pistolet Browning n° 1865 - Citation à l'ordre de l'armée en date du 2 février 1915 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 17 février 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 mai 1915 - Evacué du 26 novembre au 24 décembre 1916 - Commandant de l'aéronautique militaire du 12ème corps d'armée, à compter du 31 mars 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 10 septembre 1917 - Commandant de l'annexe GDE - Commandant de l'aéronautique militaire du 16ème corps d'armée - Commandant de l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic - Commandant du service aéronautique militaire de la 6ème armée, à compter du 29 novembre 1918 - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique - Affecté à l'inspection du matériel technique et des installations techniques de l'aéronautisue militaire, le 1er août 1925 - Nommé Commandant - Nommé Lieutenant-colonel - Membre du Grand Orient de France - Administrateur de la Française d'Aquitaine et Candeur réunies, les Amis de la Tolérance - Domicilié au 12, boulevard de Port-Royal à Paris (75) - Sources : Pam - CCC de l'escadrille V 24 - CCC de l'escadrille MF 22 - Liste des brevets militaires - JORF - Revue L'Aérophile - Dernière mise à jour : 3 juin 2018.
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne René Jean Drouot, commandant l'escadrille MF 22, en date du 7 mai 1915 : "Excellent pilote, plein d'allant et animé de la ferme volonté de contribuer au succès commun. N'hésite pas à s'exposer en prenant pour lui les missions les plus périlleuses. A, par son travail et son exemple, réussi à former une escadrille digne d'être citée pour son dévouement et pour les services qu'elle a rendus."
Photo du Sgt Raymond Camille Bacqué
Sgt Camille Raymond Barthélémy Bacqué - Né le 29 septembre 1895 à Pechnonnieu (Quartier de Toulouse maintenant) (Haute-Garonne) - Fils d'Antoine Bacqué (briquetier) et de Marie Lantic - Domicilié à Pechbonnieu (Haute-Garonne) - Obtient une bourse d'internat à Toulouse de 400 fr., le 20 juin 1909 - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1915 - Recrutement de Toulouse (Haute-Garonne) sous le matricule n° 1429 - Mobilisé au 142ème régiment d'infanterie, le 18 décembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire, comme élève pilote, le 17 février 1917 - Cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 6740 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 31 mai 1917 - Nommé Caporal, le 12 juin 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 20 juin 1917 - Pilote de l'annexe GDE de Pierrefonds du 21 juin au 30 août 1917 - Pilote de l'escadrille (?) du 30 août au 27 octobre 1917 - Il devait rejoindre l'escadrille F 5 mais n'apparait pas dans ses registres - Radié comme pilote, il est passé mitrailleur, le 27 octobre 1917 - Affecté au service aéronautique du 12ème corps d'armée, le 10 novembre 1917 - Mitrailleur de l'escadrille AR 22 / SAL 22 du 13 novembre 1917 au 25 mars 1919 - Nommé Sergent, le 20 août 1918 - Croix de guerre avec une étoile de bronze et citation n° 22 à l'ordre du régiment, en date du 19 novembre 1918 - Dirigé vers l'annexe du GDE de Romilly-sur-Seine, le 25 mars 1919 - Désigné pour suivre les cours de mathématiques spéciales, de physique et de chimie organisé par le centre d'études à Metz (Moselle) - Démobilisé par le centre aéronautique de la 17ème région militaire, le 29 septembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'aérostation, le 1er juin 1921 - Domicilié au 8, rue Harrazzani à Monaco, à compter du 19 février 1923 - Profession Ingénieur en 1928 - Domicilié Villa Paulian au 1, avenue des Diables bleus à Nice, à compter du 7 septembre 1928 - Domicilié au 64, rue Corot à Ville d'Avray, à compter du 16 mai 1929 - Membre du conseil d'administration du syndicat unique des employeurs de la famille de l'eau, du gaz et de l'électricité de Marseille, le 27 janvier 1944 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Haute-Garonne - CCC de l'escadrille AR 22 / SAL 22 - JORF - Dernière mise à jour : 13 mars 2021.
* Croix de guerre avec une étoile de bronze et citation n° 22 à l'ordre du régiment, en date du 19 novembre 1918 : "Mitrailleur ayant toujours fait preuve de beaucoup de conscience et de dévouement. A exécuté plusieurs missions de protection et de bombardement à grande distance dans les lignes ennemies et notamment les 15 septembre et 5 octobre 1918."
Photo du MdL Jean Delfour
MdL Jean Delfour - Né le 30 mars 1891 à Vers (Lot) - Fils de Jacques Marie Pierre Delfour et de Marie Cécile Jubin - Profession avant guerre Cultivateur - Classe 1911 - Recrutement de Cahors (Lot) sous le matricule n° 350 - Service militaire au titre du 10ème régiment de Dragons, à compter du 1er octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 31 octobre 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 15 octobre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 20 octobre 1915 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 3114 obtenu sur avion Maurice Farman à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 31 mars 1916 - Stage de perfectionnement sur avions Caudron G 4 à l'école d'aviation militaire d'Avord, du 2 au 30 avril 1916 - Pilote du GDE du 30 avril au 28 juin 1916 - Pilote de l'escadrille F 22 / AR 22 du 28 juin 1916 au 21 janvier 1918 - Citation n° 40 à l'ordre de l'aéronautique de la 10ème armée, en date du 13 janvier 1917 - A reçu en armement individuel le pistolet Ruby Idéal modèle 1915 n° 14.863 - Convoyage d'un avion depuis la RGAé du 25 au 27 juin 1917 - Stage Nieuport à la GDE du 24 juillet au 6 août 1917 - Citation n° 64 à l'ordre du 133ème régiment d'infanterie, en date du 16 septembre 1917 - Citation n° 1014 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 26 septembre 1917 - Nommé Adjudant, le 1er octobre 1917 - Lâché sur avions Nieuport, le 26 novembre 1917 - Lâché sur avions SPAD VII et XIII, le 28 novembre 1917 - Envoyé au repos à la maison de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon du 21 janvier au 28 février 1918 - Affecté comme moniteur de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, le 19 mars 1918 - Affecté à la commission de réception des avions à Chartres (Eure-et-Loir) du 10 décembre 1918 au 21 juillet 1919 - Blessé, au cours de son dernier vol, lors d’un accident d’avion pendant le convoyage d'un Breguet 14 A2 entre La Ferté-Gaucher et Etampes, le 21 juillet 1919 - Son avion, en panne moteur, s'est écrasé dans les environs de Précy-sur-Marne - Pendant une heure, il est resté bloqué dans les débris pour être finalement dégagé par des soldats américains qui se trouvaient dans le secteur et l'ont amené dans un état grave à l'hôpital de Meaux (Seine-et-Marne) - En plus de séquelles physiques (perte de 6 dents), souffre d'un choc post-traumatique qui mettra plusieurs années à se soigner - Démobilisé, le 17 août 1919 - Domicilié au 7, rue d'Orléans à Paris (75) à compter de cette date - Réformé temporairement et proposé pour pension d'invalidité de 20 % pour asthénie, faiblesse générale, fatigue cérébrale, perte de 6 dents, mauvais état général par la commission de réforme de Toulouse, le 19 novembre 1919 - Réformé temporairement et proposé pour pension d'invalidité de 20 % pour état général défectueux, faiblesse générale, asthénie suite d'ébranlement nerveux consécutif à accident d'avion par la commission de réforme de Toulouse, le 11 octobre 1920 - Réformé temporairement et proposé pour pension d'invalidité de 20 % pour asthénie, faiblesse et troubles nerveux par la commission de réforme de Toulouse, le 26 octobre 1921 - Réformé temporairement et proposé pour pension d'invalidité de 20 % pour troubles nerveux et perte de 6 dents par la commission de réforme de Toulouse, le 13 octobre 1922 - Classé "Service auxiliaire" et proposé à pension d'invalidite temporaire de 20 % pour troubles nerveux par la commission de réforme de Toulouse (Haute-Garonne), le 30 juin 1923 - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation d'observation, le 17 juillet 1923 - Domicilié au 17, rue Louis Blanc à Cannes (Alpes-Maritimes), à compter du 2 janvier 1924 - Passé en position "sans affectation", le 15 mai 1928 - Domicilié à Vers (Lot), à compter du 12 juin 1938 - Profession de Propriétaire cultivateur à Vers - Décédé à Vers (Lot) en 1974 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département du Lot - CCC de l'escadrille F 22 / AR 22 - JORF - Journal L'Homme Libre - Journal La Croix - Journal L'Action Française - Dernière mise à jour : 8 février 2019.
* Citation n° 1014 à l'ordre de la 4ème armée du MdL Jean Delfour à l'escadrille F 22, en date du 26 septembre 1917 : "Excellent pilote. Le 3 septembre 1917, pendant un coup de main, a survolé les tranchées à basse altitude pendant plus d'une heure, a assuré d'une façon efficace la mission de l'avion d'infanterie et a mitraillé les tranchées ennemies. Ayant eu son appareil touché, n'est rentré qu'après avoir rempli sa mission." - Il faisait équipage avec le Ltt Pierre Marie Julien Godinot, observateur d'artillerie.
