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Les insignes des différentes unités
du 2ème régiment de bombardement

Les insignes métalliques des escadrilles du 2ème régiment de bombardement de Malzéville de la période allant du 1er janvier au 1er août 1920 - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - La numérotation des escadrilles est celle de la période en question - Insignes issus des collections de Mrs Philippe Bartlett, Alexandre Bouchet (202 et 203), Jean-René Bottelin (204), Olivier Baillon (208), Jean-Laurent Truc (210) que je remercie pour leur aide.

 

 

 

 

Les différents terrains du régiment

Pendant la 1ère guerre mondiale, le terrain, situé sur le plateau de Malzéville, sur les hauteurs surplombant la ville de Nancy, a été utilisé intensivement à partir du 23 mars 1915. Sur place, le GB 1, avec ses trois escadrilles VB 101, VB 102 et VB 103, est complété par le GB 2, avec ses trois escadrilles VB 104, VB 105 et VB 106, puis par le GB 3, avec ses VB 107, VB 108 et VB 109 et finalement le GB 4, avec ses VB 110, VB 111. Toutes ces escadrilles sont équipées d'avions Voisin LA et LAS. C'est à partir de ce terrain que seront menées de très nombreuses missions de bombardement sur la Moselle, l'Alsace occupées et sur l'Allemagne.

Après la capitulation de l'Allemagne, l'escadre de bombardement 11 installe ses avions sur le terrain de Malzéville et ses moyens techniques et administratifs dans les anciennes casernes du XXème régiment d'infanterie et devient le 2ème régiment de bombardement, le 1er janvier 1920.

Très vite, le terrain d'aviation du plateau, un ancien terrain de manoeuvres, n'est plus adapté aux nouveaux bombardiers qui sont de plus en plus gros et puissants. Il faut également ajouter la difficulté d'avoir les moyens du régiment séparés sur deux sites, avec le stationnement des avions sur le plateau et les locaux techniques et administratifs au quartier Kléber sur le territoire de la ville d'Essey.

Le régiment, qui a pris l'appelation de 21ème régiment d'aviation de bombardement de nuit, le 1er août 1920, s'installe sur un nouvel aérodrome installé en bordure du quartier Kléber, à partir de mai 1926. Tous les moyens opérationnels, administratifs et humains sont maintenant concentrés sur ce site unique. En juin 1926, le terrain d'aviation disposait d'une piste de 1000 m x 1500 mètres. Le 1er juillet 1930, le 33ème régiment d'aviation mixte quitte le terrain de Mayence. Quatre de ses escadrilles s'installent à Essey. Du 1er juillet au 1er novembre 1930, la 21ème RABN compte 6 escadrilles de bombardement et 4 de renseignement. A partir du 1er novembre 1930, les unités se dédoublent, les escadrilles de bombardement pour le 21ème RABN et les escadrilles de renseignement pour le 33ème RAO. La Base aérienne territoriale 121 est officiellement créée, le 1er octobre 1932. Le 1er avril 1933, les 21ème RABN et 33ème RAO deviennent les 21ème et 33ème escadres aériennes. En mai 1934, le cercle aérien de Nancy est formé pour entraîner les réservistes de la région. Il deviendra le GAR 520 à 2 escadrilles, le 15 janvier 1937, puis le GAO 520, le 2 septembre 1938. La 21ème EB quitte Nancy-Essey pour Bordeaux-Mérignac, le 1er avril 1937. Elle est remplacée par la 52ème escadre de reconnaissance venant de Dijon-Longvic, le 1er avril 1937. En juin 1939, le terrain est doté d'un balisage de nuit et d'un dispositif par mauvaise visibilité. La piste est alors de 1300 m x 1100 mètres. La base aérienne a été bombardée par les Allemands, le 10 mai 1940 et évacuée par les aviateurs français, le 15 juin 1940. Pendant la période d'occupation, le terrain sera utilisé comme base de transit, sans affectation d'unités aériennes. De mars à septembre 1944, la base et le terrain ont fait l'objet de plusieurs bombardements américains qui ont rasé ou fortement endommagé les casernements et les hangars. Les unités américaines pourront utiliser la zone après la pose d'une piste en plaques PSP de 1100 m x 32 mètres.

 

Le 2ème régiment de bombardement
de Malzéville

Valable pour la période allant du 1er janvier au 1er août 1920.

Douze escadrilles, numérotées de 201 à 212, réparties en 4 groupes de bombardement. Toutes ces unités sont équipées de Breguet 14B2, à l'exception des escadrilles CAP 130 et CAP 115 qui sont dotées de Caudron 23.

1er groupe de bombardement (issu du GB 1)
Arrivée le 1er décembre 1919 ---> 201ème escadrille ---> trad de la F 25
Arrivée le 4 décembre 1919 ---> 202ème escadrille ---> trad de la F 114
Arrivée le 4 décembre 1919 ---> 203ème escadrille ---> trad de la F 110
- - - - -
2ème groupe de bombardement (issu du GB 7)
Arrivée le 1er décembre 1919 ---> 204ème escadrille ---> trad de la VB 121
Arrivée le 6 mai 1919 (Luxeuil) ---> 205ème escadrille ---> trad de la VB 119
Arrivée le 5 décembre 1919 ---> 206ème escadrille ---> trad de la VB 118
- - - - -
3ème groupe de bombardement (issu des GB 8)
Arrivée le 7 août 1919 (Luxeuil) ---> 207ème escadrille ---> trad de la VB 109
Arrivée le 7 août 1919 (Luxeuil) ---> 208ème escadrille ---> trad de la VB 125
Arrivée le 7 août 1919 (Luxeuil) ---> 209ème escadrille ---> trad de la VB 101
- - - - -
4ème groupe de bombardement (issu des GB 2)
Arrivée le 1er mai 1919 (Luxeuil) ---> 210ème escadrille ---> trad de la VB 113
Arrivée le 9 août 1919 (Luxeuil) ---> 211ème escadrille ---> trad de la CAP 130
Arrivée le 7 août 1919 (Luxeuil) ---> 212ème escadrille ---> trad de la CAP 115

Organisation des unités d'aviation militaire :

* Circulaire relative à l'application aux troupes de l'aéronautique du décret et de l'instruction du 23 décembre 1919, concernant l'organisation provisoire des unités administratives dans les corps de troupe, à partir du 1er janvier 1920.

1. A partir du 1er janvier 1920, dans les formations de l'aéronautique appelées à être constituées en régiments et stationnées sur le territoire de la métropole, les unités administratives seront formées provisoirement, de la façon suivante:

Dans l'aviation : une seule unité administrative par groupe d'escadrilles (groupe d'observation ou de reconnaissance, groupe de chasse, groupe de bombardement); Dans 1'aérostation, une seule unité administrative par bataillon d'aérostation. Dans la D.C.A, une seule unité administrative par groupe de 75 automobiles ; dans les groupes mixtes, unité administrative réunissant les deux compagnies de projecteurs, et une unité administrative mixte.

2. Toutes les dispositions du décret et de l'instruction du 23 décembre 1919, en ce qui concerne la désignation des commandants des unités administratives provisoires, leur rôle et leur responsabilité, ainsi que les dates et conditions du passage de l'organisation actuelle à l'organisation nouvelle sont applicables aux troupes de l'aéronautique.

Le 1er janvier 1920, une organisation provisoire entre en vigueur en attendant le vote par le parlement de la loi d'organisation de l'aéronautique militaire. Les unités de chasse sont réparties au sein de trois régiments d'aviation, avec chacun trois groupes à trois escadrilles.

Création du 2ème régiment de bombardement :

Le 1er janvier 1920, le 1er régiment de bombardement est officiellement créé, comme tous les régiments d'aviation. Il a été formé avec les groupes de bombardement issus des GB 1, 2, 7 et 8. Ces escadrilles perdent leurs dénominations issues de la Grande Guerre et deviennent les 201ème à 212ème escadrilles du dit-régiment. Toutes ces escadrilles volent sur Breguet 14 B2, à l'exception des CAP 115 et CAP 130 qui volent sur Caudron 23.

Numérotation des escadrilles :

Rappel : les escadrilles identifiées dans la série des 100 sont des escadrilles de chasse, celles dans la série des 200 sont des escadrilles de bombardement.

Composition de l'aéronautique militaire, le 1er janvier 1920 :

La désignation officielle des unités est alors régiment de chasse, de bombardement ou d'observation.

Métropole :

- 1er régiment de chasse de Thionville-Basse-Yutz,
- 2ème régiment de chasse de Strasbourg-Neuhof,
- 3ème régiment de chasse de Châteauroux-La-Martinerie.

- 1er régiment de bombardement de Metz-Frescaty,
- 2ème régiment de bombardement de Malzéville,
- 3ème régiment de bombardement de Neustadt (Allemagne).

- 1er régiment d'observation de Tours-Parcay-Meslay
- 2ème régiment d'observation de Dijon-Longvic,
- 3ème régiment d'observation de Beauvais-Tillé
- 4ème régiment d'observation du Bourget-Dugny,
- 5ème régiment d'observation de Lyon-Bron,
- 6ème régiment d'observation de Toul.

Afrique du Nord et Pologne :

- régiment d'Algérie-Tunisie
- régiment du Maroc
- Armée Haller

Ecoles :

- Ecole de perfectionnement des spécialistes de l'aviation de Bordeaux,
- Ecole de tir aérien et de bombardement de Cazaux,
- Ecole d'aviation d'Istres.

Ecole régionale d'instruction :

Le 10 juin 1920, les élèves de l'école régionale d'instruction ont visité les ateliers du quartier Kléber d'Essey, puis se sont rendus à la ferme Sainte-Geneviève sur le plateau de Malzéville où plusieurs officiers leur ont présenté les avions en service au sein du régiment.

Dénominations semblables et complexes :

Comme on peut le constater, trois régiments portant le même numéro, comme par exemple, le 1er de chasse, le 1er de bombardement et le 1er d'observation, idem pour les 2ème et 3ème régiments d'aviation. Pour ajouter à la confusion, la numérotation des escadrilles au sein des régiments est complexe, les escadrilles de chasse étant numérotées dans la série des 100 et celles de bombardement dans la série des 200. Très vite, plus personne ne s'y retrouve.

Le commandement de l'aéronautique militaire va réagir et modifier la dénomination des régiments et de leurs escadrilles, le 1er août 1920. Nous le verrons dans le chapitre suivant.

 

Le 21ème régiment d'aviation de bombardement
de nuit de Malzéville puis d'Essey

Les insignes métalliques des escadrilles du 21ème régiment de bombardement de Malzéville - Essey de la période allant 1er août 1920 au 1er juillet 1930 - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - La numérotation des escadrilles est celle de la période en question - Insignes issus des collections de Mrs Philippe Bartlett, Alexandre Bouchet (2 et 3), Jean-René Bottelin (5) que je remercie pour leur aide.

> 1ère organisation du 21ème RABN :

Valable pour la période allant du 1er août 1920 au 1er juillet 1930.
Six escadrilles, numérotées de 1 à 6, réparties en 2 groupes de bombardement.

1er groupe de bombardement de nuit
1ère escadrille ---> traditions de la F 25
2ème escadrille ---> traditions de la VB 114
3ème escadrille ---> traditions de la F 110
- - - - -
2ème groupe de bombardement de nuit
4ème escadrille ---> traditions de la F 118
5ème escadrille ---> traditions de la F 121
6ème escadrille ---> traditions de la F 119

Les escadrilles du 21ème RABN sont alors équipées de Breguet 14B2 et de Farman F 50.

Changements de désignations :

Le 1er août 1920, la numérotation des régiments et de leurs unités organiques, jugée trop complexe, évolue. Au 2ème régiment de bombardement, ses six escadrilles sont re-numérotées de 1 à 6. La dénomination des régiments passe de "Régiment de bombardement" à "Régiment d'aviation de bombardement de nuit". Ces changements sont définis par la circulaire ministérielle n° 56.927, en date du 17 juillet 1920.

Composition de l'aéronautique militaire, le 1er août 1920 :

Métropole :

- 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz,
- 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof,
- 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux-La-Martinerie.

- 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty,
- 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt (Allemagne),
- 21ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Malzéville,
- 22ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Luxeuil.

- 31ème régiment d'aviation d'observation de Tours et Pau,
- 32ème régiment d'aviation d'observation de Dijon-Longvic et Avord,
- 33ème régiment d'aviation d'observation de Mayence (Allemagne),
- 34ème régiment d'aviation d'observation du Bourget-Dugny,
- 35ème régiment d'aviation d'observation de Lyon-Bron.

Afrique du Nord et Levant :

- 36ème régiment d'aviation d'observation d'Algérie,
- 37ème régiment d'aviation d'obsertation du Maroc,
- Unités aériennes du Levant.

Mort du Sol Edouard Perrier :

Le 17 septembre 1921, le Sol André Marcel Perrier, un appelé du contingent âgé de 21 ans, a fait une grave chute en tombant de la plate-forme du tramway de la ligne d'Essey. Il a été évacué de toute urgence vers l'hôpital militaire, où les médecins ont constaté que ses blessures étaient trop graves pour qu'il survive. Il était originaire de la ville de Levallois-Perret.

Meeting du 21ème RABN :

Le 14 mai 1921, le 21ème RABN organise un grand meeting.

Accident d'avion mortel :

Le 26 mai 1921, le Sol Georges Clinet a été grièvement blessé au cours d'un accident d'avion.

Dépannage d'un Breguet 14 :

Le 17 août 1922, le pilote du Breguet 14 n° 16.607, venant de Romilly à destination de Mayence, a été contraint d'atterrir, sur panne, sur le territoire du village de Foug, entre la route de Paris-Strasbourg et la voie ferrée, au lieu-dit "Au Provencal". Ce sont les mécaniciens du 21ème RABN qui ont été chargés de dépanner l'avion sur place. Après mise au point du moteur, il a pu repartir.

Accident mortel :

Le 31 mars 1923, un très grave accident d'avion est venu endeuiller le régiment. Le Breguet 14 B2 de l'équipage Cal Robert Rogy (pilote) / Cal Frédéric Vandermissen (mitrailleur) de la 2ème escadrille (VB 114) du 21ème RABN décolle du terrain du plateau de Malzéville. Pris dans la brume, l'équipage tente d'atterrir en campagne, sur le flanc d'un côteau, près de la ferme de Pixerécourt. Malheureusement, comme c'était souvent le cas à l'époque sur un terrain non préparé, leur avion capote et prend feu presque aussitôt. Le Cal Rogy, qui a réussi à s'extraire seul de son biplace en feu, se débarrasse de sa combiniason de vol qui brûlait. N'écoutant que son courage, il repartit vers le brasier pour sauver son camarade, qu'il réussit à extraire de l'avion en feu. Malheureusement, les brûlures du Cal Vandermissen étaient bien trop profondes, avec la chair d'une grande partie de son corps mise à nu, la figure presque détruite et les mains calcinées. Il est décédé des suites de ses blessures dans de terribles souffrances, la nuit suivante. La Médaille Militaire et une citation à l'ordre du 20ème corps d'armée lui a été décernée à titre posthume. Il était originaire de Paris. Les médecins militaires de l'hôpital Sédillot de Nancy ne réussirent pas à sauver le Cal Rogy qui mourrut au bout d'une semaine, des suites de ses graves brulûres, notamment à la tête, au dos et aux mains. Il était originaire de Mulhouse (Haut-Rhin).

Accident mortel à Mourmelon :

Le 28 octobre 1923, le 2ème groupe de bombardement du 21ème RABN quitte le terrain d'aviation de Mourmelon où ses escadrilles avaient effectué un exercice, pour rejoindre le terrain du plateau de Malzéville. L'Adj Fernand Cros, pilote de la 5ème escadrille (F 121) du 2ème groupe de bombardement du 21ème RABN, en équipage avec le Sol Solignac (mécanicien), décolle mais très vite, le moteur de son avion faibli. Malheureusement, il commet une erreur fatale. Il tente de revenir sur le terrain en effectuant un large virage. Comme le moteur ne donne plus son régime normal, la vitesse chute très vite et son avion tombe en perte de vitesse. Il s'écrase en s'embrasant tout de suite. Il aurait fallu qu'il continue tout droit en se posant en campagne. Quand les témoins arrivérent sur place, ils dégagèrent l'équipage des débris mais l'Adj Cros avait cessé de vivre. Le Sol Solignac, originaire de Paris, a été évacué dans un état grave sur l'hôpital de Mourmelon. Couverts de brûlures, son état s'est vite aggravé. Fernand Cros repose dans la cimetière du Sud de Nancy.

Raid de 1400 km :

Le 20 août 1924, l'Adj Maurice Mascré, pilote de la 2ème escadrille (VB 114) du 21éme RABN a couvert 1800 kms en 14h25. Il a décollé du plateau de Malzéville à 4h35, et a relié Mayence, Mourmelon, Chartres, Dijon, Nancy, Mayence et retour de nuit sur Nancy.

