Les Hommes

Slt Jacques Henri Lebfevre - Né le 8 juillet 1897 à L'Isle-Adam (Val-d'Oise) - Fils d'Alphonse Paul Lefebvre et de Mathilde Charlotte Ledoray - Domiciliés au 17, rue de Beaujour à Pontoise (Val-d'Oise) - Classe 1916 (engagement) / 1917 (normale) - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 2636 - Engagé volontaire au titre du 11ème régiment de cuirassiers, le 14 juin 1915 - Affecté au 26ème bataillon de chasseurs à pied, le 20 mars 1916 - Nommé Caporal, le 15 septembre 1916 - Nommé Sergent, le 26 janvier 1917 - Nommé Aspirant, le 15 février 1917 - Blessé accidentellement à la main droite par l'explosion d'une grenade à Rouge-Maison commune de Vailly (Aisne), le 30 avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire, pendant sa convalescence, comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 9739 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 4 novembre 1917 - Pilote du GDE du 1er au 28 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 76 du 28 décembre 1917 au 13 mars 1919 - Citation n° 441 à l'ordre de la 3ème armée, en date du 24 juin 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 28 juin 1918 - Citation n° 407 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 22 septembre 1918 - Citation n° 451 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 17 décembre 1918 - Croix de Guerre, en date du 23 février 1919 - Affecté au DMA 2 du 13 au 21 mars 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 3 du 13 avril au 30 septembre 1919 - Pilotait un SPAD XIII baptisé "Bagheera VII" - Affecté à l'école d'aviation militaire d'Istres - Affecté à l'escadre n° 3, le 30 septembre 1919 - Passé en position Hors cadre aéronautique, le 10 juin 1920 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de chasse, le 31 janvier 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 28 juin 1920 - Affecté à la 2ème escadrille (traditions de l'escadrille SPA 26 de la Grande Guerre) du 2ème régiment d'aviation de chasse, le 8 novembre 1921 - Victime d'un grave accident d'avion sur le terrain d'aviation de Strasbourg-Neudorf, le 24 octobre 1922 - Lors d'un vol d'entrainement aux commandes du Nieuport 29 n° 12.134, à l'atterrissage, a percuté une voiture hippomobile d'un laitier qui traversait la piste - A été évacué avec de graves blessures, dont une commotion cérébrale avec fractures du maxillaire supérieur et du nez, sur l'hôpital militaire Gaujet de Strasbourg - Le conducteur de la camionnette, Michel Kauffmann habitant rue des Alouettes à Neudorf, a été tué - Sorti de l'hôpital de Strasbourg, le 6 mars 1923 - En congé de convalescence de deux mois, le 6 mars 1923 - Obtient deux prolongation de 45 jours et de un mois, jusqu'au 21 juillet 1923 - Hospitalisé sur l'hôpital du Val de Grâce à Paris du 21 juillet au 2 août 1923 - En convalescence de 4 mois jusqu'au 3 décembre 1923 - Placé en position de non activité pour infirmité temporaire et autorisé à résider au 63, rue Claude Bernard à Paris (75), le 11 janvier 1924 - Rappelé à l'activité au 2ème régiment d'aviation, le 30 août 1924 - En congé sans solde pour trois ans, à compter du 30 août 1924 - Proposé pour une pension d'invalidité de 40 % pour séquelles de commotion cérébrale, difficultés de l'effort mental, reliquat de fracture du maxillaire supérieur, déviation nasale par la 1ère commission de réforme de la Seine, le 11 mai 1925 - Nommé Capitaine, le 1er octobre 1927 - Admis en position de retraite, le 1er octobre 1927 - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'aviation de chasse, le 25 novembre 1927 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 52 à Aulnat (Puy-de-Dôme), le 28 février 1929 - Affecté au centre de mobilisation d'aérostation n° 101, le 25 juin 1930 - Placé en position de "non disponibilité" pour être utilisé dans un emploi de journaliste, le 8 février 1932 - Officier de la Légion d'Honneur, le 7 juillet 1933 - Domicilié Ville d'Aumont par Valdampierre (Oise), à compter du 23 août 1933 - Affecté, dans la réserve, au 1er bataillon de l'air, le 13 septembre 1933 - Déclaré invalide à 65 % par la commission de réforme de Versailles (Yvelines), le 31 octobre 1933 - Affecté à la 12ème compagnie de l'air à Nanterre, le 1er octobre 1934 - A accompli une période obligatoire de trois jours à la 12ème compagnie de l'air du 15 au 17 juin 1936 - Croix du combattant volontaire, le 31 octobre 1936 - Placé dans la position de "non disponibilité" pour infirmités temporaires, pour une durée de moins de trois ans, le 26 novembre 1936 - Affecté à la base aérienne de Nanterre suite à la disssolution de la 12ème compagnie de l'air, le 1er janvier 1937 - Maintenu dans la position de "non disponibilité" jusqu'au 26 novembre 1939 - Rayé des cadres, le 20 février 1940 - Auteur de "Verdun, la plus grande bataille de l'histoire" publié chez Durassié & Cie à Paris - Auteur de "Notes d'un correspondant de guerre" publié aux éditions Durassié & Cie - A légendé le livre "Images de la bataille de Verdun" publié par le Mémorial de Verdun en 1982 - Sources : Etat des services - Fiche matricule du département des Yvelines - JORF - En attente dépannage du site "Mémoire des Hommes" - LO non communicable - Le Journal d'Alsace du 25 octobre 1922 - Le Journal de Paris du 25 octobre 1922 - Site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France - Dernière mise à jour : 29 mai 2018.
* Citation n° 441 à l'ordre de la 3ème armée de l'Asp Jacques Henri Lefebvre au 26ème bataillon de chasseurs à pied, pilote à l'escadrille SPA 76, en date du 24 juin 1918 : "A livré de nombreux et durs combats combats. Les 18, 19 et 20 mai 1918, a exécuté avec succès une série de reconnaissance en monoplace, faisant seul jusqu'à 70 kilomètres dans les lignes allemandes, pour rapporter des renseignements précieux pour le commandement."
* Citation n° 407 à l'ordre de la 5ème armée du Slt Jacques Henri Lefebvre du 26ème bataillon de chasseurs à pied, pilote à l'escadrille SPA 76, en date du 22 septembre 1918 : "Pilote d'un rare mérite qui se détache d'entre les meilleurs. Le 15 septembre 1918, s'est présenté comme volontaire pour exécuter une missions des plus dangeureuses. Quoique malade, l'a remplie en entier, parcourant seul, plus de 200 kilomètres au-dessus du territoire occupé par l'ennemi. Malgré son moteur grippé à 30 kilomètres dans les lignes allemandes, a pu rentrer, grâce à une énergie et à un sang-froid peu communs, rapportant des clichés de la plus haute valeur."
* Citation n° 451 à l'ordre de la 5ème armée du Slt Jacques Henri Lefebvre du 26ème bataillon de chasseurs, pilote à l'escadrille SPA 76, en date du 17 décembre 1918 : "Vient d'exécuter à nouveau deux reconnaissances photographiques à cent kilomètres dans les lignes ennemies."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Jacques Henri Lefebvre au 3ème régiment d'aviation, en date du 16 juin 1920 : "Brillant officier pilote, spécialiste des reconnaissances lointaines, 2 blessures, 3 citations."
* Citation à l'ordre du 21ème corps d'armée et gouvernement militaire de Strasbourg du Ltt Jacques Lefebvre du 2ème régiment d'aviation de chasse, en date du 9 janvier 1923 : "Officier très militaire et très énergique. Pilote plein d'allant. Le 24 octobre 1922, au cours d'un vol d'essai sur un appareil de chasse nouvellement en service, a fait une chute très grave occasionnée par la présence d'une voiture sur le terrain d'atterrissage."
* Officier de la Légion d'Honneur du Cne Jacques Henri Lefebvre du centre de mobilisation d'aérostation n° 101, en date du 7 juillet 1933 : "17 ans de services, 4 campagnes, 2 blessures, 3 citations, 5 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier du 15 juin 1920.
