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Les insignes des différentes unités
du 2ème régiment de chasse

Les insignes métalliques des escadrilles du 2ème régiment de chasse de la période allant du 1er janvier au 1er août 1920 - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - A cette époque, les insignes métalliques sont rares et sont fabriqués directement à l'unité par les mécaniciens ou en série plus ou moins importante par un bijoutier - La numérotation des escadrilles est celle de la période en question - Insignes collection Philippe Bartlett, sauf celui de l'escadrille 106 qui est plus récent et celui de la 109 qui appartient à la collection de Gaël Guillot - Planche Albin Denis.

Le 2ème régiment de chasse
de Strasbourg-Neuhof

Valable pour la période allant du 1er janvier au 1er août 1920.

Neuf escadrilles, numérotées de 101 à 109, réparties en 3 groupes de chasse.

1er groupe de chasse
Arrivée le 28 octobre 1919 ---> 101ème escadrille ---> traditions de la SPA 3
Arrivée le 28 octobre 1919 ---> 102ème escadrille ---> traditions de la SPA 26
Arrivée le 28 octobre 1919---> 103ème escadrille ---> traditions de la SPA 103

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2ème groupe de chasse
Arrivée le 28 octobre 1919 ---> 104ème escadrille ---> traditions de la SPA 15
Arrivée le 28 octobre 1919 ---> 105ème escadrille ---> traditions de la SPA 65
Arrivée le 28 octobre 1919 ---> 106ème escadrille ---> traditions de la SPA 84

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3ème groupe de chasse
Arrivée le 29 octobre 1919 ---> 107ème escadrille ---> traditions de la SPA 57
Arrivée le 29 octobre 1919 ---> 108ème escadrille ---> traditions de la SPA 77
Arrivée le 29 octobre 1919 ---> 109ème escadrille ---> traditions de la SPA 174

L'escadre de combat n° 2 :

Alors qu'elle occupait l'Allemagne, l'escadre de combat n° 2 est dissoute, ainsi que ses trois groupes de combat. L'ensemble donne naissance au Groupement de chasse n° 2 composé de 3 groupes de 3 escadrilles. Le GC 2 se compose de la manière suivante :

  • 1er groupe avec les escadrilles SPA 3, SPA 26, SPA 103,
  • 2ème groupe avec les escadrilles SPA 15, SPA 65, SPA 84,
  • 3ème groupe avec les escadrilles SPA 57, SPA 77, SPA 174.

L'occupation de l'Allemagne prenant fin, le groupement de chasse n° 2 est affecté au terrain de Strasbourg-Neuhof.

Arrivée des escadrilles sur le terrain :

Les 28 et 29 octobre 1919, les 9 escadrilles se posent sur le terrain et commencent leur installation.

Les différents quartiers :

Il occupe les installations laissées intactes par les Allemands.

Dissolution du groupement de chasse n° 2 :

Le 12 décembre 1919, le groupement de chasse n° 2 est dissous, ainsi que ses unités constitutives par le décret n° 4005-4-0-12.

Circulaire provisoire :

* Circulaire relative à l'application aux troupes de l'aéronautique du décret et de l'instruction du 23 décembre 1919, concernant l'organisation provisoire des unités administratives dans les corps de troupe, à partir du 1er janvier 1920.

1. A partir du 1er janvier 1920, dans les formations de l'aéronautique appelées à être constituées en régiments et stationnées sur le territoire de la métropole, les unités administratives seront formées provisoirement, de la façon suivante:

  • Dans l'aviation : une seule unité administrative par groupe d'escadrilles (groupe d'observation ou de reconnaissance, groupe de chasse, groupe de bombardement);
  • Dans 1'aérostation, une seule unité administrative par bataillon d'aérostation.
  • Dans la D.C.A, une seule unité administrative par groupe de 75 automobiles ;
  • dans les groupes mixtes, unité administrative réunissant les deux compagnies de projecteurs, et une unité administrative mixte.

2. Toutes les dispositions du décret et de l'instruction du 23 décembre 1919, en ce qui concerne la désignation des commandants des unités administratives provisoires, leur rôle et leur responsabilité, ainsi que les dates et conditions du passage de l'organisation actuelle à l'organisation nouvelle sont applicables aux troupes de l'aéronautique.

Le 1er janvier 1920, une organisation provisoire entre en vigueur en attendant le vote par le parlement de la loi d'organisation de l'aéronautique militaire. Les unités de chasse sont réparties au sein de trois régiments d'aviation, avec chacun trois groupes à trois escadrilles.

Création du 2ème régiment de chasse :

Le 1er janvier 1920, le 2ème régiment de chasse est officiellement créé, comme tous les régiments d'aviation. Il a été formé avec les groupes de chasse 12, 13 et 17 de la 2ème escadre de chasse. Ces escadrilles perdent leurs dénominations issues de la Grande Guerre et deviennent les 101ème à 109ème escadrilles du dit-régiment. Toutes ces escadrilles volent sur SPAD XIII et quelques SPAD VII à moteur Hispano-Suiza surcomprimés de 180 ch de fin de série.

Numérotation des escadrilles :

Les escadrilles identifiées dans la série des 100 sont des escadrilles de chasse, celles dans la série des 200 sont des escadrilles de bombardement.

Composition de l'aéronautique militaire, le 1er janvier 1920 :

La désignation officielle des unités est alors régiment de chasse, de bombardement ou d'observation.

Métropole :

- 1er régiment de chasse de Thionville-Basse-Yutz,
- 2ème régiment de chasse de Strasbourg-Neuhof,
- 3ème régiment de chasse de Châteauroux-La-Martinerie.

- 1er régiment de bombardement de Metz-Frescaty,
- 2ème régiment de bombardement de Nancy-Malzéville,
- 3ème régiment de bombardement de Neustadt (Allemagne).

- 1er régiment d'observation de Tours-Parcay-Meslay
- 2ème régiment d'observation de Dijon-Longvic,
- 3ème régiment d'observation de Beauvais-Tillé
- 4ème régiment d'observation du Bourget-Dugny,
- 5ème régiment d'observation de Lyon-Bron,
- 6ème régiment d'observation de Toul.

Afrique du Nord et Pologne :

- régiment d'Algérie-Tunisie
- régiment du Maroc
- Armée Haller

Ecoles :

- Ecole de perfectionnement des spécialistes de l'aviation de Bordeaux,
- Ecole de tir aérien et de bombardement de Cazaux,
- Ecole d'aviation d'Istres.

Dénominations semblables et complexes :

Comme on peut le constater, trois régiments portant le même numéro, comme par exemple, le 2ème de chasse, le 2ème de bombardement et le 2ème d'observation, idem pour les 1er et 3ème régiment d'aviation. Pour ajouter à la confusion, la numérotation des escadrilles au sein des régiments est complexe, les escadrilles de chasse étant numérotées dans la série des 100 et celles de bombardement dans la série des 200. Très vite, plus personne ne s'y retrouve.

Le commandement de l'aéronautique militaire va réagir et modifier la dénomination des régiments et de leurs escadrilles, le 1er août 1920. Nous le verrons dans le chapitre suivant.

 

Les insignes des différentes unités
du 2ème régiment d'aviation de chasse

Les insignes métalliques des escadrilles du 2ème régiment d'aviation de chasse de la période allant du 1er août 1920 au 1er septembre 1933 - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - La numérotation des escadrilles est celle de la période en question - Insignes collection Philippe Bartlett, sauf celui de l'escadrille 6 (traditions de la SPA 84) qui est plus récent, celui de la 9 (traditions de la HD 174) qui appartient à la collection de Gaël Guillot et celui de la 10 (traditions de la SPA 124 Jeanne d'Arc) qui appartient à la collection de Jean-Laurent Truc - Planche Albin Denis.

Valable pour la période allant du 1er août 1920 au 1er septembre 1933.

Dix escadrilles, numérotées de 1 à 10, réparties en 3 groupes de chasse.

1er groupe de chasse
1ère escadrille ---> traditions de la SPA 3
2ème escadrille ---> traditions de la SPA 26
3ème escadrille ---> traditions de la SPA 103


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2ème groupe de chasse
4ème escadrille ---> traditions de la SPA 15
5ème escadrille ---> traditions de la SPA 65
6ème escadrille ---> traditions de la SPA 84


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3ème groupe de chasse
7ème escadrille ---> traditions de la SPA 57
8ème escadrille ---> traditions de la SPA 77
9ème escadrille ---> traditions de la HD 174
10ème escadrille ---> traditions de la SPA 124

Trois cartes postales d'époque détaillant les 10 escadrilles du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof - Droits réservés.

Le 2ème régiment d'aviation de chasse
de Strasbourg-Neuhof

Changements de désignations :

Le 1er août 1920, la numérotation des régiments et de leurs unités organiques, jugée trop complexe, évolue. Au 2ème régiment de chasse, ses neuf escadrilles sont re-numérotées de 1 à 9. Une 10ème escadrille, héritière des traditions de la SPA 124 "Jeanne d'Arc" de la Grande Guerre, a été créée à l'occasion, le 1er août 1920. La dénomination des régiments passe de "Régiment de chasse" à "Régiment d'aviation de chasse". Ces changements sont définis par la circulaire ministérielle n° 56.927, en date du 17 juillet 1920.

Dix SPAD XIII par escadrille :

Toutes les escadrilles du régiment reçoivent une dotation de dix SPAD XIII. A ces dix escadrilles, soit 100 avions, viennent s'ajouter une trentaine d'avions au service des sections d'entrainement et ceux des différents états-majors de groupes et du régiment.

Composition de l'aéronautique militaire, le 1er août 1920 :

Métropole :

- 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz,
- 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof,
- 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux-La-Martinerie.

- 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty,
- 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt (Allemagne),
- 21ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Nancy-Malzéville,
- 22ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Luxeuil.

- 31ème régiment d'aviation d'observation de Tours et Pau,
- 32ème régiment d'aviation d'observation de Dijon-Longvic et Avord,
- 33ème régiment d'aviation d'observation de Mayence (Allemagne),
- 34ème régiment d'aviation d'observation du Bourget-Dugny,
- 35ème régiment d'aviation d'observation de Lyon-Bron.

Afrique du Nord et Levant :

- 36ème régiment d'aviation d'observation d'Algérie,
- 37ème régiment d'aviation d'obsertation du Maroc,
- Unités aériennes du Levant.

De même, les numéros d'escadrilles sont simplifiés et passent de 1 à 10 et remplacent les séries 100 et 200 trop complexes.