Le concours d'avions de tourisme :

Le 14 septembre 1924, les avions prenant part au concours de tourisme se sont posés en escale sur le plateau de Malzéville. Comme plusieurs officiers participent à ce concours, le régiment apporte son concours à l'aéro-club de France pour le ravitaillement en carburant. C'est la section d'entrainement du 21ème RABN qui sera chargée de ce travail. Chaque pilote paiera le carburant de ses propres deniers. Arrivés de Strasbourg-Neuhof, ils repartirent en fin de journée sur Metz-Frescaty. Plusieurs pilotes célèbres participent à cette tournée, comme Fernand Lasne, Jean-Claude Bernard, Alfred Fronval, Emile Paumier, Jacques Roques, René Labouchère, Jules Patin, Jean Philippe, Jean Foiny, André Martenot de Cordoux et Mme Adrienne Bolland.

Tour de France de 20 équipages :

Le 15 septembre 1924, vingt équipages du 21ème RABN, sous le commandement du Lcl Bouchet, décollent du terrain du plateau de Malzéville. Le premier jour, ils se posèrent à Lyon-Bron, Istres-Le-Tubé, le 16 à Pau et Cazaux et le 17, Tours et le Bourget pour finalement rentrer à Nancy, le 18. En route, un seul Breguet 14B2 a été contraint d'atterrir près de Saint-Girons (Ariège) où il est rentré en attente de dépannage et probablement de démontage, tous les autres, même s'ils ont été victimes de panne, ont pu poursuivre leur route. Même si les avions et leurs moteurs sont fatigués, ils ont rempli leur tâche

Atterrissage en campagne :

Le 29 novembre 1924, le Breguet 16 B2 n° 9556 de bombardement de nuit, piloté par l'Adj Maurice Boyer, a décollé du terrain du Bourget à destination de Malvéville. En cours de route, victime d'une panne moteur, il a été contraint d'atterrir en campagne, près de la ferme du Poirier-Rond, sur le territoire de la commune de Stainville. L'avion a été détérioré avec une aile inférieure brisée, irréparable sur place. Il a été démonté et transféré sur le centre de dépannage de Saint-Dizier pour être remis en état. Les deux membres d'équipage n'ont pas été blessés.

Stage des officiers de réserve :

Du 27 juin au 23 juillet 1925, les officiers de réserve du 22ème RABN font leur stage au camp de Tahure. Certains ont choisi une autre possibilité en faisant plusieurs stages de courte durée de deux à cinq jours.

Panne moteur en vol de nuit :

Le 29 mars 1926, un avion, piloté par le Sgt-Major Morsch, en équipage avec un observateur, venait de décoller du terrain du plateau de Malzéville dans le cadre d'un vol de nuit. Victime d'une panne moteur, ils ont été contraints de tenter un atterrissage dans un verger qui couvre les pentes du plateau. Si le posé des roues s'est bien passé, la suite a posé des problèmes quand une des ailes a touché un mirabellier. L'avion a terminé sa course en capotant. Les secours, arrivés sur place, ont extrait le pilote qui était grièvement blessé et l'ont immédiatement évacué sur un hôpital militaire. Il souffrait d'une double fracture de la jambe. La réduction de la double fracture tibia-péroné a entrainé une hospitalisation d'un minimum de trois mois. Par chance, l'observateur, qui occupait la place arrière, n'a pas été blessé et porte seulement quelques petites contusions sans gravitéAccident mortel :

Accident mortel lors du changement de terrain :

Le 16 avril 1926, un accident mortel est venu endeuiller le transfert des avions du plateau de Malzéville au terrain d'Essey. Le dernier avion sur place, un Breguet 16 BN 2, est sorti des hangars. L'équipage, composé de l'Adj Louis Lahaye (pilote) / Adc Faivre-Picon (mécanicien), prit place à son bord. Après le décollage, on vit l'avion faire un demi cercle avant de prendre de l'altitude. Soudain, le moteur eut des ratés. Le pilote n'avait plus le temps de revenir sur le plateau et dut tenter un atterrissage sur un terrain en pente, entre Pixerécourt et la Meurthe. A l'impact, l'avion fit un grand bond, éjectant ses deux membres d'équipage, vraisemblablement non ceinturés, et se retourna en retombant sur le dos. Le moteur, dont l'hélice a été brisée, s'est enfoncé lourdement dans la terre meuble. L'Adj Lahaye, victime d'une fracture du crâne, est décédé sur place peu de temps après sa chute et son passager, l'adjudant-chef n'a été que légèrement blessé. Le pilote décédé était titulaire de la Médaille Militaire, de la Croix de Guerre, de la Médaille coloniale et était affecté depuis quatre ans au 21ème régiment d'aviation de bombardement de nuit. Il habitait Saint-Max et laisse une veuve et une fillette de 12 ans. Ses obséques ont eu lieu, le 19 avril. Il a été inhumé dans le cimetière communal de Conflans (Meurthe-et-Moselle).

Atterrissage dans les vignes :

Le 6 juillet 1926, un bombardier du 21ème RABN, monté par l'équipage composé du Ltt Esperet (pilote) et Slt Marcieux, en panne d'essence, a été contraint d'atterrir dans un vignoble, près de Rochecorbon, dans la région de Tours (Indre-et-Loire). L'avion a été détruit mais heureusement les deux membres d'équipage sont indemnes.

Deux morts en forêt de Haye :

Le 29 juillet 1926, à 7h35, un Breguet 16 BN 2 de la 6ème escadrille (F119) du 21ème RABN, monté par l'équipage composé du Sgt Cros (pilote) / Slt Charles Marcieux (observateur), a décollé du terrain d'Essey. Les deux aviateurs avaient pour mission de survoler la gare de Toul, où un détachement du 18ème régiment du Génie effectuait un exercice d'embarquement. Après le décollage, le pilote fit le tour de piste réglementaire, puis dirigea son avion sur Nancy. Arrivant au-dessus de la forêt de Haye, le Br 16 BN 2 fut pris dans de gros nuages et un fort vent violent. Après être entré dans un nuage, l'avion sortit de celui-ci incliné sur l'aile gauche, puis piquer à la verticale, plein régime moteur avant de s'écraser au sol dans les bois des Trois-Fourchons sur le territoire de la ville de Champigneulles. Les témoins au sol mirent deux heures à retrouver l'avion qui était tombé dans un sous-bois très dense. Les deux occupants avaient été tués sur le coup et l'avion entièrement détruit. Le moteur a été trouvé profondément enfoncé dans le sol, preuve que l'avion avait percuté en pleine vitesse, presque à la verticale. Les ailes et le fuselage ont été réduits en miettes.

Collision de deux Breguet 16 de nuit :

Dans la nuit du 26 au 27 juillet 1927, au cours d'une reconnaissance, deux Breguet 16 BN 2 de la 5ème escadrille (F 121) du 21ème RABN sont entrés en collision, alors qu'ils naviguaient entre 800 et 1.000 mètres. Le choc a eu lieu entre Villey-le-Sec et Gondreville. Le premier Breguet 16 BN 2 n° 20799 était occupé par l'équipage composé du Cne Lucien Orgéas (pilote) et l'Adj Emmanuel de Balmann (observateur). Le Cne Orgéas, titulaire de 4 citations, est un spécialiste des vols de nuit. Originaire d'Annonay (ardéche), il était auparavant chef de piste de l'école d'aviation d'Istres. Son camarade, originaire de Saint-Denis,rentrait d'un séjour à Dakar (AOF) était lui aussi titulaire de 4 citations. Il s'agissait donc d'un équipage très expérimenté. Le second Breguet 16 BN 2 n° 20.772 était monté par l'Adj René Boileau, un pilote originaire de Paris, titulaire de sept citations et le Sgt-Major Georges Thévenot, un mitrailleur originaire de Nancy.
Une trentaine d'avions avaient décollé du terrain d'Essey pour des exercices de nuit. Après s'être rassemblés, le groupe prit la direction de Toul où les manoeuvres de nuit devaient se dérouler. Les feux de bord vert et rouge permettaient aux équipages de se voir les uns et les autres. Le Cne Orgéas, le seul survivant de cet accident témoigne : "Le moteur de mon avion chauffait, je me suis mis à cheval sur la route de Toul en me disant que, si une panne brusque m'obligeait à descendre, j'atterrirais sans trop de peine. Je pouvais être à une hauteur de 800 mètres. Mes feux de bord étaient allumés. Tout à coup, j'aperçois à deux mètres un bout d'aile qui arrivait droit sur nous... Un choc, un enchevêtrement inextricable, une chute en vrille, un tourbillon où j'entrevoyais dans une sorte de cauchemar la mort inévitable et proche. J'étais coincé dans l'appareil... Impossible de bouger... L'Adj de Balmann comprit avec moi que nous étions perdus. Soudain, je suis projeté hors de la carlingue comme un boulet de canon. Avant que je me fusse rendu un compte exact de ce qui se passait, quelque chose de blanc m'apparut dans le ciel... Je devinais... Mon parachute s'ouvrait... J'étais sauvé."

Bien que blessé, le Cne Orgéas eut le courage de se diriger vers Gondreville, à 2 km, dont on voyait de loin les lumières. Heureusement pour lui, M. Paul Metz, un négociant en futailles (futs et barriques) passait par là et permit à l'officier de prévenir les secours. Entre quatre et cinq heures du matin, les secours découvrirent les débris des deux avions dont il ne restait pas grand chose. Près de la lisière d'un champ d'avoine et d'un champ de pommes de terre, gisait le corps de l'Adj de Balmann, lui aussi éjecté mais probablement sans connaissance. Il n'a donc pas pu ouvrir son parachute et s'est écrasé au sol. A 20 mètres de là, le moteur de leur Breguet était profondément enfoncé dans le sol. Pour l'équipage du second Breguet, c'est l'horreur. Les deux aviateurs ont été broyés. Il a fallu dégager le moteur pour accéder à leurs corps. Le Sgt-Major Thévenot avait la tête écrasée et le corps de l'Adj Boileau était coupé en deux au niveau de la ceinture. Une ambulance a transporté leurs corps vers l'hôpital militaire Gama de Toul. De là, ils ont été transféré sur l'hôpital militaire Sédillot de Nancy. Les moteurs et les débris des deux avions ont été ramenés sur le terrain d'Essey. Georges Thévenot, originaire du village de Champigneulles, repose dans son cimetière. Sa veuve reçut la Médaille Militaire, à titre posthume de son mari lors de la prise d'armes à l'occasion de la fête de Jeanne d'Arc en mai 1928.

La présentation du 21ème RABN d'Essey-lès-Nancy en mars 1928 - Si un lecteur possède ce document, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Droits réservés.

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Un mort dans la tempête :

Le 13 juin 1928, neuf bombardiers de la 5ème escadrille (F 121) du 21ème RABN décollent du terrain d'aviation d'Essey pour un vol d'entrainement à destination du Bourget-Dugny. Le premier avion atteignit le terrain, put s'y poser sans difficulté et redécoller. C'est alors qu'il fut pris dans un fort coup de vent, obligeant son équipage à atterrir au Plessis-Belleville. Un groupe de cinq avions se présenta ensuite, il était minuit et demi. L'éclairage du terrain ne fonctionnait plus, suite à une panne. Après ravitaillement, ils redécollèrent dans l'obscurité. L'un des avions heurta une ligne d'arbres qui borde la Morée et brisa son train d'atterrissage. L'équipage réussit néanmoins à poser l'avion sur le ventre, sans mal pour eux. Pour les autres avions, le coup de vent reparti de plus belle. Un des Breguet atterrit en campagne, ses occupants s'en tirèrent sans blessure. Les aviateurs occupant le 3ème avion ne trouvèrent pas un terrain propice à un atterrissage en campagne et préférèrent sauter en parachute. Le premier, le Sgt Armand Guyot (pilote) atterrit sans dommage mais l'observateur qui l'accompagnait, le Ltt Sicard, ne sauta pas et fut tué dans l'écrasement de son avion. Le corps du Ltt Sicard fut transporté à l'hôpital Villemin de Paris. Il était originaire de Danville (Eure). Tous les autres avions de la mission ont pu atterrir sans dommage.

Vente des Domaines :

Le 3 juillet 1928, les Domaines procède à une vente de matériels d'aviation provenant du 21ème régiment d'aviation. Elle a eu lieu à la caserne Kléber, à Essey. Il s'agissait de deux camions photo-électrique Crochat, une remorque, 2 motos BSA, une voiture Ford, 17 moteurs d'aviation et magnétos brulés, 31 hélices et mats d'avions, 16 bidons et futs divers, 953 bougies d'aviation JAM, 68 batteries.

Un aviateur fait dérailler un tramway :

Le 6 juillet 1928, un camion militaire du 21ème RABN, conduit par le Sol Pierre Guérin, débouchant de la rue de l'Etang, est venu percuter à pleine vitesse le tramway de la ligne n° 7 qui descendait la rue Jeanne-d'Arc à Nancy. La collision fut si violente que le tramway dérailla et termina sa course perpendiculairement à la voie de circulation, en défonçant la devanture du café, sans faire de victime heureusement. Le conducteur du tram ne fut pas blessé mais le receveur a été évacué sur l'hôpital civil victime d'une forte commotion mais que ne mettai pas sa vie en danger.

Capotage mortel d'un LéO 20 :

Le 26 juillet 1928, cinq LéO 20 de la 2ème escadrille (VB 114) du 21ème RABN, commandée par le Cne Bocquet, avait quitté l'aérodrome d'Essey-les-Nancy pour tenter de remporter la coupe du Military Zenith des avions de bombardement de nuit, sur le parcours Essey - Chartres - Avord - Essey. Tout s'était bien passé, jusqu'à ce qu'un des LeO 20 ne soit victime d'une panne moteur. L'équipage, composé de quatre sous-officiers, tente un atterrissage en campagne. Un champ de blé semble propice au pilote, près de Punerot (Vosges), à proximité de la Voie Romaine, derrière la propriété de M. Collotte, un marchand de bovins. Malheureusement, les tiges de blés sont hautes et s'enroulèrent vite dans le train d'atterrisage qui ne fit plus son office. Le gros bombardier capote et éjecte trois des membres d'équipage, l'Adj Pilleux, les Sgts Henin et Baroyer. Ceux-ci tombés dans le blé se relèvent avec seulement quelques contusions. Pour son malheur, le Sgt Félix Denax (pilote) a été tué et git dans les débris de son appareil. Son crâne a été percuté par un morceau d'aile. Son corps a été évacué sur Punerot. Il avait 22 ans et était originaire de Sainte-Foy-de-Peyroliers (Haute-Garonne).

Un passager fait une chute de 600 mètres :

Le 8 août 1928, un appelé du contingent, le Sol Dreyer, du recrutement de Strasbourg, affecté à la 5ème escadrille (F 121), qui assumait les fonctions de garde-magasin, s'est plaint de bientôt terminer son service militaire dans l'aviation militaire, sans jamais avoir monté en avion. Ses voeux sont comblés par le Sgt-Major Decalurve de son escadrille, qui partait en vol d'exercice, à bord d'un Lioré et Olivier LeO 20, en l'emportant à son bord. L'équipage était alors composé de 5 personnes, pilote compris. Il faut préciser pour bien comprendre les circonstances de cet accident que l'accès au fuselage du bombardier se fait par une trappe située sous le fuselage. Le vol commence bien. Arrivé à 500 ou 600 mètres et que le LeO 20 survole Bosserville, le Sol Dreyer metta les pieds sur la trappe d'accès qui céda. Les circonstances réelles ne sont pas connues, il a probablement déverrouillé la trappe d'accès en butant dedans. Il fut alors précipité dans le vide et tomba, sans que les autres passagers, occupés à leurs différentes fonctions, ne s'en appercoivent. Après une chute de 600 mètres, son corps s'écrase dans un champ devant des pêcheurs qui se trouvaient en bordure de la Meurthe. Croyant d'abord à un mannequin qui avait été largué par avion, ils se trouvèrent devant la triste réalité d'un corps écrasé après une bien grande chute. Après avoir averti l'autorité militaire, son corps fut transporté sur l'hôpital militaire Sédillot de Nancy.

Paris - Casablanca :

Du 17 au 21 novembre 1928, le pilote André Bailly, démobilisé du 21ème RABN d'Essey en juillet 1928, a réalisé le parcours du Villacoublay à Casablanca, en quatre étapes, aux commandes d'une Avionnette à moteur de 80 cv.

Commandant de la 11ème brigade de bombardement :

Le 5 février 1929, le colonel Alexandre Bouchet, commandant du 21ème RABN de Nancy-Essey, est nommé au commandant, par intérim, de la 11ème brigade de bombardement à Metz. Le Col XXX Keller le remplace au poste de commandant du régiment

Accident mortel d'un LéO 20 :

Le 8 mars 1929, un Lioré et Olivier LeO 20, de l'équipage composé du Ltt Paul Martin (pilote), des sergents Jean Bermont (mitrailleur), Pierre May (mitrailleur) et le sol Charenton (mitrailleur), appartenant à la 5ème escadrille (F 121) du 21ème RABN d'Essey, a été victime d'une panne du moteur droit, au cours de la phase de décollage. La perte du moteur a provoqué une perte de vitesse qui n'a pu être reprise par le pilote. Le gros bombardier a percuté le sol le nez en premier sur la route de Saulxures, ce qui a provoqué la rupture du fuselage et son renversement sur l'aile gauche. Trois des aviateurs ont été tués, il s'agit du pilote et des deux sous-officiers. Seul le soldat mitrailleur a survécu au drame. Le 11 mars, les obséques des trois victimes eut lieu en la chapelle de l'hôpital militaire. Le Ltt Paul Martin, un Saint-Cyrien, a été inhumé dans le cimetière de Remiremont (Vosges). Le Sgt Bermont, originaire de Verfeil (Haute-Garonne), a été inhumé dans le cimetière du Sud de Nancy et le Sgt May, originaire de Gray (Haute-Saône), a été inhumé dans ce cimetière de cette commune.

