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Les insignes des différentes unités
du 2ème régiment de chasse

Les insignes métalliques des escadrilles du 2ème régiment de chasse de la période allant du 1er janvier au 1er août 1920 - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - A cette époque, les insignes métalliques sont rares et sont fabriqués directement à l'unité par les mécaniciens ou en série plus ou moins importante par un bijoutier - La numérotation des escadrilles est celle de la période en question - Insignes collection Philippe Bartlett, sauf celui de l'escadrille 106 qui est plus récent et celui de la 109 qui appartient à la collection de Gaël Guillot - Planche Albin Denis.

Le 2ème régiment de chasse
de Strasbourg-Neuhof

Valable pour la période allant du 1er janvier au 1er août 1920.

Neuf escadrilles, numérotées de 101 à 109, réparties en 3 groupes de chasse.

1er groupe de chasse
Arrivée le 28 octobre 1919 ---> 101ème escadrille ---> traditions de la SPA 3
Arrivée le 28 octobre 1919 ---> 102ème escadrille ---> traditions de la SPA 26
Arrivée le 28 octobre 1919---> 103ème escadrille ---> traditions de la SPA 103

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2ème groupe de chasse
Arrivée le 28 octobre 1919 ---> 104ème escadrille ---> traditions de la SPA 15
Arrivée le 28 octobre 1919 ---> 105ème escadrille ---> traditions de la SPA 65
Arrivée le 28 octobre 1919 ---> 106ème escadrille ---> traditions de la SPA 84

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3ème groupe de chasse
Arrivée le 29 octobre 1919 ---> 107ème escadrille ---> traditions de la SPA 57
Arrivée le 29 octobre 1919 ---> 108ème escadrille ---> traditions de la SPA 77
Arrivée le 29 octobre 1919 ---> 109ème escadrille ---> traditions de la SPA 174

L'escadre de combat n° 2 :

Alors qu'elle occupait l'Allemagne, l'escadre de combat n° 2 est dissoute, ainsi que ses trois groupes de combat. L'ensemble donne naissance au Groupement de chasse n° 2 composé de 3 groupes de 3 escadrilles. Le GC 2 se compose de la manière suivante :

  • 1er groupe avec les escadrilles SPA 3, SPA 26, SPA 103,
  • 2ème groupe avec les escadrilles SPA 15, SPA 65, SPA 84,
  • 3ème groupe avec les escadrilles SPA 57, SPA 77, SPA 174.

L'occupation de l'Allemagne prenant fin, le groupement de chasse n° 2 est affecté au terrain de Strasbourg-Neuhof.

Arrivée des escadrilles sur le terrain :

Les 28 et 29 octobre 1919, les 9 escadrilles se posent sur le terrain et commencent leur installation.

Les différents quartiers :

Il occupe les installations laissées intactes par les Allemands.

Dissolution du groupement de chasse n° 2 :

Le 12 décembre 1919, le groupement de chasse n° 2 est dissous, ainsi que ses unités constitutives par le décret n° 4005-4-0-12.

Circulaire provisoire :

* Circulaire relative à l'application aux troupes de l'aéronautique du décret et de l'instruction du 23 décembre 1919, concernant l'organisation provisoire des unités administratives dans les corps de troupe, à partir du 1er janvier 1920.

1. A partir du 1er janvier 1920, dans les formations de l'aéronautique appelées à être constituées en régiments et stationnées sur le territoire de la métropole, les unités administratives seront formées provisoirement, de la façon suivante:

  • Dans l'aviation : une seule unité administrative par groupe d'escadrilles (groupe d'observation ou de reconnaissance, groupe de chasse, groupe de bombardement);
  • Dans 1'aérostation, une seule unité administrative par bataillon d'aérostation.
  • Dans la D.C.A, une seule unité administrative par groupe de 75 automobiles ;
  • dans les groupes mixtes, unité administrative réunissant les deux compagnies de projecteurs, et une unité administrative mixte.

2. Toutes les dispositions du décret et de l'instruction du 23 décembre 1919, en ce qui concerne la désignation des commandants des unités administratives provisoires, leur rôle et leur responsabilité, ainsi que les dates et conditions du passage de l'organisation actuelle à l'organisation nouvelle sont applicables aux troupes de l'aéronautique.

Le 1er janvier 1920, une organisation provisoire entre en vigueur en attendant le vote par le parlement de la loi d'organisation de l'aéronautique militaire. Les unités de chasse sont réparties au sein de trois régiments d'aviation, avec chacun trois groupes à trois escadrilles.

Création du 2ème régiment de chasse :

Le 1er janvier 1920, le 2ème régiment de chasse est officiellement créé, comme tous les régiments d'aviation. Il a été formé avec les groupes de chasse 12, 13 et 17 de la 2ème escadre de chasse. Ces escadrilles perdent leurs dénominations issues de la Grande Guerre et deviennent les 101ème à 109ème escadrilles du dit-régiment. Toutes ces escadrilles volent sur SPAD XIII et quelques SPAD VII à moteur Hispano-Suiza surcomprimés de 180 ch de fin de série.

Composition d'un régiment d'aviation de chasse :

Un régiment d'aviation de chasse est composé d'un état-major, d'une compagnie hors rang (CHR), trois groupes chacun de 3 escadrilles, une section photo-aérienne, un parc d'aviation, une section d'ouvriers d'aviation.

Numérotation des escadrilles :

Les escadrilles identifiées dans la série des 100 sont des escadrilles de chasse, celles dans la série des 200 sont des escadrilles de bombardement.

Composition de l'aéronautique militaire, le 1er janvier 1920 :

La désignation officielle des unités est alors régiment de chasse, de bombardement ou d'observation.

Métropole :

- 1er régiment de chasse de Thionville-Basse-Yutz,
- 2ème régiment de chasse de Strasbourg-Neuhof,
- 3ème régiment de chasse de Châteauroux-La-Martinerie.

- 1er régiment de bombardement de Metz-Frescaty,
- 2ème régiment de bombardement de Nancy-Malzéville,
- 3ème régiment de bombardement de Neustadt (Allemagne).

- 1er régiment d'observation de Tours-Parcay-Meslay
- 2ème régiment d'observation de Dijon-Longvic,
- 3ème régiment d'observation de Beauvais-Tillé
- 4ème régiment d'observation du Bourget-Dugny,
- 5ème régiment d'observation de Lyon-Bron,
- 6ème régiment d'observation de Toul.

Afrique du Nord et Pologne :

- régiment d'Algérie-Tunisie
- régiment du Maroc
- Armée Haller

Ecoles :

- Ecole de perfectionnement des spécialistes de l'aviation de Bordeaux,
- Ecole de tir aérien et de bombardement de Cazaux,
- Ecole d'aviation d'Istres.

Dénominations semblables et complexes :

Comme on peut le constater, trois régiments portant le même numéro, comme par exemple, le 2ème de chasse, le 2ème de bombardement et le 2ème d'observation, idem pour les 1er et 3ème régiment d'aviation. Pour ajouter à la confusion, la numérotation des escadrilles au sein des régiments est complexe, les escadrilles de chasse étant numérotées dans la série des 100 et celles de bombardement dans la série des 200. Très vite, plus personne ne s'y retrouve.

Le commandement de l'aéronautique militaire va réagir et modifier la dénomination des régiments et de leurs escadrilles, le 1er août 1920. Nous le verrons dans le chapitre suivant.

 

Les insignes des différentes unités
du 2ème régiment d'aviation de chasse

Les insignes métalliques des escadrilles du 2ème régiment d'aviation de chasse de la période allant du 1er août 1920 au 1er septembre 1933 - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - La numérotation des escadrilles est celle de la période en question - Insignes collection Philippe Bartlett, sauf celui de l'escadrille 6 (traditions de la SPA 84) qui est plus récent, celui de la 9 (traditions de la HD 174) qui appartient à la collection de Gaël Guillot et celui de la 10 (traditions de la SPA 124 Jeanne d'Arc) qui appartient à la collection de Jean-Laurent Truc - Planche Albin Denis.

Valable pour la période allant du 1er août 1920 au 1er septembre 1933.

Dix escadrilles, numérotées de 1 à 10, réparties en 3 groupes de chasse.

1er groupe de chasse
1ère escadrille ---> traditions de la SPA 3
2ème escadrille ---> traditions de la SPA 26
3ème escadrille ---> traditions de la SPA 103


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2ème groupe de chasse
4ème escadrille ---> traditions de la SPA 15
5ème escadrille ---> traditions de la SPA 65
6ème escadrille ---> traditions de la SPA 84


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3ème groupe de chasse
7ème escadrille ---> traditions de la SPA 57
8ème escadrille ---> traditions de la SPA 77
9ème escadrille ---> traditions de la HD 174
10ème escadrille ---> traditions de la SPA 124

Trois cartes postales d'époque détaillant les 10 escadrilles du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof - Droits réservés.

Le 2ème régiment d'aviation de chasse
de Strasbourg-Neuhof

Changements de désignations :

Le 1er août 1920, la numérotation des régiments et de leurs unités organiques, jugée trop complexe, évolue. Au 2ème régiment de chasse, ses neuf escadrilles sont re-numérotées de 1 à 9. Une 10ème escadrille, héritière des traditions de la SPA 124 "Jeanne d'Arc" de la Grande Guerre, a été créée à l'occasion, le 1er août 1920. La dénomination des régiments passe de "Régiment de chasse" à "Régiment d'aviation de chasse". Ces changements sont définis par la circulaire ministérielle n° 56.927, en date du 17 juillet 1920.

Dix SPAD XIII par escadrille :

Toutes les escadrilles du régiment reçoivent une dotation de dix SPAD XIII. A ces dix escadrilles, soit 100 avions, viennent s'ajouter une trentaine d'avions au service des sections d'entrainement et ceux des différents états-majors de groupes et du régiment.

Composition de l'aéronautique militaire, le 1er août 1920 :

Métropole :

- 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz,
- 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof,
- 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux-La-Martinerie.

- 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty,
- 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt (Allemagne),
- 21ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Nancy-Malzéville,
- 22ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Luxeuil.

- 31ème régiment d'aviation d'observation de Tours et Pau,
- 32ème régiment d'aviation d'observation de Dijon-Longvic et Avord,
- 33ème régiment d'aviation d'observation de Mayence (Allemagne),
- 34ème régiment d'aviation d'observation du Bourget-Dugny,
- 35ème régiment d'aviation d'observation de Lyon-Bron.

Afrique du Nord et Levant :

- 36ème régiment d'aviation d'observation d'Algérie,
- 37ème régiment d'aviation d'obsertation du Maroc,
- Unités aériennes du Levant.

De même, les numéros d'escadrilles sont simplifiés et passent de 1 à 10 et remplacent les séries 100 et 200 trop complexes.

1800 km dans la journée :

A la mi-juin 1921, l'Adj Perrotey, pilote du 2ème régiment d'aviation de chasse, a effectué un raid d'entrainement de 1800 km qu'ila réalsié en 13h10. Il a volé 10 heures, soit une vitesse moyenne de 180 km/h. Il a relié successivement les terrains militaires de Strasbourg, Dijon, Lyon, Châteauroux, Tours, Le Bourget, Metz, Strasbourg, Saint-Dizier, Strasbourg.

Grave accident du MdL Louis Ibos :

Le 15 juin 1921, le MdL Louis Ibos, âgé de 21 ans. engagé volontaire en 1916, une blessure et deux citations, était affecté à la 8ème escadrille de Villacoublay. Sa famille habitait Champigny-sur-Seine. Il a décollé du MGA de Romiily, au commandes d'un SPAD XIII qu’il devait convoyer jusqu'au 2ème régiment d’aviation de chasse à Strasbourg-Neuhof. Vers midi, en passant au-dessus de Vitry-le-François, les témoins entendirent que le moteur de son chasseur avait des ratés et que le pilote tournait en cherchant un terrain propice pour atterrir. A 14h30, M. Puissant, un cultivateur à Luxemont découvrit l'avion pulvérisé dans une champ entre Marolles et Frignicourt. A l'impact, le pilote avait été éjecté et gisait sans connaissance non loin des débris. Le cultivateur installa le blessé dans une voiture et l'aména à Marolles, où le maire M. Manget, le transporta immédiatement à l'hôpital de Vitry. Les médecins diagnostiquèrent une fracture à la base du crâne, ne laissant peu de chance de survie au jeune pilote qui était dans le coma. Après huit jours, il se réveilla et petit à petit son état s'améliora. La paralysie qui les frappait, disparue. Il a finalement quitté l'hôpital, le 31 juillet 1921 et a bénéficié de deux mois de convalescence qu'il a passé dans sa famille à Paris. Il était titulaire du brevet de pilote militaire n° 16.567 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 17 octobre 1918.

Un mécanicien touché par une hélice :

Le 17 juin 1921, le Sol Bellier de la classe 1920, avait fait faire plusieurs tours à l'hélice d'un SPAD XIII pour mettre le moteur en marche. Tout à coup, l'hélice se mit en mouvement et atteignit le militaire, qui n'a pas eu le réflexe de s'écarter et a eu la jambe droite fracturée. Il a été transporté immédiatement à l'hôpital Gaujot. Une enquête a été ouverte par les autorités militaires pour établir les responsabilités.

Atterrissage en campagne qui se termine sur le dos :

Le 28 août 1921, un avion biplace, piloté par un maréchal des Logis du 2ème RAC de Strasbourg, accompagne d'un mécanicien, a capoté en atterrissant dans un champ bordant la Meurthe. Vers 17 h. 15, les Nancéiens apercurent au-dessus de la ville un avion volant à une faible altitude. Tous entendirent que le moteur ne fonctionnait pas normalement. L'appareil se dirigea sur le terrain d'aviation du plateau de Malzéville. Soudain les témoins virent l'avion piquer brusquement en se retournant, après avoir failli toucher une automobile qui circulait sur la route. Les deux membres d'équipage, ce n'était pas leur jour, s'en tirèrent indemnes. Bien entendu, il n'est était pas de même pour leur avion qui eu le train d'atterrissage brisé et qui était hors d'usage.

Accident dramatique au Bourget :

Le 6 septembre 1921, le Sgt Georges Brosse, aux commandes d'un avion limousine à quatre places, s'apprête à atterrir sur l'aérodrome du Bourget. L'avion, qu'il pilote, est le Potez R IX n° 160 à moteur Lorraine de 370 ch qui appartient à la ligne Varsovie-Strasbourg-Paris. Il était immatriculé F-ADCD. Le Sgt Brosse, âgé de 28 ans, est un pilote du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof, qui a obtenu un congé libératoire car son engagement n'expirait qu'en octobre 1921. Au moment de son approche pour atterrir, un autre avion décollait. Pour l'éviter, le pilote a viré en s'élevant légèrement. Malheureusement, en finale, son avion était déjà à une vitesse très basse, il a glissé sur l'aile et est parti en vrille avant de s'écraser d'une altitude de 80 mètres. Les 4 passagers sont morts sur le coup. Il s'agissait de Mrs. Perkins Parker, Robert Botton et de M. et Mme Raymond. Le pilote, qui a été éjecté lors de l'impact, a été retrouvé à plusieurs mètres des débris, très grièvement blessé. Il a succombé des suites de ses blessures au cours de son évacuation vers l'hôpital Lariboisière.

Capotage à Commercy :

Le 15 juin 1922, L'équipage, composé du Sgt Liard (pilote) et du Sol Bulloz (mécanicien), était cvhargé de convoyer un SPAD XVI de Romilly-sur-Seine vers le terrain de Neuhof. Après avoir décollé sans problème, arrivés à la verticale de Commercy, le pilote se sentant fatigué et voyant la nuit approcher, décidé d'atterrir sur le terrain d'aviation de la ville. Malheureusement, pendant le roulage, l'avion buta contre la route qui traverse le terrain et capota dans un fossé. Les deux aviateurs blessés furent évacués sur l'hôpital de la ville. Seul le mécanicien était gravement blessé et son sort inspirait des inquiétudes. Le pilote s'en est tiré avec quelques égratignures.

Plusieurs longues missions :

Le 1er août 1922, le Ltt Robert, en équipage avec le Sol Laversine, tous deux du 2ème RAC effectuent le vol entre Strasbourg, Metz, Saint-Dizier, Dijon, Buc, Châteauroux, Clermont-Ferrand, soit 1160 kms.

Le 4 août 1922, le Ltt Robert, en équipage avec le Sol Laversine, du 2ème RAC effectuent le vol entre Clermont-Ferrand, Châteauroux, Tours, Romilly, Le Bourget, Mourmelon, Strasbourg, soit 1040 kms.

Le 4 août 1922, le Ltt Nuville, en équipage avec le Sol Cuniet du 2ème RAC effectuent le sol entre Strasbourg, Dijon, Clermont-Ferrand, Gourdon (dans le lot), soit 650 kms.

1400 km dans la même journée :

Le 18 août 1922, le Ltt Puget du 2ème RAC, en équipage avec le Sgt Forquet (mécanicien) a parcouru le circuit suivant : Strasbourg - Paris - Tours - Châteauroux - Lyon - Strasbourg, soit 1400 km dans la même journée. Parti à 5 h du matin, ils sont rentrés au régiment, à 18 heures. Pour réaliser ce parcours, ils ont volé 9h15. Le 24 août, le Ltt Pujet, en équipage avec le Sol Ramade, relient Strasbourg, Dijon, Avord, Dijon, Strasbourg, soir 870 kms.

Atterrissage à Morhange :

Le 28 août 1922, un avion de chasse, piloté par le Sgt Houchar, qui avait décollé du terrain de Polygone à destination de Thionville. En route, victime d'une panne moteur, il a été contraint d'atterrir sur le terrain d'exercice de Morhange. L'atterrissage s'est bien passé et l'avion n'a pas été endommagé.

Meeting international de Zurich :

Le 1er septembre 1922, le Ministre de la Guerre a désigné six officiers pilotes du 2ème RAC pour représenter la France au grand meeting international de Zurich (Suisse). Les six officiers sont tous des pilotes de la 1ère escadrille (SPA 3) et pilotent des SPAD XIII à moteur 300 ch. Parmi les épreuves diverses de vitesse, d'atterrissage, d'acrobatie, une course de vitesse sur un circuit de 450 kilomètres, comportant une grande partie du parcours au-dessus des Alpes, a été imposée.

2200 km dans la même journée :

Le 8 septembre 1922, l'Adj Marcel Perrotey, pilote du 2ème RAC, a effectué le circuit suivant : Strasbourg - Dijon - Avord - Lyon - Istres - Lyon - Avord - Dijon - Strasbourg, soit 2.200 km dans la même journée, à la moyenne de 210 km/h. Parti à 6 h 15 du matin, il est rentré au régiment, aux commandes de son SPAD XX (20) à 20h30.

Entre mai et octobre 1922, les avions du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof ont parcouru 6600 km.

Mort du Sgt Bernard Reversé :

Le XX septembre 1922, le Sgt Bernard Reversé, de la classe 1920, accomplissait une période de réserve quand il a trouvé la mort au cours d'un vol en avion. Il avait obtenu le brevet de pilote militaire n° 18.763 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 4 février 1921.

Mort du Sgt Jackinski :

Le 22 septembre 1922, un groupe de quatre avions décollait de Strasbourg-Neuhof, à destination de Thionville-Basse-Yutz. La patrouille était commandée par un lieutenant. En cours de route, le moteur de l'avion piloté par le Sgt Félix Jackinski a présenté des ratés. L'atterrissage dans un champ, près de Frouard, ne s'est pas bien passé, le choc a été important et l'hélice détruite. Le pilote s'est extrait de son cockpit avec les deux poignets cassés, de nombreuses contusions et une violente douleur interne à l'aine gauche. Deux autres avions, pilotés par des sous-officiers ont subi la même mésaventure et ont été contraint d'atterrir, sur panne, près de Sarrebourg et de Château-Salins. Seul l'officier est arrivé à bon port. Malheureusement, le Sgt Jackinski est décédé des suites de ses blessures à l'hôpital militaire de Nancy, le 25 septembre.

Résultat de la coupe "Military" :

Le 2 décembre 1922, la commission sportive de l'Aéro-club de France accorde le 1er prix d'une valeur de 1000 frs à l'Adj Perrotey et le 2ème prix d'une valeur de 250 frs à l'Adj Pereille, tous les deux de la 6ème escadrille (traditions de la SPA 84) du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof. Cette unité est équipée d'avions SPAD XX (20). Cet avion a fait son premier vol, le 7 août 1918. Commandé à 300 exemplaires par mois, l'armistice limita la production totale à 95 appareils livrés à l'aéronautique militaire. Cet avion équipé d'un moteur Hispano-Suiza 8Fb de 8 cylindres en V de 300 ch, permettant une vitesse maximale de 220 km/h. Il était armé de deux mitrailleuses Vickers de 7,7 m synchronisées et une Lewis mobile.

Composition de la 1ère division aérienne en 1923 :

La 1ère division aérienne (EM à Metz) comprend :

  • Une brigade de chasse :
    • 1er RAC Thionville-Basse-Yutz sur Nieuport 29 à moteur Hispano 300 HP,
    • 2ème RAC Strasbourg-Neuhof sur SPAD XX à moteur Hispano 300 HP,
    Une brigade de bombardement :
    • 11ème RAB de Metz-Frescaty sur Breguet 14 B2 à moteur Renault 300 HP.
    • 12ème RAB de Neustadt sur Breguet 14 B2 à moteur Renault 300 HP.

Grave accident d'avions :

Le 10 mars 1923, deux SPAD XIII, pilotés par les Cal Robert Mange et Cal Fleuret, des élèves pilotes du 2ème RAC, sont entrés en collision, à 300 mètres d'altitude, sur le champ d'aviation du Polygone. Ils s'entrainaient au-dessus du terrain mais ont été gênés par la visibilité rendue difficile en raison de la brume. Après l'impact, l'avion du Cal Mange s'est immédiatement écrasé au sol, entrainant son pilote dans la mort. Son corps a été retrouvé à 200 mètres du point d'impact. L'autre aviateur n'a pas été blessé lors de la collision en vol et fut contraint de poser son avion au plus vite. Son dernier virage fut pris à très basse altitude avec une vitesse tombant très rapidement. Le Spad XIII s'écrasa sur le coté gauche, pulvérisant les deux ailes, ce qui entraina la destruction presque totale de l'appareil. Le pilote a été évacué souffrant de contusions au visage.

Deux tués lors d'un exercice :

Le 25 mai 1923, un SPAD 34, un biplace d'entrainement, monté par deux pilotes du 2ème RAC évoluait au-dessus du terrain. Soudain, au cours d'un looping commencé à 100 mètres d'altitude, leur avion s'est écrasé. Le Sgt Joigneaux a été tué sur le coup et le second, le Sgt Vienné, grièvement blessé, est décédé des suites de ses blessures, peu de temps après son admission à l'hôpital.

Challenge Lamblin :

Le 10 juin 1923, le challenge "Lamblin", concours militaire de tir, au stand de tir de Versailles, a été gagné par le 2ème régiment d'aviation de chasse avec 117 points. Le second est le 2ème groupe de ravitaillement avec 114 points.

Mort de l'Adc André Grenet :

Dans la nuit du 2 au 3 août 1923, un peu après minuit, l'Adc André Grenet, pilote de la 4ème escadrille du 2ème régiment d'aviation de chasse, voulait atterrir sur le terrain de Frescaty. Son chasseur capota et éjecta son pilote à plusieurs mètres de là, visiblement non attaché à son siège. Grièvement blessé par une fracture du crâne, il fut transporté à l'hôpital militaire de Plantières où il décéda des suites de ses blessures, le lendemain.

Mort du Sgt Emile Jacquot :

Le 24 août 1923, le Sgt Emile Julien Louis Jacquot, pilote de la 3ème escadrille traditions de la SPA 103 de la Grande Guerre) du 2ème RAC, a été victime d'un accident d'avion entre Niederhansbergen et Weyersheim. Son Nieuport 29 codé "III" (chiffre "3" en chiffres romains) a été complétement détruit et s'est écrasé près du village de Cronenbourg, au nord-est de Strasbourg (Bas-Rhin) - Le jeune pilote tué sur le coup.

Un avion touche un enfant à l'atterrissage :

Le 28 septembre 1923, un pilote du 2ème RAC s'apprétait à atterrir sur le terrain du Polygone et n'a pas vu un groupe d'enfants qui jouaient. Un jeune garçon de 7/8 ans a été touché à la tête et évacué sur l'hôpital le plus proche avec une grave blessure. Un rappel a été fait aux parents de ne pas laisser les enfants jouer sur le terrain.

Mort du Cal Alphonse Dannacher :

Le Cal Alphonse Dannacher se tue au cours d'un exercice de tir au camp d'Obderhoffen, le 26 octobre 1923. Il était titulaire du brevet de pilote militaire n° 19776 obtenu à l'école d'aviation Hanriot, le 17 janvier 1923. Il était pilote de la 3ème escadrille du 2ème RAC - Cette unité détenait les traditions, en filiation directe, de la SPA 103 de la Grande Guerre. Ce pilote a participé au meeting d'aviation d'Epinal du 15 août 1923. En équipe avec l'Adj Jacquot (chef de patrouille) et le Sgt Bourcet, ils ont remporté le 1er prix dans la catégorie "Evolutions acrobatiques de patrouilles de trois avions". Son camarade, l'Adj Jacquot s'était tué, le 24 août 1923.

Accident mortel :

Le 12 mars 1924, un NiD 29, appartenant au 2ème RAC, qui effectuait des exercices de voltige au-dessus du village de Kilstett, a percuté le sol dans un champ aux environs du village de La Wanzenau, au nord-est de Strasbourg. Le sergent pilote a été tué.