Photo du MdL Jean Delfour
MdL Jean Delfour - Né le 30 mars 1891 à Vers (Lot) - Fils de Jacques Marie Pierre Delfour et de Marie Cécile Jubin - Profession avant guerre Cultivateur - Classe 1911 - Recrutement de Cahors (Lot) sous le matricule n° 350 - Service militaire au titre du 10ème régiment de Dragons, à compter du 1er octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 31 octobre 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 15 octobre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 20 octobre 1915 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 3114 obtenu sur avion Maurice Farman à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 31 mars 1916 - Stage de perfectionnement sur avions Caudron G 4 à l'école d'aviation militaire d'Avord, du 2 au 30 avril 1916 - Pilote du GDE du 30 avril au 28 juin 1916 - Pilote de l'escadrille F 22 / AR 22 du 28 juin 1916 au 21 janvier 1918 - Citation n° 40 à l'ordre de l'aéronautique de la 10ème armée, en date du 13 janvier 1917 - A reçu en armement individuel le pistolet Ruby Idéal modèle 1915 n° 14.863 - Convoyage d'un avion depuis la RGAé du 25 au 27 juin 1917 - Stage Nieuport à la GDE du 24 juillet au 6 août 1917 - Citation n° 64 à l'ordre du 133ème régiment d'infanterie, en date du 16 septembre 1917 - Citation n° 1014 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 26 septembre 1917 - Nommé Adjudant, le 1er octobre 1917 - Lâché sur avions Nieuport, le 26 novembre 1917 - Lâché sur avions SPAD VII et XIII, le 28 novembre 1917 - Envoyé au repos à la maison de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon du 21 janvier au 28 février 1918 - Affecté comme moniteur de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, le 19 mars 1918 - Affecté à la commission de réception des avions à Chartres (Eure-et-Loir) du 10 décembre 1918 au 21 juillet 1919 - Blessé, au cours de son dernier vol, lors d’un accident d’avion pendant le convoyage d'un Breguet 14 A2 entre La Ferté-Gaucher et Etampes, le 21 juillet 1919 - Son avion, en panne moteur, s'est écrasé dans les environs de Précy-sur-Marne - Pendant une heure, il est resté bloqué dans les débris pour être finalement dégagé par des soldats américains qui se trouvaient dans le secteur et l'ont amené dans un état grave à l'hôpital de Meaux (Seine-et-Marne) - En plus de séquelles physiques (perte de 6 dents), souffre d'un choc post-traumatique qui mettra plusieurs années à se soigner - Démobilisé, le 17 août 1919 - Domicilié au 7, rue d'Orléans à Paris (75) à compter de cette date - Réformé temporairement et proposé pour pension d'invalidité de 20 % pour asthénie, faiblesse générale, fatigue cérébrale, perte de 6 dents, mauvais état général par la commission de réforme de Toulouse, le 19 novembre 1919 - Réformé temporairement et proposé pour pension d'invalidité de 20 % pour état général défectueux, faiblesse générale, asthénie suite d'ébranlement nerveux consécutif à accident d'avion par la commission de réforme de Toulouse, le 11 octobre 1920 - Réformé temporairement et proposé pour pension d'invalidité de 20 % pour asthénie, faiblesse et troubles nerveux par la commission de réforme de Toulouse, le 26 octobre 1921 - Réformé temporairement et proposé pour pension d'invalidité de 20 % pour troubles nerveux et perte de 6 dents par la commission de réforme de Toulouse, le 13 octobre 1922 - Classé "Service auxiliaire" et proposé à pension d'invalidite temporaire de 20 % pour troubles nerveux par la commission de réforme de Toulouse (Haute-Garonne), le 30 juin 1923 - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation d'observation, le 17 juillet 1923 - Domicilié au 17, rue Louis Blanc à Cannes (Alpes-Maritimes), à compter du 2 janvier 1924 - Passé en position "sans affectation", le 15 mai 1928 - Domicilié à Vers (Lot), à compter du 12 juin 1938 - Profession de Propriétaire cultivateur à Vers - Décédé à Vers (Lot) en 1974 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département du Lot - CCC de l'escadrille F 22 / AR 22 - JORF - Journal L'Homme Libre - Journal La Croix - Journal L'Action Française - Dernière mise à jour : 8 février 2019.
* Citation n° 1014 à l'ordre de la 4ème armée du MdL Jean Delfour à l'escadrille F 22, en date du 26 septembre 1917 : "Excellent pilote. Le 3 septembre 1917, pendant un coup de main, a survolé les tranchées à basse altitude pendant plus d'une heure, a assuré d'une façon efficace la mission de l'avion d'infanterie et a mitraillé les tranchées ennemies. Ayant eu son appareil touché, n'est rentré qu'après avoir rempli sa mission." - Il faisait équipage avec le Ltt Pierre Marie Julien Godinot, observateur d'artillerie.
Photo de l'Adj Pierre Gouguenheim
Adj Pierre Gouguenheim - Né le 19 février 1892 à Paris (75) - Fils d'Albert Gouguenheim et de Léonie Lisbonne - Domiciliés à Etampes (Seine-et-Oise) - Marié avec Yvonne Mille et domiciliés rue St-Antoine à Etampes - Brevet de pilote civil n° 388 obtenu sur avion Henri Farman et délivré par l'Aéroclub de France, le 3 février 1911 - Chef pilote Maurice Farman du terrain d'Etampes-Aviation - Recordman du monde d'altitude avec quatre passagers sur biplan Farman, le 10 février 1912 - Classe 1912 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 395 - Service militaire au 1er groupe d'aviation, à compter du 18 décembre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 538 obtenu le 30 août 1914 - Pilote de l'escadrille MF 25 du 28 au 30 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille DO 22 / MF 22 du 30 septembre 1914 au 15 juillet 1915 - Livre, avec le Ltt Roger Vitrat, deux Maurice Farman MF 11, à Verdun, le 4 octobre 1914 - Nommé Caporal, le 29 octobre 1914 - Nommé Sergent, le 15 janvier 1915 - Affecté à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 15 juillet 1915 - Affecté comme pilote testeur et convoyeur d'un constructeur d'avions (lequel ?) du XXX au 23 mai 1918 - Affecté à l'annexe RGA d'Etampes, le 20 juillet 1918 - Achète le Farman F 392 n° 4 (Immatriculé F-ANMR et baptisé "Belma") et en prend possession, le 18 mars 1935 - Cet avion est le dernier F 392 fabriqué par ce constructeur - Concessionnaire automobile au 148, rue St-Jacques à Etampes - Concessionnaire Panhard et Ford de 1925 à 1936 - Concessionnaire Simca, Velosolex et Lambretta en 1958 - Décédé à Paris, le 10 décembre 1962 - Sources : Pam - Liste des brevets délivrés par l'Aéroclub de France avant août 1914 - Liste des brevets militaires - Corpus Etampois - Dernière mise à jour : 11 mars 2017.
Photo du Cne Gabriel Saumande
Cne Gabriel François Georges (dit Eugène) Saumande - Né le 24 mars 1881 au 9, rue Traversière Saint-Martin à Périgueux (Dordogne) - Fils de Gabriel Georges Saumande (propriètaire-cultivateur, maire de Périgueux, député) et d'Anne Eugénie Pradines - Profession avant service militaire Etudiant es-sciences - Classe 1901 - Recrutement de Périgueux (Dordogne) sous le matricule n° 1797 - Service militaire au 50ème régiment d'infanterie, à compter du 14 novembre 1902 - Retour à la vie civile et passage dans la disponibilité, le 23 septembre 1903 - Nommé Caporal, le 2 mars 1904 - Domicilié au 28, boulevard St-Germain à Paris 14ème (75), à compter du 3 juin 1904 - Nommé Sergent, le 2 septembre 1904 - Classé en affectation spéciale de l'administration de la trésorerie et postes aux armées en qualité de commis de trésorerie à Paris, le 29 juillet 1907 - Réformé n° 2 pour tuberculose par le 2ème commission de réforme de la Seine, le 20 juillet 1911 - Profession avant guerre Inspecteur de la Banque de France - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Reconnu apte au service armé par la 6ème commission spéciale de la Seine, le 2 septembre 1914 - Affecté au régiment d'infanterie de Périgueux, le 10 septembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre temporaire au 50ème régiment d'infanterie, le 27 mai 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur du service aéronautique de la 10ème armée, le 9 août 1915 - Observateur à l'escadrille F 22 / AR 22 du 9 août au 12 août 1917 - Détaché à la 3ème batterie du 34ème régiment d'artillerie, le 30 novembre 1915 - Hospitalisé et convalescence du 10 décembre 1915 au 3 janvier 1916 - Citation à l'ordre du corps d'armée en décembre 1915 - Citation à l'ordre de l'aéronautique en janvier 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 4 au 25 janvier 1916 - Détaché à l'escadrille MF 8 du 22 juin 1916 au 10 août 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 juin 1916 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 1er juillet 1916 - Citation à l'ordre de l'armée en août 1916 - Détaché au GDE du 4 au 11 septembre 1916 - Citation à l'ordre du corps d'armée en avril 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er avril 1917 - Hospitalisé, le 2 juin 1917 - Rayé des comptes de l'escadrille AR 22, le 12 août 1917 - Officier de renseignement du service aéronautique du 16ème corps d'armée du (4ème trimestre 1917) au 8 janvier 1918 - Nommé Capitaine de réserve, à titre définitif, le 14 octobre 1917 - Officier de renseignement du service aéronautique du 36ème corps d'armée du 8 janvier au 29 juin 1918 - Parti au GQG de Provins, le 26 mars 1918 - Tué au cours d'une mission au bois de Mailly, entre Malancourt et Lemoncourt (Meuse), le 29 juin 1918 - Le Salmson 2A2, qu'il occupait, a été abattu par la Flak-batterie 761 - Il faisait équipage avec le Sgt Jacques Mivière, pilote de l'escadrille SAL 74, qui a également perdu la vie - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 21 juillet 1918 - Gabriel Saumande repose dans la nécropole nationale de Champenoux - Sources : Pam - Fiche matricule du département de la Dordogne - CCC de l'escadrille F 22 / AR 22 - Bailey / Cony - LO - MpF - JORF - Site Internet Geneanet - Dernière mise à jour : 10 juillet 2018.
* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cne Eugène François Gabriel Saumande du 50ème régiment d'infanterie, adjoint au commandant du secteur aéronautique d'un corps d'armée, en date du 21 juillet 1918 : "A accompli, comme volontaire, des reconnaissances et missions photographiques à longue portée. Est tombé glorieusement au cours de l'une d'elles."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Gabriel François Eugène Saumande, observateur à l'escadrille MF 22, en date du 10 juin 1916 : "Officier de haute valeur et de la plus haute conscience. Observateur de premier ordre, faisait l'admiration de tous. Remplissant actuellement les fonctions d'observateur d'infanterie, ne recule devant aucun danger, nidevant aucune fatigue pour assurer des liaisons avec les troupes qu'il va visiter dans les toutes premières lignes. Les 21 et 22 mai, a survolé longuement les lignes ennemies à moins de 200 mètres d'altitude pour assurer l'efficacité de ses observations. A rempli ses missions de la manière la plus complète et la plus fructueuse, en observant l'assaut donné contre une position ennemie et en fournissant immédiatement au commandement des renseignements précis et des photographies du plus haut intérêt."
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Les hommes
Ltt Roger Vitrat - Né le 19 février 1885 à Libourne - Fils de François Barthélémy Vitrat et de Marguerite Masson - Domiciliés 7 rue de Noailles à Versailles - Engagé au 123ème régiment d'infanterie, le 3 mars 1903 - Nommé Sergent, le 18 septembre 1904 - Admis comme élève officier à l'école de St-Maixent, le 5 avril 1907 - Affecté au 9ème régiment d'infanterie, le 1er avril 1908 - Nommé Sous-Lieutenant, le 1er avril 1908 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1910 - Affecté au 144ème RI, le 10 juin 1911 - Placé en hors cadre au titre de l'aéronautique, le 24 septembre 1912 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 11 juin 1911 - Brevet de pilote militaire n° 96 obtenu à l'école d'aviation de St-Cyr, le 27 mars 1912 - Pilote de l'escadrille MF 25 du 1er au 30 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 22 du 30 septembre 1914 au 31 janvier 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 3 décembre 1914 - Affecté à la mission française en Serbie du 31 janvier 1915 au 11 octobre 1917 - Commandant de l'escadrille MF 99 de Serbie du 2 mars 1915 au XX juin 1916 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 4 février 1915 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 22 mars 1915 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée en juin 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée en octobre 1915 - Nommé Chef de Bataillon (Cdt) à titre temporaire, le 16 mai 1916 - Affecté à l'aéronautique de la 6ème armée à compter du 1er novembre 1917 - Stage de tir de 8 jours à l'école du tir aérien de Cazaux à compter du 19 décembre 1917 - Commandant le service aéronautique du 30ème corps d'armée à compter du 13 janvier 1918 - Chef de bataillon du 31ème régiment d'aviation - Officier de la Légion d'Honneur, le 5 janvier 1931 - Carte postale d'époque.
Cne Marcel Anatole Marie Esprit Hugues - Né le 5 janvier 1892 à Belfort (Territoire-de-Belfort) - Fils d'Esprit Philémon Grégoire Hugues (officier d'administration de 2ème classe dans le Génie) et Marie Amélie Elise Liebelin - Domiciliés au faubourg des Ancêtres à Belfort, puis au 12, rue Stractman à Belfort - Elève du Prytanée militaire de la Flèche (Sarthe), le 10 octobre 1902 - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1912 - Recrutement de Belfort (Territoire-de-Belfort) sous le matricule n° 725 - Engagé volontaire, pour trois ans, au titre du 4ème bataillon du 23ème régiment d'infanterie, caserné à Bourg-en-Bresse, le 30 septembre 1910 - Nommé caporal, le 15 avril 1911 - Nommé sergent, le 28 septembre 1912 - Nommé Sergent-fourrier, le 27 février 1913 - Affecté au 172ème régiment d'infanterie, le 15 avril 1913 - Rengagé pour deux ans, à compter du 30 septembre 1913 - Témoignage de satisfaction du ministre pour note obtenue au cours de tir de la Valbonne en 1914 - Nommé sergent-major, le 2 août 1914 - Nommé Adjudant, le 26 août 1914 - Participe aux premiers combats d'Alsace avec l'entrée dans Mulhouse - Il échappe de peu à la mort quand une balle ennemie est stoppée par la médaille de St-Christophe cousue par sa mère - Il a ensuite les pieds gelés dans les tranchées et envoyé en convalescence à l'arrière - Rétabli, il est affecté au 407ème régiment d'infanterie, le 1er avril 1915 et retrouve les tranchées - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 26 avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 25 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2104 obtenu à l'école d'aviation d'Avord, le 15 décembre 1915 - A l'école d'Avord, jusqu'au 26 décembre 1915 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville puis de la RGA du Bourget du 26 décembre 1915 au 10 février 1916 - Pilote de l'escadrille MF 22 du 11 février au 8 mai 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 22 avril 1916 - Stage perfectionnement chasse à l'école d'aviation militaire de Pau du 8 mai au 17 juin 1916 - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux du 17 juin au 8 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille N 77 du 23 septembre 1916 au 17 mars 1917 - En mission à Villacoublay, jusqu'au 12 octobre 1916 - Convoyage d'un SPAD VII depuis la RGAé du Bourget-Dugny du 14 février au 5 mars 1917 - Citation n° 19 à l'ordre de l'aéronautique de la 8ème armée, en date du 24 février 1917 - En mission à la RGAé de Luxeuil du 15 au 16 mars 1917 - Une victoire homologuée et deux probables à l'escadrille N 77 - Pilote de l'escadrille N 97 du 17 mars au 30 avril 1917 - Citation n° 141 à l'ordre de la 8ème armée, en date du 21 avril 1917 - Nommé lieutenant, à titre définitif, le 30 avril 1917 - Escadrille N 81 / SPA 81 du 1er mai 1917 au 23 mars 1918 - En mission du 2 au 3 mai 1917 - Citation à l'ordre général du groupe d'armée de centre, en date du 3 août 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er septembre 1917 - Citation n° 889 à l'ordre de l'armée, en date du 10 septembre 1917 - Citation n° 1048 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 8 janvier 1918 - En mission du 13 au 16 janvier 1918 - En stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 4 février au 4 mars 1918 - Neuf victoires homologuées et une probable à la N 81 / SPA 81 - Commandant de l'escadrille SPA 95 du 23 mars 1918 au 11 mai 1919 - Citation n° 5 à l'ordre du groupe d'armée de réserve, en date du 1er juin 1918 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 28 juin 1918 - Deux victoires homologuées et une probable à la SPA 95 - Douze victoires homologuées et quatre probables pendant la Grande Guerre - En mars 1919, le Cne Hugues est désigné par le Col de Vaulgrenand pour former l'escadrille de démonstration d'acrobatie réclamée par le baron de Coubertin pour les jeux Olympiques de Lausanne - Le 5 avril 1919, de retour de la manifestation, Hugues s'arrêta à Belfort pour voir sa fiancée et envoya un télégramme à son chef direct - Malheureusement le message n'arriva jamais - Le Colonel infligea 30 jours d'arrêts de rigueur au Capitaine et le cassa de son commandement - Hugues prit alors un congé sans solde - Affecté au 172ème régiment d'infanterie, le 13 septembre 1919 - Marié avec Mlle Marie Cécile Angèle Liebelin à Rougegoutte (Territoire-de-Belfort), le 9 avril 1920 - En congé sans solde de deux ans, à compter du 1er octobre 1919 - Domicilié au 12, rue Stractman à Belfort - Domicilié au 36, avenue du Président Wilson à Béziers (Hérault), à compter du 8 février 1921 - En congé sans solde d'un an, à compter du 1er octobre 1921 - Affecté au 122ème régiment d'infanterie, le 7 décembre 1921 - Maintenu en congé sans solde de trois ans - Affecté au 15ème régiment d'infanterie et maintenu dans la position d'en congé sans solde, le 9 décembre 1923 - Il travaille dans l'affaire de négoce de vins de son beau-père à Belfort - Domicilié au 7, rue Degombert à Belfort (Territoire-de-Belfort), à compter du 29 juillet 1924 - Démission d'officier d'active, le 24 février 1926 - Nommé Capitaine de réserve et affecté au 35ème régiment d'infanterie, en date du 19 avril 1926 - Affecté au centre de mobilisation d'infanterie n° 72, le 1er janvier 1928 - Affecté au centre de mobilisation n° 2 de Strasbourg (Bas-Rhin), le 16 septembre 1930 - Officier de la légion d'Honneur, en date du 5 janvier 1931 - Affecté au centre secondaire de mobilisation d'aviation n° 3 de Tours, le 29 septembre 1933 - Passé au centre de mobilisation n° 31 à Tours, le 22 décembre 1933 - A accompli une période volontaire du 13 au 18 mai 1935 et du 24 au 28 juin 1935 - Nommé Commandant de réserve, le 25 juin 1935 - Affecté au bataillon de l'air n° 121 à Nancy, le 21 novembre 1937 - Admis à servir en situation d'activité, le 27 décembre 1937 et affecté au bataillon de l'air n° 121 - Rejoint l'unité, le 27 décermbre 1937 - Nommé commandant en second à l'état-major du bataillon de l'air n° 121 à la même date - Est autorisé à servir en situation d'activité dans la cadre navigant, le 28 avril 1938 - Affecté à la 4ème escadre de chasse sur la base aérienne de Reims (Marne), le 23 mai 1938 - Commandant du Groupe de Chasse II / 5 "La Fayette" d'avril 1939 au 20 août 1940 - Nommé Commandant, à titre temporaire, le 15 octobre 1939 - Nommé Commandant, à titre définitif, le 1er janvier 1940 - Sous son commandement, le GC II/5 "La Fayette" est cité à l'ordre de l'armée aérienne, le 20 avril 1940 - Démobilisé en août 1940 - Citation à l'ordre de l'armée aérienne du Cdt Marcel Anatolme Hugues, en date du 4 septembre 1940 - Reprend son activité de négoce en vins, cette fois à Reims (Marne) - Rayé des cadres, ayant atteint la limite d'âge, le 5 janvier 1949 - Décédé à l'hôpital de Fontainebleau (Seine-et-Marne), le 14 juillet 1982 - Marcel Hugues repose dans le cimetière de Rougegoutte, dans le territoire de Belfort - Photo SHD de Vincennes / Fond Bourasset-Hugues - Sources : Registre des naissances (acte n° 10) de l'année 1892 de la ville de Belfort - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales du territoire de Belfort - CCC de l'escadrille MF 22 - CCC de l'escadrille N 77 - CCC de l'escadrille N 81 / SPA 81 - CCC de l'escadrille SPA 95 - JORF - Site Internet "As 14-18" de David Méchin - Dernière mise à jour : 5 mai 2021.