Meeting du 21ème RABN :

Le 4 août 1929, à 10 heures, le régiment s'est rendu en délégation au cimetière du Sud, pour fleurir les tombes de ses morts. A 11h15, un office a été célébré en la cathédrale de Nancy, en hommage aux morts du 21ème RABN. A 14h30, début du grand meeting avec la présentation des nouveaux avions du 21ème RABN d'Essey, puis manoeuvres de combat par les chasseurs du 38ème RAM de Basse-Yutz et finalement tous les avions du 21ème RABN ont réalisé un vaste défilé.

Grave accident d'atterrissage :

Le 14 février 1930, un Lioré et Olivier LéO 20, appartenant au 21ème régiment d'aviation de bombardement, effectuait un vol d'entrainement dans la région de Metz. Au cours du vol, l'équipage a été contraint d'atterrir en campagne, suite à la panne simultanée des deux moteurs. L'équipage était composé de l'Adj Lebourg (pilote), Ltt Merer (obs), Sgc Martin (radio), Cal Expert (mitrailleur). La présence de brume, sur la zone, a empêché la reconnaissance préalable de la zone d'atterrissage choisie par l'équipage. Après le posé des roues à proximité de la ferme de Grimont, sur le territoire de la commune de Saint-Julien-les-Metz (Moselle), l'avion percute un poteau téléphonique. Au cours de l'atterrissage, le Ltt Merer (obs) a un bras fracturé à trois endroits, l'Adj Philéas Lucien Lebourg (pilote) victime d'une commission cérébrale et les deux derniers occupants étant indemnes. Les moteurs s'embrasent et transmettent le feu à l'ensemble du gros bombardier. L'équipage a heureusement le temps d'évacuer sans blessure supplémentaire. Les deux blessés ont été évacués sur l'hopital militaire de Plantières.

Les insignes métalliques des escadrilles du 21ème régiment de bombardement de Malzéville - Essey de la période allant du 1er juillet au 1er novembre 1930 - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - L'insigne en rapport avec la SAL 6 date d'avant la 2ème GM - La numérotation des escadrilles est celle de la période en question - Insignes issus des collections de Mrs Philippe Bartlett, Alexandre Bouchet (2 et 3), Jean-René Bottelin (5) que je remercie pour leur aide.

> 2ème organisation du 21ème RABN :

Valable pour la période allant du 1er juillet au 1er novembre 1930.
Six escadrilles, numérotées de 1 à 6, réparties en 2 groupes de bombardement et un groupe de renfort, arrivant de Mayence (Allemagne) comprenant 4 escadrilles d'observation qui formaient les 4ème et 5ème groupes du 33ème régiment d'aviation mixte.

1er groupe de bombardement de nuit
1ère escadrille ---> traditions de la F 25
2ème escadrille ---> traditions de la VB 114
3ème escadrille ---> traditions de la F 110
- - - - -
2ème groupe de bombardement de nuit
4ème escadrille ---> traditions de la F 118
5ème escadrille ---> traditions de la F 121
6ème escadrille ---> traditions de la F 119
- - - -
Un groupe d'observation en renfort (arrive de Mayence)
une escadrille ---> traditions de la BR 11
une escadrille ---> traditions de la SAL 6
une escadrille ---> traditions de la BR 244
une escadrille ---> traditions de la SAL 33

Visite d'une escadrille belge :

Le 24 juillet 1930, une escadrille militaire belge stationnée à Liège, commandée par le Major Tadproge, est venue en visite avec sept appareils. Le détachement est composé de sept officiers, sept sous-officiers, tous pilotes, ainsi que des observateurs et des mécaniciens.

Mort d'un soldat lors d'un accident d'auto :

Le 1er septembre 1930, le Sol Marcel Bauris, 19 ans, engagé volontaire au 21ème RABN depuis le 16 août 1929, était en mission au camp de St-Sauveur près de Luxeuil. Devant faire signer une permission, il prit une bicyclette. Sur le chemin du retour, au moment de tourner vers le camp d'aviation, il ne vit pas la voiture d'un directeur d'usine à Courbevoie. Il fut happé par la voiture et traîné sur 25 à 30 mètres. Malheureusement, il avait été tué, victime d'une fracture du crâne et d'une abondante hémorragie. Son corps fut évacué sur l'hôpital de Luxeuil. La victime était originaire de Neuves-Maisons (Meurthe-et-Moselle).

> 3ème organisation du 21ème RABN :

Valable pour la période allant du 1er novembre 1930 au 1er janvier 1932.
Six escadrilles, numérotées de 1 à 6, réparties en 2 groupes de bombardement.

1er groupe de bombardement de nuit
1ère escadrille ---> traditions de la F 25
2ème escadrille ---> traditions de la VB 114
3ème escadrille ---> traditions de la F 110
- - - - -
2ème groupe de bombardement de nuit
4ème escadrille ---> traditions de la F 118
5ème escadrille ---> traditions de la F 121
6ème escadrille ---> traditions de la F 119

Les escadrilles du 21ème RABN sont principalement équipées de Lioré et Olivier LeO 20.

Accident du général Bouchet :

Le 9 septembre 1931, le Breguet 19 B2 n° 01079, de l'équipage Adc Jacob (pilote) / Général Bouchet (commandant de la 11ème brigade) a percuté la maison de M. et Mme Chrétien Iochum alors qu'il était en phase d'atterrissage. Victime d'une baisse de régime, il s'est abattu et a percuté la maison proche du terrain d'Essey. Le Général Bouchet, qui a été éjecté à l'impact, n'a été que légèrement blessé à la jambe. Il a pu rentrer chez lui le soir même, après avoir été pansé. L'Adc Jacob souffrait d'une épaule douloureuse et de douleurs internes, mais qui restèrent sans conséquense. L'avion a été détruit. Les habitants de la maison n'ont pas été blessés mais se rappelleront longtemps de ce réveil nocturne.

La coupe Military Zenith :

Le 11 octobre 1931, la coupe "Military Zenith" des avions de bombardement de nuit a été attribuée à la 3ème escadrille (F 110) du 21ème RABN de Nancy-Essey. La 3ème escadrille (VB 101) du 22ème RABN de Chartres-Champhol se classe seconde. La "Military Zenith" des avions de renseignements est attribuée à la 1ère escadrille (BR 220) du 32ème régiment d'aviation mixte de Dijon-Longvic, puis suivent la 11ème escadrille du 36ème groupe d'aviation d'observation de Pau, la 1ère escadrille (SAL 51) du 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz et la 1ère escadrille (SAL 19) du 31ème régiment d'aviation de Tours.

> 4ème organisation du 21ème RABN :

Valable pour la période allant du 1er janvier au 1er octobre 1932.
Sept escadrilles, numérotées de 1 à 21, réparties en 2 groupes de bombardement et un vol de chasse de nuit.

1er groupe de bombardement de nuit
1ère escadrille ---> traditions de la F 25
2ème escadrille ---> traditions de la VB 114
3ème escadrille ---> traditions de la F 110
- - - - -
2ème groupe de bombardement de nuit
4ème escadrille ---> traditions de la F 118
5ème escadrille ---> traditions de la F 121
6ème escadrille ---> traditions de la F 119
- - - - -
Escadrille de chasse de nuit

21ème escadrille ---> traditions de la VB 135

Les six escadrilles de bombardement du 21ème RABN sont équipées de Lioré et Olivier LeO 20 BN 3 et de Breguet 19 CN2 pour l'escadrille de chasse de nuit.

 

La 21ème escadre aérienne
d'aviation lourde de défense

Le 1er octobre 1932, la 21ème escadre de bombardement remplace le 21ème régiment d'aviation de bombardement de nuit.

> 1ère organisation du 21ème escadre aérienne d'aviation lourde de défense :

Valable pour la période allant du 1er octobre 1932 au 1er juillet 1933.
Sept escadrilles, numérotées de 1 à 21, réparties en 3 groupes de bombardement.

GB I/21
1ère escadrille ---> traditions de la F 25
2ème escadrille ---> traditions de la VB 114
- - - - -
GB II/21
3ème escadrille ---> traditions de la F 110
4ème escadrille ---> traditions de la F 118
- - - - -
GB III/21
5ème escadrille ---> traditions de la F 121
6ème escadrille ---> traditions de la F 119
21ème escadrille ---> traditions de la VB 135

Les six escadrilles de bombardement du 21ème RABN sont équipées de Lioré et Olivier LeO 20 BN 3 et de Breguet 19 CN2 pour la 21ème escadrille.

Nouvelle organisation de l'aviation militaire :

Le 1er avril 1933, nouvelle organisation des unités aériennes de l'aviation militaire.

  • 1ère région aérienne (EM à Metz) :
  • 8ème brigade aérienne :
    • 38ème régiment d'aviation mixte (renseignement) à Thionville-Basse-Yutz et Bouy.
    • 33ème escadre aérienne (observation) à Nancy-Essey.
    • 1er et 4ème bataillons du 1er régiment d'aérostation à Metz et Epinal.
  • 11ème brigade aérienne :
    • 11ème escadre aérienne (bombardement) de Metz-Frescaty.
    • 21ème escadre aérienne (bombardement) de Nancy-Essey.
  • 2ème brigade aérienne :
    • 7ème escadre aérienne (chasse) de Dijon-Longvic.
    • 32ème escadre aérienne (observation) de Dijon-Longvic.
    • 52ème escadre aérienne (Reconnaissance) de Dijon-Longvic.
  • Magasin général d'aviation n° 1 de Romilly.
  • Magasin général d'aviation n° 2 de Dijon-Longvic.
  • Magasin général d'aviation n° 3 de Romorantin.
  • Ecole d'aviation militaire d'Avord.
2ème région aérienne (EM à Paris) :
    • 4ème brigade aérienne :
      • 1ère escadre aérienne (chasse) au Bourget-Dugny.
      • 34ème escadre aérienne (observation) au Bourget-Dugny.
      • 54ème escadre aérienne (reconnaissance et observation) au Bourget-Dugny.
      • 2ème et 3ème bataillons du 1er régiment d'aérostation à Compiègne.
    • 12ème brigade aérienne :
      • 12ème escadre aérienne (bombardement) à Reims-Courcy.
      • 22ème escadre aérienne (bombardement) à Chartres-Champhol.
    • Entrepot d'aérostation de Chalais-Meudon.
    • Entrepôt spécial d'aviation n° 1 de Villacoublay.
    • Entrepôt spécial d'aviation n° 2 de Nanterre.
    • Entrepôt spécial d'aviation n° 3 de Saint-Cyr.
    • Entrepôt spécial d'aviation n° 4 de Saint-Cyr.
    • Ecole d'application de Versailles.
    • Ecole de perfectionnement d'Etampes.
    • Division d'entrainement d'Orly.
    • Compagnie de météorologie de Saint-Cyr.
  • 3ème région aérienne (EM à Tours) :
    • 1ère brigade aérienne :
      • 31ème régiment d'aviation (renseignement) de Tours.
      • 6ème demi-brigade aérienne (renseignement) de Pau.
      • 3ème régiment d'aviation (chasse) de Châteauroux.
    • Camp d'expériences de Cazaux.
    • Ecole des mécaniciens de Rochefort.
    • Ecole des spécialistes de Bordeaux.
  • 4ème région aérienne (EM à Lyon) :
    • 5ème brigade aérienne :
      • 5ème escadre aérienne (chasse) de Lyon-Bron.
      • 35ème escadre aérienne (observation) de Lyon-Bron.
      • 55ème escadre aérienne (reconnaissance) de Lyon-Bron.
      • 3ème régiment d'aérostation de Toulouse.
    • Escadrilles de l'aéronautique maritime autonome (en formation).
    • Ecole pratique d'aviation d'Istres.

Six morts au cours d'un meeting :

Le 18 juin 1933, au cours du meeting qui se déroulait sur le terrain d'Essey, l'Adc Edouard Poirey, un pilote de la 1ère escadrille (SPA 15) de la 7ème escadre de chasse de Dijon-Longvic, effectait une série d'évolutions, aux commandes d'un Wibault 72. A la fin de son exhibition, alors qu'il était à 500 mètres d'altitude, il mit son avion en vrille, avec l'intention de se poser. L'avion fit neuf tours, sans doute trop, car le pilote voulut sortir de la vrille, il était trop tard. Le Wibault 72 s'écrasa sur le sommet du hangar principal, précisément où la foule s'était rassemblée. Pour rajouter à l'horreur de la scéne, l'avion prit feu presque aussitôt. Des débris d'avion et de l'essence enflammée retombent sur la foule. Beaucoup de personnes présentes sont brulées, plus ou moins gravement. Le pilote, qui a été éjecté à l'impact, a été tué sur le coup. Les blessés sont répartis entre l'hôpital Central (civil) et l'hôpital sédillot (militaire). Ving-sept blessés sont amenés à l'hopital Central de Nancy. Onze d'entre eux ont pu rentrer chez eux le même jour, après avoir été pansés. Pour les seize autres, le pronostic est plus réservé. En particulier, l'état de M. André Stelly qui a été grièvement blessé par l'essence et les débris de l'avion, Mme Thirion qui a une double fracture des jambes. Treize sont évacués sur l'hôpital Sédillot, principalement pour des brûlures, généralement aux bras et aux mains. Trois d'entre eux ont regagné leur domicile le soir même.

Une des victimes, M. Gilbert Lalante d'Atienville, qui avait été brûlé sur tout le corps, a succombé des suites de ses blessures à l'hôpital militaire sédillot, le soir même. Trois autres blessés sont dans un état grave. Pour l'hôpital Central, deux des blessés ont un état préoccupant. Le lendemain, la petite Micheline Noël, âgée de 4 ans, est décédée dans la nuit du lundi au mardi. Ses parents font partie des blessés qui sont encore hospitalisés. Le jour suivant, M. Jules Bacheterre de Nancy et M. Pierre Clausse d'Attienville décédent à leur tour. A la fin de la semaine, un dernier blessé, M. Marius Bassignot a succombé des suites de ses blessures. Sa mort porte à six le nombre des victimes, le pilote et cinq spectateurs.

Les obsèques de l'Adc Edouard Poirey, tué au cours de l'accident d'Essey, ont eu lieu à Dijon, le 21 juin. C'était un bon pilote qui avait fait ses preuves au Maroc où il avait gagné la Médaille Militaire. Il a été inhumé dans le cimetière des Péjoces à Dijon.

 

> 2ème organisation du 21ème escadre aérienne d'aviation lourde :

Valable pour la période allant du 1er juillet 1933 au 1er avril 1937.
Six escadrilles, numérotées de 1 à 6, réparties en 3 groupes de bombardement.

GB I/21
1ère escadrille ---> traditions de la F 25
2ème escadrille ---> traditions de la VB 114
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GB II/21
3ème escadrille ---> traditions de la F 110
4ème escadrille ---> traditions de la F 118
- - - - -
GB III/21
5ème escadrille ---> traditions de la F 121
6ème escadrille ---> traditions de la F 119

Les six escadrilles de bombardement du 21ème RABN sont équipées de Lioré et Olivier LeO 20 BN 3. Elles sont toutes rééquipées de Bloch MB 200 à partir de 1935, puis de Bloch MB 210 à partir de septembre 1936.

Un grave accident évité :

Dans la nuit du 5 au 6 juillet 1933, le Sgt François Gouth (pilote), en équipage avec le Sgc Biremhaut (mitrailleur), aux commandes d'un Breguet 19 BN 2 de la 21ème escadre aérienne, a été contraint d'atterrir, non loin du village de Choloy. Partis du terrain de Romilly-sur-Seine vers 21h30, les deux aviateurs arrivent au dessus de Ligny-en-Barrois lorsque le pilote perçoit un bruit anormal, une salade de bielles comme il dit, et pense pouvoir atteindre le terrain d'aviation de la Coirx-de-Metz à Toul. Hélas, les ratés se succèdent et le moteur s'arrête alors qu'ils survolent les bois de Foug. Obligés d'atterrir, le pilote choisit, après avoir lancé une bombe éclairante Michelin et évité deux lignes électriques à haute tension, un champ à proximité des premières maisons du village de Choloy. En touchant le sol, l'avant de l'avion toucha un mur qu'il renserva. Avant l'arrêt de l'avion, le Sgt Gouth sauta de la carlingue et tomba la tête la première dans le champ de seigle. Son camarade fit de même. Ils en furent quitte avec quelques bleus. L'avion a été détruit.

