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Le terrain d'aviation
du Bourget-Dugny

 

La Grande Guerre et la RGAé :

Après le déclenchement de la 1ère guerre mondiale, une zone de 220 hectares est réquisitionnée sur les communes de Dugny et du Bourget. Sur place a été créé un camp d'aviation destiné à protèger Paris des attaques aériennes adverses. D'octobre 1914 à la fin de la Grande Guerre, ce terrain abrite la réserve générale d'aviation qui comprend jusqu'à 500 avions. C'est là que sont livrés les avions neufs par les constructeurs. Ils sont ensuite testés en vol et livrés aux unités du front par des pilotes convoyeurs. Plusieurs escadrilles du camp retranché de Paris (CRP) sont stationnés sur place.

Le 4ème régiment d'observation :

En 1919, un terrain de 60 hectares, situé le long de la route de Flandre, est retiré à l'enceinte militaire. Sur place, on va aménager le premier port aérien de Paris. Les aviateurs militaires conservent les 160 hectares restants. La partie civile ne fait pas partie de cette étude.

Le 1er janvier 1920, suite la création des régiments d'aviation, le 4ème régiment d'observation est créé sur place. Ce régiment se compose de 3 groupes d'observation, chacun composé de 3 escadrilles, à l'exception du dernier groupe qui n'en compte que deux. Ces unités sont équipées de Breguet 14A2 pour 4 escadrilles et de Salmson 2A2 pour les 4 autres.

Le 34ème régiment d'aviation d'observation :

Le 1er août 1920, la numérotation des régiments, trop complexe, est simplifiée. Le 4ème régiment d'observation devient le 34ème régiment d'aviation d'observation. Cette fois, le régiment compte 4 groupes d'observation, chacun composé de 2 escadrilles. Ces unités sont équipées des mêmes appareils que ceux équipant le 4ème RO.

Le 34ème régiment d'aviation mixte :

Le 1er juin 1924, une nouvelle structure est testée. On intégre un groupe de chasse au sein des groupes d'observation. Le régiment compte maintenant 4 groupes d'observation à 2 escadrilles et un groupe de chasse à trois escadrilles. Le groupe de chasse a été prélevés au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle). Jusqu'à 1er juillet 1932, les escadrilles de chasse seront équipées de Nieuport-Delage NiD 29, NiD 42 et NiD 62 et les escadrilles d'observation de Potez XV A2, Potez 25 A2 et Breguet 19 A2.

Le terrain d'aviation
du Bourget-Dugny

 

Création de trois escadres :

Le 1er juillet 1932, le terrain d'aviation voit la transformation des unités aériennes. Cette disposition précéde la création de l'armée de l'Air.
Il s'agit :
  • la 54ème escadre de renseignement (54ème ER) formée à partir des 1er et 4ème groupes d'observation du 34ème RAM. Elle est équipée de Lioré et Olivier LeO 20, Potez 25 A2, Breguet 19 A2, puis de Potez 39, Mureaux 117 et Potez 540.
  • la 34ème escadre d'observation (34ème EO) formée à partir des 3ème et 5ème groupes d'observation du 34ème RAM. Elle est équipée de Breguet 19 A2, puis de Potez 39 et finalement d'Amiot 143.
  • la 1ère escadre de chasse (1ère EC) formée avec les 3 escadrilles (traditions de la SPA 31, Spa 48 et SPA 94) du 34ème RAM, renforcée par une escadrille (traditions de la SPA 62) arrivant de Thionville-Basse-Yutz. Ces 4 escadrilles sont équipées de Nieuport NiD 62, NiD 622 puis de la série des Dewoitine D 500, 501 et 510.

La seconde guerre mondiale :

Pendant la 2ème guerre mondiale, les Allemands occupent la partie militaire du terrain. Les bombardiers du 94th bombardment Group de la 8th Air Force américaine s'en prennent aux installations et par la même occasion à la ville du Bourget, le 14 juillet 1943.

Après guerre :

Du 1er avril au 1er novembre 1946, le GT 3/15 "Maine" est stationné sur place. Il est équipé de Ju 52 Toucan. La 64ème escadre de transport prend la suite sur place, )à partir du 1er décembre 1956. Elle se composait de l'ET 1/64 "Béarn" doté de Dougals C-47 Dakota et le GB 2/64 "Maine" doté de Dougals C-47 Dakota et de Breguet 761S Deux Ponts.

 

Le 4ème régiment d'observation
du Bourget-Dugny

Valable pour la période allant
du 1er janvier au 1er août 1920

Huit escadrilles, numérotées de 1 à 8, réparties en 3 groupes d'observation. Ces unités sont dotées des avions hérités de la Grande Guerre, des Salmson 2A2 et des Breguet 14 A2.

1er groupe d'observation
1ère escadrille ---> traditions de la BR 211
2ème escadrille ---> traditions de la BR 228
3ème escadrille ---> traditions de la SAL 14
-----
2ème groupe d'observation
4ème escadrille ---> traditions de la SAL 18
5ème escadrille ---> traditions de la SAL 1
6ème escadrille ---> traditions de la BR 224
-----
3ème groupe d'observation
7ème escadrille ---> traditions de la BR 227
8ème escadrille ---> traditions de la SAL 259

Valable pour la période allant
du 1er janvier au 1er août 1920

 

Le 34ème régiment d'aviation d'obseration
du Bourget-Dugny

Valable pour la période du
1er août 1920 au 1er juin 1924.