Grave accident d'avions :

Le 10 mars 1923, deux monoplaces, pilotés par les Cal (Manget) et Cal (Fleuriet), des élèves pilotes du 2ème RAC, sont entrés en collision, à 300 mètres d'altitude, sur le champ d'aviation du Polygone. Ils s'entrainaient au-dessus du terrain mais ont été gênés par la visibilité rendue difficile en raison de la brume. L'avion du Cal Manget s'est écrasé au sol, entrainant son pilote dans la mort. Le corps du pilote fut retrouvé à 200 mètres du point d'impact. L'autre pilote ne fut pas blessé lors de la collision en vol et réussit à poser son avion sans mal, malgré un capotage en fin de course qui lui occasiona de légères contusions au visage. Nb : les noms entre parenthèses ne sont pas corrects et doivent comporter des erreurs / Sources les journaux d'époque).

Mort du Sgt Emile Jacquot :

Le 24 août 1923, le Sgt Emile Julien Louis Jacquot, pilote de la 3ème escadrille traditions de la SPA 103 de la Grande Guerre) du 2ème RAC, a été victime d'un accident d'avion entre Niederhansbergen et Weyersheim. Son Nieuport 29 codé "III" (3) a été complétement détruit et s'est écrasé près du village de Cronenbourg, au nord-est de Strasbourg (Bas-Rhin) - Le jeune pilote tué sur le coup.

Un avion touche un enfant à l'atterrissage :

Le 28 septembre 1923, un pilote du 2ème RAC s'apprétait à atterrir sur le terrain du Polygone et n'a pas vu un groupe d'enfants qui jouaient. Un jeune garçon de 7/8 ans a été touché à la tête et évacué sur l'hôpital le plus proche avec une grave blessure. Un rappel a été fait aux parents de ne pas laisser les enfants jouer sur le terrain.

Mort du Cal Alphonse Dannacher :

Le Cal Alphonse Dannacher se tue au cours d'un exercice de tir au camp d'Obderhoffen, le 26 octobre 1923. Il était titulaire du brevet de pilote militaire n° 19776 obtenu à l'école d'aviation Hanriot, le 17 janvier 1923. Il était pilote de la 3ème escadrille du 2ème RAC - Cette unité détenait les traditions, en filiation directe, de la SPA 103 de la Grande Guerre. Ce pilote a participé au meeting d'aviation d'Epinal du 15 août 1923. En équipe avec l'Adj Jacquot (chef de patrouille) et le Sgt Bourcet, ils ont remporté le 1er prix dans la catégorie "Evolutions acrobatiques de patrouilles de trois avions". Son camarade, l'Adj Jacquot s'était tué, le 24 août 1923.

Prise de commandement du Cdt Serre :

Le 7 juin 1924, le Cdt Gaston de Serre prend le commandement du 2ème régiment d'aviation de chasse. Il succède au Cdt Marcel Garde qui est nommé à la direction de l'aéronautique au Ministère de la Guerre.

Le Sgt Paul Wolf est récompensé :

Le 15 juin 1924, une lettre de félicitations a été décernée au Sgt Paul Wolf, instructeur moteur d'aviation du 2ème RAC par le comité central d'éducation physique et préparation militaire à Strasbourg. Il est récompensé pour son enseignement technique, au profit des appelés du contigent qui se destinent à devenir mécaniciens avions et moteur pendant leur temps d'appel sous les drapeaux.

Accident du Cal Jean Perret :

Le 25 juin 1924, le Cal Jean Perret est victime d'un accident d'avion au cours d'un exercice aérien commandé. Il a été très grièvement blessé. La Médaille Militaire lui a été décernée sur son lit d'hôpital.

Mort du Cne Jean Reibell :

Le Cne Jean Reibell, pilote du 2ème RAC, avait quitté le régiment pour participer aux manoeuvres du 20ème corps d'armée dans la région de Nancy. Devant rentrer sur Strasbourg, il décolla aux commandes de son avion de chasse, le 3 septembre 1924. Malheureusement, probablement désorienté par la brume, son avion a été vu piquant vers le sol pour finalement s'écraser, près de Malzéville (Meurthe-et-Moselle). L'officier fut évacué sur l'hôpital Sédillot de Nancy mais décéda des suites des ses blessures juste après son admission dans l'établissement. Il était le fils du Général Emile Reibel, qui commandait la place de Strasbourg et celle de Saverne. Jean Reibell repose dans le cimetière communal de Herrlisheim (Bas-Rhin).

Mort du Ltt XXX Léger :

Le 20 novembre 1925, Le Ltt XXX Léger, pilote de la 7ème escadrille du 2ème RAC, aux commandes du NiD 29 codé "12", est victime d'un accident au cours d'un vol d'entrainement. Cette unité détenait les traditions de la SPA 57 de la Grande Guerre. Au cours des évolutions au-dessus du terrain, son avion est parti en vrille d'une hauteur de 50 mètres et s'est écrasé sur le terrain du polygone de Neuhof. Le pilote n'a pas été capable de reprendre son avion en facheuse posture. Il a été tué sur le coup. Son corps a été évacué sur la morgue de l'hôpital militaire de Strasbourg.

Accident de l'Adj XXX Shmidt :

Le 11 mai 1926, l'Adj XXX Schmidt, pilote du 2ème RAC, avait décollé du terrain de Metz-Frescaty dans le but de concourrir pour la coupe Military Zénith. Devant faire escale à Strasbourg, il fut victime en chemin d'une panne et fut contraint d'atterrir en campagne près de l'église catholique à la Montagne-Verte. Comme souvent sur un terrain non préparé, son avion termina sa course en capotant. Fort heureusement, aucun des nombreux enfants qui jouaient à proximité n'a été blessé par l'avion. L'Adj Shmidt n'a eu que des blessures sans gravité mais son avion a été détruit.

Mort de l'Adj Schmidt :

Le 24 mai 1926, l'Adj Schmidt, à peine remis de sa mésaventure du 11 mai, a poursuivi sa quête de l'obtention de la Military Zenith. Effectuant son deuxième circuit, il projetait d'atterrir à Châteauroux. En finale, encore à 200 heures d'altitude, son avion parti en perte de vitesse et s'écrasa au sol, ne laissant aucune chance de survie à son pilote. La mort a été presque instantanée.

Accident du Ltt Estève et du Sgt Riveron :

> Développer l'accident de ces deux aviateurs.

Le Sgt Riveron laisse une veuve et deux orphelins. La cérémonie religieuse a eu lieu en la chapelle de l'hôpital Gaujot et a été célébrée par le révérend-père Laurent, aumônier militaire. A cette date, le 2ème régiment d'aviation de chasse a perdu 45 personnels depuis sa création. Pour l'instant, je n'ai pas trouvé trace de toutes ces pertes.

Sauvetage d'une désespérée :

Le 3 octobre 1926, un jeune soldat du 2ème RAC a plongé dans le cours d'eau dit "Ziegelwasser" pour secourir Mme Joséphine Gauther, agée de 63 ans, qui voulait mettre fin à ses jours. Il a réussit à la sauver.

Accident du Ltt XXX Meunier :

Vers le 10 octobre 1926, le Ltt XXX Meunier a été victime d'un grave accident (nature ?). La Croix de la Légion d'Honneur lui a été remise sur son lit d'hôpital par le Chef de bataillon Brot, commandant par intérim du 2ème RAC.

Le Cne de Saint-Sauveur volé :

Le 26 octobre 1927, un jeune voleur de 13 ans, Charles Metz, a été pris en flagrant délit par les policiers alors qu'il s'introduisait par la fenêtre des WC du pavillon du Lawn-Tennis-Club au Wacken. Une souricière avait été montée par les forces de l'ordre car quelques jours auparavant, le porte-feuilles du Cne de Saint-Sauveur, pilote du 2ème RAC, avait été dérobé alors qu'il s'entrainait. La somme de 450 Frs avait disparu. Charles Mtez est vite passé aux aveux. D'ailleurs, on a retrouvé 203 francs sur lui, le reste de la somme ayant été remis à ses parents qui ont été poursuivis pour recel. Le jeune cambrioleur a été confié à une maison de correction.

Les officiers du 2ème RAC en juin 1927 :

Col Gaston de Serre, commandant du 2ème RAC - Cne XXX Merle (trésorier) du 2ème RAC - Ltt XXX Levesque, officier adjoint du Col de Serre - Ltt XXX Renauld, commandant de la section d'entrainement du 2ème RAC - Adc XXX Brugère, pilote du 2ème RAC et instructeur à l'aéro-club - Adc XXX Pinot, pilote du 2ème RAC.

Accident de la circulation :

Le 28 juin 1928, le Sol Crétin, un motocycliste militaire affecté au 2ème RAC est entré en collision avec un taxi conduit par M. Eugène Schuitt dans la rue du Polygone. Le motard a fait une grave chute et a été évacué sur l'hôpital militaire de Strasbourg. Les premiers témoignages laissent penser à une responsabilité du militaire qui roulait trop à gauche.

Préparation militaire de l'Aéro-club d'Alsace :

Les élèves, qui suivaient les cours de l'aéro-club d'Alsace entre mars et septembre 1928, ont passé l'examen pour l'obtention du certificat d'aptitude à l'emploi de mécanicien militaire d'aviation. Cet examen, passé devant un jury d'officiers et de sous-officiers techniciens du 2ème régiment d'aviation de chasse a donné les résultats suivants : 1er M. Jean Boersh domicilié au 47, rue Saint-Alouse à Strasbourg-Neudof avec 107 points sur 120 - 2ème M. Guy Schneider domicilié au 5, quai St-Thomas à Strasbourg avec 106 / 120 - 3ème M. Georges Kléber domicilié au 28a, route de l'hôpital à Strasbourg-Neuhof avec 101 /120 - 4ème M. Albert Riegel domicilié au 97, route de Lyon à Fégersheim avec 100 / 120 - 5ème M. Henri Bergaentzlie domicilié au 5, rue Jules Ferry à Strasbourg-Bischheim avec 97/120. Onze élèves ont été reçus et seront affectés dans un régiment d'aviation. L'instructeur détaché du 2ème RAC et responsable de cette formation, est l'Adc Brugère.

Deux déserteurs repris :

Le 13 septembre 1928, deux soldats déserteurs du 2ème RAC ont été repris par les gendarmes. Ayant abandonné leur compagnie, ils avaient réussi à passer en Suisse et s'étaient installés dans une chambre à Maria-Stein. Quelques jours après, voulant récupérer du courrier à leur adresse, ils sont venus à Leymen et ont été cueillis par la Maréchaussée. Il sagissait d'Alfred Dennler de Bischwiller et de René Ander de Bischheim.

Accident du Sgc Léopold Chantron :

Le Sgc Léopold Chantron, pilote de la 6ème escadrille du 2ème RAC, a été victime d'un grave accident au cours d'un vol d'entrainement, le 13 février 1931. Cette unité était héritière, en filiation directe, des traditions de la SPA 84 de la Grande Guerre. Le pilote, qui a réussi à évacuer en parachute, a été blessé. Le Nieuport 62, qu'il pilotait, a été complétement détruit.

