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La 6ème escadre aérienne
de Reims-Courcy

Valable pour la période allant du 1er octobre 1933 à août 1934.

Qautre escadrilles, numérotées de 1 à 4, réparties en 2 groupes de chasse.

GC I/6
1ère escadrille ---> traditions de la SPA 95
2ème escadrille ---> traditions de la SPA 153

-----
GC II/6
3ème escadrille ---> traditions de la SPA 26
4ème escadrille ---> traditions de la SPA 124

Les insignes métalliques des escadrilles de la 6ème escadre aérienne de la période allant du 1er octobre 1933 à août 1934 - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - La numérotation des escadrilles est celle de la période en question - Ces insignes proviennent de la collection de Patrice Gout que je remercie chaleureusement pour son aide - Planche Albin Denis.

 

 

Création des escadres aériennes :

Le 1er août 1932, le ministre de l'air a décidé que les forces d'aéronautique seraient regroupées dans des formations plus souples et mieux adaptées. Pour cette raison, des bases aériennes sont créées et les régiments d'aviation disparaissent, pour faire place à des escadres aériennes. Pour commencer, la. base aérienne du Bourget-Dugny a été organisée suivant les nouveaux principes et comprend la 1ère escadre de chasse, la 34ème escadre d'observation et la 54ème escadre de reconnaissance et observation.

L'organisation des bases et escadres s'est fait par étapes successives, à partir du mois octobre 1932. Voici la composition des bases aériennes qui a été choisie :

  • Base aérienne de Lyon-Bron avec les 2ème escadre de chasse, 35ème escadre d'observation, 55ème escadre de reconnaissance et d'observation.
  • Base aérienne de Dijon-Longvic avec les 7ème escadre de chasse, 32ème escadre d'observation, 52ème escadre de reconnaissance.
  • Base aérienne de Thionville-Basse-Yutz avec les 38ème escadre de reconnaissance et d'observation, avec un groupe d'observation détaché à Bouy (Marne).
  • Base aérienne de Strasbourg-Neuhof avec les 5ème et 6ème escadres de chasse.
  • Base aérienne de Tours-Marçay-Meslay avec les 8ème escadre de chasse et de reconnaissapce, 31ème escadre d'observation.
  • Base aérienne de Châteauroux-la-Martinerie avec la 3ème escadre de chasse.
  • Base aérienne de Nancy-Essey avec la 33ème escadre d'observation, 21ème escadre de bombardement de nuit.

L'organisation des autres unités de bombardement n'est pas modifiée, sauf en ce qui concerne leur dénomination, la 11ème escadre de bombardement de jour à Metz-Frescaty, la 12ème escadre de bombardement de jour à Reims-Courcy et la 22ème escadre de bombardement de nuit à Chartres-Champtol. Enfin, le 36ème groupe d'observation à Pau, prend la dénomination de 36ème escadre aérienne. Ultérieurement, les bases aériennes de Strasbourg et de Thionville seront supprimées.

Arrivée des avions arrivant de Neuhof et de Basse-Yutz :

Le 13 septembre 1933, vingt-et-un Nieuport 62 et 629 du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, sous le commandement du commandant Rougevin-Baville, se sont posés sur l'aérodrome militaire de Reims-Courcy, où ils vont constituer un des éléments de la 6ème escadre de chasse. Deux autres escadrilles, issues du 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz, dotés de Loire-Gourdou-Leseurre LGL 32, ont rejoint leurs camarades, le 30 septembre à Courcy. Ces unités de chasse vont former la 12ème demi-brigade aérienne.

Affectation des officiers pilotes issus du 38ème RAM :

Le 16 septembre 1933, les officiers pilotes du 38ème RAM sont affectés à la 6ème escadre de chasse légère de défense. Ils s'agit des capitaines Robert, Villard, Richard et des lieutenants Bordier, Borne et Machet de la Martinère.

Constitution de la 6ème escadre de chasse légère de défense :

Comme nous l'avons vu précédemment, le 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, commandé par le colonel d’Harcourt, a été dissous. Ses groupes ont été affectés à Tours et à Reims. Ils ont servi à constituer deux nouvelles escadres de chasse. Ces modifications d'organisation seront valables à partir à la date du 1er octobre 1933.

La 6ème escadre de chasse, qui vient d'être créée, s'installe sur le terrain d'aviation de Reims-Courcy. Elle sera composée de deux escadrilles (traditions des SPA 26 et SPA 124) issues du 2ème régiment d'aviation de chasse (Cdt Alfred Rougevin-Baville), déjà arrivé de Neuhof, et des deux escadrilles (traditions des SPA 95 et SPA 153) du groupe de chasse du 38ème régiment d'aviation mixte, de Yutz (Cne Marcel Robert), qui a rejoint le terrain, le 30 septembre 1933.

Rattachements de la 6ème escadre de chasse légère de défense :

La 6ème escadre est placée sous le commandement du chef de bataillon de Turenne. Le 1er octobre 1933, la 12ème demi-brigade aérienne est créée à Reims. Elle est placée sous les ordres du colonel Têtu. Elle comprends la 12ème escadre de bombardement de jour et la 6ème escadre de chasse. Enfin, le terrain d'aviation de Reims-Courcy prends l'appelation de base aérienne 112.

Les officiers commandants les grandes unités :

Commandant la 12ème escadre aérienne et provisoirement la 12ème demi-brigade aérienne : Col M Tétu,
Commandant la 6ème escadre aérienne : Cdt Armand de Turenne,
Commandant la base aérienne 112 : LcL R Brault.

Un appelé tué sur la route :

Dans la nuit du 4 décembre 1933, quatre jeunes soldats de la 6ème escadre de chasse revenaient de Reims et rentraient à pied vers leur casernement de Courcy. Alors qu'ils étaient à 400 mètres de la caserne, ils furent dépassés par une automobile très rapide. L’un d’entre eux, le Sol Froment, âgé de 20 ans, originaire de Douai, a été heurté par la voiture et projeté sur une grosse pierre à une dizaine de mètres de là. Il a été évacué avec une fracture de la colonne vertébrale. Il est décédé des suites de ses blessures avant son arrivée à l’hôpital. La gendarmerie de Loivre a mené des recherches pour retrouver le conducteur meurtrier qui a pris la fuite. Un phare brisé a été retrouvé sur les lieux de l’accident.

La 42ème escadre mixte
de Reims-Courcy

Valable pour la période allant d'août 1934 au 15 octobre 1936.

Quatre escadrilles, numérotées de 1 à 4, réparties en 2 groupes.