Mort du Sgt Armand Court :

Le 31 mai 1924, un avion de chasse du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg a été obligé d'atterrir dans un champ, près de Vic-sur-Seille. Malheureusement, comme souvent, l'avion capota et prit feu. Le pilote, Armand Court, origirnaire de Marseille, a été carbonisé. Il était titulaire du brevet de pilote militaire n° 20.001 obtenu à l'école d'aviation civile Blériot, le 12 septembre 1923. Il était titulaire de l'insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° 16.925.

Prise de commandement du Cdt Serre :

Le 7 juin 1924, le Cdt Gaston de Serre prend le commandement du 2ème régiment d'aviation de chasse. Il succède au Cdt Marcel Garde qui est nommé à la direction de l'aéronautique au Ministère de la Guerre.

Atterrissage en campagne :

Le 10 juin 1924, un chasseur du 2ème RAC de Neuhof, piloté par le Sgt Carlier, a été contraint d'atterrir à la suite d'une panne de moteur, près du hameau d'Hellocourt (Moselle). L'atterrissage s'est bien déroulé et l'avion est intact. Une équipe de mécaniciens du 11ème RAB de Frescaty a été envoyée pour dépanner l'avion.

Le Sgt Paul Wolf est récompensé :

Le 15 juin 1924, une lettre de félicitations a été décernée au Sgt Paul Wolf, instructeur moteur d'aviation du 2ème RAC par le comité central d'éducation physique et préparation militaire à Strasbourg. Il est récompensé pour son enseignement technique, au profit des appelés du contigent qui se destinent à devenir mécaniciens avions et moteur pendant leur temps d'appel sous les drapeaux.

Accident du Cal Jean Perret :

Le 25 juin 1924, le Cal Jean Perret est victime d'un accident d'avion au cours d'un exercice aérien commandé. Il a été très grièvement blessé. La Médaille Militaire lui a été décernée sur son lit d'hôpital.

Mort du Cne Jean Reibell :

Le 3 septembre 1924, le Cne Jean Reibell, pilote commandant de la 9ème escadrille (traditions de la HD 174) du 2ème RAC, avait quitté le régiment pour participer aux manoeuvres du 20ème corps d'armée dans la région de Nancy. Il appartenait à l'armée "bleu". Devant rentrer sur Strasbourg, deux patrouilles ont décollé par une forte brume. Le Nid 29 de l'officier s'éleva et probablement désorienté par la brume, son avion a été vu piquant vers le sol pour finalement s'écraser, près de Malzéville (Meurthe-et-Moselle). Un caporal appartenant à sa patrouille a assisté impuissant au drame. Il s'est posé non loin du point d'imptact de l'avion et capota, heureusement sans blessure pour sa part. Quand il arriva près du Cne Reibell, celui-ci respirait encore. Un des longrons lui avait crevé un oeil et la mitrailleuse de bord lui avait fracturé le crâne. De plus, il portait un important traumatisme à la poitrine et un de ses pieds avait été sectioné. L'officier décéda des suites de ses blessures dans les cinq minutés. Son corps fut évacué sur l'hôpital Sédillot de Nancy. Il était le fils du Général Emile Reibel, qui commandait la place de Strasbourg et celle de Saverne. Jean Reibell s'était engagé à l’âge de 17 ans, le 10 août 1914, dans l’infanterie. Il passa dans l’aviation en qualité d’observateur en 1917 et fut nommé sous-lieutenant breveté pilote. Après l’armistice, il fut affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof. En 1921, il partit en Syrie. où il fut nommé lieutenant. Revenu à Strasbourg en 1923, il fut nommé capitaine et commandait la 9ème escadrille. Il était titulaire de plusieurs citations et était Chevalier de la Légion d’honneur. Il repose dans le cimetière communal de Herrlisheim-sur-Zorn (Bas-Rhin).

Mort du Sgt Vandelle pendant le raid Paris - Lac Tchad :

Le 18 janvier 1925, les deux quadrimoteurs Blériot 115, baptisés "Jean Casale" et "Roland Garros", partent à destination du lac Tchad. L'un a été équipé d'une instalaltion TSF complète et l'autre réservé à la photographie aérienne. Il s'agit d'un raid de 15.000 km qui part du terrain d'aviation du Buc et qui a pour but de développer le transport avec des avions gros-porteurs. Les équipages engagés sont illustres, à savoir Lcl Vuillemin (chef de bord) / Cne Dagnaux (pilote) / Sgt Vandelle (radiotélégraphiste détaché du 2ème RAC) / Sgt Knecht (mécanicien) et Col de Göys (chef de bord) / Ltt Pelletier-Doisy (pilote) / Bézin (mécanicien). Ils arrivent à Colomb-Béchar (Algérie), le 28 janvier. Malheureusement, le Blériot 115 "Jean Casale" s'écrase au décollage à Niamey (Niger), le 10 février 1925. Vuillemin, Dagnaux, Knecht sont blessés et Vandelle tué. Ils avaient parcouru 4137 km. Le Col de Göys voulant poursuivre la mission, malgré la perte d'un avion, la mort d'un membre déquipage et les trois autres blessés, c'est Laurent Eynac, sous-secrétaire d'état de l'aéronautique, qui ordonna le retour sur Dakar et l'arrêt de la mission. Le Blériot 115 "Jean Casale" était réservé à la TSF, son absence aurait été très préjudiciable pour la suite de la mission.

Mort de l'Adj Coutelot :

Le 24 février 1925, l'Adj Coutelot, pilote du 2ème RAC, effectuait le vol d'essai d'un avion dont la mécanique avait changé le moteur. Pour une raison qui n'a pas été déterminée, syncope du pilote, perte de vitesse qui n'a pu être reprise, incident mécanique, l'avion s'est abimé dans le lac de Baggersee, à 5 km de Strasbourg. Aussitôt après l'impact, l'avion a coulé entraiant le pilote dans la mort. Le corps du pilote a été repéché peu après, mais il n'y avait plus rien à faire pour lui.

Accident de l'Adj Leclerc :

Le 16 mai 1925, un avion du 2ème RAC, piloté par l'Adj Leclerc, s'est écrasé sur le toit d'une fabrique de tissage, entre Oberhauffen et Haguenau. Par chance, des sacs remplis de déchets de laine, qui étaient placés sur le toit, réduisirent la force de l'impact et diminuèrent les effets. Le pilote fut retiré de son cockpit avec de légères contusions. Son avion n'a pas eu cette chance et a été complétement détruit.

Mort du Ltt Jean Léger :

Le 20 novembre 1925, Le Ltt Jean Léger, pilote de la 7ème escadrille du 2ème RAC, aux commandes du NiD 29 codé "12", est victime d'un accident au cours d'un vol d'entrainement. Cette unité détenait les traditions de la SPA 57 de la Grande Guerre. Au cours des évolutions au-dessus du terrain, son avion est parti en vrille d'une hauteur de 50 mètres et s'est écrasé sur le terrain du polygone de Neuhof. Le pilote n'a pas été capable de reprendre son avion en facheuse posture. Il a été tué sur le coup. Son corps a été évacué sur la morgue de l'hôpital militaire de Strasbourg.

Accident de l'Adj Schmidt :

Le 11 mai 1926, l'Adj Schmidt, pilote du 2ème RAC, avait décollé du terrain de Metz-Frescaty dans le but de concourrir pour la coupe Military Zénith. Devant faire escale à Strasbourg, il fut victime en chemin d'une panne et fut contraint d'atterrir en campagne près de l'église catholique à la Montagne-Verte. Comme souvent sur un terrain non préparé, son avion termina sa course en capotant. Fort heureusement, aucun des nombreux enfants qui jouaient à proximité n'a été blessé par l'avion. L'Adj Shmidt n'a eu que des blessures sans gravité mais son avion a été détruit.

Mort de l'Adj Schmidt :

Le 24 mai 1926, l'Adj Schmidt, à peine remis de sa mésaventure du 11 mai, a poursuivi sa quête de l'obtention de la Military Zenith. Effectuant son deuxième circuit, il projetait d'atterrir à Châteauroux. En finale, encore à 200 heures d'altitude, son avion parti en perte de vitesse et s'écrasa au sol, ne laissant aucune chance de survie à son pilote. La mort a été presque instantanée.

Mort du Sgt Cazassus :

Le 24 juin 1926, un NiD 29 du 2ème RAC, piloté par le Sgt Jean Cazassus, titulaire du brevet de pilote militaire n° 20.825 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 24 novembre 1925, a subitement piqué du nez avant de tomber d'une hauteur de 300 mètres et s'écraser. Le pilote, âgé de 22 ans et originaire de Bône, a été tué sur le coup.

Accidents mortels du Ltt Estève et du Sgt Riveron :

Le 5 juillet 1926, un Breguet 14 B2 monté par l'équipage suivant Sgt Delacave (pilote du 21ème RABN) / Ltt Estève (observateur du 2ème RAC), est entré en collision avec un Nieuport-Delage NiD 29, piloté par le Sgt Riveron. Le Breguet 14 B2 a eut une aile tranchée et a pris feu. Ses deux occupants ont pu sauter en parachute, mais le Ltt Estève se tua dans des circonstances non précisées (parachute en torche probablement). L'autre avion s'écrasa au sol, tuant son pilote. Le Sgt Riveron laisse une veuve et deux orphelins. La cérémonie religieuse a eu lieu en la chapelle de l'hôpital Gaujot et a été célébrée par le révérend-père Laurent, aumônier militaire. A cette date, le 2ème régiment d'aviation de chasse a perdu 45 personnels depuis sa création.

Mort du Sgt Parrot :

Le 28 juillet 1926, un chasseur du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof, a capoté en atterrissant près de Benestroff (Moselle). Malheureusement, le Sgt Parrot a été tué et son avion détruit.

Sauvetage d'une désespérée :

Le 3 octobre 1926, un jeune soldat du 2ème RAC a plongé dans le cours d'eau dit "Ziegelwasser" pour secourir Mme Joséphine Gauther, agée de 63 ans, qui voulait mettre fin à ses jours. Il a réussit à la sauver.

Accident du Slt Meunier :

Le 6 octobre 1926, le Slt Meunier a été victime d'un grave accident sur le terrain d'aviation du Polygone. Alignant son avion pour atterrir, celui-ci est parti en perte de vitesse et s'écrasa au sol, d'une hauteur de 30 mètres. Le pilote a été évacué sur l'hôpital militaire, grièvement blessé avec une blessure à la tête. La Croix de la Légion d'Honneur lui a été remise sur son lit d'hôpital par le Chef de bataillon Brot, commandant par intérim du 2ème RAC. Généralement, quand une telle décoration était remise à l'hôpital, c'est que l'espérance de vie de l'intéressé était très compromise.

Mort du Sgt Marcel Derosiaux :

Le Sgt Marcel Derosiaux, pilote du 3ème régiment d’aviation de chasse effectuait un vol dans les environs de Graffenstaden. Son appareiln qui volait en basse altitude, heurta la cime d’un arbre et vint s’écraser dans le réseau de fils barbelés du fort Uhrich. Quand on évacua le malheureux pilote, il avait cessé de vivre. Son corps a été transporté à l’hôpital Gaujot de Strasbourg. Ce pilote détenait le brevet de pilote militaire n° 20.977 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 30 mars 1926.

Le Cne de Saint-Sauveur volé :

Le 26 octobre 1927, un jeune voleur de 13 ans, Charles Metz, a été pris en flagrant délit par les policiers alors qu'il s'introduisait par la fenêtre des WC du pavillon du Lawn-Tennis-Club au Wacken. Une souricière avait été montée par les forces de l'ordre car quelques jours auparavant, le porte-feuilles du Cne de Saint-Sauveur, pilote du 2ème RAC, avait été dérobé alors qu'il s'entrainait. La somme de 450 Frs avait disparu. Charles Metz est vite passé aux aveux. D'ailleurs, on a retrouvé 203 francs sur lui, le reste de la somme ayant été remis à ses parents qui ont été poursuivis pour recel. Le jeune cambrioleur a été confié à une maison de correction.

Accueil de Costes et Le Brix :

Le 28 mai 1928, cinq escadrilles du 2ème RAC ont escorté les aviateurs Dieudonné Costes et Joseph Marie Le Brix qui arrivaient de Prague, à bord du Breguet 19 GR "Nungesser et Coli" équipé d'un moteur HIspano-Suiza de 650 ch. Après avoir atterri sur le terrain de Neuhof, ils ont été acclamés par plus de 30.000 personnes. Ces deux aviateurs ont réalisé la première traversée de l'Atlantique Sud sans escale dans le sens Afrique-Amérique du sud, plus exactement de Saint-Louis-du-Sénégal à Natal (Brésil), le 15 octobre 1927. Dieudonné Costes réalisera la première traversée de l'Atlantique Nord, dans le sens Paris-New-York, en équipage avec Maurice Bellonte, les 1er et 2 septembre 1930.

Engagement dans le Military Zénith :

Le 27 juin 1928, six Nieuport-Delage NiD 29 C 1 à moteur Hispano de 300 cv, appartenant à la 7ème escadrille (traditions de la SPA 57) du 2ème RAC ont réalisé le parcours imposé à l'occasion du Military Zénith. Les pilotes engagés étaient le Slt Labonde, Slt Davout, Adc Barnier, Sgt Dumas, Sgt Goalard, Sgt Simonnet. Cinq des six avions sont rentrés sur Strasbourg dans les conditions prévues, le lendemain. Le parcours qu'ils sont suivis était le suivant : Strasbourg, Metz, Le Bourget, Châteauroux, Lyon, Dijon, Strasbourg et mesurait 1.338 km. Pendant ces vols, les avions devaient monter à 5.500 mètres.

Accident de la circulation :

Le 28 juin 1928, le Sol Crétin, un motocycliste militaire affecté au 2ème RAC est entré en collision avec un taxi conduit par M. Eugène Schuitt dans la rue du Polygone. Le motard a fait une grave chute et a été évacué sur l'hôpital militaire de Strasbourg. Les premiers témoignages laissent penser à une responsabilité du militaire qui roulait trop à gauche.

Le meeting de Vincennes :

Le 1er juillet 1928, pendant le meeting de Vincennes, le 2ème RAC remporte le grand prix de l'Aéro-club de France qui récompense les formations de 5 avions militaires. Pour celles de 3 avions, c'est le 34ème RAM du Bourget qui arrive premier et le 35ème RAM de Lyon-Bron, second. Pour les escadrilles de bombardement, le premier prix a été remporté par celle d'Orly et finalement pour les escadrilles de bombardement et de renseignements, c'est le 38ème RAM de Thionville-Basse-Yutz qui termine premier, suivi du 34ème RAM du Bourget et finalement le 11ème RAB de Metz-Frescaty.

Participation à la Military Zenith :

Le 11 juillet 1928, une formation de six avions de la 2ème escadrille du 2ème RAC de Neuhof a décollé pour participer à la coupe Military Zenith. Les pilotes engagés sont : Ltt Villard, Adj Percille, Adj Debart, Sgc Delavault, Sgc Quinchard, Sgc Doerner.

Atterrissage en campagne d'un avion du 2ème RAC :

Le 1er août 1928, un chasseur du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof a été contraint d'atterrir dans un champ appartenant à M. Bourguignon, sur le territoire de la commune de Bazoncourt. Comme souvent sur un terrain non préparé, l'avion n'a pas apprécié, a capoté et a terminé sa course sur le dos. Le Sgt Golbéry a réussi à quitter seul son cockpit, avant même l'arrivée des témoins venus lui porter assistance. Après un coup de téléphone, deux gendarmes sont arrivés pour garder l'avion. Une équipe de mécaniciens, envoyée par le 11ème RAB de Metz-Frescaty a procédé au démontage de l'avion et à son rapatriement sur Neuhof.

Entrainements de la 9ème escadrille :

Au début août 1928, le Cne Martin et le Sgt Bourguet de la 9ème escadrille (HD 174) de 2ème RAC ont effectué, aux commandes de leur SPAD 81, le tour de France suivant : Strasbourg, Paris, Angers, Cazaux, Toulouse, Nîmes, Lyon, Strasbourg, soit 2400 km en 14 heures de vol.

Le 28 août 1928, les Cne Martin, Ltt de Gavardie, Adc Chambay, Sgc Renaud, Sgc Schwebel, Sgt Bourguet, tous de la 9ème escadrille (HD 174), effectuèrent un voyage d'escadrille, aux commandes de leur SPAD 81, sur le circuit de la coupe "Military Zenith" qu'ils ont bouclé en 7h30 de vol. Ils ont fait ce circuit en 11h30 en comptant le temps des escales de ravitaillement.

Préparation militaire de l'Aéro-club d'Alsace :

Les élèves, qui suivaient les cours de l'aéro-club d'Alsace entre mars et septembre 1928, ont passé l'examen pour l'obtention du certificat d'aptitude à l'emploi de mécanicien militaire d'aviation. Cet examen, passé devant un jury d'officiers et de sous-officiers techniciens du 2ème régiment d'aviation de chasse a donné les résultats suivants : 1er M. Jean Boersh domicilié au 47, rue Saint-Alouse à Strasbourg-Neudof avec 107 points sur 120 - 2ème M. Guy Schneider domicilié au 5, quai St-Thomas à Strasbourg avec 106 / 120 - 3ème M. Georges Kléber domicilié au 28a, route de l'hôpital à Strasbourg-Neuhof avec 101 /120 - 4ème M. Albert Riegel domicilié au 97, route de Lyon à Fégersheim avec 100 / 120 - 5ème M. Henri Bergaentzlie domicilié au 5, rue Jules Ferry à Strasbourg-Bischheim avec 97/120. Onze élèves ont été reçus et seront affectés dans un régiment d'aviation. L'instructeur détaché du 2ème RAC et responsable de cette formation, est l'Adc Brugère.

Deux déserteurs repris :

Le 13 septembre 1928, deux soldats déserteurs du 2ème RAC ont été repris par les gendarmes. Ayant abandonné leur compagnie, ils avaient réussi à passer en Suisse et s'étaient installés dans une chambre à Maria-Stein. Quelques jours après, voulant récupérer du courrier à leur adresse, ils sont venus à Leymen et ont été cueillis par la Maréchaussée. Il sagissait d'Alfred Dennler de Bischwiller et de René Ander de Bischheim.

Résultats de la coupe "Military Zenith" 1928 :

Le 12 octobre 1928, les résultats de la coupe "Military Zenith" des avions de chasse sont les suivants :

  • 1er - 5ème escadrille (SPA 31) du 34ème RAM du Bourget-Dugny,
  • 2ème - 6ème escadrille (SPA 77) du 32ème RAM de Dijon-Longvic,
  • 3ème - 2ème escadrille (SPA 26) du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof.

Un piloté tué :

Le 27 juin 1929, le Sgt Henri Adolphe Hansler, aux commandes d'un NiD 29 du 2ème RAC, survolait l'ancien terrain d'aviation de Haguenau. A cet instant, le feu se déclara à bord. Le pilote n'a pas eu le temps d'atterrir, son biplan s'est écrasé près de la ferme du Pigeon. En espérant qu'il ait été tué lors de l'impact, le Sgt Hansler a été carbonisé avec son avion qui a continué à brûler après l'écrasement au sol.

La Military Zenith en 1929 :

Le 25 juillet 1929, six pilotes appartenant à la 3ème escadrille (traditions de la SPA 103) du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof ont réalisé les 1400 km à une vitesse moyenne de 197 km/h. Ils avaient quitté le terrain de Neuhof à 6h30 et sont rentrés à 16h30 après avoir ravitaillé sur les terrains militaires de Metz-Frescaty, Le Bourget-Dugny, Châteauroux-La-Martinerie, Lyon-Bron, Dijon-Longvic. A cette date, cette escadrille se classe 1ère du classement. les pilotes qui ont pris part à la mission étaient : Ltt Laboria, Adc Brugère, Adj Bourcet, Sgc Thomas, Sgc Delavault, Sgt Bedot. En 1929, le 2ème RAC a réalisé 9.000 heures de vol

Grand meeting de Strasbourg :

Le 6 octobre 1929, le grand meeting de Strasbourg a eu lieu devant plus de 100.000 spectateurs. Le Ministre de l'Air, Laurent Eynac est arrivé aux commandes d'un Bernard de la CIDNA. Les honneurs lui ont été rendus par le drapeau escorté de sa garde et la musique du 2ème RAC. Les records d'altitude ont dû être reportés en raison du temps couverts.

Décés accidentel du Ltt René Thiriot :

Le 24 octobre 1929, le Ltt René Thiriot du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof est décédé au cours d'un accident de la (circulation) à Nancy. La levée du corps a eu lieu en la chapelle de l'hôpital militaire et l'inhumation au cimetière du Sud, à Nancy.

Exercices d'attaque de ballons :

A la fin mai 1930, quarante-cinq Nieuport-Delage NiD 62 du 2ème RAC ont quitté Strasbourg pour Metz-Frescaty pour prendre part, pendant 5 jours, à des exercices d'attaque de ballons en compagnies des aérostiers d'Epinal.

Acceuil des aviateurs Costes et Bellonte :

Célèbres de leur traversée de l'Atlantique Nord dans le sens France-Etat-Unis, les aviateurs Costes et Bellonte sont venus à Strasbourg dans le cadre de leur tour de France. Le 13 novembre 1930, après avoir décollé de Metz-Frescaty où ils avaient reçu un formidable accueil, ils sont accueilli dans le ciel strasbourgois par 28 avions du 2ème RAC. Ils ont atterri sur le terrain du Polygone devant plus de 10.000 spectateurs. Ils continueront leur périple par la ville de Nancy, en atterrissant sur le terrain d'Essey.

Deux accidents par vrille le même jour :

Le 14 juin 1930, à 8h25, le Sgt Léopold Chantron, pilote de la 6ème escadrille du 2ème RAC, participait à des manoeuvres dans la région d'Illkirch, près de Strasbourg. Au cours d'un entrainement de combat aérien contre un autre chasseur, son NiD 29 est parti en vrille dans la direction de Baggersee. Malgré tous ses efforts, le pilote ne réussit pas à sortir de cette vrille et son avion s'est finalement écrasé à plat. Le pilote a été évacué avec une grave blessure à la tête.

Le même jour, à 10 heures, un autre pilote, le Cal Maurice Clerc a, lui aussi, été victime d'une vrille. Au cours d'un vol d'entrainement de combat aérien, son NiD 29 est parti en vrille d'une hauteur de 1.000 mètres. Voyant qu'il n'arriverait pas à sortir de cette vrille, il choisit d'évacuer son avion en parachute. Malheureusement, celui-ci s'accrocha à l'aile gauche et il fut entrainé dans la mort par son avion. Il a été tué à l'impact

Second accident du Sgc Léopold Chantron :

Le Sgc Léopold Chantron, pilote de la 6ème escadrille du 2ème RAC, a survécu à l'accident du 14 juin 1930. Malheureusement pour lui, il a été victime d'un second accident au cours d'un vol d'entrainement, le 13 février 1931. Cette unité était héritière, en filiation directe, des traditions de la SPA 84 de la Grande Guerre. Cette fois, le pilote a réussi à évacuer son avion en perdition en sautant en parachute et a été légèrement blessé par sa sortie du cockpit légèrement acrobatique. Le Nieuport 62, qu'il pilotait, a été complétement détruit.

Posé en Suisse :

Le 3 mars 1931, un avion de chasse du 2ème RAC, piloté par le Sgt Paul Binder, a atterri sur le terrain d'aviation de Bâle. Titulaire du brevet de pilote militaire n° 22.107 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 14 septembre 1928, il était en vol à une altitude de 5000 mètres au-dessus d'une couche nuageuse très importante. Pris par un fort vent de travers, il s'est écarté de sa route et a été contraint d'atterrir en Suisse. Après s'être expliqué et avoir ravitaillé en carburant, il est reparti pour strasbourg.

Trois soldats tués dans un accident d'avion à Vatimont :

Le 2 juin 1931, un Blériol BL 127 de la 4ème escadrille (traditions de la BR 108) du 11ème RAB s'est écrasé à 25 km au Sud-Est de Metz, entre Herry ey Vatimont. Les quatre aviateurs, qui composaient l'équipage, ont été tués. Il s'agissait de l'Adc René Joseph Weber (pilote), du Cal Rémy et des soldats André Renard et Jean Georgel. Une ambulance du régiment a transporté les corps des victimes jusqu'à l'hôpital militaire de Plantières. L'Adc Weber avait conduit à Strasbourg trois mécaniciens du 11ème RAB qui devaient dépanner un avion en panne sur le terrain du Neuhof. Sur ordre du colonel commandant le 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof, l'Adj Weber ramena trois aviateurs du 2ème RAC qui bénéficiaient d'une permission. Volant bas, entre 100 et 150 mètres d'altitude, l'avion a été vu en train de disparaitre derrière un côteau de 500 mètres de hauteur, près de Vatimont avant d'exploser au sol. Accourus sur place, les témoins ont retrouvé les corps des victimes. Le corps du pilote avait été sectionné en deux, la partie inférieure de son corps était encore sur le siège pilote, tandis que la tête et le tronc ont été retrouvés, à trentaine mètres de là. Un des soldats avait évacué en parachute, mais trop bas et s'était tué en percutant le sol. Le compte-tours était bloqué à 1400 tours/mn, ce qui indiquait un fonctionnement normal de l'avion.