Photo du Cne Jean Reibell
Cne Jean Baptiste Auguste Reibell - Né le 12 février 1897 à Cherchell (Algérie) - Fils d'Emile Reibell (officier) et de Juliette Marie Emilie Varloud - Elève du Prytanée militaire suite au concours de 1906 - Son père était alors Lieutenant-colonel au 1er régiment étranger - Sa mère était domiciliée au 24 bis, rue Paradis à Bourges (Cher) pendant la guerre - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1914 (engagement) / 1917 (réelle) - Recrutement d'Alger (Algérie) sous le matricule n° 1837 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 85ème régiment d'infanterie, le 23 août 1914 - Nommé Caporal, le 11 septembre 1914 - Nommé Sergent, le 16 décembre 1914 - Affecté au 13ème régiment d'infanterie, le 1er novembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 23 janvier 1915 - Blessé devant Verdun - Citation à l'ordre de la division en avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur photographe, le 6 février 1916 - Observateur de l'escadrille F 71 / AR 71 du 28 mars 1916 au 11 décembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 17 avril 1916 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 23 janvier 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en juillet 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 24 novembre au 11 décembre 1917 - Passé élève pilote à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic, le 18 janvier 1918 - Cours théoriques à l'école de Longvic - Brevet de pilote militaire n° 13.169 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes-Vineuil, le 3 mai 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 8 juin 1918 - Pilote du GDE du 8 juin au 25 juillet 1918 - Lâché sur Sopwith 1A2, le 12 juin 1918 - Pilote de l'escadrille BR 279 du 25 juillet 1918 au 18 février 1919 - Pilote de l'escadrille SAL 47 du 19 février au 9 décembre 1919 - Affecté au groupement aéronautique n° 1 à Tours - Affecté au groupement de chasse n° 2 de la division aérienne, 9 décembre 1919 - Affecté au 2ème régiment de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 1er janvier 1920 - Maintenu en position "hors cadre aéronautique", le 5 juin 1920 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, par changement de dénomination de l'unité, le 1er août 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté au 36ème régiment d'aviation et détaché au centre d'instruction des spécialistes de l'aviation à Bordeaux - Affecté au 35ème régiment d'aviation, à destination de l'aéronautique de l'armée française du Levant, après la fin de son stage à Bordeaux, à compter du 21 juin 1921 - Affecté en Syrie en 1922 - Affecté à la 9ème escadrille (HD 174) du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof du 24 février 1923 au 3 septembre 1924 - Domicilié rue de la Ruée bleue à Strasbourg (Bas-Rhin) - Nommé Capitaine, le 23 juin 1923 - Désigné pour suivre le cours d'arme du stage de franchissement de grade de lieutenant pour capitaine au centre d'études de l'aéronautique de Versailles du 1er octobre au 17 novembre 1923 - Il avait quitté le régiment pour participer aux manoeuvres du 20ème corps d'armée dans la région de Nancy - Devant rentrer sur Strasbourg, il décolla aux commandes de son avion de chasse, le 3 septembre 1924 - Malheureusement, il fut pris dans un banc de brume et probablement désorienté - Son avion a été vu piquant vers le sol pour finalement s'écraser, sur le plateau de Malzéville (Meurthe-et-Moselle) - L'officier fut évacué sur l'hôpital Sédillot de Nancy mais décéda des suites des ses blessures juste après son admission dans l'établissement - Il était le fils du Général Emile Reibel, qui commandait la place de Strasbourg et de Saverne - Jean Reibell repose dans le cimetière communal de Herrlisheim (Bas-Rhin) - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives nationales d'outre-mer - CCC de l'escadrille F 71 / AR 71 - CCC de l'escadrille BR 279 - Liste des brevets militaires - JORF - LO - Acte de décès émis par la ville de Nancy - Revue "L'Aéronautique" - Annuaire officiel des officiers de l'armée active 1924-1937 - Dernière mise à jour : 14 mars 2023.
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Baptiste Auguste Reibell, pilote au 2ème régiment d'aviation de chasse, en date du 16 juin 1920 : "Après avoir fait preuve dans l'infanterie des plus belles qualités d'entraîneur d'hommes, s'est révélé dans l'aviation comme un pilote hors de pair. A exécuté de hardies reconnaissances dans des circonstances difficiles et livré de nombreux combats au cours desquels il a descendu deux avions ennemis. Une blessure. Trois citations."
Photo de l'Adj Emile Jacquot
Adj Emile Julien Louis Jacquot - Né le 21 août 1897 à Vermondans (Doubs) - Fils de Paul Jacquot et de Louise Jeanne Hérard - Domiciliés à Breseux (Doubs), puis à l'hôtel de la Maison Neuve à Maiche (Doubs) - Profession avant guerre Ajusteur mécanicien - Classe 1917 - Recrutement de Besançon (Doubs) sous le matricule n° 2580 - Engagé volontaire au titre du 13ème régiment d'artillerie de campagne, le 23 octobre 1914 - Affecté au 59ème régiment d'artillerie, le 21 février 1915 - Affecté au 4ème régiment d'artillerie lourde, le 11 avril 1915 - Affecté au 82ème régiment d'artillerie lourde, le 16 septembre 1915 - Affecté au 83ème régiment d'artillerie lourde, le 1er février 1916 - Blessé par éclat d'obus au genou gauche, le 1er juillet 1916 - Citation n° 23 à l'ordre de la brigade en août 1916 - Citation n° 539 à l'ordre du 83ème régiment d'artillerie lourde, le 22 mai 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 juin 1917 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic - Nommé Caporal, le 1er septembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7911 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 13 août 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire du Crotoy, juqu'au 28 janvier 1918 - Pilote du GDE du 28 janvier au 25 mars 1918 - Lâché sur Breguet 14B2, le 17 février 1918 - Pilote de l'escadrille SOP 131 / BR 131 du 25 mars 1918 au 6 novembre 1919 - En mission à Luxeuil du 8 au 17 avril 1918 - En mission du 3 au 5 mai 1918 - Nommé Sergent, le 3 juin 1918 - Citation à l'ordre du GB n° 5, le 8 juin 1918 - En subsistance à la 18ème compagnie du CIACB du 9 au 10 juillet 1918 - Croix de Guerre et citation n° 900 à l'ordre de l'armée, en date du 12 août 1918 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 février 1919 - En mission du 4 au 14 avril 1919 - En mission à Paris du 11 au 27 juillet 1919 - Nommé Adjudant, le 1er septembre 1919 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de bombardement, le 1er janvier 1920 (création des régiment d'aviation) - Affecté au 12ème régiment d'aviation de bombardement, le 7 juillet 1920 - Pilote de la 3ème escadrille du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof du 27 novembre 1922 au 24 août 1923 - Tué au cours d'un accident aérien, aux commandes d'un NiD 29, sur le territoire de la commune de Cronenbourg (Bas-Rhin), le 24 août 1923 - Citation n° 8 à l'ordre du corps d'armée, en date du 24 septembre 1923 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales du territoire de Belfort - CCC de l'escadrille SOP 131 / BR 131 - JORF - Dernière mise à jour : 11 mars 2023.
* Croix de Guerre et citation n° 900 à l'ordre de l'armée du MdL Emile Julien Louis Jacquot au 83ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille BR 131, en date du 12 août 1918 : "Pilote très brave et d'un dévouement exemplaire ayant donné, dans l'accomplissement de ses missions, les preuves d'une audace et d'un mépris du danger remarquables. Aux prises avec une patrouille d'avions de chasse ennemis, a abattu l'un d'eux. Son mitrailleur étant gravement blessé et son avion gravement endommagé, a réussi à se dégager et à rentrer dans nos lignes, grâce à son adresse et son sang-froid. Une blessure. Trois citations."
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du MdL Emile Julien Louis Jacquot au 83ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille BR 131, en date du 3 février 1919 : "Pilote remarquable par son entrain et son dévouement inaltérables. Exemple de conscience et de devoir qui, par son audace, son mépris du danger, son endurance, fait l'admiration de ses compagnons. Le 12 septembre 1918, d'altitude, dans des conditions 300 mètres d'altitude, dans des conditions atmosphériques les plus défavorables. Le 14 septembre, au cours d'un bombardement éloigné, a eu à soutenir avec son peloton un combat acharné contre une aviation de chasse ennemie trois fois supérieure en nombre. A abattu un de ses abversaires. Une blessure, quatre citations."