Huit escadrilles, numérotées de 1 à 16, réparties en 4 groupes d'observation. Ces unités sont dotées de Breguet 14 A2.

1er groupe d'observation
1ère escadrille ---> traditions de la BR 211
2ème escadrille ---> traditions de la BR 228
-----
2ème groupe d'observation
11ème escadrille ---> traditions de la SAL 14
12ème escadrille ---> traditions de la SAL 18
-----
3ème groupe d'observation
13ème escadrille ---> traditions de la SAL 1
14ème escadrille ---> traditions de la SAL 259
-----
4ème groupe d'observation
15ème escadrille ---> traditions de la BR 227
16ème escadrille ---> traditions de la BR 224

Valable pour la période du
1er août 1920 au 1er juin 1924.

 

 

 

Le 34ème régiment d'aviation mixte
du Bourget-Dugny

Valable pour la période du
1er juin 1924 au 1er juillet 1932.

Onze escadrilles, numérotées de 1 à 16, réparties en 4 groupes d'observation et un groupe de chasse. Les escadrilles d'observation sont dotées de Breguet 14 A2, puis Potez XV A2, puis Potez 25 et Breguet 19 A2. Les escadrilles de chasse sont dotées de SPAD 13, puis de Nieuport-Delage NiD 29, puis de Nieuport-Delage NiD 42 et de Nieuport-Delage NiD 62.

1er groupe d'observation
1ère escadrille ---> traditions de la BR 211
2ème escadrille ---> traditions de la BR 228
-----
2ème groupe de chasse
5ème escadrille ---> traditions de la SPA 31
6ème escadrille ---> traditions de la SPA 48
7ème escadrille ---> traditions de la SPA 94
- - - - -
3ème groupe d'observation
11ème escadrille ---> traditions de la SAL 14
12ème escadrille ---> traditions de la SAL 18
-----
4ème groupe d'observation
13ème escadrille ---> traditions de la SAL 1
14ème escadrille ---> traditions de la SAL 259
-----
5ème groupe d'observation
15ème escadrille ---> traditions de la BR 227
16ème escadrille ---> traditions de la BR 224

Valable pour la période du
1er juin 1924 au 1er juillet 1932.

Mission entre Le Bourget et Istres :

Le 18 mars 1925, au cours d'un vol d'entrainement entre les terrains d'aviation du Bourget-Dugny et Istres-Le-Tubé, le Sgt Guérin, pilote du 34ème RAM, en équipage avec le Sol Lefèvre (obs), aux commandes d'un avion à moteur Renault, a couvers la distance en 2h55, à la vitesse moyenne de 230 km/h.

Un mois de réserve pour le Col Girod :

A partir du 5 mai 1925, le Col Girod, député du Doubs et vice-président de la commission de l'armée, a commencé une période d'un mois comme pilote de réserve. Affecté au groupe Weiss, il a commencé à voler à bord d'un Breguet 19 A2 pour prendre en main cet appareil

Accident d'atterrissage (à vérifier si 34ème RAM) :

Le 5 septembre 1925, au cours de manoeuvres effectuées près de Reims, un appareil du 4ème RAM (à confirmer), piloté par le Sgt XXX Tournois, a capoté à l'atterrissage. Le pilote a été évacué avec une doubla fracture de l'avant-bras

Cours pratiques des ateliers :

Les jeunes gens, appartenant au 2ème contingent de la classe 1926 qui désiraient obtenir le certificat de mécanicien militaire d'avions, doivaient s'inscrire aux cours pratiques des ateliers du 34ème RAM, jusqu'au 15 février 1926. Une fois leur qualification obtenue, ces jeunes, quand ils étaient appelés sous les drapeaux, bénéficiaient d'une affectation sur le terrain du Bourget.

Le Bourget - Istres - Le Bourget :

Le 14 avril 1926, l'équipage, composé du Cal Bruyant (pilote) et du Sgt-Major Lefèvre (obs), à bord de leur avion d'armes, a décollé du Bourget à 6 heures. Après avoir atterri sur le terrain de Lyon-Bron, à 8h10, d'où il repartit à 9 heures après avoir ravitaillé en essence et huile, pour atterrir à Istres-Le-Tubé à 10h30. Sur place, les mécaniciens ont refait les pleins, ils ont pu repartir d'Istres à 11h30, pour atterrir à Bron à 13 heures. Nouvelle escale, avec décollage à 13h30 pour rentrer au Bourget à 16 heures. Ils ont réalisé l'aller-retour en 7h40.

Un mort au cours d'un exercice de voltige :

Le 23 juillet 1926, au cours d'un vol d'entrainement, l'avion, piloté par l'Adj Bourgouin, s'est brisé en l'air alors que le pilote s'entrainait à la voltige. Son avion désemparé s'est écrasé à proximité de la route de Flandre, qui longe le terrain du Bourget-Dugny. Le pilote a été tué.

Prise d'armes :

Le 1er février 1927, une prise d'armes, en présence des généraux Hergault, inspecteur de l'aéronautique, Barrès commandant de la 2ème division aérienne, Huet, commandant la première brigade, a eu lieu sur le terrain d'aviation de Dugny. Plusieurs officiers du 34ème régiment d'aviation mixte ont été décorés. Il s'agit du Cdt Glaize, commandant du 4ème groupe, le Cdt Weiss, commandant du 1er groupe, les Cnes Arrachart et Morize, commandant d'escadrilles. Le Ltt Bonnet du 38ème RAM de Thionville-Basse-Yutz, recordman du monde de vitesse en avion, a été fait Chevalier de la Légion d'Honneur.