GC I/42
1ère escadrille ---> traditions de la SPA 95
2ème escadrille ---> traditions de la SPA 153
-----
GC II/42
3ème escadrille ---> traditions de la 22ème escadrille du 22 RABN
4ème escadrille ---> traditions de la C 46

Les insignes métalliques des escadrilles de la 42ème escadre aérienne de la période allant d'août 1934 au 15 octobre 1936 - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - La numérotation des escadrilles est celle de la période en question - Ces insignes proviennent des collections de Patrice Gout et d'Olivier Baillon que je remercie chaleureusement pour leur aide - L'insigne n° 4 est tiré d'une encyclopédie Atlas - Si un lecteur de cette page possède cet insigne, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Planche Albin Denis.

Mort du Sgt Paul Ormières :

Le 3 décembre 1934, le Sgt Paul Maurice Ornières de la 1ère escadrille (traditions de la SPA 95) de la 42ème escadre aérienne a trouvé la mort, au commandes de son MS 225 n° 4044. Vers 10h30, les habitants du village de Liart, près de Charleville (Ardennes) ont entendu, sans le voir, un avion qui volait à basse altitude. Soudain, une violente détonation se fit entendre dans les environs du lieu dit "Le bois des Haies." Quand les témoins arrivèrent sur place, ils trouvèrent un monoplace de chasse disloqué. Il avait profondément labouré le sol sur une soixante de mètres. Le moteur, preuve d'une collision avec le sol en pleine vitesse, avait été projeté à 40 mètres de là. Le pilote a été retrouvé au pied d'un arbre, à 40 mètres du poin d'impact. Il est décédé des suites de ses blessures quand les témoins arrivèrent pour le secourir. Ils ne purent rien faire pour lui. Il était titulaire du brevet de pilote militaire n° 23.896 obtenu à l'école civile d'aviation Caudron, le 17 septembre 1932.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de la 11ème région aérienne, à titre posthume, du Sgt Paul Maurice Ormières, pilote de la 6ème escadre aérienne, en date du 5 février 1935 : "Jeune sous-officier pilote plein devenir et qui devait acquérir très vite, grâce à des qualités innées de courage, de sang-froid, de discipline, une place parmi les meilleurs de l'aviation légère de défense. Pris dans la brume au cours d’un service aérien commandé, le 3 décembre 1934, a été tué dans l'écrasement de son avion au sol." A été cité, à titre posthume, à l’ordre de la 11ème région aérienne.

Au GC I/42, les MS 225 ont remplacé les LGL 32 vers 1935. Les GC II/42 était équipé de Mureaux 113. Ces avions ont été remplacés par des Dewoitine D 500 et D 501, à compter du 30 septembre 1935.

Transferts des 6ème et 42ème escadres aériennes :

Les officiers de la 6ème escadre aérienne à Reims, sont affectés à la 42ème escadre aérienne à Reims, à dater du 1er janvier 1935 : Lcl Armand de Turenne, Cdt Alfred Rougevin-Baville, Cne Constant Masse, Cne Marcel Robert, Cne Emile Villard, Ltt Joseph Bordier, Ltt Jean Machet de La Martinière, Ltt André Borne, Ltt Henri Arnaud, Ltt Guillaume de Rivals-Mazères, Slt André Denniélou (mécanicien).

Les officiers, dont les noms suivent, de la 42ème escadre aérienne à Chartres, sont affectés à cette escadre à Reims, à dater du 1er janvier 1935 : Cne G. de La Perrelle, Cne Jean Budan de Russé, Cne Georges Tricaud, Ltt André Gauthrin, Ltt Blaise Ygnard, Slt René Abgrall.

Les officiers de la 6ème escadre aérienne à Reims, sont affectés à cette escadre à Chartres, à dater du 1er janvier 1935 : Cne Jean Bordes, Cne Pierre Valder, Cne Jean Coffinet, Ltt Pierre Etienne, Ltt Raymond Destaillac.

 

 

Remise des drapeaux aux escadres aériennes :

Le 14 juillet 1935, les drapeaux ont été remis aux escadres aériennes de l'armée de l'Air.

Liste des drapeaux remis ce jour à :

  • l’école de l’Air au GBA Houdemon,
  • 1ère escadre au Lcl Bozov,
  • 2ème escadre au Col Mathis,
  • 3ème escadre au Col Gastin,
  • 5ème escadre au Lcl Battle,
  • 6ème escadre au Cdt Viguier,
  • 7ème escadre au Col Lahoulle,
  • 8ème escadre au CC Dugan,
  • 11ème escadre au Lcl Morel,
  • 12ème escadre au Lcl Thedenat,
  • 13ème escadre ai Lcl Trezenem,
  • 21ème escadre au Col Gambier,
  • 22ème escadre au Col Martin,
  • 23ème escadre au Col Escudier,
  • 24ème escadre au Col Gond,
  • 31ème escadre au Col Radot,
  • 32ème escadre au Col Valin,
  • 33ème escadre au Lcl Boques,
  • 34ème escadre au Lcl Cochet,
  • 35ème escadre au Lcl Fondi de Niort,
  • 36ème escadre au Lcl Dumemes,
  • 38ème escadre au Lcl Babinet,
  • 42e escadre au Lcl de Turenne,
  • 52ème escadre au Lcl Lerre,
  • 54ème escadre au Lcl Astruc,
  • 55ème escadre au Lcl Sclafer,
  • Escadre aérienne du Levant au Lcl de Boysson,
  • 51ème 1/2 brigade d'aérostation au Col Fauré,
  • de la 52ème 1/2 brigade au Col de Rocca-Serra,
  • de la 53ème 1/2 brigade au Cdt de Sevin.

Visite de la Commission sénatoriale :

Le 12 août 1935, trois membres de la commission sénatoriale du ministère de l’Air ont visité la 12ème demi-brigade aérienne de Courcy. Ils ont été reçus par le général Berger, commandant la 1ère région, et le colonel Têtu, commandant du centre d'aviation militaire de Courcy. Au cours d’un déjeuner servi au camp, les délégués ont félicité les offlclers de la parfaite organisation des services techniques de la 42ème escadre et du centre d’expériences aériennes.

Collision en vol lors d'une passe de tir :

Le 19 mai 1936, vers 18 heures, au niveau de la côte 203 du camp de Tabure. réservé aux exercices de tir réel, deux MS 225 du GC I/42 de Reims, pilotés l’un par le Sgc Auguste Thomassin et l'autre par le Sgt Jean Paulhan, sont entrés eu collision à 1.500 mètres d'altitude, alors que les deux aviateurs effectuaient un entrainement de combat aérien. Le Sgt Paulhan, vidé de sa carlingue avec son siège, a été sauvé grâce à son parachute qui a fonctionné normalement Mais le Sgc Thomassin a été tué sur le coup. La victime, âgée de 29 ans, était marié et père d'un enfant.