Mort de l'Adc André Schweibel :

Le 6 octobre 1931, l'Adc André Schweibel appartenant au 2ème RAC, a trouvé la mort au cours d'une collision aérienne à Etampes.

Composition de la 1ère division aérienne :

La 1ère division aérienne (EM à Metz) comprend :

  • Une brigade de chasse :
    • 1er RAC Thionville-Basse-Yutz sur Nieuport 29 à moteur Hispano 300 HP,
    • 2ème RAC Strasbourg-Neuhof sur SPAD XX à moteur Hispano 300 HP,
    Une brigade de bombardement :
    • 11ème RAB de Metz-Frescaty sur Breguet 14 B2 à moteur Renault 300 HP.
    • 12ème RAB de Neustadt sur Breguet 14 B2 à moteur Renault 300 HP.

Sources :

- Journal Le Nouvelliste d'Alsace..

Photos du terrain d'aviation
et de ses installations

Photo verticale partielle de la partie commandement des installations du 2ème régiment d'aviation de chasse sur le terrain de Strasbourg-Neuhof en juin 1932 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo site Internet IGN "Remonter le temps".

Photo verticale partielle du terrain de Strasbourg-Neuhof en juin 1932 - Les hangars des escadrilles sont repérés en bleu, les hangars de stockage en jaune et les avions présents sur le terrain sont marqués en rouge - On peut en compter 62 sur cette seule partie - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo site Internet IGN "Remonter le temps".

Le pavillon Garros sur le terrain d'aviation du 2ème RAC - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

La caserne Guynemer qui appartenait au 2ème régiment d'aviation de chasse de Srasbourg-Neuhof photographiée dans le milieu des années 20 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

 

 

Si vous possèdez des photos des installations du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof, veuillez prendre contact avec l'auteur du site.

Photos du terrain d'aviation
et de ses installations

Photo verticale du terrain d'aviation militaire de Strasbourg-Neuhof, le 28 avril 1930 - Elle a été prise par un avion du 2ème régiment d'aviation de chasse à 2600 mètres - Focale de l'appareil F 0,26 mètres - Les hangars d'aviation du régiment se situent autour de la route d'accés qui décrie un large U - Les avions de chaque escadrille sont alignés devant leurs hangars respectifs - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo verticale du terrain de Strasbourg-Neuhof, le 19 juillet 1944 - L'avantage de cette photo est de présenter l'intégralité du terrain et de ses installations - Remarquez des zones de dispersion construites par les Allemands - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo site Internet IGN "Remonter le temps".

Et pour finir, les hangars du terrain de Strasbourg-Neuhof, le 5 juin 1947 - La guerre est passée par là, la grande majorité des hangars ont été détruits, il ne reste que leurs squelettes - Cliquez sur l'image pour en voir les détails - Photo site Internet IGN "Remonter le temps".

Vue d'ensemble des installations aéronautiques du 2ème régiment d'aviation de chasse de Neuhof - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Vue d'ensemble des installations aéronautiques du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

 

Les hommes

Le colonel Duseigneur, commandant du 2ème RAC, a fait commandeur de la Légion d'Honneur le Cne de réserve Marcel Haegelen (à droite) et officier de la Légion d'Honneur le Slt de Réserve Marcel Doret (au centre) sur le front des troupes du régiment d'aviation de Strasbourg-Neuhof, le 4 mai 1932 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

 

Photo du Cne Jean Reibell

Cne Jean Baptiste Auguste Reibell - Né le 12 février 1897 à Cherchell (Algérie) - Fils d'Emile Reibell (officier) et de Juliette Marie Emilie Varloud - Elève du Prytanée militaire suite au concours de 1906 - Son père était alors Lieutenant-colonel au 1er régiment étranger - Sa mère était domiciliée au 24 bis, rue Paradis à Bourges (Cher) pendant la guerre - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1914 (engagement) / 1917 (réelle) - Recrutement d'Alger (Algérie) sous le matricule n° 1837 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 85ème régiment d'infanterie, le 23 août 1914 - Nommé Caporal, le 11 septembre 1914 - Nommé Sergent, le 16 décembre 1914 - Affecté au 13ème régiment d'infanterie, le 1er novembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 23 janvier 1915 - Blessé devant Verdun - Citation à l'ordre de la division en avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur photographe, le 6 février 1916 - Observateur de l'escadrille F 71 / AR 71 du 28 mars 1916 au 11 décembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 17 avril 1916 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 23 janvier 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en juillet 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 24 novembre au 11 décembre 1917 - Passé élève pilote à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic, le 18 janvier 1918 - Cours théoriques à l'école de Longvic - Brevet de pilote militaire n° 13.169 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes-Vineuil, le 3 mai 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 8 juin 1918 - Pilote du GDE du 8 juin au 25 juillet 1918 - Lâché sur Sopwith 1A2, le 12 juin 1918 - Pilote de l'escadrille BR 279 du 25 juillet 1918 au 18 février 1919 - Pilote de l'escadrille SAL 47 du 19 février au 9 décembre 1919 - Affecté au groupement aéronautique n° 1 à Tours - Affecté au groupement de chasse n° 2 de la division aérienne, 9 décembre 1919 - Affecté au 2ème régiment de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 1er janvier 1920 - Maintenu en position "hors cadre aéronautique", le 5 juin 1920 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, par changement de dénomination de l'unité, le 1er août 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté au 36ème régiment d'aviation et détaché au centre d'instruction des spécialistes de l'aviation à Bordeaux - Affecté au 35ème régiment d'aviation, à destination de l'aéronautique de l'armée française du Levant, après la fin de son stage à Bordeaux, à compter du 21 juin 1921 - Affecté en Syrie en 1922 - Affecté à la 9ème escadrille (HD 174) du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof du 24 février 1923 au 3 septembre 1924 - Domicilié rue de la Ruée bleue à Strasbourg (Bas-Rhin) - Nommé Capitaine, le 23 juin 1923 - Désigné pour suivre le cours d'arme du stage de franchissement de grade de lieutenant pour capitaine au centre d'études de l'aéronautique de Versailles du 1er octobre au 17 novembre 1923 - Il avait quitté le régiment pour participer aux manoeuvres du 20ème corps d'armée dans la région de Nancy - Devant rentrer sur Strasbourg, il décolla aux commandes de son avion de chasse, le 3 septembre 1924 - Malheureusement, il fut pris dans un banc de brume et probablement désorienté - Son avion a été vu piquant vers le sol pour finalement s'écraser, sur le plateau de Malzéville (Meurthe-et-Moselle) - L'officier fut évacué sur l'hôpital Sédillot de Nancy mais décéda des suites des ses blessures juste après son admission dans l'établissement - Il était le fils du Général Emile Reibel, qui commandait la place de Strasbourg et de Saverne - Jean Reibell repose dans le cimetière communal de Herrlisheim (Bas-Rhin) - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives nationales d'outre-mer - CCC de l'escadrille F 71 / AR 71 - CCC de l'escadrille BR 279 - Liste des brevets militaires - JORF - LO - Acte de décès émis par la ville de Nancy - Revue "L'Aéronautique" - Annuaire officiel des officiers de l'armée active 1924-1937 - Dernière mise à jour : 14 mars 2023.

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Baptiste Auguste Reibell, pilote au 2ème régiment d'aviation de chasse, en date du 16 juin 1920 : "Après avoir fait preuve dans l'infanterie des plus belles qualités d'entraîneur d'hommes, s'est révélé dans l'aviation comme un pilote hors de pair. A exécuté de hardies reconnaissances dans des circonstances difficiles et livré de nombreux combats au cours desquels il a descendu deux avions ennemis. Une blessure. Trois citations."

 

Photo de l'Adj Emile Jacquot

Adj Emile Julien Louis Jacquot - Né le 21 août 1897 à Vermondans (Doubs) - Fils de Paul Jacquot et de Louise Jeanne Hérard - Domiciliés à Breseux (Doubs), puis à l'hôtel de la Maison Neuve à Maiche (Doubs) - Profession avant guerre Ajusteur mécanicien - Classe 1917 - Recrutement de Besançon (Doubs) sous le matricule n° 2580 - Engagé volontaire au titre du 13ème régiment d'artillerie de campagne, le 23 octobre 1914 - Affecté au 59ème régiment d'artillerie, le 21 février 1915 - Affecté au 4ème régiment d'artillerie lourde, le 11 avril 1915 - Affecté au 82ème régiment d'artillerie lourde, le 16 septembre 1915 - Affecté au 83ème régiment d'artillerie lourde, le 1er février 1916 - Blessé par éclat d'obus au genou gauche, le 1er juillet 1916 - Citation n° 23 à l'ordre de la brigade en août 1916 - Citation n° 539 à l'ordre du 83ème régiment d'artillerie lourde, le 22 mai 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 juin 1917 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic - Nommé Caporal, le 1er septembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7911 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 13 août 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire du Crotoy, juqu'au 28 janvier 1918 - Pilote du GDE du 28 janvier au 25 mars 1918 - Lâché sur Breguet 14B2, le 17 février 1918 - Pilote de l'escadrille SOP 131 / BR 131 du 25 mars 1918 au 6 novembre 1919 - En mission à Luxeuil du 8 au 17 avril 1918 - En mission du 3 au 5 mai 1918 - Nommé Sergent, le 3 juin 1918 - Citation à l'ordre du GB n° 5, le 8 juin 1918 - En subsistance à la 18ème compagnie du CIACB du 9 au 10 juillet 1918 - Croix de Guerre et citation n° 900 à l'ordre de l'armée, en date du 12 août 1918 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 février 1919 - En mission du 4 au 14 avril 1919 - En mission à Paris du 11 au 27 juillet 1919 - Nommé Adjudant, le 1er septembre 1919 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de bombardement, le 1er janvier 1920 (création des régiment d'aviation) - Affecté au 12ème régiment d'aviation de bombardement, le 7 juillet 1920 - Pilote de la 3ème escadrille du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof du 27 novembre 1922 au 24 août 1923 - Tué au cours d'un accident aérien, aux commandes d'un NiD 29, sur le territoire de la commune de Cronenbourg (Bas-Rhin), le 24 août 1923 - Citation n° 8 à l'ordre du corps d'armée, en date du 24 septembre 1923 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales du territoire de Belfort - CCC de l'escadrille SOP 131 / BR 131 - JORF - Dernière mise à jour : 11 mars 2023.

