Les Hommes

Cne Alexandre Bouchet - Né le 5 février 1876 à Beaumont (Puy-de-Dôme) - Fils de Léger Bouchet et de Louise Roche - Domiciliés à Beaumont (61) - Profession avant guerre cultivateur - Classe 1896 - Recrutement de Riom sous le n° matricule 1779 - Service militaire au 30ème régiment de Dragons à compter du 16 novembre 1897 - Nommé Brigadier, le 18 mars 1898 - Nommé Brigadier fourrier, le 6 juillet 1898 - Nommé Maréchal des Logis, le 28 janvier 1899 - Engagé pour deux ans, le 22 juin 1900 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 23 septembre 1900 - Nommé Maréchal des Logis chef, le 10 octobre 1901 - Engagement de trois ans à compter du 1er novembre 1902 - Nommé sous-lieutenant au 21ème régiment de chasseurs à cheval, le 1er avril 1905 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1907 - Affecté comme instructeur d'équitation à l'école d'application de cavalerie, le 23 mars 1910 - Affecté au 7ème régiment de Hussards, le 6 septembre 1912 - Affecté au 21ème régiment de Chasseurs, le 10 octobre 1913 - Passé à l'aéronautique militaire, comme observateur de la 4ème armée, le 9 octobre 1914 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 1er novembre 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 511 à l'ordre de l'armée, le 8 janvier 1915 - Affecté au 1er groupe de bombardement (GB 1) comme adjoint au commandant de groupe du 16 octobre 1915 au 31 mai 1917 - Citation n° 406 à l'ordre de l'armée, le 25 octobre 1915 - Citation n° 2910 à l'ordre de l'armée, le 13 mai 1916 - Passé au GDE, le 1er juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9417 obtenu au GDE, le 20 octobre 1917 - Commandant de l'escadrille F 25 du 28 octobre 1917 au 20 février 1918 - Nommé commandant du 1er groupe de bombardement, le 20 février 1918 - Citation n° 1118 à l'ordre de la 2ème armée, le 14 mars 1918 - Nommé Chef d'escadron (Cdt) à titre temporaire, le 28 juin 1918 - Nommé Chef d'escadron à titre définitif, le 23 mars 1919 - Commandant du 2ème régiment de bombardement, le 1er janvier 1920 - Officier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 - Commandant du 21ème régiment d'aviation d'Essey-les-Nancy, par changement de dénomination, le 1er août 1920 - Marié avec Jeanne Marie Madeleine Gauthier à Nancy, le 17 mai 1927 - Ordre de 4ème classe du soleil Levant (Japon) - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 mars 1924 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 28 décembre 1927 - Nommé Colonel - Commandant de la 11ème brigade de bombardement de Metz, le 5 février 1929 - Nommé Général de Brigade aérienne - Nommé Général de division aérienne, le 19 avril 1935 - Décédé à Nancy (54), le 11 mai 1958 - Alexandre Bouchet repose au cimetière du Sud de Nancy - Photo Alexandre Bouchet, transmise par Antoine Bouchet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 511 à l'ordre de l'armée, le 8 janvier 1915 : "Observateur en aéroplane, a montré les plus grandes qualités de calme et d'audace au cours de nombreuses reconnaissances et d'un bombardement de nuit des bivouacs ennemis. A toujours rapporté des renseignements précis et exacts sans se laisser détourner de sa mission, même par les circonstances les plus critiques. En dernier lieu, le 31 décembre, a effectué une reconnaissance par un temps très défavorable, et sous un feu violent d'artillerie. Un obus ayant sectionné un longeron de queue de son avion, a continué à observer le détail des tranchées ennemies, pendant une descente périlleuse où l'appareil, complétement déséquilibré, était canonné jusqu'à l'atterrissage."
* Citation n° 406 à l'ordre de l'armée, le 25 octobre 1915 : "Observateur en avion depuis octobre 1914, a accompli un nombre considérable de reconnaissances à grande distance, parfois dans des conditions atmosphériques très défavorables et sans se laisser jamais arrêter par le feu de l'ennemi. A toujours rapporté, grâce à son expérience et sa ténacité, tous les renseignements qu'il était possible de recueillir."
* Citation à l'ordre de l'Armée de l'escadrille VB 101 du 4 février 1916 : "Escadrille ayant toujours donné les preuves d'un grand courage et d'un parfait esprit de devoir. Est parvenue en très peu de temps, sous l'impulsion énergique de son Chef, le Capitaine LAURENS, à exécuter des bombardements de nuit collectifs et parfois dans des circonstances difficiles, en particulier dans la nuit du 18 janvier 1916, où 6 appareils ont pris leur vol." Signé Joffre
* Citation n° 2910 à l'ordre de l'armée, le 13 mai 1916 : "Officier hardi, exemple d'énergie et d'entrain. A effectué 188 heures de vol au-dessus de l'ennemi et exécuté 21 bombardements. S'est particulièrement distingué dans la nuit du 10 au 11 avril 1916 au cours d'une ronde rendue extrêmement difficile et périlleuse par l'état de l'atmosphère."
* Ordre général N°4 ''F'' attribuant le port de la fourragère au GB1 du 30 juillet 1916 - Le personnel des Groupes de Bombardement et des Escadrilles d'Avions sera admis au port de la Fourragère dans les conditions fixées par l'Ordre Général N°1 ''F'', du 5 juin 1916, avec deux citations à l'ordre de l'Armée. En conséquence, ont droit au port de la Fourragère : le 1er groupe de bombardement, qui a été l'objet de deux citations à l'Ordre des Armées - Signé Joffre.
* Citation n° 1118 à l'ordre de la 2ème armée, le 14 mars 1918 : "A exécuté de nombreux bombardements aériens, en particulier, a pris part à 14 sorties du 10 au 30 avril 1917; le 13 mai 1917, a bombardé de nuit une gare importante éloignée. Comme capitaine d'escadrille, a effectué à la tête de son unité 9 bombardements de nuit, en particulier les 25 et 28 juillet 1918, où il a pu recueillir des renseignements importants, malgré une brume intense."
* Citation n° 12.763 à l'ordre de l'armée, décernée par le Maréchal de France, commandant en chef les armées françaises de l'Est, du 1er groupe de bombardement en date du 6 janvier 1919 : "Sous l'impulsion énergique de son commandant, le chef d'escadrons Bouchet, le 1er groupe de bombardement, composé des escadrilles 114, 110, 25, a pris part aux batailles de Picardie et de champagne 1918. En sept mois, du 27 mars au 9 novembre, il a executé 106 nuits de travail, 2134 expéditions d'avions, attaqué 749 objectifs militaires, accompli 109 reconnaissances de nuit, lançé près de 560 tonnes de projectiles, réalisé 115 destructions (incendies, routes coupées, trains sautés, dépôts de munitions explosés, terrains d'aviation brûlés, ....) A contribué puissamment à l'arrêt de l'ennemi, et à son recul consécutif, en lui infligeant des pertes qui ont affecté profondément son moral et diminué sensiblement sa valeur combative. N'a cessé de procurer à notre haut commandement des renseignements du plus grand intérêt."
Photo de l'Adj Maurice Mascré
Adj Maurice Mascré - Brevet de pilote militaire n° 8954 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 27 septembre 1917 - Pilote de la 2ème escadrille du 21ème RABN - Le 20 août 1924, l'Adj Maurice Mascré, pilote de la 2ème escadrille (VB 114) du 21éme RABN a couvert 1800 kms en 14h25. Il a décollé du plateau de Malzéville à 4h35, et a relié Mayence, Mourmelon, Chartres, Dijon, Nancy, Mayence et retour de nuit sur Nancy - Sources : Liste des brevets militaires - Journal L'Est Républicain - Journal Le Lorrain - Dernière mise à jour : 20 avril 2023.
* Citation à l'ordre de l'armée : "Le 8 juillet 1918, ayant atterri, trompé par la brume et les nuages, à 40 kilomètres à l'intérieur des lignes ennemies, a tenu en respect, avec ses mitrailleuses, des soldats qui voulaient capturer son appareil et est parvenu à reprendre son vol et à rentrer au terrain, malgré un feu violent d'artillerue et de mitrailleuses, faisant ainsi preuve de sang-froid et d'habileté."
