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Les insignes des différentes unités
du 5ème régiment d'observation

Les insignes métalliques des escadrilles du 5ème régiment d'observation de Lyon-Bron de la période allant du 1er janvier au 1er août 1920 - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - La numérotation des escadrilles est celle de la période en question - Insignes issus de la collection de Mr Philippe Bartlett (5, 6, 7, 8), que je remercie pour son aide.

 

Aéronautique militaire

Le 5ème régiment d'observation

Création du 5ème groupement d'aviation d'observation :

A partir d'avril 1919, les six escadrilles de la 4ème armée se rassemblent pour constituer le qui vont composer le 5ème groupement d'aviation d'observation. Elles arrivent respectivement de :

  • Strasbourg-Neufof pour les BR 207 et BR 218,
  • Niedernai pour les AR 32 et AR 52,
  • Neuf-Brisach pour la BR 243,
  • Valdahon pour la SPAbi 20.

Les escadrilles SPAbi 53, qui arrivent de Nancy-Malzéville, et SAL 17 arrivant de Bitche, sont détachées en Allemagne. Elles ne reviendront plus sur Bron.

Le terrain de Lyon-Bron :

Les escadrilles, qui s'installent sur le terrain de Bron, héritent des installations utilisées lors de la Grande Guerre, en particulier ceux de l'école des mécaniciens d'aviation et du centre de formation des chauffeurs. Le tout est composé de baraques Adrian et de hangars Bessonneau qui ont déjà bien vécus. La priorité est d'utiliser les énormes stocks d'avions, de pièces détachées accumulés par les années de guerre.

Accident mortel :

Le 20 mars 1919, Le Sgt Demoulin, pilote, en équipage avec le Sol Justin Klauss, décollait aux commandes d'un bimoteur (Caudron R XI ou C 23) pour effectuer des essais en vol après répartations. Après un premier vol qui s'était passé sans problème, les deux aviateurs repartirent. Malheureusement, arrivés à 500 mètres d'altitude, leur avion, après avoir fait un beau virage, descendit brusquement en spirale rapide avant de s'écraser au sol. La panne d'un des moteurs a été fatale aux deux aviateurs qui ont été tués sur le coup. Leurs corps ont été évacués sur l'hôpital Desgenettes de Lyon. Le Sgt Demoulin, âgé de 24 ans, était originaire de Paris et Klauss, 20 ans, venait de Dijon (Côte-d'Or).

Création du 5ème régiment d'observation :

Le 1er janvier 1920, le 5ème groupement d'aviation d'observation laisse place au 5ème régiment d'observation.

Le 5ème régiment d'observation
de Lyon-Bron

Valable pour la période allant du 1er janvier au 1er août 1920.

Huit escadrilles, numérotées de 1 à 8, réparties en 3 groupes d'observation.

1er groupe d'observation
Arrivée le 10 décembre 1919 ---> 1ère escadrille ---> traditions de la BR 207
Détachée à Gonsenheim ---> 2ème escadrille * ---> traditions de la SPAbi 53
Arrivée le 29 avril 1919 ---> 3ème escadrille ---> traditions de la SAL 32
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2ème groupe d'observation
Arrivée le 27 avril 1919 ---> 4ème escadrille ---> traditions de la SAL 52
Arrivée le 20 avril 1919 ---> 5ème escadrille ---> traditions de la BR 243
Détachée à Gonsenheim ---> 6ème escadrille * ---> traditions de la SAL 17
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3ème groupe d'observation
Arrivée le 22 août 1919 ---> 7ème escadrille ---> traditions de la SPAbi 20
Arrivée le 24 août 1919 ---> 8ème escadrille ---> traditions de la BR 218
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* Nb : escadrilles détachées à l'armée du Rhin (occupation de l'Allemagne).

Lors de sa création, le 5ème régiment d'aviation d'observation compte huit escadrilles réparties en 3 groupes d'observation. Toutefois, il faut signaler que deux escadrilles, les 2ème et 6ème, ne rejoignent pas Bron et restent détachées à l'aéronautique de l'armée du Rhin. A sa création le 5ème RO compte un état-major, unc compagnie hors rang, un centre de mobilisation et un parc aéronautique avec sa compagnie d'ouvriers d'aviation.

Circulaire provisoire :

* Circulaire relative à l'application aux troupes de l'aéronautique du décret et de l'instruction du 23 décembre 1919, concernant l'organisation provisoire des unités administratives dans les corps de troupe, à partir du 1er janvier 1920.

1. A partir du 1er janvier 1920, dans les formations de l'aéronautique appelées à être constituées en régiments et stationnées sur le territoire de la métropole, les unités administratives seront formées provisoirement, de la façon suivante:

  • Dans l'aviation : une seule unité administrative par groupe d'escadrilles (groupe d'observation ou de reconnaissance, groupe de chasse, groupe de bombardement);
  • Dans 1'aérostation, une seule unité administrative par bataillon d'aérostation.
  • Dans la D.C.A, une seule unité administrative par groupe de 75 automobiles ;
  • dans les groupes mixtes, unité administrative réunissant les deux compagnies de projecteurs, et une unité administrative mixte.

2. Toutes les dispositions du décret et de l'instruction du 23 décembre 1919, en ce qui concerne la désignation des commandants des unités administratives provisoires, leur rôle et leur responsabilité, ainsi que les dates et conditions du passage de l'organisation actuelle à l'organisation nouvelle sont applicables aux troupes de l'aéronautique.

Le 1er janvier 1920, une organisation provisoire entre en vigueur en attendant le vote par le parlement de la loi d'organisation de l'aéronautique militaire. Les unités de chasse sont réparties au sein de trois régiments d'aviation, avec chacun trois groupes à trois escadrilles.

Composition de l'aéronautique militaire, le 1er janvier 1920 :

La désignation officielle des unités est alors régiment de chasse, de bombardement ou d'observation.

Métropole :

- 1er régiment de chasse de Thionville-Basse-Yutz,
- 2ème régiment de chasse de Strasbourg-Neuhof,
- 3ème régiment de chasse de Châteauroux-La-Martinerie.

- 1er régiment de bombardement de Metz-Frescaty,
- 2ème régiment de bombardement de Nancy-Malzéville,
- 3ème régiment de bombardement de Neustadt (Allemagne).

- 1er régiment d'observation de Tours-Parcay-Meslay
- 2ème régiment d'observation de Dijon-Longvic,
- 3ème régiment d'observation de Beauvais-Tillé
- 4ème régiment d'observation du Bourget-Dugny,
- 5ème régiment d'observation de Lyon-Bron,
- 6ème régiment d'observation de Toul.

Afrique du Nord et Pologne :

- régiment d'Algérie-Tunisie
- régiment du Maroc
- Armée Haller

Ecoles :

- Ecole de perfectionnement des spécialistes de l'aviation de Bordeaux,
- Ecole de tir aérien et de bombardement de Cazaux,
- Ecole d'aviation d'Istres.

Dénominations semblables et complexes :

Comme on peut le constater, plusieurs régiments portant le même numéro, comme par exemple, le 1er de chasse, le 1er de bombardement et le 1er d'observation, idem pour le 2ème et le 3ème. Pour ajouter à la confusion, la numérotation des escadrilles au sein des régiments est complexe. Très vite, plus personne ne s'y retrouve.

Fort heureusement, le commandement de l'aéronautique militaire va réagir et modifier la dénomination des régiments et de leurs escadrilles, en date du 1er août 1920. Nous le verrons dans le chapitre suivant.

Sources :

Journal "Le télégramme des Vosges" - Journal L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - JORF - LO - Archives départementales concernées - Pam - MpF - Liste des brevets militaires - Site "Le Grand Mémorial" - Fichier des décès de l'INSEE - ANOM - CICR.

Aéronautique militaire

Le 35eme régiment d'aviation d'observation
de Lyon-Bron

Organisation n° 1

Valable pour la période allant du 1er août 1920 au 1er octobre 1922.

Six escadrilles, numérotées de 1 à 14, réparties en un groupe de reconnaissanxe et deux groupes d'observation.

1er groupe de reconnaissance sur Breguet 14A2
1ère escadrille ---> traditions de la BR 243
2ème escadrille ---> traditions de la BR 207

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2ème groupe d'observation sur Breguet 14A2
11ème escadrille ---> traditions de la SPAbi 20
12ème escadrille ---> traditions de la BR 218

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3ème groupe d'observation sur Breguet 14A2
13ème escadrille ---> traditions de la SAL 32
14ème escadrille ---> traditions de la SAL 52

Le 1er août 1920, la numérotation des escadrilles au sein des régiments d'observation change. Elles sont numérotées de la manière suivante :

  • 1ère et 2ème escadrille pour le groupe de reconnaissance.
  • à partir de la 11ème escadrille pour les groupes d'observation.

Les insignes des différentes unités
du 35ème régiment d'aviation d'observation
Organisation n° 1

Les insignes métalliques des escadrilles du 35ème régiment d'observation de Lyon-Bron de la période allant du 1er août 1920 au 1er octobre 1922 - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - La numérotation des escadrilles est celle de la période en question - Insignes issus de la collection de Mr Philippe Bartlett (1, 11, 12), que je remercie pour son aide.

Changements de désignations :

Le 1er août 1920, la numérotation des régiments et de leurs unités organiques, jugée trop complexe, évolue. La dénomination du régiment passe de "Régiment d'observation" à "Régiment d'aviation d'observation". Ces changements sont définis par la circulaire ministérielle n° 56.927, en date du 17 juillet 1920.

Nouvel accident mortel :

Le 28 septembre 1920, le Ltt Louvin (réserve) effectuait un vol au sein de l'école d'aviation, au-dessus du terrain de Bron. Il emmenait un officier mécanicien en place place arrière. A 300 mètres d'altitude, probablement victime d'une défaillance moteur, leur avion s'est écrasé sur le terrain, ne laissant aucune chance à l'équipage. Les secours, arrivés sur place, ont constaté la mort du pilote et ont évacué le passager arrière, très grièvement blessé. Quelques heures après son hospitalisation, l'officier est décédé des suites de ses blessures.

Mort au cours d'un meeting en Suisse :

Le 29 mai 1921, six pilotes de la 23ème escadrille du 35ème régiment d'aviation ont participé au meeting sur l'aérodrome de la Blécherette, organisé par la société "Aéro-Lausanne". Les aviateurs français étaient les Ltts Battesti (cdmt de l'escadrille), Antoine Assorin, Sébastien Tourné, les Adjs Mathieu, Pierre Marcel Urugnen, Léon Narac. Malheureusement, le Ltt Assorin s'est tué lors d'une démonstration.

Les pilotes militaires :

Le général H. Dumesnil, directeur de l'aéronautique militaire a précisé les conditions pour devenir pilote militaire, le 11 juillet 1921. En principe, un appelé ne peut devenir pilote pendant sa durée légale car sa durée de service est insuffisante pour recevoir une instruction correcte et complète. Plusieurs options s'offrent à eux.

Bourse de pilotage :

D'abord la bourse de pilotage. Chaque début d'année, les jeunes gens appartenant à la classe de mobilisation, ayant satisfait un examen d'aptitude physique et d'instruction élémentaire, peuvent bénéficier d'une bourse de pilotage. Les élèves-pilotes boursiers de pilotage bénéficent des avantages suivants :

  • l'instruction dans une école civile d'aviation dans la région de leur choix, aux frais de l'état, jusqu'à l'obtention du brevet militaire de pilote d'avion.
  • la nourriture et le logement assurés par l'école.
  • des primes mensuelles variables selon la durée de l'engagement qu'ils promettent de contacter (de 100 à 300 frs).
  • deux bons de réduction à demi-tarif par mois, à destination du domicile de leur famille.

Engagement volontaire :

A - ensuite un engagement volontaire dans une formation de l'aviation. A toute époque de l'année, les jeunes âgés de 18 ans accomplis, peuvent contacter un engagement volontaire dans un régiment ou une formation d'aviation.

  • de 3, 4 ou 5 ans au 36ème régiment d'aviation en Algérie ou au37ème régiment d'aviation au Maroc.
  • de 4 ou 5 ans dans un régiment ou une formation d'aviation de France métropolitaine.
  • de 3 ans dans toutes les unités d'aviation, s'ils ont obtenus le brevet militaire de pilote d'aviation et s'ils ont au moins 19 ans.

Le candidat doit d'abord demander au commandant du régiment ou de l'unité l'autorisation de contacter un engagement au sein de cette unité. Muni de cette autorisation, d'un bulletin de naissance, un certificat de bonne vie et moeurs (style casier judiciaire), du consentement de ses parents (la majorité d'alors est à 20 ans), il peut se présenter au bureau de recrutement de son lieu de résidence pour constituer son dossier d'engagement.

L'engagement sera souscrit au titre du personnel non navigant, mais, dès que son instruction militaire sera terminée, l'engagé pourra être désigné, sur sa demande, comme élève-pilote, s'il réunit les conditions d'aptitude physiques requises.

L'aptitude physique demandée est la suivante :

  • une acuité visuelle normale,
  • un champ binoculaire normal,
  • une acuité auditive normale,
  • l'intégralité des organes respiratoires et de circulation,
  • un poids maximal de 85 kg.

B - A certaines époques déterminées par le Ministre, un engagement est accepté dans les conditions suivantes :

  • de 3 ans pour les jeunes âgés de 19 ans,
  • de 2 ans, par devancement d'appel pour les jeunes âgés d'au moins de 18 ans, pourvu du certificat de préparation au service militaire, ou du brevet militaire de pilote.

C - Les jeunes appelés, incorporés dans l'aviation militaire, peuvent être admis comme élèves-pilotes, s'ils promettent par écrit, de contacter, dès qu'ils auront accompli leur première année de service, un engagement les liant au service pour un an en supplément de la durée légale du service.

Indemnités de fonctions :

Les indemnités journalières spéciales attribuées aux pilotes sont les suivantes :

  • soldats et caporaux : pendant la durée légale 1,50 fr et 6 frs après la durée légale.
  • sergent : pendant la durée légale 3 frs et 7 frs après la durée légale.
  • adjudants et adjudants-chefs : pendant la durée légale 3 frs et 8 frs après la durée légale.

Corps de troupe de l'aviation pouvant recevoir des engagements volontaires :

1er RAC (Thionville-Basse-Yutz), 2ème RAC (Strasbourg-Neuhof), 3ème RAC (Châteauroux-Martinerie) - 11ème RAB (Metz-Frescaty) - 12ème RAB (Neustadt) - 21ème RAB (Nancy-Malzéville) - 22ème RABN (Luxeuil) - 31ème RAO (Tours) - Détachement de Pau - 32ème RAO (Dijon-Longvic) - Détachement au camp d'Avord - 33ème RAO (Mayence) - 34ème RAO (Dugny-Le-Bourget) - 35ème RAO (Lyon-Bron) - 36ème RAO Hussein-Day ( Algérie) - Détachement à Tunis - 37ème RAO de Rabat (Maroc).

1er groupe d'ouvrier d'aviation :

  • 1ère section d'ouvriers d'aviation du Bourget-Dugny (Seine-Saint-Denis),
  • 2ème section d'ouvriers d'aviation de Nanterre (Hauts-de-Seine),
  • 3ème section d'ouvriers d'aviation de Saint-Cyr (Yvelines),
  • 4ème section d'ouvriers d'aviation du Bourget-Dugny (Seine-Saint-Denis),
  • 5ème section d'ouvriers d'aviation de Saint-Cyr (Yvelines),
  • 6ème section d'ouvriers d'aviation de Romorantin (Loir-et-Cher),
  • 7ème section d'ouvriers d'aviation de Romilly-sur-Seine (Aube),
  • 8ème section d'ouvriers d'aviation de Dijon-Longvic (Côte-d'Or),
  • 9ème section d'ouvriers d'aviation de Nanterre (Hauts-de-Seine),
  • 10ème section d'ouvriers d'aviation au bastion 57 à Paris,
  • 11ème section d'ouvriers d'aviation de Villacoublay (Yvelines).

Sections faisant corps :

  • 12ème section d'ouvriers d'aviation de Cazaux (Gironde),
  • 13ème section d'ouvriers d'aviation de Bordeaux (Gironde)
  • 14ème section d'ouvriers d'aviation d'Istres (Bouches-du-Rhône).

Les engagements pour les 1ère, 2ème, 3ème, 4ème, 5ème, 6ème, 7ème, 8ème, 9ème, 10ème, 11ème sections sont contactés au titre du 1er groupe d'aviation, en spécifiant la section choisie.

Assassinat dans le train Paris-Marseille :

Le XX juillet 1921, le Cne Morel du 35ème régiment d'aviation voyageait de nuit, à bord du dernier wagon couchette du train Paris-Marseille. Il occupait ce compartiment avec le Ltt Carabelli, un élève officier de Polytechnique, qu'il ne connaissait pas avant ce voyage. En pleine nuit, un individu masqué, armé de deux revolvers, les menacent pour les voler. A cet instant, le Ltt Carabelli saisit les bras du voleur. Malheureusement pour lui, un second assaillant, qui était resté en retrait, lui fait lacher prise en lui portant un coup de couteau au bras. Avec sa main rendue libre, le premier bandit fit feu à bout portant sur le lieutenant, le blessant très grièvement. Le Cne Morel ne put rien faire, menacé par l'autre arme. Un troisième individu faisait le guet dans le couloir du wagon. Après avoir détroussé Morel, les trois assaillants déclenchèrent le signal d'alarme du train et sautèrent sur les voies. Le Ltt Carabelli est décédé des suites de ses blessures.

Accident mortel :

Le 19 août 1921, Le Ltt André Martineau, titulaire du brevet de pilote militaire n° 2796, obtenu le 29 février 1916, se tue aux commandes d'un biplan (probablement un SPAD) réservé aux anciens pilotes de guerre. Au cours des évolutions au-dessus du terrain, son avion est parti en vrille. Le pilote n'a pas réussi à récupérer son appareil qui s'est écrasé sur le toit d'un hangar. Il a été tué sur le coup. Il était le fils d'Alfred Martineau, gouverneur honoraire des colonies et professeur au Collège de France.

Deux nouvelles victimes :

Le 14 septembre 1921, les caporaux Edmond Delangle (pilote) et Georges Brun (obs) décollaient à bord d'un Breguet 14A2 pour effectuer un vol au-dessus des environs. Après un vol qui s'était passé sans incident, ils prirent la direction du terrain. Après avoir quitté les environs de Décines, le moteur de leur avion eut d'abord des ratés avant de s'arrêter complétement. Le pilote a tenté de poser son avion au plus vite, mais au dernier moment, a mis son avion en virage pour éviter une maison. L'avion, qui était trop lent, est parti en perte de vitesse avant de s'écraser. Le pilote a été tué sur le coup et l'observateur, très grièvement blessé, a rendu son dernier soupir quelques instants plus tard. Tous deux âgés de 20 ans, Delangle était originaire de Montluçon (Allier), il était titulaire du brevet de pilote militaire n° 18.798 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 18 février 1921. Brun était originaire de Mâcon (Saône-et-Loire).

Meeting de Saint-Etienne :

Du 24 au 25 juillet 1921, un grand meeting d'aviation a eu lieu devant 200.000 spectateurs. Les Ltt Courtieu, l'Adj Barthélémy et le Sgt Bar d'une escadrille venue de Lyon-Bron ont participé à cette grande manisfestation.

Déploiement d'une escadrille au camp du Valdahon :

Juste avant le 20 octobre 1921, une escadrille du 35ème régiment d'observation, qui était déployée sur le terrain du Valdahon, est rentrée au terrain.

Le Cdt Vuillemin remporte la coupe Michelin :

Le 21 décembre 1921, le Cdt Joseph Vuillemin, qui concoure à la coupe Michelin, a pris le départ du terrain d'aviation de Lyon-Bron, malgré un épais brouillard, à 7h15. Il est arrivé à Nimes à 9h, Pau (13h10), Bordeaux (14h50) et Romorantin où il s'est posé à 17h40. Il a redécolleré pour Bron le lendemain après avoir bouclé le circuit de 3.000 km. Il remporte la coupe Michelin pour l'année 1922-1923.

 

 

Organisation n° 2

Valable pour la période allant du 1er octobre 1922 au 1er juin 1924.

Dix escadrilles, numérotées de 1 à 24, réparties en un groupe de reconnaissance, deux groupes d'observation et un groupe de chasse. Les numéros manquants sont réservés à d'éventuelles escadrilles d'observation qui viendraient compléter le régiment. Le groupe de chasse arrive de Châteauroux.

1er groupe de reconnaissance sur Breguet 14A2
1ère escadrille ---> traditions de la BR 243
2ème escadrille ---> traditions de la BR 207

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2ème groupe d'observation sur Breguet 14A2
11ème escadrille ---> traditions de la SPAbi 20
12ème escadrille ---> traditions de la BR 218

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3ème groupe d'observation sur Breguet 14A2
13ème escadrille ---> traditions de la SAL 32
14ème escadrille ---> traditions de la SAL 52

4ème groupe de chasse sur SPAD XIII
21ème escadrille ---> traditions de la SPA 67
22ème escadrille ---> pas de tradition (insigne aigle)
23ème escadrille ---> pas de tradition (insigne tête d'indien)
24ème escadrille ---> pas de tradition (insigne hirondelle)

Les insignes des différentes unités
du 35ème régiment d'aviation d'observation
Organisation n° 2

Les insignes métalliques des escadrilles du 35ème régiment d'observation de Lyon-Bron de la période allant du 1er octobre 1922 au 1er juin 1924. - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - La numérotation des escadrilles est celle de la période en question - Les escadrilles n° 22 et 24 sont représentées par les insignes peints sur les fuselages - Leurs insignes métalliques respectifs n'ont pas encore été retrouvés - Si vous en possédez un, envoyez-moi un message - Insignes issus de la collection de Mr Philippe Bartlett (1, 11, 12), que je remercie pour son aide.

Le 1er octobre 1922, le 35ème régiment d'aviation d'observation est transformé, à titre expérimental, en 35ème régiment d'aviation mixte, avec l'arrivée de quatre escadrilles de chasse provenant du 3ème groupe du 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux. Ces escadrilles sont numérotées 21ème, 22ème, 23ème et 24ème escadrilles.

Il faut signaler que les 22ème, 23ème et 24ème escadrilles sont des unités qui ont été créées sans reprise de tradition d'escadrilles de la Grande Guerre. La 22ème adopte un aigle et reprendra les traditions de la SPA 75 en 1933. La 23ème adopte une tête d'indien avec coiffe de plumes et reprendra les traditions de la N 124 "La Fayette" plus tard. La 24ème adopte une hirondelle et reprendra dix ans plus tard les traditions de la SPA 167.

Ces quatre escadrilles sont équipées du SPAD XIII équipé d'un moteur Hispono-Suiza 8 Ba de 220 cv. Ce chasseur, rapide, était délicat à piloter à basse vitesse. Sa construction était solide et il était une excellente plate-forme de tir. Il était armé de deux mitrailleuses synchronisées Vickers de 7,92 mm. A la signature de l'armistice du 11 novembre 1918, les chaines de fabrication tournaient à plein et un millier d'exemplaires sortirent encore des ateliers. Il devint l'avion standard des escadrilles de chasse.

Composition des escadrilles regroupées au sein du 35ème régiment d'observation, après l'arrivée des 4 escadrilles arrivant de Châteauroux, le 1er octobre 1922 - La numérotation des escadrilles de ce document pose problème et demande des recherches complémentaires - Document de couverture de l'historique du 35ème régiment d'aviation.

Résultat de la coupe Military (2 décembre 1922)

Pour l'escadrille Breguet 14A2 du 31ème régiment d'aviation pour l'Adj Foiny (1er prix) et le Cne Bollon (2ème prix).
Pour l'escadrille Breguet 14A2 du 35ème régiment d'aviation pour le Ltt Magne (1er prix) et l'Adj Muzart (2ème prix).
Pour l'escadrille SEA du 34ème régiment d'aviation pour le Ltt Batelier (1er prix) et le Ltt Fieux (2ème prix).
Pour l'escadrille SPAD XX du 2ème régiment d'aviation de chasse pour l'Adj Perrotey (1er prix) et l'Adj Percille (2ème prix).
Pour l'escadrille Nieuport NiD 29 du 1er régiment d'aviation de chasse pour l'Adj Delepine (1er prix) et le Sgt Berniard (2ème prix).

Recrutement de mécaniciens électriciens :

En 1923, les jeunes, après un examen préalable, qui seront reconnus aptes, en raison de leur instruction générale ou leur connaissances en électricité, à devenir, après des cours spéciaux, des sous-officiers mécaniciens-électriciens au sein de l'aéronautique militaire. Ils pourront alors contacter un engagement de 4 ou 5 ans au titre des unités suivantes :

  • le 21ème régiment d'aviation de Nancy-Malzéville,
  • le 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron,
  • le 1er groupe d'ouvriers d'aviation au bastion 71, boulevard Victor à Paris,
  • le 2ème régiment d'aérostation de Toulouse.

L'instruction générale devait correspondre à la première partie du baccalauréat ès-sciences ou au certificat d'études primaires supérieures. Si leur manière de servir et leur conduite donnent satisfaction, ces engagés suivront en école des cours spéciaux d'instruction qui leur permettront de passer les examens du brevet de mécanicien-électricien d'aviation. Ils toucheront des primes journalières de 3,50 fr pour les soldats, 4 fr pour les caporaux, 4,50 fr pour les sergents et 5 fr pour les adjudants.

Arrivée du Nieuport-Delage NiD 29 :

En 1923, les premiers exemplaires du Nieuport-Delage NiD 29 remplacent progressivement les SPAD XIII qui sont à bout de souffle. Cet avion devient le chasseur standard des escadrilles de chasse au sein de l'aéronautique militaire. Il était équipé d'un moteur en V Hispano-Suiza 8 Fb de 300 cv. Il représente un compromis heureux entre la maniabilité des Nieuport et la stabilité des SPAD.

Mort du Sgt Raymond :

Le 7 mars 1923, le Sgt Charles Raymond, pilote de la 22ème escadrille du 35ème RAO, aux commandes d'un Nieuport-Delage NiD 29, s'entraine au-dessus du terrain de Bron. Au cours d'une évolution, son chasseur part en vrille qui ne peut être reprise par le pilote. Le NiD 29 s'écrase à un kilomètre au Sud de terrain. Raymond est évacué vers l'hôpital militaire avec de graves blessures. Il succombera quelques heures plus tard. Il était originaire de Pont-de-Chéry (Isère).

Collision aérienne :

Le 20 avril 1923, en fin de soirée, une collision s'est produite entre deux avions, l'un militaire et l'autre civil, au-dessus du terrain de Lyon-Bron. Le pilote civil a été tué et le militaire blessé (a compléter).

La coupe Michelin :

A partir du 1er mai 1923, la coupe Michelin est de nouveau mise en jeu. Il s'agit d'un tour de France avec quinze atterrissages. Le circuit imposé fait 2.835 km pour la cession 1923-1924. L'épreuve est internationale et est courue sur le territoire français. Les candidats ne pourront concourir que s'ils sont membres d'une fédération nationale, faisant partie de la Fédération Aéronautique Internationale (FAI). Le gagnant remporte 20.000 frs et une réplique en bronze de la coupe, objet d'art de Moreau-Vauthier.

Le parcours imposé est le suivant : Le Bourget-Dugny, Saint-Inglevert, Valenciennes, Mourmelon, Metz-Frescaty, Strasbourg-Neuhof, Dijon-Longvic, Bourges-Avord, Clermont-Ferrand-Aulnat, Lyon-Bron, Nimes-Courbessac, Aérodrome Latécoère de Toulouse, Aérodrome militaire de Pau, Bordeaux-Teynac, Angers-Avrillé et Le Bourget-Dugny.

Les aviateurs pourront commencer par le terrain de leur choix et dans le sens qu'il désire. Les escales seront notifiées dans un livre de bord remis aux candidats lors de leur inscription. A son arrivée aux escales, le candidat devra faire signe don livre de bord par un commissaire agréé ou par deux témoins de l'atterrissage. Les escales intermédiaires, les réapprovisionnements et les réparations sont autorisées mais pas le changement d'avion.

Deux blessés graves en sautant de leur avion :

Le 27 juin 1923, Le Slt Charbonnier, en équipage avec l'Adj Bruala, évoluait à proximité du terrain de Bron. Subitement, leur avion s'inclina, victime de la rupture du câble de commande du gouvernail de profondeur, et piqua rapidement vers le sol. Consciant du danger éminant, les deux aviateurs sautèrent du fuselage d'une hauteur d'une dizaine de mètres, bien entendu trop bas pour leur parachute. Le Slt Charbonnier se blessa grièvement à la tête et se fractura la cuisse gauche et l'Adj Bruala fut évacué avec des douleurs internes. Les deux aviateurs ont été transportés sur l'hôpital militaire Desgenettes. Seul l'état du pilote était alarmant.

Collision aérienne au-dessus du terrain :

Le 1er août 1923, les équipages de deux avions militaires s'entrainaient au-dessus du terrain de Bon. A 2000 mètres d'altitude, un monoplace de chasse (SPAD XIII) s'en prenait à un avion de réglage qui devait se défendre en poursuivant sa mission. Le biplace (Breguet 14A2) était monté par l'équipage composé du Sgt Paul Beyot (pilote) et du Cal Desvignes (mitrailleur). Le SPAD XIII était piloté par le Ltt Gondard qui avait fait la Grande Guerre et dans l'aéronautique militaire depuis 1910. Au cours de l'exercice, le SPAD XIII vint percuter l'autre appareil et le coupa en deux. Les deux membres d'équipage du Breguet 14A2, non sanglés, furent précipités dans le vide et s'écrasèrent sur le terrain. Ils avaient tous les deux 22 ans. L'avant de leur appareil s'écrasa en flammes à distance des corps des deux malheureux. Le Slt Gondard pu maitriser son avion endommagé et pu atterrir à 6 km de là, en direction de Chassieu. Il a été légèrement contusionné. Beyot était originaire de Marseille (Bouches-du-Rhône) et Desvignes de Lyon (Rhône).

Trente avions détruits par le feu :

Le 2 août 1923, un grave incendie s'est déclaré dans un grand hangar de 80 mètres de long sur 60 mètres de large qui abrite trente Nieuport-Delage NiD 29. Prenant rapidement de l'ampleur, le feu n'a pu être maitrisé par les pompiers du terrain, pourtant arrivés très rapidement. Les pompiers de la ville de Lyon sont appelés en renfort. Le manque de points d'eau sur zone oblige les pompiers a tirer des lignes sur plus de 400 mètres. Les flammes se propagnt à l'herbe sèche qui n'avait pas été fauchée aux alentours des batiments. Le feu a été arrêté de justesse à quelques mètres du hangar des réserves de guerre, qui contenait lui aussi trente avions. Les dégâts s'élèvent à 2,5 millions de francs. Pour information, un Nieuport-Delage NiD 29 coûtait 70.000 frs à l'époque.

Escadrilles engagées dans le Tour de France :

Le 9 août 1923, les escadrilles engagées pour le Tour de France ont effectué leur première étape entre Saint-Raphaël et Lyon-Bron. La première a atterri sur place à 10h45, la seconde, composée d'avions de chasse, s'est posée à 13h30. Il y a eu de la casse parmi ces unités car deux avions de la première unité ont été contraints d'atterrir en route sur panne et trois pour la seconde unité.

Le Tour de France est bouclé :

Le 28 septembre 1923, le Cne Girier, arrivant de Bordeaux, est rentré à l'aérodrome de Lyon-Bron, avec deux des avions qui composaient son escadrille, bouclant son tour de France. Deux autres avions de son unité ont été contraints d'atterrir en chemin.

Mort du Ltt André Ruby :

En décembre 1923, le Ltt André Jean Ruby, pilote d'une escadrille d'observation du 35ème régiment d'aviation, est décédé des suites d'une maladie de poitrine. Agé de 27 ans, il laisse une veuve et deux jeunes enfants. Il était titulaire du brevet de pilote militaire n° 19.983 obtenu à l'ESA n° 1, le 23 août 1923.