* Citation n° 8 à l'ordre du corps d'armée de l'Adj Emile Julien Louis Jacquot, pilote à l'escadrille n° 3 du 2ème régiment d'aviation de chasse, en date du 24 septembre 1923 : "Excellent sous-officier, énergique et dévoué ayant de très brillants services de guerre dans l'artillerie et dans l'aviation. Pilotant d'une façon remarquable les apapreils de chasse, a organisé à l'escadrille les vols d'acrobatie en groupe entrainant lui-même journellement des pilotes. Tué accidentellement au cours d'un vol d'exercice."
Photo du Sgt Joseph Conoir
Sgt Joseph Jean Baptiste Conoir - Né à Gomené (Côtes-d'Armor), le 22 juin 1894 - Fils de Jean Joseph Marie Conoir (cultivateur) et de Marie Françoise Chapelle (ménagère) - Profession avant guerre Chauffeur automobile - Classe 1914 - Recrutement de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) sous le matricule n° 1217 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 50ème régiment d'artillerie de campagne, le 14 août 1913 - Nommé Brigadier, le 2 août 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 17 août 1914 - Remis Brigadier, le 29 avril 1916 - Intoxiqué par gaz de combat à Verdun (Meuse) et évacué, le 5 août 1916 - Croix de Guerre et citation n° 158 à l'ordre de la division, en date du 5 août 1916 - Reprend sa place dans son unité, le 25 août 1916 - Nommé Maréchal des logis, le 22 octobre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire, comme élève pilote, le 18 janvier 1918 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic - Brevet de pilote militaire n° 13896 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 1er juin 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Voves, jusqu'au 28 août 1918 - Pilote du GDE du 28 août au 10 septembre 1918 - Lâché sur SPAD XIII, le 2 septembre 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 10 septembre au 26 octobre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 77 du 26 octobre 1918 au 17 février 1919 - Envoyé au dépôt du 1er groupe d'aviation de Dijon-Longvic, le 17 février 1919 - Démobilisé, le 29 août 1919 - Domicilié au 24, rue St-Charles à Paris, à compter du 29 août 1919 - Domicilié au 3, rue César Franck à Paris, à compter du 1er décembre 1919 - Domicilié au 7, rue Robert Fleury à Paris, à compter du 7 juin 1921 - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation, le 1er septembre 1921 - Rengagé pour deux ans, au titre du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 19 juillet 1922 - Pilote de la 1ère escadrille du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof du 9 juillet 1922 au 28 février 1923 - Blessé lors d'un accident d'avion, aux commandes d'un NiD 29, pendant un vol d'entraienement, le 28 février 1923 - Il a été hospitalisé à l'hôpital Gaujot jusqu'au 29 avril 1923 - En convalescence jusqu'au 30 juin 1923 - Classé "Service auxiliaire" avec pension d'invalidité de 30 % pour perte de l'oeil gauche par énucléation par la commission de réforme de Strasbourg (Bas-Rhin), le 12 octobre 1923 - A été rayé du personnel navigant - Breveté mécanicien armement - A été nommé Sgt-major, le 1er avril 1928 - Rengagé pour deux ans, au titre du 2ème RAC, à compter du 12 juillet 1924 - Marié avec Mlle Augusta Marie Joséphine Schölhammer à la mairie de Strasbourg, le 9 août 1925 - Rengagé pour deux ans, au titre du 2ème RAC, à compter du 12 juillet 1926 - Rengagé pour six mois, au titre du 2ème RAC, à compter du 12 juillet 1928 - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière, le 28 juillet 1928 - Médaille Militaire, le 29 décembre 1928 - Nommé Adjudant, le 1er août 1929 - Embarqué à Marseille à destination du levant, le 6 décembre 1932 - Débarqué à Beyrouth, le 13 décembre 1932 - Affecté au 39ème régiment d'aviation - Affecté à la base aérienne n° 139 au Levant, le 1er janvier 1935 - Nommé Adjudant-chef, le 1er avril 1935 - Débarqué à Marseille, le 2 juillet 1935 - Congé de fin de campagne du 3 juillet au 8 décembre 1935 - Affecté à la base aérienne n° 121 de Nancy, le 9 décembre 1935 - Embarqué à Marseille à destination du Levant, le 13 décembre 1935 - Débarqué à Beyrouth, le 20 décembre 1935 - Affecté à la base aérienne 139 - Médaille d'Honneur du Mérite libannais en bronze, le 31 août 1937 - Embarqué à Beyrouth sur le "Mariette Pacha", le 14 décembre 1937 - Débarqué à Marseille, le 21 décembre 1937 - Congé de fin de campagne du 22 décembre 1937 au 30 mai 1938 - Affecté au bataillon de l'air n° 110 à Etampes, le 31 mai 1938 - Dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 septembre 1939 - Affecté au centre de passage, le 25 août 1940 - Atteint par les nouvelles limites d'âge (loi du 25 août 1940) - En permission de 30 jours, le 31 août 1940 - Affecté au bataillon de l'air n° 136, le 30 août 1940 - Rayé des cadres de l'armée d'active et admis à la retraite, le 30 septembre 1940 - Domicilié au 152, rue St-Jacques à Etampes - Dégagé de toutes obligations militaires, le 1er juin 1943 - Domicilié au 23, rue du Haut Pavé à Etampes, à compter du 27 mai 1947 - Domicilié au 6, rue Pavée à Etampes, à compter du 4 mai 1955 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, le 30 juin 1958 - Décédé à Etampes (Essonne), le 6 février 1974 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 20) de la commune de Gomené (Côtes-d'Armor) - Liste de brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Côtes d'Armor - CCC de l'escadrille SPA 77 - JORF - Journal L'Est Républicain..
* Croix de Guerre avec étoile d'argent et citation n° 158 à l'ordre de la division, en date du 5 août 1916 : "Remplissant les fonctions de chef de pièce, renversé par l'explosion d'un obus et suffoqué par les gaz, n'a pas voulu quitter son poste pendant la nuit et ne s'est laissé évacuer que le lendemain par ordre du médecin."