Photo du Ltt Paul Martin
Ltt Paul Jean Marie Martin - Né à Remiremont (Vosges) - Reçu à l'école militaire spéciale de St-Cyr suite au concours de 1924 - Classé 141ème sur 300 - Est entré à l'école de St-Cyr, le 9 octobre 1924 - Nommé Sous-lieutenant - En stage au 3ème groupe d'ouvriers d'aéronautique - Affecté au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique et détaché à l'école pratique d'aviation d'Avord, le 22 octobre 1927 - Brevet de pilote militaire n° 21.836 obtenu à l'école pratique d'aviation d'Avord, le 25 janvier 1928 - Nommé Lieutenant - Affecté au 21ème RABN d'Essey, le 21 avril 1928 - Pilote affecté de la 5ème escadrille (F 121) du 21ème RABN d'Essey - Le 8 mars 1929, un Lioré et Olivier LeO 20, de l'équipage composé du Ltt Paul Martin (pilote), des sergents Jean Bermont (mitrailleur), Pierre May (mitrailleur) et le sol Charenton (mitrailleur), appartenant à la 5ème escadrille (F 121) du 21ème RABN d'Essey, a été victime d'une panne du moteur droit, au cours de la phase de décollage - La perte du moteur a provoqué une perte de vitesse qui n'a pu être reprise par le pilote - Le gros bombardier a percuté le sol le nez en premier sur la route de Saulxures, ce qui a provoqué la rupture du fuselage et son renversement sur l'aile gauche - Trois des aviateurs ont été tués, il s'agit du pilote et des deux sous-officiers - Seul le soldat mitrailleur a survécu au drame - Le 11 mars, les obséques des trois victimes eut lieu en la chapelle de l'hôpital militaire - Jean Martin, un Saint-Cyrien, a été inhumé dans le cimetière de Remiremont (Vosges) - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 24 avril 1929 - Sources : Liste des brevets militaires - JORF - Journal L'Est Républicain - Journal Le Lorrain - Dernière mise à jour : 21 avril 2023.
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Paul Jean Marie Martin, pilote du 21ème régiment d'aviation de bombardement de nuit, en date du 24 avril 1929 : "Jeune officier plein d'allant et d'enthousiasme, pilote remarquable, accomplit depuis un an de nombreuses missions par tous temps, si signalant par son ardeur et son sang-froid. A trouvé une mort glorieuse, le 8 mars 1929, dans l'accomplissement de son devoir, à bord de l'avion qu'il pilotait."
Photo du Sgt Jean Bermond
Sgt Jean Bermond - Né à Verfeil (Haute-Garonne) - Mitrailleur de la 5ème escadrille (F 121) du 21ème RABN d'Essey - Le 8 mars 1929, un Lioré et Olivier LeO 20, de l'équipage composé du Ltt Paul Martin (pilote), des sergents Jean Bermont (mitrailleur), Pierre May (mitrailleur) et le sol Charenton (mitrailleur), appartenant à la 5ème escadrille (F 121) du 21ème RABN d'Essey, a été victime d'une panne du moteur droit, au cours de la phase de décollage - La perte du moteur a provoqué une perte de vitesse qui n'a pu être reprise par le pilote - Le gros bombardier a percuté le sol le nez en premier sur la route de Saulxures, ce qui a provoqué la rupture du fuselage et son renversement sur l'aile gauche - Trois des aviateurs ont été tués, il s'agit du pilote et des deux sous-officiers - Seul le soldat mitrailleur a survécu au drame - Le 11 mars, les obséques des trois victimes eut lieu en la chapelle de l'hôpital militaire - Jean Bermont, originaire de Verfeil (Haute-Garonne), a été inhumé dans le cimetière du Sud de Nancy - Médaille Militaire et citation à l'ordre du 21ème régiment d'aviation, à titre posthume, en date du 24 avril 1929 - Sources : Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 21 avril 2023.
* Médaille Militaire et citation à l'ordre du 21ème régiment d'aviation, à titre posthume, du Sgt Jean Bermond, mitrailleur du 21ème régiment d'aviation de bombardement de nuit, en date du 24 avril 1929 : "Mitrailleur de premier ordre, d'une haute conscience et d'un cran à toute épreuve. Au cours des nombreuses missions qu'il n'a cessé de remplir pendant quatre ans, de jour et de nuit, a affirmé, sans jamais faiblir, ses merveilleuses qualités de science, de sang-froid et d'abnégation.A trouvé une mort glorieuse, le 8 mars 1929, à bord de l'avion où il accomplissait son devoir, à son poste de mitrailleur."
Photo du Sgt Roger Aubrian
Sgt Roger Aubrian - Brevet de pilote militaire n° 23.602 ontenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 15 décembre 1931 - Pilote de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne d'aviation lourde de Nancy-Essey - Le 5 septembre 1935, au cours de manoeuvres dans les Ardennes, deux bombardiers lourds bimoteurs de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne, génés par le mauvais temps, sont entrés en collision dans un nuage, dans les environs du village de Saint-Jean-aux-Bois (Ardennes) - Le premier appareil descendit immédiatement en vrille - Il s'écrasa en flammes sur le côté gauche de la mairie, entre l'école et la maison du garde champêtre - Il avait pris feu en l'air et ses débris provoquèrent l'incendie d'un baraquement proche - Ses cinq occupants ont été tués lors de la collision et leurs corps ont été carbonisés - Le second bimoteur a été coupé en deux - Ses deux parties s'écrasèrent à 20 mètres des maisons situées en haut du village - Quatre des occupants furent retrouvés dans les débris, le 5ème membre d'équipage fut éjecté et retrouvé écrasé à 30 mètres de son avion - Sa tête avait visiblement touché le mur du maison en tombant - Les aviateurs tués dans l'accident sont : pour le 1er avion : Cne Norbert Girard (chef de bord), Adc Auguste Doffin (1er pilote), Adj Marcel Maupin (mécanicien), Sgt François Lamy (radiotélégraphiste), Sgt Marcel Ducret (mitrailleur) - Pour le 2ème avion : Sgt Roger Aubrian (1er pilote), Sgt Robert Porteret (2ème pilote), Adc Georges Pilleux (mitrailleur), Sgt Hugues Cailleux (mécanicien), Slt Roger Cade (observateur). Leurs corps ont été évacués sur l'hôpital civil de Reims où une chapelle a été érigée - Roger Aubian repose dans le cimetière de Préville de Nancy - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Sources : Liste des brevets militaires - JORF - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 24 avril 2023.
* Citation n° 6 à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, du Sgt Roger Aubrian, pilote de la 2ème escadrille de la 21ème escadre aérienne, en date du 10 septembre 1935 : "Pilote dont les qualités professionnelles et militaires s'alliaient à une valeur morale portée au plus haut degré. D'un allant remarquable, volontaires pour toutes les missions, s'était révélé dès son entrée dans l'aviation comme un aviateur d'élite. A trouvé une mort glorieuse au cours d'une rnanoeuvre aérienne, le 5 septembre 1935. 565 heures de vol, dont 139 de nuit."
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de la 21ème escadre aérienne, à titre posthume, en date du 19 septembre 1935 : "Pilote dont les qualités professionnelles et militaires s'alliaient à une valeur morale portée au plus haut degré. D'un allant remarquable, volontaires pour toutes les missions, s'était révélé dès son entrée dans l'aviation comme un aviateur d'élite. A trouvé une mort glorieuse au cours d'une rnanoeuvre aérienne, le 5 septembre 1935. 565 heures de vol, dont 139 de nuit." A été cité à l'ordre de l'armée de l'air (ordre général n° 6 du 10 septembre 1935).