Collision mortelle au dessus du terrain :

Le 5 février 1924, deux NiD 29, qui prenaient part à un exercice de voltge, sont entrés en collision alors qu'ils volaient à 1.000 mètres au dessus de Saint-Priest. Les deux avions ont pris feu lors de l'impact avec le sol et les deux aviateurs ont été tués et carbonisés. Il s'agissait du Sgt Moreau, originaire de Maçon et du Sgt Jean Rébillard, titulaire du brevet de pilote militaire n° 19.871 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 26 mars 1923 et détenait l'insigne métallique (macaron) de pilote militaire n°16.653. Il était originaire de Rennes.

Panne près de Châteauneuf-du-Pape :

Le 6 février 1924, le Breguet 14A2 n° 17.015, monté par l'équipage composé de l'Adj Perrier (pilote) et le Sol Raymond André (mécano), avait décollé du terrain de Bron pour se rendre sur celui d'Istres. Arrivé dans les environs de Montélimar, le moteur tomba en panne. Il était alors à 3.500 mètres d'altitude. En vol plané et par fort vent arrière, le pilote posa son appareil au lieu dit quartier de Pagnères, sur le territoire de la commune de Châteauneuf-du-Rhône. L'avion a été légèrement endommagé. Le pilote est sorti indemne de cette péripétie mais son camarade, dans la tourelle arrière, a été évacué la figure en sang et avec une forte douleur à l'épaule droite.

Un NiD 29 s'écrase près de Vancia :

Le 17 mai 1924, un Nieuport-Delage NiD 29, piloté par le Sgt Vallier, survolait la région de Lyon, à une altitude de 200 mètres. Soudain, victime d'une panne de moteur, le pilote a tenté un atterrissage d'urgence dans un champ entre le fort de Vancia et la commune de Rillieux. Ne disposant plus de la vitesse nécessaire, son avion n'est disloqué en rencontrant le sol. Le pilote a été retiré des débris de son appareil avec les deux jambes brisées et de nombreuses contusions à la tête et au bras. Une ambulance l'a évacué sur l'hôpital Desgenettes de Lyon où son état a été jugé très grave.

Sources :

Historique du 35ème régiment d'aviation - Journal "Le télégramme des Vosges" - Journal L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - JORF - LO - Archives départementales concernées - Pam - MpF - Liste des brevets militaires - Site Internet "Le Grand Mémorial" - Fichier des décès de l'INSEE - ANOM - CICR - Revue "Les Ailes".

 

Aéronautique militaire

Le 35eme régiment d'aviation mixte
de Lyon-Bron

Création du 35ème régiment d'aviation mixte :

Le 1er juin 1924 sont créés officiellement les régiments d'aviation mixtes. Dans ces grandes unités aériennes vont se côtoyer des escadrilles de chasse et d'observation à l'exemple de ce qui a été testé à Bron. C'est le cas pour le régiment d'aviation de Lyon-Bron qui compte 4 escadrilles de chasse et perd son appellation de 35ème régiment d'aviation d'observation pour devenir le 35ème régiment d'aviation mixte. L'idée générale étant de disposer sur un même aérodrome d'unités d'observation qui seraient couvertes par les unités de chasse.

Organisation n° 1

Valable pour la période du 1er juin 1924 au 1er novembre 1927.

Dix escadrilles, numérotées de 1 à 14, réparties en trois groupes d'observation et un groupe de chasse. La numérotation au sein du régiment évolue.

1er groupe d'observation
1ère escadrille ---> traditions de la BR 243
2ème escadrille ---> traditions de la BR 207

2ème groupe de chasse sur Nieuport-Delage NiD 29
5ème escadrille ---> traditions de la SPA 67
6ème escadrille ---> traditions de la SPA 75
7ème escadrille ---> traditions de la N 124
8ème escadrille ---> traditions de la SPA 167

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3ème groupe d'observation
11ème escadrille ---> traditions de la SPAbi 20
12ème escadrille ---> traditions de la BR 218

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4ème groupe d'observation
13ème escadrille ---> traditions de la SAL 32
14ème escadrille ---> traditions de la SAL 52

Les insignes des différentes unités
du 35ème régiment d'aviation mixte

Organisation n° 1

Les insignes métalliques des escadrilles du 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon-Bron de la période allant du 1er juin 1924 au 1er novembre 1927 - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - La numérotation des escadrilles est celle de la période en question - Les escadrilles n° 6 et 8 sont représentées par les insignes peints sur les fuselages - Leurs insignes métalliques respectifs n'ont pas encore été retrouvés - Envoyez-moi un message si vous en possédez un - Insignes issus de la collection de Mr Philippe Bartlett (1, 11, 12), que je remercie pour son aide.

Fanion de la 7ème escadrille (les Sioux) du 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon-Bron - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collections du SHD du château de Vincennes - Photo transmise par l'Adc Bernard Palmiéri que je remercie pour son aide.

Des missions de 6.000 km vers l'Afrique :

En septembre 1924, le Cne Pierre Weiss, commandant du groupe de grande reconnaissance de la division aérienne de Paris, et l'Adj Van Caudenberg, viennent de réussir un raid de 6.000 km, aux commandes de leur avion d'arme, strictement de série. Cette mission a été faite sans préparation, suite à un ordre et avec l'autorisation de l'Espagne. Suite à la réussite de cette mission, la direction de l'aéronautique au ministère de la guerre autorise quatre autres équipages à faire le même parcours. L'Espagne donne l'autorisation à ces quatre vols. Il s'agit pour le 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon-Bron de l'équipage composé des Ltts Laroche et Noir, pour le 11ème régiment d'aviation de bombardement de Nancy-Essey de l'équipage composé du Cdt Chevrier et du Sol Oudart, pour le 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz de l'équipage composé du Ltt Challe et du Sol Lefèvre, pour le 31ème régiment d'aviation mixte de Dijon-Longvic de l'équipage composé des Ltts Gonnet et Briol.

Tombé dans le canal de Jonage :

Le 10 février 1925, le Breguet 14A2, piloté par l'Adc Chambaz, est victime d'une rupture des commandes du stabilisateur et tombe dans le canal de Jonage au niveau du quartier du Carreau sur le territoire de la commune de Meyzieu. Après une descente de plus de 400 mètres, l'Adc Chambaz réussit à s'extraire de la cabine avant que son avion ne sombre. Il est secouru par un pêcheur qui s'est dirigé sur place dès qu'il a vu l'avion sombrer. Hélas, le passager, le Sgt-major Claude Victor Gros n'a pas eu cette chance et est mort noyé. Le lendemain, une équipe de sapeurs-pompiers a réussi à ramener l'avion sur la rive. Le corps du Sgt-Major y était toujours

Accident mortel en vol de nuit :

Le 3 avril 1925, au retour d'un vol de nuit, le Breguet 14A2 de l'équipage composé de l'Adc Louis Veyret / Adj Albert Faury, s'écrase au lieu dit "Les sept chemins" aux limites des communes de Bron, Chassieu et Vaulx-en-Velin. Pendant l'approche d'atterrissage, Veyret a été géné par un autre appareil, voulant l'éviter, il a probablement mis son Breguet en perte de vitesse, ce qui a causé la destruction de l'avion et la mort des deux membres d'équipage. L'Adc Veyret appartenait à la 11ème escadrille (traditions de la SPAbi 20) et l'Adj Albert Faury à la 12ème escadrille (traditions de la BR 218). Ces deux unités sont stationnées sur le terrain de Lyon-Bron. Il faut signaler que l'Adj Albert Faury faisait partie d'une escadrille de huit Breguet 14A2 qui tentait la liaison aérienne sur 4.200 km de désert entre Alger (Algérie) et Dakar (Sénégal).

Mort du Sgt Léon Boyer :

Le 17 avril 1925, un NiD 29, piloté par le Sol Léon Boyer appartenant à une escadrille de chasse du 35ème RAM, évoluait à haute altitude au-dessus de Villeurbanne. Au cours d'une phase de voltige, un des plans s'est rompu. L'avion, devenu incontrôlable, s'écrase dans le quartier de Terraillon de la commune de Bron. Le corps du pilote, qui n'a pas évacué, a été broyé dans les débris de son appareil. Il avait 20 ans et était originaire du village d'Arlempides (Haute-Loire).

Coupe Breguet 1925 :

Le 30 novembre 1925 ont été donnés les résultats de la coupe Breguet pour l'année 1925.

1er prix de 10.000 fr pour l'Adj Sahuc du 36ème régiment d'aviation de Pau, les 27, 28, 29 et 30 septembre 1925, aux commandes d'un Potez 15-A2 à moteur Lorraine de 400 cv avec 231 points.

2ème prix de 5.000 fr pour le Cne Girier de la 2ème escadrille du 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron, le 21, 22, 23 et 24 octobre 1925, aux commandes d'un Breguet 19 A2 à moteur Lorraine de 400 cv avec 218 points.

3ème prix de 4.000 fr pour l'Adj Duroyon de la 14ème escadrille du 34ème régiment d'aviation du Bourget-Dugny, les 1er, 2, 3 et 4 octobre 1925 sur Potez 15-A2 à moteur Lorraine de 400 cv.

4ème prix de 3.000 fr pour l'Adj Gérardot de l'institut technique de l'Aéronautique, le 26, 27, 28 et 29 août 1925, aux commandes d'un Breguet 14-A2 à moteur Renault de 300 cv avec 202 points.

5ème prix de 2.000 fr pour le Sgt Meyer du 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz, le 18, 19, 20 et 21 septembre 1925, aux commandes d'un Breguet 14-A2 à moteur Renault de 300 cv avec 188 points.

6ème prix de 1.000 fr pour le Ltt Didier de l'établissement spéciale d'Aéronautique n° 2 à Nanterre, le 28, 29, 30 septembre et 1er octobre 1925, aux commandes d'un Breguet 14-A2 à moteur Renault de 300 cv avec 160 points.

Grave accident en testant un avion :

Le 2 février 1926, le Sgt Mathieu Gambarelli, pilote du 35ème RAM, testait un avion de chasse après avoir décollé du terrain d'aviation de Lyon-Bron. Hélas, suite à une panne de moteur, l’appareil tomba d’une hauteur d’environ 30 mètres. Retiré des débris du l’avion, le malheureux pilote a été transporté, grièvement blessé, à l’hôpital militaire. Le Sgt Gambarelli était titulaire du brevet de pilote militaire n° 20.348 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 12 juillet 1921.

Grave accident de circulation :

Le 2 avril 1926, le Cne Mérat du 35ème RAM, se dirigeait à moto vers la camp d'aviation de Bron. Juste au moment où il prenait le virage pour entrer sur l'aérodrome, sa moto a été heurtée par une voiture. L'infortuné officier a été projeté à plus de 10 mètres. Il a été évacué sans connaissance sur l'hôpital militaire Desgerettes de Lyon. Les docteurs militaires ont diagnostiqué deux fractures à la base du crâne et des multiples contusions. Son état était très alarmant mais il a dû survivre à ses blessures car je n'ai pas trouvé d'avis de décès à son nom aux archives municipales de la mairie du 3ème arrondissement de Lyon.

Arrivée du Breguet 19 R2 :

Au courant de l'année 1926, les vieux Breguet 14 A2 sont progressivement remplacés par le Breguet 19 R2, une version de reconnaissance biplace. C'est un appareil doté de remarquables qualités de planeur, facile à piloter. Toutefois, il ne vole qu'à 160 km/h en vitesse de croisière, un très léger plus par rapport au 14A2 qu'il remplace.

Abandon au cours de la coupe Breguet :

Le 21 octobre 1926, le Sgt-major Berthier du 35ème régiment d'aviation mixte, qui avait pris le départ de Bron, en vue d'effectuer son 3ème circuit pour la coupe Breguet, a été contraint d'abandonner à l'escale d'Istres, suite à une panne moteur.

Atterrissage en campagne :

Le 22 avril 1927, un NiD 29 C1, piloté par le Slt Laboriait, pilote du 35ème RAM, a été victime d'une panne moteur. Son pilote a été contraint d'atterrir très rapidement dans un champ, près Yzeure (Allier) et a fini sa course d'atterrissage en capotant. L'hélice, qui tournait toujours lors de la prise de contact avec le sol, a été brisée. Pour une fois, le pilote s'en est tiré sans une égratignure.

La coupe Breguet 1927 :

Les 21, 22, 23 et 24 juin 1927, l'Adj Muzart du 35ème régiment d'aviation tente de remporter la coupe Breguet, aux commandes d'un Breguet 19 R 2 à moteur Lorraine de 400 cv. Son parcours était le suivant : Bron, Istres, Bron, Châteauroux et finalement Bron, soit 1.037 km 900 à la vitesse moyenne dre 201 km/h.

Dieudonné Coste, officiers de la légion d'Honneur :

Le 23 octobre 1927, le Ltt Dieudonné Costes, officier de réserve du 35ème régiment d'aviation mixte, est fait officier de la Légion d'Honneur. Cette décoration est associée à la citation suivante : "Pilote hors pair, brillants services de guerre dans l'aviation de chasse. S'est particulièrement distingué dans l'exécution de nombreux grands voyages aériens. Détenteur, en 1926, du record de distance en ligne droite, vient d'acquérir de nouveaux titres à la reconnaissance du pays, en effectuant la première liaison directe par avion entre l'Afrique et l'Amérique du Sud."

Organisation n° 2

Valable pour la période du 1er novembre 1927 au 1er juillet 1932.

Douze escadrilles, numérotées de 1 à 16, réparties en quatre groupes d'observation et un groupe de chasse. Le régiment est renforcé par un groupe d'observation supplémentaires.

1er groupe d'observation sur Breguet 19 R2
1ère escadrille (Cne Ruty) ---> traditions de la BR 243
2ème escadrille (Cne Pelisse) ---> traditions de la BR 207

2ème groupe de chasse sur LGL 32 C1
5ème escadrille (Cne Puget) ---> traditions de la SPA 67
6ème escadrille (Cne Duret) ---> traditions de la SPA 75
7ème escadrille (Cne Battesti) ---> traditions de la N 124
8ème escadrille (Cne Mattei) ---> traditions de la SPA 167

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3ème groupe d'observation sur Breguet 19 R2
11ème escadrille (Ltt Villemin) ---> traditions de la SPAbi 20
12ème escadrille (Cne Garet) ---> traditions de la BR 218

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4ème groupe d'observation sur Breguet 19 R2
13ème escadrille (Cne XXX) ---> traditions de la SAL 32
14ème escadrille (Cne Bazu) ---> traditions de la SA²²L 52

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5ème groupe d'observation sur Breguet 19 R2
15ème escadrille (Cne Girard) ---> traditions de la BR 9
16ème escadrille (Cne Jouhaud) ---> traditions de la BR 246

Le 4ème groupe d'observation a été créé avec l'arrivée des 8ème et 12ème escadrilles du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt (zone d'occupation en Allemagne). Ces deux unités deviennent respectivement les 15ème et 16ème escadrilles.

Insigne du 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron datant du début des années 30 - Insigne collection Christel Abel que je remercie pour son aide.

Les insignes des différentes unités
du 35ème régiment d'aviation mixte

Organisation n° 2

Les insignes métalliques des escadrilles du 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon-Bron de la période allant du 1er novembre 1927 au 1er juillet 1932 - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - La numérotation des escadrilles est celle de la période en question - Les escadrilles n° 6, 8 et 16 sont représentées par les insignes peints sur les fuselages - Leurs insignes métalliques respectifs n'ont pas encore été retrouvés - Envoyez-moi un message si vous en possédez un - Insignes issus de la collection de Mr Philippe Bartlett (1, 11, 12), que je remercie pour son aide.

Raid en Europe centrale :

Le 8 novembre 1927, un équipage du 35ème RAM effectue un raid en Europe Centrale, à bord de son avion d'arme, strictement de série.

Mise en service du LGL 32 :

En mai 1928, le Loire-Gourdou-Lesseurre LGL 32 est mis en service au sein des escadrilles de chasse du régiment. C'est un monoplan à aile haute, doté de mats convergents vers le haut. Il est équipé d'un moteur Gnome et Rhône 9 AC "Jupiter" de 420 cv.Le train d'atterrissage est étroit, à sandows, trop en arrière. La disposition du train rend le cheval de bois difficile mais le pylone facile. L'état-major, ayant trouvé le prix d'un train Messier trop cher, a préféré cette version à sandows. Malheureusement, le caoutchouc rend tout ce qu'il reçoit, d'où l'apparition des criques de ferrures. Ce qui vaudra à l'avion une interdiction de vol au cours de l'année 1931. Le train à sandows causera la casse de 30 à 40 avions par an. En outre, il n'est pas équipé de frein. Son autonomie est conséquente avec 660 km, soit 4 heures de vol, pour un réservoir de 420 litres. Il est armée de deux mitrailleuses Vickers de 7,7 mm montées sur le dessus du capot moteur. Plus tard, son armement sera renforcé par l'addition de deux mitrailleuses Darne dans les ailes. Il était jugé plus efficace que le Nieuport-Delage 62, trop lourd et le Wibault 72, trop lent. Le LGL 32 sera remplacé par le Morane-Saulnier MS 225 en 1933.

Mort du Sgt Porte :

Le 21 mai 1928, à 11 heures, un biplan de chasse appartenant au 35ème RAM, arrivant de Lyon-Bron, s'apprêtait à atterrir sur l'aérodrome d'Istres-le-Tubé. Au cours de l'approche, l'appareil s'est écrasé au sol suite à une vitesse trop basse, qui s'est transformée en perte de vitesse. Le Sgt Antoine Porte a été grièvement blessé. Dans la soirée, il est décédé des suites de ses blessures, dans l'hôpital où il avait été évacué. Le Sgt Antoine Claude Marie Porte avait obtenu le brevet de pilote militaire n° 20.710 obtenu à l'aéro-club d'Auvergne, le 15 septembre 1925.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre du 35ème régiment d'aviation, à titre posthume, du Sgt Antoine Claude Marie Porte, en date du 5 novembre 1928 : "Sous-olficier modèle, d'une excellente mentalité et d'une haute conception de son devoir militaire. Pilote de chasse, énergique, ardent et adroit. Mortellement blessé, le 21 mai 1928, au cours d'un voyage aérien de Bron à Istres." A été cité, par application de l'article 277 du service courant.

Le meeting de Vincennes :

Le 1er juillet 1928, le classement du Grand Prix de l'Aéro-club de France est le suivant :

> Escadrilles de chasse (5 avions) : 1er prix pour le 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof.
> Escadrilles de chasse (3 avions) : 1er prix pour le 34ème régiment d'aviation mixte du Bourget-Dugny, 2ème prix pour le 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon-Bron.
> Escadrilles de bombardement (avions gros porteurs) : 1er prix pour l'escadrille d'Orly.
> Escadrilles de bombardement et de renseignements : 1er prix pour le 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz, 2ème prix pour le 34ème régiment d'aviation mixte du Bourget-Dugny, 3ème prix pour le 11ème régiment d'aviation de bombardement de jour de Metz-Frescaty.

Accident mortel :

Le 1er février 1929, après avoir décollé du terrain d'aviation de Dugny-le-Bourget, un Breguet 19 R2, monté par l'équipage composé de l'Adc Joseph Miquet (pilote) / Cne Pierre Lucien Escallier (parc d'aviation n° 35), s'est écrasé sur le terrain d'aviation de Châlons-sur-Saône (Saône-et-Loire). Gênés par un brouillard très dense sur zone, ils ont fait un premier passage à la verticale du hangar du terrain. Avec l'impossibilité de se guider davantage, le pilote a choisi de tenter un atterrissage dans une petite zone qui venait de se dégager. Malheureusement, il a pris un virage beaucoup trop serré, ce qui a provoqué le chute de son avion qui est parti en perte de vitesse, avant de s'écraser. Le capitaine Escallier a été tué et l'Adc Miquet grièvement blessé par une fracture du crâne et les deux jambes fracturées. L'officier avait obtenu le brevet de pilote militaire n° 17.779 à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 11 janvier 1919 et avait pris le commandement d'une escadrille de reconnaissance du 38ème RAM de Thionville-Basse-Yutz (Moselle). Il était spécialisé dans la navigation aérienne et avait mis au point plusieurs instruments. Peu de temps avant, il avait réalisé le vol Lyon-Riga, dans des conditions météorologiques très défavorables. Les obséques du Cne Escallier ont eu lieu à Lyon, le 5 février. Il a été inhumé dans le cimetière communal de Rignieux-le-Franc (Ain). L'Adc Miquet était titulaire du brevet de pilote militaire n° 19.576 passé à l'aéronautique du Levant, le 1er juillet 1922. Malheureusement, après 10 jours d'agonie, il est décédé des suites de ses blessures à l'hôpital de Chalon-sur-Saône. Il avait reçu la Croix de la Légion d'Honneur sur son lit d'hôpital, le 8 février. Il était marié et sa femme et lui avait un bébé de huit mois. Il avait reçu, il y a peu de temps, la médaille attribuée au meilleur pilote du régiment.

Panne moteur en basse altitude :

Le 17 avril 1929, le Cal Pierre Aulagnet, affecté à une escadrille de chasse du 35ème RAM, survolait La Verpillière (Isère). Soudain, le moteur, qui propulsait son avion, est tombé en panne. A cet instant, son avion évoluait à basse altitude, à moins de 30 mètres. La vitesse a vite chutée, provoquant une descente rapide. La panne et ses conséquenses sont survenues trop rapidement pour que le pilote puisse réagir efficacement. l'avion a percuté le sol et s'est disloqué. Son pilote a été tué sur le coup. Ce pilote était âgé de 21 ans et était originaire du village de la Ferté-Saint-Aubin (Loiret).

Des tours de France pour les pilotes de la 5ème escadrille :

Les 21 et 24 mai 1929, le Sgt Leignadier, pilote de la 5ème escadrille du 35ème RAM, aux commandes d'un LGL 32 à moteur Gnôme et Rhône Jupiter, a franchi 1.520 km en reliant Lyon - Strasbourg - Lyon - Perpignan - Lyon, à la moyenne de 180 km/h, puis 182 km/h. Le 23 mai, le Cne Puget, commandant de la même escadrille, a franchi 1.960 km à la moyenne de 196 km/h, en effectuant le trajet Lyon - Hyères - Toulouse - Rochefort - Lyon en 9h45.

Récompenses de l'Aéro-Club de France :

Le 8 juin 1929, l'Aéro-Club de France a décerné les récompenses suivantes dans le cadre des épreuves militaires réalisées lors des journées nationales de l'aviation.

Avions de renseignements :

1er prix - 36ème groupe d'aviation de Pau.
2ème prix - 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron.
3ème prix - 33ème régiment d'aviation de Mayence.

Avions de chasse :

1er prix - 32ème régiment d'aviation de Dijon-Longvic.
2ème prix - 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron.
3ème prix - 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux.

Avions gros porteurs bombardement de nuit :

Prix unique - 21ème régiment d'aviation de bombardement de Nancy-Essey.

Avions moyens porteurs bombardement de jour :

Prix unique - 12ème régiment d'aviation de Chartres.

Aviation maritime :

1er prix - Aviation maritime d'Orly sur CAMS 37.

Nouveaux défis pour les pilotes de la 5ème escadrille :

Dans la continuité des vols réalisés par leurs camarades en mai, les pilotes de la 5ème escadrille ont poursuivi leurs vols à longue distance au-dessus du territoire métropolitain. Le 1er juillet, le Sgt Cavalli couvrait les 1.500 km entre Lyon-Hyères - Toulouse - Rochefort - Lyon. Les 3 et 5 juillet, le Sgc Jourdain couvrait d'abord le même parcours que son camarade et enchainait ensuite par un tour de France de 2.500 km en faisait escale à Istres - Pau - Tours - Saint-Inglevert - Strasbourg, le tout en 1315 de vol. Leur chef, le Cne Puget, veut visiblement améliorer sa performance du 23 mai et parcourt 2.500 km en reliant Istres - Pau - Tours - Calais - Strasbourg en 12h30 de vol et 16 h10 en comptant les temps d'escale, le tout réalisé à la moyenne de 200 km/h, le 10 juillet.

Mort du pilote Marcel Murier :

Le (20) août 1929, le Cal Marcel Murier, pilote récemment libéré de son service au 35ème RAM, effectuait ses premiers essais de pilote de transport public sur l'aérodrome de Toulouse-Francazal. Au cours d'un des vols, son avion parti en perte de vitesse avant de s'écraser sur le terrain. Le pilote a été tué sur le coup. Il était titulaire du brevet de pilote militaire n° 21.375 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 13 mars 1927.

Du 24 au 27 septembre 1929, ce sont les pilotes de la 7ème escadrille du régiment, commandée par le Cne Battesti, de parcourir le tour de France des 2.000 km. Les LGL 32, pilotés par les Ltts Migeon, Allas, Larcher, l'Adc Billon, les Sgts Tiphène, Cavalli, Maranda et le Cal Milan, ont relié successivement Istres, Pau, Tours, Le Bourget, Thionville, Lyon-Bron.

Le Sgt Robert Helf :

Le Sgt Robert Helf, pilote de la 8ème escadrille du 35ème RAM, s'est distingué par son tour de France de 2.500 km qu'il a réalisé en 10h58. Il est titulaire du brevet de pilote militaire n° 21.910 obtenu à l'école d'aviation Blériot, le 30 juillet 1928. Le 6 décembre 1929, le Sgt Helf remporta la concours régimentaire d'accrobatie et d'atterrissage, hélice calée, aux commandes de son LGL 32 C1. Ce pilote possède une style bien particulier et son acrobatie est très souple et précise. Il a été remarqué car il a effectué un remarquable vol sur le dos, avec des virages. Il a effectué en plus un demi-tonneau, un looping et un tonneau au ralenti, avec une souplmesse remarquable.

Epreuves militaires des journées nationales de l'Aviation :

Les 8 et 9 juin 1930, les journées nationales de l'aviation ont eu lieu sur le terrain d'aviation de Vincennes. Plusieurs épreuves étaient proposées aux pilotes militaires. En voici les résultats.

Prix de M. le Ministre de l'Air :

Epreuve de passage à la verticale :
Bombardement de nuit : 1er --> 22ème régiment d'aviation de bombardement de Chartres; 2ème --> 21ème régiment d'aviation de bombardement de Nancy-Essey.

Bombardement de jour : 1er --> 11ème régiment d'aviation de bombardement de jour de Metz-Frescaty; 2ème --> 12ème régiment d'aviation de bombardement de Reims-Courcy.

Epreuves de réglage d'artillerie : 1er --> 34ème régiment d'aviation du Bourget-Dugny; 2ème --> 31ème régiment d'aviation de Tours; 3ème --> 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz; 4ème --> 32ème régiment d'aviation mixte de Dijon-Longvic; 6ème --> 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon-bron.

Prix de la ville de Vincennes :

Concours de destructions de ballonnets :
1ère --> escadrille 401 de la Marine en 53 s; 2ème --> 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon-Bron en 1 mn 15 s; 3ème --> 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux-La-Martinerie en 1 mn 15 s; 4ème --> 34ème régiment d'aviation mixte du Bourget-Dugny en 2 mn 25 s; non classé (a abandonné) --> 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof.

Deux tués au décollage :

Le 14 juin 1930, pendant la phase de décollage sur le terrain d'aviation de Labanère de Perpignan à destination de Montpellier, l'avion de l'équipage composé du Sgt Francisque Bréchant (pilote) et du Ltt Pierre Dupeyré (observateur) est victime d'une panne moteur alors qu'il est à peine à 100 mètres d'altitude. Le pilote tenta un atterrissage, en vain car l'avion poussé par un fort vent, s'écrasa au sol, avant de s'enflammer. Les deux aviateurs ont été carbonisés, malgré les efforts des témoins pour les sortir des flammes. Leur avion a été entièrement détruit. Le Sgt Bréchant avait obtenu le brevet de pilote militaire n° 22.019 à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 31 août 1928.

Atterrissage en Italie :

Le 2 août 1930, l'avion de l'équipage composé des Sgts Moine et Jean Calmel a atterri sur la plage de Finale-Marina en Italie. Les deux aviateurs, affectés au 35ème régiment d'aviation mixte, ont été victime d'une erreur d'orientation. La police italienne a interrogé les deux hommes qui détenaient des papiers en régle.

Coupe Military :

Le 16 septembre 1930, les différentes coupes Military ont été décernées :

--> La coupe Military des avions de renseignements est attrubuée à la 15ème escadrille du 34ème régiment d'aviation mixte du Bourget-Dugny, composée du Cne de Vitrolles, commandant d'escadrille, Adc Chenaud, Adc Clément, Sgt Pérard et Ltt Donne.

--> La coupe Military Zénith des avions de chasse est attribuée à la 7ème escadrille du 34ème régiment d'aviation mixte du Bourget-Dugny, composée du Ltt Paszkiewiez, commandant d'escadrille, Ltt Michy, Ltt Fournier, Adj Dubreuil, Sgc Maingot, Cal Houzé.
--> la 2ème place pour la 5ème escadrille du 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon-Bron, composée du Cne Puget, Ltt Vigouroux, Sgt Cavalli, Adc Billon, Sgc Jourdain, Sgt Brulard.
--> la 3ème place pour la 5ème escadrille du 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, composée du Ltt Blanchet, Slt d'Artemare, Adj Legrand, Sgt Boileau, Sgt Hombert, Sgt Lutenbacher.

--> la coupe Military Zénith des avions de bombardement de nuit est attribuée à la 4ème escadrille du 22ème régiment d'aviation de Chartres composée des équipages suivants : Cne Noir, commandant d'escadrille / Sgt Thiébaut, Ltt Fournier / Sgt Tissot, Ltt Rousseau / Adj Poulain, Slt Cornetet / Sgt Forget, Sgc Perrin / Sgt Maugin.
--> la 2ème place pour la 6ème escadrille du 21ème régiment d'aviation de bombardement de Nancy-Essey. Les commandants de bord étaient les Ltt Lambert, Adj Liouville, Slt Santo, Sgc Kessler et les pilotes Sgt Reyter, Sgc Jardin, Sgt Marchand, Sgc de Caluwe.

Arrivée des Potez 25 :

En 1931, les six escadrilles d'observation du 35ème régiment d'aviation mixte perçoivent des Potez 25. Ils seront renforcés par l'arrivée de Breguet 27, qui arrivent au sein du GR II/55, à partir du 1er semestre 1933.

Mort du Cal Buaton :

Le 8 juin 1931, au cours d'un vol d'entrainement, à partir du terrain d'aviation du camp de la Valbonne, un avion piloté par le Cal Buaton du 35ème régiment d'aviation mixte s'est écrasé, probablement en perte de vitesse, alors qu'il effectuait un virage. Le pilote a été tué sur le coup.

Sources :

Historique du 35ème régiment d'aviation - Journal "Le télégramme des Vosges" - Journal L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - JORF - LO - Archives départementales concernées - Pam - MpF - Liste des brevets militaires - Site "Le Grand Mémorial" - Fichier des décès de l'INSEE - ANOM - CICR.

> La partie suivante concerne l'armée de l'Air - Elle sera transférée dans les pages concernant l'armée de l'Air quand elles seront ouvertes.

Armée de l'Air

5ème brigade aérienne de Lyon-Bron

Composition de la 5ème brigade aérienne :

Le 1er juillet 1932, le 35ème régiment d'aviation mixte donne naissance à trois escadres distinctes regroupées au sein de la 5ème brigade aérienne (Gal Benoist) dont l'état-major est installé sur la base aérienne 105 de Lyon-Bron. Les trois escadres sont les suivantes :

  • la 5ème escadre de chasse, commandée par le LcL Battle, composée de deux groupes de chasse, respectivement le GC I/5 (1ère escadrille du Cne Bézy sur NiD 622 avec les traditions de la SPA 67 et 2ème escadrille du Cne Le Bideau sur NiD 622 avec les traditions de la SPA 75) et le GC II/5 (3ème escadrille du Cne Fine sur NiD 622 avec les traditions de la N 124 "La Fayette" et 4ème escadrille du Cne Soviche sur NiD 622 avec les traditions de la SPA 167).

Insignes des quatre escadrilles formant les deux groupes de chasse de la 5ème escadre de chasse de Lyon-Bron, à partir du 1er juillet 1932 - En haut, le GC I/5 avec ses 1ère escadrille (traditions de la SPA 67), 2ème escadrille (traditions de la SPA 75) et le GC II/5 avec ses 3ème escadrille (traditions de la N 124 "La Fayette"), 4ème escadrille (traditions de la SPA 167) - Insigne de la 3ème escadrille collection Patrice Gout - Mise en page Albin Denis.