> Le 24 juin 1928 pas fait - L'intransigeant

> Les parties suivantes concernent l'armée de l'Air - Elles seront transférées dans les pages concernant l'armée de l'Air quand elles seront ouvertes.

Le 34ème escadre aérienne
d'observation du Bourget-Dugny

Valable pour la période du
1er juillet 1932 au 1er janvier 1938.

Quatre escadrilles, numérotées de 1 à 4, réparties en 2 groupes d'observation. Ces escadrilles sont dotées de Breguet 19 A2 jusqu'en 1934, de Potez 29 de 1934 à 1936, d'Amiot 143 à partir de 1936.

GO I/34
1ère escadrille ---> traditions de la SAL 14
2ème escadrille ---> traditions de la SAL 18
-----
GO II/34
3me escadrille ---> traditions de la BR 227
4ème escadrille ---> traditions de la BR 224

Valable pour la période du
1er juillet 1932 au 1er janvier 1938.

 

Le 34ème escadre de bombardement
du Bourget-Dugny

Valable pour la période du
1er janvier 1938 au 15 avril 1940.

Quatre escadrilles, numérotées de 1 à 4, réparties en 2 groupes de bombardement. Ces escadrilles sont dotées d'Amiot 143.

GB I/34
1ère escadrille ---> traditions de la SAL 14
2ème escadrille ---> traditions de la SAL 18
-----
GB II/34
3me escadrille ---> traditions de la BR 227
4ème escadrille ---> traditions de la BR 224

Valable pour la période du
1er janvier 1938 au 15 avril 1940.

 

Le 54ème escadre de reconnaissance
du Bourget-Dugny

Valable pour la période du
1er juillet 1932 au 1er mai 1939

Quatre escadrilles, numérotées de 1 à 4, réparties en 2 groupes de reconnaissance. Ces escadrilles sont dotées de Liore et Olivier LeO 20 jusqu'en 1936 et Potez 25 A2 pour le GR I/54, Breguet 19 A2 pour le GR II/54. Le GR I/54 passe sur Mureaux 117 et Potez 540 en 1935. Le GR II/54 passe sur Potez 39 en 1934, puis sur Potez 540 en 1936.

GR I/54
1ère escadrille ---> traditions de la BR 228
2ème escadrille ---> traditions de la BR 211
-----
GR II/54
3me escadrille ---> traditions de la SAL 1
4ème escadrille ---> traditions de la SAL 259

Valable pour la période du
1er juillet 1932 au 1er mai 1939

 

Le 1ère escadre d'aviation de chasse
du Bourget-Dugny

Valable pour la période du
1er juillet 1932 au 1er avril 1937

Quatre escadrilles, numérotées de 1 à 4, réparties en 2 groupes de chasse. Ces escadrilles sont dotées de Nieuport-Delage NiD 62 et 622 de 1932 à 1936, puis de Dewoitine D 500 / D 501 de 1939 à 1939 et de Dewoitine D 510 de 1937 à mai 1939.

GC I/1
1ère escadrille ---> traditions de la SPA 31
2ème escadrille ---> traditions de la SPA 48
-----
GC II/1
3me escadrille ---> traditions de la SPA 94
4ème escadrille ---> traditions de la SPA 62

Valable pour la période du
1er juillet 1932 au 1er avril 1937

Photos des installations

 

Photos des installations

 

 

 