Photo du Sgt Robert Porteret
Sgt Robert François Alfred Porteret - Brevet de pilote militaire n° 21.938 obtenu à l'école Farman, le 24 août 1928 - Pilote de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne d'aviation lourde de Nancy-Essey - Le 5 septembre 1935, au cours de manoeuvres dans les Ardennes, deux bombardiers lourds bimoteurs de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne, génés par le mauvais temps, sont entrés en collision dans un nuage, dans les environs du village de Saint-Jean-aux-Bois (Ardennes) - Le premier appareil descendit immédiatement en vrille - Il s'écrasa en flammes sur le côté gauche de la mairie, entre l'école et la maison du garde champêtre - Il avait pris feu en l'air et ses débris provoquèrent l'incendie d'un baraquement proche - Ses cinq occupants ont été tués lors de la collision et leurs corps ont été carbonisés - Le second bimoteur a été coupé en deux - Ses deux parties s'écrasèrent à 20 mètres des maisons situées en haut du village - Quatre des occupants furent retrouvés dans les débris, le 5ème membre d'équipage fut éjecté et retrouvé écrasé à 30 mètres de son avion - Sa tête avait visiblement touché le mur du maison en tombant - Les aviateurs tués dans l'accident sont : pour le 1er avion : Cne Norbert Girard (chef de bord), Adc Auguste Doffin (1er pilote), Adj Marcel Maupin (mécanicien), Sgt François Lamy (radiotélégraphiste), Sgt Marcel Ducret (mitrailleur) - Pour le 2ème avion : Sgt Roger Aubrian (1er pilote), Sgt Robert Porteret (2ème pilote), Adc Georges Pilleux (mitrailleur), Sgt Hugues Cailleux (mécanicien), Slt Roger Cade (observateur) - Leurs corps ont été évacués sur l'hôpital civil de Reims où une chapelle a été érigée - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Sources : Liste des brevets militaires - JORF - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 24 avril 2023.
* Citation n° 6 à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, du Sgt Robert Portera, pilote de la 2ème escadrille de la 21ème escadre aérienne, en date du 10 septembre 1935 : "Pilote consciencieux, ardent, toujours volontaire pour les missions les plus délicates. A porté au plus haut degré les qualités qui caractérisent le soldat de l'air. A trouvé une mort glorieuse au cours d'une manœuvre aérienne, le 5 septembre 1935. 1 blessure en service commandé, 622 heures de vol, dont 182 de nuit."
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de la 21ème escadre aérienne, à titre posthume, en date du 19 septembre 1935 : "Pilote consciencieux, ardent, toujours volontaire pour les missions les plus délicates. A porté au plus haut degré les qualités qui caractérisent le soldat de l'air. A trouvé une mort glorieuse au cours d'une manœuvre aérienne, le 5 septembre 1935. Une blessure en service commandé, 622 heures de vol, dont 182 de nuit." A été cité à l'ordre de l'armée de l'air (ordre général n° 6 du 10 septembre 1935).
Photo de l'Adc Georges Pilleux
Adc Georges Pilleux - Né le 4 février 1899 à Paris 6ème - Fils de Simon Germain Pilleux et de Jeanne Lefranc - Domiciliés au 9, rue de la Fraternité à Bagnolet (Seine-Saint-Denis) - Profession avant guerre Cultivateur - Classe 1919 - Recrutement du 1er bureau de la Seine, sous le matricule n° 4988 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 118ème régiment d'artillerie, le 14 janvier 1918 - Affecté au 109ème régiment d'artillerie lourde, le 24 mai 1918 - Nommé Brigadier, le 13 mai 1919 - Affecté au 8ème régiment d'artillerie de campagne, le 1er juillet 1919 - Nommé Maréchal des logis, le 14 septembre 1919 - Au Levant du 4 mars 1921 au 16 avril 1924 - Rengagé pour un an, au titre du 274ème régiment d'artillerie, à compter du 14 janvier 1922 - Affecté au 11ème groupe d'artillerie d'Afrique, le 10 septembre 1922 - Rengagé pour un an, au titre du 11ème groupe d'artillerie de campagne d'Afrique, à compter du 14 janvier 1922 - Affecté au 39ème régiment d'aviation au Levant, le 1er octbre 1923 - Rengagé pour un an, au titre du 39ème régiment d'aviation à Beyrouth, à compter du 14 janvier 1924 - Rapatrié en France, le 8 avril 1924 - Affecté comme mitrailleur à la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne d'aviation lourde de Nancy-Essey du 16 avril 1924 au 5 septembre 1935 - Marié avec Mlle Julia Crouzier, le 8 août 1925 - Rengagé pour trois ans au titre du 21ème RABN, à compter du 14 janvier 1926 - Domiciliés à Saint-Clément (Meurthe-et-Moselle) - Nommé Sergent-major, le 1er avril 1926 - Nommé Adjudant, le 1er avril 1928 - Admis dans le cadre des sous-officiers de carrière, le 18 juillet 1928 - Nommé Chef de bord - Le 5 septembre 1935, au cours de manoeuvres dans les Ardennes, deux bombardiers lourds bimoteurs de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne, génés par le mauvais temps, sont entrés en collision dans un nuage, dans les environs du village de Saint-Jean-aux-Bois (Ardennes) - Le premier appareil descendit immédiatement en vrille - Il s'écrasa en flammes sur le côté gauche de la mairie, entre l'école et la maison du garde champêtre - Il avait pris feu en l'air et ses débris provoquèrent l'incendie d'un baraquement proche - Ses cinq occupants ont été tués lors de la collision et leurs corps ont été carbonisés - Le second bimoteur a été coupé en deux - Ses deux parties s'écrasèrent à 20 mètres des maisons situées en haut du village - Quatre des occupants furent retrouvés dans les débris, le 5ème membre d'équipage fut éjecté et retrouvé écrasé à 30 mètres de son avion - Sa tête avait visiblement touché le mur du maison en tombant - Les aviateurs tués dans l'accident sont : pour le 1er avion : Cne Norbert Girard (chef de bord), Adc Auguste Doffin (1er pilote), Adj Marcel Maupin (mécanicien), Sgt François Lamy (radiotélégraphiste), Sgt Marcel Ducret (mitrailleur) - Pour le 2ème avion : Sgt Roger Aubrian (1er pilote), Sgt Robert Porteret (2ème pilote), Adc Georges Pilleux (mitrailleur), Sgt Hugues Cailleux (mécanicien), Slt Roger Cade (observateur) - Leurs corps ont été évacués sur l'hôpital civil de Reims où une chapelle a été érigée - Georges Pilleux repose dans le cimetière communal de Saint-Clément (Meurthe-et-Moselle) - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Sources : Registre d'état-cil (acte n° 436) de la mairie de 6ème arrondissement de Paris - Fiche matricule du 1er bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - LO - JORF - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 24 avril 2023.
* Citation n° 6 à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, de l'Adc Georges Pilleux, mitrailleur de la 2ème escadrille de la 21ème escadre aérienne, en date du 10 septembre 1935 : "Engagé volontaire pendant la guerre, s'y est brillamment conduit. Entré dans l'aviation, s'y est révélé un chef de bord d'élite, d'une habileté consommée. Sous-officier d'une très haute valeur morale incarnant les plus belles vertus militaires. A trouvé une mort glorieuse à la tête de son équipage au cours d'une manœuvre aérienne, le 5 septembre 1935. Médaillé militaire du 2 juillet 1929. 1.493 heures de vol dont 409 de nuit."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de la 21ème escadre aérienne, à titre posthume, en date du 19 septembre 1935 : "Engagé volontaire pendant la guerre, s'y est brillamment conduit. Entré dans l'aviation, s'y est révélé un chef de bord d'élite, d'une habileté consommée. Sous-officier d'une très haute valeur morale incarnant les plus belles vertus militaires. A trouvé une mort glorieuse à la tête de son équipage au cours d'une manœuvre aérienne, le 5 septembre 1935. Médaillé militaire du 2 juillet 1929. 1.493 heures de vol dont 409 de nuit." A été cité à l'ordre de l'armée de l'air (ordre général n° 6 du 10 septembre 1935).