* Croix de Guerre et citation n° 900 à l'ordre de l'armée du MdL Emile Julien Louis Jacquot au 83ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille BR 131, en date du 12 août 1918 : "Pilote très brave et d'un dévouement exemplaire ayant donné, dans l'accomplissement de ses missions, les preuves d'une audace et d'un mépris du danger remarquables. Aux prises avec une patrouille d'avions de chasse ennemis, a abattu l'un d'eux. Son mitrailleur étant gravement blessé et son avion gravement endommagé, a réussi à se dégager et à rentrer dans nos lignes, grâce à son adresse et son sang-froid. Une blessure. Trois citations."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du MdL Emile Julien Louis Jacquot au 83ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille BR 131, en date du 3 février 1919 : "Pilote remarquable par son entrain et son dévouement inaltérables. Exemple de conscience et de devoir qui, par son audace, son mépris du danger, son endurance, fait l'admiration de ses compagnons. Le 12 septembre 1918, d'altitude, dans des conditions 300 mètres d'altitude, dans des conditions atmosphériques les plus défavorables. Le 14 septembre, au cours d'un bombardement éloigné, a eu à soutenir avec son peloton un combat acharné contre une aviation de chasse ennemie trois fois supérieure en nombre. A abattu un de ses abversaires. Une blessure, quatre citations."

* Citation n° 8 à l'ordre du corps d'armée de l'Adj Emile Julien Louis Jacquot, pilote à l'escadrille n° 3 du 2ème régiment d'aviation de chasse, en date du 24 septembre 1923 : "Excellent sous-officier, énergique et dévoué ayant de très brillants services de guerre dans l'artillerie et dans l'aviation. Pilotant d'une façon remarquable les apapreils de chasse, a organisé à l'escadrille les vols d'acrobatie en groupe entrainant lui-même journellement des pilotes. Tué accidentellement au cours d'un vol d'exercice."

 

Photo du Sgt Joseph Conoir

Sgt Joseph Jean Baptiste Conoir - Né à Gomené (Côtes-d'Armor), le 22 juin 1894 - Fils de Jean Joseph Marie Conoir (cultivateur) et de Marie Françoise Chapelle (ménagère) - Profession avant guerre Chauffeur automobile - Classe 1914 - Recrutement de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) sous le matricule n° 1217 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 50ème régiment d'artillerie de campagne, le 14 août 1913 - Nommé Brigadier, le 2 août 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 17 août 1914 - Remis Brigadier, le 29 avril 1916 - Intoxiqué par gaz de combat à Verdun (Meuse) et évacué, le 5 août 1916 - Croix de Guerre et citation n° 158 à l'ordre de la division, en date du 5 août 1916 - Reprend sa place dans son unité, le 25 août 1916 - Nommé Maréchal des logis, le 22 octobre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire, comme élève pilote, le 18 janvier 1918 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic - Brevet de pilote militaire n° 13896 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 1er juin 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Voves, jusqu'au 28 août 1918 - Pilote du GDE du 28 août au 10 septembre 1918 - Lâché sur SPAD XIII, le 2 septembre 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 10 septembre au 26 octobre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 77 du 26 octobre 1918 au 17 février 1919 - Envoyé au dépôt du 1er groupe d'aviation de Dijon-Longvic, le 17 février 1919 - Démobilisé, le 29 août 1919 - Domicilié au 24, rue St-Charles à Paris, à compter du 29 août 1919 - Domicilié au 3, rue César Franck à Paris, à compter du 1er décembre 1919 - Domicilié au 7, rue Robert Fleury à Paris, à compter du 7 juin 1921 - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation, le 1er septembre 1921 - Rengagé pour deux ans, au titre du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 19 juillet 1922 - Pilote de la 1ère escadrille du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof du 9 juillet 1922 au 28 février 1923 - Blessé lors d'un accident d'avion, aux commandes d'un NiD 29, pendant un vol d'entraienement, le 28 février 1923 - Il a été hospitalisé à l'hôpital Gaujot jusqu'au 29 avril 1923 - En convalescence jusqu'au 30 juin 1923 - Classé "Service auxiliaire" avec pension d'invalidité de 30 % pour perte de l'oeil gauche par énucléation par la commission de réforme de Strasbourg (Bas-Rhin), le 12 octobre 1923 - A été rayé du personnel navigant - Breveté mécanicien armement - A été nommé Sgt-major, le 1er avril 1928 - Rengagé pour deux ans, au titre du 2ème RAC, à compter du 12 juillet 1924 - Marié avec Mlle Augusta Marie Joséphine Schölhammer à la mairie de Strasbourg, le 9 août 1925 - Rengagé pour deux ans, au titre du 2ème RAC, à compter du 12 juillet 1926 - Rengagé pour six mois, au titre du 2ème RAC, à compter du 12 juillet 1928 - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière, le 28 juillet 1928 - Médaille Militaire, le 29 décembre 1928 - Nommé Adjudant, le 1er août 1929 - Embarqué à Marseille à destination du levant, le 6 décembre 1932 - Débarqué à Beyrouth, le 13 décembre 1932 - Affecté au 39ème régiment d'aviation - Affecté à la base aérienne n° 139 au Levant, le 1er janvier 1935 - Nommé Adjudant-chef, le 1er avril 1935 - Débarqué à Marseille, le 2 juillet 1935 - Congé de fin de campagne du 3 juillet au 8 décembre 1935 - Affecté à la base aérienne n° 121 de Nancy, le 9 décembre 1935 - Embarqué à Marseille à destination du Levant, le 13 décembre 1935 - Débarqué à Beyrouth, le 20 décembre 1935 - Affecté à la base aérienne 139 - Médaille d'Honneur du Mérite libannais en bronze, le 31 août 1937 - Embarqué à Beyrouth sur le "Mariette Pacha", le 14 décembre 1937 - Débarqué à Marseille, le 21 décembre 1937 - Congé de fin de campagne du 22 décembre 1937 au 30 mai 1938 - Affecté au bataillon de l'air n° 110 à Etampes, le 31 mai 1938 - Dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 septembre 1939 - Affecté au centre de passage, le 25 août 1940 - Atteint par les nouvelles limites d'âge (loi du 25 août 1940) - En permission de 30 jours, le 31 août 1940 - Affecté au bataillon de l'air n° 136, le 30 août 1940 - Rayé des cadres de l'armée d'active et admis à la retraite, le 30 septembre 1940 - Domicilié au 152, rue St-Jacques à Etampes - Dégagé de toutes obligations militaires, le 1er juin 1943 - Domicilié au 23, rue du Haut Pavé à Etampes, à compter du 27 mai 1947 - Domicilié au 6, rue Pavée à Etampes, à compter du 4 mai 1955 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, le 30 juin 1958 - Décédé à Etampes (Essonne), le 6 février 1974 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 20) de la commune de Gomené (Côtes-d'Armor) - Liste de brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Côtes d'Armor - CCC de l'escadrille SPA 77 - JORF - Journal L'Est Républicain..

* Croix de Guerre avec étoile d'argent et citation n° 158 à l'ordre de la division, en date du 5 août 1916 : "Remplissant les fonctions de chef de pièce, renversé par l'explosion d'un obus et suffoqué par les gaz, n'a pas voulu quitter son poste pendant la nuit et ne s'est laissé évacuer que le lendemain par ordre du médecin."

 

Photo du Ltt Jacques Puget

Ltt Jacques Pierre André Marie Puget - Né le 6 décembre 1896 à Marseille 10ème (Bouches-du-Rhône) - Fils d'André Marie Vincent Pierre Puget et d'Henriette Elisabeth Thérèse Segond - Domiciliés au 5, rue Falques à Marseille, puis au 6, rue d'Ouessant à Paris 15ème - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1916 - Recrutement de Marseille (Bouches-du-Rhône) sous le matricule n° 1254 - Engagé volontaire, au titre du 6ème régiment de Hussards, le 5 octobre 1914 - Nommé Brigadier, le 4 février 1915 - Citation n° 77 à l'ordre du 6ème régiment de Hussards, le 6 juillet 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 21 juillet 1915 - Affecté au 12ème régiment de Hussards, le 13 septembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire et affecté au 220ème régiment d'infanterie, le 21 octobre 1916 - Citation à l'ordre du 220ème régiment d'infanterie en avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 10 mai 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8089 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 20 août 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, jusqu'au 17 octobre 1917 - Pilote du GDE du 17 octobre au 5 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 26 du 5 novembre 1917 au 9 juin 1919 - A son arrivée, perçoit le Spad VII n° S 2145 - Perçoit le SPAD XIII n° S 5766 à la RGAé du Bourget-Dugny, le 31 décembre 1917 - Nommé sous-lieutenant, à titre définitif, le 19 avril 1918 - Première victoire homologuée, en coopération avec le Cne Joseph Xavier de Sévin, contre un Albatros C abattu au nord-est de Montdidier, le 16 mai 1918 - De Sevin a tiré des obus à mitraille et Puget 200 cartouches - Une victoire non homologuée, en patrouille avec le Cne Xavier de Sevin et l'Adj Gustave Naudin, contre un biplace combattu dans les environs de Framicourt (Somme), le 18 mai 1918 - L'avion de Puget est touché par 16 balles dont 2 touche le réservoir - Une victoire non homologuée, en patrouille avec les mêmes pilotes, contre un monoplace combattu dans les environs de Framicourt (Somme), le 18 mai 1918 - Une victoire non homologuée, en patrouille avec le Cne Xavier de Sevin et l'Adj Aimé Vincent, contre un monoplace combattu dans les environs de Rollot (Somme), le 30 mai 1918 - Citation n° 39 à l'ordre de l'armée, en date du 4 juin 1918 - Seconde victoire homologuée, en coopération avec le Sgt Armand Lebroussard et le Sgt Jean Pelletier contre un avion abattu dans les environs de Grivillers (Somme), le 11 août 1918 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 17 octobre 1918 - En mission du 24 novembre au 1er décembre 1918 - En mission du 4 au 9 mai 1919 - Pilote de l'escadrille HD 174 du 9 juin 1919 au 1er janvier 1920 - L'escadrille HD 174 devient la 109ème escadrille du 2ème régiment de chasse de Strasbourg-Neuhof - Affecté au 2ème régiment de chasse, le 1er janvier 1920 - Maintenu en position "Hors cadre aéronautique", le 1er juin 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Stage à l'école normale de gymnastique et d'escrime de Joinville du 10 novembre au 31 décembre 1922 - Affecté, pour convenances personnelles, au groupe de chasse du 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon-Bron, le 23 mai 1925 - Commandant de la 5ème escadrille du 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon-Bron, à compter du 8 juin 1925 - Nommé Capitaine, le 25 mars 1927 - A accomplit un tour de France de 2800 km au départ de Bron avec étapes à Strasbourg, Le Bourget, Calais, Rochefort, Pau, Toulouse, Istres, Hyères, le 11 octobre 1928 - Les huit LGL 32 étaient pilotés par le Cne Puget, Ltt Duret, Adc Billon, Sgc Jourdain, Sgt Cavalli, Sgt Bourlion, Sgt Leignadier, Sgt Marche - Du 1er mai au 15 novembre 1928, cette escadrille a effectué 777h50 de vol avec neuf avions - Proposé pour maintien en activité avec pension temporaire de 20 % pour reliquat d'une fracture double de la jambe gauche à son 1/3 moyen par la commission de réforme de Lyon, le 13 mars 1929 - Titulaire du brevet de tourisme n° 21 - A participé à des compétitions d'aviation légère, aux commandes d'un Farman 234 biplace à moteur Salmson de 95 ch et d'un Rafale Riffard à moteur Renault de 140 ch en 1931 et 1934 - Proposé pour maintien en activité avec pension temporaire de 20 % pour reliquat d'une fracture double de la jambe gauche à son 1/3 inférieur par la commission de réforme de Lyon, le 11 février 1931 - Décision identique par la commission de réforme de Lyon du 21 décembre 1932 - A remporté la première place à la course de vitesse internationale du meeting de l'Aéro-club d'Egypte - A participé aux tours de France aériens de 1932 et 1933 - A participé aux 12 heures d'Angers de 1933 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, le 25 avril 1933 - Affecté à la base aérienne n° 3, le 1er octobre 1933 - Affecté à la base aérienne n° 103 comme capitaine adjoint à l'état-major de la 3ème 1/82 brigade, le 1er janvier 1934 - Affecté à l'école de perfectionnement des sous-officiers, le 15 avril 1934 - A remporté la coupe Zénith en 1934 en 6h05mn09s à la moyenne de 259 km/h, aux commandes du Caudron C 530 Rafale à moteur Ranault-Bengali, immatriculé F-ANAN - Second du Raduno Sahatiano organisé par l'Aéro-club d'Italie - Proposé pour maintien en activité avec pension temporaire de 20 % pour reliquat d'une fracture double de la hanche gauche, raccourcissement de 2 cms, longue cicatrice adhérente sur la face antérieure par la commission de réforme de Marseille , le 8 janvier 1935 - A trouvé la mort au cours des 12 heures d'Angers sur le terrain d'aviation d'Avrillé, le 7 juillet 1935 - Il faisait équipage avec le Ltt Guingot, un pilote de l'école de perfectionnement de pilotage d'Etampes - L'accident était dû à une piste d'envol insuffisamment dégagée sur les extrémités - Le moteur de leur avion, qui avait des ratés, n'a pas permis à l'avion de s'élever avant le bout de piste - L'avion a percuté le tronc d'un gros arbre alors qu'il avait atteint 100 km/h - Puget, qui totalisait 2.100 heures de vol, a été tué sur le coup, sa tête ayant violement heurté la planche de bord - Le Ltt Guingot, très grièvement blessé, est décédé des suites de ses blessures, après son transfert dans une clinique où il avait été transporté - Citation à l'ordre de la 2ème région aérienne, à titre posthume, en date du 2 août 1935 - La promotion 1936 de l'école d'aviation militaire d'Istres a été baptisée "Jacques Puget", le 19 décembre 1935 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Bouches-du-Rhône - CCC de l'escadrille SPA 26 - Registre des heures de vols de l'escadrille SPA 26 - JORF - Bailey / Cony - Revue "Aviation Magazine" - Revue "L'Aérophile" - Journal "A la page" - Journal "Le Temps" - Journal "Le Petit Journal" - Journal "Le Midi Socialiste" - Journal "L'Excelsior" - Dernière mise à jour : 21 mars 2023.