* Citation n° 19 à l'ordre de l'aéronautique de la 8ème armée, en date du 24 février 1917 : "Le 22 janvier 1917, a attaqué un avion annemi dans les lignes ennemies à 20 kms dans les lignes allemandes et l'a contraint à atterrir. Apercevant au retour deux Caudrons aux prises avec deux appareils ennemis, n'a pas hésité, quoique sa mitrailleuse soit enrayée, à prendre part au combat et a forcé l'adversaire à piquer dans ses lignes, l'accompagnant jusqu'à 200 mètres du sol."
* Citation n° 141 à l'ordre de la 8ème armée du Slt Marcel Hugues au 407ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille N 77, en date du 21 avril 1917 : "Le 14 février 1917, à la suite d'un combat aussi rapide que brillant, a abattu un avion allemand qui est tombé en flammes."
* Citation à l'ordre du groupe d'armées du centre n° 2 du Slt Marcel Hugues, pilote à l'escadrille N 81, en date du 5 juillet 1917 : "Jeune officier aussi remarquable dans l'aviation qu'il le fut dans l'infanterie. Le 20 mai 1917, se portant à l'attaque d'un Drachen, a combattu quatre avions ennemis qui s'opposaient à l'accomplissement de sa mission. A abattu l'un de ses adversaires qui s'est écrasé dans ses lignes."
* Citation à l'ordre général du groupe d'armée de centre, en date du 3 août 1917 : "Brillant officier. Pilote remarquable. A abattu le 4 juin un avion tombé dans nos lignes. (3ème avion descendu par ce pilote)"
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Marcel Hugues, pilote à l'escadrille N 81, en date du 22 août 1917: "Pilote aussi habile que brave. Passé dans l'aviation après s'être affirmé dans l'infanterie comme un remarquable chef de section. A continué à faire montre des plus brillantes qualités militaires. Volontaire pour n'importe quelle mission donne journellement l'exemple du plus grand sang-froid et d'un absolu mépris du danger. Le 22 juillet 1917, a atrtaqué et enflammé un Drachen. Le 27, a abattu son 4ème avion ennemi. Déjà trois fois cité à l'ordre."
* Citation n° 889 à l'ordre de l'armée du Ltt Marcel Hugues, pilote à l'escadrille N 81 (GC 15), en date du 10 septembre 1917 : "Officier d'élite. Pilote de 1er ordre, superbe d'entrain et de bravoure. Le 20 août, a remporté sa 7ème victoire en abattant un appareil qui s'est écrasé sur le Mort-Homme exaltant l'enthousiasme de l'infanterie qui arrachait cette position à l'adversaire."
* Citation n° 1048 à l'ordre de la 2ème armée du Ltt Marcel Hugues, pilote à l'escadrille SPA 81, en date du 8 janvier 1918 : "Pilote merveilleux de fougue et d'adresse. Le 10 décembre 1917, a abattu son neuvième avion ennemi."
* Citation n° 5 à l'ordre du groupe d'armée de réserve du Ltt Marcel Hugues au 407ème régiment d'infanterie, détaché à l'escadrille SPA 95, en date du 1er juin 1918 : "Pilote de chasse incomparable. Remarquable chef d'escadrille qui a su communiquer à ses pilotes son esprit de devoir, sa fougue et sa science du combat. A abattu les 23 décembre 1917 et 11 avril 1918, ses 10 et 11ème avions ennemis."
* Officier de la légion d'Honneur du Cne Marcel Anatole Esprit Hugues du centre de mobilisation d'aviation n° 2, en date du 5 janvier 1931 : "19 ans de services, 5 campagnes, A été cité. Chevalier du 28 août 1917."
* Citation à l'ordre de l'armée aérienne du groupe de chasse II/5, en date du 20 avril 1940 : "Remarquable unité qui, sous l'impulsion de son chef, M. le commandant Hugues, et des commandants d'escadrilles, MM. les capitaines Monraisse et Reyne, a réussi à s'imposer à un ennemi souvent supérieur en nombre. A effectué depuis le début des hostilités, 500 sorties de missions de guerre et abattu de nombreux avions ennemis, dont onze ont pu être homologués. A donné un magnifique exemple d'ardeur au combat digne des plus belles traditions de l'aviation française."
* Citation à l'ordre de l'armée aérienne du Cdt Marcel Anatole Hugues, en date du 4 septembre 1940 : "Pilote prestigieux de la guerre de 1914-1918. A commandé pendant toute la durée des hostilités de 1939-1940 un groupe de chasse qu'il a su instruire de son expérience et animer de son ardeur. A obtenu de son unité ce résultat exceptionnel d'avoir, au prix d'une seule perte, abattu quarante-six avions et gravement endommagé vingt-deux autres."
Sol Pierre Amédée Léon Sautour - Né le 1er octobre 1883 à Limoges (Haute-Vienne) - Fils de Léon Léonard Sautour et d'Anna Chabrol - Marié avec Marie Madeleine Michon, le 27 mars 1909 - Domiciliés à Limoges - Profession avant guerre Architecte dessinateur - Classe 1902 - Recrutement de Limoges sous le n° matricule 2542 - Engagé volontaire pour 4 ans au 1er régiment du Génie, le 5 mars 1903 - Passé dans la réserve, le 5 mars 1907 - Mobilisé au 7ème régiment de Génie, le 3 août 1914 - Affecté au 1er régiment de génie, le 1er octobre 1916 - Gazé à l'hypérite - Affecté à l'aéronautique militaire comme dessinateur, le 11 novembre 1916 - Dessinateur à la 51ème section de photographie aérienne intégrée à l’escadrille MF 22 / F 22 / AR 22 du 13 novembre 1916 au 25 février 1919 - En mission du 24 juillet au 8 août 1918 - Dirigé vers Milau pour démobilisation - Démobilisé, le 3 mars 1919 - Affecté dans la réserve au 32ème régiment d'aviation - Passé dans la réserve au 3ème régiment d'aviation, le 1er juillet 1924 - Après la guerre reprend son métier d'architecte - S'installe avec sa femme à Lubersac (Corrèze), à 60 km de Limoges - Il a réalisé, entre autre, la salle des fêtes de la commune - Souffrant d'angine de poitrine des suites de son gazage pendant la guerre - Il est décédé des suites de cette pathologie, à Lubersac, le 3 mai 1949 - Photo Pierre Sautour transmise par Thierry Michon, son petit neveu, que je remercie pour son aide.
Slt Lucien Baptiste Jean Bossoutrot - Né le 16 mai 1890 à Tulle - Fils d'Antonin Bossoutrot et d'Antoinette Nouailhac - Domicilés 42, rue de Barrière à Tulle - Service militaire au 28ème régiment d'infanterie à compter du 4 août 1911 - Nommé Adjudant - Brevet de pilote militaire n° 913 obtenu le 9 mai 1915 - Pilote de l'escadrille MF 22 / F 22 du (2ème trimestre 1915) au 3 juin 1917 - Convoyage avion à la RGA du 3 au 7 juillet 1915 - Convoyage avion au RGA du 1er au 5 août 1915 - Mission au RGA du 14 au 24 février 1916 - Nommé Sous-Lieutenant, le 10 mai 1916 - Deux citations à l'ordre du corps d'armée - Une citation à l'ordre de l'armée et Croix de Guerre avec palme - Pilote réceptionnaire de la société Farman du 6 juin 1917 au 11 août 1919 - Comme pilote d'essai, a effectué les essais en vol du Farman F 50 mis en service avant la fin de la Grande Guerre - Après guerre, pilote d'essai de la société Farman - Pilote d'essai de la Société Blériot - Auteur du permier vol commercial international avec 12 passagers entre Paris et Londres, aux commandes d'un Farman F 60 Goliath n° 60, en 8 février 1919 - Auteur de nombreux records du monde de vitesse, de durée et de distance - Auteur du raid Paris-Dakar avec TSF du 11 au 19 août 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 13 novembre 1920 - Coupe Zénith en 1923 - Grand Prix des avions de transport en 1922, 1923, 1924 - Participe aux 24 heures du Mans en 1925 - Officier de la Légion d'Honneur, le 23 août 1925 - Quitte ses fonctions de chef pilote à Air France et se lance dans la politique - Membre du parti Radical-socialiste - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 25 janvier 1934 - Député du 10ème arrondissement de Paris du 3 mai 1936 au 31 mai 1942 - Siège à la commission du Commerce et de l'industrie de 1936 à 1939 - Fondateur de la Fédération Populaire des Sports Aériens - Président de la Commission de l'aéronautique à la chambre des députés - Il vote les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain, le 10 juillet 1940 - Passe rapidement dans l'opposition au régime et entre en résistance au sein du Groupe "Alexis" - Le premier parachutage d'armes a lieu en janvier 1943 - Il est interné à la prison d'Evaux-les-Bains (Creuse) du 27 mars 1943 au 8 juin 1944, date à laquelle il s'évade - A la libération, il sera rétabli dans ses droits par un jury d'honneur, le 24 avril 1945 - Il exerce alors le métier d'expert assureur en aéronautique - Décédé à Viry-Chatillon, le 1er septembre 1958 - Lucien Bossoutrot repose au cimetière des Batignolles dans le 17ème arrondissement de Paris (75) - Photo Marie-Hélène Halphen transmise par Richard Michaud que je remercie pour son aide.