Photo du Sgt Hugues Cailleux
Sgt Hugues Charles Edmond Cailleux - Né à Tergnier (Nord) en 1911 - Ses parents étaient déménagés au 18, rue Pasteur à Hellemmes-lez-Lille (Nord) en 1923 - Ils ont eu trois enfants, Anna, Huguette et Hugues - A été apprenti au chemin de fer à Hellemmes aux ateliers des voitures jusqu'au début 1930 - Contacte un engagement de 5 ans au titre de la 21ème escadre aérienne à Essey - Après six mois d'engagement, passe et réussi les examens de mécanicien breveté d'aviation - Nommé Sergent - Marié avec Mlle Armande Hallo originaire d'Hellemmes (Nord) en 1933 - Domicilié à Saint-Max-les-Nancy après son mariage - A signé un nouveau réengagement en juillet 1935 - Mécanicien de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne d'aviation lourde de Nancy-Essey - Le 5 septembre 1935, au cours de manoeuvres dans les Ardennes, deux bombardiers lourds bimoteurs de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne, génés par le mauvais temps, sont entrés en collision dans un nuage, dans les environs du village de Saint-Jean-aux-Bois (Ardennes) - Le premier appareil descendit immédiatement en vrille - Il s'écrasa en flammes sur le côté gauche de la mairie, entre l'école et la maison du garde champêtre - Il avait pris feu en l'air et ses débris provoquèrent l'incendie d'un baraquement proche - Ses cinq occupants ont été tués lors de la collision et leurs corps ont été carbonisés - Le second bimoteur a été coupé en deux - Ses deux parties s'écrasèrent à 20 mètres des maisons situées en haut du village - Quatre des occupants furent retrouvés dans les débris, le 5ème membre d'équipage fut éjecté et retrouvé écrasé à 30 mètres de son avion - Sa tête avait visiblement touché le mur du maison en tombant - Les aviateurs tués dans l'accident sont : pour le 1er avion : Cne Norbert Girard (chef de bord), Adc Auguste Doffin (1er pilote), Adj Marcel Maupin (mécanicien), Sgt François Lamy (radiotélégraphiste), Sgt Marcel Ducret (mitrailleur) - Pour le 2ème avion : Sgt Roger Aubrian (1er pilote), Sgt Robert Porteret (2ème pilote), Adc Georges Pilleux (mitrailleur), Sgt Hugues Cailleux (mécanicien), Slt Roger Cade (observateur). Leurs corps ont été évacués sur l'hôpital civil de Reims où une chapelle a été érigée - Hugues Cailleux repose dans le cimetière de Saint-Max-les-Nancy (à confirmer) car sa veuve a déménagé sur Hesdin (Nord) - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Sources : JORF - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Journal "La Croix du Nord" - Journal "Grand Echo du Nord de la France" - Dernière mise à jour : 24 avril 2023.
* Citation n° 6 à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, du Sgt Hugues Cailleux, mécanicien de la 2ème escadrille de la 21ème escadre aérienne, en date du 10 septembre 1935 : "Sous-chef mécanicien d'élite se donnant entièrement à sa tâche avec un dévouement sans borne. Faisant preuve d'un allant remarquable, était constamment volontaire pour toutes les missions en vol de jour et de nuit. A trouvé une mort glorieuse au cours d'une manoeuvre aérienne, le 5 septembre 1935. 81 heures de vol, dont 10 de nuit."
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de la 21ème escadre aérienne, à titre posthume, en date du 19 septembre 1935 : "Sous-chef mécanicien d'élite se donnant entièrement à sa tâche avec un dévouement sans borne. Faisant preuve d'un allant remarquable, était constamment volontaire pour toutes les missions en vol de jour et de nuit. A trouvé une mort glorieuse au cours d'une manoeuvre aérienne, le 5 septembre 1935. 81 heures de vol, dont 10 de nuit." A été cité à l'ordre de l'armée de l'air (ordre général n° 6 du 10 septembre 1935).
Photo du Slt Roger Cade
Slt Roger Cade - Observateur de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne d'aviation lourde de Nancy-Essey - Le 5 septembre 1935, au cours de manoeuvres dans les Ardennes, deux bombardiers lourds bimoteurs de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne, génés par le mauvais temps, sont entrés en collision dans un nuage, dans les environs du village de Saint-Jean-aux-Bois (Ardennes) - Le premier appareil descendit immédiatement en vrille - Il s'écrasa en flammes sur le côté gauche de la mairie, entre l'école et la maison du garde champêtre - Il avait pris feu en l'air et ses débris provoquèrent l'incendie d'un baraquement proche - Ses cinq occupants ont été tués lors de la collision et leurs corps ont été carbonisés - Le second bimoteur a été coupé en deux - Ses deux parties s'écrasèrent à 20 mètres des maisons situées en haut du village - Quatre des occupants furent retrouvés dans les débris, le 5ème membre d'équipage fut éjecté et retrouvé écrasé à 30 mètres de son avion - Sa tête avait visiblement touché le mur du maison en tombant - Les aviateurs tués dans l'accident sont : pour le 1er avion : Cne Norbert Girard (chef de bord), Adc Auguste Doffin (1er pilote), Adj Marcel Maupin (mécanicien), Sgt François Lamy (radiotélégraphiste), Sgt Marcel Ducret (mitrailleur) - Pour le 2ème avion : Sgt Roger Aubrian (1er pilote), Sgt Robert Porteret (2ème pilote), Adc Georges Pilleux (mitrailleur), Sgt Hugues Cailleux (mécanicien), Slt Roger Cade (observateur). Leurs corps ont été évacués sur l'hôpital civil de Reims où une chapelle a été érigée - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Sources : JORF - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 24 avril 2023.
* Citation n° 6 à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, du Slt Roger Cade, observateur de la 2ème escadrille de la 21ème escadre aérienne, en date du 10 septembre 1935 : "Observateur en avion faisant preuve des plus belles qualiîés militaires. Entré depuis dans l'aviation, s'est immédiatement révélé un brillant officier, par son allant intrépide, sa haute valeur technique, sa modestie et son dévouement. A trouvé une mort glorieuse au cours d'une manœuvre aérienne, le 5 septembre 1935. 120 heures de vo1 dont 25 de nuit."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de la 21ème escadre aérienne, à titre posthume, en date du 19 septembre 1935 : "Officier observateur en avion faisant preuve des plus belles qualiîés militaires. Entré depuis dans l'aviation, s'est immédiatement révélé un brillant officier, par son allant intrépide, sa haute valeur technique, sa modestie et son dévouement. A trouvé une mort glorieuse au cours d'une manœuvre aérienne, le 5 septembre 1935. 120 heures de vo1 dont 25 de nuit." A été cité à l'ordre de l'armée de l'air (ordre général n° 6 du 10 septembre 1935).
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Les Hommes

Portrait du Colonel Alexandre Bouchet, chef de corps du 21ème régiment d'aviation de Nancy-Essey - Il a été commandant de cette grande unité du 1er août 1920 au 5 février 1929 - Photo Alexandre Bouchet, transmise par Antoine Bouchet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Général de division aérienne Alexandre Bouchet - Il a été promu à ce grade, le 19 avril 1935 - Arrivé en limite d'âge, il a mis en congé définitif du personnel navigant et en retraite, le 5 février 1936 - Photo Alexandre Bouchet, transmise par Antoine Bouchet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
Photo du Cal Frédéric Vandermissen
Cal Frédéric Edgard Vandermissen - Né à Denain (Nord), le 30 avril 1902 - Fils de Frédéric Edgard Vandersmissen et d'Adolphine Victorine Capron - Domiciliés au n° 7, rue des Lilas à Paris 19ème - Classe 1922 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 1493 - Affecté à la 2ème escadrille du 21ème RABN de Malzéville - Breveté mitrailleur - Nommé Caporal - Le 31 mars 1923, le Breguet 14 B2 de l'équipage Cal Robert Rogy (pilote) / Cal Frédéric Vandermissen (mitrailleur) de la 2ème escadrille (VB 114) du 21ème RABN décolle du terrain du plateau de Malzéville - Pris dans la brume, l'équipage a tenté d'atterrir en campagne, sur le flanc d'un côteau, près de la ferme de Pixerécourt - Malheureusement, comme c'était souvent le cas à l'époque sur un terrain non préparé, leur avion a capoté - Le feu a pris peu après - Le Cal Rogy, qui a réussi à s'extraire seul de son biplace en feu, se débarrassa de sa combiniason de vol qui brulait - N'écoutant que son courage, il repartit vers le brasier pour sauver son camarade, qu'il réussit à extraire de l'avion en feu - Malheureusement, les brulûres du Cal Vandermissen étaient bien trop profondes, avec la chair d'une grande partie de son corps mise à nu, la figure presque détruite et les mains calcinées - Il est décédé des suites de ses blessures dans de terribles souffrances, la nuit suivante - Médaille Militaire et citation à l'ordre du 20ème corps d'armée, à titre posthume - Les médecins militaires de l'hôpital Sédillot de Nancy ne réussirent pas à sauver le Cal Rogy qui mourrut des suites de ses graves brulûres, notamment à la tête, au dos et aux mains, le 10 avril 1923 - Sources : Acte de décès n° 833 archivé aux archives municipales de la ville de Nancy - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 19 avril 2023.