Capotage à Foug :

Le 27 juin 1934, après avoir décollé du terrain de Romilly, un (LéO 20), de l'équipage composé de l'Adc Guionnet (pilote), Ltt Martin (observateur), Sgc Vernérot (mitrailleur), Sgt Vincent (mécanicien), est victime d'une panne d'huile sur un des moteurs quand il survole les environs de Foug. Le pilote décide d'atterrir en campagne. Il choisit un champ entre la route nationale et le ligne de chemin de fer Paris-Strasbourg, à proximité des premiers bâtiments de l'usine de Foug. A l'impact, le réservoir d'essence se détacha et bloqua le train d'atterrissage, provoquant le capotage de l'avion. Trois des occupants s'en tirent sans mal, par contre le Sgt Vincent est victime d'une fracture du pied gauche et porte de nombreuses contusions. Il fut transporté sur l'hôpital Gamma de Toul.

Tentative de bracage du coffre du trésorier de la 21ème EB :

Dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre 1934, une attaque a été tentée au quartier Kléber à Essey-les-Nancy, pour s'emparer des 900.000 francs qui se trouvaient dans le coffre-fort du capitaine trésorier. Cette importante somme d'argent était destinée à la paie des personnels qui devait être effectuée le lendemain. La garde au coffre avait été renforcée par la présence supplémentaire du Cal Chaudron. Juste après minuit, deux individus se jetèrent sur le caporal pour le neutraliser, comme celui-ci ne se laissait pas faire, l'un d'eux lui asséna plusieurs coups de matraque. Malgré les coups, Chaudron cria pour alerter, ce qui provoqua le réveil de son camarade, qui se mit également à crier. Surpris d'entendre une autre personne, les agresseurs prirent la poudre d'escampette. Juste à temps pour ne pas être interpellés par les soldats de garde accourus de l'entrée du quartier. La garde releva le caporal sérieusement blessé à la tête, il sera hospitalisé et gardera des séquelles des coups portés à la tête. Après une enquête et un témoignage accablant, la police retrouva le propriétaire de la matraque, le Clc Denis Sainsaulieu récemment libéré du 21ème EB de Nancy-Essey et son complice, le Clc Pierre Laval, lui aussi récemment libéré du 11ème EB de Metz-Frescaty. Après perquisition, la police trouva une grande quantité de bijoux et montres, preuves qu'ils n'en étaient pas à leur coup d'essai. Ils ont également arrêté un complice, nommé Jack Heidsieck qui devait faire son service militaire. Les trois individus appartiennent à des familles qui ont de grosses situations à Reims. Ils ont été condamnés à 5 ans fermes pour Sainsaulieu, 3 ans fermes pour Laval et 3 ans avec sursis pour Heidsieck en avril 1935.

Décès du Sgt Gilbert Toussaint :

Le 8 mars 1935, mort du Sgt Gilbert Toussaint, 26 ans, mécanicien de la 121ème base aérienne d'Essey-les-Nancy. Il est décédé à l'hôpital militaire Sédillot et a été inhumé au cimetière du Sud de Nancy, le 11 mars.

Dix morts à la 21ème escadre aérienne :

Le 5 septembre 1935, au cours de manoeuvres dans les Ardennes, deux bombardiers lourds bimoteurs de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne, génés par le mauvais temps, sont entrés en collision dans un nuage, dans les environs du village de Saint-Jean-aux-Bois (Ardennes). Le premier appareil descendit immédiatement en vrille. Il s'écrasa en flammes sur le côté gauche de la mairie, entre l'école et la maison du garde champêtre. Il avait pris feu en l'air et ses débris provoquèrent l'incendie d'un baraquement proche Ses cinq occupants ont été tués lors de la collision et leurs corps ont été carbonisés. Le second bimoteur a été coupé en deux. Ses deux parties s'écrasèrent à 20 mètres des maisons situées en haut du village. Quatre des occupants furent retrouvés dans les débris, le 5ème membre d'équipage fut éjecté et retrouvé écrasé à 30 mètres de son avion. Sa tête avait visiblement touché le mur du maison en tombant. Les aviateurs tués dans l'accident sont :

  • pour le 1er avion : Cne Norbert Girard (chef de bord), Adc Auguste Doffin (1er pilote), Adj Marcel Maupin (mécanicien), Sgt François Lamy (radiotélégraphiste), Sgt Marcel Ducret (mitrailleur).
  • pour le 2ème avion : Sgt Roger Aubrian (1er pilote), Sgt Robert Porteret (2ème pilote), Adc Georges Pilleux (mitrailleur), Sgt Hugues Cailleux (mécanicien), Slt Roger Cade (observateur)

Leurs corps ont été évacués sur l'hôpital civil de Reims où une chapelle a été érigée.

Deux morts au cours d'un accident de circulation :

Le 18 mai 1936, les Clc Roger Vincent et Charles Martin de la 21ème escadre aérienne, qui roulaient à moto, ont été percutés par une camionnette à Essey. Evacués de toutes urgences sur l'hôpital militaire Sédillot, le Clc Vincent est décédé des suites de ses blessures, le lendemain. Malheursuement, le Clc Martin n'a pas survécu à ses graves blessures et est décédé à son tour, le 20 mai. Charles Martin repose dans le cimetière communal de la Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne) et Roger Vincent dans celui de Belmont-sur-Buttant (Vosges)

Départ de la 21ème escadre aérienne d'aviation lourde d'Essey :

Le 1er avril 1937, la 21ème escadre aérienne d'aviation lourde quitte la base aérienne de Nancy-Essey trop exposée à la menace allemande pour celle de Bordeaux-Mérignac.

Sources :

Journal "L'Est Républicain - Journal "Le Lorrain" - Revue "L'Aérophile".

 

Photos du terrain d'aviation
et des installations

Cantine des soldats du 21ème régiment d'aviation de bombardement sur le site de la caserne Kléber à Essey-les-Nancy - Derrière, le château d'eau - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Si vous possèdez d'autres photos des installations du régiment à Malzéville et à Essey, envoyez un message à l'auteur du site - Carte postale d'époque.

Photo oblique du terrain d'aviation d'Essey, le 8 juillet 1931 - Le 21ème RABN s'y est installé à partir de mai 1926 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo "Remonter le temps" de l'IGN. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Photo oblique du terrain d'aviation d'Essey, le 30 octobre 1933 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo "Remonter le temps" de l'IGN.

 

 

Je cherche des photos des installations du 21ème RABN sur le plateau de Malzéville de la période allant de décembre 1919 à mai 1926 et celles d'Essey, si vous possèdez de tels documents, veuillez prendre contact avec l'auteur du site.

 

Photos du terrain d'aviation
et des installations

Batîments occupés par les compagnies d'ouvriers d'aviation du 21ème régiment d'aviation de bombardement sur le site de la caserne Kléber à Essey-les-Nancy - Si vous possédez les cartes postales de cette série, envoyez un message à l'auteur du site - Carte postale d'époque.

Terrain d'aviation du plateau de Malzéville, le 11 juillet 1931 - En bas au premier plan, la ferme Sainte-Geneviève - A cette date, le 21ème RABN n'utilise plus ce terrain et transféré la totalité de ses moyens aériens sur le terrain d'Essey-les-Nancy en mai 1926 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo "Remonter le temps" de l'IGN.

Photo oblique du terrain d'aviation d'Essey, le 4 octobre 1934 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo "Remonter le temps" de l'IGN.

Photo oblique du terrain d'aviation d'Essey, le 4 octobre 1934 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo "Remonter le temps" de l'IGN.

 

Les Hommes

Cne Alexandre Bouchet - Né le 5 février 1876 à Beaumont (Puy-de-Dôme) - Fils de Léger Bouchet et de Louise Roche - Domiciliés à Beaumont (61) - Profession avant guerre cultivateur - Classe 1896 - Recrutement de Riom sous le n° matricule 1779 - Service militaire au 30ème régiment de Dragons à compter du 16 novembre 1897 - Nommé Brigadier, le 18 mars 1898 - Nommé Brigadier fourrier, le 6 juillet 1898 - Nommé Maréchal des Logis, le 28 janvier 1899 - Engagé pour deux ans, le 22 juin 1900 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 23 septembre 1900 - Nommé Maréchal des Logis chef, le 10 octobre 1901 - Engagement de trois ans à compter du 1er novembre 1902 - Nommé sous-lieutenant au 21ème régiment de chasseurs à cheval, le 1er avril 1905 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1907 - Affecté comme instructeur d'équitation à l'école d'application de cavalerie, le 23 mars 1910 - Affecté au 7ème régiment de Hussards, le 6 septembre 1912 - Affecté au 21ème régiment de Chasseurs, le 10 octobre 1913 - Passé à l'aéronautique militaire, comme observateur de la 4ème armée, le 9 octobre 1914 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 1er novembre 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 511 à l'ordre de l'armée, le 8 janvier 1915 - Affecté au 1er groupe de bombardement (GB 1) comme adjoint au commandant de groupe du 16 octobre 1915 au 31 mai 1917 - Citation n° 406 à l'ordre de l'armée, le 25 octobre 1915 - Citation n° 2910 à l'ordre de l'armée, le 13 mai 1916 - Passé au GDE, le 1er juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9417 obtenu au GDE, le 20 octobre 1917 - Commandant de l'escadrille F 25 du 28 octobre 1917 au 20 février 1918 - Nommé commandant du 1er groupe de bombardement, le 20 février 1918 - Citation n° 1118 à l'ordre de la 2ème armée, le 14 mars 1918 - Nommé Chef d'escadron (Cdt) à titre temporaire, le 28 juin 1918 - Nommé Chef d'escadron à titre définitif, le 23 mars 1919 - Commandant du 2ème régiment de bombardement, le 1er janvier 1920 - Officier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 - Commandant du 21ème régiment d'aviation d'Essey-les-Nancy, par changement de dénomination, le 1er août 1920 - Marié avec Jeanne Marie Madeleine Gauthier à Nancy, le 17 mai 1927 - Ordre de 4ème classe du soleil Levant (Japon) - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 mars 1924 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 28 décembre 1927 - Nommé Colonel - Commandant de la 11ème brigade de bombardement de Metz, le 5 février 1929 - Nommé Général de Brigade aérienne - Nommé Général de division aérienne, le 19 avril 1935 - Décédé à Nancy (54), le 11 mai 1958 - Alexandre Bouchet repose au cimetière du Sud de Nancy - Photo Alexandre Bouchet, transmise par Antoine Bouchet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 511 à l'ordre de l'armée, le 8 janvier 1915 : "Observateur en aéroplane, a montré les plus grandes qualités de calme et d'audace au cours de nombreuses reconnaissances et d'un bombardement de nuit des bivouacs ennemis. A toujours rapporté des renseignements précis et exacts sans se laisser détourner de sa mission, même par les circonstances les plus critiques. En dernier lieu, le 31 décembre, a effectué une reconnaissance par un temps très défavorable, et sous un feu violent d'artillerie. Un obus ayant sectionné un longeron de queue de son avion, a continué à observer le détail des tranchées ennemies, pendant une descente périlleuse où l'appareil, complétement déséquilibré, était canonné jusqu'à l'atterrissage."

* Citation n° 406 à l'ordre de l'armée, le 25 octobre 1915 : "Observateur en avion depuis octobre 1914, a accompli un nombre considérable de reconnaissances à grande distance, parfois dans des conditions atmosphériques très défavorables et sans se laisser jamais arrêter par le feu de l'ennemi. A toujours rapporté, grâce à son expérience et sa ténacité, tous les renseignements qu'il était possible de recueillir."

* Citation à l'ordre de l'Armée de l'escadrille VB 101 du 4 février 1916 : "Escadrille ayant toujours donné les preuves d'un grand courage et d'un parfait esprit de devoir. Est parvenue en très peu de temps, sous l'impulsion énergique de son Chef, le Capitaine LAURENS, à exécuter des bombardements de nuit collectifs et parfois dans des circonstances difficiles, en particulier dans la nuit du 18 janvier 1916, où 6 appareils ont pris leur vol." Signé Joffre

* Citation n° 2910 à l'ordre de l'armée, le 13 mai 1916 : "Officier hardi, exemple d'énergie et d'entrain. A effectué 188 heures de vol au-dessus de l'ennemi et exécuté 21 bombardements. S'est particulièrement distingué dans la nuit du 10 au 11 avril 1916 au cours d'une ronde rendue extrêmement difficile et périlleuse par l'état de l'atmosphère."

* Ordre général N°4 ''F'' attribuant le port de la fourragère au GB1 du 30 juillet 1916 - Le personnel des Groupes de Bombardement et des Escadrilles d'Avions sera admis au port de la Fourragère dans les conditions fixées par l'Ordre Général N°1 ''F'', du 5 juin 1916, avec deux citations à l'ordre de l'Armée. En conséquence, ont droit au port de la Fourragère : le 1er groupe de bombardement, qui a été l'objet de deux citations à l'Ordre des Armées - Signé Joffre.

* Citation n° 1118 à l'ordre de la 2ème armée, le 14 mars 1918 : "A exécuté de nombreux bombardements aériens, en particulier, a pris part à 14 sorties du 10 au 30 avril 1917; le 13 mai 1917, a bombardé de nuit une gare importante éloignée. Comme capitaine d'escadrille, a effectué à la tête de son unité 9 bombardements de nuit, en particulier les 25 et 28 juillet 1918, où il a pu recueillir des renseignements importants, malgré une brume intense."

* Citation n° 12.763 à l'ordre de l'armée, décernée par le Maréchal de France, commandant en chef les armées françaises de l'Est, du 1er groupe de bombardement en date du 6 janvier 1919 : "Sous l'impulsion énergique de son commandant, le chef d'escadrons Bouchet, le 1er groupe de bombardement, composé des escadrilles 114, 110, 25, a pris part aux batailles de Picardie et de champagne 1918. En sept mois, du 27 mars au 9 novembre, il a executé 106 nuits de travail, 2134 expéditions d'avions, attaqué 749 objectifs militaires, accompli 109 reconnaissances de nuit, lançé près de 560 tonnes de projectiles, réalisé 115 destructions (incendies, routes coupées, trains sautés, dépôts de munitions explosés, terrains d'aviation brûlés, ....) A contribué puissamment à l'arrêt de l'ennemi, et à son recul consécutif, en lui infligeant des pertes qui ont affecté profondément son moral et diminué sensiblement sa valeur combative. N'a cessé de procurer à notre haut commandement des renseignements du plus grand intérêt."

 

Photo de l'Adj Maurice Mascré

Adj Maurice Mascré - Brevet de pilote militaire n° 8954 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 27 septembre 1917 - Pilote de la 2ème escadrille du 21ème RABN - Le 20 août 1924, l'Adj Maurice Mascré, pilote de la 2ème escadrille (VB 114) du 21éme RABN a couvert 1800 kms en 14h25. Il a décollé du plateau de Malzéville à 4h35, et a relié Mayence, Mourmelon, Chartres, Dijon, Nancy, Mayence et retour de nuit sur Nancy - Sources : Liste des brevets militaires - Journal L'Est Républicain - Journal Le Lorrain - Dernière mise à jour : 20 avril 2023.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Le 8 juillet 1918, ayant atterri, trompé par la brume et les nuages, à 40 kilomètres à l'intérieur des lignes ennemies, a tenu en respect, avec ses mitrailleuses, des soldats qui voulaient capturer son appareil et est parvenu à reprendre son vol et à rentrer au terrain, malgré un feu violent d'artillerue et de mitrailleuses, faisant ainsi preuve de sang-froid et d'habileté."

 

Photo du Ltt Paul Martin

Ltt Paul Jean Marie Martin - Né à Remiremont (Vosges) - Reçu à l'école militaire spéciale de St-Cyr suite au concours de 1924 - Classé 141ème sur 300 - Est entré à l'école de St-Cyr, le 9 octobre 1924 - Nommé Sous-lieutenant - En stage au 3ème groupe d'ouvriers d'aéronautique - Affecté au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique et détaché à l'école pratique d'aviation d'Avord, le 22 octobre 1927 - Brevet de pilote militaire n° 21.836 obtenu à l'école pratique d'aviation d'Avord, le 25 janvier 1928 - Nommé Lieutenant - Affecté au 21ème RABN d'Essey, le 21 avril 1928 - Pilote affecté de la 5ème escadrille (F 121) du 21ème RABN d'Essey - Le 8 mars 1929, un Lioré et Olivier LeO 20, de l'équipage composé du Ltt Paul Martin (pilote), des sergents Jean Bermont (mitrailleur), Pierre May (mitrailleur) et le sol Charenton (mitrailleur), appartenant à la 5ème escadrille (F 121) du 21ème RABN d'Essey, a été victime d'une panne du moteur droit, au cours de la phase de décollage - La perte du moteur a provoqué une perte de vitesse qui n'a pu être reprise par le pilote - Le gros bombardier a percuté le sol le nez en premier sur la route de Saulxures, ce qui a provoqué la rupture du fuselage et son renversement sur l'aile gauche - Trois des aviateurs ont été tués, il s'agit du pilote et des deux sous-officiers - Seul le soldat mitrailleur a survécu au drame - Le 11 mars, les obséques des trois victimes eut lieu en la chapelle de l'hôpital militaire - Jean Martin, un Saint-Cyrien, a été inhumé dans le cimetière de Remiremont (Vosges) - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 24 avril 1929 - Sources : Liste des brevets militaires - JORF - Journal L'Est Républicain - Journal Le Lorrain - Dernière mise à jour : 21 avril 2023.