Atterrissages dans un verger :

Le 12 juin 1931, deux pilotes du 2ème RAC, qui effectuaient un raid en étoile à travers la France, venaient de décoller de Chartres et se rendaient au camp de Gael. Aux environs de Vitré, alors qu'ils rencontraient une zone de très mauvais temps, l''avion de l'Adc Schneider a présenté des problèmes de moteur, obligeant la patrouille a atterrir dans un champ exigu, bordé de pommiers, aux environs d'Etrelles. L'adjudant-chef a fait sa tentative en premier. Malheureusement, comme très souvent à l'époque, l'atterrissage, sur un terrain non préparé, s'est mal terminé. En fin de course, l'avion a percuté un arbre et le pilote a été blessé au front et à l'arcade sourcillière après avoir percuté le montant du cockpit avec sa tête. Le second pilote, le Sgc Billot, a choisi d'atterrir un peu plus loin. Cette fois, l'avion s'est posé sans dommage et son pilote a pu donner les premiers soins à son camarade. Un médecin de Vitré a pris la suite et a pansé le blessé. Il l'a ensuite conduit à l'hôpital. Le Sgc Billot a pu repartir par ses propres moyens.

Accident suite à une fuite d'eau :

Le 21 juillet 1931, un avion du 2ème RAC, piloté par le Ltt Tapie, s'est écrasé sur le plateau de Lennemezan suite à une fuite d'eau qui a provoqué une panne moteur. Le pilote a été blessé.

Feu à bord :

Le 10 septembre 1931, un avion du 2ème RAC, piloté par le Cal Emin, évoluait au-dessus du terrain du Polygone losqu'un incendie se déclara à bord, alors qu'il était à 1000 mètres d'altitude. Le Cal Emin a évacué son avion en perdition et a atterri en parachute non loin de son appareil qui s'est écrasé dans une jardin de Neudorf. L'aviateur n'a pas été blessé. So parachute était de la marque Aviorex.

Collision en vol :

Le 15 septembre 1931, deux avions de chasse, appartenant au 2ème RAC, se sont heurtés au-dessus du terrain du Polygone de Strasbourg. Les deux avions, pilotés par le Sgt Boudon et le Cne Georges Ferry (chef de clinique chirurgicale à l'université de Strasbourg) qui faisait une période de réserve, se sont écrasés au sol, entrainant dans la mort leurs pilotes.

Collision en vol :

Le 25 septembre 1931, deux avions du 2ème RAC se sont percutés en plein vol lors d'un exercice au-dessus du terrain du Polygone. L'un des appareils, piloté par le Sgt Jean Motte a eu l'aile gauche arrachée, est tombé en vrille. Ne pouvant plus maitriser son avion, le pilote a sauté en parachute et a pu atterrir sans mal. L'autre avion, piloté par le Sgt Carbonneaux, a eu un radiateur et le train d'atterrissage arraché. Il a atterrit sans roues, ce qui s'est bien entendu terminé mal, l'avion a été détruit mais son pilote n'a pas été blessé.

Mort de l'Adc André Schweibel :

Le 6 octobre 1931, l'Adc André Schweibel, originaire de Belfort, appartenant au 2ème RAC, a trouvé la mort au cours d'une collision aérienne à Etampes.

Mort du Clc Alexandre Brémond :

Le 21 juin 1922, le Clc Alexandre Pierre Brémond a trouvé la mort au cours d'un accident d'avion. Il avait 165 heures de vol à son actif et avait obtenu le brevet de pilote militaire n° 23.378 à l'école Sardier, le 29 juillet 1931.

Accident au départ :

Le 16 juillet 1932, trois avions du 2ème RAC ont décollé de Strasbourg à destination de Lyon-Bron. L'un d'eux, victime d'une panne d'alimentation d'essence, partit en perte de vitesse et s'écrasa. Heureusement, pour une fois, le pilote ne fut pas blessé.

Accident du Sgt Leccia :

Le 3 août 1932, le Sgt Leccia, âgé de 23 ans et originaire d'Ajaccio, affecté au 2ème RAC, devait effectuer un stage au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty. Se dirigeant sur Metz, aux commandes d'une moto de forte cylindrée, il arriva sur la rue Franiatte, qui était obstruée par deux tramways qui se croisaient et un camion de la brasserie Amos. Sans doute pressé et ayant mal évalué la place disponible, il tenta le passage. Il perdit la direction de son bolide et fit une terrible chute. Il fut relevé avec du sang qui coulait de la bouche, du nez et des oreilles, signes d'une importante fracture du crâne. Il succomba aux suites de ses blessures sur place. Son corps fut évacué sur l'hôpital militaire de Plantières. L'enquête a montré qu'il n'y avait pas eu collision entre les tramways et le camion, seule la moto était endommagée.

Statut organique de l'armée de l'Air :

Le 31 mars 1933, le statut organique de l'armée de l'Air a fait l'objet d'un projet de loi qui a été signé par le Président de la République. Ce projet constitue une armée de l'air organisée en régions, dont le personnel sera réparti en corps spécialisés. Il est spécifié que le corps des navigants devra être maintenu en état constant d'entraînement. Cette armée comprendra des formations aériennes stationnées dans la métropole et des formations aériennes stationnées outre-mer. L'armée de l'Air devra prendre part aux opérations combinées avec les armées de Terre et de Mer, participer tout entière aux opérations aériennes et assurer la défense aérienne du territoire. Les formations aériennes seront placées sous la direction des généraux relevant directement du ministre de l'Air et exerçant, à l'intérieur d'une région déterminée, le commandement des troupes et le commandement territorial.

Le classement des officiers a été prévu en quatre corps distincts :
* Corps des officiers de l'air, comprenant le personnel navigant et le personnel sédentaire. Ces officiers exercent le commandement des formations;
* Corps des officiers mécaniciens de l'air, qui secondent le commandement pour la mise en œuvre du matériel technique et l'instruction du personnel;
* Corps des commissaires chargés du contrôle des actes administratifs et de l'ordonnancement des dépenses de l'air:
* Corps des commissaires adjoints chargés de gérer les matières et denrées mises à la disposition du commandement et de seconder celui-ci dans l'administration du personnel, du matériel et des installations.

Décret du 1er avril 1933 :

Un décret du 1er avril 1933 modifie les principes généraux d'emploi et d'organisation des Forces aériennes, qui prennent désormais le titre d'armée de l'Air. En voici les plus importantes.

Article 1 - Titre 1. L'armée de l'Air doit être capable de participer aux opérations aériennes, aux opérations combinées avec les armées de Terre et de Mer et à la défense aérienne du territoire.
L'armée de l'Air est organisée, inspectée, instruite et entraînée dans ce triple but. Les formations destinées spécialement à prendre part aux opérations en liaison - avec l'armée de Terre ou l'armée de Mer sont fixées par décret. A cet égard, les dispositions prises par le décret du 2 Octobre 1928 pour l'armée de Terrre sont maintenues. En ce qui concerne l'armée de Mer, toutes les dispositions du décret du 27 novembre 1932 sont maintenues.

Titre 2. Organisation générale Article 2. A l'exception de l'aviation embarquée et de l'aéronautique de coopération navale, dont l'organisation est et demeure fixée par le décret du 27 Novembre 1932, les formations, services et établissements stationnés dans les régions aériennes délimitées conformément au tableau annexé au présent décret sont placés sous les ordres d'un officier général de l'armée de l'Air. Cet officier général relève uniquement du ministre de l'Air. Il exerce à la fois le commandement des troupes et le commandement territorial dans les conditions définies aux différents articles suivants.

Article 3. Les établissements, écoles et services relevant directement du ministre de l'Air ne dépendent des généraux commandant les régions aériennes qu'en ce qui concerne les questions d'ordre territorial définies ci-après.

Article 4. Les généraux exerçant le commandement des régions aériennes sont inspectés par le général inspecteur général de l'armée de l'Air. Les formations sous leurs ordres sont inspectées par l'inspecteur général, les inspecteurs spécialises et l'inspecteur technique de l'armée de l'Air, dans les conditions fixées par les documents précisant les attributions de ces hautes autorités.

Article 5. L'autorité du général commandant une région aérienne, en tant que commandant des troupes, s'applique aux questions concernant l'instruction et l'emploi le fonctionnement, l'administration, la discipline, l'hygiène des troupes, les affectations, les mutations et l'avancement du personnel.

Article 6. Les programmes des exercices et manœuvres en liaison sont arrêtés par accord entre les autorités militaires ou maritimes et les autorités aériennes dans des conditions qui seront fixées par des instructions interministérielles. Les exercices et manœuvres qui découlent de ces programmes sont exécutés sous les ordres des autorités militaires ou maritimes intéressées.

Article 7. Les attributions territoriales des généraux exerçant le commandement des régions aériennes s'appliquent à toutes les questions concernant : La discipline générale et aérienne;
Le fonctionnement des services ; La préparation de la mobilisation; La préparation prémilitaire et l'instruction post-militaire aérienne; Le contrôle de l'utilisation des effectifs;
dans les conditions fixées par le décret.

Nouvelle organisation de l'aviation militaire :

Le 1er avril 1933, nouvelle organisation des unités aériennes de l'aviation militaire.

  • 1ère région aérienne (EM à Metz) :
  • 8ème brigade aérienne :
    • 38ème régiment d'aviation mixte (renseignement) à Thionville-Basse-Yutz et Bouy.
    • 33ème escadre aérienne (observation) à Nancy-Essey.
    • 1er et 4ème bataillons du 1er régiment d'aérostation à Metz et Epinal.
  • 11ème brigade aérienne :
    • 11ème escadre aérienne (bombardement) de Metz-Frescaty.
    • 21ème escadre aérienne (bombardement) de Nancy-Essey.
  • 2ème brigade aérienne :
    • 7ème escadre aaérienne (chasse) de Dijon-Longvic.
    • 32ème escadre aérienne (observation) de Dijon-Longvic.
    • 52ème escadre aérienne (Reconnaissance) de Dijon-Longvic.
  • Magasin général d'aviation n° 1 de Romilly.
  • Magasin général d'aviation n° 2 de Dijon-Longvic.
  • Magasin général d'aviation n° 3 de Romorantin.
  • Ecole d'aviation militaire d'Avord.
  • 2ème région aérienne (EM à Paris) :
    • 4ème brigade aérienne :
      • 1ère escadre aérienne (chasse) au Bourget-Dugny.
      • 34ème escadre aérienne (observation) au Bourget-Dugny.
      • 54ème escadre aérienne (reconnaissance et observation) au Bourget-Dugny.
      • 2ème et 3ème bataillons du 1er régiment d'aérostation à Compiègne.
    • 12ème brigade aérienne :
      • 12ème escadre aérienne (bombardement) à Reims-Courcy.
      • 22ème escadre aérienne (bombardement) à Chartres-Champhol.
    • Entrepot d'aérostation de Chalais-Meudon.
    • Entrepôt spécial d'aviation n° 1 de Villacoublay.
    • Entrepôt spécial d'aviation n° 2 de Nanterre.
    • Entrepôt spécial d'aviation n° 3 de Saint-Cyr.
    • Entrepôt spécial d'aviation n° 4 de Saint-Cyr.
    • Ecole d'application de Versailles.
    • Ecole de perfectionnement d'Etampes.
    • Division d'entrainement d'Orly.
    • Compagnie de météorologie de Saint-Cyr.
  • 3ème région aérienne (EM à Tours) :
    • 1ère brigade aérienne :
      • 31ème régiment d'aviation (renseignement) de Tours.
      • 6ème demi-brigade aérienne (renseignement) de Pau.
      • 3ème régiment d'aviation (chasse) de Châteauroux.
    • Camp d'expériences de Cazaux.
    • Ecole des mécaniciens de Rochefort.
    • Ecole des spécialistes de Bordeaux.
  • 4ème région aérienne (EM à Lyon) :
    • 5ème brigade aérienne :
      • 5ème escadre aérienne (chasse) de Lyon-Bron.
      • 35ème escadre aérienne (observation) de Lyon-Bron.
      • 55ème escadre aérienne (reconnaissance) de Lyon-Bron.
      • 3ème régiment d'aérostation de Toulouse.
    • Escadrilles de l'aéronautique maritime autonome (en formation).
    • Ecole pratique d'aviation d'Istres.

Panne d'essence :

Le 4 août 1933, venant de Toul, l'avion piloté par l'Adj Gaston Delavault du 2ème RAC, est tombé en panne d'essence. L'adjudant a été contraint d'atterrir dans un champ sur le territoire de la commune de Marolles-sur-Seine, près de Montereau. Au cours du roulage, l'avion a capoté et a terminé sa course sur le dos. Le pilote, blessé à une jambe, a reçu les premiers soins par le docteur Ballacey de Montereau. Son avion a gravement endommagé.

Départ du 2ème régiment d'aviation de chasse :

Le 12 septembre 1933, le ministre de l'Air Pierre Cot est venu sur le terrain du Polygone de Strasbourg-Neuhof pour présider une grande prise d'armes à l'occasion du changement de garnison du 2ème régiment d'aviation. La moitié des escadrilles a été dirigée sur Reims et l'autre sur Tours. Le lendemain, les quatre-vingt-dix avions du 2ème RAC ont décollé pour rejoindre leurs terrains respectifs.

Le 1er septembre 1933, les escadrilles du 2ème RAC sont les suivantes :

  • 1er groupe avec les 1ère escadrille (SPA 3), 2ème escadrille (SPA 26), 3ème escadrille (SPA 103).
  • 2ème groupe avec les 5ème escadrille (SPA 65), 6ème escadrille (SPA 84), 7ème escadrille (SPA 57).
  • 3ème groupe avec les 9ème escadrille (HD 174), 10ème escadrille (SPA 124).

Sur Tours, est formé le GC I/2 [1ère escadrille (SPA 3) et 2ème escadrille (SPA 103)] et le GC II/2 [3ème escadrille (SPA 65) et 4ème escadrille (SPA 57)]

Sur Reims, est formé le GC I/6 [1ère escadrille (SPA 95) et 2ème escadrille (SPA 153)] et GC II/6 [3ème escadrille (SPA 26) et 4ème escadrille (SPA 124)]. Nb, les deux escadrilles du GC I/6 arrivent du 38ème RAM de Thionville-Basse-Yutz.

Sur Bizerte-Sidi-Admed, la 6ème escadrille (SPA 84) du 2ème RAC devient la 4ème escadrille du GAA. La 9ème escadrille (HD 174) a été dissoute, le 13 décembre 1933.

Soixante-trois morts en service de 1919 à 1933 :

Du 1er octobre 1919 au 1er septembre 1933, soixante-trois navigants ont été tués en service aérien commandé. Une plaque reprenant leurs noms a été inauguré au pavillon Garros au Polygone.

Sources :

Journal "Le Nouvelliste d'Alsace" - Journal "Le Lorrain" - Journal "L'Est Républicain" - Revue "L'Aérophile" - Revue "Les Ailes" - Journal "Le Petit Haut-Marnais" -

Photos du terrain d'aviation
et de ses installations

Photo verticale partielle de la partie commandement des installations du 2ème régiment d'aviation de chasse sur le terrain de Strasbourg-Neuhof en juin 1932 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo site Internet IGN "Remonter le temps".

Photo verticale partielle du terrain de Strasbourg-Neuhof en juin 1932 - Les hangars des escadrilles sont repérés en bleu, les hangars de stockage en jaune et les avions présents sur le terrain sont marqués en rouge - On peut en compter 62 sur cette seule partie - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo site Internet IGN "Remonter le temps".

Photo aérienne verticale du terrain d'aviation du Polygone de Strasbourg-Neuhof - Vue du parc aéronautique n° 4 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le pavillon Garros sur le terrain d'aviation du 2ème RAC - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

La caserne Guynemer qui appartenait au 2ème régiment d'aviation de chasse de Srasbourg-Neuhof photographiée dans le milieu des années 20 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

 

 

Si vous possèdez des photos des installations du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof, veuillez prendre contact avec l'auteur du site.

Photos du terrain d'aviation
et de ses installations

Photo verticale du terrain d'aviation militaire de Strasbourg-Neuhof, le 28 avril 1930 - Elle a été prise par un avion du 2ème régiment d'aviation de chasse à 2600 mètres - Focale de l'appareil F 0,26 mètres - Les hangars d'aviation du régiment se situent autour de la route d'accés qui décrie un large U - Les avions de chaque escadrille sont alignés devant leurs hangars respectifs - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo verticale du terrain de Strasbourg-Neuhof, le 19 juillet 1944 - L'avantage de cette photo est de présenter l'intégralité du terrain et de ses installations - Remarquez des zones de dispersion construites par les Allemands - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo site Internet IGN "Remonter le temps".

Et pour finir, les hangars du terrain de Strasbourg-Neuhof, le 5 juin 1947 - La guerre est passée par là, la grande majorité des hangars ont été détruits, il ne reste que leurs squelettes - Cliquez sur l'image pour en voir les détails - Photo site Internet IGN "Remonter le temps".

Vue d'ensemble des installations aéronautiques du 2ème régiment d'aviation de chasse de Neuhof - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Vue d'ensemble des installations aéronautiques du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Vue générale du terrain de Strasbourg-Neuhof dans les années 30 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Emile Carbonneaux transmise par Jean-Louis Douard que je remercie pour son aide.

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Installations du régiment

L’ensemble des bâtiments militaires, comprenant de nos jours le "Quartier Lize" (y compris la partie Ouest) et le "Quartier Lyautey", fut construit entre 1907 et 1909 à la demande du XVème Corps d’Armée allemand en garnison à Strasbourg.

Le 1er octobre 1909, le 15ème régiment d’artillerie de campagne de Haute-Alsace (Ober-Elsässisches Feldartillerieregiment Nr. 15), commandé par l’Oberstleutnant Moyzischewitz, s’installe dans la partie Nord (quartier Lyautey). Au Sud (actuel quartier Lize), c’est le 51ème Régiment d’Artillerie de Campagne de Haute-Alsace (Ober-Elsässisches Feldartillerieregiment Nr. 51), commandé par l’Oberstleutnant Fabarius, qui s’installe. En 1913, le 15ème Régiment d’Artillerie cédera sa place à la première section du 84ème Régiment d’Artillerie de Campagne de Strasbourg (I. Abteilung des Straßburger-Feldartillerie Regiments Nr. 84), aux ordres de l’Oberst Stumpff, pour y installer ses trois batteries.

Ces deux régiments resteront en garnison dans cette enceinte jusqu’au traité de Versailles. En 1919, l’imposante caserne des Artilleurs (ainsi appelée à l’époque), redevenue française, prend le nom de "Quartier Lize" et ouvre ses portes simultanément aux 8ème régiment de hussards et 2ème régiment d’aviation de chasse. Ce dernier régiment s’installera en réalité sur deux quartiers, le premier au Nord, dans le "Quartier Lyautey" pour abriter son parc d’aviation et le second à l’Est, dans le"Quartier Guynemer", devenu depuis "Quartier Aubert de Vincelles", afin de pouvoir utiliser le terrain d’aviation du Polygone.

Le quartier fut construit par les Allemands en 1912, sur le polygone d’artillerie qui est devenu, à la signature du Traité de Versailles, le 28 juin 1919, un terrain d’aviation militaire. Aussitôt ce quartier, repris par l’armée française, est baptisé"Quartier Guynemer" et le 2ème Régiment d’Aviation de Chasse le prend en compte. Les pilotes des escadrilles du premier groupe s’installent au bâtiment "A" (appellation qui demeurera jusque dans les années 1980 pour devenir ensuite le bâtiment "022"), l’essentiel du régiment devant s'installer au "Quartier Lize".

Le terrain du Neuhof devient strictement militaire en février 1923, mais ne sera fermé à la circulation aérienne civile qu'en mai 1935. La zone d'atterrissage comprenait 900 m x 900 mètres, bien qu'il était conseillé de n'utiliser que la partie Sud-Est. L’armée de l’Air occupera de ce fait les lieux jusqu’en 1940. Cette même année, la garnison redevient allemande et des escadrilles de Stukas atterriront sur le Polygone. A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, de 1948 à 1969, le quartier devient le Centre de Regroupement de la Légion Etrangère. L'aérodrome de Strasbourg-neuhof sera affecté à l'aviation de tourisme et au vol à voile, et à titre secondaire à l'armée de l'Air, par l'arrêté ministériel du 6 février 1947.

Chambrée des musiciens du 2ème régiment d'aviation de chasse - Les photos qui accompagnaient ce cliché dataient du début des années 30 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Maté que je remercie pour son aide.

Batiments du régiment

Chambrée des musiciens du 2ème régiment d'aviation de chasse - Les photos qui accompagnaient ce cliché dataient du début des années 30 - - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Maté que je remercie pour son aide.

 

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Les Hommes

Slt Jacques Henri Lebfevre - Né le 8 juillet 1897 à L'Isle-Adam (Val-d'Oise) - Fils d'Alphonse Paul Lefebvre et de Mathilde Charlotte Ledoray - Domiciliés au 17, rue de Beaujour à Pontoise (Val-d'Oise) - Classe 1916 (engagement) / 1917 (normale) - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 2636 - Engagé volontaire au titre du 11ème régiment de cuirassiers, le 14 juin 1915 - Affecté au 26ème bataillon de chasseurs à pied, le 20 mars 1916 - Nommé Caporal, le 15 septembre 1916 - Nommé Sergent, le 26 janvier 1917 - Nommé Aspirant, le 15 février 1917 - Blessé accidentellement à la main droite par l'explosion d'une grenade à Rouge-Maison commune de Vailly (Aisne), le 30 avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire, pendant sa convalescence, comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 9739 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 4 novembre 1917 - Pilote du GDE du 1er au 28 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 76 du 28 décembre 1917 au 13 mars 1919 - Citation n° 441 à l'ordre de la 3ème armée, en date du 24 juin 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 28 juin 1918 - Citation n° 407 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 22 septembre 1918 - Citation n° 451 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 17 décembre 1918 - Croix de Guerre, en date du 23 février 1919 - Affecté au DMA 2 du 13 au 21 mars 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 3 du 13 avril au 30 septembre 1919 - Pilotait un SPAD XIII baptisé "Bagheera VII" - Affecté à l'école d'aviation militaire d'Istres - Affecté à l'escadre n° 3, le 30 septembre 1919 - Passé en position Hors cadre aéronautique, le 10 juin 1920 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de chasse, le 31 janvier 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 28 juin 1920 - Affecté à la 2ème escadrille (traditions de l'escadrille SPA 26 de la Grande Guerre) du 2ème régiment d'aviation de chasse, le 8 novembre 1921 - Victime d'un grave accident d'avion sur le terrain d'aviation de Strasbourg-Neudorf, le 24 octobre 1922 - Lors d'un vol d'entrainement aux commandes du Nieuport 29 n° 12.134, à l'atterrissage, a percuté une voiture hippomobile d'un laitier qui traversait la piste - A été évacué avec de graves blessures, dont une commotion cérébrale avec fractures du maxillaire supérieur et du nez, sur l'hôpital militaire Gaujet de Strasbourg - Le conducteur de la camionnette, Michel Kauffmann habitant rue des Alouettes à Neudorf, a été tué - Sorti de l'hôpital de Strasbourg, le 6 mars 1923 - En congé de convalescence de deux mois, le 6 mars 1923 - Obtient deux prolongation de 45 jours et de un mois, jusqu'au 21 juillet 1923 - Hospitalisé sur l'hôpital du Val de Grâce à Paris du 21 juillet au 2 août 1923 - En convalescence de 4 mois jusqu'au 3 décembre 1923 - Placé en position de non activité pour infirmité temporaire et autorisé à résider au 63, rue Claude Bernard à Paris (75), le 11 janvier 1924 - Rappelé à l'activité au 2ème régiment d'aviation, le 30 août 1924 - En congé sans solde pour trois ans, à compter du 30 août 1924 - Proposé pour une pension d'invalidité de 40 % pour séquelles de commotion cérébrale, difficultés de l'effort mental, reliquat de fracture du maxillaire supérieur, déviation nasale par la 1ère commission de réforme de la Seine, le 11 mai 1925 - Nommé Capitaine, le 1er octobre 1927 - Admis en position de retraite, le 1er octobre 1927 - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'aviation de chasse, le 25 novembre 1927 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 52 à Aulnat (Puy-de-Dôme), le 28 février 1929 - Affecté au centre de mobilisation d'aérostation n° 101, le 25 juin 1930 - Placé en position de "non disponibilité" pour être utilisé dans un emploi de journaliste, le 8 février 1932 - Officier de la Légion d'Honneur, le 7 juillet 1933 - Domicilié Ville d'Aumont par Valdampierre (Oise), à compter du 23 août 1933 - Affecté, dans la réserve, au 1er bataillon de l'air, le 13 septembre 1933 - Déclaré invalide à 65 % par la commission de réforme de Versailles (Yvelines), le 31 octobre 1933 - Affecté à la 12ème compagnie de l'air à Nanterre, le 1er octobre 1934 - A accompli une période obligatoire de trois jours à la 12ème compagnie de l'air du 15 au 17 juin 1936 - Croix du combattant volontaire, le 31 octobre 1936 - Placé dans la position de "non disponibilité" pour infirmités temporaires, pour une durée de moins de trois ans, le 26 novembre 1936 - Affecté à la base aérienne de Nanterre suite à la disssolution de la 12ème compagnie de l'air, le 1er janvier 1937 - Maintenu dans la position de "non disponibilité" jusqu'au 26 novembre 1939 - Rayé des cadres, le 20 février 1940 - Auteur de "Verdun, la plus grande bataille de l'histoire" publié chez Durassié & Cie à Paris - Auteur de "Notes d'un correspondant de guerre" publié aux éditions Durassié & Cie - A légendé le livre "Images de la bataille de Verdun" publié par le Mémorial de Verdun en 1982 - Sources : Etat des services - Fiche matricule du département des Yvelines - JORF - En attente dépannage du site "Mémoire des Hommes" - LO non communicable - Le Journal d'Alsace du 25 octobre 1922 - Le Journal de Paris du 25 octobre 1922 - Site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France - Dernière mise à jour : 29 mai 2018.