* Médaille Militaire et citation à l'ordre du 20ème corps d'armée du Cal Frédéric Edgard Vandermissen, en date du 1er avril 1923 : "Bon gradé et mitrailleur plein d'allant et de désir de bien faire. Le 31 mars 1923, au cours d'un vol par temps brumeux, a été victime d'un accident d'atterrissage. L'avaion ayant pris feu, a été grièvement brûlé sur tout le corps et est mort des suites de ses blessures, le 1er avril."
Photo du Cal Robert Rogy
Cal Robert Joseph Rogy - Né le 19 octobre 1902 à Belfort (Territoire de Belfort) - Fils d'Adam Joseph Rogy et d'Elisabeth Burger - Classe 1922 - Brevet de pilote militaire n° 19.603 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 4 août 1922 - Insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° 16.417 - Pilote de la 2ème escadrille (VB 114) du 21ème RABN - Le 31 mars 1923, un très grave accident d'avion est venu endeuiller le régiment - Le Breguet 14 B2 de l'équipage Cal Robert Rogy (pilote) / Cal Frédéric Vandermissen (mitrailleur) de la 2ème escadrille (VB 114) du 21ème RABN décolle du terrain du plateau de Malzéville - Pris dans la brume, l'équipage a tenté d'atterrir en campagne, sur le flanc d'un côteau, près de la ferme de Pixerécourt - Malheureusement, comme c'était souvent le cas à l'époque sur un terrain non préparé, leur avion a capoté - Le feu a pris peu après - Le Cal Rogy, qui a réussi à s'extraire seul de son biplace en feu, se débarrassa de sa combiniason de vol qui brulait - N'écoutant que son courage, il repartit vers le brasier pour sauver son camarade, qu'il réussit à extraire de l'avion en feu - Malheureusement, les brulûres du Cal Vandermissen étaient bien trop profondes, avec la chair d'une grande partie de son corps mise à nu, la figure presque détruite et les mains calcinées - Il est décédé des suites de ses blessures dans de terribles souffrances, la nuit suivante - La Médaille Militaire et une citation à l'ordre du 20ème corps d'armée lui a été décernée à titre posthume - Les médecins militaires de l'hôpital Sédillot de Nancy ne réussirent pas à sauver le Cal Rogy qui mourrut des suites de ses graves brulûres, notamment à la tête, au dos et aux mains, le 10 avril 1923 - Dernière mise à jour : Liste des brevets militaires - Acte de décès n° 903 conservé aux archives municipales de Nancy - Dernière mise à jour : 19 avril 2023.
Photo de l'Adj Fernand Cros
Le 29 juillet 1926, à 7h35, un Breguet 16 BN 2 de la 6ème escadrille (F119) du 21ème RABN, monté par l'équipage composé du Sgt Cros (pilote) / Slt Charles Marcieux (observateur), a décollé du terrain d'Essey. Les deux aviateurs avaient pour mission de survoler la gare de Toul, où un détachement du 18ème régiment du Génie effectuait un exercice d'embarquement. Après le décollage, le pilote fit le tour de piste réglementaire, puis dirigea son avion sur Nancy. Arrivant au-dessus de la forêt de Haye, le Br 16 BN 2 fut pris dans de gros nuages et un fort vent violent. Après être entré dans un nuage, l'avion sortit de celui-ci incliné sur l'aile gauche, puis piquer à la verticale, plein régime moteur avant de s'écraser au sol dans les bois des Trois-Fourchons sur le territoire de la ville de Champigneulles. Les témoins au sol mirent deux heures à retrouver l'avion qui était tombé dans un sous-bois très dense. Les deux occupants avaient été tués sur le coup et l'avion entièrement détruit. Le moteur a été trouvé profondément enfoncé dans le sol, preuve que l'avion avait percuté en pleine vitesse, presque à la verticale. Les ailes et le fuselage ont été réduits en miettes - Sources : Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 21 avril 2023.
Photo du Slt Charles Marcieux
Slt Charles Marcieux - Né en 1902 à Saint-Etienne (Loire) - A réussi les examens de l'institut électrotechnique de Grenoble - A effectué six mois de service militaire au camp d'Avord comme élève-officier de réserve - Nommé Sous-lieutenant observateur - Affecté à la 6ème escadrille du 21ème RABN de Nancy-Essey en mai 1926 - Etait libérable en novembre 1926 - Le 29 juillet 1926, à 7h35, un Breguet 16 BN 2 de la 6ème escadrille (F119) du 21ème RABN, monté par l'équipage composé du Sgt Cros (pilote) / Slt Charles Marcieux (observateur), a décollé du terrain d'Essey. Les deux aviateurs avaient pour mission de survoler la gare de Toul, où un détachement du 18ème régiment du Génie effectuait un exercice d'embarquement. Après le décollage, le pilote fit le tour de piste réglementaire, puis dirigea son avion sur Nancy. Arrivant au-dessus de la forêt de Haye, le Br 16 BN 2 fut pris dans de gros nuages et un fort vent violent. Après être entré dans un nuage, l'avion sortit de celui-ci incliné sur l'aile gauche, puis piquer à la verticale, plein régime moteur avant de s'écraser au sol. Les témoins au sol mirent deux heures à retrouver l'avion qui était tombé dans un sous-bois très dru. Les deux occupants avaient été tués sur le coup et l'avion entièrement détruit. Le moteur a été trouvé profondément enfoncé dans le sol, preuve que l'avion avait percuté en pleine vitesse, presque à la verticale. Les ailes et le fuselage ont été réduits en miettes - Sources : Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 21 avril 2023.
Photo du Sgt Pierre May
Sgt Pierre May - Né à Gray (Haute-Saône) - Mitrailleur de la 5ème escadrille (F 121) du 21ème RABN d'Essey - Le 8 mars 1929, un Lioré et Olivier LeO 20, de l'équipage composé du Ltt Paul Martin (pilote), des sergents Jean Bermont (mitrailleur), Pierre May (mitrailleur) et le sol Charenton (mitrailleur), appartenant à la 5ème escadrille (F 121) du 21ème RABN d'Essey, a été victime d'une panne du moteur droit, au cours de la phase de décollage - La perte du moteur a provoqué une perte de vitesse qui n'a pu être reprise par le pilote - Le gros bombardier a percuté le sol le nez en premier sur la route de Saulxures, ce qui a provoqué la rupture du fuselage et son renversement sur l'aile gauche - Trois des aviateurs ont été tués, il s'agit du pilote et des deux sous-officiers - Seul le soldat mitrailleur a survécu au drame - Le 11 mars, les obséques des trois victimes eut lieu en la chapelle de l'hôpital militaire - Pierre May, originaire de Gray (Haute-Saône), a été inhumé dans ce cimetière de cette commune - Médaille militaire et citation à l'ordre du 21ème régiment d'aviation, à titre posthume, en date du 24 avril 1929 - Sources : Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 21 avril 2023.
* Médaille militaire et citation à l'ordre du 21ème régiment d'aviation, à titre posthume, du Sgt Pierre Victor May, mitrailleur du 21ème régiment d'aviation de bombardement de nuit, en date du 24 avril 1929 : "Jeune mitrailleur passé sur sa demande de l'infanterie dans l'aviation, s'est imposé de suite par son allant, son courage, son ardeur au travail. A trouvé une mort glorieuse, le 8 mars 1929, à bord de l'avion où il accomplissait son devoir à son poste de mitrailleur."