Biographies des hommes

Photo du MdL Michel Bellaigue

MdL Michel Emile Eugène Marie Camille Bellaigue - Né le 8 novembre 1894 à Paris XXème - Fils de Camille Bellaigue (critique musical, musicographe) et d'Eléonore Gabrielle Hoskier - Domiciliés au 19, rue Louis David à Paris 16ème - Ils ont eu six enfants dont Jean Camille, artiste peintre, son ainé d'un an, qui sera lui aussi pilote, au sein des escadrilles V 29, HF 1, VB 101, VC 110, MF 1, F 385 d'Orient - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1914 - Recrutement de 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 737 - Ajourné de services militaires pour faiblesse en 1914 - Maintenu ajourné de service militaire, le 23 juin 1914 - Engagé volontaire pour la durée de la Guerre, au titre du 10ème régiment de cuirassiers, le 2 septembre 1914 - Arrivé à l'unité, le 4 septembre 1914 - Nommé Brigadier, le 11 décembre 1914 - A participé aux opérations sur la Main de Massiges (Champagne) du 3 au 13 octobre 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 2 mars 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 12 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8128 obtenu à l'école militaire d'aviation de Dijon-Longvic, le 22 août 1917 - Nommé moniteur de pilotage de l'école de Longvic - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école militaire d'aviation d'Avord - Stage de spécialisation à l'école militaire d'aviation de Pau, jusqu'au 3 janvier 1918 - Pilote du GDE du 3 janvier au 22 février 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 153 du 22 février au 21 juillet 1918 - A effectué son premier vol, un vol de prise en mains de 55 mn aux commandes du SPAD n° S 5746, le 26 février 1918 - Ce SPAD lui est affecté - A effectué un vol d'exercice au tir à terre de 35 mn, aux commandes du SPAD n° S 5746, le 9 mars 1918 - A effectué sa première patrouille de guerre, en équipe avec le Slt Barcat, aux commandes du S 5746, pendant 2h25, le 11 mars 1918 - Nouveau exercice de tir à terre, en compagnie de tous les pilotes de l'escadrille, le 16 mars 1918 - Le 21 mars, il effectue d'abord un vol d'essai de 35 mn, aux commandes de son SPAD n° S 5746, puis avec l'ensemble de ses camarades, effectue la navette entre les terrain de Villeneuve-les-Vertus et Trécon. Le lendemain, voyage dans l'autre sens - Le 24 mars, l'escadrille SPA 153 rejoint Esquennoy, après 1h40 de vol - Le 25 mars, il effectué une patrouille d'une 1h55 qu'il termine seul, car son équipier, le MdL Aubailly est victime d'une panne de son SPAD au bout de 15 mn - Le 27, il gagne le terrain du Plessis avec son escadrille - Le 8 avril, il gagne le terrain de Pierrefonds, via Senlis , après un vol de 40 mn - Les 10, 11, 12 avril, il effectue des patrouilles sur le front - Le 13 avril, l'escadrille SPA 153 quitte Pierrefonds pour le terrain de Montagne qu'il rejoint en 1 heure de vol - Le 19 avril, il participe à une longue patrouille de chasse de 2h30 en compagnie du MdL Allard - Le 22, une nouvelle patrouille sur le front, toujours avec son SPAD n° S 5746, pendant 1h05 - Le 2 mai, il décolle aux commandes du SPAD n° S 2217 mais doit rebrousser chemin au bout de 10 mn, victime d'une panne - Son avion réparé, il prend part à une autre patrouille pendant 1h15 - Le 3 mai, il part avec le n° S 2217 pour une nouvelle patrouille - Il faut noter qu'il a abandonné le S 5746 et passer au S S 2217 - Rentré de permission, il reprend les vols, le 22 mai - Ce jour là, il prend part à une longue patrouille de 2h00, en compagnie du Slt Lutzius - Il est aux commandes du SPAD n° S 2217 - Le lendemain, il teste en vol le SPAD n° S 3127 - Le 29 mai, il rejoint le terrain de Nanteuil, aux commandes du SPAD n° 2217, après un vol d'une heure - Les 30 mai, il participe à deux patrouilles de chasse sur le front, aux commandes du S 2217 - Les 31 mai et 1er, il prend part à plusieurs patrouilles de chasse, pour des vols de 2 heures en moyenne - A partir du 6 juin, il vole à bord du SPAD n° S 2305 - Le 9 juin, il récupére le SPAD S 2217 pour une longue patrouille de chasse de 2h20 - Le 11 juin, une patrouille de 1h35, aux commandes du SPAD n° S 3127 - Il s'agit de sa dernière mission opérationnelle au sein de la SPA 153 - Il est évacué pour maladie sur un hôpital, le 22 juin 1918 - Transféré sur un hôpital de l'intérieur - Rayé des effectifs de la SPA 153, le 21 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 162 (GC 20) du 8 août 1918 au 26 mars 1919 - En mission du 30 novembre au 30 décembre 1918 - Détaché à Neuf-Brisach du 1er au 6 janvier 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 73 du 1er au 9 avril 1919 - Démobilisé, le 15 septembre 1919 - Médaille commémorative de la Grande Guerre 1914-1918 - Médaille Interalliée de la Victoire - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation d'observation du Bourget-Dugny, le 1er juin 1920 - Marié avec Mlle Simone Damiens de Ranchicourt, à Paris, le 12 juillet 1920 - Il est alors représentant de commerce - Ils ont eu trois enfants - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 19 septembre 1922 - Domicilié au 68, boulevard de Courcelles à Paris 17ème, à compter du 3 février 1923 - Domicilié au 36, boulevard Bineau à Levallois (XXX), le 27 janvier 1925 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouviers d'aéronautique, le 21 janvier 1926 - Domicilié à Saïgon (Vietnam), à compter du 2 avril 1929 - Classé en affectation spéciale au titre de la Police de l'Indochine, le 28 décembre 1929 - Rayé du personnel navigant, le 26 novembre 1931 - Rayé de l'affectation spéciale, le 6 décembre 1930 - Affecté à l'escadrille n° 2 d'Indochine, le 6 décembre 1930 - Réintégre la métropole et rattaché au 2ème bureau de la Seine, le 25 mars 1932 - Domicilié au 188, boulevard Pereire à Paris 17ème, à compter du 22 novembre 1932 - Domicilié au 33, place d'Eslon à Reims (Marne), à compter du 15 mai 1934 - Domicilié au 31, rue Le Marrois à Paris 16ème, à compter du 10 mars 1936 - Domicilié au 12, rue du Docteur Goujou à Paris 12ème, à compter du 25 avril 1938 - Marié avec Mlle André Duhenhoffer à Paris, le 14 mai 1938 - Il est toujours représentant de commerce - Domicilié chez M. Dudenechaffer au 40, rue des Brices à Nancy (Meurthe-et-Moselle), à compter du 1er septembre 1939 - Domicilié au Grand Hôtel à Belfort (Territoire de Belfort), à compter du 11 avril 1939 - Dégagé de toutes obligations militaires, le 1er juin 1943 - Décédé à Nancy (Meurthe-et-Moselle), le 15 mars 1968 - Sources : Pam - CCC de l'escadrille SPA 153 - Cahiers d'enregistrements des heures de vol de l'escadrille SPA 153 (côte 1A290/1) - CCC de l'escadrille SPA 162 - CCC de l'escadrille SPA 73 - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - JORF - Dernière mise à jour : 27 août 1918.