* Citation n° 441 à l'ordre de la 3ème armée de l'Asp Jacques Henri Lefebvre au 26ème bataillon de chasseurs à pied, pilote à l'escadrille SPA 76, en date du 24 juin 1918 : "A livré de nombreux et durs combats combats. Les 18, 19 et 20 mai 1918, a exécuté avec succès une série de reconnaissance en monoplace, faisant seul jusqu'à 70 kilomètres dans les lignes allemandes, pour rapporter des renseignements précieux pour le commandement."

* Citation n° 407 à l'ordre de la 5ème armée du Slt Jacques Henri Lefebvre du 26ème bataillon de chasseurs à pied, pilote à l'escadrille SPA 76, en date du 22 septembre 1918 : "Pilote d'un rare mérite qui se détache d'entre les meilleurs. Le 15 septembre 1918, s'est présenté comme volontaire pour exécuter une missions des plus dangeureuses. Quoique malade, l'a remplie en entier, parcourant seul, plus de 200 kilomètres au-dessus du territoire occupé par l'ennemi. Malgré son moteur grippé à 30 kilomètres dans les lignes allemandes, a pu rentrer, grâce à une énergie et à un sang-froid peu communs, rapportant des clichés de la plus haute valeur."

* Citation n° 451 à l'ordre de la 5ème armée du Slt Jacques Henri Lefebvre du 26ème bataillon de chasseurs, pilote à l'escadrille SPA 76, en date du 17 décembre 1918 : "Vient d'exécuter à nouveau deux reconnaissances photographiques à cent kilomètres dans les lignes ennemies."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Jacques Henri Lefebvre au 3ème régiment d'aviation, en date du 16 juin 1920 : "Brillant officier pilote, spécialiste des reconnaissances lointaines, 2 blessures, 3 citations."

* Citation à l'ordre du 21ème corps d'armée et gouvernement militaire de Strasbourg du Ltt Jacques Lefebvre du 2ème régiment d'aviation de chasse, en date du 9 janvier 1923 : "Officier très militaire et très énergique. Pilote plein d'allant. Le 24 octobre 1922, au cours d'un vol d'essai sur un appareil de chasse nouvellement en service, a fait une chute très grave occasionnée par la présence d'une voiture sur le terrain d'atterrissage."

* Officier de la Légion d'Honneur du Cne Jacques Henri Lefebvre du centre de mobilisation d'aérostation n° 101, en date du 7 juillet 1933 : "17 ans de services, 4 campagnes, 2 blessures, 3 citations, 5 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier du 15 juin 1920.

 

Photo du Cne Jean Reibell

Cne Jean Baptiste Auguste Reibell - Né le 12 février 1897 à Cherchell (Algérie) - Fils d'Emile Reibell (officier) et de Juliette Marie Emilie Varloud - Elève du Prytanée militaire suite au concours de 1906 - Son père était alors Lieutenant-colonel au 1er régiment étranger - Sa mère était domiciliée au 24 bis, rue Paradis à Bourges (Cher) pendant la guerre - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1914 (engagement) / 1917 (réelle) - Recrutement d'Alger (Algérie) sous le matricule n° 1837 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 85ème régiment d'infanterie, le 23 août 1914 - Nommé Caporal, le 11 septembre 1914 - Nommé Sergent, le 16 décembre 1914 - Affecté au 13ème régiment d'infanterie, le 1er novembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 23 janvier 1915 - Blessé devant Verdun - Citation à l'ordre de la division en avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur photographe, le 6 février 1916 - Observateur de l'escadrille F 71 / AR 71 du 28 mars 1916 au 11 décembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 17 avril 1916 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 23 janvier 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en juillet 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 24 novembre au 11 décembre 1917 - Passé élève pilote à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic, le 18 janvier 1918 - Cours théoriques à l'école de Longvic - Brevet de pilote militaire n° 13.169 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes-Vineuil, le 3 mai 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 8 juin 1918 - Pilote du GDE du 8 juin au 25 juillet 1918 - Lâché sur Sopwith 1A2, le 12 juin 1918 - Pilote de l'escadrille BR 279 du 25 juillet 1918 au 18 février 1919 - Pilote de l'escadrille SAL 47 du 19 février au 9 décembre 1919 - Affecté au groupement aéronautique n° 1 à Tours - Affecté au groupement de chasse n° 2 de la division aérienne, 9 décembre 1919 - Affecté au 2ème régiment de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 1er janvier 1920 - Maintenu en position "hors cadre aéronautique", le 5 juin 1920 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, par changement de dénomination de l'unité, le 1er août 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté au 36ème régiment d'aviation et détaché au centre d'instruction des spécialistes de l'aviation à Bordeaux - Affecté au 35ème régiment d'aviation, à destination de l'aéronautique de l'armée française du Levant, après la fin de son stage à Bordeaux, à compter du 21 juin 1921 - Affecté en Syrie en 1922 - Affecté à la 9ème escadrille (HD 174) du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof du 24 février 1923 au 3 septembre 1924 - Domicilié rue de la Ruée bleue à Strasbourg (Bas-Rhin) - Nommé Capitaine, le 23 juin 1923 - Désigné pour suivre le cours d'arme du stage de franchissement de grade de lieutenant pour capitaine au centre d'études de l'aéronautique de Versailles du 1er octobre au 17 novembre 1923 - Il avait quitté le régiment pour participer aux manoeuvres du 20ème corps d'armée dans la région de Nancy - Devant rentrer sur Strasbourg, il décolla aux commandes de son avion de chasse, le 3 septembre 1924 - Malheureusement, il fut pris dans un banc de brume et probablement désorienté - Son avion a été vu piquant vers le sol pour finalement s'écraser, sur le plateau de Malzéville (Meurthe-et-Moselle) - L'officier fut évacué sur l'hôpital Sédillot de Nancy mais décéda des suites des ses blessures juste après son admission dans l'établissement - Il était le fils du Général Emile Reibel, qui commandait la place de Strasbourg et de Saverne - Jean Reibell repose dans le cimetière communal de Herrlisheim (Bas-Rhin) - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives nationales d'outre-mer - CCC de l'escadrille F 71 / AR 71 - CCC de l'escadrille BR 279 - Liste des brevets militaires - JORF - LO - Acte de décès émis par la ville de Nancy - Revue "L'Aéronautique" - Annuaire officiel des officiers de l'armée active 1924-1937 - Dernière mise à jour : 14 mars 2023.

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Baptiste Auguste Reibell, pilote au 2ème régiment d'aviation de chasse, en date du 16 juin 1920 : "Après avoir fait preuve dans l'infanterie des plus belles qualités d'entraîneur d'hommes, s'est révélé dans l'aviation comme un pilote hors de pair. A exécuté de hardies reconnaissances dans des circonstances difficiles et livré de nombreux combats au cours desquels il a descendu deux avions ennemis. Une blessure. Trois citations."

 

Photo de l'Adj Emile Jacquot

Adj Emile Julien Louis Jacquot - Né le 21 août 1897 à Vermondans (Doubs) - Fils de Paul Jacquot et de Louise Jeanne Hérard - Domiciliés à Breseux (Doubs), puis à l'hôtel de la Maison Neuve à Maiche (Doubs) - Profession avant guerre Ajusteur mécanicien - Classe 1917 - Recrutement de Besançon (Doubs) sous le matricule n° 2580 - Engagé volontaire au titre du 13ème régiment d'artillerie de campagne, le 23 octobre 1914 - Affecté au 59ème régiment d'artillerie, le 21 février 1915 - Affecté au 4ème régiment d'artillerie lourde, le 11 avril 1915 - Affecté au 82ème régiment d'artillerie lourde, le 16 septembre 1915 - Affecté au 83ème régiment d'artillerie lourde, le 1er février 1916 - Blessé par éclat d'obus au genou gauche, le 1er juillet 1916 - Citation n° 23 à l'ordre de la brigade en août 1916 - Citation n° 539 à l'ordre du 83ème régiment d'artillerie lourde, le 22 mai 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 juin 1917 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic - Nommé Caporal, le 1er septembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7911 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 13 août 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire du Crotoy, juqu'au 28 janvier 1918 - Pilote du GDE du 28 janvier au 25 mars 1918 - Lâché sur Breguet 14B2, le 17 février 1918 - Pilote de l'escadrille SOP 131 / BR 131 du 25 mars 1918 au 6 novembre 1919 - En mission à Luxeuil du 8 au 17 avril 1918 - En mission du 3 au 5 mai 1918 - Nommé Sergent, le 3 juin 1918 - Citation à l'ordre du GB n° 5, le 8 juin 1918 - En subsistance à la 18ème compagnie du CIACB du 9 au 10 juillet 1918 - Croix de Guerre et citation n° 900 à l'ordre de l'armée, en date du 12 août 1918 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 février 1919 - En mission du 4 au 14 avril 1919 - En mission à Paris du 11 au 27 juillet 1919 - Nommé Adjudant, le 1er septembre 1919 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de bombardement, le 1er janvier 1920 (création des régiment d'aviation) - Affecté au 12ème régiment d'aviation de bombardement, le 7 juillet 1920 - Pilote de la 3ème escadrille du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof du 27 novembre 1922 au 24 août 1923 - Tué au cours d'un accident aérien, aux commandes d'un NiD 29, sur le territoire de la commune de Cronenbourg (Bas-Rhin), le 24 août 1923 - Citation n° 8 à l'ordre du corps d'armée, en date du 24 septembre 1923 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales du territoire de Belfort - CCC de l'escadrille SOP 131 / BR 131 - JORF - Dernière mise à jour : 11 mars 2023.

* Croix de Guerre et citation n° 900 à l'ordre de l'armée du MdL Emile Julien Louis Jacquot au 83ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille BR 131, en date du 12 août 1918 : "Pilote très brave et d'un dévouement exemplaire ayant donné, dans l'accomplissement de ses missions, les preuves d'une audace et d'un mépris du danger remarquables. Aux prises avec une patrouille d'avions de chasse ennemis, a abattu l'un d'eux. Son mitrailleur étant gravement blessé et son avion gravement endommagé, a réussi à se dégager et à rentrer dans nos lignes, grâce à son adresse et son sang-froid. Une blessure. Trois citations."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du MdL Emile Julien Louis Jacquot au 83ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille BR 131, en date du 3 février 1919 : "Pilote remarquable par son entrain et son dévouement inaltérables. Exemple de conscience et de devoir qui, par son audace, son mépris du danger, son endurance, fait l'admiration de ses compagnons. Le 12 septembre 1918, d'altitude, dans des conditions 300 mètres d'altitude, dans des conditions atmosphériques les plus défavorables. Le 14 septembre, au cours d'un bombardement éloigné, a eu à soutenir avec son peloton un combat acharné contre une aviation de chasse ennemie trois fois supérieure en nombre. A abattu un de ses abversaires. Une blessure, quatre citations."

* Citation n° 8 à l'ordre du corps d'armée de l'Adj Emile Julien Louis Jacquot, pilote à l'escadrille n° 3 du 2ème régiment d'aviation de chasse, en date du 24 septembre 1923 : "Excellent sous-officier, énergique et dévoué ayant de très brillants services de guerre dans l'artillerie et dans l'aviation. Pilotant d'une façon remarquable les apapreils de chasse, a organisé à l'escadrille les vols d'acrobatie en groupe entrainant lui-même journellement des pilotes. Tué accidentellement au cours d'un vol d'exercice."

 

Photo du Sgt Joseph Conoir

Sgt Joseph Jean Baptiste Conoir - Né à Gomené (Côtes-d'Armor), le 22 juin 1894 - Fils de Jean Joseph Marie Conoir (cultivateur) et de Marie Françoise Chapelle (ménagère) - Profession avant guerre Chauffeur automobile - Classe 1914 - Recrutement de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) sous le matricule n° 1217 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 50ème régiment d'artillerie de campagne, le 14 août 1913 - Nommé Brigadier, le 2 août 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 17 août 1914 - Remis Brigadier, le 29 avril 1916 - Intoxiqué par gaz de combat à Verdun (Meuse) et évacué, le 5 août 1916 - Croix de Guerre et citation n° 158 à l'ordre de la division, en date du 5 août 1916 - Reprend sa place dans son unité, le 25 août 1916 - Nommé Maréchal des logis, le 22 octobre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire, comme élève pilote, le 18 janvier 1918 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic - Brevet de pilote militaire n° 13896 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 1er juin 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Voves, jusqu'au 28 août 1918 - Pilote du GDE du 28 août au 10 septembre 1918 - Lâché sur SPAD XIII, le 2 septembre 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 10 septembre au 26 octobre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 77 du 26 octobre 1918 au 17 février 1919 - Envoyé au dépôt du 1er groupe d'aviation de Dijon-Longvic, le 17 février 1919 - Démobilisé, le 29 août 1919 - Domicilié au 24, rue St-Charles à Paris, à compter du 29 août 1919 - Domicilié au 3, rue César Franck à Paris, à compter du 1er décembre 1919 - Domicilié au 7, rue Robert Fleury à Paris, à compter du 7 juin 1921 - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation, le 1er septembre 1921 - Rengagé pour deux ans, au titre du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 19 juillet 1922 - Pilote de la 1ère escadrille du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof du 9 juillet 1922 au 28 février 1923 - Blessé lors d'un accident d'avion, aux commandes d'un NiD 29, pendant un vol d'entraienement, le 28 février 1923 - Il a été hospitalisé à l'hôpital Gaujot jusqu'au 29 avril 1923 - En convalescence jusqu'au 30 juin 1923 - Classé "Service auxiliaire" avec pension d'invalidité de 30 % pour perte de l'oeil gauche par énucléation par la commission de réforme de Strasbourg (Bas-Rhin), le 12 octobre 1923 - A été rayé du personnel navigant - Breveté mécanicien armement - A été nommé Sgt-major, le 1er avril 1928 - Rengagé pour deux ans, au titre du 2ème RAC, à compter du 12 juillet 1924 - Marié avec Mlle Augusta Marie Joséphine Schölhammer à la mairie de Strasbourg, le 9 août 1925 - Rengagé pour deux ans, au titre du 2ème RAC, à compter du 12 juillet 1926 - Rengagé pour six mois, au titre du 2ème RAC, à compter du 12 juillet 1928 - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière, le 28 juillet 1928 - Médaille Militaire, le 29 décembre 1928 - Nommé Adjudant, le 1er août 1929 - Embarqué à Marseille à destination du levant, le 6 décembre 1932 - Débarqué à Beyrouth, le 13 décembre 1932 - Affecté au 39ème régiment d'aviation - Affecté à la base aérienne n° 139 au Levant, le 1er janvier 1935 - Nommé Adjudant-chef, le 1er avril 1935 - Débarqué à Marseille, le 2 juillet 1935 - Congé de fin de campagne du 3 juillet au 8 décembre 1935 - Affecté à la base aérienne n° 121 de Nancy, le 9 décembre 1935 - Embarqué à Marseille à destination du Levant, le 13 décembre 1935 - Débarqué à Beyrouth, le 20 décembre 1935 - Affecté à la base aérienne 139 - Médaille d'Honneur du Mérite libannais en bronze, le 31 août 1937 - Embarqué à Beyrouth sur le "Mariette Pacha", le 14 décembre 1937 - Débarqué à Marseille, le 21 décembre 1937 - Congé de fin de campagne du 22 décembre 1937 au 30 mai 1938 - Affecté au bataillon de l'air n° 110 à Etampes, le 31 mai 1938 - Dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 septembre 1939 - Affecté au centre de passage, le 25 août 1940 - Atteint par les nouvelles limites d'âge (loi du 25 août 1940) - En permission de 30 jours, le 31 août 1940 - Affecté au bataillon de l'air n° 136, le 30 août 1940 - Rayé des cadres de l'armée d'active et admis à la retraite, le 30 septembre 1940 - Domicilié au 152, rue St-Jacques à Etampes - Dégagé de toutes obligations militaires, le 1er juin 1943 - Domicilié au 23, rue du Haut Pavé à Etampes, à compter du 27 mai 1947 - Domicilié au 6, rue Pavée à Etampes, à compter du 4 mai 1955 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, le 30 juin 1958 - Décédé à Etampes (Essonne), le 6 février 1974 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 20) de la commune de Gomené (Côtes-d'Armor) - Liste de brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Côtes d'Armor - CCC de l'escadrille SPA 77 - JORF - Journal L'Est Républicain..

* Croix de Guerre avec étoile d'argent et citation n° 158 à l'ordre de la division, en date du 5 août 1916 : "Remplissant les fonctions de chef de pièce, renversé par l'explosion d'un obus et suffoqué par les gaz, n'a pas voulu quitter son poste pendant la nuit et ne s'est laissé évacuer que le lendemain par ordre du médecin."

 

Photo du Ltt Jacques Puget

Ltt Jacques Pierre André Marie Puget - Né le 6 décembre 1896 à Marseille 10ème (Bouches-du-Rhône) - Fils d'André Marie Vincent Pierre Puget et d'Henriette Elisabeth Thérèse Segond - Domiciliés au 5, rue Falques à Marseille, puis au 6, rue d'Ouessant à Paris 15ème - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1916 - Recrutement de Marseille (Bouches-du-Rhône) sous le matricule n° 1254 - Engagé volontaire, au titre du 6ème régiment de Hussards, le 5 octobre 1914 - Nommé Brigadier, le 4 février 1915 - Citation n° 77 à l'ordre du 6ème régiment de Hussards, le 6 juillet 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 21 juillet 1915 - Affecté au 12ème régiment de Hussards, le 13 septembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire et affecté au 220ème régiment d'infanterie, le 21 octobre 1916 - Citation à l'ordre du 220ème régiment d'infanterie en avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 10 mai 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8089 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 20 août 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, jusqu'au 17 octobre 1917 - Pilote du GDE du 17 octobre au 5 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 26 du 5 novembre 1917 au 9 juin 1919 - A son arrivée, perçoit le Spad VII n° S 2145 - Perçoit le SPAD XIII n° S 5766 à la RGAé du Bourget-Dugny, le 31 décembre 1917 - Nommé sous-lieutenant, à titre définitif, le 19 avril 1918 - Première victoire homologuée, en coopération avec le Cne Joseph Xavier de Sévin, contre un Albatros C abattu au nord-est de Montdidier, le 16 mai 1918 - De Sevin a tiré des obus à mitraille et Puget 200 cartouches - Une victoire non homologuée, en patrouille avec le Cne Xavier de Sevin et l'Adj Gustave Naudin, contre un biplace combattu dans les environs de Framicourt (Somme), le 18 mai 1918 - L'avion de Puget est touché par 16 balles dont 2 touche le réservoir - Une victoire non homologuée, en patrouille avec les mêmes pilotes, contre un monoplace combattu dans les environs de Framicourt (Somme), le 18 mai 1918 - Une victoire non homologuée, en patrouille avec le Cne Xavier de Sevin et l'Adj Aimé Vincent, contre un monoplace combattu dans les environs de Rollot (Somme), le 30 mai 1918 - Citation n° 39 à l'ordre de l'armée, en date du 4 juin 1918 - Seconde victoire homologuée, en coopération avec le Sgt Armand Lebroussard et le Sgt Jean Pelletier contre un avion abattu dans les environs de Grivillers (Somme), le 11 août 1918 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 17 octobre 1918 - En mission du 24 novembre au 1er décembre 1918 - En mission du 4 au 9 mai 1919 - Pilote de l'escadrille HD 174 du 9 juin 1919 au 1er janvier 1920 - L'escadrille HD 174 devient la 109ème escadrille du 2ème régiment de chasse de Strasbourg-Neuhof - Affecté au 2ème régiment de chasse, le 1er janvier 1920 - Maintenu en position "Hors cadre aéronautique", le 1er juin 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Stage à l'école normale de gymnastique et d'escrime de Joinville du 10 novembre au 31 décembre 1922 - Affecté, pour convenances personnelles, au groupe de chasse du 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon-Bron, le 23 mai 1925 - Commandant de la 5ème escadrille du 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon-Bron, à compter du 8 juin 1925 - Nommé Capitaine, le 25 mars 1927 - A accomplit un tour de France de 2800 km au départ de Bron avec étapes à Strasbourg, Le Bourget, Calais, Rochefort, Pau, Toulouse, Istres, Hyères, le 11 octobre 1928 - Les huit LGL 32 étaient pilotés par le Cne Puget, Ltt Duret, Adc Billon, Sgc Jourdain, Sgt Cavalli, Sgt Bourlion, Sgt Leignadier, Sgt Marche - Du 1er mai au 15 novembre 1928, cette escadrille a effectué 777h50 de vol avec neuf avions - Proposé pour maintien en activité avec pension temporaire de 20 % pour reliquat d'une fracture double de la jambe gauche à son 1/3 moyen par la commission de réforme de Lyon, le 13 mars 1929 - Titulaire du brevet de tourisme n° 21 - A participé à des compétitions d'aviation légère, aux commandes d'un Farman 234 biplace à moteur Salmson de 95 ch et d'un Rafale Riffard à moteur Renault de 140 ch en 1931 et 1934 - Proposé pour maintien en activité avec pension temporaire de 20 % pour reliquat d'une fracture double de la jambe gauche à son 1/3 inférieur par la commission de réforme de Lyon, le 11 février 1931 - Décision identique par la commission de réforme de Lyon du 21 décembre 1932 - A remporté la première place à la course de vitesse internationale du meeting de l'Aéro-club d'Egypte - A participé aux tours de France aériens de 1932 et 1933 - A participé aux 12 heures d'Angers de 1933 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, le 25 avril 1933 - Affecté à la base aérienne n° 3, le 1er octobre 1933 - Affecté à la base aérienne n° 103 comme capitaine adjoint à l'état-major de la 3ème 1/82 brigade, le 1er janvier 1934 - Affecté à l'école de perfectionnement des sous-officiers, le 15 avril 1934 - A remporté la coupe Zénith en 1934 en 6h05mn09s à la moyenne de 259 km/h, aux commandes du Caudron C 530 Rafale à moteur Ranault-Bengali, immatriculé F-ANAN - Second du Raduno Sahatiano organisé par l'Aéro-club d'Italie - Proposé pour maintien en activité avec pension temporaire de 20 % pour reliquat d'une fracture double de la hanche gauche, raccourcissement de 2 cms, longue cicatrice adhérente sur la face antérieure par la commission de réforme de Marseille , le 8 janvier 1935 - A trouvé la mort au cours des 12 heures d'Angers sur le terrain d'aviation d'Avrillé, le 7 juillet 1935 - Il faisait équipage avec le Ltt Guingot, un pilote de l'école de perfectionnement de pilotage d'Etampes - L'accident était dû à une piste d'envol insuffisamment dégagée sur les extrémités - Le moteur de leur avion, qui avait des ratés, n'a pas permis à l'avion de s'élever avant le bout de piste - L'avion a percuté le tronc d'un gros arbre alors qu'il avait atteint 100 km/h - Puget, qui totalisait 2.100 heures de vol, a été tué sur le coup, sa tête ayant violement heurté la planche de bord - Le Ltt Guingot, très grièvement blessé, est décédé des suites de ses blessures, après son transfert dans une clinique où il avait été transporté - Citation à l'ordre de la 2ème région aérienne, à titre posthume, en date du 2 août 1935 - La promotion 1936 de l'école d'aviation militaire d'Istres a été baptisée "Jacques Puget", le 19 décembre 1935 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Bouches-du-Rhône - CCC de l'escadrille SPA 26 - Registre des heures de vols de l'escadrille SPA 26 - JORF - Bailey / Cony - Revue "Aviation Magazine" - Revue "L'Aérophile" - Journal "A la page" - Journal "Le Temps" - Journal "Le Petit Journal" - Journal "Le Midi Socialiste" - Journal "L'Excelsior" - Dernière mise à jour : 21 mars 2023.

* Citation n° 77 à l'ordre du 6ème régiment de Hussards du brigadier Jacques Puget, en date du 6 juillet 1915 : "Etant de service aux tranchées et volontairement fait une patrouille jusqu'aus réseaux de fil de fer ennemis, a coupé une partie de ce réseau sous le feu des sentinelles ennemies et a rapporté des renseignements très utiles."

* Citation à l'ordre du 220ème régiment d'infanterie en avril 1917 : "Jeune officier ardent qui au cours de deux incursions dans un même petit poste ennemi à très courte distance et dans des défenses accessoires et enchevêtrées, a su se frayer un passage et a entrainé son effectif complet jusqu'à l'objectif. A mis hors de combat une partie des sentinelles, a rapporté du matériel et a fourni des renseignements très importants sur l'organisation des postes ennemis."

* Citation n° 39 à l'ordre de l'armée du Slt Jacques Puget, du 12ème régiment de Hussards, pilote à l'escadrille SPA 26, en date du 4 juin 1918 : "Pilote de chasse d'un courage remarquable servant d'exemple à tous ses camarades. Pendant 1'offensive a effectué plusieurs reconnaissances à très basse altitude, rapportant de précieux renseignements pour le commandement et revenant avec son avion criblé de balles. A livré de nombreux combats au cours desquels il a été descendu trois fois, les parties essentielles de son appareil ayant été brisées. A pu chaque fois regagner nos lignes, grâce à sa splendide énergie. Le 16 mai, a abatlu un avion ennemi."

* Citation n° 100 à l'ordre de l'armée, en date du 3 septembre 1918 : "Très bon pilote de chasse d'une ardeur inlassable. Le 11 août 1918, a abattu un avion ennemi en fllammes dans nos lignes."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jacques Puget, pilote au 2ème régiment d'aviation de chasse, en date du 16 juin 1920 : "S'est fait remarquer dans l'infanterie pour sa superbe tenue au feu. Passé dans l'aviation, est devenu un pilote de chasse d'un courage et d'une adresse remarquables. A livré de nombreux combats dans des conditions très dures et a abattu deux avions ennemis. Quatre citations."