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Air du Sgc Auguste Thomassin, pilote de la 42ème escadre aérienne, en date du 10 juin 1936 : "Sous-officier pilote de chasse remarquable, animé du sentiment le plus élevé du devoir, se distinguant par son allant et sa haute valeur morale. Totalisant 1.150 heures de vol. A trouvé une mort glorieuse, le 18 mai 1936, dans une collision d'avions au cours d'un exercice de tir."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Air du Sgt Jean Paulhan, pilote de la 42ème escadre aérienne, en date du 4 juillet 1936 : "Le 18 mai 1936, vers dix-sept heures, exécutant en avion monoplace un tir au canon sur manche remorquée, a été heurté par un autre avion de son groupe. Son fuselage sectionné, n'a échappé à un sort fatal que grâce à sa présence d'esprit. Par un louable effort de volonté, a tenu à reprendre, dès le lendemain, la séance de tir tragiquement interrompue la veille par sa chute et par la mort de son camarade, faisant preuve ainsi des plus belles qualités d'allant et d'énergie."

La fête de l'Air du Bourget :

Programme de la Fête de l'Air du Bourget du 12 juillet 1936. Cette grande manifestation rassemblait un grand nombre d'avions. En voici le résumé concernant les appareils militaires : évolutions de trois patrouilles d'aviation légère, chacune de trois avions Dewoitine D 500, exercices d'ensemble de 27 Morane-Saulnier MS 225 de la 7ème escadre de Dijon-Longvic, présentation des prototypes militaires, voltige aérienne par la patrouille de perfectionnement de pilotage d'Etampes, évolutions de 20 Morane-Saulnier MS 225 de la 42ème escadre aérienne de Reims-Courcy, commandé par radiophonie, concentration des formations de l'Armée de l'Air.

Visite du Gal Rydz-Smigly :

Le 31 août 1936, M. Pierre Cot, ministre de l'Air, est arrivé en avion, sur la base aérienne de Reims-Courcy. Un quart d'heure après, le général Gamelin, accompagné du général Rydz-Smigly, le chef d'état-major polonais, arrivaient en automobile venant de Paris. Les honneurs militaires leur ont été rendus par les 12ème et 42ème escadres de l'air, avec drapeaux. La musique de l'armée de l'air, venue du Bourget, a joué l'hymne polonais et la Marseillaise. Etaient présents M. Pierre Cot, entouré du général Féquant, chef d'état-major général de l'armée de l'Air, du général Mouchard, commandant la 12ème région aérienne, du général de Serre, commandant la brigade, de M. Marchandeau, député-maire de Reims, et de M. Berthouin, préfet de la Marne.

Le ministre de l'Air et les généraux ont passé en revue les troupes de l'aéronautique des 12ème et 42ème escadres que présentaient le colonel d'Harcourt, commandant la 11ème brigade, le colonel Mendigal, commandant la 12ème escadre, le colonel de Turenne, commandant la 42ème escadre aérienne. Puis le ministre de l'Air et les généraux sont remontés en voiture automobilé pour faire le tour de l'immense terram et visiter les installations de la base aérienne 112. M. Pierre Cot a fait visiter au général polonais le centre d'expériences aériennes militaire. Différents types d'avions en service dans les formations de la base 112, Bloch 200, Potez 540, Dewoitlne 500, Mureaux 117, Autogire, ont été présentés sur le terrain et en vol. Le ministre et les généraux ont visité ensuite le poste central de direction des vols de nuit qui constitue un poste de vigie des plus modernes.

A 18 heures, a eu lieu un défilé aérien d'une centaine d'avions appartenant à la base 112 et venus de Mourmelon, du Bourget, de Dijon, de Metz et de Nancy. Ce défilé aérien, placé sous le commandement du Lcl de Geffrier, commandant la 52ème escadre aérienne, a été effectué en colonne de peloton, constituée par des détachements de l'air groupés comme suit, un peloton de commandement de trois appareils, la première partie de la colonne (21 appareils), la deuxième partie de la colonne (42 appareils) et la troisième partie de la colonne (35 appareils). Le général Rydz-Smigly a tenu à se faire présenter les officiers aviateurs et les a félicités. A 18 h. 30, les généraux Gamelin et Rydz-Smigîy sont repartis pour Reims.

Accident sur le terrain de Reims-Prunay :

Le 12 septembre 1936, l'équipage, composé du Ltt Pouyade (pilote) / Adj Métreau (observateur), à bord de l'ANF Les Mureaux 11.7 R2B2 n° 51 a été accidenté sur le terrain de Reims-Prunay où l'escadrille est stationnée (à vérifier)

 

La 4ème escadre légère de défense aérienne
de Reims-Courcy

Valable pour la période allant du 15 octobre 1936 au 1er mai 1939.

Quatre escadrilles, numérotées de 1 à 4, réparties en 2 groupes.

GC I/4
1ère escadrille ---> traditions de la SPA 95
2ème escadrille ---> traditions de la SPA 153
-----
GC II/4
3ème escadrille ---> traditions de la 22/22 RABN
4ème escadrille ---> traditions de la C 46

Les insignes métalliques des escadrilles de la 4ème escadre légère de défense aérienne de la période allant du 15 octobre 1936 au 1er mai 1939 - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - La numérotation des escadrilles est celle de la période en question - Ces insignes proviennent des collections de Patrice Gout et d'Olivier Baillon que je remercie chaleureusement pour leur aide - L'insigne n° 4 est tiré d'une encyclopédie Atlas - Si un lecteur de cette page possède cet insigne, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Planche Albin Denis.

Arrivée des Dewoitine D 500 et D 501 :

Les MS 225 du GC I/4 ont été remplacés par des Dewoitine D 500 et D 501.

Un avion tombe dans la Seine :

Le 14 juillet 1937, alors que le défilé aérien survolait la place de la Concorde, noire de monde, les spectateurs entendirent soudain le moteur d'un avion de chasse s'arrêter, puis reprendre péniblement en pétaradant, pour finalement s'arrêter. Un léger remous se produisait dans la foule qui avait compris aussitôt que cet appareil se trouvait en difficulté.Qu'allait faire le pilote ? Atterrir sur la place de la Concorde ? Le pilote se rendit compte rapidement de la catastrophe qu'entraînerait la mort de nombreux spectateurs. Il se détacha de son groupe et se dirigea sans hésiter vers la Seine en vol plané. En masse compacte, l'assistance se précipita sur le quai et le pont de la Concorde. L'avion était tombé entre ce pont et celui de Solférino. Un maître-nageur se jeta à l'eau, tandis que deux vedettes de la brigade fluviale se hâtaient vers le monoplan qui commençait à s'enfoncer rapidement. Le Dewoitine D 500 coula et Paulhan réussit à déboucler ses six ceintures alors qu'il était à quatre mètres de profondeur. Etant bon nageur, il put remonter à la surface seul. Le Sgt Paulhan, pilote de la 1ère escadrille (traditions de la SPA 95) de la 4ème escadre de chasse de Reims, alors en subsistance au centre d'Orly, a été retiré de l'eau grâce à l'aide active d'un passant qui avait sauté à l'eau, M. Charles Jean. Bien que fortement contusionné, le pilote n'était atteint d'aucune blessure mettant ses jours en danger. Il fut immédiatement transporté à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce. Le Sgt Paulhan était né le 28 novembre 1912 à Montblanc (Hérault).