 

Photo du Col Dominique Berdalle

Col Dominique Albert Berdalle - Né le 12 mai 1872 à la maison Laulhé à Simacourbe (Pyrénées-Atlantiques) - Fils de Pierre Berdalle (propriétaire et marchand de vin) et de Jeanne Darramon - Ils ont eu trois enfants : Pierre (1870), Dominique (1872) et Jean-Baptiste (1873) - Classe 1892 - Recrutement de Pau (Pyrénées-Atlantiques) sous le matricule n° 1721 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 24ème régiment d'artillerie, le 14 novembre 1893 - Nommé 2ème canonnier conducteur, le même jour - Nommé Brigadier, le 17 mai 1894 - Nommé Brigadier-fourrier, le 1er octobre 1894 - Nommé Maréchal des logis, le 6 février 1896 - Engagé pour cinq ans, à compter du 1er novembre 1896 - Nommé élève-officier, le 4 avril 1899 - En campagne en Afrique du 18 au 31 octobre 1898 - Nommé Sous-lieutenant, le 14 mars 1900 - Autorisé à servir dans l'artillerie coloniale, au sein de la compagnie d'artificiers à Toulon, le 1er avril 1900 - Au Soudan du 8 février 1901 au 9 novembre 1902 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1902 - Affecté au 1er régiment d'artillerie coloniale, le 21 novembre 1902 - A l'école de cavalerie de Saumur, le 18 août 1903 - Affecté au 1er régiment d'artillerie coloniale, le 24 septembre 1904 - Affecté au 3ème régiment d'artillerie coloniale, le 12 janvier 1905 - Affecté au 5ème régiment d'artillerie coloniale, le 9 novembre 1905 - En Cochinchine du 10 décembre 1905 au 30 mars 1910 - Médaille coloniale en 1906 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1908 - Affecté au 2ème régiment d'artillerie coloniale, le 5 mars 1910 - Désigné pour suivre un stage à l'inspection du matériel du canon de 75 mm à Bourges, le 21 septembre 1910 - Affecté en Afrique Occidentale Française comme inspecteur du matériel du canon de 75 mm - En opérations à Madagascar du 10 mai 1911 au 2 juillet 1913 - Affecté au 7ème régiment d'artillerie, le 10 mai 1911 - Affecté au 2ème régiment d'artillerie, le 1er juillet 1913 - En Cochinchine du 22 février au 1er août 1914 - Affecté au 5ème régiment d'artillerie coloniale, le 22 février 1914 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 30 décembre 1914 - Affecté au 3ème régiment d'artillerie, le 6 mars 1916 - Nommé Chef d'escadron (commandant), à titre temporaire, le 5 octobre 1916 - Citation n° 39 à l'ordre du corps d'armée, en date du 21 mai 1917 - Citation n° 47 à l'ordre de la division, en date du 30 novembre 1917 - Citation à l'ordre de la division, en date du 29 janvier 1918 - Nommé Chef d'escadron (commandant) à titre définitif, le 24 septembre 1918 - Placé en position "Hors Cadres" à l'aéronautique de l'armée d'Orient, le 24 septembre 1918 - Nommé Adjoint tactique au chef d'escadron, commandant de l'aéronautique de l'Afrique Occidentale, le 25 septembre 1918 - Citation n° 107 à l'ordre de l'armée, en date du 2 décembre 1918 - Nommé Adjoint au directeur du SRA et affecté à l'aéronautique de l'armée du Levant, le 10 novembre 1919 - Embarqué à Marseille, le 21 avril 1920 - Arrivé à Beyrouth (Liban), le 2 mai 1920 - Nommé Commandant en second de l'aéronautique de l'armée du Levant - Affecté au service des réparations de l'aviation - Affecté au 1er régiment d'aviation d'observation (aéronautique du Levant), le 5 mai 1920 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Rapatrié, le 16 novembre 1921 - Affecté au 34ème régiment d'aviation du Bourget-Dugny, le 16 novembre 1921 - Détaché au centre d'instruction de l'aviation d'Istres - Affecté au 2ème groupe d'ouvriers d'aviation comme commandant en second du centre d'instruction de l'aviation d'Istres, le 23 avril 1923 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1923 - Affecté au 4ème groupe d'ouvriers d'aviation comme commandant du groupe et commandant en second du camp d'instruction de Cazaux, le 23 février 1924 - Commandant du 22ème régiment d'aviation de bombardement de jour, le 8 octobre 1924 - Commandant du 39ème régiment d'aviation, le 23 mars 1925 - Commandant du 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique et de l'école pratique d'aviation d'Avord, le 23 octobre 1926 - Nommé Colonel, le 25 décembre 1926 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 11 juillet 1928 - Marié avec Mlle Marie Nathalie Quintaa à Arudy (Pyrénées-Atlantiques), le 29 avril 1929 - Affecté au service de la préparation militaire supérieure et de l'école de perfectionnement des officiers de réserve de la région de Paris - Nommé Adjoint au général directeur de la préparation militaire supérieure et de l'instruction des officiers de réserve de la région de Paris, le 7 février 1930 - Nommé Général de brigade, le 1er mai 1931 - A la retraite, le 1er mai 1931 - Titulaire du fauteuil n° 14 de l'académie du Béarn de 1941 à novembre 1949 - Décédé à Pau (Pyrénées-Atlantiques), le 21 novembre 1949 - Le général Berdalle repose dans le cimetière communal de Denguin (Pyrénées-Atlantiques), depuis le 23 novembre 1949 - Sources : Fiche matricule conservée aux archives départementales des Pyrénées-Atlantiques - LO - Site Internet "Généanet" - Site Internet de l'académie de Béarn - JORF - Date de la dernière mise à jour : 24 août 2024.