* Proposition pour le grade d'officier de la Légion d'Honneur du Cne Jacques André Vincent Marie Puget de l'école de formation des sous-officiers du personnel navigant de l'armée de l'air en 1935 : "20 ans de services, 5 campagnes, 18 ans de bonifications pour services aériens, une blessure, 4 citations, combattant volontaire, 61 annuités. Chevalier de la Légion d'Honneur du 16 juin 1920."

* Citation à l'ordre de la 2ème région aérienne, à titre posthume, du Cne Jacques Puget de l'école de formation des sous-officiers du personnel navigant de l'armée de l'Air, en date du 2 août 1935 : "Pilote d'une extrême bravoure et d'une habileté consommée. Blessé mortellement au cours d'une grande compétition nationale. Chevalier de la Légion d'Honneur du 16 juin 1920. Beaux services de guerre : 4 citations, 2 victoires aérienne, une blessure, 2100 heures de vol."

 

Photo du Cdt Alfred Rougevin Bâville

Cdt Alfred André Louis Rougevin Bâville - Né le 30 novembre 1892 au 25, avenue de Paris à Versailles (Yvelines) - Fils d'Henry Alfred Rougevin-Bâville (Lieutenant du 1er régiment de cuirassiers) et de Catherine Germaine Marie Barbier - Domicilié au 17, avenue de Villeneuve l'Etang à Versailles (Yvelines) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1912 - Recrutement de Versaille (Yvelines) sous le matricule n° 3355 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 21ème régiment de Dragons, stationné à Saumur (Maine-et-Loire), le 7 octobre 1911 - Blessé par un coup de patte à la main droite alors qu'il s'apprétait à seller son cheval, le 18 novembre 1911 - Nommé Brigadier, le 7 février 1912 - Rengagé pour un an, au titre du 21ème régiment de Dragons, à compter du 7 octobre 1912 - Nommé Maréchal des logis, le 10 octobre 1912 - Nommé Aspirant, le 10 août 1914 - Citation à l'ordre de la 5ème division de cavalerie, en date du 10 octobre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 20 août 1915 - Passé à l'aéronautique militaire, le 1er octobre 1915 - Affecté au 2ème groupe d'aviation - Passé élève pilote, le 15 octobre 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 25 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2359 obtenu à l'école militaire d'aviation de Buc, le 14 janvier 1916 - A l'école militaire d'aviation de Buc, jusqu'au 2 février 1916 - Affecté à la division Nieuport de la RGAé du 3 au 7 février 1916 - Pilote du GDE du 7 février au 28 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 28 avril 1916 au 13 mai 1918 - En mission à l'escadrille N 65 du 2 au 4 mai 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la XXème armée en juillet 1916 - Convoyage d'un SPAD VII depuis la RGAé du 17 au 22 novembre 1916 - Convoyage d'un SPAD VII depuis la RGAé, le 16 février 1917 - Citation à l'ordre du 13ème corps d'armée, en avril 1917 - Hospitalisé du 12 juin au 21 juillet 1917 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 15 août 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 7 janvier au 15 février 1918 - Citation n° 50 à l'ordre de l'aéronautique de la 1ère armée, en avril 1918 - Citation n° 393 à l'ordre de l'armée, en date du 24 avril 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 3 du 13 mai au 10 juin 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 99 du 12 juin 1918 au 11 avril 1919 - En mission à la RGAé du Bourget-Dugny du 12 au 14 juin 1918 - Hospitalisé sur l'hôpital de Bar-le-Duc, le 3 octobre 1918 - Rentré à l'unité, le 26 octobre 1918, après 10 jours de convalescence - Nommé Capitaine, le 8 mars 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 1er juin 1920 - Détaché à la mission de contrôle en Allemagne, le 4 juin 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Affecté au 35ème régiment d'aviation, le 12 novembre 1920 - Parti au Levant du 21 janvier 1921 au 15 juillet 1922 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de l'armée française du Levant - Affecté à l'entrepot spécial d'aviation n° 2, à son retour du Levant, le 25 juillet 1922 - Désigné pour suivre un stage à l'école d'instruction de Joinville, le 6 novembre 1922 - Détaché comme instructeur au cadre mobile de l'école normale de gymnastique et d'escrime de Joinville, le 30 décembre 1922 - Affecté au 35ème régiment d'aviation, le 8 août 1923 - Affecté au 34ème régiment d'aviation comme chef de section subdivisionnaire de l'instruction physique à Versailles, le 8 août 1924 - Affecté à la 10ème compagnie du 1er groupe d'ouvriers d'aviation, le 20 décembre 1924 - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire, avec son grade de Capitaine, le 25 décembre 1924 - Nommé chef de section subdivisionnaire d'instruction physique à Versailles - Marié avec Mlle Madeleine Denise Barret de Beaupré à Versailles (Yvelines), le 19 mai 1926 - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 9 août 1926 - En occupation des pays Rhénans (Allemagne) du 16 novembre 1926 au 25 octobre 1929 - Titularisé observateur en avion, le 1er mai 1927 - Brevet d'observateur en avion n° 525 - Affecté à la 5ème escadrille du 33ème RAM, le 5 juin 1929 - Affecté comme commandant de groupe au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 21 septembre 1929 - Commandant, par intérim, du 3ème groupe de chasse du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof, le 1er décembre 1929 - Nommé Chef de bataillon (commandant), le 25 décembre 1930 - Stage au centre d'études tactiques de l'aéronautique de Versailles du 1er au 25 mars 1932 - Stage à l'école d'application de l'infanterie à Versailles du 1er au 15 juin 1932 - Stage à l'école d'application de l'infanterie au camp du Valdahon du 16 au 30 juin 1932 - En soins à l'hôpital d'Amélie-les-Bains du 4 janvier au 4 février 1933 - Affecté à la 6ème escadre aérienne de Reims, le 26 août 1933 - A dirigé le transfert, par voie aérienne, de 21 Nieuport 62 et 622 de Strasbourg-Neuhof (2ème RAC) vers Reims-Courcy (6ème EA) - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du (29 juin) 1934 - Affecté à la 42ème escadre aérienne, par permutation des unités sur la base aérienne de Reims, le 1er janvier 1935 - Stage de perfectionnement à l'école de pilotage d'Etampes du 11 au 23 mai 1934 - Affecté à la 42ème escadre légère de défense sur la base aérienne de Chartres, comme commandant, par intérim, le 16 septembre 1936 - A rejoint l'unité, le 18 octobre 1936 - Commandant de la 6ème escadre aérienne - Nommé Lieutenant-colonel, le 15 juin 1937 - A remporté, en équipe avec le Slt Demol et le Sgc Coheer, le remier prix du concours de tir anti-aérien en novembre 1937 - Témoignage de satisfaction, délivré par le Général d'Harcourt, commandant par intérim du 2ème corps aérien, en date du 12 octobre 1938 - Commandant de l'escadre de marche d'Afrique Française du Nord du 10 mars 1939 à octobre 1939 - Cette unité était composée des GC I/6 (traditions des SPA 96 et SPA 12) et GC I/7 (traditions des SPA 15 et SPA 77) - Nommé Colonel, le 8 avril 1940 - Commandant du camp d'aviation d'Ambérieu en 1942 - Décédé au Chesnay-Rocquencourt (Yvelines), le 30 novembre 1982 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 986) de la ville de Versailles (Yvelines) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Yvelines - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 67 - CCC de l'escadrille SPA 3 - CCC de l'escadrille SPA 99 - Fichier des décès de l'INSEE - JORF - Site Internet "Geneanet" - Journal "L'Intransigeant" - Dernière mise à jour : 7 octobre 2024.

* Citation à l'ordre de la 5ème division de cavalerie, en date du 10 octobre 1914 : "Sous un feu très violent et réglé de l'artillerie ennemies, a par son attitude et son sang-froid, maintenu l'ordre dans son peloton en le conduisant à l'attaque."

* Citation à l'ordre de l'aéronautique de la XXème armée, le XX juillet 1916 : "Très bon pilote de chasse. A dès son arrivée en escadrille, livré de nombreux combats dont il est revenu souvent avec son appareil criblé de balles."

* Citation à l'ordre du 13ème corps d'armée, en date du XX avril 1917 : "S'est dépensé sans compter tant à Verdun que dans la Somme. A fait avant et pendant la retraite de l'ennemi de très nombreuses reconnaissances à longue portée dont il a rapporté des renseignements très prècieux pour le commandant."

* Citation n° 393 à l'ordre de l'armée, en date du 24 avril 1918 : "S'est dépensé sans compter dans les combats récents pour fournir au commandant les renseignements les plus précieux, volant à très faible altitude, mitraillant troupes et convois et revenant journellement avec un avion criblé de balles."

* Citation à l'ordre de l'aéronautique de l'armée française du Levant, en date du XXX : "Excellent commandant d'escadrille, s'est distingué à Palmyre. Pilote habile ayant été frappé d'une interdiction de voler comme pilote à cause d'une grave affection de l'oreille interne, a mis au point, comme observateur, la liaison des méharistes et de l'aviation au désert et a accompli ainsi de très lointaines reconnaissances notamment, le 14 février 1922."

* Témoignage de satisfaction, délivré par le Général d'Harcourt, commandant par intérim du 2ème corps aérien, au Lcl Alfred André Rougevin Baville et à l'ensemble des hommes sous ses ordres, en date du 12 octobre 1938 : "La 6ème escadre aérienne utilise, depuis dix-huit mois, un matériel volant qui a donné lieu à de nombreux mécomptes. Placée, de ce fait, dans une position pénible, elle a néanmoins réussi à conserver un entrainement suffisant et à éviter tout incident grave. Ce résultat n'a pu être obtenu que grâce à l'action prudente et avisée du commandement, au moral et à l'adresse des pilotes, au travail acharné des mécaniciens. Le Général, commandant le 2ème corps aérien tient à donner au lieutenant-colonel Rougevin-Baville et au personnel de la 6ème escadre, par la voie de l'ordre, un témoignage de sa satisfaction."

 

Photo du Slt Emile Picard

Slt Emile Picard - Né le 31 août 1887 à Jarville-la-Malgrange (Meurthe-et-Moselle) - Fils d'Emile Picard (docteur en médecine, directeur propriétaire de la maison de santé de la Malgrange et maire de la commune) et de Marie Elisabeth Marguerite Sommer - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1907 - Recrutement de Nancy (Meurthe-et-Moselle) sous le matricule n° 1476 - Engagé volontaire, pour trois ans, au titre du 5ème régiment de Hussards, le 5 octobre 1905 - Nommé Brigadier, le 12 avril 1906 - Nommé Maréchal des Logis, le 12 juillet 1907 - Affecté au 167ème régiment d'infanterie - Affecté au 5ème régiment de Hussards - Citation à l'ordre de la brigade, en date du 23 octobre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 novembre 1916 - Formation théorique à l'école militaire d'aviation de Dijon-Longvic - Brevet de pilote militaire n° 5864 obtenu à l'école militaire d'aviation du Crotoy, le 8 avril 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école militaire d'aviation d'Avord - Stage de spécialisation à l'école militaire d'aviation de Pau - Pilote du GDE - Nommé Maréchal des Logis, le 12 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille N 26 / SPA 26 du 27 septembre 1917 au 4 janvier 1918 - Moniteur de pilotage à l'école militaire d'aviation de Pau, le 5 janvier 1918 - Nommé Adjudant, le 31 mai 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 6 novembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 94 du 15 août au 4 novembre 1918 - Arrivé à la SPA 94 pour une période de 3 mois - Blessé en combat aérien, le 4 novembre 1918 - Evacué sur un hôpital de l'intérieur - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 décembre 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 15 octobre 1919 - Pilote du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof - Fin de service et retour à la vie civile - Le 25 mai 1923, après avoir décollé de Tunis, en patrouille avec le Cne Madon, il a été contraint d'atterrir sur l'île Pantellaria (Italie) - Son avion a pris feu après avoir perdu le train d'atterrissage - Sous le choc, le réservoir s'enflamma et l'aviateur fut touché par l'essence enflammée - Sans secours sur place, il a couru, en flammes, sur 300 mètres avant de se jeter dans la mer - Il a été très grièvement brûlé et défiguré - Il a été évacué sur l'hôpital maritime de Bizerte (Tunisie) - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 8 novembre 1923 - Un gala à son profit a été organisé au Gaumont-Palace, le 10 novembre 1923 - Marié avec Mlle Emma Marie Eugénie Bon à Paris, le 20 janvier 1925 - Directeur de la Maison des Ailes - Vice-président des ailes brisées - Décédé à l'hôpital Lariboissière au 41, boulevard de la Chapelle à Paris 10ème, le 22 février 1940 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 45) de la ville de Jarville-la-Malgrange - Pam - CCC de l'escadrille N 26 / SPA 26 - CCC de l'escadrille SPA 94 - LO - Liste des brevets militaires - Fiche matricule détruite en mai-juin 1940 - JORF - Bailey / Cony - Journal "L'Aérophile" - Dernière mise à jour : 27 août 2024.

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Emile Picard, du 5ème régiment de Hussards, pilote à l'escadrille SPA 94, en date du 23 décembre 1918 : "Pilote de chasse de grande valeur, plein de cran et de courage; toujours volontaire pour les missions les plus délicates. Depuis son arrivée à l'escadrille, s'est fait remarquer par son énergie et son audaceq; essuyant des combats très durs, ramenant son appareil criblé de balles et contribuant ainsi aux succès obtenus par sa patrouille, Le 4 novembre 1918, à la suite d'un combat aérien, a été blessé grièvement. Une citation."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Slt Emile Picard au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, en date du 8 novembre 1923 : "17 ans de services, 5 campagnes, une blessure, une citation."

 

Photo du Sgt Gaston Vandelle

Sgt Gaston Vandelle - Né le 17 juillet 1901 à Saint-Dibier (Territoire de Belfort) - Engagé pour trois ans, le 21 février 1921 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasboiurg-Neuhof - Nommé Caporal, le 1er décembre 1921 - Détaché pour un stage de liaison et de transmission en 1922 - Nommé Sergent, chef de poste de radio-télégraphiste en juillet 1922 - Détaché pour un satge de mécanicien-électricien en 1924 - Breveté mécanicien-électricien - Affecté au centre d'études de l'aéronautique à Versailles - Etait volontaire pour la mission Paris - Lac Tchad - Participait à la mission Paris - Lac Tchad du 18 janvier au 10 février 1925 - Tué au cours d'un accident d'avion, au décollage du terrain d'aviation de Niamey (Niger), le 10 février 1925 - Il était radiotélégraphiste du Blériot 115 "Jean Casale" de l'équipage composé du Lcl Vuillemin (cdt de bord) / Cne Dagnaux (pilote) / Sgt Vandelle (radiotélégraphiste) / Sgt Knecht (mécanicien) - Sources : Journal L'Est Républicain - Dernière mise à jour : 14 avril 2023.

 

Photo du Clc Alexandre Brémond

Clc Alexandre Pierre Brémond - Brevet de pilote militaire n° 23.378 obtenu à l'école Sardier, le 29 juillet 1931 - Pilote du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof - Tué au cours d'un vol, le 21 juin 1932 - Il avait 165 heures de vol à son actif - Médaille Militaire et citation à l'ordre du 2ème RAC, à titre posthume, en date du 19 septembre 1935 - Sources : Liste des brevets militaires - JORF - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 24 avril 2023.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre du 2ème RAC, à titre posthume, du Clc Alexandre Pierre Brémond, pilote au 2ème régiment d'aviation de chasse, en date du 19 septembre 1935 : "Jeune caporal-chel pilote, plein d'allant et d'enthousiasme. A trouvé la mort au cours d'une mission en vol, le 21 juin 1932. 165 heures de vol." A été cité à titre posthume, par application des dispositions de l'article 277 de l'instruction sur le service courant.

Les Hommes

Sgt Georges Poda du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, aux commandes du Nieuport 29 n° 12.264 codé "2" - Il a obtenu le brevet de pilote militaire n° 18630 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 12 juin 1920 - Les Nieuport-Delage NiD 29 sont entrés en service à partir de la fin 1921, début 1922 - Il s'agit de l'avion du commandant en second de l'escadrille - Photo Camille Chambaz transmise par Cédric Chambaz, son arrière-petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Sgt Camille Chambaz, pilote du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof - Photo Camille Chambaz transmise par Cédric Chambaz, son arrière-petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Sgt Edouard Pinot - Né le 1er août 1891 rue Grande à Belfort (Territoire-de-Belfort) - Fils de Virgile Eugène Pinot (employé au Génie) et de Joséphine Balthazar - Domiciliés au n° 3, rue du Canon d'Or à Belfort (Territoire-de-Belfort) - Quitte l'école primaire à 13 ans pour travailler - Apprend le métier de chaudronnier en cuivre dans un atelier à Belfort - Profession avant service militaire Chauffeur-mécanicien - Classe 1911 - Recrutement de Belfort (Territoire-de-Belfort) sous le matricule n° 1439 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 3ème groupe aéronautique, le 8 octobre 1913 - Affecté au 1er groupe d'aviation, le 1er janvier 1914 - Mécanicien de l'escadrille MS 3 / N 3 du 8 octobre 1913 au 5 septembre 1915 - Détaché à la RGAé du Bourget-Dugny du 8 au 11 mai 1915 - Mécanicien en second du Cal Georges Guynemer à partir de juin 1915 - Départ pour l'école militaire d'Avord, le 5 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2066 obtenu à l'école militaire d'Avord, le 11 décembre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation d'Avord du 11 au 29 décembre 1915 - Pilote instructeur du GDE du Plessis-Belleville du 29 décembre 1915 à la fin juin 1916 - Nommé Caporal, le 4 janvier 1916 - Pilote du centre d'aviation de Villacoublay du 4 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 au cours des 3ème et 4ème trimestres 1916 - Nommé Sergent, le 1er août 1916 - Pilote de l'escadrille N 79 du 25 décembre 1916 au 24 septembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er juillet 1917 - Blessé au cours d'une chute d'avion, après un combat aérien, le 16 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 84 du 24 septembre 1917 au 16 octobre 1918 - Nommé Adjudant, le 1er février 1918 - En mission du 2 au 3 août 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 27 septembre 1918 - Affecté au CIACB de Perthes, le 16 octobre 1918 - Croix de Guerre avec trois citations - Blessé par une fracture du scaphoïde et commotion lors d'un accident d'avion, le 1er avril 1919 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 9 avril 1920 - Rengagé pour deux ans, à compter du 26 août 1920 - Affecté au magasin général d'aviation n° 1 - Médaille Militaire, le 4 septembre 1920 - Maintenu "Service Armé", proposé pour une pension temporaire de 10 % pour gêne fonctionnelle de la main gauche par la commission de réforme de Strasbourg (Bas-Rhin), le 29 avril 1921 - En occupation des pays Rhénans du 12 mai au 6 juin 1921 - Rengagé pour deux ans au titre du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, à compter du 26 août 1922 - Affecté à la section d'entrainement du 2ème RAC - Rengagé pour deux ans au titre du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, à compter du 26 août 1924 - Nommé Adjudant-chef, le 11 octobre 1924 - Maintenu "Service Armé" pour légère limitation de la flexion du poignet gauche par le commission de réforme de Strasbourg, le 30 janvier 1925 - Directeur du centre d'aviation de Strasbourg-Entzheim - Le centre dispose de deux Hanriot 32 à moteur Rhône 80 ch et deux Hanriot 35 à moteur Hispano de 180 ch - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière, le 24 avril 1928 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 8 juillet 1928 - Admis à faire valoir ses droits à la pension proportionnelle, le 1er mars 1930 - Domicilié au 31, chemin Biehl à Strasbourg-Neuhof - Affecté, dans la réserve, au 1er groupe d'ouviers d'aéronautique, le 12 mars 1930 - A effectué une période d'instruction volontaire au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof de 15 jours répartis entre le 23 juin au 15 octobre 1931 - Domicilié au 41, rue Baltur à Strasbourg (Bas-Rhin), à compter du 29 septembre 1932 - Affecté au 1er bataillon de l'air, le 1er août 1933 - Affecté à la 11ème compagnie de l'air, le 1er octobre 1934 - Nommé Sous-lieutenant de réserve du personnel navigant, le 25 juin 1936 - Domicilié à Belfort (Territoire-de-Belfort), à compter du 31 août 1936 - Moniteur de pilotage de l'Aéro-Club d'Alsace en 1937 - A accompli une période obligatoire à la base aérienne du Bourget-Dugny du 12 septembre au 3 octobre 1938 - Nommé Lieutenant de réserve du personnel navigant, le 3 octobre 1938 - Maintenu, sur sa demande, dans le cadre navigant du corps des officiers de l'Air, jusqu'au 1er août 1940 - Placé en appel différé pour une période de 30 jours, à compter du 1er jour de la mobilisation, en date du 1er mars 1939 - Appel différé prolongé jusqu'au 2 novembre 1939 - Rappelé à l'activité, le 12 octobre 1939 - Commandant de l'école élémentaire de pilotage n° 23 au Mans, le 13 février 1940 - En raison de l'avance allemande, l'école se replie sur le terrain de Morlaix-Ploujean (Finistère), puis sur celui de Quimper-Pluguffan, le 17 juin 1940 - Rassemble ses 23 pilotes moniteurs, 103 élèves pilotes, l'ensemble de l'armement défensif et fait passer l'ensemble en Grande-Bretagne, à bord d'un langoustier, le "Trébouliste", qui appareille de Douarnenez, le 19 juin 1940 - Arrivé en Grande-Bretagne, le 20 juin 1940 - A l'école de St-Atlan du 27 juin au 1er août 1940 - Nommé Instructeur de l'école de pilotage franco-belge d'Odiham, le 1er août 1940 - Instructeur de l'elemetary flying training school d'Upavon, le 3 juin 1941 - Instructeur de l'école de pilotage de Sywell - A participé à la formation de plus de 3.000 pilotes français et alliés - Compagnon de la Libération par le décret du 1er février 1941 - Nommé Capitaine, le 16 mars 1941 - Nommé Commandant en juin 1943 - Démobilisé en juillet 1946 - 4900 heures de vol - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 14 janvier 1945 - Croix de Guerre 39/45 avec deux citations - Air Force Cross de Grande-Bretagne - Nommé Lieutenant-colonel de réserve, le 25 mai 1946 - Rayé des cadres de réserve, le 1er août 1951 - Admis à l'honorariat de son grade, le 15 novembre 1951 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur en date du 31 décembre 1952 - Dans le civil, occupe plusieurs postes importants de direction dans de grandes sociétés industrielles - En retraite en 1972 - Domicilié à Eckbolsheim (Bas-Rhin) - Décédé à Strasbourg (Bas-Rhin), le 9 mai 1984 - Edouard Pinot repose dans le cimetière municipal d'Eckbolsheim (Bas-Rhin) - Photo datant de sa période N 79 collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 396) de la ville de Belfort (Territoire-de-Belfort) - Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales du territoire de Belfort - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MS 3 / N 3 - CCC de l'escadrille N 62 - CCC de l'escadrille N 79 - CCC de l'escadrille SPA 84 - JORF - Base de données "Personnels des Forces aériennes françaises libres" - Revue "L'Air" - Dernière mise à jour : 9 octobre 2024.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Edouard Pinot, pilote à l'escadrille N 79, en date du 1er juillet 1917 : "Excellent pilote, très consciencieux et dévoué, allant et brave. A exécuté de nombreuses missions de reconnaissance et de protection au cours desquelles il a livré plusieurs combats et rapporté des renseignements intéressants et précis. Le 6 juin 1917, s'est interposé seul. bravement, entre un biplan français et trois appareil ennemis auxquels il a fait lâcher prise. A été plusieurs fois l'objet de félicitations pour la perfection de ses accompagnements. Compte plus de trois cents heures de vol au-dessus de l'ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Edouard Pinot, pilote à l'escadrille SPA 84, en date du 27 septembre 1918 : "Excellent pilote, d'un dévouement et d'une conscience tout à fait remarquables. Au cours de sept cents heures de vol sur l'ennemi, a livré de nombreux combats et a exécuté de fréquentes attaques contre les troupes au sol, rentrant plusieurs fois avec son avion percé de balles. Le 4 septembre 1918, a attaqué à la tête de sa patrouille, un monoplace ennemi qui a capoté. Deux citations."

* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du Lcl Edouard Pinot du bureau central d'incorporation et d'archives de l'armée de l'Air n° 267, en date du 31 décembre 1952 : "38 ans de services, 10 ans de campagnes, 13 ans de bonifications pour services aériens commandés, 6 ans de majorations diverses. A élé blessé et cité. Officier de la Légion d’honneur du 14 janvier 1945.