Ltt Jean Albert Edouard Marie comte de Moustier - Né le 17 mars 1884 à Paris (75) - Fils d'Edouard Marie Théophile de Moustier et de Marie Octavie Antoinette Paul de Curel - Domiciliés 87, rue de Grenelle à Paris (75) - Classe 1904 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 265 - Engagé à l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 26 octobre 1905 - Promotion "La dernière du vieux bahut" (1905-1907) - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 14ème régiment de Hussards, le 1er octobre 1907 - Affecté au 3ème régiment de Chasseurs, le 18 août 1908 - Nommé Lieutenant, le XX août 1914 - Campagnes de Lorraine - Oise - Belgique en 1914 - Citation n° 3 à l'ordre du 3ème régiment de Chasseurs, en date du 1er septembre 1914 - Affecté à la RGA du Bourget du 16 au 30 mars 1915 - Observateur de l'escadrille MS 23 du 30 mars au 15 novembre 1915 - Croix de Guerre 14-18, le 8 avril 1915 - Citation n° 542 à l'ordre de la 2ème armée, en date 29 juillet 1915 - Campagnes d'Artois - Oise - Champagne en 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2630 obtenu à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 5 février 1916 - Pilote au GDE du 12 février au 9 mai 1916 - Pilote de l'escadrille MF 22 du 9 mai du 24 juin 1916 - Détaché à l'escadrille MF 8 du 20 juin au 29 août 1916 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 25 juin 1916 - Commandant du SRE de l'aéronautique du 11ème corps d'armée à Verdun du 24 juin au 24 août 1916 - Campagnes de Verdun et de la Somme en 1916 - Commandant de l'escadrille F 32 du 24 août 1916 au 24 mars 1917 - En stage du 2 au 16 janvier 1917 - En stage du 6 au 24 février 1917 - En stage du 7 au 12 mars 1917 - En stage au centre d'instruction d'état-major du GQG de Senlis du 25 mars au 23 septembre 1917 - Adjoint tactique de l'aéronautique de la 7ème armée du 23 septembre 1917 au 15 mai 1918 - Campagnes de Montdidier et des Vosges en 1917 - Commandant de l'aéronautique du 33ème corps d'armée du 15 mai 1918 au 10 mars 1919 - Campagnes des Vosges et de Verdun en 1918 - Cumule 550 heures de vol sur l'ennemi - Adjoint au commandant de l'aéronautique de l'armée d'Orient à compter du 10 mars 1919 - Croix de guerre grecque - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 juillet 1919 - Marié avec Yvonne Marie Louise de Contades, le 23 octobre 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 20 mai 1920 - Affecté au 32ème régiment d'aviation, le 23 septembre 1920 - Affecté dans la réserve au 11ème régiment de cuirassiers, le 30 juin 1922 - Nommé Chef de bataillon de réserve, le 25 décembre 1925 - En retraite, le 26 mars 1934 - Affecté dans la réserve à l'état-major de la 1ère région aérienne, le 12 octobre 1934 - Rappelé à l'activité, le 5 septembre 1939 - Affecté au bataillon de l'air 102, le 1er janvier 1938 - Affecté au bataillon de l'air 108, le 16 septembre 1939 à la dissolution du bataillon de l'air 102 - Affecté à l'air régional 7, le 8 janvier 1940 - Affecté au secteur de l'air n° 16, le 22 janvier 1940 - Affecté à l'état-major de la 4ème région aérienne, le 24 janvier 1940 - Renvoyé dans ses foyers, le 25 juin 1940 - Décédé à Crécy-la-Chapelle (77), le 23 juin 1968 - Sources : Etats de service - Pam - JORF - CCC escadrilles 22 - 23 - 32 - Dernière mise à jour : 04/12/2014 - Photo Jean de Moustier transmise par Antoine Peugeot, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide.
* Citation n° 3 à l'ordre du 3ème régiment de Chasseurs, en date du 1er septembre 1914 : "A montré beaucoup de sang-froid dans des reconnaissances qui ont pénétré dans les lignes ennemies."
* Citation n° 542 à l'ordre de la 2ème armée, en date 29 juillet 1915 : "Officier de grande valeur, plein de courage et de sang-froid. Attaqué le 19 juillet au cours d'une reconnaissance par un avion allemand plus rapide que le sien et armé d'une mitrailleuse, s'est défendu pendant près d'une demi-heure à l'aide de sa carabine, empêchant l'avion ennemi de s'approcher de trop près et trouvant moyen entre temps de soutenir par ses encouragements le moral de son pilote blessé."
* Citation à l'ordre du 11ème corps d'armée, en date XX août 1916 : "Pilote excellent, chargé de l'aviation de commandement et du SRT aéronautique du groupement, a pu, grâce à ses qualités professionnelles et à sa grande bravoure, renseigner à chaque instant le commandement d'une façon parfaite, allant lui-même chercher les renseignements demandés en volant très bas sur les lignes ennemies. A eu, au cours de ses nombreuses sorties, son avion souvent atteint par les balles d'infanterie."
* Chevalier de la légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Jean de Moustier, commandant de l'aéronautique du 33ème corps d'armée, en date du 6 juillet 1919 : "Officier n'ayant cessé de montrer pendant toute la campagne dans la cavalerie et dans l'aviation les plus belles qualités d'allant et de courage. A accompli en particulier dans la Somme plusieurs reconnaissances à longue portée dans les conditions les plus difficiles. S'est particulièrement distingué au cours des opérations de juillet à novembre sur le front Nord-Est comme commandant de l'aéronautique d'un corps d'armée. 550 heures de vol au-dessus de l'ennemi comme observateur et comme pilote. Trois fois cité."
Sol Henri Amédée Célestin Etienne - Né le 8 décembre 1881 à Charmes (88) - Fils d'Anatole Etienne et de Marie de Graffard - Domiciliés à 59, boulevard de la République à Noisy-le-Sec - Classe 1901 - Recrutement dau 1er bureau de la Seine sous le n° matricule 4 - Service militaire au 86ème régiment d'infanterie stationné au Puy, à compter du 16 novembre 1902 - Profession avant guerre Professeur de dessin - Mobilisé au 86ème régiment d'infanterie, le 13 août 1914 - Dans cette unité jusqu'au 3 octobre 1917 - Passé à l'aéronautique militaire, comme dessinateur photographe, le 5 novembre 1917 - Dessinateur-photographe de la 51ème section photo, intégrée à l'escadrille AR 22 / SAL 22 du 30 mars 1918 au 29 février 1919 - Il est l'auteur de toutes les caricatures présentées en bas de page - Dirigé sur Milan pour démobilisation - Photo Pierre Sautour transmise par Thierry Michon, son petit neveu, que je remercie pour son aide.
Slt Joseph Jacques Roger Cavaignac - Né le 25 juillet 1885 à Larouquette (Aveyron) - Fils de Joseph Hippolyte Cavaignac (instituteur) et de Marie Charlotte Bosc - Ils ont eu six enfants - Domiciliés à Decazéville (Aveyron) - Classe 1905 - Recrutement de Rodez sous le matricule n° 1611 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 81ème régiment d'infanterie caserné à Montpellier, le 5 octobre 1905 - Nommé Caporal et envoyé dans la disponibilité, le 18 septembre 1906 - Nommé Sergent, le 1er mai 1907 - Affecté, comme chef de section, au 81ème régiment d'infanterie, caservé à Montpellier, le 25 octobre 1907 - Profession avant guerre Instituteur - A accompli une période d'exercices au 81ème régiment d'infanterie du 17 août au 13 septembre 1908 - A accompli une période d'exercices au 81ème régiment d'infanterie du 23 août au 13 septembre 1910 - Rappelé à l'activité lors de la mobilisation générale, le 3 août 1914 - Nommé Adjudant, le 13 octobre 1915 - Croix de Guerre et citation à l'ordre du régiment, en date du 27 octobre 1915 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre temporaire, le 30 mars 1916 - Affecté dans l'aéronautique militaire comme observateur - Observateur de l'escadrille F 22 / AR 22 du 15 août 1916 au 8 novembre 1917 - En stage du 30 juin au 27 juillet 1917 - Hospitalisé du 19 septembre au 9 octobre 1917 - Affecté au Service des Fabrication de l'aviation du 8 novembre 1917 au 21 mars 1919 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre temporaire, le 30 mars 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 30 juillet 1918 - Démobilisé, le 22 mars 1919 - Se retire à Villefranche-de-Rouergue - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 8 décembre 1921 - Placé en affectation spéciale, au titre de la 16ème région militaire, le 8 juin 1928 - Rayé de l'affectation spéciale, le 12 juin 1931 - Domicilié Ecole Sud, rue Lapeyrade à Villefranche, à compter du 17 octobre 1931 - A accompli une période d'exercices au 81ème régiment d'infanterie du 18 août au 11 septembre 1932 - Prix spécial d'enseignement agricole et horticole de 300 fr, le 16 décembre 1936 - Pension civile de l'Education nationale de 17.580 fr. accordée, le 1er octobre 1939 - Conseiller général radical-socialiste du canton de Villefranche de Rouergue de 1945 à 1955 - Décédé en 1981 - Photo Joseph Cavaignac transmise par François Cavaignac, son neveu, que je remercie pour son aide - Sources : Fiche Matricule du département de l'Aveyron - CCC de l'escadrille F 22 / AR 22 - JORF - Dernière mise à jour : 13 août 2016.