* Citation n° 107 à l'ordre de l'armée du Chef d'escadron Dominique Albert Berdalle du 143ème régiment d'artillerie lourde coloniale, en date du 2 décembre 1918 : "Observateur en avion. Adjoint technique au commandant de l'aéronautique des armées alliées : officier d'artillerie de très grande valeur et d'une bravoure légendaire. Comme commandant de batterie, puis comme commandant de groupe, s'est particulièrement distingué en Orient au cours des opérations d'automne 1916 dans la région de Monastir et, en mai 1917, aux attaques du Skra. Passé dans l'aviation comme observateur en avion. Adjoint tactique au commandant de l'aéronautique des armées alliées, s'est fait remarquer par son allant personnel et a donné à l'aviation d'artillerie une impulsion particulièrement heureuse. A pris part de bout en bout aux opérations françaises et serbes du 15 septembre au 11 novembre 1918, sachant, au milieu des difficultés, galvaniser par son énergie et sa gaîté le personnel de l'aviation."

* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du Col Dominique Albert Berdalle de l'école pratique d'aviation d'Avord, en date du 11 juillet 1928 : "Officier du 16 juin 1920; 34 ans de services, 17 campagnes, 4 citations."

Biographies des hommes

Cdt Marcel Charles Albert Guillot - Né le 26 mars 1893 à Tergnier (Aisne) - Fils d'Armand Lucien Albert Guillot (instituteur) et de Marie Constance Charlotte Degagny (institutrice) - Domiciliés à Caudebec-en-Caux (Seine-Maritime) en 1913 - Elève de l'école Normale de Laon de 1909 à 1913 - Titulaire du brevet supérieur - Profession avant guerre Instituteur Licencié Es Lettres - Domicilié à Chauny (Aisne) - Classe 1913 - Recrutement de Laon (Aisne) sous le matricule n° 793 - Engagé volontaire, par devancement d'appel, pour trois ans, au titre du 87ème régiment d'infanterie, le 27 septembre 1913 - Affecté au 128ème régiment d'infanterie, pour convenances personnelles, le 8 juin 1914 - Blessé par coup de baïonnette au bras gauche à Saint-Lumier-la-Populeuse (Marne), le 7 septembre 1914 - Nommé Sergent fourrier, le 4 novembre 1914 - Nommé Aspirant, le 25 janvier 1915 - Blessé par plaie légère au niveau de la tête du péroné droit à Beauséjour, le 4 mars 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire et affecté au 402ème régiment d'infanterie, le 25 août 1915 - Affecté au 401ème régiment d'infanterie, le 25 août 1915 - Affecté au 107ème bataillon de chasseurs à pied, le 6 décembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 31 décembre 1915 - Citation n° 30 à l'ordre de la 157ème division d'infanterie, en date du 1er mars 1916 - Affecté au 213ème régiment d'infanterie, le 19 avril 1916 - Citation n° 117 à l'ordre du 34ème corps d'armée, en date du 19 novembre 1916 - Citation n° 39 à l'ordre de la 164ème division d'infanterie, en date du 20 juillet 1917 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 16 août 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 25 août 1917 - Affecté au 16ème régiment d'infanterie, le 26 septembre 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 12 novembre 1917 - Envoyé à l'école d'aviation militaire d'Etampes pour effectuer sa formation initiale, le 17 novembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 11.745 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 24 février 1918 - Stage de perfectionnement bombardement à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 14 avril 1918 - Pilote au centre de Chartres du 14 avril au 17 juin 1918 - Pilote de l'escadrille BR 29 du 17 juin au 15 juillet 1918 - Au cours d'un combat aérien lors d'une mission de bombardement, le Breguet XIV B2, qu'il pilotait en équipage avec le Sgt André Héraud (mitrailleur), a été contraint d'atterrir en zone occupée par les Allemands dans les environs de Ronchères (Aisne), le 15 juillet 1918. Les deux membres d'équipage ont été faits prisonniers - Le mitrailleur a été blessé lors du combat aérien - Interné à Karlsruhe (Allemagne), puis à Landshut, à compter du 6 septembre 1918 - Interné à Marienberg-Würzburg (Allemagne), à compter du 21 septembre 1918 - Rentré de captivité en fin 1918 / début 1919 - Croix de guerre 14-18 avec une palme, 2 étoiles d'argent et une étoile vermeil - Citation n° 13.522 à l'ordre de l'armée, en date du 14 février 1919 - Affecté à l'escadrille BR 543 à La Sénia du début 1919 au 15 novembre 1919 - Affecté au groupement aéronautique n° 4 du Bourget, pour convenances personnelles, le 15 novembre 1919 - Affecté, pour ordre, au 54ème régiment d'infanterie, le 31 janvier 1920 - Mis en position "Hors cadre aéronautique" au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 5 juin 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation d'observation, le 1er août 1920 - Affecté au centre d'Instruction d'aviation d'Istres, le 10 février 1922 - Affecté au 2ème groupe d'ouvriers d'aviation, le 1er juillet 1922 - Nommé Capitaine, le 25 mars 1923 - Affecté au Centre d'Etudes de l'Aéronautique - Lettre de félicitations n° 2656 du ministre en date du 19 juin 1923 - Détaché au Centre d'études des liaisons et transmissions de Versailles, le 8 octobre 1923 - Nommé Professeur d'aéronautique