Photo du Cne Norbert Girard
Cne Norbert Paul Girard - Né le 24 avril 1891 à Cormery (Indre-et-Loire) - Fils de Paul Jacques Girard (entrepreneur) et de Désirée Peillault - Profession avant guerre Employé de commerce - Domicilié au 22, rue Broca à Paris - Classe 1911 - Recrutement de Tours (Indre-et-Loire) - Incorporé au titre du 90ème régiment d'infanterie, à compter du 10 octobre 1912 - Nommé Caporal, le 15 avril 1913 - Nommé Sergent, le 12 novembre 1913 - Blessé à la Fère Champenoise, le 25 septembre 1914 - Affecté au 68ème régiment d'infanterie, le 12 juin 1915 - Citation n° 10 à l'ordre de la brigade, en date du 11 octobre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 16 mai 1916 - Croix de Guerre et citation n° 245 à l'ordre du corps d'armée, en date du 16 août 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 23 décembre 1917 - - Brevet de pilote militaire n° 12.232 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 13 mars 1918 - Stage de perfectionnement bombardement à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 29 avril 1918 - Pilote du GDE du 29 avril au 15 juin 1918 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre temporaire, le 16 mai 1918 - Lâché sur Breguet 14 B2, le 17 mai 1918 - PIlote de l'escadrille BR 126 du 15 juin 1918 au 22 mars 1919 - Est volontaire pour la Pologne - Pilote de l'escadrille BR 66 du 22 mars au 21 août 1919 - Démobilisé, le 21 août 1919 - Domicilié à Cormery (Indre-et-Loire), à compter du 21 août 1919 - Domicilié au 76, boulevard de Strasbourg à Paris 10ème, à compter du 17 janvier 1920 - Affecté au 32ème régiment d'infanterie, le 12 avril 1920 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 6 juin 1920 - Affecté au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty, le 22 juin 1920 - Domicilié au 26, rue du Départ à Paris 14ème , à compter du 11 décembre 1920 - En occupation de l'armée du Rhin du 11 mai au 27 juin 1921 - Démission acceptée, le 9 septembre 1921 - Rengagé au titre du 11ème régiment d'aviation de bombardement, comme sergent pilote, le 21 juillet 1921 - La date de sa démission a été reportée au 21 juillet 1921, date de son rengagement - Nommé Adjudant, le 28 décembre 1921 - Médaille Militaire en date du 31 décembre 1922 - Rengagé pour un an, au titre du 11ème RAB, à compter du 21 juillet 1923 - Rengagé pour un an, au titre du 11ème RAB, à compter du 21 juillet 1924 - Rengagé pour un an, au titre du 11ème RAB, à compter du 20 juillet 1925 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 5 janvier 1926 - Affecté au 21ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Nancy-Essey, le 5 janvier 1926 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 11 juillet 1928 - Citation n° 13 à l'ordre du 7 janvier 1929 - Brevet d'observateur en avion n° 1619, en date du 22 janvier 1930 - La 21ème escadre de bombardement devient la 21ème escadre d'aviation lourde, le 1er octobre 1932 - Affecté au bataillon de dépôt de la base aérienne de Nancy, le 1er octobre 1932 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1932 - Réaffecté à la 21ème escadre de bombardement d'Essey, à la date du 1er avril 1933 - Affecté à la 21ème demi-brigade (base aérienne n° 121), le 1er janvier 1934 - Commandant d'escadrille, pilote et chef de bord de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne d'aviation lourde de Nancy-Essey - Le 5 septembre 1935, au cours de manoeuvres dans les Ardennes, deux bombardiers lourds bimoteurs de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne, génés par le mauvais temps, sont entrés en collision dans un nuage, dans les environs du village de Saint-Jean-aux-Bois (Ardennes) - Le premier appareil descendit immédiatement en vrille - Il s'écrasa en flammes sur le côté gauche de la mairie, entre l'école et la maison du garde champêtre - Il avait pris feu en l'air et ses débris provoquèrent l'incendie d'un baraquement proche - Ses cinq occupants ont été tués lors de la collision et leurs corps ont été carbonisés - Le second bimoteur a été coupé en deux - Ses deux parties s'écrasèrent à 20 mètres des maisons situées en haut du village - Quatre des occupants furent retrouvés dans les débris, le 5ème membre d'équipage fut éjecté et retrouvé écrasé à 30 mètres de son avion - Sa tête avait visiblement touché le mur du maison en tombant - Les aviateurs tués dans l'accident sont : pour le 1er avion : Cne Norbert Girard (chef de bord), Adc Auguste Doffin (1er pilote), Adj Marcel Maupin (mécanicien), Sgt François Lamy (radiotélégraphiste), Sgt Marcel Ducret (mitrailleur) - Pour le 2ème avion : Sgt Roger Aubrian (1er pilote), Sgt Robert Porteret (2ème pilote), Adc Georges Pilleux (mitrailleur), Sgt Hugues Cailleux (mécanicien), Slt Roger Cade (observateur). Leurs corps ont été évacués sur l'hôpital civil de Reims où une chapelle a été érigée - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Norbert Girard repose dans le cimetière communal de Cormery (Indre-et-Loire) - Sources : CCC de l'escadrille BR 126 - CCC de l'escadrille BR 66 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Indre-et-Loire - Liste des brevets militaires - JORF - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 24 avril 2023.
* Citation n° 10 à l'ordre de la brigade, en date du 11 octobre 1915 : "A fait preuve du plus grand sang-froid le 8 octobre, au moment où de fortes colonnes donnaient l'assaut sur nos tranchées en fournissant , avec sa section un feu nourri qui brisa l'élan de l'adversaire en lui infligeant de lourdes pertes."
* Croix de Guerre et citation n° 245 à l'ordre du corps d'armée, le 16 août 1917 : "Officier mitrailleur d'une grande valeur, très brave et très allant. Au cours des combats des 28 et 29 juillet 1917, a placé ses pièces d'une façon judicière. Malade et couché , est resté à son poste, se faisant porter à ses pièces pour diriger leurs tirs sous les barrages violents de l'artillerie ennemie."
* Médaille Militaire de l'Adj Norbert Paul Girard, pilote au 11ème régiment d'aviation de bombardement, en date du 31 décembre 1922 : "Neuf ans de services, cinq campagnes, une blessure, trois citations."
* Citation n° 13 à l'ordre du 7 janvier 1929 : "Officier pilote remarquable d'énergie et d'entrain. Volontaire pour toutes les missions. A pris part de nombreux bombardements."
* Citation n° 6 à l'ordre de l'armée de l'air, à titre porthume, du Cne Norbert Paul Girard, pilote de la 2ème escadrille de la 21ème escadre aérienne, en date du 10 septembre 1935 : "Dans l'infanterie pendant la guerre, s'était particulièrement distingué par son mépris du danger et ses qualités de chef. Avait obtenu deux très belles citations. Dans l'aviation, était devenu un excellent pilote, chef de bord. Brillant commandant d'escadrille, d'un allant remarquable, avait conquis l'estime de tous ses camarades et de tous ses subordonnés. A trouvé une mort glorieuse dans l'exécution d'une manoeuvre aérienne accomplie dans des conditions atmosphériques difficiles. Trois citations dont deux dans l'infanterie, une blessure de guerre, 54 annuités, Chevalier de la Légion d'Honneur du 7 juillet 1927, 1150 heures de vol dont 100 de nuit."