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Paul Jean Marie Martin, pilote du 21ème régiment d'aviation de bombardement de nuit, en date du 24 avril 1929 : "Jeune officier plein d'allant et d'enthousiasme, pilote remarquable, accomplit depuis un an de nombreuses missions par tous temps, si signalant par son ardeur et son sang-froid. A trouvé une mort glorieuse, le 8 mars 1929, dans l'accomplissement de son devoir, à bord de l'avion qu'il pilotait."

 

Photo du Sgt Jean Bermond

Sgt Jean Bermond - Né à Verfeil (Haute-Garonne) - Mitrailleur de la 5ème escadrille (F 121) du 21ème RABN d'Essey - Le 8 mars 1929, un Lioré et Olivier LeO 20, de l'équipage composé du Ltt Paul Martin (pilote), des sergents Jean Bermont (mitrailleur), Pierre May (mitrailleur) et le sol Charenton (mitrailleur), appartenant à la 5ème escadrille (F 121) du 21ème RABN d'Essey, a été victime d'une panne du moteur droit, au cours de la phase de décollage - La perte du moteur a provoqué une perte de vitesse qui n'a pu être reprise par le pilote - Le gros bombardier a percuté le sol le nez en premier sur la route de Saulxures, ce qui a provoqué la rupture du fuselage et son renversement sur l'aile gauche - Trois des aviateurs ont été tués, il s'agit du pilote et des deux sous-officiers - Seul le soldat mitrailleur a survécu au drame - Le 11 mars, les obséques des trois victimes eut lieu en la chapelle de l'hôpital militaire - Jean Bermont, originaire de Verfeil (Haute-Garonne), a été inhumé dans le cimetière du Sud de Nancy - Médaille Militaire et citation à l'ordre du 21ème régiment d'aviation, à titre posthume, en date du 24 avril 1929 - Sources : Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 21 avril 2023.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre du 21ème régiment d'aviation, à titre posthume, du Sgt Jean Bermond, mitrailleur du 21ème régiment d'aviation de bombardement de nuit, en date du 24 avril 1929 : "Mitrailleur de premier ordre, d'une haute conscience et d'un cran à toute épreuve. Au cours des nombreuses missions qu'il n'a cessé de remplir pendant quatre ans, de jour et de nuit, a affirmé, sans jamais faiblir, ses merveilleuses qualités de science, de sang-froid et d'abnégation.A trouvé une mort glorieuse, le 8 mars 1929, à bord de l'avion où il accomplissait son devoir, à son poste de mitrailleur."

 

Photo du Sgt Roger Aubrian

Sgt Roger Aubrian - Brevet de pilote militaire n° 23.602 ontenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 15 décembre 1931 - Pilote de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne d'aviation lourde de Nancy-Essey - Le 5 septembre 1935, au cours de manoeuvres dans les Ardennes, deux bombardiers lourds bimoteurs de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne, génés par le mauvais temps, sont entrés en collision dans un nuage, dans les environs du village de Saint-Jean-aux-Bois (Ardennes) - Le premier appareil descendit immédiatement en vrille - Il s'écrasa en flammes sur le côté gauche de la mairie, entre l'école et la maison du garde champêtre - Il avait pris feu en l'air et ses débris provoquèrent l'incendie d'un baraquement proche - Ses cinq occupants ont été tués lors de la collision et leurs corps ont été carbonisés - Le second bimoteur a été coupé en deux - Ses deux parties s'écrasèrent à 20 mètres des maisons situées en haut du village - Quatre des occupants furent retrouvés dans les débris, le 5ème membre d'équipage fut éjecté et retrouvé écrasé à 30 mètres de son avion - Sa tête avait visiblement touché le mur du maison en tombant - Les aviateurs tués dans l'accident sont : pour le 1er avion : Cne Norbert Girard (chef de bord), Adc Auguste Doffin (1er pilote), Adj Marcel Maupin (mécanicien), Sgt François Lamy (radiotélégraphiste), Sgt Marcel Ducret (mitrailleur) - Pour le 2ème avion : Sgt Roger Aubrian (1er pilote), Sgt Robert Porteret (2ème pilote), Adc Georges Pilleux (mitrailleur), Sgt Hugues Cailleux (mécanicien), Slt Roger Cade (observateur). Leurs corps ont été évacués sur l'hôpital civil de Reims où une chapelle a été érigée - Roger Aubian repose dans le cimetière de Préville de Nancy - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Sources : Liste des brevets militaires - JORF - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 24 avril 2023.

* Citation n° 6 à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, du Sgt Roger Aubrian, pilote de la 2ème escadrille de la 21ème escadre aérienne, en date du 10 septembre 1935 : "Pilote dont les qualités professionnelles et militaires s'alliaient à une valeur morale portée au plus haut degré. D'un allant remarquable, volontaires pour toutes les missions, s'était révélé dès son entrée dans l'aviation comme un aviateur d'élite. A trouvé une mort glorieuse au cours d'une rnanoeuvre aérienne, le 5 septembre 1935. 565 heures de vol, dont 139 de nuit."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de la 21ème escadre aérienne, à titre posthume, en date du 19 septembre 1935 : "Pilote dont les qualités professionnelles et militaires s'alliaient à une valeur morale portée au plus haut degré. D'un allant remarquable, volontaires pour toutes les missions, s'était révélé dès son entrée dans l'aviation comme un aviateur d'élite. A trouvé une mort glorieuse au cours d'une rnanoeuvre aérienne, le 5 septembre 1935. 565 heures de vol, dont 139 de nuit." A été cité à l'ordre de l'armée de l'air (ordre général n° 6 du 10 septembre 1935).

 

Photo du Sgt Robert Porteret

Sgt Robert François Alfred Porteret - Brevet de pilote militaire n° 21.938 obtenu à l'école Farman, le 24 août 1928 - Pilote de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne d'aviation lourde de Nancy-Essey - Le 5 septembre 1935, au cours de manoeuvres dans les Ardennes, deux bombardiers lourds bimoteurs de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne, génés par le mauvais temps, sont entrés en collision dans un nuage, dans les environs du village de Saint-Jean-aux-Bois (Ardennes) - Le premier appareil descendit immédiatement en vrille - Il s'écrasa en flammes sur le côté gauche de la mairie, entre l'école et la maison du garde champêtre - Il avait pris feu en l'air et ses débris provoquèrent l'incendie d'un baraquement proche - Ses cinq occupants ont été tués lors de la collision et leurs corps ont été carbonisés - Le second bimoteur a été coupé en deux - Ses deux parties s'écrasèrent à 20 mètres des maisons situées en haut du village - Quatre des occupants furent retrouvés dans les débris, le 5ème membre d'équipage fut éjecté et retrouvé écrasé à 30 mètres de son avion - Sa tête avait visiblement touché le mur du maison en tombant - Les aviateurs tués dans l'accident sont : pour le 1er avion : Cne Norbert Girard (chef de bord), Adc Auguste Doffin (1er pilote), Adj Marcel Maupin (mécanicien), Sgt François Lamy (radiotélégraphiste), Sgt Marcel Ducret (mitrailleur) - Pour le 2ème avion : Sgt Roger Aubrian (1er pilote), Sgt Robert Porteret (2ème pilote), Adc Georges Pilleux (mitrailleur), Sgt Hugues Cailleux (mécanicien), Slt Roger Cade (observateur) - Leurs corps ont été évacués sur l'hôpital civil de Reims où une chapelle a été érigée - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Sources : Liste des brevets militaires - JORF - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 24 avril 2023.

* Citation n° 6 à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, du Sgt Robert Portera, pilote de la 2ème escadrille de la 21ème escadre aérienne, en date du 10 septembre 1935 : "Pilote consciencieux, ardent, toujours volontaire pour les missions les plus délicates. A porté au plus haut degré les qualités qui caractérisent le soldat de l'air. A trouvé une mort glorieuse au cours d'une manœuvre aérienne, le 5 septembre 1935. 1 blessure en service commandé, 622 heures de vol, dont 182 de nuit."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de la 21ème escadre aérienne, à titre posthume, en date du 19 septembre 1935 : "Pilote consciencieux, ardent, toujours volontaire pour les missions les plus délicates. A porté au plus haut degré les qualités qui caractérisent le soldat de l'air. A trouvé une mort glorieuse au cours d'une manœuvre aérienne, le 5 septembre 1935. Une blessure en service commandé, 622 heures de vol, dont 182 de nuit." A été cité à l'ordre de l'armée de l'air (ordre général n° 6 du 10 septembre 1935).

 

Photo de l'Adc Georges Pilleux

Adc Georges Pilleux - Né le 4 février 1899 à Paris 6ème - Fils de Simon Germain Pilleux et de Jeanne Lefranc - Domiciliés au 9, rue de la Fraternité à Bagnolet (Seine-Saint-Denis) - Profession avant guerre Cultivateur - Classe 1919 - Recrutement du 1er bureau de la Seine, sous le matricule n° 4988 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 118ème régiment d'artillerie, le 14 janvier 1918 - Affecté au 109ème régiment d'artillerie lourde, le 24 mai 1918 - Nommé Brigadier, le 13 mai 1919 - Affecté au 8ème régiment d'artillerie de campagne, le 1er juillet 1919 - Nommé Maréchal des logis, le 14 septembre 1919 - Au Levant du 4 mars 1921 au 16 avril 1924 - Rengagé pour un an, au titre du 274ème régiment d'artillerie, à compter du 14 janvier 1922 - Affecté au 11ème groupe d'artillerie d'Afrique, le 10 septembre 1922 - Rengagé pour un an, au titre du 11ème groupe d'artillerie de campagne d'Afrique, à compter du 14 janvier 1922 - Affecté au 39ème régiment d'aviation au Levant, le 1er octbre 1923 - Rengagé pour un an, au titre du 39ème régiment d'aviation à Beyrouth, à compter du 14 janvier 1924 - Rapatrié en France, le 8 avril 1924 - Affecté comme mitrailleur à la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne d'aviation lourde de Nancy-Essey du 16 avril 1924 au 5 septembre 1935 - Marié avec Mlle Julia Crouzier, le 8 août 1925 - Rengagé pour trois ans au titre du 21ème RABN, à compter du 14 janvier 1926 - Domiciliés à Saint-Clément (Meurthe-et-Moselle) - Nommé Sergent-major, le 1er avril 1926 - Nommé Adjudant, le 1er avril 1928 - Admis dans le cadre des sous-officiers de carrière, le 18 juillet 1928 - Nommé Chef de bord - Le 5 septembre 1935, au cours de manoeuvres dans les Ardennes, deux bombardiers lourds bimoteurs de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne, génés par le mauvais temps, sont entrés en collision dans un nuage, dans les environs du village de Saint-Jean-aux-Bois (Ardennes) - Le premier appareil descendit immédiatement en vrille - Il s'écrasa en flammes sur le côté gauche de la mairie, entre l'école et la maison du garde champêtre - Il avait pris feu en l'air et ses débris provoquèrent l'incendie d'un baraquement proche - Ses cinq occupants ont été tués lors de la collision et leurs corps ont été carbonisés - Le second bimoteur a été coupé en deux - Ses deux parties s'écrasèrent à 20 mètres des maisons situées en haut du village - Quatre des occupants furent retrouvés dans les débris, le 5ème membre d'équipage fut éjecté et retrouvé écrasé à 30 mètres de son avion - Sa tête avait visiblement touché le mur du maison en tombant - Les aviateurs tués dans l'accident sont : pour le 1er avion : Cne Norbert Girard (chef de bord), Adc Auguste Doffin (1er pilote), Adj Marcel Maupin (mécanicien), Sgt François Lamy (radiotélégraphiste), Sgt Marcel Ducret (mitrailleur) - Pour le 2ème avion : Sgt Roger Aubrian (1er pilote), Sgt Robert Porteret (2ème pilote), Adc Georges Pilleux (mitrailleur), Sgt Hugues Cailleux (mécanicien), Slt Roger Cade (observateur) - Leurs corps ont été évacués sur l'hôpital civil de Reims où une chapelle a été érigée - Georges Pilleux repose dans le cimetière communal de Saint-Clément (Meurthe-et-Moselle) - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Sources : Registre d'état-cil (acte n° 436) de la mairie de 6ème arrondissement de Paris - Fiche matricule du 1er bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - LO - JORF - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 24 avril 2023.

* Citation n° 6 à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, de l'Adc Georges Pilleux, mitrailleur de la 2ème escadrille de la 21ème escadre aérienne, en date du 10 septembre 1935 : "Engagé volontaire pendant la guerre, s'y est brillamment conduit. Entré dans l'aviation, s'y est révélé un chef de bord d'élite, d'une habileté consommée. Sous-officier d'une très haute valeur morale incarnant les plus belles vertus militaires. A trouvé une mort glorieuse à la tête de son équipage au cours d'une manœuvre aérienne, le 5 septembre 1935. Médaillé militaire du 2 juillet 1929. 1.493 heures de vol dont 409 de nuit."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de la 21ème escadre aérienne, à titre posthume, en date du 19 septembre 1935 : "Engagé volontaire pendant la guerre, s'y est brillamment conduit. Entré dans l'aviation, s'y est révélé un chef de bord d'élite, d'une habileté consommée. Sous-officier d'une très haute valeur morale incarnant les plus belles vertus militaires. A trouvé une mort glorieuse à la tête de son équipage au cours d'une manœuvre aérienne, le 5 septembre 1935. Médaillé militaire du 2 juillet 1929. 1.493 heures de vol dont 409 de nuit." A été cité à l'ordre de l'armée de l'air (ordre général n° 6 du 10 septembre 1935).

 

Photo du Sgt Hugues Cailleux

Sgt Hugues Charles Edmond Cailleux - Né à Tergnier (Nord) en 1911 - Ses parents étaient déménagés au 18, rue Pasteur à Hellemmes-lez-Lille (Nord) en 1923 - Ils ont eu trois enfants, Anna, Huguette et Hugues - A été apprenti au chemin de fer à Hellemmes aux ateliers des voitures jusqu'au début 1930 - Contacte un engagement de 5 ans au titre de la 21ème escadre aérienne à Essey - Après six mois d'engagement, passe et réussi les examens de mécanicien breveté d'aviation - Nommé Sergent - Marié avec Mlle Armande Hallo originaire d'Hellemmes (Nord) en 1933 - Domicilié à Saint-Max-les-Nancy après son mariage - A signé un nouveau réengagement en juillet 1935 - Mécanicien de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne d'aviation lourde de Nancy-Essey - Le 5 septembre 1935, au cours de manoeuvres dans les Ardennes, deux bombardiers lourds bimoteurs de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne, génés par le mauvais temps, sont entrés en collision dans un nuage, dans les environs du village de Saint-Jean-aux-Bois (Ardennes) - Le premier appareil descendit immédiatement en vrille - Il s'écrasa en flammes sur le côté gauche de la mairie, entre l'école et la maison du garde champêtre - Il avait pris feu en l'air et ses débris provoquèrent l'incendie d'un baraquement proche - Ses cinq occupants ont été tués lors de la collision et leurs corps ont été carbonisés - Le second bimoteur a été coupé en deux - Ses deux parties s'écrasèrent à 20 mètres des maisons situées en haut du village - Quatre des occupants furent retrouvés dans les débris, le 5ème membre d'équipage fut éjecté et retrouvé écrasé à 30 mètres de son avion - Sa tête avait visiblement touché le mur du maison en tombant - Les aviateurs tués dans l'accident sont : pour le 1er avion : Cne Norbert Girard (chef de bord), Adc Auguste Doffin (1er pilote), Adj Marcel Maupin (mécanicien), Sgt François Lamy (radiotélégraphiste), Sgt Marcel Ducret (mitrailleur) - Pour le 2ème avion : Sgt Roger Aubrian (1er pilote), Sgt Robert Porteret (2ème pilote), Adc Georges Pilleux (mitrailleur), Sgt Hugues Cailleux (mécanicien), Slt Roger Cade (observateur). Leurs corps ont été évacués sur l'hôpital civil de Reims où une chapelle a été érigée - Hugues Cailleux repose dans le cimetière de Saint-Max-les-Nancy (à confirmer) car sa veuve a déménagé sur Hesdin (Nord) - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Sources : JORF - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Journal "La Croix du Nord" - Journal "Grand Echo du Nord de la France" - Dernière mise à jour : 24 avril 2023.