Photo du Ltt Jacques Puget
Ltt Jacques Pierre André Marie Puget - Né le 6 décembre 1896 à Marseille 10ème (Bouches-du-Rhône) - Fils d'André Marie Vincent Pierre Puget et d'Henriette Elisabeth Thérèse Segond - Domiciliés au 5, rue Falques à Marseille, puis au 6, rue d'Ouessant à Paris 15ème - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1916 - Recrutement de Marseille (Bouches-du-Rhône) sous le matricule n° 1254 - Engagé volontaire, au titre du 6ème régiment de Hussards, le 5 octobre 1914 - Nommé Brigadier, le 4 février 1915 - Citation n° 77 à l'ordre du 6ème régiment de Hussards, le 6 juillet 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 21 juillet 1915 - Affecté au 12ème régiment de Hussards, le 13 septembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire et affecté au 220ème régiment d'infanterie, le 21 octobre 1916 - Citation à l'ordre du 220ème régiment d'infanterie en avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 10 mai 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8089 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 20 août 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, jusqu'au 17 octobre 1917 - Pilote du GDE du 17 octobre au 5 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 26 du 5 novembre 1917 au 9 juin 1919 - A son arrivée, perçoit le Spad VII n° S 2145 - Perçoit le SPAD XIII n° S 5766 à la RGAé du Bourget-Dugny, le 31 décembre 1917 - Nommé sous-lieutenant, à titre définitif, le 19 avril 1918 - Première victoire homologuée, en coopération avec le Cne Joseph Xavier de Sévin, contre un Albatros C abattu au nord-est de Montdidier, le 16 mai 1918 - De Sevin a tiré des obus à mitraille et Puget 200 cartouches - Une victoire non homologuée, en patrouille avec le Cne Xavier de Sevin et l'Adj Gustave Naudin, contre un biplace combattu dans les environs de Framicourt (Somme), le 18 mai 1918 - L'avion de Puget est touché par 16 balles dont 2 touche le réservoir - Une victoire non homologuée, en patrouille avec les mêmes pilotes, contre un monoplace combattu dans les environs de Framicourt (Somme), le 18 mai 1918 - Une victoire non homologuée, en patrouille avec le Cne Xavier de Sevin et l'Adj Aimé Vincent, contre un monoplace combattu dans les environs de Rollot (Somme), le 30 mai 1918 - Citation n° 39 à l'ordre de l'armée, en date du 4 juin 1918 - Seconde victoire homologuée, en coopération avec le Sgt Armand Lebroussard et le Sgt Jean Pelletier contre un avion abattu dans les environs de Grivillers (Somme), le 11 août 1918 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 17 octobre 1918 - En mission du 24 novembre au 1er décembre 1918 - En mission du 4 au 9 mai 1919 - Pilote de l'escadrille HD 174 du 9 juin 1919 au 1er janvier 1920 - L'escadrille HD 174 devient la 109ème escadrille du 2ème régiment de chasse de Strasbourg-Neuhof - Affecté au 2ème régiment de chasse, le 1er janvier 1920 - Maintenu en position "Hors cadre aéronautique", le 1er juin 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Stage à l'école normale de gymnastique et d'escrime de Joinville du 10 novembre au 31 décembre 1922 - Affecté, pour convenances personnelles, au groupe de chasse du 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon-Bron, le 23 mai 1925 - Commandant de la 5ème escadrille du 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon-Bron, à compter du 8 juin 1925 - Nommé Capitaine, le 25 mars 1927 - A accomplit un tour de France de 2800 km au départ de Bron avec étapes à Strasbourg, Le Bourget, Calais, Rochefort, Pau, Toulouse, Istres, Hyères, le 11 octobre 1928 - Les huit LGL 32 étaient pilotés par le Cne Puget, Ltt Duret, Adc Billon, Sgc Jourdain, Sgt Cavalli, Sgt Bourlion, Sgt Leignadier, Sgt Marche - Du 1er mai au 15 novembre 1928, cette escadrille a effectué 777h50 de vol avec neuf avions - Proposé pour maintien en activité avec pension temporaire de 20 % pour reliquat d'une fracture double de la jambe gauche à son 1/3 moyen par la commission de réforme de Lyon, le 13 mars 1929 - Titulaire du brevet de tourisme n° 21 - A participé à des compétitions d'aviation légère, aux commandes d'un Farman 234 biplace à moteur Salmson de 95 ch et d'un Rafale Riffard à moteur Renault de 140 ch en 1931 et 1934 - Proposé pour maintien en activité avec pension temporaire de 20 % pour reliquat d'une fracture double de la jambe gauche à son 1/3 inférieur par la commission de réforme de Lyon, le 11 février 1931 - Décision identique par la commission de réforme de Lyon du 21 décembre 1932 - A remporté la première place à la course de vitesse internationale du meeting de l'Aéro-club d'Egypte - A participé aux tours de France aériens de 1932 et 1933 - A participé aux 12 heures d'Angers de 1933 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, le 25 avril 1933 - Affecté à la base aérienne n° 3, le 1er octobre 1933 - Affecté à la base aérienne n° 103 comme capitaine adjoint à l'état-major de la 3ème 1/82 brigade, le 1er janvier 1934 - Affecté à l'école de perfectionnement des sous-officiers, le 15 avril 1934 - A remporté la coupe Zénith en 1934 en 6h05mn09s à la moyenne de 259 km/h, aux commandes du Caudron C 530 Rafale à moteur Ranault-Bengali, immatriculé F-ANAN - Second du Raduno Sahatiano organisé par l'Aéro-club d'Italie - Proposé pour maintien en activité avec pension temporaire de 20 % pour reliquat d'une fracture double de la hanche gauche, raccourcissement de 2 cms, longue cicatrice adhérente sur la face antérieure par la commission de réforme de Marseille , le 8 janvier 1935 - A trouvé la mort au cours des 12 heures d'Angers sur le terrain d'aviation d'Avrillé, le 7 juillet 1935 - Il faisait équipage avec le Ltt Guingot, un pilote de l'école de perfectionnement de pilotage d'Etampes - L'accident était dû à une piste d'envol insuffisamment dégagée sur les extrémités - Le moteur de leur avion, qui avait des ratés, n'a pas permis à l'avion de s'élever avant le bout de piste - L'avion a percuté le tronc d'un gros arbre alors qu'il avait atteint 100 km/h - Puget, qui totalisait 2.100 heures de vol, a été tué sur le coup, sa tête ayant violement heurté la planche de bord - Le Ltt Guingot, très grièvement blessé, est décédé des suites de ses blessures, après son transfert dans une clinique où il avait été transporté - Citation à l'ordre de la 2ème région aérienne, à titre posthume, en date du 2 août 1935 - La promotion 1936 de l'école d'aviation militaire d'Istres a été baptisée "Jacques Puget", le 19 décembre 1935 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Bouches-du-Rhône - CCC de l'escadrille SPA 26 - Registre des heures de vols de l'escadrille SPA 26 - JORF - Bailey / Cony - Revue "Aviation Magazine" - Revue "L'Aérophile" - Journal "A la page" - Journal "Le Temps" - Journal "Le Petit Journal" - Journal "Le Midi Socialiste" - Journal "L'Excelsior" - Dernière mise à jour : 21 mars 2023.
* Citation n° 77 à l'ordre du 6ème régiment de Hussards du brigadier Jacques Puget, en date du 6 juillet 1915 : "Etant de service aux tranchées et volontairement fait une patrouille jusqu'aus réseaux de fil de fer ennemis, a coupé une partie de ce réseau sous le feu des sentinelles ennemies et a rapporté des renseignements très utiles."
* Citation à l'ordre du 220ème régiment d'infanterie en avril 1917 : "Jeune officier ardent qui au cours de deux incursions dans un même petit poste ennemi à très courte distance et dans des défenses accessoires et enchevêtrées, a su se frayer un passage et a entrainé son effectif complet jusqu'à l'objectif. A mis hors de combat une partie des sentinelles, a rapporté du matériel et a fourni des renseignements très importants sur l'organisation des postes ennemis."
* Citation n° 39 à l'ordre de l'armée du Slt Jacques Puget, du 12ème régiment de Hussards, pilote à l'escadrille SPA 26, en date du 4 juin 1918 : "Pilote de chasse d'un courage remarquable servant d'exemple à tous ses camarades. Pendant 1'offensive a effectué plusieurs reconnaissances à très basse altitude, rapportant de précieux renseignements pour le commandement et revenant avec son avion criblé de balles. A livré de nombreux combats au cours desquels il a été descendu trois fois, les parties essentielles de son appareil ayant été brisées. A pu chaque fois regagner nos lignes, grâce à sa splendide énergie. Le 16 mai, a abatlu un avion ennemi."
* Citation n° 100 à l'ordre de l'armée, en date du 3 septembre 1918 : "Très bon pilote de chasse d'une ardeur inlassable. Le 11 août 1918, a abattu un avion ennemi en fllammes dans nos lignes."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jacques Puget, pilote au 2ème régiment d'aviation de chasse, en date du 16 juin 1920 : "S'est fait remarquer dans l'infanterie pour sa superbe tenue au feu. Passé dans l'aviation, est devenu un pilote de chasse d'un courage et d'une adresse remarquables. A livré de nombreux combats dans des conditions très dures et a abattu deux avions ennemis. Quatre citations."
* Proposition pour le grade d'officier de la Légion d'Honneur du Cne Jacques André Vincent Marie Puget de l'école de formation des sous-officiers du personnel navigant de l'armée de l'air en 1935 : "20 ans de services, 5 campagnes, 18 ans de bonifications pour services aériens, une blessure, 4 citations, combattant volontaire, 61 annuités. Chevalier de la Légion d'Honneur du 16 juin 1920."
* Citation à l'ordre de la 2ème région aérienne, à titre posthume, du Cne Jacques Puget de l'école de formation des sous-officiers du personnel navigant de l'armée de l'Air, en date du 2 août 1935 : "Pilote d'une extrême bravoure et d'une habileté consommée. Blessé mortellement au cours d'une grande compétition nationale. Chevalier de la Légion d'Honneur du 16 juin 1920. Beaux services de guerre : 4 citations, 2 victoires aérienne, une blessure, 2100 heures de vol."