Photo de l'Adc Auguste Doffin
Adc Auguste Doffin - Né le 13 février 1897 à Vandières (Meurthe-et-Moselle) - Fils de Christophe Doffin (journalier) et de Marie Victorine Husson - Profession avant guerre Electricien en usine - Classe 1919 - Recrutement de Metz (Moselle), sous le matricule n° 1111 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 156ème régiment d'infanterie, le 5 septembre 1914 - Hospitalisé et convalescence du 30 juin au 30 septembre 1915 - Médaille du Distingued Service Order anglaise, le 12 janvier 1916 - Nommé Caporal, le 19 mars 1916 - A eu les pieds gelés à Verdun, le 25 avril 1916 - Croix de Guerre et citation n° 68 à l'ordre du 156ème régiment d'infanterie, en date du 28 avril 1916 - Nommé Sergent, le 11 août 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 27 janvier 1918 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon, à compter du 28 janvier 1918 - Brevet de pilote militaire n° 13.925 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 2 juin 1918 - Stage de haute Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage complémentaire à l'école d'aviation militaire de Biscarrosse - Stage à l'école d'aviation militaire de Voves, jusqu'au 24 septembre 1918 - Pilote du GDE du 25 septembre au 10 octobre 1918 - Lâché sur SPAD VII et XIII, le 1er octobre 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 10 octobre 1918 au 1er avril 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 78 du 1er avril au 30 septembre 1919 - A perçu un avion neuf à la RGAé du Bourget-Dugny, le 3 avril 1919 - Domicilié Chemin de la Croix de Metz à Frouard, à compter du 30 septembre 1919 - Placé en sursis d'appel jusqu'au 30 septembre 1919 en qualité d'agriculteur chez son père à Vandières - Démobilisé, le 5 septembre 1919 - Marié avec Mlle Marie Louise Prévot à Frouard (Meurthe-et-Moselle), le 27 septembre 1919 - Rengagé pour deux ans, au titre du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, à compter du 29 août 1922 - Pilote du 1er régiment d'aviation de chasse, le 29 août 1922 - Pilote du 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz, à compter du 1er juin 1924 - Nommé Sergent-major - Médaille Militaire, en date du 24 décembre 1925 - Rengagé pour deux ans, au titre du 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz, à comper du 29 août 1924 - Nommé Adjudant, le 1er janvier 1926 - Rengagé pour deux ans, au titre du 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz, à comper du 29 août 1926 - Rengagé pour deux ans, au titre du 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz, à comper du 29 août 1928 - Affecté au 39ème régiment d'aviation du 30 juillet 1927 au 8 août 1929 - Le 20 mars 1928, a été contraint d'atterrir dans le désert, suite à une panne moteur - A parcouru 100 km à pied avant d'être secouru - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière, le 3 septembre 1928 - Croix de Guerre TOE et citation à l'ordre du corps d'amée, en date du 14 septembre 1928 - Rapatrié en fin de séjour par le vapeur "Mariette Pacha" du 2 au 8 août 1929 - En congé de fin de séjour du 9 septembre au 30 novembre 1929 - Nommé Adjudant-chef, le 1er juillet 1929 - Affecté comme pilote à la 21ème régiment d'aviation de bombardement de nuit (RABN) de Nancy-Essey du 1er août 1929 au 22 juillet 1932 - A été victime de la contusion du pied gauche au cours d'un accident d'avion, le 30 janvier 1932 - Affecté à la 13ème compagnie d'ouvriers d'aviation (COA) du 22 juillet au 15 septembre 1932 - A l'école des mécaniciens de Rochefort du 15 septembre 1932 au 31 octobre 1933 - Affecté comme pilote à la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne d'aviation lourde de défense de Nancy-Essey du 31 octobre 1933 au 5 septembre 1935 - Domicilié au 52, rue Claudot à Nancy (Meurthe-et-Moselle) - Le 5 septembre 1935, au cours de manoeuvres dans les Ardennes, deux bombardiers lourds bimoteurs de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne, génés par le mauvais temps, sont entrés en collision dans un nuage, dans les environs du village de Saint-Jean-aux-Bois (Ardennes) - Le premier appareil descendit immédiatement en vrille - Il s'écrasa en flammes sur le côté gauche de la mairie, entre l'école et la maison du garde champêtre - Il avait pris feu en l'air et ses débris provoquèrent l'incendie d'un baraquement proche - Ses cinq occupants ont été tués lors de la collision et leurs corps ont été carbonisés - Le second bimoteur a été coupé en deux - Ses deux parties s'écrasèrent à 20 mètres des maisons situées en haut du village - Quatre des occupants furent retrouvés dans les débris, le 5ème membre d'équipage fut éjecté et retrouvé écrasé à 30 mètres de son avion - Sa tête avait visiblement touché le mur du maison en tombant - Les aviateurs tués dans l'accident sont : pour le 1er avion : Cne Norbert Girard (chef de bord), Adc Auguste Doffin (1er pilote), Adj Marcel Maupin (mécanicien), Sgt François Lamy (radiotélégraphiste), Sgt Marcel Ducret (mitrailleur) - Pour le 2ème avion : Sgt Roger Aubrian (1er pilote), Sgt Robert Porteret (2ème pilote), Adc Georges Pilleux (mitrailleur), Sgt Hugues Cailleux (mécanicien), Slt Roger Cade (observateur) - Leurs corps ont été évacués sur l'hôpital civil de Reims où une chapelle a été érigée - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre porthume, en date du 19 septembre 1935 - Auguste Doffin repose dans le cimetière communal de Vandières - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 3) de la commune de Vandières - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Moselle - JORF - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 24 avril 2023.
* Croix de Guerre et citation n° 68 à l'ordre du 156ème régiment d'infanterie, en date du 28 avril 1916 : "Caporal d'une grande énergie et d'un dévouement absolu, volontaire pour les missions périlleuses. Au cours d'une patrouille, a tué une sentinelle ennemie dans un poste d'écoute et a pris sur elle tout ce qui pouvait renseigner le commandement."
* Médaille Militaire au Sgt-Major Auguste Doffin, pilote au 38ème régiment d'aviation mixte, en date du 24 décembre 1925 : "Dix ans de services, 5 campagnes, une blessure."
* Croix de Guerre TOE et citation à l'ordre du corps d'amée, en date du 14 septembre 1928 : "Pilote aviateur intrépide qui ne cesse de donner la preuve d'une très grande énergie et du plus beau mépris du danger. Le 20 mars 1928, au cours d'une mission à travers le désert, suite d'une panne grave de moteur, s'est mis courageusement en route au péril de sa vie. A parcouru plus de 100 km en marchant jour et nuit. A été retrouvé exténué par la fatigue et par la soif, mais toujours avec un moral très élevé."
* Citation n°6 à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, de l'Adc Auguste Doffin, pilote de la 2ème escadrille de la 21ème escadre aérienne, en date du 10 septembre 1935 : "Combattant de la Grande Guerre dans l'infanterie où il s'est signalé par sa bravoure, entré dans l'aviation sur sa demande en 1922 et s'y révèle un pilote hors pair, d'un allant remarquable et ayant un mépris absolu du danger. A trouvé une mort glorieuse au cours d'une manœuvre aérienne, le 5 septembre 1935. Médaillé militaire du 24 décembre 1925, 1.625 heures de vol dont 180 de nuit, 2 citations, 1 blessure en service aérien commandé. Combattant volontaire."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de la 21ème escadre aérienne, à titre posthume, en date du 19 septembre 1935 : "Combattant de la Grande Guerre dans l'infanterie où il s'est signalé par sa bravoure, entré dans l'aviation sur sa demande en 1922 et s'y révèle un pilote hors pair, d'un allant remarquable et ayant un mépris absolu du danger. A trouvé une mort glorieuse au cours d'une manœuvre aérienne, le 5 septembre 1935. Médaillé militaire du 24 décembre 1925, 1.625 heures de vol dont 180 de nuit, 2 citations, 1 blessure en service aérien commandé. Combattant volontaire." A été cité à l'ordre de l'armée de l'air (ordre général n° 6 du 10 septembre 1935).
Photo de l'Adj Marcel Maupin
Adj Marcel Michel Jules Maupin - Nommé Sergent-chef, le 1er janvier 1930 - Nommé Adjudant, le 1er avril 1935 - Mécanicien de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne d'aviation lourde de Nancy-Essey - Le 5 septembre 1935, au cours de manoeuvres dans les Ardennes, deux bombardiers lourds bimoteurs de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne, génés par le mauvais temps, sont entrés en collision dans un nuage, dans les environs du village de Saint-Jean-aux-Bois (Ardennes) - Le premier appareil descendit immédiatement en vrille - Il s'écrasa en flammes sur le côté gauche de la mairie, entre l'école et la maison du garde champêtre - Il avait pris feu en l'air et ses débris provoquèrent l'incendie d'un baraquement proche - Ses cinq occupants ont été tués lors de la collision et leurs corps ont été carbonisés - Le second bimoteur a été coupé en deux - Ses deux parties s'écrasèrent à 20 mètres des maisons situées en haut du village - Quatre des occupants furent retrouvés dans les débris, le 5ème membre d'équipage fut éjecté et retrouvé écrasé à 30 mètres de son avion - Sa tête avait visiblement touché le mur du maison en tombant - Les aviateurs tués dans l'accident sont : pour le 1er avion : Cne Norbert Girard (chef de bord), Adc Auguste Doffin (1er pilote), Adj Marcel Maupin (mécanicien), Sgt François Lamy (radiotélégraphiste), Sgt Marcel Ducret (mitrailleur) - Pour le 2ème avion : Sgt Roger Aubrian (1er pilote), Sgt Robert Porteret (2ème pilote), Adc Georges Pilleux (mitrailleur), Sgt Hugues Cailleux (mécanicien), Slt Roger Cade (observateur) - Leurs corps ont été évacués sur l'hôpital civil de Reims où une chapelle a été érigée - Ses obséques ont eu lieu en l'église de Jarville (Meurthe-et-Moselle) - Marcel Maupin repose dans la cimetière municipal de Jarville - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Sources : JORF - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 24 avril 2023.