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Photo du Col Gaston de Serre
commandant du 2ème RAC

Col Gaston Jules Henri de Serre - Né le 22 mars 1882 à Copenhague (Danemark) - Fils d'Emile Gaston de Serre (chargé de chancellerie à la légation de France à Copenhague) et de Magda Clara Henriette Mammien Pfeiffer - Domicilié au 72, rue Blanche à Paris 9ème - Elève du collège Stanislas de Paris, à partir d'octobre 1893 - Sa mère était domiciliée au 6, rue St-Philippe à Nice (Alpes-Maritimes) pendant la Grande Guerre - A été reçu à l'école militaire spéciale de St-Cyr suite au concours de 1903 - Classé 243ème sur 330 au concours d'entrée - Classe 1902 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 927 - Admis à l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 14 octobre 1903 - Arrivé à l'école de St-Cyr, le 28 octobre 1903 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 35ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1905 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1907 - Brevet de pilote FAI n° 1470 obtenu sur avion Blériot, le 16 août 1913 - Passé à l'aéronautique militaire en 1913 - Brevet de pilote militaire n° 407 obtenu, le 8 décembre 1913 - Pilote de la BL 3 du 1er août 1914 au 18 avril 1915 - Pilotait le Blériot IX n° BL 262 - Citation à l'ordre de l'armée d'Alsace, en date du 28 janvier 1915 - Détaché à St-Cyr du 21 au 25 novembre 1914 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1914 - Citation à l'ordre de la 7ème armée, en date du 20 août 1914 - Citation n° 19 à l'ordre de la 9ème armée, en date du 2 octobre 1914 - Citation n° 67 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 18 novembre 1914 - Citation à l'ordre de l'armée d'Alsace, en date du 28 janvier 1915 - Affecté à la RGA du 18 avril au 2 mai 1915 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 avril 1915 - Commandant de l'escadrille VB 111 du 2 mai au 1er novembre 1915 - En déplacement à Nancy du 16 au 20 juillet 1915 - En mission à la RGAé du Bourget-Dugny pour y percevoir un avion neuf du 2 au 8 septembre 1915 - En déplacement à Matouges du 17 au 20 septembre 1915 - Affecté à une escadrille en formation qui doit gagner le front de Serbie, le 1er novembre 1915 - Départ de Lyon, le 1er décembre 1915 - Départ du port de Marseille, le 3 décembre 1916 - Arrivée à Salonique, le 13 décembre 1915 - En Orient du 3 décembre 1915 au 26 septembre 1916 - Installation de l'escadrille sur le terrain de Samli, à 12 km à l'Ouest de Salonique - Commandant de la section d'avions -canons de l'armée d'Orient / escadrille V 83 d'Orient (future 501) du 3 décembre 1915 au 28 janvier 1916 - Nommé chef du groupe de bombardement de l'armée d'Orient, le 28 janvier 1916 - Citation n° 26 à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 1er février 1916 - Blessé par une fracture du bras lors d'un atterrissage forcé, le 24 mars 1916 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 avril 1916 - En Orient du 3 décembre 1915 au 15 novembre 1919 - Citation n° 55 à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 18 décembre 1917 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 décembre 1917 - Nommé Chef de bataillon, à titre temporaire, le 27 mars 1918 - Citation n° 256 à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 24 octobre 1918 - Nommé Chef de bataillon à titre définitif, le 25 décembre 1918 - Commandant de l'aéronautique des armées alliées en Roumanie et en Russie mérodionale, le 10 janvier 1919 - Commandant de l'aéronautique de l'armée du Danube, le 1er mai 1919 - Rapatrié en France, le 15 novembre 1919 - Décoré de l'ordre royal Aigle Blanc avec glaive de 4ème classe - Décoré de l'ordre du Karageorges de 4ème classe de Serbie - Officier du Sauveur de Grèce - Croix de Guerre Héllénique - Couronne de Roumanie - Ordre de l'Epee de Suède - Décoré de la Royal Air Force cross - Nommé Adjoint aéronautique aux services de l'attaché militaire de France à Stockholm (Suède), le 13 décembre 1919 - Affecté pour ordre au 4ème régiment d'aviation d'observation et reste en poste en Suède, le 25 mai 1920 - Maintenu aéronautique militaire et classé "Hors cadre aéronautique", le 25 mai 1920 - Le 4ème régiment d'aviation devient le 34ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Affecté comme adjoint au commandant du 2ème régiment d'aviation de Chasse de Strasbourg-Neuhof, le 8 décembre 1921 - Stage à l'école d'aviation militaire d'Istres du 6 au 17 janvier 1922 - Commandant en second du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 18 janvier 1922 - Pension permanente de 65 % avec maintien en activité pour perte presque totale de l'usage du membre supérieur gauche par pseudarthrose (fracture mal consolidée) complète de l'humérus par la commission de réforme de Strasbourg, le 7 avril 1922 - Nommé Commandant du 2ème régiment d'aviation de chasse, le 7 juin 1924 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 septembre 1925 - Titularisé comme obserateur en avion, le 22 mars 1926 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 23 décembre 1927 - Nommé Colonel, le 25 juin 1929 - Affecté au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique à Avord, le 9 mars 1931 - Commandant de l'aviation d'Algérie, le 9 mai 1932 - Affecté à l'école militaire d'application de l'armée de l'Air et désigné pour suivre les cours des Hautes Etudes militaires (CHEM), le 11 juillet 1934 - Nommé Général de Brigade, le 3 septembre 1934 - Désigné par suivre les cours du centre d'études tactiques d'artillerie au 5, rue aux Ours à Metz du 1er au 30 octobre 1934 - A suivi le cycle d'information des officiers généraux et colonels de Versailles, à compter du 2 novembre 1934 - Affecté au commandement de la 4ème brigade aérienne et de la 4ème subivision de la région aérienne, le 30 décembre 1934 - Continue à suivre les cours de l'école militaire de l'application de l'armée de l'Air pendant les cours en 1935 - Nommé commandant de la 2ème brigade aérienne, le 7 mai 1935 - Commandant de la 5ème subdivision aérienne à Tours, le 17 août 1936 - Commandant, par intérim, de la 3ème région aérienne, le 14 janvier 1937 - Nommé Général de Division aérienne, le 5 mars 1937 - Nommé adjoint du général inspecteur général des forces aériennes des théatres d'opérations terrestres et des réserves de l'air, le 22 février 1938 - Admis en congé du personnel navigant, le 30 avril 1939 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Journal de marche du Centre d'information de Belfort mis en ligne sous le n° 1A 311/2 par le site "Mémoire des Hommes" - CCC de l'escadrille BL 3 - CCC de l'escadrille VB 111 - CCC de l'escadrille 501 - JORF - Annuaire du collège Stanislas de Paris - Journal "L'Aérophile" - Dernière mise à jour : 22 mars 2023.

* Citation n° 19 à l'ordre de la 9ème armée, en date du 2 octobre 1914 : "N'a pas hésité à voler pour aller chercher un renseignement important dans des conditions atmosphériques qui l'obligèrent à voler très bas pendant sa mission pénible et périlleuses."

* Citation à l'ordre de l'armée d'Alsace, en date du 28 janvier 1915 : "A exécuté le 20 août, une reconnaissance dans une région très difficile en présence d'un ennemi retranché, n'a pas hésité à atterrir pour renseigner des troupes amies."

* Citation n° 67 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 18 novembre 1914 : "Excellent officier à tous points de vue. Actif et zelé, très bon pilote. A fournir dès le début de la campagne d'intéressantes reconnaissances stratégiques en Haute Alsace et dans le Grand Duché de Bade franchissant le premier le Rhin. A, en outre, fourni de nombreuses reconnaissances tactiques au dessus de l'ennemi dans les Vosges et la région de Lunéville, sur la Marne et sur l'Aisne. A rendu de très grands services dans la recherche des objectifs et le réglage du tir de l'artillerie."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 823 à l'ordre de l'armée, en date du 24 avril 1915 : "Excellent pilote actif et zelé. Très bon pilote confirmé par de nombreux réglage de tir de l'artillerie. A fourni depuis le début de la campagne, 96 ascensions comportant un total de 74 heures de vol. A été l'objet de trois citations à l'ordre de l'armée pour ses reconnaissances exécutées dans des conditions particulièrement difficiles et périlleuses."

* Citation n° 26 à l'ordre de l'armée d'Orient du Cne Gaston Henri Jules De Serre, commandant l'escadrille V 83, en date du 1er février 1916 : "Commandant d'escadrille expérimenté et ardent. A su, un peu de temps, former avec de jeunes pilotes un groupe de bombardement homogène et hardi à la tête duquel il a exécuté en territoire bulgare une série de raids particulièrement heureux."

* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Cne Gaston Henri Jules De Serre au 35ème régiment d'infanterie, détaché à l'aviation d'une armée, en date du 12 avril 1916 : "A la tête d'un groupe d'escadrilles qu'il commande avec méthode et hardiesse. A conduit douze grands bombardements faisant personnellement preuve des plus belles qualités militaires et professionnelles. A été victime d'un grave accident dans son dernier raide et a refusé de se laisser évacuer. Cité cinq fois à l'ordre de l'armée."

* Citation n° 55 à l'ordre de l'armée d'Orient du Cne Gaston Henri Jules De Serre, commandant l'aéronautique de l'armée d'Orient, en date du 18 décembre 1917 : "Pilote habile et très brave. Dirige depuis neuf mois avec la plus grande compétance une aéronautique d'armée. A pris part au 1er mai au 15 septembre 1917 à quinze bombardements, entrainent par son exemple le personnel navigant navigant placé sous ses ordres."

* Citation n° 256 à l'ordre de l'armée d'Orient du Chef de bataillon Gaston Henri Jules De Serre, commandant l'aéronautique de l'armée française d'Orient, en date du 24 octobre 1918 : "Officier supérieur de très haut valeur qui a rendu les plus grands services à la tête de l'aviation de l'armée. Par son énergie et son exemple constant portant au plus haut point l'entrainement et l'esprit de sacrifices de ses escadrilles, a obtenu les résultats les plus brillants au cours des bombardements, reconnaissances et attaques de colonnes ennemies, précédant, accompagnant et suivant l'offensive"

* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du LcL Gaston Henri Jules De Serre, commandant du 2ème régiment d'aviation, en date du 23 décembre 1927 : "Officier du 12 avril 1916; 23 ans de services, 5 campagnes, une blessure, 6 citations."

 

Photo du Cdt Marcel Garde
Commandant du 2ème RC

Cdt Raoul Louis Marcel Garde - Né le 4 décembre 1884 rue Flandres à Nantes (Loire-Atlantique) - Fils de Jean Marie Raoul Garde (juge au tribunal civil) et de Louise Amélie Marie Mauduit (propriétaire) - Profession avant engagement Etudiant - A réussi le concours de l'école militaire spéciale de St-Cyr en 1904 - Classe 67ème sur 296 au concours d'entrée de St-Cyr - Classe 1904 - Recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) sous le matricule n° 1853 - Engagé volontaire pour trois ans au titre de l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 24 octobre 1904 - Entré à l'école de St-Cyr, le 29 octobre 1904 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif et affecté au 9ème bataillon de chasseurs à pied, le 1er octobre 1906 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 1er octobre 1908 - Affecté au 39ème régiment d'infanterie, le 25 juillet 1909 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 5 février 1912 - Affecté au 144ème régiment d'infanterie, le 9 février 1912 - Brevet de pilote militaire n° 265 obtenu le 19 mai 1913 - Pilote de la BL 10 / C 10 du (avant le début de la guerre) au 3 avril 1915 - A perçu, comme arme en dotation, la carabine Browning n° 2452 - En déplacement à St-Cyr du 2 au 18 novembre 1914 - Citation à l'ordre de la 6ème armée, en date du 18 novembre 1914 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1914 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 14 mars 1915 - Pilote au GDE du 7 février au 11 juin 1916 - Commandant de l'escadrille N 68 du 11 juin au 9 décembre 1916 - Chevalier de la Couronne d'Italie - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 12 au 20 octobre 1916 - Affecté comme adjoint technique au commandant du service aéronautique de la 10ème armée, le 9 décembre 1916 - Affecté au service aéronautique de la 2ème armée - Affecté au service aéronautique du 35ème corps d'armée en septembre 1918 - Affecté à l'inspection des matériels d'aviation - Nommé Chef de bataillon, à titre temporaire, le 3 novembre 1918 - Nommé Chef de bataillon, à titre définitif, le 29 décembre 1918 - Commandant le centre d'aviation de Pau, le 10 juin 1919 - Affecté au 4ème bureau du ministère de la guerre, le 5 juillet 1919 - Nommé commandant en second de l'aéronautique de l'armée du Rhin, le 28 octobre 1919 - Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 14 avril 1920 - Commandant du 2ème régiment de chasse de Strasbourg-Neuhof du 20 mai 1920 au 7 juin 1924 - Le 2ème régiment de chasse est devenu le 2ème régiment d'aviation de chasse, le 1er août 1920 - Marié avec Mlle Jeanne Blanche de Montby à la mairie du 9ème arrondissement de Paris, le 1er mars 1921 - Détaché à l'armée du Rhin du 11 mai au 27 juin 1921 - Affecté au cabinet du directeur de la direction de l'aéronautique, le 7 juin 1924 - Nommé lieutenant-colonel, le 25 décembre 1924 - Directeur du magasin général d'aviation n° 4 du 9 février 1925 au 29 janvier 1928 - Commandant du 22ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Chartres du 29 janvier 1928 au 9 octobre 1930 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 29 décembre 1928 - Nommé Colonel, le 25 mars 1930 - Directeur du magasin général d'aviation n° 4 du 9 octobre 1930 au 9 juillet 1931 - Affecté à l'inspection du matériel et des installations des forces aérienne du 9 juillet 1931 au 1er septembre 1933 - Commandant du camp d'instruction de Cazaux, à compter du 1er septembre 1933 - Affecté provisoirement à l'inspection général technique du matériel de la sécurité et des installations de l'air, le 9 septembre 1935 - Commandant de la 8ème subdivision aérienne de Toulon du 17 août 1936 au 15 août 1938 - Nommé Général de brigade, le 14 octobre 1936 - Commandant de la 24ème brigade aérienne et de la 8ème subdivision aérienne du 15 août 1938 au 4 décembre 1939 - Affecté au bataillon de l'Air n° 105 à Clermont-Ferrand, le 15 juillet 1939 - Commandant de la 8ème subdivision aérienne du 3 septembre 1939 au 1er juillet 1940 - Passé sous l'administration du bataillon de l'Air 125, le 1er janvier 1940 - Mis en congé du personnel navigant, le 4 décembre 1939 - Commandant de la base aérienne de Brignoles du 1er au 30 juillet 1940 - Placé en congé du 30 juillet 1940 au 4 décembre 1944 - En retraite, le 4 décembre 1944 - Décédé, le 11 février 1946 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 323) de la ville de Nantes (Loire-Atlantique) - Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Loire-Atlantique - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille BL 10 / C 10 - CCC de l'escadrille N 68 - JORF - Dernière mise à jour : 22 mars 2023.

* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du LcL Raoul Louis Marcel Garde au 22ème régiment d'aviation, en date du 29 décembre 1928 : "23 ans de services, 6 campagnes, une citation. Chevalier du 14 mars 1915."

 

Photo du Ltt Maurice Renauld

Ltt Maurice Alexandre Renauld - Né le 30 juin 1893 à Paris 15ème - Fils de Louis Charles Renauld et de Henriette Emilie Pasquet - Domiciliés rue Kléber à Châtillon-sous-Bagneux (Hauts-de-Seine) - Profession avant engagement Comptable - Classe 1913 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine, sous le matricule n° 4270 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 27ème régiment de dragons, le 1er mars 1912 - Nommé Brigadier, le 24 septembre 1912 - Détaché dans l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 24 juin 1915 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Stage à l'école de formation militaire du Crotoy, le 28 août 1915 - Stage à l'école d'aviation militaire de Dijon, le 1er octobre 1915 - Formation élémentaire de pilote militaire à l'école d'aviation militaire de Buc, le 1er novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2741 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 22 février 1916 - Insigne métallique de pilote militaire (macaron) n° B 1729 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 1er mars 1916 - Nommé moniteur sur avion Voisin double commande à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 1er avril 1916 - Nommé Maréchal des Logis, le 12 juillet 1916 - Affecté comme moniteur à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 3 février 1917 - Pilote de l'escadrille N 31 (GC 11) du 31 mars au 23 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 48 / SPA 48 du 23 avril 1917 au 1er février 1918 - Dans les Flandres en juin 1917 - Première victoire homologuée contre un biplace abattu en flammes à l'Ouest de Dixmude, le 18 août 1917 - Citation n° 38 à l'ordre de l'armée, en date du 30 août 1917 - Croix de guerre belge - Nommé Adjudant, le 1er octobre 1917 - Sur le Chemin des Dames en octobre 1917 - Deuxième victoire homologuée contre un avion allemand, le 8 décembre 1917 - Citation n° 280 à l'ordre de l'armée, en date du 31 décembre 1917 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 26 janvier 1918 - En mission à la RGAé du Bourget-Dugny du 18 au 27 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 155 (GC 21) du 1er février au 4 novembre 1918 - En convalescence, le 4 novembre 1918 - Pilote au GDE du 18 décembre 1918 au 20 mars 1919 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 28 août 1918 - En stage au CIACB de Perthes du 20 mars au 6 avril 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 84 du 6 avril 1919 au 1er janvier 1920 - Pilote de la 106ème escadrille (traditions en filiation directe de la SPA 84) du 2ème régiment de chasse de Strasbourg-Neuhof du 1er janvier 1920 au 3 janvier 1921 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 26 janvier 1920 - Place en position "Hors cadre aéronautique", le 1er juin 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Le 1er août 1920, le 2ème régiment de chasse devient le 2ème régiment d'aviation de chasse - Pilote de la 5ème escadrille (traditions en filiation directe de la SPA 65) du 5 janvier 1921 au 1er octobre 1923 - Marié avec Mlle Laure Emilie Vitel à la mairie du 9ème arrondissement de Paris, le 30 mai 1922 - Pilote de la 9ème escadrille (HD 174) du 2ème régiment d'aviation de chasse du 1er octobre 1923 au 15 juillet 1924 - Pilote de la 6ème escadrille (SPA 84) du 2ème régiment d'aviation de chasse du 15 juillet 1924 au 1er mai 1925 - Pilote de la 10ème escadrille (SPA 124 "Jeanne d'Arc") du 1er mai 1925 au 22 février 1928 - Titularisé observateur en avion, le 17 févier 1926 - En mission, affecté temporairement au 34ème régiment d'aviation, le 22 février 1928 - Nommé Capitaine en juillet 1928 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse, le 1er août 1930 - Affecté au 39ème régiment d'aviation au Levant, le 28 juillet 1933 - Embarqué dans le port de Marseille (Bouches-du-Rhône), à bord du vapeur "Patria", le 28 juillet 1933 - Débarqué à Beyrouth (Liban), le 5 août 1933 - Adjoint au commandant de la 1ère escadrille (traditions des SAL 13 / BR 117) stationnée à Rayack (Liban), le 9 août 1933 - Nommé Commandant d'escadrille - Commandant provisoire du 1er groupe d'observation du Levant, tout en conservant le commandement de son escadrille, du 24 juillet au 8 octobre 1934 - Commandant du 1er groupe d'observation du Levant, le 1er décembre 1934 - Le 1er groupe d'observation du Levant, stationné à la Palmyre détenait les traditions des SAL 13 / BR 117 (1ère escadrille) et SAL 16 (2ème escadrille) - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 28 décembre 1934 - Cette décoration lui a été remise à Rayack par le Col Brulé, commandant la 39ème demi-brigade aérienne du Levant et commandant de l'Air du Levant, le 23 février 1935 - Affecté à la base aérienne du Levant, le 1er janvier 1935, suite à la dissolution du 39ème régiment d'aviation - Embarqué à Beyrouth sur le vapeur "Lamartine", le 9 mai 1936 - Débarqué dans le port de Marseille, le 21 mai 1936 - En congé de fin de campagne du 22 mai au 14 novembre 1936 - Domicilié au 28, avenue d'Orléans à Antony (Hauts-de-Seine), à compter du 4 mai 1936 - Affecté à la base aérienne 103 du 5 mai au 17 octobre 1936 - Affecté à la 6ème escadre aérienne de Dijon-Longvic, le 5 mai 1936 - Affecté à la base aérienne de Chartres, le (2 mars 1937) - Participe aux manoeuvres d'aviation à Perpignan du 7 au 13 juin 1937 - Détaché à Reims (Marne), le 12 octobre 1938 - Nommé Commandant du cadre navigant , le 15 mars 1939 - Affecté au centre école d'Avord, le 24 avril 1939 - Radié des cadres de réserve, le 20 juin 1950 - Domicilié au 26, avenue d'Armorique à la Baule-les-Pins (Loire-Atlantique) - Décédé à la clinique au boulevard de la Fôret à La-Baule-Escoublac (Loire-Atlantique), le 19 novembre 1976 - Sources : Acte de naissance de la mairie du 14ème arrondissement de Paris - Registre d'état-civil (acte n° 4013) de la mairie du 14ème arrondissement de Paris - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille N 31 - CCC de l'escadrille N 48 / SPA 48 - CCC de l'escadrille SPA 155 - CCC de l'escadrille SPA 84 - LO - JORF - Fichier des décès de l'INSEE - Journal "Les Ailes" - Dernière mise à jour : 23 mars 2023.

* Citation n° 38 à l'ordre de l'armée du MdL Maurice Alexandre Renauld au 27ème régiment de Dragons, pilote à l'escadrille , en date du 30 août 1917 : "Excellent pilote, plein d'énergie et de courage. Le 18 août 1917, a abattu en flammes un avion ennemi."

* Citation n° 280 à l'ordre de l'armée de l'Adj Maurice Alexandre Renauld au 27ème régiment de Dragons, pilote à l'escadrille SPA 48, en date du 31 décembre 1917 : "Pilote d'une grande habileté professionnelle, très consciencieux, toujours prêt à partir pour les missions dangeureuses, soutient d'une façon permanente des combars très durs. Le 8 décembre 1917, a abattu son deuxième avion."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Maurice Alexandre Renauld, pilote au 2ème régiment d'aviation de chasse, en date du 16 juin 1920 : "Excellent pilote, ayant fait preuve de belles qualités d'adresse et de courage. A abattu deux avions ennemis. Deux citations."

* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du Cne Maurice Alexandre Renauld du 39ème régiment d'aviation (Levant), en date du 28 décembre 1934 : "22 ans de services, 6 campagnes, 2 citations, 17 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier de la Légion d'Honneur du 16 juin 1920."

 

Photo du Cne Henri Bergé

Cne Henri François Joseph Bergé - Né le 5 janvier 1891 à Bône (Algérie) - Fils d'Adolphe Bergé et de Marguerite Sentraille - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1911 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 351 - Engagé volontaire pour cinq ans au titre du 5ème régiment de chasseurs à cheval, le 26 avril 1909 - Nommé Brigadier, le 25 septembre 1909 - Nommé Maréchal des logis, le 25 février 1910 - Nommé Marécahl des logis fourrier, le 1er janvier 1911 - Nommé Aspirant, le 1er octobre 1913 - Rengagé pour six mois, à compter du 26 avril 1914 - Nommé sous-lieutenant à titre définitif, le 2 août 1914 - Citation à l'ordre de la brigade, en date du XX novembre 1914 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 3 septembre 1915 - Passe à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 30 juin 1917 - Brevet de pilote militaire obtenu à l'école militaire d'aviation d'Avord, le 26 septembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Pau, jusqu'au 10 novembre 1917 - Pilote du GDE du 10 au 24 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 92 / SPA 92 du 24 novembre 1917 au 8 août 1918 - Citation à l'ordre de l'Armée du 28 juin 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 124 "Jeanne d'Arc" du 9 août 1918 au 14 février 1919 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 4 novembre 1918 - Citation à l'ordre de l'Armée, en date du 11 novembre 1918 - En stage au CIACB de Perthes de février au 5 mars 1919 - Pilote subsistant à l'escadrille SPA 102 du 5 au 22 mars 1919 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 24 septembre 1919 - Commandant de l'escadrille BR 105 au Maroc - Commandant de l'escadrille SPA 103 stationnée à Germersheim (Allemagne), le 3 octobre 1919 - Cette escadrille est devenue la 103ème escadrille du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof, le 1er janvier 1920 - Classé "Hors Cadre aéronautique", le 1er juin 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Le 1er août 1920, la 103ème escadrille est devenue la 3ème escadrille du 2ème RAC - En congé sans solde de trois ans, à compter du 15 juillet 1921 - Affecté au 37ème RAO - Autorisé à casser son congé interrupteur de l'ancienneté, le 10 novembre 1922 - Maintenu au 37ème régiment d'aviation - Ses nominations sont modifiées comme telles, Lieutenant à titre définitif, le 12 janvier 1917, Capitaine à titre temporaire, le 12 février 1923 et Capitaine à titre définitif, le 25 juin 1923 - Commandant de la compagnie d'ouvriers d'aviation (COA) du 37ème RAO, le 1er avril 1924 - Est autorisé à effectuer un second séjour de deux ans, le 10 novembre 1924 - Remis à la disposition du commandant du Parc du 37èm RAO comme 2ème adjoint, le 10 novembre 1924 - Nommé Adjoint technique à l'état-major du 28ème RAO au Maroc, le 18 juillet 1925 - Est autorisé à effectuer un troisième séjour de deux ans, le 25 novembre 1926 - Est autorisé à effectuer un 4ème séjour de deux ans, le 29 février 1929 - Commandant, le 25 mars 1929 - En congé sans solde trois ans, à compter du 12 mai 1931 - Affecté à l'état-major du général commandant l'aéronautique du Maroc, le 14 mai 1931 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 6 juin 1931 - Carrière industrielle au Maroc ensuite - A effectué 15 jours de période de réserve volontaire au 37ème RAO en 1934 - Affecté, dans la réserve, au centre mobilisateur n° 226 - Rayé des cadres de réserve, le 5 janvier 1951 - Décédé à Casablanca (Maroc) en 1959 - Sources : Pam - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de la Seine - CCC de l'escadrille N 92 / SPA 92 - CCC de l'escadrille SPA 124 "Jeanne d'Arc" - CCC de l'escadrille SPA 102 - JORF.

* Citation à l'ordre de l'Armée du Ltt Henri Bergé au 5ème régiment de chasseurs à cheval, pilote à l'escadrille SPA 124, en date du 11 novembre 1918 : "Chef d'escadrille galvanisant tous ses pilotes par sa hardiesse, livre journellement des combats. Le 22 octobre 1918, à la tête de sa patrouille, a abattu avec ses pilotes un biplace ennemi."

* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Cdt Henri François Joseph Bergé du 37ème régiment d'aviation, en date du 6 juin 1931 : "22 ans de services, 10 campagnes, 3 citations, 10 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier du 16 juin 1920."