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Les Hommes

Sgt Georges Poda du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, aux commandes du Nieuport 29 n° 12.264 codé "2" - Il a obtenu le brevet de pilote militaire n° 18630 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 12 juin 1920 - Les Nieuport-Delage NiD 29 sont entrés en service à partir de la fin 1921, début 1922 - Il s'agit de l'avion du commandant en second de l'escadrille - Photo Camille Chambaz transmise par Cédric Chambaz, son arrière-petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Sgt Camille Chambaz, pilote du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof - Photo Camille Chambaz transmise par Cédric Chambaz, son arrière-petit-neveu, que je remercie pour son aide.
Photo du Col Gaston de Serre
commandant du 2ème RAC
Col Gaston Jules Henri de Serre - Né le 22 mars 1882 à Copenhague (Danemark) - Fils d'Emile Gaston de Serre (chargé de chancellerie à la légation de France à Copenhague) et de Magda Clara Henriette Mammien Pfeiffer - Domicilié au 72, rue Blanche à Paris 9ème - Elève du collège Stanislas de Paris, à partir d'octobre 1893 - Sa mère était domiciliée au 6, rue St-Philippe à Nice (Alpes-Maritimes) pendant la Grande Guerre - A été reçu à l'école militaire spéciale de St-Cyr suite au concours de 1903 - Classé 243ème sur 330 au concours d'entrée - Classe 1902 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 927 - Admis à l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 14 octobre 1903 - Arrivé à l'école de St-Cyr, le 28 octobre 1903 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 35ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1905 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1907 - Brevet de pilote FAI n° 1470 obtenu sur avion Blériot, le 16 août 1913 - Passé à l'aéronautique militaire en 1913 - Brevet de pilote militaire n° 407 obtenu, le 8 décembre 1913 - Pilote de la BL 3 du 1er août 1914 au 18 avril 1915 - Pilotait le Blériot IX n° BL 262 - Citation à l'ordre de l'armée d'Alsace, en date du 28 janvier 1915 - Détaché à St-Cyr du 21 au 25 novembre 1914 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1914 - Citation à l'ordre de la 7ème armée, en date du 20 août 1914 - Citation n° 19 à l'ordre de la 9ème armée, en date du 2 octobre 1914 - Citation n° 67 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 18 novembre 1914 - Citation à l'ordre de l'armée d'Alsace, en date du 28 janvier 1915 - Affecté à la RGA du 18 avril au 2 mai 1915 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 avril 1915 - Commandant de l'escadrille VB 111 du 2 mai au 1er novembre 1915 - En déplacement à Nancy du 16 au 20 juillet 1915 - En mission à la RGAé du Bourget-Dugny pour y percevoir un avion neuf du 2 au 8 septembre 1915 - En déplacement à Matouges du 17 au 20 septembre 1915 - Affecté à une escadrille en formation qui doit gagner le front de Serbie, le 1er novembre 1915 - Départ de Lyon, le 1er décembre 1915 - Départ du port de Marseille, le 3 décembre 1916 - Arrivée à Salonique, le 13 décembre 1915 - En Orient du 3 décembre 1915 au 26 septembre 1916 - Installation de l'escadrille sur le terrain de Samli, à 12 km à l'Ouest de Salonique - Commandant de la section d'avions -canons de l'armée d'Orient / escadrille V 83 d'Orient (future 501) du 3 décembre 1915 au 28 janvier 1916 - Nommé chef du groupe de bombardement de l'armée d'Orient, le 28 janvier 1916 - Citation n° 26 à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 1er février 1916 - Blessé par une fracture du bras lors d'un atterrissage forcé, le 24 mars 1916 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 avril 1916 - En Orient du 3 décembre 1915 au 15 novembre 1919 - Citation n° 55 à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 18 décembre 1917 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 décembre 1917 - Nommé Chef de bataillon, à titre temporaire, le 27 mars 1918 - Citation n° 256 à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 24 octobre 1918 - Nommé Chef de bataillon à titre définitif, le 25 décembre 1918 - Commandant de l'aéronautique des armées alliées en Roumanie et en Russie mérodionale, le 10 janvier 1919 - Commandant de l'aéronautique de l'armée du Danube, le 1er mai 1919 - Rapatrié en France, le 15 novembre 1919 - Décoré de l'ordre royal Aigle Blanc avec glaive de 4ème classe - Décoré de l'ordre du Karageorges de 4ème classe de Serbie - Officier du Sauveur de Grèce - Croix de Guerre Héllénique - Couronne de Roumanie - Ordre de l'Epee de Suède - Décoré de la Royal Air Force cross - Nommé Adjoint aéronautique aux services de l'attaché militaire de France à Stockholm (Suède), le 13 décembre 1919 - Affecté pour ordre au 4ème régiment d'aviation d'observation et reste en poste en Suède, le 25 mai 1920 - Maintenu aéronautique militaire et classé "Hors cadre aéronautique", le 25 mai 1920 - Le 4ème régiment d'aviation devient le 34ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Affecté comme adjoint au commandant du 2ème régiment d'aviation de Chasse de Strasbourg-Neuhof, le 8 décembre 1921 - Stage à l'école d'aviation militaire d'Istres du 6 au 17 janvier 1922 - Commandant en second du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 18 janvier 1922 - Pension permanente de 65 % avec maintien en activité pour perte presque totale de l'usage du membre supérieur gauche par pseudarthrose (fracture mal consolidée) complète de l'humérus par la commission de réforme de Strasbourg, le 7 avril 1922 - Nommé Commandant du 2ème régiment d'aviation de chasse, le 7 juin 1924 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 septembre 1925 - Titularisé comme obserateur en avion, le 22 mars 1926 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 23 décembre 1927 - Nommé Colonel, le 25 juin 1929 - Affecté au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique à Avord, le 9 mars 1931 - Commandant de l'aviation d'Algérie, le 9 mai 1932 - Affecté à l'école militaire d'application de l'armée de l'Air et désigné pour suivre les cours des Hautes Etudes militaires (CHEM), le 11 juillet 1934 - Nommé Général de Brigade, le 3 septembre 1934 - Désigné par suivre les cours du centre d'études tactiques d'artillerie au 5, rue aux Ours à Metz du 1er au 30 octobre 1934 - A suivi le cycle d'information des officiers généraux et colonels de Versailles, à compter du 2 novembre 1934 - Affecté au commandement de la 4ème brigade aérienne et de la 4ème subivision de la région aérienne, le 30 décembre 1934 - Continue à suivre les cours de l'école militaire de l'application de l'armée de l'Air pendant les cours en 1935 - Nommé commandant de la 2ème brigade aérienne, le 7 mai 1935 - Commandant de la 5ème subdivision aérienne à Tours, le 17 août 1936 - Commandant, par intérim, de la 3ème région aérienne, le 14 janvier 1937 - Nommé Général de Division aérienne, le 5 mars 1937 - Nommé adjoint du général inspecteur général des forces aériennes des théatres d'opérations terrestres et des réserves de l'air, le 22 février 1938 - Admis en congé du personnel navigant, le 30 avril 1939 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Journal de marche du Centre d'information de Belfort mis en ligne sous le n° 1A 311/2 par le site "Mémoire des Hommes" - CCC de l'escadrille BL 3 - CCC de l'escadrille VB 111 - CCC de l'escadrille 501 - JORF - Annuaire du collège Stanislas de Paris - Journal "L'Aérophile" - Dernière mise à jour : 22 mars 2023.
* Citation n° 19 à l'ordre de la 9ème armée, en date du 2 octobre 1914 : "N'a pas hésité à voler pour aller chercher un renseignement important dans des conditions atmosphériques qui l'obligèrent à voler très bas pendant sa mission pénible et périlleuses."
* Citation à l'ordre de l'armée d'Alsace, en date du 28 janvier 1915 : "A exécuté le 20 août, une reconnaissance dans une région très difficile en présence d'un ennemi retranché, n'a pas hésité à atterrir pour renseigner des troupes amies."
* Citation n° 67 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 18 novembre 1914 : "Excellent officier à tous points de vue. Actif et zelé, très bon pilote. A fournir dès le début de la campagne d'intéressantes reconnaissances stratégiques en Haute Alsace et dans le Grand Duché de Bade franchissant le premier le Rhin. A, en outre, fourni de nombreuses reconnaissances tactiques au dessus de l'ennemi dans les Vosges et la région de Lunéville, sur la Marne et sur l'Aisne. A rendu de très grands services dans la recherche des objectifs et le réglage du tir de l'artillerie."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 823 à l'ordre de l'armée, en date du 24 avril 1915 : "Excellent pilote actif et zelé. Très bon pilote confirmé par de nombreux réglage de tir de l'artillerie. A fourni depuis le début de la campagne, 96 ascensions comportant un total de 74 heures de vol. A été l'objet de trois citations à l'ordre de l'armée pour ses reconnaissances exécutées dans des conditions particulièrement difficiles et périlleuses."