  • la 35ème escadre d'observation, commandée par le LcL Fondi de Niort, composée de deux groupes d'observation, respectivement le GO I/35 (1ère escadrille du Cne Gonin sur LéO 20 et Br 27 avec les traditions de la SPAbi 20 et 2ème escadrille du Cne Challe sur LéO 20 et Br 27 avec les traditions de la BR 218) et le GO II/35 (3ème escadrille du Cne Firroloni sur LéO 20 et Br 27 avec les traditions de la SAL 32 et 4ème escadrille du Cne Morgand sur LéO 20 et Br 27 avec les traditions de la SAL 52).

Insignes des quatre escadrilles formant les deux groupes d'observation de la 35ème escadre d'observation de Lyon-Bron, à partir du 1er juillet 1932 - En haut, le GO I/35 avec ses 1ère escadrille (traditions de la SPAbi 20), 2ème escadrille (traditions de la BR 218) et le GO II/35 avec ses 3ème escadrille (traditions de la SAL 32), 4ème escadrille (traditions de la SAL 52) - Insigne des 1ère er 4ème escadrilles Collection Patrice Gout - Mise en page Albin Denis.

  • la 55ème escadre de reconnaissance, commandée par le Lcl Sclaffer, composée de deux groupes de reconnaissance, respectivement le GR I/55 (1ère escadrille du Ltt Longuevialle sur LéO 20 et Br 27 avec les traditions de la BR 243 et 2ème escadrille du Cne Jouhaud sur LéO 20 et Br 27 avec les traditions de la BR 207) et le GR II/55 (3ème escadrille du Cdt Rémy sur LéO 20 et Br 27 avec les traditions de la BR 9 et 4ème escadrille du Cne Mansuy sur LéO 20 et Br 27 avec les traditions de la BR 246).

Insignes des quatre escadrilles formant les deux groupes de reconnaissance de la 55ème escadre de reconnaissance de Lyon-Bron, à partir du 1er juillet 1932 - En haut, le GR I/55 avec ses 1ère escadrille (traditions de la BR 243), 2ème escadrille (traditions de la BR 207) et le GR II/55 avec ses 3ème escadrille (traditions de la BR 9), 4ème escadrille (traditions de la BR 246) - Insignes des 2ème et 3ème escadrilles collection Patrice Gout - L'insigne métallique de la 4ème escadrille n'a pas encore été retrouvé - Envoyez-moi un message si vous en possédez un exemplaire - Mise en page Albin Denis.

Grandes manoeuvres aériennes :

Le 12 juillet 1932, les grandes manoeuvres de Dijon-Le-Creusot sont terminées. Elles ont eu lieu en présence du Maréchal Pétain, inspecteur général de la défense aérienne du territoire et sous la direction du Général Hergault, membre du conseil supérieur de la guerre, avec l'arbitrage du Général Denain, commandant de la 3ème division aérienne à Tours. Les deux partis étaient respectivement commandé par les généraux Pujo (rouge) et Picard (bleu).

Elles se sont déroulées de la manière suivante. Le gros de l'attaque a été mené par les 11ème et 12ème brigades de bombardement. Ces unités ont engagé les moyens suivants :

  • la 11ème brigade de bombardement (général Bouchet) composée du 11ème régiment de bombardement de jour de Metz-Frescaty et du 21ème régiment de bombardement de nuit de Nancy-Essey,
  • la 12ème brigade de bombardement (général Tulasne) composée du 12ème régiment de bombardement de jour de Reims-Courcy, et 22ème régiment de bombardement de nuit, de Chartres-Champtol.

Les unités de chasse étaient les suivantes :

  • deux groupes de chasse à trois escadrilles de 10 avions du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof.
  • trois groupes de chasse à 3 escadrilles de 10 avions du 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux-La-Martinerie, du 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron et du 38ème régiment d'observation, de Thionville-Basse-Yutz,
  • un groupe de chasse de 3 escadrilles de 10 avions du 32ème régiment d'observation de Dijon-Longvic,
  • une escadrille de reconnaissance de 8 avions du 33ème régiment d'observation de Nancy-Essey,
  • une escadrille de grande reconnaissance de 8 avions du 32ème régiment d'observation de Dijon-Longvic,
  • une escadrille de chasse de nuit de 8 avions du 11ème régiment de bombardement de jour de Metz-Frescaty,
  • une escadrille de 8 avions, uniquement composée de réservistes, du 33ème régiment d'observation de Nancy-Essey.

Et, malgré cette vaste mobilisation aéronautique, il n'y a pas eu d'accident à déplorer, au cours des missions de bombardement, de reconnaissance, d'observation et de chasse, que les équipages ont eu à acomplir, par un temps qui fut, en général, loin d'être favorable.

Accident d'avion près de Modane :

Le 22 juillet 1932, un biplan de Lyon-Bron, monté par l'équipage composé par le Sgt Daniel Molière (pilote / Brevet de pilote militaire n° 8529 obtenu à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 10 septembre 1917) et du Ltt Faure (observateur), participe aux manœuvres aériennes dans la région de Modane. L'avion a été observé en train de survoler St-Martin-de-la-Porte (Savoie), à une altitude de 1.500 mètres, lorsqu'il s'est écrasé au cours d'une évolution. Les deux aviateurs ont été extraits des débris, grièvement blessés et ont été évacués sur l'hôpital de Modane.

Atterrissage difficile en montagne :

Le 27 juillet 1932, un avion d'observation de Lyon-Bron a été détaché pour prendre part aux manoeuvres de Mont-Louis (Pyrénées-Orientales). Vers 10h30, en raison du brouillard qui couvrait la zone, l'équipage a tenté un atterrissage en montagne, à une altitude de 1.419 mètres, à proximité de l'usine électrique de la Cassagne. L'avion a été endommagé et les deux membres d'équipage blessés. Il s'agit de l'Adj Garden (pilote) qui a été légèrement atteint et du Ltt Cucher (réserve) dont la tête a percuté la structure, souffre d'une fracture du nez et de l'épaule droite.

NB : Peut-être Georges Garde brevet de pilote militaire n° 19.579 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 23 juin 1922 - Pas de Garden breveté militaire.

Coupe Gasnier du Fesne :

Le 23 janvier 1933, la coupe Gasnier du Fresne a été décernée à l'équipage composé des Slt Daget et Charneaux appartenant au 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz par Etienne Riché, président de l'association des officiers de réserve de l'armée de l'Air et président de la commission de l'aéronautique à la chambre des députés.

Le classement est le suivant :

1. Slt Marcel Chameaux (pilote) et Slt Henri Daget (obs) du 38ème escadre aérienne de Thionville-Basse-Yutz.
2. Ltt Albert Frémont (pilote) et Cdt Michel Mousnier-Lompre (obs), du 34ème escadre d'observation du Bourget-Dugny.
3. Cne Albert Japy (pilote) et Ltt Pierre Cronier (obs), du 31ème escadre d'observation de Tours.
4. Ltt Quentin Raymond (pilote) et Ltt Paul Rivierre (obs), du 38ème escadre de reconnaissance de Thionville-Basse-Yutz.
5. Ltt Marcel Bellevault (pilote) et Ltt Emile Fontaine (obs), du 36ème escadre de reconnaissance de Pau.
6. Cdt Maurice Grivelet (pilote) et Slt Henri Poulet (obs), du 32ème escadre d'observation de Dijon-Longvic.
7. Slt Charles Hervé (pilote) et Ltt Jean Cusset (obs), du 35ème escadre d'observation de Lyon-Bron.
8. Cne Robert Mairesse (pilote) et Ltt François Fourcault de Pavant (obs), du 32ème escadre d'observation de Dijon-Longvic.
9. Slt Jacques Node-Langlois (pilote) et Ltt Auguste de Villers (obs) du 34ème escadre d'observation du Bourget-Dugny.
10. Ltt Lucien Cornet (pilote) et Ltt Paul Girod (obs), du 33ème escadre d'observation de Nancy-Essey.
11. Cne Augustin Neyret (pilote) et Ltt Albert Galiffet (obs), du 35ème escadre d'observation de Lyon-Bron.
12. Cne Jean Arcaute (pilote) et Ltt René Jocquel (obs), du 36ème escadre d'observation de Pau.
13. Ltt Henri de Guibert (pilote) et Ltt Louis Despeisse (obs), du 32ème escadre d'observation de Dijon-Longvic.

Statut organique de l'armée de l'Air :

Le 31 mars 1933, le statut organique de l'armée de l'Air a fait l'objet d'un projet de loi qui a été signé par le Président de la République. Ce projet constitue une armée de l'air organisée en régions, dont le personnel sera réparti en corps spécialisés. Il est spécifié que le corps des navigants devra être maintenu en état constant d'entraînement. Cette armée comprendra des formations aériennes stationnées dans la métropole et des formations aériennes stationnées outre-mer. L'armée de l'Air devra prendre part aux opérations combinées avec les armées de Terre et de Mer, participer tout entière aux opérations aériennes et assurer la défense aérienne du territoire. Les formations aériennes seront placées sous la direction des généraux relevant directement du ministre de l'Air et exerçant, à l'intérieur d'une région déterminée, le commandement des troupes et le commandement territorial.

Le classement des officiers a été prévu en quatre corps distincts :
* Corps des officiers de l'air, comprenant le personnel navigant et le personnel sédentaire. Ces officiers exercent le commandement des formations;
* Corps des officiers mécaniciens de l'air, qui secondent le commandement pour la mise en œuvre du matériel technique et l'instruction du personnel;
* Corps des commissaires chargés du contrôle des actes administratifs et de l'ordonnancement des dépenses de l'air:
* Corps des commissaires adjoints chargés de gérer les matières et denrées mises à la disposition du commandement et de seconder celui-ci dans l'administration du personnel, du matériel et des installations.

Décret du 1er avril 1933 :

Un décret du 1er avril 1933 modifie les principes généraux d'emploi et d'organisation des Forces aériennes, qui prennent désormais le titre d'armée de l'Air. En voici les plus importantes.

Article 1 - Titre 1. L'armée de l'Air doit être capable de participer aux opérations aériennes, aux opérations combinées avec les armées de Terre et de Mer et à la défense aérienne du territoire.
L'armée de l'Air est organisée, inspectée, instruite et entraînée dans ce triple but. Les formations destinées spécialement à prendre part aux opérations en liaison - avec l'armée de Terre ou l'armée de Mer sont fixées par décret. A cet égard, les dispositions prises par le décret du 2 Octobre 1928 pour l'armée de Terrre sont maintenues. En ce qui concerne l'armée de Mer, toutes les dispositions du décret du 27 Novembre 1932 sont maintenues.

Titre 2. Organisation générale Article 2. A l'exception de l'aviation embarquée et de l'aéronautique de coopération navale, dont l'organisation est et demeure fixée par le décret du 27 Novembre 1932, les formations, services et établissements stationnés dans les régions aériennes délimitées conformément au tableau annexé au présent décret sont placés sous les ordres d'un officier général de l'armée de l'Air. Cet officier général relève uniquement du ministre de l'Air. Il exerce à la fois le commandement des troupes et le commandement territorial dans les conditions définies aux différents articles suivants.

Article 3. Les établissements, écoles et services relevant directement du ministre de l'Air ne dépendent des généraux commandant les régions aériennes qu'en ce qui concerne les questions d'ordre territorial définies ci-après.

Article 4. Les généraux exerçant le commandement des régions aériennes sont inspectés par le général inspecteur général de l'armée de l'Air. Les formations sous leurs ordres sont inspectées par l'inspecteur général, les inspecteurs spécialises et l'inspecteur technique de l'armée de l'Air, dans les conditions fixées par les documents précisant les attributions de ces hautes autorités.

Article 5. L'autorité du général commandant une région aérienne, en tant que commandant des troupes, s'applique aux questions concernant l'instruction et l'emploi le fonctionnement, l'administration, la discipline, l'hygiène des troupes, les affectations, les mutations et l'avancement du personnel.

Article 6. Les programmes des exercices et manœuvres en liaison sont arrêtés par accord entre les autorités militaires ou maritimes et les autorités aériennes dans des conditions qui seront fixées par des instructions interministérielles. Les exercices et manœuvres qui découlent de ces programmes sont exécutés sous les ordres des autorités militaires ou maritimes intéressées.

Article 7. Les attributions territoriales des généraux exerçant le commandement des régions aériennes s'appliquent à toutes les questions concernant : La discipline générale et aérienne; Le fonctionnement des services ; La préparation de la mobilisation; La préparation prémilitaire et l'instruction post-militaire aérienne; Le contrôle de l'utilisation des effectifs; dans les conditions fixées par le décret.

 

Nouvelle organisation de l'aviation militaire :

Le 1er avril 1933, nouvelle organisation des unités aériennes de l'aviation militaire.
  • 1ère région aérienne (EM à Metz) :
  • 8ème brigade aérienne :
    • 38ème régiment d'aviation mixte (renseignement) à Thionville-Basse-Yutz et Bouy.
    • 33ème escadre aérienne (observation) à Nancy-Essey.
    • 1er et 4ème bataillons du 1er régiment d'aérostation à Metz et Epinal.
  • 11ème brigade aérienne :
    • 11ème escadre aérienne (bombardement) de Metz-Frescaty.
    • 21ème escadre aérienne (bombardement) de Nancy-Essey.
  • 2ème brigade aérienne :
    • 7ème escadre aaérienne (chasse) de Dijon-Longvic.
    • 32ème escadre aérienne (observation) de Dijon-Longvic.
    • 52ème escadre aérienne (Reconnaissance) de Dijon-Longvic.
  • Magasin général d'aviation n° 1 de Romilly.
  • Magasin général d'aviation n° 2 de Dijon-Longvic.
  • Magasin général d'aviation n° 3 de Romorantin.
  • Ecole d'aviation militaire d'Avord.
  • 2ème région aérienne (EM à Paris) :
    • 4ème brigade aérienne :
      • 1ère escadre aérienne (chasse) au Bourget-Dugny.
      • 34ème escadre aérienne (observation) au Bourget-Dugny.
      • 54ème escadre aérienne (reconnaissance et observation) au Bourget-Dugny.
      • 2ème et 3ème bataillons du 1er régiment d'aérostation à Compiègne.
    • 12ème brigade aérienne :
      • 12ème escadre aérienne (bombardement) à Reims-Courcy.
      • 22ème escadre aérienne (bombardement) à Chartres-Champhol.
    • Entrepot d'aérostation de Chalais-Meudon.
    • Entrepôt spécial d'aviation n° 1 de Villacoublay.
    • Entrepôt spécial d'aviation n° 2 de Nanterre.
    • Entrepôt spécial d'aviation n° 3 de Saint-Cyr.
    • Entrepôt spécial d'aviation n° 4 de Saint-Cyr.
    • Ecole d'application de Versailles.
    • Ecole de perfectionnement d'Etampes.
    • Division d'entrainement d'Orly.
    • Compagnie de météorologie de Saint-Cyr.
  • 3ème région aérienne (EM à Tours) :
    • 1ère brigade aérienne :
      • 31ème régiment d'aviation (renseignement) de Tours.
      • 6ème demi-brigade aérienne (renseignement) de Pau.
      • 3ème régiment d'aviation (chasse) de Châteauroux.
    • Camp d'expériences de Cazaux.
    • Ecole des mécaniciens de Rochefort.
    • Ecole des spécialistes de Bordeaux.
  • 4ème région aérienne (EM à Lyon) :
    • 5ème brigade aérienne :
      • 5ème escadre aérienne (chasse) de Lyon-Bron.
      • 35ème escadre aérienne (observation) de Lyon-Bron.
      • 55ème escadre aérienne (reconnaissance) de Lyon-Bron.
      • 3ème régiment d'aérostation de Toulouse.
    • Escadrilles de l'aéronautique maritime autonome (en formation).
    • Ecole pratique d'aviation d'Istres.

Arrivée des Breguet 27 :

Le 1er semestre 1933, les premiers Breguet 27 viennent renforcer la dotation des escadrilles d'observation. La première unité, a les recevoir, a été le GR II/55. Ce biplace était propoulsé par un moteur Hispano-Suiza 12 Hp de 500 cv qui lui permettait une vitesse de croisière de 220 km/h. Son équipage était composé d'un pilote et d'un observateur / mitrailleur. Il sera interdit de vol à deux reprises; suites à des problèmes techniques, en 1935 et 1936.

Arrivée des Lioré et Olivier 20 RN 3 :

A la fin de l'année 1933, les Breguet 19 R2 sont remplacés en partie par des Lioré et Olivier 20 RN 3, une version de reconnaissance de nuit avec un équipage de trois hommes. Cet avion est un gros biplan bimoteur qui remporta le concours des avions de bombardement organisé par le ministre de la Guerre en 1926. Cette version de reconnaissance stratégique était équipée de radiogoniomètre et d'un réservoir d'essence supplémentaire de 570 litres portant le rayon d'action de l'avion à 1.400 km. L'escadrille du groupe de reconnaissance de la 5ème brigade aérienne qui a perçu cet avion deviendra escadrille de reconnaissance du Grand Quartier Général (GQG).

L'escadre Vuillemin se posent à Bron :

Le 7 janvier 1934, l'escadre Vuillemin a quitté le terrain d'aviation d'Istres. Les 28 Potez 25 TOE ont décollé par groupe de trois avions, le premier à 12h15 et le dernier à 12h50. Le premier groupe a atterrir à Bron est celui du LcL Rignot, puis quelques minutes après, le groupe de cocottes blanche, commandé par le LcL Girier du 35ème RAM de Bron. Le chef du dispositif, le Gal Vuillemin a atterri à 14h20. Un des avions de la mission a été contraint d'atterrir sur le terrain de Saint-Rambert-d'Albron. Cinq autres avions ont suivi et se sont posés sur le même terrain.

Accident pendant les manoeuvres du 9ème BCA :

Le 1er août 1934, le Sgc Louis Roger Guillaume (pilote) et le Ltt André Jules Moret (obs stagiaire), de la 3ème escadrille (traditions de la SAL 32) du GO II/35, sont victimes d'un accident aérien, au cours des manoeuvres du 9ème bataillon de chasseurs alpins (BCA). Leur Breguet 27 s'est écrasé dans le vallon d'Infernet, sur le territoire de la commune de La-Tour-sur-Tinée (Alpes-Maritimes). Le pilote a été tué sur le coup et l'observateur en stage, issu du 9ème BCA, est mort des suites de ses blessures. Un monument a été érigé à l'endroit de l'accident, en bordure de la route départementale B 32. Il porte les insignes joints de la 3ème escadrille du GO II/35 et du 9ème BCA. Si un lecteur peut me faire des photos du même lieu de nos jours, je suis partant.

Mort du Ltt Georges Vigouroux :

Le 1er septembre 1934, une escadrille de cinq Nieuport 622, qui avait pris part aux manoeuvres de Paris, rentrait sur Bron. Alors qu'il survolait la commune d'Auroux, le chasseur piloté par le Ltt Georges Marie Louis Vigouroux a été victime d'une panne moteur. Son pilote a tenté un atterrissage en campagne. Malheureusement, en plein course, une aile de son NiD 622 a percuté un arbre en bordure d'un pré voisin de la ferme des Jambons sur le territoire de la commune d'Ouroux, ce qui a provoqué la destruction de l'appareil. Les témoins, qui ont assisté à l'accident, ont retiré le pilote de l'épave de son avion. Grièvement blessé, il est décédé des suites de ses blessures sur place. Une ambulance de Bron est venue avec un médecin pour ramener le corps sur Lyon. Le pilote, originaire de Saint-Etienne (Loire), était titulaire du brevet de pilote militaire n° 22.238 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Avord, le 18 octobre 1928. Il était commandant de la 1ère escadrille (traditions de la SPA 67) de la 5ème escadre de chasse. Quelques kilomètres plus loin, un second NiD 622 de la même escadrille, piloté par le Cne Sournia, a tenté de poser son avion dans les vignes au lieu dit "Aux Verneilles" sur la commune de Saint-Georges-de-Reneins. L'avion est gravement endommagé mais le pilote s'en tire avec des contusions aux jambes. Les trois autres NiD 622 de l'escadrille ont été contraint d'atterrir à Saint-Quentin, à Luzanges et à Abbbeville en raison de la brume.

Une avion perdu lors de manoeuvres de DCA :

Le 5 février 1935, un avion du 35ème RAM, qui participait à des manoeuvres avec le 405ème régiment de DCA, s'est écrasé entre Sathonay et Rillieux. Les deux membres d'équipage, le Sol Chappellat (pilote) et le Sgt Guillemain (obs) ont pu évacuer leur avion en perdition et sauter en parachute. Ils ont atterri au sol indemnes.

Arrivée des ANF Les Mureaux 117 R2B2 au GR I/55 :

En mai 1935, le GR I/55 perçoit des ANF Les Mureaux 117 R2B2 pour pallier aux retards de livraison des Amiot 143 et Potez 540 qui doivent équiper l'escadre. Cet avion est propulsé par un moteur Hispano-Suiza 12 Ybrs de 860 cv et comporte un équipage de deux hommes, un pilote et un observateur mitrailleur. Cet avion était doté d'une bonne vitesse ascentionnelle, était très maniable mais pas assez rapide pour échapper aux unités de chasse. Ils seront remplacés par des Potez 540 dès l'automne 1935. L'autre groupe de reconnaissance, le GR II/55 conservera ses Breguet 27 jusqu'à la fin 1936, qui sont eux aussi remplacés par des Potez 540.

Accident d'un pilote de réserve :

Le 20 mai 1935, le Sgt Jean Thibaud, un pilote de réserve, effectue un vol d'entrainement à l'acrobatie. Au cours des évolutions, son avion part en vrille et s'écrase sur le territoire de la commune de Génas. Le pilote est dégagé des débris de son appareil, grièvement blessé et évacué sur l'hôpital militaire.

Réception des ANF Les Mureaux 117 R2B2 au GO I/35 :

Le GO I/35 reçoit ses ANF Les Mureaux 117 R2B2 au début de l'année 1936 et le GO II/35 pendant l'été 1936. Pour les deux groupes, il ne s'agit qu'une phase transitoire avant l'arrivée de l'Amiot 143 qui est perçu par le GO I/35 pendant l'été 1936 et par le GO II/35 en 1937.

Accident d'un Breguet 27 A2 :

Le 4 décembre 1935, un Breguet 27 A2 n° 17, appartenant à la 2ème escadrille du GR II/55 et monté par l'équipage composé du Sgt Laurens (pilote) / Cal Rolly (obs), effectuait une mission d'exercice mitrailleuse-photo. Au cours des évolutions, l'avion part en vrille et pique immédiatement vers le sol. Le Cal Rolly est projeté dans le vide et descend en parachute. Malheureusement, le pilote, qui a probablement tenté de sortir son avion de cette vrille, ne peut évacuer et trouve la mort dans l'écrasement de son avion. Le Breguet 27A2 s'est écrasé à 2 km du village de Genas.

Mort d'un équipage :

Le 30 janvier 1936, au cours d'un vol d'entrainement, à bord d'un Morane-Saulnier MS 230, l'équipage composé des Sgts Claude Laupin, pilote instructeur de l'escadron d'entrainement de la base aérienne 105 et Louis Gay, pilote en phase de perfectionnement de la 55ème escadre aérienne, trouve la mort dans l'accident de leur avion qui s'écrase dans les environs du fort de Corbas.

Accident du Sgt Puget :

Le 9 septembre 1936, le Sgt Robert Puget, aux commandes d'un Dewoitine D 500, effectue un vol en patrouille. Au cours de la mission, son avion est vu en train de piquer vers le sol et s'écraser sur la voie ferrée Lyon-Grenoble, aux environs de Saint-Priest. L'avion est détruit et le pilote blessé.

Mort du Sgt René Lecot :

Le 25 septembre 1936, au retour d'une campagne de tir, l'avion, piloté par le Sgt René Lecot, est victime d'une panne moteur. L'aviateur, qui effectue une période de réserve, tente un atterrissage forcé à un kilomètre du village de Saint-Bonnet-le-Froid (Haute-Loire). L'atterrissage se termine tragiquement pour le Sgt Lecot qui est grièvement blessé. Il succombera des suites de ses blessures quelques instants après. Dans le civil, il était journaliste sportif au journal "Nouvelliste de Lyon" et son père était le champion automobile René Lecot, auteur d'un périple de 400.000 km, à raison de 1.100 km par jour, effectué au volant d'une Citroën 11 cv.

Arrivée des premiers Dewoitine D 500 et 501 :

En 1936, les Dewoitine D 500 et D 501 remplacent les Nieuport-Delage NiD 62, Loire-Gourdou-Lesseure LGL 32 et Wibault 72 au sein de la 5ème escadre de chasse. Le D 500 était un monoplan à aile basse, entièrement métallique, équipé d'un large train d'atterrissage fixe. Il était motorisé par un moteur Hispano-Suiza 12 Xbrs de 500 cv. 97 exemplaires ont été livrés à l'armée de l'Air. La version D 501 possédait un canon de 20 mm Hispano-Suiza 9 monté sur le moteur de la même marque du type 12 Xcrs. Cette version fut construite à 143 exemplaires, à la fois pour l'armée de l'Air et l'aéronautique maritime basée à terre. Viendra ensuite la version D 510 dotée d'un empennage de plus grande dimension et un moteir Hispano-Suiza 12 Ycrs de 860 cv qui permettrait à l'avion de dépasser les 400 km/h. 90 exemplaires ont été construits pour l'armée de l'Air. Les versions D 500 et 501 possédaient une vitesse élevée, une bonne manoeuvrabilité, une puissance de feu importante avec son canon de 20 mm et étaient robustes. La version D 510 possédait des performances supérieuses mais a été moins appréciée par les pilotes, car il était plus lourd à diriger et sensible au décrochage, à basse vitesse. En l'entrée en guerre en 1939, le D 510 était encore en service au sein des GC I/1, II/1 et I/8. A Lyon-Bron, l'escadrille de chasse régionale 562, qui deviendra plus tard le GC III/9, possédait une dotation mixte de D 501 et D 510.

Deux morts au décollage :

Le 15 mars 1937, un avion de la base aérienne de Lyon-Bron, monté par l'équipage composé du Ltt Pierre Guigard / Adj Julien Huet, a décollé du camp de la Valbonne. Alors qu'il était seulement à une cinquantaine de mètres de hauteur, l'avion, probablement tombé en panne moteur, s'abattit et s’écrasa au sol. Les deux aviateurs furent tués.

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre posthume du Ltt Pierre Fernand Joseph Guigard, pilote de la 35ème escadre aérienne, en date du 17 juin 1937 : "Excellent officier pilote observateur de l'état-major du groupe I/35. Blessé mortellement au cours de l'exécution d'un service aérien commandé, le 15 mars 1937, à la Valbonne. 565 heures de vol." A été cité à l'ordre de l'armée de l'Air (ordre général n° 4 du 17 mars 1937, publié par le Journal Officiel du 18 mars 1937).

* Médaille Militaire, à titre posthume de l'Adj Julien Charles Huet, mitrailleur de la 35ème escadre aérienne, en date du 17 juin 1937 : "Sous-officier mitrailleur d'élite, réunissant les plus belles qualités militaires et professionnelles. Blessé mortellement au cours de l'exécution d'un service aérien commandé, le 15 mars 1937, à la Valbonne. 475 heures de vol."
A été cité à l'ordre de l'armée de l'Air (ordre général n° 4 du 17 mars 1937, publié par le Journal Officiel du 18 mars 1937).

Un Amiot 143 en pylône :

Le 29 avril 1937, l'Amiot 143 n° 87, piloté par l'Adj Léon Nicolaud, titulaire du brevet de pilote militaire n° 22.937 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 13 mai 1930, passe à la verticale du lac d'Aiguebelette (Savoie) quand le moteur gauche subit une succession de baisses de régime sporadiques de 1800 à 800 tr/mn Le pilote décide de se détourner du but de sa mission et d'aller atterrir sur le terrain de Challes-les-Eaux, tout proche. Croyant atterrir sur une extension de la piste, il pose son Amiot sur une partie marécageuse, au Sud de terrain. Ni une, ni deux, le lourd avion, freiné par les roseaux sur 40 mètres, se met en pylône. Le poste avant est écrasé. Heureusement, le bilan humain n'est pas funeste, seulement deux mitrailleurs ont été légèrement blessés.

Un accident grave est évité de justesse :

Le 20 juillet 1937, l'avion piloté par élève-pilote Jean Faucorret tombe en panne moteur lors de son approche sur le terrain de Bron. Il se prépare à atterrir sur la route nationale mais aperçoit au dernier moment des véhicules et des cyclistes. Pour les éviter, il change brusquement de direction et son avion termine sa course contre un mur. L'avion est détruit mais heureusement le pilote et les personnes au sol sont indemnes. Je n'ai pas trouvé trace de cet élève-pilote dans la liste des brevetés militaires.

Dotation complète en Amiot 143 :

En janvier 1938, les deux groupes possèdent leur dotation complète en Amiot 143. Les ANF Mureaux 117 sont reversés aux GAO I/514 et II/514.

Un MS 138 civil s'écrase dans la base de Bron :

Le 20 février 1938, le Morane MS 138 (immatriculé F-AQEH) de l'Aéro-Club Populaire de la région lyonnaise, piloté par Aurelle, s'écrase contre un bâtiment de la base aérienne de Lyon-Bron. Cet avion, qui avait été livré, le 11 octobre 1937, a été détruit.

Vingt morts en six accidents en 1938 :

Le 1er mars 1938, le Sgc Pierre Trouvin, mitrailleur affecté à la 4ème escadrille (traditions de la BR 246) du GR II/55, est touché par l'hélice du moteur droit du Potez 540 n° 37 alors qu'il était au point fixe. Il a été tué sur le coup.

Accident d'un Amiot 143 du GO I/35 :

Le 20 avril 1938, douze Amiot 143 de la 35ème escadre d'observation doivent participer aux exercices combinés Air et Marine qui auront lieu dans les environs de Marignane. Trois Amiot 143 décollent de Bron, le 19 avril. Le lendemain, à 8h00, les autres avions décollent par un temps nuageux. Vers 8h45, l'Amiot 143 n° 112 codé "6", affecté au GO I/35, est observé sortant des nuages à très basse altitude au-dessus des collines dominant les villages de Saint-Donant, Charmes et Bathernay. Il s'écrase finalement à grande vitesse, après avoir exécuté une ressource violente. En percutant le sol dans un verger, l'Amiot 143 s'est enflammé, ne laissant aucune chance aux cinq membres d'équipage. Il s'agissait du Slt Bernard Martin des Pallières (pilote), Ltt Henri Méry (chef de bord), Sgc Henri Chapuis (mécanicien), Sgt René Vailly (mitrailleur), Sgt Alexandre Jourdain (radio). Une ambulance de la base aérienne 105 est venu chercher les corps des aviateurs pour les amener à l'hôpital Desgenettes à Lyon - Un dernier hommage leur a été donné en la Promatiale St-Jean de Lyon, le 23 avril. Les honneurs militaires ont été rendus sur le parvis de la cathédrale, en présence du général d'Astier de La Vignerie, commandant de la 4ème région aérienne. La commission d'enquête a conclu que l'appareil s'est disloqué suite à une trop forte ressouce. L'avion, étant pris dans les nuages, son pilote a voulu se dégager en piquant vers le sol. Au débouché des nuages, il a été surpris par la proximité du relief. Il a entamé une ressource très violente, ce qui a entrainé le dislocation de l'appareil. Le 20 avril 2008, un monument rendant hommage aux cinq aviateurs a été inauguré sur le lieu de l'accident, en bordure de la D 884 près de Bathernay.