* Témoignage du pilote paru dans le journal "Le Matin" du 15 juillet 1937 : "C'est, je crois, au-dessus du Grand Palais je ne connais pas bien Paris que je me suis trouvé en difficulté. J'ignore ce qui s'est passé dans le moteur qui brusquement a eu des ratées. Je sentis une odeur d'essence et vit s'échapper une traînée de fumée blanche. Mes compagnons m'avaient déjà distancé et le constatai que je perdais de la hauteur. Seul endroit possible où me poser en évitant là joule, la Seine s'offrit à moi. Je m'y dirigeai. Voyant que j'aurais de la peine passer le pont, je piquai pour acquérir un supplément de vitesse et je réussis à franchir l'obstacle. Le choc se produisit aussitôt après. Dans l'eau, je pus me dégager de mon parachute et remonter à la surface."

 

 

 

Décoré de la Médaille Militaire :

Comme le commissaire le félicitait de son admirable sang-froid, l'aviateur rappela que le 18 mai 1936, au cours d'un vol, son appareil avait été heurté par un autre avion. Le sergent PauIhan avait réussi à sauter en parachute. Il avait été cité à l'ordre de l'armée pour de fait. Le général Féquant, chef d'état-major de l'armée de l'Air, s'est rendu à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, au chevet du sergent Paulhan. Il l'a chaleureusement félicité de la maîtrise de pilote dont il a fait preuve. Au nom du ministre de l'Air, le général Féquant lui a remis la médaillé militaire.

Trois avions de la revue contraints d'atterrir :

Le 14 juillet 1937, ce sont trois appareils, qui ont eu des problèmes. Ils avaient été ravitaillés avec la même essence. Le premier est tombé dans la Seine, et son pilote a été décoré par la médaille militaire. Le second dans la Seine aussi, à Ablon, mais le fait qu'il tombe en banlieue, passa inaperçu. Le troisième à Vigneux. Ces trois avions venaient de la même unité, la 1ère escadrille (traditions de la SPA 95) de la 4ème escadre de Reims et avaient été ravitaillés à Orly.

Collision en vol de deux avions :

Le 24 novembre 1937, collision en vol des Dewoitine D 500 C1 n° 47, piloté par le Slt Renaud et le D 501 C1 n° 145, piloté par le Ltt Hirschauer dans les environs de Reims (Marne). Le Slt Renaud a été gravement blessé et le Ltt Hirschauer légèrement blessé.

Seconde collision en vol :

Le 22 mars 1938, deux Dewoitine D 501 de la 42ème escadre légère de défense aérienne sont entrés en collision au cours d'un exercice de voltige dans les environs de Sissonne-la-Malmaison. Dans le premier avion, le Sgt Johannès Cucumel, pilote de la 2ème escadrille (traditions de la SPA 153) du GC I/42, aux commandes du Dewoitine D 501 C 1 n° 94. Ce pilote a remporté 9 victoires homologuées et une probable pendant la campagne de France de mai-juin 1940. Dans l'autre avion, l'Adj Cruchant, pilote de la même unité, aux commandes du Dewoitine D 501 C 1 n° 206. Cet avion portait une dérive noire avec un chiffre "2" jaune et deux petites diagonales jaune à la jonction de la dérive et du fuselage. Les deux avions ont pu rentrer au terrain.

Commande initiale de 100 Curtiss H-75A-1 :

En février 1938, le gouvernement français était entré en négociations avec le constructeur américain Curtiss pour la fourniture de 300 Curtiss H-75A. Cet avion est une version d'exportation du P-36 équipé d'un moteur Pratt & Whitney R-1830 Twin Wasp. Trouvé trop cher, son prix était le double d'un Morane-Saulnier MS 406. Après de nombreuses péripéties, le ministre de l'Air commande 100 cellules et 160 moteurs P & W R-1830, le 17 mai 1938. Le contrat spécifie que le 100ème appareil doit être livré avant le 10 avril 1939.

Essai de contre-réception du Curtiss H-75A-1 :

Le premier Curtiss H-75A-1 a volé à Buffalo, le 21 novembre 1938. Le 14 décembre 1938, cet avion, le premier des cent Curtiss H-75A-1 à moteur Pratt et Whitney Twin Wasp R-1830-45, commandés en mai par le ministre de l'Air, M. Guy La Chambre, terminait ses essais de contre-reception à Buffalo avec le Cne Vignier du centre d'essais de Villacoublay. L'usine Curtiss est en avance sur les délais spécifiés dans le contrat. Le Curtiss H-75A est une version d'exportation du Curtiss P-36 destinée à la France.

Arrivée des premiers Curtiss H-75A-1 en France :

Les deux premiers Curtiss H-75A-1 sont arrivés à bord du paquebot "Paris", appartenant de la compagnie générale transatlantique au Havre, le 24 décembre 1938. Trois exemplaires supplémentaires arrivérent à bord du paquebot "Normandie", le 31 décembre 1938..

La société nationale de constructions aéronautiques du Centre (SNCAC) à Bourges a été chargée du montage et des essais des appareils américains en France. Huit appareils ont été réceptionnés à Buffalo, en plus de ceux cités ci-dessus.

Le 12 janvier 1939, cinq autres Curtiss H-75A-1 arrivérent en caisses, au Havre, à bord du paquebot "Champlain". Avant le 15 janvier 1939, les dix premiers Curtiss H-75A-1 étaient arrivés en France. Le 21 janvier, ce sont six exemplaires supplémentaires qui arrivent au Havre, à bord du paquebot "Paris". A cette date, ce sont un total de 16 avions qui ont été livrés. Le remontage des exemplaires livrés commenca à la SNCAC en février 1939. Deux chefs-pilotes Crosswell et Clarck de la société Curtiss ont été détachés en France pour effectuer les vols de prise en charge à Bourges. C'est seulement après ce vol de contrôle que l'avion est livré officiellement à l'armée de l'Air. C'est le chef pilote Clarck qui a fait voler le premier H-75A-1 remonté, à la fin janvier 1939.

Le Curtiss H-75A-1 :

Comme nous l'avons vu, le Curtiss H-75A-1 est une version d'exportation de P-36 américain adapté à la France. Par rapport au P-36, le modèle français se distingue par ses 4 mitrailleuses FN Browning modèle 1938 de 7,5 mm, deux dans le capot moteur synchronisées avec l'hélice et deux dans les ailes alimentés par 1.200 cartouches (300 coups par arme), les instruments de bord ont été adoptés au système métrique, la manette de gaz est conforme au système français et le siège a été modifié pour le parachute Lemercier.