au centre d'études des liaisons et transmission à Versailles, le 23 octobre 1923 - Affecté au 37ème régiment d'aviation au Maroc, le 24 septembre 1925 - Embarqué à Bordeaux (Gironde), le 7 octobre 1925 - Débarqué à Casablanca, le 11 octobre 1925 - Affecté provisoirement à la 1ère escadrille à Rabat (traditions de l'escadrille 551 de la Grande Guerre), le 15 octobre 1925 - Affecté à la 8ème escadrille (traditions de l'escadrille SAL 8 de la Grande Guerre) - Nommé Directeur des études d'observations, le 26 octobre 1925 - Citation n° 468 à l'ordre du corps d'armée (TOE), en date du 6 décembre 1926 - Autorisé à prolonger son séjour de trois mois, à compter du 11 janvier 1927 - Croix de guerre des TOE - Médaille coloniale avec agrafe vermeil "Maroc" - Affecté à l'école militaire et d'application de l'aéronautique, le 9 juin 1927 - Nommé Chef de bataillon, le 20 mars 1930 - Affecté au 39ème régiment d'aviation à destination du Levant - Mis en route sur le dépôt des Isolés métropolitains de Marseille, le 25 mai 1931 - Embarqué à Marseille, le 26 mai 1931 - Débarqué à Beyrouth (Liban), le 9 juin 1931 - Affecté provisoirement à l'état-major pour stage d'études, le 18 juin 1931 - Rapatrié sanitaire - Embarqué à Beyrouth sur le vapeur M. Pacha, le 10 septembre 1931 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 7 novembre 1931 - En congé de convalescence de deux mois - Passé par voie de réorganisation à la base aérienne du Bourget-Dugny, le 1er juillet 1932 - Affecté à la direction de l'instruction pré-post militaire à l'état-major particulier de la 2ème région aérienne, le 15 octobre 1933 - Passé à la base aérienne d'Algérie n° 201, le 11 février 1935 - Passé à l'école de l'Air à Versailles, le 16 août 1936 - Nommé Lieutenant-colonel, le 15 mars 1937 - Commandant du Centre Ecole n° 351 - Désigné pour suivre les cours des Hautes Etudes Aériennes - Affecté au bataillon de l'air 117, le 21 octobre 1938 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 13 décembre 1938 - Nommé Colonel du cadre navigant, le 2 septembre 1939 - Nommé Général de brigade aérienne, après demande de réparation de préjudice de carrière, le 1er décembre 1942 - Domicilié à Gordes (Vaucluse) - Conseiller technique du Maquis du Ventoux de 1941 à 1943 - Chef de mission de 2ème classe du réseau de résistance "Andromède-Athénée" (Sud-Est) sous le pseudo "Sirius" du 1er août 1943 au 30 septembre 1944 - A transmis aux alliés les plans de défense de la coteer août méditerranéenne et des Alpes - A été arrêté à son domicile, avec son épouse, par la Gestapo, le 9 novembre 1943 - Son épouse est libérée rapidement - Interné aux Beaumettes à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Torturé et comdanné à mort - Evadé de l'hôpital Salvator de Marseille où il était en traitement, le 11 juin 1944 - Reprend son action dans la résistance, dans la région d'Aix-en-Provence et participe à la libération de Marseille - De la libération jusqu'en 1945, affecté au cabinet du commissaire de la République de Marseille - Nommé Général de division aérienne, le 25 septembre 1944 - Général inspecteur régional des forces républicaines de sécurité (FRS) de septembre 1944 à février 1945 - Placé en position de disponibilité du 1er octobre 1944 au 1er avril 1945 - Officier adjoint au commandant militaire en Allemagne (Berlin) - Citation n° 673 à l'armée de l'armée, en date du 26 mars 1945 - Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 19 novembre 1945 - Croix de guerre 39/45 - Croix de 1ère classe des SMV - Placé en position d'activité du 1er avril 1945 au 26 mars 1946 - Placé en congé du personnel navigant, le 26 mars 1946 - Président de la commission de dégagement des cadres de l'armée de l'air (examen de l'attitude patriotique de 1940 à 1945, puis attitude professionnelle et générale), le 6 avril 1946 - Médaille de la Résistance avec rosette, en date du 24 avril 1946 - Nommé Chef de service à l'administration centrale du ministère de l'armement, le 15 mai 1946 - Commandant de la direction du bureau de la sécurité ratachée au cabinet du ministre, le 15 mai 1946 - Affecté au cabinet du Ministre - Domicilié au 32, avenue Lazare Hoche à Chaville (Seine-et-Oise) jusqu'en 1949 - Placé en 2ème section (réserve), le 1er avril 1950 et s'installe définitivement au hameau "Aux Imberts" à Gorde au s (Vaucluse) - Totalise 958h15 de vol en 1958 - Elevé au grade de Grand Officier de la Légion d'Honneur, en date du 19 janvier 1958 - Décédé au hameau des Imberts à Gordes (Vaucluse), le 29 novembre 1960 - Photo transmise par Patrick Van Henden que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Aisne - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille BR 29 - LO - JORF - Bailey / Cony - Site Internet du CICR - Base de données des "Médaillés de la Résistance" mise en ligne par le site "Mémoire des Hommes" - Base de données des "Titres, homologations et services pour faits de résistance" du site "Mémoire des Hommes" cotes GR 16 P 279503, GR 28 P 4.212.156, GR 28 P 11.109 - Site Internet "Traditions des escadrilles de l'armée de l'Air" - Site Internet "Polices mobiles" - Dernière mise à jour : 2 juillet 2021.