* Croix de Guerre et citation à l'ordre du régiment, en date du 27 octobre 1915 : "Le 8 octobre, a su, par un sang-froid ey son attitude de calme et résolue, maintenir sa section dans un ordre parfait sous un violent bombardement d'artillerie lourde."
* Pension civile de l'Education nationale de Joseph Jacques Roger Cavaignac, instituteur : "Services militaires 5 ans 6 mois 28 jours; Services civils 30 ans, 7 mois 8 jours; Campagnes 6 ans 11 mois - Pension avec jouissance du 1er octobre 1939 de 17.580 fr."
Ltt Jean Germer Mortureux de Faudoas - Né le 19 mai 1885 au quartier Montaran du 30ème régiment d'artillerie à Fleury-les-Aubrais (Loiret) - Fils de Germer Alfred Mortureux (lientenant au 30ème régiment d'artillerie) et de Louise Lucienne Marie Eugénie Marguerite Hennebert - Le père est alors en garnison au quartier Montaran à Fleury-les-Aubrais (Loiret) - Domiciliés au 57, rue l'Illiers à Orléans en 1885 - Domiciliés à Poitiers (Vienne) en 1905 - Classe 1905 - Recrutement de Poitiers (Vienne) sous le matricule n° 1531 - Classé 131ème sur 296 au concours d'entrée à l'école de St-Cyr - Engagé volontaire pour trois ans, au titre de l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 22 octobre 1904 - Entré à l'école de St-Cyr, le 28 octobre 1904 - La 89ème promotion dite "Du Centenaire d'Austerlitz", composée de 305 élèves dont il appartenait, a donné 298 sous-lieutenants à l'armée française, soit 183 à l'infanterie, 35 à l'infanterie coloniale, 80 à la cavalerie - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 27ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1906 - Affecté au 22ème régiment de Dragons, le 10 août 1907 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1908 - Elève pilote de l'école Deperdussin de Reims - Brevet de pilote civil FAI n° 893 délivré par l'Aéroclub de France, le 26 juin 1912 - A effectué la première épreuve du brevet militaire sur un Deperdussin à moteur Gnôme sur le parcours Reins-Vouziers-Milly-Reims - Brevet de pilote militaire n° 141 obtenu à l'école d'aviation militaire de Reims, le 3 août 1912 - Mis hors cadre Aéronautique, le 24 août 1912 - A effectué une ascension à bord du ballon "Abeille" de 1600 m3 à partir du parc de l'Aéro-club de France, le 6 avril 1913 - Ce vol d'initiation a été effecté par M. Omer Decugis (pilote) et emportait comme passagers les Ltts Mortureux, Jourdain, Zappelu et le Sgt Florentin - Affecté comme pilote au centre d'aviation de Reims, le 2 août 1914 - Affecté à l'escadrille D 6, d'abord stationnée à Etampes, puis à Reims- Au sein de cette unité, il participe aux manoeuvres d'armée du Sud-Ouest en 1913 pendant lesquelles il pilotait le Deperdussin type TT n° 59 baptisé "Français de Moscou" acheté aux armées par la colonie française de Moscou au moyen des fonds versés au trésor public à l'occasion de la souscrition nationale au profit de l'aéronautique militaire en 1913 - Pilote de la BLC 5 de cavalerie du 15 juin 1914 au 11 novembre 1914 - Le 21 octobre 1914, il est récompensé par une citation à l'ordre de la 10ème armée - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de la 10ème armée, en date du 21 octobre 1914 - A la RGAé du Bourget Dugny pour percevoir un avion, le 21 février 1915 - Pilote de l'escadrille MF 22 du 21 février au 1er mars 1915 - Commandant de l'escadrille MF 50 du 1er mars au 1er novembre 1915 - Nommé Capitaine, le 2 juillet 1915 - En mission à la RGAé du Bourget-Dugny du 13 au 14 août 1915 - Pilote de l'escadrille MF 88 d'Orient (future escadrille 504) du 1er décembre 1915 au 23 juin 1916 - Décoré de la Valeur militaire grecque - Commandant de l'école d'aviation de Tours du 15 août 1916 au 30 mai 1917 - Affecté au détachement d'aviation de la mission militaire de Russie, à compter du 23 avril 1917 - Rentré en France, le 1er juin 1918 - Décoré de l'ordre de St-Stanislas de Russie - Nommé Adjoint technique du 16ème corps d'armée, le 1er juin 1918 - Nommé Adjoint technique à la 7ème armée, le 5 janvier 1919 - Affecté à la mission militaire en Grèce du 10 février au 7 octobre 1919 - En prévision de sa rentrée en France, il est affecté administrativement au 14ème régiment de chasseurs, à compter du 12 septembre 1919 - Affecté à l'organe de coordination générale de l'aéronautique, le 27 septembre 1919 Nommé Commandant de l'annexe du STA de Villacoublay, le 7 octobre 1919 - Mis en position "Hors cadre Aéronautique", le 20 mai 1920 - Affecté au 32ème régiment d'aviation d'observation, le 8 septembre 1920 - Nommé Commandant du 1er groupe du 32ème régiment d'aviation d'observation, le 7 octobre 1920 - Marié avec Mlle Antoinette Clicquot de Mentque à Paris, le 16 décembre 1920 - La cérémonie religieuse a eu lieu en l'église Saint-Honoré d'Eylau à Paris, le 16 décembre 1920 - Détaché à l'état-major de la 2ème brigade aéronautique, le 11 novembre 1921 - Affecté à l'arme de l'aéronautique, le 25 décembre 1922 - Désigné pour servir à la mission aéronautique auprès de l'armée polonaise et affecté pour ordre au 33ème régiment d'aviation, le 23 avril 1923 - En Pologne du 25 avril 1923 au 20 août 1924 - Affecté au 32ème régiment d'aviation, le 10 août 1924 - Titularisé observateur en avion, le 18 septembre 1925 - Affecté à l'état-major de la 3ème brigade mixte aérienne, le 20 janvier 1926 - Effectue un stage d'information pour les officiers d'état-major à l'école des liaisons et transmissions du 27 avril au 19 mai 1926 - Affecté comme commandant de groupe au 32ème régiment d'aviation de Dijon-Longvic, le 8 mars 1927 - Nommé Chef de bataillon, le 25 mars 1927 - La famille a déposé une demande auprès du Garde des Sceaux pour modifier le partronyme de "Mortureux" en "Mortureux de Faudoas" du nom de leur grand-mère, le 8 novembre 1929 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, le 5 janvier 1931 - Décoré du l'ordre du Soleil Levant du Japon - Directeur du magasin général d'aviation n° 2, le 22 août 1931 - Cette modification de changement de patronyme a été entérinée par jugement du tribunal civil de Dijon (Côte d'Or), le 25 novembre 1931 - Affecté provisoirement à la base aérienne n° 102, le 15 octobre 1934 - Nommé Lieutenant-colonel et affecté à l'état-major de la 2ème sub-division aérienne à Dijon, le 1er octobre 1936 - Affecté au bataillon de l'air 108, le 16 septembre 1939, date de la dissolution du bataillon de l'air 102 - Décédé à Paris 17ème, le 31 octobre 1958 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 14) de la commune de Fleury-les-Aubrais (Loiret) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Vienne - CCC de l'escadrille MF 22 - CCC de l'escadrille MF 50 - CCC de l'escadrille MF 88 d'Orient - LO - JORF - Site Internet "Geneanet" - Journal "L'Aéro" - Revue "Les Ailes" - Revue "L'Aérophile" - Page dédiée - Dernière mise à jour : 27 janvier 2023.
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Germer Mortureux, pilote de l'escadrlle BLC 5 du 1er corps de cavalerie, en date du 21 octobre 1914 : "Nombreuses reconnaissances au-dessus des lignes ennemies dans des circonstances périlleuses. A essuyé fréquemment le feu de l'ennemi, notamment le 9 septembre, où son avion a été criblé de balles."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de la 10ème armée du Ltt Jean Germer Mortureux, pilote de l'escadrlle BLC 5, du 1er corps de cavalerie, en date du 21 octobre 1914 : "Officier aviateur possédant beaucoup d'allant et d'audace. A accompli plusieurs reconnaissances périlleuses avec plein succès en particulier, le 9 septembre 1914 où il fut obligé d'atterrir son avion criblé de balles."