* Citation n° 6 à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, de l'Adj Marcel Paupin, mécanicien de la 2ème escadrille de la 21ème escadre aérienne, en date du 10 septembre 1935 : "Chef mécanicien se donnant corps et âme à son métier. Remarquable par ses connaissances techniques et une conscience professionnelle digne de tous les éloges. A trouvé une mort glorieuse au cours d'une manœuvre aérienne le 5 septembre 1935. 278 heures de vol, dont 37 de nuit."
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de la 21ème escadre aérienne, à titre posthume, en date du 19 septembre 1935 : "Chef mécanicien se donnant corps et âme à son métier. Remarquable par ses connaissances techniques et une conscience professionnelle digne de tous les éloges. A trouvé une mort glorieuse au cours d'une manœuvre aérienne le 5 septembre 1935. 278 heures de vol, dont 37 de nuit." A été cité à l'ordre de l'armée de l'air (ordre général n° 6 du 10 septembre 1935).
Photo du Sgt François Lamy
Sgt François Lamy - Radiotélégraphiste de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne d'aviation lourde de Nancy-Essey - Le 5 septembre 1935, au cours de manoeuvres dans les Ardennes, deux bombardiers lourds bimoteurs de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne, génés par le mauvais temps, sont entrés en collision dans un nuage, dans les environs du village de Saint-Jean-aux-Bois (Ardennes) - Le premier appareil descendit immédiatement en vrille - Il s'écrasa en flammes sur le côté gauche de la mairie, entre l'école et la maison du garde champêtre - Il avait pris feu en l'air et ses débris provoquèrent l'incendie d'un baraquement proche - Ses cinq occupants ont été tués lors de la collision et leurs corps ont été carbonisés - Le second bimoteur a été coupé en deux - Ses deux parties s'écrasèrent à 20 mètres des maisons situées en haut du village - Quatre des occupants furent retrouvés dans les débris, le 5ème membre d'équipage fut éjecté et retrouvé écrasé à 30 mètres de son avion - Sa tête avait visiblement touché le mur du maison en tombant - Les aviateurs tués dans l'accident sont : pour le 1er avion : Cne Norbert Girard (chef de bord), Adc Auguste Doffin (1er pilote), Adj Marcel Maupin (mécanicien), Sgt François Lamy (radiotélégraphiste), Sgt Marcel Ducret (mitrailleur) - Pour le 2ème avion : Sgt Roger Aubrian (1er pilote), Sgt Robert Porteret (2ème pilote), Adc Georges Pilleux (mitrailleur), Sgt Hugues Cailleux (mécanicien), Slt Roger Cade (observateur). Leurs corps ont été évacués sur l'hôpital civil de Reims où une chapelle a été érigée - Ses obséques ont eu lieu en l'église Saint-Georges de Nancy - François Lamy repose dans le cimetière du Sud de Nancy - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Sources : JORF - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 24 avril 2023.
* Citation n° 6 à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, du Sgt François Lamy, radiotélégraphiste de la 2ème escadrille de la 21ème escadre aérienne, en date du 10 septembre 1935 : "Sergent radiotélégraphiste navigant faisant preuve des plus hautes qualités professionnelles et d'un dévouement absolu. S'est signalé dès son entrée dans l'armée de l'air comme un sous-officier remarquable ayant la passion de son métier. A une mort glorieuse au cours d'une manoeuvre aérienne, le 5 septembre 1935. 85 heures de vol, dont 31 de nuit."
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de la 21ème escadre aérienne, à titre posthume, en date du 19 septembre 1935 : "Sergent radiotélégraphiste navigant faisant preuve des plus hautes qualités professionnelles et d'un dévouement absolu. S'est signalé dès son entrée dans l'armée de l'air comme un sous-officier remarquable ayant la passion de son métier. A une mort glorieuse au cours d'une manoeuvre aérienne, le 5 septembre 1935. 85 heures de vol, dont 31 de nuit." A été cité à l'ordre de l'armée de l'air (ordre général n° 6 du 10 septembre 1935).
Photo du Sgt Marcel Ducret
Sgt Marcel Jean Gaston Ducret - Né à Jussey (Haute-Saône) - Mitrailleur de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne d'aviation lourde de Nancy-Essey - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière en 1932 - Le 5 septembre 1935, au cours de manoeuvres dans les Ardennes, deux bombardiers lourds bimoteurs de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne, génés par le mauvais temps, sont entrés en collision dans un nuage, dans les environs du village de Saint-Jean-aux-Bois (Ardennes) - Le premier appareil descendit immédiatement en vrille - Il s'écrasa en flammes sur le côté gauche de la mairie, entre l'école et la maison du garde champêtre - Il avait pris feu en l'air et ses débris provoquèrent l'incendie d'un baraquement proche - Ses cinq occupants ont été tués lors de la collision et leurs corps ont été carbonisés - Le second bimoteur a été coupé en deux - Ses deux parties s'écrasèrent à 20 mètres des maisons situées en haut du village - Quatre des occupants furent retrouvés dans les débris, le 5ème membre d'équipage fut éjecté et retrouvé écrasé à 30 mètres de son avion - Sa tête avait visiblement touché le mur du maison en tombant - Les aviateurs tués dans l'accident sont : pour le 1er avion : Cne Norbert Girard (chef de bord), Adc Auguste Doffin (1er pilote), Adj Marcel Maupin (mécanicien), Sgt François Lamy (radiotélégraphiste), Sgt Marcel Ducret (mitrailleur) - Pour le 2ème avion : Sgt Roger Aubrian (1er pilote), Sgt Robert Porteret (2ème pilote), Adc Georges Pilleux (mitrailleur), Sgt Hugues Cailleux (mécanicien), Slt Roger Cade (observateur). Leurs corps ont été évacués sur l'hôpital civil de Reims où une chapelle a été érigée - Marcel Ducret repose dans le cimetière communal de Saulx (Haute-Saône) - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Sources : JORF - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Revue "Les Ailes" - Dernière mise à jour : 24 avril 2023.
* Citation n° 6 à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, du Sgt Marcel Ducret, mitrailleur de la 2ème escadrille de la 21ème escadre aérienne, en date du 10 septembre 1935 : "Mitrailleur d'un allant exemplaire et dont les qualités aériennes et militaires lui avaient acquis l'estime particulière de ses chefs. Volontaire pour toutes les missions, servant constamment avec gaîté et dévouement, était un vivant exemple pour ses camarades. A trouvé une rnort glorieuse au cours d'une manoeuvre aérienne, le 5 septembre 1935. 772 heures de vol, dont 190 de nuit."
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de la 21ème escadre aérienne, à titre posthume, en date du 19 septembre 1935 : "Mitrailleur d'un allant exemplaire et dont les qualités aériennes et militaires lui avaient acquis l'estime particulière de ses chefs. Volontaire pour toutes les missions, servant constamment avec gaîté et dévouement, était un vivant exemple pour ses camarades. A trouvé une rnort glorieuse au cours d'une manoeuvre aérienne, le 5 septembre 1935. 772 heures de vol, dont 190 de nuit." A été cité à l'ordre de l'armée de l'air (ordre général n° 6 du 10 septembre 1935).
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