* Citation n° 6 à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, du Sgt Hugues Cailleux, mécanicien de la 2ème escadrille de la 21ème escadre aérienne, en date du 10 septembre 1935 : "Sous-chef mécanicien d'élite se donnant entièrement à sa tâche avec un dévouement sans borne. Faisant preuve d'un allant remarquable, était constamment volontaire pour toutes les missions en vol de jour et de nuit. A trouvé une mort glorieuse au cours d'une manoeuvre aérienne, le 5 septembre 1935. 81 heures de vol, dont 10 de nuit."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de la 21ème escadre aérienne, à titre posthume, en date du 19 septembre 1935 : "Sous-chef mécanicien d'élite se donnant entièrement à sa tâche avec un dévouement sans borne. Faisant preuve d'un allant remarquable, était constamment volontaire pour toutes les missions en vol de jour et de nuit. A trouvé une mort glorieuse au cours d'une manoeuvre aérienne, le 5 septembre 1935. 81 heures de vol, dont 10 de nuit." A été cité à l'ordre de l'armée de l'air (ordre général n° 6 du 10 septembre 1935).

 

Photo du Slt Roger Cade

Slt Roger Cade - Observateur de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne d'aviation lourde de Nancy-Essey - Le 5 septembre 1935, au cours de manoeuvres dans les Ardennes, deux bombardiers lourds bimoteurs de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne, génés par le mauvais temps, sont entrés en collision dans un nuage, dans les environs du village de Saint-Jean-aux-Bois (Ardennes) - Le premier appareil descendit immédiatement en vrille - Il s'écrasa en flammes sur le côté gauche de la mairie, entre l'école et la maison du garde champêtre - Il avait pris feu en l'air et ses débris provoquèrent l'incendie d'un baraquement proche - Ses cinq occupants ont été tués lors de la collision et leurs corps ont été carbonisés - Le second bimoteur a été coupé en deux - Ses deux parties s'écrasèrent à 20 mètres des maisons situées en haut du village - Quatre des occupants furent retrouvés dans les débris, le 5ème membre d'équipage fut éjecté et retrouvé écrasé à 30 mètres de son avion - Sa tête avait visiblement touché le mur du maison en tombant - Les aviateurs tués dans l'accident sont : pour le 1er avion : Cne Norbert Girard (chef de bord), Adc Auguste Doffin (1er pilote), Adj Marcel Maupin (mécanicien), Sgt François Lamy (radiotélégraphiste), Sgt Marcel Ducret (mitrailleur) - Pour le 2ème avion : Sgt Roger Aubrian (1er pilote), Sgt Robert Porteret (2ème pilote), Adc Georges Pilleux (mitrailleur), Sgt Hugues Cailleux (mécanicien), Slt Roger Cade (observateur). Leurs corps ont été évacués sur l'hôpital civil de Reims où une chapelle a été érigée - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Sources : JORF - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 24 avril 2023.

* Citation n° 6 à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, du Slt Roger Cade, observateur de la 2ème escadrille de la 21ème escadre aérienne, en date du 10 septembre 1935 : "Observateur en avion faisant preuve des plus belles qualiîés militaires. Entré depuis dans l'aviation, s'est immédiatement révélé un brillant officier, par son allant intrépide, sa haute valeur technique, sa modestie et son dévouement. A trouvé une mort glorieuse au cours d'une manœuvre aérienne, le 5 septembre 1935. 120 heures de vo1 dont 25 de nuit."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de la 21ème escadre aérienne, à titre posthume, en date du 19 septembre 1935 : "Officier observateur en avion faisant preuve des plus belles qualiîés militaires. Entré depuis dans l'aviation, s'est immédiatement révélé un brillant officier, par son allant intrépide, sa haute valeur technique, sa modestie et son dévouement. A trouvé une mort glorieuse au cours d'une manœuvre aérienne, le 5 septembre 1935. 120 heures de vo1 dont 25 de nuit." A été cité à l'ordre de l'armée de l'air (ordre général n° 6 du 10 septembre 1935).

Les Hommes

Portrait du Colonel Alexandre Bouchet, chef de corps du 21ème régiment d'aviation de Nancy-Essey - Il a été commandant de cette grande unité du 1er août 1920 au 5 février 1929 - Photo Alexandre Bouchet, transmise par Antoine Bouchet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Général de division aérienne Alexandre Bouchet - Il a été promu à ce grade, le 19 avril 1935 - Arrivé en limite d'âge, il a mis en congé définitif du personnel navigant et en retraite, le 5 février 1936 - Photo Alexandre Bouchet, transmise par Antoine Bouchet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Photo du Cal Frédéric Vandermissen

Cal Frédéric Edgard Vandermissen - Né à Denain (Nord), le 30 avril 1902 - Fils de Frédéric Edgard Vandersmissen et d'Adolphine Victorine Capron - Domiciliés au n° 7, rue des Lilas à Paris 19ème - Classe 1922 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 1493 - Affecté à la 2ème escadrille du 21ème RABN de Malzéville - Breveté mitrailleur - Nommé Caporal - Le 31 mars 1923, le Breguet 14 B2 de l'équipage Cal Robert Rogy (pilote) / Cal Frédéric Vandermissen (mitrailleur) de la 2ème escadrille (VB 114) du 21ème RABN décolle du terrain du plateau de Malzéville - Pris dans la brume, l'équipage a tenté d'atterrir en campagne, sur le flanc d'un côteau, près de la ferme de Pixerécourt - Malheureusement, comme c'était souvent le cas à l'époque sur un terrain non préparé, leur avion a capoté - Le feu a pris peu après - Le Cal Rogy, qui a réussi à s'extraire seul de son biplace en feu, se débarrassa de sa combiniason de vol qui brulait - N'écoutant que son courage, il repartit vers le brasier pour sauver son camarade, qu'il réussit à extraire de l'avion en feu - Malheureusement, les brulûres du Cal Vandermissen étaient bien trop profondes, avec la chair d'une grande partie de son corps mise à nu, la figure presque détruite et les mains calcinées - Il est décédé des suites de ses blessures dans de terribles souffrances, la nuit suivante - Médaille Militaire et citation à l'ordre du 20ème corps d'armée, à titre posthume - Les médecins militaires de l'hôpital Sédillot de Nancy ne réussirent pas à sauver le Cal Rogy qui mourrut des suites de ses graves brulûres, notamment à la tête, au dos et aux mains, le 10 avril 1923 - Sources : Acte de décès n° 833 archivé aux archives municipales de la ville de Nancy - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 19 avril 2023.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre du 20ème corps d'armée du Cal Frédéric Edgard Vandermissen, en date du 1er avril 1923 : "Bon gradé et mitrailleur plein d'allant et de désir de bien faire. Le 31 mars 1923, au cours d'un vol par temps brumeux, a été victime d'un accident d'atterrissage. L'avaion ayant pris feu, a été grièvement brûlé sur tout le corps et est mort des suites de ses blessures, le 1er avril."

 

Photo du Cal Robert Rogy

Cal Robert Joseph Rogy - Né le 19 octobre 1902 à Belfort (Territoire de Belfort) - Fils d'Adam Joseph Rogy et d'Elisabeth Burger - Classe 1922 - Brevet de pilote militaire n° 19.603 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 4 août 1922 - Insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° 16.417 - Pilote de la 2ème escadrille (VB 114) du 21ème RABN - Le 31 mars 1923, un très grave accident d'avion est venu endeuiller le régiment - Le Breguet 14 B2 de l'équipage Cal Robert Rogy (pilote) / Cal Frédéric Vandermissen (mitrailleur) de la 2ème escadrille (VB 114) du 21ème RABN décolle du terrain du plateau de Malzéville - Pris dans la brume, l'équipage a tenté d'atterrir en campagne, sur le flanc d'un côteau, près de la ferme de Pixerécourt - Malheureusement, comme c'était souvent le cas à l'époque sur un terrain non préparé, leur avion a capoté - Le feu a pris peu après - Le Cal Rogy, qui a réussi à s'extraire seul de son biplace en feu, se débarrassa de sa combiniason de vol qui brulait - N'écoutant que son courage, il repartit vers le brasier pour sauver son camarade, qu'il réussit à extraire de l'avion en feu - Malheureusement, les brulûres du Cal Vandermissen étaient bien trop profondes, avec la chair d'une grande partie de son corps mise à nu, la figure presque détruite et les mains calcinées - Il est décédé des suites de ses blessures dans de terribles souffrances, la nuit suivante - La Médaille Militaire et une citation à l'ordre du 20ème corps d'armée lui a été décernée à titre posthume - Les médecins militaires de l'hôpital Sédillot de Nancy ne réussirent pas à sauver le Cal Rogy qui mourrut des suites de ses graves brulûres, notamment à la tête, au dos et aux mains, le 10 avril 1923 - Dernière mise à jour : Liste des brevets militaires - Acte de décès n° 903 conservé aux archives municipales de Nancy - Dernière mise à jour : 19 avril 2023.

 

Photo de l'Adj Fernand Cros

Le 29 juillet 1926, à 7h35, un Breguet 16 BN 2 de la 6ème escadrille (F119) du 21ème RABN, monté par l'équipage composé du Sgt Cros (pilote) / Slt Charles Marcieux (observateur), a décollé du terrain d'Essey. Les deux aviateurs avaient pour mission de survoler la gare de Toul, où un détachement du 18ème régiment du Génie effectuait un exercice d'embarquement. Après le décollage, le pilote fit le tour de piste réglementaire, puis dirigea son avion sur Nancy. Arrivant au-dessus de la forêt de Haye, le Br 16 BN 2 fut pris dans de gros nuages et un fort vent violent. Après être entré dans un nuage, l'avion sortit de celui-ci incliné sur l'aile gauche, puis piquer à la verticale, plein régime moteur avant de s'écraser au sol dans les bois des Trois-Fourchons sur le territoire de la ville de Champigneulles. Les témoins au sol mirent deux heures à retrouver l'avion qui était tombé dans un sous-bois très dense. Les deux occupants avaient été tués sur le coup et l'avion entièrement détruit. Le moteur a été trouvé profondément enfoncé dans le sol, preuve que l'avion avait percuté en pleine vitesse, presque à la verticale. Les ailes et le fuselage ont été réduits en miettes - Sources : Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 21 avril 2023.

 

Photo du Slt Charles Marcieux

Slt Charles Marcieux - Né en 1902 à Saint-Etienne (Loire) - A réussi les examens de l'institut électrotechnique de Grenoble - A effectué six mois de service militaire au camp d'Avord comme élève-officier de réserve - Nommé Sous-lieutenant observateur - Affecté à la 6ème escadrille du 21ème RABN de Nancy-Essey en mai 1926 - Etait libérable en novembre 1926 - Le 29 juillet 1926, à 7h35, un Breguet 16 BN 2 de la 6ème escadrille (F119) du 21ème RABN, monté par l'équipage composé du Sgt Cros (pilote) / Slt Charles Marcieux (observateur), a décollé du terrain d'Essey. Les deux aviateurs avaient pour mission de survoler la gare de Toul, où un détachement du 18ème régiment du Génie effectuait un exercice d'embarquement. Après le décollage, le pilote fit le tour de piste réglementaire, puis dirigea son avion sur Nancy. Arrivant au-dessus de la forêt de Haye, le Br 16 BN 2 fut pris dans de gros nuages et un fort vent violent. Après être entré dans un nuage, l'avion sortit de celui-ci incliné sur l'aile gauche, puis piquer à la verticale, plein régime moteur avant de s'écraser au sol. Les témoins au sol mirent deux heures à retrouver l'avion qui était tombé dans un sous-bois très dru. Les deux occupants avaient été tués sur le coup et l'avion entièrement détruit. Le moteur a été trouvé profondément enfoncé dans le sol, preuve que l'avion avait percuté en pleine vitesse, presque à la verticale. Les ailes et le fuselage ont été réduits en miettes - Sources : Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 21 avril 2023.

 

Photo du Sgt Pierre May

Sgt Pierre May - Né à Gray (Haute-Saône) - Mitrailleur de la 5ème escadrille (F 121) du 21ème RABN d'Essey - Le 8 mars 1929, un Lioré et Olivier LeO 20, de l'équipage composé du Ltt Paul Martin (pilote), des sergents Jean Bermont (mitrailleur), Pierre May (mitrailleur) et le sol Charenton (mitrailleur), appartenant à la 5ème escadrille (F 121) du 21ème RABN d'Essey, a été victime d'une panne du moteur droit, au cours de la phase de décollage - La perte du moteur a provoqué une perte de vitesse qui n'a pu être reprise par le pilote - Le gros bombardier a percuté le sol le nez en premier sur la route de Saulxures, ce qui a provoqué la rupture du fuselage et son renversement sur l'aile gauche - Trois des aviateurs ont été tués, il s'agit du pilote et des deux sous-officiers - Seul le soldat mitrailleur a survécu au drame - Le 11 mars, les obséques des trois victimes eut lieu en la chapelle de l'hôpital militaire - Pierre May, originaire de Gray (Haute-Saône), a été inhumé dans ce cimetière de cette commune - Médaille militaire et citation à l'ordre du 21ème régiment d'aviation, à titre posthume, en date du 24 avril 1929 - Sources : Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 21 avril 2023.

* Médaille militaire et citation à l'ordre du 21ème régiment d'aviation, à titre posthume, du Sgt Pierre Victor May, mitrailleur du 21ème régiment d'aviation de bombardement de nuit, en date du 24 avril 1929 : "Jeune mitrailleur passé sur sa demande de l'infanterie dans l'aviation, s'est imposé de suite par son allant, son courage, son ardeur au travail. A trouvé une mort glorieuse, le 8 mars 1929, à bord de l'avion où il accomplissait son devoir à son poste de mitrailleur."

 

Photo du Cne Norbert Girard

Cne Norbert Paul Girard - Né le 24 avril 1891 à Cormery (Indre-et-Loire) - Fils de Paul Jacques Girard (entrepreneur) et de Désirée Peillault - Profession avant guerre Employé de commerce - Domicilié au 22, rue Broca à Paris - Classe 1911 - Recrutement de Tours (Indre-et-Loire) - Incorporé au titre du 90ème régiment d'infanterie, à compter du 10 octobre 1912 - Nommé Caporal, le 15 avril 1913 - Nommé Sergent, le 12 novembre 1913 - Blessé à la Fère Champenoise, le 25 septembre 1914 - Affecté au 68ème régiment d'infanterie, le 12 juin 1915 - Citation n° 10 à l'ordre de la brigade, en date du 11 octobre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 16 mai 1916 - Croix de Guerre et citation n° 245 à l'ordre du corps d'armée, en date du 16 août 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 23 décembre 1917 - - Brevet de pilote militaire n° 12.232 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 13 mars 1918 - Stage de perfectionnement bombardement à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 29 avril 1918 - Pilote du GDE du 29 avril au 15 juin 1918 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre temporaire, le 16 mai 1918 - Lâché sur Breguet 14 B2, le 17 mai 1918 - PIlote de l'escadrille BR 126 du 15 juin 1918 au 22 mars 1919 - Est volontaire pour la Pologne - Pilote de l'escadrille BR 66 du 22 mars au 21 août 1919 - Démobilisé, le 21 août 1919 - Domicilié à Cormery (Indre-et-Loire), à compter du 21 août 1919 - Domicilié au 76, boulevard de Strasbourg à Paris 10ème, à compter du 17 janvier 1920 - Affecté au 32ème régiment d'infanterie, le 12 avril 1920 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 6 juin 1920 - Affecté au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty, le 22 juin 1920 - Domicilié au 26, rue du Départ à Paris 14ème , à compter du 11 décembre 1920 - En occupation de l'armée du Rhin du 11 mai au 27 juin 1921 - Démission acceptée, le 9 septembre 1921 - Rengagé au titre du 11ème régiment d'aviation de bombardement, comme sergent pilote, le 21 juillet 1921 - La date de sa démission a été reportée au 21 juillet 1921, date de son rengagement - Nommé Adjudant, le 28 décembre 1921 - Médaille Militaire en date du 31 décembre 1922 - Rengagé pour un an, au titre du 11ème RAB, à compter du 21 juillet 1923 - Rengagé pour un an, au titre du 11ème RAB, à compter du 21 juillet 1924 - Rengagé pour un an, au titre du 11ème RAB, à compter du 20 juillet 1925 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 5 janvier 1926 - Affecté au 21ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Nancy-Essey, le 5 janvier 1926 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 11 juillet 1928 - Citation n° 13 à l'ordre du 7 janvier 1929 - Brevet d'observateur en avion n° 1619, en date du 22 janvier 1930 - La 21ème escadre de bombardement devient la 21ème escadre d'aviation lourde, le 1er octobre 1932 - Affecté au bataillon de dépôt de la base aérienne de Nancy, le 1er octobre 1932 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1932 - Réaffecté à la 21ème escadre de bombardement d'Essey, à la date du 1er avril 1933 - Affecté à la 21ème demi-brigade (base aérienne n° 121), le 1er janvier 1934 - Commandant d'escadrille, pilote et chef de bord de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne d'aviation lourde de Nancy-Essey - Le 5 septembre 1935, au cours de manoeuvres dans les Ardennes, deux bombardiers lourds bimoteurs de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne, génés par le mauvais temps, sont entrés en collision dans un nuage, dans les environs du village de Saint-Jean-aux-Bois (Ardennes) - Le premier appareil descendit immédiatement en vrille - Il s'écrasa en flammes sur le côté gauche de la mairie, entre l'école et la maison du garde champêtre - Il avait pris feu en l'air et ses débris provoquèrent l'incendie d'un baraquement proche - Ses cinq occupants ont été tués lors de la collision et leurs corps ont été carbonisés - Le second bimoteur a été coupé en deux - Ses deux parties s'écrasèrent à 20 mètres des maisons situées en haut du village - Quatre des occupants furent retrouvés dans les débris, le 5ème membre d'équipage fut éjecté et retrouvé écrasé à 30 mètres de son avion - Sa tête avait visiblement touché le mur du maison en tombant - Les aviateurs tués dans l'accident sont : pour le 1er avion : Cne Norbert Girard (chef de bord), Adc Auguste Doffin (1er pilote), Adj Marcel Maupin (mécanicien), Sgt François Lamy (radiotélégraphiste), Sgt Marcel Ducret (mitrailleur) - Pour le 2ème avion : Sgt Roger Aubrian (1er pilote), Sgt Robert Porteret (2ème pilote), Adc Georges Pilleux (mitrailleur), Sgt Hugues Cailleux (mécanicien), Slt Roger Cade (observateur). Leurs corps ont été évacués sur l'hôpital civil de Reims où une chapelle a été érigée - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Norbert Girard repose dans le cimetière communal de Cormery (Indre-et-Loire) - Sources : CCC de l'escadrille BR 126 - CCC de l'escadrille BR 66 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Indre-et-Loire - Liste des brevets militaires - JORF - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 24 avril 2023.