* Citation n° 77 à l'ordre du 6ème régiment de Hussards du brigadier Jacques Puget, en date du 6 juillet 1915 : "Etant de service aux tranchées et volontairement fait une patrouille jusqu'aus réseaux de fil de fer ennemis, a coupé une partie de ce réseau sous le feu des sentinelles ennemies et a rapporté des renseignements très utiles."

* Citation à l'ordre du 220ème régiment d'infanterie en avril 1917 : "Jeune officier ardent qui au cours de deux incursions dans un même petit poste ennemi à très courte distance et dans des défenses accessoires et enchevêtrées, a su se frayer un passage et a entrainé son effectif complet jusqu'à l'objectif. A mis hors de combat une partie des sentinelles, a rapporté du matériel et a fourni des renseignements très importants sur l'organisation des postes ennemis."

* Citation n° 39 à l'ordre de l'armée du Slt Jacques Puget, du 12ème régiment de Hussards, pilote à l'escadrille SPA 26, en date du 4 juin 1918 : "Pilote de chasse d'un courage remarquable servant d'exemple à tous ses camarades. Pendant 1'offensive a effectué plusieurs reconnaissances à très basse altitude, rapportant de précieux renseignements pour le commandement et revenant avec son avion criblé de balles. A livré de nombreux combats au cours desquels il a été descendu trois fois, les parties essentielles de son appareil ayant été brisées. A pu chaque fois regagner nos lignes, grâce à sa splendide énergie. Le 16 mai, a abatlu un avion ennemi."

* Citation n° 100 à l'ordre de l'armée, en date du 3 septembre 1918 : "Très bon pilote de chasse d'une ardeur inlassable. Le 11 août 1918, a abattu un avion ennemi en fllammes dans nos lignes."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jacques Puget, pilote au 2ème régiment d'aviation de chasse, en date du 16 juin 1920 : "S'est fait remarquer dans l'infanterie pour sa superbe tenue au feu. Passé dans l'aviation, est devenu un pilote de chasse d'un courage et d'une adresse remarquables. A livré de nombreux combats dans des conditions très dures et a abattu deux avions ennemis. Quatre citations."

* Proposition pour le grade d'officier de la Légion d'Honneur du Cne Jacques André Vincent Marie Puget de l'école de formation des sous-officiers du personnel navigant de l'armée de l'air en 1935 : "20 ans de services, 5 campagnes, 18 ans de bonifications pour services aériens, une blessure, 4 citations, combattant volontaire, 61 annuités. Chevalier de la Légion d'Honneur du 16 juin 1920."

* Citation à l'ordre de la 2ème région aérienne, à titre posthume, du Cne Jacques Puget de l'école de formation des sous-officiers du personnel navigant de l'armée de l'Air, en date du 2 août 1935 : "Pilote d'une extrême bravoure et d'une habileté consommée. Blessé mortellement au cours d'une grande compétition nationale. Chevalier de la Légion d'Honneur du 16 juin 1920. Beaux services de guerre : 4 citations, 2 victoires aérienne, une blessure, 2100 heures de vol."

Les hommes

Officiers pilotes du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof entre le 8 décembre 1921 et le 7 juin 1924 - La grande majorité de ces pilotes se sont illustrés lors de la Grande Guerre - Ils sont la fine fleur de la chasse française, avec leurs camarades des 1er et 3ème régiments d'aviation de chasse - A cette époque, l'aviation militaire française est la plus puissante au niveau mondial - Les Etats-unis, partis de rien, rattraperons vite leur retard - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Sur un exemplaire légendé, on trouve les noms des pilotes : Ltt Besse, Ltt Lefevre, Ltt (Patut), Ltt (Cherleg), Ltt (Barang), Ltt Maurice Renauld, Ltt Moreau, Ltt Jacques Puget, Ltt Lemain, Ltt Léon Nuville, Ltt Masse, Ltt Louis Schmitter, Ltt Robert, Ltt Leclere, Ltt Yvan Viguier, Ltt Ulric d'Hautefort, Ltt Georges Guet, Ltt Cabiz, Ltt Philippe Vuillemot, Cne Ferrand, Ltt (Ondes), Cne St-Sauveur, Ltt Dastien, Ltt Levèque, Ltt Dentenu, Ltt Merle, Ltt Pierre Albertini, Cne Robert de Billy, Cne Paul Gastin, Cdt Marcel Garde (1er commandant du 2ème RAC jusqu'au 7 juin 1924), Cdt Gaston de Serre (2ème commandant du 2ème RAC à partir du 7 juin 1924), Cne Jean Gigodot, Cne Jean de Sevin, Cne Joseph de Laissardière. NB : entre parenthèses, erreurs dans l'orthographe du nom.

 