Accident d'un Potez 540 du GR I/55 :

Le 10 mai 1938, les Potez 540 du GR I/55 effectuent des vols d'entrainement sur le région lyonnaise. Vers 15 h, l'un d'eux, le n° 36 codé "X-110" se présente pour effectuer une prise de terrain, moteurs réduits, au-dessus des champs au Sud du terrain. Soudain, alors qu'il est dans l'axe de piste, le gros appareil glisse sur l'aile gauche, pique du nez avant de s'écraser au sol. Il a peut-être été plaqué au sol par une violente rafale de vent. Les secours arrivent très rapidement mais il n'y a plus rien à faire. L'avant de l'apapreil est écrasé, seule la partie arrière avec l'empennage est identifiable. Les cinq membres d'équipage ont été tués. Il s'agit du Sgc Frank Robert (pilote), Slt Guillaume de Champs de Saint-Léger (chef de bord), Sgt Georges Dupuy (élève-pilote), Asp Louis Lucien Prémillieu (observateur) et Sgt Louis Ragois (mécanicien). Leurs corps ont été transportés à l'hôpital militaire Desgenettes de Lyon - Leurs obséques ont eu lieu le matin du 14 en présence des autorités militaires. L'office religieux a eu lieu en la cathédrale Saint-Jean, avec la présence du cardinal Gerlier, archevêque de Lyon. Les honneurs militaires ont été rendus sur le parvis de la cathédrale par le général Vuillemin, chef d'état-major de l'armée de l'Air, le Col Chambe, commandant de la 35ème escadre d'observation et le Colonel Fine, commandant de la 55ème escadre de renseignement. Les défunts ont été décorés, à titre posthume, de la Légion d'Honneur pour le Slt de Champs de Saint-Léger et la Médaille Militaire pour les quatre sous-officiers.

Un tué en atterrissant :

Le 2 août 1938, un Potez 25, monté par l'équipage composé du Sgt Rosiny (pilote) et du Ltt Jourdain (observateur de réserve), décolle pour effectuer un vol d'entrainement. Vers 15h30, les deux aviateurs se présentent pour atterrir. Alors que l'avion est encore à 1,50 m du sol, l'aile droite accroche le Sol Jean Franconne, un réserviste, qui suivait une colonne de la compagnie d'instruction qui longeait le Sud de la piste. Malheureusement, atteint à la tête, le sol Franconne a été tué sur le coup. La levée du corps a été faite, le 6 août. Il était originaire de Paris.

Accident mortel à l'escadron d'entrainement :

Le 4 août 1938, l'Amiot 143 n° 35 codé "2" appartenant à l'escadron d'entrainement (marquage "EE") de la BA 105 de Lyon-Bron décolle du terrain pour effectuer une mission d'entrainement. Son équipage est composé des aviateurs suivants : Sgc Louis Marius Dieudet (pilote de la réserve) est aux commandes, Sgt Herbepin, moniteur, qui contrôle son pilotage, Ltt Joseph Jannon (observateur de la réserve) et Sgt Roux (mécanicien). Après avoir effectué son vol sans incident, l'avion se présente pour atterrir. A cet instant, l'avion heurte le bord de la route qui longe le terrain côté Nord et est déséquilibré. Son aile droite touche un pylône supportant une ligne à haute tension, puis vient s'encaster dans le mur d'une ferme. Les occupants qui étaient dans le poste de pilotage, le Sgc Dieudet, Sgt Herbepin et Ltt Jeannon, sont extraits des débris du fuselage, grièvement blessés. Malheureusement, l'observateur est décédé des suites de ses blessures, une fracture du crâne, quelques heures après son admission à l'hôpital Desgenettes de Lyon. Le Sgt Roux, le mécanicien de bord n'a été que légèrement blessé. L'avion, quand il a heurté le mur du corps de ferme, a provoqué la chute dans la cage d'escalier, du lit où Mme Michel, 76 ans, était couchée. Elle a été évacué avec une fracture des deux jambes. Le Sgc Dieudet, est décédé des suites de ses blessures, le 5 août 1938.

Collision de deux Amiot 143 en vol de nuit :

Le 22 août 1938, les Amiot 143 de la 35ème escadre d'observation s'entrainaient en vol de nuit au dessus de Venissieux. A 22h05, alors qu'ils évoluaient à 1.000 mètres d'altitude, deux Amiot 143 se percutent en plein vol au Sud du terrain. L'Amiot 143 n° 120 a été éventré et perd son empennage qui est sectionné et tombe sur une maison. Le fuselage s'écrase à plus de 200 mètres de là et s'enflamme à l'impact. Tous les occupants sont tués. L'autre Amiot 143, le n° 51, a perdu un moteur au moment de l'impact. Le feu s'est déclaré à son emplacement. Ici encore, impossible au pilote de reprendre le contrôle de son appareil qui s'écrase en flammes. Les deux avions sont tombés à 1 km l'un de l'autre. Les pompiers de la base aérienne 105, aidés de ceux de la ville de Lyon, interviennent sur les deux incendies qui se voient de loin. Malheureusement, il n'y a plus rien à faire pour les deux équipages. Il s'agit pour l'Amiot 143 n° 120 affecté à la 1ère escadrille (traditions de la SPAbi 20) du GO I/35 des Slt Louis Blugeon (pilote), Ltt Pierre Brunet (observateur et commandant de bord) et Sgt Sabot (mitrailleur). Pour l'Amiot 143 n° 51 affecté à la 2ème escadrille (traditions de la BR 218) du GO I/35 des Adj Gaston Capdeville (pilote-moniteur), Slt Pierre Delaye (pilote et commandant de bord) et Sgt André Dore (mitrailleur). Les témoins ont déclaré qu'un avion s'apprétait à atterrir tandis que l'autre venait de décollait et prenait de la hauteur - Les corps des aviateurs ont été transférés sur la morgue de l'hôpital militaire Desgenettes de Lyon - La commission d'enquête était dirigée par le Cne Perrier et le Ltt Bontron - Le 25 août, un service religieux a eu lieu en la cathédrale Saint-Jean de Lyon, immédiatement suivi par une cérémonie militaire sur le parvis de la cathédrale.

Sources :

L'aviation militaire à Lyon-Bron de 1912 à 1972 par la Société lyonnaise d'histoire de l'aviation et de documentation aéronautique (SLHADA) - Cercle aéronautique Louis Mouillard - Journal "Le télégramme des Vosges" - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Journal "L'Eclair de l'Est" - Journal "Les Ailes" - JORF - LO - Archives départementales concernées - Pam - MpF - Liste des brevets militaires - Site "Le Grand Mémorial" - Fichier des décès de l'INSEE - ANOM - CICR - Revue "L'Aérophile" - Site Internet "Aérostèles".

Photos des installations

Photo aérienne oblique d'une partie du terrain d'aviation de Lyon-Bron, le 26 juin 1921 - Ce jour là, il y avait des évolutions aériennes devant le public - Ce qui est intéressant, ce sont les différents hangars et les très nombreux fuselages de Caproni CA-3 et CEP Bn 2 réformés - Seules les escadrilles CAP 115 et CAP 130 étaient équipées de ce bombardier d'origine italienne - Ils ont été remplacés par des Caudron C 23, à partir d'octobre 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo extraite du site "Remonter le temps" de l'IGN.

Photo aérienne oblique d'une partie du terrain d'aviation de Lyon-Bron, le 26 juin 1921 - Ce jour là, il y avait des évolutions aériennes devant le public sur la gauche sur cliché - Remarquez les très nombreux fuselages de Caproni CA-3 et CEP Bn 2 réformés - Ces avions d'origine italienne, construit sous licence par REP, ont été remplacés par des Caudron C 23, au sein des escadrilles 115 et 130, à partir d'octobre 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo extraite du site "Remonter le temps" de l'IGN.

Vue de détail de la partie du terrain de Lyon-Bron où étaient rassemblés, en attendant la vente aux domaines, les fuselages de Caproni CA-3 et CEP Bn 2 réformés - Ces avions d'origine italienne, construit sous licence par REP, ont été remplacés par des Caudron C 23, au sein des escadrilles 115 et 130, à partir d'octobre 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo extraite du site "Remonter le temps" de l'IGN.

Entrée principale du 35ème régiment d'aviation - Carte postale d'époque.

La route nationale qui longe le terrain d'aviation de Lyon-Bron, siège du 35ème régiment d'aviation mixte et sur la gauche, l'entrée principale du régiment dans les années 30 - Carte postale d'époque.

Entrée principale du 35ème régiment d'aviation en 1934 - Carte postale d'époque.

Les cuisines du 35ème régiment d'aviation du terrain d'aviation de Lyon-Bron en 1934 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque.

Batiments affectés au 35ème régiment d'aviation mixte stationné sur le terrain d'aviation de Lyon-Bron en 1934 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque.

Hangars des escadrilles équipées de Potez 25 sur le terrain de Lyon-Bron en 1934 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Paul Poinsotte transmise par Philippe Couderchon que je remercie pour son aide.

Hangars des escadrilles équipées de Potez 25 sur le terrain de Lyon-Bron en 1934 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Paul Poinsotte transmise par Philippe Couderchon que je remercie pour son aide.

Intégralité du terrain d'aviation militaire de Lyon-Bron, le 3 mars 1938 - Le fort Séré de Rivières, qui servait de casernement, est sur la gauche - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo extraite du site "Remonter le temps" de l'IGN.

Détail du terrain d'aviation militaire de Lyon-Bron, le 6 juin 1938 - Le fort Séré de Rivières, qui servait de casernement, est sur la gauche - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo extraite du site "Remonter le temps" de l'IGN.

Détail du terrain d'aviation militaire de Lyon-Bron, le 6 juin 1938 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo extraite du site "Remonter le temps" de l'IGN.

Détail du terrain d'aviation militaire de Lyon-Bron, le 6 juin 1938 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo extraite du site "Remonter le temps" de l'IGN.

Photos des installations

Vue de détail des fuselages de Caproni CA-3 et CEP Bn 2 réformés prise sur le terrain de Lyon-Bron, le 26 juin 1921 - Photo extraite du site "Remonter le temps" de l'IGN.

Gros plan sur les fuselages des Caproni CA-3 et CEP Bn 2 réformés sur le terrain de Lyon-Bron, le 26 juin 1921 - Photo extraite du site "Remonter le temps" de l'IGN.

Photo aérienne oblique d'une partie du terrain d'aviation de Lyon-Bron, le 26 juin 1921 - Ce jour là, il y avait des évolutions aériennes devant le public au fond de l'image - Les voitures civiles sont garées sur la droite, le long de la route d'accès - Ce cliché est très intéressant car il montre les très nombreux fuselages de Caproni CA-3 et CEP Bn 2 réformés - Ces avions, d'origine italienne, étaient construit sous licence par REP - Ils ont été remplacés par des Caudron C 23, au sein des escadrilles 115 et 130, à partir d'octobre 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo extraite du site "Remonter le temps" de l'IGN.

Gros plan détaillant les nombreux fuselages de Caproni CA-3 et CEP Bn 2 réformés - Ces avions, d'origine italienne, étaient construit sous licence par REP - Ils ont été remplacés par des Caudron C 23, au sein des escadrilles 115 et 130, à partir d'octobre 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo extraite du site "Remonter le temps" de l'IGN.

Une partie des hangars du 35ème régiment d'aviation mixte située à l'Ouest du terrain d'aviation de Lyon-Bron en 1926 - Au premier plan, des Breguet 19 R2 - Le terrain comptait alors, du côté Ouest, de trois hangars de piste de 100 x 50 m, un hangar de piste de 80 x 60 m, un hangar pour parc aéronautique de 115 x 30 m, deux ateliers magasins de 50 x 30 m et du côté Sud, de deux hangars de piste de 100 x 50 mètres - Ce sont les hangars du coté Sud qui ont été épargnés par les bombardements américains de 1944 - Si un lecteur possède cette carte postale en meilleure état que celle-ci, qu'il veuille bien prendre contact avec l'ateur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque.

Photo verticale de la base aérienne de Lyon-Bron, le 25 août 1945 - A gauche, le fort Séré de Rivières de Bron qui servait de casernement et au centre, la base aérienne 105 de Lyon-Bron - Son terrain, en surface gazonnée tout temps sur sol sablonneux, fait alors 1.830 x 1.510 mètres après des travaux allemands de la limite Est et l'angle Sud-Est réalisées en 1943 - La zone a été bombardée par les Américains à deux reprises. D'abord par 240 B-17G Flying Fortress, le 30 avril 1944, la plupart des hangars, des ateliers ont été détruits, ainsi que 26 avions au sol, principalement des avions école, puis le 14 août 1944, pendant lesquelles la piste d'atterrissage allemande et les alvéoles avion, à l'Est du terrain, ont été prises pour cible - A droite, la piste en béton allemande mesurait initialement 1.190 mètres - En 1943, elle a été prolongée à l'extémité Sud pour la porter à 1.510 mètres - Elle a été dotée d'une zone de dispersion en février 1944 qui comportait neuf abris couverts pour avions, de taille moyenne et 18 zones de desserrement non protégées - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo extraite du site "Remonter le temps" de l'IGN.

Détails de la photo aérienne verticale de la base aérienne de Lyon-Bron, le 25 août 1945 - A gauche, le fort Séré de Rivières de Bron qui servait de casernement - Au centre, la base aérienne 105 de Lyon-Bron - Son terrain, en surface gazonnée tout temps sur sol sablonneux, fait alors 1.830 x 1.510 mètres après des travaux allemands de la limite Est et l'angle Sud-Est réalisées en 1943 - La zone a été bombardée par les Américains à deux reprises - D'abord par 240 B-17G Flying Fortress, le 30 avril 1944, la plupart des hangars, des ateliers ont été détruits, ainsi que 26 avions au sol, principalement des avions école. Puis le 14 août 1944, pendant lesquelles la piste d'atterrissage allemande et les alvéoles avion, à l'Est du terrain, ont été prises pour cible - A droite, la piste en béton allemande mesurait initialement 1.190 mètres - En 1943, elle a été prolongée à l'extémité Sud pour la porter à 1.510 mètres - Elle a été dotée d'une zone de dispersion en février 1944 qui comportait neuf abris couverts pour avions, de taille moyenne et 18 zones de desserrement non protégées - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo extraite du site "Remonter le temps" de l'IGN.

Photo aérienne oblique du terrain d'aviation de Lyon-Bron en 1949 - Elle permet de découvrir l'étendue des destructions suite aux bombardements américains des 30 avril et 14 août 1944 - Seuls deux hangars avion ont été épargnés, ils sont visibles à gauche, dans la partie basse du terrain en herbe - La piste allemande et ses alvéoles de desserrement sont bien visibles - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Archives départementales du Rhône.

Photo aérienne oblique du terrain d'aviation de Lyon-Bron en 1949 - Elle a été prise à l'opposé de la précédente - La piste allemande et ses alvéoles de desserrement sont bien visibles - La zone auparavant occupée par le 35ème RAM est à droite - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Archives départementales du Rhône.

Photo aérienne oblique du terrain d'aviation de Lyon-Bron en 1949 - Au premier plan et à droite, elle permet de découvrir l'étendue des destructions suite aux bombardements américains des 30 avril et 14 août 1944 - Seuls deux hangars avion ont été épargnés, ils sont visibles à droite, dans la partie du terrain en herbe, initialement occupé par le 35ème RAM - Au fond, la piste allemande et ses alvéoles de desserrement - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Archives départementales du Rhône.

Photo arrière actuelle des deux hangars du terrain d'aviation de Lyon-Bron qui ont été épargnés par les deux bombardements américains des 30 avril et 14 août 1944 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo extraite du site Google map 3D.

Photo avant actuelle des deux hangars du terrain d'aviation de Lyon-Bron qui ont été épargnés par les deux bombardements américains des 30 avril et 14 août 1944 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo extraite du site Google map 3D. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

 

Les Hommes

Cne André Lucien François Girier - Né le 23 février 1890 à Lyon (69) - Fils d'Alphonse François Marie Girier et de Marie Eugènie Dellin - Domiciliés au 80 rue Molière à Lyon (69) - Profession Employé de commerce - Marié avec J. Charpentier - Domiciliés 87, rue de l'Hôtel de Ville de Lyon (69) - Classe 1910 - Recrutement du bureau Rhône Central sous le matricule n° 1420 - Engagé volontaire pour trois ans au 17ème régiment de Dragons, à compter du 7 octobre 1910 - Proposé à la réforme pour cal vicieux de l'avant bras gauche, raccourcissement, déviation et atrophie, le 27 septembre 1912 - Engagé pour la durée de la guerre, le 6 août 1914 - Affecté au 17ème régiment de Dragons, le 9 août 1914 - Nommé Brigadier, le 13 novembre 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 6 février 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire et affecté au 13ème bataillon des Chasseurs Alpins, le 20 mars 1915 - Blessé par balle dans la région dorso-lombaire à l'Hartmannwillerskopf, le 15 juin 1915 - Citation n° 215 à l'ordre de la 1ère Brigade de Chasseurs, le 23 juin 1915 -Croix de Guerre 14-18 en date du 26 juin 1915 -  Passé sur sa demande à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er octobre 1915 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 4 novembre 1916 - Citation à l'ordre du corps d'armée, le 17 novembre 1916 -  Brevet de pilote militaire n° 2431 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 18 janvier 1916 - Pilote du GDE du 27 janvier au 8 mars 1916 -  Pilote de l'escadrille F 210 / R 210 / BR 210 du 8 mars 1916 au 7 juillet 1918 - Il est affecté à la 210 François Métayer, son ordonnance, qui deviendra son mitrailleur - Qualifié sur Caudron R IV en octobre 1916 - Détaché à la RGAé du 31 mars 1917 au XXX - Citation à l'ordre de l'armée, le 24 mars 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, le 1er avril 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, le 2 juin 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 6 juillet 1917 - Citation à l'ordre de l'aéronautique, le 17 novembre 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 26 décembre 1917 au 22 janvier 1918 - Détaché à l'école de Sommesous au 5 au 15 février 1918 - Formation sur Caudron R XI au GDE du 30 avril au 6 mai 1918 - Ltt Girier ramène un Caudron XI à l'escadrille BR 210, le 14 mai 1918 - Affecté à la section de vols de nuit de la 3ème armée, le 7 juillet 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 10 juillet 1918 - Affecté au 5ème régiment d'aviation d'observation - Nommé Capitaine à titre définitif, le 25 mars 1919 - En congé sans solde pour deux ans, à compter du 25 août 1919 - Congé sans solde annulé par décision ministérielle, le 27 mars 1920 - Détaché au 5ème régiment d'aviation - Affecté au 35ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Gagne la coupe Michelin en 1923 -  Officier de la Légion d'Honneur, le 28 décembre 1924 - Réalise la première liaison Paris-Téhéran en 1925 - Recordman du monde de distance en ligne droite en couvrant Paris-Omsk, soit 4715 km en 29 heures de vol, sans escale en 1926 -  Nommé Chef de Bataillon, le 25 décembre 1926 - Réalise la première liaison aérienne Paris-Pondichéry en 1930 -  Détaché au Ministère du commerce et de l'industrie aéronautique et transports aériens - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1931 - Stage au centre d'études tactiques de l'aéronautique à Versailles du 4 au 29 avril 1932 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 7 juillet 1933 -  Commandant de la 55ème escadre aérienne (5ème brigade aérienne) - Affecté au 37ème régiment d'aviation du Maroc, le 10 novembre 1934 -  Commandant de la base aérienne du Maroc n° 137, le 1er janvier 1935 - Nommé Colonel, le 15 juin 1936 - Commandant de l'école de formation des sous-officiers du personnel navigant - Commandant de la 5ème brigade aérienne, le 1er août 1937 -  Nommé Général de brigade aérienne, le 5 février 1939 - Commandant des forces aérienne de la 8ème armée, le 28 août 1939 - Commandant de la 6ème brigade aérienne de bombardement, le 20 septembre 1939 - Commandant des groupes d'assaut n° 18 et 19 - Citation à l'ordre du corps d'armée, le 26 juin 1940 - Commandant de l'Air en Algérie, en septembre 1940 - Grand officier de la Légion d'Honneur en Novembre 1940 - Mis en congé du personnel navigant avec 3400 heures de vol, le 23 février 1942 - Nommé Général de Division aérienne, le 25 juin 1945 - Placé en section section (réserve), le 23 février 1947 - Administrateur de la Société Transatlantique Aérienne (STA) - Décédé à Antibes, le 1er mai 1967 - Photo Jules Brunswick transmise par son petit-fils Jean-Michel Roche que je remercie pour son aide - Sources : PAM - JORF - FM 69 - CCC escadrille 210 - Dernière mise à jour : 10 mai 2015. 

* Citation n° 215 à l'ordre de la 1ère Brigade de Chasseurs, le 23 juin 1915 : "Officier actif et très dévoué. A brillamment enlevé sa section de l'attaque d'un sommet puissamment organisé le 15 juin, blessé après avoir atteint la position."

* Citation n° 183 à l'ordre du Groupement Baquet des Ltt Marcel Plateau observateur à l'escadrille F 210 et du Slt Lucien Girier pilote à l'escadrille F 210, en date du 17 novembre 1916 : "Excellent équipage d'un courage et d'un dévouement au-dessus de tout éloge, a effectué, outre son service normal, quatre bombardements de nuit sur un point particulièrement défendu. Le 20 octobre, dans des conditions atmosphériques défavorables, s'est offert pour aller seul et sans escorte bombarder une gare importante défendue par des batteries très dangereuses et a accompli sa mission, bien que son appareil ait été atteint par l'artillerie ennemie."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Lucien Girier, pilote de l'escadrille R 210, en date du 19 avril 1916 : "Pilote très brave et très allant, venu dans l'aviation après une grave blessure dans l'infanterie. Le 15 février, a forcé à atterrir dans les lignes ennemies un avion qu'il avait poursuivi jusqu'à 1500 mètres d'altitude. Le 16 mars, escortant un avion photo attaqué par 6 avions ennemis, a tenu tête à ses adversaires, réussit à dégager son camarade et à regagner nos lignes avec un appareil criblé de balles et hors service."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 mars 1917 : "Pilote très allant et très brave venu à l'aviation après une grave blessure dans l'infanterie. Le 15 février 1917, a forcé à atterrir dans les lignes ennemies un avion qu'il avait poursuivi jusqu'à 1500 mètres d'altitude. Le 16 mars, escortant un avion photographique attaqué par six avions ennemis, a tenu tête et dégagé un camarade et a regagné nos lignes avec un appareil criblé de balles et complétement hors service."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Lucien Girier, pilote de l'escadrille R 210 du 1er avril 1917 : "Spécialiste des vols de nuit, a exécuté plusieurs missions périlleuses, notamment le 22 mars 1917. Le 25 mars, ayant vu un incendie se déclarer à bord de son appareil, au cours d'une combat contre plusieurs avions ennemis, a réussi, à force de sang-froid, à éteindre le feu, à continuer et à remplir sa mission."

* Citation n° 233 à l'ordre de la 5ème armée de l'escadrille ALGP R 210, en date du 17 juin 1917 : "Unité de premier ordre, qui, grâce à l'exemple donné par deux officiers d'élite, le Cne Thébault et le Ltt Girier, a rendu dans la préparation des attaques d'avril 1917 des services inappréciables. Sans se laisser arrêter par un temps particulièrement mauvais et une aviation ennemie très agressive qui lui a causé en deux mois la perte du quart de son personnel, a battu au cours des dernières opérations sept avions ennemis. A réussi, pendant cette période, à exécuter, en plus de son service d'ALGP, malgré son effectif réduit, de nombreuses missions photographiques et tout le service de reconnaissances de nuit pour le compte de son armée."

* Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 6ème armée des Ltt André Girier, pilote et Slt Henry Pierret, observateur, de l'escadrille BR 210, en date du 29 octobre 1917 :
"Brillant équipage ayant donné maintes preuves d'une grande ténacité et d'une audace peu communes. Au cours des dernières opérations, ont tenté dans les conditions les plus difficiles, en raison du mauvais temps, sept réglages à très grande portée sur des gares importantes, ont réussi deux fois leur mission. Non contents d'assurer leur travail normal, ont mitraillé à plusieurs reprises l'ennemi, à basse altitude."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 juillet 1918 : "Dégagé de toute obligation militaire, s'est engagé dès la mobilisation. N'a cessé depuis lors, taut dans l'infanterie où il a été blessé que dans l'aviation de faire preuve de la plus belle audace. s'est affirmé dans les missions les plus diverses comme un officier pilote hors ligne. A participé à toutes les affaires importantes et notamment contribué dans trois reconnaissances à grande distance. A rapporté des renseignements très précieux pour le haut commandement."

* Nommé Chef de bataillon du 35ème régiment d'aviation : "Pilote et navigateur aérien de grande classe. Vient de se distinguer à nouveau en accomplissant une importante mission aérienne aérienne dans des conditions particulièrement difficiles."

* Citation à l'Ordre du Corps d'Armée, le 26  juin 1940 : "A obtenu un rendement remarquable de ses formations au cours des opérations aériennes de mai et juin 1940. Par son ascendant, a maintenu à un degré élevé le moral de ses formations qui ont infligé à l'ennemi des pertes sensibles confirmées par les témoignages des prisonniers ennemis. Le 6 juin a été gravement blessé au cours d'un atterrissage sur avion de guerre."

Adj Gaston Julien Baptiste Capdeville - Né le 30 janvier 1907 à Pavie (Gers) - Fils de Joseph Capdeville (cantonnier de la voie ferrée) et de Françoise Pérès (garde-barrière) - Domiciliés au passage à niveau de Sousson - Brevet de pilote militaire n° 21.084 obtenu à l'école d'aviation de Nimes (Gard), le 6 septembre 1926 - Nommé Sergent - Affecté à la base aérienne n° 122 de Chartres - Marié - Médaille Militaire en date du 24 mai 1935 - Nommé Adjudant en 1937 - Pilote de la 2ème escadrille (BR 218) du GO I/35 de Lyon-Bron - Le 22 août 1938, les Amiot 143 de la 35ème escadre d'observation s'entrainaient en vol de nuit au dessus de Venissieux - A 22h05, alors qu'ils évoluaient à 1.000 mètres d'altitude, deux Amiot 143 se percutent en plein vol au Sud du terrain - L'Amiot 143 n° 120 est éventré, perd son empennage qui est sectionné et tombe sur une maison - Le fuselage s'écrase à plus de 200 mètres de là et s'enflamme à l'impact - Tous les occupants sont tués - L'autre Amiot 143, le n° 51, a perdu un moteur au moment de l'impact - Le feu s'est déclaré à son emplacement - Ici encore, impossible au pilote de reprendre le contrôle de son appareil qui s'écrase en flammes - Les deux avions sont tombés à 1 km l'un de l'autre - Les pompiers de la base aérienne 105, aidés de ceux de la ville de Lyon, interviennent sur les deux incendies qui se voient de loin - Malheureusement, il n'y a plus rien à faire pour les deux équipages - Il s'agit pour l'Amiot 143 n° 120, affecté à la 1ère escadrille (traditions de la SPAbi 20) du GO I/35 des Slt Louis Blugeon (pilote), Ltt Pierre Brunet (observateur et commandant de bord) et Sgt Sabot (mitrailleur) - Pour l'Amiot 143 n° 51, affecté à la 2ème escadrille (traditions de la BR 218) du GO I/35 des Adj Gaston Capdeville (pilote-moniteur), Slt Pierre Delaye (pilote et commandant de bord) et Sgt André Doré (mitrailleur) - Les témoins ont déclaré qu'un avion s'apprétait à atterrir tandis que l'autre venait de décollait et prenait de la hauteur - Les corps des aviateurs ont été transférés sur la morgue de l'hôpital militaire Desgenettes de Lyon - La commission d'enquête était dirigée par le Cne Perrier et le Ltt Bontron - Le 25 août, un service religieux a eu lieu en la cathédrale Saint-Jean de Lyon, immédiatement suivi par une cérémonie militaire sur le parvis de la cathédrale - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre posthume, en date du 29 mars 1939 - Source : Registre d'état-civil (acte n° 2) de la commune de Pavie (Gers) - Journal "L'Est Républicain" - LO - JORF - Dernière mise à jour 20 juillet 2023.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du Sgt Gaston Julien Baptiste Capdeville de la base aérienne n° 122 de Chartres, en date du 24 mai 1935 : "9 ans de services, 12 ans de bonifications pour services aériens. Titres exceptionnels : "A la suite d'une collision au cours d'un vol de nuit, a fait preuve des plus magnifiques qualités de courage, de sang-froid et de discipline. A réussi à ramener son avion au terrain, grâce à son exceptionnelle maîtrise de pilote, sauvant ainsi la vie des cinq membres. de l'équipage et conservant un matériel précieux."

Cne Maurice Prosper Félix Marie Challe - Né le 5 septembre 1905 au Pontet (Vaucluse) - Fils de Marcel Blaise Challe (négociant en fourages puis assureur) et d'Eugènie Angèle Berthe Germaine Marie Lentheric - Classe 1925 - Recrutement du bureau d'Avignon (Vaucluse), sous le matricule n° 1410 - Reçu au concours d'entrée à l'école militaire spéciale de Saint-Cyr en 1923 - Classé 245ème sur 326 au concours d'entrée - Elève de l'école militaire spéciale de Saint-Cyr, à compter du 16 octobre 1923 - Promotion "Chevalier Bayard" - A signé un engagement de huit ans - Nommé Sous-lieutenant en 1925 - Suit les cours de l'école d'application de l'aéronautique de 1925 à 1927 - Breveté observateur en 1926 - Brevet de pilote militaire n° 21.332 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Avord, le 26 janvier 1927 - Affecté comme pilote au 31ème régiment d'aviation de Dijon-Longvic, le 27 mai 1927 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1927 - Affecté, pour convenance personnelle, au 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon-Bron, le 7 janvier 1928 - Nommé Capitaine en 1932 - Commandant de la 2ème escadrille (traditions de la BR 218) du GO I/35 de Lyon-Bron de 1932 à 1936 - Le 14 septembre 1934, participe à la coupe Military des avions de renseignements comme commandant de la 2ème escadrille du GO I/35 - Affecté à l'état-major de la 5ème brigade aéronautique - Pilote de la 55ème escadre de reconnaissance et d'observation de Lyon-Bron - Suit un cours de perfectionnement technique à l'inspection des matériels et des installations de l'armée de l'Air du 3 janvier au 19 mai 1934 - Suit les cours de l'école supérieure de guerre aérienne en 1937 - Fin de sa formation d'officier d'état-major en juillet 1939 - Nommé commandant, le 3 septembre 1939 - Affecté à l'état-major de la 8ème armée - Chef de section du GQG air en 1940 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur - Détaché à la commission d'armistice de Wiesbaden en juillet 1940 - Nommé Commandant du GR II/14 à Avignon - Après l'invasion de la zone libre en novembre 1942 et la dissolution de l'armée d'armistice, il rentre en résistance au sein de l'organisation de résistance de l'armée - Intégre le service de renseignement Air - Met en place le réseau SR Air "François-Villon", affilié aux forces françaises combattantes (FFC) - En mai 1944, sous le nom de code "Guy", son réseau transmet l'ordre de bataille de la Wehrmacht dans l'Ouest et le Sud de la France - Nommé Lieutenant-colonel - Après la libération, devient adjoint du colonel Bodet, commandant de la 11ème brigade de bombardement et participe à la campagne d'Allemagne - Croix de Guerre 1939-1945 avec huit citations - Médaille de la Résistance - Croix de la Valeur militaire - Nommé Colonel, le 25 décembre 1945 - Rosette de l'ordre de la Libération,en date du 24 avril 1946 - Nommé 3ème sous-chef de l'état-major de l'armée de l'Air, le 22 juillet 1946 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, le 14 avril 1947 - Sous-chef de l'état-major général de l'armée de l'Air, le 10 juin 1947 - Nommé membre de la commission chargée d'étudier le reclassement des rénumérations accordées aux personnels militaires, le 28 juin 1947 - Nommé membre des commissions consultatives de coordination des services d'intendance, de santé et du matériel, le 17 novembre 1947 - Nommé Général de brigade aérienne, le 23 mai 1949 - Nommé commandant de l'Air au Maroc, le 23 mai 1949 - Chef d'état-major particulier du secrétaire d'état à l'Air, le 25 septembre 1951 - Secrétaire permanent du conseil supérieur de l'armée de l'Air, le 16 octobre 1951 - Chef de l'état-major particulier du secrétaire d'état à l'Air, le 20 janvier 1952 - Grade de Grand Officier de la Légion d'Honneur, en date du 5 juillet 1952 - Directeur du centre d'enseignement supérieur aérien - Nommé Directeur de l'école supérieure de guerre aérienne en 1953 - Nommé Général de division aérienne en 1955 - Nommé Chef de l'état-major des forces armées en 1955 - Nommé Général de Corps aérien, le 13 juillet 1958 - Nommé général d'armée aérienne - Nommé adjoint opérationnel air du Général Raoul Salan, le 1er octobre 1958 - Il est délégué général et commandant en chef des forces françaises en Algérie - Fait partie de la délégation française, avec Maurice Bourgès-Maunaury et Christian Pineau, lors de la réunion secrète tripartie de Sèvres, préliminaire à l'opération "Mousquetaire" - Celle-ci est menée en réaction à la nationalisation du canal de Suze par le Colonel Nasser - Le 12 décembre 1958, il est nommé Commandant en chef des forces françaises en Algérie - En avril 1960, rappelé en Métropole - Nommé Commandant en chef Centre-Europe (AFCENT) de l'OTAN - Grade de Grand-Croix de la Légion d'Honneur en mai 1960 - Mis en disponibilité, sur sa demande, le 1er avril 1961 - S'oriente sur une carrière civile au sein de la société Saint-Gobain - Le 11 avril 1961, le Général De Gaulle précise que la France ne s'opposera pas à l'indépendance de l'Algérie - Cette décision décide le Gal Challe a se mettre à la tête d'un putsch, le 12 avril 1961 - Le 20 avril 1961, rejoint l'aéroport d'Alger-Maison-Blanche à bord d'un Nord 2501 "Noratlas" - Son plan est de rallier l'armée d'Algérie, prendre Alger puis terminer la guerre l'Algérie, renvoyer en métrpole des 200.000 appelés du contingent et redéployer 300.000 soldats de métier - Il installe son QG à la villa des Tagarins, qui sert de PC aux commandos de l'air - Le 22 avril 1961, il organise et participe au putsch des généraux, en compagnie des généraux André Zeller, Edmond Jouhaud et en liaison avec Raoul Salan - Après 4 jours et 5 nuits, il se rend, le coup d'état militaire ayant échoué - Il est emprisonné à la prison de la Santé à Paris - Comdamné à 15 ans de détention, en compagnie du Gal Zeller, par le Haut tribunal militaire, le 31 mai 1961 - Détenu à Clairvaux et à Tulle, il est libéré par anticipation, le 22 décembre 1966 - Amnistié par le général de Gaulle en 1968 - Décédé des suites d'un cancer à Paris 16ème, le 18 janvier 1979 - Le général Maurice Challe repose au cimetière des Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône) - Sources : Liste des brevets militaires - JORF - Fichier des décès de l'INSEE - Journal "Les Ailes" - Archives départementales du Vaucluse - Site Internet "Geneastar" - Revue "Pionniers" - Mémoires de l'Académie des Sciences - Journal "La Dépêche" - Site Internet "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France - Site Internet "Mémoire des Hommes" pour les médaillés de la Résistance françaises - Dernière mise à jour : 16 août 2023.