* Citation n° 30 à l'ordre de la 157ème division d'infanterie, en date du 1er mars 1916 : "Le 12 février 1916, sous un violent bombardement d'artillerie lourde, a été renversé et enseveli par un éclatement d'obus, et malgré la commotion ressentie, a demandé à rester à son poste de commandement."

* Citation n° 117 à l'ordre du 34ème corps d'armée, en date du 19 novembre 1916 : "Officier brave et actif, a su mener à bien de nombreuses patrouilles particulièrement fructueuses en résultats. Le 12 novembre a organisé et dirigé pour appuyer une opération locale et à la suite de reconnaissances personnelles des plus hardies, un ùmportant groupement de mitrailleuses avec lesquelles il a réussi à aveugler tous les flanquements, apportant ainsi à l'opération l'aide la plus efficace."

* Citation n° 39 à l'ordre de la 164ème division d'infanterie, en date du 20 juillet 1917 : "Jeune officier d'une bravoure et d'un entrain remarquable, a commandé la compagnie de mitrailleuses du bataillon, pendant la période en secteur du 14 juin au 4 juillet s'imposant à tous, à la fois par ses exemples de mépris du danger et sa compétance tactique et technique. A notamment effectué de nombreuses reconnaissances en avant de nos lignes, tant pour l'établissement d'un programme de tir de harcélement des mitrailleuses sur les pistes ennemies que pour l'étude et la vérification des flanquements de ses mitrailleuses en première ligne."

* Citation n° 13.522 à l'ordre de l'armée du Ltt Marcel CHarles Guillot au 16ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille BR 29, en date du 14 février 1919 : "Officier pilote d'un courage tenace et froid. Le 15 juillet 1918, quoique des obus ennemis aient blessé son mitrailleur, a tenu à remplir sa mission ; a engagé le combat avec huit avions allemands, dont le feu a blessé très grièvement son passager et arrêté le moteur de son avion ; a réussi à atterrir normalement avec un appareil criblé de balles dans un terrain battu par l'artillerie ; a dégagé son mitrailleur évanoui et a été capturé par des cavaliers ennemis, au moment où il se disposait à incendier son appareil. Deux blessures. Trois citations."

* Citation n° 468 à l'ordre du corps d'armée (TOE), en date du 6 décembre 1926 : "Officier pilote observateur de valeur. A rendu de grands services au cours des opérations de 1926 dans la région d'Ouezzan comme adjoint à un commandant de groupe. Officier de liaison auprès du général commandant la 128ème division pendant les opérations en pays Ghezzaoua, a donné au commandement les renseignements les plus précieux en prenant part lui-même à de nombreuses missions de guerre dans cette région. A exécuté plusieurs bombardements très réussis en pays Ghezzaoua."

* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Lcl Marcel Charles Albert Guillot, en date du 13 décembre 1938 : "24 ans de services, 8 campagnes, 10 ans de bonifications pour services aériens. A été blessé et cité. Chevalier de la Légion d'Honneur du 16 juin 1920."

 

Les photos de groupes

 

 

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Photos individuelles

 

 

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Les avions

 

 
 

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Les accidents

 

 

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Remerciements à :

- M. Patrick Van Henden pour l'envoi de la photo du Cne Marcel Guillot.

Bibliographie :

- "Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920" - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- "L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes" - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- "The French Air Service War Chronology 1914-1918" par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- "De l'Aéronautique militaire 1912 à l'Armée de l'Air 1976" par Myrone N. Cuich publié à compte d'auteur en 1978.
- "The WW1 French Aces Encyclopedia" en huit tomes par David Méchin publié par Aeronaut books en 2021.
- "Les As de l'aviation française 1914-1918" de David Méchin, Claude Thollon-Pommerol et Philippe Guillermin.
- "Les As français de la Grande Guerre" en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- "Les Armées françaises dans la Grande Guerre" publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Le Journal Officiel de la République Française (JORF) mis en ligne sur le site internet "Gallica" de la grande bibliothèque de France.
- Site Internet "Leonore" mis en ligne par les Archives Nationales - Voir le lien
- Site Internet "Les traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet "Grand Mémorial" mis en ligne par le Ministère de la Culture - Voir le lien
- Site Internet des registres matricules militaires mis en ligne par les archives nationales d'outre-mer - Voir le lien
- Site Internet du CICR présentant les prisonniers de la 1ère guerre mondiale - Voir le lien

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