* Citation n° 10 à l'ordre de la brigade, en date du 11 octobre 1915 : "A fait preuve du plus grand sang-froid le 8 octobre, au moment où de fortes colonnes donnaient l'assaut sur nos tranchées en fournissant , avec sa section un feu nourri qui brisa l'élan de l'adversaire en lui infligeant de lourdes pertes."

* Croix de Guerre et citation n° 245 à l'ordre du corps d'armée, le 16 août 1917 : "Officier mitrailleur d'une grande valeur, très brave et très allant. Au cours des combats des 28 et 29 juillet 1917, a placé ses pièces d'une façon judicière. Malade et couché , est resté à son poste, se faisant porter à ses pièces pour diriger leurs tirs sous les barrages violents de l'artillerie ennemie."

* Médaille Militaire de l'Adj Norbert Paul Girard, pilote au 11ème régiment d'aviation de bombardement, en date du 31 décembre 1922 : "Neuf ans de services, cinq campagnes, une blessure, trois citations."

* Citation n° 13 à l'ordre du 7 janvier 1929 : "Officier pilote remarquable d'énergie et d'entrain. Volontaire pour toutes les missions. A pris part de nombreux bombardements."

* Citation n° 6 à l'ordre de l'armée de l'air, à titre porthume, du Cne Norbert Paul Girard, pilote de la 2ème escadrille de la 21ème escadre aérienne, en date du 10 septembre 1935 : "Dans l'infanterie pendant la guerre, s'était particulièrement distingué par son mépris du danger et ses qualités de chef. Avait obtenu deux très belles citations. Dans l'aviation, était devenu un excellent pilote, chef de bord. Brillant commandant d'escadrille, d'un allant remarquable, avait conquis l'estime de tous ses camarades et de tous ses subordonnés. A trouvé une mort glorieuse dans l'exécution d'une manoeuvre aérienne accomplie dans des conditions atmosphériques difficiles. Trois citations dont deux dans l'infanterie, une blessure de guerre, 54 annuités, Chevalier de la Légion d'Honneur du 7 juillet 1927, 1150 heures de vol dont 100 de nuit."

 

Photo de l'Adc Auguste Doffin

Adc Auguste Doffin - Né le 13 février 1897 à Vandières (Meurthe-et-Moselle) - Fils de Christophe Doffin (journalier) et de Marie Victorine Husson - Profession avant guerre Electricien en usine - Classe 1919 - Recrutement de Metz (Moselle), sous le matricule n° 1111 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 156ème régiment d'infanterie, le 5 septembre 1914 - Hospitalisé et convalescence du 30 juin au 30 septembre 1915 - Médaille du Distingued Service Order anglaise, le 12 janvier 1916 - Nommé Caporal, le 19 mars 1916 - A eu les pieds gelés à Verdun, le 25 avril 1916 - Croix de Guerre et citation n° 68 à l'ordre du 156ème régiment d'infanterie, en date du 28 avril 1916 - Nommé Sergent, le 11 août 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 27 janvier 1918 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon, à compter du 28 janvier 1918 - Brevet de pilote militaire n° 13.925 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 2 juin 1918 - Stage de haute Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage complémentaire à l'école d'aviation militaire de Biscarrosse - Stage à l'école d'aviation militaire de Voves, jusqu'au 24 septembre 1918 - Pilote du GDE du 25 septembre au 10 octobre 1918 - Lâché sur SPAD VII et XIII, le 1er octobre 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 10 octobre 1918 au 1er avril 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 78 du 1er avril au 30 septembre 1919 - A perçu un avion neuf à la RGAé du Bourget-Dugny, le 3 avril 1919 - Domicilié Chemin de la Croix de Metz à Frouard, à compter du 30 septembre 1919 - Placé en sursis d'appel jusqu'au 30 septembre 1919 en qualité d'agriculteur chez son père à Vandières - Démobilisé, le 5 septembre 1919 - Marié avec Mlle Marie Louise Prévot à Frouard (Meurthe-et-Moselle), le 27 septembre 1919 - Rengagé pour deux ans, au titre du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, à compter du 29 août 1922 - Pilote du 1er régiment d'aviation de chasse, le 29 août 1922 - Pilote du 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz, à compter du 1er juin 1924 - Nommé Sergent-major - Médaille Militaire, en date du 24 décembre 1925 - Rengagé pour deux ans, au titre du 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz, à comper du 29 août 1924 - Nommé Adjudant, le 1er janvier 1926 - Rengagé pour deux ans, au titre du 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz, à comper du 29 août 1926 - Rengagé pour deux ans, au titre du 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz, à comper du 29 août 1928 - Affecté au 39ème régiment d'aviation du 30 juillet 1927 au 8 août 1929 - Le 20 mars 1928, a été contraint d'atterrir dans le désert, suite à une panne moteur - A parcouru 100 km à pied avant d'être secouru - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière, le 3 septembre 1928 - Croix de Guerre TOE et citation à l'ordre du corps d'amée, en date du 14 septembre 1928 - Rapatrié en fin de séjour par le vapeur "Mariette Pacha" du 2 au 8 août 1929 - En congé de fin de séjour du 9 septembre au 30 novembre 1929 - Nommé Adjudant-chef, le 1er juillet 1929 - Affecté comme pilote à la 21ème régiment d'aviation de bombardement de nuit (RABN) de Nancy-Essey du 1er août 1929 au 22 juillet 1932 - A été victime de la contusion du pied gauche au cours d'un accident d'avion, le 30 janvier 1932 - Affecté à la 13ème compagnie d'ouvriers d'aviation (COA) du 22 juillet au 15 septembre 1932 - A l'école des mécaniciens de Rochefort du 15 septembre 1932 au 31 octobre 1933 - Affecté comme pilote à la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne d'aviation lourde de défense de Nancy-Essey du 31 octobre 1933 au 5 septembre 1935 - Domicilié au 52, rue Claudot à Nancy (Meurthe-et-Moselle) - Le 5 septembre 1935, au cours de manoeuvres dans les Ardennes, deux bombardiers lourds bimoteurs de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne, génés par le mauvais temps, sont entrés en collision dans un nuage, dans les environs du village de Saint-Jean-aux-Bois (Ardennes) - Le premier appareil descendit immédiatement en vrille - Il s'écrasa en flammes sur le côté gauche de la mairie, entre l'école et la maison du garde champêtre - Il avait pris feu en l'air et ses débris provoquèrent l'incendie d'un baraquement proche - Ses cinq occupants ont été tués lors de la collision et leurs corps ont été carbonisés - Le second bimoteur a été coupé en deux - Ses deux parties s'écrasèrent à 20 mètres des maisons situées en haut du village - Quatre des occupants furent retrouvés dans les débris, le 5ème membre d'équipage fut éjecté et retrouvé écrasé à 30 mètres de son avion - Sa tête avait visiblement touché le mur du maison en tombant - Les aviateurs tués dans l'accident sont : pour le 1er avion : Cne Norbert Girard (chef de bord), Adc Auguste Doffin (1er pilote), Adj Marcel Maupin (mécanicien), Sgt François Lamy (radiotélégraphiste), Sgt Marcel Ducret (mitrailleur) - Pour le 2ème avion : Sgt Roger Aubrian (1er pilote), Sgt Robert Porteret (2ème pilote), Adc Georges Pilleux (mitrailleur), Sgt Hugues Cailleux (mécanicien), Slt Roger Cade (observateur) - Leurs corps ont été évacués sur l'hôpital civil de Reims où une chapelle a été érigée - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre porthume, en date du 19 septembre 1935 - Auguste Doffin repose dans le cimetière communal de Vandières - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 3) de la commune de Vandières - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Moselle - JORF - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 24 avril 2023.

* Croix de Guerre et citation n° 68 à l'ordre du 156ème régiment d'infanterie, en date du 28 avril 1916 : "Caporal d'une grande énergie et d'un dévouement absolu, volontaire pour les missions périlleuses. Au cours d'une patrouille, a tué une sentinelle ennemie dans un poste d'écoute et a pris sur elle tout ce qui pouvait renseigner le commandement."

* Médaille Militaire au Sgt-Major Auguste Doffin, pilote au 38ème régiment d'aviation mixte, en date du 24 décembre 1925 : "Dix ans de services, 5 campagnes, une blessure."

* Croix de Guerre TOE et citation à l'ordre du corps d'amée, en date du 14 septembre 1928 : "Pilote aviateur intrépide qui ne cesse de donner la preuve d'une très grande énergie et du plus beau mépris du danger. Le 20 mars 1928, au cours d'une mission à travers le désert, suite d'une panne grave de moteur, s'est mis courageusement en route au péril de sa vie. A parcouru plus de 100 km en marchant jour et nuit. A été retrouvé exténué par la fatigue et par la soif, mais toujours avec un moral très élevé."

* Citation n°6 à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, de l'Adc Auguste Doffin, pilote de la 2ème escadrille de la 21ème escadre aérienne, en date du 10 septembre 1935 : "Combattant de la Grande Guerre dans l'infanterie où il s'est signalé par sa bravoure, entré dans l'aviation sur sa demande en 1922 et s'y révèle un pilote hors pair, d'un allant remarquable et ayant un mépris absolu du danger. A trouvé une mort glorieuse au cours d'une manœuvre aérienne, le 5 septembre 1935. Médaillé militaire du 24 décembre 1925, 1.625 heures de vol dont 180 de nuit, 2 citations, 1 blessure en service aérien commandé. Combattant volontaire."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de la 21ème escadre aérienne, à titre posthume, en date du 19 septembre 1935 : "Combattant de la Grande Guerre dans l'infanterie où il s'est signalé par sa bravoure, entré dans l'aviation sur sa demande en 1922 et s'y révèle un pilote hors pair, d'un allant remarquable et ayant un mépris absolu du danger. A trouvé une mort glorieuse au cours d'une manœuvre aérienne, le 5 septembre 1935. Médaillé militaire du 24 décembre 1925, 1.625 heures de vol dont 180 de nuit, 2 citations, 1 blessure en service aérien commandé. Combattant volontaire." A été cité à l'ordre de l'armée de l'air (ordre général n° 6 du 10 septembre 1935).

 

Photo de l'Adj Marcel Maupin

Adj Marcel Michel Jules Maupin - Nommé Sergent-chef, le 1er janvier 1930 - Nommé Adjudant, le 1er avril 1935 - Mécanicien de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne d'aviation lourde de Nancy-Essey - Le 5 septembre 1935, au cours de manoeuvres dans les Ardennes, deux bombardiers lourds bimoteurs de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne, génés par le mauvais temps, sont entrés en collision dans un nuage, dans les environs du village de Saint-Jean-aux-Bois (Ardennes) - Le premier appareil descendit immédiatement en vrille - Il s'écrasa en flammes sur le côté gauche de la mairie, entre l'école et la maison du garde champêtre - Il avait pris feu en l'air et ses débris provoquèrent l'incendie d'un baraquement proche - Ses cinq occupants ont été tués lors de la collision et leurs corps ont été carbonisés - Le second bimoteur a été coupé en deux - Ses deux parties s'écrasèrent à 20 mètres des maisons situées en haut du village - Quatre des occupants furent retrouvés dans les débris, le 5ème membre d'équipage fut éjecté et retrouvé écrasé à 30 mètres de son avion - Sa tête avait visiblement touché le mur du maison en tombant - Les aviateurs tués dans l'accident sont : pour le 1er avion : Cne Norbert Girard (chef de bord), Adc Auguste Doffin (1er pilote), Adj Marcel Maupin (mécanicien), Sgt François Lamy (radiotélégraphiste), Sgt Marcel Ducret (mitrailleur) - Pour le 2ème avion : Sgt Roger Aubrian (1er pilote), Sgt Robert Porteret (2ème pilote), Adc Georges Pilleux (mitrailleur), Sgt Hugues Cailleux (mécanicien), Slt Roger Cade (observateur) - Leurs corps ont été évacués sur l'hôpital civil de Reims où une chapelle a été érigée - Ses obséques ont eu lieu en l'église de Jarville (Meurthe-et-Moselle) - Marcel Maupin repose dans la cimetière municipal de Jarville - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Sources : JORF - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 24 avril 2023.

* Citation n° 6 à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, de l'Adj Marcel Paupin, mécanicien de la 2ème escadrille de la 21ème escadre aérienne, en date du 10 septembre 1935 : "Chef mécanicien se donnant corps et âme à son métier. Remarquable par ses connaissances techniques et une conscience professionnelle digne de tous les éloges. A trouvé une mort glorieuse au cours d'une manœuvre aérienne le 5 septembre 1935. 278 heures de vol, dont 37 de nuit."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de la 21ème escadre aérienne, à titre posthume, en date du 19 septembre 1935 : "Chef mécanicien se donnant corps et âme à son métier. Remarquable par ses connaissances techniques et une conscience professionnelle digne de tous les éloges. A trouvé une mort glorieuse au cours d'une manœuvre aérienne le 5 septembre 1935. 278 heures de vol, dont 37 de nuit." A été cité à l'ordre de l'armée de l'air (ordre général n° 6 du 10 septembre 1935).

 

Photo du Sgt François Lamy

Sgt François Lamy - Radiotélégraphiste de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne d'aviation lourde de Nancy-Essey - Le 5 septembre 1935, au cours de manoeuvres dans les Ardennes, deux bombardiers lourds bimoteurs de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne, génés par le mauvais temps, sont entrés en collision dans un nuage, dans les environs du village de Saint-Jean-aux-Bois (Ardennes) - Le premier appareil descendit immédiatement en vrille - Il s'écrasa en flammes sur le côté gauche de la mairie, entre l'école et la maison du garde champêtre - Il avait pris feu en l'air et ses débris provoquèrent l'incendie d'un baraquement proche - Ses cinq occupants ont été tués lors de la collision et leurs corps ont été carbonisés - Le second bimoteur a été coupé en deux - Ses deux parties s'écrasèrent à 20 mètres des maisons situées en haut du village - Quatre des occupants furent retrouvés dans les débris, le 5ème membre d'équipage fut éjecté et retrouvé écrasé à 30 mètres de son avion - Sa tête avait visiblement touché le mur du maison en tombant - Les aviateurs tués dans l'accident sont : pour le 1er avion : Cne Norbert Girard (chef de bord), Adc Auguste Doffin (1er pilote), Adj Marcel Maupin (mécanicien), Sgt François Lamy (radiotélégraphiste), Sgt Marcel Ducret (mitrailleur) - Pour le 2ème avion : Sgt Roger Aubrian (1er pilote), Sgt Robert Porteret (2ème pilote), Adc Georges Pilleux (mitrailleur), Sgt Hugues Cailleux (mécanicien), Slt Roger Cade (observateur). Leurs corps ont été évacués sur l'hôpital civil de Reims où une chapelle a été érigée - Ses obséques ont eu lieu en l'église Saint-Georges de Nancy - François Lamy repose dans le cimetière du Sud de Nancy - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Sources : JORF - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 24 avril 2023.

* Citation n° 6 à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, du Sgt François Lamy, radiotélégraphiste de la 2ème escadrille de la 21ème escadre aérienne, en date du 10 septembre 1935 : "Sergent radiotélégraphiste navigant faisant preuve des plus hautes qualités professionnelles et d'un dévouement absolu. S'est signalé dès son entrée dans l'armée de l'air comme un sous-officier remarquable ayant la passion de son métier. A une mort glorieuse au cours d'une manoeuvre aérienne, le 5 septembre 1935. 85 heures de vol, dont 31 de nuit."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de la 21ème escadre aérienne, à titre posthume, en date du 19 septembre 1935 : "Sergent radiotélégraphiste navigant faisant preuve des plus hautes qualités professionnelles et d'un dévouement absolu. S'est signalé dès son entrée dans l'armée de l'air comme un sous-officier remarquable ayant la passion de son métier. A une mort glorieuse au cours d'une manoeuvre aérienne, le 5 septembre 1935. 85 heures de vol, dont 31 de nuit." A été cité à l'ordre de l'armée de l'air (ordre général n° 6 du 10 septembre 1935).