Nb : je cherche des précisions sur les affectations du général Maurice Challe.

* Grade de Grand Officier de la Légion d'Honneur du Général de brigade aérienne Maurice Prosper Félix Marie Challe, en date du 5 juillet 1952 : "28 ans 2 mois de services, 21 ans 10 mois de bonifications pour services aériens commandés, 3 ans 11 mois de campagnes, 4 citations dont une à l'ordre de l'armée, un an de mojorations diverses. Commandeur de la Légion d'Honneur du 14 avril 1947."

 

Photo du Ltt Georges Vigouroux

Ltt Georges Marie Louis Vigouroux - Né le 12 janvier 1904 à Saint-Etienne (Loire) - Fils de Félix Vigouroux et de Jeanne Françoise Barbier - Domiciliés Maison Fraisse, rue Richaud à Saint-Etienne (Loire) - Brevet de pilote militaire n° 22.238 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Avord, le 18 octobre 1928 - Domicilié au 5, rue des Réhabilités de Vuigie à Saint-Etienne (Loire) - A passé le concours d'admission à l'école militaire spéciale de Saint-Cyr au lycée du Parc, boulevard du Lycée à Lyon (Rhône), le 16 août 1924 - Reçu à l'école militaire spéciale de Saint-Cyr en 1925 - Nommé Sous-lieutenant de l'armée d'active, le 1er octobre 1927 - Affecté au 3ème groupe d'ouvriers d'aviation d'aéronautique à Versailles (Yvelines), le 1er octobre 1927 - Suit le cours d'application de l'aéronautique à l'école militaire et d'application de l'aéronautique au quartier des Petites-Ecuries à Versailles (Yvelines), à compter du 4 octobre 1927 - Marié avec Mlle Marie Antoinette Brun à Saint-Etienne (Loire), le 18 septembre 1929 - Pilote de la 5ème escadre aérienne d'aviation lourde de défense - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un LGL 32, le 1er septembre 1934 - Les avions de son escadrille, qui avaient pris part aux manoeuvres de Paris, rentraient sur Lyon-Bron. Alors qu'il survolait la commune d'Auroux, le LGL 32, piloté par le Ltt Georges Marie Louis Vigouroux a été victime d'une panne moteur - Son pilote a tenté un atterrissage en campagne - Malheureusement, en plein course, une aile de son avion a percuté un arbre et a provoqué la destruction de l'appareil - Les témoins, qui ont assisté à l'accident, ont retiré le pilote de l'épave de son avion - Grièvement blessé, il est décédé des suites de ses blessures sur place - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre posthume, en date du 20 octobre 1934 - Sources : Acte de naissance n° 105 de la ville de Saint-Etienne (Loire) - Liste des brevets militaires - LO - JORF - Journal "L'Est Républicain" - Dernière mise à jour : 15 juillet 2023.

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre posthume, du Ltt Georges Marie Louis Vigouroux, pilote de la 5ème escadre aérienne, en date du 20 octobre 1934 : "Officier d'élite, doué des plus belles qualités militaires. Commandant d'escadrille hors de pair, donnant à son personnel un constant exemple d'abnégation et de dévouement. A trouvé la mort en service aérien commandé, le 1er septembre 1934."

 

Photo du Ltt André Moret

Ltt André Jules Moret - Affecté au 9ème bataillon de chasseurs alpins - Chef des éclaireurs skieurs - Observateur stagiaire à la 3ème escadrille du GO II/35 - Le 1er août 1934, le Sgc Louis Roger Guillaume (pilote) et le Ltt André Jules Moret (obs stagiaire), de la 3ème escadrille (traditions de la SAL 32) du GO II/35, sont victimes d'un accident aérien, au cours des manoeuvres du 9ème bataillon de chasseurs alpins (BCA) - Leur Breguet 27 s'est écrasé dans le vallon d'Infernet, sur le territoire de la commune de La-Tour-sur-Tinée (Alpes-Maritimes) - Le pilote a été tué sur le coup et l'observateur en stage, issu du 9ème BCA, est mort des suites de ses blessures - Un monument a été érigé à l'endroit de l'accident, en bordure de la route départementale B 32 - Il porte les insignes joints de la 3ème escadrille du GO II/35 et du 9ème BCA - Médaille Militaire, à titre posthume, en date du 20 octobre 1934 - Sources : Liste des brevets militaires - JORF - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour 17 juillet 2023.

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre porthume, du Ltt André Jules Moret au 9ème bataillon de chasseurs alpins, observateur stagiaire à la 35ème escadre aérienne, en date du 20 octobre 1934 : "Officier observateur de grande valeur, affirmant, dans son service aérien, les belles qualités d'audace, de sang-froid, de ténacité et la sûre expérience alpine qui l'avaient distingué comme chef des éclaireurs skieurs du 9e bataillon de chasseurs alpins. En stage à la 35ème escadre aérienne, a été mortellement blessé au cours d'une mission aérienne d'accompagnement d'infanterie, exécutée en liaison avec son bataillon de chasseurs, le 1er août 1931, près de 1a Tour-sur-Tinée."

 

Photo du Sgt Roger Guillaume

Sgt Roger Louis Guillaume - Brevet de pilote militaire n° 23.847 obtenu à l'école militaire de Bourges, le 2 septembre 1932 - Pilote de la 3ème escadrille du GO II/35 - Le 1er août 1934, le Sgc Louis Roger Guillaume (pilote) et le Ltt André Jules Moret (obs stagiaire), de la 3ème escadrille (traditions de la SAL 32) du GO II/35, sont victimes d'un accident aérien, au cours des manoeuvres du 9ème bataillon de chasseurs alpins (BCA) - Leur Breguet 27 s'est écrasé dans le vallon d'Infernet, sur le territoire de la commune de La-Tour-sur-Tinée (Alpes-Maritimes) - Le pilote a été tué sur le coup et l'observateur en stage, issu du 9ème BCA, est mort des suites de ses blessures - Un monument a été érigé à l'endroit de l'accident, en bordure de la route départementale B 32 - Il porte les insignes joints de la 3ème escadrille du GO II/35 et du 9ème BCA - Médaille Militaire, à titre posthume, en date du 20 octobre 1934 - Sources : Liste des brevets militaires - JORF - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour 17 juillet 2023.

* Médaille Militaire, à titre posthume, du Sgt Roger Louis Guillaume à la 35ème escadre aérienne, en date du 20 octobre 1934 : "Sous-officier pilote que son allant, son sang-froid avaient tout spécialement désigné pour l'exécution de vols en haute montagne. Mortellement blessé en service aérien, le 1er août 1934, à la Tour-sur-Tinée, après avoir tenté une suprême manoeuvre pour sauver son observateur et son avion."

 

Photo du Cne Pierre Escallier

Cne Pierre Lucien Escallier - Né le 10 septembre 1891 à Tenay (Ain) - Fils de Pierre Joseph Escallier (boulanger) et de Mariette Brely (ménagère) - Domiciliés à Tenay (Ain) - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 9 juin 1918 - Marié avec Mlle Marguerite Jeanne Clavel à la mairie d'Ambérieu-en-Bugey (Ain), le 22 octobre 1919 - Affecté au 23ème régiment d'infanterie - Affecté au 5ème régiment d'aviation d'observation, le 1er janvier 1920 - En congé sans solde de deux ans - Affecté au 35ème régiment d'aviation d'observation, le 1er août 1920 - Affecté au 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz en 1924 - Affecté au parc d'aviation n° 35 de Lyon-Bron - Nommé Capitaine à titre définitif, le 25 mars 1928 - Le 1er février 1929, l'équipage composé de l'Adc Joseph Miquet (pilote) / Cne Pierre Lucien Escallier (chargé de fonctions techniques) a été tué au cours d'un accident aérien à Châlons-sur-Saône (Saône-et-Loire) - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 65) de la commune de Tenay (Ain) - LO - JORF - Dernière mise à jour : 18 juillet 2023.

> Exploiter les états de services du dossier LO.

 

Photo du Ltt Henri Méry

Ltt Henri Louis André Méry - Né le 14 novembre 1903 à Cudot (Yonne) - Fils d'Emile Arsène Méry et d'Henriette Imbert - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 34 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 11, le 8 février 1929 - Nommé Lieutenant de réserve - Admis à servir en situation d'activité, le 15 juin 1937 - Affecté à la base aérienne n° 105 de Lyon-Bron (Rhône) - Affecté à la 35ème escadre aérienne de Lyon-Bron - Chef de bord / observateur du GO I/35 de Lyon-Bron - Le 20 avril 1938, douze Amiot 143 de la 35ème escadre d'observation doivent participer aux exercices combinés Air et Marine qui auront lieu dans les environs de Marignane - Trois Amiot 143 décollent de Bron, le 19 avril - Le lendemain, à 8h00, les autres avions décollent par un temps nuageux - Vers 8h45, l'Amiot 143 n° 112 codé "6", affecté au GO I/35, est observé sortant des nuages à très basse altitude, au-dessus des collines dominant les villages de Saint-Donant, Charmes et Bathernay - Il s'écrase finalement à grande vitesse, après avoir exécuté une ressource violente - En percutant le sol dans un verger, l'Amiot 143 s'est enflammé, ne laissant aucune chance aux cinq membres d'équipage - Il s'agissait du Slt Bernard Martin des Pallières (pilote), Ltt Henri Méry (chef de bord), Sgc Henri Chapuis (mécanicien), Sgt René Vailly (mitrailleur), Sgt Alexandre Jourdain (radio) - Une ambulance de la base aérienne 105 est venu chercher les corps des aviateurs pour les amener à l'hôpital Desgenettes à Lyon - Un dernier hommage leur a été donné en la Cathédrale St-Jean de Lyon, le 23 avril - Les honneurs militaires ont été rendus sur le parvis de la cathédrale, en présence du général d'Astier de La Vignerie, commandant de la 4ème région aérienne - La commission d'enquête a conclu que l'appareil s'est disloqué suite à une trop forte ressouce - L'avion, étant pris dans les nuages, son pilote a voulu se dégager en piquant vers le sol - Au débouché des nuages, il a été surpris par la proximité du relief - Il a entamé une ressource très violent, ce qui a entrainé le dislocation de l'appareil - Il avait 472 heures de vol, le jour de sa mort - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 5 mai 1938 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre posthume, en date du 14 août 1938 - Le 20 avril 2008, un monument rendant hommage aux cinq aviateurs a été inauguré sur le lieu de l'accident, en bordure de la D 884 près de Bathernay - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 1) de la commune de Bathernay (Drôme) - JORF - Cercle aéronautique Louis Mouillard - Dernière mise à jour : 19 juillet 2023.

* Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, du Ltt Henri Louis André Méry, en date du 5 mai 1938 : "Officier observateur breveté, plein d'énergie et d'allant, aimant passionnément l'aviation pour laquelle il avait abandonné sa profession civile, toujours prêt aux missions aériennes les plus difficiles de jour comme de nuit. A trouvé une mort glorieuse en service aérien commandé, le 20 avril 1938. 472 heures de vol."

 

Photo du Slt Bernard Martin des Pallières

Slt Bernard Augustin Martin des Pallières - Né le 9 février 1914 au 62, rue Théophile Gautier à Paris 16ème - Fils d'Augustin Alfred Ernest Martin des Pallières et de Gabrielle Couret de Villeneuve - Appelé pour faire son service militaire dans l'armée de l'Air - Brevet de pilote militaire n° 24.802 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 3 décembre 1935 - A réussi les épreuves du concours et obtenu le titre d'élève-officier de réserve de l'armée de l'air, le 20 avril 1937 - Classé 6ème sur 128 - Détaché au bataillon de l'air n° 127 du centre école d'Avord, le 20 avril 1937 - Affecté à la base aérienne n° 105 de Lyon-Bron (Rhône) - Affecté à la 35ème escadre aérienne - Pilote du GO I/35 de Lyon-Bron - Marié et père d'une fillette - Le 20 avril 1938, douze Amiot 143 de la 35ème escadre d'observation doivent participer aux exercices combinés Air et Marine qui auront lieu dans les environs de Marignane - Trois Amiot 143 décollent de Bron, le 19 avril - Le lendemain, à 8h00, les autres avions décollent par un temps nuageux - Vers 8h45, l'Amiot 143 n° 112 codé "6", affecté au GO I/35, est observé sortant des nuages à très basse altitude au-dessus des collines dominant les villages de Saint-Donant, Charmes et Bathernay - Il s'écrase finalement à grande vitesse, après avoir exécuté une ressource violente - En percutant le sol dans un verger, l'Amiot 143 s'est enflammé, ne laissant aucune chance aux cinq membres d'équipage - Il s'agissait du Slt Bernard Martin des Pallières (pilote), Ltt Henri Méry (chef de bord), Sgc Henri Chapuis (mécanicien), Sgt René Vailly (mitrailleur), Sgt Alexandre Jourdain (radio) - Une ambulance de la base aérienne 105 est venu chercher les corps des aviateurs pour les amener à l'hôpital Desgenettes à Lyon - Un dernier hommage leur a été donné en la cathédrale St-Jean de Lyon, le 23 avril - Les honneurs militaires ont été rendus sur le parvis de la cathédrale, en présence du général d'Astier de La Vignerie, commandant de la 4ème région aérienne - La commission d'enquête a conclu que l'appareil s'est disloqué suite à une trop forte ressouce - L'avion, étant pris dans les nuages, son pilote a voulu se dégager en piquant vers le sol - Au débouché des nuages, il a été surpris par la proximité du relief - Il a entamé une ressource très violent, ce qui a entrainé le dislocation de l'appareil - Il comptait 258 heures de vol le jour de sa mort - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 5 mai 1938 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre posthume, en date du 14 août 1938 - Le 20 avril 2008, un monument rendant hommage aux cinq aviateurs a été inauguré sur le lieu de l'accident, en bordure de la D 884 près de Bathernay - Sources : Liste des brevets militaires - Registre d'état-civil (acte n° 2) de la commune de Pathernay (Drôme) - JORF - Cercle aéronautique Louis Mouillard - Dernière mise à jour : 19 juillet 2023.

* Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, du Slt Bernard Auguste Alfred Martin des Pallières, en date du 5 mai 1938 : "Jeune officier pilote breveté, dont l'allant et la bravoure à la fois joyeuse et réfléchie était un exemple pour toute son escadrille. Epris avec passion de l'aviation à laquelle il était appelé, par son intelligence et sa culture, à rendre de grands services. Tombé glorieusement, le 20 avril 1938, au cours d'un vol en service aérien commandé. 256 heures de vol."

 

Photo du Sgc Henri Chapuis

Sgc Henri Auguste Chapuis - Né à Bourg-en-Bresse (Ain) - Mécanicien du GO I/35 - Père d'une fillette - Le 20 avril 1938, douze Amiot 143 de la 35ème escadre d'observation doivent participer aux exercices combinés Air et Marine qui auront lieu dans les environs de Marignane - Trois Amiot 143 décollent de Bron, le 19 avril - Le lendemain, à 8h00, les autres avions décollent par un temps nuageux - Vers 8h45, l'Amiot 143 n° 112 codé "6", affecté au GO I/35, est observé sortant des nuages à très basse altitude au-dessus des collines dominant les villages de Saint-Donant, Charmes et Bathernay - Il s'écrase finalement à grande vitesse, après avoir exécuté une ressource violente - En percutant le sol dans un verger, l'Amiot 143 s'est enflammé, ne laissant aucune chance aux cinq membres d'équipage - Il s'agissait du Slt Bernard Martin des Pallières (pilote), Ltt Henri Méry (chef de bord), Sgc Henri Chapuis (mécanicien), Sgt René Vailly (mitrailleur), Sgt Alexandre Jourdain (radio) - Une ambulance de la base aérienne 105 est venu chercher les corps des aviateurs pour les amener à l'hôpital Desgenettes à Lyon - Un dernier hommage leur a été donné en la cathédrale St-Jean de Lyon, le 23 avril - Les honneurs militaires ont été rendus sur le parvis de la cathédrale, en présence du général d'Astier de La Vignerie, commandant de la 4ème région aérienne - La commission d'enquête a conclu que l'appareil s'est disloqué suite à une trop forte ressouce - L'avion, étant pris dans les nuages, son pilote a voulu se dégager en piquant vers le sol - Au débouché des nuages, il a été surpris par la proximité du relief - Il a entamé une ressource très violent, ce qui a entrainé le dislocation de l'appareil - Il comptait 200 heures de vol le jour de sa mort - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 5 mai 1938 - Médaille Militaire, à titre posthume, en date du 14 août 1938 - Le 20 avril 2008, un monument rendant hommage aux cinq aviateurs a été inauguré sur le lieu de l'accident, en bordure de la D 884 près de Bathernay - Sources : JORF - Cercle aéronautique Louis Mouillard - Dernière mise à jour : 19 juillet 2023.

* Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, du Sgc Henri Auguste Chapuis, en date du 5 mai 1938 : "Excellent sous-officier mécanicien, modèle de confiance, de modestie et de calme. Par ses connaissances professionnelles de premier ordre et ses qualités morales, s'était maintes fois signalé à l'attention de ses chefs et de ses camarades, dont il avait gagné la confiance et l'estime. Tombé glorieusement à son poste au cours d'une mission aérienne, le 20 avril 1938. Plus de 200 heures de vol."

 

Photo du Sgt René Vailly

Sgt René Jean Marie Vailly - 22 ans - Né à Lyon (Rhône) - Mitrailleur du GO I/35 - Le 20 avril 1938, douze Amiot 143 de la 35ème escadre d'observation doivent participer aux exercices combinés Air et Marine qui auront lieu dans les environs de Marignane - Trois Amiot 143 décollent de Bron, le 19 avril - Le lendemain, à 8h00, les autres avions décollent par un temps nuageux - Vers 8h45, l'Amiot 143 n° 112 codé "6", affecté au GO I/35, est observé sortant des nuages à très basse altitude au-dessus des collines dominant les villages de Saint-Donant, Charmes et Bathernay - Il s'écrase finalement à grande vitesse, après avoir exécuté une ressource violente - En percutant le sol dans un verger, l'Amiot 143 s'est enflammé, ne laissant aucune chance aux cinq membres d'équipage - Il s'agissait du Slt Bernard Martin des Pallières (pilote), Ltt Henri Méry (chef de bord), Sgc Henri Chapuis (mécanicien), Sgt René Vailly (mitrailleur), Sgt Alexandre Jourdain (radio) - Une ambulance de la base aérienne 105 est venu chercher les corps des aviateurs pour les amener à l'hôpital Desgenettes à Lyon - Un dernier hommage leur a été donné en la cathédrale St-Jean de Lyon, le 23 avril - Les honneurs militaires ont été rendus sur le parvis de la cathédrale, en présence du général d'Astier de La Vignerie, commandant de la 4ème région aérienne - La commission d'enquête a conclu que l'appareil s'est disloqué suite à une trop forte ressouce - L'avion, étant pris dans les nuages, son pilote a voulu se dégager en piquant vers le sol - Au débouché des nuages, il a été surpris par la proximité du relief - Il a entamé une ressource très violent, ce qui a entrainé le dislocation de l'appareil - Il comptait 200 heures de vol le jour de sa mort - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 5 mai 1938 - Médaille Militaire, à titre posthume, en date du 14 août 1938 - Le 20 avril 2008, un monument rendant hommage aux cinq aviateurs a été inauguré sur le lieu de l'accident, en bordure de la D 884 près de Bathernay - Sources : JORF - Cercle aéronautique Louis Mouillard - Dernière mise à jour : 19 juillet 2023.

* Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, du Sgt René Jean Marie Vailly, en date du 5 mai 1938 : "Sous-officier mitrailleur de grande valeur, qui, par son audace et son habileté, autant que par son goût du vol et son abnégation à toute épreuve, ne cessait d'être un exemple pour tous ses camarades. Mort glorieusement à son poste de mitrailleur, le 20 avril 1938, au cours d'une mission aérienne, 200 heures de vol."

 

Photo du Sgt Alexandre Jourdain

Sgt Alexandre Jourdain - Né à La Rochelle (Charente-Maritime) - Radio du GO I/35 de Lyon-Bron - Marié et père d'un enfant de 14 mois et dont la femme attend un autre bébé - Le 20 avril 1938, douze Amiot 143 de la 35ème escadre d'observation doivent participer aux exercices combinés Air et Marine qui auront lieu dans les environs de Marignane - Trois Amiot 143 décollent de Bron, le 19 avril - Le lendemain, à 8h00, les autres avions décollent par un temps nuageux - Vers 8h45, l'Amiot 143 n° 112 codé "6", affecté au GO I/35, est observé sortant des nuages à très basse altitude au-dessus des collines dominant les villages de Saint-Donant, Charmes et Bathernay - Il s'écrase finalement à grande vitesse, après avoir exécuté une ressource violente - En percutant le sol dans un verger, l'Amiot 143 s'est enflammé, ne laissant aucune chance aux cinq membres d'équipage - Il s'agissait du Slt Bernard Martin des Pallières (pilote), Ltt Henri Méry (chef de bord), Sgc Henri Chapuis (mécanicien), Sgt René Vailly (mitrailleur), Sgt Alexandre Jourdain (radio) - Une ambulance de la base aérienne 105 est venu chercher les corps des aviateurs pour les amener à l'hôpital Desgenettes à Lyon - Un dernier hommage leur a été donné en la cathédrale St-Jean de Lyon, le 23 avril - Les honneurs militaires ont été rendus sur le parvis de la cathédrale, en présence du général d'Astier de La Vignerie, commandant de la 4ème région aérienne - La commission d'enquête a conclu que l'appareil s'est disloqué suite à une trop forte ressouce - L'avion, étant pris dans les nuages, son pilote a voulu se dégager en piquant vers le sol - Au débouché des nuages, il a été surpris par la proximité du relief - Il a entamé une ressource très violent, ce qui a entrainé le dislocation de l'appareil - Il comptait 200 heures de vol le jour de sa mort - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 5 mai 1938 - Médaille Militaire, à titre posthume, en date du 14 août 1938 - Le 20 avril 2008, un monument rendant hommage aux cinq aviateurs a été inauguré sur le lieu de l'accident, en bordure de la D 884 près de Bathernay - Sources : JORF - Cercle aéronautique Louis Mouillard - Dernière mise à jour : 19 juillet 2023.

* Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, du Sgt Alexandre Jourdain, en date du 5 mai 1938 : "Sous-officler radio-navigant, doué des plus belles qualités professionnelles et militaires. Plein de foi dans la radiotélégraphie aérienne, s'est toujours appliqué à rendre le maximum de service à son équipage. Volontaire pour toutes les missions de jour et de nuit, avait conquis la confiance et l'estime de toute son escadrille. Glorieusement tombé à son poste de radio-navigant, le 20 avril 1938, au cours d'une mission aérienne. Plus de 250 heures de vol."

 

Photo du Sgc Louis Dieudet

Sgt Louis Marius Dieudet - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 35 - Pilote de réserve du 35ème régiment d'aviation mixte, puis de la base aérienne 105 de Lyon-Bron - Etait affilié à l'Aéro-Club du Rhone - Victime d'un capotage sur un terrain couvert de neige de Saint-Etienne (Loire), le 6 janvier 1929 - Le 4 août 1938, l'Amiot 143 n° 35 codé "2" appartenant à l'escadron d'entrainement (insigne "EE") de la BA 105 de Lyon-Bron décolle du terrain pour effectuer une mission d'entrainement. Son équipage est composé des aviateurs suivants : Sgc Louis Dieudet (pilote de la réserve) est aux commandes, Sgt Herbepin, moniteur, qui contrôle son pilotage, Ltt Jeannon (observateur de la réserve) et Sgt Roux (mécanicien). Après avoir effectué son vol sans incident, l'avion se présente pour atterrir. A cet instant, l'avion heurte le bord de la route qui longe le terrain côté Nord et est déséquilibré. Son aile droite touche un pylône supportant une ligne à haute tension, puis vient s'encaster dans le mur d'une ferme. Les occupants qui étaient dans le poste de pilotage, le Sgc Dieudet, Sgt Herbepin et Ltt Jeannon, sont extraits des débris du fuselage, grièvement blessés. Malheureusement, l'observateur est décédé des suites de ses blessures, une fracture du crâne, quelques heures après son admission à l'hôpital Desgenettes de Lyon. Le Sgt Roux, le mécanicien de bord n'a été que légèrement blessé. L'avion, quand il a heurté le mur du corps de ferme, a provoqué la chute dans la cage d'escalier, du lit où Mme Michel, 76 ans, était couchée. Elle a été évacué avec une fracture des deux jambes. Le Sgc Dieudet, est décédé des suites de ses blessures, le 5 août 1938 - Citation à l'ordre de l'armée de l'Air, en date du 7 septembre 1938 - Médaille militaire, à titre posthume, en date du 24 novembre 1938 - Sources : JORF - Journal "l'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Revue "L'Aéophile" - Dernière mise à jour : 20 juillet 2023.

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Air du Sgc Louis Dieudet, pilote de la réserve, en date du 7 septembre 1938 : "Pilote de toute première valeur. Enthousiaste. Ardent. Passionné du vol. A fait preuve au cours de trois années de service actif et de dix périodes d'entraînement volontaire, du plus grand esprit de devoir. A trouvé une mort glorieuse en service commandé, le 4 août 1938."

 

Photo du Ltt Joseph Jannon

Ltt Joseph Gustave Jannon - Affecté au 112ème régiment d'artillerie - A suivi le cours de perfectionnement organisé à Fontainebleau et nommé sous-lieutenant d'artillerie, à titre temporaire, le 23 mai 1917 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 juillet 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 23 mai 1919 - Maintenu au 112ème régiment d'artillerie lourde - Affecté, dans la réserve, au 33ème régiment d'aviation en 1920 - Nommé Lieutenant de réserve à titre temporaire, en date du 13 décembre 1920 - Affecté, dans la réserve, au 33ème régiment d'aviation - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif - Passé dans l'arme de l'aéronautique militaire, le 29 juin 1923 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 36 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 35, en date du 20 avril 1933 - Effectuait ses périodes de réserve volontaires au 35ème régiment d'aviation mixte - C'est dans le cadre de l'une d'elle qu'il a trouvé la mort - Le 4 août 1938, l'Amiot 143 n° 35 codé "2" appartenant à l'escadron d'entrainement (insigne "EE") de la BA 105 de Lyon-Bron décolle du terrain pour effectuer une mission d'entrainement. Son équipage est composé des aviateurs suivants : Sgc Louis Dieudet (pilote de la réserve) est aux commandes, Sgt Herbepin, moniteur, qui contrôle son pilotage, Ltt Jeannon (observateur de la réserve) et Sgt Roux (mécanicien). Après avoir effectué son vol sans incident, l'avion se présente pour atterrir. A cet instant, l'avion heurte le bord de la route qui longe le terrain côté Nord et est déséquilibré. Son aile droite touche un pylône supportant une ligne à haute tension, puis vient s'encaster dans le mur d'une ferme. Les occupants qui étaient dans le poste de pilotage, le Sgc Dieudet, Sgt Herbepin et Ltt Jeannon, sont extraits des débris du fuselage, grièvement blessés. Malheureusement, l'observateur est décédé des suites de ses blessures, une fracture du crâne, quelques heures après son admission à l'hôpital Desgenettes de Lyon. Le Sgt Roux, le mécanicien de bord n'a été que légèrement blessé. L'avion, quand il a heurté le mur du corps de ferme, a provoqué la chute dans la cage d'escalier, du lit où Mme Michel, 76 ans, était couchée. Elle a été évacué avec une fracture des deux jambes. Le Sgc Dieudet, est décédé des suites de ses blessures, le 5 août 1938 - Citation à l'ordre de l'armée de l'Air, en date du 7 septembre 1938 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre posthume, en date du 24 novembre 1938 - Sources : JORF - Journal "l'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 20 juillet 2023.

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Joseph Gustave Jannon au 112ème régiment d'artillerie lourde, observateur en avion, en date du 19 juillet 1918 : "Excellent observateur, très dévoué et courageux. A lutté héroïquement contre une patrouille de sept avions ennemis et a été grièvement blessé au cours de l'action. Une citation."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Air du Ltt Joseph Gustave Jannon, observateur de la réserve, en date du 7 septembre 1938 : "Brillant officier observateur, anime. des plus hautes qualités morales et milItaires. Après une conduite splendide pendant la guerre, a continué à servir avec enthousiasme au cours de nombreuses périodes d'entrainement volontaires. Deux fois blessé. Deux fois cité. Chevalier de la Légion d'honneur. Tombé glorieusement, le 4 août 1938, en service arien commandé."