* Caractériques techniques du Curtiss H-75A-1 : longueur 8,79 m, envergure 11,36 m, Hauteur 2,66 m, poids à vide 2,138 t, poids total en charge : 2,680 t, Vitesse de croisière 410 km/h, vitesse maximale 487 km/h, plafond 10.000 m, Rayon d'action 1.470 km, un moteur Pratt & Whitney R-1830 Twin Wasp SGC de 1050 ch au décollage, armement 4 mitrailleuses FN de 7,5 mm (deux de capot et deux d'ailes)

Les deux premiers H-75A-1 ont été livrés au centre d'essais de Villacoublay par la voie des airs depuis Bourges. L'un d'eux sera chargé d'effectuer les exercices de tir au centre d'aviation de Cazaux

La 5ème escadre légère de défense aérienne passe sur Curtiss H-75A-1 :

En février 1939, les premiers Curtiss H-75A-1 sont livrés à la 1ère escadrille du GC I/5, stationnée sur la base aérienne de Reims-Courcy. A la date du 1er juillet 1939, la 5ème escadre légère de défense aérienne comptait 54 Curtiss H-75A-1 et A-2.

Seconde tranche de 100 Curtiss H-75A-2

Le 8 mars 1939, l'option de 100 appareils supplémentaires est convertie en commande ferme. Elle porte sur 100 Curtiss H-75A-2 qui se différencient du A-1 par la présence de deux mitrailleuses d'ailes supplémentaires, le renforcement de l'arrière du fuselage et des modification permettant l'interchangeabilité du P & W R-1830-SC-G avec le P & W R-1830-SC3-G éqyuipé d'un carburateur qui le rendait plus performant en altitude.

Accident d'un Dewoitine D 500 :

Le 21 mars 1939, le Dewoitine D 500 C n° 82, piloté par le Sgt Pélissier, de la 1ère escadrille (traditions de la SPA 95) du GC I/4 a été accidenté à Athis-sous-Laon. (Je n'ai pas trouvé les circonstances.)

Un Curtiss H-75A-1 s'écrase :

Le 24 avril 1939, le Curtiss H-75A-1 n° 41 appartenant à la 5ème escadre légère de défense aérienne stationnée sur la base aérienne de Reims-Courcy, piloté par le Ltt André Varnerot, 40 ans, a percuté au sol sur le territoire de Meurival (Aisne) et pris feu. Le corps du pilote, qui a été tué lors de l'écrasement de son avion, a été carbonisé. Ses restes mortels ont été transporté à la morgue de l'hôpital militaire de Reims.

La 4ème escadre légère de défense aérienne passe sur Curtiss H-75A-1 :

En avril 1939, les premiers Curtiss H-75A-1 sont livrés à la 4ème escadre de chasse en avril 1939. A la date du 1er juillet 1939, la 4ème escadre légère de défense aérienne comptait 41 Curtiss H-75A-1 et A-2.

 

La 4ème escadre de chasse
de Reims-Courcy

Valable pour la période allant du 1er mai 1939 au 25 août 1940.

Quatre escadrilles, numérotées de 1 à 4, réparties en 2 groupes.

GC I/4
1ère escadrille ---> traditions de la SPA 95
2ème escadrille ---> traditions de la SPA 153
-----
GC II/4
3ème escadrille ---> traditions de la SPA 160
4ème escadrille ---> traditions de la SPA 155

Les insignes métalliques des escadrilles de la 4ème escadre de chasse mixte de la période allant du 1er mai 1939 au 25 août 1940 - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - La numérotation des escadrilles est celle de la période en question - Ces insignes proviennent des collections de Patrice Gout, d'Olivier Baillon, de Jean-Jacques Leclercq que je remercie chaleureusement pour leur aide - Planche Albin Denis.

 

 

 

Les escadres légères de défense aérienne deviennent des escadres de chasse :

Le 1er mai 1939, les escadres légères de défense aérienne deviennent des escadres de chasse.

Livraison des premiers H-75A-2 :

Les premiers Curtiss H-75A-2 ont été livrés à la fin mai 1939. Le premier A-2, équipés des 4 mitrailleuses d'ailes et du moteur R-1830-SC3-G, était le n° 148, soit du n° 1 au n° 100 pour les A-1 et n° 101 au n° 200 pour les A-2.

Début de la drôle de Guerre :

Le 27 août 1939, le GC I/4 fait mouvement vers son terrain de desserrement, le terrain de Wez-Thuisy (Marne) qu'il occupera jusqu'en novembre 1939.

Commande des Curtiss H-75A-3 :

Le 5 octobre 1939, la France commande 135 exemplaires du Curtiss H-75A-3. Les A-3 reçoivent le même armement que les versions A-2 et sont équipés en grande majorité du moteur P & W R-1830-SC3-G. Ils sont numérotés du n° 201 à n° 335. Les exemplaires furent livrés en mars 1940 et seront tous livrés avant le début des hostilités.

Commandes des Curtiss H-75A-4 :

En février 1940, la France commande 265 Curtiss H-75A-4. Le H-75A-4 se distingue de ses prédécesseurs par la présence à bord d'un moteur P&W Wright Cyclone R-1820-G205A de 1200 ch. Seuls 24 exemplaires ont été livrés avant l'armistice de juin 1940.

Photos des installations

 

Photos des installations

 

 

 