 

Photo du Sgt Marcel Ducret

Sgt Marcel Jean Gaston Ducret - Né à Jussey (Haute-Saône) - Mitrailleur de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne d'aviation lourde de Nancy-Essey - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière en 1932 - Le 5 septembre 1935, au cours de manoeuvres dans les Ardennes, deux bombardiers lourds bimoteurs de la 2ème escadrille (VB 114) de la 21ème escadre aérienne, génés par le mauvais temps, sont entrés en collision dans un nuage, dans les environs du village de Saint-Jean-aux-Bois (Ardennes) - Le premier appareil descendit immédiatement en vrille - Il s'écrasa en flammes sur le côté gauche de la mairie, entre l'école et la maison du garde champêtre - Il avait pris feu en l'air et ses débris provoquèrent l'incendie d'un baraquement proche - Ses cinq occupants ont été tués lors de la collision et leurs corps ont été carbonisés - Le second bimoteur a été coupé en deux - Ses deux parties s'écrasèrent à 20 mètres des maisons situées en haut du village - Quatre des occupants furent retrouvés dans les débris, le 5ème membre d'équipage fut éjecté et retrouvé écrasé à 30 mètres de son avion - Sa tête avait visiblement touché le mur du maison en tombant - Les aviateurs tués dans l'accident sont : pour le 1er avion : Cne Norbert Girard (chef de bord), Adc Auguste Doffin (1er pilote), Adj Marcel Maupin (mécanicien), Sgt François Lamy (radiotélégraphiste), Sgt Marcel Ducret (mitrailleur) - Pour le 2ème avion : Sgt Roger Aubrian (1er pilote), Sgt Robert Porteret (2ème pilote), Adc Georges Pilleux (mitrailleur), Sgt Hugues Cailleux (mécanicien), Slt Roger Cade (observateur). Leurs corps ont été évacués sur l'hôpital civil de Reims où une chapelle a été érigée - Marcel Ducret repose dans le cimetière communal de Saulx (Haute-Saône) - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Citation à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, en date du 11 septembre 1935 - Sources : JORF - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Revue "Les Ailes" - Dernière mise à jour : 24 avril 2023.

* Citation n° 6 à l'ordre de l'armée de l'air, à titre posthume, du Sgt Marcel Ducret, mitrailleur de la 2ème escadrille de la 21ème escadre aérienne, en date du 10 septembre 1935 : "Mitrailleur d'un allant exemplaire et dont les qualités aériennes et militaires lui avaient acquis l'estime particulière de ses chefs. Volontaire pour toutes les missions, servant constamment avec gaîté et dévouement, était un vivant exemple pour ses camarades. A trouvé une rnort glorieuse au cours d'une manoeuvre aérienne, le 5 septembre 1935. 772 heures de vol, dont 190 de nuit."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de la 21ème escadre aérienne, à titre posthume, en date du 19 septembre 1935 : "Mitrailleur d'un allant exemplaire et dont les qualités aériennes et militaires lui avaient acquis l'estime particulière de ses chefs. Volontaire pour toutes les missions, servant constamment avec gaîté et dévouement, était un vivant exemple pour ses camarades. A trouvé une rnort glorieuse au cours d'une manoeuvre aérienne, le 5 septembre 1935. 772 heures de vol, dont 190 de nuit." A été cité à l'ordre de l'armée de l'air (ordre général n° 6 du 10 septembre 1935).

 

Les photos de groupes

Devant le PC du 21ème régiment d'aviation d'Essey-les-Nancy, le Chef d'escadrons Bouchet (à l'extrème gauche) pose en compagnie de stagiaires étrangers en 1921 - Parmi ceux-ci se trouvait deux officiers de la délégation japonaise - Suite à cette formation qui a été précurtrice pour l'aviation de bombardement japonaise, il s'est vu décerner par l'empreur du Japon, l'Ordre de 4ème classe du soleil Levant, le 24 août 1921 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alexandre Bouchet, transmise par Antoine Bouchet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

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Bar des officiers du 21ème RAB de Nancy-Essey entre 1926 et 1928 - Le Col Bouchet est au centre - Photo Alexandre Bouchet, transmise par Antoine Bouchet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Photo de groupe, réalisée à l'occasion de la visite des vainqueurs de l'Atlantique Nord, dans le sens France-Etats-Unis, Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, à Nancy, en 1930 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Antoine Bouchet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

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Le général de brigade aérienne Bouchez, commandant de la base aérienne de Nancy-Essey, des 21ème et 33ème brigades aériennes, pose avec son état-major, en compagnie d'officiers polonais entre 1931 et 1934 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Antoine Bouchet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

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Pendant les années de 1920 à 1936, les régiments d'aviation éditaient des albums souvenirs présentant leurs différentes unités. Si vous possèdez un album concernant le 21ème régiment d'aviation de bombardement de Malzéville-Essey, veuillez prendre contact avec l'auteur du site.

Les photos de groupes

L'état-major du 21ème RAB de Nancy pose en compagnie de stagiaires brésiliens et tchécoslovaques en 1924-1925 - De gauche à droite : Cne Caissac, commandant du parc du régiment - Cne Husson, commandant le 1er groupe de bombardement - Cne de Verdilnac, commandant de la 7ème escadrille - Cne Gruel, adjoint tactique - Cne Gérain, adjoint au commandant du 1er groupe de bombardement - Cne Gautray, adjoint technique - Cne Pachéco & Chaves, stagiaire de l'armée brésilienne - LCL Alexandre Bouchet, commandant le 21ème RAB - Cne Vanicek, stagiaire de l'armée tchécoslovaque - Cne Vicek, stagiaire de l'armée tchécoslovaque - Cdt Delanney, commandant en second du 21eme RAB - Cdt Vincens, commandant du 2ème groupe de bombardement - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alexandre Bouchet, transmise par Antoine Bouchet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

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Prise d'armes et remise de décorations présidées par le LCL Alexandre Bouchet, chef de corps du 21ème RABN de Nancy-Essey entre 1926 et 1928 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alexandre Bouchet, transmise par Antoine Bouchet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Réception d'une escadrille de bombardement Belge, commandée par les Majors Tapproge et Rombaux sur le terrain d'Essey-les-Nancy, le 23 juillet 1930 - Les avions, en arrière plan, sont des Lioré et Olivier LéO 20 - Photo Alexandre Bouchet, transmise par Antoine Bouchet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Réception d'une escadrille de bombardement Belge, commandée par les Majors Tapproge et Rombaux sur le terrain d'Essey-les-Nancy, le 23 juillet 1930 - Ces hangars ont été détruits pendant la seconde guerre mondiale - Photo Alexandre Bouchet, transmise par Antoine Bouchet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

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Vue de la tribune officielle, probablement pendant le défilé des troupes à pied, à l'occasion du départ en retraite du Général de Corps Aérien Alexandre Bouchet en février 1936 - Il est le seul à rester tête nue alors que tous les officiers présents sont au garde-à-vous, en train de saluer - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Antoine Bouchet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

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Photos individuelles

 

 

Photos individuelles

 

Si vous possèdez des photos d'aviateurs en rapport avec le 2ème RB et 21ème RAB de Malzéville puis d'Essey, veuillez prendre contact avec l'auteur du site.

 

Les avions

A gauche, le Sgt Camille Chambaz, pilote du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, en visite sur le terrain d'aviation du plateau de Malzéville du 21ème régiment d'aviation de bombardement de nuit, probablement à l'occasion de la préparation d'une fête aérienne - Les bombardiers, au second plan, sont des Farman F 60 BN 2 "Goliath" qui ont été en service au sein du régiment du 1922 à 1926 - Photo Camille Chambaz transmise par Cédric Chambaz, son arrière-petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Les avions

Lioré et Olivier LéO 20 équipant le 21ème RABN d'Essey-lès-Nancy photographié devant les larges hangars en béton du régiment - Photo droits réservés.

 

 

 

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Les accidents

Le 16 avril 1926, un accident mortel est venu endeuiller le transfert des avions du plateau de Malzéville au terrain d'Essey. Le dernier avion sur place, le Breguet 16 BN 2 n° 20.566, est sorti des hangars. L'équipage, composé de l'Adj Lahaye (pilote) / Adc Faivre (mécanicien), prit place à son bord. Après le décollage, on vit l'avion faire un demi cercle avant de prendre de l'altitude. Soudain, le moteur eut des ratés. Le pilote n'avait plus le temps de revenir sur le plateau et dut tenter un atterrissage sur un terrain en pente entre Pixerécourt et la Meurthe. A l'impact, l'avion fit un grand bond, éjectant ses deux membres d'équipage, vraisemblablement non ceinturés, et se retourna en retombant sur le dos. Le moteur, dont l'hélice a été brisée, s'est enfoncé lourdement dans la terre meuble - Si vous possédez cette photo en bonne résolution, veuillez contacter l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo extraite de la presse d'époque. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Le 8 mars 1929, un Lioré et Olivier LeO 20, de l'équipage composé du Ltt Paul Martin (pilote), des sergents Jean Bermont (mitrailleur), Pierre May (mitrailleur) et le sol Charenton (mitrailleur), appartenant à la 5ème escadrille (F 121) du 21ème RABN d'Essey, a été victime d'une panne du moteur droit, au cours de la phase de décollage. La perte du moteur a provoqué une perte de vitesse qui n'a pu être reprise par le pilote. Le gros bombardier a percuté le sol le nez en premier sur la route de Saulxures, ce qui a provoqué la rupture du fuselage et son renversement sur l'aile gauche. Trois des aviateurs ont été tués, il s'agit du pilote et des deux sous-officiers. Seul le soldat mitrailleur a survécu au drame. Le 11 mars, les obséques des trois victimes eut lieu en la chapelle de l'hôpital militaire. Le Ltt Paul Martin, un Saint-Cyrien, a été inhumé dans le cimetière de Remiremont (Vosges). Le Sgt Bermont, originaire de Verfeil (Haute-Garonne), a été inhumé dans le cimetière du Sud de Nancy et le Sgt May, originaire de Gray (Haute-Saône), a été inhumé dans ce cimetière de cette commune - Si vous possédez ces photos en bonne résolution, veuillez contacter l'auteur du site - Photos extraites de la presse d'époque.

Le 14 février 1930, un Lioré et Olivier LéO 20, appartenant au 21ème régiment d'aviation de bombardement, effectuait un vol d'entrainement dans la région de Metz. Au cours du vol, l'équipage a été contraint d'atterrir en campagne, suite à la panne simultanée des deux moteurs. L'équipage était composé de l'Adj Lebourg (pilote), Ltt Merer (obs), Sgc Martin (radio), Cal Expert (mitrailleur). La présence de brume, sur la zone, a empêché la reconnaissance préalable de la zone d'atterrissage choisie par l'équipage. Après le posé des roues à proximité de la ferme de Grimont, sur le territoire de la commune de Saint-Julien-les-Metz (Moselle), l'avion percute un poteau téléphonique. Au cours de l'atterrissage, le Ltt Merer (obs) a un bras fracturé à trois endroits, l'Adj Philéas Lucien Lebourg (pilote) victime d'une commission cérébrale et les deux derniers occupants étant indemnes. Les moteurs s'embrasent et transmettent le feu à l'ensemble du gros bombardier. L'équipage a heureusement le temps d'évacuer sans blessure supplémentaire. Les deux blessés ont été évacués sur l'hopital militaire de Plantières - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Les accidents

Le 9 septembre 1931, le Breguet 19 B2 n° 01079, de l'équipage Adc Jacob (pilote) / Général Bouchet (commandant de la 11ème brigade) a percuté la maison de M. et Mme Chrétien Iochum alors qu'il était en phase d'atterrissage - Victime d'une baisse de régime, il s'est abattu et a percuté la maison proche du terrain d'Essey - Le Général Bouchet, qui a été éjecté à l'impact, n'a été que légèrement blessé à la jambe - Il a pu rentrer chez lui le soir même, après avoir été pansé - L'Adc Jacob souffrait d'une épaule douloureuse et de douleurs internes, mais qui restèrent sans conséquense - L'avion a été détruit - Les habitants de la maison n'ont pas été blessés mais se rappelleront longtemps de ce réveil nocturne - Photo Alexandre Bouchet, transmise par Antoine Bouchet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le 9 septembre 1931, le Breguet 19 B2 n° 01079, de l'équipage Adc Jacob (pilote) / Général Bouchet (commandant de la 11ème brigade) a percuté la maison de M. et Mme Chrétien Iochum alors qu'il était en phase d'atterrissage - Cette photo montre des dégâts occasionnées à la maison - Si vous possédez cette photo en bonne résolution, veuillez contacter l'auteur du site - Photo extraite de la presse d'époque.

Dans la nuit du 5 au 6 juillet 1933, le Sgt XXX Gouth (pilote), en équipage avec le Sgc Biremhaut (mitrailleur), aux commandes d'un Breguet 19 BN 2 du 21ème RABN, a été contraint d'atterrir, non loin du village de Choloy - Partis du terrain de Romilly-sur-Seine vers 21h30, les deux aviateurs arrivent au dessus de Ligny-en-Barrois lorsque le pilote perçoit un bruit anormal, une salade de bielles comme il dit, et pense pouvoir atteindre le terrain d'aviation de la Croix-de-Metz à Toul - Hélas, les ratés se succèdent et le moteur s'arrête alors qu'ils survolent les bois de Foug - Obligé d'atterrir, le pilote choisit, après avoir lancé une bombe éclairante Michelin et évité deux lignes électriques à haute tension, un champ à proximité des premières maisons du village de Choloy - En touchant le sol, l'avant de l'avion toucha un mur qu'il renserva - Avant l'arrêt de l'avion, le Sgt Gouth sauta de la carlingue et tomba la tête la première dans le champ de seigle - Son camarade fit de même en se mettant en boule - Ils en furent quitte avec quelques bleus - L'avion a été détruit - Si vous possédez cette photo en bonne résolution, veuillez contacter l'auteur du site - Photo extraite de la presse d'époque.

 

 

 

Si vous possèdez des photos ou des cartes postales des avions du 2ème RB et 21ème RAB de Malzéville puis d'Essey, veuillez prendre contact avec l'auteur du site.

 

Documents et
souvenirs en rapport

 

 

 

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Documents et
souvenirs en rapport

Monnaies de nécessité de 10 et 50 cts émises par le 2ème régiment d'aviation de bombardement de Malzéville - Ces pièces ont été émises après la première guerre mondiale - C'était un moyen de paiement émis par un organisme public qui complète temporairement la monnaie officielle émise par l'État quand celle-ci vient à manquer - Photos droits réservés.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Sgt Gaston Cherrier - Affecté au 2ème régiment d'aviation de bombardement - Décédé, le 1er juin 1920 - Gaston Cherrier repose dans le carré militaire du cimetière du Sud à Nancy - Photo Albin Denis du 6 septembre 2017.

Monuments commémoratifs
et tombes

Caveau de la famille Bouchet au cimetière du Sud de Nancy (54) - Y repose le Général de Corps Aérien Alexandre Bouchet, commandant de l'escadrille F 25 du 28 octobre 1917 au 20 février 1918 et du GB 1 du 20 février 1918 à la fin de la guerre (1876-1958), sa fille Marie-José, décédée en bas âge (13 juin 1931-6 avril 1932), sa femme Marie-Madeleine (1901-1983), Alain, son fils aîné, lieutenant-colonel et écuyer en chef du Cadre Noir de Saumur, mort en service commandé (1937-1975), Nathalène, fille aînée d'Alain, morte de leucémie (1er mars 1950- 27 juin 1968) - Photo Albin Denis du 24 avril 2014.

 

 

 

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Remerciements à :

- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Jean-Laurent Truc pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.

Bibliographie :

- "Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920" - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- "L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes" - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- "The French Air Service War Chronology 1914-1918" par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Le Journal Officiel de la République Française (JORF) mis en ligne sur le site internet "Gallica" de la grande bibliothèque de France.
- "Les insignes de l'aéronautique militaire 1912 à 1986" en 2 tomes par Myrone N. Cuich publié à compte d'auteur en 1978.
- Site Internet des registres matricules militaires mis en ligne par les archives nationales d'outre-mer - Voir le lien
- "Les As de l'aviation française 1914-1918" de David Méchin, Claude Thollon-Pommerol et Philippe Guillermin.
- "The WW1 French Aces Encyclopedia" en huit tomes par David Méchin publié par Aeronaut books en 2021.
- "Les As français de la Grande Guerre" en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Site Internet "Les traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Grand Mémorial" mis en ligne par le Ministère de la Culture - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet "Leonore" mis en ligne par les Archives Nationales - Voir le lien

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12ème RAB 22ème RAB

 

 

pas de fiche > 1918

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