Ltt Maurice de Dartein - Né le 10 septembre 1885 au 22, rue St-Eloi à Châlons-sur-Marne (Marne) - Fils de Paul Marie Louis de Dartein (capitaine d'artillerie breveté) et de Marguerite Michau - Profession Licencié-es-lettres et licencié en droit - Classe 1905 - Recrutement de Bar-le-Duc (Meuse) sous le matricule n° 605 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 6ème régiment de Hussards, le 12 novembre 1904 - Arrivé au régiment, le 15 novembre 1904 - Nommé Brigadier, le 16 juin 1905 - Envoyé dans la disponibilité, le 23 septembre 1905 - Domicilié à St-Mihiel (Meuse) - Affecté, dans la réserve, au 8ème régiment de Hussards de Verdun (Meuse) - A accompli une période d'exercices au 8ème régiment de Hussards de Verdun (Meuse) du 1er au 28 octobre 1906 - Nommé Maréchal des logis de réserve, le 23 octobre 1906 - A obtenu le certificat de chef de peloton - Affecté, dans la réserve, au régiment de Dragons de Vitry / Lunéville en raison de son poids (> 80 kg), le 24 janvier 1907 - Domicilié au 61, rue Madame à Paris 6ème, à compter du 22 février 1907 - A accompli une période d'exercices au 9ème régiment de Dragons du 17 mai au 8 juin 1910 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 1er octobre 1910 - Affecté, dans la réserve, au 5ème régiment de Hussards, à la même date - Détaché au 67ème régiment d'infanterie, comme adjoint à un chef de bataillon, le 1er octobre 1910 - A accompli une période d'exercices au 67ème régiment d'infanterie du 3 au 20 septembre 1911 - A accompli une période d'instruction au 67ème régiment d'infanterie du 1er au 23 septembre 1913 - Rappelé à l'activité, par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Rentré en France et débarqué à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 24 novembre 1914 - Nommé Lieutenant de réserve, le 1er octobre 1914 - Détaché, comme officier de liaison aux troupes britanniques du 9 décembre 1914 au 25 octobre 1915 - Affecté à l'état-major de la Mecrut Brigade britannique (cavalerie indienne), le 9 décembre 1914 - Nommé Adjoint à l'officier de liaison du 7ème corps d'armée anglais, le 4 août 1915 - Nommé Officier de liaison auprès de la 48ème division anglaise, le 30 août 1915 - Affecté à l'état-major de la division de marche de cavalerie de l'armée d'Orient, le 25 octobre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 10 janvier 1916 - Arrivé à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 10 janvier 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3411 obtenu à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 15 mai 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, le 27 mai 1916 - Affecté à l'aéronautique de l'armée d'Orient, le 12 juillet 1916 - Pilote de la MF 98 (future BR 524) du 24 juillet au 20 août 1916 Pilote de l'escadrille MF 384 (future BR 522) du 20 août au 5 novembre 1916 - Evacué sur une formation sanitaire pour paludisme, le 23 septembre 1916 - Transféré sur l'hôpital français de Salonique pour paludisme secondaire avec accès fréquents du 5 novembre au 7 décembre 1916 - Transféré sur l'hôpital complémentaire n° 14 de Nice (Alpes-Maritimes) du 12 décembre 1916 au 20 janvier 1917 - A bénéficié d'une période de convalescence de 30 jours, avec prolongation d'un mois - Pilote du GDE du 23 mars au 16 avril 1917 - Pilote de l'escadrille BR 221 du 16 avril au 1er mai 1917 - Evacué sur l'hôpital d'évacuation de St-Gille, le 27 avril 1917 - En soins à l'hôpital temporaire d'Issy-les-Moulineaux du 2 mai au 20 juin 1917 - Rejoint son unité, le 20 juin 1917 - Pilote de l'escadrille BR 221 du 2 juillet 1917 au 13 février 1918 - En mission du 9 au 12 septembre 1917 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 2ème armée, en date du 31 août 1917 - Commandant, par intérim, de l'escadrille BR 221, le 11 décembre 1917 au 12 février 1918 - Médaille d'argent italienne "Al Valore", le 6 février 1918 - Nommé Commandant par intérim, de l'aéronautique de l'armée d'Italie - Commandant de l'escadrille AR 22 / SAL 22 du 12 février 1918 au 4 avril 1919, mais ne rejoint l'unité que le 4ème trimestre 1918 - Citation n° 330 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 28 mars 1918 - Nommé Capitaine de réserve, à titre définitif, le 20 avril 1918 - Croix du mérite de guerre italien, en date du 18 septembre 1918 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 28 septembre 1918 - Citation n° 36 à l'ordre de l'armée, en date du 16 novembre 1918 - Citation n° 420 à l'ordre du corps d'armée, en date du 14 janvier 1919 - Croix de Guerre 14-18 - Affecté à la 43ème compagnie du DMAé, le 4 avril 1919 - Démobilisé, le 7 avril 1919 - Profession après guerre Banquier - Affecté, dans la réserve, au 33ème régiment d'aviation, le 30 novembre 1920 - A accompli une période d'instruction volontaire au 12ème régiment d'aviation de bombardement du 1er au 15 juin 1927 - A accompli une période volontaire d'exercices comme pilote d'avion au centre d'entrainement aérien d'Orly du 17 juin au 1er juillet 1929 - Nommé Chef de bataillon de réserve, le 25 juin 1930 - A accompli une période d'instruction volontaire au 12ème régiment d'aviation de bombardement du 1er au 15 mai 1931 - Classé, dans la réserve, dans le service d'état-major, le 22 novembre 1933 - Commandant du centre de mobilisation d'aviation n° 12 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 2 août 1935 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 115, le 31 janvier 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Bordeaux-Mérignac, le 1er décembre 1936 - Classé dans les cadres sédentaires, le 11 février 1937 - Domicilié au 10, rue Lavoisier à Paris 8ème en 1937 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Paris-Issy-les-Moulineaux, le 22 avril 1937 - Croix des services militaires volontaires de 2ème classe, le 3 mai 1938 - Domicilié au 37, rue du Sud à Versailles (Yvelines) - Décédé à Paris 10ème ou à Versailles, le 12 octobre 1958 - Photo Georges Blondel transmise par Edouard Derville, que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 305) de la ville de Châlons-sur-marne (Marne) - Liste des brevets militaires - Etat des services - CCC de l'escadrille BR 221 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Marne - LO - CCC de l'escadrille MF 98 / MF 398 / BR 524 - CCC de l'escadrille F 384 / BR 522 - CCC de l'escadrille BR 221 - CCC de l'escadrille AR 22 / SAL 22 - JORF - Dernière mise à jour : 17 septembre 2024.
* Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 2ème armée du Ltt Maurice de Dartein au 5ème régiment de Dragons, pilote à l'escadrille BR 221, en date du 31 août 1917 : "Officier pilote d'une grande valeur. Ayabt déjà fait ses preuves dans l'armée d'Orient. A rendu à l'escadrille d'éminents services. Effectue journellement des destructions d'artillerie lourde, longues et pénibles par des circonstances défavorables. Toujours volontaires pour les missions les plus difficiles. Par son esprit du devoir, son intelligence et sa bravoure, il facilite énormément la tache de son observateur. Le 24 août, pendant l'attaque , a mitraillé les tranchées ennemies à basse altitude. Officier très sérieux , très brave, toujours prêt à marcher. Pilote d'un grand rendement."
* Citation n° 330 à l'ordre de la 10ème armée du Ltt Maurice de Dartein, du 5ème régiment de Dragons, pilote à l'escadrille BR 221, en date du 28 mars 1918 : "Officier pilote de grande valeur. A fait ses débuts dans l'armée serbe, d'août à octobre 1916, et a pris part, avec son escadrille à de nombreiux bombardements et reconnaissances dans les lignes bulgares. Evacué en France pour maladie, reprend sa place en escadrille à peine guéri. A rendu depuis cette date juillet 1917, les plus éminents services comme pilote puis comme commandant d'escadrille, a obtenu un excellent rendement de son unité, accomplissant à sa tête de nombreuses missions photographiques et d'artillerie. Très sérieux, très brave. Plus de 200 heures de vol sur l'ennemi."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Cne Maurice de Dartein au 5ème régiment de Dragons, en date du 28 septembre 1918 : "Commandant une escadrille au front depuis le début de la campagne, s'y est toujours fait remarquer par son activité, son intelligence et son dévouement de tous les instants. A la tête d'une escadrille depuis près d'un an, est un modèle d'entrain et d'énergie. A rpis une part glorieuse aux combats de la Piave et à la défenses du plateau d'Asiago en juin 1918. Trois citations." (A déjà reçu la croix de Guerre).
* Citation n° 36 à l'ordre de l'armée du Cne Maurice de Dartien, commandant de l'escadrille SAL 22, en date du 16 novembre 1918 : "Commandant par intérim l'aéronautique de l'armée (d'Italie), a pris une part brillante à la bataille du Piave. Le 27 octobre 1918, à peine revenu d'une liaison d'infanterie où son appareil avait été atteint par les balles de terre, est reparti transmettre un message lesté en première ligne. Est descendu à très basse altitude sous le feu des mitrailleuses ennemies pour mieux assurer sa mission au cours de la quelle son passager a été blessé par balles aux deux jambes et son appareil gravement endommagé. Deux citations antérieures."
* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du Cdt Maurice de Dartein au centre de mobilisation d'aviation n° 12, en date du 2 août 1935 : "30 ans de services, 5 campagnes. A été cité. Un an de bonifications pour services aériens. Chevalier de la Légion d'Honneur du 28 septembre 1918. A accompli cinq périodes d'entrainement aérien volontaires."