 

Photo du Sgt André Doré

Sgt André Léon René Doré - Affecté à la base aérienne 105 de Lyon-Bron - Affecté à la 35ème escadr d'observation - Mitrailleur de la 2ème escadrille (BR 218) du GO I/35 de Lyon-Bron - Marié - Domiciliés au 131, rue de l'ordre à Lyon (Rhône) - Le 22 août 1938, les Amiot 143 de la 35ème escadre d'observation s'entrainaient en vol de nuit au dessus de Venissieux - A 22h05, alors qu'ils évoluaient à 1.000 mètres d'altitude, deux Amiot 143 se percutent en plein vol au Sud du terrain - L'Amiot 143 n° 120 est éventré, perd son empennage qui est sectionné et tombe sur une maison - Le fuselage s'écrase à plus de 200 mètres de là et s'enflamme à l'impact - Tous les occupants sont tués - L'autre Amiot 143, le n° 51, a perdu un moteur au moment de l'impact - Le feu s'est déclaré à son emplacement - Ici encore, impossible au pilote de reprendre le contrôle de son appareil qui s'écrase en flammes - Les deux avions sont tombés à 1 km l'un de l'autre - Les pompiers de la base aérienne 105, aidés de ceux de la ville de Lyon, interviennent sur les deux incendies qui se voient de loin - Malheureusement, il n'y a plus rien à faire pour les deux équipages - Il s'agit pour l'Amiot 143 n° 120, affecté à la 1ère escadrille (traditions de la SPAbi 20) du GO I/35 des Slt Louis Blugeon (pilote), Ltt Pierre Brunet (observateur et commandant de bord) et Sgt Sabot (mitrailleur) - Pour l'Amiot 143 n° 51, affecté à la 2ème escadrille (traditions de la BR 218) du GO I/35 des Adj Gaston Capdeville (pilote-moniteur), Slt Pierre Delaye (pilote et commandant de bord) et Sgt André Doré (mitrailleur) - Les témoins ont déclaré qu'un avion s'apprétait à atterrir tandis que l'autre venait de décollait et prenait de la hauteur - Les corps des aviateurs ont été transférés sur la morgue de l'hôpital militaire Desgenettes de Lyon - La commission d'enquête était dirigée par le Cne Perrier et le Ltt Bontron - Le 25 août, un service religieux a eu lieu en la cathédrale Saint-Jean de Lyon, immédiatement suivi par une cérémonie militaire sur le parvis de la cathédrale - Médaille Militaire, à titre posthume, en date du 29 mars 1939 - Source : Journal "L'Est Républicain" - JORF - Dernière mise à jour 20 juillet 2023.

Les Hommes

Slt François Marie Noël Battesti - Né le 5 mai 1890 à Azzana (Corse du Sud) - Fils de Nicolas Battesti (notaire) et d'Angèle Antoinette Battesti - Profession avant guerre aviateur - Classe 1910 - Recrutement d'Ajaccio (Corse-du-Sud) sous le matricule n° 1259 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 108ème régiment d'infanterie, caserné à Bergerac (Dordogne), le 14 octobre 1908 - Nommé Caporal, le 28 septembre 1909 - Nommé Sergent, le 26 septembre 1910 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er juillet 1913 - Rengagé pour un an, au titre du 24ème régiment d'infanterie, à compter du 14 octobre 1913 - Affecté au 24ème régiment d'infanterie, caserné à Bernay (Eure) du 21 octobre au 3 décembre 1913 - Placé en position "Hors Cadre", au titre du 1er groupe d'aéronautique, le 3 décembre 1913 - Passé à l'aéronautique militaire, le 1er janvier 1914 - Brevet de pilote militaire n° 453 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 3 avril 1914 - Pilote de l'escadrille BL 18 de Dijon du XX avril au 4 août 1914 - Pilote de l'escadrille BL 3 du 4 au 10 août 1914 - Blessé à la face et fracture de la jambe droite lors d'un accident d'avion, le 10 août 1914 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 27 décembre 1914 - Stage à l'école d'aviation militaire de Pau du 6 au 25 janvier 1915 - Pilote du GDE du 25 janvier au 20 mars 1915 - Pilote de l'escadrille BL 10 / C 10 du 20 mars 1915 au 9 juillet 1916 - Nommé Adjudant, le 9 mai 1915 - En mission de convoyage avion depuis la RGAé du Bourget du 1er au 3 juin 1915 - En mission de convoyage avion depuis la RGAé du Bourget, le 30 septembre 1915 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 décembre 1915 - Blessé à la face lors d'un accident d'avion (capotage), le 9 février 1916 - En mission de convoyage avion depuis la RGAé du Bourget du 22 au 28 février 1916 - Blessé, en compagnie du Slt Clément lors d'un accident aérien, le 8 juillet 1916 - Il est évacué avec une fracture de la clavicule droite - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 27 juillet 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, le 27 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille C 10 du (avant le 1er octobre) 1916 au 1er février 1917 - Pilote de la GDE du 1er février au 12 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 73 du 12 mars 1917 au 1er janvier 1920 - En déplacement, le 25 mars 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 14 juin 1917 - Convoyage d'un SPAD VII depuis la RGAé du Bourget du 16 au 21 juin 1917 - Nommé Lieutenant, le 6 juillet 1917 - En déplacement du 10 au 12 juillet 1917 - Convoyage d'un SPAD VII depuis la RGAé du Bourget du 1er au 6 octobre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 décembre 1917 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 décembre 1917 - Convoyage d'un SPAD VII depuis la RGAé du Bourget du 11 au 24 janvier 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 13 juin 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 17 juillet 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 novembre 1918 - Termine la guerre avec 7 victoires homologuées et une non homologuée ou probable, toutes réalisées à l'escadrille SPA 73 - Détaché à l'état-major de l'escadre de combat n° 1 du 10 janvier au 24 décembre 1919 - En occupation des Pays Rhénans du 24 octobre au 31 décembre 1919 - Le 1er janvier 1920, l'escadrille SPA 73 devient la 107ème escadrille du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) - Commandant de la 108ème escadrille (traditions de la SPA 95 de la Grande Guerre) du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) du 1er janvier 1920 au 1er août 1920 - Commandant de la 8ème escadrille du 1er RAC de Thionville-Basse-Yutz, du 1er août 1920 au 18 mai 1921 - Affecté à l'aéronautique de l'armée du Levant, le 18 mai 1921 - Rapatrié pour raisons de santé (paludisme), le 30 octobre 1921 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de Châteauroux, le 8 décembre 1921 - Affecté au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron, le 1er octobre 1922 - Nommé Capitaine, le 25 juin 1924 - Maintenu en activité de service, proposé pour une pension d'invalidité de 25 % pour reliquat de fractures des os de la face, fracture du col du fémur droit, fracture de la clavicule droite, par la commission de réforme de Lyon, le 21 avril 1925 - Marié avec Mlle Gabrielle Guilminot, le 11 mars 1926 - Pension de 600 fr concédée, le 27 octobre 1926 - Maintien en activité avec pension de 65 % pour les mêmes raisons et reliquats de paludisme en Syrie par la commission de réforme de Lyon, le 29 novembre 1926 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 13 août 1927 - Proposé pour le maintien en activité de service, avec pension d'invalidité de 65 % pour reliquat de fractures des os de la face avec réduction de l'acuité visuelle, séquelles de fracture du col du fémur droit, fracture de la jambe droite, reliquat de paludisme, pas de séquelle de la fracture de la clavicule par la commission de réforme de Lyon, le 15 juin 1928 - Affecté au 39ème régiment d'aviation, le 10 avril 1931 - Embarqué à Marseille, le 29 septembre 1931 - Débarqué à Beyrouth (Liban), le 6 octobre 1931 - Nommé adjoint au commandant du groupe d'Alep - Rapatrié du Levant et affecté à la 3ème escadre aérienne, le 17 mai 1934 - Débarqué à Marseille, le 30 mai 1934 - Affecté à l'école de formation des sous-officiers à Istres, le 12 septembre 1934 - Blessé d'une commotion lors d'un accident d'avion, le 5 avril 1935 - Demande de mise en congé définitif du personnel navigant, 15 juin 1935 - Change d'avis et réintégre le personnel navigant, le 3 février 1936 - Nommé Commandant, le 15 mars 1937 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 29 juin 1938 - Affecté à la base aérienne de Marrakech (Maroc) - Affecté à la base aérienne du Levant, le 15 décembre 1939 - A la déclaration de guerre, demande à servir dans une unité combattante - Affecté au Levant et débarque à Beyrouth, le 23 janvier 1940 - Commandant du groupe n° 3 du Levant, le 5 juin 1940 - Commandant de la base aérienne de Beyrouth, le 4 juillet 1940 - Atteint par le limite d'âge de son grade, il est radié des cadres de l'armée d'active et placé dans la réserve, le 30 septembre 1940 - Reste au Levant - S'installe ensuite à Marseille, puis à Aix-en-Provence - Adhère au Parti Populaire Français (PPF) de Jacques Doriot, un mouvement collaborationniste - Participe à la chasse aux réfractaires au STO dans sa région, à partir de l'été 1942 - Après le débarquement allié en Afrique du Nord, le 8 novembre 1942, il demande à reprendre du service - Ce qui est refusé par le Gal Jannekeyn, secrétaire d'état à l'air du gouvernement de Vichy - Adhère à la Milice ou à une organisation équivalente - Participe au pillage des plusieurs fermes dans la région de Charleval, au Nord-Ouest d'Aix-en-Provence, le 5 août 1944 - Le 15 août il s'enfuie en Allemagne, accompagné de sa femme et de sa bonne - Cette dernière sera tuée dans un bombardement - En Allemagne, il suit une formation dans une école de renseignement et de sabotage - Arrêté à la fin des hostilités, il est inculpé d'atteinte à la sécurité extérieure de l'état et incarcéré à la prison des Beaumettes à Marseille - Le 6 février 1946, il est interné à l'hospice de la Timone, réservé aux aliénés mentaux, à la demande du médecin de la prison - La cour de justice des Bouches-du-Rhône le condamne à 20 ans de travaux forcés, 20 ans d'interdiction de séjour, à la dégradation nationale et à la confiscation de ses biens, le 17 juin 1947 - Radié des cadres de réserve de l'armée de l'Air, le lendemain - Son grade de Commandeur de la Légion d'Honneur lui est retiré - Interné ensuite au centre d'hygiène sociale de Marseille puis libéré sans avoir excécuté la totalité de sa peine - S'installe ensuite à Alger et devient le représentant local de l'association des Vieilles Tiges - Mais il restera interdit de toutes activités en rapport avec l'armée de l'Air et d'accès aux bases aériennes - A l'indépendance de l'Algérie, il rentre à Azzana (Corse), son village natal et y décède, le 24 août 1977 - Photo transmise par M. Jean Caillou, que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 6) de la commune d'Azzana (Corse-du-Sud) - Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Corse - CCC de l'escadrille BL 3 - CCC de l'escadrille C 10 - CCC de l'escadrille N 73 / SPA 73 - Dossier individuel d'officier conservé au SHD sous la cote 1P 30853/1 - JORF - Dernière mise à jour : 25 septembre 2021.

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj François Marie Noël Battesti, pilote à l'escadrille C 10, le 27 juillet 1916 : "Excellent pilote d'un sang-froid et d'une énergie à toute épreuve, toujours prêt à remplir les missions les plus périlleuse ; a rendu les plus grands services au cours des 250 heures de vol qu'il a effectuées jusqu'à présent au-dessus de l'ennemi. Le 8 juillet, surpris par une panne de moteur alors qu'il volait à très faible altitude à l'intérieur des lignes ennemies sous un feu violent d'infanterie, ne put rentrer jusqu'au terrain de l'escadrille et fut sérieusement blessé en atterrissant."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt François Marie Noël Battesti, pilote à l'escadrille N 73, en date du 14 juin 1917 : "Bon pilote de combat. Plein d'entrain et d'audace, a livré de nombreux combats pendant toutes les attaques de Champagne. Le 24 avril 1917, a abattu un avion ennemi qui s'est écrasé dans ses lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt François Marie Noël Battesti au 24ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 73,, en date du 10 décembre 1917 : "Combattant magnifique d'audace et d'allant. Après s'être distingué comme pilote de corps d'armée, est passé dans l'aviation de chasse sur sa demande; livre journellement de durs combats et fait preuve du plus bel esprit d'offensive. Le 12 novembre 1917, a abattu un avion ennemi dans ses lignes."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt François Marie Noël Battesti au 24ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 73, en date du 29 décembre 1917 : "Officier magnifique d'audace et d'allant. S'est distingué comme pilote de corps d'armée, exécutant sur les lignes allemandes de nombreux réglages à longue portée et des missions à très faible altitude, malgré les avions ennemis. Passé dans l'aviation de chasse sur sa demande, livre journellement de durs combats et fait preuve du plus bel esprit offensif. A abattu plusieurs appareils ennemis, qui se sont écrasés dans leurs lignes, notamment les 4 juillet et 12 novembre 1917. Trois blessures, trois citations (Croix de guerre)."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt François Marie Noël Battesti au 24ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 73, en date du 13 juin 1918 : "Remarquable pilote de chasse. A attaquié un groupe d'appareils ennemis et a abattu l'un d'eux qui s'est écrasé dans ses lignes (4ème victoire). Trois blessures. Médaillé militaire et Chevalier de la Légion d'honneur pour faits de guerre. Trois citations."

* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du Cne François Marie Noël Battesti au 35ème régiment d'aviation, en date du 13 août 1927 : "18 ans de services, 6 campagnes, trois blessures, 6 citations, Chevalier du 29 décembre 1917."

* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du Cdt François Marie Noël Battesti de la 31ème brigade aérienne, en date du 29 juin 1938 : "29 ans de services, 9 campagnes, 24 ans de bonifications pour services aériens. A été blessé et cité. Officier de la Légion d'Honneur du 13 août 1927."

Cne Edmond Jules René Jouhaud - Né le 2 avril 1905 à Bou-Sfer (Algérie) - Fils de Jules Julien Jouhaud (instituteur) et de Marie Elisabeth Bertrande Duclos (institutrice) - Ses parents ont eu 6 enfants - Fait ses études primaires à Oran (Algérie) - Obtient son baccalauréat au lycée Lamoricière d'Oran (Algérie) - Réussit le concours d'entrée de l'école militaire spéciale de St-Cyr en 1924 - Classé 84ème sur 300 au concours d'entrée - Rentré à Saint-Cyr, le 10 octobre 1924 - A contacté un engagement de huit ans - A réussi les examens de fin de cycle de Saint-Cyr, le 1er octobre 1926 - Nommé Sous-lieutenant, le 1er octobre 1926 - Affecté au 3ème groupe d'ouvriers d'aéronautique à Versailles (Yvelines) - Suit les cours au quartier des Petites-Ecuries de l'école militaire et d'application de l'aéronautique de Versailles, à compter du 6 octobre 1926 - Breveté observateur en avion, le 27 août 1927 - Affecté au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique et détachés à l'école pratique d'aviation d'Avord, le 22 octobre 1927 - Brevet de pilote militaire n° 21.814 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Avord, le 2 janvier 1928 - Affecté au 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon-Bron - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1928 - Commandant de la 16ème escadrille (traditions de la BR 246) du 5ème groupe d'observation du 35ème RAM de Lyon-Bron - Affecté en Afrique Occidentale Française de juin 1930 à 1932 - Affecté à l'escadrille n° 1 de Bamako - Effectue les premières reconnaissances aériennes sur le Tibesti - Prend une partie active à la protections des confins de la région d'Atar en 1931 et 1932 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur en janvier 1932 - Reçoit la Grande Médaille d'argent de l'Aéro-club de France en juillet 1932 pour avoir conduit, à deux reprises, un détachement de trois avions dans la zone désertique de la frontière de Lybie et du Tibesti - Commandant de la 2ème escadrille du GR I/55 (traditions de la BR 207) de la 55ème escadre de reconnaissance de Lyon-Bron, le 1er juillet 1932 - Nommé Capitaine en 1933 - Commandant commandant de la 2ème escadrille du GR I/55, a mené une patrouille de trois Lioré et Olivier LeO 20 lors d'un tour de France de 2.450 km effectué en 15h30 de vol - Le général commandant la 5ème brigade aérienne a adressé ses félications officielles aux équipages - Le 10 septembre 1935, a rejoint les villes de Barcelone, Madrid et Séville, aux commandes d'un Potez 540, après avoir décollé de Lyon-Bron - A présenté le Potez 540 à Madrid (Espagne) en décembre 1935 - Affecté en Afrique Occidentale Française de janvier 1936 à 1937 - Commandant de la base aérienne de Thiès (Sénégal) en janvier 1936 - Affecté à l'état-major aérien à Dakar (Sénégal) - Affecté à la 54ème escadre - Marié avec Mlle Odette Dumas en juin 1937 - Admis à l'école supérieure de guerre aérienne en 1938 - Nommé Commandant, le 3 septembre 1939 - Nommé Chef du 1er bureau de la 1ère armée aérienne - Affecté à l'état-major du commandement des forces aériennes et des forces terrestres antiaériennes du Nord-Est, le 1er mai 1940 - Commandant du GR I/36 - Le GR I/36 est cité à l'ordre de l'armée - Fait prisonnier à Rennes, le 18 juin 1940 - Réussit à s'évader avec son observateur le Ltt Doleac (qui trouvera la mort en Algérie en 1956) - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, le 24 juin 1940 - Replié avec son groupe en Algérie - Affecté à l'état-major de l'Air en Algérie jusqu'en juillet 1942 - Affecté au cabinet militaire du secrétaire d'état à l'aviation en 1942 - Placé, sur sa demande, en congé d'armistice, en 1943 - Après avoir tenté, par deux reprises, de rejoindre l'Angleterre, il entre en résistance - Il intégre l'organisation de résistance de l'armée (ORA) comme commandant de la région de Bordeaux (Gironde) - Effectue une nouvelle tentative pour rejoindre l'Angleterre, à bord du navire "Le Jouet des Flots", à partir de l'île Tudy en février 1944 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 juillet 1944 - Commandant des FFI au Sud de la Gironde à la fin août 1944 - Rappelé à l'activité en novembre 1944 - Croix de Guerre 1939-1945 - Commandant du groupe aérien spécial 1/36 - Nommé Chef d'état-major du GMMTA - Nommé colonel en 1946 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du 31 décembre 1946 - Nommé second sous-chef de l'état-major de l'armée de l'Air du 10 mai 1947 au 1er novembre 1948 - Commandant de l'armée de l'Air en Tunisie en 1948 - Nommé Général de brigade aérienne, le 30 mars 1949 - Affecté à la direction technique et industrielle de l'aéronautique - Commandant des forces aériennes tactiques en Afrique du Nord du 1er avril au 20 juillet 1949 - Commandant de l'école des mécaniciens de l'armée de l'Air de Rochefort, le 1er septembre 1949 - Commandant de la 1ère région aérienne à Dijon, le 17 mars 1951 - Auditeur du centre des hautes études militaires - Commandant de la 1ère division aérienne en 1952 - Commandant du 1er CATAC et des forces aériennes françaises d'Allemagne, en avril 1952 - Grade de Grand Officier de la Légion d'Honneur, le 5 juillet 1952 - Nommé Général de division aérienne, en avril 1954 - Commandant de l'armée de l'Air en Indochine de juin 1954 à janvier 1955 - Nommé Major général de l'armée de l'Air - Croix de guerre des TOE avec palme et citation à l'ordre de l'armée aérienne en janvier 1955 - Nommé Chef d'état-major des forces de l'armée de l'Air, le 1er février 1955 - Nommé Général de corps aérien en mars 1956 - Commandant de la 5ème région aérienne à Alger (Algérie), le 15 avril 1957 - Nommé adjoint inter-armées du général d'armée en Algérie - Cumule cette fonction avec celle de commandant de la 5ème région aérienne - Totalise 4.500 heures de vol en avril 1957 - Nommé Général d'armée aérienne, le 1er juillet 1958 - Chef d'état-major de l'armée de l'Air du 1er octobre 1958 au 15 octobre 1960 - Adjoint interarmées au général Salan, commandant supérieur interarmées en Algérie - Mis en position de disponibilité, sur sa demande, le 15 octobre 1960 - Prend part, avec les généraux Salan, Challe et Zeller, au putsch d'Alger qui échoue - Devient le n° 2 de l'organisation de l'armée secrète (OAS) - Arrêté, le 25 mars 1962 - Il est condamné à mort par le haut tribunal militaire, le 13 avril 1962 - Sa peine est commuée en prison à vie en 1962 - Emprisonné à la prison de Tulle - Il est libéré en décembre 1967 - Bénéficie d'une amnistie, le 28 novembre 1968 - Réhabilité dans ses titres et fonctions en 1982 - Décédé à Royan (Charente-Maritime), le 4 septembre 1995 - Le général Edmond Jouhaud repose dans le cimetière de Champniers (Charente) - Sources : Liste des brevets militaires - JORF - Fichier des décès de l'INSEE - Journal "Les Ailes" - Journal "La Charente" - Journal "Paris-Dakar" - Journal "Alger Républicain" - Dernière mise à jour : 12 août 2023.

Nb : Je cherche des photos datant de ses périodes à Lyon-Bron.

* Grade d'officier de la Légion d'Honneur au Cdt Edmond Jouhaud, commandant du groupe de reconnaissance I/36, en date du 24 juin 1940 : "Officier supérieur, breveté d'état-major, qui a pris le 10 mai, en Lorraine, le commandement d'un groupe de reconnaissance d'armée. Très allant et énergique, s'est affirmé comme un splendide commandant d'unité et a élé cité
comme exécutant. 2.150 heures de vol."

* Grade de Grand Officier de la Légion d'Honneur au Général de brigade aérienne Edmond Jules René Jouhaud, le 5 juillet 1952 : "27 ans, 2 mois de services, 30 nans 11 mois de bonifications pour service aérien commandé; 7 ans 2 mois de campagnes, 4 citations dont 2 à l'ordre de l'armée, un an de mojorations diverses. Commandeur de la Légion d'Honneur du 31 décembre 1946."

 

Photo du Sgt Francisque Bréchant

Sgt Francisque Antoine Gilbert Bréchant - Brevet de pilote militaire n° 22.019 à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 31 août 1928. - Le 14 juin 1930, pendant la phase de décollage sur le terrain d'aviation de Labanère de Perpignan à destination de Montpellier, l'avion de l'équipage composé du Sgt Francisque Bréchant (pilote) et du Ltt Pierre Dupeyre (observateur) est victime d'une panne moteur alors qu'il est à peine à 100 mètres d'altitude - Le pilote tenta un atterrissage, en vain car l'avion poussé par un fort vent, s'écrasa au sol, avant de s'enflammer - Les deux aviateurs ont été carbonisés, malgré les efforts des témoins pour les sortir des flammes - Leur avion a été entièrement détruit - Médaille Militaire, à titre posthume, en date du 24 octobre 1930 - Sources : Liste des brevets militaires - JORF - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour 17 juillet 2023.

* Médaille Militaire, à titre posthume, du Sgt Francisque Antoine Gilbert Bréchant du 35ème régiment d'aviation, en date du 24 octobre 1930 : "Sous-officier et pilote d'élite, vaillant, tenace, adroit. Mortellement blessé en avion, le 44 juin 1930, à Perpignan, au départ d'une mission." A été cité, par application de l'article 277 de l'instruction sur le service courant.

 

Photo du Slt Pierre Dupeyré

Slt Pierre André Louis Gabriel Dupeyré - Brevet de pilote militaire n° 22.743à l'école militaire d'aviation d'Avord, le 17 octobre 1929 - Le 14 juin 1930, pendant la phase de décollage sur le terrain d'aviation de Labanère de Perpignan à destination de Montpellier, l'avion de l'équipage composé du Sgt Francisque Bréchant (pilote) et du Ltt Pierre Dupeyre (observateur) est victime d'une panne moteur alors qu'il est à peine à 100 mètres d'altitude - Le pilote tenta un atterrissage, en vain car l'avion poussé par un fort vent, s'écrasa au sol, avant de s'enflammer - Les deux aviateurs ont été carbonisés, malgré les efforts des témoins pour les sortir des flammes - Leur avion a été entièrement détruit - Grade de Chevalier de la Légion d'honneur, à titre posthume, en date du 24 octobre 1930 - Sources : Liste des brevets militaires - JORF - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour 17 juillet 2023.

* Grade de Chevalier de la Légion d'honneur, à titre posthume, du Slt Pierre André Louis Gabriel Dupeyre du 35ème régiment d'aviation, en date du 24 octobre 1930 : "Officier aviateur de haute valeur morale; pilote plein d'allant, observateur en avion de grande classe, remarquable par son initiative, son entrain, sa conscience. Mortellement blessé en avion le 14 juin 1930 à Perpignan au départ d'une mission." A été cité par application de l'article 277 de l'instruction sur le service courant.

 

Photo du Sgt Jean Thibaud

Sgt Jean Jacques Thibaud - Brevet de pilote militaire n° 9244 obtenu à l'école militaire de Chartres, le 15 octobre 1917 - Le 20 mai 1935, le Sgt Jean Thibaud, un pilote de réserve, effectue un vol d'entrainement à l'acrobatie - Au cours des évolutions, son avion part en vrille et s'écrase sur le territoire de la commune de Génas - Le pilote est dégagé des débris de son appareil, grièvement blessé et évacué sur l'hôpital militaire - Sources : Liste des brevets militaires - JORF - Journal "Les Ailes" - Dernière mise à jour : 17 juillet 2023.

 

Photo de l'Adj Léon Nicolaud -

Adj Léon Yves Nicolaud - Né le 21 octobre 1908 - Brevet de pilote militaire n° 22.937 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 13 mai 1930 - Affecté au 5ème bataillon de dépôt de la 5ème brigade aérienne - Nommé Sergent - Affecté à la base aérienne n° 5 - Nommé Sergent-chef - Affecté à la base aérienne 105 de Lyon-Bron - Médaille Militaire, en date du 10 décembre 1936 - Nommé Adjudant - Le 29 avril 1937, l'Amiot 143 n° 87, piloté par l'Adj Léon Nicolaud passe à la verticale du lac d'Aiguebelette (Savoie) quand le moteur gauche subit une succession de baisses de régime sporadiques de 1800 à 800 tr/mn - Le pilote décide de se détourner du but de sa mission et d'aller atterrir sur le terrain de Challes-les-Eaux, tout proche - Croyant atterrir sur une extension de la piste, il pose son Amiot sur une partie marécageuse, au Sud de terrain - Ni une, ni deux, le lourd avion, freiné par les roseaux sur 40 mètres, se met en pylône - Le poste avant est écrasé - Heureusement, seuls deux mitrailleurs ont été légèrement blessés - Nommé Adjudant-chef, le 1er avril 1939 - Nommé Lieutenant - En congé du personnel navigant en 1949 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 15 juillet 1949 - En congé définitif du personnel navigant, le 21 avril 1952 - Sources : JORF - Dernière mise à jour : 18 juillet 2023.

* Médaille Militaire du Sgc Léon Yves Nicolaud de la base aérienne de Lyon, en date du 10 décembre 1936 : "9 ans de services, une campagne, 13 ans de bonifications pour services aériens."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Léon Yves Nicolaud, en date du 15 juillet 1949 : "22 ans 2 mois de services, 3 ans 3 mois de campagne, 27 ans 1 mois de bonifications pour services aériens commandés. Médaille Militaire du 10 décembre 1936."

 

Photo du Sgc Pierre Trouvin

Sgc Pierre Trouvin - Affecté en AOF - Nommé Sergent-Chef, le 1er juillet 1937 - Mitrailleur de la 4ème escadrille (traditions de l'escadrille BR 246) du GR II/55 stationné sur la base aérienne 105 de Lyon-Bron - Tué par l'hélice du moteur droit du Potez 540 n° 37 qui était au point fixe, le 1er mars 1938 - Citation à l'ordre de l'armée de l'Air, à titre posthume, en date du 20 mars 1938 - Sources : JORF - Dernière mise à jour : 19 juillet 2023.

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Air du Sgc Trouvin, mitrailleur de la 4ème escadrille du GR II/55, en date du 20 mars 1938 : "Sous-officier mitrailleur, qui au cours de dix années de service en France, au Levant, en Afrique orientale française, a donné les preuves éclatantes d'une conscience irréprochable et d'un dévouement à toute épreuve, qui faisaient de lui un modèle pour ses camarades. Mortellement blessé, le 1er mars 1938, en préparant son avion pour une mission aérienne. Totalisait plus de 700 heures de vol."

 

Photo du Sgt Claude Laupin

Sgt Claude Laupin - Brevet de pilote militaire n° 22.808 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 9 décembre 1929 - Pilote instructeur de l'escadron d'instruction de la base aérienne 105 de Lyon-Bron - Le 30 janvier 1936, au cours d'un vol d'entrainement, à bord d'un Morane-Saulnier MS 230, l'équipage composé des Sgts Claude Laupin (pilote instructeur de la base aérienne 105) et Louis Gay (pilote en phase de perfectionnement de la 55ème escadre aérienne), trouve la mort dans l'accident de leur avion qui s'écrase dans les environs du fort de Corbas - Comptait 873 heures de vol le jour de sa mort - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 19 février 1936 - Médaille Militaire, à titre posthume, en date du 15 mars 1936 - Sources : Liste des brevets militaires - JORF - Dernière mise à jour : 18 juillet 2023.

* Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, du Sgt Claude Laupin de la base aérienne aérienne n° 105, en date du 19 février 1936 : "Sous-officier pilote de chasse. Chef de patrouille dont la valeur professionnelle faisait l'admiration de tous. Mortellement blessé, le 30 janvier 1936, au cours d'un vol destiné à perfectionner l'instruction d'un pilote confié à sa maîtrise; 873 heures de vol."

 

Photo du Sgt Louis Gay

Sgt Louis Gay - Brevet de pilote militaire n° 23.417 obtenu à l'école Faillant, le 31 juillet 1931 - Pilote en phase de perfectionnement de la 55ème escadre aérienne - Le 30 janvier 1936, au cours d'un vol d'entrainement, à bord d'un Morane-Saulnier MS 230, l'équipage composé des Sgts Claude Laupin (pilote de la base aérienne 105) et Louis Gay (pilote de la 55ème escadre aérienne), trouve la mort dans l'accident de leur avion qui s'écrase dans les environs du fort de Corbas - Comptait 450 heures de vol - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 19 février 1936 - Médaille Militaire, à titre posthume, en date du 15 mars 1936 - Sources : JORF - Dernière mise à jour : 18 juillet 2023.

* Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, du Sgt Louis Gay, pilote en phase de perfectionnement de la 55ème escadre aérienne, en date du 19 février 1936 : "Sous-officier pilote remarquablement doué, dont l'entrain, le zèle et l'habileté donnaient déjà de réelles promesses. Mortellement blessé, !e 30 janvier 1936, nu cours d'une mission aérienne. Totalisait en 30 mois de service actif 450 heures de vol."

 

Photo du Sgc Frank Robert

Sgc Frank Robert - Brevet de pilote militaire n° 22.160 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 2 octobre 1928 - Affecté au 5ème bataillon de dépôt de la 5ème brigade aérienne - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière au 4ème trimestre 1932 - Affecté à la 55ème escadre de renseignement - Pilote du GR I/55 - Nommé Sergent-chef, le 1er avril 1936 - Le 10 mai 1938, les Potez 540 du GR I/55 effectuent des vols d'entrainement sur le région lyonnaise - Vers 15 h, l'un d'eux, le n° 36 se présente pour effectuer une prise de terrain, moteurs réduits, au-dessus des champs au Sud du terrain - Soudain, alors qu'il est dans l'axe de piste, le gros appareil glisse sur l'aile gauche, pique du nez avant de s'écraser au sol - Les cinq membres d'équipage sont tués - Il s'agit du Sgc Frank Robert (pilote), Slt Guillaume de Champs de Saint-Léger (chef de bord), Sgt Georges Dupuy (élève-pilote), Asp Louis Lucien Prémillieu (observateur) et Sgt Louis Ragois (mécanicien) - Leurs obséques ont eu lieu le matin du 14 en présence des autorités militaires - Citation à l'ordre de l'armée de l'Air, en date du 25 mai 1938 - Médaille Militaire, à titre posthume, en date du 14 juillet 1938 - Sources : Liste des brevets militaires - JORF - Dernière mise à jour : 20 juillet 2023.

* Citation à l'ordre de l'armée de l'air du Sgt Frank Robert, pilote du GR I/55, en date du 25 mai 1938 : "Sous-officier d'une haute valeur professionnelle et morale. Pilote de jour et de nuit, très allant, apportant dans l'exécution de son travail aérien une confiance et un dévouement à toute épreuve. A trouvé une mort glorieuse en service aérien commandé, le 10 mai 1938. 1.500 heures de vol."

 

Photo de l'Adc Joseph Miquet

Adc Joseph Lucien Miquet - Brevet de pilote militaire n° 18.833 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 26 février 1921 - Affecté au 3ème groupe d'aviation d'Afrique - Nommé Sergent-major - Médaille Militaire, en date du 26 décembre 1927 - Le 6 février 1929, l'équipage composé de l'Adc Joseph Miquet (pilote) / Cne Escallier (chargé de fonctions techniques) a été tué au cours d'un accident aérien - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 8 février 1929 - Sources : Liste des brevets militaires - JORF - Dernière mise à jour : 17 juillet 2023.