* Citation n° 26 à l'ordre de l'armée d'Orient du Cne Gaston Henri Jules De Serre, commandant l'escadrille V 83, en date du 1er février 1916 : "Commandant d'escadrille expérimenté et ardent. A su, un peu de temps, former avec de jeunes pilotes un groupe de bombardement homogène et hardi à la tête duquel il a exécuté en territoire bulgare une série de raids particulièrement heureux."
* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Cne Gaston Henri Jules De Serre au 35ème régiment d'infanterie, détaché à l'aviation d'une armée, en date du 12 avril 1916 : "A la tête d'un groupe d'escadrilles qu'il commande avec méthode et hardiesse. A conduit douze grands bombardements faisant personnellement preuve des plus belles qualités militaires et professionnelles. A été victime d'un grave accident dans son dernier raide et a refusé de se laisser évacuer. Cité cinq fois à l'ordre de l'armée."
* Citation n° 55 à l'ordre de l'armée d'Orient du Cne Gaston Henri Jules De Serre, commandant l'aéronautique de l'armée d'Orient, en date du 18 décembre 1917 : "Pilote habile et très brave. Dirige depuis neuf mois avec la plus grande compétance une aéronautique d'armée. A pris part au 1er mai au 15 septembre 1917 à quinze bombardements, entrainent par son exemple le personnel navigant navigant placé sous ses ordres."
* Citation n° 256 à l'ordre de l'armée d'Orient du Chef de bataillon Gaston Henri Jules De Serre, commandant l'aéronautique de l'armée française d'Orient, en date du 24 octobre 1918 : "Officier supérieur de très haut valeur qui a rendu les plus grands services à la tête de l'aviation de l'armée. Par son énergie et son exemple constant portant au plus haut point l'entrainement et l'esprit de sacrifices de ses escadrilles, a obtenu les résultats les plus brillants au cours des bombardements, reconnaissances et attaques de colonnes ennemies, précédant, accompagnant et suivant l'offensive"
* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du LcL Gaston Henri Jules De Serre, commandant du 2ème régiment d'aviation, en date du 23 décembre 1927 : "Officier du 12 avril 1916; 23 ans de services, 5 campagnes, une blessure, 6 citations."
Photo du Cdt Marcel Garde
Commandant du 2ème RC
Cdt Raoul Louis Marcel Garde - Né le 4 décembre 1884 rue Flandres à Nantes (Loire-Atlantique) - Fils de Jean Marie Raoul Garde (juge au tribunal civil) et de Louise Amélie Marie Mauduit (propriétaire) - Profession avant engagement Etudiant - A réussi le concours de l'école militaire spéciale de St-Cyr en 1904 - Classe 67ème sur 296 au concours d'entrée de St-Cyr - Classe 1904 - Recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) sous le matricule n° 1853 - Engagé volontaire pour trois ans au titre de l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 24 octobre 1904 - Entré à l'école de St-Cyr, le 29 octobre 1904 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif et affecté au 9ème bataillon de chasseurs à pied, le 1er octobre 1906 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 1er octobre 1908 - Affecté au 39ème régiment d'infanterie, le 25 juillet 1909 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 5 février 1912 - Affecté au 144ème régiment d'infanterie, le 9 février 1912 - Brevet de pilote militaire n° 265 obtenu le 19 mai 1913 - Pilote de la BL 10 / C 10 du (avant le début de la guerre) au 3 avril 1915 - A perçu, comme arme en dotation, la carabine Browning n° 2452 - En déplacement à St-Cyr du 2 au 18 novembre 1914 - Citation à l'ordre de la 6ème armée, en date du 18 novembre 1914 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1914 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 14 mars 1915 - Pilote au GDE du 7 février au 11 juin 1916 - Commandant de l'escadrille N 68 du 11 juin au 9 décembre 1916 - Chevalier de la Couronne d'Italie - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 12 au 20 octobre 1916 - Affecté comme adjoint technique au commandant du service aéronautique de la 10ème armée, le 9 décembre 1916 - Affecté au service aéronautique de la 2ème armée - Affecté au service aéronautique du 35ème corps d'armée en septembre 1918 - Affecté à l'inspection des matériels d'aviation - Nommé Chef de bataillon, à titre temporaire, le 3 novembre 1918 - Nommé Chef de bataillon, à titre définitif, le 29 décembre 1918 - Commandant le centre d'aviation de Pau, le 10 juin 1919 - Affecté au 4ème bureau du ministère de la guerre, le 5 juillet 1919 - Nommé commandant en second de l'aéronautique de l'armée du Rhin, le 28 octobre 1919 - Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 14 avril 1920 - Commandant du 2ème régiment de chasse de Strasbourg-Neuhof du 20 mai 1920 au 7 juin 1924 - Le 2ème régiment de chasse est devenu le 2ème régiment d'aviation de chasse, le 1er août 1920 - Marié avec Mlle Jeanne Blanche de Montby à la mairie du 9ème arrondissement de Paris, le 1er mars 1921 - Détaché à l'armée du Rhin du 11 mai au 27 juin 1921 - Affecté au cabinet du directeur de la direction de l'aéronautique, le 7 juin 1924 - Nommé lieutenant-colonel, le 25 décembre 1924 - Directeur du magasin général d'aviation n° 4 du 9 février 1925 au 29 janvier 1928 - Commandant du 22ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Chartres du 29 janvier 1928 au 9 octobre 1930 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 29 décembre 1928 - Nommé Colonel, le 25 mars 1930 - Directeur du magasin général d'aviation n° 4 du 9 octobre 1930 au 9 juillet 1931 - Affecté à l'inspection du matériel et des installations des forces aérienne du 9 juillet 1931 au 1er septembre 1933 - Commandant du camp d'instruction de Cazaux, à compter du 1er septembre 1933 - Affecté provisoirement à l'inspection général technique du matériel de la sécurité et des installations de l'air, le 9 septembre 1935 - Commandant de la 8ème subdivision aérienne de Toulon du 17 août 1936 au 15 août 1938 - Nommé Général de brigade, le 14 octobre 1936 - Commandant de la 24ème brigade aérienne et de la 8ème subdivision aérienne du 15 août 1938 au 4 décembre 1939 - Affecté au bataillon de l'Air n° 105 à Clermont-Ferrand, le 15 juillet 1939 - Commandant de la 8ème subdivision aérienne du 3 septembre 1939 au 1er juillet 1940 - Passé sous l'administration du bataillon de l'Air 125, le 1er janvier 1940 - Mis en congé du personnel navigant, le 4 décembre 1939 - Commandant de la base aérienne de Brignoles du 1er au 30 juillet 1940 - Placé en congé du 30 juillet 1940 au 4 décembre 1944 - En retraite, le 4 décembre 1944 - Décédé, le 11 février 1946 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 323) de la ville de Nantes (Loire-Atlantique) - Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Loire-Atlantique - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille BL 10 / C 10 - CCC de l'escadrille N 68 - JORF - Dernière mise à jour : 22 mars 2023.
* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du LcL Raoul Louis Marcel Garde au 22ème régiment d'aviation, en date du 29 décembre 1928 : "23 ans de services, 6 campagnes, une citation. Chevalier du 14 mars 1915."