Photo du Col Gaston de Serre
commandant du 2ème RAC

Col Gaston Jules Henri de Serre - Né le 22 mars 1882 à Copenhague (Danemark) - Fils d'Emile Gaston de Serre (chargé de chancellerie à la légation de France à Copenhague) et de Magda Clara Henriette Mammien Pfeiffer - Domicilié au 72, rue Blanche à Paris 9ème - Elève du collège Stanislas de Paris, à partir d'octobre 1893 - Sa mère était domiciliée au 6, rue St-Philippe à Nice (Alpes-Maritimes) pendant la Grande Guerre - A été reçu à l'école militaire spéciale de St-Cyr suite au concours de 1903 - Classé 243ème sur 330 au concours d'entrée - Classe 1902 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 927 - Admis à l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 14 octobre 1903 - Arrivé à l'école de St-Cyr, le 28 octobre 1903 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 35ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1905 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1907 - Brevet de pilote FAI n° 1470 obtenu sur avion Blériot, le 16 août 1913 - Passé à l'aéronautique militaire en 1913 - Brevet de pilote militaire n° 407 obtenu, le 8 décembre 1913 - Pilote de la BL 3 du 1er août 1914 au 18 avril 1915 - Pilotait le Blériot IX n° BL 262 - Citation à l'ordre de l'armée d'Alsace, en date du 28 janvier 1915 - Détaché à St-Cyr du 21 au 25 novembre 1914 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1914 - Citation à l'ordre de la 7ème armée, en date du 20 août 1914 - Citation n° 19 à l'ordre de la 9ème armée, en date du 2 octobre 1914 - Citation n° 67 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 18 novembre 1914 - Citation à l'ordre de l'armée d'Alsace, en date du 28 janvier 1915 - Affecté à la RGA du 18 avril au 2 mai 1915 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 avril 1915 - Commandant de l'escadrille VB 111 du 2 mai au 1er novembre 1915 - En déplacement à Nancy du 16 au 20 juillet 1915 - En mission à la RGAé du Bourget-Dugny pour y percevoir un avion neuf du 2 au 8 septembre 1915 - En déplacement à Matouges du 17 au 20 septembre 1915 - Affecté à une escadrille en formation qui doit gagner le front de Serbie, le 1er novembre 1915 - Départ de Lyon, le 1er décembre 1915 - Départ du port de Marseille, le 3 décembre 1916 - Arrivée à Salonique, le 13 décembre 1915 - En Orient du 3 décembre 1915 au 26 septembre 1916 - Installation de l'escadrille sur le terrain de Samli, à 12 km à l'Ouest de Salonique - Commandant de la section d'avions -canons de l'armée d'Orient / escadrille V 83 d'Orient (future 501) du 3 décembre 1915 au 28 janvier 1916 - Nommé chef du groupe de bombardement de l'armée d'Orient, le 28 janvier 1916 - Citation n° 26 à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 1er février 1916 - Blessé par une fracture du bras lors d'un atterrissage forcé, le 24 mars 1916 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 avril 1916 - En Orient du 3 décembre 1915 au 15 novembre 1919 - Citation n° 55 à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 18 décembre 1917 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 décembre 1917 - Nommé Chef de bataillon, à titre temporaire, le 27 mars 1918 - Citation n° 256 à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 24 octobre 1918 - Nommé Chef de bataillon à titre définitif, le 25 décembre 1918 - Commandant de l'aéronautique des armées alliées en Roumanie et en Russie mérodionale, le 10 janvier 1919 - Commandant de l'aéronautique de l'armée du Danube, le 1er mai 1919 - Rapatrié en France, le 15 novembre 1919 - Décoré de l'ordre royal Aigle Blanc avec glaive de 4ème classe - Décoré de l'ordre du Karageorges de 4ème classe de Serbie - Officier du Sauveur de Grèce - Croix de Guerre Héllénique - Couronne de Roumanie - Ordre de l'Epee de Suède - Décoré de la Royal Air Force cross - Nommé Adjoint aéronautique aux services de l'attaché militaire de France à Stockholm (Suède), le 13 décembre 1919 - Affecté pour ordre au 4ème régiment d'aviation d'observation et reste en poste en Suède, le 25 mai 1920 - Maintenu aéronautique militaire et classé "Hors cadre aéronautique", le 25 mai 1920 - Le 4ème régiment d'aviation devient le 34ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Affecté comme adjoint au commandant du 2ème régiment d'aviation de Chasse de Strasbourg-Neuhof, le 8 décembre 1921 - Stage à l'école d'aviation militaire d'Istres du 6 au 17 janvier 1922 - Commandant en second du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 18 janvier 1922 - Pension permanente de 65 % avec maintien en activité pour perte presque totale de l'usage du membre supérieur gauche par pseudarthrose (fracture mal consolidée) complète de l'humérus par la commission de réforme de Strasbourg, le 7 avril 1922 - Nommé Commandant du 2ème régiment d'aviation de chasse, le 7 juin 1924 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 septembre 1925 - Titularisé comme obserateur en avion, le 22 mars 1926 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 23 décembre 1927 - Nommé Colonel, le 25 juin 1929 - Affecté au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique à Avord, le 9 mars 1931 - Commandant de l'aviation d'Algérie, le 9 mai 1932 - Affecté à l'école militaire d'application de l'armée de l'Air et désigné pour suivre les cours des Hautes Etudes militaires (CHEM), le 11 juillet 1934 - Nommé Général de Brigade, le 3 septembre 1934 - Désigné par suivre les cours du centre d'études tactiques d'artillerie au 5, rue aux Ours à Metz du 1er au 30 octobre 1934 - A suivi le cycle d'information des officiers généraux et colonels de Versailles, à compter du 2 novembre 1934 - Affecté au commandement de la 4ème brigade aérienne et de la 4ème subivision de la région aérienne, le 30 décembre 1934 - Continue à suivre les cours de l'école militaire de l'application de l'armée de l'Air pendant les cours en 1935 - Nommé commandant de la 2ème brigade aérienne, le 7 mai 1935 - Commandant de la 5ème subdivision aérienne à Tours, le 17 août 1936 - Commandant, par intérim, de la 3ème région aérienne, le 14 janvier 1937 - Nommé Général de Division aérienne, le 5 mars 1937 - Nommé adjoint du général inspecteur général des forces aériennes des théatres d'opérations terrestres et des réserves de l'air, le 22 février 1938 - Admis en congé du personnel navigant, le 30 avril 1939 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Journal de marche du Centre d'information de Belfort mis en ligne sous le n° 1A 311/2 par le site "Mémoire des Hommes" - CCC de l'escadrille BL 3 - CCC de l'escadrille VB 111 - CCC de l'escadrille 501 - JORF - Annuaire du collège Stanislas de Paris - Journal "L'Aérophile" - Dernière mise à jour : 22 mars 2023.

* Citation n° 19 à l'ordre de la 9ème armée, en date du 2 octobre 1914 : "N'a pas hésité à voler pour aller chercher un renseignement important dans des conditions atmosphériques qui l'obligèrent à voler très bas pendant sa mission pénible et périlleuses."

* Citation à l'ordre de l'armée d'Alsace, en date du 28 janvier 1915 : "A exécuté le 20 août, une reconnaissance dans une région très difficile en présence d'un ennemi retranché, n'a pas hésité à atterrir pour renseigner des troupes amies."

* Citation n° 67 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 18 novembre 1914 : "Excellent officier à tous points de vue. Actif et zelé, très bon pilote. A fournir dès le début de la campagne d'intéressantes reconnaissances stratégiques en Haute Alsace et dans le Grand Duché de Bade franchissant le premier le Rhin. A, en outre, fourni de nombreuses reconnaissances tactiques au dessus de l'ennemi dans les Vosges et la région de Lunéville, sur la Marne et sur l'Aisne. A rendu de très grands services dans la recherche des objectifs et le réglage du tir de l'artillerie."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 823 à l'ordre de l'armée, en date du 24 avril 1915 : "Excellent pilote actif et zelé. Très bon pilote confirmé par de nombreux réglage de tir de l'artillerie. A fourni depuis le début de la campagne, 96 ascensions comportant un total de 74 heures de vol. A été l'objet de trois citations à l'ordre de l'armée pour ses reconnaissances exécutées dans des conditions particulièrement difficiles et périlleuses."

* Citation n° 26 à l'ordre de l'armée d'Orient du Cne Gaston Henri Jules De Serre, commandant l'escadrille V 83, en date du 1er février 1916 : "Commandant d'escadrille expérimenté et ardent. A su, un peu de temps, former avec de jeunes pilotes un groupe de bombardement homogène et hardi à la tête duquel il a exécuté en territoire bulgare une série de raids particulièrement heureux."

* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Cne Gaston Henri Jules De Serre au 35ème régiment d'infanterie, détaché à l'aviation d'une armée, en date du 12 avril 1916 : "A la tête d'un groupe d'escadrilles qu'il commande avec méthode et hardiesse. A conduit douze grands bombardements faisant personnellement preuve des plus belles qualités militaires et professionnelles. A été victime d'un grave accident dans son dernier raide et a refusé de se laisser évacuer. Cité cinq fois à l'ordre de l'armée."

* Citation n° 55 à l'ordre de l'armée d'Orient du Cne Gaston Henri Jules De Serre, commandant l'aéronautique de l'armée d'Orient, en date du 18 décembre 1917 : "Pilote habile et très brave. Dirige depuis neuf mois avec la plus grande compétance une aéronautique d'armée. A pris part au 1er mai au 15 septembre 1917 à quinze bombardements, entrainent par son exemple le personnel navigant navigant placé sous ses ordres."

* Citation n° 256 à l'ordre de l'armée d'Orient du Chef de bataillon Gaston Henri Jules De Serre, commandant l'aéronautique de l'armée française d'Orient, en date du 24 octobre 1918 : "Officier supérieur de très haut valeur qui a rendu les plus grands services à la tête de l'aviation de l'armée. Par son énergie et son exemple constant portant au plus haut point l'entrainement et l'esprit de sacrifices de ses escadrilles, a obtenu les résultats les plus brillants au cours des bombardements, reconnaissances et attaques de colonnes ennemies, précédant, accompagnant et suivant l'offensive"

* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du LcL Gaston Henri Jules De Serre, commandant du 2ème régiment d'aviation, en date du 23 décembre 1927 : "Officier du 12 avril 1916; 23 ans de services, 5 campagnes, une blessure, 6 citations."

 

Photo du Cdt Marcel Garde
Commandant du 2ème RC

Cdt Raoul Louis Marcel Garde - Né le 4 décembre 1884 rue Flandres à Nantes (Loire-Atlantique) - Fils de Jean Marie Raoul Garde (juge au tribunal civil) et de Louise Amélie Marie Mauduit (propriétaire) - Profession avant engagement Etudiant - A réussi le concours de l'école militaire spéciale de St-Cyr en 1904 - Classe 67ème sur 296 au concours d'entrée de St-Cyr - Classe 1904 - Recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) sous le matricule n° 1853 - Engagé volontaire pour trois ans au titre de l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 24 octobre 1904 - Entré à l'école de St-Cyr, le 29 octobre 1904 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif et affecté au 9ème bataillon de chasseurs à pied, le 1er octobre 1906 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 1er octobre 1908 - Affecté au 39ème régiment d'infanterie, le 25 juillet 1909 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 5 février 1912 - Affecté au 144ème régiment d'infanterie, le 9 février 1912 - Brevet de pilote militaire n° 265 obtenu le 19 mai 1913 - Pilote de la BL 10 / C 10 du (avant le début de la guerre) au 3 avril 1915 - A perçu, comme arme en dotation, la carabine Browning n° 2452 - En déplacement à St-Cyr du 2 au 18 novembre 1914 - Citation à l'ordre de la 6ème armée, en date du 18 novembre 1914 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1914 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 14 mars 1915 - Pilote au GDE du 7 février au 11 juin 1916 - Commandant de l'escadrille N 68 du 11 juin au 9 décembre 1916 - Chevalier de la Couronne d'Italie - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 12 au 20 octobre 1916 - Affecté comme adjoint technique au commandant du service aéronautique de la 10ème armée, le 9 décembre 1916 - Affecté au service aéronautique de la 2ème armée - Affecté au service aéronautique du 35ème corps d'armée en septembre 1918 - Affecté à l'inspection des matériels d'aviation - Nommé Chef de bataillon, à titre temporaire, le 3 novembre 1918 - Nommé Chef de bataillon, à titre définitif, le 29 décembre 1918 - Commandant le centre d'aviation de Pau, le 10 juin 1919 - Affecté au 4ème bureau du ministère de la guerre, le 5 juillet 1919 - Nommé commandant en second de l'aéronautique de l'armée du Rhin, le 28 octobre 1919 - Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 14 avril 1920 - Commandant du 2ème régiment de chasse de Strasbourg-Neuhof du 20 mai 1920 au 7 juin 1924 - Le 2ème régiment de chasse est devenu le 2ème régiment d'aviation de chasse, le 1er août 1920 - Marié avec Mlle Jeanne Blanche de Montby à la mairie du 9ème arrondissement de Paris, le 1er mars 1921 - Détaché à l'armée du Rhin du 11 mai au 27 juin 1921 - Affecté au cabinet du directeur de la direction de l'aéronautique, le 7 juin 1924 - Nommé lieutenant-colonel, le 25 décembre 1924 - Directeur du magasin général d'aviation n° 4 du 9 février 1925 au 29 janvier 1928 - Commandant du 22ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Chartres du 29 janvier 1928 au 9 octobre 1930 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 29 décembre 1928 - Nommé Colonel, le 25 mars 1930 - Directeur du magasin général d'aviation n° 4 du 9 octobre 1930 au 9 juillet 1931 - Affecté à l'inspection du matériel et des installations des forces aérienne du 9 juillet 1931 au 1er septembre 1933 - Commandant du camp d'instruction de Cazaux, à compter du 1er septembre 1933 - Affecté provisoirement à l'inspection général technique du matériel de la sécurité et des installations de l'air, le 9 septembre 1935 - Commandant de la 8ème subdivision aérienne de Toulon du 17 août 1936 au 15 août 1938 - Nommé Général de brigade, le 14 octobre 1936 - Commandant de la 24ème brigade aérienne et de la 8ème subdivision aérienne du 15 août 1938 au 4 décembre 1939 - Affecté au bataillon de l'Air n° 105 à Clermont-Ferrand, le 15 juillet 1939 - Commandant de la 8ème subdivision aérienne du 3 septembre 1939 au 1er juillet 1940 - Passé sous l'administration du bataillon de l'Air 125, le 1er janvier 1940 - Mis en congé du personnel navigant, le 4 décembre 1939 - Commandant de la base aérienne de Brignoles du 1er au 30 juillet 1940 - Placé en congé du 30 juillet 1940 au 4 décembre 1944 - En retraite, le 4 décembre 1944 - Décédé, le 11 février 1946 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 323) de la ville de Nantes (Loire-Atlantique) - Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Loire-Atlantique - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille BL 10 / C 10 - CCC de l'escadrille N 68 - JORF - Dernière mise à jour : 22 mars 2023.

* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du LcL Raoul Louis Marcel Garde au 22ème régiment d'aviation, en date du 29 décembre 1928 : "23 ans de services, 6 campagnes, une citation. Chevalier du 14 mars 1915."

 

Photo du Ltt Maurice Renauld

Ltt Maurice Alexandre Renauld - Né le 30 juin 1893 à Paris 15ème - Fils de Louis Charles Renauld et de Henriette Emilie Pasquet - Domiciliés rue Kléber à Châtillon-sous-Bagneux (Hauts-de-Seine) - Profession avant engagement Comptable - Classe 1913 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine, sous le matricule n° 4270 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 27ème régiment de dragons, le 1er mars 1912 - Nommé Brigadier, le 24 septembre 1912 - Détaché dans l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 24 juin 1915 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Stage à l'école de formation militaire du Crotoy, le 28 août 1915 - Stage à l'école d'aviation militaire de Dijon, le 1er octobre 1915 - Formation élémentaire de pilote militaire à l'école d'aviation militaire de Buc, le 1er novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2741 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 22 février 1916 - Insigne métallique de pilote militaire (macaron) n° B 1729 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 1er mars 1916 - Nommé moniteur sur avion Voisin double commande à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 1er avril 1916 - Nommé Maréchal des Logis, le 12 juillet 1916 - Affecté comme moniteur à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 3 février 1917 - Pilote de l'escadrille N 31 (GC 11) du 31 mars au 23 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 48 / SPA 48 du 23 avril 1917 au 1er février 1918 - Dans les Flandres en juin 1917 - Première victoire homologuée contre un biplace abattu en flammes à l'Ouest de Dixmude, le 18 août 1917 - Citation n° 38 à l'ordre de l'armée, en date du 30 août 1917 - Croix de guerre belge - Nommé Adjudant, le 1er octobre 1917 - Sur le Chemin des Dames en octobre 1917 - Deuxième victoire homologuée contre un avion allemand, le 8 décembre 1917 - Citation n° 280 à l'ordre de l'armée, en date du 31 décembre 1917 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 26 janvier 1918 - En mission à la RGAé du Bourget-Dugny du 18 au 27 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 155 (GC 21) du 1er février au 4 novembre 1918 - En convalescence, le 4 novembre 1918 - Pilote au GDE du 18 décembre 1918 au 20 mars 1919 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 28 août 1918 - En stage au CIACB de Perthes du 20 mars au 6 avril 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 84 du 6 avril 1919 au 1er janvier 1920 - Pilote de la 106ème escadrille (traditions en filiation directe de la SPA 84) du 2ème régiment de chasse de Strasbourg-Neuhof du 1er janvier 1920 au 3 janvier 1921 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 26 janvier 1920 - Place en position "Hors cadre aéronautique", le 1er juin 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Le 1er août 1920, le 2ème régiment de chasse devient le 2ème régiment d'aviation de chasse - Pilote de la 5ème escadrille (traditions en filiation directe de la SPA 65) du 5 janvier 1921 au 1er octobre 1923 - Marié avec Mlle Laure Emilie Vitel à la mairie du 9ème arrondissement de Paris, le 30 mai 1922 - Pilote de la 9ème escadrille (HD 174) du 2ème régiment d'aviation de chasse du 1er octobre 1923 au 15 juillet 1924 - Pilote de la 6ème escadrille (SPA 84) du 2ème régiment d'aviation de chasse du 15 juillet 1924 au 1er mai 1925 - Pilote de la 10ème escadrille (SPA 124 "Jeanne d'Arc") du 1er mai 1925 au 22 février 1928 - Titularisé observateur en avion, le 17 févier 1926 - En mission, affecté temporairement au 34ème régiment d'aviation, le 22 février 1928 - Nommé Capitaine en juillet 1928 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse, le 1er août 1930 - Affecté au 39ème régiment d'aviation au Levant, le 28 juillet 1933 - Embarqué dans le port de Marseille (Bouches-du-Rhône), à bord du vapeur "Patria", le 28 juillet 1933 - Débarqué à Beyrouth (Liban), le 5 août 1933 - Adjoint au commandant de la 1ère escadrille (traditions des SAL 13 / BR 117) stationnée à Rayack (Liban), le 9 août 1933 - Nommé Commandant d'escadrille - Commandant provisoire du 1er groupe d'observation du Levant, tout en conservant le commandement de son escadrille, du 24 juillet au 8 octobre 1934 - Commandant du 1er groupe d'observation du Levant, le 1er décembre 1934 - Le 1er groupe d'observation du Levant, stationné à la Palmyre détenait les traditions des SAL 13 / BR 117 (1ère escadrille) et SAL 16 (2ème escadrille) - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 28 décembre 1934 - Cette décoration lui a été remise à Rayack par le Col Brulé, commandant la 39ème demi-brigade aérienne du Levant et commandant de l'Air du Levant, le 23 février 1935 - Affecté à la base aérienne du Levant, le 1er janvier 1935, suite à la dissolution du 39ème régiment d'aviation - Embarqué à Beyrouth sur le vapeur "Lamartine", le 9 mai 1936 - Débarqué dans le port de Marseille, le 21 mai 1936 - En congé de fin de campagne du 22 mai au 14 novembre 1936 - Domicilié au 28, avenue d'Orléans à Antony (Hauts-de-Seine), à compter du 4 mai 1936 - Affecté à la base aérienne 103 du 5 mai au 17 octobre 1936 - Affecté à la 6ème escadre aérienne de Dijon-Longvic, le 5 mai 1936 - Affecté à la base aérienne de Chartres, le (2 mars 1937) - Participe aux manoeuvres d'aviation à Perpignan du 7 au 13 juin 1937 - Détaché à Reims (Marne), le 12 octobre 1938 - Nommé Commandant du cadre navigant , le 15 mars 1939 - Affecté au centre école d'Avord, le 24 avril 1939 - Radié des cadres de réserve, le 20 juin 1950 - Domicilié au 26, avenue d'Armorique à la Baule-les-Pins (Loire-Atlantique) - Décédé à la clinique au boulevard de la Fôret à La-Baule-Escoublac (Loire-Atlantique), le 19 novembre 1976 - Sources : Acte de naissance de la mairie du 14ème arrondissement de Paris - Registre d'état-civil (acte n° 4013) de la mairie du 14ème arrondissement de Paris - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille N 31 - CCC de l'escadrille N 48 / SPA 48 - CCC de l'escadrille SPA 155 - CCC de l'escadrille SPA 84 - LO - JORF - Fichier des décès de l'INSEE - Journal "Les Ailes" - Dernière mise à jour : 23 mars 2023.

* Citation n° 38 à l'ordre de l'armée du MdL Maurice Alexandre Renauld au 27ème régiment de Dragons, pilote à l'escadrille , en date du 30 août 1917 : "Excellent pilote, plein d'énergie et de courage. Le 18 août 1917, a abattu en flammes un avion ennemi."

* Citation n° 280 à l'ordre de l'armée de l'Adj Maurice Alexandre Renauld au 27ème régiment de Dragons, pilote à l'escadrille SPA 48, en date du 31 décembre 1917 : "Pilote d'une grande habileté professionnelle, très consciencieux, toujours prêt à partir pour les missions dangeureuses, soutient d'une façon permanente des combars très durs. Le 8 décembre 1917, a abattu son deuxième avion."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Maurice Alexandre Renauld, pilote au 2ème régiment d'aviation de chasse, en date du 16 juin 1920 : "Excellent pilote, ayant fait preuve de belles qualités d'adresse et de courage. A abattu deux avions ennemis. Deux citations."

* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du Cne Maurice Alexandre Renauld du 39ème régiment d'aviation (Levant), en date du 28 décembre 1934 : "22 ans de services, 6 campagnes, 2 citations, 17 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier de la Légion d'Honneur du 16 juin 1920."

 

Photo du Sgt Léopold Chantron

Sgt Léopold Henri Marie Chantron - Né le 10 mars 1905 à Avignon (Vaucluse) - Fils de Marie Joseph André Antoine Chantron et de Louise Eva Sourdon - Affecté au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique - Brevet de pilote militaire n° 22.915 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 6 mars 1930 - Nommé Sergent-chef, le 31 décembre 1930 - Pilote de la 6ème escadrille du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof - Victime d'un accident d'avion, aux commandes d'un Nieuport 62, le 13 février 1931 - Il a évacué son avion en parachute et a été blessé - Affecté au 4ème bataillon de l'air - Nommé Adjudant, le 1er juillet 1935 - Médaille militaire, en date du 11 juillet 1936 - Nommé Adjudant-chef, le 1er avril 1938 - Rayé du registre du PN, le 26 juin 1945 - Affecté en Extrême-Orient jusqu'au 10 janvier 1950 - Brevet supérieur de spécialiste du service général, spécialité "Fusilier de l'Air", le 29 juin 1948 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 15 juillet 1949 - Domicilié au 55, avenue du Général Leclerc à Cazaux (Gironde) - Domicilié au 69, rue du Maréchal Leclerc à Cazaux - Décédé à Arcachon (Gironde), le 22 janvier 1977 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 177) de la ville d'Avignon (Vaucluse) - Liste des brevets militaires - JORF - Fichier des décès de l'INSEE - LO - Dernière mise à jour : 13 mars 2023.