Les Hommes

Photo du Cdt Alfred Rougevin Bâville

Cdt Alfred André Louis Rougevin Bâville - Né le 30 novembre 1892 au 25, avenue de Paris à Versailles (Yvelines) - Fils d'Henry Alfred Rougevin-Bâville (Lieutenant du 1er régiment de cuirassiers) et de Catherine Germaine Marie Barbier - Domicilié au 17, avenue de Villeneuve l'Etang à Versailles (Yvelines) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1912 - Recrutement de Versaille (Yvelines) sous le matricule n° 3355 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 21ème régiment de Dragons, stationné à Saumur (Maine-et-Loire), le 7 octobre 1911 - Blessé par un coup de patte à la main droite alors qu'il s'apprétait à seller son cheval, le 18 novembre 1911 - Nommé Brigadier, le 7 février 1912 - Rengagé pour un an, au titre du 21ème régiment de Dragons, à compter du 7 octobre 1912 - Nommé Maréchal des logis, le 10 octobre 1912 - Nommé Aspirant, le 10 août 1914 - Citation à l'ordre de la 5ème division de cavalerie, en date du 10 octobre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 20 août 1915 - Passé à l'aéronautique militaire, le 1er octobre 1915 - Affecté au 2ème groupe d'aviation - Passé élève pilote, le 15 octobre 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 25 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2359 obtenu à l'école militaire d'aviation de Buc, le 14 janvier 1916 - A l'école militaire d'aviation de Buc, jusqu'au 2 février 1916 - Affecté à la division Nieuport de la RGAé du 3 au 7 février 1916 - Pilote du GDE du 7 février au 28 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 28 avril 1916 au 13 mai 1918 - En mission à l'escadrille N 65 du 2 au 4 mai 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la XXème armée en juillet 1916 - Convoyage d'un SPAD VII depuis la RGAé du 17 au 22 novembre 1916 - Convoyage d'un SPAD VII depuis la RGAé, le 16 février 1917 - Citation à l'ordre du 13ème corps d'armée, en avril 1917 - Hospitalisé du 12 juin au 21 juillet 1917 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 15 août 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 7 janvier au 15 février 1918 - Citation n° 50 à l'ordre de l'aéronautique de la 1ère armée, en avril 1918 - Citation n° 393 à l'ordre de l'armée, en date du 24 avril 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 3 du 13 mai au 10 juin 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 99 du 12 juin 1918 au 11 avril 1919 - En mission à la RGAé du Bourget-Dugny du 12 au 14 juin 1918 - Hospitalisé sur l'hôpital de Bar-le-Duc, le 3 octobre 1918 - Rentré à l'unité, le 26 octobre 1918, après 10 jours de convalescence - Nommé Capitaine, le 8 mars 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 1er juin 1920 - Détaché à la mission de contrôle en Allemagne, le 4 juin 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Affecté au 35ème régiment d'aviation, le 12 novembre 1920 - Parti au Levant du 21 janvier 1921 au 15 juillet 1922 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de l'armée française du Levant - Affecté à l'entrepot spécial d'aviation n° 2, à son retour du Levant, le 25 juillet 1922 - Désigné pour suivre un stage à l'école d'instruction de Joinville, le 6 novembre 1922 - Détaché comme instructeur au cadre mobile de l'école normale de gymnastique et d'escrime de Joinville, le 30 décembre 1922 - Affecté au 35ème régiment d'aviation, le 8 août 1923 - Affecté au 34ème régiment d'aviation comme chef de section subdivisionnaire de l'instruction physique à Versailles, le 8 août 1924 - Affecté à la 10ème compagnie du 1er groupe d'ouvriers d'aviation, le 20 décembre 1924 - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire, avec son grade de Capitaine, le 25 décembre 1924 - Nommé chef de section subdivisionnaire d'instruction physique à Versailles - Marié avec Mlle Madeleine Denise Barret de Beaupré à Versailles (Yvelines), le 19 mai 1926 - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 9 août 1926 - En occupation des pays Rhénans (Allemagne) du 16 novembre 1926 au 25 octobre 1929 - Titularisé observateur en avion, le 1er mai 1927 - Brevet d'observateur en avion n° 525 - Affecté à la 5ème escadrille du 33ème RAM, le 5 juin 1929 - Affecté comme commandant de groupe au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 21 septembre 1929 - Commandant, par intérim, du 3ème groupe de chasse du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof, le 1er décembre 1929 - Nommé Chef de bataillon (commandant), le 25 décembre 1930 - Stage au centre d'études tactiques de l'aéronautique de Versailles du 1er au 25 mars 1932 - Stage à l'école d'application de l'infanterie à Versailles du 1er au 15 juin 1932 - Stage à l'école d'application de l'infanterie au camp du Valdahon du 16 au 30 juin 1932 - En soins à l'hôpital d'Amélie-les-Bains du 4 janvier au 4 février 1933 - Affecté à la 6ème escadre aérienne de Reims, le 26 août 1933 - A dirigé le transfert, par voie aérienne, de 21 Nieuport 62 et 622 de Strasbourg-Neuhof (2ème RAC) vers Reims-Courcy (6ème EA) - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du (29 juin) 1934 - Affecté à la 42ème escadre aérienne, par permutation des unités sur la base aérienne de Reims, le 1er janvier 1935 - Stage de perfectionnement à l'école de pilotage d'Etampes du 11 au 23 mai 1934 - Affecté à la 42ème escadre légère de défense sur la base aérienne de Chartres, comme commandant, par intérim, le 16 septembre 1936 - A rejoint l'unité, le 18 octobre 1936 - Commandant de la 6ème escadre aérienne - Nommé Lieutenant-colonel, le 15 juin 1937 - A remporté, en équipe avec le Slt Demol et le Sgc Coheer, le remier prix du concours de tir anti-aérien en novembre 1937 - Témoignage de satisfaction, délivré par le Général d'Harcourt, commandant par intérim du 2ème corps aérien, en date du 12 octobre 1938 - Commandant de l'escadre de marche d'Afrique Française du Nord du 10 mars 1939 à octobre 1939 - Cette unité était composée des GC I/6 (traditions des SPA 96 et SPA 12) et GC I/7 (traditions des SPA 15 et SPA 77) - Nommé Colonel, le 8 avril 1940 - Commandant du camp d'aviation d'Ambérieu en 1942 - Décédé au Chesnay-Rocquencourt (Yvelines), le 30 novembre 1982 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 986) de la ville de Versailles (Yvelines) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Yvelines - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 67 - CCC de l'escadrille SPA 3 - CCC de l'escadrille SPA 99 - Fichier des décès de l'INSEE - JORF - Site Internet "Geneanet" - Journal "L'Intransigeant" - Dernière mise à jour : 7 octobre 2024.

* Citation à l'ordre de la 5ème division de cavalerie, en date du 10 octobre 1914 : "Sous un feu très violent et réglé de l'artillerie ennemies, a par son attitude et son sang-froid, maintenu l'ordre dans son peloton en le conduisant à l'attaque."

* Citation à l'ordre de l'aéronautique de la XXème armée, le XX juillet 1916 : "Très bon pilote de chasse. A dès son arrivée en escadrille, livré de nombreux combats dont il est revenu souvent avec son appareil criblé de balles."

* Citation à l'ordre du 13ème corps d'armée, en date du XX avril 1917 : "S'est dépensé sans compter tant à Verdun que dans la Somme. A fait avant et pendant la retraite de l'ennemi de très nombreuses reconnaissances à longue portée dont il a rapporté des renseignements très prècieux pour le commandant."

* Citation n° 393 à l'ordre de l'armée, en date du 24 avril 1918 : "S'est dépensé sans compter dans les combats récents pour fournir au commandant les renseignements les plus précieux, volant à très faible altitude, mitraillant troupes et convois et revenant journellement avec un avion criblé de balles."

* Citation à l'ordre de l'aéronautique de l'armée française du Levant, en date du XXX : "Excellent commandant d'escadrille, s'est distingué à Palmyre. Pilote habile ayant été frappé d'une interdiction de voler comme pilote à cause d'une grave affection de l'oreille interne, a mis au point, comme observateur, la liaison des méharistes et de l'aviation au désert et a accompli ainsi de très lointaines reconnaissances notamment, le 14 février 1922."