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur de l'Adj Joseph Lucien Miquet, en date du 8 février 1929 : Titres exceptionnels : "Sous-officier et pilote d'élite. Modèle de bravoure, de sang-froid et de conscience. Grièvement blessé en service aérien commandé, le 1er février 1929."

 

Photo du Slt Guillaume de
Champs de Saint-Léger

Slt Guillaume Marie Henri de Champs de Saint-Léger - Né le 26 mai 1909 à Paris 16ème - Fils de Marie Augustin Robert de Champs de Saint-Léger (ingénieur des Arts et Manufactures) et de Jehanne Catherine Marie Paule de Drouâs - Domiciliés au 17, rue Davioud à Paris 16ème - Ils ont eu 10 enfants - Classe 1929 - Appelé pour faire son service militaire dans l'armée de l'Air - Affecté au 34ème régiment d'aviation du Bourget-Dugny - A réussi les épreuves du concours et obtenu le titre d'élève-officier de réserve, à compter du 20 octobre 1930 - Classé 6ème sur 8 - Détaché au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronatique pour l'école pratique d'aviation d'Avord, le 20 octobre 1930 - Nomme Sous-lieutenant de réserve d'aéronautique, le 20 mars 1931 - Affecté au 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon-Bron, le 4 avril 1931 - Affecté provisoirement au centre de mobilisation d'aviation n° 35, le 5 juin 1931 - Passé dans la disponibilité mais reste maintenu au 35ème RAM, le 5 juin 1931 - Brevet de pilote militaire n° 23.864 obtenu à l'école Blériot de Buc (Yvelines), le 2 septembre 1932 - Marié avec Mlle Chantal Marie de Vaulx à Montaigu-le-Blin (Allier), le 6 juillet 1936 - Elève du centre école de Versailles-Villacoublay jusqu'au 29 octobre 1936 - Affecté à la 55ème escadre aérienne de Lyon-Bron, le 29 octobre 1936 - Pilote et chef de bord du GR I/55 de Lyon-Bron - Le 10 mai 1938, les Potez 540 du GR I/55 effectuent des vols d'entrainement sur le région lyonnaise - Vers 15 h, l'un d'eux, le n° 36 se présente pour effectuer une prise de terrain, moteurs réduits, au-dessus des champs au Sud du terrain - Soudain, alors qu'il est dans l'axe de piste, le gros appareil glisse sur l'aile gauche, pique du nez avant de s'écraser au sol sur le territoire de la commune de Saint-Priest (Isère) - Les cinq membres d'équipage sont tués - Il s'agit du Sgc Frank Robert (pilote), Slt Guillaume de Champs de Saint-Léger (chef de bord), Sgt Georges Dupuy (élève-pilote), Asp Louis Lucien Prémillieu (observateur) et Sgt Louis Ragois (mécanicien) - Leurs obséques ont eu lieu le matin du 14 en présence des autorités militaires - Il comptait 1.000 heures de vol, le jour de sa mort - Citation à l'ordre de l'armée de l'Air, en date du 25 mai 1938 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre posthume, en date du 14 juillet 1938 - Sources : Liste des brevets militaires - LO - JORF - Page de généalogie qui lui est consacrée - Site Internet Geneanet - Dernière mise à jour : 19 juillet 2023.

* Citation à l'ordre de l'armée de l'air du Slt Guillaume Marie Henri de Champs de Saint-Léger, pilote du GR I/55, en date du 25 mai 1938 : "Brillant officier pilote, commandant d'avion animé du plus haut sentiment du devoir, aimant passionnément son métier auquel il se donnait de tout cœur. Toujours prêt pour les missions aériennes les plus difficiles de jour et de nuit. Tombé glorieusement le 10 mai 1938, au cours d'un vol en service aérien commandé. 1.000 heures de vol."

 

Photo du Sgt Georges Dupuy

Sgt Georges Dupuy - Affecté à la base aérienne 105 de Lyon-Bron - Affecté à la 55ème escadre de renseignement - Elève-pilote du GR I/55 - M'avait pas le brevet de pilote militaire - Le 10 mai 1938, les Potez 540 du GR I/55 effectuent des vols d'entrainement sur le région lyonnaise - Vers 15 h, l'un d'eux, le n° 36 se présente pour effectuer une prise de terrain, moteurs réduits, au-dessus des champs au Sud du terrain - Soudain, alors qu'il est dans l'axe de piste, le gros appareil glisse sur l'aile gauche, pique du nez avant de s'écraser au sol - Les cinq membres d'équipage sont tués - Il s'agit du Sgc Frank Robert (pilote), Slt Guillaume de Champs de Saint-Léger (chef de bord), Sgt Georges Dupuy (élève-pilote), Asp Louis Lucien Prémillieu (observateur) et Sgt Louis Ragois (mécanicien) - Leurs obséques ont eu lieu le matin du 14 en présence des autorités militaires - Citation à l'ordre de l'armée de l'Air, en date du 25 mai 1938 - Médaille Militaire, à titre posthume, en date du 14 juillet 1938 - Sources : Liste des brevets militaires - JORF - Dernière mise à jour : 19 juillet 2023.

* Citation à l'ordre de l'armée de l'air du Sgt Georges Dupuy, élève-pilote du GR I/55, en date du 25 mai 1938 : "Jeune sous-officier pilote doué de belles qualités professionnelles et militaires, se signalant par sa passion du vol, son enthousiasme et son allant trouvé une mort glorieuse en service aérien commandé, le 10 mai 1938. Plus de 100 heures de vol."

 

Photo de l'Asp Louis Lucien Prémillieu

Asp Louis Lucien Joannès Prémillieu - Elève de l'école normale primaire de Bourg-en-Bresse (Rhône) - Recrutement par le bureau de Bourg-en-Bresse (Rhône) - Appelé pour effectuer son service militaire - Affecté initialement dans l'infanterie - A obtenu le brevet de préparation militaire supérieure en 1937 - Affecté à la base aérienne 105 de Lyon-Bron - Affecté à la 55ème escadre de renseignement - Observateur du GR I/55 - Le 10 mai 1938, les Potez 540 du GR I/55 effectuent des vols d'entrainement sur le région lyonnaise - Vers 15 h, l'un d'eux, le n° 36 se présente pour effectuer une prise de terrain, moteurs réduits, au-dessus des champs au Sud du terrain - Soudain, alors qu'il est dans l'axe de piste, le gros appareil glisse sur l'aile gauche, pique du nez avant de s'écraser au sol - Les cinq membres d'équipage sont tués - Il s'agit du Sgc Frank Robert (pilote), Slt Guillaume de Champs de Saint-Léger (chef de bord), Sgt Georges Dupuy (élève-pilote), Asp Louis Lucien Prémillieu (observateur) et Sgt Louis Ragois (mécanicien) - Leurs obséques ont eu lieu en présence des autorités militaires, le 14 mai - Citation à l'ordre de l'armée de l'Air, en date du 25 mai 1938 - Médaille Militaire, à titre posthume, en date du 14 juillet 1938 - Sources : JORF - Dernière mise à jour : 19 juillet 2023.

* Citation à l'ordre de l'armée de l'air de l'Asp Lucien Louis Joannès Prémillieu, observateur du GR I/55, en date du 25 mai 1938 : " Jeune observateur animé d'un grand esprit de devoir, se signalant à l'attention de tous par son enthousiasme, sa passion pour l'aviation et sa volonté de bien servir. A trouvé une mort glorieuse en service aérien commandé, le 10 mai 1938."

 

Photo du Sgt Louis Ragois

Sgt Louis Gaston Ragois - Affecté à la base aérienne 105 de Lyon-Bron - Affecté à la 55ème escadre de renseignement - Mécanicien du GR I/55 - Le 10 mai 1938, les Potez 540 du GR I/55 effectuent des vols d'entrainement sur le région lyonnaise - Vers 15 h, l'un d'eux, le n° 36 se présente pour effectuer une prise de terrain, moteurs réduits, au-dessus des champs au Sud du terrain - Soudain, alors qu'il est dans l'axe de piste, le gros appareil glisse sur l'aile gauche, pique du nez avant de s'écraser au sol - Les cinq membres d'équipage sont tués - Il s'agit du Sgc Frank Robert (pilote), Slt Guillaume de Champs de Saint-Léger (chef de bord), Sgt Georges Dupuy (élève-pilote), Asp Louis Lucien Prémillieu (observateur) et Sgt Louis Ragois (mécanicien) - Comptait 170 heures de vol, le jour de sa mort - Leurs obséques ont eu lieu le matin du 14 en présence des autorités militaires - Citation à l'ordre de l'armée de l'Air, en date du 25 mai 1938 - Médaille Militaire, à titre posthume, en date du 14 juillet 1938 - Sources : JORF - Dernière mise à jour : 19 juillet 2023.

* Citation à l'ordre de l'armée de l'air du Sgt Louis Gaston Ragois, mécanicien du GR I/55, en date du 25 mai 1938 : "Sous-officier mécanicien de tout premier ordre, plein de foi dans son métier, s'est toujours appliqué à rendre le maximum de services volontaires pour toutes les missions de jour et de nuit. Avait conquis la confiance et l'estime de ses camarades. A trouvé une mort glorieuse en service aérien commandé, le 10 mai 1938. 170 heures de vol."

 

Photo du Ltt Pierre Brunet

Ltt Didier Louis Pierre Brunet - Né le 14 mai 1909 à Auray-le-Château (Allier) - Fils de Louis Brunet (instituteur) et de Denise Eugènie Julie Dumas - Domiciliés au 2, rue Capelet à Vichy (Allier) en 1939 - Elève de l'école nationale supérieure d'aéronautique en 1933 - Classe 1929 - Recrutement de Montluçon (Allier) - A réussi les épreuves d'aptitude au grade de sous-lieutenant de réserve de l'armée de l'Air - Incorporable, le 16 octobre 1933 - Elève du personnel non navigant - Envoyé au 3ème bataillon de l'Air à Versailles (Yvelines) comme technicien - Affecté comme radioélectricien au 5ème bataillon de l'air - Nommé sous-lieutenant de réserve en mars 1934 - Affecté à la base aérienne 105, le 22 mars 1934 - Passé dans le personnel navigant comme observateur - Marié - Observateur de la 1ère escadrille (SPAbi 20) du GO I/35 de Lyon-Bron - Le 22 août 1938, les Amiot 143 de la 35ème escadre d'observation s'entrainaient en vol de nuit au dessus de Venissieux - A 22h05, alors qu'ils évoluaient à 1.000 mètres d'altitude, deux Amiot 143 se percutent en plein vol au Sud du terrain - L'Amiot 143 n° 120 est éventré, perd son empennage qui est sectionné et tombe sur une maison - Le fuselage s'écrase à plus de 200 mètres de là et s'enflamme à l'impact - Tous les occupants sont tués - L'autre Amiot 143, le n° 51, a perdu un moteur au moment de l'impact - Le feu s'est déclaré à son emplacement. Ici encore, impossible au pilote de reprendre le contrôle de son appareil qui s'écrase en flammes - Les deux avions sont tombés à 1 km l'un de l'autre - Les pompiers de la base aérienne 105, aidés de ceux de la ville de Lyon, interviennent sur les deux incendies qui se voient de loin - Malheureusement, il n'y a plus rien à faire pour les deux équipages - Il s'agit pour l'Amiot 143 n° 120, affecté à la 1ère escadrille (traditions de la SPAbi 20) du GO I/35 des Slt Louis Blugeon (pilote), Ltt Pierre Brunet (observateur et commandant de bord) et Sgt Sabot (mitrailleur). Pour l'Amiot 143 n° 51, affecté à la 2ème escadrille (traditions de la BR 218) du GO I/35 des Adj Gaston Capdeville (pilote-moniteur), Slt Pierre Delaye (pilote et commandant de bord) et Sgt André Doré (mitrailleur) - Les témoins ont déclaré qu'un avion s'apprétait à atterrir tandis que l'autre venait de décollait et prenait de la hauteur - Les corps des aviateurs ont été transférés sur la morgue de l'hôpital militaire Desgenettes de Lyon - La commission d'enquête était dirigée par le Cne Perrier et le Ltt Bontron - Le 25 août, un service religieux a eu lieu en la cathédrale Saint-Jean de Lyon, immédiatement suivi par une cérémonie militaire sur le parvis de la cathédrale - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre posthume, en date du 29 mars 1939 - Source : Registre d'état-civil de la commune de Auray-le-Château (Allier) - Journal "L'Est Républicain" - JORF - LO - Dernière mise à jour 20 juillet 2023.

 

Photo du Slt Louis Blugeon

Slt Louis Blugeon - Né rue de la Gare à Mohon (Ardennes), le 14 novembre 1900 - Fils de Jules Blugeon (chauffeur) et de Marie Jeanne Aline Fiot - Domiciliés à Saint-Broingt-le-Bois (Haute-Marne) en 1920 - Profession manoeuvrier - Classe 1920 - Recrutement de Sain-Dizier (Haute-Marne) sous le matricule n° 990 - Appelé au service militaire, au titre du 149ème régiment d'infanterie, le 16 mars 1920 - Nommé Caporal, le 16 septembre 1920 - Affecté au 1er régiment de Zouaves, le 12 octobre 1920 - Au Maroc en guerre du 2 octobre 1920 au 19 janvier 1922 - Nommé Sergent, le 3 mars 1921 - Affecté au 61ème régiment de tirailleurs marocains, le 17 mai 1921 - Affecté au 109ème régiment d'infanterie, le 14 janvier 1922 - Renvoyé dans ses foyer, le 2 mars 1922 - Médaille coloniale avec agrafe "Maroc" - Passé dans la réserve de l'armée d'active, le 15 mars 1922 - Rengagé pour un an, à compter du 25 avril 1922 - Rengagé pour un an, au titre du 1er groupe d'ouvriers d'aviation, à compter du 25 avril 1923 - Rengagé pour trois ans, à compter du 25 avril 1924 - Rengagé pour un an, à compter du 25 avril 1927 - Mécanicien du 3ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 22 mars 1925 - Affecté au 2ème groupe d'ouvirers d'aéronautique, le 4 janvier 1926 - Nommé Sergent-major, le 1er juillet 1926 - A l'école militaire et école d'application de l'aéronautique - Passé élève-pilote - Brevet de pilote militaire n° 20.997 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 18 mai 1926 - Affecté au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique comme moniteur de pilotage, le 17 septembre 1926 - Marié avec Mlle Laurence Emilienne Méchet à Chassigny (Haute-Marne), le 5 septembre 1927 - Nommé Adjudant, le 1er janvier 1928 - Rengagé pour un an, à comoter du 25 avril 1929 - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière, le 6 juillet 1928 - Nommé Adjudant-chef, le 1er juillet 1930 - Affecté à la base aérienne d'Avord - Médaille Militaire, en date du 29 décembre 1931 - Affecté au 5ème bataillon de l'air, le 1er novembre 1936 - Nommé Sous-lieutenant du cadre navigant, à titre définitif, le 6 novembre 1936 - Affecté à la 35ème escadre observation de Lyon-Bron, le 6 novembre 1936 - Pilote de la 1ère escadrille (SPAbi 20) du GO I/35 de Lyon-Bron - Le 22 août 1938, les Amiot 143 de la 35ème escadre d'observation s'entrainaient en vol de nuit au dessus de Venissieux - A 22h05, alors qu'ils évoluaient à 1.000 mètres d'altitude, deux Amiot 143 se percutent en plein vol au Sud du terrain - L'Amiot 143 n° 120 est éventré, perd son empennage qui est sectionné et tombe sur une maison - Le fuselage s'écrase à plus de 200 mètres de là et s'enflamme à l'impact. Tous les occupants sont tués - L'autre Amiot 143, le n° 51, a perdu un moteur au moment de l'impact - Le feu s'est déclaré à son emplacement - Ici encore, impossible au pilote de reprendre le contrôle de son appareil qui s'écrase en flammes - Les deux avions sont tombés à 1 km l'un de l'autre - Les pompiers de la base aérienne 105, aidés de ceux de la ville de Lyon, interviennent sur les deux incendies qui se voient de loin - Malheureusement, il n'y a plus rien à faire pour les deux équipages - Il s'agit pour l'Amiot 143 n° 120, affecté à la 1ère escadrille (traditions de la SPAbi 20) du GO I/35 des Slt Louis Blugeon (pilote), Ltt Pierre Brunet (observateur et commandant de bord) et Sgt Sabot (mitrailleur). Pour l'Amiot 143 n° 51, affecté à la 2ème escadrille (traditions de la BR 218) du GO I/35 des Adj Gaston Capdeville (pilote-moniteur), Slt Pierre Delaye (pilote et commandant de bord) et Sgt André Doré (mitrailleur). Les témoins ont déclaré qu'un avion s'apprétait à atterrir tandis que l'autre venait de décollait et prenait de la hauteur - Les corps des aviateurs ont été transférés sur la morgue de l'hôpital militaire Desgenettes de Lyon - La commission d'enquête était dirigée par le Cne Perrier et le Ltt Bontron - Le 25 août, un service religieux a eu lieu en la cathédrale Saint-Jean de Lyon, immédiatement suivi par une cérémonie militaire sur le parvis de la cathédrale - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre posthume, en date du 29 mars 1939 - Source : Registre d'état-civil (acte n° 229) de la commune de Mohon (Ardennes) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Haute-Marne - LO - Journal "L'Est Républicain" - JORF - Dernière mise à jour 20 juillet 2023.

 

Photo du Sgt Roger Sabot

Sgt Roger Justin Sabot - Mitrailleur de la 1ère escadrille (SPAbi 20) du GO I/35 de Lyon-Bron - Le 22 août 1938, les Amiot 143 de la 35ème escadre d'observation s'entrainaient en vol de nuit au dessus de Venissieux - A 22h05, alors qu'ils évoluaient à 1.000 mètres d'altitude, deux Amiot 143 se percutent en plein vol au Sud du terrain - L'Amiot 143 n° 120 est éventré, perd son empennage qui est sectionné et tombe sur une maison - Le fuselage s'écrase à plus de 200 mètres de là et s'enflamme à l'impact - Tous les occupants sont tués - L'autre Amiot 143, le n° 51, a perdu un moteur au moment de l'impact - Le feu s'est déclaré à son emplacement - Ici encore, impossible au pilote de reprendre le contrôle de son appareil qui s'écrase en flammes - Les deux avions sont tombés à 1 km l'un de l'autre - Les pompiers de la base aérienne 105, aidés de ceux de la ville de Lyon, interviennent sur les deux incendies qui se voient de loin - Malheureusement, il n'y a plus rien à faire pour les deux équipages - Il s'agit pour l'Amiot 143 n° 120, affecté à la 1ère escadrille (traditions de la SPAbi 20) du GO I/35 des Slt Louis Blugeon (pilote), Ltt Pierre Brunet (observateur et commandant de bord) et Sgt Sabot (mitrailleur) - Pour l'Amiot 143 n° 51, affecté à la 2ème escadrille (traditions de la BR 218) du GO I/35 des Adj Gaston Capdeville (pilote-moniteur), Slt Pierre Delaye (pilote et commandant de bord) et Sgt André Doré (mitrailleur) - Les témoins ont déclaré qu'un avion s'apprétait à atterrir tandis que l'autre venait de décollait et prenait de la hauteur - Les corps des aviateurs ont été transférés sur la morgue de l'hôpital militaire Desgenettes de Lyon - La commission d'enquête était dirigée par le Cne Perrier et le Ltt Bontron - Le 25 août, un service religieux a eu lieu en la cathédrale Saint-Jean de Lyon, immédiatement suivi par une cérémonie militaire sur le parvis de la cathédrale - Médaille Militaire, à titre posthume, en date du 29 mars 1939 - Source : Journal "L'Est Républicain" - JORF - Dernière mise à jour 20 juillet 2023.

 

Photo du Slt Pierre Delaye

Slt Pierre Delaye - Né le 5 octobre 1913 à Lyon 3ème (Rhône) - Fils de Julien Delaye et de Marie Hermance Rochard - Brevet de pilote militaire n° 25.688 obtenu au centre école d'Avord, le 22 juillet 1937 - Elève officier a réussi les examens de sortie de l'ecole de l'Aur - Nommé Sous-lieutenant de l'armée d'active, à titre définitif, en date du 25 septembre 1937 - Sort 5ème sur 26 - Marié et domicilié au 13, rue Paul Bert à Lyon (Rhône) - Affecté à la base aérienne 105 de Lyon-Bron - Affecté à la 35ème escadre d'observation de Lyon-Bron - Pilote et commandant de bord de la 2ème escadrille (BR 218) du GO I/35 de Lyon-Bron - Le 22 août 1938, les Amiot 143 de la 35ème escadre d'observation s'entrainaient en vol de nuit au dessus de Venissieux - A 22h05, alors qu'ils évoluaient à 1.000 mètres d'altitude, deux Amiot 143 se percutent en plein vol au Sud du terrain - L'Amiot 143 n° 120 est éventré, perd son empennage qui est sectionné et tombe sur une maison - Le fuselage s'écrase à plus de 200 mètres de là et s'enflamme à l'impact - Tous les occupants sont tués - L'autre Amiot 143, le n° 51, a perdu un moteur au moment de l'impact - Le feu s'est déclaré à son emplacement - Ici encore, impossible au pilote de reprendre le contrôle de son appareil qui s'écrase en flammes - Les deux avions sont tombés à 1 km l'un de l'autre - Les pompiers de la base aérienne 105, aidés de ceux de la ville de Lyon, interviennent sur les deux incendies qui se voient de loin - Malheureusement, il n'y a plus rien à faire pour les deux équipages - Il s'agit pour l'Amiot 143 n° 120, affecté à la 1ère escadrille (traditions de la SPAbi 20) du GO I/35 des Slt Louis Blugeon (pilote), Ltt Pierre Brunet (observateur et commandant de bord) et Sgt Sabot (mitrailleur) - Pour l'Amiot 143 n° 51, affecté à la 2ème escadrille (traditions de la BR 218) du GO I/35 des Adj Gaston Capdeville (pilote-moniteur), Slt Pierre Delaye (pilote et commandant de bord) et Sgt André Doré (mitrailleur) - Les témoins ont déclaré qu'un avion s'apprétait à atterrir tandis que l'autre venait de décollait et prenait de la hauteur - Les corps des aviateurs ont été transférés sur la morgue de l'hôpital militaire Desgenettes de Lyon - La commission d'enquête était dirigée par le Cne Perrier et le Ltt Bontron - Le 25 août, un service religieux a eu lieu en la cathédrale Saint-Jean de Lyon, immédiatement suivi par une cérémonie militaire sur le parvis de la cathédrale - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre posthume, en date du 29 mars 1939 - Source : Registre d'état-civil de la mairie du 3ème arrondissement de Lyon (Rhône) - Journal "L'Est Républicain" - JORF - LO - Dernière mise à jour 20 juillet 2023.

 

Photo du Ltt Lucien Chatin

Slt Lucien Emile Louis Marie Chatin - Né le 24 juillet 1896 à Saint-Chamond (Loire) - Fils de Louis Joseph Chatin et de Marie Louise Balay - Bachelier - Elève de l'école Centrale de Lyon - Parents domiciliés rue François Gillet à Izieux (Loire) - Membre du bureau du comité interprofessionnel Lyonnais de novembre 1914 à juillet 1919 - Classe 1916 - Recrutement de Saint-Etienne (Loire) sous le matricule n° 1180 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 54ème régiment d'artillerie, caserné à Lyon (Rhône), le 14 décembre 1914 - Nommé 1er canonnier conducteur, le 16 juillet 1915 - Nommé Brigadier, le 5 octobre 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 23 mai 1916 - Citation n° 51 à l'ordre de la 28ème division d'infanterie, en date du 11 août 1917 - Admis à suivre les cours de l'école militaire d'artillerie de Fontainebleau, le 14 janvier 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire et affecté au 62ème régiment d'artillerie, le 28 mars 1918 - Citation n° 247 à l'ordre du 54ème régiment d'artillerie de campagne, en date du 3 juillet 1918 - Détaché comme observateur au service aéronautique de la 7ème armée, le 7 août 1918 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 5 mars 1919 - Démobilisé, le 9 septembre 1919 - Affecté au 5ème régiment d'aviation d'observation de Lyon-Bron, le 22 juin 1920 - Marié avec Mlle Marie Alexis Rocher à la Côte St-André (Isère), le 10 septembre 1920 - Président directeur général des textiles artificiels du Sud-Est, avec usines de Vaulx-enVelin et la Voulte-sur-Rhône de 1921 à 1952 - Grand Croix du Nichan-Niftichar - Affecté, par changement de dénomination de l'unité, au 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon-Bron, le 1er octobre 1922 - Nommé Lieutenant de réserve, le 3 septembre 1923 - Croix du combattant volontaire - Domicilié au 67, boulevard des Belges à Lyon (Rhône), en date du 23 février 1925 - Associé avec Louis et Joseph Chatin pour la société à responsabilité limitée Soieries Lugdunum (fabrication de tissus de soies en tous genres) au 83, rue Emile Zola à Villeurbanne pour une durée de 50 ans, à compter du 3 septembre 1926 - A accompli une période volontaire au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron du 5 au 20 septembre 1927 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 35, le 1er août 1928 - A accompli une période de réserve obligatoire du 25 août au 18 septembre 1930 - A accompli une période d'application au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron du 4 au 9 septembre 1933 - A accompli une période volontaire au centre aérien régional (CAR) de Lyon de 4 jours en 1934 - A accompli une période volontaire au centre aérien régional (CAR) de Lyon de 6 jours en 1935 - Passé à la base aérienne de Lyon-Bron, par le réorganisation, le 1er décembre 1936 - A accompli une période volontaire de 6 jours au GIER de Lyon-Bron en 1936 - A accompli une période volontaire de 4 jours au GAR 514 en 1937 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur à titre militaire, en date du 30 juillet 1937 - Rappelé à l'activité et affecté à la base aérienne de Lyon-Bron, le 27 septembre 1938 - Renvoyé dans ses foyers, le 1er octobre 1938 - Affecté au bataillon de l'air 108, le 28 mars 1939 - Rappelé à l'activité dans l'armée de l'air du 2 septembre 1939 à août 1940 - Affecté à l'école de pilotage de Roanne, le 22 décembre 1939 - Passé sous l'administration de la base aérienne 105 à Clermont-Ferrand - Nommé Capitaine de réserve du cadre navigant, le 29 avril 1940 - Mis à la disposition du sous-secrétariat d'état aux fabrications de l'air - Affecté au bataillon de l'air n° 117 - Commandeur du Mérite Commercial - Grade d'officier de la Légion d'Honneur au titre de l'industrie et commerce, en date du 9 février 1952 - Président directeur général des Moulinages et retorderie de Chavanox (Isère) - Administrateur de la société Rhodiaceta à Lyon - Administrateur de la société Givet-Izieux - Directeur Général de la société Nationale de la Viscose à Grenoble - Gérant du comptoir des textiles artificiels - Profession Industriel, Président de la Foire Internationale de Lyon et de l'Union Internationale des Foires - Domicilié au 12, avenue Verguin à Lyon (Rhône) - Conseiller du Commerce extérieur - Officier de l'ordre de la Couronne de Belgique en mars 1956 - Grand Croix d'argent du Mérite de la République d'Autriche en  décembre 1956 - Médaille des Vieux Travailleurs (30 ans) - Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 11 juillet 1958 - Décédé à Lyon 6ème, le 8 juin 1975 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 187) de la ville de Saint-Chamond (Loire) - Etat des services - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Loire - JORF - LO - Dernière mise à jour : 11 décembre 2023.

* Citation n° 51 à l'ordre de la 28ème division d'infanterie, en date du 11 août 1917 : "Chef d'un détachement de liaison au cours des combats des 5 et 6 mai 1917. Et marchant avec la 1ère vague d'assaut, a été pour tous un exemple de courage et de sang-froid, qualités grâce auxquelles la liaison téléphonique avec l'arrière a pu être établie et maintenue malgré les pertes subies par le détachement."

* Citation n° 247 à l'ordre du 54ème régiment d'artillerie de campagne, en date du 3 juillet 1918 : "Officier plein d'entrain accomplissant à la batterie, au titre observateur en avion, un stage. A pris part à toutes les opérations dans lesquelles la batterie a été engagée du 21 mai au 8 juin 1918, remplissant alternativement les fonctions d'officier de liaison avec l'infanterie et les fonctions de lieutenant de batterie."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Lucien Emile Louis Marie Chatin, en date du 31 juillet 1937 : "22 ans de services, 4 campagnes. A été cité. Un an de bonification pour services aérien. A accompli six périodes d'entrainement aérien volontaires. Combattant volontaire."

* Grade d'officier de la Légion d'Honneur de Lucien Emile Louis Marie Chatin, en date du 9 février 1952 : "Président directeur général des textiles artificiels du Sud-Est, Chevalier du 30 juillet 1937."

 

Les photos de groupes

Démontage et vérification d'un moteur Hispano-Suiza à Bron, le 8 juin 1935 - Photo Paul Poinsotte transmise par Philippe Couderchon que je remercie pour son aide.

En 4ème position à partir de la droite, le Ltt Charles Chambaz a effectué de nombreuses périodes de réserve volontaires ou obligatoires. D'abord rattaché dans la réserve au 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon, il a été ensuite affecté à la base aérienne de Lyon. Cette photo le montre devant un Loire-Gourdou-Lesseurre LGL 32 du 35ème régiment d'aviation mixte (RAM), où cet avion a été en service de 1927 à 1932 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Chambaz transmise par Cédric Chambaz, son arrière-petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les cinq membres de l'équipage du Potez 540 n° 36 du GR I/55 tués lors de l'accident du 10 mai 1938 - Il s'agit : en haut, Slt Guillaume de Champs de Saint-Léger, chef de bord, à gauche au centre, Sgt Georges Dupuy, élève-pilote, en bas à gauche, Sgc Frank Robert, pilote-moniteur, en bas à droite, Sgt Louis Ragois, mécanicien de bord et Asp Louis Lucien Prémillieu, observateur - Photo extraite de la presse d'époque - Su un lecteur possède cette photo en argentique, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Les photos de groupes

Un groupe de mécaniciens affecté à une escadrille de chasse du 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon-Bron pose devant un Nieuport-Delage NiD 29 en 1924 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Retour des Cne Lucien Girier et Ltt Dordilly, nouveaux détenteurs du record de la plus grande distance en ligne droite avec 4.515 km - Ils ont utilisé un Breguet 19A2 strictement de série, affecté à la 2ème escadrille du 35ème RAM de Lyon-Bron - Cette unité était héritière des traditions en ligne directe de la BR 207, dont on voit parfaitement l'insigne - Après avoir décollé du terrain de Dugny-Le-Bourget, ils ont atterri près de la ville d'Omsk, après 29 heures de vol, le 14 juillet 1926 - Le précédent record était détenu par les frères Arrachart après avoir relié Paris à Bassorah (Iran) avec 4.300 km - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo mise en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

 

 

 

Si vous possèdez un album souvenir concernant les 5ème régiment d'observation, 35ème régiment d'aviation d'observation et 35ème régiment d'aviation mixte, tous stationnés sur le terrain d'aviation de Lyon-Bron, veuillez prendre contact avec l'auteur du site.

 

Photos individuelles

Slt Charles Chambaz, pilote de réserve de la 6ème escadrille du 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon Bron - Photo Camille Chambaz transmise par Cédric Chambaz, son arrière-petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Photos individuelles

Portrait d'un appelé de la 3ème escadrille du 35ème régiment d'observation de Lyon-Bron - Cette unité est héritière des traditions en voie directe de l'escadrille SAL 16 de la Grande Guerre - Il porte la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre 1914-1918 que l'escadrille SAL 16 a obtenu le 9 octobre 1918 - Remarquez l'insigne d'escadrille qui est identique à celui observé en 1918 - Photo droit réservés.