* Médaille militaire de l'Adj Léopold Henri Chantron du 4ème bataillon de l'air, en date du 11 juillet 1936 : "13 ans de services, une blessure, 17 ans de bonifications pour services aériens."

 

Photo du Ltt Marcel Robert

Ltt Marcel Robert - Sources : liste des brevets militaire - Dernière mise à jour : 17 mars 2023.

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Marcel Alexandre Marie Robert, pilote au 2ème régiment d'aviation de chasse, en date du 16 juin 1920 : "Dans une escadrillle de chasse depuis 1917, n'a cessé de donner l'exemple du plus grand courage et des plus hautes vertus militaires tant au cours de reconnaissances à basses altitudes qu'au cours de nombreux combats. A remporté trois victoires officielles. Quatre citations."

 

Photo du Cne Marcel Georges Parfait

Cne Marcel Georges Parfait - Brevet de pilote militaire n° 4265 obtenu à l'école d'aviation militaire de XXX, le 20 août 1916 - Sources : liste des brevets militaire - Dernière mise à jour : 17 mars 2023.

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Marcel Georges Parfait, pilote au 2ème régiment d'aviation de chasse, en date du 16 juin 1920 : "Pilote de chasse d'une bravoure et d'un sang-froid à toute épreuve. A soutenu dans des conditions difficiles de très durs combats. Entrainant son escadrille par son exemple, en a obtenu un excellent rendement. A effectué de nombreuses reconnaissances à faible altitude. Trois citations."

 

Photo de l'Adc XXX Pinot

Adc XXX Pinot -

Affecté à la section d'entrainement du 2ème RAC -

Directeur du centre d'aviation de Strasbourg-Entzheim - Le centre dispose de deux Hanriot 32 à moteur Rhône 80 ch et deux Hanriot 35 à moteur Hispano de 180 ch

Sources : Revue "L'Alsace française" -

 

 

 

Les photos de groupes

Pilotes de la 3ème escadrille (traditions de la SPA 103) du 2ème RAC en 1929 - Un des pilotes porte l'insigne d'escadrille - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photos droits réservés.

Pilotes et mécaniciens de la 6ème escadrille (traditions de la SPA 84) du 2ème RAC vers 1930 - L'avion derrière eux est un Nieuport-Delage NiD 62 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Les photos de groupes

Personnels navigants et mécaniciens d'une des escadrilles du 2ème RAM posent devant un Nieuport Delage NiD 29 sur le terrain d'aviation de Strasbourg-Neuhof - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

 

Pendant les années de 1920 à 1939, les régiments d'aviation éditaient des albums souvenirs présentant leurs différentes unités. Si vous possèdez un album concernant le 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, veuillez prendre contact avec l'auteur du site.

 

Photos individuelles

 

 

 

Photos individuelles

Les chefs du 2ème régiment d'aviation de chasse en 1930 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

 

Les avions

Nieuport 29 de la 9ème escadrille (traditions de la HD 174) du 2ème RAC devant les hangars Reibell du terrain d'aviation de Strasbourg-Neuhof - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Nieuport Delage NiD 62 codé "7" de la 1ère escadrille du 2ème RAC - Cette unité détenait par filiation directe les traditions de la SPA 3 du Cne Georges Guynemer - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Nieuport Delage NiD 62 codé "7" de la 2ème escadrille du 2ème RAC sur le terrain de Strasbourg-Neuhof - Cette unité a hérité en filiation directe des traditions de la SPA 26 de la Grande Guerre - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Blériot-Spad 81 n° 60 codé "3" de la 5ème escadrille du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof - La 5ème escadrille détenait les traditions de la SPA 65 de la Grande Guerre - Ces avions ont été perçus à partir de 1928 - Derrière à droite, le pavillon Garros - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Blériot-Spad 81 de la 9ème escadrille du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof - La 5ème escadrille détenait les traditions de la HD 174 de la Grande Guerre - Ces avions ont été perçus à partir de 1928 - Les avions sont codés : 4 - 9 - 7 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Les avions

Nieuport-Delage NiD 29 codé "III" de la 3ème escadrille du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof, le 16 mai 1927 - Cette unité détenait les traditions de la SPA 103 de la Grande Guerre - L'avion porte une double identification, le chiffre romain "III" pour "3", hérité de la numérotation en vigueur au sein de la SPA 103 au cours de la Grande Guerre, et le chiffre "3" posé sur un cercle de couleur - Je ne connais pas les couleurs en vigueur au sein du 2ème RAC - En 1928, l'unité a été transformée sur Blériot-Spad, puis en 1929, sur Nieuport 62 et 622 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

1er groupe de chasse du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof dans le milieu des années 20 - Au premier plan, trois Nieuport-Delage NiD 29 de la 3ème escadrille qui détenait les traditions de la SPA 103 de la Grande Guerre - Les NiD 29 au fond à gauche appartiennent à la 2ème escadrille du régiment qui détenait les traditions de la SPA 26 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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Alignement des Nieuport-Delage NiD 29 de la 2ème escadrille du 2ème RAC qui détenait les traditions de la SPA 26 de la Grande Guerre - Les avions portent respectivement les n° 5, 9 et 4 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

SPAD XX B n° 825 de la 10ème escadrille du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof - Ce type d'avion a été livré au régiment à partir de 1920 - L'unité a hérité des traditions en filiation indirecte de l'escadrille SPA 124 "Jeanne d'Arc - La SPA 124 "Jeanne d'Arc" avait été dissoute le 13 février 1919 et recréée comme 10ème du 2ème RAC, le 1er août 1920 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photos droits réservés.

 

 

Les accidents

Collision au sol de deux SPAD 20 B de la 6ème escadrille du 2ème RAC, le 28 mars 1923 - Les quatre membres d'équipage sont saufs, il s'agit du Sgt Hugo / Cal Poncet et Adj Champavier / Sgt Kermance - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Capotage d'un Nieuport 62 ou 622 codé "5" immatriculé "R 747" de la 6ème escadrille du 2ème RAC - Photo droits réservés.

Débris du NiD 29 du Sgt Joseph Jean Conoir, pilote de la 1ère escadrille du 2ème RAC, accidenté au cours d'un vol d'entrainement, le 28 févier 1923 - Il a évacué son avion en parachute mais a perdu son oeil gauche dans l'accident et a fait deux mois d'hôpital - Il a été rayé du personnel navigant en raison de son infirmité, le 12 octobre 1923 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Nieuport 62, piloté par le Sgc Léopold Chantron, pilote de la 6ème escadrille du 2ème RAC, accidenté, le 13 février 1931 - Cette unité était héritière, en filiation directe, des traditions de la SPA 84 de la Grande Guerre - Le pilote a évacué en parachute et a été blessé - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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NiD 62 codé "IV" (4) de la 3ème escadrille du 2ème RAC en facheuse posture après un capotage, suivi d'un retournement complet - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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Les accidents

Accident mortel du Ltt XXX Léger, pilote de la 7ème escadrille du 2ème RAC, aux commandes du NiD 29 codé "12", le 20 novembre 1925 - Cette unité détenait les traditions de la SPA 57 de la Grande Guerre - Au cours d'un vol d'entrainement, son avion s'est écrasé sur le terrain du polygone de Neuhof après une chute de 50 mètres - Il n'a pas réussi reprendre son avion parti en vrille - Il a été tué sur le coup - Son corps a été évacué sur la morgue de l'hôpital militaire de Strasbourg - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Relevage d'un SPAD 81 de la 5ème escadrille du 2ème RAC qui a brisé son train d'atterrissage dans une zone non prévue à cet usage, car l'herbe aux alentours est bien trop haute pour un tel emploi - Cette unité a héritié en filiation directe des traditions de la SPA 65 de la Grande Guerre - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

NiD 29 codé "6" de la 6ème escadrille du 2ème RAC en facheuse posture sur le terrain de Neuhof - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Débris du NiD 29 du Cal Alphonse Dannacher tué au cours d'un exercice de tir au camp d'Obderhoffen, le 26 octobre 1923 - Elève pilote boursier - Brevet de pilote militaire n° 19776 obtenu à l'école d'aviation Hanriot, le 17 janvier 1923 - Pilote de la 3ème escadrille du 2ème RAC - Cette unité détenait les traditions, en filiation directe, de la SPA 103 de la Grande Guerre - Ce pilote a participé au meeting d'aviation d'Epinal du 15 août 1923 - En équipe avec l'Adj Jacquot (chef de patrouille) et le Sgt Bourcet, ils ont remporté le 1er prix dans la catégorie "Evolutions acrobatiques de patrouilles de trois avions" - Jacquot s'était tué, le 24 août 1923 - Sources : Liste des brevets militaires - Journal Le Lorrain - Journal L'Est Républicain - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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Débris du NiD 29 codé "III" (3) piloté par l'Adj Emile Julien Louis Jacquot de la 3ème escadrille du 2ème RAC accidenté, le 24 août 1923 - Cette unité détenait les traditions de la SPA 103 de la Grande Guerre - Son avion s'est écrasé près du village de Cronenbourg, au nord-est de Strasbourg (Bas-Rhin), le pilote a été tué - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

 

Si vous possèdez des photos des avions du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof, veuillez prendre contact avec l'auteur du site.

 

Documents et
souvenirs en rapport

 

 

Documents et
souvenirs en rapport

 

 

 

Monuments commémoratifs
et tombes

 

 

Monuments commémoratifs
et tombes

 

 

Remerciements à :

- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Jean-Laurent Truc pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Gaël Guillot pour l'envoi de la photo de l'insigne de la HD 174.

Bibliographie :

- "Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920" - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- "L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes" - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- "The French Air Service War Chronology 1914-1918" par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- "De l'Aéronautique militaire 1912 à l'Armée de l'Air 1976" par Myrone N. Cuich publié à compte d'auteur en 1978.
- "The WW1 French Aces Encyclopedia" en huit tomes par David Méchin publié par Aeronaut books en 2021.
- "Les As de l'aviation française 1914-1918" de David Méchin, Claude Thollon-Pommerol et Philippe Guillermin.
- "Les As français de la Grande Guerre" en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- "Les Armées françaises dans la Grande Guerre" publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Le Journal Officiel de la République Française (JORF) mis en ligne sur le site internet "Gallica" de la grande bibliothèque de France.
- Site Internet "Leonore" mis en ligne par les Archives Nationales - Voir le lien
- Site Internet "Les traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet "Grand Mémorial" mis en ligne par le Ministère de la Culture - Voir le lien
- Site Internet des registres matricules militaires mis en ligne par les archives nationales d'outre-mer - Voir le lien

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Regiments d'aviation 11eme RAB de Matez-Frescaty

 

 

pas de fiche > 1918

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