* Témoignage de satisfaction, délivré par le Général d'Harcourt, commandant par intérim du 2ème corps aérien, au Lcl Alfred André Rougevin Baville et à l'ensemble des hommes sous ses ordres, en date du 12 octobre 1938 : "La 6ème escadre aérienne utilise, depuis dix-huit mois, un matériel volant qui a donné lieu à de nombreux mécomptes. Placée, de ce fait, dans une position pénible, elle a néanmoins réussi à conserver un entrainement suffisant et à éviter tout incident grave. Ce résultat n'a pu être obtenu que grâce à l'action prudente et avisée du commandement, au moral et à l'adresse des pilotes, au travail acharné des mécaniciens. Le Général, commandant le 2ème corps aérien tient à donner au lieutenant-colonel Rougevin-Baville et au personnel de la 6ème escadre, par la voie de l'ordre, un témoignage de sa satisfaction."

Les Hommes

Photo du Cne Marcel Robert

Cne Marcel Alexandre Marie Robert - Né le 14 août 1897 à Angers (Maine-et-Loire) - Fils d'Antoine Robert (inspecteur général des ponts) et de Louise Caroline Valentine Tournaire - Domiciliés au 4, rue de Cicé à Paris 6ème - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1917 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1643 - A obtenu un sursis d'incorporation en 1915 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 8ème régiment de chasseurs à cheval, en date du 13 janvier 1915 - Admis à l'école militaire spéciale de Saint-Cyr, le 4 avril 1915 - Nommé Aspirant, à titre temporaire, le 1er septembre 1915 - Affecté au 3ème régiment de chasseurs à cheval, le 1er septembre 1915 - Passe à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 novembre 1916 - Formation théoroque à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic, le 20 novembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5820 obtenu à l'école militaire de pilotage de Tours, le 5 avril 1917 - Stage de perfectionnement (avions rapides) à l'école militaire d'aviation d'Avord - Stage de spécialisation à l'école militaire d'aviation de Pau, le 7 mai 1917 - Brevet de pilote civil FAI n° 5899 délivré sur sa demande par l'Aéro-Club de France, le 18 mai 1917 - Passé au 2ème groupe d'aviation à Lyon-Bron, le 24 mai 1917 - Dirigé sur l'Italie, le 5 juin 1917 - Pilote de l'escadrille N 561 au 10 juin 1917 au 11 mars 1918 - A pris part aux combats lors de l'offensive italienne d'août 1917 - A obtenu une victoire homologuée contre un hydravion autrichien au large de Miramar (Italie), le 25 octobre 1917 - Cette victoire est partagée avec le Sgt Marcou et le Slt Darbos - L’hydravion ennemi est le Brandenburg (UFAG) K.221 appartenant à la Seeflugstation Triest - Son équipage a été tué, il était composé du ZwF Masch Ottinger (pilote) et de l'EF Gerszetics (observateur) - Valeur militaire et Croix de Guerre italienne - Citation n° 9 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 22 septembre 1917 - Nommé sous-lieutenant à titre définitif, le 30 septembre 1917 - A pris part aux combats contre l'offensive allemande d'octobre et novembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 18 décembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er janvier 1918 - Pilote du GDE du 15 mars au 16 mars 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 124 "Jeanne d'Arc" du 16 avril au 22 août 1918 - Croix de guerre et citation n° 1295 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 5 juin 1918 - A obtenu une deuxième victoire homologuée contre un biplace, le 31 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 164 du 1er septembre 1918 au 16 février 1919 - Une victoire non homologuée contre un Fokker D VII dans les environs de Massiges, le 26 septembre 1918 - A obtenu une 3ème victoire homologuée contre un biplace abattu au dessus du bois de Vandy, le 23 octobre 1918 - Citation n° 1443 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 11 novembre 1918 - Croix de Guerre avec 3 palmes et une étoile de bronze - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 25 décembre 1918 - Affecté au CIACB de Perthes, le 15 février 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 92, le 15mars au 1er avril 1919 - Détaché à l'aéronautique du Maroc, le 1er avril 1919 - Pilote de l'escadrille BR 105 au Maroc du 17 avril au 27 décembre 1919 - Blessé d'une contusions à l'épaule et à la jambe gauche au cours d'une chute de cheval, le 6 août 1919 - Médaille coloniale avec agrafe "Maroc" - Démobilisé, le 26 septembre 1919 - Maintenu et classé en position "Hors cadre aéronautique", le 1er janvier 1920 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof du 4 février 1920 au 20 janvier 1930 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Domicilié au 39, avenue de Paris à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), à compter du 29 novembre 1920 - Détaché au Bourget-Dugny du 19 janvier au 23 février 1921 - Détaché à Bordeaux du 28 février au 15 décembre 1921 - En mission du 14 au 30 avril 1922 - Congé sans solde de trois mois, à compter du 12 avril 1922 - Suit des cours linguistiques en Italie, à compter du 1er octobre 1922 - Détaché au centre d'instruction des spécialité de l'aviation à Bordeaux du 14 au 30 avril 1923 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1925 - Nommé, par intérim, adjoint au commandant du 3ème groupe du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof - Titularisé observateur en avion, le 13 avril 1924 - Formation à l'école de Versailles du 16 novembre 1926 au 18 février 1928 - Témoignage de félicitations n° 2897 accordée par le Ministre de la Guerre, en date du 2 juillet 1927 - Nommé Adjoint au commandant du 3ème groupe du 2ème RAC, le 18 février 1928 - Passé à la 9ème escadrille du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof, le 1er mars 1928 - Affecté à la CHR (Compagnie Hors Rang), le 11 février 1929 - Nommé adjoint tactique au colonel commandant le régiment, le 11 février 1929 - Détaché à l'état-major de la 1ère division aérienne, le 20 août 1929 - Affecté à l'état-major de la 1ère division aérienne du 9 décembre 1929 au 9 septembre 1931 - Nommé Commandant du groupe de chasse du 38ème régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz du 5 octobre 1931 au 1er octobre 1933 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, le 23 décembre 1933 - Commandant du GC I/6 du 1er octobre 1933 au 1er décembre 1936 - Affecté au GC I/42 (changement de dénomination de l'escadre de chasse - Nommé Commandant, le 25 mai 1935 - Affecté au groupe de chasse I/4 / 4ème escadre de chasse sur la base aérienne de Reims, le 1er décembre 1936 - Affecté à l'état-major du 2ème corps aérien du 26 décembre 1936 au 15 octobre 1938 - Commandant par intérim de la 8ème escadre aérienne, le 15 octobre 1938 - Commandant de la 8ème escadre de chasse jusqu'au 3 septembre 1939 - Nommé Lieutenant-colonel, le 21 janvier 1939 - Commandant du groupement de chasse de l'armée de Alpes, le 3 septembre 1939 - Affecté au groupement de chasse 22, le 1er avril 1940 - Affecté au groupement de chasse 23, le 18 mai 1940 - Adjoint du général Romatet en Afrique du Nord, le 19 juin 1940 - Commandant du groupement de chasse d'Oranie, le 11 juillet 1940 - Commandant adjoint de la base de stockage d’Istres, 11 août 1940 Commandant du GC II/8 du 11 septembre 1940 au 15 décembre 1941 - Chef d'état-major du groupement Sud, le 15 décembre 1941 - Nommé Colonel, le 15 septembre 1942 - Directeur du service des œuvres sociales de l’Air à Aix-en-Provence du 1er mars 1943 au 29 février 1944 - Inspecteur de la Défense passive, 15 juillet 1944 - Affecté au CRAP 204 à Paris, le 1er novembre 1945 - Croix de Guerre 1939-1945 - Grade de Commandeur de la Légion d’Honneur, en date du 31 Décembre 1949 - Affecté à la base aérienne 1/134, le 1er janvier 1950 - Placé en congé du personnel navigant - Admis à faire valoir ses droits à la retraite, en date du 14 février 1951 - Décédé, le 8 novembre 1997 - Sources : Pam - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 561 - CCC de l'escadrille SPA 124 "Jeanne d'Arc" - CCC de l'escadrille SPA 164 - JORF - Dernière mise à jour : 15 juin 2024.