 

Les avions

Breguet 14A2 n° 18.125 codé "1" de la 12ème escadrille (traditions de la BR 218) du 35ème régiment d'observation en desserrement sur le camp de Féniers (Creuse) - Il s'agit de l'avion du commandant de l'escadrille et il est équipée d'une installation photo dont on voit un des hubots sur le fuselage - Il existait un hublot semblable sur l'autre côté - Ils étaient utilisés pour prendre des photos obliques - Pour finir, on trouvait une troisième vitre sous le fuselage, pour les photos verticales - Ce terrain disposait d'une aire d'atterrissage de 1.100 m x 200 m - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Breguet 19 R2 codé "3" de la 1ère escadrille du 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon-Bron - Cette unité détenait les traditions en ligne directe de l'escadrille BR 243 de la Grande Guerre - Les caractéristiques techniques du Breguet 19 R2 étaient les suivantes : envergure 14,83 m, longueur 9,61 m, Poids à vide 1390 kg, Poids total 2500 kg, un moteur Lorraine 12 Ed de 450 cv, Vitesse maximale 215 km/h Montée à 4.000 mètres en 14 mn 08 s - Plafond 7200 mètres - Autonomie 800 km - Armement 3 mitrailleuses Vickers et Lewis - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque.

Breguet 19 R2 n° 564 codé "3" de la 1ère escadrille (traditions de la BR 243) du 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon-Bron - La dérive verticale est entièrement peinte en noir ou en rouge - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque.

Breguet 19 R2 de la 16ème escadrille du 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon-Bron - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Breguet 19 R2 n° 384 de la 14ème escadrille (traditions de la SAL 52) du 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon-Bron en desserrement au camp du Larzac entre 1926 et 1933 - Cet avion est celui du commandant de l'escadrille - Si un lecteur possède la même carte légendée, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque.

Au cours de la présentation des moyens aériens de la 35ème escadre aérienne en 1933 , double alignement des LGL 32 des quatre escadrilles des groupes de chasse I/5 et II/5 - Première ligne, de droite à gauche : 5 LGL 32 de la 4ème escadrille (traditions de la SPA 167) du GC II/5 et 5 de la 2ème escadrille (traditions de la SPA 75) du GC I/5 - Seconde ligne, de droite à gauche : 5 de la 3ème escadrille (traditions de la N 124 La Fayette) du GC II/5 et 5 de la 1ère escadrille (traditions de la SPA 65) du GC I/5 - A l'extrême gauche, des LeO 20 Bn 3 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Paul Poinsotte transmise par Philippe Couderchon que je remercie pour son aide.

Présentation des moyens aériens de la 35ème escadre aérienne en 1933 - De droite à gauche : la première ligne de dix LGL 32 des 4ème et 2ème escadrille de la 5ème escadre de chasse - Au centre, cinq Lioré et Olivier LeO 20 sans insigne - A gauche, six Breguet 19 R2 de la 4ème escadrille (traditions de la SAL 52) du GO II/35 - A l'extrême gauche, des Breguet 27 de la 1ère escadrille (traditions de la SPAbi 20) du GO I/35 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Paul Poinsotte transmise par Philippe Couderchon que je remercie pour son aide.

Présentation des moyens aériens de la 35ème escadre aérienne en 1933 - De droite à gauche : quatre Breguet 19 R 2 de la 4ème escadrille (traditions de la SAL 52) du GO II/35 - Cinq Breguet 27 de la 1ère escadrille (traditions de la SPAbi 20) du GO I/35 - deux escadrilles non identifiées (insignes non visibles) équipées de Potez 25 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Paul Poinsotte transmise par Philippe Couderchon que je remercie pour son aide.

La même présentation des moyens aériens de la 35ème escadre aérienne en 1933, prise au niveau des deux premières escadrilles équipées de Potez 25 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Paul Poinsotte transmise par Philippe Couderchon que je remercie pour son aide.

Potez 25 n° 1232 du 35ème RAM survolant le Rhône au niveau de la ville de Vienne - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Paul Poinsotte transmise par Philippe Couderchon que je remercie pour son aide.

Potez 25 n° 1650 codé "1" appartenant au commandant d'une des escadrilles d'observation du 35ème RAM de Lyon-Bron - Les six escadrilles d'observation du régiment ont perçu des Potez 25, à partir de 1931 - Pour renforcer ces différentes unités, des Breguet 27 seront perçus à partir du 1er semestre 1933 - Photo Paul Poinsotte transmise par Philippe Couderchon que je remercie pour son aide.

Lioré et Olivier LeO 20 BN 3 - Sa version LeO 20 RN 3 de reconnaissance de nuit a équipé le GR I/35 de 1933 à 1935 et le GR II/55 en 1937 - Ses caractéristiques techniques étaient les suivants : envergure 22,25 m, longueur 13,81 m, Poids à vide 2.580 kg, Poids total 5.300 kg, propulsé par 2 moteurs Gnome et Rhône Jupiter de 420 cv, Vitesse maximale 200 km/h, Montée à 3000 mètres en 18 mn 30 s, plafond 5750 mètres, Autonomie 1000 km pour la version de base, 1.400 km pour la version RN 3, Armement 3 ou 4 mitrailleuses, 1 tonne de bombes - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Lioré et Olivier LeO 20 Bn 3 n° 223 codé "7" et immatriculé "S 900" sur le terrain d'aviation de Lyon-Bron, le 10 mars 1933 - Malheureusement, aucun insigne d'escadrille n'est visible - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Paul Poinsotte transmise par Philippe Couderchon que je remercie pour son aide.

Amiot 143 M 5 appartenant à la 3ème escadrille du GO I/35 stationnée sur la base aérienne de Lyon-Bron - Le groupe a perçu ses premiers exemplaires au cours de l'été 1939 - Ses caractéristiques techniques étaient les suivantes : envergure 24,45 m, longueur 18,23 m, Poids à vide 5.800 kg, poids total 11.500 kg - Entièrement métallique, il est propulsé par deux moteurs en étoile Gnone et Rhône 14 Kdrs (à droite) et 14 Kgrs (à gauche) de 800 cv - Vitesse maximale 205 km/h à 3500 mètres - Montée à 4000 mètres en 14 mn 20 s - Plafond 8000 mètres - Cinq hommes compose son équipage - Armement composé de 3 mitrailleuses de 7,5 mm et 1,6 tonne de bombes - Autonomie 2.000 km - 138 exemplaires ont été construits pour l'armée de l'Air - Suite à des problèmes techniques, l'Amiot 143 a été interdit de vol à deux reprises, en avril et août 1937 - Malheureusement pour ses équipages, le GO II/35 partira en guerre pour des missions de reconnaissance et de bombardement de nuit avec cet appareil, complétement dépassé - Il sera ensuite utilisé comme avion de transport pour finir comme avion école - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Les avions

Salmson 2A2 de la 1ère escadrille du 5ème régiment d'observation de Lyon-Bron - Cette unité détenait les traditions en ligne directe de l'escadrille BR 243 de la Grande Guerre - Visiblement, cette escadrille a perçu un ou plusieurs Salmson 2A2, en plus de sa dotation normale de Breguet 14A2 - Le chiffre code "1" marque l'avion du commandant d'escadrille - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque.

Salmson 2A2 de la 1ère escadrille du 5ème régiment d'observation de Lyon-Bron - Cette unité détenait les traditions en ligne directe de l'escadrille BR 243 de la Grande Guerre - Visiblement, cette escadrille a perçu plusieurs Salmson 2A2, en plus de sa dotation normale de Breguet 14A2 - Le chiffre code "1" marque l'avion du commandant d'escadrille - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque.

Nieuport-Delage NiD 29 de la 7ème escadrille du 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon-Bron - Cette unité a été initialement créée sans reprendre les traditions d'une escadrille de la Grande Guerre - C'est le Cne Battesti, commandant de cette escadrille, quand elle était stationnée à Châteauroux, qui a choisi une tête d'indien porteur de plumes - Ce n'est que bien plus tard, au milieu des années 30, que cette escadrille a demandé de reprendre les traditions de l'escadrille N 124 "La Fayette" - C'est à partir de cette période que le dessin de la tête d'indien a évolué - Caractèristiques techniques : envergure 9,70 m, longueur 6,50 m, poids 1200 kg, un moteur Hispano-Suiza 8 Fb de 300 cv, Vitesse maximale 215 km/h - Montée à 4000 mètres en 9 mn 44 s - Plafond 7.700 mètres - Autonomie 580 km - Armement 2 mitrailleuses Vickers de 7,92 mm - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque.

Le 1er octobre 1922, quatre escadrilles de chasse, provenant du 3ème groupe du 3ème régiment de chasse de Châteauroux, sont affectées au 35ème régiment d'observation - Il s'agit d'une disposition provisoire - Quand elles arrivent de Châteauroux, elles sont encore équipées de SPAD XIII - Courant 1923, les quatre escadrilles sont équipées du Nieuport-Delage NiD 29 - Cet avion appartient à la 23ème escadrille du 35ème régiment d'aviation d'observation - Cette unité, créée à Châteauroux, n'a pas repris de traditions d'une escadrille de la Grande Guerre - Elle a adopté une tête d'indien, qui n'a pas de rapport avec la N 124 "La Fayette" - Ce n'est que bien plus tard, lors de l'arrivée des Dewoitine D 500 et D 501 que l'escadrille reprendra les traditions et l'insigne de la N 124 "La Fayette" - La dérive verticale est blanche - Photo droits réservés.

Six Nieuport 29 de la 7ème escadrille du 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon-Bron entre 1924 et 1928 - Après une période provisoire pendant laquelle les 4 escadrilles de chasse sont affectée au régiment, le 35ème régiment d'aviation d'observation devient le 35ème régiment d'aviation mixte, le 1er juin 1924 - La numérotation au sein du régiment évolue, les 4 escadrilles de chasse devenant respectivement les 5ème, 6ème, 7ème et 8ème escadrilles - Pour cette escadrille, les chiffres code sont peints sur le fuselage - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Au premier plan, deux Nieuport-Delage NiD 29 des 7ème escadrille (tête d'indien) et 8ème escadrille (hirondelle) s'apprêtent à décoller du terrain de Lyon-Bron - L'avion, au premier plan, est celui du commandant de l'escadrille - A l'arrière plan, un NiD 29 codé "4" de la 5ème escadrille (traditions de la SPA 67) est en train d'atterrir - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

NiD 29 n° 13.036 codé "3" de la 5ème escadrille (traditions de la SPA 67) - Les chiffres code de cette escadrille sont peints en blanc sur la dérive verticale - La dérive verticale semble peinte en rouge - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Accident d'atterrissage du NiD 29 n° 12.077 codé "5" de la 5ème escadrille (traditions de la SPA 67) entre 1924 et 1928 - Les chiffres code de cette escadrille sont peints en blanc sur la dérive verticale - La dérive verticale semble peinte en rouge - Le petit chariot à deux roues permettait de poser la béquille arrière, après avoir soulevé la queue, et de rentrer l'avion dans son hangar - Pour cet exemple, il faut d'abord poser le fuselage sur un chariot ou démonter les ailes - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

LeO 20 Bn3 n° 220 codé "8" blanc sur le terrain de Lyon-Bron en février 1933 - - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Paul Poinsotte transmise par Philippe Couderchon que je remercie pour son aide.

MS 230 n° 136, probablement de la section d'entrainement du 35ème RAM sur le terrain de Lyon-Bron en février 1933 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Paul Poinsotte transmise par Philippe Couderchon que je remercie pour son aide.

Intérieur du hangar de la 3ème escadrille du GC I/5 sur la base aérienne 105 de Lyon-Bron en juin 1935 - On peut voir, à droite, un NiD 622 portant l'insigne de la 3ème escadrille - L'insigne est toujours celui adpoté par le Cne Battesti - Il changera avec l'arrivée des Dewoitine D 500 et D 501 - A gauche, le LGL 32 n° 126 ne porte pas encore son insigne d'escadrille mais déjà la couleur blanche de la dérive verticale, marque de cette unité - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Paul Poinsotte transmise par Philippe Couderchon que je remercie pour son aide.

Breguet 270 n° 9 codé "7" de la 3ème escadrille (traditions de la SAL 32) du GO II/35 devant son hangar du terrain de Lyon-Bron, le 9 juin 1933 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Paul Poinsotte transmise par Philippe Couderchon que je remercie pour son aide.

Potez 540 et Lioré et Olivier LeO 20 BN 3 sur la base aérienne 105 de Lyon-Bron après 1935 - Ces exemplaires appartiennent à l'escadron d'entrainement - Voir le logo "EE" peint sur les deux appareils - Cet avion était motorisé par deux moteurs V 12 Hispano-Suiza 12 Xbrs et 690 cv - Son équipage était composé de 5 hommes - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Amiot 143 de la 4ème escadrille (traditions de la SAL 52) du GO II/35 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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Les accidents

Le 10 février 1925, le Breguet 14A2, piloté par l'Adc Chambaz, est victime d'une rupture des commandes du stabilisateur et tombe dans le canal de Jonage au niveau du quartier du Carreau sur le territoire de la commune de Meyzieu. Après une descente de plus de 400 mètres, l'Adc Chambaz réussit à s'extraire de la cabine avant que son avion ne sombre. Hélas, son passager, le Sgt-major Claude Victor Gros n'a pas eu cette chance et est mort noyé - Le lendemain, une équipe de sapeurs-pompiers a réussi à ramener sur la rive l'avion - Le corps du Sgt-Major y était toujours - Photo Charles Chambaz transmise par Cédric Chambaz, son arrière-petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le 20 avril 1938, l'Amiot 143 n° 112 codé "6", affecté au GO I/35, est observé sortant des nuages à très basse altitude au-dessus des collines dominant les villages de Saint-Donant, Charmes et Bathernay - Il s'écrase finalement à grande vitesse, après avoir exécuté une ressource violente - En percutant le sol dans un verger, l'Amiot 143 s'est enflammé, ne laissant aucune chance aux cinq membres d'équipage - Il s'agissait du Slt Bernard Martin des Pallières (pilote), Ltt Henri Méry (chef de bord), Sgc Henri Chapuis (mécanicien), Sgt René Vailly (mitrailleur), Sgt Alexandre Jourdain (radio) - La commission d'enquête a conclu que l'appareil s'est disloqué suite à une trop forte ressouce - L'avion, étant pris dans les nuages, son pilote a voulu se dégager en piquant vers le sol - Au débouché des nuages, il a été surpris par la proximité du relief - Il a entamé une ressource très violente, ce qui a entrainé le dislocation de l'appareil - Photo extraite de la presse d'époque.

Accident de l'Amiot 143 n° 112 du GO I/35, le 20 avril 1938 - cette extrémité d'aile a été retrouvée à 600 mètres du point d'impact du fuselage, qui est matérialisé par la croix blanche au fond de l'image - Si vous possédez cette photo en meilleure qualité, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Photo extraite de la presse locale.

Accident de l'Amiot 143 n° 112 du GO I/35 du 20 avril 1938 - Un dernier hommage leur a été donné en la cathédrale St-Jean de Lyon, le 23 avril - Les honneurs militaires ont été rendus sur le parvis de la cathédrale, en présence du général d'Astier de La Vignerie, commandant de la 4ème région aérienne - Si vous possédez cette photo en meilleure qualité, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Photo extraite de la presse locale parue le 24 avril 1938.

Le 10 mai 1938, les Potez 540 du GR I/55 effectuent des vols d'entrainement sur le région lyonnaise - Vers 15 h, l'un d'eux, le n° 36 se présente pour effectuer une prise de terrain, moteurs réduits, au-dessus des champs au Sud du terrain - Soudain, alors qu'il est dans l'axe de piste à 300 mètres d'altitude, le gros appareil glisse sur l'aile gauche, pique du nez avant de s'écraser au sol - La partie avant est pulvérisée à l'impact, seule la partie arrière avec la queue est encore reconnaissable - Les cinq membres d'équipage ont été tués sur le coup - Il s'agit du Sgc Frank Robert (pilote), Slt Guillaume de Champs de Saint-Léger (chef de bord), Sgt Georges Dupuy (élève-pilote), Asp Louis Lucien Prémillieu (observateur) et Sgt Louis Ragois (mécanicien) - Leurs corps ont été transportés à l'hôpital militaire Desgenettes de Lyon - Leurs obséques ont eu lieu le matin du 14 en présence des autorités militaires - L'office religieux a eu lieu en la cathédrale Saint-Jean, avec la présence du cardinal Gerlier, archevêque de Lyon - Les honneurs militaires ont été rendus sur le parvis de la cathédrale par le général Vuillemin, chef d'état-major de l'armée de l'Air et le Colonel Fine, commandant de la 55ème escadre de renseignement - Les défuns ont été décorés, à titre posthume, de la Légion d'Honneur pour le Slt de Champs de Saint-Léger et la Médaille Militaire pour les quatre sous-officiers - Photo extraite de la presse d'époque - Si un lecteur possède cette photo en argentique, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site.

Débris de la partie avant du Potez 540 n° 36 du GR I/55 qui a été pulvérisée lors de l'impact avec le sol, le 10 mai 1938 - L'avion est tombé d'une hauteur de 300 mètres - Les cinq membres d'équipage étaient : Sgc Frank Robert (pilote), Slt Guillaume de Champs de Saint-Léger (chef de bord), Sgt Georges Dupuy (élève-pilote), Asp Louis Lucien Prémillieu (observateur) et Sgt Louis Ragois (mécanicien) - Photo extraite de la presse dépoque - Su un lecteur possède cette photo en argentique, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site.

Obséques des cinq membres d'équipage du Potez 540 du GR I/55 accidenté le 10 mai 1938 - Il s'agit du Sgc Frank Robert (pilote), Slt Guillaume de Champs de Saint-Léger (chef de bord), Sgt Georges Dupuy (élève-pilote), Asp Louis Lucien Prémillieu (observateur) et Sgt Louis Ragois (mécanicien) - Leurs obséques ont eu lieu le matin du 14 en présence des autorités militaires - L'office religieux a eu lieu en la cathédrale Saint-Jean, avec la présence du cardinal Gerlier, archevêque de Lyon - Les honneurs militaires ont été rendus sur le parvis de la cathédrale par le général Vuillemin, chef d'état-major de l'armée de l'Air et le Colonel Fine, commandant de la 55ème escadre de renseignement - Les défuns ont été décorés, à titre posthume, de la Légion d'Honneur pour le Slt de Champs de Saint-Léger et la Médaille Militaire pour les quatre sous-officiers - Photo extraite de la presse dépoque - Su un lecteur possède cette photo en argentique, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site.

Le NiD 29 d'un pilote de la 7ème escadrille du 35ème RAM de Lyon-Bron photographié une heure après un accident d'atterrissage - Le pilote (Marperré) a été tué - Nb : le patronyme inscrit sur le dos de la photo ne correspond pas à un brevet militaire - Son mécanicien pose devant l'avion - Si un lecteur posséde cette photo légendée, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Les accidents

Carte montrant les lieux des accidents des 10 mai, 4 et 22 août 1938 - De nos jours, cette zone est entièrement construite - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte extraite du site Géoportail.

Le 4 août 1938, l'Amiot 143 n° 35 codé "2" appartenant à l'escadron d'entrainement (marquage "EE") de la BA 105 de Lyon-Bron décolle du terrain pour effectuer une mission d'entrainement - Son équipage est composé des aviateurs suivants : Sgc Louis Marius Dieudet (pilote de la réserve) est aux commandes, Sgt Herbepin, moniteur, qui contrôle son pilotage, Ltt Joseph Jannon (observateur de la réserve) et Sgt Roux (mécanicien) - Après avoir effectué son vol sans incident, l'avion se présente pour atterrir - A cet instant, l'avion heurte le bord de la route qui longe le terrain côté Nord et est déséquilibré - Son aile droite touche un pylône supportant une ligne à haute tension, puis vient s'encaster dans le mur d'une ferme - Les occupants qui étaient dans le poste de pilotage, le Sgc Dieudet, Sgt Herbepin et Ltt Jeannon, sont extraits des débris du fuselage, grièvement blessés - Malheureusement, l'observateur est décédé des suites de ses blessures, une fracture du crâne, quelques heures après son admission à l'hôpital Desgenettes de Lyon - Le Sgt Roux, le mécanicien de bord, n'a été que légèrement blessé - L'avion, quand il a heurté le mur du corps de ferme, a provoqué la chute dans la cage d'escalier, du lit où Mme Michel, 76 ans, était couchée - Elle a été évacuée avec une fracture des deux jambes - Le Sgc Dieudet, est décédé des suites de ses blessures, le 5 août 1938 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le 4 août 1938, l'Amiot 143 n° 35 codé "2" appartenant à l'escadron d'entrainement (marquage "EE") de la BA 105 de Lyon-Bron décolle du terrain pour effectuer une mission d'entrainement - Son équipage est composé des aviateurs suivants : Sgc Louis Marius Dieudet (pilote de la réserve) est aux commandes, Sgt Herbepin, moniteur, qui contrôle son pilotage, Ltt Joseph Jannon (observateur de la réserve) et Sgt Roux (mécanicien) - Après avoir effectué son vol sans incident, l'avion se présente pour atterrir - A cet instant, l'avion heurte le bord de la route qui longe le terrain côté Nord et est déséquilibré - Son aile droite touche un pylône supportant une ligne à haute tension, puis vient s'encaster dans le mur d'une ferme - Les occupants qui étaient dans le poste de pilotage, le Sgc Dieudet, Sgt Herbepin et Ltt Jeannon, sont extraits des débris du fuselage, grièvement blessés - Malheureusement, l'observateur est décédé des suites de ses blessures, une fracture du crâne, quelques heures après son admission à l'hôpital Desgenettes de Lyon - Le Sgt Roux, le mécanicien de bord, n'a été que légèrement blessé - L'avion, quand il a heurté le mur du corps de ferme, a provoqué la chute dans la cage d'escalier, du lit où Mme Michel, 76 ans, était couchée - Elle a été évacuée avec une fracture des deux jambes - Le Sgc Dieudet, est décédé des suites de ses blessures, le 5 août 1938 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le 4 août 1938, l'Amiot 143 n° 35 codé "2" appartenant à l'escadron d'entrainement (marquage "EE") de la BA 105 de Lyon-Bron décolle du terrain pour effectuer une mission d'entrainement - Son équipage est composé des aviateurs suivants : Sgc Louis Marius Dieudet (pilote de la réserve) est aux commandes, Sgt Herbepin, moniteur, qui contrôle son pilotage, Ltt Joseph Jannon (observateur de la réserve) et Sgt Roux (mécanicien) - Après avoir effectué son vol sans incident, l'avion se présente pour atterrir - A cet instant, l'avion heurte le bord de la route qui longe le terrain côté Nord et est déséquilibré - Son aile droite touche un pylône supportant une ligne à haute tension, puis vient s'encaster dans le mur d'une ferme - Les occupants qui étaient dans le poste de pilotage, le Sgc Dieudet, Sgt Herbepin et Ltt Jeannon, sont extraits des débris du fuselage, grièvement blessés - Malheureusement, l'observateur est décédé des suites de ses blessures, une fracture du crâne, quelques heures après son admission à l'hôpital Desgenettes de Lyon - Le Sgt Roux, le mécanicien de bord, n'a été que légèrement blessé - L'avion, quand il a heurté le mur du corps de ferme, a provoqué la chute dans la cage d'escalier, du lit où Mme Michel, 76 ans, était couchée - Elle a été évacuée avec une fracture des deux jambes - Le Sgc Dieudet, est décédé des suites de ses blessures, le 5 août 1938 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le 22 août 1938, à 22h05, alors qu'ils évoluaient à 1.000 mètres d'altitude, deux Amiot 143 se percutent en plein vol au Sud du terrain - L'Amiot 143 n° 120 a été éventré et perd son empennage qui est sectionné et tombe sur une maison - Le fuselage s'écrase à plus de 200 mètres de là et s'enflamme à l'impact - Tous les occupants sont tués - Il s'agit pour l'Amiot 143 n° 120 affecté à la 1ère escadrille (traditions de la SPAbi 20) du GO I/35 des Slt Louis Blugeon (pilote), Ltt Pierre Brunet (observateur et commandant de bord) et Sgt Sabot (mitrailleur) - Photo extraite de la presse d'époque - Si un lecteur possède cette photo en argentique, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site.

Le 22 août 1938, à 22h05, alors qu'ils évoluaient à 1.000 mètres d'altitude, deux Amiot 143 se percutent en plein vol au Sud du terrain - L'Amiot 143 n° 120 a été éventré et perd son empennage qui est sectionné et tombe sur une maison - Le fuselage s'écrase à plus de 200 mètres de là et s'enflamme à l'impact - Tous les occupants sont tués - Il s'agit pour l'Amiot 143 n° 120 affecté à la 1ère escadrille (traditions de la SPAbi 20) du GO I/35 des Slt Louis Blugeon (pilote), Ltt Pierre Brunet (observateur et commandant de bord) et Sgt Sabot (mitrailleur) - Photo extraite de la presse d'époque - Si un lecteur possède cette photo en argentique, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site.

Le 22 août 1938, à 22h05, alors qu'ils évoluaient à 1.000 mètres d'altitude, deux Amiot 143 se percutent en plein vol au Sud du terrain - L'Amiot 143 n° 120 a été éventré et perd son empennage qui est sectionné et tombe sur une maison - Le fuselage s'écrase à plus de 200 mètres de là et s'enflamme à l'impact - Tous les occupants sont tués - Il s'agit pour l'Amiot 143 n° 120 affecté à la 1ère escadrille (traditions de la SPAbi 20) du GO I/35 des Slt Louis Blugeon (pilote), Ltt Pierre Brunet (observateur et commandant de bord) et Sgt Sabot (mitrailleur) - Photo extraite de la presse d'époque - Si un lecteur possède cette photo en argentique, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site.

Le 22 août 1938, à 22h05, alors qu'ils évoluaient à 1.000 mètres d'altitude, deux Amiot 143 se percutent en plein vol au Sud du terrain. L'Amiot 143, le n° 51, a perdu un moteur au moment de l'impact. Le feu s'est déclaré à son emplacement. Ici encore, impossible au pilote de reprendre le contrôle de son appareil qui s'écrase en flammes. Il s'agit pour l'Amiot 143 n° 51 affecté à la 2ème escadrille (traditions de la BR 218) du GO I/35 des Adj Gaston Capdeville (pilote-moniteur), Slt Pierre Delaye (pilote et commandant de bord) et Sgt André Dore (mitrailleur) - Photo extraite de la presse d'époque - Si un lecteur possède cette photo en argentique, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site.

 

Photos en rapport

Visite d'état-major sur le terrain de Lyon-Bron par une délégation britannique entre 1928 et 1931 - A droite, en partie cachée, une section en armes rends les honneurs aux officiels - L'avion, à gauche, est un Fairey III F Mk IVC codé "J9061" du Squadron 24 de la Royal Air Force - Cet avion a volé du 26 mars 1928 au 8 mai 1931 - Les hangars en béton datent de 1929 - Photo Charles Chambaz transmise par Cédric Chambaz, son arrière-petit-fils, que je remercie pour son aide.

Photos en rapport

Départ des Potez 25 TOE de la Croisière Noire commandée par le Col Vuillemin, futur chef d'état-major de l'armée de l'Air en 1939-1940 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque.

 

Documents et
souvenirs en rapport

Souvenir réalisé à partir des restes d'un des Nieuport-Delage NiD 29 C 1 détruits par le feu sur le terrain de Lyon-Bron, le 2 août 1923 - Ce jour là, trente NiD 29 C 1 sont partis en fumée - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Documents et
souvenirs en rapport

Insignes métalliques ayant appartenu au général Maurice Challe - Ils sont conservés au musée de l'école de Coetquidan - De gauche à droite et de haut en bas : 1er CATAC (commandement aérien tactique) de Metz-Frescaty - 2ème escadrille (traditions de la SPA 153) de l'EC 1/3 "Navarre" - 5ème escadre de chasse (valable pour la période de 1946 à 1954) - ZDA 901 (zone de défense aérienne 901 de Versailles homologué le 6 avril 1949) - BA 115 d'Orange-Caritat - EC 1/4 "Dauphiné" - 1ère escadrille de l'EC 1/4 "Dauphiné" - EC 1/4 "Dauphiné" - 2ème escadrille du EC 1/4 "Dauphiné" - 5ème escadre de chasse (homologation de 1954) - A identifier - Navire "Pomone" de la Marine Nationale - 1ère escadrille (traditions de la SPA 96) de l'EC 1/6 "Oranie" - Torpilleur "Bombarde" de la Marine Nationale - 1ère escadrille (traditions de la BR 35) du GBM 1/32 "Bourgogne" - Torpilleur "Tornade" de la Marine Nationale - Torpilleur "Typhon" de la Marine Nationale - Patrouilleur "L'Iphigénie" - Aviso-dragueur "Cdt Rivière" de la Marine Nationale - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean-François Bouvier que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Sur la droite, le monument en hommage à l'équipage de l'Amiot 143 n° 112 du GO I/35 tombé à cet endroit, le 20 avril 1938 - Il se trouve en bordure de la route départementale 884 sur le territoire de la commune de Bathernay - Photo Google Map.

Monument en hommage à l'équipage composé du Sgc Roger Guillaume, pilote de la 3ème escadrille du GO II/35 et du Ltt Moret, observateur issu du 9ème BCA morts dans ce vallon, le 1er août 1934 - Photo prise dans le sens de la montée - Photo Google Maps datée de 2014.

Monument en hommage à l'équipage composé du Sgc Roger Guillaume, pilote de la 3ème escadrille du GO II/35 et du Ltt Moret observateur stagiaire issu du 9ème BCA morts dans ce vallon, le 1er août 1934 - Photo prise dans le sens de la descente - Photo Google Maps datée de 2014.

Monuments commémoratifs
et tombes

Trois photos détaillant le caveau et le monument de la famille Raymond dans le cimetière communal de Chavanoz (Isère) - Le Cal Charles Raymond, pilote de la 22ème escadrille du 35ème régiment d'aviation d'observation de Lyon-Bron, tué au cours d'un accident aérien, le 7 mars 1923, y repose - Il était originaire de Pont-de-Chéry (Isère) - La 22ème escadrille est une escadrille qui avait été créée à Châteauroux, sans reprise de traditions d'une escadrille de la Grande Guerre, avant d'être affectée sur le terrain d'aviation de Bron, le 1er octobre 1922 - L'insigne de la 22ème escadrille était un rapace déployant ses ailes - On trouve une représentation de son insigne sur le monement en hommage au Cal Raymond - Photos Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Remerciements à :

- M. Cédric Chambaz pour l'envoi des archives de Charles Chambaz, son arrière-grand-père.
- M. Jean-François Bouvier pour l'envoi de la photo des insignes du Gal Maurice Challe.
- Mme Christel Abel pour l'envoi des photos de l'insigne du 35ème régiment d'aviation.
- M. Bernard Palmiéri pour l'envoi de la photo du fanion de la 7ème escadrille du 35ème RAM.
- M. Claude Dannau pour l'envoi de ses photos du caveau de la famille Raymond.

Bibliographie :

- "Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920" - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- "L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes" - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- "The French Air Service War Chronology 1914-1918" par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Le Journal Officiel de la République Française (JORF) mis en ligne sur le site internet "Gallica" de la grande bibliothèque de France.
- "De l'Aéronautique militaire 1912 à l'Armée de l'Air 1976" par Myrone N. Cuich publié à compte d'auteur en 1978.
- Site Internet des registres matricules militaires mis en ligne par les archives nationales d'outre-mer - Voir le lien
- "Les As de l'aviation française 1914-1918" de David Méchin, Claude Thollon-Pommerol et Philippe Guillermin.
- "The WW1 French Aces Encyclopedia" en huit tomes par David Méchin publié par Aeronaut books en 2021.
- "Les Armées françaises dans la Grande Guerre" publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- "Les As français de la Grande Guerre" en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Site Internet "WW2.dk" avec "Luftwaffe airfield 1935-1945" France par Henry L. deZeng IV.
- Site Internet "Les traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Grand Mémorial" mis en ligne par le Ministère de la Culture - Voir le lien
- Site Internet du CICR présentant les prisonniers de la 1ère guerre mondiale - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet "Leonore" mis en ligne par les Archives Nationales - Voir le lien
- Site Internet "Cercle aéronautique Louis Mouillard" - Voir le lien

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

21ème RAB d'Essey Régiments d'aviation

 

 

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