 

Photo du Sgt Léopold Chantron

Sgt Léopold Henri Marie Chantron - Né le 10 mars 1905 à Avignon (Vaucluse) - Fils de Marie Joseph André Antoine Chantron et de Louise Eva Sourdon - Affecté au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique - Brevet de pilote militaire n° 22.915 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 6 mars 1930 - Nommé Sergent-chef, le 31 décembre 1930 - Pilote de la 6ème escadrille du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof - Victime d'un accident d'avion, aux commandes d'un Nieuport 62, le 13 février 1931 - Il a évacué son avion en parachute et a été blessé - Affecté au 4ème bataillon de l'air - Nommé Adjudant, le 1er juillet 1935 - Médaille militaire, en date du 11 juillet 1936 - Nommé Adjudant-chef, le 1er avril 1938 - Rayé du registre du PN, le 26 juin 1945 - Affecté en Extrême-Orient jusqu'au 10 janvier 1950 - Brevet supérieur de spécialiste du service général, spécialité "Fusilier de l'Air", le 29 juin 1948 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 15 juillet 1949 - Domicilié au 55, avenue du Général Leclerc à Cazaux (Gironde) - Domicilié au 69, rue du Maréchal Leclerc à Cazaux - Décédé à Arcachon (Gironde), le 22 janvier 1977 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 177) de la ville d'Avignon (Vaucluse) - Liste des brevets militaires - JORF - Fichier des décès de l'INSEE - LO - Dernière mise à jour : 13 mars 2023.

* Médaille militaire de l'Adj Léopold Henri Chantron du 4ème bataillon de l'air, en date du 11 juillet 1936 : "13 ans de services, une blessure, 17 ans de bonifications pour services aériens."

 

Photo du MdL Michel Bellaigue

MdL Michel Emile Eugène Marie Camille Bellaigue - Né le 8 novembre 1894 à Paris XXème - Fils de Camille Bellaigue (critique musical, musicographe) et d'Eléonore Gabrielle Hoskier - Domiciliés au 19, rue Louis David à Paris 16ème - Ils ont eu six enfants dont Jean Camille, artiste peintre, son ainé d'un an, qui sera lui aussi pilote, au sein des escadrilles V 29, HF 1, VB 101, VC 110, MF 1, F 385 d'Orient - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1914 - Recrutement de 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 737 - Ajourné de services militaires pour faiblesse en 1914 - Maintenu ajourné de service militaire, le 23 juin 1914 - Engagé volontaire pour la durée de la Guerre, au titre du 10ème régiment de cuirassiers, le 2 septembre 1914 - Arrivé à l'unité, le 4 septembre 1914 - Nommé Brigadier, le 11 décembre 1914 - A participé aux opérations sur la Main de Massiges (Champagne) du 3 au 13 octobre 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 2 mars 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 12 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8128 obtenu à l'école militaire d'aviation de Dijon-Longvic, le 22 août 1917 - Nommé moniteur de pilotage de l'école de Longvic - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école militaire d'aviation d'Avord - Stage de spécialisation à l'école militaire d'aviation de Pau, jusqu'au 3 janvier 1918 - Pilote du GDE du 3 janvier au 22 février 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 153 du 22 février au 21 juillet 1918 - A effectué son premier vol, un vol de prise en mains de 55 mn aux commandes du SPAD n° S 5746, le 26 février 1918 - Ce SPAD lui est affecté - A effectué un vol d'exercice au tir à terre de 35 mn, aux commandes du SPAD n° S 5746, le 9 mars 1918 - A effectué sa première patrouille de guerre, en équipe avec le Slt Barcat, aux commandes du S 5746, pendant 2h25, le 11 mars 1918 - Nouveau exercice de tir à terre, en compagnie de tous les pilotes de l'escadrille, le 16 mars 1918 - Le 21 mars, il effectue d'abord un vol d'essai de 35 mn, aux commandes de son SPAD n° S 5746, puis avec l'ensemble de ses camarades, effectue la navette entre les terrain de Villeneuve-les-Vertus et Trécon. Le lendemain, voyage dans l'autre sens - Le 24 mars, l'escadrille SPA 153 rejoint Esquennoy, après 1h40 de vol - Le 25 mars, il effectué une patrouille d'une 1h55 qu'il termine seul, car son équipier, le MdL Aubailly est victime d'une panne de son SPAD au bout de 15 mn - Le 27, il gagne le terrain du Plessis avec son escadrille - Le 8 avril, il gagne le terrain de Pierrefonds, via Senlis , après un vol de 40 mn - Les 10, 11, 12 avril, il effectue des patrouilles sur le front - Le 13 avril, l'escadrille SPA 153 quitte Pierrefonds pour le terrain de Montagne qu'il rejoint en 1 heure de vol - Le 19 avril, il participe à une longue patrouille de chasse de 2h30 en compagnie du MdL Allard - Le 22, une nouvelle patrouille sur le front, toujours avec son SPAD n° S 5746, pendant 1h05 - Le 2 mai, il décolle aux commandes du SPAD n° S 2217 mais doit rebrousser chemin au bout de 10 mn, victime d'une panne - Son avion réparé, il prend part à une autre patrouille pendant 1h15 - Le 3 mai, il part avec le n° S 2217 pour une nouvelle patrouille - Il faut noter qu'il a abandonné le S 5746 et passer au S S 2217 - Rentré de permission, il reprend les vols, le 22 mai - Ce jour là, il prend part à une longue patrouille de 2h00, en compagnie du Slt Lutzius - Il est aux commandes du SPAD n° S 2217 - Le lendemain, il teste en vol le SPAD n° S 3127 - Le 29 mai, il rejoint le terrain de Nanteuil, aux commandes du SPAD n° 2217, après un vol d'une heure - Les 30 mai, il participe à deux patrouilles de chasse sur le front, aux commandes du S 2217 - Les 31 mai et 1er, il prend part à plusieurs patrouilles de chasse, pour des vols de 2 heures en moyenne - A partir du 6 juin, il vole à bord du SPAD n° S 2305 - Le 9 juin, il récupére le SPAD S 2217 pour une longue patrouille de chasse de 2h20 - Le 11 juin, une patrouille de 1h35, aux commandes du SPAD n° S 3127 - Il s'agit de sa dernière mission opérationnelle au sein de la SPA 153 - Il est évacué pour maladie sur un hôpital, le 22 juin 1918 - Transféré sur un hôpital de l'intérieur - Rayé des effectifs de la SPA 153, le 21 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 162 (GC 20) du 8 août 1918 au 26 mars 1919 - En mission du 30 novembre au 30 décembre 1918 - Détaché à Neuf-Brisach du 1er au 6 janvier 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 73 du 1er au 9 avril 1919 - Démobilisé, le 15 septembre 1919 - Médaille commémorative de la Grande Guerre 1914-1918 - Médaille Interalliée de la Victoire - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation d'observation du Bourget-Dugny, le 1er juin 1920 - Marié avec Mlle Simone Damiens de Ranchicourt, à Paris, le 12 juillet 1920 - Il est alors représentant de commerce - Ils ont eu trois enfants - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 19 septembre 1922 - Domicilié au 68, boulevard de Courcelles à Paris 17ème, à compter du 3 février 1923 - Domicilié au 36, boulevard Bineau à Levallois (XXX), le 27 janvier 1925 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouviers d'aéronautique, le 21 janvier 1926 - Domicilié à Saïgon (Vietnam), à compter du 2 avril 1929 - Classé en affectation spéciale au titre de la Police de l'Indochine, le 28 décembre 1929 - Rayé du personnel navigant, le 26 novembre 1931 - Rayé de l'affectation spéciale, le 6 décembre 1930 - Affecté à l'escadrille n° 2 d'Indochine, le 6 décembre 1930 - Réintégre la métropole et rattaché au 2ème bureau de la Seine, le 25 mars 1932 - Domicilié au 188, boulevard Pereire à Paris 17ème, à compter du 22 novembre 1932 - Domicilié au 33, place d'Eslon à Reims (Marne), à compter du 15 mai 1934 - Domicilié au 31, rue Le Marrois à Paris 16ème, à compter du 10 mars 1936 - Domicilié au 12, rue du Docteur Goujou à Paris 12ème, à compter du 25 avril 1938 - Marié avec Mlle André Duhenhoffer à Paris, le 14 mai 1938 - Il est toujours représentant de commerce - Domicilié chez M. Dudenechaffer au 40, rue des Brices à Nancy (Meurthe-et-Moselle), à compter du 1er septembre 1939 - Domicilié au Grand Hôtel à Belfort (Territoire de Belfort), à compter du 11 avril 1939 - Dégagé de toutes obligations militaires, le 1er juin 1943 - Décédé à Nancy (Meurthe-et-Moselle), le 15 mars 1968 - Sources : Pam - CCC de l'escadrille SPA 153 - Cahiers d'enregistrements des heures de vol de l'escadrille SPA 153 (côte 1A290/1) - CCC de l'escadrille SPA 162 - CCC de l'escadrille SPA 73 - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - JORF - Dernière mise à jour : 27 août 1918.

 

Photo de l'Adc André Grenet

Adc André Charles Grenet - Né le 24 octobre 1888 à Deville-lès-Rouen (Seine-Maritime) - Fils d'Isidore Alphonse Grenet (fondeur) et de Célina Ismérie Doudet (ménagère) - Domiciliés au 8, rue Charles Besselièvre à Rouen - Profession avant guerre Employé de commerce - Classe 1908 - Recrutement de Rouen Nord (Seine-Maritime) sous le matricule n° 2576 - Engagé volontaire, pour trois ans, dans le corps des sapeurs pompiers de Paris, le 25 février 1909 - A obtenu du ministre de l'intérieur une lettre de félicitations pour avoir maitrisé des chevaux emballés attelés à une voiture sans conducteur, le 26 juillet 1910 - Passé dans la réserve, le 25 février 1912 - Domicilié au 21, rue de l'Ecluse à Paris, à compter du 29 avril 1912 - Marié avec Mlle Clémentine Françoise Collet à la mairie du 7ème arrondissement de Paris, le 25 mars 1913 - Domiciliés au 17, rue du Cygne à Paris 1er, à compter du 26 juillet 1914 - Profession avant guerre Plombier - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 3 août 1914 - Affecté au régiment de sapeurs pompiers, le 20 avril 1915 - Affecté au 39ème régiment d'infanterie - Affecté à la compagnie 22/7 du 1er régiment du Génie, le 1er mai 1915 - Citation à l'ordre de la 41ème brigade d'infanterie, en date du 3 mai 1917 - Blessé par un éclat d'obus au bras gauche qui a provoqué une fracture à Pevy (Oise), le 28 avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 29 août 1917 - Brevet de pilote militaire n° 11.313 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 4 février 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Nommé Caporal, le 25 février 1918 - Stage de spécialisation de l'école d'aviation militaiore du Crotoy, jusqu'au 16 avril 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 24 juin au 29 juillet 1918 - Affecté comme pilote au service aéronautique de la 4ème armée, pour les vols de nuit, le 23 septembre 1918 - Nommé Adjudant, le 1er janvier 1921 - Blessé par des plaies multiples au visage consécutives à un accident d'avion, le 26 avril 1921 - Rengagé pour deux pour servir au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, à compter du 16 juillet 1921 - Nommé Adjudant-chef, le 1er janvier 1923 - Rengagé pour deux ans, au titre du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, à compter du 16 juillet 1923 - Dans la nuit du 2 au 3 août 1923, un peu après minuit, l'Adc André Grenet, pilote de la 4ème escadrille (SPA 15) du 2ème régiment d'aviation de chasse, voulait atterrir sur le terrain de Frescaty - Son chasseur capota et éjecta son pilote à plusieurs mètres de là, visiblement non attaché à son siège. Grièvement blessé par une fracture du crâne, il fut transporté à l'hôpital militaire de Plantières où il décéda des suites de ses blessures, le lendemain - Citation n° 7 à l'ordre du corps d'armée, en date du 18 septembre 1923 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 312) de la commune de Deville (Seine-Maritime) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Seine-Maritime - JORF - Dernière mise à jour : 11 avril 2023.

* Lettre de félicitations décernée par le ministre de l'intérieur au sapeur André Charles Grenet, sapeur au régiment de sapeurs-pompiers de Paris, en date du 13 novembre 1910 : "Le 26 juillet 1910, a maitrisé des chevaux emballés attelés à une voiture sans conducteur."

* Médaille Militaire, Croix de Guerre et citation à l'ordre de la 41ème brigade d'infanterie, en date du 3 mai 1917 : "S'est lancé courageusement à l'attaque de la tranchée malgré une blessure sérieuse, a continué à faire fonctionner un appareil."

* Citation n° 7 à l'ordre du corps d'armée, en date du 18 septembre 1923 : "Adjudant-chef pilote possédant les plus belles qualités de courage et d'abnégation; constamment volontaire dans toutes les circonstances; était un exemple vivant exemple pour ses camarades pilotes. Parti dans la nuit du 2 au 3 août pour des expérience de chasse de vol de nuit, a trouvé une mort glorieuse."

 

Photo du Cne Marcel Georges Parfait

Cne Marcel Georges Parfait - Brevet de pilote militaire n° 4265 obtenu à l'école d'aviation militaire de XXX, le 20 août 1916 - Sources : liste des brevets militaire - JORF - Dernière mise à jour : 17 mars 2023.

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Marcel Georges Parfait, pilote au 2ème régiment d'aviation de chasse, en date du 16 juin 1920 : "Pilote de chasse d'une bravoure et d'un sang-froid à toute épreuve. A soutenu dans des conditions difficiles de très durs combats. Entrainant son escadrille par son exemple, en a obtenu un excellent rendement. A effectué de nombreuses reconnaissances à faible altitude. Trois citations."

 

Photo du Ltt Marcel Robert

Ltt Marcel Robert - Sources : liste des brevets militaires - JORF - Dernière mise à jour : 17 mars 2023.

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Marcel Alexandre Marie Robert, pilote au 2ème régiment d'aviation de chasse, en date du 16 juin 1920 : "Dans une escadrillle de chasse depuis 1917, n'a cessé de donner l'exemple du plus grand courage et des plus hautes vertus militaires tant au cours de reconnaissances à basses altitudes qu'au cours de nombreux combats. A remporté trois victoires officielles. Quatre citations."

 

Les photos de groupes

Personnels navigants et mécaniciens de la 2ème escadrille (traditions de la SPA 26) du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof - Aucun insigne métallique d'escadrille n'est visible - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Personnels navigants et mécaniciens de la 4ème escadrille du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof en 1922 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Michel Chouet que je remercie pour son aide.

Pilotes et mécaniciens de la 4ème escadrille (traditions de l'escadrille SPA 15 de la Grande Guerre) du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof - Camille a été affecté à cette unité du 1er janvier 1920 au 16 septembre 1933 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Camille Chambaz transmise par Cédric Chambaz, son arrière-petit-neveu, que je remercie pour son aide.

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A gauche, le Sgt Camille Chambaz, pilote de la 4ème escadrille (traditions de l'escadrille SPA 15) du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg, assure l'encadrement de jeunes recrues faisant leur service militaire au début des années 20 - L'autre pilote, à droite, reste à identifier - Les soldats sont armés de mousquetons d'artillerie Gras Mod 1866 / 1874 de 11 mm, pas vraiment modernes - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Camille Chambaz transmise par Cédric Chambaz, son arrière-petit-neveu, que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Le 20 décembre 1922, la Médaille Militaire est décernée à l'Adj Camille Chambaz, pilote du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg - Cette décoration lui a été remise sur le front des troupes au début de l'année 1923 - Camille est marqué d'une étoile - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Camille Chambaz transmise par Cédric Chambaz, son arrière-petit-neveu, que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Le 20 décembre 1922, la Médaille Militaire est décernée à l'Adj Camille Chambaz, pilote du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg - Cette décoration lui a été remise sur le front des troupes au début de l'année 1923 - Camille est marqué d'une étoile - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Camille Chambaz transmise par Cédric Chambaz, son arrière-petit-neveu, que je remercie pour son aide.

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Groupe de mécaniciens d'une escadrille équipée de Nieuport-Delage NiD 29 affectée au 2ème régiment d'aviation de chasse sur le terrain du Neuhof, au début des années 30 - Au sol devant les hommes, un lanceur pneumatique d'hélice Ogier - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Maté que je remercie pour son aide.

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Groupe de mécaniciens d'une escadrille affectée au 2ème régiment d'aviation de chasse dans les années 30 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Maté que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Groupe de mécaniciens probablement affectés au parc du 2ème régiment d'aviation de chasse ou à la section d'ouvriers d'aviation rattachée au même régiment au début des années 30 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Maté que je remercie pour son aide.

L'équipe de rugby du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof - Carte postale d'époque malheureusement non datée - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Droits réservés.

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Pilotes de la 3ème escadrille (traditions de la SPA 103) du 2ème RAC en 1929 - Un des pilotes porte l'insigne d'escadrille - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photos droits réservés.

Le 25 juillet 1929, six pilotes appartenant à la 3ème escadrille (traditions de la SPA 103) du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof ont réalisé les 1400 km à une vitesse moyenne de 197 km/h. Ils avaient quitté le terrain de Neuhof à 6h30 et sont rentrés à 16h30 après avoir ravitaillé sur les terrains militaires de Metz-Frescaty, Le Bourget-Dugny, Châteauroux-La-Martinerie, Lyon-Bron, Dijon-Longvic. A cette date, cette escadrille se classe 1ère du classement - Les pilotes qui ont pris part à la mission étaient : Ltt Laboria, Adc Bruère, Adj Bourcet, Sgc Thomas, Sgc Delavault, Sgt Bodat. - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Quelques joyeux drilles du 2ème RAC posent avec un Nieuport-Delage 62 sur le terrain d'aviation de Neuhof - Le NiD 62 avait une tendance à la vrille à plat en raison du positionnement de son centre de gravité - Sur le NiD 622, ce défaut fut corrigé par l'ingénieur Gustave Delage qui conçu une nouvelle voilure et un bord de fuite pourvu d'ailerons sur toute l'envergure - Bien que le nouveau modèle soit déjà démodé à sa sortie, 180 furent commandés - Comme les NiD 62 furent eux aussi modifiés, c'est un total de 68 exemplaires qui fut perçu par l'aéronautique militaire et 62 par l'aéronautique navale - Si un lecteur possède cette carte photo légendée, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Les photos de groupes

Personnels navigants et mécaniciens de la 7ème escadrille (traditions de la SPA 57) du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof - Aucun insigne métallique d'escadrille n'est visible - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Officiers pilotes du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof entre le 8 décembre 1921 et le 7 juin 1924 - La grande majorité de ces pilotes se sont illustrés lors de la Grande Guerre - Ils sont la fine fleur de la chasse française, avec leurs camarades des 1er et 3ème régiments d'aviation de chasse - A cette époque, l'aviation militaire française est la plus puissante au niveau mondial - Les Etats-unis, partis de rien, rattraperons vite leur retard - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Sur un exemplaire légendé, on trouve les noms des pilotes : Ltt Besse, Ltt Lefevre, Ltt (Patut), Ltt (Cherleg), Ltt (Barang), Ltt Maurice Renauld, Ltt Moreau, Ltt Jacques Puget, Ltt Lemain, Ltt Léon Nuville, Ltt Masse, Ltt Louis Schmitter, Ltt Robert, Ltt Leclere, Ltt Yvan Viguier, Ltt Ulric d'Hautefort, Ltt Georges Guet, Ltt Cabiz, Ltt Philippe Vuillemot, Cne Ferrand, Ltt (Ondes), Cne St-Sauveur, Ltt Dastien, Ltt Levèque, Ltt Dentenu, Ltt Merle, Ltt Pierre Albertini, Cne Robert de Billy, Cne Paul Gastin, Cdt Marcel Garde (1er commandant du 2ème RAC jusqu'au 7 juin 1924), Cdt Gaston de Serre (2ème commandant du 2ème RAC à partir du 7 juin 1924), Cne Jean Gigodot, Cne Jean de Sevin, Cne Joseph de Laissardière. NB : entre parenthèses, erreurs dans l'orthographe du nom.

Personnels navigants et mécaniciens de la 6ème escadrille (traditions de la SPA 84) du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof - Trois sous-officiers et soldats portent un insigne d'escadrille métallique - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Michel Chouet que je remercie pour son aide.

Personnels navigants et mécaniciens d'une des escadrilles du 2ème RAC posent devant un Nieuport Delage NiD 29 sur le terrain d'aviation de Strasbourg-Neuhof - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Personnels de la 9ème escadrille du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Camille Chambaz transmise par Cédric Chambaz, son arrière-petit-neveu, que je remercie pour son aide.

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Pilotes de la 9ème escadrille (Traditions de la HD 174) du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof dans les années 30 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Xavier Cotton que je remercie pour son aide.

Appelés mécaniciens de la 5ème escadrille (traditions de la SPA 65) du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Pilotes et mécaniciens de la 6ème escadrille (traditions de la SPA 84) du 2ème RAC vers 1930 - L'avion derrière eux est un Nieuport-Delage NiD 62 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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Le colonel Duseigneur, commandant du 2ème RAC, a fait commandeur de la Légion d'Honneur le Cne de réserve Marcel Haegelen (à droite) et officier de la Légion d'Honneur le Slt de Réserve Marcel Doret (au centre) sur le front des troupes du régiment d'aviation de Strasbourg-Neuhof, le 4 mai 1932 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Personnels navigants et mécaniciens de la 9ème escadrille du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg - Elle est équipée de Nieuport 622 - Cette escadrille a été dissoute, le 13 décembre 1933 - Si vous possédez cette photo et que vous êtes capables d'identifier ces aviateurs, veillez entrer en contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Camille Chambaz transmise par Cédric Chambaz, son arrière-petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Pilotes de la 9ème escadrille du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg - Elle est équipée de Nieuport 622 - Cette escadrille a été dissoute, le 13 décembre 1933, quand la 10ème escadrille du régiment, avec qui elle composait le 3ème groupe, a été affectée sur le terrain de Reims-Courcy - Camille Chambaz est en 9ème position à partir de la gauche - Le sergent-chef en 7ème position, toujours à partir de la gauche, porte l'insigne métallique de l'escadrille - Les casquettes portent le numéro "2" du régiment, au milieu des ailes ou au centre d'un cercle, pour trois d'entre eux (pilotes de la réserve ?) - Les ailes de poitrine des officiers comportent également le "2" du régiment - Si vous possédez cette photo et que vous êtes capables d'identifier ces aviateurs, veillez entrer en contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Camille Chambaz transmise par Cédric Chambaz, son arrière-petit-neveu, que je remercie pour son aide.

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Personnels navigants et mécaniciens de la 9ème escadrille du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg - Elle est équipée de Nieuport 622 - Cette escadrille a été dissoute, le 13 décembre 1933 - Si vous possédez cette photo et que vous êtes capables d'identifier ces aviateurs, veillez entrer en contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Camille Chambaz transmise par Cédric Chambaz, son arrière-petit-neveu, que je remercie pour son aide.

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Pilotes d'active et de réserve de la 9ème escadrille du 2ème régiment de chasse de Strasbourg - Les mécaniciens sont en cabine après avoir lancé les moteurs et assuré la montée en température des propulseurs - Camille Chambaz est en 7ème position, à partir de la gauche, repéré par une étoile blanche - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Camille Chambaz transmise par Cédric Chambaz, son arrière-petit-neveu, que je remercie pour son aide.

 

Pendant les années de 1920 à 1939, les régiments d'aviation éditaient des albums souvenirs présentant leurs différentes unités. Si vous possèdez un album concernant le 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, veuillez prendre contact avec l'auteur du site.

 

Photos individuelles

Portrait du Slt Camille Chambaz dans sa tenue d'officier pilote du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg dans les années 30 - Photo Camille Chambaz transmise par Cédric Chambaz, son arrière-petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Slt Camille Chambaz pose dans sa tenue d'officier pilote du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg dans les années 30 - Il porte son insigne métallique (macaron) de pilote militaire sur la bandouillère et l'ensemble de ses décorations - Son képi porte le numéro "2", marque de son régiment d'aviation - Photo Camille Chambaz transmise par Cédric Chambaz, son arrière-petit-neveu, que je remercie pour son aide.

 

 

Photos individuelles

Les chefs du 2ème régiment d'aviation de chasse en 1930 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Pilote du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof posant devant son NiD 29 - Si vous pouvez identifier ce pilote, veuillez prendre contact avec l'auteur - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Portrait d'un mécanicien de la 5ème escadrille -traditions de la SPA 65) du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof - Il porte l'insigne d'escadrille - Photo droits réservés.