* Citation n° 9 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 22 septembre 1917 : "Chef de détachement chargé de la protection des avions de réglage des batteries françaises, a constamment fait preuve d'entrain et de bravoure, en particulier du 15 au 30 août 1917, en exécutant de nombreux vols de protection très efficaces, malgré le feu ennemi au cours des réglages à longue portée effectuées à 20 kms dans les lignes autrichiennes."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Asp Marcel Robert, pilote à l'escadrille N 561, en date du 1er janvier 1918 : "Le 25 octobre, a attaqué au large de la côte de Trieste et abattu un hydravion ennemi, dont les ailes se sont brisées pendant la chute et qui s'est écrasé en mer."

* Croix de guerre et citation n° 1295 à l'ordre de la 4ème armée du Slt Marcel Robert du 3ème régiment de chasseurs, pilote à l'escadrille SPA 124, en date du 5 juin 1918 : "Jeune officier animé de la plus belle ardeur et possédant les qualités d'un vrai pilote de chasse. Arrivé depuis peu à l'escadrille SPA 124, s'est de suite distingué à la tête de ses patrouilles en remplissant, avec conscience, les missions qui lui étaient confiées. Pendant la bataille de (...), a attaqué à moins de 50 mètres du sol des colonnes ennemies, revenant avec son avion atteint. Le 31 mai 1918 a remporté sa 2ème victoire en abattant un biplace ennemi."

* Citation n° 1443 à l'ordre de la 4ème armée du Slt Marcel Alexandre Marie du 8ème régiment de chasseurs pilote à l'escadrille SPA 164, en date du 11 novembre 1918 : "Le 29 octobre 1918 a abattu en flammes un biplace ennemi et est revenu avec son appareil criblé de balles."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Marcel Alexandre Marie au 2ème régiment d'aviation de chasse, en date du 16 juin 1920 : "Dans une escadrillle de chasse depuis 1917, n'a cessé de donner l'exemple du plus grand courage et des plus hautes vertus militaires tant au cours de reconnaissances à basses altitudes qu'au cours de nombreux combats. A remporté trois victoires officielles. Quatre citations."

* Témoignage de félicitations n° 2897 accordée par le Ministre de la Guerre, en date du 2 juillet 1927 : "A manifesté beaucoup de zèle et d'application et a obtenu de brillants résultats dans les divers stages dont l'ensemble a constitué le cours des lieutenants d'instruction 1927-1928."

 

Les photos de groupes

 

 

Les photos de groupes

 

 

Photos individuelles

 

 

Photos individuelles

 

 

 

Les avions

Loire Gourdou Lesseure LGL 32 codé "4" de la 4ème escadrille (traditions de la SPA 153) de la 38ème escadre aérienne de Thionville-Basse-Yutz - Photo Georges Valentin transmise par Olivier Fusy que je remercie pour son aide.

Exemple de Loire-Gourdou-Leseurre LGL 32 qui équipait les deux escadrilles arrivant de Thionville-Basse-Yutz, les 1ère (traditions de la SPA 95) et 2ème (Traditions de la SPA 153) - Ces avions se sont posés sur la base aérienne de Reims-Courcy, le 30 septembre 1933 - Ce type d'avion est arrivé dans les deux unités en 1929 - L'avion visible sur cette carte postale montre le LGL 32 n° 417 codé S 880 qui était en service sur la base aérienne d'Istres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque.

Les avions

Morane-Saulnier MS 225 C 1 codé "10" de la 2ème escadrille du GC I/42 stationné sur la base aérienne de Reims-Courcy entre 1935 et 1937 - 69 exemplaires ont été utilisés par l'armée de l'Air - Envergure 10,56 m - Longueur 7,24 m - Masse totale 1580 kg - Un moteur Gnome et Rhône 9 Kbrs de 500 ch - Vitesse maximale 330 km/h à 5.000 mètres - Montée à 5000 mètres en 10 mn -Plafond 9.500 mètres - Autonomie 700 lm - Armement deux mitrailleuses Vickers de 7,7 mm synchronisées - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque.

 

Les accidents

 

 

Les accidents

 

 

 

Documents et
souvenirs en rapport

 

 

 

Documents et
souvenirs en rapport

 

 

 

Monuments commémoratifs
et tombes

 

 

Monuments commémoratifs
et tombes

 

 

Remerciements à :

- M.

Bibliographie :

- "Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920" - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- "L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes" - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- "The French Air Service War Chronology 1914-1918" par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- "De l'Aéronautique militaire 1912 à l'Armée de l'Air 1976" par Myrone N. Cuich publié à compte d'auteur en 1978.
- "The WW1 French Aces Encyclopedia" en huit tomes par David Méchin publié par Aeronaut books en 2021.
- "Les As de l'aviation française 1914-1918" de David Méchin, Claude Thollon-Pommerol et Philippe Guillermin.
- "Les As français de la Grande Guerre" en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- "Les Armées françaises dans la Grande Guerre" publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Le Journal Officiel de la République Française (JORF) mis en ligne sur le site internet "Gallica" de la grande bibliothèque de France.
- Site Internet "Leonore" mis en ligne par les Archives Nationales - Voir le lien
- Site Internet "Les traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet "Grand Mémorial" mis en ligne par le Ministère de la Culture - Voir le lien
- Site Internet des registres matricules militaires mis en ligne par les archives nationales d'outre-mer - Voir le lien

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Etude Navarre

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