Photo du Ltt Maurice Renauld
Ltt Maurice Alexandre Renauld - Né le 30 juin 1893 à Paris 15ème - Fils de Louis Charles Renauld et de Henriette Emilie Pasquet - Domiciliés rue Kléber à Châtillon-sous-Bagneux (Hauts-de-Seine) - Profession avant engagement Comptable - Classe 1913 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine, sous le matricule n° 4270 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 27ème régiment de dragons, le 1er mars 1912 - Nommé Brigadier, le 24 septembre 1912 - Détaché dans l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 24 juin 1915 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Stage à l'école de formation militaire du Crotoy, le 28 août 1915 - Stage à l'école d'aviation militaire de Dijon, le 1er octobre 1915 - Formation élémentaire de pilote militaire à l'école d'aviation militaire de Buc, le 1er novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2741 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 22 février 1916 - Insigne métallique de pilote militaire (macaron) n° B 1729 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 1er mars 1916 - Nommé moniteur sur avion Voisin double commande à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 1er avril 1916 - Nommé Maréchal des Logis, le 12 juillet 1916 - Affecté comme moniteur à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 3 février 1917 - Pilote de l'escadrille N 31 (GC 11) du 31 mars au 23 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 48 / SPA 48 du 23 avril 1917 au 1er février 1918 - Dans les Flandres en juin 1917 - Première victoire homologuée contre un biplace abattu en flammes à l'Ouest de Dixmude, le 18 août 1917 - Citation n° 38 à l'ordre de l'armée, en date du 30 août 1917 - Croix de guerre belge - Nommé Adjudant, le 1er octobre 1917 - Sur le Chemin des Dames en octobre 1917 - Deuxième victoire homologuée contre un avion allemand, le 8 décembre 1917 - Citation n° 280 à l'ordre de l'armée, en date du 31 décembre 1917 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 26 janvier 1918 - En mission à la RGAé du Bourget-Dugny du 18 au 27 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 155 (GC 21) du 1er février au 4 novembre 1918 - En convalescence, le 4 novembre 1918 - Pilote au GDE du 18 décembre 1918 au 20 mars 1919 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 28 août 1918 - En stage au CIACB de Perthes du 20 mars au 6 avril 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 84 du 6 avril 1919 au 1er janvier 1920 - Pilote de la 106ème escadrille (traditions en filiation directe de la SPA 84) du 2ème régiment de chasse de Strasbourg-Neuhof du 1er janvier 1920 au 3 janvier 1921 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 26 janvier 1920 - Place en position "Hors cadre aéronautique", le 1er juin 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Le 1er août 1920, le 2ème régiment de chasse devient le 2ème régiment d'aviation de chasse - Pilote de la 5ème escadrille (traditions en filiation directe de la SPA 65) du 5 janvier 1921 au 1er octobre 1923 - Marié avec Mlle Laure Emilie Vitel à la mairie du 9ème arrondissement de Paris, le 30 mai 1922 - Pilote de la 9ème escadrille (HD 174) du 2ème régiment d'aviation de chasse du 1er octobre 1923 au 15 juillet 1924 - Pilote de la 6ème escadrille (SPA 84) du 2ème régiment d'aviation de chasse du 15 juillet 1924 au 1er mai 1925 - Pilote de la 10ème escadrille (SPA 124 "Jeanne d'Arc") du 1er mai 1925 au 22 février 1928 - Titularisé observateur en avion, le 17 févier 1926 - En mission, affecté temporairement au 34ème régiment d'aviation, le 22 février 1928 - Nommé Capitaine en juillet 1928 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse, le 1er août 1930 - Affecté au 39ème régiment d'aviation au Levant, le 28 juillet 1933 - Embarqué dans le port de Marseille (Bouches-du-Rhône), à bord du vapeur "Patria", le 28 juillet 1933 - Débarqué à Beyrouth (Liban), le 5 août 1933 - Adjoint au commandant de la 1ère escadrille (traditions des SAL 13 / BR 117) stationnée à Rayack (Liban), le 9 août 1933 - Nommé Commandant d'escadrille - Commandant provisoire du 1er groupe d'observation du Levant, tout en conservant le commandement de son escadrille, du 24 juillet au 8 octobre 1934 - Commandant du 1er groupe d'observation du Levant, le 1er décembre 1934 - Le 1er groupe d'observation du Levant, stationné à la Palmyre détenait les traditions des SAL 13 / BR 117 (1ère escadrille) et SAL 16 (2ème escadrille) - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 28 décembre 1934 - Cette décoration lui a été remise à Rayack par le Col Brulé, commandant la 39ème demi-brigade aérienne du Levant et commandant de l'Air du Levant, le 23 février 1935 - Affecté à la base aérienne du Levant, le 1er janvier 1935, suite à la dissolution du 39ème régiment d'aviation - Embarqué à Beyrouth sur le vapeur "Lamartine", le 9 mai 1936 - Débarqué dans le port de Marseille, le 21 mai 1936 - En congé de fin de campagne du 22 mai au 14 novembre 1936 - Domicilié au 28, avenue d'Orléans à Antony (Hauts-de-Seine), à compter du 4 mai 1936 - Affecté à la base aérienne 103 du 5 mai au 17 octobre 1936 - Affecté à la 6ème escadre aérienne de Dijon-Longvic, le 5 mai 1936 - Affecté à la base aérienne de Chartres, le (2 mars 1937) - Participe aux manoeuvres d'aviation à Perpignan du 7 au 13 juin 1937 - Détaché à Reims (Marne), le 12 octobre 1938 - Nommé Commandant du cadre navigant , le 15 mars 1939 - Affecté au centre école d'Avord, le 24 avril 1939 - Radié des cadres de réserve, le 20 juin 1950 - Domicilié au 26, avenue d'Armorique à la Baule-les-Pins (Loire-Atlantique) - Décédé à la clinique au boulevard de la Fôret à La-Baule-Escoublac (Loire-Atlantique), le 19 novembre 1976 - Sources : Acte de naissance de la mairie du 14ème arrondissement de Paris - Registre d'état-civil (acte n° 4013) de la mairie du 14ème arrondissement de Paris - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille N 31 - CCC de l'escadrille N 48 / SPA 48 - CCC de l'escadrille SPA 155 - CCC de l'escadrille SPA 84 - LO - JORF - Fichier des décès de l'INSEE - Journal "Les Ailes" - Dernière mise à jour : 23 mars 2023.
* Citation n° 38 à l'ordre de l'armée du MdL Maurice Alexandre Renauld au 27ème régiment de Dragons, pilote à l'escadrille , en date du 30 août 1917 : "Excellent pilote, plein d'énergie et de courage. Le 18 août 1917, a abattu en flammes un avion ennemi."
* Citation n° 280 à l'ordre de l'armée de l'Adj Maurice Alexandre Renauld au 27ème régiment de Dragons, pilote à l'escadrille SPA 48, en date du 31 décembre 1917 : "Pilote d'une grande habileté professionnelle, très consciencieux, toujours prêt à partir pour les missions dangeureuses, soutient d'une façon permanente des combars très durs. Le 8 décembre 1917, a abattu son deuxième avion."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Maurice Alexandre Renauld, pilote au 2ème régiment d'aviation de chasse, en date du 16 juin 1920 : "Excellent pilote, ayant fait preuve de belles qualités d'adresse et de courage. A abattu deux avions ennemis. Deux citations."
* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du Cne Maurice Alexandre Renauld du 39ème régiment d'aviation (Levant), en date du 28 décembre 1934 : "22 ans de services, 6 campagnes, 2 citations, 17 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier de la Légion d'Honneur du 16 juin 1920."
Photo du Sgt Léopold Chantron
Sgt Léopold Henri Marie Chantron - Né le 10 mars 1905 à Avignon (Vaucluse) - Fils de Marie Joseph André Antoine Chantron et de Louise Eva Sourdon - Affecté au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique - Brevet de pilote militaire n° 22.915 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 6 mars 1930 - Nommé Sergent-chef, le 31 décembre 1930 - Pilote de la 6ème escadrille du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof - Victime d'un accident d'avion, aux commandes d'un Nieuport 62, le 13 février 1931 - Il a évacué son avion en parachute et a été blessé - Affecté au 4ème bataillon de l'air - Nommé Adjudant, le 1er juillet 1935 - Médaille militaire, en date du 11 juillet 1936 - Nommé Adjudant-chef, le 1er avril 1938 - Rayé du registre du PN, le 26 juin 1945 - Affecté en Extrême-Orient jusqu'au 10 janvier 1950 - Brevet supérieur de spécialiste du service général, spécialité "Fusilier de l'Air", le 29 juin 1948 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 15 juillet 1949 - Domicilié au 55, avenue du Général Leclerc à Cazaux (Gironde) - Domicilié au 69, rue du Maréchal Leclerc à Cazaux - Décédé à Arcachon (Gironde), le 22 janvier 1977 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 177) de la ville d'Avignon (Vaucluse) - Liste des brevets militaires - JORF - Fichier des décès de l'INSEE - LO - Dernière mise à jour : 13 mars 2023.