Photo du Sgt Jean-Baptiste Sautour
Sgt Jean Baptiste Justin Sautour - Né le 26 septembre 1873 à Magnac-Bourg (Haute-Vienne) - Fils de Léonard Sautour et d’Anne Chabrol - Profession avant guerre Dessinateur - Classe 1892 - Recrutement de Limoges sous le n° matricule 1559 - Engagé volontaire pour 3 ans au 63ème régiment d'infanterie, à compter du 13 octobre 1893 - Passé dans la réserve, à compter du 25 septembre 1894 - Une période de réserve au 108ème régiment d'infanterie du 24 août au 20 septembre 1896 - Une période de réserve au 108ème régiment d'infanterie du 27 août au 23 septembre 1900 - Une période de réserve au 63ème régiment d'infanterie du 2 au 29 mars 1908 - Marié et domicilié 7, rue d’Arsonval à Limoges - Mobilisé au 63ème régiment d'infanterie, le 14 décembre 1914 - Nommé Caporal - Affecté au 43ème régiment d'infanterie, le 21 février 1915 - Nommé Sergent, le 8 novembre 1915 - Affecté au bataillon mixte du 94ème régiment d’infanterie territoriale, le 28 novembre 1915 - Affecté à la 5ème compagnie d’ouvriers d’aviation jusqu’au 24 février 1916 - Affecté comme photographe à la 51ème section de photographie aérienne intégrée à l’escadrille MF 22 / F 22 / AR 22 du 24 février 1916 au 2 juin 1917 - Arme en compte, le Fusil Gras modèle 1874 n° F 27.669 - En mission du 11 au 20 février 1917 - En mission du 22 au 30 mars 1917 - Nommé Sous-lieutenant, le 17 juillet 1917 - Affecté au service des camps et cantonnements de la 5ème armée, le 22 août 1917 - Affecté au service des camps et cantonnements de la 6ème armée, le 8 mars 1918 - Démobilisé, le 11 février 1919 - Nommé officier d’administration de 3ème classe à titre définitif dans l’armée territoriale, le 7 décembre 1918 - Affecté à l'état-major particulier de la direction du Génie de Limoges, le 1er décembre 1920 - Nommé officier d'administration de 2ème classe, le 3 ocotbre 1922 - Nommé Lieutenant, le 3 octobre 1922 - Profession après guerre Architecte - Chevalier de la Légion d’Honneur, le 5 novembre 1931 - Décédé, le 29 novembre 1951.
Photo du Ltt Henri Lassus
Ltt Léon Henri Lassus (dit Pomès) - Né à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), le 12 mars 1892 - Fils d'Athanase Jean Marie Amédée Lassus et de Marie Catherine Ketty Russac - Domiciliés au 8, rue Ozenne à Toulouse (Haute-Garonne) - Classe 1912 - Recrutement de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) sous le matricule n° 1221 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 57ème Régiment d’artillerie, le 8 octobre 1913 - Nommé brigadier, le 14 janvier 1914 - Nommé maréchal des logis, le 13 juillet 1914 - Nommé sous-lieutenant à titre temporaire, le 21 septembre 1914 - Citation n° 73 à l’ordre du 17ème corps d'armée, en date du 14 avril 1915 - Nommé lieutenant à titre définitif, le 21 septembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur d'artillerie, au bénéfice de la 132ème division d'infanterie, le 10 octobre 1916 - Observateur stagiaire à l'escadrille C 18 du 10 octobre au 20 décembre 1916 - Observateur de l'escadrille C 66 du 20 décembre 1916 au 6 février 1917 - Observateur de l'escadrille F 50 du 28 février au 21 avril 1917 - Observateur de l'escadrille F 22 du 11 au 28 mai 1917 - Observateur de l'escadrille C 60 du 28 mai au 25 juillet 1917 - Observateur de l'escadrille C 18 du 25 juillet 1917 au 4 septembre 1917 - Rejoint l'artillerie divisionnaire 132, le 18 septembre 1917 - Observateur de l'escadrille C 6 du 26 octobre au 6 novembre 1917 - Observateur de l'escadrille C 18 du 6 novembre 1917 au 26 janvier 1918 - Observateur de l'escadrille SOP 278 / SPAbi 278 du 26 janvier 1918 au 18 avril 1919 - Stage à Etampes du 21 au 30 juin 1918 - Citation n° 339 à l’ordre de la 10ème armée, en date du 23 juillet 1918 - Citation à l’ordre de la 10ème armée, en date du 15 octobre 1918 - Evacué sur un hôpital, le 29 octobre 1918 - Nommé lieutenant à titre définitif, au titre de l’armée d’active, le 7 novembre 1918 - Rentré de convalescence, le 22 décembre 1918 - Observateur de l’escadrille SAL 19 du 19 mai au 18 juin 1919 - Affecté à l'entrepot général d'aviation de Nanterre du 18 juin 1919 au 19 mai 1920 - Affecté au 14ème Régiment d’artillerie, le 19 mai 1920 - Croix de guerre avec étoile de vermeil et deux palmes - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté au 2ème groupe du 99ème régiment d'artillerie lourde portée (RALP), le 1er janvier 1921 - Envoyé en renfort immédiat au 9ème régiment d'artillerie de campagne portée (armée du Rhin) du 11 mai au 20 septembre 1921 - Affecté au 14ème régiment d'artillerie de campagne portée (RACP), le 22 février 1922 - Nommé Capitaine, le 27 décembre 1922 - Affecté au 196ème régiment d'artillerie lourde à tracteur (RALT), le 1er janvier 1924 - Proposé pour le maintien en activité avec pension temporaire de 40 % pour slérose accentuée des sommets avec atteinte marquée par la commission de réforme de Bordeaux, le 10 août 1927 - Affecté à l'état-major de la 18ème région militaire, le 22 octobre 1929 - Nommé chef d'état-major de l'artillerie de la 18ème région militaire, le 21 décembre 1933 - Nommé Chef d'escadron, le 25 décembre 1933 - Affecté au 64ème régiment d'artillerie , le 7 janvier 1936 - Embarqué à Bordeaux (Gironde), le 13 février 1936 - Débarqué à Casablanca, le 15 févroer 1936 - Rapatriable, le 15 février 1938 - Autorisé à accomplir un nouveau séjour de deux ans au Maroc, à compter du 9 août 1938 - Affecté au CMAA n° 2 à Oran, en renfort d'Algérie, le 2 septembre 1939 - Nommé Commandant du 62ème régiment d'artillerie - Nommé Lieutenant-colonel, à titre temporaire, le 1er mars 1940 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 1er septembre 1940 - Nommé Colonel - Domicilié au château de Licérasse à Saint-Etienne-de-Baïgorry (Pyrénées-Atlantiques) - En retraite, le 25 juin 1947 Domicilié au 17, rue Revoil à Rabat - Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 11 juillet 1947 - Décédé à Urrugne (Pyrénées-Atlantiques), le 17 janvier 1964 - Sources : Fiche matricule conservée aux archives départementales des Pyrénées-Atlantiques - LO - CCC de l'escadrille C 18 - CCC de l'escadrille C 66 - CCC de l'escadrille F 22 - CCC de l'escadrille C 60 - CCC de l'escadrille C 6 - CCC de l'escadrille SPAbi 278 - CCC de l'escadrille SAL 19 - JORF - Dernière mise à jour : 23 mars 2021.
* Citation n° 73 à l’ordre du 17ème corps d'armée du Slt Henri Léon Lassus du 57ème régiment d'artillerie, en date du 14 avril 1915 : " A exécuté au cours des opérations de février et de mars, au nord de Perthes, une série de reconnaissances périlleuses et occupe ces journées entières des postes d’observation choisis avec l’unique souci d’avoir des vues permettant aux diverses batteries de l’artillerie de corps à exécuter des tirs qui eussent été irréalisables sans son action personnelle. "
* Citation n° 339 à l’ordre de la 10ème armée du Ltt Henri Léon Lassus du 57ème régiment d'artillerie, détaché à l'escadrille SPAbi 278, en date du 23 juillet 1918 : " Observateur remarquable d’endurance, de courage et de sang-froid. A rendu de très grands services depuis le 27 mai 1918 en rapportant des renseignements très précis obtenus en descendant personnellement à moins de 100 mètres au-dessus des lignes ennemies, en particulier les 28 et 29 mai 1918 est rentré avec un avion criblé de balles. Le 30 mai contraint d’atterrir immédiatement derrière les 1ères lignes a ramené ses armes et ses instruments de bord. 147 heures de vol au-dessus de l’ennemi. "
* Citation à l’ordre de la 10ème armée du Ltt Henri Léon Lassus du 57ème régiment d'artillerie, détaché à l'escadrille SPAbi 278, en date du 15 octobre 1918 : " Officier courageux et énergique. Observateur en avion depuis le 11 octobre 1916. Sait exécuter ses mémoires avec une maîtrise et une habileté qui fait l’admiration de tous ses camarades. S’est particulièrement distingué dans les opérations au Nord de l’Ourcq et de l’Aisne en exécutant 2 ou 3 fois par jour de nombreuses mémoires à très basse altitude. Les 20, 21 et 29 août 1918 a vu son avion atteint au point d’en compromettre gravement la solidité. 230 heures de vol. Deux citations antérieures. "
* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Henri Léon Lassus au 19ème régiment d'artillerie, en date du 16 juin 1920 : "Brillant officier qui s'est distingué pendant toute la campagne par son courage, son énergie, son entrain. Trois citations."
* Commandeur de la Légion d'Honneur du Col Léon Henri Lassus, en date du 11 juillet 1947 : "33 ans de service, 13 campagnes. A été cité. Officier du 1er septembre 1940."
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