 

Les avions

Nieuport-Delage NiD 29 de la 1ère escadrille (traditions de la SPA 3 de la Grande Guerre) du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Nieuport 29 de la 9ème escadrille (traditions de la HD 174) du 2ème RAC devant les hangars "Reibell" du terrain d'aviation de Strasbourg-Neuhof - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Nieuport Delage NiD 62 codé "7" de la 1ère escadrille du 2ème RAC - Cette unité détenait par filiation directe les traditions de la SPA 3 du Cne Georges Guynemer - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Nieuport Delage NiD 62 codé "7" de la 2ème escadrille du 2ème RAC sur le terrain de Strasbourg-Neuhof - Cette unité a hérité en filiation directe des traditions de la SPA 26 de la Grande Guerre - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Blériot-Spad 81 n° 60 codé "3" de la 5ème escadrille du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof - La 5ème escadrille détenait les traditions de la SPA 65 de la Grande Guerre - Ces avions ont été perçus à partir de 1928 - Derrière à droite, le pavillon Garros - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Blériot-Spad 81 de la 9ème escadrille du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof - La 5ème escadrille détenait les traditions de la HD 174 de la Grande Guerre - Ces avions ont été perçus à partir de 1928 - Les avions sont codés : 4 - 9 - 7 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Alignement des Nieuport-Delage NiD 29 de la 3ème escadrille (traditions de la SPA 103) - Les chiffres d'identification des avions de l'escadrille sont toujours en chiffres romains, comme pendant la Grande Guerre - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Alignement des NiD 29 de la 2ème escadrille (traditions de la SPA 26) du 2ème RAC en déserrement au camp de Châlons dans les années 30 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

SPAD XX C 2 Herbemont codé "1" n° 825 à moteur Hispano-Suiza 8Fb de 300 ch du commandant de la 10ème escadrille du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof - Ayant effectué son premier vol, le 7 août 1918, il arriva trop tard lors de la 1ère guerre mondiale et ne fut pas mis en service pendant les hostilités - A l'origine commandé à 300 exemplaires, cette commandes a été limitée à 95 exemplaires - Il était armé de deux mitrailleuses Vickers de 7,7 mm synchronisées et une Lewis de 7,7 mm arrière - Il était doté de deux postes d'équipage pour un pilote et un mitrailleur - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le Ltt Jacques Lefebvre, pilote de la 2ème escadrille (traditions de la SPA 26) du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof a pris cette photo du SPAD XX C 2 n° 794 de la 3ème escadrille (traditions de la SPA 103) du même régiment - Le chiffre code en chiffre romain est hérité de la Grande Guerre - En effet, la SPA 103 identifiait ses avions par des chiffres romains allant de I à XV - Photo Jacques Lefebvre transmise par Olivier Genest, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Les avions

Nieuport-Delage NiD 29 codé "4" de l'Adj Camille Chambaz, pilote de la 9ème escadrille du 2ème régiment d'aviation de Chasse de Strasbourg au cours d'un atterrissage en campagne, probablement en raison d'une panne moteur, très courante à l'époque - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Camille Chambaz transmise par Cédric Chambaz, son arrière-petit-neveu, que je remercie pour son aide.

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Nieuport-Delage NiD 29 codé "VI" de la 3ème escadrille (traditions de la SPA 103) du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof - Le marquage au sein de l'escadrille est encore constitué de chiffres romains, pratique héritée de la Guerre Guerre - A comparer avec la photo inférieure qui montre les deux types d'identification, le chiffre romain et le chiffre arabe posé sur un rond de couleur - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jean-Paul Bonora que je remercie pour son aide.

Photo prise dans un hangar du parc n° 12 du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt (Allemagne) - Il s'agit de l'atelier de montage avion du Slt Pervenchon / Sgt Blanc et du service de réception avion de l'Adc Braun - L'avion, au premier plan, est un Nieuport-Delage NiD 29 de la 3ème escadrille du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof - Il s'agit probablement d'un avion en panne qui a été réparé dans ce hangar - Les deux autres avions sont des Breguet 19 B2 du 12ème RAB - Ce régiment a déménagé sur Reims, le 1er octobre 1928 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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Nieuport-Delage NiD 29 codé "III" de la 3ème escadrille du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof, le 16 mai 1927 - Cette unité détenait les traditions de la SPA 103 de la Grande Guerre - L'avion porte une double identification, le chiffre romain "III" pour "3", hérité de la numérotation en vigueur au sein de la SPA 103 au cours de la Grande Guerre, et le chiffre "3" posé sur un cercle de couleur - Je ne connais pas les couleurs en vigueur au sein du 2ème RAC - En 1928, l'unité a été transformée sur Blériot-Spad, puis en 1929, sur Nieuport 62 et 622 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

1er groupe de chasse du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof dans le milieu des années 20 - Au premier plan, trois Nieuport-Delage NiD 29 de la 3ème escadrille qui détenait les traditions de la SPA 103 de la Grande Guerre - Les NiD 29 au fond à gauche appartiennent à la 2ème escadrille du régiment qui détenait les traditions de la SPA 26 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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Alignement des Nieuport-Delage NiD 29 de la 2ème escadrille du 2ème RAC qui détenait les traditions de la SPA 26 de la Grande Guerre - Les avions portent respectivement les n° 5, 9 et 4 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Alignement des NiD 29 de la 1ère escadrille (traditions de la SPA 3) du 2ème RAC en déserrement au camp de Châlons dans les années 30 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

SPAD XX B n° 825 de la 10ème escadrille du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof - Ce type d'avion a été livré au régiment à partir de 1920 - L'unité a hérité des traditions en filiation indirecte de l'escadrille SPA 124 "Jeanne d'Arc - La SPA 124 "Jeanne d'Arc" avait été dissoute le 13 février 1919 et recréée comme 10ème du 2ème RAC, le 1er août 1920 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photos droits réservés.

Briefing des pilotes avant décollage pendant les manoeuvres d'aviation sur le terrain d'aviation de Metz-Frescaty en 1933 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

 

 

Les accidents

Accident du SPAD XIII n° S 863 codé "VI" piloté par le Sgt Camille Chambaz, pilote de la 4ème escadrille (traditions de l'escadrille SPA 15 de la Grande Guerre) du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg, le 6 septembre 1922 - Camille a été blessé d'une fracture du fémur droit qui a provoqué une réduction de 4 cm du membre inférieur - Photo Camille Chambaz transmise par Cédric Chambaz, son arrière-petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Accident du SPAD XIII n° S 863 codé "VI" piloté par le Sgt Camille Chambaz, pilote de la 4ème escadrille (traditions de l'escadrille SPA 15 de la Grande Guerre) du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg, le 6 septembre 1922 - Camille a été blessé d'une fracture du fémur droit qui a provoqué une réduction de 4 cm du membre - Photo Camille Chambaz transmise par Cédric Chambaz, son arrière-petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Collision au sol de deux SPAD 20 B de la 6ème escadrille du 2ème RAC, le 28 mars 1923 - Les quatre membres d'équipage sont saufs, il s'agit du Sgt Hugo / Cal Poncet et Adj Champavier / Sgt Kermance - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Autre photo de la collision au sol de deux SPAD 20 B de la 6ème escadrille du 2ème RAC, le 28 mars 1923 - Les quatre membres d'équipage sont saufs, il s'agit du Sgt Hugo / Cal Poncet et Adj Champavier / Sgt Kermance - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Capotage d'un Nieuport 62 ou 622 codé "5" immatriculé "R 747" de la 6ème escadrille du 2ème RAC - Photo droits réservés.

Débris du NiD 29 du Sgt Joseph Jean Conoir, pilote de la 1ère escadrille du 2ème RAC, accidenté au cours d'un vol d'entrainement, le 28 février 1923 - Il a évacué son avion en parachute mais a perdu son oeil gauche dans l'accident et a fait deux mois d'hôpital - Il a été rayé du personnel navigant en raison de son infirmité, le 12 octobre 1923 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le 25 mai 1923, un SPAD 34 d'entrainement, monté par deux pilotes du 2ème RAC, évoluait au-dessus du terrain - Soudain, au cours d'un looping commencé à 100 mètres d'altitude, leur avion s'est écrasé - Le Sgt Joigneaux a été tué sur le coup et le second, le Sgt Vienné, grièvement blessé, est décédé des suites de ses blessures, peu de temps après son admission à l'hôpital - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Débris du NiD 29 codé "III" (3) piloté par l'Adj Emile Julien Louis Jacquot de la 3ème escadrille du 2ème RAC accidenté, le 24 août 1923 - Cette unité détenait les traditions de la SPA 103 de la Grande Guerre - Son avion s'est écrasé près du village de Cronenbourg, au nord-est de Strasbourg (Bas-Rhin), le pilote a été tué - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le Cne Jean Reibell, commandant de la 9ème escadrille (traditions de la HD 174) du 2ème RAC, avait quitté le régiment pour participer aux manoeuvres du 20ème corps d'armée dans la région de Nancy. Devant rentrer sur Strasbourg, il décolla aux commandes de son NiD 29, le 3 septembre 1924. Malheureusement, probablement désorienté par la brume, son avion a été vu piquant vers le sol pour finalement s'écraser, près de Malzéville (Meurthe-et-Moselle). L'officier fut évacué sur l'hôpital Sédillot de Nancy mais décéda des suites de ses blessures juste après son admission dans l'établissement - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le Cne Jean Reibell, commandant de la 9ème escadrille (traditions de la HD 174) du 2ème RAC, avait quitté le régiment pour participer aux manoeuvres du 20ème corps d'armée dans la région de Nancy. Devant rentrer sur Strasbourg, il décolla aux commandes de son NiD 29, le 3 septembre 1924. Malheureusement, probablement désorienté par la brume, son avion a été vu piquant vers le sol pour finalement s'écraser, près de Malzéville (Meurthe-et-Moselle). L'officier fut évacué sur l'hôpital Sédillot de Nancy mais décéda des suites de ses blessures juste après son admission dans l'établissement - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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Accident du Sgt Charles Vantorhoudt, pilote de la 6ème escadrille (traditions de la SPA 84) du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 9 mai 1925 - Malgré l'importance des dégats, le pilote a survécu à ce grave accident d'avion - Brevet de pilote militaire n° 20.089 obtenu à l'école d'aviation Morane, le 19 décembre 1923 - Pilote réceptionnaire de la Société Morane-Saulnier en 1930 - 2220 heures de vol - 110 réceptions d'avions - 70 élèves formés et brevetés - Pilote d'essai de la Société Morane-Saulnier - Décédé des suites d'une maladie à Arcachon (Gironde) en 1934 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Nieuport 62, piloté par le Sgc Léopold Chantron, pilote de la 6ème escadrille du 2ème RAC, accidenté, le 13 février 1931 - Cette unité était héritière, en filiation directe, des traditions de la SPA 84 de la Grande Guerre - Le pilote a évacué en parachute et a été blessé - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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Nieuport NiD 29 piloté par le Cne Niedzweski accidenté, le 18 septembre 1930 - Il s'agit d'un officier polonais en formation en France - Quarante six officiers polonais ont reçu leur brevet de pilote militaire français, le 1er janvier 1930 - Cet officier devait faire partie d'une seconde cession - L'avion appartenait à la 3ème escadrille du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Nieuport NiD 29 piloté par le Cne Niedzweski accidenté, le 18 septembre 1930 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

NiD 62 codé "IV" (4) de la 3ème escadrille du 2ème RAC en facheuse posture après un capotage, suivi d'un retournement complet - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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Les accidents

Accident d'un Salmson 2A2 de la 9ème escadrille du 2ème régiment d'aviation de chasse au début des années 20 - Ce type d'avion servait aux missions d'entrainement au-dessus du terrain - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Nieuport NiD 29 du Cal Florent Schaeffer accidenté sur le terrain de Strasbourg-Neuhof, le 28 juillet 1923 - Ce pilote était titulaire du brevet de pilote militaire n° 19.791 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 4 décembre 1922 - Je n'ai pas trouvé trace de son décès dans la presse locale - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Albin Denis.

Le Cal Alphonse Dannacher se tue au cours d'un exercice de tir au camp d'Obderhoffen, le 26 octobre 1923. Il était titulaire du brevet de pilote militaire n° 19776 obtenu à l'école d'aviation Hanriot, le 17 janvier 1923. Il était pilote de la 3ème escadrille du 2ème RAC - Cette unité détenait les traditions, en filiation directe, de la SPA 103 de la Grande Guerre. Ce pilote a participé au meeting d'aviation d'Epinal du 15 août 1923. En équipe avec l'Adj Jacquot (chef de patrouille) et le Sgt Bourcet, ils ont remporté le 1er prix dans la catégorie "Evolutions acrobatiques de patrouilles de trois avions". Son camarade, l'Adj Jacquot s'était tué, le 24 août 1923 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Accident du Nieuport NiD 62 C 1 n° 121 codé "II" ou "III" de la 3ème escadrille (traditions de la SPA 103) du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof - A voir l'importante déchirure sur le flanc, au niveau du poste de pilotage, les équipes de secours ont déchiré l'entoilage pour dégager l'infortuné pilote - Je ne connais pas les circonstances de cet accident et le sort du pilote - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Accident d'atterrissage d'un jeune caporal non identifié de la 9ème escadrille (traditions de la HD 174) du 2ème RAC, le 3 septembre 1924 - Le pilote n'a pas été blessé - Le Cne Jean Reibell, commandant de cette escadrille, s'est tué le même jour près de Malzéville - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Accident mortel du Ltt Léger, pilote de la 7ème escadrille du 2ème RAC, aux commandes du NiD 29 codé "12", le 20 novembre 1925 - Cette unité détenait les traditions de la SPA 57 de la Grande Guerre - Au cours d'un vol d'entrainement, son avion s'est écrasé sur le terrain du polygone de Neuhof après une chute de 50 mètres - Il n'a pas réussi reprendre son avion parti en vrille - Il a été tué sur le coup - Son corps a été évacué sur la morgue de l'hôpital militaire de Strasbourg - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

SPAD XX B codé "1" du commandant de la 6ème escadrille du 2ème RAC en facheuse posture - Photo droits réservés.

Relevage d'un SPAD 81 de la 5ème escadrille du 2ème RAC qui a brisé son train d'atterrissage dans une zone non prévue à cet usage, car l'herbe aux alentours est bien trop haute pour un tel emploi - Cette unité a héritié en filiation directe des traditions de la SPA 65 de la Grande Guerre - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

NiD 29 codé "6" de la 6ème escadrille du 2ème RAC en facheuse posture sur le terrain de Neuhof - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

NiD 29 codé "10" de la 1ère escadrille (SPA 3) du 2ème RAC en facheuse posture - Le train d'atterrissage a été fauché et l'aile supérieure brisée, ce qui dénote un choc très important - Cette photo est légèrement floue et ne permet pas de voir les détails sur moteur et de la dérive, si un lecteur possède cette photo qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Photo droits réservés.

Le 25 septembre 1931, deux avions du 2ème RAC se sont percutés en plein vol lors d'un exercice au-dessus du terrain du Polygone. L'un des appareils, piloté par le Sgt Jean Motte a eu l'aile gauche arrachée, est tombé en vrille. Ne pouvant plus maitriser son avion, le pilote a sauté en parachute et a pu atterrir sans mal. L'autre avion, piloté par le Sgt Carbonneaux, a eu un radiateur et le train d'atterrissage arraché. Il a atterrit sans roues, ce qui s'est bien entendu terminé mal, l'avion a été détruit mais son pilote n'a pas été blessé - Cette photo montre l'avion du Sgt Carbonneaux - Le Sgt Emile Carbonneaux a obtenu le brevet de pilote militaire n° 22.959 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 28 juin 1930 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Emile Carbonneaux transmise par Jean-Louis Douard que je remercie pour son aide.

Le 25 septembre 1931, deux avions du 2ème RAC se sont percutés en plein vol lors d'un exercice au-dessus du terrain du Polygone. L'un des appareils, piloté par le Sgt Jean Motte a eu l'aile gauche arrachée, est tombé en vrille. Ne pouvant plus maitriser son avion, le pilote a sauté en parachute et a pu atterrir sans mal. L'autre avion, piloté par le Sgt Carbonneaux, a eu un radiateur et le train d'atterrissage arraché. Il a atterrit sans roues, ce qui s'est bien entendu terminé mal, l'avion a été détruit mais son pilote n'a pas été blessé - Cette photo montre ce qui reste de l'avion du Sgt Motte - Le Sgt Jean Motte a obtenu le brevet de pilote militaire n° 22.592 obtenu à l'école d'aviation Blériot, le 26 septembre 1929 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Emile Carbonneaux transmise par Jean-Louis Douard que je remercie pour son aide.

Accident d'avion du Sgt Roger Henriet, pilote de la 9ème escadrille (traditions de la HD 174) du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof, le 2 février 1932 - Le Nieuport-Delage 622 qu'il pilotait, a touché les arbres qui bordaient le terrain d'aviation, et s'est écrasé - Le Sgt Roger Marcel Constant Henriet est né à Sancey-le-Grand (Doubs), le 5 avril 1908 - Brevet de pilote militaire n° 23.316 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 3 juin 1931 - Décédé à Nice (Alpes-Maritimes), le 5 octobre 2000 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Xavier Cotton que je remercie pour son aide.

Nieuport Delage NiD 622 codé "2" de l'Adj Camille Chambaz, pilote de la 9ème escadrille (traditions de l'escadrille HD 174 de la Grande Guerre) du 2ème RAC après un capotage, le 16 janvier 1933 - A cette époque, sur les terrains en herbe, les capotages étaient très fréquents et se terminaient souvent par des retournements complets - Camille n'a pas été blessé, ce jour là - La 9ème escadrille du 2ème RAC a été dissoute, le 13 décembre 1933 - Photo Camille Chambaz transmise par Cédric Chambaz, son arrière-petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Nieuport-Delage NiD 29 de la 6ème escadrille (traditions de la SPA 84) du 2ème régiment d'aviation de chasse accidenté sur le terrain d'aviation de Strasbourg-Neuhof - Il s'agit très probablement d'un accident mortel - Si vous possédez cette photo légendée, veuillez contacter l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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Photos aériennes prises
par les équipages

Photo aérienne oblique du pont de Kehl au sud-est de Strasbourg - Photo Charles Beaurain transmise par Fabrice Morel, son arrière-petit-fils, que je remercie pour son aide.

Photo aérienne oblique de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg - Photo Charles Beaurain transmise par Fabrice Morel, son arrière-petit-fils, que je remercie pour son aide.

Photos aériennes prises
par les équipages

Photo aérienne verticale du terrain d'aviation de Haguenau prise par un pilote du 2ème RAC, le 29 août 1927 - Altitude de prise de vue 2600 mètres - Focale de l'appareil de prise de vue 0,26 m - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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Photo aérienne verticale du terrain d'aviation de Saverne prise par un pilote du 2ème RAC, le 30 août 1929 - Altitude de prise de vue 2600 mètres - Focale de l'appareil de prise de vue 0,26 m - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo aérienne verticale du terrain d'aviation de Colmar Nord prise par un pilote du 2ème RAC, le 30 août 1929 - Altitude de prise de vue 2600 mètres - Focale de l'appareil de prise de vue 0,26 m - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

 

 

Si vous possèdez des photos des reconnaissance prises par des avions du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof, veuillez prendre contact avec l'auteur du site.

 

Evénements en rapport
avec le 2ème RAC

Blériot 115 baptisé "Jean Casale" de l'équipage composé du Cne Dagnaux (pilote) / Lcl Vuillemin (chef de bord et cdmt du 11ème RAB) / Sgt Vandelle (radiotélégraphiste détaché du 2ème RAC) / Sgt Knecht (mécanicien) sur le terrain de Buc, le 18 janvier 1925 - Cet avion s'est écrasé au décollage à Niamey (Niger), le 10 février 1925 - Le Sgt Vandelle a été tué et tous les autres membres d'équipage blessés - Cet avion était plus particulièrement chargé des liaisons TSF de la mission - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Blériot 115 baptisé "Roland Garros" de l'équipage composé du Ltt Pelletier-Doisy (pilote) / Col de Göys (chef de bord) / Bézin (mécanicien) sur le terrain de Buc, le 18 janvier 1925 - Cette mission consistait à relier le terrain de Buc au lac Tchad - Malheureusement, l'autre Blériot s'est écrasé au décollage du terrain de Niamey, le 10 févrer 1925 - Le Sgt Vandelle, le radiotélégraphiste détaché du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof, a été tué et les autres membres d'équipage blessés - La mission a été stoppée par une intervention directe du sous-secrétaire d'état à l'aéronautique, Laurent Eynac - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le 18 janvier 1925, les deux quadrimoteurs Blériot 115, baptisés "Jean Casale" et "Roland Garros", partent à destination du lac Tchad. L'un a été équipé d'une instalaltion TSF complète et l'autre réservé à la photographie aérienne. Il s'agit d'un raid de 15.000 km qui part du terrain d'aviation du Buc et qui a pour but de développer le transport avec des avions gros-porteurs. Les équipages engagés sont illustres, à savoir Lcl Vuillemin (chef de bord et cdmt du 11ème RAB) / Cne Dagnaux (pilote) / Sgt Vandelle (radiotélégraphiste détaché du 2ème RAC) / Sgt Knecht (mécanicien) et Col de Göys (chef de bord) / Ltt Pelletier-Doisy (pilote) / Bézin (mécanicien). Ils arrivent à Colomb-Béchar (Algérie), le 28 janvier. Malheureusement, le Blériot 115 "Jean Casale" s'écrase au décollage à Niamey (Niger), le 10 février 1925. Vuillemin, Dagnaux, Knecht sont blessés et Vandelle tué. Ils avaient parcouru 4137 km. Le Col de Göys voulant poursuivre la mission, malgré la perte d'un avion, la mort d'un membre déquipage et les trois autres blessés, c'est Laurent Eynac, sous-secrétaire d'état de l'aéronautique, qui ordonna le retour sur Dakar et l'arrêt de la mission. Le Blériot 115 "Jean Casale" était réservé à la TSF, son absence aurait été très préjudiciable pour la suite de la mission - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Evénements sur le terrain
d'aviation de Strasbourg-Neuhof

Potez 25-47 à moteur Hispano-Suiza HS 12 Lb de 600 ch appelé Potez ministériel - Il a été photographié lors du tour de France des avions de tourisme en présentation sur la partie civile du terrain d'aviation de Strasbourg-Neuhof, le 7 mai 1931 - Il appartenait à l'escadrille de liaison du ministre de l'Air basée au Bourget - Un seul exemplaire produit - Envergure 14,16 m - Longueur 9,64 m - 800 litres d'essence - Premier vol en 1929 - Photo collection Maté que je remercie pour son aide.

Le 7 mai 1931, expositions des avions participant au Tour de France des avions de tourisme sur la partie civile du terrain d'aviation de Strasbourg-Neuhof - Au premier plan, de gauche à droite, un alignement de Potez 36 : Potez 36.14 n° 2073 immatriculé "F-ALBD", mis en service le 28 janvier 1931 - Un Potez 36 dont immatriculation n'est pas visible - Potez 36.14 n° 1921 immatriculé "F-AJUQ", mis en service le 29 septembre 1930 - Potez 36.14 n° 2245 immatriculé "F-ALFQ". Cet avion a été détruit en février 1935 - Potez 36.13 n° 1972 immatriculé "F-AJZU", mis en service le 28 avril 1931 et détruit en mai 1933 - Il appartenait à la société Henry Potez à Paris - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Maté que je remercie pour son aide.

Le 7 mai 1931, exposition des avions du Tour de France des avions de tourisme sur la partie civile du terrain d'aviation de Strasbourg-Neuhof - L'avion au premier plan est le Potez 36-14 n° 2502 immatriculé "F-ALOC" appartenant à M. Marcel Legendre. Cet avion a été détruit par accident sur le terrain du Havre-Bléville, le 12 mars 1937 - Le 3ème, à partir de la gauche, est le Morane-Saulnier MS 137 n° 28 immatriculé "F-AIJI" appartenant à M. Fronval, basé à Villacoublay. Il a été mis en service le 26 juillet 1927 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Maté que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

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Souvenirs en rapport

Recto-verso de la carte d'identité n° 871 de pilote militaire d'avion de l'Adj Camille Chambaz, pilote du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg - Elle date de 1923 - Photo Cédric Chambaz, son arrière-petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Souvenirs en rapport

Gourmette du Sgt Roger Rigot, pilote du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof - Brevet de pilote militaire n° 13.516 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 17 mai 1918 - Photo droits réservés.

Fresque humoristique des pilotes de la 9ème escadrille du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof daté en mai 1929 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Camille Chambaz transmise par Cédric Chambaz, son arrière-petit-neveu, que je remercie pour son aide.

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Pièces d'uniformes
ou de tenues

 

 

Pièces d'uniformes
ou de tenues

Chemise modèle 1878 du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof avec un cachet d'unité et un matricule - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collection W.L que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

 

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Si vous connaissez des monuments ou des tombes en rapport avec les aviateurs du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof, veuillez prendre contact avec l'auteur du site.

Remerciements à :

- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Jean-Laurent Truc pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Gaël Guillot pour l'envoi de la photo de l'insigne de la HD 174.
- M. Jean-Louis Douard pour l'envoi des archives d'Emile Carbonneaux.
- M. Xavier Cotton pour l'envoi des photos de Roger Henriet.
- M. Michel Chouet pour l'envoi de la photo de groupe de la 4ème escadrille du 2ème RAC.
- M. Maté pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Fabrice Morel pour l'envoi des photos de Charles Beaurain, son arrière-grand-Père.
- M Olivier Genest pour l'envoi des archives de Jacques Lefebvre, son grand-père.
- W. L pour l'envoi des pièces d'uniformes des régiments d'aviation de sa collection.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi des photos de sa collection.

Bibliographie :

- "Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920" - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- "L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes" - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- "The French Air Service War Chronology 1914-1918" par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Le Journal Officiel de la République Française (JORF) mis en ligne sur le site internet "Gallica" de la grande bibliothèque de France.
- "De l'Aéronautique militaire 1912 à l'Armée de l'Air 1976" par Myrone N. Cuich publié à compte d'auteur en 1978.
- Site Internet des registres matricules militaires mis en ligne par les archives nationales d'outre-mer - Voir le lien
- "Les As de l'aviation française 1914-1918" de David Méchin, Claude Thollon-Pommerol et Philippe Guillermin.
- "The WW1 French Aces Encyclopedia" en huit tomes par David Méchin publié par Aeronaut books en 2021.
- "Les Armées françaises dans la Grande Guerre" publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- "Les As français de la Grande Guerre" en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Site Internet "Les traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Grand Mémorial" mis en ligne par le Ministère de la Culture - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet "Leonore" mis en ligne par les Archives Nationales - Voir le lien


Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Regiments d'aviation 11eme RAB de Matez-Frescaty

 

 

pas de fiche > 1918

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