* Médaille militaire de l'Adj Léopold Henri Chantron du 4ème bataillon de l'air, en date du 11 juillet 1936 : "13 ans de services, une blessure, 17 ans de bonifications pour services aériens."
Photo du Ltt Marcel Robert
Ltt Marcel Robert - Sources : liste des brevets militaires - JORF - Dernière mise à jour : 17 mars 2023.
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Marcel Alexandre Marie Robert, pilote au 2ème régiment d'aviation de chasse, en date du 16 juin 1920 : "Dans une escadrillle de chasse depuis 1917, n'a cessé de donner l'exemple du plus grand courage et des plus hautes vertus militaires tant au cours de reconnaissances à basses altitudes qu'au cours de nombreux combats. A remporté trois victoires officielles. Quatre citations."
Photo de l'Adc André Grenet
Adc André Charles Grenet - Né le 24 octobre 1888 à Deville-lès-Rouen (Seine-Maritime) - Fils d'Isidore Alphonse Grenet (fondeur) et de Célina Ismérie Doudet (ménagère) - Domiciliés au 8, rue Charles Besselièvre à Rouen - Profession avant guerre Employé de commerce - Classe 1908 - Recrutement de Rouen Nord (Seine-Maritime) sous le matricule n° 2576 - Engagé volontaire, pour trois ans, dans le corps des sapeurs pompiers de Paris, le 25 février 1909 - A obtenu du ministre de l'intérieur une lettre de félicitations pour avoir maitrisé des chevaux emballés attelés à une voiture sans conducteur, le 26 juillet 1910 - Passé dans la réserve, le 25 février 1912 - Domicilié au 21, rue de l'Ecluse à Paris, à compter du 29 avril 1912 - Marié avec Mlle Clémentine Françoise Collet à la mairie du 7ème arrondissement de Paris, le 25 mars 1913 - Domiciliés au 17, rue du Cygne à Paris 1er, à compter du 26 juillet 1914 - Profession avant guerre Plombier - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 3 août 1914 - Affecté au régiment de sapeurs pompiers, le 20 avril 1915 - Affecté au 39ème régiment d'infanterie - Affecté à la compagnie 22/7 du 1er régiment du Génie, le 1er mai 1915 - Citation à l'ordre de la 41ème brigade d'infanterie, en date du 3 mai 1917 - Blessé par un éclat d'obus au bras gauche qui a provoqué une fracture à Pevy (Oise), le 28 avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 29 août 1917 - Brevet de pilote militaire n° 11.313 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 4 février 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Nommé Caporal, le 25 février 1918 - Stage de spécialisation de l'école d'aviation militaiore du Crotoy, jusqu'au 16 avril 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 24 juin au 29 juillet 1918 - Affecté comme pilote au service aéronautique de la 4ème armée, pour les vols de nuit, le 23 septembre 1918 - Nommé Adjudant, le 1er janvier 1921 - Blessé par des plaies multiples au visage consécutives à un accident d'avion, le 26 avril 1921 - Rengagé pour deux pour servir au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, à compter du 16 juillet 1921 - Nommé Adjudant-chef, le 1er janvier 1923 - Rengagé pour deux ans, au titre du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, à compter du 16 juillet 1923 - Dans la nuit du 2 au 3 août 1923, un peu après minuit, l'Adc André Grenet, pilote de la 4ème escadrille (SPA 15) du 2ème régiment d'aviation de chasse, voulait atterrir sur le terrain de Frescaty - Son chasseur capota et éjecta son pilote à plusieurs mètres de là, visiblement non attaché à son siège. Grièvement blessé par une fracture du crâne, il fut transporté à l'hôpital militaire de Plantières où il décéda des suites de ses blessures, le lendemain - Citation n° 7 à l'ordre du corps d'armée, en date du 18 septembre 1923 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 312) de la commune de Deville (Seine-Maritime) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Seine-Maritime - JORF - Dernière mise à jour : 11 avril 2023.
* Lettre de félicitations décernée par le ministre de l'intérieur au sapeur André Charles Grenet, sapeur au régiment de sapeurs-pompiers de Paris, en date du 13 novembre 1910 : "Le 26 juillet 1910, a maitrisé des chevaux emballés attelés à une voiture sans conducteur."
* Médaille Militaire, Croix de Guerre et citation à l'ordre de la 41ème brigade d'infanterie, en date du 3 mai 1917 : "S'est lancé courageusement à l'attaque de la tranchée malgré une blessure sérieuse, a continué à faire fonctionner un appareil."
* Citation n° 7 à l'ordre du corps d'armée, en date du 18 septembre 1923 : "Adjudant-chef pilote possédant les plus belles qualités de courage et d'abnégation; constamment volontaire dans toutes les circonstances; était un exemple vivant exemple pour ses camarades pilotes. Parti dans la nuit du 2 au 3 août pour des expérience de chasse de vol de nuit, a trouvé une mort glorieuse."
Photo du Clc Alexandre Brémond
Clc Alexandre Pierre Brémond - Brevet de pilote militaire n° 23.378 obtenu à l'école Sardier, le 29 juillet 1931 - Pilote du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof - Tué au cours d'un vol, le 21 juin 1932 - Il avait 165 heures de vol à son actif - Médaille Militaire et citation à l'ordre du 2ème RAC, à titre posthume, en date du 19 septembre 1935 - Sources : Liste des brevets militaires - JORF - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 24 avril 2023.
* Médaille Militaire et citation à l'ordre du 2ème RAC, à titre posthume, du Clc Alexandre Pierre Brémond, pilote au 2ème régiment d'aviation de chasse, en date du 19 septembre 1935 : "Jeune caporal-chel pilote, plein d'allant et d'enthousiasme. A trouvé la mort au cours d'une mission en vol, le 21 juin 1932. 165 heures de vol." A été cité à titre posthume, par application des dispositions de l'article 277 de l'instruction sur le service courant.
Photo de l'Adc XXX Pinot
Adc XXX Pinot - Affecté à la section d'entrainement du 2ème RAC - Directeur du centre d'aviation de Strasbourg-Entzheim - Le centre dispose de deux Hanriot 32 à moteur Rhône 80 ch et deux Hanriot 35 à moteur Hispano de 180 ch Sources : Revue "L'Alsace française".
Photo du Cne Marcel Georges Parfait
Cne Marcel Georges Parfait - Brevet de pilote militaire n° 4265 obtenu à l'école d'aviation militaire de XXX, le 20 août 1916 - Sources : liste des brevets militaire - JORF - Dernière mise à jour : 17 mars 2023.
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Marcel Georges Parfait, pilote au 2ème régiment d'aviation de chasse, en date du 16 juin 1920 : "Pilote de chasse d'une bravoure et d'un sang-froid à toute épreuve. A soutenu dans des conditions difficiles de très durs combats. Entrainant son escadrille par son exemple, en a obtenu un excellent rendement. A effectué de nombreuses reconnaissances à faible altitude. Trois citations."
Photo du Sgt Gaston Vandelle
Sgt Gaston Vandelle - Né le 17 juillet 1901 à Saint-Dibier (Territoire de Belfort) - Engagé pour trois ans, le 21 février 1921 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasboiurg-Neuhof - Nommé Caporal, le 1er décembre 1921 - Détaché pour un stage de liaison et de transmission en 1922 - Nommé Sergent, chef de poste de radio-télégraphiste en juillet 1922 - Détaché pour un satge de mécanicien-électricien en 1924 - Breveté mécanicien-électricien - Affecté au centre d'études de l'aéronautique à Versailles - Etait volontaire pour la mission Paris - Lac Tchad - Participait à la mission Paris - Lac Tchad du 18 janvier au 10 février 1925 - Tué au cours d'un accident d'avion, au décollage du terrain d'aviation de Niamey (Niger), le 10 février 1925 - Il était radiotélégraphiste du Blériot 115 "Jean Casale" de l'équipage composé du Lcl Vuillemin (cdt de bord) / Cne Dagnaux (pilote) / Sgt Vandelle (radiotélégraphiste) / Sgt Knecht (mécanicien) - Sources : Journal L'Est Républicain - Dernière mise à jour : 14 avril 2023.
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